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1 Département de Physique TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE * * * * * SMIA - SVTU Semestres 1 et 2 Responsables : JAOUHARI T. A. FACKIR L. Page au site de la faculté : http://www.fs-umi.ac.ma/?page_id=1209 Année universitaire : 2017 2018

TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

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Page 1: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

1

Département de Physique

TRAVAUX PRATIQUES

DE PHYSIQUE

* * * * *

SMIA - SVTU

Semestres 1 et 2

Responsables : JAOUHARI T. A.

FACKIR L. Page au site de la faculté : http://www.fs-umi.ac.ma/?page_id=1209

Année universitaire : 2017 – 2018

Page 2: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

2

Page 3: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

3

TABLE DES MATIERES

GENERALITES……………………………………….………….….……….…..….............5

MANIPULATIONS

1 - CALORIMETRIE..……………………………………….……………..…… .......17

2 - PRESSION DE VAPEUR ……….……………………..…………...………….23

3 - SYSTEMES DE COORDONNEES……………………………….….……27

4 - PENDULE "A g VARIABLE "…………………...…………...…….………33

5 - MESURE DE RESISTANCES...……….……………....……..……….…….37

6 - OSCILLOSCOPE CATHODIQUE……....…….…………..……………..41

7 - REFLEXION ET REFRACTION..……....……....…..……..….…..….…. 49

8 - LENTILLES MINCES ………………….…....…………...………..…....…….55

ANNEXES

1 - LEXIQUE……………...…………………………...…….….…....…………....…..….61

2 - CALORIMETRIE : corrections de la méthode électrique…….…......….67

Page 4: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

4

Page 5: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

5

GENERALITES

I - OBJECTIF DES TRAVAUX PRATIQUES

La physique est la science qui détermine les lois auxquelles obéissent les phénomènes de la

nature ; elle étudie aussi les propriétés de la matière. Elle a été développée grâce à la méthode

expérimentale, qui consiste à vérifier toutes les lois physiques par des expériences reproductibles.

L'enseignement universitaire est formé en général de trois parties essentielles, à savoir le

cours, les travaux dirigés (TD) et les travaux pratiques (TP).

Le cours est la partie fondamentale qui explique théoriquement certains phénomènes

physiques.

Les travaux dirigés permettent de comprendre certaines théories vues dans le cours à l’aide

d’exercices et de problèmes.

Les travaux pratiques permettent d’illustrer par des expériences, certains phénomènes

physiques vus dans le cours.

L'étude expérimentale d’un phénomène physique nécessite un appareillage scientifique, qui

permet de réaliser des montages et de faire des mesures. Ces dernières nous permettent de vérifier la

validité de certaines théories et de déterminer certaines grandeurs physiques.

II - INCERTITUDES SUR LES MESURES

L'appareillage ainsi que les méthodes utilisées n'étant pas parfaits, les grandeurs physiques

(masse, temps, …) sont toujours déterminées de manière approchée. Ainsi, toute mesure est

entachée d’une certaine incertitude due aux imperfections de l’instrument utilisé et des erreurs faites

par l'opérateur.

1- Types d’incertitudes

Il y a plusieurs types d’incertitudes :

a- Incertitude systématique

Incertitude systématique = la plus petite grandeur, qu’on peut mesurer avec un

instrument.

Elle provient de la limite de la mesure permise par l’instrument utilisé.

Exemples :

1- L’incertitude systématique provenant de la mesure d'une longueur , par une règle graduée

en millimètres est 1 mm, car la plus petite longueur qu’on peut mesurer avec cette règle est

1 mm. Dans ce cas :

( )systématique = 1 mm. ( représente ici le symbole de l’incertitude).

2- Une balance digitale (numérique) qui permet des mesures avec un chiffre après la virgule

(m = 12,4 g par exemple), a une incertitude systématique (m) systématique = 0,1 g.

Page 6: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

6

b- Incertitude accidentelle

Cette incertitude est due à l'opérateur, lorsqu’il fait n mesures ( n21 g...,,g,g ) d’une grandeur

physique G dans les mêmes conditions . Pour la calculer, on prend la valeur moyenne :

2n)g...gg(n

1=g n21moyen

L’incertitude accidentelle est la valeur la plus grande entre les écarts imoyen gg (i = 1, 2, …, n) :

Cette incertitude provient par exemple :

- des erreurs de parallaxe (l’œil de l’opérateur n’est pas perpendiculaire au plan de la lecture),

- du mauvais choix du calibre de l’appareil (voltmètre, ampèremètre, …),

- de la finesse du spot d’un oscilloscope male réglée.

c- Incertitude absolue

L’incertitude absolue g est la somme des deux incertitudes précédentes :

g = (g)systématique + (g) accidentelle

C’est une quantité toujours positive et de même unité que G. La valeur exacte g sera donc

comprise entre : gmoyen - g et gmoyen + g , c'est à dire : gmoyen - g ≤ g ≤ gmoyen + g .

NB : ♣ g est toujours très inférieure à g (g << g).

♣ g est toujours positive (g ≥ 0).

♣ g = (g)systématique lorsqu’on fait une seule mesure.

Exemple :

On veut mesurer la longueur d’un fil à l’aide d’une règle graduée en millimètres.

L’incertitude systématique dans ce cas est : ( )systématique = 1 mm = 0,1 cm.

Pour déterminer l’incertitude accidentelle, on fait cinq mesures successives (i = 1, 2, 3, 4, 5) de

la longueur . On trouve alors les valeurs suivantes :

1 =13 cm ; 2 =13,4 cm ; 3 =13,6 cm ; 4 =13,5 cm ; 5 =13 cm.

La valeur moyenne de est : moyen = 13,3 cm.

Les écarts en valeur absolue i_

moyen (avec i = 1, 2, 3, 4, 5) par rapport à la moyenne sont :

0,3 cm ; 0,1 cm ; 0,3 cm ; 0,2 cm ; 0,3 cm.

Le plus grand écart (sup i_

moyen ) est égal à 0,3 cm. Il correspond à l’incertitude

accidentelle ( )accidentelle.

L’incertitude absolue est :

= ( )systématique + ( )accidentelle = 0,1 cm + 0,3 cm = 0,4 cm

Le résultat final sera écrit sous la forme : = (13,3 0,4) cm.

La valeur réelle de (inconnue), se trouve dans l'intervalle [(13,3 - 0,4) cm ; (13,3 + 0,4)cm], c'est-

à-dire dans l'intervalle [12,9 cm ; 13,7 cm], ou encore : 12,9 cm ≤ réelle ≤ 13,7 cm.

Page 7: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

7

Remarques :

- Si dans une série de mesures, une valeur est trop écartée de la moyenne, elle doit être refaite.

- Le résultat d’une mesure g doit être toujours accompagné de son incertitude absolue g et de

son unité exprimée, en général, dans le système international [S.I].

G = (g g) unité

- Il faut donner la valeur de l’incertitude absolue avec un seul chiffre significatif.

Exemple :

Le calcul de l’indice n d’un milieu donne le résultat suivant : n = (1,335 0,052).

Cette valeur calculée de n doit être arrondie ; on a alors : n = (1,34 0,05).

d- Incertitude relative

On appelle incertitude relative (ou précision) sur G, la quantité moyeng

g. Elle est positive, sans

unité et souvent exprimée en pourcentage (%). Elle renseigne mieux que l’incertitude absolue sur le

degré d’exactitude d’une mesure. Une mesure est d’autant plus précise que son incertitude relative

est faible.

Exemple :

m1 = (200 10) g et m2 = (10 1) g.

%5100

505,020010

m

m

l

l

et %10100101,0

101

m

m

2

2

Bien que 21 mm , la précision sur m1 (5) est meilleure que celle sur m2 (10).

2- Calcul d’incertitudes

En général, la détermination d’une grandeur G s’effectue par la mesure d’autres grandeurs

physiques intermédiaires X, Y, Z, ... La grandeur G est alors définie par sa valeur g telle que

g = f(x, y, z, ...).

Connaissant les incertitudes Δx, Δy, Δz, … des mesures x, y, z, …, on détermine alors

l'incertitude absolue g en fonction de Δx, Δy, Δz, … en faisant un calcul d'incertitudes.

Pour faire ce calcul, on suit les étapes suivantes :

- On calcul séparément les dérivées partielles ...,z

g,

y

g,

x

g

puis on détermine la

différentielle dg :

...dzz

gdy

y

gdx

x

gdg

- On fait la majoration physique pour calculer g (d est remplacé par et les coefficients de dx

,dy,…sont pris en valeur absolue).

...zz

gy

y

gx

x

gg

Page 8: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

8

Exemple 1 : 25z 4z1

t 2x 3xy= g -

1ère

étape : calcul des différentielles partielles :

22 t2x

t

g,

4z1 10z

z

g ,3x

y

g ,

t2 + 3y

x

g --

2ème

étape : calcul de la différentielle totale dg :

dt )t2x (dz)

4z1 (10zdy3x)(dx)

t2 + 3y(dg

22--

3ème

étape : majoration physique :

ttx2+ z

4z1 10z+y 3x+x

t2 + 3y= g

22

Lorsque l’expression de g comporte des produits et des quotients, on peut simplifier les

calculs en utilisant la "méthode des logarithmes", comme dans l’exemple suivant :

Exemple 2 : 4y -x

1)-(y2x= y) g(x,

2

4y)) -(x d(ln -1))-(y ln(d))(2x d(ln = g) ln(d 4y) -(x ln -1)-(y ln )(2x ln = g ln 22

D'où : 4y -x

4dy

4y -x dx -

1 - y

dy

x2dx

4y -x

4y) -d(x -

1 - y

1) - d(y

2x

) d(2x =

g

dg2

2

Arrivé à ce stade, on doit regrouper les termes qui ont le même élément différentiel (dx ou dy) :

dy

1y

4xdx

x

y8x

4y-x

1yd

4y-x

4

1-y

1+xd

4y-x

1

x

2=

g

gd

On passe ensuite aux incertitudes, en faisant la majoration physique et en remplaçant "d" par "" :

y

1y

4xx

x

y8x

4y-x

gg

III - COMPARAISON DES VALEURS ET DES METHODES

Soient 1g et 2g deux valeurs d’une même grandeur G, obtenues par deux méthodes de

mesure différentes, avec les incertitudes absolues g1 et g 2. Pour faire une comparaison, il y a

deux façons :

1 – Comparaison de deux valeurs en utilisant le théorème de comparaison : avant de dire

que g1 est égale environ à g 2, on doit appliquer le théorème suivant :

si 2121

g gg g +- , alors la différence entre les valeurs g1 et g2 n’a pas de signification physique.

Dans ce cas, nous avons g1 ≈ g2 ; on peut dire alors que les intervalles 1111 g g,g g +- et

2222 g g,g g +- ont une intersection non vide.

NB : Pour comparer deux valeurs, il faut toujours utiliser le théorème de comparaison.

2 - Comparaison de deux méthodes : si 2

2

1

1

g

g

g

g

, alors la première méthode de mesure

qui donne 1g est plus précise que celle qui donne g2.

Exemple : dans une expérience, la méthode d’association en série donne la valeur d’une résistance

Rs = (150 1) , alors que l’association en parallèle donne Rp = (148 2) . On a

Rs / Rs = 0,007 et Rp / Rp = 0,014 ; la première méthode est donc la plus précise.

Page 9: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

9

IV- REPRESENTATION GRAPHIQUE

1- Rappels théoriques

La représentation graphique de la fonction y = f(x) = ax + b est une droite.

Considérons deux points A1 (x1 , y1) et A2 (x2 , y2) de la droite D (figure 1). On appelle pente

de cette droite, le rapport 12

12

xx

yy=p

; on montre que p = a.

En mathématiques, quand le repère xOy est orthonormé, la pente p = tg est un nombre sans

unité.

En physique, les grandeurs X et Y ont des unités. Par conséquent la pente 12

12

xx

yy=p

a aussi une unité ; on a donc : p tg

2- Traçage d’une courbe

Chaque grandeur X (ou Y) est mesurée avec une certaine incertitude. Les résultats de mesure

x x et y y sont en général regroupés dans un tableau :

X X Y Y

A1 x1 x1 y 1 y 1

A2 x2 x2 y 2 y 2

A3 x3 x3 y 3 y 3

… … … … …

Figure 1

x1 x2

y2

y1 A1

A2

O x

y D

Page 10: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

10

Pour tracer la courbe Y = f(X), on procède de la façon suivante :

a- On commence par tracer les axes des abscisses X et des ordonnées Y sur les bords d'un papier

millimétré ; les unités de X et de Y doivent être indiquées (figure 2).

b- On choisit les échelles des axes de façon que la courbe occupe le maximum de surface du papier

millimétré (la pente d’une droite obtenue à partir de ce graphe sera alors la plus précise).

L’erreur commise généralement par les étudiants, est de commencer les graduations des axes par

zéro, ce qui donne une petite courbe. Alors que pour avoir une grande courbe, les valeurs

maximales et minimales de X et Y doivent être placées le plus près des bords du papier

millimétré. Pour déterminer l’échelle de l’axe horizontal, on mesure sur le papier millimétré la distance

m (en centimètres), entre le minimum (xmin) et le maximum (xmax) de X. La différence

(xmax - xmin) = a (unité) correspond alors à m centimètres. On obtient ainsi :

a (unité) m (cm).

Pour déterminer l’échelle verticale, on procède de la même façon. On note n, la distance

mesurée en centimètres sur le papier millimétré, entre ymin et ymax ; on pose ensuite

(ymax - ymin) = b (unité) et on a : b (unité) n (cm).

Cette échelle servira à placer les autres points expérimentaux Ai (xi , yi) sur le graphe. Soit par

exemple x1 (avec xmin < x1 < xmax), l’abscisse d’un point A1 (x1 , y1). Pour placer x1 sur l’axe

horizontal, on doit déterminer la distance m'(en cm ) entre xmin et x1 (figure 3). On utilise alors

la règle de trois suivante :

a = (xmax - xmin) (unité) m (cm)

(x1 - xmin) (unité) m' (cm) ; d’où : )xx(a

m='m min1

xmin

Y (unité)

Papier millimétré

Figure 2 xmax

ymin

ymax

m (cm)

n (cm)

Ne pas commencer ici par zéro (sauf s’il se trouve dans le tableau des mesures)

X (unité)

Echelle : a (unité) m (cm)

b (unité) n (cm)

avec : a = (xmax - xmin)

b = (ymax - ymin)

xminimum

X (unité)

xmaximum

m' (cm)

x1 Figure 3

ymin

Y (unité)

Page 11: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

11

c- On place sur la courbe les points expérimentaux Ai (xi , yi) en les marquant avec des croix.

Lorsque la courbe n’est pas une droite, on joint ces points par des traits sans tenir compte

des incertitudes.

d- Lorsque la courbe est une droite, on tient compte des incertitudes. La mesure exacte alors

de chaque point Ai (xi , yi) se trouve dans l’intervalle [xi -xi , xi + xi] pour l’axe des

abscisses, et [yi -yi , yi+ yi] pour l’axe des ordonnées. Ce qui se traduit sur le graphe par

un segment horizontal de longueur 2 xi centré en xi et par un segment vertical de longueur

2 yi centré en yi (figure 4). Ceci permet de tracer un rectangle d’incertitude de cotés 2 xi

et 2 yi, centré en Ai (xi , yi). Ce rectangle contient l'ensemble des points dont les

coordonnées x et y se trouvent dans les intervalles [xi - xi , xi + xi] et [yi - yi , yi + yi]. Ils vérifient tous les relations :

xi - xi ≤ x ≤ xi + xi et yi - yi ≤ y ≤ yi + yi.

Remarque : si l'échelle ne permet pas de tracer un rectangle, ce dernier est réduit à un

segment ou à un point.

Autour de chaque point expérimental on trace un rectangle d’incertitude.

e- On trace ensuite deux droites limites D1 et D2 ayant respectivement la pente minimale p1 et

la pente maximale p2. D1 et D2 doivent passer par le maximum de rectangles d’incertitudes

(exemple figure 5). Ceci permet de calculer la pente moyenne pmoyenne et son incertitude

pmoyenne comme suit :

2

ppp 21

moyenne

et

2

ppp

21

moyenne

f- L’échelle ainsi que le titre de la courbe doivent être indiqués sur le papier millimétré. On ne

porte sur les axes que les graduations principales (de dix en dix ou de un en un, etc.).

xi - xi xi xi + xi Figure 4

Y (unité)

2 xi

2 yi

yi - yi

yi

yi + yi

+ Ai

X (unité)

3

Figure 5

Y = f(X)

D2

Y (unité)

D1

X (unité)

a (unité) m (cm)

b (unité) n (cm)

50 55 60 65 70 75 80 85

5

4

6

7

8

9

Page 12: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

12

V- MANIPULATION ET COMPTE-RENDU

Chaque séance de travaux pratiques est prévue pour faire une manipulation en relation avec

une partie du cours de Physique. Chaque manipulation doit être bien préparée chez soi ; l’étudiant

peut aussi passer dans la salle de T.P. avant sa séance pour voir l’appareillage. La séance de T.P.

doit être entièrement consacrée à la réalisation des montages, aux mesures, au traçage des courbes et

aux interprétations.

La manipulation est divisée essentiellement en trois parties :

- But : c’est l’objectif qu’il faut atteindre avec des moyens pratiques et qui doit être pris en

considération tout au long de la manipulation.

- Partie théorique : elle comprend un résumé de la théorie ainsi que les lois du phénomène

étudié. Les questions théoriques (calcul d’incertitudes, …) doivent être

traitées avant de venir à la salle des T. P.

- Partie pratique : elle concerne les mesures à faire dans la salle de TP ainsi que leur

exploitation.

A la fin de chaque séance, le binôme (ou trinôme) doit remettre un compte-rendu (double

feuille format papier ministre : voir figure 6), qui regroupe tous les résultats de la manipulation faite.

Sur la première page doit figurer les noms des 2 ou 3 étudiants, la filière (SMIA ou SVTU), le

groupe de TP (A11, A12, ..., B42) et la date ; ceci doit éventuellement figurer sur les feuilles

intercalaires et les papiers millimétrés. Laisser une marge (d'environ 3 cm) à gauche de chaque

page. Ecrire le titre et le but de la manipulation. La présentation du compte-rendu est prise en

considération lors de la correction.

Nom : Filière :

Groupe :

Date :

Titre de la manipulation

- But

- Partie pratique

1 -

Double feuille

Format papier ministre

3 cm

Figure 6

Page 13: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

13

VI - ORGANISATION DES TP

1- Organisation

Nouvelle inscription ou changement de filière : tout étudiant nouvellement inscrit ou ayant fait un

changement de filière (et dont le nom ne figure pas sur les listes affichées au bloc de TP de

physique de S1 et S2), doit contacter immédiatement le responsable de TP. Il doit apporter une

photocopie de son attestation d’inscription pour ajouter son nom.

Dispense : les étudiants n’ayant pas validé le (ou les) module (s) de physique de S1 ou S2 et qui ont

une note de TP supérieure ou égale à 10/20, sont dispensés.

Absence

- La présence aux travaux pratiques est obligatoire.

- Toute absence non justifiée est sanctionnée par une note égale à zéro. La justification doit

être écrite et comporter un cachet.

- L’absence non justifiée à deux séances de TP d’un semestre, ne permet pas la validation du

(ou des) module (s) de physique de ce semestre.

Coefficient des TP

- La note finale de TP est composée d’un contrôle individuel (30 %) et de la moyenne des

comptes rendus (70 %). Le coefficient des TP est 1/4 ; celui de l’examen écrit est 3/4.

Réclamations : les notes de TP de physique sont affichées à la fin du semestre. Au cas où il y’a des

erreurs, l’étudiant peut faire une réclamation auprès des responsables dans les 48 heures qui

suivent l’affichage.

2- Recommandations générales

- Chaque binôme (ou trinôme) doit avoir la dernière version du polycopié, du papier

millimétré, une calculatrice, une règle, un crayon, une gomme, etc.

- Dans la salle des travaux pratiques les étudiants doivent d'abord prendre toutes les mesures,

puis tracer les courbes et faire des calculs détaillés. Les étudiants de chaque binôme (ou trinôme)

doivent répartir les taches entre eux.

- Ne jamais alimenter un montage (branchement de la prise du générateur) ou allumer un

générateur : c'est l'enseignant qui s'en occupe après vérification du montage. Autrement c’est

l’étudiant qui sera responsable de la détérioration éventuelle du matériel.

- Pendant la séance de T. P., il ne faut pas changer le matériel d’une paillasse à l’autre (fils de

connexion, voltmètre, …) et toute détérioration du matériel doit être signalée.

- Laisser les paillasses propres et ne pas écrire dessus.

- Avant de partir : * ranger le matériel et les tabourets ;

* vider l’eau du calorimètre et débrancher les fils de connexion ;

* éteindre les appareils électriques.

Page 14: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

14

VII - UTILISATION DE L’AMPEREMETRE ET DU VOLTMETRE

L’ampèremètre et le voltmètre sont des appareils qui permettent de mesurer respectivement un

courant et une tension. Ce sont des appareils à cadre mobile où se déplace une aiguille sur un cadran

gradué (figure 7).

1- Schéma de l’ampèremètre

Les différentes parties d’un ampèremètre sont présentées ci-dessous :

1 : Cadran comportant l’échelle et l’aiguille (sur cet appareil il y a 4 échelles : 30 et 100

divisions pour le courant continu ( ) et la même chose pour le courant alternatif ( )).

2 : Sélecteur pour choisir la nature du courant à mesurer (continu ou alternatif).

3 : Calibre (de 3 à 0,01 Ampères), sélectionné par le commutateur 3 bis.

4 : Bornes de connexion. La borne 4 notée C est commune ; elle doit être toujours connectée.

5 : Borne correspondant au calibre "+ 10 A", utilisée lorsque le courant à mesurer est supérieur à

3A. Dans ce cas, le commutateur 3 bis doit être devant le calibre (10)3.

6 : Vis pour ajuster l’aiguille au zéro.

7 : Classe de l’appareil : elle a pour valeur 1,5 en continu et 2 en alternatif sur cet appareil.

3 bis

Figure 7

Page 15: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

15

L’Ampèremètre se branche en série aux bornes du circuit étudié alors que le voltmètre se

branche en parallèle.

Le calibre est la valeur maximale que peut mesurer un appareil. Son unité est celle de la

grandeur mesurée.

2- Comment mesurer une grandeur électrique G (U ou I)

La mesure g d’une grandeur électrique G (une tension ou une intensité de courant), se fait de

la façon suivante :

- On commence par choisir le calibre le plus grand (calibre 10 A pour l’ampèremètre) afin

d’éviter la détérioration de l’appareil. Cette étape nous permet d’avoir aussi l’ordre de grandeur de

la mesure g.

- On cherche le calibre qui permet d’obtenir la plus grande déviation de l’aiguille, sans

dépasser le maximum de l’échelle. On lit ensuite N : le nombre de divisions lues sur l’échelle

choisie, indiqué par la position de l'aiguille sur le cadran.

- La valeur d’une tension U par exemple s’exprime par la relation suivante :

Echelle

N Calibre U

avec une incertitude

100

Calibre ClasseU

(La classe d’un voltmètre est un nombre sans unité ; elle est spécifique à chaque appareil).

Exemple (figure 8) : pour une tension alternative, on a : Calibre = 10 V, Echelle 30 ( ),

N = 12 graduations ; on a alors : U = 4 V.

On retrouve le même résultat en utilisant l’échelle 100 alternatif.

NB : Les mêmes formules sont valables pour le courant I, lu sur un ampèremètre. Il suffit de

remplacer U par I.

Remarques :

- Avant toute mesure, il est nécessaire de vérifier si l’aiguille est confondue avec le zéro de

l’échelle, puis sélectionner le plus grand calibre.

- Le cadran est muni généralement d’un miroir ; pour relever une mesure, il faut se

positionner de telle manière que l’aiguille et son image sur le miroir soient confondues, afin d’éviter

les erreurs de parallaxe.

- Pour minimiser l’incertitude U (ou I), on cherche toujours le calibre qui donne le

maximum de déviation de l’aiguille du voltmètre (ou de l’ampèremètre), sans que celle-ci sort

de l’échelle.

N = 12

Aiguille Figure 8

Calibre

Echelle 30

Page 16: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

16

VIII - UNITES DU SYSTEME INTERNATIONAL (SI)

1- Les unités de base du système SI

Grandeur Unité Symbole Dimension

Longueur mètre m L

Masse kilogramme kg M

Temps seconde s T

Intensité de courant ampère A I

Température kelvin K

Intensité lumineuse candela cd J

Quantité de matière mole mol d

2- Les unités supplémentaires

Grandeur Unité Symbole Dimension

Angle radian rad

Angle solide stéradian sr

3- Quelques unités dérivées ayant reçu un nom '' spécifique ''

Grandeur Unité Symbole Dimension « Correspondance »

Activité radioactive becquerel Bq 1/T s-1

= Bq

Charge électrique coulomb C Q = IT A.s = C

Energie, travail joule J ML2/T

2 kg.m

2.s

-2 = J

Force newton N ML/T2 kg.m.s

-2 = N

Fréquence hertz Hz 1/T s-1

= Hz

Pression pascal Pa M/LT2 kg.m

-1.s

-2 = Pa

Puissance watt W P= ML2/T

3 kg.m

2.s

-3 = W

Résistance électrique ohm P /I2 = U / I kg.m

2.s

-3.A

-2 =

Tension électrique volt V U = P/I kg.m2.s

-3.A

-1 = V

4- Autres unités dérivées

Grandeur Unité Symbole Dimension

Accélération mètre par seconde carrée m .s-2

L /T2

Accélération angulaire radian par seconde carrée rad . s-2

/T2

Masse volumique kilogramme par mètre cube kg.m-3

M/L3

Raideur newton par mètre N .m-1

ML2

/T2

Vitesse mètre par seconde m . s-1

L / T

Vitesse angulaire radian par seconde rad . s-1

/ T

Page 17: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

17

CALORIMETRIE

I- BUT

Le but de cette manipulation consiste à déterminer J, le coefficient reliant le joule et la calorie

par la méthode électrique.

II- PARTIE THEORIQUE

La calorimétrie consiste à déterminer expérimentalement des quantités de chaleur.

La chaleur (une forme d'énergie) est une grandeur physique qui n’est pas directement

mesurable ; c’est pourquoi il est nécessaire de mesurer son effet sur un autre corps.

Cet effet peut :

- servir à augmenter ou diminuer la température d’un corps sans modifier son état physique ;

cela correspond à la notion de chaleur spécifique ;

ou bien :

- servir à un changement d’état physique d’un corps sans modifier sa température ; cela

correspond à la notion de chaleur latente.

La chaleur spécifique d’un corps est la quantité de chaleur nécessaire à l’unité de masse de ce

corps pour élever sa température d’un degré. Alors que la chaleur latente est la chaleur nécessaire

pour effectuer un changement d’état physique (vaporisation, fusion, etc.) d’une unité de masse d’un

corps à température constante.

La chaleur spécifique et la chaleur latente, ainsi que d’autres grandeurs thermiques, peuvent

être mesurées à l’aide d’un appareil appelé calorimètre. Ce dernier est constitué d’un vase, appelé

vase calorimétrique, isolé thermiquement du milieu extérieur.

J. P. JOULE (1818-1889) a montré que la chaleur et le travail sont deux modes de transfert

d’énergie (premier principe de la thermodynamique). On peut envisager plusieurs modes de

transfert de la chaleur :

* Tout corps porté à une température émet un rayonnement thermique sous forme d’ondes

électromagnétiques. Il s’agit du transfert de chaleur par rayonnement.

* Lorsque deux corps A et B baignent dans un fluide (exemple l’air), ce fluide se réchauffe au

contact du corps chaud, il se refroidit au contact du corps froid auquel il transmet de la

chaleur. Il s’agit du transfert de chaleur par convection.

* Si deux points d’un même corps sont à des températures différentes, la température varie

alors de façon continue jusqu’à ce que tous les points du même corps soient à la même

température. Il s’agit du transfert de chaleur par conduction.

1- Forme différentielle de la chaleur

Lors d’une transformation élémentaire, la quantité de chaleur échangée entre un système et le

milieu extérieur (voir cours) s’écrit dans le diagramme (P,T) :

Q = Cp dT + h dP (1)

avec Cp la capacité calorifique à pression constante et h un coefficient calorimétrique.

Lorsque la transformation s’effectue à pression constante, ce qui sera le cas lors de cette

manipulation, la relation (1) devient :

Q = CpdT (2)

Page 18: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

18

On définit aussi la chaleur massique pc qui correspond à la capacité calorifique par unité de

masse. On a alors pp mc = C où m est la masse du corps considéré.

On peut écrire la relation (2) sous la forme :

Q = mcpdT (3)

2- Méthode électrique

Cette méthode consiste à chauffer l’eau dans un calorimètre par effet Joule. Le passage d’un

courant électrique d’intensité I (A) dans une résistance sous une tension U(V), plongée dans une

masse m(g) d’eau pendant un temps t (s), va élever la température de l’eau de Ti (°C) à T

f (°C).

L’énergie apportée par effet Joule est :

)oulesj en(tIUW

Si l’on suppose que les échanges thermiques s’effectuent sans perte, la chaleur reçue par la

masse d’eau m est obtenue à partir de la relation (3) :

)caloriesen()TT(mcQ ifpm

En réalité, il faut tenir compte de l’énergie absorbée par les parois du calorimètre. Cette perte

d’énergie est équivalente à celle absorbée par une masse d’eau µ (valeur en eau du calorimètre).

)TT(cQ ifp

La chaleur totale reçue par l’eau et le calorimètre est :

)TT(c)m(QQQ ifpm

Le coefficient J reliant la quantité de chaleur Q exprimée en calories au travail W exprimé en

joules s’obtient par le rapport :

)TT(c)m(

tIU

Q

W J

ifp

avec cp = (1 0,1) cal/g °C et µ sera donnée en salle de TP.

Il faut aussi tenir compte des échanges de chaleur entre le système (eau + calorimètre) et le

milieu extérieur. Pour cela, une correction sur le terme (Tf -Ti ) doit être faite en traçant la courbe

expérimentale T = f(t), (voir figure 6). La variation de température considérée est déterminée alors

graphiquement :

(Tf - Ti )corrigée = (TF - TD)

Remarques : l'état d'équilibre du système étudié est défini comme suit :

- Equilibre thermique : la température est homogène dans tout le système (d'où l'intérêt d'utiliser

un agitateur magnétique).

- Equilibre mécanique : au niveau de la surface de l'eau, il y a un équilibre mécanique puisque

les deux forces de pression sont égales ; ce qui nous permet de

considérer que la transformation se fait à pression constante.

Page 19: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

19

III- MATERIEL

Le calorimètre utilisé dans cette manipulation est celui de BERTHELOT. Il est constitué

essentiellement de deux récipients cylindriques en aluminium, l'un contenant de l'eau, l'autre étant

vide. Ceci permet de minimiser les échanges de chaleur avec l’extérieur. Le grand récipient contient

uniquement le petit récipient (vase calorimétrique). Ce dernier contient l’eau, le barreau magnétique

et les accessoires (figure 1).

Le calorimètre est fermé par un couvercle percé de trous permettant le passage d’un

thermomètre et d’une résistance électrique chauffante. Le dispositif expérimental comporte en plus

un générateur, un agitateur magnétique, un thermomètre, un chronomètre, des fils de connexion, un

ampèremètre, un voltmètre et un chronomètre (figure 2).

Thermomètre Couvercle

Vase Calorimétrique

Eau

Barreau magnétique

Résistance

Enceinte

Figure 1

tours/min Agitateur magnétique

Voltmètre Ampèremètre

Calorimètre

Générateur Agitateur magnétique

Thermomètre

Figure 2 : Dispositif expérimental de la manipulation

Chronomètre

Fils de connexion

Page 20: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

20

IV- PARTIE PRATIQUE

La manipulation consiste à déterminer le coefficient J qui relie la chaleur au travail, en

étudiant l’évolution de la température T d’une masse m d’eau en fonction du temps t. Pour cela,

suivre les étapes suivantes :

▪ Retirer le vase calorimétrique et son couvercle, de l’enceinte.

▪ Peser avec précision, le vase calorimétrique vide, à l’aide de la balance. Noter sa masse.

▪ Ajouter dans ce vase une masse m d’eau froide (la valeur de m vous sera donnée dans la salle).

▪ Mettre le couvercle et le vase calorimétrique rempli d'eau, dans l'enceinte vide (figure 3).

▪ La résistance et le thermomètre doivent être placés dans le vase calorimétrique rempli d'eau.

▪ Réaliser le montage de la figure 4 et le faire vérifier par votre enseignant.

ATTENTION ! ne pas allumer le générateur.

▪ Mettre en marche l'agitateur magnétique qui fait tourner le barreau magnétique. La vitesse

de rotation de ce dernier doit être faible. L'agitateur magnétique doit rester en marche au

cours de toute la l’expérience pour réaliser l'équilibre thermique.

▪ Mettre en marche le chronomètre ; il ne doit être arrêté qu’à la fin de l’expérience.

▪ Laisser l'interrupteur du générateur ouvert. Relever la température de l’eau à 0 minute et 1

minute, sans arrêter le chronomètre (Tableau 1).

▪ A la 2ème

minute (aiguille blanche du chronomètre devant la graduation 2 : figure 5), relever

T et allumer le générateur en même temps.

▪ Mesurer la tension U et le courant I à l’aide du voltmètre et de l’ampèremètre.

▪ Relever la température toutes les minutes jusqu’à la 9ème

minute (Tableau 2).

▪ A la 10ème

minute, relever T et éteindre le générateur. Continuer à relever la température

jusqu’à la 14ème

minute (Tableau 3).

▪ Arrêter le chronomètre et l'agitateur magnétique.

Figure 4

Générateur

A V

Figure 3

Couvercle

Vase calorimétrique

rempli d'eau

Enceinte vide

Page 21: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

21

Remarques : * Les mesures de T sont prises au début de chaque minute.

* Les valeurs de t sont données ici à titre d’exemple ; elles peuvent être changées

par votre enseignant.

* Donner le détail des calculs.

Travail à faire sur le compte rendu :

1- Remplir les tableaux suivants :

Tableau 1 : Eau froide + Agitation + Générateur éteint

t(min) 0 1

T(°C)

Tableau 2 : Eau + Agitation + Générateur allumé

t(min) 2 3 4 5 6 7 8 9

T(°C)

Tableau 3 : Eau chaude + Agitation + Générateur éteint

t(min) 10 11 12 13 14

T(°C)

2- Tracer la courbe T = f(t) sur un papier millimétré (voir figure 6, page suivante).

3- Remplir le tableau ci-dessous :

U(V) ΔU(V) I(A) ΔI(A) m(g) Δm(g) tC (s) t

G (s) Δ t

G (s) T

D(°C) T

F(°C) ΔT

F (°C)

N.B. : + pour la mesure de la tension U et du courant I ainsi que leurs incertitudes, voir le

paragraphe " UTILISATION DE L'AMPEREMETRE ET DU VOLTMETRE "

à la page 14. Le calibre de l’ampèremètre est 10 A.

+ déterminer tC, t

G, Δt

C = Δt

G , T

D, T

F, ΔT

D = ΔT

F à partir du graphe T= f(t).

4- Donner la valeur numérique de J ± ΔJ sachant que :

UI (t tC)

m cp (T TD)

5- Comparer cette valeur de J, avec celle déterminée à partir d’un calorimètre plus sophistiqué

que celui de Berthelot (4,18 ± 0,01) J/cal. Conclure.

Voir la suite sur la page suivante.

Figure 5

2 min

60

5 55

Chronomètre

Figure 5

Aiguille des minutes

Page 22: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

22

Sur la figure 6, on peut observer l’évolution de la température T d’une masse m d’eau en

fonction du temps t. Les corrections seront faites une fois le régime permanent établi (variation

linéaire de T en fonction du temps), en éliminant toute forme d'inertie au début et à la fin du

chauffage. Seules les trois branches AC, CG et GH seront alors considérées. Il faut aussi estimer les

échanges thermiques entre le système (eau + calorimètre) et le milieu extérieur avant et après

chauffage, puis retrancher leur moyenne de Q. La quantité de chaleur dissipée dans le système par

effet Joule, pendant l'intervalle de temps (tG

- tC) est alors : m cp T -TD .

ti : début du chauffage (interrupteur fermé).

tC : début des échanges calorimétriques correspondant à l’intersection des segments AC et CG.

tf : arrêt de la résistance chauffante (interrupteur ouvert).

tG : fin des échanges calorimétriques (intersection des segments CG et GH).

tH : fin de l'expérience.

La courbe se compose des branches suivantes :

AB : interrupteur ouvert, le contenu du calorimètre s'échauffe à cause des échanges avec le

milieu extérieur.

CG : interrupteur fermé, le contenu du calorimètre s'échauffe, mais échange aussi de la

chaleur avec le milieu extérieur.

GH : interrupteur ouvert, la température du calorimètre ayant dépassé la température

extérieure, l'eau se refroidit.

BC et EG : représentent respectivement le retard de la diffusion de chaleur de chauffage et du

refroidissement.

CD et FG : représentent les fuites au cours du chauffage réel.

TD

TE

F

A

T ( °C)

G

D

B

TF

TB

ti tC (tC+tG )/2 tf tG

T = f(t)

t (min)

H

C

E

tH 0

Figure 6

Page 23: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

23

PRESSION DE VAPEUR D’EAU

A HAUTE TEMPERATURE

I- BUT

Le but de cette manipulation est la mesure de la pression de vapeur d'eau en fonction de

la température. A partir de ces valeurs, on détermine LV, la chaleur latente molaire de vaporisation

de l’eau.

II- PARTIE THEORIQUE

Dans une chambre bien fermée et sous pression, on chauffe de l'eau. Pendant cette opération,

il se produit une vaporisation d'eau telle que la pression dans la chambre correspond à la pression de

la vapeur saturante à la température présente. Cette pression est aussi la pression d’équilibre entre la

phase liquide et la phase vapeur. En faisant varier la température (en chauffant ou en refroidissant),

on peut mesurer la pression de vapeur en fonction de la température, ce qui nous permet de

déterminer la chaleur latente de vaporisation à différentes températures.

L’énergie thermique nécessaire à la vaporisation d’une mole de liquide d’un corps pur est la

chaleur latente molaire de vaporisation LV. A une température donnée t en °C (ou T en degré

Kelvin K, avec T = 273 + t), correspond une pression de vapeur déterminée P, pour laquelle la

phase liquide et la phase gazeuse se trouvent en équilibre. Sur la courbe limitant les deux phases

(figure 1), on peut appliquer l’équation différentielle de Clausius-Clapyeron :

)VV(T

L

dTdP

LiV

V

(1)

VV et VLi sont, respectivement, le volume molaire de la vapeur et du liquide.

Dans le cas de l’eau pure :

Point critique (PC = 221,2 bars ; tC =374,2°C )

Point triple (PT = 6,1 10-3

bar ; tT = 0,01 °C )

Figure 1

Courbe d’équilibre

Liquide-vapeur

Point critique

PT

PC

Vapeur

t (°C)

P (bars)

C

T

Liquide

tC tT 0,01 °C pour l’eau pure

Point triple

Page 24: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

24

Pour les faibles pressions de vapeur (P << PC), on a VLi << VV, donc VV - VLi VV, et la

vapeur se comporte approximativement comme un gaz parfait ; on a alors :

P

RTVV avec R = (8,314 ± 0,001) J/K.mol, constante des gaz parfaits.

On obtient ainsi à partir de la relation (1) :

2V

TdT

R

L

PdP (2)

En supposant LV constante, on obtient par intégration l'équation suivante de Van't-Hoff :

nteconstaRTLPln V (3)

On a ainsi une fonction approximativement linéaire entre lnP et 1/T.

III- MATERIEL

Le montage est effectué suivant la figure 2 ci-dessous :

La chambre à haute pression est un cylindre creux d'une capacité de 15 ml. Il est rempli

complètement d'eau distillée ; aucune bulle d'air ne reste dans le tube en U de raccordement au

manomètre. L’ensemble " chambre à haute pression + manomètre " est fixé à l'aide d'un étrier de

serrage ; on le met ensuite au dessus de l'appareil de chauffage électrique. Le thermomètre qui

mesure la température t de l'eau est introduit dans un trou, situé sur la face supérieure de la

chambre à haute pression.

Attention : pendant le chauffage, il ne faut pas toucher l’appareil, car il devient très chaud.

1 : Thermomètre

2 : Port de remplissage de l’eau

3 : Chambre à haute pression

4 : Appareil de chauffage électrique

5 : Manomètre

6 : Tube en U reliant la chambre à

haute pression au manomètre

1

2

3

4

5

6

Figure 2

Page 25: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

25

IV- PARTIE PRATIQUE

- Demander à votre enseignant d'allumer l'appareil de chauffage électrique.

- Il faut attendre un certain temps, jusqu’à ce que l’eau à l’intérieur de la chambre commence

à s’évaporer : la pression P commence alors à augmenter.

- Pour ne pas détériorer l’appareillage, il faut éteindre immédiatement l’appareil de chauffage

lorsque la pression P atteint 12 bars.

- Relever les pressions P et les températures t correspondantes en lisant leurs valeurs sur le

manomètre et sur le thermomètre. Reporter ces valeurs sur le tableau ci-dessous (les valeurs

de P vous seront données par votre enseignant).

Pression P (bars)

Température t (°C)

1) a- Représenter graphiquement P = f(t) sur un papier millimétré, en indiquant la zone de la phase

liquide et la zone de la phase vapeur.

b- A partir de cette courbe, déterminer la température d'ébullition de l’eau sous une pression de

9 bars. Remplir le tableau ci-dessous puis conclure.

P (bars) Température d'ébullition de l’eau (°C)

1,01325

9

Dans les conditions normales, l’eau devient vapeur sous une pression P = 1 atmosphère

(1 atmosphère correspond à 1,01325 bars).

2) En prenant deux valeurs de P (P1, P2) et T (T1, T2), on obtient la relation : 1

2

21

VP

Pln

T1

T1

RL

.

L’incertitude sur LV est :

1

11

1

1VV

P

PRT)

T

T

R

R(LL

.

A partir de ces deux expressions, déterminer la valeur de la chaleur latente molaire de vaporisation

de l’eau LV, puis son incertitude Δ LV en Joule/mol.

Remarques : * Faire attention à la différence entre T et t.

* Donner le détail des calculs sur le compte rendu.

3) Quel est le type de système thermodynamique étudié dans cette manipulation ? Justifier votre

réponse.

Page 26: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

26

Page 27: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

27

SYSTEMES DE COORDONNEES

I- BUT

La présente manipulation consiste à repérer un point matériel M dans l’espace par rapport à un

repère orthonormé. On utilisera les trois systèmes de coordonnées suivants :

- système cartésien

- système cylindrique

- système sphérique

Elle permet aussi d’utiliser les formules mathématiques de passage d’un système de

coordonnées à un autre.

II- PARTIE THEORIQUE

1- Systèmes de coordonnées

a- Coordonnées cartésiennes

Coordonnées cartésiennes : (x, y, z)

Le point M est repéré par ses projections respectives m1, m2 et m3 sur les axes Ox, Oy et Oz

d’un repère orthonormé )k,j,i;O(

(figure 1). m étant la projection orthogonale de M sur le plan

(Oxy), on a : 1 2 3OM Om mM Om Om Om

avec 1Om xi , 2Om yj , 3Om zk

d’où OM xi yj zk

Le point M est donc repéré dans l’espace par ses trois coordonnées cartésiennes : x, y et z. Pour que

le point M décrive tout l'espace, les paramètres x, y et z varient comme suit :

- x + - y + - z +

x

z

Figure 1

x = Om1

y = Om2

z = Om3

k

i

m

m2

m1

m3

y

M

O

j

Page 28: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

28

b- Coordonnées cylindriques

Le point M est repéré en cordonnées cylindriques (figure 2) par trois paramètres (, , z) avec :

* est le module du vecteurOm , m étant la projection du point M sur le plan (Oxy).

* est l’angle compté positivement dans le sens de i

vers Om .

* z est la projection orthogonale m3 du point M sur l’axe Oz : z OM.k

Coordonnées cylindriques : (, , z)

Pour que le point M décrive tout l'espace, les paramètres , et z varient comme suit :

0 + 0 2 - z +

On définit une base locale orthonormée ( e

, e , k

) de la façon suivante :

- e

: vecteur unitaire de direction Om .

- e : vecteur unitaire directement perpendiculaire à Om (dans le sens de croissant).

- k

: vecteur unitaire tel que k e e

La position du point M en coordonnées cylindriques est donnée par la relation :

OM e zk

( i , Om)

k

i

j

M

m3

z

O

x

y

M

m

z

k

Figure 2

e

e

= Om

=

z = Om3

(Ox, Om)

Page 29: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

29

c- Coordonnées sphériques

Le point M est repéré en cordonnées sphériques (figure 3) par trois paramètres (r, ) avec :

* r est le module du rayon vecteur OM : r = OM .

* est l’angle compté positivement de i

vers Om , avec m la projection du point

M sur le plan (Oxy).

* est l’angle compté positivement de k

vers OM .

Coordonnées sphériques : (r, )

Pour que le point décrive tout l'espace, les paramètres r, et varient comme suit :

0 r 0 2 0

On définit une base locale orthonormée ( re

, e

,e

) de la façon suivante :

- re

: vecteur unitaire porté par OM et orienté de O vers M. Son origine se trouve sur le

point M.

- e

: vecteur unitaire perpendiculaire à re

et au plan contenant les points O, m et M (orienté

dans le sens de croissant).

- e

: vecteur unitaire tel que e

= re e

.

La position du point M en coordonnées sphériques est donnée par la relation :

rOM r e

= ( k , OM)

z

x

re

i

y

Figure 3

k

O

m

j

M

e

e

M

r

r = OM

= (Ox , Om)

= (Oz , OM)

= ( i , Om)

Page 30: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

30

2- Formules de passage entre systèmes

a- Passage du système de coordonnées cylindriques

au système de coordonnées cartésiennes

Soit un point M de coordonnées cylindriques (, , z). On voudrait déterminer par le calcul,

ses coordonnées cartésiennes (x', y', z') ainsi que leurs incertitudes x', y' et z', en fonction de ,

et z. On a :

Après projection du vecteur unitaire e

sur le plan Oxy et identification des deux expressions

de OM , on obtient :

x' = cos y' = sin z' = z (1)

Par différentiation totale des coordonnées cartésiennes et majoration physique, on obtient les

incertitudes absolues suivantes :

x' = |cos | + |sin |

y' = |sin | + |cos | (2)

z' = z

b- Passage du système de coordonnées sphériques

au système de coordonnées cartésiennes

Il s’agit ici de calculer les coordonnées cartésiennes (x', y', z') d’un point M et leurs

incertitudes x', y' et z', en fonction de ses coordonnées sphériques (r, ). On a :

Après projection du vecteur unitaire re

sur les axes Ox, Oy et Oz et identification des deux

expressions de OM on obtient :

x' = r sin cos y' = r sin sin z' = r cos (3)

En faisant un calcul d'incertitudes, on obtient les incertitudes absolues suivantes :

x' = |sin cos | r + r |sin sin | + r |cos cos |

y' = |sin sin | r + r |sin cos | + r |cos sin | (4)

z' = |cos | r + r |sin |

Page 31: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

31

III- MATERIEL

Le dispositif expérimental (figure 4) contient :

- Un disque horizontal fixe, en plexiglas. Son diamètre est de 40 cm et il représente le plan Oxy ;

il est gradué de 0° à 360°.

- Un demi-disque vertical de 40 cm de diamètre, qui peut tourner autour d’un axe perpendiculaire

au plan Oxy et passant par l’axe Oz ; il est gradué en degrés.

IV- PARTIE PRATIQUE

Les angles des points M1, M2, M3, et M4 seront donnés dans la salle de TP.

Prendre les incertitudes suivantes : = 2° ; = 1°

x = y = z = = r = 2mm.

1- Système de coordonnées cartésiennes

Dans cette partie, il faut mesurer les coordonnées cartésiennes du point M1 (figure 1). Pour

cela, placer la lettre A du demi disque vertical (figure 4), devant l’angle zéro du disque horizontal

(OA confondu avec Ox). A partir de cette position, tourner le demi disque vertical d’un angle

(Ox , OA). Faire ensuite les projections nécessaires pour mesurer les coordonnées cartésiennes

(x, y, z) du point M1, puis porter les résultats dans le tableau ci-dessous.

Refaire la même chose pour le point M2 en prenant un autre angle

x(cm) x(cm) y(cm) y(cm) z(cm) z(cm)

M1

M2

( Ox , OA)

( Ox , OA).

( Ox , OA)

Figure 4

Demi-disque vertical

Disque horizontal

La lettre A

Axe Oz

O

x

y

z

M 1

+

M4

+

M3

+

M 2

+

Page 32: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

32

2- Système de coordonnées cylindriques

a- Mesurer les coordonnées cylindriques (, , z) du point M3 et porter le résultat dans le

tableau suivant :

(cm) (cm) (degré) (rad) z (cm) z(cm)

M3

b- A l’aide des formules de passage du système de coordonnées cylindriques au système de

coordonnées cartésiennes (relations (1) et (2)), calculer ( ,

, ), les coordonnées

cartésiennes de M3 et leurs incertitudes, puis remplir le tableau suivant :

(cm)

(cm) (cm)

(cm) (cm)

(cm)

M3

NB : Pour le calcul des incertitudes ,

et , exprimer en radians et donner le détail

de ces calculs, avec 2 chiffres après la virgule.

c- Mesurer directement les coordonnées cartésiennes de M3 et donner leurs incertitudes :

x3(cm) x3(cm) y3(cm) y3(cm) z3(cm) z3(cm)

M3

d- Comparer les valeurs x3 et , y3 et

puis z3 et en appliquant le théorème de

comparaison (page 8) aux résultats obtenus dans les questions b et c. Conclure.

3- Système de coordonnées sphériques

a- Mesurer les coordonnées sphériques (r, ) du point M4 et porter les résultats dans le

tableau ci-dessous :

r (cm) r (cm) (degré) (rad) (degré) (rad)

M4

b- A l’aide des formules de passage du système sphérique au système cartésien (relations (3)

et (4)), calculer les coordonnées cartésiennes de M4 et leurs incertitudes, puis remplir le

tableau suivant :

(cm)

(cm) (cm)

(cm) (cm)

(cm)

M4

NB : Donner le résultat des calculs de ,

et avec deux chiffres après lavirgule, en

exprimant et en radians.

c- Mesurer directement les coordonnées cartésiennes de M4 et donner leurs incertitudes :

x4 (cm) x4 (cm) y4 (cm) y4 (cm) z4 (cm) z4 (cm)

M4

d- Comparer les valeurs x4 et , y4 et

puis z4 et en appliquant le théorème de

comparaison aux résultats obtenus dans les questions b et c. Conclure.

( Ox , OA)

( Ox , OA)

Page 33: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

33

PENDULE A " g VARIABLE "

I- BUT

Le but de cette manipulation est :

- la mesure de la période des oscillations d’un pendule simple et d’un pendule à " g variable "

(pendule dont l’intensité de la composante effective de g

peut-être variée),

- la détermination de l’accélération de la pesanteur g en un lieu donné.

II- PARTIE THEORIQUE

1- Pendule simple

Considérons une masse m suspendue à un fil inextensible ou à une tige, dont la masse est

négligeable par rapport à m, et soumise à l’accélération de la pesanteur g. En écartant le pendule

légèrement de sa position d’équilibre puis en le lâchant sans vitesse initiale, le centre de gravité de

la masse m sera alors animé d’un mouvement dont la trajectoire sera un arc de cercle centré sur

l’axe de rotation qui passe par le point O (figure 1).

Le système considéré étant généralement la masse m, les forces qui lui sont appliquées sont le

poids P

et la tension du fil fT

(ou réaction de la tige sur la masse). Les frottements sont supposés

négligeables. L’angle de rotation , repéré par rapport à la position d’équilibre, est la variable la

mieux adaptée à la description du mouvement.

On utilise les coordonnées polaires pour étudier le mouvement de rotation du centre de gravité

du système. Soit , la longueur du fil ou la distance de l’axe au centre de gravité de la masse.

étant constante, on a : r

OM e , et r

2

a ee G

.

Le Principe Fondamental de la Dynamique

appliqué au point G s’écrit : fa TPGm

.

Sa projection suivant l’axe passant par e

donne :

0singmm

C’est l’équation du mouvement, qui s’écrit

pour les petites oscillations (sin ) :

0g

On reconnaît ainsi l’équation d’un oscillateur

harmonique. La solution de cette équation est de la

forme : tsinm , avec ω2 = g / . Les

constantes m et sont déterminées à partir des

conditions initiales.

Ainsi, aux conditions initiales suivantes :

t = 0, 00t

et 0

td

d

0t

, la solution s’écrit :

tsin0

mg cos

O

e

e

er

mg sin G

mg

Figure 1 : Pendule simple

= OG

fT

Page 34: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

34

Sachant que

2T , la période des oscillations est donnée par la relation :

g2T

(1)

Notez en particulier que la période des oscillations est indépendante de la masse m et de m.

En mesurant la longueur du pendule et sa période T, on peut déterminer, en utilisant la

relation (1), l’accélération de la pesanteur g en un lieu donné.

2- Pendule à " g variable "

En tournant d’un angleφ le plan d’oscillation du pendule (figure 2), la composante de

l’accélération de pesanteur g(φ) (qui est effective dans le plan d’oscillation) se trouve réduite à

g(φ) = g cos φ : ainsi seule la composante " m g cos φ sin " travaille. La période des oscillations

s’écrit dans ce cas :

cosg2T

(2)

En comparant les relations (1) et (2), on peut dire que g est apparemment variable en fonction de φ.

Remarque importante :

La longueur figurant dans les relations (1) et (2) est appelée longueur synchrone du

pendule. La longueur mesurée entre le point O et le centre G de la masse m est appelée, elle,

longueur géométrique du pendule ; elle sera désignée par L. Généralement, ces deux longueurs sont

différentes. Néanmoins et dans certaines conditions, ces deux longueurs peuvent être considérées,

en première approximation, égales. Notez en particulier que si la masse de la tige ne peut être

négligée, le centre de masse du système {tige + masse m} devient plus près de l’axe de rotation,

autrement dit la longueur devient plus courte que L. Ici on considère que = L .

O

φ

mg cos φ sin

mg

mg cos φ

φ

Verticale de référence

Plan des oscillations

Figure 2 : Pendule à " g variable "

Page 35: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

35

III- MATERIEL

Le dispositif expérimental est représenté ci-

contre ; il se compose de (figure 3) :

un pendule constitué d’une tige [1] et d’une

masse [2], toutes les deux mobiles.

un système utilisant une cellule photoélectrique

[3] reliée à un chronomètre électrique [4] et

installé à la position d’équilibre.

Le pendule est construit de manière à ce que

le plan d’oscillation peut-être tourné

progressivement de la verticale à une position

horizontale. L’angle φ qui mesure cette

déviation du plan d’oscillation par rapport à la

verticale peut être lu sur une échelle graduée [5].

Dans le cas de la figure 3, φ ≠ 0°.

IV- PARTIE PRATIQUE

Remarques : - les valeurs de la longueur du pendule seront données par votre enseignant ;

- prendre = 0,2 cm, φ = 1°.

1- Mesure de l’accélération " g " à l’aide d’un pendule simple

Pour faire cette partie, suivre dans l'ordre les étapes suivantes :

Prendre un angle de déviation φ = 0°, autrement dit un plan d’oscillation vertical.

Prendre une longueur du pendule (mesurée entre l’axe de rotation et le centre de gravité

de la masse mobile m).

Appuyer sur le bouton " Reset " du chronomètre électrique et relâcher.

A partir de sa position d’équilibre, écarter légèrement (au maximum 15°) le pendule puis

le lâcher sans vitesse initiale.

Relever la période T1 des oscillations, affichée sur le chronomètre électrique.

En gardant la même longueur , refaire les mêmes opérations pour mesurer T2 et T3.

a- Sachant que T2) = 2 T T, remplir le tableau ci-dessous :

(cm) (cm) T1(s) T2(s) T3(s) T (s) Tsys(s) Tacc(s) T(s) T2 (s

2 ) T

2)(s

2 )

(T = la moyenne des trois mesures T1, T2, et T3 ; Tsys = incertitude systématique sur la mesure de

la période T ; Tacc = incertitude accidentelle)

Figure 3 : Dispositif expérimental

2

3

φ

5

1

4

Page 36: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

36

b- Représenter graphiquement en fonction de T2

sur un papier millimétré, sans

oublier les rectangles d’incertitudes.

c- Calculer la pente moyenne pmoyenne et son incertitude pmoyenne.

d- Déduire l’accélération de la pesanteur " g " et son incertitude g à partir de cette pente

moyenne et son incertitude.

2- Pendule à " g variable "

a - Prendre une longueur du pendule.

b – Ecarter l'ensemble " tige fixe + cellule photoélectrique + pendule " d'un angle φ. Le fixer.

c - Ecarter légèrement le pendule de sa position d’équilibre puis le lâcher sans vitesse initiale.

d - Mesurer la période expérimentale des oscillations Texpérimentale.

e - Calculer la période des oscillations Tcalculée à partir de la relation (2). La valeur de g est

celle obtenue dans la partie 1, question d.

f - Remplir le tableau ci-dessous :

(cm) φ ( ° ) φ ( rad ) T expérimentale (s) T expérimentale (s) Tcalculée (s) Tcalculée (s)

g - Comparer les valeurs de Texpérimentale et Tcalculée en utilisant le théorème de comparaison

(voir page 8).

On donne :

tg

g

g

2

TT calculée

calculée

Attention !! φ doit être exprimée en radians

Page 37: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

37

MESURE DE RESISTANCES

I - BUT

Le but de cette manipulation est de déterminer la valeur de deux résistances R1 et R2, en

utilisant la loi d’Ohm ainsi que les lois d’association des résistances en série et en parallèle.

II - PARTIE THEORIQUE

La résistivité électrique d’un corps (ou matériau) représente sa capacité à s’opposer au

passage d’un courant électrique. Elle s’exprime en ohm-mètre (.m). La résistivité électrique ne

dépend que de la nature du matériau considéré.

Les conducteurs ont une résistivité de l’ordre de 10-8

.m. Les meilleurs conducteurs sont

l’argent et le cuivre, leurs résistivités sont respectivement 1,59.10-8

.m et 1,75.10-8

.m. Par contre

celles des corps dits isolants peuvent atteindre 1016

.m (quartz = 5. 1016

.m).

La loi d’Ohm, U = R I, exprime la proportionnalité entre la tension U aux bornes d’un

conducteur et le courant I qui le traverse. La résistance R dépend de la résistivité et des

dimensions géométriques de ce conducteur. Ainsi, pour un corps de section constante S, de longueur

et de résistivité , on a : S

R

.

Pour mesurer une résistance inconnue R0, on utilise un ampèremètre et un voltmètre. Il existe

deux façons de brancher ces deux appareils dans un circuit :

1 - Montage amont

Le schéma du montage amont est représenté sur la figure 1. U1 est la différence de potentiel

entre les points A et B, I1 est le courant traversant l’ampèremètre. Si on désigne par rA la résistance

interne de l’ampèremètre, nous avons :

A01

1 rRI

U

Ce montage n’est valable que dans le cas où A0 rR >> .

A

A

R0

V

I1

rA

Figure 1

U1

B

E

Page 38: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

38

2 - Montage aval

Le schéma du montage aval est représenté sur la figure 2 :

U2 est la tension entre C et B ; I2 est le courant traversant l'ampèremètre. On note rv la résistance

interne du voltmètre monté en parallèle avec la résistance R0. La résistance équivalente entre C et B

est R’, avec : V0

' r1

R1

R1 . D’après la loi d’Ohm : '

2

2 RI

U .

Si R0 << rv alors R' = R0. Ce montage est donc valable lorsque v0 r << R .

III - MATERIEL

Pour faire cette manipulation, on dispose d’un ampèremètre (A), d’un voltmètre (V), d’un

rhéostat (ayant trois entrées : A, B et C), d’un générateur de courant continu (E), d’une maquette (où

sont soudées des résistances) et des fils de connexion (figure 3).

Ampèremètre

Rhéostat

Générateur

Maquette Figure 3

Figure 2

R0

I2

E C

rv

A

B

U2

A

V

A

Voltmètre

Fils de connexion

Page 39: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

39

IV - PARTIE PRATIQUE

Attention ! + Ne jamais allumer le générateur E .

+ Toujours éteindre le générateur E avant de débrancher un montage.

+ Les valeurs des tensions vous seront données dans la salle de TP.

1 - Détermination de la résistance R1

Réaliser le montage de la figure 4 et le faire vérifier par votre enseignant :

a - En agissant sur le rhéostat, remplir le tableau ci-dessous :

(Pour l'utilisation du voltmètre et de l'ampèremètre voir la page 14).

U(V)

Calibre (V)

U (V)

I (A)

Calibre (A)

I (A)

b - Représenter graphiquement la courbe U = f(I) sur un papier millimétré, en notant les

rectangles d’incertitudes (voir page 11).

c - A partir de ce graphe, déterminer la valeur de R1 ± R1.

2 - Association des deux résistances en série

On désigne par Rs, la résistance équivalente à R1 et R2 associées en série.

Ce montage permet de déterminer R2 (notée R2s) et son incertitude, à partir de Rs et R1.

Pour cela, suivre dans l’ordre les étapes suivantes :

-

Figure 4

E

A

+ -

+ R1 -

A

B

C

V +

M N A

Rhéostat

R2

R2 R1 Rs

R1 Is

Is

Us

. B

Rh

éos

tat

Is

Page 40: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

40

b – Agir sur le rhéostat pour avoir la tension Us, puis remplir le tableau suivant :

Us(V) Cali. (V) Us(V) Is(A) Cali.(A) Is(A)

R2s() R2s ()

3 - Association des deux résistances en parallèle

On désigne par Rp, la résistance équivalente à R1 et R2 associées en parallèle.

Cette association permet aussi de déterminer R2 (notée ici R2p) et son incertitude :

p

p

11

1

p

p1

2p2 R

R

RR

R

R

RR

RR

Pour cela, suivre dans l’ordre les étapes suivantes :

a- Eteindre le générateur E, puis réaliser le montage de la figure 6 ; le faire vérifier par

votre enseignant sans allumer le générateur.

b- Agir sur le rhéostat pour avoir la tension Up, puis remplir le tableau suivant :

Up(V) Cali. (V) Up(V) Ip(A) Cali.(A) Ip(A)

R2p() R2p ()

c- Comparer les deux valeurs de la résistance R2 en utilisant le théorème de comparaison.

Laquelle des deux méthodes est la plus précise ?

a- Eteindre le

générateur E, puis

réaliser le montage

de la figure 5 ; le

faire vérifier par

votre enseignant

sans allumer le

générateur.

A

Rhéostat

+ -

E

+ -

+ R1

-

A

B

C

V

M N

R2 P Q

Figure 5

Rp R1 Ip Ip

Up

. B

Rh

éos

tat

R2

A

+ -

Figure 6

E

+ -

+ R1

Rhéostat

-

A

B

C

V

M N

R2 P Q

Page 41: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

41

OSCILLOSCOPE CATHODIQUE

I - BUT

Le but de cette manipulation est le suivant :

- familiarisation avec l'oscilloscope,

- utilisation de l'oscilloscope comme voltmètre,

- utilisation de l'oscilloscope comme fréquencemètre,

- détermination du déphasage entre deux tensions.

II - PARTIE THEORIQUE

L'oscilloscope est un appareil électrique qui sert essentiellement à visualiser des tensions

(continues ou variables). Il a plusieurs applications en électricité et en électronique.

1- Tension alternative sinusoïdale

L’expression d’une tension alternative sinusoïdale u en fonction du temps est :

u(t) = UM sin (ωt) u(t) est la tension à l’instant t.

UM est la tension maximale ou amplitude.

est la pulsation :T

2 = f 2 =

. f est la fréquence ; T est la période.

La tension efficace Ue est définie par la relation :2

U = U M

e .

2- Déphasage entre deux tensions sinusoïdales

Dans un circuit électrique (figure 1), on associe en série un générateur basses fréquences

(GBF), un condensateur de capacité C et une résistance R. Soient u1(t), la tension sinusoïdale aux

bornes du GBF et u2(t) aux bornes de R. L'expression générale de ces deux tensions est donnée par

les relations :

t) ( sin U = (t)u 1M1 (1)

) -t ( sin U = (t)u 2M2 (2)

Les deux tensions u1(t) et u2(t) (figure 2) sont de même fréquence f, mais leurs amplitudes U1M et

U2M sont différentes. est le déphasage entre u1(t) et u2(t).

u2(t)

C

R GBF u1(t) Figure 1

i(t)

Page 42: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

42

Remarque : est aussi le déphasage entre le courant alternatif i(t) circulant dans le circuit de la

figure 1 et la tension t) ( sin U = (t)u 1M1 aux bornes du GBF. En effet :

)tsin(I)tsin(R

U

R

)t(u)t(i M

M22

Il existe deux méthodes pour déterminer le déphasage entre u1(t) et u2(t).

a- Méthode de la double trace

Supposons que u1(t) et u2(t) passent par zéro (par valeurs croissantes), respectivement aux

instants t1 et t2 ; on a alors :

t1 = 2kπ (k entier relatif)

t2 - = 2kπ d'où

012 ttt

Comme T2f2 , le déphasage devient :

T

t2 0 .

On désigne par vb, la vitesse de balayage de l'oscilloscope (fixée par le bouton 8, page 27). vb

est un temps divisé par une distance et s’exprime en secondes/cm. Sur la figure 2, on a :

d

tv 0

b et D

Tvb

La distance d représente le déphasage (ou décalage) entre les tensions u1(t) et u2(t) ; elle est

mesurée sur l’écran de l’oscilloscope en cm et lui correspond le temps t0. D est la distance qui

représente la période T. En remplaçant, on obtient l'expression suivante : D

d2 .

Dans le cas où la tension u2(t) est déphasée en avance par rapport à u1(t), le principe de la

méthode reste le même.

Figure 2

u

t0

U1M

d

T

U2M

D

u1(t)

u2(t)

t t

Page 43: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

43

b- Méthode de l'ellipse

En éliminant le temps entre les deux équations (l) et (2), on trouve :

0 = sin cos UU

uu2

U

u +

U

u 2

M2M1

21

2M2

22

2M1

21 -- (3)

Cette équation du second ordre en u1 et u2 est l’équation d’une ellipse (figure 3).

Lorsque u1 = 0 dans l’expression (3), on a (voir figure 3) :

AA'

BB'

OA

OB

U

u= sin

2M

2 (4)

* AA' est la projection de l’ellipse sur l’axe vertical u2 (en annulant u1). On la mesure sur

l’oscilloscope en mettant le bouton (9) de CH1 sur "GND" (voir le schéma de l'oscilloscope,

page 27).

* BB' est l’intersection de l’ellipse avec l’axe u2.

III - MATERIEL

Le dispositif expérimental (figure 4) comprend : un générateur basses fréquences (GBF), un

oscilloscope, une maquette (R - C), un voltmètre et des fils de connexion.

A

B

B'

A'

u1 (CH1)

u2 (CH2)

O

Figure 3

Oscilloscope

GBF

Maquette

Voltmètre

Figure 4

Fils de connexion

Page 44: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

44

IV - PARTIE PRATIQUE

Remarques : * l'oscilloscope est réglé ; tourner uniquement les boutons nécessaires pour faire la

manipulation.

* une tâche (spot) trop lumineuse du faisceau sur l'écran provoque une usure rapide

de celui-ci. Dans ce cas, diminuer son intensité et vb doit être différente de zéro.

Choisir une référence sur l'écran de l'oscilloscope de la façon suivante :

- Placer les boutons (9) de CH1 et CH2 sur "GND". Choisir une valeur sur le bouton (8)

pour avoir un (ou deux) trait (s) horizontal sur l'écran.

- Placer le bouton (5) sur CH1, et avec le bouton (2) de CH1 centrer le trait horizontal qui

apparaît sur l'écran.

- Placer le bouton (5) sur CH2, et avec le bouton (2) de CH2 centrer le trait horizontal qui

apparaît sur l'écran.

1- Utilisation de l’oscilloscope comme voltmètre

Attention ! + Ne jamais allumer le GBF.

+ Toujours éteindre le GBF avant de débrancher un montage.

+ Pour faire des comparaisons, utiliser le théorème de comparaison.

Pour faire cette partie, suivre dans l'ordre les étapes suivantes :

a - Réaliser le montage de la figure 5 (sans allumer le GBF) et le faire vérifier par votre

enseignant.

b - Fixer à l’aide du GBF la fréquence f donnée par votre enseignant.

c - Fixer à l’aide de l’oscilloscope la tension maximale UM(Osci) (délivrée par le GBF), puis

déterminer ΔUM(Osci).

Pour avoir ΔUM(Osci) : – déterminer l’incertitude systématique de l’axe vertical de l’écran, qui est

gradué en centimètres (une grande division = 1 centimètre : voir page 27).

– convertir cette incertitude en volts, en utilisant la sensibilité verticale

(indication du bouton 7 en VOLTS/DIV).

Remarque : sur les boutons 7 et 8 de l'oscilloscope, " .5 " représente le nombre 0,5.

d - Déduire de la question c la valeur de Ue(Osci) ± Δ Ue(Osci).

e - Eteindre le GBF. Brancher le voltmètre aux bornes du GBF éteint, sans changer les réglages

de ce dernier. Faire vérifier ce montage par votre enseignant.

f - Mesurer la tension efficace Ue (Vol) ± Δ Ue (Vol) : pour l'utilisation du voltmètre et de

l'ampèremètre voir la page 10. Remplir le tableau ci-dessous :

UM(Osci) (V) UM(Osci)(V) Ue(Osci) (V) Ue(Osci)(V) Ue(Vol) (V) Calibre (V) Ue(Vol)(V)

(Osci = Oscilloscope ; Vol = Voltmètre)

g - Comparer Ue (Osci) de l'oscilloscope et Ue (Vol) du voltmètre.

h - Peut-on utiliser l’oscilloscope comme voltmètre ? Pourquoi ?

Figure 5

OSCILLOSCOPE

ON OFF

GBF

Rouge Rouge

Noir

CH1 Ecran

Une sinusoïde

u(V)

t

La masse

Noir

Page 45: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

45

2- Utilisation de l’oscilloscope comme fréquencemètre

Eteindre le GBF. Refaire le montage de la figure 5. Pour améliorer la précision sur la

mesure de la période T, régler la vitesse de balayage vb (bouton 8, page 27) afin d’obtenir une ou

deux sinusoïdes sur l'écran (figure 5). Mesurer sur l’oscilloscope vb et T.

a - Remplir le tableau suivant sachant que l’incertitude relative sur f est égale à 6% :

f(Hz) f(Hz) vb (ms/cm) T(ms) T(ms) 1/T(s-1

) (1/T)(s-1

)

b - Comparer les valeurs de f et 1/T.

c - Peut-on utiliser l’oscilloscope comme fréquencemètre ? Pourquoi ?

3- Mesure d’un déphasage par la méthode de l'ellipse

a - Eteindre le GBF. Réaliser le montage de la figure 6 sans allumer le GBF ; le faire vérifier

par votre enseignant (C et R sont reliés par un fil soudé).

b - Fixer à l’aide du GBF la fréquence f donnée par votre enseignant.

c - Visualiser sur l’écran de l’oscilloscope une sinusoïde de u1(t) et u2(t) en agissant sur la

vitesse de balayage (8).

d - Eliminer la base de temps en plaçant le bouton (8) de l'oscilloscope sur la position " X-Y ".

On voit apparaître sur l'écran une ellipse. Pour centrer cette ellipse :

- Placer le bouton (9) de CH1 et CH2 sur " GND ".

- Déplacer le spot jusqu'à ce qu'il soit confondu avec le zéro de l'écran.

- Placer les boutons de CH1 et CH2 sur " AC ".

e - On donne : R = (120 ± 2) Ω ; C = (4,7 ± 0,1) F. Mesurer BB', puis placer le bouton (9)

de CH1 sur " GND " et mesurer AA'. Remplir le tableau ci-dessous :

BB' (cm) BB'(cm) AA'(cm) AA'(cm) sin ex sin ex ex(rd) Δ ex(rd) th(rd) Δ th(rd)

(ex = expérimental, th = théorique)

f - Comparer les deux valeurs de . Conclure.

On donne les expressions des incertitudes suivantes :

2T

T

T

1

,

'BB

'BB

'AA

'AAsinsin expexp ,

exp2

exp

exp

sin1

)(sin

et

f

f

C

C

R

R

RCf21

RCf22th , avec

CR

1= tg th

.

- Pour plus d’explications, voir une vidéo en recherchant sur Google : oscilloscope lahcen.

- Voir le schéma de l'oscilloscope sur la page 27.

Figure 6

Masse de

l’oscilloscope CH1 CH2

C R

L

Noir

Rouge

R

N

GBF

Noir

N = Noir R = Rouge

Page 46: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

46

DI ERENTS BOUTONS DE L’OSCILLOSCOPE (OS-5030)

Numéro du

bouton Caractéristiques

1 Bouton d’intensité qui commande la brillance de la tension sur l'écran.

2 Bouton qui sert à déplacer verticalement la tension appliquée à la voie

CH 1 (ou CH 2).

3 Bouton qui sert à déplacer horizontalement la tension de la voie CH 1 (ou

CH 2).

4 Bouton de concentration qui commande la finesse de la tension (plus la

tension est fine, plus les mesures sont précises).

5

Bouton à 4 positions :

- CH 1 : pour visualiser la tension de la voie CH 1.

- CH 2 : pour visualiser la tension de la voie CH 2.

- DUAL : pour visualiser les deux tensions de CH 1 et CH 2.

- ADD : pour visualiser la somme des tensions de CH 1 et CH 2.

- DUAL : pour visualiser les deux tensions de CH 1 et CH 2.

- ADD : pour visualiser la somme des tensions de CH 1 et CH 2.

6 Au niveau de l'oscilloscope on a deux entrées pour visualiser les tensions :

la voie 1 (CH 1) et la voie 2 (CH 2).

7 Bouton qui permet de régler la sensibilité (VOLTS/DIV): c'est le nombre

de volts par division sur l'axe vertical de l’écran.

8 Bouton de réglage de la vitesse de balayage (temps/div) : c'est le nombre

de secondes par division sur l'axe du temps. (1 division = 1 cm).

9

AC : Pour voir seulement une tension Alternative.

GND : La masse (potentiel égal à zéro).

DC : Pour voir une tension Continue ou une tension composée

(alternative + continue).

10 Masse de l'oscilloscope.

11

Entrée de la voie CH 1( ou CH 2).

* Entrée rouge : phase ou pôle (+)

* Entrée noire : masse ou pôle (-)

12 Bouton pour mettre en marche (ON) ou éteindre (OFF) l'oscilloscope.

Lorsqu'on met en marche l'oscilloscope, une lampe s'allume.

Page 47: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

47

Vitesse de balayage

Ici : vb = 0,1 ms/DIV

avec : DIV = division

= 1cm

(6)

Mode

OSCILLOSCOPE

* Sur l'écran de l'oscilloscope

1 division = 1cm

1 petite division = 0,2 cm

* Notation sur les boutons (7) et (8)

.n = 0,n

Exemple :

.1 ms/DIV = 0,1 ms/cm

CH1 (X)

<

(11)

Position

(3)

INTEN

FOCUS

(4)

(10)

(5)

s

ms

10 2

50 .1

X-Y

10

TIME/DIV

s .

1

(8) 1 50

mV

V 5

1

5

50 .1

20

VOLTS/DIV

AC GND DC (9)

(7)

20

CH 1

CH 2

DUAL

ADD

Position

O O O (2) (2)

TRACE

Ecran

(1)

(6) CH2 (Y)

<

(11)

mV

V 5

1

5

50 .1

20

VOLTS/DIV

AC GND DC (9)

(7)

20

<

Power (12)

Page 48: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

48

Page 49: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

49

REFLEXION ET REFRACTION

DE LA LUMIERE

I- BUT

Le but de cette manipulation est l’étude de la réflexion et de la réfraction de rayons

lumineux, ainsi que la vérification des lois relatives à ces deux phénomènes.

II- PARTIE THEORIQUE

1- Lois de Descartes pour la réflexion et la réfraction

Considérons deux milieux homogènes 1 et 2, d’indices respectifs n et n' (figure 1). La surface

de séparation des deux milieux est appelée dioptre (ou miroir si cette surface est réfléchissante).

Soit un rayon lumineux qui arrive en un point M situé sur la surface de séparation des deux

milieux ; ce rayon est appelé rayon incident. Soit N, la normale en M à la surface de séparation.

L’angle i entre le rayon incident et la normale N est appelé angle d’incidence.

Si on envoie un rayon lumineux sur un miroir, celui-ci est réfléchi et obéit aux deux lois de la

réflexion suivantes :

- les rayons incident et réfléchi sont dans le plan d’incidence (milieu 1).

- l’angle d’incidence est égal à l’angle de réflexion i = ׀i'׀.

Si maintenant le rayon lumineux rencontre un dioptre qui sépare les deux milieux, la lumière

qui traverse le milieu 2 est déviée (réfractée). Les lois de la réfraction correspondantes sont :

- le rayon réfracté est dans le plan de réfraction (milieu 2).

- l’angle d’incidence i et l’angle de réfraction r sont liés par la relation suivante :

n sin(i) = n'sin (r) (1)

Dioptre

N

M

Rayon réfracté

Rayon réfléchi Rayon incident

i

r

i'

Milieu 1 (n)

Milieu 2 (n')

Figure 1

Page 50: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

50

2- Déviation de la lumière par un prisme

Soit un prisme d’indice n' et d’angle au sommet A, éclairé à l’aide d’une source lumineuse. La

figure 2 montre le trajet du rayon lumineux qui traverse un prisme en subissant une double

réfraction. D’après les lois de la réfraction on a :

n sin(i) = n'sin(r) (2) et n' sin(r') = n sin(i') (3)

Le rayon lumineux incident est dévié de son trajet initial d’un angle D tel que :

D = i + i'– A avec A = r + r'

III- MATERIEL

Le dispositif expérimental de cette manipulation (figure 3) comprend :

- Une alimentation, ainsi qu’une boite contenant une source lumineuse halogène.

- Un disque optique gradué en degrés, un miroir.

- Des modèles de corps en plexiglas : un demi-disque, une cuve et un prisme.

Disque optique

Demi-disque

Prisme

Source lumineuse

Alimentation

Cuve Miroir

Figure 3

Figure 2

(n)

A

D

i

i'

r'

(n')

(n)

r A

Page 51: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

51

IV- PARTIE PRATIQUE

Apporter un papier calque.

Les valeurs des angles d’incidences i seront données dans la salle. Pour faire des comparaisons, utiliser le théorème de comparaison.

Donner le détail des calculs.

1- Vérification des lois de Descartes a- Lois de Descartes pour la réflexion

Placer le miroir entre les points E et F du disque optique. Le plan du miroir doit être vertical

(voir figure 4). Déplacer la source lumineuse, jusqu’à ce que l’angle d’incidence entre la normale N et

le faisceau lumineux soit égal à l’angle i, donné par votre enseignant. Mesurer l’angle de réflexion i'.

Remplir le tableau suivant :

i (°) Δi (°) i' (°) Δ i' (°)

- Comparer les angles d’incidence i et de réflexion i'.

- La loi de Descartes est-elle vérifiée ? Justifier votre réponse.

b- Lois de Descartes pour la réfraction

Remplacer le miroir par le demi-disque en plexiglas. Sa face opaque (de couleur blanche), doit

être en bas, et son côté plan, en face de la source lumineuse (figure 5).

Disque optique

Figure 4

Source lumineuse

F

i Faisceau lumineux

Miroir

E

Figure 5

Source lumineuse

F

i

E

Demi-disque

Page 52: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

52

A l’aide de la source lumineuse, prendre un angle d’incidence i, puis remplir le tableau

ci-dessous :

Remarque : pour calculer la valeur de Δ[sin(i)/ sin(r)], exprimer Δi et Δr en radians.

i (°) Δi (rad) r (°) Δr (rad) sin(i)/ sin(r) Δ[sin(i)/ sin(r)]

- Déduire du tableau ci-dessus l’indice n'expérimental du plexiglas et son incertitude Δn'expérimental.

On donne : sin i sin i i r

sin r sin r tg i tg r

(on suppose que n = 1).

- Sachant que la valeur de l’indice du plexiglas est n' = (1,51 ± 0,01), comparer cette dernière

avec celle trouvée expérimentalement. Conclure.

- Pour quelle raison n’y a-t-il plus de déviation du faisceau lumineux dans l'air, lorsqu’il

traverse le dioptre circulaire séparant le demi-disque et l’air ?

2- Principe du retour inverse de la lumière

Garder le montage précédent, et mettre la source lumineuse du côté circulaire du demi-disque

(figure 6). Choisir un angle d’incidence i' égal à la valeur de r du tableau précédent (1-b). Remplir

le tableau ci-dessous :

i' (°) Δ i' (°) r' (°) Δ r' (°)

- Comparer la valeur de r' à celle de i (tableau du 1-b).

- Commenter vos résultats et conclure.

E F

Source lumineuse

Figure 6 i'

r'

r'

Page 53: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

53

3- Passage de la lumière de l’air dans l’eau

Remplacer le demi-disque en plexiglas par la cuve circulaire remplie à moitié d’eau. Le côté

plan de la partie remplie d'eau de la cuve, doit être en face de la source lumineuse (figure 7).

Remplir le tableau suivant :

i (°) Δi (rad) r (°) Δr (rad) sin(i)/ sin(r) Δ[sin(i)/ sin(r)]

- Déduire du tableau ci-dessus l’indice n'expérimental de l’eau et son incertitude Δ n'expérimental.

- Sachant que la valeur de l’indice de l’eau est n' = (1,33 ± 0,01), comparer cette dernière avec

celle trouvée expérimentalement. Conclure.

4- Déviation de la lumière par un prisme

Il s’agit dans cette partie de déterminer la déviation D d’un rayon lumineux, traversant un

prisme après avoir subi une double réfraction. Pour cela, il faut :

- Mettre un papier calque sur le disque optique.

- Tracer les deux axes perpendiculaires du disque optique (figure 8).

- Mettre le prisme sur le papier calque, entre les points E et F du disque optique.

- Tracer au crayon le contour de ce prisme.

Cuve remplie à moitié d’eau

Figure 7

Source lumineuse

F E

Eau

Figure 8

Source lumineuse

F E

Prisme

Page 54: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

54

- Prendre un angle d’incidence i.

- Tracer sur le papier calque le trajet réel du faisceau lumineux traversant le prisme (voir

l’exemple de la figure 2).

- Remettre le papier calque avec le compte-rendu.

- Remplir le tableau suivant :

i (°) Δi (°) r (°) Δr (°) i'(°) Δi' (°) r' (°) Δr' (°) Dex (°) ΔDex (°) Dth (°) ΔDth (°)

(Dex = Dexpérimental et Dth = Dthéorique).

- Comparer les deux valeurs de la déviation D du rayon lumineux.

Page 55: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

55

LENTILLES MINCES

I- BUT

Le but de cette manipulation est la détermination de la distance focale d'une lentille mince

convergente, ainsi que l’étude de deux instruments optiques simples : le projecteur de diapositives

et le microscope.

II- PARTIE THEORIQUE

Une lentille est un milieu transparent limité par deux faces sphériques de rayons de

courbures R1 et R2 (figure 1) ; e est l'épaisseur de la lentille. Lorsque e est très petite devant R1, R2

et |R1 - R2|, la lentille est dite mince.

On distingue deux types de lentilles minces :

* les lentilles convergentes qui transforment un faisceau de lumière parallèle en un faisceau

convergent,

* les lentilles divergentes qui transforment un faisceau de lumière parallèle en un faisceau

divergent.

Considérons un objet lumineux réel AB, placé avant une lentille convergente L (figure 2).

La droite orientée , d’origine O et qui est perpendiculaire à AB et à L, est appelée axe optique de

la lentille. O est le centre optique de L, F son foyer objet et F' son foyer image. La mesure

algébrique 'OF (notée f′) est appelée distance focale de la lentille. L’image A'B' de l'objet AB est

projetée sur un écran. Sa construction se fait à partir de deux des trois rayons lumineux particuliers,

partants tous de B et aboutissant à B'.

R2 R1

. O1 . O2

Figure 1

e

Figure 2

A'

B'

F' O F A

B

L

Ecran Lentille

Objet

Image

Page 56: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

56

1- Focométrie

La focométrie consiste à déterminer expérimentalement la distance focale d'une lentille

optique. Pour la lentille convergente L1 étudiée ici, on utilisera la méthode des points conjugués. La

position A' de l’image est donnée par la relation de conjugaison :

'' OF

1

OA

1

OA

1 (1)

'OA , OA et 'OF sont des valeurs algébriques pouvant être positives ou négatives. Pour une lentille

convergente, la distance focale 'OF est positive, alors que pour une lentille divergente elle est

négative. La mesure algébrique des distances lentille-objet (OA) et lentille-image (OA') permettent

donc la détermination de 'f'OF .

2- Projecteur de diapositives

A partir d’un objet AB petit et d’une lentille mince convergente, on peut obtenir sur un écran

une image A'B' plus grande : c’est le principe du projecteur de diapositives. On définit alors le

grandissement par la relation : AB

'B'A . C’est une grandeur algébrique : elle est positive lorsque

l’objet et son image ont le même sens, négative dans le cas contraire. A partir du schéma de la

figure 2, on peut montrer que :

OA

'OA (2)

3- Microscope

Le microscope est un instrument optique qui permet l’observation et la mesure des

dimensions d’objets très petits. Le modèle étudié dans cette manipulation est composé de deux

lentilles convergentes de même axe optique (figure 3). La première lentille, appelée objectif, donne

d’un objet AB une image réelle A1B1 renversée. La deuxième lentille, appelée oculaire, sert pour

l’observation de A1B1. Elle en donne une image virtuelle A2B2 visible à l'œil nu mais ne pouvant

être projetée sur un écran. En définitive, le microscope donne d’un objet réel AB, une image

virtuelle A2B2 renversée et agrandie. Le grandissement total T de ce microscope est :

AB

BA 22T (3)

B2

A

B

Objectif

A1

Figure 3

Oculaire

A2

B1

'1F '

2F

Oeil

Page 57: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

57

III- MATERIEL

Le dispositif expérimental (figure 4) est composé d’une alimentation (1) reliée à une source

lumineuse (2) par des fils de connexion. Sur un banc optique (3) coulissent des cavaliers (4), qui

portent des objets, des lentilles (5) et un écran (6). Sur chaque cavalier, il y a un repère (trait blanc) :

il sert à mettre l’objet, la lentille ou l’écran devant une graduation précise de la règle du banc

optique.

IV- PARTIE PRATIQUE

Attention ! - Ne jamais toucher les surfaces des lentilles avec les doigts.

- Ne pas chercher à nettoyer les lentilles pour ne pas détériorer les surfaces traitées.

- Donner le détail des calculs.

Un exemple d’un montage expérimental est montré sur la figure 4. Immédiatement devant la

source lumineuse, on met un condenseur double (deux lentilles accolées) pour avoir un faisceau de

lumière presque parallèle. Ne pas le déplacer durant toute la manipulation.

2

3

4

6

5

1

Figure 4 (montage expérimental du microscope)

Page 58: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

58

1- Focométrie

L’objet dans cette partie est, par exemple, une flèche gravée sur une plaque en plastique.

Cette plaque doit être fixée sur un porte objet, lui-même placé dans un cavalier, devant le

condenseur. L’image de l’objet est projetée avec netteté sur un écran à l’aide d’une lentille. Les

mesures algébriques et les distances sont mesurées à l’aide d’une règle graduée fixée sur le banc

optique. Ces mesures peuvent être négatives (figure 5).

Exemple : si le point A se trouve devant la graduation 2 cm de la règle et O devant la graduation

5 cm, alors : cm352)O(x)A(xOA

0OA

Pour déterminer la distance focale 'f'OF de la lentille L1, utiliser la relation (1). Il faut

faire trois mesures de OA et 'OA , puis prendre la moyenne. L’incertitude sur f ' est donnée par la

relation :

OA'Δ.OAOAΔ.OA'

'OAOA

1'fΔ

22

2

Pour faire cette partie (voir figure 2), suivre dans l'ordre les étapes suivantes :

- Placer l’objet (la flèche), la lentille L1 et l’écran (avec leurs cavaliers) sur le banc optique.

- Mettre le repère du cavalier de l’objet AB (la flèche) devant une graduation de la règle et celui

de la lentille L1 devant une autre graduation. Les valeurs de ces graduations vous seront

données dans la salle de TP. On a L1 et AB qui sont fixes dans cette partie.

- Déplacer l’écran jusqu’à obtenir une image nette. Noter sa position A' en cm, sur la règle

graduée. Déterminer 'OA .

- Déplacer l’écran de part et d’autre de cette position et chercher à nouveau l’image nette.

- Refaire une troisième fois la même chose puis remplir le tableau ci-dessous :

Mesure 1 Mesure 2 Mesure 3 Moyenne

(cm)

f′(cm) f′(cm)

OA (cm)

'OA (cm)

(sys = incertitude systématique sur la mesure de OA ou 'OA , acc = incertitude accidentelle)

Attention au signe des mesures algébriques OA et 'OA .

0 2

A O

1 5

Règle graduée

3 4 6 Figure 5

Page 59: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

59

2- Projecteur de diapositives

L'instrument optique simple étudié ici est le projecteur de diapositives. Il faut déterminer son

grandissement avec l’incertitude :

'OA

'OA

OA

OA.

La diapositive à agrandir est la photo, sur un support en plastique transparent, d’un empereur

romain (nommé Maximilien).

Pour faire cette partie, suivre dans l'ordre les étapes suivantes :

- Placer la diapositive sur le porte objet, puis mettre le repère du cavalier devant une graduation

de la règle.

- Mettre le repère du cavalier de l’écran devant une autre graduation.

- Déplacer entre l’objet et l’écran, la lentille L1, jusqu’à obtenir une image nette sur l’écran.

Noter alors la position O de son centre en cm.

- Faire trois fois la même opération.

- A partir de la relation (2), calculer le grandissement et son incertitude.

- Remplir le tableau ci-dessous :

Mesure 1 Mesure 2 Mesure 3 Moyenne

(cm)

OA (cm)

'OA (cm)

(sys = incertitude systématique sur la mesure de OA ou 'OA , acc = incertitude accidentelle)

- De combien de fois environ la photo a-t-elle été agrandie ?

3- Microscope

Le deuxième instrument optique simple étudié ici est le microscope. L’objet dans ce cas est

une "puce de chien", collée sur une lame de verre rectangulaire transparente. Le montage du

microscope étudié ici est représenté sur la figure 4. Avec une lentille L2 de courte distance focale

( '

2f = 2 cm), on forme une image agrandie du petit objet. L’image réelle intermédiaire ainsi formée

est observée à travers une lentille L3 ('

3f = 5 cm). Connaissant le grandissement total du microscope,

on peut déterminer la largeur de la patte de la "puce".

Page 60: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

60

Pour faire cette partie, suivre dans l'ordre les étapes suivantes :

- Laisser le condenseur double accolé à la source lumineuse.

- Enlever du banc optique la lentille L1 et le porte objet, ainsi que l'écran, car l’image dans le cas

d’un microscope est observée à travers l’oculaire et non sur l’écran (figure 3).

- Mettre le bras orientable (tige comportant deux trous et deux vis : figure 6) sur un cavalier. Le

repère du cavalier sera placé devant une graduation de la règle du banc optique.

- Placer avec précautions le verre dépoli (un morceau de verre non transparent) sur un porte

objet.

- Placer de la même manière l'objet (puce de chien) sur un autre porte objet.

- Sur le bras orientable placer de gauche à droite le verre dépoli puis l'objet.

- Mettre la lentille L2 (l’objectif) le plus près possible devant l’objet, jusqu'à ce qu’ils soient

accolés. On obtient ainsi une image réelle agrandie de l’objet.

- Placer la lentille L3 (l’oculaire) devant L2. Regarder l’image de l’objet à travers L3 (figure 3),

puis déplacer L3 jusqu’à voir une image nette. Faire un dessin approximatif de la puce de

chien ainsi observée, sur le compte rendu.

- La largeur de la patte de la puce vue à travers l’oculaire (L3) est P = (1,5 ± 0,2) mm environ. A

partir de l’expression (3), déterminer la largeur réelle p en millimètre de la patte de la puce de

chien ainsi que son incertitude p, sachant que γT = (-15) ± 0,5.

Verre dépoli Objet

Bras orientable

Cavalier Figure 6

Porte objet

Page 61: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

61

LEXIQUE مــعــجــم

Abscisse

Absorber Accélération de la pesanteur

Accessoires

Actionner

Agitateur magnétique

Aiguille

Ajuster

Alimenter

Allongement

Allumer

Alternative (tension)

Ampèremètre

Amplitude

Angle

Anneau

Annuler

Appareil

Approximation

Arbitraire

Arc de cercle

Argent

Arrêt

Arrondir (un nombre)

Aspect

Association en parallèle

Association en série

Axe optique

Balance digitale

Banc optique

Barreau magnétique

Base de projection

Base de temps

Base locale

Base orthonormée

Binôme

Boite

Borne

Bouton

Branche (d’un circuit)

Branchement

Bras orientable

Brillance

But

Cadran

Calculer

Calibre

أفصول

إمتص

تسارع الثقالة

توابع

شغـَّل

محراك مغناطيسي

إبرة

عدل

ود زَّ

إطالة

أشعل

توتر متناوب

أمبيرميتر

وسع

زاوية

حَلقَة

أعدم

جهاز

تقريب

اعتباطي

قوس دائرة

فضة

توقف

(عددا)جبَر

مظهر

التوازيتركيب على

تركيب على التوالي

مِحور بصري

ميزان عددي

نضد بصري

قطيب مغناطيسي

قاعدة الإسقاط، نظِمة

قاعدة الزمن

قاعدة محلية

قاعدة متعامدة

زوج

عُـلبة

مِربط

زر

فرع

إيصال

ذراع قابل للتوجيه

لمعان

هدف

ميناء

سَبحَ

عِـيَار

Calorie

Calorimètre

Capacité calorifique

Caractéristique

Cavalier

Cellule photoélectrique

Centre d’inertie

Centre optique

Centrer

Chaleur latente

Chaleur massique

Chaleur spécifique

Charge

Chauffer

Chiffre significatif

Chronomètre

Circuit

Circulaire

Classe

Code

Coefficient de raideur

Coïncider

Commande

Commenter

Commutateur central

Comparer

Composante

Composé

Compression

Compte-rendu

Concentration

Conclure

Condensateur

Condenseur double

Conditions initiales

Conducteur

Conduction

Confirmer

Confondu

Connecter

Constante Constructeur (d’un appareil)

Continu (courant) Convection (de la chaleur)

Coordonnée

Corps

Correction

سعـر

مِسْعَـر

سَـعة حرارية

مُـمَـي ِـزة

خيال

خلية كهْـرَضَوئية

لقـصُورمركز ا

مركـز بصري

المركز وضع في

حرارة كامنة

حرارة كتلية

حرارة نوعية

شحنة

ن سخَّ

رقم ذو دلالة

مقياس الوقت، ميقت

دارة

دائري

صنف

رمز

مُعامل الصلابة

تـطَابقَ

تحكم

ق عَــلـّـَ

ـدل مركزي مُـبَ

قارن

بة مُرَك ِ

ب مُـرَك

ضغط

ير تقر

تركيز

استنتج

مكثف

مكـثـف ضوء مزدوج

الشروط الأولية

مُـوصِل

توصيل

أكَّد

متطابق

ربط، لاقى بين

ثابتة

الصانع

( تيار)مسـتمـر (حـراري)حَـمـل

ي إحـداث

جـسـم

يح تصحـ

Page 62: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

62

Côté

Coulisser

Courant électrique

Courants fondamentaux

Courbe

Court-circuit

Couvercle

Croissant

Cuivre

Cuve

Décharge

Déduire

Déformation

Degré d’exactitude

Démarche

Déphasage

Déplacer

Dérivée partielle

Description

Détérioration

Déterminer

Déviation

Diagramme

Diamètre

Diapositive

Différence de potentiel

Différentiation

Différentielle partielle

Différentielle totale

Digital

Dimension géométrique

Dioptre

Direction

Dispositif expérimental

Disque

Distance focale

Distiller

Division

Donnée

Double trace

Droite

Durée

Dynamique

Ebullition

Ecarter

Echange thermique

Echanger

Echantillon

Echelle

Eclairement

Ecran

Effet de... sur..

ضلع

انزلـق، تزحلق

تيار كهربائي

تيارات أساسية

مُنحنى

دارة قصيرة

غطاء

تزايدي

نحاس

حَوض، وِعاء

تفريغ

استنتج

تشوه

درجة الضبط

مِنهج

الطَّـوْر ( فرق في)اختلاف

نقَّل

مشتقة جزئية

وصْـف

إتلاف

حدَّدَ

انحراف

مخطط

قــُـطـر

رة شفافةصو

فرق الجهد

مفاضلة

تفاضل جزئي

تفاضل كلي

رقمي

بعُـد هندسي

كاِسـر

اتجاه

تجريبية ( تجهيزة)عـدة

قرص

مسافة بؤرية

قطـَّر

تدريجة

مُعـطى

أثر مزدوج

مستقيم

مـدة

ديناميكي

غليان

أبعـد

تبادل حراري

تبادل , بادل

عَـي ِـنة

سُـلـَّم

إضاءة

شاشة

على ... تأثير

Effet Joule

Electrocinétique

Elément différentiel

Eliminer

Ellipse

En fonction du temps

Enceinte adiabatique

Encombrement

Energie thermique

Entier relatif

Entrée

Epaisseur

Equation différentielle

Equation du second ordre

Equilibre mécanique

Equilibre thermique

Equivalence

Equivalent

Erreur de parallaxe

Espace

Etape

Etat d'équilibre

Etat physique

Eteindre

Etoile

Etrier de serrage Evolution de la température

Expérience

Explicite

Expression

Extérieur

Face rugueuse

Faisceau

Fente

Figure

Fil de connexion

Finesse

Fluide

Focométrie

Fonction

Fonction linéaire

Force de pression

Force électromotrice

Formule de passage

Formuler les équations

Foyer image

Foyer objet

Fréquence

Fréquencemètre

Frottement

Fusion

Gaz parfait

مفعول جول

كهرباء متحركة

عنصر تفاضلي

حَـذ َفَ

إهْـليلـجَ

بدلالة الزمن

كـظَيمة

زَحْـمة

طاقة حرارية

صحيح نسبي

مـدخـل

سُــمْـك

معادلة تفاضلية

معادلة من الدرجة الثانية

توازن ميكانيكي

توازن حراري

تكافؤ

مكافئ

خطأ اختلاف الموضع

فضاء

مرحلة

حالة التوازن

حالة فيزيائية

أطفأ

نجم

ركاب للشَّـد

تطور الحرارة

تجربة

صريح

صيغة

خارج

وجه أحرش

حُزمة

شَـق

شكل

سلك الربط

دقة

مائع

بصريقـياس

دالة

دالة خطية

قوة الضغط

ك ةقوة كَهْـرَ مُحر ِ

صيـغة المرور، وسيطة

صاغ المعادلات

البؤرة الصورة

البؤرة الشيئ

تردُّد

مقياس التردُّد

احـتكاك

انصهار

غاز كامل

Page 63: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

63

Générateur basse fréquence

Générateur de courant continu

Géométrique

Graduation principale

Grandissement

Grandeur thermique

Graphe

Halogène

Homogène

Horizontal

Illustrer

Image réelle

Image virtuelle

Incertitude absolue

Incertitude accidentelle

Incertitude relative

Incertitude systématique

Incident

Indépendant

Indice

Inextensible (fil)

Instant moyen

Instantané

Instrument

Intégration

Intensité

Intermédiaire

Interprétation

Interrupteur

Intersection

Intervalle

Isolant

Isoler thermiquement

Joule

Lâcher

Lame à faces parallèles

Lame de verre

Lampe

Lentille convergente

Lentille divergente

Lentille mince

Limite

Linéaire

L'œil nu

Logarithme

Loi d’Ohm

Longueur

Luminosité

Maille

Majoration physique

Manipulation

Manomètre

مُوَل ِد ذو تردد منخفض

المستمر مولد التيار

هـندسي

تدريجة رئيسية

تكبيـر

مقدار حراري

مبيان

هالوجـين

متجانس

أفقي

ح وضَّ

صورة حـقـيـقـية

صورة وهـمية

ارتياب مطلق

ارتياب عَـرَضي

ارتياب نسبي

ارتياب تصنيفي

وارد

مستقِـل

مُعامِل

غير قابل للتمدد

لحظة متوسطة

لحظي

جهاز أداة،

مُـكامَـلة

شِـد ة

وسيط

تفسير

قاطع التيار

تقاطع

مجال، فترة

عازل

عزل حراريا

جول

أرخى

صـفيحة متوازية الوجهين

صـفيحة زجاجـية

مصباح

عـدسة مـجـمعـة

مفـرقةعـدسة

عـدسة رقـيـقـة

نهاية

خـطـي

العـيـن المجـردة

لوغاريتم

قانون أوم

طول

إضاءة

حَـلــْق

إكبار فيزيائي

مناولة

مانومتر

Maquette

Masse

Matériel

Matière

Maximum

Mesure algébrique

Méthode des logarithmes

Méthode électrique

Mettre en marche

Microscope

Milieu extérieur

Minimum

Miroir Mode de transfert d’énergie

Modèle

Module

Mole

Montage amont

Montage aval

Mouvement sinusoïdal

Moyenne

Nature du phénomène

Négatif

Négligeable

Nette

Nœud

Normale (la)

Objectif

Objet réel

Observer

Oculaire

Onde électromagnétique

Opaque

Opérateur

Opération

Optique

Ordonnée

Ordre de grandeur

Orienté

Origine

Orthonormé

Oscillateur harmonique

Osciller

Oscilloscope

Paillasse

Papier calque

Papier millimétré

Parallaxe

Parallèle (en)

Paramètre

Paroi

Passage

حامل المكونات الكهربائية

كتلة، هيكل كاشف التذبذب

مُعِـدَّات

مادة

أقصى

قياس جـبري

اللوغاريتمات ( طريقة)نهج م

الطريقة الكهربائية

تشغيل

مجهـر

المحيط الخارجي

أدنى

مرآة

كيفية انتقال الطاقة

نموذج

معيار

مول

تركيب عالي

تركيب سافل

حركة جَيْـبــِيَّـة

معدل

طبيعة الظاهرة

سالب

قابل للإهمال، مهمل

واضحة

عُـقـدة

مَنظـمَي

هدف، نظام شيئي

شيء حـقـيـقي

لاحظ

نـظـام عـيـني

موجة كهرَمغنطيسية

معتم، غير شفاف

مجرب

عملية

بصري

أ ُرْ توب

رتبة قدر

موجه

أصل

متعامد ممنظم

مذبَذِب توافقي

تذبذب

كاشف التذبذب

المختبر مائدة

أنُسوخ

ورق ميليمتري

اختلاف الموضع

على التوازي

متغير

جدار

مرور

Page 64: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

64

Pâte thermo-conductrice

Pendule simple

Pente

Percer

Période

Perpendiculaire

Pertes calorifiques

Pesanteur

Peser

Phase liquide

Phénomène

Pivot

Plan

Plaque en plastique

Plexiglas

Point critique

Point matériel

Point triple

Points conjugués

Polaire

Pôle

Polycopié

Positif

Position

Potentiel

Pourcentage

Pratique

Précédent

Précision

Premier principe de la

thermodynamique

Pression

Principe fondamental de

la dynamique

Prise (de courant)

Prisme

Produit Projecteur de diapositives

Projection orthogonale

Proportionnalité

Propriété

Puce

Pulsation

Pur

Quantité de chaleur

Quotient

Raccordement

Raideur (cœfficient de)

Rappel

Rapport

Rayon de courbure

Rayon lumineux

عجين موصل للحرارة

اس بسيط نَـوَّ

ميل، منحدر

ثقب

دوَْ ر

عمودي، متعامد

( حراري)ضياع سعري

ثــَقالـة

وزن

طَـور سائـل

ظاهرة

جِـذر وتِـدي

مستوى

صفـيحة من اللدن

زجاج الوقاية، بليكسيكلاس

نقـطـة حـرجـة

نقطة مادية

نقـطـة ثلاثية

نـقـط متـواـفقة

قــُطبي

قطب

مطبوع

موجَـب

موضع

جهد

نسبة

تطبيقي

سابـق

دقة

أول مبادئ الديناميك الحرارية

ضغط

العلاقة الأساسية للدينامي

مأخذ التيار

مَوْشور

مادة، جُـداء

مسلاط

( عمودي)إسقاط متعامد

تناسب

خاصية

برغـوثة

نبض

خالص

كمية الحرارة

خارج

تدريك

صَـلابة

ارتداد، تذكير

نسبة

شعاع الانحـناء

شعاع ضوئي

Rayon vecteur

Rayonnement thermique

Réaction

Réalisation du montage

Récipient cylindrique

Rectangle d’incertitude

Référence

Réflexion

Réfraction

Régler

Relation de conjugaison

Relever

Remarque

Renversée

Repère

Repérer

Représentation graphique

Réseau

Résistance équivalente

Résistance interne

Résistivité

Résoudre

Ressort

Résultat

Rhéostat

Rotation

Saturé

Schéma

Second membre

Second ordre

Section

Segment

Sélecteur

Sélectionner

Sens

Sensibilité

Séparation

Série (en)

Signification physique

Sinusoïde

Solution

Sophistiqué

Source lumineuse

Spot

Statique

Successif

Support

Supposer

Surface

Surface traitée

Suspendre

Symbole

شعاع المتجهة

إشعاع حراري

رد الفعل

إنجاز التركيب

إناء أسطواني

مستطيل الإرتياب

مرجع

انعـكـاس

انـكـسار

ضبط

عـلاقة التوافـق

استخرج

ملاحظة

مقـلوبة

مَعْـلـمَ، إشارة أو علامة

مَعْـلـمََ

تمثيل مِـبـياني

شبكة

مقاوَمة مكافئة

مة داخلية مقاوَ

مُـقاِومِـيَّة

حل

نابض

نتيجة

معدلة

دوََران

مُـشـبـع

تبيانة

ثان طرف

درجة ثانية

مَـقـطع

قطعة

منتخب

انتخب

منحى

حساسية

تفـريـق

على التوالي

دلالة فيزيائية

مُنحنى جَـيبي

حل

متطور

مَـنـبَع ضوئي

نقطة ضوئية

ساكن

ـتـتاليمُ

حامل

افـترض

سطح، مساحة

سطح معالج

ق عـلـّـَ

رمز

Page 65: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

65

Synchrone

Système cartésien

Système cylindrique

Système de coordonnées

Système international

Système sphérique

Tableau

Tangente

Température

Temps

Tension alternative

sinusoïdale

Tension du fil

Tension efficace

Terme

Théorème

Théorie

Thermodynamique

Thermomètre

Tige

Total

Tours / min

Traçage des courbes

Tracer

Trajectoire

Trajet Transformation élémentaire

Translation

Transparent

Travail

متزامن، متوافق

مَنظم ديكارتي

مَنظم أسطواني

نظام الإحداثيات

النظام الدولي

نظام كروي

جدول

مَماس

درجة الحرارة

الوقت، الزمن

توتر متناوب جَـيْـبي

توتر الخيط

توتر فعال

حد، مصطلح

مُـبَـرهَـنَة

نظرية

علم الديناميكا الحرارية

مِـحرار

قــَضيب

مجموع، كلي

دورة في الدقيقة

تخطيط المنحنيات

خط

مَـسـار

مَـسِـير

تحول أولي

إزاحة

اف شفـّـَ

شغل

Travaux pratiques

Triangle

Tube

Type

Unité

Usure

Valeur absolue

Valeur en eau

Valeur maximale

Valeurs croissantes

Vapeur

Vaporisation

Variable

Variation

Varier

Vase calorimétrique

Vecteur unitaire

Vérification

Verre dépoli

Vertical

Vis

Visible

Visualisation

Vitesse de balayage

Vitesse de rotation

Vitesse initiale

Voie

Voltmètre

Zone

أشغال تطبيقية

مثلث

أنبـوب

نـوع

وَحْـدة

تآكل

قيمة مطلقة

سعة حرارية

قيمة قصوية

قيم تزايدية

بخار

تبخير

مـتغيـر

تغيُّـر

غـيَّـر

اء مسعري إن

متجهة واحدية

تحقق

زجاج خشن

رأسي

بـُرْغي

ظاهـر، مرئي

معاينة

سرعة الكَـسْـح

سرعة الدوران

سرعـة بدئية

طريق، مسلك

فولطمتر

منطقة

Page 66: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

66

Page 67: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

67

CALORIMETRIE : Corrections de la méthode électrique

(Détail des calculs)

Cette méthode consiste à chauffer l’eau dans un calorimètre par effet Joule. Le passage d’un

courant électrique d’intensité I (A) dans une résistance sous une tension U(V), plongée dans une

masse m(g) d’eau pendant un temps t = tf - ti (s), va élever la température de l’eau de Ti à T

f (°C).

L’énergie apportée par effet Joule est :

)oulesj en(tIUW

Si l’on suppose que les échanges thermiques s’effectuent sans perte, la chaleur reçue par la

masse d’eau m est obtenue à partir de la relation Q = mcpdT :

)caloriesen()TT(mcQ ifpm

En réalité, il faut tenir compte de l’énergie absorbée par les parois du calorimètre. Cette perte

d’énergie est équivalente à celle absorbée par une masse d’eau µ (valeur en eau du calorimètre).

)TT(cQ ifp

La chaleur totale reçue par l’eau et le calorimètre est :

)TT(c)m(QQQ ifpm

Le coefficient J reliant la quantité de chaleur Q exprimée en calories au travail W exprimé en

joules s’obtient par le rapport :

)TT(c)m(

tIU

Q

W J

ifp

En terme de puissance, on a :

é

Il faut tenir compte aussi des échanges de chaleur entre le système (eau + calorimètre) et le

milieu extérieur. Pour cela, une correction sur le terme (Tf -Ti ) doit être faite. La variation de

température (Tf - Ti )corrigée est alors déterminée à partir de la courbe expérimentale T = f(t).

Mais auparavant, il faut s'assurer que le régime permanent est établi, pour pouvoir calculer

avec précision la puissance Pthermique. Il faut donc que la variation de la température en fonction du

Page 68: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

68

temps soit linéaire au cours du chauffage. Ceci consiste à éliminer toute forme d'inertie au début et à

la fin du chauffage.

L’évolution de la température T de la masse m d’eau en fonction du temps t sera représentée

par le graphe suivant :

Les températures TG et TC (ainsi que les temps tG et tC) correspondent aux intersections des

prolongements AC et CG, puis CG et GH de la courbe T = f(t). L'expérience prend fin à tH.

Dans le cas où il y a des échanges de chaleur entre le système et le milieu extérieur, il faut

estimer ces échanges et les retrancher de la quantité de chaleur dissipée dans l'eau et le calorimètre.

1 - Avant le début du chauffage (t < tC) :

Pendant le temps (tC - t0), la chaleur échangée est :

2 - Après la fin du chauffage (t > tG) :

Pendant le temps (tH - tG), la chaleur échangée est :

En prolongeant les deux parties de la courbe (avant et après chauffage), on peut écrire que :

+ Pendant le temps (tG - tC) :

et

+ De même que :

et

t

A

T

G

tC

C

tG

H

J

K

TK

TJ

T

t

A

G

ti t0 = 0

C

tf t

A

T

G

tC

C

tG

H

t0 = 0

tH

TG

TC

TH

Tf

Ti

H

Page 69: TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE

69

3 - Au cours du chauffage (tC≤ t ≤ tG) :

+ L' échanges de chaleur entre le système et le milieu extérieur (à part la quantité provenant du

travail W), peut être estimé à la moyenne des échanges avant et après chauffage. D'où :

, pendant (tG - tC).

+ La quantité de chaleur réelle dissipée dans l'eau est :

et

On remarque que les températures

et

correspondent, sur la courbe " avant " et "après "

chauffage, à l'instant

. Notons alors

et

; d'où :

est la

quantité de chaleur dissipée dans le système

(eau+calorimètre), transformée depuis le

travail W fourni par la résistance électrique, pendant

le temps (tG - tC). D'où :

é

C'est à dire :

UI (t tC)

m cp ( )

t

T

tC tG

TD

TF

T

G

H

K

F

t

A

tC

C

J

tm tG

D

TF

TD