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TREE HOSTEL

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TREE HOSTEL «Un hôtel-cabane dans la région ardennaise belge» Dimitri Brisy Janvier 2009 mémoire projet (dans le cadre de l’option «l’architecture jusqu’aux détails»)

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Page 1: TREE HOSTEL
Page 2: TREE HOSTEL

CabaneCabaneIntroIntro

TourismeTourisme

ConclusionConclusion

«Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes de bergers que dans les palais des rois ou dans les somptueux édifices élevés par les faveurs de Plutus».

Ludovico Ariosto«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison..., une cabane, Faublas! Une cabane petite et gen-tille; qu’il y ait seulement de quoi loger une personne, car nous ne serons qu’un».

Jean-Baptiste Louvet de Couvray

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CabaneCabaneIntroIntro

TourismeTourisme

ConclusionConclusion

«Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes de bergers que dans les palais des rois ou dans les somptueux édifices élevés par les faveurs de Plutus».

Ludovico Ariosto«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison..., une cabane, Faublas! Une cabane petite et gen-tille; qu’il y ait seulement de quoi loger une personne, car nous ne serons qu’un».

Jean-Baptiste Louvet de Couvray

Page 4: TREE HOSTEL

Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»

Première partie:

- Avant-propos biographique. - Introduction.

Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz

Marie Roosen

Page 5: TREE HOSTEL

Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»

Première partie:

- Avant-propos biographique. - Introduction.

Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz

Marie Roosen

Page 6: TREE HOSTEL

1

1 AVANT-PROPOS BIOGRAPHIQUE

Même si maman crie pour le « bazar » que j’ai fait dans le salon,

j’adore m’envelopper de couvertures quand il neige dehors. J’ai

quatre ans et demi et je m’appelle Dimitri. J’aime me protéger dans

cette poche que j’ai fait moi-même et être à l’abri.

Trois ans plus tard (sept ans)

J’ai maintenant sept ans et il fait super beau dehors ; je regarde

« Retour vers le futur » en cassette vidéo, lorsque j’entends frapper à

la porte ; c’est mon voisin, il est très grand, il a 18 ans, il conduit une

voiture et je m’entends très bien avec lui.

- Salut Michaël,

- Bonjour Dim,

Je suis un peu surpris de le voir ici ; c’est toujours moi qui vais chez

lui ; je pense que c’est la première fois qu’il vient ; l’autre jour, il

m’avait fabriqué à moi et à mon frère, un arc à flèches.

- J’ai une surprise pour toi, ça se trouve dans les bois, tu viens

voir avec moi ?

- Ah oui ! c’est quoi ?

- C’est une surprise, Dim ! mets tes chaussures, tu vas voir !

J’entends qu’il demande à ma maman s’il peut aller me montrer

quelque chose dans les bois et ma maman répond qu’il n’y a aucun

problème.

J’adore les surprises, je me demande ce que c’est ; peut-être des

flèches pour mon arc ? ça serait cool.

On se dirige vers la forêt.

- Michaël ?

- Oui !

- Tu peux me prendre sur tes épaules parce que les herbes, elles

piquent mes jambes !

- Bien sûr Dim !

On marche dans la forêt et très loin je vois un drapeau noir qui vole

dans les arbres.

- C’est quoi le drapeau là-bas ?

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1 AVANT-PROPOS BIOGRAPHIQUE

Même si maman crie pour le « bazar » que j’ai fait dans le salon,

j’adore m’envelopper de couvertures quand il neige dehors. J’ai

quatre ans et demi et je m’appelle Dimitri. J’aime me protéger dans

cette poche que j’ai fait moi-même et être à l’abri.

Trois ans plus tard (sept ans)

J’ai maintenant sept ans et il fait super beau dehors ; je regarde

« Retour vers le futur » en cassette vidéo, lorsque j’entends frapper à

la porte ; c’est mon voisin, il est très grand, il a 18 ans, il conduit une

voiture et je m’entends très bien avec lui.

- Salut Michaël,

- Bonjour Dim,

Je suis un peu surpris de le voir ici ; c’est toujours moi qui vais chez

lui ; je pense que c’est la première fois qu’il vient ; l’autre jour, il

m’avait fabriqué à moi et à mon frère, un arc à flèches.

- J’ai une surprise pour toi, ça se trouve dans les bois, tu viens

voir avec moi ?

- Ah oui ! c’est quoi ?

- C’est une surprise, Dim ! mets tes chaussures, tu vas voir !

J’entends qu’il demande à ma maman s’il peut aller me montrer

quelque chose dans les bois et ma maman répond qu’il n’y a aucun

problème.

J’adore les surprises, je me demande ce que c’est ; peut-être des

flèches pour mon arc ? ça serait cool.

On se dirige vers la forêt.

- Michaël ?

- Oui !

- Tu peux me prendre sur tes épaules parce que les herbes, elles

piquent mes jambes !

- Bien sûr Dim !

On marche dans la forêt et très loin je vois un drapeau noir qui vole

dans les arbres.

- C’est quoi le drapeau là-bas ?

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- C’est un drapeau de pirates comme dans Peter Pan.

- Oh ! c’est cool.

Je ne comprends toujours pas ce qui se passe, pourquoi il m’emmène

là-bas, mais c’est gai parce que je suis sur ses épaules et j’ai

l’impression d’être grand.

- On est bientôt arrivés !

- C’est quoi ?

- Tu vas voir.

Il me lâche le pied droit et écarte les branches juste devant nous, je

vois une grosse maison en bois au milieu de la forêt, c’est incroyable !

- Waw ! c’est toi qui l’as faite ?

- Oui, petit Dim et je l’ai faite pour toi ; c’est une cabane et elle est

à toi maintenant !

- Oh waaaawww, merci Michaël! C’est trop cool, merci, merci,

merci…

- Viens voir à l’intérieur !

Elle est super grande ; le drapeau pirate est attaché à quatre arbres et

la cabane est dans un gros trou ; à l’intérieur, il y a un siège, c’est le

siège du roi.

Après une heure, on rentre à la maison, je suis trop content, je vais le

dire à maman.

On y va tout le temps, avec mes cousins, avec mon meilleur ami, avec

mon frère ; tout le monde la trouve super belle mais

malheureusement, deux ans après, il faut la détruire parce que

Michaël avait pris les bois pour la construire chez la voisine et il ne lui

avait pas demandé ; alors, on doit tout casser pour lui rendre ;

méchante voisine !

Deux ans plus tard (neuf ans)

- Dim, on va reconstruire la cabane avec Clément, tu veux venir

voir ?

- Oh oui, génial !

C’était mon frère, je me réjouissais, la cabane allait enfin être

reconstruite.

On a commencé à la faire en fougères comme on le fait aux

louveteaux mais elle n’a pas tenu longtemps. Aux louveteaux, on fait

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- C’est un drapeau de pirates comme dans Peter Pan.

- Oh ! c’est cool.

Je ne comprends toujours pas ce qui se passe, pourquoi il m’emmène

là-bas, mais c’est gai parce que je suis sur ses épaules et j’ai

l’impression d’être grand.

- On est bientôt arrivés !

- C’est quoi ?

- Tu vas voir.

Il me lâche le pied droit et écarte les branches juste devant nous, je

vois une grosse maison en bois au milieu de la forêt, c’est incroyable !

- Waw ! c’est toi qui l’as faite ?

- Oui, petit Dim et je l’ai faite pour toi ; c’est une cabane et elle est

à toi maintenant !

- Oh waaaawww, merci Michaël! C’est trop cool, merci, merci,

merci…

- Viens voir à l’intérieur !

Elle est super grande ; le drapeau pirate est attaché à quatre arbres et

la cabane est dans un gros trou ; à l’intérieur, il y a un siège, c’est le

siège du roi.

Après une heure, on rentre à la maison, je suis trop content, je vais le

dire à maman.

On y va tout le temps, avec mes cousins, avec mon meilleur ami, avec

mon frère ; tout le monde la trouve super belle mais

malheureusement, deux ans après, il faut la détruire parce que

Michaël avait pris les bois pour la construire chez la voisine et il ne lui

avait pas demandé ; alors, on doit tout casser pour lui rendre ;

méchante voisine !

Deux ans plus tard (neuf ans)

- Dim, on va reconstruire la cabane avec Clément, tu veux venir

voir ?

- Oh oui, génial !

C’était mon frère, je me réjouissais, la cabane allait enfin être

reconstruite.

On a commencé à la faire en fougères comme on le fait aux

louveteaux mais elle n’a pas tenu longtemps. Aux louveteaux, on fait

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des « tanières » pendant le camp, ce sont de petites cabanes avec les

murs en fougères.

Ensuite, on a essayé de la faire avec des palettes, c’est super de la

construire. J’avais aussi appris à faire des brelages au camp

louveteaux ; ce sont des nœuds pour tenir deux bois en croix, ça

faisait déjà six ans que j’y étais et j’allais aller chez les scouts bientôt.

Un an plus tard (dix ans)

Cet après midi, je vais chez Sébastien, un ami de l’école. On fait

énormément de conneries ensemble ; mes parents ne l’aiment pas

trop. Chez lui, il a une cabane sur pilotis que son père lui a faite dans

son jardin, elle est vraiment cool, il dort même dedans, parfois.

- Salut Seb !

- Salut Pim’s !

C’est son papa qui m’a trouvé ce nom, c’est comme les biscuits, je

trouve ça vraiment nul ; mais bon!

- J’ai une super idée !

- Quoi ? me dit-il en croquant une pomme devant son ordinateur.

- On va faire une cabane dans les bois, mais en hauteur.

- Mouais, bon ! Je prends mes pompes et j’arrive.

- Ok ! Je t’attends dans le couloir.

- Je téléphone à Bug’s pour lui annoncer la nouvelle.

Bug’s était mon meilleur ami, on se tenait toujours à trois.

Il prend son vélo, je monte sur le mien et nous filons dans les bois

chercher un endroit ; Bug’s nous rejoint, on avait l’habitude de voir

des cabanes perchées dans un seul arbre.

On cherchait donc un arbre pas très loin de chez nous, accessible en

vélo et caché.

On a trouvé l’endroit parfait : un arbre énorme, mais c’était un peu

haut ! C’était à cinq mètres de hauteur ! Tant pis, on relève le défi.

Pas loin, il y avait plein de perches en sapin de quatre mètres de long

et plus ou moins huit à dix centimètres de diamètre, rangées en un tas

bien organisé, pas très loin ; apparemment, la leçon avec Michaël ne

m’avait pas suffi et je comprenais enfin pourquoi il avait fait ça. On y

allait tous les jours après l’école, tous les mercredis, tous les week-

ends et toutes les vacances. Une fois terminée, on s’est rendu compte

qu’elle était bien trop petite pour y dormir ; il fallait même rester

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des « tanières » pendant le camp, ce sont de petites cabanes avec les

murs en fougères.

Ensuite, on a essayé de la faire avec des palettes, c’est super de la

construire. J’avais aussi appris à faire des brelages au camp

louveteaux ; ce sont des nœuds pour tenir deux bois en croix, ça

faisait déjà six ans que j’y étais et j’allais aller chez les scouts bientôt.

Un an plus tard (dix ans)

Cet après midi, je vais chez Sébastien, un ami de l’école. On fait

énormément de conneries ensemble ; mes parents ne l’aiment pas

trop. Chez lui, il a une cabane sur pilotis que son père lui a faite dans

son jardin, elle est vraiment cool, il dort même dedans, parfois.

- Salut Seb !

- Salut Pim’s !

C’est son papa qui m’a trouvé ce nom, c’est comme les biscuits, je

trouve ça vraiment nul ; mais bon!

- J’ai une super idée !

- Quoi ? me dit-il en croquant une pomme devant son ordinateur.

- On va faire une cabane dans les bois, mais en hauteur.

- Mouais, bon ! Je prends mes pompes et j’arrive.

- Ok ! Je t’attends dans le couloir.

- Je téléphone à Bug’s pour lui annoncer la nouvelle.

Bug’s était mon meilleur ami, on se tenait toujours à trois.

Il prend son vélo, je monte sur le mien et nous filons dans les bois

chercher un endroit ; Bug’s nous rejoint, on avait l’habitude de voir

des cabanes perchées dans un seul arbre.

On cherchait donc un arbre pas très loin de chez nous, accessible en

vélo et caché.

On a trouvé l’endroit parfait : un arbre énorme, mais c’était un peu

haut ! C’était à cinq mètres de hauteur ! Tant pis, on relève le défi.

Pas loin, il y avait plein de perches en sapin de quatre mètres de long

et plus ou moins huit à dix centimètres de diamètre, rangées en un tas

bien organisé, pas très loin ; apparemment, la leçon avec Michaël ne

m’avait pas suffi et je comprenais enfin pourquoi il avait fait ça. On y

allait tous les jours après l’école, tous les mercredis, tous les week-

ends et toutes les vacances. Une fois terminée, on s’est rendu compte

qu’elle était bien trop petite pour y dormir ; il fallait même rester

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debout, elle faisait deux m! et le tronc d’arbre passait au travers. Il y

avait au-dessus une terrasse à neuf mètres de hauteur, c’était assez

dangereux. Il y avait une trappe avec un cadenas et un jour, nos

voisins l’ont cassé pour y rentrer.

On en voulait plus, toujours plus ;on avait soif de construire ; c’est la

raison qui m’a poussé à téléphoner à Sébastien quelques mois plus

tard.

- Allo, Seb ?

- Pim’s ?

- Oui ! ça te va ?

- Oui, bien !

- Cela te dit de retourner à la cabane cet aprèm ?

- Ben, elle est en ruines !

- Oui, je sais, mais on peut la refaire.

- Mouais, je ne sais pas.

- Ou alors, on en referait bien une autre ; j’ai envie d’aller dans les

bois.

- Bouge pas, je passe te prendre chez toi et nous y allons.

- Je préviens Bug’s.

Première mission, retrouver un arbre, mais on voulait la faire moins

haute et beaucoup plus grande. Le problème, c’est que si on la veut

plus grande, il faut trouver un arbre énorme et souvent le bon

emplacement est assez haut. En se promenant dans les bois, on voit

une sapinière. Et pourquoi pas la faire au milieu de plusieurs sapins ?

On peut aller dans la sapinière et la faire entre tous les arbres ! Voilà

Sebastien et je vois Bug’s arriver au loin.

- Eps !

- Eps !

- Cool, tu as pris ta scie !

- Oui, d’office !

- Allons chercher cet endroit.

Il y avait quelque chose de magique lorsqu’on cherchait un endroit.

C’est comme chercher un terrain pour construire ; rien n’est fait, la

forêt est vaste et diversifiée, il y a des endroits fort lumineux, d’autres

plus intimes, des forêts de sapins, des forêts de feuillus,… Cette fois,

notre objectif était de trouver un endroit super bien camouflé pour que

plus personne ne vienne la casser.

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debout, elle faisait deux m! et le tronc d’arbre passait au travers. Il y

avait au-dessus une terrasse à neuf mètres de hauteur, c’était assez

dangereux. Il y avait une trappe avec un cadenas et un jour, nos

voisins l’ont cassé pour y rentrer.

On en voulait plus, toujours plus ;on avait soif de construire ; c’est la

raison qui m’a poussé à téléphoner à Sébastien quelques mois plus

tard.

- Allo, Seb ?

- Pim’s ?

- Oui ! ça te va ?

- Oui, bien !

- Cela te dit de retourner à la cabane cet aprèm ?

- Ben, elle est en ruines !

- Oui, je sais, mais on peut la refaire.

- Mouais, je ne sais pas.

- Ou alors, on en referait bien une autre ; j’ai envie d’aller dans les

bois.

- Bouge pas, je passe te prendre chez toi et nous y allons.

- Je préviens Bug’s.

Première mission, retrouver un arbre, mais on voulait la faire moins

haute et beaucoup plus grande. Le problème, c’est que si on la veut

plus grande, il faut trouver un arbre énorme et souvent le bon

emplacement est assez haut. En se promenant dans les bois, on voit

une sapinière. Et pourquoi pas la faire au milieu de plusieurs sapins ?

On peut aller dans la sapinière et la faire entre tous les arbres ! Voilà

Sebastien et je vois Bug’s arriver au loin.

- Eps !

- Eps !

- Cool, tu as pris ta scie !

- Oui, d’office !

- Allons chercher cet endroit.

Il y avait quelque chose de magique lorsqu’on cherchait un endroit.

C’est comme chercher un terrain pour construire ; rien n’est fait, la

forêt est vaste et diversifiée, il y a des endroits fort lumineux, d’autres

plus intimes, des forêts de sapins, des forêts de feuillus,… Cette fois,

notre objectif était de trouver un endroit super bien camouflé pour que

plus personne ne vienne la casser.

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On est rentré dans la sapinière ; il y faisait beaucoup plus noir,

beaucoup plus frais, on n’y voyait rien de l’extérieur et l’endroit

paraissait mystérieux Il n’y avait aucun entretien et beaucoup trop

d’arbres avaient été plantés. Les arbres les plus forts avaient poussé

normalement, mais un bon quart des arbres avaient été étouffés et

n’avaient pas eu assez d’espace pour se développer; Ils étaient donc

morts et ensuite, ils étaient tombés.

- C’est l’endroit rêvé !

- A fond, c’est incroyable, il nous suffit de ramasser les arbres

morts pour faire le squelette, les planchers, murs, toit,…

- Oui, il faut juste les élaguer avec une hache, les couper à bonne

distance, et hop le tour est joué.

- Tout est sur place, on n’aura besoin de rien d’autre et en plus,

on ne devra plus piquer les perches des bûcherons.

Après une heure à parcourir toute la forêt, on a trouvé le trou parfait.

La sapinière était plantée juste à côté d’une prairie, celle-ci donnant

une vue plongeante sur tout notre village : Libin. Il y avait deux

chemins en pente de part et d’autre de la sapinière, l’un aboutissait

chez Sébastien et l’autre chez moi et plus loin, chez Bug’s.

On pouvait voir de la cabane si l’ennemi arrivait. On surplombait tout

et on n’ était vu de nulle part, on avait une vue imprenable, c’était

l’endroit idyllique.

- Commencez à dégager le dessous du trou et à élaguer certains

arbres pour commencer le squelette (la structure) ; moi, je vais

chez Mélanie Henry chercher de la corde.

- Ok, à tout de suite, répondent-ils.

Je prends immédiatement mon vélo et je cours chez elle. Mélanie

Henry était l’une de mes copines ; son papa était fermier et nous

allions chercher notre corde à la ferme. C’étaient des vieilles cordes

bleues à ballots avec plein de nœuds mais elles étaient gratuites,

c’était de la récupération et elles nous étaient chaque fois

indispensables.

Mélanie Henry, je l’ai rencontrée aux louveteaux ;on était une bonne

bande d’amis, il y avait Bug’s, mon meilleur ami depuis que j’ai six

ans. Antoine, un très bon ami aussi, c’était également notre voisin

mais il est parti avec sa mère à Bruxelles et revenait parfois les week-

ends chez son père. Tom, c’était le cousin de Mélanie, Audrey,

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On est rentré dans la sapinière ; il y faisait beaucoup plus noir,

beaucoup plus frais, on n’y voyait rien de l’extérieur et l’endroit

paraissait mystérieux Il n’y avait aucun entretien et beaucoup trop

d’arbres avaient été plantés. Les arbres les plus forts avaient poussé

normalement, mais un bon quart des arbres avaient été étouffés et

n’avaient pas eu assez d’espace pour se développer; Ils étaient donc

morts et ensuite, ils étaient tombés.

- C’est l’endroit rêvé !

- A fond, c’est incroyable, il nous suffit de ramasser les arbres

morts pour faire le squelette, les planchers, murs, toit,…

- Oui, il faut juste les élaguer avec une hache, les couper à bonne

distance, et hop le tour est joué.

- Tout est sur place, on n’aura besoin de rien d’autre et en plus,

on ne devra plus piquer les perches des bûcherons.

Après une heure à parcourir toute la forêt, on a trouvé le trou parfait.

La sapinière était plantée juste à côté d’une prairie, celle-ci donnant

une vue plongeante sur tout notre village : Libin. Il y avait deux

chemins en pente de part et d’autre de la sapinière, l’un aboutissait

chez Sébastien et l’autre chez moi et plus loin, chez Bug’s.

On pouvait voir de la cabane si l’ennemi arrivait. On surplombait tout

et on n’ était vu de nulle part, on avait une vue imprenable, c’était

l’endroit idyllique.

- Commencez à dégager le dessous du trou et à élaguer certains

arbres pour commencer le squelette (la structure) ; moi, je vais

chez Mélanie Henry chercher de la corde.

- Ok, à tout de suite, répondent-ils.

Je prends immédiatement mon vélo et je cours chez elle. Mélanie

Henry était l’une de mes copines ; son papa était fermier et nous

allions chercher notre corde à la ferme. C’étaient des vieilles cordes

bleues à ballots avec plein de nœuds mais elles étaient gratuites,

c’était de la récupération et elles nous étaient chaque fois

indispensables.

Mélanie Henry, je l’ai rencontrée aux louveteaux ;on était une bonne

bande d’amis, il y avait Bug’s, mon meilleur ami depuis que j’ai six

ans. Antoine, un très bon ami aussi, c’était également notre voisin

mais il est parti avec sa mère à Bruxelles et revenait parfois les week-

ends chez son père. Tom, c’était le cousin de Mélanie, Audrey,

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Jérôme (son frère), Julie (la sœur de Bug’s),et plus tard aux scouts, on

a rencontré Delphine et Sam.

Sébastien, je l’ai rencontré à l’école et il ne connaissait pas mes autres

amis à part Bug’s.

Auparavant, je restais seulement avec Bug’s, Seb ,mais maintenant,

nos parents nous laissent aller plus loin en vélo dans le village, cela

nous donne l’occasion de voir les autres.

- Bonjour Mr Henry.

- Bonjour Dimitri.

- Je viens voir pour de la corde pour la cabane.

- Vas-y avec Alexandre ! Je vais l’appeler.

- Merci !

C’était le petit frère de Mélanie, il était aussi aux louveteaux avec moi.

Il a été très sympathique, m’en a donné autant que je voulais et me les

a mises dans un grand sac blanc.

De retour à l’endroit de la cabane, ils avaient déjà bien avancé.

- Eps les gars.

- J’ai plein de cordes, vous avez bien avancé.

- Oh, terrible !

C’est ainsi qu’on a commencé ; on l’a construite pendant un an, et

nous y allions tant qu’on pouvait, nous y faisions les quatre cents

coups.

Un jour, Sébastien est parti ; je ne l’ai plus vu à l’école, il avait un an

de plus que moi, il est parti faire ses études à Namur. On se voyait très

peu, sauf parfois le week-end, pour jouer dans la cabane.

L’année d’après, je rentre à la grande école, j’ai peur d’être parmi les

grands, mais mon frère est dans la même école en troisième rénové,

et à part lui, je ne connais personne. Mais je suis super content de

rentrer aux scouts, j’attends ce moment avec impatience même si

c’est difficile de quitter les louveteaux et Bug’s qui est un an plus jeune

que moi.

Le week-end, je vais aux scouts et après la réunion des scouts on se

retrouve.

Il ne faut surtout pas en parler à mes parents, mais les scouts, ils

fument. J’ai essayé ; au début, c’est difficile, ça fait mal à la gorge,

mais après, ça passe, c’est marrant, on devient des grands.

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Jérôme (son frère), Julie (la sœur de Bug’s),et plus tard aux scouts, on

a rencontré Delphine et Sam.

Sébastien, je l’ai rencontré à l’école et il ne connaissait pas mes autres

amis à part Bug’s.

Auparavant, je restais seulement avec Bug’s, Seb ,mais maintenant,

nos parents nous laissent aller plus loin en vélo dans le village, cela

nous donne l’occasion de voir les autres.

- Bonjour Mr Henry.

- Bonjour Dimitri.

- Je viens voir pour de la corde pour la cabane.

- Vas-y avec Alexandre ! Je vais l’appeler.

- Merci !

C’était le petit frère de Mélanie, il était aussi aux louveteaux avec moi.

Il a été très sympathique, m’en a donné autant que je voulais et me les

a mises dans un grand sac blanc.

De retour à l’endroit de la cabane, ils avaient déjà bien avancé.

- Eps les gars.

- J’ai plein de cordes, vous avez bien avancé.

- Oh, terrible !

C’est ainsi qu’on a commencé ; on l’a construite pendant un an, et

nous y allions tant qu’on pouvait, nous y faisions les quatre cents

coups.

Un jour, Sébastien est parti ; je ne l’ai plus vu à l’école, il avait un an

de plus que moi, il est parti faire ses études à Namur. On se voyait très

peu, sauf parfois le week-end, pour jouer dans la cabane.

L’année d’après, je rentre à la grande école, j’ai peur d’être parmi les

grands, mais mon frère est dans la même école en troisième rénové,

et à part lui, je ne connais personne. Mais je suis super content de

rentrer aux scouts, j’attends ce moment avec impatience même si

c’est difficile de quitter les louveteaux et Bug’s qui est un an plus jeune

que moi.

Le week-end, je vais aux scouts et après la réunion des scouts on se

retrouve.

Il ne faut surtout pas en parler à mes parents, mais les scouts, ils

fument. J’ai essayé ; au début, c’est difficile, ça fait mal à la gorge,

mais après, ça passe, c’est marrant, on devient des grands.

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Je vois encore parfois Sébastien, on va fumer des cigarettes à la

cabane ; lui aussi, il fume, mais je pense qu’il tourne mal, il me fait

peur ; à Namur, il fait plein de conneries avec ses copains.

- Tu sais qu’avec nos copains, on respire du gaz et nous avons la

tête qui tourne, on le fera aussi si tu veux.

- Heu, on verra, je ne sais pas.

- Si ça te dit, après les cours, on peut aller voler des cigarettes

chez Marguerite.

- Heu, je ne sais pas si j’oserais.

- Tu es un couyon !

- Mais non, ce n’est pas pour ça.

- Si, tu n’oserais même pas !

- Ben si, on peut essayer.

- Tu verras, c’est bien !

- Ok !

J’ai été voler avec Sébastien ; ça fait super peur, mais c’est marrant.

Je n’essayerai jamais d’aspirer du gaz, je trouve ça débile.

J’ai présenté Seb à mes autres copains scouts, mais après quelque

temps, je me suis vraiment rendu compte qu’il tournait mal, j’ai donc

arrêté d’aller à la cabane ; ensuite il a définitivement déménagé à

Namur.

J’adore les scouts ; l’ambiance ; on fait pas mal de conneries aussi

ensemble ; on se voit tous les mercredis, ils sont géniaux, on est une

bonne bande. Et je suis sorti avec Delphine, mais il ne faut rien dire

non plus, c’est un secret.

Deux ans plus tard (quatorze ans)

- Allo !

- Salut Dim !

- Ca te va Bug’s !

- Oui, et toi ?

- Bien, tu fais quoi cette aprem ?

- Rien, et toi ?

- Rien, tu n’as qu’à passer chez moi.

- Ok ! j’arrive, on va faire quoi ?

- Je ne sais pas, on verra ; à tout de suite.

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Je vois encore parfois Sébastien, on va fumer des cigarettes à la

cabane ; lui aussi, il fume, mais je pense qu’il tourne mal, il me fait

peur ; à Namur, il fait plein de conneries avec ses copains.

- Tu sais qu’avec nos copains, on respire du gaz et nous avons la

tête qui tourne, on le fera aussi si tu veux.

- Heu, on verra, je ne sais pas.

- Si ça te dit, après les cours, on peut aller voler des cigarettes

chez Marguerite.

- Heu, je ne sais pas si j’oserais.

- Tu es un couyon !

- Mais non, ce n’est pas pour ça.

- Si, tu n’oserais même pas !

- Ben si, on peut essayer.

- Tu verras, c’est bien !

- Ok !

J’ai été voler avec Sébastien ; ça fait super peur, mais c’est marrant.

Je n’essayerai jamais d’aspirer du gaz, je trouve ça débile.

J’ai présenté Seb à mes autres copains scouts, mais après quelque

temps, je me suis vraiment rendu compte qu’il tournait mal, j’ai donc

arrêté d’aller à la cabane ; ensuite il a définitivement déménagé à

Namur.

J’adore les scouts ; l’ambiance ; on fait pas mal de conneries aussi

ensemble ; on se voit tous les mercredis, ils sont géniaux, on est une

bonne bande. Et je suis sorti avec Delphine, mais il ne faut rien dire

non plus, c’est un secret.

Deux ans plus tard (quatorze ans)

- Allo !

- Salut Dim !

- Ca te va Bug’s !

- Oui, et toi ?

- Bien, tu fais quoi cette aprem ?

- Rien, et toi ?

- Rien, tu n’as qu’à passer chez moi.

- Ok ! j’arrive, on va faire quoi ?

- Je ne sais pas, on verra ; à tout de suite.

Page 20: TREE HOSTEL

8

Bug’s venait depuis qu’il avait huit ans, tous les mercredis après-midi

chez moi. Avant, on allait toujours à la cabane, mais là, ça faisait au

moins un an qu’il venait et on s’occupait comme on le pouvait ; on

allait voir les autres ou on regardait la TV.

- Salut !

- Salut mec !

On s’installe devant la TV et nous zappons pendant quelques minutes.

- On ne bougerait pas ? me demande-t-il.

- D’accord , mais où ? les autres ne sont pas à Libin, il sont partis

avec l’école, pendant le congé.

Ce jour-là, nous avions congé le jeudi, vendredi, et le week-end.

- On irait bien revoir la cabane ? Ca fait super longtemps que

nous n’y sommes pas allés.

- Allez, on va revoir !

On prend les vélos, direction la forêt ; il pleuvait légèrement.

J’arrive sur les lieux, je monte à l’intérieur. Pendant une heure, on a

discuté des bons moments de la cabane, on y était tout le temps

avant, et les souvenirs sont revenus.

- J’ai la nostalgie !

- Moi aussi ! c’était vraiment bien tout ça.

- Ben oui, le bon vieux temps.

C’est à ce moment que nous nous sommes regardés et nous nous

somme dit : Ce n’est peut-être plus le bon vieux temps, mais on peut

peut-être en refaire une, on peut refaire un truc de fou, une cabane

plus grosse que toutes celles qu’on à déjà faites, un endroit où l’on

pourrait se retrouver avec « la bande », y dormir, y faire la fête...

- On commence maintenant ?

- Ok, trouvons l’endroit ! Il faut rester dans cette sapinière, car

c’est beaucoup plus facile avec les arbres qui sont tombés, on

peut les récupérer.

Après une demi-heure, nous nous décidons et nous trouvons un

énorme trou dans les arbres, cette fois au plein milieu de la sapinière ;

je prends un couteau que j’avais dans ma poche et sur l’un des troncs

on grave le plan avec Bug’s.

- Ici, on peut avoir un bar juste là, vu qu’il y a un arbre qui passe

dedans.

- Ici, une terrasse.

- Si on veut, plus tard, on peut faire des annexes par là, et par ici.

Page 21: TREE HOSTEL

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Bug’s venait depuis qu’il avait huit ans, tous les mercredis après-midi

chez moi. Avant, on allait toujours à la cabane, mais là, ça faisait au

moins un an qu’il venait et on s’occupait comme on le pouvait ; on

allait voir les autres ou on regardait la TV.

- Salut !

- Salut mec !

On s’installe devant la TV et nous zappons pendant quelques minutes.

- On ne bougerait pas ? me demande-t-il.

- D’accord , mais où ? les autres ne sont pas à Libin, il sont partis

avec l’école, pendant le congé.

Ce jour-là, nous avions congé le jeudi, vendredi, et le week-end.

- On irait bien revoir la cabane ? Ca fait super longtemps que

nous n’y sommes pas allés.

- Allez, on va revoir !

On prend les vélos, direction la forêt ; il pleuvait légèrement.

J’arrive sur les lieux, je monte à l’intérieur. Pendant une heure, on a

discuté des bons moments de la cabane, on y était tout le temps

avant, et les souvenirs sont revenus.

- J’ai la nostalgie !

- Moi aussi ! c’était vraiment bien tout ça.

- Ben oui, le bon vieux temps.

C’est à ce moment que nous nous sommes regardés et nous nous

somme dit : Ce n’est peut-être plus le bon vieux temps, mais on peut

peut-être en refaire une, on peut refaire un truc de fou, une cabane

plus grosse que toutes celles qu’on à déjà faites, un endroit où l’on

pourrait se retrouver avec « la bande », y dormir, y faire la fête...

- On commence maintenant ?

- Ok, trouvons l’endroit ! Il faut rester dans cette sapinière, car

c’est beaucoup plus facile avec les arbres qui sont tombés, on

peut les récupérer.

Après une demi-heure, nous nous décidons et nous trouvons un

énorme trou dans les arbres, cette fois au plein milieu de la sapinière ;

je prends un couteau que j’avais dans ma poche et sur l’un des troncs

on grave le plan avec Bug’s.

- Ici, on peut avoir un bar juste là, vu qu’il y a un arbre qui passe

dedans.

- Ici, une terrasse.

- Si on veut, plus tard, on peut faire des annexes par là, et par ici.

Page 22: TREE HOSTEL

9

- On commence maintenant ?

- Ok, c’est parti !

Nous avons dégagé tout le dessous de la cabane, et un chemin pour

rejoindre l’autre cabane.

Nous avons démonté l’ancienne cabane et fait un tas avec tous les

bois à côté du nouvel emplacement, pour directement pouvoir

travailler. Nous étions beaucoup plus organisés que les fois

précédentes.

Bug’s reste dormir chez moi pour l’occasion ; il vient souvent, mais là,

on veut parler du projet et le concrétiser : que nous faut-il? Comment

faire ça ? Nous sommes dans nos rêves les plus profonds, sur un

nuage, les heures passent, le soleil se couche, nous parlons, parlons,

encore et encore, nous mettons petit à petit le projet en place,

impossible de dormir, cinq heures du matin, six heures, le soleil se

lève, il est 7 heures du matin, on s’habille en triple vitesse et on

marche vers notre future cabane, nous continuons ce qui avait été

commencé la veille, ça prend un temps fou, mais il faut au moins

mettre tout en place pour commencer correctement. Tout est prêt,

mais cette fois, nous avons la possibilité d’avoir des grandes planches

par l’intermédiaire du père de Sam : Son papa tient une société où ils

montent des grues sur des camions et les pièces arrivent dans des

grandes boîtes en triplex qu’ils brûlent ensuite ; c’est encore une fois

une bonne manière de recycler.

La semaine d’après, Sam demande à un ouvrier de l’entreprise qu’il

nous achemine les planches, Bug’s va chercher la corde chez les

Henry, et nous deux Sam, nous déchargeons les fameuses planches.

Il est déjà tard pour commencer, nous commencerons la semaine

prochaine.

La semaine d’après, nous allons tous sur le « chantier » ; nous

sommes nombreux : Il y a Bug’s, Antoine, Audrey, Sam, Tom, Jérôme

et Delphine.

Il y avait un chemin qui était dégagé, on pouvait y venir en vélo ; il y

avait le trou dans les arbres et en dessous une cinquantaine de

perches bien découpées ; à côté, un tas de planches de triplex, deux

gros sacs de cordes ; le moment était venu, nous pouvions

commencer.

- On y va ?

Page 23: TREE HOSTEL

9

- On commence maintenant ?

- Ok, c’est parti !

Nous avons dégagé tout le dessous de la cabane, et un chemin pour

rejoindre l’autre cabane.

Nous avons démonté l’ancienne cabane et fait un tas avec tous les

bois à côté du nouvel emplacement, pour directement pouvoir

travailler. Nous étions beaucoup plus organisés que les fois

précédentes.

Bug’s reste dormir chez moi pour l’occasion ; il vient souvent, mais là,

on veut parler du projet et le concrétiser : que nous faut-il? Comment

faire ça ? Nous sommes dans nos rêves les plus profonds, sur un

nuage, les heures passent, le soleil se couche, nous parlons, parlons,

encore et encore, nous mettons petit à petit le projet en place,

impossible de dormir, cinq heures du matin, six heures, le soleil se

lève, il est 7 heures du matin, on s’habille en triple vitesse et on

marche vers notre future cabane, nous continuons ce qui avait été

commencé la veille, ça prend un temps fou, mais il faut au moins

mettre tout en place pour commencer correctement. Tout est prêt,

mais cette fois, nous avons la possibilité d’avoir des grandes planches

par l’intermédiaire du père de Sam : Son papa tient une société où ils

montent des grues sur des camions et les pièces arrivent dans des

grandes boîtes en triplex qu’ils brûlent ensuite ; c’est encore une fois

une bonne manière de recycler.

La semaine d’après, Sam demande à un ouvrier de l’entreprise qu’il

nous achemine les planches, Bug’s va chercher la corde chez les

Henry, et nous deux Sam, nous déchargeons les fameuses planches.

Il est déjà tard pour commencer, nous commencerons la semaine

prochaine.

La semaine d’après, nous allons tous sur le « chantier » ; nous

sommes nombreux : Il y a Bug’s, Antoine, Audrey, Sam, Tom, Jérôme

et Delphine.

Il y avait un chemin qui était dégagé, on pouvait y venir en vélo ; il y

avait le trou dans les arbres et en dessous une cinquantaine de

perches bien découpées ; à côté, un tas de planches de triplex, deux

gros sacs de cordes ; le moment était venu, nous pouvions

commencer.

- On y va ?

Page 24: TREE HOSTEL

10

- Tu es fou Dim, nous n’y arriverons jamais ! il pleut, puis c’est un

truc de taré ce que vous voulez faire, me dit Antoine.

A part Sam et Bug’s, j’avais l’impression que les autres ne prenaient

pas l’idée au sérieux.

- Ben si, pourquoi pas ?

Tout était sur place, le plus dur et le plus contraignant était fait, il fallait

juste commencer et personne n’avait l’air de vouloir mettre la main à la

pâte. On commence à mettre une perche avec l’aide de deux poulies,

on les installe sur chaque arbre, on monte un côté puis l’autre, on fait

un nœud pour les laisser en l’air et je fais un brelage de part et d’autre,

puis sur les arbres du milieu. Ainsi de suite pour la deuxième,juste en

face. Les autres regardaient sans bouger, du dessous de la cabane,

et certains me prenaient pour un fou, mais j’étais lancé sur mon idée

et rien ne pouvait m’arrêter. Il commence à pleuvoir énormément, les

autres repartent, et nous arrêtons de travailler. Le lendemain matin, je

me lève de bonne heure et file à la cabane. Je recommence le boulot

et continue le squelette de la cabane ; mais pourquoi les autres

n’étaient-ils pas motivés ? Je n’avais prévenu personne que j’y allais,

je voulais avancer à fond, même tout seul s’il le fallait ; quatre heures

plus tard, j’avais fait tout seul, la moitié du plancher, environ trois

mètre cinquante sur quatre, et le tout à trois mètres de haut ; j’avais

commencé le squelette de la deuxième partie lorsque Bug’s est arrivé

et me dit : tu en es déjà là ? tu as déjà fait tout ça ? Il n’en revenait

pas non plus, et il s’est tout de suite mis au travail avec moi, c’était

super gai, j’étais content d’avoir avancé à ce point et de voir que

Bug’s était là, et bien reparti dans le projet. Quelques heures après,

Tom est arrivé, puis enfin tous les autres, nous avions fini avec Bug’s

le plancher du premier étage, et avions entamé avec Antoine, Sam,

Tom et Jérôme celui du deuxième, la cabane avançait à une vitesse

incroyable. Nous nous y étions tous mis les deux mois suivants, et les

deux étages étaient finis. Il y avait un balcon d’une surface d’un mètre

cinquante sur deux, devant, pour accéder à la porte d’entrée. Le

premier étage était à trois mètres, et le deuxième à cinq mètres

cinquante. Le toit culminait à huit mètres. La surface de la cabane était

de huit mètres sur trois mètres cinquante. Dans le projet qu’on avait

élaboré avec Bug’s, la nuit en question, nous avions parlé de douze

lits au deuxième étage, une base de quatre lits qui montent sur trois

niveaux superposés.

Page 25: TREE HOSTEL

10

- Tu es fou Dim, nous n’y arriverons jamais ! il pleut, puis c’est un

truc de taré ce que vous voulez faire, me dit Antoine.

A part Sam et Bug’s, j’avais l’impression que les autres ne prenaient

pas l’idée au sérieux.

- Ben si, pourquoi pas ?

Tout était sur place, le plus dur et le plus contraignant était fait, il fallait

juste commencer et personne n’avait l’air de vouloir mettre la main à la

pâte. On commence à mettre une perche avec l’aide de deux poulies,

on les installe sur chaque arbre, on monte un côté puis l’autre, on fait

un nœud pour les laisser en l’air et je fais un brelage de part et d’autre,

puis sur les arbres du milieu. Ainsi de suite pour la deuxième,juste en

face. Les autres regardaient sans bouger, du dessous de la cabane,

et certains me prenaient pour un fou, mais j’étais lancé sur mon idée

et rien ne pouvait m’arrêter. Il commence à pleuvoir énormément, les

autres repartent, et nous arrêtons de travailler. Le lendemain matin, je

me lève de bonne heure et file à la cabane. Je recommence le boulot

et continue le squelette de la cabane ; mais pourquoi les autres

n’étaient-ils pas motivés ? Je n’avais prévenu personne que j’y allais,

je voulais avancer à fond, même tout seul s’il le fallait ; quatre heures

plus tard, j’avais fait tout seul, la moitié du plancher, environ trois

mètre cinquante sur quatre, et le tout à trois mètres de haut ; j’avais

commencé le squelette de la deuxième partie lorsque Bug’s est arrivé

et me dit : tu en es déjà là ? tu as déjà fait tout ça ? Il n’en revenait

pas non plus, et il s’est tout de suite mis au travail avec moi, c’était

super gai, j’étais content d’avoir avancé à ce point et de voir que

Bug’s était là, et bien reparti dans le projet. Quelques heures après,

Tom est arrivé, puis enfin tous les autres, nous avions fini avec Bug’s

le plancher du premier étage, et avions entamé avec Antoine, Sam,

Tom et Jérôme celui du deuxième, la cabane avançait à une vitesse

incroyable. Nous nous y étions tous mis les deux mois suivants, et les

deux étages étaient finis. Il y avait un balcon d’une surface d’un mètre

cinquante sur deux, devant, pour accéder à la porte d’entrée. Le

premier étage était à trois mètres, et le deuxième à cinq mètres

cinquante. Le toit culminait à huit mètres. La surface de la cabane était

de huit mètres sur trois mètres cinquante. Dans le projet qu’on avait

élaboré avec Bug’s, la nuit en question, nous avions parlé de douze

lits au deuxième étage, une base de quatre lits qui montent sur trois

niveaux superposés.

Page 26: TREE HOSTEL

11

C’est le paradis, nous sommes une bande d’amis qui fonctionne

super bien, nous avons la cabane, nous y sommes tout le temps et

ce, pendant facilement un an, autant l’hiver que l’été.

Un an plus tard (quinze ans)

Quelque temps plus tard, je sonne à Bug’s pour aller à la cabane. De

loin, nous nous apercevons qu’il y avait un problème : elle avait été

cassée. Ce fut très dur à accepter, il y avait un bazar monstre dans les

bois, tout était à terre. Ils avaient démoli tous les murs, cassé les bois

qui la retenaient en dessous, ils avaient même scié un arbre qui servait

également d’appui à la cabane. On avait encore tellement de projets à

réaliser dans cette cabane !

Après une longue rage, un long désespoir, nous avons tout refait

durant une période de deux semaines lors des vacances de Noël. Il

neigeait, mais on se réchauffait autour d’un bon petit feu, c’était super

agréable.

Un an plus tard (seize ans)

L’été d’après, on a fait la terrasse avec Bug’s, tout un plancher et un

garde-corps, réalisés avec les perches du bois. La terrasse faisait plus

ou moins quatorze m!, avec une passerelle qui conduisait à la cabane.

Nous l’avons inaugurée lors de l’anniversaire de mes seize ans.

Il y avait quinze personnes sur la terrasse, et elle a résisté ; si nous

comptons en moyenne cinquante kilos par personne, cela fait sept

cent cinquante kilos, presque une tonne, ou, plus simplement, une

petite voiture.

Plus tard, elle a encore été détruite, mais cette fois, nous avons

découvert qui était l’auteur.

C’était Sébastien : mon sacré copain Seb était devenu mon ennemi

numéro un. Il avait encore une fois tout détruit avec ses copains.

C’était incroyable : comment avait-on pu en arriver-là alors que

quelques années avant on passait nos journées ensemble ?

Nous avons eu le courage de la refaire une troisième fois.

Page 27: TREE HOSTEL

11

C’est le paradis, nous sommes une bande d’amis qui fonctionne

super bien, nous avons la cabane, nous y sommes tout le temps et

ce, pendant facilement un an, autant l’hiver que l’été.

Un an plus tard (quinze ans)

Quelque temps plus tard, je sonne à Bug’s pour aller à la cabane. De

loin, nous nous apercevons qu’il y avait un problème : elle avait été

cassée. Ce fut très dur à accepter, il y avait un bazar monstre dans les

bois, tout était à terre. Ils avaient démoli tous les murs, cassé les bois

qui la retenaient en dessous, ils avaient même scié un arbre qui servait

également d’appui à la cabane. On avait encore tellement de projets à

réaliser dans cette cabane !

Après une longue rage, un long désespoir, nous avons tout refait

durant une période de deux semaines lors des vacances de Noël. Il

neigeait, mais on se réchauffait autour d’un bon petit feu, c’était super

agréable.

Un an plus tard (seize ans)

L’été d’après, on a fait la terrasse avec Bug’s, tout un plancher et un

garde-corps, réalisés avec les perches du bois. La terrasse faisait plus

ou moins quatorze m!, avec une passerelle qui conduisait à la cabane.

Nous l’avons inaugurée lors de l’anniversaire de mes seize ans.

Il y avait quinze personnes sur la terrasse, et elle a résisté ; si nous

comptons en moyenne cinquante kilos par personne, cela fait sept

cent cinquante kilos, presque une tonne, ou, plus simplement, une

petite voiture.

Plus tard, elle a encore été détruite, mais cette fois, nous avons

découvert qui était l’auteur.

C’était Sébastien : mon sacré copain Seb était devenu mon ennemi

numéro un. Il avait encore une fois tout détruit avec ses copains.

C’était incroyable : comment avait-on pu en arriver-là alors que

quelques années avant on passait nos journées ensemble ?

Nous avons eu le courage de la refaire une troisième fois.

Page 28: TREE HOSTEL

12

Plus tard, nous avons décidé de refaire une troisième annexe qui serait

une salle à manger de trois mètres sur cinq. Nous voulions tout le

temps l’agrandir de tous les côtés ; nous ne savions plus nous arrêter

malgré le fait que l’on avait recommencé trois fois. Nous dépassions

les limites du réel : Nous voulions tresser un grand filet à dix mètres de

haut, pour pouvoir se coucher dans le vide. Nous avons fait une

descente en « death ride » à partir de sept mètres de hauteur. Il y avait

un coin « veillée » avec des bancs et un endroit pour faire du feu. Un

moment, il y a même eu un ascenseur qui fonctionnait avec une

énorme pierre. Nous voulions avoir chacun une chambre avec une

passerelle qui rejoignait la cabane. S’il avait été possible, nous aurions

construit tout un village.

Un jour, la maman d’Antoine est venue nous rendre visite et voulait

nous la louer, une semaine pendant l’été, pour dormir dedans ;

malheureusement, nous ne l’avons pas fait, mais nous aurions peut-

être pu la louer comme une chambre d’hôtes.

Avec Bug’s, nous avons dormi à plusieurs reprises dedans ; j’y ai déjà

dormi seul . C’était un lieu de rassemblement, un lieu intime où l’on

pouvait faire nos bêtises en toute tranquillité, une zone de coulisse

pour chacun.

Trois ans plus tard (dix neuf ans)

Les années ont passé, j’ai dix neuf ans et je rentre d’une longue

semaine à Liège. J’ai commencé des études d’architecture, poussé

par cette passion de construire plus, et encore plus, poussé par ce

rêve d’enfant, par l’imaginaire, par la création, par la possibilité de

donner une réponse à des besoins très précis.

- Salut Dim !

- Salut maman !

- Tu ne sais pas ce que Stéphanie (ma cousine) m’a dit ?

- Non, quoi ? dis-je, en me servant un verre d’eau au robinet.

- Ils ont rasé la forêt où il y avait la cabane, mais pas la cabane.

- Tu plaisantes, non ?

Page 29: TREE HOSTEL

12

Plus tard, nous avons décidé de refaire une troisième annexe qui serait

une salle à manger de trois mètres sur cinq. Nous voulions tout le

temps l’agrandir de tous les côtés ; nous ne savions plus nous arrêter

malgré le fait que l’on avait recommencé trois fois. Nous dépassions

les limites du réel : Nous voulions tresser un grand filet à dix mètres de

haut, pour pouvoir se coucher dans le vide. Nous avons fait une

descente en « death ride » à partir de sept mètres de hauteur. Il y avait

un coin « veillée » avec des bancs et un endroit pour faire du feu. Un

moment, il y a même eu un ascenseur qui fonctionnait avec une

énorme pierre. Nous voulions avoir chacun une chambre avec une

passerelle qui rejoignait la cabane. S’il avait été possible, nous aurions

construit tout un village.

Un jour, la maman d’Antoine est venue nous rendre visite et voulait

nous la louer, une semaine pendant l’été, pour dormir dedans ;

malheureusement, nous ne l’avons pas fait, mais nous aurions peut-

être pu la louer comme une chambre d’hôtes.

Avec Bug’s, nous avons dormi à plusieurs reprises dedans ; j’y ai déjà

dormi seul . C’était un lieu de rassemblement, un lieu intime où l’on

pouvait faire nos bêtises en toute tranquillité, une zone de coulisse

pour chacun.

Trois ans plus tard (dix neuf ans)

Les années ont passé, j’ai dix neuf ans et je rentre d’une longue

semaine à Liège. J’ai commencé des études d’architecture, poussé

par cette passion de construire plus, et encore plus, poussé par ce

rêve d’enfant, par l’imaginaire, par la création, par la possibilité de

donner une réponse à des besoins très précis.

- Salut Dim !

- Salut maman !

- Tu ne sais pas ce que Stéphanie (ma cousine) m’a dit ?

- Non, quoi ? dis-je, en me servant un verre d’eau au robinet.

- Ils ont rasé la forêt où il y avait la cabane, mais pas la cabane.

- Tu plaisantes, non ?

Page 30: TREE HOSTEL

13

Il était sept heures du soir et il faisait noir.J’ai attrapé mon appareil

photo, sauté sur mon vélo et je suis directement parti sur les lieux. Il y

avait une brume très épaisse, et au loin, il y avait notre cabane au

milieu de tout : elle était statique et dégageait une sensation

d’intemporalité, elle surplombait le village de Libin, et dialoguait

parfaitement bien avec la nature ; depuis le village, on pouvait

également la voir.

Le lendemain, je téléphone à Bug’s.

- Allo Bug’s !

- Allo Dim !

- Cela te dit de venir voir la cabane au milieu de rien?

Il le savait déjà, je lui avais téléphoné la veille.

- A mort, je passe te prendre et on y va.

- Ok, à tout de suite !

Arrivés sur les lieux, nous étions abasourdis : notre cabane au milieu

d’une prairie, avec tous les arbres abattus à côté, comme si elle était

invincible ; elle dégageait une telle force à elle toute seule, elle dominait

tout le domaine, et parlait d’une puissance inexplicable.

Nous sommes montés dedans et nous avons cassé tout ce que l’on

pouvait ; les bons souvenirs nous remontaient dans nos tripes, et la

casser était une sorte d’acceptation de l’histoire : elle avait fait son

temps, les souvenirs étaient gravés dans nos têtes et jamais, nous

n’oublierions le moindre de ces moments passés ensemble dans ce

lieu idéal. Peut-être que l’histoire a fait les choses comme elle le

devait, mais maintenant, les quatre endroits différents où nous avions

implanté nos cabanes ont été rasés pour laisser place à des projets de

lotissements immobiliers…

Page 31: TREE HOSTEL

13

Il était sept heures du soir et il faisait noir.J’ai attrapé mon appareil

photo, sauté sur mon vélo et je suis directement parti sur les lieux. Il y

avait une brume très épaisse, et au loin, il y avait notre cabane au

milieu de tout : elle était statique et dégageait une sensation

d’intemporalité, elle surplombait le village de Libin, et dialoguait

parfaitement bien avec la nature ; depuis le village, on pouvait

également la voir.

Le lendemain, je téléphone à Bug’s.

- Allo Bug’s !

- Allo Dim !

- Cela te dit de venir voir la cabane au milieu de rien?

Il le savait déjà, je lui avais téléphoné la veille.

- A mort, je passe te prendre et on y va.

- Ok, à tout de suite !

Arrivés sur les lieux, nous étions abasourdis : notre cabane au milieu

d’une prairie, avec tous les arbres abattus à côté, comme si elle était

invincible ; elle dégageait une telle force à elle toute seule, elle dominait

tout le domaine, et parlait d’une puissance inexplicable.

Nous sommes montés dedans et nous avons cassé tout ce que l’on

pouvait ; les bons souvenirs nous remontaient dans nos tripes, et la

casser était une sorte d’acceptation de l’histoire : elle avait fait son

temps, les souvenirs étaient gravés dans nos têtes et jamais, nous

n’oublierions le moindre de ces moments passés ensemble dans ce

lieu idéal. Peut-être que l’histoire a fait les choses comme elle le

devait, mais maintenant, les quatre endroits différents où nous avions

implanté nos cabanes ont été rasés pour laisser place à des projets de

lotissements immobiliers…

Page 32: TREE HOSTEL

14

2 INTRODUCTION

L’avant-propos met en scène la motivation qui m’a poussé à choisir

ce sujet. « Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge».

Le contenu du mémoire comprend deux parties.

L’une est théorique, présentée dans ce document, l’autre consiste

en un projet d’architecture qui sera développé plus tard dans le

cadre d’un mémoire-projet, au sein de l’atelier d’option :

« l’architecture jusqu’aux détails ».

La partie théorique va donc nourrir et amorcer un projet

d’architecture très concret.

La cabane est un phénomène très ancien, les premiers hommes ont

été confrontés à ce genre d’abri pour se protéger. La cabane est

également un phénomène très contemporain, et aujourd’hui,

proposé entre autres, comme mode d’hébergement dans le cadre

de certaines formes de tourisme.

Nous nous sommes interrogés sur ce phénomène.

Que recherche l’homme dans la cabane ?

Nous nous sommes aussi penchés sur le tourisme, son évolution et

ses différentes formes.

Enfin, nous nous sommes intéressés aux différentes modalités pour

la construction d’un hôtel cabane, principalement sur le choix d’un

mode de vie, les modes de construction, un site éventuel.

Visites, lectures, expositions, enquêtes, discussions… m’ont permis

de mener à bien ce travail théorique.

Bonne lecture !

Page 33: TREE HOSTEL

14

2 INTRODUCTION

L’avant-propos met en scène la motivation qui m’a poussé à choisir

ce sujet. « Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge».

Le contenu du mémoire comprend deux parties.

L’une est théorique, présentée dans ce document, l’autre consiste

en un projet d’architecture qui sera développé plus tard dans le

cadre d’un mémoire-projet, au sein de l’atelier d’option :

« l’architecture jusqu’aux détails ».

La partie théorique va donc nourrir et amorcer un projet

d’architecture très concret.

La cabane est un phénomène très ancien, les premiers hommes ont

été confrontés à ce genre d’abri pour se protéger. La cabane est

également un phénomène très contemporain, et aujourd’hui,

proposé entre autres, comme mode d’hébergement dans le cadre

de certaines formes de tourisme.

Nous nous sommes interrogés sur ce phénomène.

Que recherche l’homme dans la cabane ?

Nous nous sommes aussi penchés sur le tourisme, son évolution et

ses différentes formes.

Enfin, nous nous sommes intéressés aux différentes modalités pour

la construction d’un hôtel cabane, principalement sur le choix d’un

mode de vie, les modes de construction, un site éventuel.

Visites, lectures, expositions, enquêtes, discussions… m’ont permis

de mener à bien ce travail théorique.

Bonne lecture !

Page 34: TREE HOSTEL

CabaneCabaneIntroIntro

TourismeTourisme

ConclusionConclusion

«Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes de bergers que dans les palais des rois ou dans les somptueux édifices élevés par les faveurs de Plutus».

Ludovico Ariosto«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison..., une cabane, Faublas! Une cabane petite et gen-tille; qu’il y ait seulement de quoi loger une personne, car nous ne serons qu’un».

Jean-Baptiste Louvet de Couvray

Page 35: TREE HOSTEL

CabaneCabaneIntroIntro

TourismeTourisme

ConclusionConclusion

«Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes de bergers que dans les palais des rois ou dans les somptueux édifices élevés par les faveurs de Plutus».

Ludovico Ariosto«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison..., une cabane, Faublas! Une cabane petite et gen-tille; qu’il y ait seulement de quoi loger une personne, car nous ne serons qu’un».

Jean-Baptiste Louvet de Couvray

Page 36: TREE HOSTEL

Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»

Deuxième partie:

- La cabane

Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz

Marie Roosen

Page 37: TREE HOSTEL

Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»

Deuxième partie:

- La cabane

Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz

Marie Roosen

Page 38: TREE HOSTEL

1

1 L’HOMME ET LA CABANE......................................................... 2

1.1 L’HISTOIRE DE L’HOMME ET SON RAPPORT AVEC LA CABANE............ 2

1.2 LES BESOINS DE L’HOMME LIES A LA CABANE................................. 6

1.3 LE PARADOXE DE L’ESPACE « COCON » ......................................... 9

2 LE SITE....................................................................................... 11

2.1 LA CABANE DANS DES CONTEXTES DIFFERENTS ............................ 11

2.2 LA MAGIE DU LIEU ..................................................................... 12

2.3 L’EXPRESSION DU LIEU .............................................................. 13

3 LA CABANE, MATIERE ET FORME......................................... 14

3.1 L’INTEGRATION EN ARCHITECTURE.............................................. 14

3.2 L’INTEGRATION DE LA CABANE DANS SON CONTEXTE .................... 15

3.3 DIFFERENTS MODES DE CONSTRUCTIONS .................................... 16

4 ECOLOGIE ................................................................................. 17

4.1 L’ECOSYSTEME ........................................................................ 17

4.2 RELATIONS ENTRE DEUX OU PLUSIEURS ELEMENTS....................... 19

4.3 QUEL SERAIT L’IMPACT DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ?........ 22

5 AUTONOMIE.............................................................................. 23

5.1 LA CONSTRUCTION ................................................................... 24

5.2 LES EQUIPEMENTS .................................................................... 25

5.3 LA NOURRITURE........................................................................ 26

5.4 EXEMPLE D’HOTEL CABANE EN FRANCE....................................... 26

6 QUELS SONT LES QUESTIONNEMENTS A AVOIR POUR UN

PROJET...................................................................................... 28

7 BIBLIOGRAPHIE........................................................................ 29

8 TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................. 31

9 ANNEXES................................................................................... 32

Table des matières_cabane

OMMAIRE

MMAIRE

OMMAIRE

1

Page 39: TREE HOSTEL

1

1 L’HOMME ET LA CABANE......................................................... 2

1.1 L’HISTOIRE DE L’HOMME ET SON RAPPORT AVEC LA CABANE............ 2

1.2 LES BESOINS DE L’HOMME LIES A LA CABANE................................. 6

1.3 LE PARADOXE DE L’ESPACE « COCON » ......................................... 9

2 LE SITE....................................................................................... 11

2.1 LA CABANE DANS DES CONTEXTES DIFFERENTS ............................ 11

2.2 LA MAGIE DU LIEU ..................................................................... 12

2.3 L’EXPRESSION DU LIEU .............................................................. 13

3 LA CABANE, MATIERE ET FORME......................................... 14

3.1 L’INTEGRATION EN ARCHITECTURE.............................................. 14

3.2 L’INTEGRATION DE LA CABANE DANS SON CONTEXTE .................... 15

3.3 DIFFERENTS MODES DE CONSTRUCTIONS .................................... 16

4 ECOLOGIE ................................................................................. 17

4.1 L’ECOSYSTEME ........................................................................ 17

4.2 RELATIONS ENTRE DEUX OU PLUSIEURS ELEMENTS....................... 19

4.3 QUEL SERAIT L’IMPACT DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ?........ 22

5 AUTONOMIE.............................................................................. 23

5.1 LA CONSTRUCTION ................................................................... 24

5.2 LES EQUIPEMENTS .................................................................... 25

5.3 LA NOURRITURE........................................................................ 26

5.4 EXEMPLE D’HOTEL CABANE EN FRANCE....................................... 26

6 QUELS SONT LES QUESTIONNEMENTS A AVOIR POUR UN

PROJET...................................................................................... 28

7 BIBLIOGRAPHIE........................................................................ 29

8 TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................. 31

9 ANNEXES................................................................................... 32

Table des matières_cabane

OMMAIRE

MMAIRE

OMMAIRE

1

Page 40: TREE HOSTEL

2

1 L’HOMME ET LA CABANE

1.1 L’histoire de l’homme et son rapport avec la cabane.

1.1.1 La cabane comme l’archétype de l’abri

« Ils commencèrent donc, les uns à se faire

des huttes avec des feuilles, les autres à se

creuser des loges dans la montagne ;

d’autres, imitant l’industrie des hirondelles,

pratiquaient, avec des petites branches

d’arbres et de la terre grasse des lieux où ils

pouvaient se mettre à couvert, et chacun,

considérant l’ouvrage de son voisin,

perfectionnait ses propres inventions par les

remarques qu’il se faisait sur celle d’autrui ; il

se faisait donc chaque jour de grands progrès

dans la manière de bâtir des cabanes, car les

hommes dont le naturel est docile et porté à

l’imitation, se glorifiant de leurs inventions, se

communiquaient tous les jours ce qu’ils

avaient inventé de nouveau.» VITRUVE1.

Au départ, l’homme pour se protéger du climat, des animaux

sauvages… se crée un abri. Cet abri lui donne aussi des repères. Il

peut partir chasser, cueillir, puis revenir à un endroit fixe qu’il s’est

approprié. Chercher et définir un territoire est un comportement

qui n’est pas propre à l’homme. C’est, à l’origine, une conduite

instinctive que l’on retrouve chez la plupart des espèces animales.

« L’instinct se définit comme un programme inscrit dans le patrimoine

génétique qui pousse les individus d’une espèce (pulsion et

motivation) à accomplir des actes stéréotypés (spécifiques) utiles à la

conservation de l’espèce. La conduite instinctive de territorialité

pousse l’animal à définir son territoire, à le limiter, le déterminer, à le

1 Vitruve, « les Dix livres d’architecture », traduction intégrale de Claude Perrault,1673,revue,

corrigée sur les textes latins et présentée par André Dalmas, Balland, Paris,1979, P.52.

2

3

Page 41: TREE HOSTEL

2

1 L’HOMME ET LA CABANE

1.1 L’histoire de l’homme et son rapport avec la cabane.

1.1.1 La cabane comme l’archétype de l’abri

« Ils commencèrent donc, les uns à se faire

des huttes avec des feuilles, les autres à se

creuser des loges dans la montagne ;

d’autres, imitant l’industrie des hirondelles,

pratiquaient, avec des petites branches

d’arbres et de la terre grasse des lieux où ils

pouvaient se mettre à couvert, et chacun,

considérant l’ouvrage de son voisin,

perfectionnait ses propres inventions par les

remarques qu’il se faisait sur celle d’autrui ; il

se faisait donc chaque jour de grands progrès

dans la manière de bâtir des cabanes, car les

hommes dont le naturel est docile et porté à

l’imitation, se glorifiant de leurs inventions, se

communiquaient tous les jours ce qu’ils

avaient inventé de nouveau.» VITRUVE1.

Au départ, l’homme pour se protéger du climat, des animaux

sauvages… se crée un abri. Cet abri lui donne aussi des repères. Il

peut partir chasser, cueillir, puis revenir à un endroit fixe qu’il s’est

approprié. Chercher et définir un territoire est un comportement

qui n’est pas propre à l’homme. C’est, à l’origine, une conduite

instinctive que l’on retrouve chez la plupart des espèces animales.

« L’instinct se définit comme un programme inscrit dans le patrimoine

génétique qui pousse les individus d’une espèce (pulsion et

motivation) à accomplir des actes stéréotypés (spécifiques) utiles à la

conservation de l’espèce. La conduite instinctive de territorialité

pousse l’animal à définir son territoire, à le limiter, le déterminer, à le

1 Vitruve, « les Dix livres d’architecture », traduction intégrale de Claude Perrault,1673,revue,

corrigée sur les textes latins et présentée par André Dalmas, Balland, Paris,1979, P.52.

2

3

Page 42: TREE HOSTEL

3

défendre vis-à-vis de sujets d’autres espèces ou de sujets d’autres

groupes. Sur son territoire l’animal accomplit en sécurité les conduites

d’alimentation, de maternage et de reproduction. L’homme s’est

détaché d’un comportement strictement instinctif. Ses conduites de

base (d’alimentation, de maternage, de reproduction, d’exploration, de

territorialité, de domination, de protection, de socialité) sont modulées

par des aspects appris, émotionnels et cognitifs » ROOSEN Marie2.

On peut donc dire que l’homme construit des cabanes ayant la

fonction d’abri pour subvenir à des besoins primaires.

1.1.2 Au fil du temps, l’homme a utilisé l’espace « cabane » pour

d’autres usages

De siècle en siècle, l’abri a évolué, il a pris différentes formes.

L’homme n’avait plus la nécessité de construire des cabanes pour

s’abriter. La cabane a eu ensuite de multiples fonctions, telles que

de s’isoler, vivre avec des proches, se ressourcer, avoir un contact

direct avec la nature …

Elle reste l’abri de celui qui n’a pas les moyens d’avoir une

habitation, la cachette du délinquant, le refuge de l’ermite ou de

celui qui cherche le calme et la sérénité. Ainsi « Unabomber » a

menacé certaines institutions pendant de longues années et se

cachait aux fins fonds des bois, isolé dans une cabane. Le

philosophe-architecte Wittgenstein a séjourné dans une cabane de

1914 à 1921, en Norvège. Le Corbusier finit ses jours dans un

cabanon au bord de l’eau, à Roquebrune, près d’Antibes...

« Je ne blâmerai jamais un Philosophe pour habiter un Palais, mais

bien pour ne pouvoir se contenter d'une Cabane ». SAINT-

EVREMOND3.

2 Syllabus B1, l’Institut Saint-Luc,Liège, année 2004, Deuxième partie, PP 2-8.

3 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09.

Le cabanon du Corbusier.

4

5

Page 43: TREE HOSTEL

3

défendre vis-à-vis de sujets d’autres espèces ou de sujets d’autres

groupes. Sur son territoire l’animal accomplit en sécurité les conduites

d’alimentation, de maternage et de reproduction. L’homme s’est

détaché d’un comportement strictement instinctif. Ses conduites de

base (d’alimentation, de maternage, de reproduction, d’exploration, de

territorialité, de domination, de protection, de socialité) sont modulées

par des aspects appris, émotionnels et cognitifs » ROOSEN Marie2.

On peut donc dire que l’homme construit des cabanes ayant la

fonction d’abri pour subvenir à des besoins primaires.

1.1.2 Au fil du temps, l’homme a utilisé l’espace « cabane » pour

d’autres usages

De siècle en siècle, l’abri a évolué, il a pris différentes formes.

L’homme n’avait plus la nécessité de construire des cabanes pour

s’abriter. La cabane a eu ensuite de multiples fonctions, telles que

de s’isoler, vivre avec des proches, se ressourcer, avoir un contact

direct avec la nature …

Elle reste l’abri de celui qui n’a pas les moyens d’avoir une

habitation, la cachette du délinquant, le refuge de l’ermite ou de

celui qui cherche le calme et la sérénité. Ainsi « Unabomber » a

menacé certaines institutions pendant de longues années et se

cachait aux fins fonds des bois, isolé dans une cabane. Le

philosophe-architecte Wittgenstein a séjourné dans une cabane de

1914 à 1921, en Norvège. Le Corbusier finit ses jours dans un

cabanon au bord de l’eau, à Roquebrune, près d’Antibes...

« Je ne blâmerai jamais un Philosophe pour habiter un Palais, mais

bien pour ne pouvoir se contenter d'une Cabane ». SAINT-

EVREMOND3.

2 Syllabus B1, l’Institut Saint-Luc,Liège, année 2004, Deuxième partie, PP 2-8.

3 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09.

Le cabanon du Corbusier.

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Page 44: TREE HOSTEL

4

La cabane a été également le sujet de nombreuses œuvres d’art.

Elle a aussi des fonctions très précises comme : Une cabane de

pêche au bord d’un lac pour y ranger le matériel, un abri de

jardin,…

Si les formes d’abris sont devenues très différentes, leurs

constructions très techniques et leurs spatialités recherchées via

l’intervention de professionnels de plus en plus pointus, la cabane

semble être néanmoins restée un archétype qui habite notre

imaginaire.

1.1.3 La cabane et son effet de mode

Aujourd'hui, on peut voir la cabane au travers d’une mode qui

grandit d’années en années. Beaucoup de gens rêvent à présent de

dormir, manger…dans une cabane

En France, il y a de nombreuses firmes qui s’occupent de la

construction des cabanes, il y a même des domaines où l’on peut

trouver une vingtaine de cabanes différentes de tous types pour y

séjourner quelques jours. Il y a des cabanes familiales où plusieurs

volumes sont mis en relation pour avoir la cabane des parents et la

cabane des enfants. On peut aussi séjourner très haut dans les

arbres et atteindre la cabane par une échelle. Ou encore faire tout

un parcours d’aventure très difficile et enfin après un long effort,

atteindre son logement bien mérité, perché dans les arbres.

« La cabane perchée »4 et « la cabane en l’air »5, deux firmes

françaises en ont fait leur métier. Des clients particuliers leur

demandent la conception et la réalisation de cabanes.

Pete Nelson et son équipe « Treehouse Worshop » ont conçu de

nombreuses cabanes aux Etats-Unis. Ils ont construit des cabanes

pour tous types de besoins, tous types de personnes, qui depuis

tout petits avaient un rêve commun, construire leur propre cabane.

4 http://www.la-cabane-perchee.com, 15/01/09.

5 http://www.lacabaneenlair.com, 15/01/09.

6

7

Page 45: TREE HOSTEL

4

La cabane a été également le sujet de nombreuses œuvres d’art.

Elle a aussi des fonctions très précises comme : Une cabane de

pêche au bord d’un lac pour y ranger le matériel, un abri de

jardin,…

Si les formes d’abris sont devenues très différentes, leurs

constructions très techniques et leurs spatialités recherchées via

l’intervention de professionnels de plus en plus pointus, la cabane

semble être néanmoins restée un archétype qui habite notre

imaginaire.

1.1.3 La cabane et son effet de mode

Aujourd'hui, on peut voir la cabane au travers d’une mode qui

grandit d’années en années. Beaucoup de gens rêvent à présent de

dormir, manger…dans une cabane

En France, il y a de nombreuses firmes qui s’occupent de la

construction des cabanes, il y a même des domaines où l’on peut

trouver une vingtaine de cabanes différentes de tous types pour y

séjourner quelques jours. Il y a des cabanes familiales où plusieurs

volumes sont mis en relation pour avoir la cabane des parents et la

cabane des enfants. On peut aussi séjourner très haut dans les

arbres et atteindre la cabane par une échelle. Ou encore faire tout

un parcours d’aventure très difficile et enfin après un long effort,

atteindre son logement bien mérité, perché dans les arbres.

« La cabane perchée »4 et « la cabane en l’air »5, deux firmes

françaises en ont fait leur métier. Des clients particuliers leur

demandent la conception et la réalisation de cabanes.

Pete Nelson et son équipe « Treehouse Worshop » ont conçu de

nombreuses cabanes aux Etats-Unis. Ils ont construit des cabanes

pour tous types de besoins, tous types de personnes, qui depuis

tout petits avaient un rêve commun, construire leur propre cabane.

4 http://www.la-cabane-perchee.com, 15/01/09.

5 http://www.lacabaneenlair.com, 15/01/09.

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Page 46: TREE HOSTEL

5

Les parents d’une petite fille de Seattle ont réalisé le rêve de celle-

ci pour ses 15 ans : avoir un espace pour être proche de la nature,

accueillir ses copines, bavarder, passer la nuit, elle voulait une

échelle amovible de façon à pouvoir se retirer du monde quand bon

lui semblerait.

Miriam habite également Washington, sa demande était de faire

une cabane au bord du lac dont elle était la propriétaire, de façon à

observer les baleines ainsi que de créer un abri pour les amateurs

d’huîtres.

Le petit Sam provenant également du même Etat a fait un vœu à la

fondation « Make-A-Wish » (fondation qui s’engage à réaliser le

voeu des enfants malades de la leucémie). Il a demandé qu’on lui

réalise une cabane avec une pièce pour dormir, une pièce pour

écrire et des rangements de façon à y stocker quelques livres.

Lolly, pour sa retraite, se fait construire une cabane pour se

reposer, faire de l’aquarelle et y jouer du violon.

Pour Pam, on parlera plutôt de « maison » et de « bureau », celle-ci

voulant y vivre ainsi qu’y travailler avec son compagnon.

Mais encore : chambre d’hôte, résidence de vacance perchée à

13 mètres de hauteur. Aux Etats Unis en Louisiane : des cabanes

pour scouts . Autre projet, en France : une chapelle cabane

confondue dans l’arbre le plus vieux d’Europe,…

« Avoir dans une cabane des rêves d'empereur ». RENARD Jules6.

Par l’intermédiaire de ces différents exemples, on peut se rendre

compte que l’homme d’aujourd’hui utilise la cabane comme source

de plaisirs, comme usage bien précis servant à alimenter une

passion.

6 http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=cabane, 14/01/09.

8

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Cabane de «Sam».

Cabane de la petite fille,15 ans Seattle.

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Les parents d’une petite fille de Seattle ont réalisé le rêve de celle-

ci pour ses 15 ans : avoir un espace pour être proche de la nature,

accueillir ses copines, bavarder, passer la nuit, elle voulait une

échelle amovible de façon à pouvoir se retirer du monde quand bon

lui semblerait.

Miriam habite également Washington, sa demande était de faire

une cabane au bord du lac dont elle était la propriétaire, de façon à

observer les baleines ainsi que de créer un abri pour les amateurs

d’huîtres.

Le petit Sam provenant également du même Etat a fait un vœu à la

fondation « Make-A-Wish » (fondation qui s’engage à réaliser le

voeu des enfants malades de la leucémie). Il a demandé qu’on lui

réalise une cabane avec une pièce pour dormir, une pièce pour

écrire et des rangements de façon à y stocker quelques livres.

Lolly, pour sa retraite, se fait construire une cabane pour se

reposer, faire de l’aquarelle et y jouer du violon.

Pour Pam, on parlera plutôt de « maison » et de « bureau », celle-ci

voulant y vivre ainsi qu’y travailler avec son compagnon.

Mais encore : chambre d’hôte, résidence de vacance perchée à

13 mètres de hauteur. Aux Etats Unis en Louisiane : des cabanes

pour scouts . Autre projet, en France : une chapelle cabane

confondue dans l’arbre le plus vieux d’Europe,…

« Avoir dans une cabane des rêves d'empereur ». RENARD Jules6.

Par l’intermédiaire de ces différents exemples, on peut se rendre

compte que l’homme d’aujourd’hui utilise la cabane comme source

de plaisirs, comme usage bien précis servant à alimenter une

passion.

6 http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=cabane, 14/01/09.

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Cabane de «Sam».

Cabane de la petite fille,15 ans Seattle.

Page 48: TREE HOSTEL

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1.2 Les besoins de l’homme liés à la cabane

Pour comprendre mieux ce rapport que l’homme entretient avec la

cabane, nous allons partir de la théorie des besoins de Maslow.

Abraham Maslow a proposé une pyramide qui catégorise et

hiérarchise toute une série de besoins humains. Il répartit les

besoins selon cinq niveaux. Selon lui, il est essentiel de satisfaire

les besoins du premier niveau pour pouvoir satisfaire ceux du

deuxième niveau et ainsi de suite.

Cette théorie a bien sûr ses limites7, mais elle offre une bonne grille

de lecture.

Que l’on soit enfant, adolescent ou adulte, construire une cabane

est une réponse à ces différentes catégories de besoin.

1.2.1 Besoin de survie

Manger, boire, dormir, se protéger.

« La cabane, en un sens, est quelque chose

comme une carapace, un corps durci,

chitineux et qui m’isole du reste du monde.

C’est aussi un corps vulnérable que les

tempêtes peuvent emporter : une illusion de

sécurité mais assumée comme telle. Un jeu

entre soi et soi, une manière d’être dedans en

étant dehors, de se cacher en s’exposant

comme un enfant sous une couverture ».

TIBERGHIEN Gilles8.

7 “Maslow affirmait que quand les besoins de base étaient satisfaits se développaient les

besoins supérieurs dans la pyramide. On ne peut pas le constater de manière universelle : il y

a des personnes ,par exemple. qui privilégient les besoins de réalisation de soi (en haut de la

pyramide) même si les besoins de sécurité (deuxième niveau ne sont pas satisfaits), de même

selon les personnes, l'importance des besoins varie : il y a des personnes pour lesquelles le

besoin d'appartenance est essentiel, alors que pour d'autres, il est peu pris en compte. »

Roosen Marie, « psychosociologie des organisations » ISFSC, Bruxelles, 2005. 8 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p. 42.

10

Page 49: TREE HOSTEL

6

1.2 Les besoins de l’homme liés à la cabane

Pour comprendre mieux ce rapport que l’homme entretient avec la

cabane, nous allons partir de la théorie des besoins de Maslow.

Abraham Maslow a proposé une pyramide qui catégorise et

hiérarchise toute une série de besoins humains. Il répartit les

besoins selon cinq niveaux. Selon lui, il est essentiel de satisfaire

les besoins du premier niveau pour pouvoir satisfaire ceux du

deuxième niveau et ainsi de suite.

Cette théorie a bien sûr ses limites7, mais elle offre une bonne grille

de lecture.

Que l’on soit enfant, adolescent ou adulte, construire une cabane

est une réponse à ces différentes catégories de besoin.

1.2.1 Besoin de survie

Manger, boire, dormir, se protéger.

« La cabane, en un sens, est quelque chose

comme une carapace, un corps durci,

chitineux et qui m’isole du reste du monde.

C’est aussi un corps vulnérable que les

tempêtes peuvent emporter : une illusion de

sécurité mais assumée comme telle. Un jeu

entre soi et soi, une manière d’être dedans en

étant dehors, de se cacher en s’exposant

comme un enfant sous une couverture ».

TIBERGHIEN Gilles8.

7 “Maslow affirmait que quand les besoins de base étaient satisfaits se développaient les

besoins supérieurs dans la pyramide. On ne peut pas le constater de manière universelle : il y

a des personnes ,par exemple. qui privilégient les besoins de réalisation de soi (en haut de la

pyramide) même si les besoins de sécurité (deuxième niveau ne sont pas satisfaits), de même

selon les personnes, l'importance des besoins varie : il y a des personnes pour lesquelles le

besoin d'appartenance est essentiel, alors que pour d'autres, il est peu pris en compte. »

Roosen Marie, « psychosociologie des organisations » ISFSC, Bruxelles, 2005. 8 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p. 42.

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Page 50: TREE HOSTEL

7

Au départ, l’homme a construit des cabanes de manière à assurer

sa survie.

Grâce à un abri, il est protégé de certaines agressions du milieu

naturel, du climat.

Les enfants créent des sous-espaces dans leur maison, de manière

à réduire la grande échelle à une échelle plus adaptée, une échelle

maîtrisable par eux, où ils se sentent enveloppés, protégés grâce

aux couvertures, aux coussins …

Ce besoin de protection est exacerbé quand on se trouve dans la

nature, dans une forêt. Lorsqu’on est face à une forêt, on est face

à soi-même, on ressent fortement certaines impressions, telles que

celles de respirer, de se sentir libre, d’avoir peur, de se sentir

perdu, d’être seul, et triste …

Ces impressions contradictoires sont fort présentes car nous

n’avons aucun repère, aucun élément qui nous renvoie à notre

histoire, aux autres. Lorsqu’on est dans la nature, on ne voit aucune

intervention établie par l’homme, contrairement à la ville où,

constamment, on est face aux interventions de l’homme. Le

manque de repères nous pousse à nous protéger. Lorsqu’une

insécurité est ressentie, il faut pouvoir se rattacher à quelque

chose ; alors, on crée ses propres repères, on crée un abri, comme

le fait un enfant qui est face à un espace non maîtrisable, on crée

un espace maîtrisable.

1.2.2 Besoin de sécurité

Garantir la survie à long terme, maîtriser les choses, se sentir en

sécurité, faire confiance.

La cabane par sa relative durabilité offre une plus grande

permanence dans la protection, dans l’impression de sécurité et de

maîtrise de l’environnement.

1.2.3 Besoin d’amour, d’appartenance

Etre aimé, écouté, compris, estimé par les autres, faire partie d’un

groupe, …

Les enfants, les adolescents ainsi que les adultes, ont ce besoin de

relations sociales, d’intégration dans un groupe. Parfois, la cabane

11

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Page 51: TREE HOSTEL

7

Au départ, l’homme a construit des cabanes de manière à assurer

sa survie.

Grâce à un abri, il est protégé de certaines agressions du milieu

naturel, du climat.

Les enfants créent des sous-espaces dans leur maison, de manière

à réduire la grande échelle à une échelle plus adaptée, une échelle

maîtrisable par eux, où ils se sentent enveloppés, protégés grâce

aux couvertures, aux coussins …

Ce besoin de protection est exacerbé quand on se trouve dans la

nature, dans une forêt. Lorsqu’on est face à une forêt, on est face

à soi-même, on ressent fortement certaines impressions, telles que

celles de respirer, de se sentir libre, d’avoir peur, de se sentir

perdu, d’être seul, et triste …

Ces impressions contradictoires sont fort présentes car nous

n’avons aucun repère, aucun élément qui nous renvoie à notre

histoire, aux autres. Lorsqu’on est dans la nature, on ne voit aucune

intervention établie par l’homme, contrairement à la ville où,

constamment, on est face aux interventions de l’homme. Le

manque de repères nous pousse à nous protéger. Lorsqu’une

insécurité est ressentie, il faut pouvoir se rattacher à quelque

chose ; alors, on crée ses propres repères, on crée un abri, comme

le fait un enfant qui est face à un espace non maîtrisable, on crée

un espace maîtrisable.

1.2.2 Besoin de sécurité

Garantir la survie à long terme, maîtriser les choses, se sentir en

sécurité, faire confiance.

La cabane par sa relative durabilité offre une plus grande

permanence dans la protection, dans l’impression de sécurité et de

maîtrise de l’environnement.

1.2.3 Besoin d’amour, d’appartenance

Etre aimé, écouté, compris, estimé par les autres, faire partie d’un

groupe, …

Les enfants, les adolescents ainsi que les adultes, ont ce besoin de

relations sociales, d’intégration dans un groupe. Parfois, la cabane

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Page 52: TREE HOSTEL

8

est construite en groupe et devient un lieu commun ; elle est alors

le symbole du groupe.

1.2.4 Besoin d’estime de soi

Sentiment d’être utile et d’avoir de la valeur pour les autres, d’être

reconnu pour ses qualités, sa compétence.

La construction de la cabane touche aussi aux besoins de

reconnaissance. L’enfant peut montrer à d’autres ce qu’il est

capable de faire : à ses amis, à ses parents, et la construction de la

cabane peut être utile aux autres, devenir lieu de sécurité, de

plaisir, d’accueil pour d’autres…

1.2.5 Besoin de réalisation de soi

Développer ses connaissances, ses valeurs, créer, résoudre des

problèmes complexes,…

Sans doute la construction de la cabane rencontre-t-elle aussi,

fondamentalement, la dernière catégorie de besoins qui correspond

à la réalisation de soi. Construire une cabane, c’est développer sa

créativité, résoudre de multiples problèmes, affronter un

environnement étrange. Un projet nous conduit à développer des

valeurs très concrètes avec l’environnement,…

C’est aussi un lieu qui devient source de jeux à inventer, d’histoires

à se raconter.

« Pour l’écrire à la manière d’Héraclide, on n’habite jamais deux fois

une cabane de même qu’on ne lit jamais deux fois le même livre. Les

enfants le savent bien, eux, qui font de leur cabane tantôt un astronef,

tantôt un bateau pirate, tantôt un château fort, tantôt une auberge, et

à qui on peut raconter dix fois la même histoire sans qu’ils s’en lassent

et sans qu’ils pensent que c’est la même ». TIBERGHIEN Gilles9.

Au-delà de ces catégories de besoins , la cabane répond aussi à

des besoins moins rationnels.

9 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p67.

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Page 53: TREE HOSTEL

8

est construite en groupe et devient un lieu commun ; elle est alors

le symbole du groupe.

1.2.4 Besoin d’estime de soi

Sentiment d’être utile et d’avoir de la valeur pour les autres, d’être

reconnu pour ses qualités, sa compétence.

La construction de la cabane touche aussi aux besoins de

reconnaissance. L’enfant peut montrer à d’autres ce qu’il est

capable de faire : à ses amis, à ses parents, et la construction de la

cabane peut être utile aux autres, devenir lieu de sécurité, de

plaisir, d’accueil pour d’autres…

1.2.5 Besoin de réalisation de soi

Développer ses connaissances, ses valeurs, créer, résoudre des

problèmes complexes,…

Sans doute la construction de la cabane rencontre-t-elle aussi,

fondamentalement, la dernière catégorie de besoins qui correspond

à la réalisation de soi. Construire une cabane, c’est développer sa

créativité, résoudre de multiples problèmes, affronter un

environnement étrange. Un projet nous conduit à développer des

valeurs très concrètes avec l’environnement,…

C’est aussi un lieu qui devient source de jeux à inventer, d’histoires

à se raconter.

« Pour l’écrire à la manière d’Héraclide, on n’habite jamais deux fois

une cabane de même qu’on ne lit jamais deux fois le même livre. Les

enfants le savent bien, eux, qui font de leur cabane tantôt un astronef,

tantôt un bateau pirate, tantôt un château fort, tantôt une auberge, et

à qui on peut raconter dix fois la même histoire sans qu’ils s’en lassent

et sans qu’ils pensent que c’est la même ». TIBERGHIEN Gilles9.

Au-delà de ces catégories de besoins , la cabane répond aussi à

des besoins moins rationnels.

9 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p67.

13

14

Page 54: TREE HOSTEL

9

1.3 Le paradoxe de l’espace « cocon »

« Derrière le mot cabane se cache également

le mot cabanon... où l’enfant redoute d’être

enfermé, confronté à l’obscurité, aux forces de

la nuit. La cabane est alors une sorte de cave,

un isoloir effrayant, qui s’oppose

structurellement au grenier, l’endroit de la

maison le plus proche du ciel, secret, mais

parfois inquiétant lui aussi, mais désiré ».

TIBERGHIEN Gilles10.

1.3.1 La cave, le grenier, deux opposés

Il y a donc une contradiction entre deux sensations opposées au

sein d’un même espace. Gilles Tiberghien s’aide de l’exemple de la

cave et du grenier. Il évoque la peur de l’enfant qui craint cette cave

mais qui aimerait en franchir l’entrée, affronter l’obscurité et le

sous-sol.

Il évoque le grenier et ses multiples secrets, endroit dont l’entrée

est souvent défendue, car il garde les traces de souvenirs heureux,

moins heureux, oubliés, parfois cachés, le tout dans le désordre et

la poussière …

Cette métaphore s’explique avec la cabane : le sentiment de peur

que l’on ressent lorsqu’on imagine dormir dans une cabane, la

cabane est un genre de « cocon » au plein milieu d’un bois. A priori,

l’espace « cocon » est un espace qui pourrait paraître sécurisant,

car il nous protège, nous enveloppe par tous ses côtés, mais il

nous renferme également. La cabane nous protège et nous

enferme. N’est-il pas le rêve de tout enfant, d’aller voir ce qui se

passe dans une cave, dans un grenier, dans une cabane, ce besoin

de découvrir et de se sentir capable de le faire, d’aller vers

l’inconnu, vers ce qui est interdit au petit, comme il devra le faire

tout au long de sa vie s’il veut grandir, expérimenter, être curieux…

10

“nature, art, paysage” , P131.

15

16

Page 55: TREE HOSTEL

9

1.3 Le paradoxe de l’espace « cocon »

« Derrière le mot cabane se cache également

le mot cabanon... où l’enfant redoute d’être

enfermé, confronté à l’obscurité, aux forces de

la nuit. La cabane est alors une sorte de cave,

un isoloir effrayant, qui s’oppose

structurellement au grenier, l’endroit de la

maison le plus proche du ciel, secret, mais

parfois inquiétant lui aussi, mais désiré ».

TIBERGHIEN Gilles10.

1.3.1 La cave, le grenier, deux opposés

Il y a donc une contradiction entre deux sensations opposées au

sein d’un même espace. Gilles Tiberghien s’aide de l’exemple de la

cave et du grenier. Il évoque la peur de l’enfant qui craint cette cave

mais qui aimerait en franchir l’entrée, affronter l’obscurité et le

sous-sol.

Il évoque le grenier et ses multiples secrets, endroit dont l’entrée

est souvent défendue, car il garde les traces de souvenirs heureux,

moins heureux, oubliés, parfois cachés, le tout dans le désordre et

la poussière …

Cette métaphore s’explique avec la cabane : le sentiment de peur

que l’on ressent lorsqu’on imagine dormir dans une cabane, la

cabane est un genre de « cocon » au plein milieu d’un bois. A priori,

l’espace « cocon » est un espace qui pourrait paraître sécurisant,

car il nous protège, nous enveloppe par tous ses côtés, mais il

nous renferme également. La cabane nous protège et nous

enferme. N’est-il pas le rêve de tout enfant, d’aller voir ce qui se

passe dans une cave, dans un grenier, dans une cabane, ce besoin

de découvrir et de se sentir capable de le faire, d’aller vers

l’inconnu, vers ce qui est interdit au petit, comme il devra le faire

tout au long de sa vie s’il veut grandir, expérimenter, être curieux…

10

“nature, art, paysage” , P131.

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Page 56: TREE HOSTEL

10

1.3.2 L’espace abandonné

Cette sensation de crainte se retrouve également dans un espace

abandonné: Il n’y a rien de plus insécurisant que de passer devant

un bâtiment abandonné, on a toujours l’impression que quelque

chose va en surgir à tout moment. Les fenêtres cassées, les

planchers tombés, un espace rempli de mystères, inconsciemment,

toutes sortes de questions nous viennent à l’esprit : quelqu’un

squatte-t-il ici ? y a- t-il des animaux tels que des souris, des rats,

des chauves-souris, des araignées … ?

Le franchissement de chaque pièce est une épreuve et lorsqu’on a

fait le tour, on se sent maître de l’espace, on visite alors le lieu de

manière aisée. On pourrait même s’installer et s’attacher à ce lieu,

se l’approprier, et très vite, on se sentirait chez soi, en sécurité.

C’est le message que nous font passer les contes de fées lorsqu’on

parle de maisons hantées et que le héros vainc les créatures

maléfiques de ces lieux.

L’homme a souvent le besoin de se prouver à lui-même qu’il est

capable d’affronter sa peur, de percer ce mystère, pour ensuite se

sentir grand, plus fort. Lorsqu’il y a peur, il y a envie de se

surpasser, de se nourrir d’adrénaline.

Il est important de prendre ces paramètres en compte et ne pas

être trop idéaliste face à la conception. La conception fait

constamment appel aux rêves, il faut tout de même avoir les pieds

sur terre.

L’imaginaire de la cabane est aussi lié à son lieu d’implantation.

17

Page 57: TREE HOSTEL

10

1.3.2 L’espace abandonné

Cette sensation de crainte se retrouve également dans un espace

abandonné: Il n’y a rien de plus insécurisant que de passer devant

un bâtiment abandonné, on a toujours l’impression que quelque

chose va en surgir à tout moment. Les fenêtres cassées, les

planchers tombés, un espace rempli de mystères, inconsciemment,

toutes sortes de questions nous viennent à l’esprit : quelqu’un

squatte-t-il ici ? y a- t-il des animaux tels que des souris, des rats,

des chauves-souris, des araignées … ?

Le franchissement de chaque pièce est une épreuve et lorsqu’on a

fait le tour, on se sent maître de l’espace, on visite alors le lieu de

manière aisée. On pourrait même s’installer et s’attacher à ce lieu,

se l’approprier, et très vite, on se sentirait chez soi, en sécurité.

C’est le message que nous font passer les contes de fées lorsqu’on

parle de maisons hantées et que le héros vainc les créatures

maléfiques de ces lieux.

L’homme a souvent le besoin de se prouver à lui-même qu’il est

capable d’affronter sa peur, de percer ce mystère, pour ensuite se

sentir grand, plus fort. Lorsqu’il y a peur, il y a envie de se

surpasser, de se nourrir d’adrénaline.

Il est important de prendre ces paramètres en compte et ne pas

être trop idéaliste face à la conception. La conception fait

constamment appel aux rêves, il faut tout de même avoir les pieds

sur terre.

L’imaginaire de la cabane est aussi lié à son lieu d’implantation.

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Page 58: TREE HOSTEL

11

2 LE SITE

Une cabane est inévitablement associée à un lieu. Le lieu va

conditionner, contraindre, inspirer, dicter, aider, la construction de

la cabane.

2.1 La cabane dans des contextes différents

« J’ai tenté ailleurs de montrer que la cabane avait surtout à voir avec

la nature. Pourtant, quand on repère des cabanes dans les villes,

comme le fait Charney, on est capable de voir la nature de la ville, celle

qui croît et s’élève à travers elle, plutôt que celle sur laquelle elle

s’élève ».TIBERGHIEN Gilles11.

A priori, on a tendance à associer le mot cabane à la nature.

Or, le dictionnaire Larousse, définit la cabane comme «une petite

construction rudimentaire faite de matériaux grossiers». La définition

ne détermine pas de lieu pour la cabane. Une cabane peut très bien

se trouver en plein cœur d’une ville à condition que l’environnement

dans lequel elle va s’insérer dicte son l’architecture. Il serait

absurde de concevoir une cabane en ville de la même manière

qu’une cabane en plein cœur de la forêt. Pour Charney, la cabane

est « un assemblage de matériaux récupérés des détritus de notre vie

contemporaine »12. On peut ainsi construire une cabane en ville avec

de vieilles carcasses de voitures, y amener l’électricité,…Une amie

provenant de Bruxelles m’a raconté que pendant quelques

semaines il y avait un homme qui vivait dans une cabane perchée

sur une grue située sur un boulevard assez fréquenté de Bruxelles.

Elle m’expliquait qu’elle le voyait le matin se raser devant un miroir,

alors que les klaxons émis par la rue étaient assez présents. Cette

cabane construite à l’aide de matériaux provenant de son

environnement proche, s’intègre parfaitement à l’ambiance urbaine.

A l’inverse, dans la nature, on a tendance à imaginer des matériaux

qui sont propres à cette nature ; y amener l’électricité, l’eau, le

chauffage, semblerait « contre-nature ».

11 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p 90. 12 TIBERGHIEN Gilles A.« Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p. 81.

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2 LE SITE

Une cabane est inévitablement associée à un lieu. Le lieu va

conditionner, contraindre, inspirer, dicter, aider, la construction de

la cabane.

2.1 La cabane dans des contextes différents

« J’ai tenté ailleurs de montrer que la cabane avait surtout à voir avec

la nature. Pourtant, quand on repère des cabanes dans les villes,

comme le fait Charney, on est capable de voir la nature de la ville, celle

qui croît et s’élève à travers elle, plutôt que celle sur laquelle elle

s’élève ».TIBERGHIEN Gilles11.

A priori, on a tendance à associer le mot cabane à la nature.

Or, le dictionnaire Larousse, définit la cabane comme «une petite

construction rudimentaire faite de matériaux grossiers». La définition

ne détermine pas de lieu pour la cabane. Une cabane peut très bien

se trouver en plein cœur d’une ville à condition que l’environnement

dans lequel elle va s’insérer dicte son l’architecture. Il serait

absurde de concevoir une cabane en ville de la même manière

qu’une cabane en plein cœur de la forêt. Pour Charney, la cabane

est « un assemblage de matériaux récupérés des détritus de notre vie

contemporaine »12. On peut ainsi construire une cabane en ville avec

de vieilles carcasses de voitures, y amener l’électricité,…Une amie

provenant de Bruxelles m’a raconté que pendant quelques

semaines il y avait un homme qui vivait dans une cabane perchée

sur une grue située sur un boulevard assez fréquenté de Bruxelles.

Elle m’expliquait qu’elle le voyait le matin se raser devant un miroir,

alors que les klaxons émis par la rue étaient assez présents. Cette

cabane construite à l’aide de matériaux provenant de son

environnement proche, s’intègre parfaitement à l’ambiance urbaine.

A l’inverse, dans la nature, on a tendance à imaginer des matériaux

qui sont propres à cette nature ; y amener l’électricité, l’eau, le

chauffage, semblerait « contre-nature ».

11 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p 90. 12 TIBERGHIEN Gilles A.« Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p. 81.

18

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Page 60: TREE HOSTEL

12

De plus, si l’on construit en pleine nature, des allers-retours entre la

conception et la construction de la cabane vont être inévitables à

tous moments. Le projet de départ va évoluer constamment. Par

exemple, si l’on s’accroche à un arbre, il va falloir être en harmonie

avec les branches de celui-ci. Il est impensable de tout calculer

avant.

2.2 La magie du lieu

Trouver un site est un moment clef de l’aventure ; on est

continuellement en relation avec l’imaginaire ; il y a un nombre

illimité d’endroits où il est possible d’implanter une cabane.

Lorsqu’on cherche un terrain pour construire une habitation, on

dispose d’un plan cadastral auquel on peut se référer. On a un

choix limité d’implantations. A l’inverse, pour l’implantation d’une

cabane sur un site, on a un nombre invraisemblable de possibilités

d’implantations : La cabane apparaît alors comme un rêve dans la

tête des gens et elle écarte toutes règles, toutes contraintes liées à

leur quotidien. Ainsi, dans une sapinière, on peut s’implanter au sol,

ajouter une quatrième dimension en élevant la cabane dans les airs,

s’établir à la limite de la sapinière et offrir une vue sur ce qu’il y a à

côté, édifier la cabane au cœur de la sapinière pour s’isoler du

monde extérieur… Chacun est capable de s’imaginer de

nombreuses solutions associées à diverses situations idéales.

L’avant-propos illustre que trouver son futur territoire est un

moment très particulier ; la décision est basée sur l’émotion la plus

forte. C’est à ce moment que le lieu dégage une magie et une

attractivité inexplicables.

20

21

Page 61: TREE HOSTEL

12

De plus, si l’on construit en pleine nature, des allers-retours entre la

conception et la construction de la cabane vont être inévitables à

tous moments. Le projet de départ va évoluer constamment. Par

exemple, si l’on s’accroche à un arbre, il va falloir être en harmonie

avec les branches de celui-ci. Il est impensable de tout calculer

avant.

2.2 La magie du lieu

Trouver un site est un moment clef de l’aventure ; on est

continuellement en relation avec l’imaginaire ; il y a un nombre

illimité d’endroits où il est possible d’implanter une cabane.

Lorsqu’on cherche un terrain pour construire une habitation, on

dispose d’un plan cadastral auquel on peut se référer. On a un

choix limité d’implantations. A l’inverse, pour l’implantation d’une

cabane sur un site, on a un nombre invraisemblable de possibilités

d’implantations : La cabane apparaît alors comme un rêve dans la

tête des gens et elle écarte toutes règles, toutes contraintes liées à

leur quotidien. Ainsi, dans une sapinière, on peut s’implanter au sol,

ajouter une quatrième dimension en élevant la cabane dans les airs,

s’établir à la limite de la sapinière et offrir une vue sur ce qu’il y a à

côté, édifier la cabane au cœur de la sapinière pour s’isoler du

monde extérieur… Chacun est capable de s’imaginer de

nombreuses solutions associées à diverses situations idéales.

L’avant-propos illustre que trouver son futur territoire est un

moment très particulier ; la décision est basée sur l’émotion la plus

forte. C’est à ce moment que le lieu dégage une magie et une

attractivité inexplicables.

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Page 62: TREE HOSTEL

13

2.3 L’expression du lieu

Le lieu parle, s’exprime et rythme notre perception. Le climat nous

plonge dans des atmosphères très différentes. L’enveloppe de la

cabane nous place entre l’intérieur et l’extérieur, nous sommes

constamment en relation avec la nature et la mouvance de celle-ci.

Une cabane face à la mer semble tantôt très calme, donnant une

sensation d’intemporalité à l’espace-temps, et d’autres fois, elle

paraît déchaînée, emplissant l’atmosphère de tourbillons et

d’incertitudes. Dans la forêt, on est tantôt face à un paysage

presque figé et d’autres fois, la tempête surgit et secoue

violemment les arbres ainsi que l’espace-temps. Si la cabane

repose ses fondations sur les arbres, au moment d’une tempête, la

cabane danse avec ceux-ci.

La nature vit, bouge, s’emporte, se fige, se modifie…..

22

23

Page 63: TREE HOSTEL

13

2.3 L’expression du lieu

Le lieu parle, s’exprime et rythme notre perception. Le climat nous

plonge dans des atmosphères très différentes. L’enveloppe de la

cabane nous place entre l’intérieur et l’extérieur, nous sommes

constamment en relation avec la nature et la mouvance de celle-ci.

Une cabane face à la mer semble tantôt très calme, donnant une

sensation d’intemporalité à l’espace-temps, et d’autres fois, elle

paraît déchaînée, emplissant l’atmosphère de tourbillons et

d’incertitudes. Dans la forêt, on est tantôt face à un paysage

presque figé et d’autres fois, la tempête surgit et secoue

violemment les arbres ainsi que l’espace-temps. Si la cabane

repose ses fondations sur les arbres, au moment d’une tempête, la

cabane danse avec ceux-ci.

La nature vit, bouge, s’emporte, se fige, se modifie…..

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Page 64: TREE HOSTEL

14

3 LA CABANE, MATIERE ET FORME

Lorsque la cabane investit le lieu, elle le fait avec ses matériaux et

ses formes, elle va alors rentrer en dialogue avec le milieu…

3.1 L’intégration en architecture

Il y a différentes manières de s’intégrer à un lieu, et de nombreux

architectes en ont débattu tout au long de l’histoire pour appuyer

diverses théories sans jamais se mettre d’accord. Il n’y a pas de

solutions toutes faites, ni « la solution » pour s’intégrer, mais une

multitude de solutions qui peuvent être justes lorsqu’elles sont

argumentées.

Certains ont déjà essayé de montrer qu’il fallait copier la nature en

l’analysant, d’autres ont détruit cette conception en montrant qu’il

était impossible de la copier, mais qu’il fallait en comprendre ses

caractéristiques et les transmettre sans devoir copier sa forme.

D’autres prennent exemple sur le bâti existant pour s’intégrer dans

un cadre construit. Ils analysent les formes, les matériaux, les

couleurs, les ouvertures… pour les copier et s’intégrer.

Une autre manière de faire est de respecter certains paramètres et

pouvoir se donner liberté sur les autres paramètres. Ainsi, si les

maisons voisines sont construites en briques rouges, il est possible

de choisir du crépi rouge ou de rester dans le même matériaux en

l’occurrence la brique même si celle-ci est de couleur différente.

Si l’on prend la même méthode pour une cabane, faudrait-il alors

faire une cabane en bois pour être en accord avec les matériaux sur

place et ne pas devoir imiter la forme d’une feuille, la forme d’un

arbre ?… Pour moi, imiter une forme naturelle à moins de sens.

En définitive, est ce que l’intégration ne passe pas par les liens que

l’on cherche à tisser entre un objet et son contexte, qu’ils soient

naturels, culturels, sociaux ou tous à la fois ?

24

Page 65: TREE HOSTEL

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3 LA CABANE, MATIERE ET FORME

Lorsque la cabane investit le lieu, elle le fait avec ses matériaux et

ses formes, elle va alors rentrer en dialogue avec le milieu…

3.1 L’intégration en architecture

Il y a différentes manières de s’intégrer à un lieu, et de nombreux

architectes en ont débattu tout au long de l’histoire pour appuyer

diverses théories sans jamais se mettre d’accord. Il n’y a pas de

solutions toutes faites, ni « la solution » pour s’intégrer, mais une

multitude de solutions qui peuvent être justes lorsqu’elles sont

argumentées.

Certains ont déjà essayé de montrer qu’il fallait copier la nature en

l’analysant, d’autres ont détruit cette conception en montrant qu’il

était impossible de la copier, mais qu’il fallait en comprendre ses

caractéristiques et les transmettre sans devoir copier sa forme.

D’autres prennent exemple sur le bâti existant pour s’intégrer dans

un cadre construit. Ils analysent les formes, les matériaux, les

couleurs, les ouvertures… pour les copier et s’intégrer.

Une autre manière de faire est de respecter certains paramètres et

pouvoir se donner liberté sur les autres paramètres. Ainsi, si les

maisons voisines sont construites en briques rouges, il est possible

de choisir du crépi rouge ou de rester dans le même matériaux en

l’occurrence la brique même si celle-ci est de couleur différente.

Si l’on prend la même méthode pour une cabane, faudrait-il alors

faire une cabane en bois pour être en accord avec les matériaux sur

place et ne pas devoir imiter la forme d’une feuille, la forme d’un

arbre ?… Pour moi, imiter une forme naturelle à moins de sens.

En définitive, est ce que l’intégration ne passe pas par les liens que

l’on cherche à tisser entre un objet et son contexte, qu’ils soient

naturels, culturels, sociaux ou tous à la fois ?

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Page 66: TREE HOSTEL

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3.2 L’intégration de la cabane dans son contexte

Quelle que soit son implantation, en plein centre urbain, en pleine

forêt, il est difficile d’intégrer une cabane dans son contexte.

Comme on l’a vu dans le chapitre « la cabane dans des contextes

différents », la cabane en ville ne peut-être intégrée de la même

manière que celle dans les bois. En analysant les projets de

plusieurs constructeurs de cabane, chacun de ceux-ci a sa manière

de s’intégrer.

Si on analyse le travail de Richard Greaves, on peut voir que pour

lui, l’important c’est de respecter l’arbre, de ne pas y toucher. Il ne

touche jamais à l’arbre, il se sert de tous les déchets de la vie de

consommation pour construire ses cabanes, et il crée des espaces

avec de la corde, des vieux châssis...Il n’utilise jamais un clou.

L’article :« Un ferry et une cabane », paru dans le Nest spécial

déco13 évoque le projet d’un couple d’artistes dont le mari est

architecte. Ils ont aménagé deux espaces particuliers, l’un pour

vivre la semaine et travailler sur un ferry retapé qui est ancré dans le

port de San Francisco, et l’autre espace étant une « cabane »

surnommée « week-end cabine » par ses propriétaires. En effet,

c’est à Cazadero, à 2 heures du nord de San Francisco que se situe

ce lieu idéal. Le mari a construit de ses propres mains sa «cabane»

ou plutôt sa maison en bois au plein milieu des bois. Il l’a construite

avec l’aide des matériaux qu’il récupérait sur ses chantiers. En

exemple, les fenêtres proviennent de 5 projets différents, le bois

étant récupéré d’un ancien ranch et même une piscine construite

avec l’aide d’une vielle citerne offerte par une de ses clientes qui

devait s’en débarrasser. La mise en place des matériaux avec

beaucoup d’harmonie, intègre très bien la cabane dans son milieu

naturel.

Un autre architecte a construit une cabane pour des clients. Cette

cabane est une résidence de vacances. Le projet est basé sur une

feuille d’arbre pour en faire la forme et s’intégrer au paysage. 13

HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco,

2007, n°18, pp 118-127.

25

26

«Week-end cabine» parut dans le «Nest spécial déco».

Une des oeuvres de Richard Greaves.

Page 67: TREE HOSTEL

15

3.2 L’intégration de la cabane dans son contexte

Quelle que soit son implantation, en plein centre urbain, en pleine

forêt, il est difficile d’intégrer une cabane dans son contexte.

Comme on l’a vu dans le chapitre « la cabane dans des contextes

différents », la cabane en ville ne peut-être intégrée de la même

manière que celle dans les bois. En analysant les projets de

plusieurs constructeurs de cabane, chacun de ceux-ci a sa manière

de s’intégrer.

Si on analyse le travail de Richard Greaves, on peut voir que pour

lui, l’important c’est de respecter l’arbre, de ne pas y toucher. Il ne

touche jamais à l’arbre, il se sert de tous les déchets de la vie de

consommation pour construire ses cabanes, et il crée des espaces

avec de la corde, des vieux châssis...Il n’utilise jamais un clou.

L’article :« Un ferry et une cabane », paru dans le Nest spécial

déco13 évoque le projet d’un couple d’artistes dont le mari est

architecte. Ils ont aménagé deux espaces particuliers, l’un pour

vivre la semaine et travailler sur un ferry retapé qui est ancré dans le

port de San Francisco, et l’autre espace étant une « cabane »

surnommée « week-end cabine » par ses propriétaires. En effet,

c’est à Cazadero, à 2 heures du nord de San Francisco que se situe

ce lieu idéal. Le mari a construit de ses propres mains sa «cabane»

ou plutôt sa maison en bois au plein milieu des bois. Il l’a construite

avec l’aide des matériaux qu’il récupérait sur ses chantiers. En

exemple, les fenêtres proviennent de 5 projets différents, le bois

étant récupéré d’un ancien ranch et même une piscine construite

avec l’aide d’une vielle citerne offerte par une de ses clientes qui

devait s’en débarrasser. La mise en place des matériaux avec

beaucoup d’harmonie, intègre très bien la cabane dans son milieu

naturel.

Un autre architecte a construit une cabane pour des clients. Cette

cabane est une résidence de vacances. Le projet est basé sur une

feuille d’arbre pour en faire la forme et s’intégrer au paysage. 13

HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco,

2007, n°18, pp 118-127.

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«Week-end cabine» parut dans le «Nest spécial déco».

Une des oeuvres de Richard Greaves.

Page 68: TREE HOSTEL

16

D’autres constructeurs de cabanes comme «la cabanes en l’air»14

conçoivent souvent le même style de cabanes, cabanes rondes en

forme de champignon.

« Aequo système »15 est une a.s.b.l. belge qui essaye de rapprocher

les gens avec le cadre naturel. Qu’il s’agisse de cabanes,

d’habitations unifamiliales ou d’aménagements extérieurs, leur

objectif est d’apporter plus d’intégration dans un milieu. Par

l’intermédiaire de plusieurs activités telles que des balades, des

stages culinaires, des formations… leurs membres essayent de

sensibiliser le public à la protection de l’environnement.

3.3 Différents modes de constructions

Il y a plusieurs manières de construire une cabane. Comme nous

l’avons vu dans le premier chapitre, la cabane d’aujourd’hui s’est

orientée vers diverses fonctions. D’un point de vue fonctionnel, il

serait illogique de construire une cabane perchée pour un abri de

jardin. La fonction va donc déterminer certaines pistes pour la

construction. Pour percher une cabane, il y a plusieurs possibilités :

Soit sur pilotis, auquel cas il faut alors prévoir des fondations dans

le sol, soit se servir des fondations des arbres et s’y accrocher.

Certaines entreprises de construction de cabanes associent les

deux solutions. Si l’on veut poser les fondations de la cabane sur

l’arbre, on peut s’accrocher à un tronc, aux branches de l’arbre ou

encore à plusieurs arbres et même suspendre la cabane avec des

câbles, comme le fait le plus souvent l’entreprise allemande

« baumraum »16. Cela dépend de la typologie de l’arbre, de son

essence et donc de sa résistance, du nombre d’arbres sur le site de

construction et de la distance entre les arbres.

La thématique de l’intégration se pose également par rapport à

l’environnement écologique.

14

http://www.lacabaneenlair.com, 15/0109. 15

http://www.aequo -systeme.be, 15/01/09. 16

http://www.bauraum.de, 15/01/09.

Maison dessiné par «Aequo système».

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Page 69: TREE HOSTEL

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D’autres constructeurs de cabanes comme «la cabanes en l’air»14

conçoivent souvent le même style de cabanes, cabanes rondes en

forme de champignon.

« Aequo système »15 est une a.s.b.l. belge qui essaye de rapprocher

les gens avec le cadre naturel. Qu’il s’agisse de cabanes,

d’habitations unifamiliales ou d’aménagements extérieurs, leur

objectif est d’apporter plus d’intégration dans un milieu. Par

l’intermédiaire de plusieurs activités telles que des balades, des

stages culinaires, des formations… leurs membres essayent de

sensibiliser le public à la protection de l’environnement.

3.3 Différents modes de constructions

Il y a plusieurs manières de construire une cabane. Comme nous

l’avons vu dans le premier chapitre, la cabane d’aujourd’hui s’est

orientée vers diverses fonctions. D’un point de vue fonctionnel, il

serait illogique de construire une cabane perchée pour un abri de

jardin. La fonction va donc déterminer certaines pistes pour la

construction. Pour percher une cabane, il y a plusieurs possibilités :

Soit sur pilotis, auquel cas il faut alors prévoir des fondations dans

le sol, soit se servir des fondations des arbres et s’y accrocher.

Certaines entreprises de construction de cabanes associent les

deux solutions. Si l’on veut poser les fondations de la cabane sur

l’arbre, on peut s’accrocher à un tronc, aux branches de l’arbre ou

encore à plusieurs arbres et même suspendre la cabane avec des

câbles, comme le fait le plus souvent l’entreprise allemande

« baumraum »16. Cela dépend de la typologie de l’arbre, de son

essence et donc de sa résistance, du nombre d’arbres sur le site de

construction et de la distance entre les arbres.

La thématique de l’intégration se pose également par rapport à

l’environnement écologique.

14

http://www.lacabaneenlair.com, 15/0109. 15

http://www.aequo -systeme.be, 15/01/09. 16

http://www.bauraum.de, 15/01/09.

Maison dessiné par «Aequo système».

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28

Page 70: TREE HOSTEL

17

4 ECOLOGIE Lorsqu’on s’inscrit dans un site naturel, on s’insère dans un système

de relations et d’interactions très complexe déjà en place et

possédant son équilibre propre. Pour insérer une cabane dans un

lieu, il faut comprendre le fonctionnement de ce lieu et ensuite, on

peut interagir avec son bio-système, en étant conscient des

conséquences de nos actes. Faut-il respecter le milieu dans lequel

on s’intègre ? Pour cela, il est nécessaire de comprendre un

système ou plutôt un écosystème.

4.1 L’écosystème

4.1.1 Définition

Un écosystème comprend : un milieu, tous les êtres vivants

intégrant ce milieu, et toutes les interactions possible entre eux. Le

milieu se nomme le biotope, l’ensemble des êtres vivants est

appelé la biocénose. Pour avoir un écosystème, il faut qu’il y ait un

équilibre général, que le système soit autonome et stable. La terre

est le plus grand écosystème connu existant ; elle comprend une

infinité d’écosystèmes qui comprennent à leurs tours une infinité

d’écosystèmes et ainsi de suite.

4.1.2 Exemple d’écosystème

Prenons un exemple très simple, un aquarium. On a un biotope qui

est l’eau, son système de filtration et la lumière. Dans ce biotope,

on retrouve tous les êtres vivants qui habitent l’aquarium, la

biocénose : algues, poissons, bactéries. Les algues vont être

mangées par les petits poissons. Les petits poissons vont pouvoir

se reproduire et à leur tour être mangés par des poissons piranhas.

Les poissons vont mourir. Alors les bactéries vont décomposer les

matières organiques laissées par les cadavres des poissons morts

et les décomposer en minéraux. Les minéraux vont enrichir la terre

au fond de l’aquarium. Ceci va permettre aux algues de se

développer et ainsi de suite. S’il y a équilibre dans l’aquarium, il y a

29

Page 71: TREE HOSTEL

17

4 ECOLOGIE Lorsqu’on s’inscrit dans un site naturel, on s’insère dans un système

de relations et d’interactions très complexe déjà en place et

possédant son équilibre propre. Pour insérer une cabane dans un

lieu, il faut comprendre le fonctionnement de ce lieu et ensuite, on

peut interagir avec son bio-système, en étant conscient des

conséquences de nos actes. Faut-il respecter le milieu dans lequel

on s’intègre ? Pour cela, il est nécessaire de comprendre un

système ou plutôt un écosystème.

4.1 L’écosystème

4.1.1 Définition

Un écosystème comprend : un milieu, tous les êtres vivants

intégrant ce milieu, et toutes les interactions possible entre eux. Le

milieu se nomme le biotope, l’ensemble des êtres vivants est

appelé la biocénose. Pour avoir un écosystème, il faut qu’il y ait un

équilibre général, que le système soit autonome et stable. La terre

est le plus grand écosystème connu existant ; elle comprend une

infinité d’écosystèmes qui comprennent à leurs tours une infinité

d’écosystèmes et ainsi de suite.

4.1.2 Exemple d’écosystème

Prenons un exemple très simple, un aquarium. On a un biotope qui

est l’eau, son système de filtration et la lumière. Dans ce biotope,

on retrouve tous les êtres vivants qui habitent l’aquarium, la

biocénose : algues, poissons, bactéries. Les algues vont être

mangées par les petits poissons. Les petits poissons vont pouvoir

se reproduire et à leur tour être mangés par des poissons piranhas.

Les poissons vont mourir. Alors les bactéries vont décomposer les

matières organiques laissées par les cadavres des poissons morts

et les décomposer en minéraux. Les minéraux vont enrichir la terre

au fond de l’aquarium. Ceci va permettre aux algues de se

développer et ainsi de suite. S’il y a équilibre dans l’aquarium, il y a

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Page 72: TREE HOSTEL

18

un écosystème, chaque espèce pourra donc se reproduire et

évoluer.

4.1.3 Le biotope

Cinq éléments constituent le biotope, ces cinq éléments varient et

changent radicalement le milieu. Les êtres vivants qui pourront vivre

dans ce milieu dépendront de ces éléments. Certaines espèces

vivent dans le désert alors que d’autres vivent dans l’eau.

4.1.3.1 Le sol

Le sol contient les matières organiques, c’est le support des

plantes. Le type de plantes est déterminé par la nature du sol, il

peut être rocheux, sec, humide, ensablé… Les animaux sur le

biotope dépendront aussi de la nature du sol, les serpents par

exemple préfèrent les endroits rocheux alors que les taupes vivent

dans la terre.

4.1.3.2 L’eau

La quantité d’eau et la régularité des précipitations sont deux

éléments déterminants pour la biocénose. Cet élément va classer

les biotopes du plus désertique au plus humide.

4.1.3.3 La lumière

Elle est à la base de la photosynthèse. Selon l’exposition

géographique du soleil, certaines plantes poussent et d’autres pas,

les conditions de vie des animaux varient aussi en rapport avec la

lumière.

4.1.3.4 La température

La température joue également un rôle déterminant, on ne

retrouve pas la même biocénose au pôle nord qu’à l’équateur. La

température est souvent liée à la lumière car c’est le soleil qui

produit ces deux éléments.

4.1.3.5 L’air

L’air est la ressource en oxygène ; il n’a pas la même qualité

partout sur la surface de la terre. Par exemple en montagne, on a

moins d’oxygène, on trouve dès lors des espèces animales et des

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Page 73: TREE HOSTEL

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un écosystème, chaque espèce pourra donc se reproduire et

évoluer.

4.1.3 Le biotope

Cinq éléments constituent le biotope, ces cinq éléments varient et

changent radicalement le milieu. Les êtres vivants qui pourront vivre

dans ce milieu dépendront de ces éléments. Certaines espèces

vivent dans le désert alors que d’autres vivent dans l’eau.

4.1.3.1 Le sol

Le sol contient les matières organiques, c’est le support des

plantes. Le type de plantes est déterminé par la nature du sol, il

peut être rocheux, sec, humide, ensablé… Les animaux sur le

biotope dépendront aussi de la nature du sol, les serpents par

exemple préfèrent les endroits rocheux alors que les taupes vivent

dans la terre.

4.1.3.2 L’eau

La quantité d’eau et la régularité des précipitations sont deux

éléments déterminants pour la biocénose. Cet élément va classer

les biotopes du plus désertique au plus humide.

4.1.3.3 La lumière

Elle est à la base de la photosynthèse. Selon l’exposition

géographique du soleil, certaines plantes poussent et d’autres pas,

les conditions de vie des animaux varient aussi en rapport avec la

lumière.

4.1.3.4 La température

La température joue également un rôle déterminant, on ne

retrouve pas la même biocénose au pôle nord qu’à l’équateur. La

température est souvent liée à la lumière car c’est le soleil qui

produit ces deux éléments.

4.1.3.5 L’air

L’air est la ressource en oxygène ; il n’a pas la même qualité

partout sur la surface de la terre. Par exemple en montagne, on a

moins d’oxygène, on trouve dès lors des espèces animales et des

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19

plantes particulières. Le gaz carbonique joue un rôle bien précis

dans la photosynthèse. Le vent a une grande influence sur la

transmission des pollens et des spores.

4.1.4 La biocénose

La biocénose est l’ensemble des êtres vivants dans le biotope. Les

êtres vivants peuvent avoir des relations directes ou indirectes entre

eux et ont toujours des interactions avec leur milieu. Même si une

espèce n’a pas de relations directes avec une autre espèce, parfois

cette espèce interagit avec le milieu et cela entraîne des

conséquences sur les autres espèces. Par exemple, des

mauvaises herbes qui empêchent des fleurs de se développer, elles

n’ont pas de relations directes entre elles, mais l’une subit les

conséquences de la présence de l’autre.

Il existe deux grandes catégories de biocénose :

Les espèces animales (la faune) et les espèces végétales (la flore).

4.2 Relations entre deux ou plusieurs éléments

Dans un écosystème, il y a des interactions biologiques entre les

êtres vivants eux-mêmes (la biocénose) et entre les êtres vivants et

leur milieu (le biotope). Ces interactions ne seront pas toujours

bénéfiques pour toutes les parties.

Voici un tableau qui classe ces différentes relations entre deux

espèces différentes.

Espèce X

Nuisible Neutre Bénéfique

Nuisible Amensalisme Prédation,

parasitisme

Neutre Amensalisme Neutralisme Commensalisme

Espèce

Y Bénéfique Prédation,

parasitisme

Commensalisme Symbiose,

mutualisme

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Page 75: TREE HOSTEL

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plantes particulières. Le gaz carbonique joue un rôle bien précis

dans la photosynthèse. Le vent a une grande influence sur la

transmission des pollens et des spores.

4.1.4 La biocénose

La biocénose est l’ensemble des êtres vivants dans le biotope. Les

êtres vivants peuvent avoir des relations directes ou indirectes entre

eux et ont toujours des interactions avec leur milieu. Même si une

espèce n’a pas de relations directes avec une autre espèce, parfois

cette espèce interagit avec le milieu et cela entraîne des

conséquences sur les autres espèces. Par exemple, des

mauvaises herbes qui empêchent des fleurs de se développer, elles

n’ont pas de relations directes entre elles, mais l’une subit les

conséquences de la présence de l’autre.

Il existe deux grandes catégories de biocénose :

Les espèces animales (la faune) et les espèces végétales (la flore).

4.2 Relations entre deux ou plusieurs éléments

Dans un écosystème, il y a des interactions biologiques entre les

êtres vivants eux-mêmes (la biocénose) et entre les êtres vivants et

leur milieu (le biotope). Ces interactions ne seront pas toujours

bénéfiques pour toutes les parties.

Voici un tableau qui classe ces différentes relations entre deux

espèces différentes.

Espèce X

Nuisible Neutre Bénéfique

Nuisible Amensalisme Prédation,

parasitisme

Neutre Amensalisme Neutralisme Commensalisme

Espèce

Y Bénéfique Prédation,

parasitisme

Commensalisme Symbiose,

mutualisme

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4.2.1 Prédation, parasitisme

(Bénéfique pour une espèce, nuisible pour l’autre)

Une espèce tire profit de l’autre pour trouver des sources de

nourriture. Le but est de faire évoluer son espèce et améliorer ses

conditions de vie. L’autre espèce subit les interactions de l’autre et

lutte constamment pour s’en débarrasser. Par exemple, un

prédateur qui tue sa proie pour se nourrir.

4.2.2 Commensalisme

(Bénéfique pour une espèce, neutre pour l’autre)

Deux espèces ont des interactions, l’une en tire profit sans pour

autant nuire à l’autre.

4.2.3 Neutralisme

(Neutre pour les deux)

Il n’y a pas de bénéfice ni pour un ni pour l’autre.

4.2.4 Amensalisme

(Neutre pour une espèce, nuisible pour l’autre)

La relation est neutre pour une espèce au détriment de l’autre.

4.2.5 Symbiose, mutualisme

(Bénéfique pour les deux espèces)

Il y a deux possibilités d’interactions pour une relation équitable.

4.2.5.1 Symbiose

Dans un écosystème, plusieurs espèces vivent ensemble, elle ont

des interactions. Comme on l’a vu dans l’exemple de l’aquarium,

les algues mangent les matières organiques laissées par les résidus

d’animaux, à leur tour, les poissons mangent les algues. Il y a donc

des avantages réciproques. Le problème est leur liaison, il est donc

impossible de les dissocier. La symbiose s’arrête à partir du

moment où l’un ne tire plus profit du système. L’arrêt du système

peut provoquer l’extinction à court terme ou à long terme de

l’espèce en question. Un autre exemple, les abeilles, lorsqu’elles

transmettent le pollen d’une fleur à l’autre pour se reproduire, elles

permettent aux orchidées de se développer ainsi que de s’étendre

à d’autres territoires.

Page 77: TREE HOSTEL

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4.2.1 Prédation, parasitisme

(Bénéfique pour une espèce, nuisible pour l’autre)

Une espèce tire profit de l’autre pour trouver des sources de

nourriture. Le but est de faire évoluer son espèce et améliorer ses

conditions de vie. L’autre espèce subit les interactions de l’autre et

lutte constamment pour s’en débarrasser. Par exemple, un

prédateur qui tue sa proie pour se nourrir.

4.2.2 Commensalisme

(Bénéfique pour une espèce, neutre pour l’autre)

Deux espèces ont des interactions, l’une en tire profit sans pour

autant nuire à l’autre.

4.2.3 Neutralisme

(Neutre pour les deux)

Il n’y a pas de bénéfice ni pour un ni pour l’autre.

4.2.4 Amensalisme

(Neutre pour une espèce, nuisible pour l’autre)

La relation est neutre pour une espèce au détriment de l’autre.

4.2.5 Symbiose, mutualisme

(Bénéfique pour les deux espèces)

Il y a deux possibilités d’interactions pour une relation équitable.

4.2.5.1 Symbiose

Dans un écosystème, plusieurs espèces vivent ensemble, elle ont

des interactions. Comme on l’a vu dans l’exemple de l’aquarium,

les algues mangent les matières organiques laissées par les résidus

d’animaux, à leur tour, les poissons mangent les algues. Il y a donc

des avantages réciproques. Le problème est leur liaison, il est donc

impossible de les dissocier. La symbiose s’arrête à partir du

moment où l’un ne tire plus profit du système. L’arrêt du système

peut provoquer l’extinction à court terme ou à long terme de

l’espèce en question. Un autre exemple, les abeilles, lorsqu’elles

transmettent le pollen d’une fleur à l’autre pour se reproduire, elles

permettent aux orchidées de se développer ainsi que de s’étendre

à d’autres territoires.

Page 78: TREE HOSTEL

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4.2.5.2 Mutualisme

Le mutualisme a plus ou moins les mêmes caractéristiques que la

symbiose, mais ici, il n’y a pas d’association entre les deux

espèces, elles peuvent très bien se passer l’une de l’autre. Par

exemple les rats dans les égouts mangent les déchets de l’homme.

Page 79: TREE HOSTEL

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4.2.5.2 Mutualisme

Le mutualisme a plus ou moins les mêmes caractéristiques que la

symbiose, mais ici, il n’y a pas d’association entre les deux

espèces, elles peuvent très bien se passer l’une de l’autre. Par

exemple les rats dans les égouts mangent les déchets de l’homme.

Page 80: TREE HOSTEL

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4.3 Quel serait l’impact du projet sur l’environnement ?

Lorsque l’on veut s’intégrer dans un système, il faut respecter ce

système. La forêt est un écosystème très complexe.

La forêt est un élément de base pour la construction de cabanes,

elle permet de poser les fondations de la cabane soit sur le sol, soit

sur un ou plusieurs arbres. Dans certains cas, elle nous donne aussi

les matières premières pour construire la cabane.

Une fois la cabane terminée, la forêt nous procure de quoi nous

chauffer, ce qui implique une destruction de celle-ci. Nous allons

envisager les différentes relations biologiques avec la nature.

Lorsque l’on s’accroche à un arbre, il faut être en

« commensalisme », c’est-à-dire faire le maximum pour que l’arbre

ne souffre pas de la charge de la cabane, que cet accrochage soit

une chose neutre pour la forêt et bénéfique pour nous. Si l’on

coupe la forêt pour pouvoir fabriquer la cabane ou encore se

chauffer, il faut alors replanter des arbres de mêmes essences.

Dans ces conditions, la relation entre l’homme et la forêt devient

une relation de mutualisme.

Dans certaines forêts, les arbres deviennent trop grands et n’ont

plus assez de nourriture pour grandir, il faut alors les couper. En

Ardennes, il existe un système nommé « l’affouage » : Chaque

année, la commune fait un inventaire des arbres qu’il y a à abattre.

Les bûcherons prennent d’abord leurs parts et il reste une quantité

d’arbres qu’il faut distribuer. Alors chaque commune divise la

quantité d’arbres qu’il y a par le nombre de familles domiciliées

dans l’entité. Chaque famille reçoit alors une part gratuite de bois

qu’elle peut façonner pour se chauffer. Les arbres sont ensuite

replantés.

Dans une perspective écologique, on situe l’implantation et la

construction de la cabane idéalement dans une relation de

mutualisme. Cette perspective s’étend aussi au mode de vie et

implique dès lors des formes d’autonomie par rapport aux

techniques et technologies auxquelles nous sommes habitués.

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Page 81: TREE HOSTEL

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4.3 Quel serait l’impact du projet sur l’environnement ?

Lorsque l’on veut s’intégrer dans un système, il faut respecter ce

système. La forêt est un écosystème très complexe.

La forêt est un élément de base pour la construction de cabanes,

elle permet de poser les fondations de la cabane soit sur le sol, soit

sur un ou plusieurs arbres. Dans certains cas, elle nous donne aussi

les matières premières pour construire la cabane.

Une fois la cabane terminée, la forêt nous procure de quoi nous

chauffer, ce qui implique une destruction de celle-ci. Nous allons

envisager les différentes relations biologiques avec la nature.

Lorsque l’on s’accroche à un arbre, il faut être en

« commensalisme », c’est-à-dire faire le maximum pour que l’arbre

ne souffre pas de la charge de la cabane, que cet accrochage soit

une chose neutre pour la forêt et bénéfique pour nous. Si l’on

coupe la forêt pour pouvoir fabriquer la cabane ou encore se

chauffer, il faut alors replanter des arbres de mêmes essences.

Dans ces conditions, la relation entre l’homme et la forêt devient

une relation de mutualisme.

Dans certaines forêts, les arbres deviennent trop grands et n’ont

plus assez de nourriture pour grandir, il faut alors les couper. En

Ardennes, il existe un système nommé « l’affouage » : Chaque

année, la commune fait un inventaire des arbres qu’il y a à abattre.

Les bûcherons prennent d’abord leurs parts et il reste une quantité

d’arbres qu’il faut distribuer. Alors chaque commune divise la

quantité d’arbres qu’il y a par le nombre de familles domiciliées

dans l’entité. Chaque famille reçoit alors une part gratuite de bois

qu’elle peut façonner pour se chauffer. Les arbres sont ensuite

replantés.

Dans une perspective écologique, on situe l’implantation et la

construction de la cabane idéalement dans une relation de

mutualisme. Cette perspective s’étend aussi au mode de vie et

implique dès lors des formes d’autonomie par rapport aux

techniques et technologies auxquelles nous sommes habitués.

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Page 82: TREE HOSTEL

23

5 AUTONOMIE

L’autonomie a son contraire, la dépendance.

Ce qui est recherché, n’est-ce pas le sentiment de liberté,

l’angoisse ou le désir, le souhait de s’affranchir de cette

dépendance ?

La cabane n’est-elle pas le lieu de cet affranchissement ?

Finalement, la cabane n’appelle-t-elle pas inévitablement,

intrinsèquement l’autonomie ?

La question peut être alors : Comment outiller cette autonomie le

plus « justement » possible avec le moins d’artifices ?

Le monde contemporain nous a habitués à vivre dans le grand

confort, comme par exemple l’habitude de prendre une douche

bienfaisante tous les matins. Une fois que l’on a un peu froid , nous

activons un bouton et le chauffage se met en route comme par

enchantement ; il suffit de lever un levier pour que l’eau coule à

flots ; dès que le soir tombe on frappe dans ses mains et la lumière

surgit…D’ailleurs, observez la panique et le désarroi provoqués par

une simple panne de courant : C’est comme si le ciel nous tombait

sur la tête tellement nous sommes devenus tributaires de toutes les

facilités quotidiennes s’offrant à nous.

Se réveiller au plein cœur de la nature avec le chant des oiseaux,

oublier les soucis de la vie de tous les jours, s’évader… Avoir un

mode de vie similaire à celui des scouts lors d’un camp. Faire un

retour en arrière, face à l’abondance technologique à laquelle nous

soumet notre quotidien, être autonome ! Vivre loin des règles et des

lois des hommes contemporains, être confronté à celles de la

nature (plus animal). Ces différentes notions font partie des

objectifs de la conception de cabanes publiques, faire découvrir

aux gens ces différentes notions transmises par l’expérience d’un

style de vie.

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Page 83: TREE HOSTEL

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5 AUTONOMIE

L’autonomie a son contraire, la dépendance.

Ce qui est recherché, n’est-ce pas le sentiment de liberté,

l’angoisse ou le désir, le souhait de s’affranchir de cette

dépendance ?

La cabane n’est-elle pas le lieu de cet affranchissement ?

Finalement, la cabane n’appelle-t-elle pas inévitablement,

intrinsèquement l’autonomie ?

La question peut être alors : Comment outiller cette autonomie le

plus « justement » possible avec le moins d’artifices ?

Le monde contemporain nous a habitués à vivre dans le grand

confort, comme par exemple l’habitude de prendre une douche

bienfaisante tous les matins. Une fois que l’on a un peu froid , nous

activons un bouton et le chauffage se met en route comme par

enchantement ; il suffit de lever un levier pour que l’eau coule à

flots ; dès que le soir tombe on frappe dans ses mains et la lumière

surgit…D’ailleurs, observez la panique et le désarroi provoqués par

une simple panne de courant : C’est comme si le ciel nous tombait

sur la tête tellement nous sommes devenus tributaires de toutes les

facilités quotidiennes s’offrant à nous.

Se réveiller au plein cœur de la nature avec le chant des oiseaux,

oublier les soucis de la vie de tous les jours, s’évader… Avoir un

mode de vie similaire à celui des scouts lors d’un camp. Faire un

retour en arrière, face à l’abondance technologique à laquelle nous

soumet notre quotidien, être autonome ! Vivre loin des règles et des

lois des hommes contemporains, être confronté à celles de la

nature (plus animal). Ces différentes notions font partie des

objectifs de la conception de cabanes publiques, faire découvrir

aux gens ces différentes notions transmises par l’expérience d’un

style de vie.

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Page 84: TREE HOSTEL

24

L’autonomie totale est très difficile à atteindre, il faudrait n’avoir besoin d’aucun contact avec le monde contemporain, partir un beau matin avec rien, sans habit, aller dans les bois et pouvoir réagir face à la nature. Se construire un abri, chasser, cueillir ! Cela serait un énorme retour en arrière. La seule préoccupation serait de survivre. À l’inverse, certains considèrent la cabane comme un type de construction différente, faire une cabane dans son jardin pour les enfants, avec l’eau courante, l’électricité, la télévision, des sanitaires… Un juste milieu serait de se servir intelligemment de ce que la société peut nous apporter pour construire de manière éthique et durable. Dans une cabane, on peut parler d’autonomie sur plusieurs

niveaux : la construction, les équipements, la nourriture

5.1 La construction

Autonomie par rapport aux matériaux et moyens de construction

A priori, on à tendance à se dire que l’autonomie totale serait parfaite, mais l’excès nuit en tout. Il faut pouvoir mettre les choses en question et se demander jusqu'à quel point l’autonomie est un processus rationnel.

Si on voulait être totalement autonomes, il faudrait pouvoir aller dans une forêt, couper des arbres et faire la cabane avec les matériaux trouvés sur place. Si on prend l’exemple de la cabane que nous avions construite étant petits, nous avons eu recours à deux principes. Le premier était de ramasser les bois morts trouvés sur place pour pouvoir faire la structure, les échelles…Ce qui nous a permis de construire le squelette de la cabane, et de dégager la forêt ; on avait alors une relation de mutualisme avec celle-ci. Couper des arbres aurait été bénéfique pour nous mais pas pour la forêt ; on aurait alors eu une relation de parasitisme. Le deuxième, de manière inconsciente, a été le recyclage de planches de bois qui servaient à une entreprise pour le transport de pièces. Ces planches étaient habituellement brûlées. Le fait de réutiliser ces matériaux provenant au départ de la forêt a également

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Page 85: TREE HOSTEL

24

L’autonomie totale est très difficile à atteindre, il faudrait n’avoir besoin d’aucun contact avec le monde contemporain, partir un beau matin avec rien, sans habit, aller dans les bois et pouvoir réagir face à la nature. Se construire un abri, chasser, cueillir ! Cela serait un énorme retour en arrière. La seule préoccupation serait de survivre. À l’inverse, certains considèrent la cabane comme un type de construction différente, faire une cabane dans son jardin pour les enfants, avec l’eau courante, l’électricité, la télévision, des sanitaires… Un juste milieu serait de se servir intelligemment de ce que la société peut nous apporter pour construire de manière éthique et durable. Dans une cabane, on peut parler d’autonomie sur plusieurs

niveaux : la construction, les équipements, la nourriture

5.1 La construction

Autonomie par rapport aux matériaux et moyens de construction

A priori, on à tendance à se dire que l’autonomie totale serait parfaite, mais l’excès nuit en tout. Il faut pouvoir mettre les choses en question et se demander jusqu'à quel point l’autonomie est un processus rationnel.

Si on voulait être totalement autonomes, il faudrait pouvoir aller dans une forêt, couper des arbres et faire la cabane avec les matériaux trouvés sur place. Si on prend l’exemple de la cabane que nous avions construite étant petits, nous avons eu recours à deux principes. Le premier était de ramasser les bois morts trouvés sur place pour pouvoir faire la structure, les échelles…Ce qui nous a permis de construire le squelette de la cabane, et de dégager la forêt ; on avait alors une relation de mutualisme avec celle-ci. Couper des arbres aurait été bénéfique pour nous mais pas pour la forêt ; on aurait alors eu une relation de parasitisme. Le deuxième, de manière inconsciente, a été le recyclage de planches de bois qui servaient à une entreprise pour le transport de pièces. Ces planches étaient habituellement brûlées. Le fait de réutiliser ces matériaux provenant au départ de la forêt a également

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Page 86: TREE HOSTEL

25

permis à l’entreprise de s’en débarrasser et de ne pas polluer ;

l’autre avantage pour l’écosystème consistant à épargner des

arbres.

En pratiquant de la sorte, tout le monde en tire profit : Nous-

mêmes, l’entreprise et l’environnement (global/local).

5.2 Les équipements

Autonomie dans la réponse aux besoins matériels primaires

Pour répondre aux besoins primaires : Se chauffer, s’éclairer, se

nourrir, aller à la toilette, se laver…

L’hôtel cabane doit se satisfaire d’équipements moins confortables

que ceux que l’on retrouve généralement dans une infrastructure

classique.

5.2.1 Les toilettes

Dans une cabane, on peut avoir des toilettes sèches pour ensuite

faire un compost.

5.2.2 L’hygiène

En été, on peut proposer aux gens de se laver dans la rivière. En

hiver, de ne pas se laver pour des séjours de courte durée ou de

mettre en place un dispositif qui permet de prendre l’eau de la

rivière, de la chauffer à l’aide d’un feu, ce qui élimine les bactéries

et de pouvoir prendre une douche de manière simple sans aucun

moyen technologique.

5.2.3 La cuisine

Faire un feu de bois pour cuisiner est la manière la plus simple. Il

existe des poêles à bois. Il est aussi possible d’un faire un soi-

même.

5.2.4 Se chauffer

Un bon poêle à bois fait maison avec de la terre et du bois est une

possibilité pour réchauffer une cabane en hiver. Comme on l’a vu

dans le point sur l’écosystème, il faudrait pouvoir couper des arbres

et en replanter pour avoir un cycle durable et respecter

l’environnement dans lequel on s’insère.

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Page 87: TREE HOSTEL

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permis à l’entreprise de s’en débarrasser et de ne pas polluer ;

l’autre avantage pour l’écosystème consistant à épargner des

arbres.

En pratiquant de la sorte, tout le monde en tire profit : Nous-

mêmes, l’entreprise et l’environnement (global/local).

5.2 Les équipements

Autonomie dans la réponse aux besoins matériels primaires

Pour répondre aux besoins primaires : Se chauffer, s’éclairer, se

nourrir, aller à la toilette, se laver…

L’hôtel cabane doit se satisfaire d’équipements moins confortables

que ceux que l’on retrouve généralement dans une infrastructure

classique.

5.2.1 Les toilettes

Dans une cabane, on peut avoir des toilettes sèches pour ensuite

faire un compost.

5.2.2 L’hygiène

En été, on peut proposer aux gens de se laver dans la rivière. En

hiver, de ne pas se laver pour des séjours de courte durée ou de

mettre en place un dispositif qui permet de prendre l’eau de la

rivière, de la chauffer à l’aide d’un feu, ce qui élimine les bactéries

et de pouvoir prendre une douche de manière simple sans aucun

moyen technologique.

5.2.3 La cuisine

Faire un feu de bois pour cuisiner est la manière la plus simple. Il

existe des poêles à bois. Il est aussi possible d’un faire un soi-

même.

5.2.4 Se chauffer

Un bon poêle à bois fait maison avec de la terre et du bois est une

possibilité pour réchauffer une cabane en hiver. Comme on l’a vu

dans le point sur l’écosystème, il faudrait pouvoir couper des arbres

et en replanter pour avoir un cycle durable et respecter

l’environnement dans lequel on s’insère.

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5.2.5 L’éclairage

Lampe à l’huile comme au temps de nos ancêtres et les bougies.

5.3 La nourriture

Pour être totalement autonome, il faudrait cultiver, chasser… Il est

difficile de faire tout soi-même. Il est envisageable d’avoir différents

contacts avec des gens qui cultivent, chassent, pêchent…afin de

bénéficier d’un maximum de produits de la région sans passer par

des grandes surfaces.

La conservation de la nourriture peut se faire à l’aide d’un trou dans

le sol. En hiver, en cas de température négative, il est possible de

garder les aliments durant une certaine période. En été, il est

difficile de conserver longtemps les aliments.

5.4 Exemple d’hôtel cabane en France

Le marché des hôtels cabanes est très développé sur la France.

J’ai mis au point un questionnaire17 pour des propriétaires qui

possèdent une infrastructure de ce type.

Le but a été de savoir quelles démarches les gérants avaient

entrepris, quels équipements ils avaient mis à disposition des

usagers, quels services offraient-ils aux touristes,…

Deux propriétaires m’ont fait part de leurs aventures, voici leurs

témoignages:

Tous deux ont eu besoin d’une autorisation de la Mairie pour lancer

leur projet.

L’un a fait appel à une entreprise qui a réalisé la conception avec

lui, puis l’entreprise s’est chargée de la construction. L’autre a été

son propre architecte et a fait réaliser son projet par une entreprise

spécialisée.

Pour faire connaître leurs cabanes au public, tous deux ont utilisé

Internet. Un des deux dit qu’il a créé un site web en relation avec le

17

Le questionnaire se trouve en annexe.

40

41

Page 89: TREE HOSTEL

26

5.2.5 L’éclairage

Lampe à l’huile comme au temps de nos ancêtres et les bougies.

5.3 La nourriture

Pour être totalement autonome, il faudrait cultiver, chasser… Il est

difficile de faire tout soi-même. Il est envisageable d’avoir différents

contacts avec des gens qui cultivent, chassent, pêchent…afin de

bénéficier d’un maximum de produits de la région sans passer par

des grandes surfaces.

La conservation de la nourriture peut se faire à l’aide d’un trou dans

le sol. En hiver, en cas de température négative, il est possible de

garder les aliments durant une certaine période. En été, il est

difficile de conserver longtemps les aliments.

5.4 Exemple d’hôtel cabane en France

Le marché des hôtels cabanes est très développé sur la France.

J’ai mis au point un questionnaire17 pour des propriétaires qui

possèdent une infrastructure de ce type.

Le but a été de savoir quelles démarches les gérants avaient

entrepris, quels équipements ils avaient mis à disposition des

usagers, quels services offraient-ils aux touristes,…

Deux propriétaires m’ont fait part de leurs aventures, voici leurs

témoignages:

Tous deux ont eu besoin d’une autorisation de la Mairie pour lancer

leur projet.

L’un a fait appel à une entreprise qui a réalisé la conception avec

lui, puis l’entreprise s’est chargée de la construction. L’autre a été

son propre architecte et a fait réaliser son projet par une entreprise

spécialisée.

Pour faire connaître leurs cabanes au public, tous deux ont utilisé

Internet. Un des deux dit qu’il a créé un site web en relation avec le

17

Le questionnaire se trouve en annexe.

40

41

Page 90: TREE HOSTEL

27

parc naturel régional et le comité de département du tourisme. Il a

contacté la presse et distribué des flyers.

Ils ont tous deux été contraints de respecter des normes d’hygiène,

d’isolation et de sécurité. Un des propriétaires a dû mettre une

fosse septique, un système de ventilation, des gardes-

corps/balustrades à hauteur légale, l’électricité et l’eau.

Les deux servent le petit-déjeuner sur place à leurs clients, un des

deux inclut le dîner, et l’autre inclut la literie et les draps de bain.

Il ont mis en

place pour Premier

propriétaire

Second propriétaire

Se laver Lavabo Salle d’eau, évier, douche

Cuisiner Rien Coin cuisine, évier, frigo,

micro-onde

S’éclairer Bougie, lampe,

lampe tempête

Electricité

Manger Livré Petit déjeuner

(+voir cuisiner)

Boire Apéro offert (voir cuisiner)

Les w.c. Toilette sèche Fosse septique

Accéder à la

cabane

Escalier + pont de

singe

Escalier confortable

Dormir Lit + couette Toute la literie sur place

Le premier propriétaire a une cave à cidre en annexe, le second n’a

pas d’annexe.

Ils ont tous les deux une activité en parallèle à la location de leurs

cabanes pour subvenir à leurs besoins.

La motivation de faire un tel projet a été suscitée par la passion

d’un ami dans le chef du premier propriétaire et par la situation

propice de son emplacement et la présence idéale d’un arbre

convenant à merveille pour ce type de projet dans le chef du

deuxième.

Le premier propriétaire utilise la rivière qui passe à côté de la

cabane pour alimenter son lavabo, le deuxième utilise l’eau

courante.

Le premier propriétaire demande 120! la nuit pour la cabane, le

deuxième 150! la nuit pour deux personnes.

Cabane du second propriétaire, La renardière www.perchedansleperche.com

42

43

Page 91: TREE HOSTEL

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parc naturel régional et le comité de département du tourisme. Il a

contacté la presse et distribué des flyers.

Ils ont tous deux été contraints de respecter des normes d’hygiène,

d’isolation et de sécurité. Un des propriétaires a dû mettre une

fosse septique, un système de ventilation, des gardes-

corps/balustrades à hauteur légale, l’électricité et l’eau.

Les deux servent le petit-déjeuner sur place à leurs clients, un des

deux inclut le dîner, et l’autre inclut la literie et les draps de bain.

Il ont mis en

place pour Premier

propriétaire

Second propriétaire

Se laver Lavabo Salle d’eau, évier, douche

Cuisiner Rien Coin cuisine, évier, frigo,

micro-onde

S’éclairer Bougie, lampe,

lampe tempête

Electricité

Manger Livré Petit déjeuner

(+voir cuisiner)

Boire Apéro offert (voir cuisiner)

Les w.c. Toilette sèche Fosse septique

Accéder à la

cabane

Escalier + pont de

singe

Escalier confortable

Dormir Lit + couette Toute la literie sur place

Le premier propriétaire a une cave à cidre en annexe, le second n’a

pas d’annexe.

Ils ont tous les deux une activité en parallèle à la location de leurs

cabanes pour subvenir à leurs besoins.

La motivation de faire un tel projet a été suscitée par la passion

d’un ami dans le chef du premier propriétaire et par la situation

propice de son emplacement et la présence idéale d’un arbre

convenant à merveille pour ce type de projet dans le chef du

deuxième.

Le premier propriétaire utilise la rivière qui passe à côté de la

cabane pour alimenter son lavabo, le deuxième utilise l’eau

courante.

Le premier propriétaire demande 120! la nuit pour la cabane, le

deuxième 150! la nuit pour deux personnes.

Cabane du second propriétaire, La renardière www.perchedansleperche.com

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Page 92: TREE HOSTEL

28

6 QUELS SONT LES QUESTIONNEMENTS A

AVOIR POUR UN PROJET

- Le type d’expérience à offrir.

- Le choix du site et son influence sur le projet.

- La définition de la cabane (forme, matière, équipement).

- Le choix d’une méthode de construction, d’un mode de vie

respectant l’écosystème.

Page 93: TREE HOSTEL

28

6 QUELS SONT LES QUESTIONNEMENTS A

AVOIR POUR UN PROJET

- Le type d’expérience à offrir.

- Le choix du site et son influence sur le projet.

- La définition de la cabane (forme, matière, équipement).

- Le choix d’une méthode de construction, d’un mode de vie

respectant l’écosystème.

Page 94: TREE HOSTEL

29

7 BIBLIOGRAPHIE

LIVRES

- BOERICKE Art, SHAPIRO Barry, « Maisons de charpentiers amateurs Américain, vers

une architecture sauvage ? », Paris éd Chène,1975.

- BOERICKE Art, SHAPIRO Barry, « Maison faites à la maison » Paris éd

Chène/Hachette, 1977.

- BOYER Marie-France, « le génie des CABANES », Paris, ed. Thames & Hudson, 1993.

- NELSON Pete, KURZAJ Radek, « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007.

- ROBBRECHT Paul, DAEM Hilde, « Werk in architectuur », Gent, Uigeverij Ludion,

1998.

- TIBERGHIEN Gilles A., « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005.

- TIBERGHIEN Gilles A., « Nature, Art, Paysage » Arles, dépôt légal 1er édition, 2001.

- VITRUVE, « les Dix livres d’architecture », traduction intégrale de Claude

Perrault,1673,revu, corrigée sur les textes latins et présentée par André Dalmas,

Balland, Paris,1979, P.52.

MAGASINES

- BECHET Gilles, « Dessine-moi une cabane », dans Victoire », 27octobre2007,n°57, pp

25-29.

- HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco, 2007, n°18,pp

118-127.

SYLLABIS

- ROOSEN Marie, « psychosociologie des organisations » ISFSC, Bruxelles, 2005.

- ROOSEN Marie, Syllabus B1, l’Insitut Saint-Luc,Liège, année 2004, Deuxième partie,

PP 2-8.

Page 95: TREE HOSTEL

29

7 BIBLIOGRAPHIE

LIVRES

- BOERICKE Art, SHAPIRO Barry, « Maisons de charpentiers amateurs Américain, vers

une architecture sauvage ? », Paris éd Chène,1975.

- BOERICKE Art, SHAPIRO Barry, « Maison faites à la maison » Paris éd

Chène/Hachette, 1977.

- BOYER Marie-France, « le génie des CABANES », Paris, ed. Thames & Hudson, 1993.

- NELSON Pete, KURZAJ Radek, « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007.

- ROBBRECHT Paul, DAEM Hilde, « Werk in architectuur », Gent, Uigeverij Ludion,

1998.

- TIBERGHIEN Gilles A., « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005.

- TIBERGHIEN Gilles A., « Nature, Art, Paysage » Arles, dépôt légal 1er édition, 2001.

- VITRUVE, « les Dix livres d’architecture », traduction intégrale de Claude

Perrault,1673,revu, corrigée sur les textes latins et présentée par André Dalmas,

Balland, Paris,1979, P.52.

MAGASINES

- BECHET Gilles, « Dessine-moi une cabane », dans Victoire », 27octobre2007,n°57, pp

25-29.

- HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco, 2007, n°18,pp

118-127.

SYLLABIS

- ROOSEN Marie, « psychosociologie des organisations » ISFSC, Bruxelles, 2005.

- ROOSEN Marie, Syllabus B1, l’Insitut Saint-Luc,Liège, année 2004, Deuxième partie,

PP 2-8.

Page 96: TREE HOSTEL

30

SITES INTERNET

- LOURENS Alain, « La cabane perchée », Constructeur de cabanes dans les arbres,

10/11/07, http://www.la-cabane-perchee.com/web/site-fr.html.

- http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09.

- http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=cabane, 14/01/09.

- http://www.evene.fr/livres/livre/antoine-marcel-traite-de-la-cabane-solitaire-

22590.php?citations, 14/01/09.

- http://www.evene.fr/livres/livre/antoine-marcel-traite-de-la-cabane-solitaire-

22590.php?citations, 14/01/09.

- http://dictionary.sensagent.com/cabane/fr-fr/, 14/01/09.

- http://www.teleamodeler.com/ecologie/biologie/index.asp, 27/12/08.

- http://www.aequo -systeme.be, 15/01/09.

- http://www.bauraum.be, 15/01/09.

- http://www.lacabaneenlaire.com, 15/01/09.

- http://www.la-cabane-perchee.com, 15/01/09.

EXPOS

- GREAVES Richard, « Anarchitecte », CIVA, Bruxelles, expo du 9.12.2007 au

16.02.2008.

Page 97: TREE HOSTEL

30

SITES INTERNET

- LOURENS Alain, « La cabane perchée », Constructeur de cabanes dans les arbres,

10/11/07, http://www.la-cabane-perchee.com/web/site-fr.html.

- http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09.

- http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=cabane, 14/01/09.

- http://www.evene.fr/livres/livre/antoine-marcel-traite-de-la-cabane-solitaire-

22590.php?citations, 14/01/09.

- http://www.evene.fr/livres/livre/antoine-marcel-traite-de-la-cabane-solitaire-

22590.php?citations, 14/01/09.

- http://dictionary.sensagent.com/cabane/fr-fr/, 14/01/09.

- http://www.teleamodeler.com/ecologie/biologie/index.asp, 27/12/08.

- http://www.aequo -systeme.be, 15/01/09.

- http://www.bauraum.be, 15/01/09.

- http://www.lacabaneenlaire.com, 15/01/09.

- http://www.la-cabane-perchee.com, 15/01/09.

EXPOS

- GREAVES Richard, « Anarchitecte », CIVA, Bruxelles, expo du 9.12.2007 au

16.02.2008.

Page 98: TREE HOSTEL

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8 TABLE DES ILLUSTRATIONS 1 : http://www.la-cabane-perchee.com/web/site_fr.html, 20/01/2009. 2 : http://www.espritcabane.com/img/cabanes/cabane-cahute-arbre.jpg, 15/01/2009. 3 : http://www.uncey.asso.fr/images/cabane1.jpg 15/01/2009. 4 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.blogdecodesign.fr/wp- content/design/attachment/cabaneoiseaux/&usg= 16/01/09. 5 : http://boomer-cafe.net/version2/images/stories/blog/cabanon/corbusier_cabanon.jpg 15/01/09. 6 : http://farm3.static.flickr.com/2110/2465746218_724b7f5731.jpg?v=0 15/01/09. 7 : http://www.designboom.com/contemporary/naturalarchitecture/03.jpg 15/01/09.

8 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.25.

9 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.33. 10 : http://www.atvisio.com/atvisio_images/Besoins_Maslow.gif 15/01/09. 11 : http://www.ubergizmo.com/photos/2007/9/cave-bookcase.jpg 16/01/09. 12 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://fb.img.v4.skyrock.net/fb8/les-simpsons-du- 87/pics/1786321292_small.jpg 20/01/09 13, 14 : http://www.baumraum.de 10/09/08. 15 : http://www.designboom.com/contemporary/naturalarchitecture/08.jpg 15/01/09. 16 : http://mcdphoto.romandie.com/get/2430/grenier%20b.jpg 15/01/09. 17 : http://saiyo.rx-photo.info/images/grenier.jpg 15/01/09. 18 :http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.kopenhagen.dk/typo3temp/pics/4caea9287e.jpg&imgrefurl=http://www.kopenhagen.dk/billeder/reportage/art_38_basel_public_art_projects/&usg=__quVlxx9xQIFhzTZ1CEQ0Y9S5x0w=&h=267&w=400&sz=39&hl=fr&start=3&um=1&tbnid=RE5GLL2kGhKk1M:&tbnh=83&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dbasel%2Btree%2Bhut%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official 14/10/09.

19 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.158. 20 : http://blog.photo-alsace.com/public/Photo%20du%20jour/foret.jpg 15/01/09. 21 : http://i114.photobucket.com/albums/n267/plume33/album3/foret12.jpg 15/01/09. 22 : http://ldt88.unblog.fr/files/2008/06/lacabane.jpg 15/01/09. 23 : http://sobekmonulm.canalblog.com/images/Arbres_dans_le_vent.jpg 15/01/09. 24 : http://movitcity.blog.lemonde.fr/files/2008/05/img_4413-15cm.1209756741.jpg 15/01/09.

25 : GREAVES Richard, « Anarchitecte », expo du 9.12.2007 au 16.02.2008.

26 : HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco, 2007, n°18,p125. 27 : http://www.aequo-systeme.be/images/photos/septembre-2007-1.jpg, 20/01/09. 28 : http://mainelafont.m.a.pic.centerblog.net/7wmhj90s.jpg 20/01/09. 29 : http://www.citedelamer.com/fr/espace-professionnels/presse/phototheque/pole-ocean/fichiers/Le%20grand%20Aquarium%20Abyssal_10-31.jpg 20/01/09. 30 : http://www.ecoles91-centre.ac-versailles.fr/share/foret052.jpg 20/01/09. 31 : http://www.lesroses.be/galerie/biche.jpg 15/01/09. 32 : http://www.des-petites-annonces.fr/images/22_2008032311.jpg 20/01/2009. 33 : http://www.omafra.gov.on.ca/english/crops/facts/info_firf1.jpg 20/01/09. 34 : http://static.pcinpact.com/images/bd/news/51538-airfrance-gsm.jpg 20/01/09. 35 : http://www.contre-faits.org/local/cache-vignettes/L600xH395/Calais0012-3e35c.jpg 20/01/09. 36 : http://www.google.com/image/cabane_home_tush.jpg 10/11/08. 37 : http://cabane.brouchier.com/ 20/01/09. 38 :http://lh5.ggpht.com/_6OXUhdvXPRQ/SDLlU1IbWaI/AAAAAAAADRI/Z_8IuUZ6Jgc/DSCN2010.JPG 20/01/2009. 39 : http://globetrotter.hautetfort.com/media/02/01/b9a75eb6e7da825c5a8dab670f626de9.jpg 20/01/09. 40 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.sabz.fr/images/ 10/11/09. 41 : http://accel6.mettre-put-idata.over-blog.com/0/20/06/36/paysages/pecheur-600-.jpg 01.09 42, 43 : http://www.perchedansleperche.com/ 20/01/200.

Page 99: TREE HOSTEL

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8 TABLE DES ILLUSTRATIONS 1 : http://www.la-cabane-perchee.com/web/site_fr.html, 20/01/2009. 2 : http://www.espritcabane.com/img/cabanes/cabane-cahute-arbre.jpg, 15/01/2009. 3 : http://www.uncey.asso.fr/images/cabane1.jpg 15/01/2009. 4 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.blogdecodesign.fr/wp- content/design/attachment/cabaneoiseaux/&usg= 16/01/09. 5 : http://boomer-cafe.net/version2/images/stories/blog/cabanon/corbusier_cabanon.jpg 15/01/09. 6 : http://farm3.static.flickr.com/2110/2465746218_724b7f5731.jpg?v=0 15/01/09. 7 : http://www.designboom.com/contemporary/naturalarchitecture/03.jpg 15/01/09.

8 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.25.

9 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.33. 10 : http://www.atvisio.com/atvisio_images/Besoins_Maslow.gif 15/01/09. 11 : http://www.ubergizmo.com/photos/2007/9/cave-bookcase.jpg 16/01/09. 12 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://fb.img.v4.skyrock.net/fb8/les-simpsons-du- 87/pics/1786321292_small.jpg 20/01/09 13, 14 : http://www.baumraum.de 10/09/08. 15 : http://www.designboom.com/contemporary/naturalarchitecture/08.jpg 15/01/09. 16 : http://mcdphoto.romandie.com/get/2430/grenier%20b.jpg 15/01/09. 17 : http://saiyo.rx-photo.info/images/grenier.jpg 15/01/09. 18 :http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.kopenhagen.dk/typo3temp/pics/4caea9287e.jpg&imgrefurl=http://www.kopenhagen.dk/billeder/reportage/art_38_basel_public_art_projects/&usg=__quVlxx9xQIFhzTZ1CEQ0Y9S5x0w=&h=267&w=400&sz=39&hl=fr&start=3&um=1&tbnid=RE5GLL2kGhKk1M:&tbnh=83&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dbasel%2Btree%2Bhut%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official 14/10/09.

19 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.158. 20 : http://blog.photo-alsace.com/public/Photo%20du%20jour/foret.jpg 15/01/09. 21 : http://i114.photobucket.com/albums/n267/plume33/album3/foret12.jpg 15/01/09. 22 : http://ldt88.unblog.fr/files/2008/06/lacabane.jpg 15/01/09. 23 : http://sobekmonulm.canalblog.com/images/Arbres_dans_le_vent.jpg 15/01/09. 24 : http://movitcity.blog.lemonde.fr/files/2008/05/img_4413-15cm.1209756741.jpg 15/01/09.

25 : GREAVES Richard, « Anarchitecte », expo du 9.12.2007 au 16.02.2008.

26 : HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco, 2007, n°18,p125. 27 : http://www.aequo-systeme.be/images/photos/septembre-2007-1.jpg, 20/01/09. 28 : http://mainelafont.m.a.pic.centerblog.net/7wmhj90s.jpg 20/01/09. 29 : http://www.citedelamer.com/fr/espace-professionnels/presse/phototheque/pole-ocean/fichiers/Le%20grand%20Aquarium%20Abyssal_10-31.jpg 20/01/09. 30 : http://www.ecoles91-centre.ac-versailles.fr/share/foret052.jpg 20/01/09. 31 : http://www.lesroses.be/galerie/biche.jpg 15/01/09. 32 : http://www.des-petites-annonces.fr/images/22_2008032311.jpg 20/01/2009. 33 : http://www.omafra.gov.on.ca/english/crops/facts/info_firf1.jpg 20/01/09. 34 : http://static.pcinpact.com/images/bd/news/51538-airfrance-gsm.jpg 20/01/09. 35 : http://www.contre-faits.org/local/cache-vignettes/L600xH395/Calais0012-3e35c.jpg 20/01/09. 36 : http://www.google.com/image/cabane_home_tush.jpg 10/11/08. 37 : http://cabane.brouchier.com/ 20/01/09. 38 :http://lh5.ggpht.com/_6OXUhdvXPRQ/SDLlU1IbWaI/AAAAAAAADRI/Z_8IuUZ6Jgc/DSCN2010.JPG 20/01/2009. 39 : http://globetrotter.hautetfort.com/media/02/01/b9a75eb6e7da825c5a8dab670f626de9.jpg 20/01/09. 40 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.sabz.fr/images/ 10/11/09. 41 : http://accel6.mettre-put-idata.over-blog.com/0/20/06/36/paysages/pecheur-600-.jpg 01.09 42, 43 : http://www.perchedansleperche.com/ 20/01/200.

Page 100: TREE HOSTEL

32

9 ANNEXES

Voici le questionnaire s’adressant aux propriétaires des hôtels

cabanes en France.

Bonjour,

Je suis étudiant en dernière année d’architecture à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc

de Wallonie à Liège.

Dans le cadre de mes études, je dois réaliser un travail de fin d’études. J’ai choisi de travailler

sur les cabanes-hôtel.

Je me permets de solliciter votre aide pour approcher cette thématique.

J’ai établi un sondage pour les personnes qui proposent ce mode d’hébergement et un

questionnaire pour les personnes qui choisissent cette formule d’hôtel et occupent

l’infrastructure que vous proposez. …Pourriez-vous m’aider dans mon travail, répondre au

questionnaire qui vous concerne et distribuer à tous vos clients le deuxième questionnaire, leur

demander de le remplir, ou laisser un exemplaire dans leur chambre?

J’ai également joint une enveloppe vierge avec des timbres et mon adresse afin que vous

puissiez me renvoyer ces questionnaires.

Auriez-vous la gentillesse de me renvoyer les documents au plus tard fin novembre.

Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter soit par téléphone soit par e-

mail, mes coordonnées sont inscrites sur la deuxième page.

J’espère pouvoir compter sur votre collaboration essentielle à mon travail et je vous adresse

déjà mes remerciements.

Questionnaire pour les propriétaires :

Avez-vous eû besoin d’une autorisation de bâtir pour lancer votre projet?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Avez-vous fait appel à un architecte ou à une entreprise de construction ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Si oui, quelles ont été les démarches prises en charge par cet architecte ou cette entreprise

de construction ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Quelle démarche avez-vous du faire pour pouvoir rendre publiques vos cabanes ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Y a t-il des règles d’hygiène, des normes sur l’isolation, des normes de sécurité,… ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Quels services offrez-vous à vos clients ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Page 101: TREE HOSTEL

32

9 ANNEXES

Voici le questionnaire s’adressant aux propriétaires des hôtels

cabanes en France.

Bonjour,

Je suis étudiant en dernière année d’architecture à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc

de Wallonie à Liège.

Dans le cadre de mes études, je dois réaliser un travail de fin d’études. J’ai choisi de travailler

sur les cabanes-hôtel.

Je me permets de solliciter votre aide pour approcher cette thématique.

J’ai établi un sondage pour les personnes qui proposent ce mode d’hébergement et un

questionnaire pour les personnes qui choisissent cette formule d’hôtel et occupent

l’infrastructure que vous proposez. …Pourriez-vous m’aider dans mon travail, répondre au

questionnaire qui vous concerne et distribuer à tous vos clients le deuxième questionnaire, leur

demander de le remplir, ou laisser un exemplaire dans leur chambre?

J’ai également joint une enveloppe vierge avec des timbres et mon adresse afin que vous

puissiez me renvoyer ces questionnaires.

Auriez-vous la gentillesse de me renvoyer les documents au plus tard fin novembre.

Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter soit par téléphone soit par e-

mail, mes coordonnées sont inscrites sur la deuxième page.

J’espère pouvoir compter sur votre collaboration essentielle à mon travail et je vous adresse

déjà mes remerciements.

Questionnaire pour les propriétaires :

Avez-vous eû besoin d’une autorisation de bâtir pour lancer votre projet?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Avez-vous fait appel à un architecte ou à une entreprise de construction ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Si oui, quelles ont été les démarches prises en charge par cet architecte ou cette entreprise

de construction ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Quelle démarche avez-vous du faire pour pouvoir rendre publiques vos cabanes ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Y a t-il des règles d’hygiène, des normes sur l’isolation, des normes de sécurité,… ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Quels services offrez-vous à vos clients ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Page 102: TREE HOSTEL

33

Quels moyens avez-vous mis en place pour

Se laver : ……………………………………………………………………………………………………

Cuisiner: …………………………………………………………………………………………………….

S’éclairer: …………………………………………………………………………………………………..

Manger : ………………………………………………………………………………………………….…

Boire : …………………………………………………………………………………………………….…

Les W.C. : ………………………………………………………………………………………………..…

Accéder à la chambre : …………………………………………………………………………………...

Dormir : ……………………………………………………………………………………………………..

Y a-t’il un bâtiment en annexe qui complète certaines fonctions?oui non (entourer la bonne

réponse) Si oui quelles fonctions propose ce bâtiment ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Vivez-vous de votre infrastructure ou avez-vous une activité en parallèle?

………………………………………………………………………………………………………………

Comment avez-vous eû l’idée et l’ambition pour mettre au point ce projet?

Quel a été l’élément déclencheur d’un tel rêve ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Avez-vous une rivière à proximité ? oui non (entourer la bonne réponse ).

Si oui, l’utilisez-vous pour alimenter les chambre ou avez-vous l’eau courante ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Avez-vous l’électricité dans les chambres ? oui non (entourer la bonne réponse ).

Doivent-ils venir avec leurs draps, ou est-ce que vous leur en fournissez ?

………………………………………………………………………………………………………………

Quels sont les prix de vos chambres :

………………………………………………………………………………………………………………

Si vous avez d’autres choses à dire ou à suggérer, vous pouvez les noter au verso !

Merci beaucoup pour votre aide. Si cela vous intéresse, je peux vous envoyer mon travail de fin d’études par email une fois

celui-ci terminé, laissez-moi votre adresse e-mail

Votre adresse e-mail :………………………………………

Dimitri Brisy

Rue de Glaireuse, 129

6890 Libin (Belgique)

+32 472 897 320

[email protected]

Page 103: TREE HOSTEL

33

Quels moyens avez-vous mis en place pour

Se laver : ……………………………………………………………………………………………………

Cuisiner: …………………………………………………………………………………………………….

S’éclairer: …………………………………………………………………………………………………..

Manger : ………………………………………………………………………………………………….…

Boire : …………………………………………………………………………………………………….…

Les W.C. : ………………………………………………………………………………………………..…

Accéder à la chambre : …………………………………………………………………………………...

Dormir : ……………………………………………………………………………………………………..

Y a-t’il un bâtiment en annexe qui complète certaines fonctions?oui non (entourer la bonne

réponse) Si oui quelles fonctions propose ce bâtiment ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Vivez-vous de votre infrastructure ou avez-vous une activité en parallèle?

………………………………………………………………………………………………………………

Comment avez-vous eû l’idée et l’ambition pour mettre au point ce projet?

Quel a été l’élément déclencheur d’un tel rêve ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Avez-vous une rivière à proximité ? oui non (entourer la bonne réponse ).

Si oui, l’utilisez-vous pour alimenter les chambre ou avez-vous l’eau courante ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Avez-vous l’électricité dans les chambres ? oui non (entourer la bonne réponse ).

Doivent-ils venir avec leurs draps, ou est-ce que vous leur en fournissez ?

………………………………………………………………………………………………………………

Quels sont les prix de vos chambres :

………………………………………………………………………………………………………………

Si vous avez d’autres choses à dire ou à suggérer, vous pouvez les noter au verso !

Merci beaucoup pour votre aide. Si cela vous intéresse, je peux vous envoyer mon travail de fin d’études par email une fois

celui-ci terminé, laissez-moi votre adresse e-mail

Votre adresse e-mail :………………………………………

Dimitri Brisy

Rue de Glaireuse, 129

6890 Libin (Belgique)

+32 472 897 320

[email protected]

Page 104: TREE HOSTEL

CabaneCabane

IntroIntro

TourismeTourismeConclusionConclusion

«Voyager, c’est demander d’un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.»

Paul Morand

«Dormir au son de la pluie qui tombe sur la tôle de sa cabane. Et le riche, qui faisait le tour du monde d’un palace à l’autre, avoua ne pas connaître cela».

Félix Leclerc

Page 105: TREE HOSTEL

CabaneCabane

IntroIntro

TourismeTourismeConclusionConclusion

«Voyager, c’est demander d’un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.»

Paul Morand

«Dormir au son de la pluie qui tombe sur la tôle de sa cabane. Et le riche, qui faisait le tour du monde d’un palace à l’autre, avoua ne pas connaître cela».

Félix Leclerc

Page 106: TREE HOSTEL

Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»

Troisième partie:

- Le tourisme

Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz Marie Roosen

Page 107: TREE HOSTEL

Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»

Troisième partie:

- Le tourisme

Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz Marie Roosen

Page 108: TREE HOSTEL

1

1 DEFINITIONS DU TOURISME .................................................... 2

2 L’EVOLUTION DU TOURISME ................................................... 3

3 L’AVENEMENT DU TOURISME EN ARDENNES...................... 8

4 LES DIFFERENTES FORMES DE TOURISME

AUJOURD’HUI........................................................................... 10

4.1 LE TOURISME DE MASSE ............................................................ 10

4.2 LE TOURISME DE LUXE............................................................... 14

4.3 LE TOURISME D'AFFAIRE ............................................................ 15

4.4 LE TOURISME ETHIQUE .............................................................. 15

4.5 LE TOURISME RURAL ................................................................. 17

4.6 LE TOURISME CULTUREL............................................................ 17

4.7 LE TOURISME VERT ET LE TOURISME D'AVENTURE ......................... 18

5 QUELS SONT LES QUESTIONEMENTS AVOIR POUR UN

PROJET...................................................................................... 21

6 BIBLIOGRAPHIE........................................................................ 22

7 TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................. 23

8 ANNEXES................................................................................... 24

Table des matières_Tourisme

OMMAIRE

MMAIRE

OMMAIRE

1

Page 109: TREE HOSTEL

1

1 DEFINITIONS DU TOURISME .................................................... 2

2 L’EVOLUTION DU TOURISME ................................................... 3

3 L’AVENEMENT DU TOURISME EN ARDENNES...................... 8

4 LES DIFFERENTES FORMES DE TOURISME

AUJOURD’HUI........................................................................... 10

4.1 LE TOURISME DE MASSE ............................................................ 10

4.2 LE TOURISME DE LUXE............................................................... 14

4.3 LE TOURISME D'AFFAIRE ............................................................ 15

4.4 LE TOURISME ETHIQUE .............................................................. 15

4.5 LE TOURISME RURAL ................................................................. 17

4.6 LE TOURISME CULTUREL............................................................ 17

4.7 LE TOURISME VERT ET LE TOURISME D'AVENTURE ......................... 18

5 QUELS SONT LES QUESTIONEMENTS AVOIR POUR UN

PROJET...................................................................................... 21

6 BIBLIOGRAPHIE........................................................................ 22

7 TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................. 23

8 ANNEXES................................................................................... 24

Table des matières_Tourisme

OMMAIRE

MMAIRE

OMMAIRE

1

Page 110: TREE HOSTEL

2

1 DEFINITIONS DU TOURISME

« Les vacances, c’était, dès le départ, ce que

c’est aujourd’hui encore : la porte ouverte sur

la découverte du monde, sa beauté, sa

diversité, l’accès à la découverte du patrimoine

d’histoire et de beauté du monde, enfin

accessible, accueillant, fraternel. C’était la joie

de vivre, l’intense plaisir de la liberté, la

découverte du monde et de soi-même ».

HAULOT Arthur1.

« Touriste » entre dans le dictionnaire de l’Académie française

en 1878 ; c’est « celui, celle qui voyage en amateur ».

Le nouveau Larousse illustré de 1922 le définit comme « celui qui a le

goût du déplacement ».

Le petit Robert, dans les années 1960, le définit comme « personne

qui se déplace, voyage, pour son plaisir ».

Pour le Larousse de poche 2005, c’est une « personne qui voyage

pour son agrément ».

On le constate, la vision positive et exaltée d’Arthur Haulot ne

correspond pas précisément à la réalité que nous laisse entrevoir

ces définitions pragmatiques. Elles recèlent toutefois les prémisses

d’une pratique qui a progressivement pris une place importante

dans nos vies.

1 HOULOT Arthur, prologue de l’article, « des premiers voyages d’agrément au tourisme pour

tous ». Extrait du cours de HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’anthropologie », Haute Ecole Charlemagne « les Rivageois », Graduat en tourisme., 3ème année, A.A 2005-2006.

2

Page 111: TREE HOSTEL

2

1 DEFINITIONS DU TOURISME

« Les vacances, c’était, dès le départ, ce que

c’est aujourd’hui encore : la porte ouverte sur

la découverte du monde, sa beauté, sa

diversité, l’accès à la découverte du patrimoine

d’histoire et de beauté du monde, enfin

accessible, accueillant, fraternel. C’était la joie

de vivre, l’intense plaisir de la liberté, la

découverte du monde et de soi-même ».

HAULOT Arthur1.

« Touriste » entre dans le dictionnaire de l’Académie française

en 1878 ; c’est « celui, celle qui voyage en amateur ».

Le nouveau Larousse illustré de 1922 le définit comme « celui qui a le

goût du déplacement ».

Le petit Robert, dans les années 1960, le définit comme « personne

qui se déplace, voyage, pour son plaisir ».

Pour le Larousse de poche 2005, c’est une « personne qui voyage

pour son agrément ».

On le constate, la vision positive et exaltée d’Arthur Haulot ne

correspond pas précisément à la réalité que nous laisse entrevoir

ces définitions pragmatiques. Elles recèlent toutefois les prémisses

d’une pratique qui a progressivement pris une place importante

dans nos vies.

1 HOULOT Arthur, prologue de l’article, « des premiers voyages d’agrément au tourisme pour

tous ». Extrait du cours de HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’anthropologie », Haute Ecole Charlemagne « les Rivageois », Graduat en tourisme., 3ème année, A.A 2005-2006.

2

Page 112: TREE HOSTEL

3

2 L’EVOLUTION DU TOURISME

Le tourisme tel que nous le connaissons aujourd’hui est issu de la

connexion de différents paramètres : le voyage, la notion de loisir

avec la recherche de bien-être physique et/ou intellectuel ainsi que

la disposition de temps libre et de revenus.

L’homme a toujours voyagé pour diverses raisons.

Les premières communautés humaines étaient nomades et se

déplaçaient pour assurer leur survie. Lorsque l’homme s’est

sédentarisé, les déplacements étaient motivés par l’ambition

politique, militaire, religieuse, l’échange commercial, l’échange

culturel et l’accroissement de savoir qui en découle.

L’existence et le développement des voies de circulation ainsi que

les modes de déplacement ont influencé et influencent ces

déplacements humains.

Les premiers chemins apparaissent à la préhistoire.

Durant la période romaine, les routes sont construites par l’armée

et par les populations locales. Assurant une fonction militaire et

administrative, les routes romaines sont également soucieuses des

voyageurs.

Les Gallo-Romains disposaient déjà de cartes routières et de

guides.

A la Renaissance, les rivières sont rendues navigables. Jusqu’en

1850, le bateau est le principal moyen de transport ; le transport

fluvial et maritime permet de transporter des charges lourdes.

Au 18ème, les premières chaussées modernes sont construites ; des

ingénieurs conçoivent les travaux des ponts, des tunnels, ce qui

permet d’éviter les détours, on peut ainsi suivre des lignes

relativement droites et parcourir plus rapidement les distances.

3

4

Le pont du Gard.

Page 113: TREE HOSTEL

3

2 L’EVOLUTION DU TOURISME

Le tourisme tel que nous le connaissons aujourd’hui est issu de la

connexion de différents paramètres : le voyage, la notion de loisir

avec la recherche de bien-être physique et/ou intellectuel ainsi que

la disposition de temps libre et de revenus.

L’homme a toujours voyagé pour diverses raisons.

Les premières communautés humaines étaient nomades et se

déplaçaient pour assurer leur survie. Lorsque l’homme s’est

sédentarisé, les déplacements étaient motivés par l’ambition

politique, militaire, religieuse, l’échange commercial, l’échange

culturel et l’accroissement de savoir qui en découle.

L’existence et le développement des voies de circulation ainsi que

les modes de déplacement ont influencé et influencent ces

déplacements humains.

Les premiers chemins apparaissent à la préhistoire.

Durant la période romaine, les routes sont construites par l’armée

et par les populations locales. Assurant une fonction militaire et

administrative, les routes romaines sont également soucieuses des

voyageurs.

Les Gallo-Romains disposaient déjà de cartes routières et de

guides.

A la Renaissance, les rivières sont rendues navigables. Jusqu’en

1850, le bateau est le principal moyen de transport ; le transport

fluvial et maritime permet de transporter des charges lourdes.

Au 18ème, les premières chaussées modernes sont construites ; des

ingénieurs conçoivent les travaux des ponts, des tunnels, ce qui

permet d’éviter les détours, on peut ainsi suivre des lignes

relativement droites et parcourir plus rapidement les distances.

3

4

Le pont du Gard.

Page 114: TREE HOSTEL

4

Avec la révolution industrielle, de nouvelles inventions transforment

les modes de déplacement qui ne dépendent plus de la force

musculaire humaine ou animale. Le chemin de fer apporte un

changement radical, rendant le voyage confortable, rapide et

économiquement intéressant. On l’appelle le tapis volant. S’il faut

un mois de voyage pour se rendre de nos régions jusqu’à la

Méditerranée en 1650, Il n’en faut plus que 15 jours en 1780, une

semaine en 1834 et 15 heures en 1887.

En 1880, les moyens de transport individuel apparaissent.

En 1890, La bicyclette devient un produit industriel. Son prix est

tellement réduit qu’il la rend accessible pratiquement à tous.

En 1903, après une multitude d’essais, les frères Wright arrivent à

faire voler un appareil plus lourd que l’air, et en 1939, « Heinkel he

178 », premier avion à réacteur est enfin mis au point.

Dans les années trente, c’est la création des autoroutes.

Les goldens sixties permettent aux gens qui ont de l’argent

d’acheter des voitures. C’est aussi le début de l’aviation

commerciale.

Le voyage et son accessibilité, tant au niveau des voies de

communication que des modes de déplacement, ne suffisent pas à

engendrer le tourisme. Car, pour le touriste, le voyage est un loisir.

Dans la plupart des civilisations, les loisirs existent, sous différentes

formes. Souvent ils sont réservés à certaines catégories de

citoyens.

Par exemple, certains citoyens romains disposaient de temps libre

qu’ils consacraient aux loisirs, comme le théâtre, les thermes, le

forum,…

L’association loisirs et voyages dépendra de la valorisation de

certains lieux.

Strasbourg-tramway.

5

1903, les frères Wright arrivent à faire voler un appareil . 6

Page 115: TREE HOSTEL

4

Avec la révolution industrielle, de nouvelles inventions transforment

les modes de déplacement qui ne dépendent plus de la force

musculaire humaine ou animale. Le chemin de fer apporte un

changement radical, rendant le voyage confortable, rapide et

économiquement intéressant. On l’appelle le tapis volant. S’il faut

un mois de voyage pour se rendre de nos régions jusqu’à la

Méditerranée en 1650, Il n’en faut plus que 15 jours en 1780, une

semaine en 1834 et 15 heures en 1887.

En 1880, les moyens de transport individuel apparaissent.

En 1890, La bicyclette devient un produit industriel. Son prix est

tellement réduit qu’il la rend accessible pratiquement à tous.

En 1903, après une multitude d’essais, les frères Wright arrivent à

faire voler un appareil plus lourd que l’air, et en 1939, « Heinkel he

178 », premier avion à réacteur est enfin mis au point.

Dans les années trente, c’est la création des autoroutes.

Les goldens sixties permettent aux gens qui ont de l’argent

d’acheter des voitures. C’est aussi le début de l’aviation

commerciale.

Le voyage et son accessibilité, tant au niveau des voies de

communication que des modes de déplacement, ne suffisent pas à

engendrer le tourisme. Car, pour le touriste, le voyage est un loisir.

Dans la plupart des civilisations, les loisirs existent, sous différentes

formes. Souvent ils sont réservés à certaines catégories de

citoyens.

Par exemple, certains citoyens romains disposaient de temps libre

qu’ils consacraient aux loisirs, comme le théâtre, les thermes, le

forum,…

L’association loisirs et voyages dépendra de la valorisation de

certains lieux.

Strasbourg-tramway.

5

1903, les frères Wright arrivent à faire voler un appareil . 6

Page 116: TREE HOSTEL

5

La recherche de lieux de bien-être physique en a valorisé certains,

notamment les lieux de sources thermales et plus tard aussi les

lieux réputés de « grand »air ou de « bon » air.

Alors que pendant le Moyen Age, les pratiques d’hygiène étant peu

habituelles, l’eau est utilisée parcimonieusement, dans le cadre

strict de la pratique médicale, à la fin du 18ème siècle, les sources

thermales sont préconisées pour guérir et soulager. Les malades

partent en voyage pour se faire soigner. Les habitants du coin

ouvrent alors des hôtels, restaurants…pour profiter des allées et

venues dues au thermalisme. Les conditions d’accueil et

d’hébergement deviennent très confortables et agréables : les

« Grands » de la société commencent à y venir pour se rencontrer,

et se faire soigner n’est plus qu’un prétexte pour passer du bon

temps. La première activité qualifiée comme touristique apparaît

ainsi et est appelée « thermalisme ». Dans ces lieux fréquentés se

développent des infrastructures de loisirs tels que des casinos, des

vélodromes, des circuits à pied, en automobile,...

La recherche du bien-être physique a suscité une première forme

de tourisme. La recherche de l’échange culturel suscitera d’autres

formes de tourisme.

La confrontation avec diverses formes culturelles devient en effet

un critère de « bonne » éducation dans certains milieux sociaux qui

peuvent financer les séjours de leurs grands enfants dans des lieux

de culture ou de découvertes.

Au 18ème siècle, il est de bon ton d’envoyer les jeunes gens se

cultiver dans ces différents lieux.

Ces formes de tourisme restent réservées aux catégories les plus

nanties de la population.

La généralisation de plus de temps libre et d’un minimum de

revenus pendant ce temps libre concerne progressivement un plus

grand nombre de personnes dans nos sociétés.

7

Page 117: TREE HOSTEL

5

La recherche de lieux de bien-être physique en a valorisé certains,

notamment les lieux de sources thermales et plus tard aussi les

lieux réputés de « grand »air ou de « bon » air.

Alors que pendant le Moyen Age, les pratiques d’hygiène étant peu

habituelles, l’eau est utilisée parcimonieusement, dans le cadre

strict de la pratique médicale, à la fin du 18ème siècle, les sources

thermales sont préconisées pour guérir et soulager. Les malades

partent en voyage pour se faire soigner. Les habitants du coin

ouvrent alors des hôtels, restaurants…pour profiter des allées et

venues dues au thermalisme. Les conditions d’accueil et

d’hébergement deviennent très confortables et agréables : les

« Grands » de la société commencent à y venir pour se rencontrer,

et se faire soigner n’est plus qu’un prétexte pour passer du bon

temps. La première activité qualifiée comme touristique apparaît

ainsi et est appelée « thermalisme ». Dans ces lieux fréquentés se

développent des infrastructures de loisirs tels que des casinos, des

vélodromes, des circuits à pied, en automobile,...

La recherche du bien-être physique a suscité une première forme

de tourisme. La recherche de l’échange culturel suscitera d’autres

formes de tourisme.

La confrontation avec diverses formes culturelles devient en effet

un critère de « bonne » éducation dans certains milieux sociaux qui

peuvent financer les séjours de leurs grands enfants dans des lieux

de culture ou de découvertes.

Au 18ème siècle, il est de bon ton d’envoyer les jeunes gens se

cultiver dans ces différents lieux.

Ces formes de tourisme restent réservées aux catégories les plus

nanties de la population.

La généralisation de plus de temps libre et d’un minimum de

revenus pendant ce temps libre concerne progressivement un plus

grand nombre de personnes dans nos sociétés.

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Page 118: TREE HOSTEL

6

Au 19ème et 20ème siècle, des jours de fêtes se multiplient :

Apparition des fêtes profanes, commémorations politiques,

sociales, militaires, fête nationale, fête du travail,…

Une réduction progressive du temps de travail s’impose

légalement: Outre la diminution des heures de travail par jour,

obligation d’une journée hebdomadaire de repos, concept de

« week-end ».

En 1930 les congés payés sont généralisés.

Avec les congés payés, se développe pour un plus grand nombre,

la pratique des vacances annuelles à la mer ou à la campagne.

Voyages, loisirs, recherches de lieux de bien-être physique et/ou

d’agrément culturel, temps libre et revenus rassemblent les

ingrédients du tourisme devenu accessible à un plus grand nombre.

Dans les années soixante, le recours à l’avion propose d'autres

destinations plus lointaines.

Les agences de voyage font leur apparition et proposent des

formules de vacances pouvant comprendre le voyage, le séjour et

des propositions d’activités.

Le tourisme devient une industrie : T.O. (tours opérator),

compagnies aériennes, chaînes hôtelières, proposent de multiples

destinations dont des destinations exotiques. De multiples services

et formules de voyages, de séjours, de vacances, liés au tourisme

se développent . Se diversifient également les modes

d’hébergement.

L’hôtel propose une prise en charge complète de l’hébergement

associant éventuellement les repas voire d’autres activités.

Certaines chaînes d’hôtels fonctionnent de la même manière quel

que soit leur lieu d’implantation et proposent des services et des

aménagements standardisés. L’hôtel est devenu un lieu

d’hébergement confortable et malheureusement, dans la plupart

des cas, il ne reflète plus sa culture locale. Lorsqu’on va dans un

pays étranger, il est plus facile de repérer un fast-food américain

qu’un petit restaurant typique.

8

9

Page 119: TREE HOSTEL

6

Au 19ème et 20ème siècle, des jours de fêtes se multiplient :

Apparition des fêtes profanes, commémorations politiques,

sociales, militaires, fête nationale, fête du travail,…

Une réduction progressive du temps de travail s’impose

légalement: Outre la diminution des heures de travail par jour,

obligation d’une journée hebdomadaire de repos, concept de

« week-end ».

En 1930 les congés payés sont généralisés.

Avec les congés payés, se développe pour un plus grand nombre,

la pratique des vacances annuelles à la mer ou à la campagne.

Voyages, loisirs, recherches de lieux de bien-être physique et/ou

d’agrément culturel, temps libre et revenus rassemblent les

ingrédients du tourisme devenu accessible à un plus grand nombre.

Dans les années soixante, le recours à l’avion propose d'autres

destinations plus lointaines.

Les agences de voyage font leur apparition et proposent des

formules de vacances pouvant comprendre le voyage, le séjour et

des propositions d’activités.

Le tourisme devient une industrie : T.O. (tours opérator),

compagnies aériennes, chaînes hôtelières, proposent de multiples

destinations dont des destinations exotiques. De multiples services

et formules de voyages, de séjours, de vacances, liés au tourisme

se développent . Se diversifient également les modes

d’hébergement.

L’hôtel propose une prise en charge complète de l’hébergement

associant éventuellement les repas voire d’autres activités.

Certaines chaînes d’hôtels fonctionnent de la même manière quel

que soit leur lieu d’implantation et proposent des services et des

aménagements standardisés. L’hôtel est devenu un lieu

d’hébergement confortable et malheureusement, dans la plupart

des cas, il ne reflète plus sa culture locale. Lorsqu’on va dans un

pays étranger, il est plus facile de repérer un fast-food américain

qu’un petit restaurant typique.

8

9

Page 120: TREE HOSTEL

7

D’autres hôtels, au contraire, se particularisent ciblant une clientèle

spécifique. Leur singularité se paie et ils n’ouvrent leurs portes qu’à

des gens très riches, souvent célèbres. Par exemple : L’hôtel de

glace en Suède, imaginé par l’architecte Ake Larsson, reconstruit

de plus en plus grand chaque année après sa fonte, offre une

expérience singulière.

Certaines chambres d’hôtes s’apparentent aujourd’hui à des hôtels

à dimensions plus réduites, mais le fait de vivre chez l’habitant rend

plus proches les modes de vie locaux et d’éventuelles particularités

culturelles.

Ces proximités sont plus grandes encore lorsqu’on loge chez

l’habitant.

Le partage de locaux, voire d’une chambre, avec plusieurs

voyageurs dans une auberge de jeunesse peut induire davantage

d’échanges ; chaque voyageur ayant sa propre histoire, qu’il soit là

lors d’un parcours itinérant, dans un logement provisoire ou pour la

visite d’une ville.

Le camping offre une dimension particulière en termes de modes

de vie et d’équipements, variable selon l’implantation.

Hôtel de glace dessiné par Ake Larsson.

10

11

Page 121: TREE HOSTEL

7

D’autres hôtels, au contraire, se particularisent ciblant une clientèle

spécifique. Leur singularité se paie et ils n’ouvrent leurs portes qu’à

des gens très riches, souvent célèbres. Par exemple : L’hôtel de

glace en Suède, imaginé par l’architecte Ake Larsson, reconstruit

de plus en plus grand chaque année après sa fonte, offre une

expérience singulière.

Certaines chambres d’hôtes s’apparentent aujourd’hui à des hôtels

à dimensions plus réduites, mais le fait de vivre chez l’habitant rend

plus proches les modes de vie locaux et d’éventuelles particularités

culturelles.

Ces proximités sont plus grandes encore lorsqu’on loge chez

l’habitant.

Le partage de locaux, voire d’une chambre, avec plusieurs

voyageurs dans une auberge de jeunesse peut induire davantage

d’échanges ; chaque voyageur ayant sa propre histoire, qu’il soit là

lors d’un parcours itinérant, dans un logement provisoire ou pour la

visite d’une ville.

Le camping offre une dimension particulière en termes de modes

de vie et d’équipements, variable selon l’implantation.

Hôtel de glace dessiné par Ake Larsson.

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Page 122: TREE HOSTEL

8

3 L’avènement du tourisme en Ardennes

Les premiers voyageurs circulant dans les régions ardennaises

découvrent une région de forêts et de cours d’eau où la nature est

sauvage. Ils sont séduits par sa diversité.

Les villégiatures2 en Ardennes

Plutôt que de choisir une villégiature à la plage, certains choisissent

de parcourir à pied, le sac au dos, durant une journée, nos régions

ardennaises. Marcher, s’oxygéner, s’évader de son quotidien,

examiner en détail la contrée, s’arrêter pour dessiner, méditer,

recueillir des plantes, prendre des notes, parler avec le premier

venu : Tels étaient les principaux arguments pour choisir cette

villégiature. Cette manière de s’évader mène tout de même à

l’aventure, au danger de se perdre par le manque de repères, le

manque de chemins... Demander des renseignements est difficile

car les paysans ne connaissent que les alentours proches.

En quelques décennies, les choses changent, des axes sont tracés,

le tramway vicinal apparaît, il passe à proximité de villages isolés et

assure la liaison avec les gares desservant les pôles importants du

pays. Le touriste pourra même composer un itinéraire au travers de

brochures éditées.

A la fin du 19ème siècle, la bicyclette devient l'adjoint du marcheur,

elle est, à présent, indispensable aux touristes. Et enfin,

l’automobile et l’autocar mettent les coins les plus reculés à la

portée de tous.

Dans les années trente, des compagnies comme Meuse et Semois,

conçoivent et proposent des tours où tout est organisé : Logement,

repas… adaptés à toutes les bourses. Exemple d’offre : 486kms en

voiture, 42kms en barquette (petites barques sur l’eau), 7 petites

2 Villégiature: En 1755 apparition du terme, cela signifie, aller à la campagne; en 1874 il veut

dire, séjour que l’on fait à la campagne pour s’y recréer, et maintenant on l’utilise pour dire: séjour que l’on fait à la campagne ou à la mer pour prendre du repos, des vacances.

12

Page 123: TREE HOSTEL

8

3 L’avènement du tourisme en Ardennes

Les premiers voyageurs circulant dans les régions ardennaises

découvrent une région de forêts et de cours d’eau où la nature est

sauvage. Ils sont séduits par sa diversité.

Les villégiatures2 en Ardennes

Plutôt que de choisir une villégiature à la plage, certains choisissent

de parcourir à pied, le sac au dos, durant une journée, nos régions

ardennaises. Marcher, s’oxygéner, s’évader de son quotidien,

examiner en détail la contrée, s’arrêter pour dessiner, méditer,

recueillir des plantes, prendre des notes, parler avec le premier

venu : Tels étaient les principaux arguments pour choisir cette

villégiature. Cette manière de s’évader mène tout de même à

l’aventure, au danger de se perdre par le manque de repères, le

manque de chemins... Demander des renseignements est difficile

car les paysans ne connaissent que les alentours proches.

En quelques décennies, les choses changent, des axes sont tracés,

le tramway vicinal apparaît, il passe à proximité de villages isolés et

assure la liaison avec les gares desservant les pôles importants du

pays. Le touriste pourra même composer un itinéraire au travers de

brochures éditées.

A la fin du 19ème siècle, la bicyclette devient l'adjoint du marcheur,

elle est, à présent, indispensable aux touristes. Et enfin,

l’automobile et l’autocar mettent les coins les plus reculés à la

portée de tous.

Dans les années trente, des compagnies comme Meuse et Semois,

conçoivent et proposent des tours où tout est organisé : Logement,

repas… adaptés à toutes les bourses. Exemple d’offre : 486kms en

voiture, 42kms en barquette (petites barques sur l’eau), 7 petites

2 Villégiature: En 1755 apparition du terme, cela signifie, aller à la campagne; en 1874 il veut

dire, séjour que l’on fait à la campagne pour s’y recréer, et maintenant on l’utilise pour dire: séjour que l’on fait à la campagne ou à la mer pour prendre du repos, des vacances.

12

Page 124: TREE HOSTEL

9

excursions pédestres et la visite de toutes les curiosités, pour 390

francs.

Au milieu du 19ème siècle, la publicité fait son apparition et offre la

possibilité à de nombreuses infrastructures hôtelières de se faire

connaître au grand public. Les arguments mis en évidence sont le

confort, la proximité de certains sites naturels, historiques, la

possibilité de pratiquer différents sports, les excursions … La

clientèle visée varie d’un établissement à l’autre : On vise aussi bien

les plus âgés que les jeunes, certains hôtels favorisent le confort,

les excursions automobiles… alors que d’autres signalent dans

leurs brochures, la possibilité d’accueillir des groupes scolaires,

des cars, proposant parfois des dortoirs… Certains ciblent une

clientèle particulière, comme les photographes amateurs ; une

chambre noire est mise à leur disposition à l’hôtel pour développer,

fixer et tirer leurs clichés. Et, dans tous les cas, un témoignage

visuel de vacances idéales est illustré.

« Plus de vrai tourisme sans kayak annonce la publicité de la maison

A. Delfelde de Liège. Cet engouement décide le Touring Club de

Belgique d’exécuter en 1936 et 1937, les relevés nécessaires à la

réalisation de la carte nautique de la Lesse, première du genre en

Belgique. »3

Les grottes sont également visitées par les plus aventuriers, car il

n’y manque pas de danger, les sensations fortes y sont présentes ;

il faut environ six heures, à l’époque, pour visiter les merveilles des

grottes de Han.

Les Ardennes ne constituent pas actuellement un pôle du tourisme

de masse dont les destinations privilégiées sont plus souvent les

plages des pays chauds, mais elles accueillent néanmoins

différentes formes de tourisme.

3 Maurice COSYN, Introduction, in Clément GILON, « La Lesse en Canoë, Bruxelles,

TDC,s.d.,p.3.

Page 125: TREE HOSTEL

9

excursions pédestres et la visite de toutes les curiosités, pour 390

francs.

Au milieu du 19ème siècle, la publicité fait son apparition et offre la

possibilité à de nombreuses infrastructures hôtelières de se faire

connaître au grand public. Les arguments mis en évidence sont le

confort, la proximité de certains sites naturels, historiques, la

possibilité de pratiquer différents sports, les excursions … La

clientèle visée varie d’un établissement à l’autre : On vise aussi bien

les plus âgés que les jeunes, certains hôtels favorisent le confort,

les excursions automobiles… alors que d’autres signalent dans

leurs brochures, la possibilité d’accueillir des groupes scolaires,

des cars, proposant parfois des dortoirs… Certains ciblent une

clientèle particulière, comme les photographes amateurs ; une

chambre noire est mise à leur disposition à l’hôtel pour développer,

fixer et tirer leurs clichés. Et, dans tous les cas, un témoignage

visuel de vacances idéales est illustré.

« Plus de vrai tourisme sans kayak annonce la publicité de la maison

A. Delfelde de Liège. Cet engouement décide le Touring Club de

Belgique d’exécuter en 1936 et 1937, les relevés nécessaires à la

réalisation de la carte nautique de la Lesse, première du genre en

Belgique. »3

Les grottes sont également visitées par les plus aventuriers, car il

n’y manque pas de danger, les sensations fortes y sont présentes ;

il faut environ six heures, à l’époque, pour visiter les merveilles des

grottes de Han.

Les Ardennes ne constituent pas actuellement un pôle du tourisme

de masse dont les destinations privilégiées sont plus souvent les

plages des pays chauds, mais elles accueillent néanmoins

différentes formes de tourisme.

3 Maurice COSYN, Introduction, in Clément GILON, « La Lesse en Canoë, Bruxelles,

TDC,s.d.,p.3.

Page 126: TREE HOSTEL

10

4 LES DIFFERENTES FORMES DE TOURISME

AUJOURD’HUI

Le tourisme est aujourd'hui en plein essor. D’un touriste à l’autre,

les attentes sont très différentes.

Il y a donc des grandes catégories de types de tourisme qui

répondent différemment selon les différentes demandes.

4.1 Le tourisme de masse

4.1.1 Définition

« Le tourisme est l'industrie qui consiste à

transporter des gens qui seraient mieux chez

eux, dans des endroits qui seraient mieux sans

eux ». MISTLER Jean.

« Les effets conjugués de la croissance

économique, de la pression démographique,

du développement du tourisme accentuent,

d'année en année, les menaces qui pèsent sur

l'avenir même de l'homme ». LEPAGE

Corinne.

« Le tourisme, c'est l'énergie dépensée en

parcourant dix mille kilomètres pour se

plaindre que les choses ne fonctionnent pas

comme chez soi ». TESSON Sylvain.

Ces trois dernières citations sont reprises du

même site Internet4.

Le tourisme de masse s’est développé dans les années soixante

suite à la généralisation des congés payés (années trente) ainsi que

le développement de l’aviation commerciale (années soixante).

4 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09.

Page 127: TREE HOSTEL

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4 LES DIFFERENTES FORMES DE TOURISME

AUJOURD’HUI

Le tourisme est aujourd'hui en plein essor. D’un touriste à l’autre,

les attentes sont très différentes.

Il y a donc des grandes catégories de types de tourisme qui

répondent différemment selon les différentes demandes.

4.1 Le tourisme de masse

4.1.1 Définition

« Le tourisme est l'industrie qui consiste à

transporter des gens qui seraient mieux chez

eux, dans des endroits qui seraient mieux sans

eux ». MISTLER Jean.

« Les effets conjugués de la croissance

économique, de la pression démographique,

du développement du tourisme accentuent,

d'année en année, les menaces qui pèsent sur

l'avenir même de l'homme ». LEPAGE

Corinne.

« Le tourisme, c'est l'énergie dépensée en

parcourant dix mille kilomètres pour se

plaindre que les choses ne fonctionnent pas

comme chez soi ». TESSON Sylvain.

Ces trois dernières citations sont reprises du

même site Internet4.

Le tourisme de masse s’est développé dans les années soixante

suite à la généralisation des congés payés (années trente) ainsi que

le développement de l’aviation commerciale (années soixante).

4 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09.

Page 128: TREE HOSTEL

11

Cela a permis au grand public de sortir de son pays natal pour aller

séjourner sur les plages ensoleillées du sud de l’Europe, du nord de

l’Afrique…

La population arrive en masse, et de nombreuses infrastructures

sont construites pour satisfaire aux besoins relatifs à cette

demande. Les prix relativement peu élevés de certaines de ces

formules permettent à un grand nombre d’en bénéficier.

Ce tourisme de masse a diverses conséquences dont on

commence à évaluer les enjeux à long terme.

4.1.2 Conséquences

Ce sont surtout les tours opérator qui organisent globalement les

voyages et séjours. Ils attirent le client par le soleil, la plage mais

aussi par la proposition d’un ensemble d’équipements et de

services : Piscine, sauna, restaurant, bar exotique, activités de

l’apéro, sports, animations du soir…sont au rendez-vous pour

satisfaire au mieux les besoins du client.

En raison de l’ampleur des infrastructures nécessaires, les

propriétaires des tours opérator sont de plus en plus de grands

groupes financiers et c’est en fin de compte les actionnaires de ces

groupes qui bénéficient le plus des revenus de ce tourisme de

masse.

Le personnel de l’hôtel est, quant à lui, très souvent sous-payé pour

de nombreuses heures de travail qui sont rarement valorisantes et

ne bénéficie pas toujours de la reconnaissance de clients parfois

peu soucieux, voire peu respectueux des personnes « à leur

service ».

De plus, les autochtones sont dépossédés de leur territoire. Car,

pour construire des hôtels, des gens sont expropriés de leur

maison en échange d’un dédommagement bien inférieur à ce

qu’elle vaut réellement.

La surpopulation touristique amène d’autres conséquences

néfastes en termes d’environnement. Les touristes polluent les

plages, apportent de nombreux détritus peu recyclables et en

13

Page 129: TREE HOSTEL

11

Cela a permis au grand public de sortir de son pays natal pour aller

séjourner sur les plages ensoleillées du sud de l’Europe, du nord de

l’Afrique…

La population arrive en masse, et de nombreuses infrastructures

sont construites pour satisfaire aux besoins relatifs à cette

demande. Les prix relativement peu élevés de certaines de ces

formules permettent à un grand nombre d’en bénéficier.

Ce tourisme de masse a diverses conséquences dont on

commence à évaluer les enjeux à long terme.

4.1.2 Conséquences

Ce sont surtout les tours opérator qui organisent globalement les

voyages et séjours. Ils attirent le client par le soleil, la plage mais

aussi par la proposition d’un ensemble d’équipements et de

services : Piscine, sauna, restaurant, bar exotique, activités de

l’apéro, sports, animations du soir…sont au rendez-vous pour

satisfaire au mieux les besoins du client.

En raison de l’ampleur des infrastructures nécessaires, les

propriétaires des tours opérator sont de plus en plus de grands

groupes financiers et c’est en fin de compte les actionnaires de ces

groupes qui bénéficient le plus des revenus de ce tourisme de

masse.

Le personnel de l’hôtel est, quant à lui, très souvent sous-payé pour

de nombreuses heures de travail qui sont rarement valorisantes et

ne bénéficie pas toujours de la reconnaissance de clients parfois

peu soucieux, voire peu respectueux des personnes « à leur

service ».

De plus, les autochtones sont dépossédés de leur territoire. Car,

pour construire des hôtels, des gens sont expropriés de leur

maison en échange d’un dédommagement bien inférieur à ce

qu’elle vaut réellement.

La surpopulation touristique amène d’autres conséquences

néfastes en termes d’environnement. Les touristes polluent les

plages, apportent de nombreux détritus peu recyclables et en

13

Page 130: TREE HOSTEL

12

général non recyclés… La consommation d’eau des touristes

épuise les réserves naturelles dans les pays d’accueil.

La multiplicité des infrastructures bâties et la fréquentation massive

perturbe la vie et les migrations des espèces animales.

Prenons deux exemples concrets :

4.1.2.1 L'architecture "HLM sur mer"

L’Espagne a été la première destination mondiale à être touchée

par le tourisme de masse, dans les années soixante à quatre-vingt.

Il y a quarante ans, les côtes espagnoles offraient un paysage

naturel.

La demande touristique a eu comme conséquence un plan

d’urbanisation rapide qui n’a pas été planifié : Pas de limitation de

hauteur, pas de directives sur la forme et les matériaux, aucune

unité globale n’a été anticipée. Tout s’est construit très rapidement,

et chacun a voulu rentabiliser au mieux le bout de territoire qu’il

possédait. Tous les hôtels se sont alors construits verticalement, ce

qui a donné des tours à touristes, des HLM sur mer. En saison, les

touristes sont entassés verticalement dans leurs hôtels et

horizontalement sur les plages, la ville n’est qu’un embouteillage de

gens.

Mais les prix diminuent de plus en plus, et actuellement, les

destinations nord-africaines offrent des destinations à prix

imbattables. Les gens choisissent alors davantage ces destinations

moins coûteuses au détriment de l’Espagne où la demande n’est

plus ce qu’elle a été. Or, maintenant, les côtes espagnoles ont

perdu leur qualité paysagère.

Le poids économique du tourisme en Espagne représente 12% de

l’économie nationale. Le gouvernement est bien conscient qu’il y a

de réels problèmes avec le tourisme de masse et il a lancé un plan

de redressement, de manière à promouvoir le tourisme éthique, le

tourisme rural et le tourisme vert.

Benidorme. 14

Page 131: TREE HOSTEL

12

général non recyclés… La consommation d’eau des touristes

épuise les réserves naturelles dans les pays d’accueil.

La multiplicité des infrastructures bâties et la fréquentation massive

perturbe la vie et les migrations des espèces animales.

Prenons deux exemples concrets :

4.1.2.1 L'architecture "HLM sur mer"

L’Espagne a été la première destination mondiale à être touchée

par le tourisme de masse, dans les années soixante à quatre-vingt.

Il y a quarante ans, les côtes espagnoles offraient un paysage

naturel.

La demande touristique a eu comme conséquence un plan

d’urbanisation rapide qui n’a pas été planifié : Pas de limitation de

hauteur, pas de directives sur la forme et les matériaux, aucune

unité globale n’a été anticipée. Tout s’est construit très rapidement,

et chacun a voulu rentabiliser au mieux le bout de territoire qu’il

possédait. Tous les hôtels se sont alors construits verticalement, ce

qui a donné des tours à touristes, des HLM sur mer. En saison, les

touristes sont entassés verticalement dans leurs hôtels et

horizontalement sur les plages, la ville n’est qu’un embouteillage de

gens.

Mais les prix diminuent de plus en plus, et actuellement, les

destinations nord-africaines offrent des destinations à prix

imbattables. Les gens choisissent alors davantage ces destinations

moins coûteuses au détriment de l’Espagne où la demande n’est

plus ce qu’elle a été. Or, maintenant, les côtes espagnoles ont

perdu leur qualité paysagère.

Le poids économique du tourisme en Espagne représente 12% de

l’économie nationale. Le gouvernement est bien conscient qu’il y a

de réels problèmes avec le tourisme de masse et il a lancé un plan

de redressement, de manière à promouvoir le tourisme éthique, le

tourisme rural et le tourisme vert.

Benidorme. 14

Page 132: TREE HOSTEL

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4.1.2.2 Exemple avec Agadir

Si on analyse le cas de la station balnéaire d’Agadir au Maroc, on

peut bénéficier de séjours à partir de 399! pour le vol, une semaine

dans un superbe hôtel avec vue sur mer, pension complète ainsi

que le système « all inclusive » (tout inclus). Les T.O. (tours

opérator) négocient des prix excessivement bas avec les hôtels.

Ceux-ci n’ont pas le choix et ne peuvent pas passer par un autre

système, car 99,9% des touristes utilisent cette formule via internet

ou via les agences de voyages.

Si l’on décompose le prix des 399!, seulement un tiers est destiné

à l’hôtel, les deux autres tiers sont pour les T.O. et l’avion. Soit

130! pour loger une personne pendant une semaine avec

consommation à volonté. Moins de 20! par jour. Le personnel de

l’hôtel est évidemment sous-payé.

Le système « all inclusive » incite les clients à rester à l’hôtel; que

vouloir de plus ? L’objectif premier des gens est de se reposer sans

rien dépenser.

Ainsi, le pays ne peut plus vivre du tourisme alors qu’avant, la vieille

ville vivait grâce au tourisme.

Pire encore, des gens sont expropriés de leurs territoires, ils

perdent toute leur dignité, et tout ça pour 3! par m2 de terrain qu’ils

possèdent, alors que ceux-ci pourraient en valoir 1000! du m2.

On montre une fausse image de la culture marocaine en invitant

des acteurs à l’hôtel pour mettre en scène une ambiance dite

marocaine.

Les ressources d’eau sont surexploitées et les ressources

naturelles s’épuisent à une vitesse incroyable. Des excursions sont

organisées en voiture, quad… Les touristes traversent des petits

villages typiques, ils ne s’y arrêtent pas et la seule chose qu’ils

apportent aux paysans, c’est la poussière ainsi que le bruit des

moteurs.

4.1.2.3 A l’échelle mondiale: Le recours à l’avion.

L’avènement de l’avion a été une grande découverte ; cependant, il

cause aujourd’hui d’énormes problèmes environnementaux sur une

échelle mondiale. Les gens l’utilisent de plus en plus alors qu’il

faudrait en réduire au maximum son utilisation.

15

Page 133: TREE HOSTEL

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4.1.2.2 Exemple avec Agadir

Si on analyse le cas de la station balnéaire d’Agadir au Maroc, on

peut bénéficier de séjours à partir de 399! pour le vol, une semaine

dans un superbe hôtel avec vue sur mer, pension complète ainsi

que le système « all inclusive » (tout inclus). Les T.O. (tours

opérator) négocient des prix excessivement bas avec les hôtels.

Ceux-ci n’ont pas le choix et ne peuvent pas passer par un autre

système, car 99,9% des touristes utilisent cette formule via internet

ou via les agences de voyages.

Si l’on décompose le prix des 399!, seulement un tiers est destiné

à l’hôtel, les deux autres tiers sont pour les T.O. et l’avion. Soit

130! pour loger une personne pendant une semaine avec

consommation à volonté. Moins de 20! par jour. Le personnel de

l’hôtel est évidemment sous-payé.

Le système « all inclusive » incite les clients à rester à l’hôtel; que

vouloir de plus ? L’objectif premier des gens est de se reposer sans

rien dépenser.

Ainsi, le pays ne peut plus vivre du tourisme alors qu’avant, la vieille

ville vivait grâce au tourisme.

Pire encore, des gens sont expropriés de leurs territoires, ils

perdent toute leur dignité, et tout ça pour 3! par m2 de terrain qu’ils

possèdent, alors que ceux-ci pourraient en valoir 1000! du m2.

On montre une fausse image de la culture marocaine en invitant

des acteurs à l’hôtel pour mettre en scène une ambiance dite

marocaine.

Les ressources d’eau sont surexploitées et les ressources

naturelles s’épuisent à une vitesse incroyable. Des excursions sont

organisées en voiture, quad… Les touristes traversent des petits

villages typiques, ils ne s’y arrêtent pas et la seule chose qu’ils

apportent aux paysans, c’est la poussière ainsi que le bruit des

moteurs.

4.1.2.3 A l’échelle mondiale: Le recours à l’avion.

L’avènement de l’avion a été une grande découverte ; cependant, il

cause aujourd’hui d’énormes problèmes environnementaux sur une

échelle mondiale. Les gens l’utilisent de plus en plus alors qu’il

faudrait en réduire au maximum son utilisation.

15

Page 134: TREE HOSTEL

14

En Inde, les gens sont entassés dans les trains, la population qui

prend le train est cinq fois supérieure à celle de l’Allemagne. L’avion

semble la bonne solution, il permet d’aller dix fois plus vite avec un

confort climatisé. Il y a un boum en ce moment : Prendre l’avion

comme les occidentaux est un comportement valorisé . Le marché

aérien indien devrait croître de vingt-cinq pourcents chaque année.

Air Deccan, une compagnie à bas prix, étend son marché ; ils ont

commencé il y a deux ans avec un million de passagers, l’année

dernière ils sont arrivés à trois millions et cette année à sept

millions ; d’ici cinq ans , ils espèrent arriver de trente à trente cinq

millions de passagers ; ils comptent acheter un avion tous les mois

pour les nonante mois à venir et puis « on verra » !

Les avions produisent vingt à trente pourcents de l’émission de

CO2. Certaines compagnies aériennes essayent de réduire la

consommation de pétrole par avion en réduisant le poids de

l’appareil, en faisant des avions pour plus de passagers ; le

problème est qu’ils réduisent aussi le prix des billets d’avions et

chaque année ces prix diminuent d'un pourcent et cela selon les

calculs statistiques pour vingt ans encore. Le fait que les vols

deviennent accessibles à tous, s’apparente à une catastrophe pour

l’humanité.

Faut-il pour autant arrêter de prendre l’avion? Faut-il réserver

l’usage de l’avion à certains mais selon quels critères ? Revenir à

un accès lié aux revenus n’est-il pas tout à fait injuste ?

Pour certains, il n’y a aucun problème, pour d’autres il faut arrêter

totalement de prendre l’avion. Pour Richard Branson, le Big boss

de Virgin, « il faudrait pouvoir voler juste à partir du moment où on a

une raison valable de voler ; les vacances sont-elles une raison

valable ? je n’en sais rien ».

4.2 Le tourisme de luxe

Une des demandes d’aujourd’hui est de posséder une villa de luxe

lors de ses vacances. Le voyageur est alors libre de faire ce qu’il

veut, il est comme chez lui ou plutôt comme un roi. Jacuzzi,

piscine, sauna, terrain de tennis, salle de billard…sont le plus

souvent les équipements privés dans ce genre de logis. Il y a

«Air Deccan». 16

Page 135: TREE HOSTEL

14

En Inde, les gens sont entassés dans les trains, la population qui

prend le train est cinq fois supérieure à celle de l’Allemagne. L’avion

semble la bonne solution, il permet d’aller dix fois plus vite avec un

confort climatisé. Il y a un boum en ce moment : Prendre l’avion

comme les occidentaux est un comportement valorisé . Le marché

aérien indien devrait croître de vingt-cinq pourcents chaque année.

Air Deccan, une compagnie à bas prix, étend son marché ; ils ont

commencé il y a deux ans avec un million de passagers, l’année

dernière ils sont arrivés à trois millions et cette année à sept

millions ; d’ici cinq ans , ils espèrent arriver de trente à trente cinq

millions de passagers ; ils comptent acheter un avion tous les mois

pour les nonante mois à venir et puis « on verra » !

Les avions produisent vingt à trente pourcents de l’émission de

CO2. Certaines compagnies aériennes essayent de réduire la

consommation de pétrole par avion en réduisant le poids de

l’appareil, en faisant des avions pour plus de passagers ; le

problème est qu’ils réduisent aussi le prix des billets d’avions et

chaque année ces prix diminuent d'un pourcent et cela selon les

calculs statistiques pour vingt ans encore. Le fait que les vols

deviennent accessibles à tous, s’apparente à une catastrophe pour

l’humanité.

Faut-il pour autant arrêter de prendre l’avion? Faut-il réserver

l’usage de l’avion à certains mais selon quels critères ? Revenir à

un accès lié aux revenus n’est-il pas tout à fait injuste ?

Pour certains, il n’y a aucun problème, pour d’autres il faut arrêter

totalement de prendre l’avion. Pour Richard Branson, le Big boss

de Virgin, « il faudrait pouvoir voler juste à partir du moment où on a

une raison valable de voler ; les vacances sont-elles une raison

valable ? je n’en sais rien ».

4.2 Le tourisme de luxe

Une des demandes d’aujourd’hui est de posséder une villa de luxe

lors de ses vacances. Le voyageur est alors libre de faire ce qu’il

veut, il est comme chez lui ou plutôt comme un roi. Jacuzzi,

piscine, sauna, terrain de tennis, salle de billard…sont le plus

souvent les équipements privés dans ce genre de logis. Il y a

«Air Deccan». 16

Page 136: TREE HOSTEL

15

habituellement plusieurs chambres, et plusieurs couples peuvent

alors se partager cette bâtisse pour se détendre tranquillement lors

de leur évasion.

Une autre forme de tourisme de luxe concerne des hôtels très

spécifiques qui ciblent une clientèle particulière. Les propositions

se multiplient actuellement comme l’hôtel de glace, des hôtels

caractérisés par leur implantation, leur architecture, leur design.

Leur spécificité se paie.

Remarquons aussi que des formules, en apparence peu luxueuses,

peuvent coûter très cher, comme nous le verrons dans les points

suivants.

4.3 Le tourisme d'affaire

Foires, congrès, conventions et voyages professionnels sont l’objet

du tourisme d’affaire.

Lorsqu’une foire internationale a lieu, beaucoup de sociétés font le

déplacement soit pour exposer, soit pour visiter. Des hôtels sont

alors à disposition des sociétés. Le déplacement des exposants et

des visiteurs pour quelques jours entraîne tout un mécanisme

touristique. Des événements de ce type ont des répercussions

économiques sur les lieux de ces foires.

Notre société valorise aussi le nomade urbain, le cadre qui se

déplace régulièrement en avion ou en TGV dans le cadre de ses

activités professionnelles. Déplacements, expériences à l’étranger

sont aujourd’hui souvent exigés pour tout engagement et toute

promotion et s’intègrent dans des plans de carrière.

4.4 Le tourisme éthique

4.4.1 Définition

« C’est l’humain en tant qu’humain, la seule

valeur absolue, c’est la possibilité humaine de

donner sur soi une priorité à l’autre ».

LEVINAS.E.

17

Page 137: TREE HOSTEL

15

habituellement plusieurs chambres, et plusieurs couples peuvent

alors se partager cette bâtisse pour se détendre tranquillement lors

de leur évasion.

Une autre forme de tourisme de luxe concerne des hôtels très

spécifiques qui ciblent une clientèle particulière. Les propositions

se multiplient actuellement comme l’hôtel de glace, des hôtels

caractérisés par leur implantation, leur architecture, leur design.

Leur spécificité se paie.

Remarquons aussi que des formules, en apparence peu luxueuses,

peuvent coûter très cher, comme nous le verrons dans les points

suivants.

4.3 Le tourisme d'affaire

Foires, congrès, conventions et voyages professionnels sont l’objet

du tourisme d’affaire.

Lorsqu’une foire internationale a lieu, beaucoup de sociétés font le

déplacement soit pour exposer, soit pour visiter. Des hôtels sont

alors à disposition des sociétés. Le déplacement des exposants et

des visiteurs pour quelques jours entraîne tout un mécanisme

touristique. Des événements de ce type ont des répercussions

économiques sur les lieux de ces foires.

Notre société valorise aussi le nomade urbain, le cadre qui se

déplace régulièrement en avion ou en TGV dans le cadre de ses

activités professionnelles. Déplacements, expériences à l’étranger

sont aujourd’hui souvent exigés pour tout engagement et toute

promotion et s’intègrent dans des plans de carrière.

4.4 Le tourisme éthique

4.4.1 Définition

« C’est l’humain en tant qu’humain, la seule

valeur absolue, c’est la possibilité humaine de

donner sur soi une priorité à l’autre ».

LEVINAS.E.

17

Page 138: TREE HOSTEL

16

« Le lieu des vacances est aussi la vie dans un

territoire nouveau, un lieu de rencontre avec

les hommes et des femmes qui vivent

différemment ».

« Ce qui compte en réalité, c’est le regard que

nous avons les uns sur les autres ».

« La responsabilité d’autrui, c’est aussi

d’accepter que ses valeurs et les éléments de

son éthique soient différents des nôtres ».

« Vivre ensemble veut dire percevoir l’Autre

comme un semblable tout en percevant et en

acceptant sa différence ».

Les quatre dernières phrases sont extraites de

l’article « tourisme et éthique : une impérieuse

obligation »5.

Le tourisme éthique ou durable est une pratique qui permet au

touriste de voyager, de découvrir, de s’évader tout en respectant le

monde dans lequel il va. Le tourisme peut alors se développer et

contribuer au bien-être des populations des pays récepteurs.

4.4.2 Exemple de tourisme éthique

A 350 km d’Agadir, on peut découvrir une autre conception du

tourisme : « Le tourisme éthique » tel qu’il est défini ci-dessus. Le

site a été exploré par l’émission « Question à la une »6. On parle ici

de formule rurale : seulement 30 places sont disponibles en plein

milieu du désert. Le fondement de cette formule est basé sur trois

5 BENSAHEL Liliane, « Tourisme et éthique : une impérieuse obligation », Re-Tour,20/09/2003,

http://www.reseautourisme.com/articles%20revues/lilianearticle.dwt. 6 Question à la une, «Tourisme, peut-on éviter de bronzer idiot ?» 06/02/2008.

Page 139: TREE HOSTEL

16

« Le lieu des vacances est aussi la vie dans un

territoire nouveau, un lieu de rencontre avec

les hommes et des femmes qui vivent

différemment ».

« Ce qui compte en réalité, c’est le regard que

nous avons les uns sur les autres ».

« La responsabilité d’autrui, c’est aussi

d’accepter que ses valeurs et les éléments de

son éthique soient différents des nôtres ».

« Vivre ensemble veut dire percevoir l’Autre

comme un semblable tout en percevant et en

acceptant sa différence ».

Les quatre dernières phrases sont extraites de

l’article « tourisme et éthique : une impérieuse

obligation »5.

Le tourisme éthique ou durable est une pratique qui permet au

touriste de voyager, de découvrir, de s’évader tout en respectant le

monde dans lequel il va. Le tourisme peut alors se développer et

contribuer au bien-être des populations des pays récepteurs.

4.4.2 Exemple de tourisme éthique

A 350 km d’Agadir, on peut découvrir une autre conception du

tourisme : « Le tourisme éthique » tel qu’il est défini ci-dessus. Le

site a été exploré par l’émission « Question à la une »6. On parle ici

de formule rurale : seulement 30 places sont disponibles en plein

milieu du désert. Le fondement de cette formule est basé sur trois

5 BENSAHEL Liliane, « Tourisme et éthique : une impérieuse obligation », Re-Tour,20/09/2003,

http://www.reseautourisme.com/articles%20revues/lilianearticle.dwt. 6 Question à la une, «Tourisme, peut-on éviter de bronzer idiot ?» 06/02/2008.

Page 140: TREE HOSTEL

17

grands principes : le tourisme équitable, le tourisme écologique, le

tourisme bio.

Le tourisme équitable vise à faire vivre toute une population ; on

parle ici de donnant / donnant.

Les chambres sont des tentes berbères avec un lit double à

l’intérieur, le confort est rudimentaire mais bien présent, l’éclairage

des chambres se fait à base d’énergie solaire (tourisme

écologique).

Dans une optique de tourisme biologique, seuls les produits du

terroir alimentent le campement et les touristes sont invités à aller

les cueillir eux-mêmes dans des potagers.

Les touristes sont en contact direct avec la culture marocaine, ils

peuvent apprécier la vie réelle.

Les gens sur place vivent grâce aux touristes, ils leur montrent

comment vit leur culture sans faire d’artifices. Notons que cette

formule n’est pas bon marché et que pratiquer le tourisme éthique

n’est pas à la portée de tous les budgets, surtout dans des lieux

éloignés.

Le paradoxe de pratiquer le tourisme éthique dans un pays étranger

est qu’il faut prendre l’avion, ensuite, il faut louer une voiture pour

atteindre ce lieu plus éloigné car la demande est beaucoup moins

importante et des cars ne permettent pas le déplacement jusque-là.

4.5 Le tourisme rural

Contrairement au tourisme de masse, certaines personnes

recherchent des valeurs rurales lors de leurs vacances, tels que la

rencontre, le contact, la découverte culturelle,…ou une plus grande

solitude dans des activités en nature… alliant tourisme rural et

tourisme vert. Ils choisissent, en général, des modes

d’hébergement comme les chambres d’hôtes, les gîtes…

4.6 Le tourisme culturel

Un site historique attire bien évidemment beaucoup de touristes car

beaucoup de gens occupent leurs congés pour se cultiver. Les

passionnés d’histoire choisissent souvent ce genre d’évasion, mais

il existe de plus en plus d’attraits pour d’autres formes de tourisme

18

Page 141: TREE HOSTEL

17

grands principes : le tourisme équitable, le tourisme écologique, le

tourisme bio.

Le tourisme équitable vise à faire vivre toute une population ; on

parle ici de donnant / donnant.

Les chambres sont des tentes berbères avec un lit double à

l’intérieur, le confort est rudimentaire mais bien présent, l’éclairage

des chambres se fait à base d’énergie solaire (tourisme

écologique).

Dans une optique de tourisme biologique, seuls les produits du

terroir alimentent le campement et les touristes sont invités à aller

les cueillir eux-mêmes dans des potagers.

Les touristes sont en contact direct avec la culture marocaine, ils

peuvent apprécier la vie réelle.

Les gens sur place vivent grâce aux touristes, ils leur montrent

comment vit leur culture sans faire d’artifices. Notons que cette

formule n’est pas bon marché et que pratiquer le tourisme éthique

n’est pas à la portée de tous les budgets, surtout dans des lieux

éloignés.

Le paradoxe de pratiquer le tourisme éthique dans un pays étranger

est qu’il faut prendre l’avion, ensuite, il faut louer une voiture pour

atteindre ce lieu plus éloigné car la demande est beaucoup moins

importante et des cars ne permettent pas le déplacement jusque-là.

4.5 Le tourisme rural

Contrairement au tourisme de masse, certaines personnes

recherchent des valeurs rurales lors de leurs vacances, tels que la

rencontre, le contact, la découverte culturelle,…ou une plus grande

solitude dans des activités en nature… alliant tourisme rural et

tourisme vert. Ils choisissent, en général, des modes

d’hébergement comme les chambres d’hôtes, les gîtes…

4.6 Le tourisme culturel

Un site historique attire bien évidemment beaucoup de touristes car

beaucoup de gens occupent leurs congés pour se cultiver. Les

passionnés d’histoire choisissent souvent ce genre d’évasion, mais

il existe de plus en plus d’attraits pour d’autres formes de tourisme

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Page 142: TREE HOSTEL

18

culturel comme par exemple les expositions diverses, l’architecture

contemporaine…

Le touriste ne va pas généralement vers les choses mais plutôt vers

l’image des choses, il ira vers tout ce qu’il aura vu dans les

magazines, vers ce dont il aura entendu parler,…

La « sight » est la chose à voir ; les choses à voir sont classées par

des étoiles ; le touriste veut vérifier que ce qu’il y a dans son guide

est bien réel, il veut faire des photos pour ramener la preuve de leur

existence.

« Caméra : Merveilleux instrument de tourisme auquel le voyageur fait

voir le pays avant de le voir lui-même ». DANINOS Pierre.7

4.7 Le tourisme vert et le tourisme d'aventure

Le tourisme vert et le tourisme d’aventure correspondent à la

demande d’une certaine catégorie de voyageurs. Ces pratiques

comportent une multitude de possibilités : Partir le sac au dos et

voyager en stop, en bus, en train, pour parcourir un pays, faire du

camping sauvage, parcourir un site naturel et dormir d’hôtel en

hôtel, suivi ou non d’un guide… « Il y a autant de pratiques qu’il y a

de touristes ».8

Voici quelques exemples plus précis :

4.7.1 Parc naturel d'Aracena

« Situé dans l'ouest de l'Andalousie, près de la frontière portugaise, ce

parc naturel protégé possède l'un des plus intéressants réseaux de

chemins d'Espagne. En effet, plus de 700 km de sentiers balisés sont

7 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09. 8 Philippe Violier, directeur de l’ESTHUA (Ecole Supérieure pour le Tourisme et l’Hôtellerie de

l’Université d’Angers).

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Page 143: TREE HOSTEL

18

culturel comme par exemple les expositions diverses, l’architecture

contemporaine…

Le touriste ne va pas généralement vers les choses mais plutôt vers

l’image des choses, il ira vers tout ce qu’il aura vu dans les

magazines, vers ce dont il aura entendu parler,…

La « sight » est la chose à voir ; les choses à voir sont classées par

des étoiles ; le touriste veut vérifier que ce qu’il y a dans son guide

est bien réel, il veut faire des photos pour ramener la preuve de leur

existence.

« Caméra : Merveilleux instrument de tourisme auquel le voyageur fait

voir le pays avant de le voir lui-même ». DANINOS Pierre.7

4.7 Le tourisme vert et le tourisme d'aventure

Le tourisme vert et le tourisme d’aventure correspondent à la

demande d’une certaine catégorie de voyageurs. Ces pratiques

comportent une multitude de possibilités : Partir le sac au dos et

voyager en stop, en bus, en train, pour parcourir un pays, faire du

camping sauvage, parcourir un site naturel et dormir d’hôtel en

hôtel, suivi ou non d’un guide… « Il y a autant de pratiques qu’il y a

de touristes ».8

Voici quelques exemples plus précis :

4.7.1 Parc naturel d'Aracena

« Situé dans l'ouest de l'Andalousie, près de la frontière portugaise, ce

parc naturel protégé possède l'un des plus intéressants réseaux de

chemins d'Espagne. En effet, plus de 700 km de sentiers balisés sont

7 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09. 8 Philippe Violier, directeur de l’ESTHUA (Ecole Supérieure pour le Tourisme et l’Hôtellerie de

l’Université d’Angers).

19

20

Page 144: TREE HOSTEL

19

consacrés aux promeneurs pédestres qui accourent de toute

l'Espagne pour profiter de ce cadre naturel unique »9.

Dans le monde, il existe de plus en plus de propositions de ce type.

4.7.2 Voyage en vélo

Des amis ont pris six mois de congé pour remonter, en vélo,

l’Amérique du Sud. Ils faisaient du camping sauvage, traversaient

de magnifiques paysages.

Ma copine et moi, avons eu l’idée de faire la même chose durant

dix jours : Remonter la moitié de la côte Ouest de l’Irlande en vélo,

et dormir dans des auberges préalablement réservées.

Il y a des organisations qui planifient des itinéraires et qui se lancent

dans l’aventure avec des groupes. Nous avons plutôt opté pour

l’aventure dans le sens strict du terme. Il n’y a rien de plus

magnifique que de parcourir deux jours de vélo pour ensuite

découvrir un paysage de rêves, au pied de falaises vertigineuses…

L’aventure pousse au risque, à certains moments à l’angoisse, mais

au bonheur extrême, à d’autres moments.

4.7.3 L’aventure en cabane

L’aventure en cabane fait partie de ce style de tourisme. Les gens

recherchent le contact avec le paysage, le rapport direct avec la

nature… Comme je l’ai défini lors du chapitre sur la cabane, il y a

plusieurs types de cabanes : cabanes familiales, cabanes

tyroliennes, cabanes à échelles. Pour arriver à une cabane

tyrolienne, il y a tout un parcours-aventure avant d’accéder, de

mériter son logement.

Lorsque j’ai envoyé les questionnaires aux propriétaires des

cabanes en France ( tel que relaté dans la partie sur les cabanes),

j’ai joint 20 questionnaires destinés aux usagers qui profitent de

leurs infrastructures, pour avoir leurs avis sur cette pratique, pour

savoir pourquoi ils avaient choisi ce mode d’hébergement,…

J’ai donc envoyé 250 questionnaires10. Malheureusement,

seulement deux réponses me sont parvenues. 9 http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne, le 06/01/09.

21

Page 145: TREE HOSTEL

19

consacrés aux promeneurs pédestres qui accourent de toute

l'Espagne pour profiter de ce cadre naturel unique »9.

Dans le monde, il existe de plus en plus de propositions de ce type.

4.7.2 Voyage en vélo

Des amis ont pris six mois de congé pour remonter, en vélo,

l’Amérique du Sud. Ils faisaient du camping sauvage, traversaient

de magnifiques paysages.

Ma copine et moi, avons eu l’idée de faire la même chose durant

dix jours : Remonter la moitié de la côte Ouest de l’Irlande en vélo,

et dormir dans des auberges préalablement réservées.

Il y a des organisations qui planifient des itinéraires et qui se lancent

dans l’aventure avec des groupes. Nous avons plutôt opté pour

l’aventure dans le sens strict du terme. Il n’y a rien de plus

magnifique que de parcourir deux jours de vélo pour ensuite

découvrir un paysage de rêves, au pied de falaises vertigineuses…

L’aventure pousse au risque, à certains moments à l’angoisse, mais

au bonheur extrême, à d’autres moments.

4.7.3 L’aventure en cabane

L’aventure en cabane fait partie de ce style de tourisme. Les gens

recherchent le contact avec le paysage, le rapport direct avec la

nature… Comme je l’ai défini lors du chapitre sur la cabane, il y a

plusieurs types de cabanes : cabanes familiales, cabanes

tyroliennes, cabanes à échelles. Pour arriver à une cabane

tyrolienne, il y a tout un parcours-aventure avant d’accéder, de

mériter son logement.

Lorsque j’ai envoyé les questionnaires aux propriétaires des

cabanes en France ( tel que relaté dans la partie sur les cabanes),

j’ai joint 20 questionnaires destinés aux usagers qui profitent de

leurs infrastructures, pour avoir leurs avis sur cette pratique, pour

savoir pourquoi ils avaient choisi ce mode d’hébergement,…

J’ai donc envoyé 250 questionnaires10. Malheureusement,

seulement deux réponses me sont parvenues. 9 http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne, le 06/01/09.

21

Page 146: TREE HOSTEL

20

Voici le témoignage de ces deux couples.

Ces personnes ont déjà pratiqué du camping sauvage, ont participé

à des mouvements de jeunesse et fabriqué des cabanes dans leur

enfance.

Elles habitent la ville.

Leur choix pour ce mode d’hébergement a été motivé par la

recherche du calme ainsi que du contact avec la nature. Un couple

a mentionné son gôut pour l’originalité, les vues et la solitude, et

l’autre, pour sa recherche d’une expérience de vacances insolites.

Pour les deux couples, leurs moments favoris ont été le lever du

matin, et pour un des couples, le retour à la cabane après une

promenade.

Les deux couples ont ressenti une émotion particulièrement

positive de bien-être .

Chacun aime un minimum de confort ; pour un couple, en période

hivernale, le chauffage, l’eau chaude et une bonne couette sont le

minimum. Pour l’autre, le minimum est un bon lit et une bonne

douche.

Leurs enfants ne les ont pas accompagnés.

Un couple pourrait rester une semaine dans ce genre de logis,

l’autre couple pourrait en faire une résidence de week-end.

10

Le questionnaire se trouve en annexe.

Page 147: TREE HOSTEL

20

Voici le témoignage de ces deux couples.

Ces personnes ont déjà pratiqué du camping sauvage, ont participé

à des mouvements de jeunesse et fabriqué des cabanes dans leur

enfance.

Elles habitent la ville.

Leur choix pour ce mode d’hébergement a été motivé par la

recherche du calme ainsi que du contact avec la nature. Un couple

a mentionné son gôut pour l’originalité, les vues et la solitude, et

l’autre, pour sa recherche d’une expérience de vacances insolites.

Pour les deux couples, leurs moments favoris ont été le lever du

matin, et pour un des couples, le retour à la cabane après une

promenade.

Les deux couples ont ressenti une émotion particulièrement

positive de bien-être .

Chacun aime un minimum de confort ; pour un couple, en période

hivernale, le chauffage, l’eau chaude et une bonne couette sont le

minimum. Pour l’autre, le minimum est un bon lit et une bonne

douche.

Leurs enfants ne les ont pas accompagnés.

Un couple pourrait rester une semaine dans ce genre de logis,

l’autre couple pourrait en faire une résidence de week-end.

10

Le questionnaire se trouve en annexe.

Page 148: TREE HOSTEL

21

5 QUELS SONT LES QUESTIONEMENTS

AVOIR POUR UN PROJET

- Le type de tourisme.

- Le choix du site et son influence sur le projet.

- La définition du type d’hébergement.

Page 149: TREE HOSTEL

21

5 QUELS SONT LES QUESTIONEMENTS

AVOIR POUR UN PROJET

- Le type de tourisme.

- Le choix du site et son influence sur le projet.

- La définition du type d’hébergement.

Page 150: TREE HOSTEL

22

6 BIBLIOGRAPHIE

LIVRES

- « Ultimate hotel design », Espagne,Teneues, 2005.

EXTRAIT

- Marc Boyer - Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle Broché - 2 juin

2005.

ARTICLES

- MALKIN Roy, « du voyageur d’antan au « nouveau » touriste », courrier de l’Unesco,

juillet-août,1999.

- THURION Marie-Claude, « des premiers voyages d’agrément au tourisme pour tous ».

Extrait du cours de HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’antropologie», Haute Ecole

Charlemagne «les RIvageois», Graduat en tourisme., 3ème année, A.A 2005-2006.

SYLLABIS

- HENROTEAUX Jean-Pierre, « Cours de tourisme, première partie : Notions générales ;

complexité du produit », Haute Ecole Charlemagne « les RIvageois », Graduat en

tourisme.

- HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’antropologie », Rivageois, 3ème année, A.A 2005-

2006.

SITES INTERNET

- BENSAHEL Liliane, « Tourisme et éthique : une impérieuse obligation », Re-

Tour,20/09/2003, http://www.reseautourisme.com/articles%20revues/lilianearticle.dwt.

- http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09.

- http://www.evene.fr/tout/vikram-seth, 14/01/09.

- http://www.bellescitations.com/pantheon/Pantheon.htm, 14/01/09.

- http://taxilondonien.blog.lemonde.fr/files/2008/07/paul-morand.1217004821.doc,

14/01/09.

- http://www.aurangevine.org/pdf/CVDL/interventions/P_VIOLIER.pdf, 14/01/09.

- http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne, le 06/01/09.

EMISSIONS

- Question à la une, «Tourisme, peut-on éviter de bronzer idiot ?» 06/02/2008.

Page 151: TREE HOSTEL

22

6 BIBLIOGRAPHIE

LIVRES

- « Ultimate hotel design », Espagne,Teneues, 2005.

EXTRAIT

- Marc Boyer - Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle Broché - 2 juin

2005.

ARTICLES

- MALKIN Roy, « du voyageur d’antan au « nouveau » touriste », courrier de l’Unesco,

juillet-août,1999.

- THURION Marie-Claude, « des premiers voyages d’agrément au tourisme pour tous ».

Extrait du cours de HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’antropologie», Haute Ecole

Charlemagne «les RIvageois», Graduat en tourisme., 3ème année, A.A 2005-2006.

SYLLABIS

- HENROTEAUX Jean-Pierre, « Cours de tourisme, première partie : Notions générales ;

complexité du produit », Haute Ecole Charlemagne « les RIvageois », Graduat en

tourisme.

- HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’antropologie », Rivageois, 3ème année, A.A 2005-

2006.

SITES INTERNET

- BENSAHEL Liliane, « Tourisme et éthique : une impérieuse obligation », Re-

Tour,20/09/2003, http://www.reseautourisme.com/articles%20revues/lilianearticle.dwt.

- http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09.

- http://www.evene.fr/tout/vikram-seth, 14/01/09.

- http://www.bellescitations.com/pantheon/Pantheon.htm, 14/01/09.

- http://taxilondonien.blog.lemonde.fr/files/2008/07/paul-morand.1217004821.doc,

14/01/09.

- http://www.aurangevine.org/pdf/CVDL/interventions/P_VIOLIER.pdf, 14/01/09.

- http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne, le 06/01/09.

EMISSIONS

- Question à la une, «Tourisme, peut-on éviter de bronzer idiot ?» 06/02/2008.

Page 152: TREE HOSTEL

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7 TABLE DES ILLUSTRATIONS 1 : http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne 10/01/09. 2 : http://www.e-voyageur.com/images/illustration/recommander-ce-site.jpg 20/01/09. 3 : http://bab.viabloga.com/images/img044.jpg 20/01/09. 4 : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fe/Pont_Du_Gard.JPG/390px-Pont_Du_Gard.JPG 20/01/09. 5 : http://www.strasbourg-tramway.fr/Tram%20pont%20corbeau1_WEB.jpg 15/01/09. 6 : http://www.carnetdevol.org/Kittyhawk/opkite3.jpg 15/01/09. 7 : http://www.casino-dieppe.fr/images/historique-casino.jpg 20/01/09. 8 : http://www.corlobe.tk/IMG/jpg/avion.jpg 20/01/09. 9 : http://www.hotels-bali.fr/images/hotels-bali.gif 15/01/09. 10 : http://www.studio-rma.com/images/HOME_weekly_news/ICEHOTEL/ICEHOTEL01.jpg 10/01/08. 11 : http://www.campingclairdelune.fr/camping/images/emplacement-camping-simple.jpg 20/01/09. 12 : http://www.trekaventure.be/pictures/max/TA01C_1.jpg 20/01/09. 13 : http://blogs.la-clau.net/imatges/costa_brava_2008.jpg 15/01/09. 14 : http://www.airportdirecttravel.co.uk/Leeds/Portals/10/Benidorm-1.gif 20/01/09. 15 : http://galerie.croisitour.com/normal/121136162223.jpg 20/01/09. 16 : http://www.indianairlinesblog.com/wp-content/uploads/AirDeccanoffers5lakhticketsatRs.0taxes_10CDB/air_deccan_5l1.jpg 15/01/09. 17 : http://photo.jupiter.ollandini.taranis.info/images/photo/B_43_ecaselleVilla-3194.jpg 15/01/09. 18 : http://geotourweb.com/nouvelle_page_125.htm 20/01/09. 19 : http://www.clg-camus-argenteuil.ac-versailles.fr/galerie/Rome/rues/images/02%20rue%20de%20pompei.jpg 20/01/09. 20 : http://www.gralon.net/tourisme/tourisme/tourisme-parc-d-aventure-foret-adrenaline-1613.jpg 20/01/09. 21 : http://www.baumraum.de 23/11/08.

Page 153: TREE HOSTEL

23

7 TABLE DES ILLUSTRATIONS 1 : http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne 10/01/09. 2 : http://www.e-voyageur.com/images/illustration/recommander-ce-site.jpg 20/01/09. 3 : http://bab.viabloga.com/images/img044.jpg 20/01/09. 4 : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fe/Pont_Du_Gard.JPG/390px-Pont_Du_Gard.JPG 20/01/09. 5 : http://www.strasbourg-tramway.fr/Tram%20pont%20corbeau1_WEB.jpg 15/01/09. 6 : http://www.carnetdevol.org/Kittyhawk/opkite3.jpg 15/01/09. 7 : http://www.casino-dieppe.fr/images/historique-casino.jpg 20/01/09. 8 : http://www.corlobe.tk/IMG/jpg/avion.jpg 20/01/09. 9 : http://www.hotels-bali.fr/images/hotels-bali.gif 15/01/09. 10 : http://www.studio-rma.com/images/HOME_weekly_news/ICEHOTEL/ICEHOTEL01.jpg 10/01/08. 11 : http://www.campingclairdelune.fr/camping/images/emplacement-camping-simple.jpg 20/01/09. 12 : http://www.trekaventure.be/pictures/max/TA01C_1.jpg 20/01/09. 13 : http://blogs.la-clau.net/imatges/costa_brava_2008.jpg 15/01/09. 14 : http://www.airportdirecttravel.co.uk/Leeds/Portals/10/Benidorm-1.gif 20/01/09. 15 : http://galerie.croisitour.com/normal/121136162223.jpg 20/01/09. 16 : http://www.indianairlinesblog.com/wp-content/uploads/AirDeccanoffers5lakhticketsatRs.0taxes_10CDB/air_deccan_5l1.jpg 15/01/09. 17 : http://photo.jupiter.ollandini.taranis.info/images/photo/B_43_ecaselleVilla-3194.jpg 15/01/09. 18 : http://geotourweb.com/nouvelle_page_125.htm 20/01/09. 19 : http://www.clg-camus-argenteuil.ac-versailles.fr/galerie/Rome/rues/images/02%20rue%20de%20pompei.jpg 20/01/09. 20 : http://www.gralon.net/tourisme/tourisme/tourisme-parc-d-aventure-foret-adrenaline-1613.jpg 20/01/09. 21 : http://www.baumraum.de 23/11/08.

Page 154: TREE HOSTEL

24

8 ANNEXES

Voici le questionnaire s’adressant aux usagés des hôtels cabanes en France.

Bonjour, Je suis étudiant en dernière année d’architecture à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Wallonie à Liège (Belgique). Dans le cadre de mes études, je dois réaliser un travail de fin d’études. J’ai choisi le thème des « cabanes-hôtels ». Pour mener à bien ce travail, votre aide me serait préçieuse . Auriez-vous la gentillesse de m’accorder un peu de votre temps et de répondre aux quelques questions suivantes. Oui – non Avez vous déjà : (noircir la bonne réponse) O O participé à des colonnies de vacances ou autres mouvements de jeunesse? O O Fait du camping ? O O Essayé le camping sauvage ? O O Fabriqué des cabanes étant petit ? Avez-vous déjà logé dans ce genre d’infrastructure auparavant? Oui non (entourer la bonne réponse). Si oui, combien de fois ? ……………………………………………………………………………………….. Dans la vie de tous les jours, vivez-vous en ville ou à la campagne ? ……………………………………. Pourquoi avez-vous choisi ce mode d’hébergement ? À votre avis, quels sont les facteurs qui ont motivé votre choix ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Y a-t-il des moments que vous aimez en particulier ?oui non Si oui lesquels ? ……………………………………………………………………………………………………………… Ressentez-vous des émotions négatives ou positives particulières ? oui non Si oui lesquelles ? ……………………………………………………………………………………………………………… Avez-vous ressenti des émotions plus fortes, plus importantes ? oui non ……………………………………………………………………………………………………………… Aimez-vous un minimum de confort ? oui non Quel est ce minimum ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Page 155: TREE HOSTEL

24

8 ANNEXES

Voici le questionnaire s’adressant aux usagés des hôtels cabanes en France.

Bonjour, Je suis étudiant en dernière année d’architecture à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Wallonie à Liège (Belgique). Dans le cadre de mes études, je dois réaliser un travail de fin d’études. J’ai choisi le thème des « cabanes-hôtels ». Pour mener à bien ce travail, votre aide me serait préçieuse . Auriez-vous la gentillesse de m’accorder un peu de votre temps et de répondre aux quelques questions suivantes. Oui – non Avez vous déjà : (noircir la bonne réponse) O O participé à des colonnies de vacances ou autres mouvements de jeunesse? O O Fait du camping ? O O Essayé le camping sauvage ? O O Fabriqué des cabanes étant petit ? Avez-vous déjà logé dans ce genre d’infrastructure auparavant? Oui non (entourer la bonne réponse). Si oui, combien de fois ? ……………………………………………………………………………………….. Dans la vie de tous les jours, vivez-vous en ville ou à la campagne ? ……………………………………. Pourquoi avez-vous choisi ce mode d’hébergement ? À votre avis, quels sont les facteurs qui ont motivé votre choix ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Y a-t-il des moments que vous aimez en particulier ?oui non Si oui lesquels ? ……………………………………………………………………………………………………………… Ressentez-vous des émotions négatives ou positives particulières ? oui non Si oui lesquelles ? ……………………………………………………………………………………………………………… Avez-vous ressenti des émotions plus fortes, plus importantes ? oui non ……………………………………………………………………………………………………………… Aimez-vous un minimum de confort ? oui non Quel est ce minimum ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Page 156: TREE HOSTEL

25

Dans ce genre de logis, à choisir, vous préférez dormir: plutôt sur un lit de corde ou le matelas

le plus confortable possible ? Pour vous laver, préférez-vous la rivière ou plutôt une bonne

douche chaude ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Si vous avez des enfants, comment réagissent-t’ils face à l’expérience?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Combien de temps pourriez-vous loger dans ce genre de logis?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Si vous avez d’autres éléments à dire ou à suggérer, merci de les noter au verso

Merci beaucoup pour votre témoignage

Si vous êtes intéressés à recevoir mon travail de fin d’étude en PDF par e-mail laissez moi

votre adresse :……………………………… …………………….…………………….…………………

Page 157: TREE HOSTEL

25

Dans ce genre de logis, à choisir, vous préférez dormir: plutôt sur un lit de corde ou le matelas

le plus confortable possible ? Pour vous laver, préférez-vous la rivière ou plutôt une bonne

douche chaude ?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Si vous avez des enfants, comment réagissent-t’ils face à l’expérience?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Combien de temps pourriez-vous loger dans ce genre de logis?

………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………

Si vous avez d’autres éléments à dire ou à suggérer, merci de les noter au verso

Merci beaucoup pour votre témoignage

Si vous êtes intéressés à recevoir mon travail de fin d’étude en PDF par e-mail laissez moi

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Page 158: TREE HOSTEL

CabaneCabane

IntroIntro

TourismeTourismeConclusionConclusion

«Voyager, c’est demander d’un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.»

Paul Morand

«Dormir au son de la pluie qui tombe sur la tôle de sa cabane. Et le riche, qui faisait le tour du monde d’un palace à l’autre, avoua ne pas connaître cela».

Félix Leclerc

Page 159: TREE HOSTEL

CabaneCabane

IntroIntro

TourismeTourismeConclusionConclusion

«Voyager, c’est demander d’un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.»

Paul Morand

«Dormir au son de la pluie qui tombe sur la tôle de sa cabane. Et le riche, qui faisait le tour du monde d’un palace à l’autre, avoua ne pas connaître cela».

Félix Leclerc

Page 160: TREE HOSTEL

Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»

Troisième partie:

- Conclusion

Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz Marie Roosen

Page 161: TREE HOSTEL

Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»

Troisième partie:

- Conclusion

Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz Marie Roosen

Page 162: TREE HOSTEL

1

Cette dernière partie est la conclusion au travail théorique mais aussi

l’introduction au projet d’architecture qui sera développé dans le

cadre du mémoire projet au sein de l’atelier : « L’architecture

jusqu’aux détails » : « Un hôtel cabane dans la région ardennaise

belge ».

Nous avons vu que la cabane répond à différents besoins de

l’homme. Aujourd’hui, elle n’est plus l’abri indispensable qu’elle a été.

Mais, nous sommes nombreux à rêver de construire, de vivre dans

une cabane. Que recherche l’homme d’aujourd’hui via celle-ci ? Les

réponses sont multiples et dépendent des projets de chacun et des

sites d’implantation.

Notre cabane a la vocation d’être un hôtel et s’intègre donc dans une

activité touristique.

Nous avons parcouru l’évolution du tourisme et caractérisé les

différentes formes actuelles de tourisme.

Pour démarrer la conception du projet « hôtel cabane », nous avons

défini quatre sujets de préoccupations. Nous tentons d’y répondre le

mieux possible en tenant compte de toutes les notions étudiées

au cours de ce mémoire.

Nous détaillerons dans un premier point les expériences que nous

souhaitons offrir. Dans quelle(s) forme(s) de tourisme cette

infrastructure peut-elle se retrouver ?

Comme toute architecture, la cabane est inévitablement associée à

un site. Avant la construction, il est nécessaire de déterminer les

critères à retenir pour l’étude, les différentes possibilités de site pour

la construction d’une cabane ainsi que les ressources de ces

différents sites. Nous préciserons donc ces caractéristiques dans un

deuxième point.

Une fois le site trouvé, il faut passer à l’étape de construction de

l’hôtel cabane. Nous aborderons cet aspect dans le troisième point.

Nous terminerons alors la partie théorique avec les préoccupations

biologiques liée à cette infrastructure.

Page 163: TREE HOSTEL

1

Cette dernière partie est la conclusion au travail théorique mais aussi

l’introduction au projet d’architecture qui sera développé dans le

cadre du mémoire projet au sein de l’atelier : « L’architecture

jusqu’aux détails » : « Un hôtel cabane dans la région ardennaise

belge ».

Nous avons vu que la cabane répond à différents besoins de

l’homme. Aujourd’hui, elle n’est plus l’abri indispensable qu’elle a été.

Mais, nous sommes nombreux à rêver de construire, de vivre dans

une cabane. Que recherche l’homme d’aujourd’hui via celle-ci ? Les

réponses sont multiples et dépendent des projets de chacun et des

sites d’implantation.

Notre cabane a la vocation d’être un hôtel et s’intègre donc dans une

activité touristique.

Nous avons parcouru l’évolution du tourisme et caractérisé les

différentes formes actuelles de tourisme.

Pour démarrer la conception du projet « hôtel cabane », nous avons

défini quatre sujets de préoccupations. Nous tentons d’y répondre le

mieux possible en tenant compte de toutes les notions étudiées

au cours de ce mémoire.

Nous détaillerons dans un premier point les expériences que nous

souhaitons offrir. Dans quelle(s) forme(s) de tourisme cette

infrastructure peut-elle se retrouver ?

Comme toute architecture, la cabane est inévitablement associée à

un site. Avant la construction, il est nécessaire de déterminer les

critères à retenir pour l’étude, les différentes possibilités de site pour

la construction d’une cabane ainsi que les ressources de ces

différents sites. Nous préciserons donc ces caractéristiques dans un

deuxième point.

Une fois le site trouvé, il faut passer à l’étape de construction de

l’hôtel cabane. Nous aborderons cet aspect dans le troisième point.

Nous terminerons alors la partie théorique avec les préoccupations

biologiques liée à cette infrastructure.

Page 164: TREE HOSTEL

2

1 LE TYPE D’EXPERIENCE A OFFRIR, LE TYPE DE TOURISME..3

2 LE CHOIX DU SITE ET SON INFLUENCE SUR LE PROJET .......5

3 LA DEFINITION DE LA CABANE (FORME, MATIERE,

EQUIPEMENTS), DEFINTION DU TYPE D’HEBERGEMENT.......7

4 LE RESPECT DE L’ECOSYSTEME ................................................9

5 REMERCIEMENTS........................................................................10

Table des matières_conclusion

OMMAIRE

MMAIRE

OMMAIRE

http://www.revedenfance.com

Page 165: TREE HOSTEL

2

1 LE TYPE D’EXPERIENCE A OFFRIR, LE TYPE DE TOURISME..3

2 LE CHOIX DU SITE ET SON INFLUENCE SUR LE PROJET .......5

3 LA DEFINITION DE LA CABANE (FORME, MATIERE,

EQUIPEMENTS), DEFINTION DU TYPE D’HEBERGEMENT.......7

4 LE RESPECT DE L’ECOSYSTEME ................................................9

5 REMERCIEMENTS........................................................................10

Table des matières_conclusion

OMMAIRE

MMAIRE

OMMAIRE

http://www.revedenfance.com

Page 166: TREE HOSTEL

3

1 LE TYPE D’EXPERIENCE A OFFRIR, LE TYPE DE TOURISME

« Quand on n'a rien, on n'a pas l'occasion de

s'attacher. On n'avait ni eau ni électricité. On

vivait dans des cabanes en vieux bidons troués

où s'entassait toute la famille, parents, enfants,

grands-parents. On avait rien sauf un grand

amour ». CINQUIN Madeleine1.

Comme on l’a vu, en vivant dans une cabane aujourd’hui, l’homme

recherche l’isolement, le contact avec la nature, l’expérience qui

amène à la méditation, au ressourcement, au rêve… L’objectif de

créer une infrastructure « hôtel cabane », est de proposer une

expérience très différente de celle d’une infrastructure hôtelière

traditionnelle.

Ayant opté dans ce projet pour un tourisme éthique, c’est-à-dire

équitable, biologique et écologique.

L’expérience proposée sera respectueuse de l’environnement et de

l’écosystème que nous développerons au point suivant traitant le

tourisme écologique.

Dans le cadre de ce tourisme écologique, notre proposition évitera

l’apport de toute technologie.

Beaucoup de gens redoutent la vie sans l’électricité, sans l’eau

courante… Un autre objectif de l’expérience est de montrer au

touriste qu’il est confortable, agréable, magique… de vivre sans ces

technologies. Pendant son évasion, il va vivre d’une manière très

simple, cela va le pousser à retrouver certaines valeurs perdues.

Le tourisme biologique concernera surtout la gestion de

l’établissement, la proposition d’un certain mode de vie, pour

s’intégrer dans un écosystème comme on le verra plus loin.

Une cabane au milieu des bois, c’est vivre un tourisme vert : Le

voyageur va être en relation directe avec la nature, avec les paysages

uniques de l’Ardenne, il va vivre au milieu d’un écosystème très

1 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09

Page 167: TREE HOSTEL

3

1 LE TYPE D’EXPERIENCE A OFFRIR, LE TYPE DE TOURISME

« Quand on n'a rien, on n'a pas l'occasion de

s'attacher. On n'avait ni eau ni électricité. On

vivait dans des cabanes en vieux bidons troués

où s'entassait toute la famille, parents, enfants,

grands-parents. On avait rien sauf un grand

amour ». CINQUIN Madeleine1.

Comme on l’a vu, en vivant dans une cabane aujourd’hui, l’homme

recherche l’isolement, le contact avec la nature, l’expérience qui

amène à la méditation, au ressourcement, au rêve… L’objectif de

créer une infrastructure « hôtel cabane », est de proposer une

expérience très différente de celle d’une infrastructure hôtelière

traditionnelle.

Ayant opté dans ce projet pour un tourisme éthique, c’est-à-dire

équitable, biologique et écologique.

L’expérience proposée sera respectueuse de l’environnement et de

l’écosystème que nous développerons au point suivant traitant le

tourisme écologique.

Dans le cadre de ce tourisme écologique, notre proposition évitera

l’apport de toute technologie.

Beaucoup de gens redoutent la vie sans l’électricité, sans l’eau

courante… Un autre objectif de l’expérience est de montrer au

touriste qu’il est confortable, agréable, magique… de vivre sans ces

technologies. Pendant son évasion, il va vivre d’une manière très

simple, cela va le pousser à retrouver certaines valeurs perdues.

Le tourisme biologique concernera surtout la gestion de

l’établissement, la proposition d’un certain mode de vie, pour

s’intégrer dans un écosystème comme on le verra plus loin.

Une cabane au milieu des bois, c’est vivre un tourisme vert : Le

voyageur va être en relation directe avec la nature, avec les paysages

uniques de l’Ardenne, il va vivre au milieu d’un écosystème très

1 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09

Page 168: TREE HOSTEL

4

mouvementé, il va être en contact avec de nombreuses espèces

animales…

Ce type de tourisme est également un tourisme d’aventure. Le

touriste va arriver en voiture, en train, il va continuer à pied dans la

forêt et être face à un monde sans la présence de technologie.

Retrouver un cocon au coeur des bois, respirer, vivre une aventure en

famille, partager…sont les principaux objectifs de cette aventure. Il y

a également de nombreuses activités aventureuses au sens propre du

terme qui peuvent être liées à cette expérience. Par exemple, comme

on l’a vu, il existe des cabanes tyroliennes, qui proposent un parcours

d’aventures avant d’atteindre et de mériter sa cabane. Comme on va

le voir, l’attraction touristique en Ardennes propose également

diverses activités aventurières.

Les voyageurs arrivent à un parking, ils y laissent leur voiture, s’ils en

ont une. Ils marchent pendant un certain temps pour atteindre le cœur

de la forêt, et enfin, rejoignent le site où une première cabane leur

sera visible : La cabane commune.

Cette cabane sera l’endroit de réception des voyageurs, l’espace où il

est également prévu de manger. Ensuite, les voyageurs rejoignent leur

cabane personnelle, y déposent leurs affaires, découvrent les lieux,

s’installent. Après une longue promenade, ils rentrent et font un feu

s’il fait froid, ils sont éclairés par quelques bougies et ils s’adaptent

vite, car cela crée une ambiance très apaisante dans l’espace.

Ils vont alors aller manger dans la cabane commune. Le soir, ils vont

dormir. Ils sont au milieu des bois, ils entendent certaines espèces

animales crier, se battre,…

Le matin, ils se réveillent et entendent le chant des oiseaux ; il fait

lumineux dans la cabane, le jour se lève. Ils restent au lit et papotent.

Les journées passent, le calme est bien là, parfois ils se rencontrent

avec d’autres familles. On se repose, découvre la nature telle qu’elle

est. Il commence à pleuvoir, les arbres bougent, les pensionnaires

rentrent s’abriter dans leur cabane ; la cabane danse avec les arbres.

Celle-ci va-t-elle résister ? La tempête se calme, une odeur très

particulière mais agréable envahit la forêt. Les oiseaux recommencent

à chanter. Il faut maintenant repartir et rejoindre la voiture. Ils s’en

vont.

http://www.baumraum.de

Page 169: TREE HOSTEL

4

mouvementé, il va être en contact avec de nombreuses espèces

animales…

Ce type de tourisme est également un tourisme d’aventure. Le

touriste va arriver en voiture, en train, il va continuer à pied dans la

forêt et être face à un monde sans la présence de technologie.

Retrouver un cocon au coeur des bois, respirer, vivre une aventure en

famille, partager…sont les principaux objectifs de cette aventure. Il y

a également de nombreuses activités aventureuses au sens propre du

terme qui peuvent être liées à cette expérience. Par exemple, comme

on l’a vu, il existe des cabanes tyroliennes, qui proposent un parcours

d’aventures avant d’atteindre et de mériter sa cabane. Comme on va

le voir, l’attraction touristique en Ardennes propose également

diverses activités aventurières.

Les voyageurs arrivent à un parking, ils y laissent leur voiture, s’ils en

ont une. Ils marchent pendant un certain temps pour atteindre le cœur

de la forêt, et enfin, rejoignent le site où une première cabane leur

sera visible : La cabane commune.

Cette cabane sera l’endroit de réception des voyageurs, l’espace où il

est également prévu de manger. Ensuite, les voyageurs rejoignent leur

cabane personnelle, y déposent leurs affaires, découvrent les lieux,

s’installent. Après une longue promenade, ils rentrent et font un feu

s’il fait froid, ils sont éclairés par quelques bougies et ils s’adaptent

vite, car cela crée une ambiance très apaisante dans l’espace.

Ils vont alors aller manger dans la cabane commune. Le soir, ils vont

dormir. Ils sont au milieu des bois, ils entendent certaines espèces

animales crier, se battre,…

Le matin, ils se réveillent et entendent le chant des oiseaux ; il fait

lumineux dans la cabane, le jour se lève. Ils restent au lit et papotent.

Les journées passent, le calme est bien là, parfois ils se rencontrent

avec d’autres familles. On se repose, découvre la nature telle qu’elle

est. Il commence à pleuvoir, les arbres bougent, les pensionnaires

rentrent s’abriter dans leur cabane ; la cabane danse avec les arbres.

Celle-ci va-t-elle résister ? La tempête se calme, une odeur très

particulière mais agréable envahit la forêt. Les oiseaux recommencent

à chanter. Il faut maintenant repartir et rejoindre la voiture. Ils s’en

vont.

http://www.baumraum.de

Page 170: TREE HOSTEL

5

2 LE CHOIX DU SITE ET SON INFLUENCE SUR LE PROJET

Comme on l’a étudié dans la partie sur les cabanes ainsi que dans la

partie sur le tourisme, le choix d’un site est d’une importance

fondamentale car il influence d’autres facteurs. Un site détermine la

philosophie constructive de la cabane, le mode de vie de celle-ci…

La nature vit, bouge, s’emporte, se fige, se modifie… Il faut en

prendre conscience pour les modes de vie, pour les équipements et

pour la construction de la cabane.

La magie de dormir dans une cabane naît du sentiment de risque qu’il

y a au sein d’un lieu. Il faut laisser faire le cours des choses et

accepter ce que la nature nous apporte. Néanmoins pour des raisons

de sécurité, il est quand même nécessaire de procéder à certaines

interventions. Par exemple installer un paratonnerre pour éviter que la

forêt ne soit foudroyée.

Le site nous apporte toutes sortes de ressources. Il est donc

important de choisir un site selon le mode de vie que l’on veut mettre

en place. Au sein d’un même site, deux personnes peuvent avoir une

conception très différente des choses.

Par exemple, les deux témoignages des propriétaires d’hôtel cabane,

ont des raisonnements très différents. L’un des deux n’a pas vu

d’inconvénient à mettre l’eau courante, à installer une fosse

sceptique, à proposer aux personnes un mode de vie profitant de

l’électricité. L’autre propriétaire favorise l’autonomie et se sert d’une

rivière pour alimenter la cabane en eau, de bougies pour l’éclairer…

A l’opposé d’une intervention qui ignorerait la dimension naturelle du

site, je pense qu’il faut privilégier, sur base des notions éveillées au

long de ce mémoire, une compréhension du site qui amène à

concevoir une cabane en fonction des ressources qu’il possède.

Lorsque j’ai énoncé les motivations qui poussaient les voyageurs à

vivre une villégiature en Ardennes, on a vu que les attentes étaient

Page 171: TREE HOSTEL

5

2 LE CHOIX DU SITE ET SON INFLUENCE SUR LE PROJET

Comme on l’a étudié dans la partie sur les cabanes ainsi que dans la

partie sur le tourisme, le choix d’un site est d’une importance

fondamentale car il influence d’autres facteurs. Un site détermine la

philosophie constructive de la cabane, le mode de vie de celle-ci…

La nature vit, bouge, s’emporte, se fige, se modifie… Il faut en

prendre conscience pour les modes de vie, pour les équipements et

pour la construction de la cabane.

La magie de dormir dans une cabane naît du sentiment de risque qu’il

y a au sein d’un lieu. Il faut laisser faire le cours des choses et

accepter ce que la nature nous apporte. Néanmoins pour des raisons

de sécurité, il est quand même nécessaire de procéder à certaines

interventions. Par exemple installer un paratonnerre pour éviter que la

forêt ne soit foudroyée.

Le site nous apporte toutes sortes de ressources. Il est donc

important de choisir un site selon le mode de vie que l’on veut mettre

en place. Au sein d’un même site, deux personnes peuvent avoir une

conception très différente des choses.

Par exemple, les deux témoignages des propriétaires d’hôtel cabane,

ont des raisonnements très différents. L’un des deux n’a pas vu

d’inconvénient à mettre l’eau courante, à installer une fosse

sceptique, à proposer aux personnes un mode de vie profitant de

l’électricité. L’autre propriétaire favorise l’autonomie et se sert d’une

rivière pour alimenter la cabane en eau, de bougies pour l’éclairer…

A l’opposé d’une intervention qui ignorerait la dimension naturelle du

site, je pense qu’il faut privilégier, sur base des notions éveillées au

long de ce mémoire, une compréhension du site qui amène à

concevoir une cabane en fonction des ressources qu’il possède.

Lorsque j’ai énoncé les motivations qui poussaient les voyageurs à

vivre une villégiature en Ardennes, on a vu que les attentes étaient

Page 172: TREE HOSTEL

6

très précises. Les paysages de l’Ardenne sont très diversifiés ce qui

pousse les gens à venir se promener, faire du kayak, de la randonnée,

du v.t.t… Il y a aussi les nombreux parcours d’aventures, la pêche, la

cueillette des champignons…

Des hôtels, gîtes et chambres d’hôtes sont mis à leur disposition pour

leur permettre de séjourner.

En hiver, ils recherchent la chaleur des campagnes, le repos, après

une longue promenade, autour d’un bienfaisant feu de bois.

Les gîtes et les chambres d’hôtes offrent à leurs hôtes l’accueil, le

contact rural, un espace chaleureux, des services différents de l’offre

généralement proposée par l’hôtellerie classique ; néanmoins nous

remarquons que celle-ci recherche et suggère à son tour de nouvelles

formules créatives destinée à séduire un public de plus en plus

exigeant et averti.

La cabane a un atout supplémentaire, elle offre le contact direct avec

la nature, elle renonce au grand confort de l’hôtel, mais apporte une

chaleur particulière aux clients et tente de graver à jamais cette

expérience dans leurs souvenirs. La citation de Félix Leclerc inscrite

sur la page de garde du chapitre énonce bien ce qu’un hôtel ne peut

apporter par rapport à une cabane. Le touriste pratiquant le tourisme

de masse recherche des hôtels où le confort est très présent et il ne

peut se rendre compte des valeurs qu’un simple abri peut lui

apporter. Lorsqu’on est seul, face à l’aventure, on est face à soi-

même…

Page 173: TREE HOSTEL

6

très précises. Les paysages de l’Ardenne sont très diversifiés ce qui

pousse les gens à venir se promener, faire du kayak, de la randonnée,

du v.t.t… Il y a aussi les nombreux parcours d’aventures, la pêche, la

cueillette des champignons…

Des hôtels, gîtes et chambres d’hôtes sont mis à leur disposition pour

leur permettre de séjourner.

En hiver, ils recherchent la chaleur des campagnes, le repos, après

une longue promenade, autour d’un bienfaisant feu de bois.

Les gîtes et les chambres d’hôtes offrent à leurs hôtes l’accueil, le

contact rural, un espace chaleureux, des services différents de l’offre

généralement proposée par l’hôtellerie classique ; néanmoins nous

remarquons que celle-ci recherche et suggère à son tour de nouvelles

formules créatives destinée à séduire un public de plus en plus

exigeant et averti.

La cabane a un atout supplémentaire, elle offre le contact direct avec

la nature, elle renonce au grand confort de l’hôtel, mais apporte une

chaleur particulière aux clients et tente de graver à jamais cette

expérience dans leurs souvenirs. La citation de Félix Leclerc inscrite

sur la page de garde du chapitre énonce bien ce qu’un hôtel ne peut

apporter par rapport à une cabane. Le touriste pratiquant le tourisme

de masse recherche des hôtels où le confort est très présent et il ne

peut se rendre compte des valeurs qu’un simple abri peut lui

apporter. Lorsqu’on est seul, face à l’aventure, on est face à soi-

même…

Page 174: TREE HOSTEL

7

3 LA DEFINITION DE LA CABANE (FORME, MATIERE,

EQUIPEMENTS), DEFINTION DU TYPE D’HEBERGEMENT

Comme dans toute architecture, il faut définir une forme, construire

cette forme et l’équiper en fonction des besoins.

La nature n’induit pas forcément un type d’hébergement différent de

ce qui existe. On pourrait très bien abattre une partie de la forêt et

construire un hôtel traditionnel. Cependant, une forêt ouvre

l’imaginaire. Il est très facile de s’imaginer des situations très

différentes dans une forêt alors qu’il est plus difficile de le faire sur un

terrain vague.

La forêt est un paysage très construit, il est donc intéressant de

l’utiliser au maximum et d’y inscrire la construction en exploitant ses

spécificités et ses ressources pour mettre en place un type

d’hébergement qui sera singulier.

La forme de la cabane va être définie par la nature dans laquelle elle

va s’implanter et par sa fonction.

Il va être très différent de construire une cabane sur un arbre ou sur

plusieurs arbres. De même, les différentes essences des arbres

devant accueillir une cabane vont influencer le type et la manière de

construire.

Au niveau des formes et par exemple des ouvertures, le fait de se

trouver dans une sapinière construite sur une trame générera

davantage de besoins en clarté car elle offre moins de lumière qu’une

forêt de feuillus plantée sur une base plus aléatoire.

Une cabane qui proposera uniquement la possibilité de pouvoir loger

sera différente de celle qui permet de se restaurer, éventuellement de

cuisiner et de pouvoir s’y laver.

Les matériaux vont jouer un rôle essentiel sur la perception de la

forme ainsi que sur la forme elle-même.

Lorsque j’ai évoqué le mot matière dans la partie sur l’autonomie, j’ai

parlé de recyclage. J’ai démontré qu’il fallait respecter l’écosystème

local et global. Il est préférable d’utiliser des matériaux existants et de

Page 175: TREE HOSTEL

7

3 LA DEFINITION DE LA CABANE (FORME, MATIERE,

EQUIPEMENTS), DEFINTION DU TYPE D’HEBERGEMENT

Comme dans toute architecture, il faut définir une forme, construire

cette forme et l’équiper en fonction des besoins.

La nature n’induit pas forcément un type d’hébergement différent de

ce qui existe. On pourrait très bien abattre une partie de la forêt et

construire un hôtel traditionnel. Cependant, une forêt ouvre

l’imaginaire. Il est très facile de s’imaginer des situations très

différentes dans une forêt alors qu’il est plus difficile de le faire sur un

terrain vague.

La forêt est un paysage très construit, il est donc intéressant de

l’utiliser au maximum et d’y inscrire la construction en exploitant ses

spécificités et ses ressources pour mettre en place un type

d’hébergement qui sera singulier.

La forme de la cabane va être définie par la nature dans laquelle elle

va s’implanter et par sa fonction.

Il va être très différent de construire une cabane sur un arbre ou sur

plusieurs arbres. De même, les différentes essences des arbres

devant accueillir une cabane vont influencer le type et la manière de

construire.

Au niveau des formes et par exemple des ouvertures, le fait de se

trouver dans une sapinière construite sur une trame générera

davantage de besoins en clarté car elle offre moins de lumière qu’une

forêt de feuillus plantée sur une base plus aléatoire.

Une cabane qui proposera uniquement la possibilité de pouvoir loger

sera différente de celle qui permet de se restaurer, éventuellement de

cuisiner et de pouvoir s’y laver.

Les matériaux vont jouer un rôle essentiel sur la perception de la

forme ainsi que sur la forme elle-même.

Lorsque j’ai évoqué le mot matière dans la partie sur l’autonomie, j’ai

parlé de recyclage. J’ai démontré qu’il fallait respecter l’écosystème

local et global. Il est préférable d’utiliser des matériaux existants et de

Page 176: TREE HOSTEL

8

les recycler plutôt que de détruire la nature et construire une cabane

avec celle-ci.

Les matériaux seront donc déterminés par la matière première

disponible et accessible. Il faut utiliser intelligemment les matériaux

qui sont recyclables et disponibles. On peut très bien construire une

cabane sur un site et aller chercher des bois morts sur un autre site,

décomposer des vieilles palettes pour récupérer les planches de

celle-ci. Certaines personnes donnent leurs vieux châssis en bois

lorsqu’ils les remplacent, pourquoi ne pas les réutiliser ? L’isolation de

la cabane peut se faire avec de la paille, un fermier peut en procurer.

Les fermiers utilisent des bâches pour couvrir leurs silos. Souvent, ils

doivent les remplacer. Il est donc possible de les utiliser pour faire un

par-pluie.

Ces exemples sont tirés d’une infinité de cas et je les utilise ici pour

montrer une philosophie constructive et non une méthode précise de

construction. De telles solutions sont rationnelles, elles allient

l’autonomie, l’économie et le respect de l’écosystème local et global.

A leur tour, les équipements vont définir le mode de vie de la cabane.

L’étude des équipements a été définie de manière assez concrète

dans la partie sur l’autonomie. Pour les équipements, il faut utiliser le

maximum des ressources trouvées sur le site en respectant encore

une fois l’écosystème. Il est possible de se laver dans la rivière à

condition de ne pas vider deux litres de savon dans celle-ci. Couper

la forêt pour se chauffer n’est pas un problème à partir du moment où

on l’a replante pour créer un cycle,…

Page 177: TREE HOSTEL

8

les recycler plutôt que de détruire la nature et construire une cabane

avec celle-ci.

Les matériaux seront donc déterminés par la matière première

disponible et accessible. Il faut utiliser intelligemment les matériaux

qui sont recyclables et disponibles. On peut très bien construire une

cabane sur un site et aller chercher des bois morts sur un autre site,

décomposer des vieilles palettes pour récupérer les planches de

celle-ci. Certaines personnes donnent leurs vieux châssis en bois

lorsqu’ils les remplacent, pourquoi ne pas les réutiliser ? L’isolation de

la cabane peut se faire avec de la paille, un fermier peut en procurer.

Les fermiers utilisent des bâches pour couvrir leurs silos. Souvent, ils

doivent les remplacer. Il est donc possible de les utiliser pour faire un

par-pluie.

Ces exemples sont tirés d’une infinité de cas et je les utilise ici pour

montrer une philosophie constructive et non une méthode précise de

construction. De telles solutions sont rationnelles, elles allient

l’autonomie, l’économie et le respect de l’écosystème local et global.

A leur tour, les équipements vont définir le mode de vie de la cabane.

L’étude des équipements a été définie de manière assez concrète

dans la partie sur l’autonomie. Pour les équipements, il faut utiliser le

maximum des ressources trouvées sur le site en respectant encore

une fois l’écosystème. Il est possible de se laver dans la rivière à

condition de ne pas vider deux litres de savon dans celle-ci. Couper

la forêt pour se chauffer n’est pas un problème à partir du moment où

on l’a replante pour créer un cycle,…

Page 178: TREE HOSTEL

9

4 LE RESPECT DE L’ECOSYSTEME

Le projet de faire un hôtel cabane vise à respecter l’écosystème local

et global.

Pour respecter l’écosystème local, il faut en définir certains principes

et mettre des règles en place de manière à ce que le mode de vie des

touristes dérange le moins possible l’équilibre de l’écosystème dans

lequel il va vivre. Nous avons pu observer plusieurs types de tourisme

parmi lesquels le tourisme de masse qui ne respecte absolument pas

le milieu dans lequel il fonctionne. Le tourisme éthique permet au

contraire de se confondre à la culture locale et de comprendre celle-ci

en la respectant.

En vivant ce type d’expérience, il sera d’une manière ou d’une autre

conscientisé à respecter son environnement proche, à ne pas jeter

ses détritus un peu partout dans la forêt…

Mais il est également indispensable d’avoir une réflexion sur une

échelle plus globale. On a pu voir les méfaits causés par le tourisme

de masse et leurs répercussions au niveau mondial notamment en

matière d’émission de CO2 ; évidemment le nombre toujours croissant

d’avions n’y est pas étranger… Une des pistes futures est de pousser

le touriste à voyager soit en voiture ou d’utiliser les transports

communs comme le train, TGV... Serons-nous contraints de devoir

limiter la publicité a un territoire afin d’empêcher certains étrangers

utilisateurs de l’avion de profiter de cette infrastructure et des efforts

fournis dans la sauvegarde de l’environnement ?

Les pays du sud de l’Europe et du Nord de l’Afrique attirent les gens

avec le soleil et leurs plages.

Lorsque la plupart des gens vont en vacances, ils veulent être

dépaysés pendant une semaine ou deux pour oublier leur sphère

quotidienne. Vivre en pleine nature pendant une semaine ou deux,

n’est-ce pas un bon moyen d’attirer les gens comme le font les pays

chauds avec leurs plages ? Cela permettrait de ne pas devoir être

tributaire de l’avion, de découvrir les richesses de son propre pays,

pour vivre son évasion dans le respect le plus total de la vie, de la

nature, des plantes, des animaux, des autres…

Page 179: TREE HOSTEL

9

4 LE RESPECT DE L’ECOSYSTEME

Le projet de faire un hôtel cabane vise à respecter l’écosystème local

et global.

Pour respecter l’écosystème local, il faut en définir certains principes

et mettre des règles en place de manière à ce que le mode de vie des

touristes dérange le moins possible l’équilibre de l’écosystème dans

lequel il va vivre. Nous avons pu observer plusieurs types de tourisme

parmi lesquels le tourisme de masse qui ne respecte absolument pas

le milieu dans lequel il fonctionne. Le tourisme éthique permet au

contraire de se confondre à la culture locale et de comprendre celle-ci

en la respectant.

En vivant ce type d’expérience, il sera d’une manière ou d’une autre

conscientisé à respecter son environnement proche, à ne pas jeter

ses détritus un peu partout dans la forêt…

Mais il est également indispensable d’avoir une réflexion sur une

échelle plus globale. On a pu voir les méfaits causés par le tourisme

de masse et leurs répercussions au niveau mondial notamment en

matière d’émission de CO2 ; évidemment le nombre toujours croissant

d’avions n’y est pas étranger… Une des pistes futures est de pousser

le touriste à voyager soit en voiture ou d’utiliser les transports

communs comme le train, TGV... Serons-nous contraints de devoir

limiter la publicité a un territoire afin d’empêcher certains étrangers

utilisateurs de l’avion de profiter de cette infrastructure et des efforts

fournis dans la sauvegarde de l’environnement ?

Les pays du sud de l’Europe et du Nord de l’Afrique attirent les gens

avec le soleil et leurs plages.

Lorsque la plupart des gens vont en vacances, ils veulent être

dépaysés pendant une semaine ou deux pour oublier leur sphère

quotidienne. Vivre en pleine nature pendant une semaine ou deux,

n’est-ce pas un bon moyen d’attirer les gens comme le font les pays

chauds avec leurs plages ? Cela permettrait de ne pas devoir être

tributaire de l’avion, de découvrir les richesses de son propre pays,

pour vivre son évasion dans le respect le plus total de la vie, de la

nature, des plantes, des animaux, des autres…

Page 180: TREE HOSTEL

10

5 REMERCIEMENTS

Je remercie

Mes amis d’enfance pour le projet commun que l'on a mené

ensemble lors de notre adolescence. Celui-ci m’a permis de m’ouvrir

à l’architecture et d’en faire par la suite une passion.

Audrey widart pour m’avoir prêté ses cours d’anthropologie.

Annie Boutefeu, Jany Piette, pour leurs articles sur les cabanes.

Margaux Fanon, Christiane Toussaint, Marcel Brisy pour leurs

corrections.

Vincent Manil, fabricant des cigares de la Semois pour avoir

commandé et fourni expressément les boîtes à cigares.

Les deux propriétaires des hôtels cabanes.

Les deux couples de personnes qui m’ont témoigné de leurs

expériences

Aloys Beguin de m’avoir donné plusieurs sources particulièrement

intéressantes pour mon sujet.

Le coordinateur des mémoires : Luc Lejeune pour le temps qu’il m’a

consacré.

Le jury de l’atelier « l’architecture jusqu’aux détails » à savoir

Fabienne Courtejoie, Aloys Beguin et Luc Mabille de m’accompagner

dans l’élaboration de mon projet.

Mes deux promoteurs Jean-Philippe Possoz et Marie Roosen pour

leur grand investissement tout au long de ce mémoire ; à savoir, pour

les nombreuses pistes qu’ils m’ont données, pour toutes leurs

corrections et surtout pour leurs grandes disponibilités, leur patience

et leur générosité.

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5 REMERCIEMENTS

Je remercie

Mes amis d’enfance pour le projet commun que l'on a mené

ensemble lors de notre adolescence. Celui-ci m’a permis de m’ouvrir

à l’architecture et d’en faire par la suite une passion.

Audrey widart pour m’avoir prêté ses cours d’anthropologie.

Annie Boutefeu, Jany Piette, pour leurs articles sur les cabanes.

Margaux Fanon, Christiane Toussaint, Marcel Brisy pour leurs

corrections.

Vincent Manil, fabricant des cigares de la Semois pour avoir

commandé et fourni expressément les boîtes à cigares.

Les deux propriétaires des hôtels cabanes.

Les deux couples de personnes qui m’ont témoigné de leurs

expériences

Aloys Beguin de m’avoir donné plusieurs sources particulièrement

intéressantes pour mon sujet.

Le coordinateur des mémoires : Luc Lejeune pour le temps qu’il m’a

consacré.

Le jury de l’atelier « l’architecture jusqu’aux détails » à savoir

Fabienne Courtejoie, Aloys Beguin et Luc Mabille de m’accompagner

dans l’élaboration de mon projet.

Mes deux promoteurs Jean-Philippe Possoz et Marie Roosen pour

leur grand investissement tout au long de ce mémoire ; à savoir, pour

les nombreuses pistes qu’ils m’ont données, pour toutes leurs

corrections et surtout pour leurs grandes disponibilités, leur patience

et leur générosité.