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1 traverses 92 2015-2017 DOSSIER DOCUMENTAIRE TRAVERSES 2015-2017

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traverses 92 2015-2017

DOSSIER DOCUMENTAIRE TRAVERSES 2015-2017

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JARDIN(S)… De l’Eden, paradis perdu de la Genèse (1e livre de la Bible) ou représentation d’un Au-delà éternel et radieux dans le Coran, en passant par les paradis métaphoriques des havres de paix et paradis retrouvés que sont nos jardins publics ou domestiques, les jardins ont toujours eu une valeur symbolique forte. Ainsi, plus proches de nous, les jardins des Hauts-de-Seine, de Paris ou d’ailleurs, dans leur dimension historique, botanique, esthétique, artistique permettent une approche pluri disciplinaire et transversale des arts, de l’histoire et de l’histoire des arts. Ils nous invitent à observer, à ressentir, avec tous nos sens, immobiles ou en mouvement, à réfléchir, à lire, à nous documenter, à imaginer, à créer, à écrire, à dessiner, à peindre, à photographier, à filmer, à construire, à chanter, à mettre en scène… Notre département est particulièrement riche en jardins pleins de ressources, et ce dossier documentaire se propose de défricher quelques pistes de travail, de débroussailler et d’emprunter quelques sentiers pour encourager les enseignants à exploiter les richesses du jardin, des jardins, afin d’inventer des projets pédagogiques interdisciplinaires qui susciteront l’intérêt et éveilleront la curiosité des élèves, tout en les invitant à créer… « je sais aussi, dit Candide, qu’il faut cultiver notre jardin » (Voltaire, Candide, chapitre 30)

SOMMAIRE

Préambule et sommaire p 3

Exploration lexicale des jardins p 4 à 7

Jardins d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui p 8 à 12

Jardins mythes et symboles p 13 à 17

Jardins littéraires p 18 à 22

Jardins musicaux p 23 à25

Jardin(s) et danse p 26 à 33

Jardin(s) des sciences p 34 à 35

Jardins et arts visuels p 36 à 39

Jardins des arts plastiques p 40 à 44

Jardins cinématographiques p 45 à 46

Jardins et arts de l’espace p 47 à 55

Ressources bibliographiques et sitographiques p 56 à 77

Partenaires et lieux pour des projets « jardin(s) » p 78

Réalisation et remerciements p 79

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EXPLORATION LEXICALE des jardins

origine et sens du mot, dérivés, expressions et termes liés source : http://www.cnrtl.fr/etymologie/jardin

DÉFINITIONS ( d’après le TLF , Trésor de la langue française informatisé)

JARDIN, nom masculin Histoire du mot 1. a) 2equart du XIIes : jardin : terrain, généralement clos, où l'on cultive des végétaux utiles ou d'agrément b) 1732 jardin botanique : jardin où l'on cultive des plantes médicinales ; 1798-99 jardin où sont rassemblées des plantes de différentes espèces, classées de façon à en permettre l'observation scientifique c) 1771 jardin anglais d) 1814 jardin français ; 1859 jardin à la française e) 1866 jardin d'hiver 2. 1532 jardin de France (Rabelais, Pantagruel, IX : région riche, fertile 3. 1834 jardin zoologique (Jules Michelet, Journal) 4. 1859 jardin d'enfants

Etymologie :

le mot jardin remonte probablement. au gallo-romain. *hortus gardinus « jardin entouré d'une clôture » (en ancien bas . francique. *gart ou *gardo signifie « clôture », ce qui a donné en allemand. Garten, .et en néerlandais gaert ( puis boomgaert « jardin; verger », wijngaert « vignoble »). Hortus vient de l'indo-européen commun . De cette racine sont issus le grec ancien χόρτος, khórtos (« enceinte, lieu entouré de haie, pâturage »), le lituanien gardas (« jardin »), le tchèque hrad, l’anglais yard, garden (« jardin »), l’allemand Garten (« jardin »), le roumain gard (« clôture »), etc.

Définitions : A. Terrain, plus ou moins étendu, planté de végétaux 1. Terrain généralement clos, attenant ou non à une habitation, planté de végétaux utiles ou d'agrément.

Expressions : Jardin fleuriste, fruitier, maraîcher, verger; jardin abandonné, charmant, fleuri, intérieur; jardin de l'hôtel, d'une villa; jardin de rapport; jardin de buis, de roses; jardin en friche; jardins du casino, de la ville; banc, cabane, chaise, chapeau de jardin; grille, haie, mur, porte, terrasse d'un jardin; amateur de jardins; à l'entrée, au bout, au fond du jardin; traverser le jardin; jouer, travailler au jardin, dans le jardin; aller, descendre, se promener au jardin, dans le jardin; entraîner quelqu'un au jardin, dans le jardin; donner, ouvrir sur le jardin; faire un tour de jardin, dans le jardin. Jardin anglais, à l'anglaise, pittoresque. Jardin français, à la française, classique, régulier. Jardin familial. Terrain dont la location est soumise à des lois spéciales ayant leur origine dans la

législation sur les H.B.M. (habitations à bon marché) et qui est cultivé personnellement par son

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locataire pour sa propre consommation et non à des fins commerciales. Jardin ouvrier. Terrain mis à la disposition d'un père de famille dans le cadre d'une œuvre sociale ou d'une initiative privée pour subvenir aux seuls besoins du foyer.

Jardin suspendu. Jardin disposé en terrasses. Les jardins suspendus de Babylone, les vastes palais des rois (...) attestent le règne des beaux-arts dans l'empire de Cyrus (CHATEAUBR., Essai Révol., t. 1, 1797, p. 330) :

Jardin de curé. Petit jardin bien entretenu, cultivé de façon rationnelle et comprenant une grande variété de plantes

Jardin d'hiver. Pièce vitrée, serre dans laquelle poussent ou sont conservées des plantes sensibles au froid.

2. Le jardin en tant qu’espace et lieu d'un intérêt plus général, collectif ou destiné à des études particulières

Jardin (public). Espace d'une certaine importance ménagé dans une ville, agrémenté d'arbres, de fleurs, de pelouses et destiné à la promenade, aux jeux des citadins. Le jardin du Luxembourg, des Tuileries :

Jardin botanique, jardin des plantes. Terrain d'une certaine importance où des végétaux sont cultivés et étudiés..

Jardin d'acclimatation. Endroit où l'on essaie d'acclimater des plantes et des animaux. Jardin zoologique (p. anal.). Vaste terrain regroupant toutes sortes d'animaux pour l'étude scientifique

ou la curiosité du public. 3. Expressions figurées. a) Faire d'une chose comme des choux de son jardin. En disposer comme si c'était à soi . b) Jeter une (des) pierre(s) dans le jardin de qqn. Attaquer verbalement quelqu'un d'une façon allusive : C'est (une chose est) une pierre dans le jardin de qqn. C'est une attaque voilée, indirecte, désobligeante. c) Par allusion à la phrase de Voltaire qui termine Candide : « Il faut cultiver notre jardin » : il faut agir sans s'occuper de la marche du monde B. Expressions relevant des domaines historique, littéraire ou mythologique 1. Le dieu des jardins. Priape 2. Le jardin d'Éden, de délices, le premier jardin. Le paradis terrestre. 3. Le jardin des Hespérides. 4. Le(s) jardin(s) d'Épicure. Lieu où Épicure enseignait sa doctrine; secte correspondante. 5. Les jardins d’Adonis 6. Les jardins de l'Académie 7. Le Jardin des oliviers, par référence. au jardin des Oliviers, lieu où commença la passion du Christ 8. Côté cour, côté jardin (Au THÉÂTRE : côté droite de la scène du point de vue de l’acteur) C. Emplois par analogie, par métaphore 1. Région, pays , présentant certaines caractéristiques propres à un jardin (végétation abondante, fertilité, harmonie) : Habiter, à l'ombre des villas, le jardin de l'Italie (QUINET, All. Ital., 1836, p. 161). Ou Le jardin de la France pour la Touraine . 2. Jardin d'enfants. Établissement privé recevant de jeunes enfants de moins de six ans (comparés à des plantes par Fröbel, instigateur de cette formule) dans un but d'éducation, de développement de leurs capacités par des exercices, des jeux appropriés 3. Lieu, chose abstraite, ou personne harmonieuse que l'on apprécie, où s'épanouissent certaines richesses (sentiments, éléments culturels) :

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Schumann, ô confident des âmes et des fleurs, (...) Jardin pensif, affectueux, frais et fidèle (M. PROUST).

Ma joie est un jardin dont vous êtes la rose (A. de NOAILLES) Il ne faut jamais revenir au jardin de son enfance qui est un paradis perdu, le paradis des amours

enfantines! (B.CENDRARS). Ils vivent deux par deux, jouant, pêchant, allant regarder aux jardins de la mer les coquilles éclatantes,

les anémones vivantes et fleuries (P. MILLE). Je m'enivrais des parfums somnolents exhalés par le jardin sauvage de sa chevelure (P. MILOSZ)

4. Domaine propre à quelqu'un : le Jardin secret ex. . La liberté, c'est son jardin secret. Sa petite connivence avec lui-même (J-P SARTRE,).

SYNONYMES : arboretum, champignonnière, clos, closerie, courtil, éden, eldorado, enclos, espace vert, fruitier, jardinet, hortillonnage, marais, ménagerie, ouche, parc, plantation, paradis, potager, promenade, pépinière, roseraie, square, verger, zoo.

DÉRIVÉS : jardinier, jardinière, jardiniste, jardinomane, jardinomanie, jardinerie, jardinet, jardinal, jardinage, jardinasser, jardiner, jardinerie, cité-jardin, rez-de-jardin et aussi : horticole, horticulture, horticulteur

Jardin à Castelo Branco, au Portugal.

CHAMP LEXICAL : les mots du jardin… Éléments végétaux Arbres, bordure, bosquet, compost, fleurs, fruits, graines, haie, labyrinthe, massif, parterre, pelouse, plante, plate-bande, semis Les bâtiments du jardin abri de jardin, appentis, cabane, fabrique de jardin, folie, gloriette, kiosque, patio, pavillon, pergola, orangerie, rotonde, serre, tonnelle, théâtre de verdure, véranda Le jardin dans le bâtiment balcon, espalier, jardin suspendu (sur un toit), mur végétalisé, treillage, terrasse

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Éléments construits : supports et clôtures barrière, clôture, espalier, grille, grillage, palissade, , treillage, treille, treillis, bancs Éléments aquatiques ou hydrauliques bassin, canal, cascade, étang, fontaine, goulotte, jets d’eau, pièce d’eau Éléments minéraux décoratifs bacs, coupes, poteries, pots, vases, grottes, mascarons, nains de jardins, rocailles, sculptures, statues Voies de circulation Aller, dalle, sentier

TRADUCTIONS : et comment dit-on (écrit-on) jardin, en … ? Albanais : kopsht Allemand : Garten Anglais (G-B ) : garden Anglais (USA) : yard Basque : lorategi Breton : liorzh Bulgare : градина Catalan : jardí

Chinois : 植物园 (zh) (植物園)

Coréen : 정원

Croate : vrt Danois : have Espagnol : jardín Espéranto : ĝardeno Estonien : aed Finnois : puutarha Gaélique écossais : gàradh Gaélique irlandais : gairdín

Galicien : xardín Gallois : gardd Grec moderne : κήπος , περιβόλι Hébreu ancien : ג ַ ַ ןHongrois : kert Ido : gardeno Indonésien : kebun Islandais : garður Italien : giardino

Japonais : 庭園 Kazakh : бақ Latin : hortus Letton : dārzs Limbourgeois : tuin Lituanien : sodas Malais : kebun Néerlandais : hof , tuin, gaard, gaarde

Norvégien : have Occitan : jardin Persan : باغ Polonais : ogród Portugais : horto , jardim Roumain : grădină Russe : сад Serbe : врт Slovaque : záhrada Sranan : dyari Suédois : trädgård Swahili : bustani Tagalog : halamánan, hardín Tchèque : zahrada

Thaï : สวน Turc : bahçe Zoulou : ingadi

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Jardins d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui

AU COMMENCEMENT, dit la Bible, livre fondateur de la civilisation judéo-chrétienne, Dieu créa un jardin : l’Éden... La description du paradis dans la Bible est celle d’un jardin merveilleux, celle d’un état parfait d’harmonie avec les animaux, avec Dieu. Dans ce jardin, la peine liée au travail, à l’accouchement, à la mort n’existe pas. Avant d’être chassés pour désobéissance, Adam et Ève vivaient au jardin des délices, un lieu clos à l’abri de tous les dangers. Dans les évangiles de Marc, Matthieu et Luc (2e livre de la Bible l : Nouveau Testament), Gethsémani en grec antique « le pressoir à huile ») est le lieu où Jésus et les apôtres ont prié avant la crucifixion : ce jardin est aussi appelé jardin des oliviers . DANS L’ANTIQUITÉ Dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, les métropoles d’Égypte, de Perse, de Mésopotamie comptent un grand nombre de jardins, essentiellement agricoles funéraires ou ornementaux. Dans ces régions où le climat est difficile, les hommes redoublent d’ingéniosité pour assurer les récoltes, pour pallier le manque d’eau, ils font des prodiges. Loin d’être figé, le contenu des jardins s’enrichit grâce à l’importation d’arbres, de plantes et de graines d’origine étrangère. En Égypte, les témoignages picturaux permettent de reconstituer les jardins, loin d’être réservés à l’agrément, ils approvisionnent les populations citadines ou les habitants du désert. Généralement, ces jardins s’organisent autour d’une piscine centrale, sont plantés de palmiers, de vignes, ponctués de pergolas.

Egypte ; jardin de Nébamon (vers 1350 avant J-C)

En Égypte, les morts, eux-mêmes, possédaient leurs jardins. Les célèbres jardins suspendus de Babylone, qui auraient été créés par Nabuchodonosor, pour sa favorite, nostalgique de ses montagnes et collines perses constituent l’une des sept merveilles de l’Antiquité, ils restent mythiques, mystérieux. Décrits par Joseph Flavius et Diodore de Sicile, nul ne peut néanmoins en déterminer Ia localisation.

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Loin des surenchères des grands empires, les jardins de la Grèce antique sont des vergers ou des sanctuaires offerts aux Dieux, des espaces philosophiques ou sportifs, des lieux d’exercice de la pensée et du corps. Le Lycée d’Aristote, l’Académie de Platon sont des jardins sanctuaires de la banlieue d’Athènes. Néanmoins, Xénophon recueille et garde en mémoire tout ce qui se fait en matière de jardins dans les grands empires. Ces écrits sont une base de données exceptionnelle pour les générations suivantes dans toute l’Europe. Théophraste (disciple d’Aristote) est le fondateur du premier jardin botanique. Épicure lègue son jardin pour en faire un parc public. Les jardins romains doivent beaucoup aux récits que les grecs ont fait des jardins d’ailleurs. Ces textes exercent une grosse influence sur le développement de tous les jardins d’Europe. Une solide connaissance en agronomie permet le développement important des jardins. Les jardins romains expriment certes la poésie, la communion avec la terre nourricière mais donnent surtout à voir la tradition urbaniste romaine, le prestige, le luxe, l’opulence et la fierté. On joint l’utile à l’agréable, on flatte l’orgueil. Cicéron fait figure de fondateur de tout ce qui constituera les grands jardins italiens de la Renaissance. AU MOYEN-ÂGE Durant ces siècles, la mobilisation des hommes se concentre sur la lutte contre la faim. C’est la fin des réalisations démesurées. L’église fonde son dogme sur la théorie des plans : le minéral, le végétal, l’humain, le divin. L’étude de la nature se limite à une recherche de connaissances pratiques, à des principes d’exploitation productifs. La beauté du mode végétal est utilisée à des fins symboliques, allégoriques. Le jardin de cloître a une fonction spirituelle, rappelle par sa forme et sa composition I’éden perdu à jamais, invite à la promenade méditative : clos et de forme parfaitement carrée, il est orné d’une fontaine centrale symbolisant la rencontre des 4 fleuves de l’Eden décrits dans la Bible : l’Euphrate, le Géon, le Phison et le Tigre.

Jardin du cloître médiéval de Cuxa (Espagne, Catalogne)

Ce jardin clos, typique du monde médiéval, car lieu de repli, de paisibilité du corps, de l’âme. Les moines y cultivent et transmettent le savoir antique sur les plantes Le pomarius, verger-cimetière entretient les âmes, I’hortus, jardin-potager nourrit, I’herbularius, jardin des herbes médicinales soigne mais n’est plus un lieu de vie. Pourtant, le jardin dans la littérature demeure un lieu d’amour, le Roman de Ia Rose en est un exemple célèbre. A la fin du Moyen-Âge, l’assouplissement de l’austérité apporte au jardin une sorte de renouveau, il s’enrichit d’année en année...

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Jardin du cloître médiéval de Ripoli en Catalogne À LA RENAISSANCE Au XVe siècle, l’activité économique s’intensifie, les progrès technologiques se multiplient, l’art des jardins se développe; il s’inspire du monde antique, de ses priorités, le jardin redevient un lieu où il fait bon vivre. Le jardin devient création artistique qui introduit une complémentarité entre le jardin et la maison, on note l’existence de parterres géométriques ponctués de topiaires, de broderies, l’utilisation de plantes exotiques. Le jardin devient aussi un lieu où l’architecture, la sculpture se donnent à voir. Peintures, tapisseries, émaux se font l’écho de l’évolution du jardin.. Ainsi tous les châteaux, toutes les grandes maisons s’agrémentent de jardins, qui parfois s’étagent en terrasses s’ouvrent en perspectives, et deviennent le lieu par excellence des rencontres galantes, des jeux.. Ainsi la difficile recherche de la vérité, le destin échapppant aux hommes y sont symbolisés par la présence de labyrinthes. Les somptueux jardins de la Renaissance italienne se distinguent par Ia richesse des ornements architecturaux, des statues, des fontaines, etc.

Jardins du Château de Villandry : Labyrinthe Villa d’Este à Tivoli : gravure de Dupérac , 1573

AU XVIIe siècle

Le jardin régulier, ou jardin classique, dit jardin à la française est un jardin avec des garnitures et des agréments, expression du classicisme dans l'art des jardins, autrement dit la recherche de la perfection

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formelle, d'une majesté théâtrale et d'un gout du spectacle. Son vocabulaire esthétique, végétal et sa statuaire sont directement inspirés des jardins du nord de l'Italie. Mais, doté en général d'une superficie plus grande, ils fait entrer le paysage dans le jardin tout en conservant le souci de la perfection formelle : terrassé, régulier, souvent linéaire, faisant une large place aux jeux d'eau, à la perspective ouverte, et à la symétrie , il comporte des aménagements lourds (hydraulique des canaux et bassins, orangeraie, pavillons ) et fait montre d'une taille savante des végétaux (l'art topiaire).

Jardins du Château de Versailles

Le jardin classique culmine au XVIIe siècle avec la création pour Louis XIV des jardins de Versailles qui témoignent de sa volonté de toute-puissance : les travaux du domaine de Versailles sont titanesques, l’harmonie poussée à son paroxysme. Le jardin s’ouvre vers l’infini. Le Nôtre est le maître d’oeuvre de l’art baroque des jardins qui naît alors en France et se développe bien ailleurs, en Europe et jusqu’en Russie. L e gigantisme est au rendez-vous. Les préoccupations scientifiques gagnent l’art des jardins : mouvement des astres, effets de lumière, etc. AILLEURS, très loin... Le jardin chinois, reflet des croyances religieuses, favorise le contact avec Ia nature et encourage une certaine sérénité spirituelle. Les jardins miniatures japonais où croissent bonsaïs et arbres nains reproduisent des paysages et des sites célèbres pour leur beauté. AU XVIIIe siècle L’étude scientifique pour les jardins se manifeste par le développement du Jardin des plantes de Paris, sous la direction du naturaliste Buffon, et la création en 1793 à Paris du Museum National d’Histoire naturelle. DU XIXe au XXIe SIÈCLES L’âge industriel bouleverse le rapport de l’homme et de la nature. Avec la révolution industrielle, la nature devient un spectacle occasionnel. L’urbanisation des campagnes, l’accroissement des villes, les usines, la fumée, la vitesse, l’acier... offrent un nouveau décor. La nostalgie prend place pour retrouver la qualité de vie d’autrefois : les jardins de cottage illustrent le ruralisme et le goût pour les jardins à l’anglaise ? parallèlement naissent les jardins ouvriers, petits jardins individuels de banlieue, et les cités-jardins témoignent de l’apparition de grands projets d’urbanisme en matière de jardins à l’échelle de la ville, dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie des citadins. Les espaces verts deviennent les poumons des villes. Aujourd’hui le rapport à la nature et l’art des jardins est repensé en fonction de la crise écologique contemporaine, ce qu’illustrent les jardins en mouvement de Gilles Clément, qui prennent en compte la nécessité de sauvegarder la diversité biologique.

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Aujourd’hui, plus de 14,5 millions de ménages français possèdent un jardin extérieur, qu’il s’agisse d’un espace de plain-pied joint à leur habitation, d’une terrasse ou d’un balcon (enquête SOFRES, Promojardin), ce qui témoigne, tout comme le développement des « jardineries » de l’intérêt pour les jardins individuels, si modestes soient-ils.

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Jardins mythes et symboles

Le Jardin d’Eden

La Chute de l'homme

Lucas Cranach, XVIe siècle

Le jardin d'Éden (de l’hébreu .עדן גן, jardin des délices) est le nom du jardin merveilleux où la Genèse (La Bible, livre I, ch. 2 et 3 ) place l'histoire d'Adam et Ève. Il est souvent comparé au Paradis.

Les théologiens chrétiens indiquent souvent que ce jardin n'a jamais eu d'existence terrestre propre : en ce sens, le jardin d'Éden, ne peut être qu'une « image du paradis céleste sur Terre ».

La lecture de la Bible amène à situer néanmoins Éden dans le Moyen-Orient, près de l'ancienne Mésopotamie, même si le livre de la Genèse ne livre que peu d'informations sur le jardin lui-même.

Éden abritait l'Arbre de la Vie, l'Arbre de la connaissance du bien et du mal qui porte des fruits (des « pommes » selon la tradition orale, bien que le mot n'apparaisse à aucun endroit : poma signifie « fruits » de manière générale en latin), ainsi qu'une végétation luxuriante et variée, suffisant à pourvoir aux besoins d'Adam et Ève. Seuls les versets 2:10-14 semblent contenir un indice assez vague quant à la localisation :

« Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et, de là, il se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pishôn ; c'est celui qui entoure tout le pays de Havilah, où se trouve l'or. L'or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx. Le nom du second fleuve est Guihôn; c'est celui qui entoure tout le pays de Coush [Éthiopie ? en Hindi Kush ?]. Le nom du troisième est Hiddèkel ; c'est celui qui coule à l'orient d'Ashour [l'Assyrie, donc , il s’agit du Tigre]. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate.»

Selon le Texte, le fleuve irrigue Éden puis se divise en quatre branches : Hiddekel, Euphrate, Pishon et Gihon. Si les deux premiers correspondent de l'avis général au Tigre et à l'Euphrate, l'identité des deux autres rivières n'est pas résolue à ce jour. Le jardin d'Éden, réputé proche des sources du Tigre et de l'Euphrate, devrait se

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situer selon des narrateurs originels établis dans la terre de Canaan (selon la tradition juive, Adam et Ève sont enterrés dans la caverne de Makhpela, à Hébron) dans les monts Taurus, en Anatolie.

Le jardin d'Éden fit l'objet de fréquentes représentations, ,notamment dans des enluminures et des tableaux qui représentent Adam et Eve, , la Chute de l’Homme, le Sommeil d’Adamou le Paradis terrestre

Le Jardin des délices- Jérôme Bosch-1503- Triptyque

(à gauche, Adam et Eve au Paradis terrestre, au centre, un jardin des délices, et à droite , l’Enfer)

Jardins d’Adonis Doté d'une grande beauté, Adonis, un humain fut aimé de la déesse Aphrodite. Cet amour qui liait Aphrodite à Adonis attisa la convoitise des autres dieux. Car si la déesse de l'Amour, épouse légitime d'Héphaïstos, avait coutume de multiplier les infidélités, elle semblait cette fois-ci véritablement éprise de son jeune amant. Mais un jour Adonis, aimant chasser, parcourut la forêt et affronta un sanglier. L'animal blessé le chargea et le jeune Adonis s'effondra, blessé mortellement à la jambe. Une goutte de son sang tomba par terre et Aphrodite versa une larme sur la goutte de sang qui donna naissance à l'anémone. Les Adonies, fêtes en l'honneur d'Adonis, étaient célébrées en divers lieux. Aphrodite tint à rendre hommage à son amant défunt et organisa en son honneur une fête funèbre célébrée chaque printemps par les femmes syriennes. Ce rituel consistait à planter des graines et à les arroser d'eau chaude de manière à accélérer leur croissance. Ces plantations, surnommées « jardins d'Adonis », mouraient également très rapidement, symbolisant la mort du jeune homme. Jardins suspendus de Babylone Les jardins suspendus de Babylone sont un édifice antique, considéré comme une des sept merveilles du monde antique.

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vue d'artiste des jardins suspendus de Babylone, XIXe siècle

Ils apparaissent dans les écrits de plusieurs auteurs grecs et romains antiques (Diodore de Sicile, Strabon, Philon d'Alexandrie, etc.), qui s'inspirent tous de sources plus anciennes disparues, selon lesquelles ils auraient été construits par Nabuchodonosor II afin de rappeler à son épouse, Amytis de Médie, les montagnes boisées de son pays natal. Lors de la redécouverte et des fouilles de Babylone (dans le sud de l'Irak actuel) au début du XXe siècle, l'emplacement des jardins suspendus a été cherché. Mais alors que les autres constructions mythiques de la ville (Tour de Babel/ziggurat, murailles, palais royaux) ont été retrouvées par l'archéologie et la traduction des inscriptions anciennes, cela n'a pas été le cas des jardins. Les chercheurs contemporains ont donc cherché à localiser les emplacements possibles des jardins suspendus dans la ville, tandis que d'autres ont remis en cause leur existence, les situant dans une autre ville (Ninive) ou les reléguant au rang d'invention développée par des auteurs antiques à partir des jardins royaux babyloniens. Les jardins suspendus apparaissent néanmoins dans les textes de plusieurs auteurs grecs et d'un Romain au 1e siècle avant J-C. Les descriptions des jardins suspendus, ne sont pas toujours cohérentes même si certaines informations sont concordantes, il est manifeste qu'ils sont dans un secteur palatial, décrit comme une citadelle, ce qui correspond bien au secteur de la citadelle forifiée du site de Babylone, à proximité de l'Euphrate. Les descriptions évoquent toutes la présence d'arbres plantés en hauteur. Beaucoup de descriptions affirment que les jardins auraient au sol la forme d'un carré d'environ 120 mètres de côté et que leur poids aurait été supporté par un édifice aux murs épais, avec des piliers et des arcades voûtées. . L'élévation des jardins se ferait sur plusieurs terrasses, peut-être en escalier. L'acheminement de l'eau vers les jardins en hauteur est un autre point intéressant des récits : sont mentionnés des canaux alimentés par un système de conduits et de spirales, servant à irriguer des jardins luxuriants, plantés de grands arbres d'espèces très variées. Malgré des descriptions plus réalistes, c'est l'image féerique de Philon de Byzance (III/IVe siècles après J-C) dans son ouvrage De septem orbis spectaculis qui reste ancrée dans les mémoires :

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« Ce que l'on appelle le Jardin suspendu, avec ses plantes, croît dans les airs. Les racines des arbres forment comme un toit au-dessus du sol. Des piliers de pierre soutiennent le jardin par-dessous et tout le secteur sous le jardin est occupé par les bases gravées des piliers. Des poutres de bois de palmier sont disposées avec fort peu d'espace entre elles. Le bois du palmier est le seul type de bois qui ne pourrisse pas. Lorsque ces poutres sont saturées [d'eau] et soumises à forte pression, elles se recourbent en arche vers le haut et nourrissent les capillaires des racines [de la végétation], accueillant dans leurs propres fentes des racines qui leur sont étrangères. Une grande masse de terre est accumulée en couche épaisse sur le sommet de ces poutres. Au-dessus croissent des arbres à larges feuilles et des arbres de jardin, et l'on trouve des fleurs de toutes sortes - en bref, tout ce qui plaît le plus aux yeux et dont on peut se réjouir. Le jardin est cultivé comme on le fait au sol. De façon très semblable à ce qui se passe sur un terrain normal, on y voit le travail de gens qui plantent et repiquent; on passe la charrue au-dessus de la tête de ceux qui se promènent sous la colonnade de soutènement. Tandis que l'on se promène au bord du jardin, la terre du dessus reste pure, comme dans les régions les plus fertiles. Des aqueducs apportent de l'eau courante depuis le haut: dans un sens, le courant suit la pente douce d'une colline, dans l'autre l'eau remonte, sous pression, par un système de vis sans fin; les mécanismes adéquats font que l'eau circule en permanence, en spirale. L'eau se répand dans de grands réservoirs et irrigue tout le jardin. Elle baigne les racines des plantes profondément dans la terre et maintient celle-ci humide. C'est la raison pour laquelle l'herbe est toujours verte et les feuilles des arbres poussent continuellement, nourries par la rosée, sur les branches tendres. »

Les Jardins suspendus de Babylone représentés par Athanasius Kircher (gravure imprimée en 1726)

Le jardin des Hespérides

Dans la mythologie grecque, les Hespérides (en grec ancien Ἑσπερίδες / Hesperídes, « fille d’Hespéris, l’Occident, le Couchant personnifié ») sont les nymphes du Couchant, filles d'Atlas et d'Hespéris (ou de Nyx (la Nuit), ou de Phorcys et Céto selon les versions), ou même d'Hespéros.

On en compte traditionnellement trois mais, suivant les légendes on en compte quatre et parfois même sept (Hespéria, Æglé, Érythie, Aréthuse, Hespéraréthousa...). Elles passaient pour s’amuser en chantant et pour être de fort belles jeunes femmes. Elles résidaient dans un verger fabuleux, le jardin des Hespérides.

Ce jardin des Hespérides, situé à l’extrême occident, était un jardin d’immortalité, un jardin réservé aux Dieux. Des sources d’ambroisie y coulaient et un arbre fabuleux y donnait des pommes d’or.

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Lors des noces de Zeus et d’Héra, Gaia (la Terre) en offrit à l’épouse, car ces fruits étaient gages d’immortalité et de fécondité.

Ainsi, pour empêcher les mortels de venir dérober les pommes d’or, le jardin était farouchement gardé par Ladon, un dragon à cent têtes, et par les Hespérides, filles d’Atlas et de Pléioné.

Or Héraclès (Hercule) après avoir réalisé ses dix Travaux, s’en vit refuser deux par Eurystée. Le héros dut alors en accomplir deux de plus. L’une de ces épreuves était de ramener à Eurystée les pommes d’or du jardin des Hespérides. Après de nombreuses aventures, Héraclès trouva enfin le jardin. Une version raconte qu’il tua le dragon et cueillit lui-même les fruits, mais traditionnellement la légende fait intervenir le titan Atlas, qui soutenait toute la voûte céleste sur ses épaules. Héraclès réussit à le convaincre de le remplacer avec l’aide d’Athéna, pendant qu’il irait lui chercher les fruits.

Atlas, étant le père des Hespérides, n’eut aucun mal à cueillir les pommes d’or, mais trop heureux de se voir débarrassé de sa lourde tâche, il revint dire à Héraclès qu’il les ramènerait lui-même à Eurystée, voulant laisser le héros porter à sa place le ciel. Héraclès fit alors semblant d’accepter (que faire d’autre ?) et demanda à Atlas de le soulager quelques instants pour qu’il puisse se positionner de meilleure manière et placer un coussin sur ses épaules. Mais, à peine Atlas eut-il repris son fardeau qu’Héraclès s’enfuit avec les pommes d’or. Il put alors les livrer à Eurystéeet achever ainsi le onzième de ses travaux. Par la suite, Athéna, à qui ces fruits étaient consacrés les fit rapporter aux Hespérides.

Divinités tutélaires associées aux jardins

Dès l’antiquité grecque(et romaine) d’autres divinités tutélaires peuvent être associées aux jardins : de Pan, dieu de la nature, aux nymphes et satyres, à Démeter Cérès) et Perséphone (Proserpine), qui président aux plantations, en passant par Dionysos(Bacchus), dieu du vin et de la vigne, sans oublier Chloris (Flore) déesse des fleurs et Pomone, qui est quant à elle associée aux fruits

La symbolique des fleurs

Mentionnons enfin, pour conclure ce chapitre,le « langage des fleurs », symbolique qui associe par exemple la rose rouge à l’amour passion, mais la rose blanche à l’innocence, le lys à la pureté, la chasteté, ou en fait le symbole de la royauté, tandis le myosotis est associé à la mémoire, à la fidélité, le narcisse à l’égoïsme, la violette à la modestie, et le chrysanthème ou l’anémone à la mort ou au deuil. Mais ajoutons que cette symbolique varie beaucoup selon les civilisations…

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Jardins littéraires

Vous pouvez consulter et télécharger en ligne « Jardin et poésie » une anthologie de textes, extraits de romans, poèmes et chansons, élaborée par des collègues et publiée sur le site de l’académie de Toulouse, dans la rubrique pédagogie http://pedagogie.ac-toulouse.fr/lotec/artsvisuels/wp-content/uploads/jardin-et-po%C3%A9sie.pdf Et voici quelques œuvres à (re)découvrir avec l’oeil du jardinier PROSE ET EXTRAITS DE ROMANS - Les Mille et une Nuits, Trente-sixième nuit - Guillaume de Lorris, Jean de Meung : Le Roman de la Rose - Colette : Sido - Lewis Carroll : Alice ou pays des merveilles - Gustave Flaubert : Bouvard et Pécuchet - Emile Zola : La Curée - Marcel Proust : A l’ombre des jeunes filles en fleurs - Marcel Proust : A Ia recherche du temps perdu - Alain Fournier : Le Grand Meaulnes - Saint-Exupéry : Le Petit Prince - Henri Cueco : Dialogue avec mon jardinier - Maurice Druon : Tistou les Pouces verts -Nathalie Sarraute : Enfance POÉSIE MIGNONNE ALLONS VOIR SI LA ROSE… À Cassandre Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vesprée, Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puis qu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vôtre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté. Ronsard , Odes, I,17 (1545)

L’AMOUR DE MOI L’amour de moi ci est enclose Dedans un joli jardinet Où croit la rose et le muguet Et aussi fait la passerose. Ce jardin est bel et plaisant : II est garni de toutes fleurs ; On y prend son ébattement Autant la nuit comme le jour Hélas ! II n’est si douce chose Que de ce doux rossignolet Qui chante au soir, ou matinet : Quand il est las, il se repose. Je la vis l’autre jour cueillir la violette en un vert pré : La plus belle qu’oncques ne vis, Et la plus plaisante à mon gré. Je la regardais une pose : Elle était blanche comme lait Et douce comme un agnelet, Vermeillette comme une rose. Chanson populaire, XIVe siècle

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LE JARDINIER ET SON SEIGNEUR Un amateur du jardinage, Demi-bourgeois, demi-manant, Possédait en certain Village Un jardin assez propre, et le clos attenant. Il avait de plant vif fermé cette étendue. Là croissait à plaisir l'oseille et la laitue, De quoi faire à Margot pour sa fête un bouquet, Peu de jasmin d'Espagne, et force serpolet. Cette félicité par un Lièvre troublée Fit qu'au Seigneur du Bourg notre homme se plaignit. "Ce maudit animal vient prendre sa goulée Soir et matin, dit-il, et des pièges se rit ; Les pierres, les bâtons y perdent leur crédit : Il est Sorcier, je crois. -Sorcier ? je l'en défie, Repartit le Seigneur . Fût-il diable, Miraut, En dépit de ses tours, l'attrapera bientôt. Je vous en déferai, bon homme, sur ma vie. - Et quand ? - Et dès demain, sans tarder plus longtemps. " La partie ainsi faite, il vient avec ses gens. "Cà, déjeunons, dit-il : vos poulets sont-ils tendres ? La fille du logis, qu'on vous voie, approchez : Quand la marierons-nous ? quand aurons-nous des gendres ? Bon homme, c'est ce coup qu'il faut, vous m'entendez Qu'il faut fouiller à l'escarcelle. " Disant ces mots, il fait connaissance avec elle, Auprès de lui la fait asseoir, Prend une main, un bras, lève un coin du mouchoir, Toutes sottises dont la Belle Se défend avec grand respect ; Tant qu'au père à la fin cela devient suspect. Cependant on fricasse, on se rue en cuisine. "De quand sont vos jambons ? ils ont fort bonne mine. - Monsieur, ils sont à vous. - Vraiment ! dit le Seigneur , Je les reçois, et de bon coeur. " Il déjeune très bien ; aussi fait sa famille, Chiens, chevaux, et valets, tous gens bien endentés : Il commande chez l'hôte, y prend des libertés, Boit son vin, caresse sa fille. L'embarras des chasseurs succède au déjeuné. Chacun s'anime et se prépare : Les trompes et les cors font un tel tintamarre Que le bon homme est étonné. Le pis fut que l'on mit en piteux équipage Le pauvre potager ; adieu planches, carreaux ; Adieu chicorée et porreaux ; Adieu de quoi mettre au potage. Le Lièvre était gîté dessous un maître chou. On le quête ; on le lance, il s'enfuit par un trou, Non pas trou, mais trouée, horrible et large plaie Que l'on fit à la pauvre haie Par ordre du Seigneur ; car il eût été mal Qu'on n'eût pu du jardin sortir tout à cheval. Le bon homme disait : "Ce sont là jeux de Prince." Mais on le laissait dire ; et les chiens et les gens

Firent plus de dégât en une heure de temps Que n'en auraient fait en cent ans Tous les lièvres de la Province. Petits Princes, videz vos débats entre vous : De recourir aux rois vous seriez de grands fous. Il ne les faut jamais engager dans vos guerres, Ni les faire entrer sur vos terres.

JEAN de LA FONTAINE, Fables, livre IV, 1668 C’est un jardin secret et tranquille où s’amassent Les iris blancs et les hautes touffes d’asters Et les tapis serrés de campanules basses. Aucun vent n’y pénètre du ciel grand ouvert ; Les voix mêmes des oiseaux passants se sont tues Qui volent vite et très haut dons le ciel clair. Patrice de la Tour Du Pin

AU VERGER Simone, allons au verger Avec un panier d’osier, Nous dirons à nos pommiers En entrant dans le verger : Voici la saison des pommes, Allons au verger, Simone, allons au verger. Tu auras l’odeur des pommes Sur ta robe et sur tes mains, Et tes cheveux seront pleins Du parfum doux de l’automne. Les pommiers sont pleins de pommes, Allons au verger, Simone, Allons au verger. Rémy de Courmont (XIXe s.)

V L’hiver, l’arbre se recueille. Puis le rire un jour bourdonne et le murmure des feuilles,

ornement de nos jardins. (…)°

IX Les mille insectes de la pluie ont travaillé toute la nuit; les arbres sont fleuris de gouttes, l'averse fait le bruit d'un fouet lointain. Le ciel est pourtant resté clair; dans les jardins, la cloche des outils sonne matines. Philippe Jaccottet, La semaison, 198

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LE JARDIN AU CLAIR DE LUNE Un chat noir, parmi les roses, Phlox, lilas voilé sous la lune à son premier quartier, les odeurs douces de l’héliotrope et les giroflées odeur de nuit. Le jardin est très calme ; II est ébloui par le clair de lune, Heureux de ses parfums, Rêvant les rêves d’opium de ses pavots repliés. Les lucioles s’allument et s’éteignent, Là-haut comme les derniers bourgeons de la lueur dorée, Là-bas comme à mes pieds les corbeilles d’or. Miroitement de la lune sur les feuilles et les treillis, Épis de la lune qui transpercent les boules-de-neige, Seul le petit visage des sabots de vénus est alerte et attentif ; Seul le chat, qui marche à pas feutrés parmi les roses, Secoue un branchage et brise la marqueterie, Comme l’eau est brisée par la chute d’une feuille. Vous arrivez alors, Et vous êtes calme comme le jardin, Et blanc comme les fleurs des corbeilles d’or, Et beau comme les étincelles silencieuses des lucioles. Ah, mon Aimé, voyez-vous ces lis orange ? Ils ont connu ma mère. Mais qui connaîtront-ils, m’appartenant, Quand je ne serai plus là ? Amy Lowell, Anthologie de la poésie américaine, Stock (début XXe s.)

LE JARDIN DU CURÉ EN FIN DE JOUR Piqué sur une feuille verte, le papillon vert a mi-clos ses quatre ailes d’abord offertes aux myosotis de l’enclos : elles palpitent à vrai dire ces ailes couleur d’espérance, elles respirent l’air de France, à l’heure où le curé soupire, doigt sur la Bible où son tabac voltige au nez de Rébecca, cependant que l’enclos respire, comme un sein de femme soupire, et que vénus, première étoile, bat de l’aile et qu’au ciel sans voile, à ses yeux, de notre univers palpite le papillon vert. Paul Fort, Ballades limousines, Flammarion

LE JARDIN MOUILLÉ La croisée est ouverte, il pleut Comme minutieusement, A petit bruit et peu à peu, Sur le jardin frais et dormant. Feuille à feuille la pluie éveille L’arbre poudreux qu’elle verdit ; Au mur, on dirait que la treille S’étire d’un geste engourdi. L’herbe frémit, le gravier tiède Crépite et l’on croirait là-bas Entendre sur le sable et l’herbe Comme d’imperceptibles pas. Le jardin chuchote et tressaille, Furtif et confidentiel ; L’averse semble maille à maille Tisser la terre avec le ciel... Henri de Régnier, Les Médailles d’Argile, Mercure de France

LE JARDIN MYSTÉRIEUX Coquilles d’ailes ! feuilles mortes entr’ouvrez-vous, lèvres d’insectes roux, ce n’était pas des feuilles au pas de la porte, c’est des insectes couleur d’acajou parleront-ils ? s’élèveront-ils de la terre et sur des briques vont-ils monter ? II a plu ! il a plu autour du presbytère, J’attends ! j’entends les pas des cavaliers. (...) Le palmier nain se défend avec ses lances au jour trop clair d’approcher deux poiriers. Qui donc a ri dans le soir qui s’offense ? On a chanté. Ce doit être les menuisiers. O vie ! ô mort ! ô mystérieuse terre Que caches-tu que révèlent les soirs ? Que de trésors es-tu la trésorière ? O vie ! ô mort ! où sont tes réservoirs ? On a chanté ! autour du petit orgue, des filles chantres du chant grégorien qui tous les soirs ou milieu du pré d’orge mêlent leur âme au poème chrétien. L’une a le livre et l’autre la pédale. J’attends I j’entends que la plante me parle. J’attends un regard des fleurs qui vont mourir. Pétale ! j’attends un oeil sur votre perle Que l’ombre ne peut assombrir. Max Jacob, Les Pénitents en maillots roses, Gallimard

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LE BOUQUET Pour toi pour moi Loin de moi près de toi Avec toi contre moi Chaque battement de mon coeur Est une fleur arrosée par ton sang Chaque battement c’est le tien Chaque battement le mien Par tous les temps la vie est une fleuriste La mort un jardinier Mais la fleuriste n’est pas triste Le jardinier n’est pas méchant Le bouquet est trop rouge Et le sang trop vivant La fleuriste sourit Le jardinier attend Et dit Vous avez le temps ! Chaque battement de nos coeurs Est une fleur arrosée par le sang Par le tien par le mien Par le même en même temps. Jacques Prévert, Choses et autres, Gallimard

MAI Le mai le joli mai en barque sur le Rhin Des dames regardaient du haut de la montagne Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne Qui donc a fait pleurer les saules riverains ? Or des vergers fleuris se figeaient en arrière Les pétales tombés des cerisiers de mai Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée Les pétales fleuris sont comme ses paupières Sur le chemin du bord du fleuve lentement Un ours un singe un chien menés par des tziganes Suivaient une roulotte traînée par un âne Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes Sur un fifre lointain un air de régiment Le mai le joli mai a paré les ruines De lierre de vigne vierge et de rosiers Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

ANNIE Sur la côte du Texas Entre Mobile et Galvestan il y a un grand jardin tout plein de roses il contient aussi une villa Qui est une grande rose Une femme se promène souvent Dans le jardin toute seule Et quand je passe sur le route bordée de tilleuls Nous nous regardons Comme cette femme est mennonite Ses rosiers et ses vêtements n’ont pas de boutons II en manque deux à mon veston La dame et moi suivons presque le même rite Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

UNE NOUVELLE FLEUR Va-t-en tu m’embêtes Dit le liseron Au papillon perché sur sa clochette Liseron t’es bête Dit le papillon Vois plutôt comme mes couleurs S’accordent bien à ta blancheur A nous deux ne sommes-nous point La merveille de ce jardin? Je me repose et tu y gagnes. Le liseron dit oui et s’en trouve très bien : Venu pour l’arracher le jardinier l’épargne Et s’en va le menteur se dire l’inventeur D’une nouvelle fleur. Jean Rousselot, Petits Poèmes pour coeur pas cuits, SGDP

Après trois ans

Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu'éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle. Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle De vigne folle avec les chaises de rotin... Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle. Les roses comme avant palpitent ; comme avant, Les grands lys orgueilleux se balancent au vent, Chaque alouette qui va et vient m'est connue. Même j'ai retrouvé debout la Velléda, Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue, - Grêle, parmi l'odeur fade du réséda. Paul Verlaine, Poèmes saturniens, 1866

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LES ROSES DE SAADI J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ; Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes Que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir. Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées, Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ; La vague en a paru rouge et comme enflammée. Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée... Respires-en sur moi l’odorant souvenir Marceline Desborde-Valmore

LA PLUS BELLE Je suis la plus belle des roses, Chantait une rose à ses soeurs. Sache garder tes lèvres closes, Conseillait-on avec douceur, On ne te cherche point querelle, mais sois plus modeste, font-elles. Et voilà qu’au matin nouveau, La belle crie encore plus haut. Denise, qui par là se trouve, Entend l’orgueilleuse clameur. « C’est vrai ! » dit-elle et le lui prouve D’un joli coup de sécateur. Norge, Le Canard de ma tante

QUELQUES HAÏKU Petit poème de dix-sept syllabes, en trois vers (respectivement de 5, 7 et 5 syllabes), le haïku fut l'un des genres poétiques privilégiés de la littérature japonaise classique. Reposant sur une extrême concision formelle et usant parfois de l'humour pour suggérer un sentiment et non l'exprimer, il évoque en général un paysage ou un état d'âme.

***

Sur les eaux délivrées Les fleurs de camélia

Jusqu’au cœur des bambous

Bashô

***

Première neige Sur la feuille de narcisse

Jusqu’à la ployer

Bashô

***

Pluie de pétales- on aimerait boire de l’eau

des brumes lointaines

Kobayashi Issa

***

De quel arbre en fleurs je l’ignore

quel parfum !

Bashô

***

Au nectar d’orchidée Le papillon

Parfume ses ailes

Bashô

***

ET QUELQUES CHANSONS POUR FINIR… Chansons traditionnelles - Nous n’irons plus au bois - J’ai descendu dons mon jardin - Savez-vous planter des choux ? Chansons contemporaines C. Trenet : Le Jardin extraordinaire G. Brassens : Auprès de mon arbre, Saturne Y. Duteil : Un Lilas pour Eulalie, Au Parc Monceau M. Leforestier : Comme un arbre dans la ville Henri Salvador : Jardin d’hiver Georges Moustaki : Il y avait un jardin Jacques Dutronc : Le petit jardin

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Jardin(s) musicaux Côté jardins en éducation musicale c’est : Chanter un répertoire Écouter des oeuvres Inventer des compositions sonores Mais aussi : Mettre en lien ces activités dans le cadre de l'enseignement de l’histoire des arts et des autres domaines d’apprentissage (sciences, maîtrise de la langue …).

A Chanter un répertoire Le répertoire 92 Ce répertoire sera disponible courant septembre 2015 en téléchargement sur le site de CANOPE. Chaque chant est décliné dans une version chantée (voix adaptée) et dans une version instrumentale (trio à cordes ou piano *). Variété française *LE JARDIN EXTRAORDINAIRE - Charles Trenet https://www.youtube.com/watch?v=XuCELv2G_lA *LE PETIT JARDIN - Jacques Dutronc https://www.youtube.com/watch?v=RYQnnyY1KNI Pour les plus jeunes *UN JARDINIER PAS TRES ORDINAIRE – Jean Naty-Boyer https://www.youtube.com/watch?v=mCtF_Dox_gs&spfreload=10 Renaissance L’AMOUR DE MOY – Anonyme https://www.youtube.com/watch?v=AP-CFLfAGsk Traditionnel français ROSSIGNOLET DU BOIS (Folksongs) https://www.youtube.com/watch?v=a7fkr2k2P-o&spfreload=10 Traditionnel espagnol *AL LADO DE MI CABANA https://www.youtube.com/watch?v=tdo4tc3Yhzg&spfreload=10 Traditionnel japonais SAKURA https://www.youtube.com/watch?v=XPGNqwT2N_Y&spfreload=10 Traditionnel irlandais DOWN BY THE SALLY GARDENS Maura O’Connell avec Karen Matheson

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https://www.youtube.com/watch?v=027ZJX5XVjs&spfreload=10 Traditionnel anglais SCARBOROUGH FAIR https://www.youtube.com/watch?v=wiZJP_XLmrQ&spfreload=10

B Écouter des oeuvres Des écoutes régulières en classe d’extraits d’oeuvres différentes peuvent constituer un parcours d’écoute pour les élèves. Exploitation d’une écoute La démarche d’approche sensible d’oeuvres d’art en classe est largement explicitée dans le parcours Magist@re : « Une démarche au quotidien pour aborder les œuvres musicales et plastiques dans la classe » auquel nous vous invitons à vous inscrire. Proposition d’une sélection d’oeuvres classées chronologiquement : XVIe Le chant des oiseaux Clément Janequin “Mignonne allons voir si la rose” Pierre de Ronsard / Guillaume Costeley XVIIe : « La grotte de Versailles » Jean-Baptiste Lully « Les fontaines de Versailles » Michel-Richard de Lalande XVIIIe : “Symphonie n°6 dite “Pastorale” Ludwig von Beethoven XIXe : « Valse des fleurs » dans le ballet “Casse Noisette” Piotr Illitch Tchaïkovski XXe : “Les jardins sous la pluie” Claude Debussy “Jardin féerique” dans “ “Ma mère l’Oye” de Maurice Ravel (version symphonique) « Nuits dans les jardins d’Espagne » Manuel de Falla « La fauvette des jardins » dans « Catalogues d’oiseaux » Olivier Messiaen

C Inventer des compositions sonores Créer ’un “jardin sonore” Une entrée possible : Le haïku Voir la page wiki : https://fr.wikipedia.org/wiki/Haïku

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Deux exemples de haîkus Le jour sur les fleurs décline et sombre déjà l'ombre des cèdres Matsuo Bashô (René Sieffert) Quand le jardin fut balayé de frais tombèrent des fleurs de camélia Yaha (Munier) Pistes proposées Activités vocales : Dire le poème : voix parlée, chantée, chuchotée, jouer avec les mots et ce qu’ils évoquent comme sensations, improviser. Activités instrumentales : Utiliser un instrumentarium avec des divers corps sonores : appeaux, papier, tubes de pvc, éléments végétaux et minéraux collectés au jardin : feuilles, gravier, sable, eau.... Explorer différents modes de jeux avec ce matériel et écouter les effets produits, proposer des variantes : nuances (fort, doux), durée, émergences, silences … Organiser les évènements sonores et les coder pour réaliser une composition que l’on pourra rejouer. Certains éléments peuvent être superposés, simultanés ou en alternance; c’est une première sensibilisation à la polyphonie. D’autres possibilités : La captation in situ Inventorier les sources sonores du jardin (vent, bruits d’eau, faune, bruits de pas sur le sol … ) Capter les sons avec un enregistreur numérique, les écouter puis les organiser à l’aide d’un logiciel de montage (“audacity”, logiciel gratuit ou “garage band”). Prolongements : Mettre en place des jeux de reconnaissance sonore : mémory, lotos, imagiers sonore … Faire le lien avec les arts visuels et créer des installations sonores et visuelles. Imaginer, créer son jardin sonore imaginaire ... Faire vivre une déambulation sensorielle les yeux bandés … puis recueillir la parole des élèves sur leurs ressentis. Découvrir la démarche d’un artiste à la croisée des arts visuels et de la musique : Benoît Sicat : http://benoitsicat.blogspot.fr

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Jardin(s) et danse Cette thématique sera une source d’inspiration précieuse au niveau corporel pour inventer du mouvement (par exemple avec l’idée de croissance, de matière et texture –tige-tronc-feuille- fleur), au niveau chorégraphique pour composer et organiser les matériaux (avec la diversité des jardins et de leur mode d’organisation : jardins à la française, à l’anglaise, jardin japonais, etc.) et au niveau scénographique pour penser la relation de la danse avec ce paysage (penser non seulement au jardin comme décor intéressant pour la danse mais à l’art de s’inscrire, fusionner, dialoguer avec le jardin, exister dans le jardin en étant un élément du paysage). A- Quelques pistes de réflexion d’ordre général Lorsque l’on entend « jardin », on pense aux espaces verts de nos villes, aux petits espaces de campagne qui touchent et entourent les maisons, travaillés par la main de l’homme et de la femme, ou aux parcs, poumons verts au cœur de l’urbain. Le jardin s’intègre dans les villes et les régénère. Il demande à être regardé, traversé, il appelle à cheminer, déambuler. Le jardin est un espace public ou privé, plus ou moins petit ou grand, ouvert ou fermé, horizontal (type plaine) ou vertical (peuplé d’arbres). Il sollicite les sens, et en particulier la vue, l’ouïe, l’odorat, le sens kinesthésique (6ème sens). On y trouve une relation très forte aux éléments : terre (la terre dans laquelle on plante, la terre que l’on travaille), air (le vent dans les feuillages, le « bon air » de la campagne !), eau (l’eau qui arrose, la pluie, les bassins d’eau décoratifs). Le jardin peut être très pensé et contraint par l’homme et la femme ou au contraire laissé libre, la « nature » reprenant alors les rênes. Le jardin est enfin associé à des activités, non seulement de jardinage mais aussi de promenade, de course, de jeux, de lecture, voire de méditation. Il y a un état de corps de détente, lié au jardin et un plaisir, celui de faire corps avec le paysage et d’incorporer sa vitalité. Le jardin régénère, détend, apaise... Le jardin nourrit également dans le cas du jardin potager. Il peut soigner avec ses plantes médicinales. Il accueille également toute une vie animale. Et bien sûr le jardin est sensible aux saisons et ses transformations nous intéressent : la montée de sève, la chute des feuilles, le changement de couleur à l’automne et au printemps, etc. Tous ces premiers éléments de réflexion peuvent être des points d’appui pour entrer en danse : on peut par exemple construire un paysage de jardin avec les corps en présence (avec ses formes verticales et horizontales, ses dessins, ses tracés, ses perspectives, ses lignes droites et courbes, ses masses et ses volumes, ses alignements et ses enchevêtrements). On peut travailler sur des tableaux chorégraphiques liés aux saisons (ce serait quoi une phrase chorégraphique qui changerait au fil des saisons ? comment un geste peut se dilater, croître et se redresser au printemps, chuter à l’automne, se rétracter à l’hiver ?), ou sur la croissance en s’intéressant aux mouvements des plantes qui serpentent, s’enroulent, (voire étouffent comme le liseron), aux plantes rhizomatiques qui croissent dans la terre voire dans l’eau, aux plantes qui se redressent dans un mouvement rectiligne, etc. Danser dans les jardins, danser « le jardin » (le végétal et sa croissance), « les jardins » (les différents types de jardin : à la française, anglais, japonais, etc.) est une thématique riche pour la perception, la mise en mouvement du corps dans l’espace et son inscription dans cet espace. Il existe par ailleurs beaucoup d’événements de danse in situ qui travaillent dans et avec les jardins : le festival Plastique Danse Flore au potager du Roi du château de Versailles, les Jardins de Royaumont, festival jardins de danse, danse dans les jardins du Marais, les jardins chorégraphiques (danse baroque),etc.

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B- Artistes et oeuvres chorégraphiques

Nous vous proposons quelques pistes de chorégraphes et d’œuvres reliés à cette thématique des jardins.

1. Olivier Bioret

Jeune chorégraphe travaillant actuellement sur la thématique des jardins, Olivier Bioret a le projet de construire un cycle de chorégraphies selon différentes conceptions de jardins. Il vient de terminer « l’œil du Maître », titre du premier jardin, celui « à la française » et il nous propose un lien vers une captation de ce travail :

https://www.dailymotion.com/video/x2qjboq_l-oeil-du-maitre_creation?start=3

Il s’est appuyé sur des notations feuillet du XVIIe de la danse baroque (système d’écriture de la danse) et des plans de jardins de Le Nôtre dont voici quelques images qui mettent bien en évidence les similitudes (importance du centre, figures géométriques, utilisation de lignes droites et lignes courbes, axes de symétrie, travail d’ornementation, etc.)

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1- Catherine Contour : une chorégraphe-paysagiste par Julie Perrin

Face aux Autoportraits de Catherine Contour ou la délicatesse d’une situation Catherine Contour appartient à ces chorégraphes qui par leurs gestes donnent à saisir l’invention d’un paysage. Qui fabriquent avec un existant peut-être resté jusqu’alors inaperçu. Son intérêt pour le jardin la rapproche de celles que j’appelle les « chorégraphes paysagistes », exploratrices de plein air : Anna Halprin, Simone Forti, Armelle Devigon, Patricia Ferrara… Comme elles, Catherine Contour déplie diverses réalités du paysage : elle creuse tout un imaginaire (réalité culturelle du paysage) ; elle interroge le lien à l’homme (réalité environnementale) ; elle approche le monde d’une manière sensible, kinesthésique, tactile, sonore… (réalité phénoménologique). Elle construit ainsi différentes façons de se lier au paysage pour faire advenir ce que l’historien du jardin Hervé Brunon nomme l’« eutopie » (du grec eu = bien, harmonie, justesse et topos = le lieu) : l’eutopie du jardin est le sentiment de bien-être qu’il peut procurer ou le pouvoir d’attraction qu’il suscite. Catherine Contour est sensible à l’histoire des jardins, aux usages qu’ils anticipent, aux dispositions dans lesquelles ils concourent à nous mettre. En chorégraphe-paysagiste, elle s’insère dans le mouvement du jardin d’une manière qui nous autorise à pratiquer d’autres expériences sensibles ou à imaginer, pourquoi pas ?, d’autres postures ou gestes possibles. Son film Sur Autoportrait aux jardins de Barbirey (2004) témoigne

en partie de ces traversées. Y alternent une forme de documentaire sur le lieu, des déambulations où la caméra subjective répercute les soubresauts de la marche et voyage vite – comme le regard – balayant le ciel, le sol, les lisières du chemin, pour parfois se focaliser sur des mousses, des insectes ou cadrer des natures mortes dans le pourrissoire, et enfin plusieurs moments où Catherine Contour est devant la caméra. Là, elle compose de drôles de portraits le plus souvent en plans rapprochés comme devant un miroir, proche en cela de la tradition occidentale de l’autoportrait. Elle est affublée d’éléments composites trouvés sur place ou ramassés et ramenés à l’intérieur, dans cette pièce où elle se recentre après l’expérimentation en plein air et où elle peut accumuler ses trouvailles ou disposer d’accessoires dont elle a besoin. Un élément du contexte est ainsi toujours apposé sur le visage ou le corps, telle une signature du lieu.

Photo 1

Les images produites sont hétérogènes, comme la rencontre de la peau et du végétal. On y découvre une poésie délicate lorsque le végétal se fait dentelle – voilette à nervures et pétiole – sur la peau nue dont la blancheur contraste avec le vert et sur laquelle le soleil semble miroiter (photo 1). Au Bois des Moutiers, les pétales d’hydrangea recouvrent le visage, pétales séchés comme des papillons posés là, jouant de transparence et de mystère. Ou coiffe bleutée à l’équilibre qu’on imagine précaire (photos 2). Le visage perd ses reliefs reconnaissables ; la tête offre des tubérosités inattendues ; l’œil souvent nous regarde, un brin interrogatif ou perdu, comme à la recherche d’une compréhension de sa propre figure.

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Photo 2

2- Armelle Devigon Cie LLE Site: compagnielle.com) Son solo aérien dans un arbre (photo ci-contre) a été programmé deux fois lors du festival Traverses92 sur l’ïle Saint-GermainMarcher, ressentir, rencontrer Depuis 2004, la Cie LLE dirigée par la chorégraphe et danseuse aérienne Armelle Devigon crée des parcours chorégraphiques, plastiques et sonores dans la nature, à chaque fois uniques. Dans ces parcours, les artistes rendent hommages à l’énergie sensible de chacun des sites rencontrés. « en toile de fond, ce désir toujours persistant de ne plus se placer en acteur égocentré autour duquel se

construit le spectacle, mais plutôt comme un réel vecteur de l’énergie de l’arbre, loin de tout anthropomorphisme. » « Comment par le biais d’une création artistique, redonner une perception de l’espace naturel à l’échelle du corps ? Ne plus penser l’être humain au cœur de son environnement mais plutôt au sein des éléments au même titre qu’une pierre, un arbre, une rivière. Par le biais de quelles formes amener un public à mettre en résonance cheminement silencieux en nature et cheminement intérieur ? » De « pépinières européennes » : Armelle Devigon est une interprète en danse contemporaine et chorégraphe reconnue pour ses créations entre danse et art du cirque, qui tendent à réconcilier la nature et l’homme. Elle s’initie aux arts vivants à travers l’apprentissage des arts du cirque à l’Ecole du Cirque Plume. Elle fonde en 2001 la compagnie de danse LLE, et crée diverses formes dansées accrochées dans les arbres. Elle est notamment remarquée grâce à sa création dans un platane des Buttes Chaumont. Elle oriente dès lors son travail vers la perception du corps en apesanteur. En 2004, durant sa résidence au domaine départemental de Chamarande, elle initie le projet Hommages, résultat d’une recherche corporelle et plastique sur le thème de la croissance, autour d’un hêtre pourpre et d’un platane centenaire. L’année 2010 marque un tournant dans la production artistique de la compagnie LLE. Le projet Rondes, performance-installation qui explore le passage du jour à la nuit, et la création Eau de là, installation dérivante qui joue avec la rivière – sa matière, son miroitement, ses courants – rendent hommage à l’énergie sensible de chacun des éléments et des sites naturels rencontrés .Pour PARK IN PROGRESS, Armelle Devigon adaptera sa chorégraphie Eau de là à la pièce d’eau du jardin du Trocadéro. Une proposition qui explore l’espace insolite de l’eau et les basculements d’un état à l’autre, du silence au son, de la lumière à l’ombre, de la naissance à la mort. Dans cette chorégraphie spectaculaire, la danseuse se lance dans un fluide jeu d’équilibre-déséquilibre à la surface de la pièce d’eau qui accueille ses pas en suspension. 3- Anna Halprin Danseuse chorégraphe américaine née en 1920

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Depuis les années 1950, Anna Halprin ne cesse de bouleverser le champ de la danse : elle abolit les frontières entre scène et public, entre générations et communautés ethniques, œuvre avec la maladie et la nature. Extérieur danse, essai sur la danse dans l’espace public Sylvie Clidière/ Alix de Morant :p47 : Elle s’immerge en pleine nature et y inscrit des workshops collectifs qui incluent souvent des formes de rituels profanes : « Plutôt que d’imiter les apparences extérieures de la nature ou d’utiliser la nature en toile de fond, écrit-elle, je m’identifie à ses mécanismes fondamentaux. Mon travail n’est pas une représentation de la nature. Je ne cherche pas à représenter la nature à l’intérieur de moi-même. Il s’agit, au contraire, d’un travail de réflexion. J’essaie de comprendre la nature comme étant un miroir de mon expérience humaine. De même que les Anciens dansaient pour évoquer les esprits de la nature, nus pouvons danser pour trouver les esprits qui sont au fond de nous, enfouis et oubliés depuis longtemps. » C’est là une manière de communication avec la nature, une convergence d’énergies sans relation nécessaire avec un public. On peut y voir un voisinage avec le Land Art. Bibliographie : Anna Halprin, « Danses de la terre », Nouvelles de danse, n° 21, « La danse hors les murs », automne 1994, Contredanse, Bruxelles DVD : Returning Home, 2003, 45 min, d’Andy Abraham Wilson. Ce film a été réalisé en collaboration avec la « Body Artiste » Eeo Stubbelfield et le musicien Fred Frith. Danser la vie (2014 contredanse) Le souffle de la danse (film de Ruedi Gerber)

C- Danse et littérature de jeunesse Dans le cadre de notre ouvrage sur la danse et la littérature de jeunesse intitulé « Danser avec les albums jeunesse » CRDP Créteil septembre-octobre 2015, nous avons travaillé la question de l’inscription dans le paysage à l’occasion de l’analyse de l’album « Grand-père-crapaud » d’Audrey Poussier (école des loisirs), nous vous redonnons ci-dessous un extrait de l’analyse développée. Prendre appui sur un album de littérature jeunesse permet de s’engager dans une « lecture chorégraphique d’un album » et de construire des transpositions dansées des éléments de l’album (images, récit, éléments symboliques, etc.). Et par ailleurs, nous avons trouvé sur le net une bibliographie conséquente sur la thématique du jardin que nous vous donnons après l’extrait « s’inscrire dans le paysage ». S’inscrire dans le paysage Dans l’album « Ici vit un grand-père solitaire » : une rivière au premier plan et son arbre luxuriant, la petite maison du grand-père au lointain, le chemin qui les relie traversant les champs jaunis. La rivière semble plus importante que la maison en arrière-plan. Pas de barrières, ni de limites de propriété. L’espace est libre, ouvert, le chemin qui mène à la rivière est une invitation à marcher et pour nous une invitation à danser dans le paysage et respirer le « bon air ». Il nous faudra inventer une danse pour qu’elle s’inscrive dans ce lieu, qu’elle en émerge et soit façonnée par lui. Danser en extérieur, in situ, ne sera pas motivé par le fait de danser dans un agréable décor champêtre mais bien de réussir à s’y inscrire, s’y fondre. Et ainsi solliciter la perception du danseur d’une façon inédite pour lui permettre d’éprouver des sensations au contact du sol moelleux, de l’herbe, de l’eau, des arbres, de l’air, du vent, de la lumière, de l’écoute de l’espace sonore extérieur... jusqu’à ce qu’une danse émerge, trouve une place « juste » dans le paysage. Le grand-père se fond tellement bien dans son

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paysage qu’il en deviendrait presque un crapaud, un habitant de sa précieuse rivière... Faire partie du paysage, être avec lui, être un élément de ce paysage et non pas l’événement qui fait oublier le paysage ! Cette intention donnera au final une valeur égale et partagée à la danse et au lieu choisi. Cela permettra d’éveiller une attention et une conscience aux espaces extérieurs dans un souci d’interaction avec le milieu et de réciprocité. Qu’est-ce que ce lieu me fait ? Mais aussi : qu’est-ce que je fais pour ce lieu ? La danse qui l’habite un instant peut-elle le donner à voir différemment, peut-être même le révéler ? Le préserver ? Transpositions en danse Le paysage du grand-père semble loin de la ville, mais peut-être est-elle juste en contrebas, une page plus loin ? Mettre en place un projet de danse en extérieur demandera aux enseignants une petite recherche d’espace approprié. Quel lieu autour de l’école pourrait accueillir les ateliers de danse in situ, que l’école soit située en campagne, en montagne, au bord de mer, en cœur de ville ou au cœur de cités en périphérie de ville? Dans les lieux les plus urbains et les plus arides, subsiste toujours un petit espace vert protégé, ou un espace à protéger justement qui donnerait une valeur à la danse qui va s’inventer. Ce lieu est à trouver et il va guider la recherche de situations de danse compte tenu de sa singularité : espace ouvert à traverser, espace plus enveloppant, habité par des arbres, une forêt, une clairière, une dune, espace fermé qu’il convient d’habiter et d’élargir par ses sensations, enclave verte dans une architecture urbaine ou du vert à perte de vue ? Ressentir le lieu : guider/être guidé Constituer des binômes, un élève-guide emmène son partenaire en promenade dans le paysage, dans un espace dont on a préalablement défini les limites. L’élève guidé découvre les différents éléments de ce paysage en l’absence de la vue (yeux bandés idéalement) : il l’entend, le perçoit sous ses pieds, perçoit le contact de l’air, les odeurs, les changements de lumière, touche avec ses mains des matières de ce paysage (arbres, clôture, pierre, etc.). Le guide veille à sécuriser son partenaire par la qualité d’un contact continu et ferme qui le tient, l’enveloppe sans le serrer, ni l’enfermer et évite toute collision malencontreuse ! (Plusieurs modes de contacts possibles, taille, main, dos, etc.). La promenade « sensorielle » peut varier d’une minute à quinze minutes (ou plus)! Lorsque la situation sera « apprivoisée », elle peut s’envisager de façon plus subtile avec des directions plus précises : une promenade auditive par exemple en se focalisant sur l’environnement sonore, ou tactile en s’intéressant à la diversité des natures de sol et aux éléments du paysage que l’élève aux yeux bandés est invité à toucher. Imaginer-parler le lieu Au retour des promenades, et avant de changer les rôles, il sera important de partager les expériences au sein du binôme et du groupe, puis mettre des mots sur ces expériences perceptives, les noter, les confronter peut-être à leur vision. L’élève guidé peut essayer de retrouver le chemin emprunté. La création d’images mentales, de représentations du paysage éloignées d’une réalité visuelle plus objective sera intéressante à faire émerger. Toutes ces sensations glanées seront une richesse pour nourrir le mouvement dansé. L’écoute de l’environnement sonore peut ainsi être la première étape d’une création sonore, dans laquelle les élèves chercheront comment être au plus près des sons entendus avec leur voix ou des objets recyclés, détournés d’un usage quotidien, avec l’intention peut-être de créer une pièce sonore pour leur danse. Habiter le lieu avec sa danse Habiter le lieu avec la danse doit se faire en interaction étroite avec « l’âme » de ce lieu: qu’est-ce que chacun ressent dans ce lieu, qu’est-ce que ce lieu suggère, construit, appelle, favorise ?

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Prenons l’exemple d’un lieu ouvert où l’on est à découvert, avec des petits chemins qui le traversent, ce lieu appelle peut-être la marche, la course, les arrêts, les rencontres, les poursuites, les chutes au sol? Autre exemple, une petite forêt constituée de grands arbres verticaux au cœur d’un parc. Elle peut inviter à se cacher derrière les arbres, se déposer à leurs pieds, regarder la cime des arbres et le mouvement des nuages dans le ciel, percevoir l’immensité de la distance du sol jusqu’au ciel, toucher les nuages avec ses mains et ses yeux, entourer un arbre à plusieurs (combien faut-il d’enfants pour en faire le tour ?), s’allonger au sol et construire une figure collective en contact de mains à mains ou pieds à pieds, tout autour de l’arbre... se sentir grand et large comme un arbre, solide et enraciné dans le sol, suspendu dans l’air comme ses branches, flottant légèrement... Danser dans l’espace de la forêt permettra de jouer à apparaître/disparaître, de développer des marches et courses entre les arbres, de créer des figures collectives d’un arbre à l’autre, autour d’un arbre et de re-convoquer l’imaginaire des sensations éprouvées (dureté, légèreté, lignes droites ou tordues, etc.). Les gestes dansés inventés, travaillés précédemment dans les ateliers à l’école, ou au théâtre, seront expérimentés dans le lieu extérieur. Les solos, duos autour des actions de chuter, répéter, accumuler, suivre vont pouvoir s’essayer dans le lieu. Elles nécessiteront des adaptations, des aménagements dans les qualités, les vitesses, et vont trouver leur justesse et leur place dans l’espace spécifique du lieu.. Il faudra s’interroger : qu’est-ce que l’on veut donner à voir du lieu ? Quel angle de vue, quel ouverture de champ, etc. Les enfants tour à tour danseurs et spectateurs pourront ainsi questionner la relation entre la danse et le lieu, comment voit-on la danse ? Mais aussi comment voit-on le lieu ? Qu’est-ce que l’on découvre du lieu quand on y danse ? Qu’est-ce que l’on découvre de sa danse et de la danse des autres quand elle s’inscrit dans le paysage ? Références chorégraphiques Il sera intéressant sur cette problématique de l’inscription dans le paysage de se rapprocher d’artistes, pionnières de la post Modern Dance, telles que Anna Halprin ou Trisha Brown. Un film de 2003 intitulé Returning home1 retrace les expériences corporelles et dansées d’Anna Halprin dans une forêt californienne, et les vagues de l’Océan Pacifique. Elle est âgée de plus de 80 ans lors du tournage, et elle semble répéter près de sa demeure californienne les rituels de son futur retour à la terre. Nous y retrouvons toute la sagesse de notre grand-père crapaud, sa relation apparemment pacifique avec la mort et la nature! Trisha Brown dans les années 70 aux Etats-Unis s’inscrit dans le paysage en créant des événements qui bousculent les perceptions et les places assignées aux êtres et aux choses. Elle crée des paysages insolites avec les corps des danseurs en présence dans le paysage ordinaire : danseurs dérivant sur un lac, ou descendant dans une marche tranquille à l’horizontale les façades des buildings, etc. Plus récemment, une artiste comme Julie Nioche avec sa proposition artistique d’espace protégé2, inscrit la danse dans le paysage à partir de gestes de contacts simples et bienfaisants qui se donnent et se reçoivent, et avec une attention donnée à un lieu que l’on entoure.

1 “Returning Home”, 2003, 45 min, d’Andy Abraham Wilson. Ce film a été réalisé en collaboration avec la « Body Artiste » Eeo Stubbelfield et le musicien Fred Frith. 2"Espace protégé" est un projet artistique conçu par Julie Nioche, chorégraphe et ostéopathe, Gabrielle Mallet, kinésithérapeute et ostéopathe,, Isabelle Ginot, praticienne feldenkrais / A.I.M.E (associations d’individus en mouvements engagés). Il s’agit de partager un geste commun, en grand groupe, afin de former une chaîne humaine protégeant un espace donné. Il s’agit d’entourer cet espace, et de lui donner notre attention. Le principe est très simple : il s’agit d’apprendre un geste de contact, que l’on peut à la fois recevoir (être touché) et offrir (toucher) dans le même temps. C’est ce geste qui permet de former la chaîne. L’enjeu est de développer, pour soi-même et pour d’autres, une pratique de « prise de contact » simple, confortable et plus fine que nos modes de contacts quotidiens. Il s’agit d’offrir un geste de toucher aussi bienfaisant pour soi-même que pour l’autre. Site A.I.M.E.

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Jardin(s) des sciences Du jardin botanique aux incroyables comestibles

Le jardin botanique est le jardin qui apparaît le plus dédié à la science. Constitué de collections de plantes vivantes correctement répertoriées, décrites et étiquetées ; il est à juste titre appelé "musée vivant". Au tout début de leur histoire, les jardins botaniques représentaient des centres de recherche importants mais le chercheur du 20ème siècle ne semble plus vraiment intéressé par les collections végétales conservées en leur sein. Dans ce contexte, quelle peut être la nouvelle mission de ces lieux appartenant au patrimoine naturel et culturel de notre région ? C'est à Montpellier en 1593 que Richer de Belleval construisit le premier jardin botanique en France. Celui-ci, comme beaucoup des jardins de cette époque, avait une vocation scientifique importante puisqu'il fournissait toute la "materia medica" nécessaire aux apothicaires et médecins. Cependant, en fonction des époques, du niveau des connaissances, des priorités de la recherche, l'intérêt scientifique porté aux collections des jardins botaniques a évolué

Pierre-Joseph Buc’hoz, Le jardin d’Éden, page de titre.(1783_1785)

Paris, Bibliothèque nationale de France, Réserve des livres rares

Un jardin pour classer A partir de la fin du 17ème siècle, les gestionnaires des jardins doivent faire face à une forte augmentation du volume des collections, issues notamment des collectes des voyageurs naturalistes. Les plantes rassemblées servent alors de matériel vivant d'observation et d'étude pour les grands botanistes de l'époque, leur permettant d'établir des classifications. Au 18ème siècle, la systématique (discipline scientifique étudiant les relations entre les êtres vivants afin d'établir un classement) est alors à son apogée. Le jardin botanique joue un rôle important dans la mise en place de ces systèmes de classification. Ainsi en 1758, Bernard de Jussieu fut chargé par Louis XV de la création d'une Ecole de botanique dans les jardins du Trianon. Il se servit de cet

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exercice pour appliquer sa nouvelle théorie de la classification sans que cette dernière ne soit écrite et publiée. Le jardin à cette époque était considéré comme un laboratoire vivant pour les scientifiques, il y avait donc un réel parallélisme entre le sujet de recherche du botaniste et ce qui était présenté au sein des jardins.

« Le Nerprun », in P.-J. Buc’hoz, Plantes de Nancy.(vers 1763)

Un jardin pour comprendre Au début du 20ème siècle, la systématique purement classificatoire laisse la place à de nouvelles disciplines étudiant la plante sous un angle différent (écologie, biologie...). Un jardin botanique devant être le miroir de ce qui se pratique au laboratoire, des présentations écologiques resituant la plante dans son milieu apparaissent alors : jardin alpin, des marais, des dunes. Ces modifications présentent un double avantage, pour les plantes tout d'abord (meilleures conditions de vie) et pour les visiteurs (système de lecture de la présentation plus abordable pour les non-initiés à la botanique.) Aujourd'hui, le scientifique a abandonné le jardin pour s'enfermer dans son laboratoire. En cette fin de siècle, la botanique systématique et classique, c'est-à-dire non moléculaire, semble devenir une espèce en voie de disparition. Les établissements d'enseignement supérieur ont plus ou moins délaissé les jardins botaniques qu'ils jugeaient inadaptés aux besoins du moment et exagérément budgetivores. Source http://www.espace-sciences.org/archives/science/14661.html Un jardin pour respecter la nature : jardins et développement durable Les jardins ont maintenant une vocation à la fois sociale, économique et environnementale (les trois piliers du développement durable). C’est ainsi que l’ont voit apparaître des parcelles cultivées appelées les « incroyables comestibles » dans des villes tel qu’Asnières. Ce concept arrive de l’Angleterre, plus précisément, tout au nord du royaume britannique, à Todmorden. En anglais, on les appelle « incredible edible ». C’est une démarche entreprise librement par des habitants souverains qui ont souhaité s’associer dans la pratique de la culture locale des fruits et légumes, et le partage de leur récolte. Elle vise à rendre les territoires auto-suffisants pour leur alimentation par la production locale dans le partage avec des pratiques respectueuses de l’environnement. Cette initiative a essaimé un peu partout en Europe et remporte un vif succès. L’idée est de transformer petit à petit une ville en potager géant. Elle va dans le même sens que d’autres actions soucieuses du développement durable qui se manifestent par l’ arrêt de l’utilisation de produits phytosanitaires dans les rues et parcs de la Ville et la création de jardins partagés.

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Jardins et arts visuels

L'art du jardin ou peindre le Paradis Dans les jardins, l'homme et la nature se rencontrent. Les jardins changent au fil des heures, des jours et des saisons. Ils peuvent exprimer un statut social, une façon de voir le monde et parfois même une appartenance politique. Ils sont publics, créés pour le bonheur du plus grand nombre ou privés, destinés à de rares privilégiés. Un jardin peut être à la fois un endroit où étudier, un refuge pour le penseur solitaire ou une cachette pour le jeu, le badinage et l'amour. Les artistes ont représenté le jardin dans toutes ses expressions, ils ont retiré et souligné les aspects qui étaient caractéristiques des jardins de leur propre ci=ulture à une époque donnée. Cependant, à certaines périodes, des éléments propres à l'art du jardin, qu'ils soient architecturaux ou botaniques, se sont particulièrement imposés jusqu'à faire partie intégrante des arts décoratifs de l'Europe occidentale. Les jardins inspirent les artistes et les artisans depuis des siècles. Les premiers jardins mentionnés dans des textes ont été cultivés en Perse. L'auteur Grec Xénophon (environ 430-354 av. J.C.) était envoûté par les descriptions du jardin clos que le Roi Cyrus Deux, di Le Grand (mort en 530 av. J.C.), avait créé sur un plateau aride pour chasser. Pour décrire ce luxuriant refuge au coeur du désert, il crée le terme "paradeisos", "Paradis", à partir de la traduction du mot perse "pairidaèza" (de pairi, "autour" et diz, "former"). Ce terme trouve une forte résonance en Grèce: il a été employé pour décrire le Jardin d'Eden dans les premières traductions grecques de l'Ancien Testament, au troisième siècle av. J.C. L'amour des Perses pour les jardins transparaît dans l'importante concentration de scènes de jardin qui illustrent leurs manuscrits. Pour la première fois dans l'art, des illustrations offent une description complète de jardins. L'art perse de l'enluminure atteint la perfection sous les dynasties perses des Timourides (1370-1506) et des Séfévides (1501-1732). Le Prince Timouride Babour (1483-1530) envahit l'Inde en 1526; ses successeurs, les empereurs Moghols, font installer à leurs cours des ateliers permettant aux techniques inventées par les Perses de se développer. Puis un style spécifiquement moghol apparaît. Tous les récits historiques, les poèmes et les légendes évoquent la vie des jardins, c'est ce que Abu Talib Kalim (mort en 1651), poète à la cour de L'Empereur Shâh Jahân, appelle "le jardin sur la page". Le jardin sacré Au Moyen Âge, les seules représentations de jardin se trouvent dans les enluminures qui ornent les manuscrits réalisés dans les monastères. Ces images dépeignent les jardins sacrés de l'Ancien et du Nouveau Testament, et plus particulièrement, le Jardin d'Eden. La Genèse offre en effet aux enlumineurs une description détaillée du Jardin d'Eden. Ces conventions sont ensuite respectées par les graveurs lorsque l'imprimerie est inventée, à la fin du quinzième siècle. De nombreux éléments présents dans le jardin médiéval, et décrits dans le Jardin d'Eden, comme le banc de verdure, la tonnelle ou la fontaine, apparaissent dans l'imagerie des jardins profanes qui se popularisent au cours du quinzième siècle. Ces représentations de jardins sont cependant davantage le fruit de l'imagination que la représentation fidèle de véritables jardins de l'époque.

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En Italie du nord et dans le Saint-Empire Romain, un type de peinture représenatnt le jardin clos (hortus conclusus) de la Vierge Marie se développe à la fin du quatorzième siècle. Le recours à l'image du jardin à des fins symboliques dans l'art sacré ou profane est tellement systématique qu'il faut attendre la fin du seizième siècle pour voir apparaître des représentations de véritables jardins. Le jardin renaissance " Le "Paradis" ... n'est rien d'autre qu'un jardin des plus agréables, qui regorge de choses charmantes et délicieuses, d'arbres, de pommes, de fleurs, d'eaux vives courantes, de chants d'oiseaux et de tous les délices rêvés par le coeur de l'homme..." Laurent de Médicis, dit le Magnifique (1449-1492) À la fin du quinzième siècle, un nouveau concept de jardin inspiré par les règles du jardin classique, fait son apparition dans l'Europe de la Renaissance. La disposition des plantes est désormais régie par une approche formelle et géométrique héritée de l'Âge Classique, et les nouveaux ornements de jardin s'inspirentde motifs de l'Antiquité. Ainsi s'annoce la création de jardins d'une splendeur inégalée. L'idée que de magnifiques jardins peuvent renforcer le prestige et le statut social des princes et des monarques fait alors son chemin. C'est également à cette période que les premières représentations artistiques fidèles à de véritables jardins sont réalisées en Europe Occidentale. Le rêve et la réalité sont intimement liés dans les jardins de la Renaissance. L'Italie est le berceau de la création de nouveaux effets grandioses, ces mises en scène sont ensuite imitées avec ferveur dans tous les jardins d'Europe. Ils s'inspirent à la fois de la mythologie et de sources littéraires italiennes contemporaines. Dans les jardins, les éléments les plus fantaisistes de ces oeuvres deviennent réalité. À la Renaissance, l'extraordinaire (les labyrinthes, la taille sophistiquée des arbres ou les obélisques) côtoyent des éléments plus banals qui font aussi leur entrée dans le répertoire du jardin (les pergolas, les plates-bandes ou les parterres). Le jardin botanique Entre le seizième siècle et le début du dix-septième siècle, de très nombreuses nouvelles espèces végétales apparaissent en Europe de l'Ouest. À cette période, on cultive vingt fois plus de plantes qu'au cours des deux millénaires précédents. L'art paysager s'en retrouve considérablement enrichi: son apparence se modifie ainsi que la façon dont les artistes considèrent et représentent les plantes. Certaines espèces sont acheminées d'Afrique ou des explorateurs les rapportent du Nouveau Monde. D'autres espèces arrivent des Balkans, de Turquie et d'Asie de l'Est. Elles transitent par Vienne quand la paix entre l'Empire Ottoman et le Saint-Empire Romain est rétabli au milieu du seizième siècle. Les savants et les collectionneurs de plantes, que l'on appelle alors les fleuristes, se prennent de passion pour l'acclimatation et la culture de ces espèces non indigènes. C'est cette passion qui conduit à la création des jardins botaniques, ainsi qu'au développement de la science botanique et à la naissance de l'illustration des plantes. Les herbiers illustrés prolifèrent et un nouveau phénomène de mode, le florilège, ou livre de fleurs, apparaît. La République Hollandaise est alors au coeur de ce nouvel engouement pour l'étude, la collection et la culture des plantes (jusqu'à la spéculation). Le marché des fleurs est en plein essor et l'École Hollandaise de peinture florale développe un nouveau genre, la nature morte de fleurs.

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Le jardin baroque Les jardins à la française se développent en France et en Italie au début du dix-septième siècle. Puis ils s'imposent dans toute l'Europe comme la norme en matière de création d'espace paysager jusqu'à la moitié du dix-huitième siècle. Cette évolution correspond au rayonnement du style baroque caractéristique de l'art de cette période. On conçoit alors des jardins aux dimensions auparavant inimaginables. Ainsi, pour créer l'illusion d'une perspective illimitées sur le paysage situé en arrière-plan, le terrain était nivelé ou surélevé et des forêts entières sont abattues. Ces nouveaux jardins, immenses, étaient essentiellement constitués de parterres, de plates-bandes de fleurs ornementales ou de motifs formés par le gazon. Les longues allées et les chemins sont bordés d'arbres ou de haies, l'eau est déviée et canalisée pour alimenter des bassins et des fontaines grandioses. On considère que le degré des transformations subies par la nature est le reflet du statut de son propriétaire. C'est à cette période que les jardins deviennent un art à part entière en Europe. Leur conception et leurs ornements enrichissent l'art de la représentation de nouveaux éléments. De cette manière, leur potentiel pictural peut être pleinement exploité. Depuis le quatorzième siècle, les jardins raffinés sont perçus comme l'affirmation pour les princes et les monarques de leur statut, mais l'art du jardin n'a jamais atteint un tel niveau de maîtrise qu'en France, en Hollande et en Angleterre de la fin du dix-septième siècle. Le jardin paysager Le jardin paysager, ou jardin à l'anglaise, compte parmi les plus importantes exportations culturelles anglaises au dix-huitième siècle. L'art topiaire, la symétrie et les parterres tombent en désuétude. La nature est désormais considérée comme l'idéal à atteindre. Le jardin s'organise comme une succession de points de vue qui se dévoilent au fur et à mesure de la promenade. Une vision en surplomb de ces jardins a moins d'intéret et les vues aériennes laissent la place à des peintures à l'huile et des gravures qui privilégient les représentations au niveau du sol: elles dévoilent une à une les belles surprises. Ces oeuvres dépeignant un nouveau style de jardin marquent l'imaginaire de l'Europe dans sa représentation de l'Angleterre, tout en forgeant un sentiment puissant d'identité nationale. Ainsi, les images représentant des jardins se multiplient afin de répondre à une demande nationale aussi bien qu'internationale, nourri par un nouveau phénomène: le tourisme de jardins. Au milieu du dix-huitième siècle, le jardin se place au coeur de la vie culturelle et artistique anglaise. Il permet de symboliser et d'exprimer cedrtaines des questions centrales soulevées par les Lumières. Plus que jamais, le jardin est également une scène sociale, où l'on se rend pour voir et pour être vu. La bonne société se réunit dans les jardins, tandis que les jardins d'agréments et les promenades publiques deviennent des lieux d'activité physique, de fête et de spectacle. Le jardin public et le jardin privé se différencient, ils peuvent être à la fois un sanctuaire religieux pour l'homme vertueux, un havre de paix pour le contemplatif et le rêveur, ainsi qu'un lieu de jeu et de plaisir propice aux fêtes champêtres.

Le jardin horticole

Au cours du dix-huitième siècle, les plantes deviennent secondaires dans les jardins car leurs propriétaires cherchent avant tout les effets de perspective en transformant l'espace ou en imitant la nature. Puis, au dix-neuvième siècle, l'intérêt pour la culture des plantes redevient centrale dans le jardinage. Il faut

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désormais démontrer la maîtrise horticole nécessaire à l'épanouissement d'une sélection de plantes de plus en plus variées. L'époque Victorienne est l'âge d'or des fleurs. Dans les parcs, les conservatoires ou les serres, les fleurs sont entretenues et admirées. Les plantes d'intérieur font leur apparition à mesure que le langage des fleurs se popularise: un système codifié attribue une signification spécifique à chaque fleur, il est également utilisé par l'industrie du luxe, notamment dans la joaillerie. Les garden-parties royales et leur symbolisme puissant se développent d'abord sous le reigne de la reine Victoria. Cependant, les jardins royaux cessent d'occuper le premier plan dans la représentation des jardins à cette même époque. En effet, grâce à la parution de nombreux journaux grand public consacrés au jardinage et destinés à la classe moyenne, ainsi qu'à l'invention de la tondeuse à gazon en1830 (par Edwar Budding), le jardinage devient un passe-temps et l'Angleterre se transforme en une nation de jardiniers! Pour la première fois, des jardins de toutes sortes apparaissent dans les arts, comme les jardins des maisons de campagne. Les jardins inspirent de nombreux aquarellistes de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième siècle.

Kew Garden Queen's Gallery (Buckingham Palace) Garden Museum

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Jardins des arts plastiques : La nature dans l’art contemporain

-I La nature comme thème plastique

Jusqu’au XXè siècle la nature est surtout utilisée comme paysage reproduit sur une toile ou une photo. Le paysage implique la notion de représentation et d’imitation . Il faut attendre le XIXème siècle pour qu’apparaisse une implication introspective de l’artiste avec par exemple, les impressionnistes. Le paysage est, ici, l’enjeu de leur implication sociale et politique, en accord avec leur époque. La peinture est à la fois une description du monde et une réflexion sur son rôle social

Claude Monet, Le bassin aux Nymphéas, 1889 Musée d’Orsay, Paris

Vincent Van Gogh, Iris, 1889 Huile sur toile J.P Getty museum Los Angeles, Californie

II la nature comme matériau La nature évolue vers la présentation et non plus la représentation.

Pour Vincent Van Gogh, post impressionniste, le paysage devient une métaphore de sa personnalité et de ses souffrances. Sa peinture est empreinte d’une spiritualité car le peintre cherche à délivrer son corps et son âme à travers son art…

Comme l’Académisme commence à peser sur leur temps, les artistes trouvent dans le réel et particulièrement la nature, leur inspiration, loin des ateliers et de leur influence antique. Le premier à le dénoncer est Baudelaire qui oriente de Beau Moderne. Selon lui , le beau moderne est convulsif, éphémère, artificiel, transitoire ,la beauté est de circonstance. .Le réel entre de plein pied dans l‘art. C’est l’émergence de la Modernité

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Elle sert à la réalisation de l’œuvre, en tant que matériau. Déjà Miro avait utilisé des éléments naturels dans ses œuvres (sable, terre...).

Anselm Kiefer, Nuremberg ,1982 . Acrylic, emulsion, and straw on canvas. Collection of Eli and Edythe L. Broad, Los Angeles

Marcus Raetz travaille quant à lui avec des feuilles d’eucalyptus qui sont comme des traces d’un pinceau.

-La nature peut être considérée comme une palette. L’artiste exploite les qualités propres à la nature : formes, couleurs…

Nils Udo Wolfgand Laib

C’est le cas d’artistes tels que : - N.Udo, -Goldworthy, - M.Oppenheim, qui dessine avec la nature. - W.Laib, qui développe une œuvre d’inspiration boudhiste, comme dans Tapis de Pollen ;

Anselm Kieffer intègre des éléments naturels qu’il travaille comme des sédiments. Il utilise ainsi de la cendre qu’il intègre à sa peinture. Il envisage le temps comme un cycle naturel et perpétuel qui s’associe et se mixe à son oeuvre

Les artistes d’Arte Povera utilisent des matériaux bruts, et révèlent ainsi les qualités esthétiques et émotionnelles propres aux matériaux utilisés. Ex : Giuseppe Pennone, Giovanni Anselmo…

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Ces oeuvres marquent une véritable réconciliation entre l’homme et la nature ; ces énoncés plastiques invitent à la méditation. -La nature peut être exploitée à travers ses forces propres

Walter De Maria, foudre de Champ . 1977. Photo: John Cliett PR

W.de Maria, travaille ainsi à partir des éclairs comme dans Lightning field. Il installe des paratonnerres sur un plateau du Nouveau Mexique et explore les forces telluriques N.Holt, Sun Tunnel. Des cadres reçoivent la lumière du soleil à certains moments précis de la journée.. .Ainsi, elle découpe et recadre l’espace. -La nature sur laquelle on agit peut devenir un support. C’est une réflexion sur la mise en situation et la spacialité de l’œuvre. L’œuvre est « in situ » -C’est non seulement un matériau mais aussi un cadre offert à l’œuvre. Il métamorphose ainsi l’environnement.

: III- la nature comme élément temporel -En utilisant des matériaux éphémères, cela pose le problème de la pérennité de l’œuvre. Le seul moyen de l’enregistrer sera la photo.. Elle a pour fonction d’enregistrer, de fixer ce qui est du ressort de l’empreinte ou de la trace.

Christo, The Valley Curtain, 1970

Ici, l’artiste ne sculpte pas mais habille le paysage.. Il n’altère pas le site. Mais le modifie temporairement.. Cela modifie surtout le regard que nous portons sur les choses et les lieux.. Il montre ainsi ce qui « ne se voit pas ».

l

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Robert Smithson, the spiral Jetty, 1970

L’idée qu’une œuvre est éphémère rend compte aussi de l’idée que la nature est plus forte que l’homme dans la durée et que l’homme ne peut imposer sa loi.. Cela glorifie les forces et la beauté de l’univers Le temps impose un lent travail de transformation sur les œuvres et les objets. Le destin plastique est associé à l’espace naturel. Cette forme d’art exclut la part muséographique . Ces œuvres ne peuvent être exploitées qu’à travers des photos ou des croquis vendus, comme le fait Christo Elle remet ainsi en cause les circuits traditionnels de l’art et le système muséographique qui fige les choses -IV Les rapports nature et homme Selon R.Smithson : « L’art peut devenir un instrument de médiation entre l’écologiste et l’industriel » -Une 1ère attitude consiste à vouloir dominer la nature en y imposant ses formes . La nature peut être ainsi modifiée par des interventions ambitieuses de taille souvent gigantesque Certains artistes ont été fascinés par l’exploration de terres encore plus ou moins vierges. C’est ainsi qu’ils exploitent les déserts américains. Il y a alors altération de la nature C’est le cas de l’œuvre de Smithson, The Spiral Jetty,1970. Grand lac sale, Utah, U.S.A. Réalisée avec des matériaux trouvés sur place l’œuvre demande à être appréhendée sur place. Elle montre aussi la lente dissolution de chaque chose car son œuvre est éphémère. Autre exemple, M.Heizer, avec Double Negative, 1969 Désert du Névada. Selon lui : “La seule façon d’appréhender l’œuvre est de l’habiter”. Il explore , ici , une métaphore : celle du miroir. Mais c’est une sculpture du vide qui suggère une forme absente

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On peut encore mentionner Christo, The Valley Curtain,1970. Désert du Colorado U.S.A. Le public a un rapport différent à l’oeuvre. Il est dans l’œuvre comme il est dans la nature. Il n’est plus seulement spectateur. Il la ressent de l’intérieur. Ces œuvres procurent un ensemble se sensations, d’impressions et de perceptions qui varient selon les endroits et le point de vue. Une 2ème attitude consiste plutôt à s’intégrer à la nature , dans une mouvance plus personnelle, pour adopter une “posture”, en affirmant la nature comme prolongement du corps .

Richard Long, a line made by walking. 1967

La sculpture se fait alors à la fois dans la nature et avec la nature. Dans l’oeuvre de R Long, a Line made by Walking. L’oeuvre est éphémère. Le corps de l’artiste est l’instrument de son art (même si on ne le voit pas) Il s’agit d’une expérience directe entre l’artiste et la nature. Il se fond avec la nature. N.Udo ou A.Goldworthy jouent ainsi avec le “Presque rien”. La fragilité de leurs œuvres rendent compte de l’inquiétude de l’artiste face au monde environnant A.Fulton choisit, lui, de travailler sur le “passage”. En investissant des milieux naturels dans lesquels il se refuse la moindre intervention. La photo est là pour rendre compte de ce passage Les projets sont de taille plus modeste et cherchent à créer un dialogue avec la nature. La démarche est, elle aussi, modeste. L’artiste veut s’intégrer à la nature et il en est un élément comme les autres. Il n’y a plus de rapport de domination de l’homme mais plutôt une interaction. L’intervention est souvent discrète et passagère « non œuvre »

Cette photographie montre une ligne droite ,d’herbe

piétinée. Sous la photographie, sont inscrits les mots «Une ligne

faite en marchant» (manuscrite au crayon rouge) et, en dessous,

'ANGLETERRE 1967' (manuscrite au crayon de graphite).

Le travail montre une action par Richard Long - la création d'une

ligne transitoire faite en marchant à plusieurs reprises avant et

en arrière dans un champ herbeux - qu'il a ensuite photographié

à partir d'un angle sous lequel la lumière du soleil crée une ligne

particulièrement visible. L'artiste a fait ce travail alors qu'il était

encore étudiant à l'école de St Martin d'Art, Londres

Travailler à l'extérieur des murs de la galerie dans l'espace élargi

du monde réel, il a ainsi créé le premier de ses nombreux

travaux réalisés par la marche.

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Jardins cinématographiques

Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland), est le 17e long-métrage d'animation et le 13e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1951, ce film est l'adaptation du roman de Lewis Carroll, Les Aventures d'Alice au pays des merveilles (Alice's Adventures in Wonderland, 1865) et de sa suite, De l'autre côté du miroir (Through the Looking Glass, 1871). Tout commence te finit dans un parc… L’Allée du roi , réalisé en 1995 par Nina Companeez, raconte la grande histoire d’amour entre Françoise d’Aubigné, veuve Scarron, Marquise de Maintenon et le roi de France, Louis XIV, ” le roi soleil”. C’est aussi l’histoire de Versailles, celle du XVIIe siècle... ANOTHER YEAR Another Year, réalisé en 2010 par Mike Lee, raconte quatre saisons dans la vie d’un couple de sexagénaires entouré de nombreux amis plus ou moins abimés par la vie... Un concentré d’humanité au naturalisme britannique prononcé... Une chronique féroce... BIENVENUE MISTER CHANCE Bienvenue Mister Chance, réalisé en 1979 par Hal Ashby, relate l’’ascension sociale d’un jardinier naïf et plein de bon sens...Version moderne et américaine de “Candide” qui doit beaucoup à l’interprétation de P. Sellers. DIALOGUE AVEC MON JARDINIER Dialogue avec mon jardinier, a été réalisé en 2007 par Jean Becker .Un peintre parisien, en villégiature dans la maison de campagne de son enfance, se lie d’amitié avec son jardinier... Un retour aux sources délicat et plein de charme, interprété par deux acteurs subtils... Edward aux mains d'argent (Edward Scissorhands) est un film américain réalisé par Tim Burton, et sorti en 1990. C’est l'histoire d'un jeune homme, Edward, créé par un inventeur mais resté inachevé et qui a des ciseaux à la place des mains,… graâce auxquels il deviendra vrtuose en taille des cheveux et des arbustes dans les jardins …mais ses talents inquiètent … Le Jardinier qui voulait être roi est un film d’animation tchèque de Kristina Dufková, Vlasta Pospísilová et David Sukup, sorti en 2011. Les jardins du roi , est un film britannique d’Alain Rickman sorti en 2014 : sous le règne de Louis XIV, une femme paysagiste se voit assigner par André Le Nôtre l'honneur de l »assister lors des somptueuses festivités voulues par le roi dans les jardins du château de Versailles JEAN DE FLORETTE Jean de Florette a été réalisé en 1986 par Claude Berri. En Provence, au milieu des années 20, près du village des Bastides Blanches, dans les collines vivent le Papet et Ugolin, son neveu. Ugolin a un grand projet : la culture des oeillets. Pour réaliser son rêve, il convoite d’acquérir un mas dont la richesse est sa source. Mais le mas échoit à Jean de Florette... Keïta, l’héritage du griot est un film de Dani Kouyaté, sorti en 1995. Un vieux griot, Djéliba dort dans son hamac, et se voit investi d’une mission dans un songe. Il part en ville et s’installe dans le jardin d’une famille moderne et bourgeoise, au grand plaisir du fils Mabo, qui va découvrir avec stupéfaction toute l’histoire de ses ancêtres grâce à la tranquille pédagogie du vieil homme.

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Manon des Sources, a été réalisé à la suite de Jean de Florette en 1986 par Claude Berri. Dix ans après la mort de Jean de Florette, Ugolin est devenu riche grâce à sa plantation d’oeillets et la fille de Jean, Manon, est gardienne de chèvres. Elle découvre la vérité sur la mort de son père et décide de le venger. KEITA L’HÉRITAGE DU GRIOT Meurtres dans un jardin anglais est un film de Peter Greenaway réalisé en 1982.Dans ce manoir anglais où se retrouve en 1764 la haute société, Mr Neville, peintre ambitieux, accepte un curieux contrat : Mrs Herbert, délaissée par son mari, lui propose en effet de profiter librement de ses charmes en échange de douze dessins représentant sa propriété. Mr Neville s’exécute, mais les tableaux laissent entrevoir qu’un meurtre va être commis. MICROCOSMOS, LE PEUPLE DE L’HERBE Microcosmos, le peuple de l’herbe, film réalisé en 1996 par Claude Nuridsany, nous fait entrer dans un monde merveilleux et découvrez un autre univers, au coeur duquel les humains perdent leurs repères...Un royaume peuplé de créatures étranges dont vous partagerez la vie à hauteur d’insecte, pendant une journée et une nuit d’été... La tête en friche est un film réalisé par Jean Becker en 2010. Germain, la cinquantaine, jardinier, mène une vie simple… Sa rencontre avec une vieille dame très cultivée va bouleverser son rapport au monde… Des comédiens épatants pour cette ode à l’amitié et à la lecture. Patate et le jardin potager est un court-métrage d’animation réalisé en 2001 par Damien Louche-Pélissier et Benoît Chieus, et distribué simultanément à l’Enfant au grelot, par Folimage.Quatre légumes sont oubliés dans un jardin potager. Patate le plus curieux d’entre eux part à la recherche du jardinier mais se perd en chemin. …Mais, où est passé le jardinier et qui est-il vraiment ? Séraphine, est un film franco-belge de Martin Provost sorti en 2008. Il conte l’histoire de Séraphine de Senlis, femme de ménage qui, inspirée par la nature, dont elle tire herbes, terre et fruits, peint des compositions picturales naïves, découvertes par un collectionneur d’art, au début du siècle (entre 1912 et 1932). Vatel, réalisé en 2000 par Roland Joffé, se déroule en 1671, le prince de Condé cherche à retrouver les faveurs du roi Louis XIV. Il charge François Vatel son intendant, d’organiser une somptueuse fête dans la cour de Versailles… LE VIEUX JARDIN Le vieux Jardin est un film réalisé en 2006 par le Coréen Im Sang Soo. Jeune militant socialiste en fuite, Hyun-Jwoo trouve refuge auprès de Yoon-Hee, avec qui il vit une histoire d’amour passionnée… Après 17 ans d’emprisonnement, il se souvient.

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Jardins et arts de l’espace

Quelques pistes pédagogiques autour des cités Jardins Comprendre comment la cité–jardin est un projet architectural inscrit au cœur de préoccupations politiques, sociales et économiques. Envisager les choix culturels qui en découlent. Puis aborder le théâtre comme lieu rayonnant de ce projet par son envergure philosophique, artistique et humaine.

Qu’est-ce qu’une cité jardin ?

La Cité-jardin : est un concept inventé par Ebenezer Howard à la fin du XIXe siècle en Angleterre puis mis en

application près de Londres. La cité-jardin de Howard est définie par les principaux points suivants :

une maîtrise publique du foncier

la présence d'une ceinture agricole autour de la ville (pour l'alimenter en denrées).

une densité relativement faible du bâti (environ 30 logements à l'hectare)

la présence d'équipements publics situés au centre de la ville (parcs, galeries de commerces, lieux

culturels)

À terme, la cité-jardin ne devait pas rester un élément solitaire, mais faire partie d'un réseau plus large

constitué de cités-jardins identiques L'idée de décentralisation sera reprise au cours des années d'après-

guerre comme base théorique du plan de développemet des banlieux. La réalisation des villes nouvelles

autour de Paris ou de Lille sera fondée sur ce principe

La cité-jardin de Stains La cité-jardin de Drancy

En France, une cité-jardin est selon le Service de l'Inventaire du patrimoine, un « lotissement concerté, où les

habitations et la voirie s'intègrent aux espaces verts publics ou privés », et destiné généralement en France à

un usage social. Elle désigne un ensemble de logements sociaux individuels ou collectifs locatifs avec

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aménagement paysager et jardin autour de l'habitat. Elle comprend, dans la plupart des cas, des équipements

collectifs (école, crèche, commerce, maison commune voire église).

Les plus célèbres cités-jardins de la région parisienne sont celles réalisées à l'initiative de l'Office public

d'habitations à bon marché de la Seine, entre la Première et la Seconde Guerre mondiale à l'extérieur de Paris.

L'objectif était « d’édifier des agglomérations propres à assurer le décongestionnement de Paris et de ses

faubourgs » selon le président de cet OPHBM, l'emblématique Henri Sellier.Une quinzaine de cités sont ainsi

construites autour de Paris.

Parmi ces cités-jardins toujours en place de nos jours, on compte :

La cité-jardin de l'Aqueduc à Arcueil (1921-1923) : logements sous la forme de pavillons par

l'architecte Maurice Payret-Dortail. Le projet comporte alors par ailleurs un groupe scolaire, une

coopérative d'alimentation et un stade. Il subsiste encore 43 pavillons d'origine.

La cité-jardin, rue de la République à Drancy (1921-1929) : 210 logements individuels et des

logements collectifs par les architectes Bassompierre et de Rutte.

La cité-jardin de Suresnes (1921-1939) : construite par les architectes Alexandre Maistrasse, Julien

Quoniam, Félix Dumail et Louis Bazin, Henri Sellier étant maire de Suresnes. La cité comprend, en plus

des logements collectifs et individuels, un dispensaire, une crèche, des groupes scolaires, des

équipements sportifs, des lieux de culte catholique et protestant, un théâtre, un magasin coopératif,

un foyer pour célibataires et une maison pour personnes âgées.

La cité-jardin d'Asnières-sur-Seine, située 100 avenue des Grésillons, est composée de 730 logements

environ. Ce sont des immeubles en brique rouge, séparés de d'espaces verts et construits sur les

anciens champs d'épandages.

La cité-jardin de Gennevilliers (1923-1934) : construite par les architectes Ernest-Michel Ebrard et Félix

Dumail.

La cité-jardin du Plessis-Robinson (1924-1939): construite par les architectes Maurice Payret-Dortail,

Jean Demay, et Jean Festoc, comprenant logements individuels et collectifs , ainsi que des commerces.

La cité-jardin du Pré-Saint-Gervais - Pantin - Les Lilas (1927-1933 puis 1947-1952) : construite par

l'architecte Félix Dumail, constituée de 1200 logements collectifs et de 56 pavillons individuels (contre

243 prévus à l'origine). Une partie de la cité est construite à Pantin après la Seconde Guerre mondiale

mais dans un style très différent, partie appelée de nos jours "cité des auteurs". La cité comporte

comme équipements collectifs des boutiques, une école (actuelle école Jean Jaurès) et un stade.

La cité-jardin de Champigny-sur-Marne (1931-1933) par les architectes Pelletier et Tesseire

comprenant un théâtre et une école.

La cité-jardin de la Butte-Rouge à Châtenay-Malabry (1931-1939 puis 1949-1965) : construite par les

architectes Joseph Bassompierre-Sewrin, Paul Sirvin, Paul de Rutte et André Arfvidson.

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Un exemple d’urbanisme : la cité-jardin de Suresnes Extrait de la notice sur la cité jardin de Suresnes dans la Base Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication

Inventaire général du patrimoine culturel

édifice / site Cité jardin

localisation Ile-de-France ; Hauts-de-Seine ; Suresnes

aire d'étude Suresnes

lieu-dit la Fouilleuse

dénomination cité jardin

parties non étudiées

jardin d'agrément ; parc ; place ; rue ; chapelle ; temple ; crèche ; école maternelle ; école primaire ; salle de spectacle ; bains douches ; buanderie ; café ; restaurant ; collège

objets mobiliers

époque de construction

1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

auteur(s) Maistrasse Alexandre (architecte) ; Quoniam Julien (architecte) ; Dumail Félix (architecte) ; Bazin (architecte)

historique La cité-jardin de Suresnes fut construite dès 1921 sur les terres de l'ancienne ferme impériale de la Fouilleuse selon les plans de l'architecte Alexandre Maistrasse et à l'initiative du maire Henri Sellier qui dirige aussi l'Office Départemental des H.B.M. de la Seine. Il prévoit d'associer aux immeubles et maisons un dispensaire, une crèche, des groupes scolaires, des équipements sportifs, des lieux de culte catholique et protestant, un théâtre, un magasin coopératif, un foyer pour célibataires, une maison pour personnes âgées, le tout dans un cadre de verdure. La première tranche de travaux s'achève en 1926. La seconde commence en 1927 et sera arrêtée par la guerre en 1939. L'architecte Julien Quoniam assiste alors Alexandre Maistrasse. L'architecte Félix Dumail reconstruit après guerre 120 logements bombardés autour du théâtre. La dernière tranche située avenue de la Fouilleuse est entreprise en 1956 sous la direction de l'architecte Bazin

élévation élévation à travées

étages sous-sol ; 4 étages carrés

escaliers escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours sans jour ; en maçonnerie

gros-oeuvre béton armé ; brique ; meulière ; moellon ; enduit

couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; terrasse

couverture (matériau)

tuile mécanique ; béton en couverture

propriété propriété publique

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Lieux partenaires Le MUS, musée d’histoire urbaine et sociale , 1 place de de la gare de Suresnes-Longchamp, 92150

Suresnes. Tel : 01 41 18 37 37 Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement des Hauts-de-Seine, www.caue92.com Le théâtre Jean Vilar de Suresnes. Ce théâtre propose une programmation ouverte sur le monde et les

différentes formes d’expression artistique (Théâtre, Musique, Danse et Arts du Cirque).Théâtre de Suresnes Jean Vilar – 16, place Stalingrad – 92150 Suresnes www.theatre-suresnes.fr – 01.41.18.85.85

Quelques pistes pédagogiques 1-Notions pouvant être abordées -l’’espace architectural et théâtral - l’architecture comme projet philosophique le théâtre dans son acception sociale et esthétique -Le théâtre comme expression littéraire -Espace et danse ; la chorégraphie, une écriture dans/de l’espace 2- liens avec les programmes Histoire des arts (BO éduscol n° 32 du 28/08/08 www.education.gouv.fr/bo/ ) -premier degré « Les « arts de l'espace » : architecture et arts du spectacle vivant » : théâtre, danse * Le XIXème siècle - Une architecture industrielle (gare). Un plan de ville. - Des éléments de mobilier, de décoration et d’arts de la table (Sèvres, Limoges). * Le XXème siècle et notre époque. - Une architecture : ouvrages d’art et habitat - Un spectacle de cirque, de théâtre, de marionnettes, de danse moderne ou contemporaine.

-Collège : classe de 3ème ; « Arts, Etats et pouvoir » ; « Arts, créations, cultures », étude de l’architecture et de l’espace -Lycée : Champ historique et social : « Arts et économie » ; « Arts et idéologies » Domaines disciplinaires concernés arts visuels, arts plastiques, littérature, musique, danse, théâtre, histoire 3-pistes d’exploitation possibles En littérature : lecture et étude de textes naturalistes ou empreints de réalisme social (Zola, Maxence Van der Meersch …) ou ayant pour cadre la ville moderne (Céline, Queneau, Perec ), poésie urbaine; analyse de mises en scène de théâtre.. En arts du visuel : travail sur l’espace et l’architecture ; construction de maquettes, de décors de théâtre ; études de plans, comparaison de différents façades bâtiments de l’architecture industrielle, analyse des influences et inspirations. En arts du spectacle vivant : travail autour de la danse et de l’espace ; du corps en mouvement, du corps dans l’espace, le corps comme espace… En histoire et géographie : le XIXème et le XXème siècles : la révolution industrielle, l’industrialisation et la naissance des grandes villes. L’évolution de l’’habitat social.

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4-autres références artistiques , culturelles, scientifiques… : les cités-jardins des Hauts-de-Seine, le musée d’Orsay www.musee-orsay.fr), la cité de l’architecture et du patrimoine(www.citechaillot.fr), la cité internationale pour l’architecture de ses différents pavillons(www.ciup.fr) L’Opéra de Paris (www.operadeparis.fr ) , 5-Lexique : le langage fleuri des gens de théâtre et des familiers du lieu ; -Qu’appelle-t-on côté jardin au théâtre, et pourquoi ?

CÔTÉ COUR / CÔTÉ JARDIN : si l’on se place comme l’acteur, face à la salle, le côté cour est le côté

gauche, tandis que « jardin » se trouve à droite. A l’origine, l’un était le côté de la Reine, l’autre celui

du Roi, mais la Révolution interdit d’employer les mots de « Roi » et de « Reine ». Il fallut donc trouver

autre chose. On eut l’idée de se régler sur la position qu’occupait aux Tuileries le Théâtre qui se situait

entre la Cour et le Jardin du palais, la droite de l’acteur se trouvant dans le sens du jardin et sa gauche

dans celui de la cour.

_ Quelques mots et expressions familières imagées, « fleuries », en rapport avec le lieu appelé « Théâtre »

LA BOITE A SELS : c’est un endroit qui ressemble à un comptoir plus qu’à une boite, appelée aussi contrôle, il est situé dans le hall du théâtre, à l’accueil. Le nom de boite à sels trouve les origines de son nom dans le fait que, autrefois là se trouvaient des sels de réanimation. Le théâtre est un lieu d’émotions, parfois fortes…

L’HIRONDELLE est la passionnée de théâtre qui hante les Générales et assiège la boite à sels (le contrôle) à la recherche d’une place.

CORBEILLE : nom donné au premier balcon parce que les femmes, disait-on, s’y montrent comme des fleurs dans une corbeille

ORCHESTRE : ce mot désigne trois choses ; l’espace situé en contrebas de la scène, où prennent place les musiciens, l’ensemble de ces musiciens ; la partie de la salle qui s’appelait aussi « le parquet » au XVIIIème siècle.

LE PARADIS : c’est le balcon le plus élevé du théâtre, au XIXème siècle c’était un endroit très vivant, on disait de lui ; « C’est de la que les trognons de fruits, écorces d’oranges, noyaux de prunes, coquilles de noix et bout de cervelas tombent sur le parterre ; le parquet et l’orchestre, comme une manne qui n’a rien de céleste ». L’origine du mot se trouve dans les « mystères » du Moyen Age, qui se jouait alors dans l’église, puis sur le parvis, l’espace était divisé en trois partie : l’enfer, la terre, le paradis.

BAIGNOIRES : Loges situées au niveau et au fond du parterre. Comme elles l’entourent elles sont aussi appelées loges de pourtour.

LE POULAILLER : autre nom pour le Paradis, parce qu’à l’époque du mélodrame et du Boulevard du Crime, le public s’y bousculait comme dans un poulailler et n’arrêtait pas de caqueter comme de la volaille.

LA GENERALE : diminutif de « Répétition Générale ». C’est l’ultime répétition avant la « Première », elle est connue pour avoir une tension très particulière dut à la fébrilité des acteurs autant qu’a la primeur du spectacle.

L’ŒIL DU PRINCE : comme le nom l’indique c’est de là que l’on voit le mieux. Dans une salle à l’italienne c’est la place qui se situe au balcon, de face. La meilleure place pour assister à une représentation peut être aussi le 7ème rang d’orchestre, là où est placé le metteur en scène pendant les

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répétitions. Aujourd’hui toutes les places d’un théâtre proposent une bonne visibilité et l’œil du prince est devenue la place où le spectateur se sent à l’aise.

LE BRIGADIER : Bâton enveloppé de velours rouge tenu par des clous dorés ; il est utilisé par le régisseur pour frapper les 3 coups destinés à annoncer le début d’un spectacle.

SALADE (faire la) : remettre en place les décors. CASSEROLE ET GAMELLE : projecteur mobile placé sur pied orientable. LA TRAINEE : loin d’une femme de petite vertu, il s’agit d’une série de lampes placées au sol. TIRER SUR LA GUIMAUVE : tirer sur un fil de manœuvre au cintre. DOUCHES : projecteurs qui éclairent de haut. CAMION : gros pot de peinture LE RIDEAU DE FER : rideau métallique destiné à isoler la scène de la salle en cas d’incendie. Effectuée

avant chaque spectacle pour vérifier son fonctionnement, sa manœuvre est très dangereuse : le rideau de fer est une véritable guillotine.

LES QUEUES DE COCHONS : mot familier servant aux techniciens pour désigner les vis. BAINS DE PIED : surnom donné à un réflecteur qui, placé au bas d’un élément du décor, l’éclaire de bas

en haut. CONDUITE : cahier sur lequel le régisseur note toutes les indications, consignes, manœuvres et effets

proposés par le metteur en scène. Elle est le fil conducteur pratique d’un spectacle. PLANTER : mettre en place les différents éléments du décor. RELACHE : fermeture du théâtre (pour répétitions, repos…). PLATEAU : la scène. CRABE : mauvais comédien. MONTRER SON CUL : flatter le public d’une façon basse, à bon compte, pour récolter les

applaudissements. BATTRE DES AILES : se dit d’un acteur qui ne sachant pas proposer une gestuelle élaborée, gesticule,

fait des mouvements de bras superflus. POURSUITE : projecteur qui cerne et qui suit le comédien dans un rayon de lumière vive. MANTEAU D’ARLEQUIN : grande draperie, souvent peinte en rouge qui délimite l’ouverture de la

scène et encadre le rideau d’avant scène. Il s’agit en quelques sortes d’une fausse coulisse par laquelle, dit-on, Arlequin faisait ses entrées.

FAIRE FEU : tique de comédien qui accentue les fins de phrase ou de tirades en frappant la scène du pied.

FILAGE : nom donné aux dernières répétitions, à l’occasion desquelles on joue la pièce en continu, dans l’ordre des scènes, presque dans les conditions de jeu.

TARTINES : dans l’argot des coulisses, c’est un récit trop long, que l’on appelle aussi tunnel. PISCINE : pièce mal mémorisée dans laquelle les comédiens nagent. FAIRE UN FOUR : essuyer un échec. PERCHE : c’est une longue pièce de bois. Dans une installation à l’italienne, les toiles peintes sont

attachées sur des perches pour être ensuite enroulées et transportées. AVEUGLEUR : Rampe de lumière éblouissante placée sur le devant du plateau et dirigée vers la salle

qui est destinée à aveugler les spectateurs le temps d’un changement à vue. BANQUETTES (faire rigoler les) : jouer devant une salle vide. COTELETTES (AVOIR DES) : être applaudi : quand un comédien a produit son effet, il revient en

coulisses en se frottant les mains « Ah ! j’ai eu ma petite côtelette ! ». BLEU : pour une œuvre ou un comédien : être mauvais. BOUCHE-TROU : Nom donné à certains rôles mineurs. DEGELER LE PUBLIC : parvenir à faire rire des spectateurs particulièrement froids.

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LE PARTERRE : c’est l’orchestre aujourd’hui, c’est-à-dire la partie comprise entre la scène et les loges situées au fond de la salle.

CLAQUE : applaudissements forcés. Même si le mot s’emploie toujours, la claque officiellement organisée s’entend, est une pratique qui n’existe plus. Elle consistait à soutenir artificiellement une pièce en payant des claqueurs pour applaudir à froid.

SAC DE NOIX : tonnerre d’applaudissements. CACHET : rémunération d’un comédien dont on dit qu’il est payé au cachet. A l’origine, la rétribution

des artistes était consignée par l’apposition d’un cachet sur un registre. ŒILLET : c’est la fleur à ne jamais offrir à un artiste. L’œillet est considéré comme maléfique. Autrefois,

quand un directeur de théâtre envoyait des roses à une comédienne, c’est qu’il renouvelait son engagement, quand il lui envoyait des œillets, c’est qu’il ne voulait plus de ses services.

VERT : comme l’œillet, le vert porte la poisse… Quand Molière est mort sur scène, il portait un costume vert. De plus, au 16ème siècle, les couleurs étaient naturelles. Le pigment vert était extrait d’une plante vénéneuse, aussi, au bout d’un certain temps, les artistes qui portaient des costumes verts mouraient empoisonnés par la substance toxique qui pénétrait les pores de leur peau.

FOYER : A l’époque, il n’y avait pas de chauffage, les comédiens se retrouvaient donc dans une salle autour d’une cheminée pour se réchauffer. Aujourd’hui, le foyer est un bar chaleureux où l’on aime à se retrouver

Au théâtre, qui est un domaine réputé superstitieux, il y a ce qu'on appelle des interdits. Des choses qu'il ne faut faire ou dire sous aucun prétexte, sous peine de faire tomber la malchance dans un théâtre ou sur une troupe. En voici quelques exemples cocasses et leur origine :

LE CHAPEAU SUR LE LIT : Un chapeau sur un lit est très mauvais signe au théâtre, encore en rapport avec la mort. Autrefois, quand on appelait un médecin, si l'état du malade ou du blessé était très grave, il ne s'attardait pas au vestibule et courait droit à la chambre, déposant son chapeau sur le lit du mourant.

LA COULEUR VERT : En France, le vert est une couleur « interdite» sur scène. Il existe différentes anecdotes pour l'expliquer. Des comédiens ont trouvé la mort parce qu’ils portaient un costume vert à même la peau, sans doute à cause des effets toxiques de l’oxyde de cuivre présent dans la teinture verte autrefois. Mais aussi, dans les passions du Moyen-Âge, le personnage du traître Judas portait un costume vert. On dit aussi que Molière, qui habitait avec sa jeune épouse Armande Béjart un appartement où cette couleur dominait, mourut habillé de vert.

MACBETH : Cette pièce de Shakespeare ne doit jamais être citée au théâtre, pour une raison qu'on ne s'explique pas. On la désigne sous les noms de « cette maudite pièce » ou de « cette pièce écossaise ».

LE MOT CORDE : Il est interdit de prononcer le mot corde au théâtre, sous peine que cela porte malchance. L'explication provient du fait qu'autrefois, les techniciens dans les théâtres étaient d'anciens marins. Sur un navire, il a tant de sorte de cordages, de fils et d'attaches que chacun porte un nom précis afin de ne pas provoquer de confusion. Le seul filin sur un bateau, qui porte le nom corde, est celui servant à faire sonner la cloche des morts, qui retentit au décès d'un membre de l'équipage. On s'abstenait donc, par habitude, dans les théâtres à l'Italienne où il y avait également beaucoup de cordage, de prononcer ce mot. Au théâtre, on parle de « guinde ».

LES ŒILLETS : On n'offre jamais d'œillets à une actrice. C'est une sorte d'affront ou de mauvais présage puisque au XIXe siècle, alors que les comédiens étaient engagés à l'année, on envoyait des roses à une actrice pour lui dire qu'on renouvelait son engagement, et des œillets, si on se passait dorénavant de ses services. Dans la vie courante, les œillets sont considérés comme les fleurs des morts, ce qui ne va

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pas en défaveur de leur mauvaise réputation.De plus, quand on fait une pièce de théâtre, il faut éviter de placer des fleurs fraîches sur scène et privilégier les fleurs artificielles.

NE JAMAIS SIFFLER : Avant, le siffleur pris sur le fait était immédiatement mis à la porte de la pièce et est condamné à tourner trois fois sur lui-même dans le sens inverse des aiguilles d’une montre en jurant à haute voix avant de pouvoir réintégrer la pièce.

6- bibliographies Cité jardin et architecture

Thierry Paquot, "Ebenezer Howard et la cité-jardin", Urbanisme, no 343, juillet-août 2005 Annie Fourcaut, "La cité-jardin contre le lotissement. 1900-1930", Urbanisme n° 309, Le XXe siècle : de la

ville à l'urbain, novembre-décembre 1999, p. 22-24. Collectif, La cité-jardin, Une histoire ancienne, une idée d'avenir, Les Cahiers de l'APIC n°3, Collection

Patrimoine Ressources, éd. du CRDP de Champagne-Ardennes Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde, Guillaume Gaudry, Les cités-jardins de la

banlieue du nord-est parisien, Éditions du moniteur, Paris, 2007, Ginette Baty-Tornikian (dir.) Cités-jardins. Genèse et actualité d'une utopie, Paris, Editions

Recherches/IPRAUS, 2001, Thierry Roze, "Les cités-jardins de la région d'Ile-de-France", Cahiers de l'IAURIF, Lire la ville, numéro hors série dirigé par Marie Raynal, Gallimard Jeunesse, revue Lire et Savoir, juin 1996 Etudier le patrimoine à l’école, au collège, au lycée, Centre régional de documentation pédagogique de

Franche-Comté, 1999 Mireille SICARD, Comprendre l’architecture, centre régional de documentation pédagogique de l’Académie

de Grenoble, 2001 Les mots de la ville, volume 1 rues et quartiers, Archives d’architecture moderne, Bruxelles, 1997 Les mots de la ville, volume 2 les édifices, Archives d’architecture moderne, Bruxelles, 1997 La cité jardin une histoire ancienne, une histoire d’avenir, actes du colloque européen du foyer Rémois,

Reims, les 21 et 22 septembre 2000, les cahiers de l’APIC n°3, Association pour le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne

Henri Sellier et les cités-jardins 1900-1940, sous la direction de Katherine Burlen, éd. La Banlieue Oasis, publié avec le concours du Centre National des Lettres et de la Mission de la recherche Urbaine

Idées de cité-jardins l’exemplarité de Suresnes, éd. Ville de Suresnes en collaboration avec l’Ecole d’Architecture de Paris-Belleville et l’Ipraus

Le théâtre dans la cité

Jean Duvignaud Sociologie du théâtre. Les ombres collectives. Puf 1975 (réflexion inégalée sur les relations du théâtre et de la cité. Lire en particulier le chapitre…)

Jean Duvignaud, Lieux et non lieux. Paris : Galilée, «L'Espace critique» 1997 Marcel Freydefond (ss la dir de.) Le lieu, la scène , la salle, la ville Revue « Etudes théâtrales » de l’ UCL

Université de Louvain-la-Neuve N° 11-12 1997(Le temps de l’architecture et le temps de la représentation n'apparaissent plus aujourd'hui en coïncidence. Il s'est sécrété un autre alliage entre le texte et la scène, entre le bâtiment et la ville : l'important est le lien qui se tisse, mais aussi l'écart qui s'instaure, la tension qui naît.)

Édouard Albert, Denis Bablet, Jean Jacquot et Marcel Oddon. 1969. Le Lieu théâtral dans la société moderne. Paris : Éditions du CNRS

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Gaston Bachelard. 1992 [1957]. La Poétique de l'espace. Paris : P.U.F., «Quadrige» Georges Pérec , Espèces d'espaces. Paris : Galilée, «Espace critique» 1974 Paul Virilio , L'Espace critique. Christian Bourgeois, 1984 Jean Vilar, Le théâtre, service public, Gallimard, 1975 Bernard Dort Théâtre public, Seuil, Paris, 1967. Emmanuelle Loyer Le théâtre citoyen de Jean Vilar : une utopie d'après-guerre, PUF, 1997. Laurent Fleury, Le TNP de Vilar. Une expérience de démocratisation de la culture, Presses Universitaires de

Rennes, « Res Publica », 2006. Pascal Ory, L’aventure culturelle française 1948-1983, Flammarion 1989 Pierre Moulinier, Les politiques publiques de la culture en France, PUF, Paris, 1999. Robert Abirached (dir.), La décentralisation théâtrale, Actes Sud Papiers, Arles. En particulier le tome 2.

o Le premier âge, 1945-1958 (1992) o Les années Malraux 1959-1968 (1993) o 1968, le tournant (1994) o Le Temps des incertitudes, 1969-1981 (1995)

Emmanuel Wallon ,actes du Colloque Traverses 92 édition 2005 « mémoire des lieux, lieux de mémoire » sur le site www.traverses92.ac-versailles.fr . En particulier la fin de la communication (les 5 espaces de la ville) et le débat avec Claude Eveno.

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Ressources bibliographiques et sitographiques

Commençons par de remarquables dossiers et compilations conçus par nos collègues enseignants et conseillers pédagogiques d’autres académies :

LE JARDIN, Marie Anne Rabouille et Christine Van Belleghem, Conseillères pégagogiques dans le département du Nord :

http://netia59a.ac-lille.fr/~va.anzin/IMG/pdf/jardin.pdf

Jardin et poésie : une anthologie de textes, extraits de romans, poèmes et chansons, élaborée par des collègues et publiée sur le site de l’académie de Toulouse, dans la rubrique pédagogie

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/lotec/artsvisuels/wp-content/uploads/jardin-et-po%C3%A9sie.pdf

Jardins extraordinaires : présentation d'un projet pédagogique en arts plastiques pour l'école primaire, autour de la thématique du jardin et selon une approche pluridisciplinaire, pédagogique et historique

http://www.ac-nice.fr/ia06/eac/file/PDFAV/jardins%20extraordinaires.pdf

Arts et jardins : un dossier à destination des enseignants élaboré conjointement par la DAAC de Créteil et le CAUE77 : quelques pistes en littérature et arts visuels

http://www.77couleurjardin.com/medias/files/arts-et-jardins.pdf

QUELQUES GRANDS JARDINIERS

- Le jardin et ses créateurs - Bibliothèque nationale de France (pdf ) bibliographie

www.bnf.fr/documents/biblio_jardins.pdfhttp://www.bnf.fr/documents/biblio_jardins.pdf

http://www.bnf.fr/documents/biblio_jardins.pdf

- André Le Nôtre, célèbre jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700.et concepteur de nombreux jardins à la française.

Des jardins d'illusion, Le génie d'André Le Nostre, Franklin Hamilton HAZLEHURST, éd. SOMOGY,

2005

Les Jardins de Le Nôtre en Ile de France, itinéraires, Centre des monuments nationaux, Editions du

patrimoine, mai 2001

Un site dédié à Le Nôtre : http://www.lenotre.culture.gouv.fr/index.html

- Alain Barraton, jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du Grand parc du château de Versailles depuis 1982, et responsable du Domaine national de Marly-le-Roi depuis 2009

Le Jardinier de Versailles, Paris, B. Grasset, 2006

Le Jardin de Versailles vu par Alain Baraton, Paris, Hugo image, 2007

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En collaboration avec Jean-Pierre Coffe, La Véritable Histoire des jardins de Versailles, Paris, Plon,

2007

Savoir tout faire du bon jardinier, photographies de Vincent Motte, Paris, Flammarion, 2008

En collaboration avec Laure de Chantal, L'Amour à Versailles, Paris, B. Grasset, 2009

Les Parterres de Le Nôtre, Paris, N. Chaudun, Fondation pour le Domaine de Chantilly, 2009

Le Bon Jardinier, l'essentiel - Édition de 1920, présenté par Alain Baraton, Paris, La Maison Rustique,

Flammarion, 2009

Je plante, donc je suis, Paris, Grasset, 2010

Le jardin secret des stars, photographies de Sandrine Roudeix, Flammarion, 2010

Dictionnaire amoureux des jardins, Plon, 2012 (ISBN 2-259-20856-8) La Haine de l'arbre n'est pas une fatalité, Arles, Actes Sud, 2013 (ISBN 978-2-330-02385-0)

L'Amour au jardin, Paris, B. Grasset, 2014 Mon Agenda 2015 du Jardin - Flammarion 2014

Mes Trucs et Astuces de Jardinier - Flammarion 2014

- Gilles Clément, ingénieur agronome, jardinier, paysagiste, botaniste et entomologiste. Il a réalisé de nombreux jardins dont le parc André Citroën (en collaboration), le jardin du domaine de Rayol et celui du Musée du Quai Branly, illustrant les concepts de « Jardin en mouvement », « Jardin planétaire » et de « tiers paysage », liés aux préoccupations écologiques contemporaines et au nécessaire respect des espèces et de leurs migrations

Une brève histoire du jardin, Gilles Clément ; éd.Jean-Claude Béhar , février 2011

Site : http://www.gillesclement.com/cat-tierspaysage-tit-le-Tiers-

Paysagehttp://www.gillesclement.com/cat-tierspaysage-tit-le-Tiers-Paysage

Conférences au Collège de France :

Introduction : http://www.gillesclement.com/cat-collegefrance-tit-College-de-

Francehttp://www.gillesclement.com/cat-collegefrance-tit-College-de-France

Conférences en ligne sur site du Collège de France

http://www.college-de-france.fr/site/gilles-clement/course-2011-2012.htmhttp://www.college-de-

france.fr/site/gilles-clement/course-2011-2012.htm

JARDINS

Une petite bibliographie sélective réalisée grâce à l’aide de Séverine Drigeard responsable de l’action éducative au Domaine National de Saint-Cloud, assistée par Amina Talbi, que nous remercions pour leur aide précieuse.

92 ouvrages sur le thème du « jardin » répertoriés par Canopé Hauts-de-Seine :

http://0921824h.esidoc.fr/search.php

Promenade dans l'histoire de l'art des jardins, 2ème édition, Ministère de la culture et de la

communication

Parcs et jardins en France (Guide de charme), Philippe THEBAUD, éd. RIVAGES ? MAI 1999

Les Jardins : Paysagistes-Jardiniers-Poètes , Michel BARIDON , éd. Robert Laffont, paris, 1998

La théorie et la pratique du jardinage, A-J.DEZALLIER d'ARGENVILLE, Connaissance et mémoires,

éd. Imprimerie F.Paillart à Abbeville, janvier 2002

Essai sur l'art des jardins Modernes, Horace WALPOLE,éd. Mercure de France, 2001

Tous les jardins du monde Gabrielle Van Zuylen, Découvertes Gallimard – Arts de vivre- n°207, 1994

Revue : Arts visuels et développement durable, Gilles GUICHAOUIA et Nadia MIRI, scéren-CNDP-

CRDP, cycles 1, 2, 3 et collège, CRDP Paris, , 2013

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Revue : Arts visuels et développement durable, Yves Le Gall, scéren-CNDP-CRDP, cycles 1, 2, 3 et

collège, CRDP Poitou Charentes, , 2010

Revue : Beaux-arts magazine : « Le jardin et les arts »(hors série) , éd. ADAGP PARIS, avril 2001

L’année du jardinier, Karel Kapek, éd. 10-18, janvier 2000

LE JARDIN

Sélection documentaire proposée par la médiathèque de l’atelier Canopé des Hauts-de-Seine http://0921824h.esidoc.fr

Ouvrages généraux

SCHALL, Serge. Saveurs gourmandes du potager. Plume de Carotte, 2015. 351p. 29 €. Un guide pour choisir ses semences et ses plants, cultiver ses légumes et ses petits fruits au potager.

POUYET, Marc. Land art de printemps. Plume de Carotte, 2014. 144p. 15 € Présentation d'œuvres en situation, réalisées à partir de la nature printanière. L'auteur donne ensuite des conseils pour refaire certaines créations.

POUYET, Marc. Land art d ’été. Plume de Carotte, 2014. 144p. 15 € Présentation d'œuvres en situation, réalisées à partir de la nature estivale. L'auteur donne ensuite des conseils pour refaire certaines créations.

POUYET, Marc. Land art d’ automne. Plume de Carotte, 2014. 144p. 15 € Présentation d'œuvres en situation, réalisées à partir de la nature automnale. L'auteur donne ensuite des conseils pour refaire certaines créations.

POUYET, Marc. Land art d’hiver. Plume de Carotte, 2014. 144p. 15 € Présentation d'œuvres en situation, réalisées à partir de la nature hivernale. L'auteur donne ensuite des conseils pour refaire certaines créations.

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POUYET, Marc. Artistes de nature. Pratiquer le land art au fil des saisons. Plume de Carotte 2014. 176p. 29.50 € Ce livre vous propose une série de réalisations simples, non figuratives, à faire au fil de vos balades, au fil des saisons, avec des matériaux naturels

POUYET, Marc. Artistes de nature en ville. Plume de Carotte, 2012.144p. 29.50 € Plus de 400 idées de réalisations artistiques confectionnées avec des éléments naturels, pour pratiquer le land art en milieu urbain.

DE LA BATUT, Virginie, LE NEOUNIC Lionel. Jardiner autrement. Plume de Carotte, 2014. 48p. 4.95 € Ce guide fournit des idées, des conseils et des astuces pour jardiner naturellement, sans utiliser de produits chimiques, de l'arrosage économe à la recette du purin d'ortie en passant par la liste des insectes utiles.

BERTRAND, Bernard. Cueillettes gourmandes. Plume de Carotte, 2015. 144p. 19.50 € Ce livre invite à découvrir plus de cinquante plantes sauvages comestibles. Des recettes sont proposées en début d'ouvrage.

Ouvrages pédagogiques

TRESGOTS, Dominique. Jardins d’école cycles 1, 2, 3. CRDP Bourgogne, 2004. 89p. 8.00€

Jardins d'écoles" s’adressent aux enseignants du primaire et de l'enseignement spécialisé. Il s'agit d'un outil

clair et pratique. 50 fiches sur les arts visuels, l'éducation musicale, les sciences, la technique sont proposées.

RUTILY, Aline. Arts visuels et jardins cycles 1,2 et 3. Canopé Poitiers, 2006. 63 p. 16 €. A travers 19 ateliers, l’auteur fournit aux enseignants des trois premiers cycles une démarche en arts visuels autour du jardin. Autant de pistes pédagogiques s'appuyant sur ses expériences et réalisations.

LAURENT, Danielle. Jardin, jardinière : un espace à imaginer, un espace à conquérir.

Canopé-CRDP Toulouse, 2008. 66 p. 11 € Présentation des séquences pédagogiques réalisées dans l'école maternelle d'application Marcel-Guerret à Montauban, en classes de TPS et de PS, sur la notion d'espace. Les deux projets décrits, l'un sur l'aménagement d'un jardin, et l'autre sur celui d'une jardinière, conduisent les élèves de maternelle à des productions langagières et graphiques leur permettant de mieux comprendre le monde.

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ORTALA, Pierre. 50 activités autour du jardin à l’école. Scéren CRDP Midi-Pyrénées, 2009. 201p. 23 € L’ouvrage propose cinquante fiches pédagogiques, issues de pratiques de classe du premier degré, sur des activités réalisables dans un projet jardin.

Albums jeunesse

TOLSTOI, Alexis. Le gros Navet. Père Castor. Flammarion, 2000. 24 p. 4.75 €

"Il y a bien longtemps, un couple de vieux paysans vivaient dans une vieille bicoque. Au moment des récoltes

ils découvrent un navet géant. Aidés de tous leurs animaux, ils tentent de le déterrer, mais en vain. Alors la

vieille femme attrape une souris affamée pour les aider. Ainsi les deux paysans, la vache, les cochons, les

chats, les poules, les oies, les canaris et la petite souris tirent sur le gros navet... et le déterrent ! Le soir tous

se retrouvent autour d'une soupe au navet bien méritée."

GUIRAUD, Florence. Dans mon panier. Edition de la Martinière Jeunesse, 2012. 86p. 19.90 €.

Nous avons tous l'habitude d'acheter et de consommer des fruits et des légumes, mais savons -nous

vraiment comment ils poussent, à quel moment ils sont apparus sur les étals des marchés et, surtout qu'i ls

cachent tous de petits secrets ? Chaque végétal est présenté sur une double page.

GAY-PARA, Praline. Quel Radis, dis donc ! Didier Jeunesse, 2012. 22p. 5.50 €

Histoire d'un radis géant, si gros qu'un papi, une mamie et une petite fille aidés par un gros chat unissent en

vain leurs efforts pour l'arracher.

METS, Alan. La Carotte géante. Ecole des loisirs, 2000. 35p. 5.60 € Lapin veut planter une graine de carotte. Il demande l'aide de la taupe. Puis pour l'arroser, il a besoin de l'éléphant. Elle a intérêt à être grosse cette carotte, parce que Lapin va devoir la partager avec beaucoup de monde !

CARLE, Éric. Une si petite graine. Mijade, 2010. 36p. 5.20 €

C'est l'automne. Le vent souffle. Il soulève les graines de fleurs au-dessus du sol et les emporte. Parmi elles, il

y en a une qui est toute minuscule dont le destin sera plus chanceux.

ELSCHNER, Géraldine. GIREL, Stéphane. Où est passée la Rainette ? Claude Monet à

Giverny. Scéren CNDP-CRDP L’élan Vert, 2012. 32p. 14.20 €.

Parcourez le jardin de Giverny en sautant de toile en toile, sous le regard de Claude Monet.

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PONTI, Claude. Au fond du jardin. Ecole des Loisirs, 2008. 10p. 6.60 €.

Au fond du jardin, vous croyez qu’il ne se passe rien ? Quelle erreur… Une souris a l’air de chercher la

meilleure fraise pour son amie, deux papillons semblent espionner une fourmi qui transporte une feuille

rouge… En fait, ils sont en train de faire une tête de clown au melon !

SMITH, Lane. Histoire en vert de mon grand-père. Gallimard Jeunesse, 2012. 32p. 13.50 €

Avec ce voyage dans ce jardin extraordinaire, Lane Smith nous invite dans un univers subtil, tant au niveau

du texte que des images. Il nous parle du temps qui passe, de mémoire, mais surtout de la tendresse et de la

complicité qui unissent les deux personnages. Et il nous donne surtout matière à réfléchir sur l'importance de

la transmission intergénérationnelle.

BROWN, Ruth. Mon jardin en hiver. Gallimard Jeunesse, 2004. 20p. 9.90 €

Qui a laissé ses traces dans la neige ? Découvrez les animaux qui ont visité le jardin enneigé pendant la nuit

CRAUSAZ, Anne. Premiers printemps. Editeur MeMo, 2010. 44 p. 14.20 €.

Une petite fille découvre ses cinq sens au fil des saisons.

RODARI, Gianni. Il faut une fleur. Rue du Monde 2007. 26 p. 14.50 €. Cet album démontre comment une table peut provenir d'une fleur : bois, arbre, graine, fruit, le tout illustré de photographies et collages.

HUMBERT, Nicolette. Au jardin fruitier de tout près. Editeur Joie de Lire, Genève, 2008. 26 p.

13 € Imagier des fruits et légumes du jardin.

LEDU, Stéphanie. Le jardin. Milan jeunesse, 2009. 29 p. 7.40 €.

Ce documentaire sur papier indéchirable fait découvrir aux enfants l'univers des jardins, sa vie végétale et

animale, et ses différents types : à la française, à l'anglaise, japonais.

JARRY, Isabelle. Balthazar au jardin. Gallimard-jeunesse Giboulées, 2007. 22 p. 12.20 €.

Balthazar vit dans une grande ville, mais l'endroit qu'il préfère, c'est son jardin à la campagne, dans lequel il y

a des plantes et des animaux, une rivière, une mare, des arbres et des fleurs. Il apprend à semer, à construire

une cabane, à reconnaître les insectes.

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BRUNOT, Vincent. Le Potager du roi. Gallimard, Carrées de jardin, 2005. 72 p. 7.50 €. Cet album décrit la construction du potager du roi, chargé de satisfaire la table de Louis XIV, et créé au château de Versailles de 1678 à 1683 sous la direction de Jean-Baptiste La Quintinie.

BOBE, Françoise. Dans le jardin de ma main. Bayard jeunesse, 2007. 34 p. 11.50 € 16 comptines à mimer avec les tout-petits sur le thème de la nature et des animaux.

BROWN, Peter. Le jardin voyageur. Mijade, 2012. 40 p. 5.20 €. Liam vit dans une ville triste et grise. Un jour, en explorant une vieille voie de chemin de fer, il fait une surprenante découverte : un îlot de plantes sauvages. Au fil des semaines, sa petite parcelle devient un véritable jardin, qui a bientôt des envies de voyage. Cette fable écologique s'adresse à tous, puisqu’elle véhicule le message qu’avec un peu de volonté, on peut changer la vie.

Ressources en ligne

Sélection thématique sur l’utilisation du jardin comme outil pédagogique. Les enseignants de l’école primaire trouveront des exemples concrets de projets pédagogiques et d’aménagement de jardin, des ressources pour préparer des séquences d’enseignement, ainsi que des références bibliographiques. http://www.educasources.education.fr/selection-detail-132243.html

Ce site propose des expériences destinées aux cycles 1, 2, pour observer la reproduction des plantes en classe.

http://www.fondation-lamap.org/fr/page/20226/differentes-facons-dobtenir-des-plantes

Une visite dans les serres du jardin des plantes destinée aux enseignants et élèves de collège et lycée.

http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=1331

Proposition de livre concernant l’histoire des légumes destinée aux enseignants.

http://www.inra.fr/Grand-public/Agriculture-durable/Toutes-les-actualites/livre-histoires-de-legumes

Ce site interactif présenté sous forme de pearltrees, permet d’entrer dans l’univers du jardinage à l’école. Des

fiches pédagogiques, ou des partages d’expériences sont proposées

www.jardinons-alecole.org

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DVD

COLLECTIF. Les 4 saisons du jardin. CNDP-Poitiers, 2007. 1 DVD vidéo, 174 min, 1 livret, 32 p. 15.92 € ce DVD, dont une grande part des images a été tournée à l'école d'horticulture du Breuil, constitue une aide précieuse pour la pratique du jardinage à l'école

Le jardin, bibliographie thématique

proposée par Françoise Hache-Bissette, cette bibliographie, mise à jour en 2004, est complémentaire d'un article intitulé "Jardins d'enfants : le jardin dans la littérature pour la jeunesse ", publié dans le recueil : Le jardin : figures et métamorphoses., textes réunis par Anne-Marie Brenot et Bernard Cottret, Editions universitaires de Dijon, coll. Art et patrimoine, Dijon, 2005, p.259-265.

JARDINAGE : OUVRAGES GENERAUX

ALLAIRE, Caroline, DELAFOSSE, Claude, HELIADORE, J'explore le jardin de tout près, Gallimard, coll

mes premières découvertes, 2002 (doc)

ANNO, Mitsumasa, Les graines magiques, Flammarion, Père Castor, (album)

ARDLEY, N., Les plantations, Bordas jeunesse, coll. Le petit chercheur, 1992 (doc)

BARBIER, Marie-Jeanne, Des inconnus dans le jardin, Actes sud junior, coll. Les aventures de rémi, 2000

(roman)

BEAUVAIS Michel, ill. TOURJANSKY Tania. La nature pas à pas, La Maison rustique/Flammarion, 2002,

(doc)

BERTRAND, Annie-Jeanne et Bernard, Les grands classiques de la cuisine sauvage au jardin, ed de Terran,

2002 (doc)

BERTRON, Agnès, ill. AZAM, Jacques, Le jardin de la sorcière, Bayard jeunesse, coll. J'aime lire, 2003

(roman)

BICHONNIER, Henriette, ill. CHENEAU, Véronique, Mon premier jardin, Rouge et or, 1989 (album)

BLECH, Dietlind, SPANGENBERG, Christa, L'année au jardin. Un album illustré ; de la plantation à la

floraison et à la récolte, L'école des loisirs, 1980 (doc)

BLOCH, Muriel, la femme jardin et autres contes extravagants, Syros, coll. Paroles de conteurs, 1994 (contes)

BOLLY, Cécile, ill. THILLY, Frédéric, Jardinier en herbe : tout planter à l'intérieur, chez soi, Casterman, coll.

Le petit atelier Casterman ,1997 (doc)

BOURGOING, Pascale de, ill. CALARNOU, Yves, Les nains du jardin, Calligram, coll. Pic Mot, 2002 (album)

http://www.ricochet-jeunes.org/parudet.asp?id=2978&them=Jardin

BRIERE, Joëlle, Ce jardin devant moi, La Renarde rouge, 1998 (poésie)

BROWN, Ruth, Dix petites graines, Gallimard jeunesse, 2001 (album)

BROWN, Ruth, J'ai descendu dans mon jardin, Gallimard, 1990 (album)

BUCHANAN, Heather S., Le jardin de Ninette, Gautier-Languereau, 1986 (album)

BULL, Jane, ill. CRAWFORD, Andy, Le livre d'activités jardin, Langue au chat , 2004 (doc)

http://www.ricochet-jeunes.org/parudet.asp?id=5458&them=Jardin

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CHINERY, Michael, ill. GOSLER, John, Le jardin, Edilig jeunesse, coll. Explorons la nature, 1985 (doc)

CHRISTIE, Agatha, La fête du potiron, Deux coqs d'or, coll. Mot de passe, 1995 (roman)

COLLECTIF, Je fais du jardinage, Usborne, 1998 (doc)

COLLECTIF, Au jardin, Gallimard, coll. L'art pour les petits, 1998 (doc)

COLLECTIF, Mon petit jardin : reconnaître les arbres et les fleurs, s'amuser à jardiner, Larousse jeunesse,

2003 (doc)

COLLECTIF, Fleurs, fruits et graines, PEMF, coll. Photimages, 2004 (doc)

COLLECTIF, Pourquoi les tournesols se tournent-ils vers le soleil ?et autres questions sur la nature, Dorling

Kindersley, 1999 (doc)

COLLECTIF, Les jardins de la bande dessinée, Paris-musées, 2000 (doc)

COLLECTIF, Les arbres de mon jardin, Bayard jeunesse, coll. Youpi, 2004 (doc)

COSTA-PRADES, Bernadette, Je jardine avec Cléo, Nathan, Carnets de copines, 2004 (doc)

COUPRIE, Katy, LOUCHARD Antonin, Au jardin, Thierry Magnier, 2004 (album)

http://www.ricochet-jeunes.org/parudet.asp?id=5101&them=Jardin

DECROISETTE, Sophie, Ficelle et le jardin enchanté, Milan, coll. Les aventures de Ficelle, 2003 (album)

DEDIEU, Thierry, Article 309 du code pénal du jardin, Seuil, 2003 (album)

DELAFOSSE, Claude, J'observe les portraits d'Arcimboldo, Gallimard, coll. J'observe, 1999 (doc)

DELALANDRE, Anne, Mon petit jardin, Larousse, 2003 (doc)

DELAVIE, Alain, ill. LOCOSTE, Nathalie, Le jardinage : plantes d'intérieur, Milan, coll. Carnets de nature,

1998 (doc)

DENY, Madeleine, ill. PRIGENT, Andrée, Dans le jardin, Nathan Jeunesse, coll. Je jardine pour de vrai, 2002

(doc)

DESBEAUX, Emile, Le jardin de Mademoiselle Jeanne. Botanique du vieux jardinier. Librairie Ducrocq, 1884

(roman)

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http://gallica.bnf.fr/Catalogue/noticesInd/FRBNF38948965.htm

DETHAN, Isabelle, Eva aux mains bleues, Delcourt, coll. Mirages, 2004 (BD)

DIDIER, Daniel, Dans le jardin de Josias, contes et maximes pour les petits et les grands, Parientes, 2000

(contes)

DIETEL, Günther, ROSS, Thea, Le jardinage en 4 saisons avec Albertine Taupette, Librairie du petit jour, 2003

(doc)

DOINET, Mymi, Le jardinier en herbe, Nathan, coll. Carnets du jeune Robinson, 1998 (doc)

DOINET, Mymi, ill. BARDET, Stephanie, Où est la crotte de Paco ? : Gratte et découvre les odeurs dans le

jardin, Le Petit Musc, 2001 (livre-jeu)

EIFFERS, Joost, FREYMANN, Saxton, Le carnaval des fruits et légumes, Minerva, 1998 (activités)

EVANS, Cheryl, JOHNSON, Sue, Le jardinage, Usborne, coll. Les activités du mercredi, 1997 (doc)

FAIRFAX-LUCY, Brian, PEARCE, Philippe, ill. LEMOINE, Georges, Les enfants de Charlecote, Gallimard,

1993 (roman)

FAVER Marion, ill. MALTAVERNE Bernard. Tous au jardin, Hachette jeunesse, coll. Les petits chefs, 1995

(doc)

FILIPPI, Denis-Pierre, DOMAS, Tatiana, Téo. 1, Le jardin de grand-mère, Delcourt, 2000 (BD)

FLAMENT, Christine, Un coin sauvage dans le jardin, L'Ecole des loisirs, 1997 (doc)

FRITZSCHE, Helga, Jardiner avec les enfants. Du jeu à l'apprentissage, Bornemann, 1990 (doc)

GIBSON, Ray, Je fais du jardinage, Usborne, 2004 (doc)

GODON, Ingrid, Théo travaille au jardin, Bayard jeunesse, 2003 (livre-jeu)

GOLDIE, Sonia, WEISS, Anne, Quatre saisons au jardin, Mila, coll. Nature, 2003 (doc)

GOURIER, James, Ill. GIBERT, Bruno et HADID, Raphaël, Au jardin, Père Castor Flammarion, coll. Carnets

d'éveil, 2002 (doc)

GUILLEMARD, Colette, Les mots des parcs et jardins, Belin, coll. Le français retrouvé, 2001 (doc)

HADDAD, Hubert, Le jardin des peintres, Hazan, 2000 (doc)

HELD, Jacqueline, Couleur jardin, Le dé bleu, coll. Le farfadet bleu, 1999 (poèmes)

HELLINGS, Colette, ill. MAES, Dominique, Les bonnes mauvaises herbes, L'école des loisrs, coll. Archimède,

1994 (doc)

HILL, Eric, Dans le jardin, Nathan, coll. Petits livres animés, 2002 (livre-jeu)

HION, Monique, ill. THIBAULT, Dominique, Comptines de mon jardin, Actes sud junior, coll. Les petits

bonheurs, 1998 (comptines)

HOWKER, Jarmi, Le secret du jardin, Gallimard jeunesse, 1993 (roman)

HURIET, Geneviève, ill JOUANNIGOT, Loïc, Le jardin de Dentdelion Passiflore, Milan, coll. Mini album,

2004 (album)

ICIKAWA, Satomi, Suzette et Nicolas dans leur jardin, Gautier Languereau, 1976 (album)

IZARD, Christophe, Casimir t'emmène au jardin, First poche jeunesse, 2004 (album)

JAHENY, Barbalo arrose le jardin, Romain Pages, coll. Barbalo, 2000 (album)

JENNINGS, Terry, CARLIER, François, Les graines, Gamma, coll. Jeunes savants, 1988 (doc)

JOLY, D. et P. LOCOSTE, N, SENEE, J-C., Découvre les plantes et crée ton jardin, Mango, coll. Nature, mode

d'emploi, (doc)

KAYSER, Renée, ill. VOGEl, Nathaële, Copain des jardins. Le guide des petits jardiniers, Milan, coll. Les

copains, 1998 (doc)

KLINTING, Lars, Le petit jardinier, Albin-Michel jeunesse, 1998 (album)

LAMBERT, Nicole, Les triplés au jardin, Ed. Lambert Nicole, coll. Les triplés, 2001 (BD)

LETE, Nathalie, J'ai descendu dans mon jardin, Seuil jeunesse, 2002 (album)

LE TROQUIER, Catherine, Bizarre. Plantes étranges, Hachette jeunesse, 1995 (doc)

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MARIS, Ron, Dans mon jardin, Gründ, 1990 (album)

MARKMANN, Erika, Les enfants jardinent, Chanteclerc, 1997 (doc)

MARLIER, Marcel, Jean-Lou et Sophie au jardin, Casterman, coll. Raconte-moi, 2004 (album)

MARYLLIS, Paul, Les vacances du petit naturaliste, Hachette, 1921 (doc)

MATTHEWS, Clare, NICHOLS, Clive, Jardins malins, Coran Octopus editions, 2003 (doc)

MODERE, Armelle, DUFRESNE, Didier, Au jardin, Mango, coll. Les petites vies d'Apolline, 2003 (album)

MOROZUMI, Atsuko, Un gorille dans mon jardin, Sorbier 1990 (album)

NURIDSANY, Catherine, ill. AUDRAS, Agnès, Graine de jardinier : je découvre les plantes et j'apprends à

jardiner, Flammarion, coll. La maison rustique, 2001 (doc)

NURIDSANY, Catherine, ill. AUDRAS, Agnès, Jardiner : un jeu d'enfant, Flammarion, coll. La maison

rustique, 2001 (doc)

PELT, Jean-Marie, ill. BLOCH, Serge, Le monde des plantes, Seuil, coll. Petit point des connaissances, 1993

(doc)

PITTAU, GERVAIS, Nestor fait son jardin, Seuil jeunesse, coll. Nestor, 1999 (album)

PETTY, Kate, SCHEFFLER, Axel, Sam plante un tournesol, Casterman, 1997 (album)

PREDINE, Eric, LISAK, Frédéric, Mon jardin de poche : dans le jardin, sur le balcon, la cour de l'école ou la

terrasse, Plume de carotte, 2001 (doc)

RIZZONI, Nathalie, Vert de terre, Grandir, 2000 (album)

RIZZONI, Nathalie, Le vieux banc, Grandir, 2000 (album)

SEGUIN-FONTES, Marthe, Fables, comptines et fariboles, Gautier Languereau, 2001 (comptines)

SPANGENBERG, Christa, L'année au jardin : de la plantation à la floraison et à la récolte, Ecole des loisirs,

1980 (doc)

THIBAULT, Joël, DODEMAN, Jean-Louis, Les hommes et leurs paysages. Les jardins, Epigones, coll. Fenêtre

ouverte dur le monde, 1990 (doc)

TRNKA, Jiri, Contes du jardin enchanté, Gründ, 1993 (contes)

RAMUZ, Charles-Ferdinand, ill. LEMOINE, Georges, Chant de Pâques, La Joie de lire, 2001 (album)

http://www.ricochet-jeunes.org/parudet.asp?id=922&them=Jardin

RAUCH, Bénédicte, ill. LE GOFF, Hervé, Graines d'enfants, Milan, 2001 (album)

http://www.ricochet-jeunes.org/parudet.asp?id=2942&them=Jardin

ROMAN, Ghislaine, BOURGEAU, Vincent, La pêche aux nuages, Milan, 2003 (album)

SANDERS, Alex, La reine jolie jolie, Gallimard jeunesse 2000 (album)

SCHEIDL Gerda Marie, ill. BERNADETTE, Le petit jardinier, Nord-Sud, 1985 (album)

SMADJA, Brigitte, Le cabanon de l'oncle Jo, L'Ecole des loisirs, 1996 (roman)

STEWART, Diane, ill. DALY, Jude, Les graines du soleil, Ecole des loisirs, coll. Pastel, 1996 (album)

SUBTIL, Pascale, ill. CHARLES, François, Jardin de couleurs, Le Sablier, coll. Pouce vert, 1999 (doc)

TOMMES Susanne, ROSS, Thea, Le grand livre du jardinage d'Albertine Taupette, Jeu d'aujourd'hui, 2001

(doc)

TOUCHET, Frédéric, ill. ARNAUD, Carole, Jardins, Editions du Moutard, coll. Nez en l'air, 2001 (doc)

http://www.ricochet-jeunes.org/parudet.asp?id=2565&them=Jardin

VANDERWIELE, Agnès, ill. CHION, Catherine, Jeanne au jardin Casterman, coll. Mon Œil, 2002 (doc)

http://www.ricochet-jeunes.org/parudet.asp?id=3368&them=Jardin

VAN HAGE, Mary An, Guide d'activités autour du jardinage Les petits doigts verts, Gründ, 1996 (doc)

VOGEl, ANTJE, Le grand livre des petits jardiniers, Dessain et Tolra, 1980 (doc)

VOLTZ, Christian, Toujours rien, Rouergue, 1997 (album)

http://www.lecture.org/toujoursrien.htm

WILKES, Angela, Les petits jardiniers à la maison, Larousse, coll. Mon album d'activités, 1992 (doc)

WILKES, Angela, Je fais mon jardin, Larousse, coll. L'atelier des enfants, 1996 (doc)

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LE JARDIN NOURRICIER

Ouvrages généraux

COLLECTIF, Potagers et vergers, Mila, coll. Mon livre nature, 2002 (doc)

COLLECTIF, Les fruits et légumes, Milan, 2004 (imagier)

CORAN, Pierre, Le jardin des peintres. Les fruits et légumes dans l'art, Renaissance du livre, 2002 (doc)

COUTIN, Lise, COUTIN, Charles, Du jardin à la table, La maison rustique, Flammarion (doc)

FONTALBE, Françoise, CHARLES, François, Jardin gourmand : sur une terrasse, un balcon, une étagère,

crée ton mini jardin, Le Sablier éditions, coll. Pouce vert, 2001 (doc)

GOLDIE, Sonia, ill. ESTELLON, Pascale, WEISS, Anne, Potagers et vergers, Mila, coll. Mon livre nature,

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MURPHY, Mary, Le koala et la fleur, Albin-Michel jeunesse, 2001 (album)

NENA, Filoche et les nains de jardin, Kaleidoscope, 1998 (album)

NIKLI, Michelle, Le prunier, Albin Michel, 2000 (album)

NOEL, Eugène, La vie des fleurs, suivi de Les fruits, J.Hetzel, 1859 (doc)

ORAM, Hiawyn, VARLEY, Susan, Le jardin de Princesse Camomille, Gallimard, 2000 (album)

PACOVSKA, Kveta, Said, La fleur sans couleur, Nord-sud, 1998 (album)

PEARCE, Philippa, Tom et le jardin de minuit, Gallimard, coll. Folio junior, 1999 (roman)

PERCY, Hélène, Fleurs, Les livres du Dragon d'or, coll. A petits pas vers l'art, 1998 (imagier)

PICON, Daniel, Fleurs et feuilles, Mango, coll. Plus de 200 figures, 2003 (activités)

PONTIER, Arnaud, ill. PLACE, François, La légende du jardin japonais, Albin-Michel jeunesse, 2003 (album)

PUJOULX JB, Promenades au marché aux fleurs ou le botaniste du second âge, Lepetit, 1811 (doc)

RENNERT, Violette, La fleur, Mango, coll Qui es-tu ? 2003 (doc)

ROBA, Jean, Série Boule et Bill, Dupuis, depuis 1967 (BD)

ROCHE, Hannah, ill. PRATT, Pierre, Une fleur est née, Millepages, 2001 (album)

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SANVOISIN, Eric, La nuit des nains de jardin, Père Castor, coll. Castor Poche, 2000 (roman)

SCHROEDER, Binette, Fleur de lupin, L'Ecole des loisirs, coll. Lutin poche, 2001 (album)

SERRES, Karin, ill. Finzo, Fleurs de vaches, Père Castor, 2001 (album)

STAHL, P.J., Le rosier du petit frère, Hetzel, 1878 (album)

STEIN-AUBERT, Danielle, KARPOUCHKO, Valérie, Jardin sauvage, Le Sablier, 2003 (doc)

STEIN-AUBERT, Danielle, ill. PEYRE, Virginie, Le grand bal des fleurs, Le Sablier, 2000 (livre-CD)

STEWART, Sarah, ill. MALL, David, Le jardin secret de Lydia, Syros jeunesse, 1998 (album)

SUBTIL, Pascale, CHARLES, François, Jardin de couleurs : sur une terrasse, un balcon, des étagères, crée ton

jardin de fleurs, Le sablier éditions, coll. Pouce vert, 2002 (doc)

SURGET, Alain, ill. KNIFFKE, Sophie, La fleur du clown, Rageot, coll. Cascade, 1997 (conte)

TELIER, A. Des fleurs, Père Castor, coll. Mini imagier, 2001 (imagier)

THURBER, James, La dernière fleur, Gallimard, Folio junior, 1984 (roman)

TOURNIER, Michel, Amandine ou les deux jardins de Michel Tournier, Editions GP 1977 (album)

VAN ALLSBURG, Chris, Le jardin d'Abdul Gasazi, L' Ecole des loisirs, 1982 (album)

VERITE, Marcelle, ill. IVANOVSKY, Elisabeth, Fleurs, Desclée de Brouwer, 1938 (doc)

WABBES, Marie, Le nain de jardin, Gallimard, coll. Mes premières découvertes de la lecture (album)

WALKER, Jane, Les fleurs, Gamma, coll. Découvrons, 2002 (doc)

WASTERLAIN, Marc, Docteur Poche 12 et 13 [nains de jardin], Casterman, 1998 (BD)

WILDE, Oscar, le géant égoïste d'Oscar Wilde, Grasset, 1979 (conte)

WILKE, Harmut, Une mare naturelle dans votre jardin, Terre vivante, 2001 (doc)

Le petit Léonard n°16 [jardin de Monet], Faton, 1998 (doc et BD)

LE JARDIN PUBLIC

ABEL, Simone, Deux ours au jardin public, Flammarion, 1995 (album)

ARLESTON, Scotch, Léo Loden. 8, Vodka mauresque [Parc Longchamps, Marseille], Soleil Productions, 1996

(BD)

BAROZZI, Jacques, GRAHENBUHL, Eddy, IMHOFF, Ruth, Histoire et vie d'un jardin public, Berger-

Levrault/Caisse nationale des monuments historiques, 1995 (doc)

BECK, Martine, Une grande fête au jardin du Luxembourg, Le Sorbier, 2000 (album)

BICHONNIER, Henriette, ill. Rosy, Panique au jardin public, Bayard, coll. J'aime lire, 2003 (roman)

BLEGVAD, Lenore, Anna Banana, Gallimard jeunesse, 1991 (roman)

BLONAY, Paulette, AL. G., Lili. 4, Lili et le Petit Duc [Parc Monceau], Vents d'Ouest, 1997 (BD)

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BOZON, Paul-Jacques, Les six compagnons et le mystère du Parc, Hachette jeunesse, 2001 (roman) BROWNE,

Anthony, Une histoire à quatre voix, Kaleidoscope, L'Ecole des loisirs, 2000 (album)

COLLECTIF, Max au jardin public, Nathan, coll. Max, 1999 (album)

COLLECTIF, Au parc, Gallimard, coll. Mon premier livre rébus, 2003 (album)

COLLECTIF, Noire est la terre, Autrement, coll. Histoires graphiques, 1996 (BD)

COLLINET, Clémentine, Le parc, Nathan, coll. Ratatam, 1999 (album)

COUSINS, Lucy, Dans le parc, Albin-Michel jeunesse, 1993 (imagier)

DAHAN, Andrée, Au jardin du Luxembourg, Gallimard, 1998 (album)

DELAHAYE, Gilbert, MARLIER, Marcel, Martine au parc, Casterman, 1965 (album)

DRUON, Maurice, Tistou les pouces verts, Hachette 1968 (roman)

DUPUIS Philippe, ill. GARNIER Jack, Les Jeux de Versailles, RMN, coll. Récré-Musées, 2001 (doc)

ECO, Tommy Egg. 1, Le voyage [nains de jardin], Paquet, 2002 (BD)

ELZBIETA, Le jardin du Luxembourg. Larirette et Catimini, L'Ecole des loisirs, coll. Pastel, 1988 (album)

ELZBIETA, Gratte-Paillette au jardin du Luxembourg, L'Ecole des loisirs, coll. Pastel, 1989 (album)

FILIPPI, Denis-Pierre, BOISCOMMUN, O.G, Le livre de Sam, Humanoïdes associés, 2002 (BD)

FOURNOUT, Sylvie, LE GRAND, Claire, Bilboc et Tania. 1, Un duo de choc, Père Castor, coll. Ma première

BD, 2001 (BD)

FRONSACQ, Anne, ill. JOSSEN, Pénélope, Au jardin public, Père Castor Flammarion, coll. Imageri, 2002

(doc)

http://lecture.org/histoire%20%E0%20quatre%20voix.htm

GREG, Les As. 7, Quentin Gentil et l'école des cambrioleurs, Dargaud, 1985 (BD)

GRINDLEY, S., Malice tout seul dans le parc, Elan vert, 2000 (album)

JACOBS, Edgar Pierre, Blake et Mortimer. 10, L'affaire du collier [Parc Montsouris], Blake et Mortimer, 1991

(BD)

JOBERT, Marlène, La sorcière du Parc Monceau, un joli conte de Marlène (Nathan, 1988)

KING, Sue, Au parc, Gründ, coll. Les optimagiques, 2003 (livre-jeu)

KUNHARDT, Dorothy, Dans le parc, Père Castor, 2004 (album)

LOYER, Jean-Luc, SEVESTRE, Muriel, Le parc fantastique, Delcourt, coll. Jeunesse, 2004 (BD)

MACHEROT, Raymond, DELPORTE, Yvan, WILL, Isabelle. 6, L'étang des sorciers, Dupuis, 1981 (BD)

MATJE, Martin, Céleste. Une journée au Parc, Gallimard jeunesse, 2000 (album)

METZMEYER, Catherine, VANENIS, Marc, Zoé et Théo au parc, Casterman, 2003 (album)

MINOST, Suzanne, ill. URIET, Albert, Mon grand jardin, Mame, 1938 (album)

MORRISON, Toni, MORRISON, Slade, LEMAITRE, Pascal, A ton avis... 1, La cigale ou la fourmi ?

Casterman, coll. Mini Bd, 2004 (BD)

PENNAC, Daniel, TARDI, Jacques, La débauche [Jardin des plantes], Futuropolis-Gallimard, 2000 (BD)

PONTI, Claude, Georges Lebanc, L'école des loisirs, 2001 (album)

PRATT, Pierre, Le parc, Autrement, coll. Les aventures d'Olaf et Vénus, 2001 (album)

PRICE, Mathew, ill. MOROZUMI, Atsuko, Perlin au parc, Nathan, coll. Perlin, le petit lapin, 1999 (album)

REMON, Georges, Les jardins de l'Antiquité à nos jours, Librairie d'art R.Ducher, 1948 (doc)

REYMOND, Marthe, Les leçons d'un vieux jardin, Découpage aux ciseaux de Lilly Vuille, Delachaux et

Niestlé, 1933 (album)

ROEDERER, Charlotte, Au Parc, Gallimard, coll. Mes premières découvertes, 2003 (livre-jeu)

ROMAIN, Hippolyte, Contes merveilleux au jardin d'acclimatation, Minerva, 2003 (contes)

ROWE, J., Juju se promène au parc, Hatier, 2002 (album)

SIMMONDS, Posy, Lulu et les bébés volants, Hatier, 1988 (BD)

SIRETT, Dawn, Dans le parc, suis le petit chien joueur, Père Castor, coll. Petites fenêtres, 2003 (livre-jeu)

STAHL, P.J., Mademoiselle Lili au jardin des plantes, Hetzel, 1898 (album)

TAMARO, Susanna, Le parc magique, L'école des loisirs, coll neuf, 1996 (roman)

YANN, AVRIL, François, Le voleur de ballerines [Parc Montsouris], Albin-Michel, 2004 (BD)

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LES HABITANTS DU JARDIN

ADRIAN, Christine, ill. SCHMIDT, Waltrant, Ce qui vit dans notre jardin, Centurion jeunesse, 1983 (doc)

AHLBERG, Allan, ill. TYLER, Gillan, La maison de l'escargot, Gründ, 2000 (album)

ALBOUY, Vincent, DELFINO, Jean-Paul, Les insectes, amis de nos jardins, Edisud, coll. Que la nature est

belle, 1995 (doc)

AMANN, Rémy, GOMEL, Luc, STOFFEL, Dominique, La Fourmi, travailleuse infatigable, Milan, coll. Mini

patte, 2000 (doc)

AMAYA, Maria-Pilar, Les rois du jardin, Gründ, coll. Les créanimos, 2004 (activités)

BARANGER, Bernard, TRACQUI, Valérie, Le ver de terre, Milan, coll. Patte à patte, 1996 (doc)

BARANGER, Bernard, TRACQUI, Valérie, Le ver de terre, ami du jardinier, Milan, coll. Mini patte, 2001

(doc)

BLONDEAU, Gérard, ill. NOUAILHAT, Alexis, Des traces dans le jardin, Epigones, 1992 (doc)

BOUTINOT, Véronique, L'acrobate du pot de fleurs, le collembole, L'école des loisirs, coll. Archimède, 1995

(doc)

BROWN, Ruth, Le voyage de l'escargot, Gallimard, 2001 (album)

CHICHE, Alain, L'escargot à roulettes, Gallimard, coll. Giboulées, 2002 (album)

COLLECTIF, Les oiseaux de votre jardin, Ligue protectrice des animaux, coll. Agir pour les oiseaux, 2000

(doc)

COLLECTIF, Le hérisson, Gallimard, coll. Mes premières découvertes, 2003 (doc)

COLLECTIF, La coccinelle, Gallimard, coll. Mes premières découvertes, 2002 (doc)

COUSINS, Lucy, Les animaux du jardin, Albin-michel jeunesse, coll. Animagiers, 1999 (imagier)

CROFT, James, Qui vole de fleur en fleur ? Gründ, Kangouroule, 2002 (album)

DELAFOSSE, Claude, ill. Heliadore, Le papillon, Gallimard, coll. Mes premières découvertes, 1998 (doc).

DEVAUX, Stephany, Dans un jardin, Didier jeunesse, coll. Petits doigts, 2003 (livre-jeu)

DICKINSON, Petre, ill. CLAVERIE, Jean, La guerre des taupes, Albin-Michel jeunesse, 1984 (album)

EYDOUX, Anne, La fourmilière, Milan, coll. Carnets de nature, 2003 (doc)

EYDOUX, Anne, Petites bêtes des jardins, Milan, coll. Carnets de nature, 2003 (doc)

FLAMENT, Christine, Un coin sauvage dans le jardin, L'Ecole des loisirs, 1997 (doc)

FUHR, Ute, SAUTAI, Raoul, L'abeille, Gallimard, coll. Mes premières découvertes, 1992 (doc)

FRADIN, N., Animaux des jardins, Milan jeunesse, Coll. A quatre pattes, 2003 (doc)

GAGE, Wilson, HAFNER, Marylin, Mathilde et le corbeau, Gallimard, coll. Folio benjamin, 1999 (roman)

GIBBONS, Bob, ill. DAVIS, John, Faune des jardins, Ed du Carrousel, coll. Poches nature, 1999 (doc)

GRANGEON, André, Mon jardin, monde enchanté. petite histoire naturelle à l'usage des petits et des grands,.

LYON, IAC, 1950 (doc)

GUETTIER, Bénédicte, La fleur de Trotro, Gallimard, coll. Trotro, 2002 (album)

HALLE, Marcel, ill. BRAUN, Georges, La vie merveilleuse des insectes : les abeilles, Nathan, coll Petit album

d'histoire naturelle, 1946 (doc)

HAVARD, Christian, FICHAUX, Catherine, Animaux des jardins, Milan, 2002 (doc)

KING-SMITH, Dick, L'escargot de Sophie, Gallimard, coll. Folio cadet, 1998 (roman)

KRINGS, Anton, Collection Drôles de petites bêtes, Gallimard jeunesse (albums)

http://www.gallimard.fr/catalog/html/event/index_krings.html

LIDA, RUDA, Le royaume des abeilles, Flammarion, coll. Albums du père castor, 1935 (doc)

LISAK, Frédéric, GROSSON, Jean, Jardin d'oiseaux : sur un balcon, en ville, aménage ton jardin d'oiseaux,

Le sablier éditions, coll. Pouce vert, 2001 (doc)

LISAK, Frédéric, ill. FICHAUX, Catherine, Traces et empreintes, Milan, coll. Carnets de nature, 2001 (doc)

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LUCCA, ARNO, Dans le jardin, il y a des bêtes, Hachette, coll. Coquins malins, 2002 (album)

NASCIMBENI, Barbara, Vive le jardin ! Albin-Michel jeunesse, coll. La parade des animaux, 2002 (album)

NIKLY, Michèle, Le jardin des quatre saisons, Albin-Michel jeunesse, 2003 (album)

PEPIN, Murielle, ill. BONHOMME, Isabelle, Hérisson polisson ! Nathan, coll. A toutes pattes, (doc)

PICHON, Joëlle, Le hérisson, Milan, coll. Patte à patte, 2004 (doc)

PONTI, Claude, Au fond du jardin, L'Ecole des loisirs, 1996 (album)

POTTER, Beatrix, Madame Piquedru la blanchisseuse, Gallimard, coll. La bibliothèque de Pierre lapin, 2002

(album)

ROGEZ, Léon, ill. EYDOUX, Anne, Petites bêtes du jardin, Milan, coll. Carnets de nature, 2003 (doc)

STAROSTA, Paul, L'escargot, Milan, coll patte à patte, 1999 (doc)

STAROSTA, Paul, L'escargot, paisible dormeur, Milan, coll mini patte, 2002 (doc)

STAROSTA, Paul, L'abeille, Milan, coll patte à patte, 1997 (doc)

STAROSTA, Paul, L'abeille amie des fleurs, Milan, coll mini patte, 1999 (doc)

TACTCHELL, Judy, ill. TORODE, Justine, Petites bêtes du jardin, Usborne, coll. Je découvre avec les rabats,

2000 (livre-jeu)

TANAKA, Toyomi, La taupe du jardin, L'école des loisirs, coll. Archimède, 1992 (doc)

TRACQUI, Valérie, ill. GROSSON, Jean, Oiseaux des jardins, Milan, coll. Carnets de nature, 2002 (doc)

TRACQUI, Valérie, Le hérisson, boule de piquants, Milan, coll. Mini-patte, 2002 (doc)

TRACQUI, Valérie, GROSSON, Jean, Oiseaux des jardins, Milan, coll. Carnets de nature, (doc)

TRACQUI, Valérie, LORNE, Patrick, Le papillon, Milan, coll. Patte à patte, 1997 (doc)

TRACQUI, Valérie, LORNE, Patrick, Le papillon gracieux baladin, Milan, coll. mini patte, 2001 (doc)

TRACQUI, Valérie, LORNE, Patrick, La coccinelle : petit ogre du jardin, Milan, coll. mini patte, 2001 (doc)

WHALLEY, Paul, De la chenille au papillon, Gallimard, coll Les yeux de la découverte, 1988 (doc)

WALLWORK, Amanda, Au jardin, Sorbier, 1994 (doc)

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Partenaires et lieux ressources pour des projets « jardin(s) »

Dans les Hauts-de-Seine

Parcs et jardins : Le Conseil Général des Hauts-de-Seine et ses établissements (parcs et jardins départementaux : Albert Kahn, parc Pierre-Lagravère dit parc de l’Île Marante à Colombes, Domaine de Sceaux , maison de Châteaubriand et domaine de la Vallée aux Loups, Arboretum à Châtenay- Malabry,), parc de l’île Saint-Germain Domaine du parc National de Saint-Cloud La coulée verte à Colombes Le parc Sainte- Barbe à Fontenay-aux-Roses La ferme du bonheur à Nanterre (une expérience alternative) Le parc André Malraux à Nanterre Le parc du Chemin de l’Île à Nanterre Parc de Bagatelle à Neuilly Le Parc Henri Sellier au Plessis-Robinson Le Parc du château de la Malmaison et le Bois-Préau – à Rueil-Malmaison

Autres lieux ressources Association Passerelles ; Relief Le CAUE 92 à Nanterre Le MUS à Suresnes Maison de la nature des Hauts-de Seine, pôle de sensibilisation à l’environnement, ile Saint Germain, Issy-les-Moulineaux Les maisons de la nature locales (Colombes, Rueil, Arc de Seine, Meudon, Issy- Les-Moulineaux, Levallois-Perret…) Ferme pédagogique du Piqueur à Boulogne Billancourt

A Paris : Muséum national d’histoire naturelle et Jardin des plantes Cité de l’architecture et du patrimoine Jardins et parcs parisiens : jardins du Luxembourg, jardin des Tuileries, parc Montsouris, parc des Buttes Chaumont, parc Monceau, parc André Citroën, jardins du musée du Quai Branly Dans les départements voisins de l’académie : Jardins et parcs du Château de Versailles (Yvelines) Potager du roi à Versailles (Yvelines) Parc de Chamarande ( Essonne) Parc Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville (Val d’Oise) Parc et jardins du domaine de Chantilly (Oise) Parc et jardins de Vaux-le-Vicomte (Seine-et-Marne) etc.

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Réalisation

Ce dossier documentaire a été réalisé dans le cadre de Traverses 92 par le groupe de travail interdegrés, « Éducation artistique et culturelle ». Il a été élaboré par : - les conseillers pédagogiques éducation musicale (Stéphanie Duffour, Marc Laugénie et Didier Coillot), - Maria Bottero, chargée de mission arts plastiques, Carole Legault, chargée de mission arts plastiques et arts de l’espace, et Florence Demaille conseillère pédagogique arts visuels - Chloé Lethbridge, chargée de mission pour la culture scientifique et technique - Pascale Tardif, conseillère pédagogique départementale EPS-danse, Il a été coordonné par Françoise Colcanap, chargée de mission action culturelle pour la DSDEN92, qui s’est occupée plus particulièrement des pages concernant le lexique, les mythes et symboles, la littérature et le cinéma. Nous remercions aussi chaleureusement Marie-Estelle Fabre et Ludivine Atagi de l’atelier CANOPE des Hauts-de-Seine, et la responsable de l’action éducative au Domaine National de Saint Cloud, Séverine Drigeard qui nous ont transmis les sélections d’ouvrages sur la thématique de « jardin(s)... », ainsi que toutes celles et ceux qui ont enrichi nos recherches par leurs suggestions .