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Photo : DR Photo : Samir Sid Photos : Samir Sid LUNDI 18 JUIN 2012 - 28 RADJEB 1433 - N° 6591 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 PAGE 5 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 LE BONJOUR DU «SOIR» «Eh bien ! Vous n'avez rien fait !» «(…) Vous n'avez rien fait tant que le peuple souffre ! Vous n'avez rien fait tant qu'il y a au-dessous de vous une partie du peuple qui désespère ! Vous n'avez rien fait, tant que ceux qui sont dans la force de l'âge et qui travaillent peuvent être sans pain ! Tant que ceux qui sont vieux et ont travaillé peuvent être sans asile ! Tant que l'usure dévore nos campagnes, tant qu'on meurt de faim dans nos villes, tant qu'il n'y a pas des lois fraternelles, (…) qui viennent de toutes parts en aide aux pauvres familles honnêtes, aux bons paysans, aux bons ouvriers, aux gens de cœur ! Vous n'avez rien fait, tant que l'esprit de révolution a pour auxiliaire la souffrance publique !» Victor Hugo «discours sur la misère» à l'Assemblée nationale française le 9 juillet 1849. Aux députés qui viennent de partir avec 300 millions en poche ! À moins de 80 dollars, la catastrophe ! SUITE À L A CONFÉRENCE DES DISSIDENTS DU P ARTI Touati s’en prend à Ould-Kablia PAGE 3 CHUTE DES PRIX DU PÉ TROLE BLIDA Trois terroristes abattus à Bougara Trois terroristes ont été abattus dans les massifs montagneux de Bougara, à 20 km à l’est de Blida, avons-nous appris de sources bien informées. C’est à l’issue d’une opération de ratissage menée par les forces de l’armée nationale dans les monts de l’Atlas blidéen, entre Chréa et la frontière de la wilaya de Médéa, que les trois terroristes ont été abattus et leurs armes, des kalachnikovs, récupérées. L’accrochage qui a commencé dans l’après-midi de samedi dernier s’est soldé par l’élimination de deux terroristes alors que le troisième n’a pu être abattu qu’hier aux environs de 7h du matin. Il est à noter qu’un quatrième terroriste, blessé dans l’accrochage, a été arrêté. Par ailleurs, nous avons appris que deux personnes ayant des accointances avec les groupes armés, dans les environs de Bougara, ont été interpellées. H. M. ABDEL A ZIZ BELKHADEM : «Bouteflika est au courant de tout ce qui se passe au FLN» PAGE 5

Trois terroristes abattus à Bougara

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LUNDI 18 JUIN 2012 - 28 RADJEB 1433 - N° 6591 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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LE BONJOUR DU «SOIR»

«Eh bien ! Vous n'avez rien fait !» «(…)Vous n'avez rien fait tant que le peuplesouffre ! Vous n'avez rien fait tant qu'il y aau-dessous de vous une partie du peuplequi désespère ! Vous n'avez rien fait, tantque ceux qui sont dans la force de l'âge etqui travaillent peuvent être sans pain ! Tantque ceux qui sont vieux et ont travaillépeuvent être sans asile ! Tant que l'usuredévore nos campagnes, tant qu'on meurt defaim dans nos villes, tant qu'il n'y a pas des

lois fraternelles, (…) qui viennent de toutesparts en aide aux pauvres familleshonnêtes, aux bons paysans, aux bonsouvriers, aux gens de cœur ! Vous n'avezrien fait, tant que l'esprit de révolution a pourauxiliaire la souffrance publique !»

Victor Hugo «discours sur la misère» à l'Assemblée

nationale française le 9 juillet 1849.

Aux députés qui viennent de partir avec 300 millions en poche !

À moins de 80 dollars,la catastrophe !l SUITE À LA CONFÉRENCE

DES DISSIDENTS DU PARTI

Touati s’enprend

à Ould-Kablia

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CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE

BLIDA

Trois terroristes abattus à BougaraTrois terroristes ont été abattus dans les massifs montagneux deBougara, à 20 km à l’est de Blida, avons-nous appris de sources bieninformées. C’est à l’issue d’une opération de ratissage menée par lesforces de l’armée nationale dans les monts de l’Atlas blidéen, entreChréa et la frontière de la wilaya de Médéa, que les trois terroristesont été abattus et leurs armes, des kalachnikovs, récupérées. L’accrochage qui a commencé dans l’après-midi de samedi dernier

s’est soldé par l’élimination de deux terroristes alors que le troisièmen’a pu être abattu qu’hier aux environs de 7h du matin. Il est à noterqu’un quatrième terroriste, blessé dans l’accrochage, a été arrêté.Par ailleurs, nous avons appris que deux personnes ayant desaccointances avec les groupes armés, dans les environs deBougara, ont été interpellées.

H. M.

ABDELAZIZ BELKHADEM :

«Bouteflika est aucourant de tout ce

qui se passe au FLN»PAGE 5

Page 2: Trois terroristes abattus à Bougara

Hadjarpas concerné

L’ambassadeur d’Algérie à Tunis,qui séjourne actuellement à Algeroù il a pris part aux empoignadesdu CC du FLN, aurait fait le déplace-ment sans en référer à sa hiérar-chie.

C’est ce que révèlent des prochesde Abdelkader Hadjar qui affirmentque ce dernier n’a pas pour habitu-

de de se plier à cetusage qui veut

qu’un ambassa-deur doit, aupréalable, sol-

liciter l’accordde sa tutelleavant de s’ab-senter de son

poste.

Premiers couacsTrois jours après la mise en ser-

vice de la deuxième manche, letramway d’Alger connaît d’ores etdéjà des perturbations au niveaudes stations de Hussein-Dey et deCaroubier.

Ces perturbations ont été provo-quées, selon des sources prochesde l’entreprise en charge de lagestion du tramway, par des inci-

dents dus au non-respect des auto-mobilistes desrègles régissantla circulationautomobile auniveau du tron-çon de la rue deTripoli.

Le partenariat algéro-turc dans le domaine du tou-risme semble prendre de l’ampleur au lendemaind’une rencontre internationale organisée récemmentà Istanbul. Ainsi, un groupe d’opérateurs algériens,de surcroît gérants d’agences de voyages, a conclu

un contrat de partenariat avec la chaîne turque Tuk-son. Selon le chef de la délégation algérienne, il s’agit

d’un important partenariat, dont le parrainage a étéassuré par le président de la République turc.

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui avaitfait délégation de signature pour son chef decabinet depuis le lancement de la campagneélectorale, a repris l’usage de sa griffe de patronde l’exécutif. Depuis une semaine en effet, ce n’estplus Sbaïbi qui signe au nom du Premier ministèremais Ouyahia. C’est d’ailleurs lui qui, via une note,ordonnait dimanche aux ministres de prendre leurcongé du «6 au 21 juillet» à l’exception du ministre duCommerce et celui de l’Intérieur.

PPLundi 18 juin 2012 - Page 2

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

Parrainage turc

Ouyahia reprendsa signature

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du derniersondage

Pensez-vous que, globalement, les examens du bac etdu BEM se sont déroulés dans de bonnes conditions ?OUI : 56,69%NON : 34,27%S. OPINION : 9,04%

Pensez-vous que la mise en service du deuxièmetronçon du tramway d’Alger va alléger les problèmes

de circulation dans la capitale ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

Page 3: Trois terroristes abattus à Bougara

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 18 juin 2012 - PAGE 3

CHUTE DES COURS DU PÉTROLE

À moins de 80 dollars, la catastrophe !

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Durant les trois der-niers mois, les cours du pétroleont dégringolé de 20 à 30 dollarsle baril, baissant de plus de 110dollars à quelque 90 dollars àLondres et à 80 dollars à NewYork. Et cela dans un contexteoù la situation économique enEurope et aux Etats-Unis suscitel’incertitude et que le marchépétrolier manque d’être stable.

Certes, les prix ont repris leweek-end écoulé, en hausse àplus de 97 dollars le baril deBrent et à plus de 84 dollars lebaril de light sweet crude. Et celadans la mesure où l’incertitudedemeurait quant au maintien ounon de la Grèce en zone euro enfonction du scrutin législatifd’hier, et que l’Organisation despays exportateurs de pétrole(Opep) maintenait inchangé sonniveau de production à 30 mil-lions de barils/jour, un plafondpourtant dépassé de quelque 2millions de barils/jour.

Baisse prévisible des recettes d’exportationsNéanmoins, ces fluctuations

des cours de l’or noir justifient lapertinence de la question suivan-te : quel impact sur l’économiealgérienne dont 98% des recettesd’exportations dépendent deshydrocarbures et plus de 60%des importations proviennent del’Union européenne ? Sansaucun doute, un impact négatif,une diminution des recettes d’ex-portations, des réserves de chan-ge et des recettes budgétaires.Ainsi, si les cours du pétrolecontinuent de chuter au coursdes prochains mois, les recettesd’exportations diminueraient d’aumoins 10 milliards de dollars,selon nombre d’observateurs.Soit des gains de l’ordre de 60 à65 milliards de dollars pour

2012, loin des 70 à 75 milliardsde dollars prévus par le ministrede l’Energie et des Mines et leFonds monétaire international(FMI).

D’autres conséquences importantes

Mais ce sont les effets àmoyen terme qui seront plusgraves si cette chute perdureencore. Et d’autant que lesréserves de change diminuerontde volume mais aussi leurs pla-cements en bons du trésor amé-ricain ou en obligations euro-péennes, ces dernières étantrisquées à l’heure actuelle,seront moins rentables. Dans cecadre, la baisse des recettesd’exportations de gaz, plusimportantes que celles du pétro-le, serait également préjudi-ciable. Et d’autant que descontrats gaziers de moyen termearriveront à échéance à l’horizon2014, la volonté de l’Algérie demaintenir l’actuelle formule desprix s’opposant à celle de plu-sieurs opérateurs gaziers euro-péens de réviser ces prix à labaisse.

Mais le FRR est là ! Certes, la situation financière

continuera d’être bonne, le bud-get étant calculé sur la base d’unbaril de 37 dollars et l’Algérie dis-posant des disponibilités duFonds de régulation des recettes(FRR). Estimées à plus de 60milliards de dollars, ces disponi-bilités permettent, selon la rhé-torique institutionnelle, de couvrirles déficits éventuels et de finan-cer les programmes de dévelop-pement au moins durant les troisprochaines années. Or, lerecours au FRR ne peut consti-tuer une alternative pérenne et lagestion de ce fonds manque detransparence, la nécessité s’im-pose donc de revoir la politique

budgétaire et sociale. A ce pro-pos, l’universitaire et expert inter-national en management straté-gique, Abderrahmane Mebtoul,prône de remplacer le FRR parun fonds de stabilisation et d’éta-blir le budget sur la base ducours du marché réel du baril.

À moins de 80 dollars, la catastrophe !

Ainsi, la situation risque d’êtrecatastrophique, du point de vuesocioéconomique, si les coursdu baril enregistrent une fortechute, passant à moins de 80dollars. Une chute prévisible,aux risques «sérieux» comme lerelève l’ancien manager deSonatrach et consultantAbdelmadjid Attar. Et cela dansla mesure où la demande pétro-lière mondiale sera moindrecette année, tirée à la baisse parla crise économique européen-ne, l’Opep qui contribue seule-ment à hauteur de 40% dansl’offre mondiale peine à assurerla discipline interne en matièrede respect des quotas et la soli-darité des pays producteurs non-membres de l’Opep (Russienotamment) fait défaut. Ainsi,une chute à moins de 80 dollarsaurait des retombées graves entermes économiques et sociaux,le financement des grands pro-jets s’avérant incertain, même s’il

est censé garanti par le FRR. Etcela au-delà de la tendance à lasurévaluation des coûts de réali-sation, évaluée à plus de 20%,et des insuffisances avérées dela gouvernance économique etpolitique.

Et quels enjeux ! Or, la capacité des pouvoirs

publics à poursuivre la politiquede sur-dépense, certes liée àdes considérations d’ordre socialet nonobstant les critiques récur-rentes du FMI, risque ainsi d’êtrelimitée, diminuée.

Soit des conséquences finan-cières assez graves dont laréduction des dépenses, leretour de l’endettement et l’im-possibilité de gérer l’inflationinterne et externe. Mais aussides répercussions socialesassez dramatiques, avec desrisques de déstabilisation etd’implosion.

Et une demande nationale enénergie qui risque de ne pas êtresatisfaite, au-delà du fait que lesréserves d’hydrocarbures sontsusceptibles de tarissement d’ici15 à 25 ans et que les gaz nonconventionnels constituent deplus en plus des alternativesailleurs. Des enjeux que la gou-vernance actuelle ne semble pasapprécier à leur juste mesure.

C. B.

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Le prix du baril continue de dégringoler.

AU LENDEMAIN DE L’ATTENTAT AYANT CIBLÉ LE SIÈGE DE LA BMPJ

Ouacifs a du mal à «émerger»

Même avec des visages encore crispéset des mines aux expressions qui endisent long sur le choc et la peur enfouieau plus profond d’eux, les citoyens sontsortis pour vaquer à leurs affaires en cedébut de semaine et la vie semblait vouloirreprendre son cours «normal».

Les commerces restés la veille fermésà cause de la coupure d’électricité, opéréejuste avant l’attentat et qui s’est prolongéejusqu’en début de soirée, ont rouvert leursportes. De même que les administrationset les établissements publics locaux. Lacirculation automobile et les transports devoyageurs ont repris, dans le brouhaha et

les embouteillages habituels. «Nousavons vécu une véritable psychose durantla soirée de vendredi dernier quand l’at-tentat a été perpétré. Il y avait comme undéluge de feu et les explosions et les tirsd’armes retentissaient de partout. On pen-sait vraiment au pire», nous dira uncitoyen des Ouacifs, habitant la cité«Devise», mitoyenne du siège du commis-sariat ciblé. Mais après le choc de cettesoirée d’enfer, la sérénité est vite revenue,surtout après que la peur d’autres«répliques» terroristes qui pouvaient arri-ver par l’explosion des bombes, balan-cées sur le bâtiment abritant le commissa-

riat, soit écartée avec le désamorçage deces bombes dans l’après-midi d’avant-hier, par les brigades des artificiers et dela police scientifique dépêchées sur leslieux.

Même la bombe enfouie sous terre parles terroristes, au lieudit Acherchour, surla route menant vers la ville des Ouacifspar la RN30, pour cibler d’éventuels ren-forts des troupes de l’ANP, a été désa-morcée en fin de journée de samedi.«Même l’an dernier, à la même période jecrois, ce commissariat a été aussi attaquépar des terroristes mais je dois vous direqu’ils n’étaient pas aussi nombreux et l’ac-crochage n’a pas duré aussi longtempscomme ce fut le cas vendredi dernier»,dira, pour sa part, un commerçant exer-çant sur l’allée longeant le commissariatde police. La plupart des citoyens pensentque c’est presque un soulagement dedécouvrir que le bilan, même avec les

deux victimes à déplorer parmi les ser-vices de sécurité, reste «un moindre mal»devant l’ampleur et l’intensité de l’attaquepar lesquelles les terroristes voulaientfaire un carnage aux Ouacifs. Preuve enest, l’impact des balles encore visible surles murs des habitations alentours et sur-tout sur les façades du siège du commis-sariat qui restait encore hier fermé avecses occupants à l’intérieur.

Quant à la population, elle s’est ruéesur la presse nationale, toute épuisée dèsla matinée, pour avoir le compte rendu dece qu’elle a vécu vendredi et s’informait dece qui s’est passé à travers toutes lesrégions de la wilaya où d’autres activitésterroristes ont été signalées. Ils se deman-dent néanmoins pourquoi ce n’est qu’enKabylie que le terrorisme, présenté vaincuet résiduel partout, continue de sévir, avecson lot de victimes et de dégâts ?

Sadek Aït-Salem

CONTRÔLE DE QUALITÉ

20% des produitscontrôlés ne sont

pas conformes Plus de 20% des échantillons

analysés par le Centre algérien ducontrôle de la qualité et de l'embal-lage (Cacqe), au 1er trimestre del'année en cours, ne sont pasconformes aux normes.

De nombreux commerçants nerespectent pas encore les normesen matière de qualité. Le contrôleeffectué par les laboratoires duCacqe sur 3 861 échantillons arévélé que 803 cas sont de mau-vaise qualité, soit 20,8 %.

Ce chiffre qui ne représente queles produits analysés durant lestrois premiers mois de l’année encours risque de connaître unehausse considérable.

Le Centre du contrôle de la qua-lité envisage d’effectuer un contrôleanalytique sur un nombre total de15 000 échantillons d’ici la fin del’année en cours.

Les produits concernés par lanon-conformité, selon les déclara-tions du directeur du centre, M.Abbad Djamel, rapportées parl’agence APS, sont essentiellementle lait (pasteurisé, en poudre oupour enfant), le fromage fondu, leyaourt et les œufs.

A l’origine de cette situation,explique le même responsable, lanégligence et le non-respect desrègles d'hygiène, la mauvaiseconservation ou encore aux mau-vaises conditions de stockage de lamatière première.

En 2011, les mêmes servicesont procédé à l'analyse de 11 940échanti l lons contre 12 222 en2009. Une légère baisse qui s'ex-plique, selon le premier respon-sable du Cacqe, par le fait que«beaucoup d'opérateurs ont adaptéleur mode de production aux règlesdéfinies, mais aussi en raison de labaisse des importations durant lesneuf premiers mois de 2010».

Les produits touchés sont enparticulier les pâtisseries, lesviandes et dérivés, les boissons,les produits à base d'œufs, les pro-duits d'entretien automobile et lesappareils domestiques.

S. A.

Si les prix du pétrole continuent de chuter encore, lesrecettes d’exportation des hydrocarbures diminueraientd’au moins 10 milliards de dollars. Voire, la situation seraitcatastrophique du point de vue socioéconomique si lescours descendent à moins de 80 dollars.

Au lendemain de l’attentat terroriste ayant ciblé, dans la soirée de ven-dredi dernier, son commissariat de police, faisant deux morts et deuxblessés parmi les éléments de la BMPJ, et deux autres femmes de la citévoisine, blessées par des balles perdues, la ville de Ouacifs, à quelque45 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, s’est réveilléehier comme sortie d’un cauchemar qui a pris fin.

Page 4: Trois terroristes abattus à Bougara

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 18 juin 2012 - PAGE4

DÉBUT TIMIDE DE LA GRÈVE

Les greffiers dénoncent les intimidationsNawal Imès - Alger (Le Soir) -

Ambiance ordinaire hier au palaisde justice Abane-Ramdane. Lesaudiences semblaient se déroulernormalement ainsi que la remisedes documents au niveau du gui-chet réservé à cet effet. Les gref-fiers y exerçant n’ont visiblementpas répondu à l’appel de laFédération nationale du secteur dela justice affiliée au Snapap. Unefédération qui estime le taux desuivi à environ 30% et qui l’explique

par les mesures répressives et larépression qui s’est abattue sur lesgrévistes.

Au tribunal de Bir-Mourad-Raïs,raconte un membre de la fédéra-tion, un groupe de greffiers avaitentamé un rassemblement mais avite été rappelé à l’ordre par le pro-cureur. Ce même membre évoque«une terreur» qui s’abat sur tous lesgreffiers qui ont tenté de rejoindrele mouvement. La veille de lagrève, cette même fédération fai-

sait état de la suspension de 47greffiers grévistes ayant réponduau premier appel de la grève. Unmouvement qui se veut en soutiendes quatre membres de la fédéra-tion toujours en grève de la faim etdont l’état de santé suscite beau-coup d’inquiétudes. Une grève dela faim entamée pour «dénoncer lapolitique de la terreur qu’exerce leministère de la Justice et exprimerleur solidarité avec les greffiers gré-vistes de la faim et ceux suspendusde leurs fonctions pour avoir reven-diqué des droits de ce corps de laFonction publique». Leur combat asuscité un élan de solidarité. Dans

leur combat, les greffiers sont sou-tenus par un réseau d’associations.La Ligue algérienne de défense desdroits de l'Homme (LADDH), leCollectif des familles de disparu(e)sen Algérie (CFDA) et le Syndicatnational autonome du personnel del'administration publique (Snapap),ainsi que des associations euro-péennes des droits de l'Homme àBarcelone, Copenhague, Paris etRome ont exprimé dans un commu-niqué toute leur inquiétude vis-à-visde l’état de santé des grévistes rap-pelant que «parmi les grévistes,des syndicalistes soutiennent etadhèrent complètement au mouve-

ment de grève qui prend de l'am-pleur et voit arriver de nouveauxmilitants mobilisés aux côtés desdirigeants». Les associations soli-daires avec le mouvement de grèvedes syndicalistes du secteur de lajustice demandent aux autoritésalgériennes de «garantir la libertéde manifestation à l'ensemble desdéfenseurs des droits de l'Hommeen Algérie qui revendiquent leursdroits de manière pacifique».

Forte de ce soutien, la fédéra-tion affiliée au Snapap maintientson mot d’ordre de grève pouraujourd’hui et demain.

N. I.

La grève à laquelle a appelé la Fédération nationale du secteurde la justice (FNSJ) a été timidement suivie au premier jour. Lafédération à l’origine du débrayage explique cette situation parles fortes pressions exercées sur les greffiers.

Evoquant l’épineux dossier des «fauxmoudjahidine», El Khatib, là aussi responsa-bilise l’Etat, tout en minimisant le rôle desfaux moudjahidine dans le déroulement desévénements historiques, et ce, à l’époque oùles responsables étaient engagés à resterloin de l’égoïsme et donner l’exemple.

Au sujet de l’écriture de l’Histoire, l’ancienchef de la Wilaya IV, responsable actuel de la

même Fondation, reconnaît à quiconque laliberté d’écrire mais note que «leurs écritsseraient encore plus crédibles et plus authen-tiques si on nous consultait pour corriger cer-taines erreurs».

De plus, El Khatib fait endosser aussi l’en-tière responsabilité à l’Etat quant aux com-portements de certains chefs révolution-naires qui «se critiquent les uns les autres

dans de vaines polémiques, des critiques quin’épargnent même pas les morts. C’est auxmoudjahidine de faire connaître les donnéeshistoriques telles qu’ils les ont vécues pourfaire taire les détracteurs de tous bords».

Faisant un bref retour sur ce qu’a vécu laWilaya IV, il a reconnu que la répression dela part du pouvoir colonial a été des plusféroces du fait de sa proximité avec la capita-le où résidaient les grands commandementsdes forces coloniales engagées. Mais enmême temps, il reconnaît la mobilisationconsidérable des jeunes, collégiens et étu-diants qui n’ont pas hésité à prendre part à laRévolution. Notons que les 20 et 21 juin pro-chains se tiendra à Aïn Defla, pour la premiè-

re fois, un colloque national sur la Wilaya IVhistorique qu’organise la Fondation que pré-side Youcef El Khatib, en collaboration avecl’ONM. Colloque qui verra la participation deplusieurs historiens nationaux et étrangers,selon le programme établi.

El Khatib déclare que la Fondation de laWilaya IV historique a entrepris depuis 2002de constituer une base de données trèsimportante sur la base des déclarations indi-viduelles de moudjahidine à travers toutes lescontrées de son territoire de compétence,tout en notant que l’Histoire sera écrite avecla collaboration de l’université, dans le res-pect de l’authenticité et la transparence.

Karim O.

YOUCEF EL KHATIB DEPUIS AÏN DEFLA :

«La France doit assumer les crimes commis par le pouvoir colonial»

L’un des mis en cause dans l’affaireopposant Algérie Télécom aux deux socié-tés chinoises, à savoir ZTE Algérie etHuawei Algérie, condamné à dix-huit ansde prison ferme, compte entamer dans lesprochains jours une grève de la faim. Ils’agit de Mohamed Boukhari, l’ex-conseiller du défunt Mohamed Maghlaoui,ministre de la Poste et desTélécommunications. Condamné en pre-mière instance au même titre que ChaniMedjdoub à dix-huit ans de prison ferme etactuellement en détention au niveau de lamaison d’arrêt de Serkadji, M. Boukharicompte à travers cette action, selon dessources judiciaires, interpeller «l’opinionpublique en revendiquant un procès équi-table» lors du procès en appel qui aura lieuau niveau de la cour d’Alger. Selon sonentourage, l’ex-conseiller au départementde la Poste et des Télécommunicationscompte médiatiser son affaire avant sonrejugement en appel. Il est à noter que lajustice a condamné à une peine de dix-huitans de prison ferme et une amende decinq millions de dinars Mohamed Boukhari,ancien cadre d'Algérie Télécom, et ChamiMedjdoub, homme d'affaires algéro-luxem-bourgeois. Accusés de «transactions dou-teuses et de blanchiment d'argent», lesdeux mis en cause dans cette affaire ontvu le représentant du ministère publicrequérir à leur encontre vingt années deprison ferme.

Il s’agit de Mohamed Boukhari, anciencadre d'Algérie Télécom, et ChamiMedjdoub, homme d'affaires poursuivispar la justice pour avoir commis entre 2003et 2006 des transactions douteuses etblanchiment d'argent au préjudiced'Algérie Télécom. Le tribunal a égalementdécidé de saisir les biens de ChamiMedjdoub au Luxembourg ainsi que sescomptes bancaires. La juge SalouaDerbouchi du pôle judiciaire spécialisé du

Centre a, en outre, condamné par défaut àdix années de prison ferme trois cadres dedeux sociétés chinoises ZTE Algérie etHuawei Algérie qui sont Dong Tao, ChenZhibo et Xiao Chuhfa pour «trafic d'influen-ce».

Des mandats d'arrêt internationaux ontété lancés contre eux. Concernant les per-sonnes morales que sont les deux sociétéschinoises ZTE Algérie et Huawei Algérie, letribunal leur a infligé une amende de troismillions de dinars chacune ainsi que leurexclusion des marchés publics pendantdeux ans pour «corruption et trafic d'in-fluence». Pour rappel, c’est une commis-sion rogatoire transmise par le juge chargéde l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, à lajustice luxembourgeoise, demandant desinformations sur les comptes et les socié-tés de Medjdoub Chami qui a été à l’origi-ne de ce procès. Parmi les données trans-mises, figurent des détails sur deux socié-tés offshores créées par Chami aux BVI(îles Vierges britanniques) et dont lescomptes, domiciliés au Luxembourg ontservi pour le transfert de 10 millions de dol-lars, effectué par deux sociétés chinoisesactivant en Algérie au profit de MohamedBoukhari. Selon l’ordonnance de renvoi,l’affaire a éclaté à l’occasion de l’instructionentamée dans le cadre du dossier de l’au-toroute Est-Ouest, suite à une commissionrogatoire internationale qui a conduit lejuge d'instruction de la 9e chambre près dupôle judiciaire de Sidi M'hamed auLuxembourg. L’instruction a ainsi permisde révéler que Mohamed Boukhari etChami Medjdoub avaient perçu des «pots-de-vin» à l'étranger (Luxembourg) en rela-tion avec des transactions douteuses (enmatière de télécommunications etd’Internet) conclues par Algérie Télécom etles deux sociétés chinoises ZTE Algérie etHuawei Algérie».

Abder B.

CONDAMNÉ DANS L’AFFAIREOPPOSANT ALGÉRIE TÉLÉCOM

AUX DEUX SOCIÉTÉS CHINOISES

L’ex-conseiller des PTICen grève de la faim

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - La rencontre avecla presse a eu lieu hier ausiège de l’Ecole supérieure depolice de Châteauneuf, à El-Biar. C’était à l’occasion d’uneconférence, portant le coupd’envoi des caravanes du«Plan bleu» qui doit sillonner13 wilayas côtières en vue desensibiliser aux risques desaccidents de la route et de ladrogue, en prévision de la sai-son estivale, dont l'ouvertureofficielle est prévue ce 21 juin.

Notons que la premièrecaravane sillonnera leswilayas côtières de l'est dupays, à savoir El-Tarf, El-Kala,Annaba, Skikda, Jijel, BéjaïaTizi-Ouzou, et Boumerdèspuis l'est d'Alger (Aïn Taya,Tamentfoust et Bordj-El-Bahri). La deuxième caravanese rendra à Tlemcen, àGhazaouet, Marsa-Ben-M'hidi, Beni-Saf, Oran,Mostaganem, Chlef, Tipasapuis à l'ouest d'Alger(Staoueli, Zeralda et AïnBenian). Cette initiative, orga-nisée ces dernières annéespar la Direction générale de lasûreté nationale (DGSN), viseà sensibiliser les jeunesAlgériens aux risques et dan-gers des accidents de la routeet de la consommation desdrogues, à travers la mobilisa-

tion de 24 policiers au niveaudes différents camps d'été,des maisons de jeunes, desparcs d'attractions et desplaces publiques.

Cette importante saisie dedrogue a eu lieu sur des res-sortissants étrangers, notam-ment des Africains en transitpar l'aéroport d'Alger. Ledirecteur central de la policedes frontières, M. El GhaliLazreg, a indiqué que parmiles mesures de sécuritéprises par la Direction généra-le de la sûreté nationale dansle cadre du plan Azur, on peutciter «le renforcement du dis-positif sécuritaire en vigueur,les effectifs chargés ducontrôle des documents et del’inspection filtrage, le respectdes circuits de passagers,personnels exerçants sursites, véhicules bagages etmarchandises, la rigueur dansla fouille des bagages avecvigilance maximale au niveaudes scanners, le renforce-ment du cordon de sécurité,notamment au tour des aéro-nefs et des car-ferries, et lerespect du zoning et port obli-gatoire du badge».

Par ailleurs, les servicesde la police des frontières onteu à traiter 1 607 affaires met-tant en cause 1 794 individus,dont 520 ont été présentés

directement au parquet,s’agissant d’affaires n’ayantpas de ramifications à l’exté-rieur des sites et 1 205 remisaux services de police territo-rialement compétents.

Concernant la sécurisationde la période estivale, laDGSN a mobilisé un effectifglobal de 1 000 policiers, tousgrades confondus, soit unemoyenne de 17 policiers parposte de police.

«Ces policiers sont sélec-tionnés parmi le personnelayant subi une formation spé-cifique en lien avec les mis-sions de surveillance et desécurisation des plages (inter-vention-secourisme-natationet communication)», a-t-onindiqué.

Pour ce qui est de la luttecontre la criminalité et en vuede parer à toutes les formesde menaces et actes mal-veillants, des actions préven-tives seront entreprises, àsavoir «l’accentuation du ren-seignement opérationnel etl’échange d’information pourparer à toute intention hostiledes groupes criminels, l’inten-sification des embuscades etles dispositifs des points decontrôle inopinés aux alen-tours des voies et itinérairesmenant vers les sites touris-tiques et villes balnéaires,pour dissuader toute tentatived’infiltration de criminels, et laplanification et l’exécutiond’opérations de recherchesen vue de la neutralisationdes groupes criminels».

A. B.

AÉROPORT INTERNATIONAL D’ALGER

22 kg de cocaïne saisisen six mois par la PAF

Près de 22 kg, plus exactement 21,902 kg, de cocaï-ne ont été saisis par les services de la police des fron-tières de l'aéroport Houari-Boumediène, en collabora-tion avec les services des douanes, durant la périodeallant de décembre au 17 mai 2012. C’est ce qu’a indi-qué le directeur central de la PAF auprès de la Directiongénérale de la sûreté nationale (DGSN) lors d’uneconférence de presse.

Le chef de la Wilaya IV historique se dit convaincu que la France doit recon-naître explicitement les crimes que le pouvoir colonial a perpétrés durant les 132ans de colonisation de l’Algérie, tout en exigeant l’application des lois internatio-nales concernant ce genre de crimes, et ce, lors d’une conférence de presse tenuejeudi dernier en début d’après-midi, au siège de la wilaya. Cependant, dira-t-il,cette exigence relève des prérogatives des autorités politiques et de la diplomatiealgérienne.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 18 juin 2012 - PAGE 5

ABDELAZIZ BELKHADEM :

«Bouteflika est au courant de toutce qui se passe au FLN»

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -Pas du tout content des comptes-ren-dus de la presse nationale sur ledéroulement des travaux du comitécentral du week-end dernier à l’hôtelRyadh de Sidi-Fredj, il lancera àl’adresse des confrères : «Faites lescommentaires que vous voulez !»

Quant à ses contestataires, c’estsimple : «Désormais, ils n’ont plus ledroit de parler au nom du FLN. S’ils lefont, ils répondront devant la justice».Belkhadem se considère «confortédans (sa) fonction de secrétairegénéral par les membres du comitécentral», et il cite une motion de 250membres.

Pour Belkhadem, il n’y avait, ven-dredi dernier, qu’une dizaine demembres du CC qui demandaientson départ, le restant des membres lesoutenant largement. Même le comi-té des sages ne trouve pas de grâceà ses yeux : «C’était ma propositiondès le départ. Et d’ailleurs, moi j’avaisproposé à ce que ce comité soit pré-sidé par Boualem Benhamouda (… )Ils s’avéreront être partie prenante duconflit et je leur ai dit que je ne lesreconnais plus en tant que sages.»

Belkhadem relate les différentesrencontres qui l’ont regroupé avec cecomité, depuis la toute première ren-contre avec Goudjil, le 3 mars der-nier. Il en arrive à la toute dernière,tenue vendredi après-midi à l’hôtelRyadh, dans une ultime tentative de

débloquer la situation. «Mais noussommes arrivés à une impasse parcequ’ils voulaient imposer leurs condi-tions. J’ai refusé car c’est moi qui suisen position de force et pas eux. Si j’aiaccepté de les recevoir, c’est par res-pect à leur âge.» Cela, avant queBelkhadem ne s’englue dans une fla-grante contradiction : elle concerne levote de confiance, l’objet central dulitige qui avait bloqué l’ouverture destravaux de la session du comité cen-tral.

«Un membre du bureau politiqueavait attiré mon attention, la veille decette session, et j’avoue que je nem’en suis pas rendu compte audépart. Il s’agit de l’article 13 des sta-tuts qui stipule que les membres ducomité central délibèrent par vote àmain levée.» Soit. Mais lorsqu’il abor-dera la question de nouveau, un peuplus tard, il affirmera, «qu’en guise debonne foi, moi j’ai accepté le principed’un vote de confiance et j’ai mêmepréparé l’urne, les bulletins de vote etmême que j’ai proposé la forme de laquestion de ce vote» ! Mais en placeet lieu de tout cela, nous avons eudroit à un tout autre scénario.

Comment Belkhadema préparé son assaut «Ils (les contestataires, ndlr) ont

pris la tribune de force. Moi je leur aiaccordé jusqu’à 16h30 pour évacuer

les lieux», dira encore Belkhademqui, par ailleurs, dément formelle-ment avoir contacté le moindre res-ponsable de la sécurité pour faireintervenir la force publique. «Les ser-vices de sécurité ont d’autres mis-sions» soutiendra-t-il. Or, selon unesource très bien informée,Belkhadem a, dès la matinée de ven-dredi, contacté le directeur généralde la Sûreté nationale. Ce dernier luirépondra que le lieu de la rencontredépendait de la Gendarmerie natio-nale.

Belkhadem contactera alors legénéral Ahmed Boustilla qui lui signi-

fiera qu’il ne pouvait rien faire sansun ordre de sa tutelle. Contacté à sontour, Daho Ould Kablia lui demande-ra, dans un premier temps, de luiadresser une demande de réquisitionavant de se rétracter pour lui signifier,enfin, que «la mission des servicesde sécurité se limitait au maintien del’ordre sur la place publique, endehors de l’hôtel. A l’intérieur de l’en-ceinte, par contre, c’est une affairestrictement partisane qui ne nousconcerne pas».

Déçu par ce refus, Belkhademprétextera la prière du vendredi etdonnera au comité des cinq qui

négociait avec lui rendez-vous à16h00 pour reprendre les discus-sions. «En réalité, nul ne sait oùBelkhadem était allé entre 12h30 et16h00», nous confiera notre source.«Mais ce qui est certain, c’est que cen’était pas pour faire la prière, commele prouve d’ailleurs l’accélération desévénements en fin d’après-midi».Belkhadem a-t-il, pour tout résumer,contacté, directement ou indirecte-ment, le président du parti, AbdelazizBouteflika ? «Le président est au cou-rant de tout ce qui se passe au parti»,dira Belkhadem en personne lors desa conférence de presse. Y comprisdans la journée du vendredi ? Ce quiest certain, deux faits : d’abord, l’ac-cès à la salle des conférences del’hôtel Ryadh, avec une facilitédéconcertante, de pas moins de 200éléments du service d’ordre du parti,en tout cas pas membres du comitécentral et qui prendront, par la force,possession de la tribune.

Quelques minutes auparavant,les hauts cadres de l’Etat, membresdu comité central du FLN qui étaientà l’intérieur, avaient été alertés quequelque chose allait se passer. Et ilsquitteront d’ailleurs les lieux.Belkhadem voulait juste gagner la tri-bune et annoncer qu’il était en pos-session d’une motion le soutenant etsignée par 221 membres. Une«motion» qui ne sera jamais renduepublique, toutefois. «Nous l’avonsremise à l’huissier de justice», expli-quera Belkhadem lors de sa confé-rence de presse.

Sans préciser toutefois que l’huis-sier de justice en question, établi àOuargla et non pas à Alger, est unmembre du comité central du FLN,partisan de Belkhadem !

K. A.

M. Kebci - Alger (Le Soir) -On parlait de recette magiquedont devait s’armer tout «postu-lant» parmi les cadres du FNAafin d’avoir la tête du présidentdu parti jusque-là indéboulon-nable. Et les tout derniersdétracteurs de Moussa Touatisemblent l’avoir «dénichée»,cette fois-ci.

Et pour preuve, ils ont réus-si à tenir leur conférence descadres, ce samedi à Djelfa, àl’issue de laquelle ils ont officiel-lement proclamé le retrait deconfiance à Moussa Touati. Unconclave tenu dans une infra-structure publique, une maisonde culture, qui n’aurait jamaispu avoir lieu s’il n’y avait pas lequitus nécessaire. Et c’estMoussa Touati en personne quile reconnaît, en évoquant l’in-jonction en toute dernière minu-te faite par le ministre del’Intérieur au wali de Djelfa d’au-toriser cette réunion.

Et au président du FNA dedénoncer son chef de bureau

de wilaya qu’il accuse d’un«double jeu» en transformantcette réunion censée être pure-ment locale en tribune pour lesdissidents. «A un certainmoment, flairant le manège, leDrag avait refusé de donnersuite à la demande de réuniondu président du bureau dewilaya du parti, mais il a dû seplier à l’ordre de son supérieurhiérarchique qui lui, à son tour,n’a fait que répercuter l’injonc-tion d’Alger», expliquera Touati.Ce dernier s’en prendra à l’undes instigateurs de cette fronde,Amin Osmani, le nouveaudéputé du parti à Blida, qui s’estde tout temps, dira-t-il, «prévalud’appui dans les hautessphères, même militaires».

Une accusation queMohamed Brahimi, président dela commission de discipline duparti et l’un des dissidents lesplus en vue, tiendra à retournerà la face de son auteur en luifaisant rappeler que ce «AminOsmani était son bras droit

durant cinq ans». «Il est mesyeux et mes oreilles, ne cessaitde nous ressasser Touati àchaque fois», dira notre interlo-cuteur pour qui le président duparti a creusé de ses mains sa«propre fosse» en déclarant enpleine session du conseil natio-nal du parti avoir «négocié 50sièges à l’APN et qu’il essayaitd’en avoir plus». D’où, estimeraBrahimi, «la bousculade auxcandidatures aux dernièreslégislatives qui a permis àTouati d’amasser une bonnecagnotte par la grâce, dira-t-il,des dîmes qu’il a imposées auxpostulants».

L’ancien président de lacommission de discipline ausein du FNA accusera, à sontour, Moussa Touati de fairedans la dilapidation de l’argentdu parti, en voulant pour preuvela dernière «invitation» faite àses «congressistes» par le biaisd’une «coûteuse» page publici-taire dans un quotidien national.Des congressistes dont la majo-rité, selon toujours Brahimi, ontété de «notre conférence descadres d’avant-hier». «Publicitéqu’il ne s’est jamais permis parle passé et qu’il ose maintenantrien que pour faire diversion etse maintenir à la tête du parti.»

Notre interlocuteur fera partdu dépôt au niveau du départe-ment de l’intérieur des rapports

de la conférence des cadres dece samedi avec les décisionsprises, notamment celles liéesau retrait de confiance àMoussa Touati à la tête du parti,la mise sur pied d’une commis-sion de préparation d’uncongrès extraordinaire et d’uneautre commission d’audit quiaura à faire toute la lumière surla gestion financière du parti.

Cette nouvelle donnesemble donner à réfléchir àTouati qui, sentant apparem-ment le vent souffler dans lemauvais sens, affirmera«prendre attache avec la wilayad’Alger aujourd’hui même (hier,ndlr) pour en savoir un peu plussur la demande de tenue ducongrès ordinaire du parti prévupour jeudi et vendredi prochainsà la salle Atlas d’Alger, déposéele 3 juin dernier».

Et à défaut d’une réponseclaire, le président du FNA sou-tiendra «solliciter aussitôt le tri-bunal administratif de Bir-Mourad-Raïs». Ceci quoique,tiendra-t-il à préciser, «les pré-paratifs vont bon train pour cerendez-vous organique de tousles enjeux. Le fait d’avoir avan-cé le congrès est conforme auxstatuts du parti pour nous per-mettre de nous préparer auxprochaines échéances électo-rales».

M. K.

SUITE À LA CONFÉRENCE DES DISSIDENTS DU PARTI

Touati s’en prend à Ould-KabliaLa confiance jusque-là affichée par Moussa Touati

quant à la vanité de l’action «déstabilisatrice» de sesadversaires semble céder la place à une «inquiétude»somme toute relative pour le moment. Une inquiétudequi a fait sortir, néanmoins, le président du FNA de sasérénité pour crier à un «poignard dans le dos», accu-sant le ministre de l’Intérieur et des Collectivités localesd’avoir «béni» le conclave des redresseurs tenu à Djelfa,ce samedi.

C’est un Abdelaziz Belkhadem au comble de la colèrequi a eu à animer, hier dimanche, au siège du Front delibération nationale à Hydra, une conférence de presse auton musclé, au lendemain de la session houleuse du comi-té central : «Dorénavant, je n’accorderai plus de crédit àpersonne» ! Une menace qu’il adresse aussi bien à sesopposants que contre la presse.

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Sid

HARCÈLEMENTDE MILITANTS SYNDICAUX

ET ASSOCIATIFS

Le RDLD dénonce unechasse aux sorcières

Quatre militants syndicaux et associatifs, OthamaneAouameur, Yacine Zaid, Lakhdar Bouzini et AbdouBendjoudi, sont convoqués à comparaître demain mardidevant le tribunal de Bab-El-Oued. Ils sont appelés àrépondre du chef d’inculpation «d’incitation à attroupementnon armé». Le réseau de défense des libertés et de ladignité (RDLD) dénonce un procès en sorcellerie.

Le réseau, qui se solidarise avec les quatre militantscités à comparaître demain mardi mais aussi avec l’en-semble des militants victimes de répression policière etd’harcèlement judiciaire, appelle, dans un communiquépublic, les «autorités algériennes à mettre un terme auxactes de harcèlement à l’encontre des défenseurs desdroits de l’Homme, des libertés d’expression, de manifes-tations pacifiques et d’association».

Le RDLD note que «dans la foulée de cette démarcherépressive, le parquet du tribunal de Sidi M’hamed a requis3 ans de prison et 2 millions de centimes d’amende à l’en-contre de Tarek Mammeri pour avoir posté des vidéos surinternet appelant au boycott des législatives. L’affaire a étémise en délibéré et le verdict sera prononcé le 27 juin». Laréaction concédée durant la période de campagne électo-rale semble terminée. Le pouvoir entreprend de fermer lesespaces d’expression qu’il a fait mine d’ouvrir pour lesbesoins de l’opération électorale. De plus en plus de syn-dicalistes et de militants associatifs voient s’abattre sur euxles foudres de la répression administrative et du harcèle-ment judiciaire. «Pour les militants algériens, la participa-tion à un rassemblement ou à une action de tractage estpunie d’une journée au commissariat où ils sont question-nés par une véritable police politique qui joue même le rôled’inquisition puisque les interrogatoires répétitifs et leurfichage illégal portent sur leurs convictions politiques etreligieuses», dénonce le réseau.

S. A. I.

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Le Soird’Algérie Société Lundi 18 juin 2012 - PAGE6

AÏN-TÉMOUCHENT

Les pyromanes d’un autre genre

Ce genre d’incendies volon-taires commence à se propager àtel point que plusieurs hectaresde récoltes sont la proie desflammes de ces foyers de feu lan-cés ça et là. Plusieurs agriculteurssans foi ni loi, dès la fin desrécoltes, mettent le feu volontaire-ment dans leurs champs sans sesoucier des conséquences qu’ilspeuvent faire encourir à traversleurs actes. Cette semaine, dansla ville des Thermes Hammam

Bou-Hadjar, plusieurs paysansont mis le feu dans leurs terrespour empêcher les éleveurs debétail et autres possesseurs demoutons de laisser brouter cesbêtes sur les champs car ces pay-sans craignent que les moutons,vaches et autres chèvres avecleurs sabots endommagent le solde ces terres, les rendant, moinsfertiles.

Ainsi, ils devancent ces éle-veurs en mettant le feu à leurs

champs moissonnés, mais à tra-vers ces feux, plusieurs hectaresde récoltes mitoyens de leurschamps ont été ravagés par lesflammes, de même que certainsarbres et buissons plantés toutautour de ces champs ont étévolontairement calcinés.

Les agents de la Protectioncivile sont sur le qui-vive en cettepériode tant les feux sont décla-rés constamment dans les locali-tés de la wilaya. Des mesurescoercitives s’imposent pour sévircontre ces pyromanes d’un autregenre avant que cela ne se géné-ralise à travers tout le territoirenational, ce qui pourrait causerdes dégâts considérables.

S. B.

Photo

:DR

Selon un premier bilan desservices de la Protection civilede la wilaya d’Aïn-Témouchent,en ce début du mois de juin, cesont pas moins de 345 interven-tions qui ont été effectuées parles agents de la Protection civi-le à travers les 20 plages autori-sées à la baignade.

Environ 300 personnes ont étésauvées d'une mort certaine par noya-de, dont 38 ont reçu des soins surplace, alors que sept autres, des casjugés plus ou moins graves, ont ététransportées vers les UMC.

Toutefois, on déplore la mort dedeux personnes depuis l'ouverture dela saison estivale, un jeune noyé à laplage de Sassel le 9 juin, en dehorsdes heures de travail, et un deuxièmecorps a été repêché près des rocherssur la plage des Zouanifs, dans ladaïra de Oulhaça. Le malheureux, âgéde 41 ans, originaire de Tlemcen,avait disparu le 8 juin de la plage El-Makhled, située dans la localité deBéni-Khaled, daïra de Honaïne, dansla wilaya de Tlemcen.

Selon Mohamed Moulkhaloua, res-ponsable de la Protection civile, le fluxdes estivants a atteint quelque

421 410 personnes à travers les 20plages autorisées à la baignade surtout le littoral témouchentois depuisl'ouverture de la saison estivale. Sesservices ont déployé d'importantsmoyens humains et matériels pourassurer une bonne saison estivale. Ils’agit, entre autres, de 150 sur-veillants saisonniers, 43 agents de laProtection civile, 6 plongeurs profes-sionnels, 7 pneumatiques semi-rigides et 13 embarcations en caout-chouc déployés au niveau des centresouverts à travers les plages de lawilaya.

S. B.

MILIANA

Les notaires posentleurs problèmes

Quelque 150 notaires de la région Centre se sontdonnés rendez-vous jeudi dernier à Miliana en présen-ce des présidents de la cour de justice de Chlef, du pré-sident de la chambre des notaires et des coordinateursdes wilayas du centre du pays et ce, pour débattre desproblèmes que rencontre la corporation.

Même si on a avancé que le but de ce conclaves’inscrit dans le cadre de la formation continue desnotaires pour, dit-on, «éviter les dérives, les erreurs, leslacunes, affiner et actualiser les connaissances enmatière de droit. Le notaire étant obligé, juridiquement,de participer aux cycles de formation».

Les trois grandes interventions ont eu pour objetsentre autres, pour la première la modification introduitepar le nouveau code de procédure civile qui impose à ceque le dépôt des jugements soit confié au greffier, lenotaire n’ayant plus cette prérogative. L’intention juste-ment de la corporation est de dégager un consensuspour récupérer cette prérogative et de trancher la ques-tion.

Autre remise en cause, «la compétence du jugedans le cadre des partages judiciaires qui ne respectepas les principes fondamentaux en coformité avec l’ori-gine de la propriété, compte tenu des erreurs consta-tées dans les expertises effectuées et souvent entéri-nées et validées d’office par la justice, ce qui n’est pasfait pour approcher l’esprit et la lettre des lois au béné-fice du citoyen».

Enfin, il a été question, selon ce qui nous a été rap-porté par un responsable de la corporation, du retardconsidérable du cadastrage de vastes zones et du pro-blème de la publication «personnelle» qui concerne lapersonne morale du bien et la publication de la proprié-té et de toutes les opérations qui l’ont affectée et dontelle a été l’objet.

On indique par ailleurs que la publication dite «per-sonnelle» est appelée à disparaître à l’horizon 2015 unefois le cadastrage parachevé.

Karim O.

PREMIER BILAN DE LA PROTECTION CIVILE

345 interventions et 2 noyades

Une jeune mariée, âgée de 24ans et originaire de la daïra deRas El Oued, dans la wilaya deBordj Bou-Arréridj, partie àBéjaïa pour un voyage de nocesen compagnie de son jeuneépoux, a été découverte, tôtdans la matinée de samedi,morte, égorgée.

La jeune fille, enseignante à l’uni-versité de Biskra, qui convolait enjustes noces, ne se doutait guère queson voyage de noces vers une sta-tion balnéaire de Béjaïa allait se ter-miner d’une manière atroce et hor-rible.

Elle sera égorgée en cours deroute au niveau de la localité d’El

Ouricia, distance d’une dizaine dekilomètres du chef-lieu de wilaya.Selon les premières informations,l’auteur de cet abominable crime neserait que son propre époux.

Ce dernier, âgé d’environ 27 ans,aurait égorgé sa femme, durant lanuit de vendredi à samedi, jeté soncorps en bordure de la route et pris lafuite vers une destination inconnue.

L’époux est lui aussi originaire dela localité de Ras El Oued et tra-vaillait en tant que plombier.

Sitôt le corps découvert, le procu-reur de la République près le tribunalde Sétif accompagné des enquêteursde la Gendarmerie nationale se sontrendus sur les lieux du drame pourentamer les procédures d’usage et

l’ouverture d’une instruction judiciairepour assassinat.

Le corps de la victime a été, quantà lui, transféré par les éléments de laProtection civile vers la morgue duCHU de Sétif pour y subir une autop-sie.

L’enquête, confiée à la brigadejudiciaire de la Gendarmerie nationa-le, pourra permettre l’arrestationimmédiate du présumé meurtrier etde connaître les raisons de ce crimeatroce.

Notons que le mariage du couplen’a été célébré que vendredi dernier.Triste fin pour la malheureuse mariéequi aspirait à une vie heureuse etpleine de bonheur.

Imed Sellami

ASSASSINÉE QUELQUES JOURS APRÈS SON MARIAGE

Un voyage de noces qui tourne au drame

Plusieurs hectares de récoltes mitoyens ravagés par les flammes.

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PENSÉEA notre cher et regretté

père, époux et grand-pèreHamidou Boumediène

(dit Raouti)Ce fut un 18 juin 2007 quetu nous as quittés àCannes (France) à l’âgede 91 ans.Tu étais un exemple pour nous, nous n’oublieronsjamais ta gentillesse, ta générosité débordante, tasimplicité, ton humour, etc. Connu pour sa droitu-re et sa compassion, aimé des grands et des petitsque ce soit en Algérie ou en Europe où il a vécu. Turesteras à jamais dans nos cœurs et dans nos viescher papa.En ce douloureux souvenir, ses enfants Farida etRyad, son épouse Rachida, ses petits-enfantsCyrine, Sana, Jasmine et Djamil des USA, G-R etFrance demandent à tous ceux qui l’ont connu etapprécié d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.Repose en paix cher papa, ton souvenir restera àjamais gravé dans nos cœurs.

Que Dieu te garde dans Son Vaste Paradis.Ta fille, Farida.

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Le Soird’Algérie

Lundi 18 juin 2012 - PAGE 7

La descente auxenfers et l’hibiscus

Hier, à la cité du 8-Mai-1945, se déroulait leénième épisode du feuilleton qui illustre le degré dedéliquescence de ce qui nous tient lieu de paysdans lequel la loi de la jungle règne désormais enmaître absolu. L’invasion des caves en était à sonparoxysme et les résidents, pour la plupart proprié-taires de leurs appartements, ont fait la douloureu-se expérience du viol de leur espace commun – unespace que certains se sont évertués à empêcherde sombrer dans la clochardisation totale contrevents et marées en y maintenant un minimum depropreté et de verdure, parfois au risque de s’attirerles foudres de certains locataires, eux-mêmes aller-giques à la beauté.

L’opération «sus aux caves» à renfort de grosbras pour imposer silence aux résidents était lancéeet a failli dégénérer lorsqu’une femme âgée quivoyait atterrir ses affaires dans la rue a osé protes-ter. Inutile de dire que tous les appels à l’autoritépublique sont restés vains, de même que les tenta-tives des résidents auprès du commissariat situé àmoins de 200 mètres du lieu où se jouait ce quimenaçait de se solder par mort d’homme ou plutôtde femme.

Hier, j’ai eu la confirmation de ce que je pres-sentais depuis un bon moment déjà – que le pays,à la veille du cinquantenaire de l’indépendance queses «propriétaires» vont célébrer à grand renfort dediscours éculés genre «nous sommes les meilleurset le pays ne pourrait pas nous survivre», j’ai eudonc la confirmation douloureuse que le citoyenhonnête, le citoyen respectueux des lois, le citoyenqui ne veut ni ne sait faire usage de ses gros bras,n’a pas sa place dans ce pays.

Au milieu de cette désolation, un miracle : l’hi-biscus planté par une amoureuse des plantes et dela beauté dans le petit jardinet sous sa fenêtre etque nous croyions écrasé par la fureur des amou-reux de la laideur et de la terre brûlée, cet hibiscuspourtant si frêle se dressait fièrement ce matin aumilieu du naufrage. Il avait même fleuri sous lesquelques gouttes de pluie de ce petit matin…

Une citoyenne qui n’a même plus de larmespour pleurer la perte de son pays bien-aimé.

D. O.

CHRONIQUEUne héroïne de la guerre de Libération

Hamdani MalikaNative de Tiaret le 8 mai

1942, très jeune, elle rejoint lemaquis à l’âge de 15 ans. Sesmotivations pour la causenationale sont avérées dèsson adolescence. Morte à lafleur de l’âge, les armes à lamain à 19 ans. Par une jour-née d’hiver, le 16 décembre1961 à 9h du matin dans larégion de Aïn Dheb (wilaya deTiaret), exactement dans laferme Achour Benfreha, chezMadame Djellouli Mebbarka(source ONM-Tiaret), ungrand accrochage fait rageentre l’armée française et ungroupe de 5 combattantsALN, parmi ce groupe unefemme, Hamdani Malika.

Trois moudjahidine sedétachent du groupe pourcouvrir le retrait de Si Abdel-Aziz (chef de la 2e région-Zone 7/W5) et de Malika,mais le bouclage étaitpresque imperméable, nostrois vaillants combattantstenaient bon sous les feux del’armée française jusqu’à lafin de la bataille. Elle et SiAbdel-Aziz se sont repliésdans une pièce à deux portes,l’une d’elles donnait sur une

courette qui contournait laferme. Si Abdel-Aziz est restésur place afin d’empêcher lessoldats français d’avancer,notre héroïne a contourné lafaçade de la ferme pour avoirun effet de surprise sur lessoldats qui assiégeaient l’en-droit, en les criblant de ballesavec son arme.

Une fois l’étau desserré, SiAbdel-Aziz est soulagé de cetencerclement, ils ont pris ladirection inverse de l’accro-chage dans l’espoir de trouverune brèche, ils ont couruquelques dizaines de mètres

avant de se trouver en facedes half-tracks qui venaienten renfort. Après un échangede tirs sporadiques avec lessoldats français, nos deuxmartyrs tombent au champd’honneur avec leurs compa-gnons, la loi du nombre n’étaitpas en leur faveur.

Hamdani Malika étaitpresque coupée en deux parun tir d’un half-track. En tom-bant par terre, sa chevelurenoir corbeau est apparue deson chèche en dévoilant sonvisage angélique. Elle était entenue militaire avec une djel-

laba. L’officier français quicommandait cette opération acrié : «Oh mon Dieu ! Tu astué une femme», le soldat quia tiré lui a répondu : «Je l’aiprise pour un homme.»

Cinq combattants de laliberté ont trouvé la mort etplusieurs soldats du côtéadverse lors de cette bataille.Avec ce dernier fait d’arme,ainsi s’achève la vie de cettehéroïne de la guerre deLibération qui a passé 4 ansau maquis dont 3 avec sonmari, le chahid BenaoumLahcen (si Abdel-Illah, voirphoto), et presque une annéeà la prison de femmes à Riode Salado, l’actuel El Malah,wilaya de Témouchent.

Les habitants de cehameau étaient témoins decette bataille, certains d’entreeux ont été emprisonnés parl’armée française dontMadame Djellouli Mebbarkapour soutien à la révolution(source ONM Tiaret).

La dépouille de HamdaniMalika repose avec les 4chouhadas morts ce jour-là aucarré des martyrs au cimetiè-re d’Aïn Dheb, que Dieu aitleurs âmes dans son vasteparadis.

B. L. J.

La visite de Ferhat M’henni en Israëla réveillé les vieux démons et les gar-diens du temple se sont crus en devoirde défendre un nationalisme qui est lamatrice de celui qu’ils se sont évertuésà attaquer.

D'abord, il est plus utile de dire quele père de Ferhat est un Chahid avec unC majuscule. Mais il est plus qu'impor-tant de rappeler à ses détracteurs avantet après l’indépendance que Ferhat,

pendant que certains louaient les diffé-rents pouvoirs successifs, Boumediène,Chadli... lui, croupissait en prison dontle fameux Lambèse.

C'est grâce aux femmes et auxhommes de la trempe de Ferhat que lepluripartisme est devenu possible, queles ligues des droits de l'Homme exis-tent, que, que, que....

S’agissant de la question palesti-nienne, que je sache, feu Arafat a bel et

bien rencontré des responsables israé-liens, que Abbas a serré leurs mains,que Bouteflika en a fait de même. Saufà vouloir être plus palestinien que lesPalestiniens.

Mais pourquoi personne n'a levé lepetit doigt sur le fait que Ferhat ne peutpas rentrer dans son pays ? Maisavons-nous vraiment besoin dedéfendre un géant ?

Achour Boufetta

Ferhat n'a pas à se justifier, son combat est un exemple

Loin de la polémique des journaux àgrand tirage et les titres à sensation, j’ai-merais avoir mon petit coin de liberté, ouapporter ma part de contribution en tantque lecteur du Soir d’Algérie.

La visite de Ferhat M’henni en Israëlmérite un débat très sérieux loin de toutesensibilité (arabo-kabyle) ! Et comme sonnom l'indique : «Le joyeux tranquille» sefout pas mal de nos sentiments ou de ceque pourrait représenter ce «rapproche-ment en trot» pour l'ensemble du peuple

algérien toujours fidèle à la cause pales-tinienne, il n'en demeure pas moinsqu'une partie de ce peuple reste insen-sible ou qui soutient ouvertement l'artiste.

Quant à l’écrivain Boualem Sansal,j'aimerais bien lui poser la même ques-tion posée par un autre lecteur : pourquoiil n’a pas profité de cette escale littérairepour se rendre en terre de Palestineoccupée ? mais lui au moins il n'a paspromis l'ouverture d'une ambassade sio-niste en terre d’Algérie !

Et je dirais également une chose aujoyeux tranquille qu’il n'est pas mandatépar tout le peuple kabyle, et si un jour lepeuple kabyle veut son autonomie, il nevoudra jamais être gouverné par un drôlede personnage..., et à ce moment-là,t'auras envie de retourner chez tesmaîtres pour te cogner la tête contre lemur des lamentations, mais hélas cejour-là ils te diront que : «Monsieur, tonvisa n'est pas valide» !

Ben

Droit au mur des lamentations

• Azul vava, j’espère que tu vas bien, ma mère aussi j’espère qu’elle va bien. Je vous souhaiteune longue vie, beaucoup de bonheur. Surtout la santé. Vous me manquez beaucoup, j’espèrepour bientôt inch’Allah, je te souhaite une bonne et heureuse fête des pères, je t’aime papa. Jet’embrasse fort, j’embrasse tout le monde. Djaouida qui vous aime

• Svah el rheer vava. Je tiens à te souhaiter une joyeuse fête des pères. De là où je suis jepense à toi, tu nous manques beaucoup. Te regarder surveiller la maison et la famille memanque plus qu’atass. Bisous, prends soin de toi je te souhaite une très belle journée, que dubonheur inch’Allah, on se verra bientôt. T’inquiète pas, tu sais, je veille d’ici. Avec Djao, on veillel’une sur l’autre hamdoulah. Fais un bisou pour nous à tout le monde. Assoufaith Zahra

TTEEXXTTOO

50e ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE

Hamdani Malika avec son mari le capitaine Benaoum Lahcen«Si Abdel-Illah», chef de la zone 7/W/5 en 1957.

Par son fils Benaoum Lahcen J.

On ne peut cacher lesoleil avec un tamis

éternellementDe deux choses l’une, soit rester membre de la Liguearabe et subir l’influence néfaste et négative desmonarchies du Golfe qui ne sont autres qu’une créationde l’Occident pour imposer la suprématie judéo-chré-tienne sur les Arabes (lire Lawrence d’Arabie).Soit se retirer de cette ligue et consacrer définitivementla berbérité de l’Algérie (son origine naturelle) et s’arri-mer sur les courants progressistes et modernistes sanssinger l’Occident car ayant nos propres valeurs qui sontbasées sur la solidarité, le respect, le droit à la diffé-rence et sur la tolérance avec un immense T.

Krideche de Oued Koreich

UUnn tteexxttee àà ffaaiirree ppaasssseerrddaannss ««VVooxx PPooppuullii»» ??ssooiirrssaatt22@@ggmmaaii ll ..ccoomm oo uummaaaammaarrffaarraahh2200@@yyaahhoooo..ffrr

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Page 8: Trois terroristes abattus à Bougara

Le Soird’Algérie Lundi 18 juin 2012 - PAGE 8Contribution

RÉHABILITER LE POLITIQUE

Pour une culture du débatLe débat a disparu du paysage

social et politique de l’Algérie, etcela est une calamité dont leseffets pervers sont incommensu-rables et quasi inimaginablesaujourd’hui.

Il ne fait pas de doute que le débat ren-contre des pensées dont le point d’accordest cette rencontre irremplaçable puisqu’ilpermet de prendre la mesure des diversi-tés d’opinions, des différences d’ap-proches, de la multiplicité des conceptionset explications du monde dans lequel nousvivons.

L’Algérie a si longtemps vécu sous ladomination sans partage de la penséeunique, et il y a lieu de croire que le déla-brement social et politique généré parcelle-ci n’a pas encore été évalué à sajuste mesure.

Il est naturellement permis de penserque la période coloniale — destructiondes neurones — a parfaitement préparécette sombre période étant entendu quecette observation constitue un indispen-sable ancrage dans l’histoire et certaine-ment pas un justificatif quelconque de cequi apparaît aujourd’hui comme étant plusque des insuffisances puisque portées parune volonté politique ferme ; précisionnécessaire au regard de l’instrumentalisa-tion systématique de cette période affreuse pour l’Algérie.

Il y a moins d’un quart de siècle, il étaitaffirmé, sans contradiction possible, que lapensée unique était la condition sine quanon de l’action unique et forte, et que pourcela, la «démocratie» était une préoccupa-tion seconde – secondaire – qui ne pouvaitêtre envisagée qu’une fois le sous- déve-loppement vaincu. Le sous-développe-ment n’a pas été vaincu, et la démocratiefrappe de moins en moins fort à la porte…

Le système fondé sur le parti unique adisparu de la scène politique, mais a-t-ilpour autant déserté les esprits ?

Il y a moins de temps, et aujourd’huiencore, ceux qui entendent faire du reli-gieux le fondement du politique proposent— imposent quand ils le peuvent — lapensée unique réfractaire à toute idée dedébat. Il apparaît, dès lors, que la «penséeunique» peut prendre des formes multipleset peut même, sans dommages, admettredes expressions plurielles et variées tantque celles-ci ne portent pas atteinte à soncaractère dominant, faisant des conces-sions à peu de frais pour maintenir l’essen-tiel et organisant avec un incomparabletalent un système éducatif hostile à l’inter-rogation et au doute, garant de sa perpé-

tuation. Le propre de la pensée, unique oudominante, est d’être étouffante et derendre inaudible toute autre expressionque la sienne, réduisant celle-ci au rôlemisérable de faire-valoir ; c’est là la carac-téristique fondamentale du système degouvernance pluripartisan en Algérie,lequel fonde le même pouvoir que celuiqui prenait appui sur le parti unique.

La pensée dominante n’a rien àcraindre d’un système pluripartisan qui atourné le dos à la pensée et à la confron-tation de projets politiques susceptibles demobiliser les énergies ; elle a, par contre,tout à craindre du débat, dès lors que lescitoyens décident de s’en emparer pourmieux comprendre les valeurs quiconstruisent le lien social, le projet com-mun qui fonde le vivre ensemble et, finale-ment, s’interroger sur le point de savoir :comment faire société ? ;en somme, sepréoccuper du politique bien au-delà de cequi relève de la politique.

Tout ce qui précède relève évidemmentde la relation conflictuelle et féconde entre«la» politique et «le» politique, et c’estMarcel Gauchet qui, dans un article-entre-tien paru dans Philosophie Mag du 1er

mars 2007, nous indique la distinction fon-damentale qu’il convient d’établir entre«la» politique et «le»politique.

«La politique est une chose récente.Elle désigne toutes les activités qui tour-nent autour du pouvoir par représentationqui est le pouvoir légitime dans nos socié-tés. Le pouvoir vient de l’élection par lescitoyens… Le politique, c’est toute autrechose, c’est tout ce qui permet à la socié-té de tenir ensemble. Il existe depuis tou-jours.

La fonction du politique est de produiredes sociétés humaines, car, à la différencedes sociétés animales, elles n’ont pasd’existence naturelle. Les termites et lescastors ne délibèrent pas, que je sache, deleur organisation collective.

Le propre des sociétés humaines estde s’autoproduire au travers du politique.Le politique assure aux sociétés une prisesur elles-mêmes…. La question se posede savoir ce que devient le politique dansnos sociétés où la politique a pris toute laplace visible.» Si l’on retient cette visionqui semble particulièrement pertinente —elle n’est rien d’autre qu’une illustration dela distinction entre le fond et la forme —,l’interrogation s’adresse à une situationessentielle puisque l’objet est l’existencemême de la société et la place de l’hommeen son sein. Rien de naturel à cela, maistoujours le fruit d’une volonté construitesur une meilleure compréhension de l’his-toire et une plus juste élaboration du pro-

jet, générateur d’énergies. Cela ne peutêtre le fruit que de la réflexion et du débat,dont il a été rappelé par Marcel Gauchet,entre autres, qu’il était l’essence du poli-tique.

Qu’en est-il de l’Algérie ? Le politique,fondement de la politique, est-il percep-tible dans un ensemble humain qui sembleavoir perdu tout repère de solidarité pourpermettre, au-delà de la simple coexisten-ce des individus, la fusion de l’homme etde la société, la liberté individuelle et lerespect de l’autre comme socles de l’ordresocial, le rejet des communautarismesquels qu’ils soient.

Une fois encore, puisque nous attei-gnons le demi-siècle après l’affirmationdes promesses des indignés de la coloni-sation, quelle place pour le politique, etpourquoi la politique a-t-elle envahi toutl’espace et intimé à l’Algérien une citoyen-neté au rabais, puisque la chose publique(res publica) lui est devenue étrangère etqu’il semble avoir fini par accepter ce pro-cessus de déshumanisation ?

Il est urgent de s’interroger et d’agir surla dégradation inouïe de la fonction poli-tique, essentielle dans toute sociétémoderne, étant entendu que l’Algérien dece début de siècle a rompu toute amarreavec la politique – et partant avec le poli-tique – pour se réfugier dans une autodé-rision qui, aujourd’hui, lui permet de sup-porter l’insupportable.

Il apparaît, dès lors, que l’impératifcatégorique que nul ne peut éviter est,dans ce pays si malmené, la réhabilitationdu politique au-delà de tout ce qui partici-pe à l’exercice immédiat du pouvoir, etcette réhabilitation passe par le cheminobligé de la réappropriation, démarche quisuggère que le citoyen a été dépouillé dela chose publique et que son salut et sonexistence sont conditionnés par un refusferme et déterminé de ce rapt mafieux. Uncitoyen dépouillé de son histoire ne relèveplus de cette catégorie, encore plus si sacondition lui impose l’acceptation ou l’in-différence.

Une société dépourvue de projet nerelève plus de cette catégorie, encore plussi sa condition la conduit à l’apathie qui estla forme achevée de la complicité objecti-ve. Cette «complicité objective» ne peutêtre dépassée que par une volonté dechangement, car il est impossible d’expri-mer un mal-être sans accompagner cettelamentation d’une conscience du néces-saire bouleversement dans laquelle estpuisée la volonté de changement.

Naturellement, il convient de soulignerque tout refus est affirmation ; refuser unesituation, c’est affirmer l’urgence de

construire ce qui en est l’opposé et demettre en œuvre les moyens politiques —relevant du politique – permettant de sedéfaire de cette lamentation permanente.

Ce sont, évidemment, les acteurs dujeu politique qu’il convient d’interroger surce point, puisque, en l’absence de sociétécivile, seuls les participants à la politique— responsables de l’exercice du pouvoiret partis politiques dits d’opposition — setrouvent en charge de l’élaboration de pro-jets sociétaux réputés mobilisateursd’énergies.

Il est vrai que ce premier semestre2012 a été illustré par une agitation poli-tique inhabituelle puisqu’on a vu la créa-tion d’un grand nombre de «fronts» — le«front» étant le rassemblement d’énergiesdiverses pour l’objectif communminimal — dont on a du mal à comprendreles fondements politiques et qui participentde cette déliquescence du vocabulaire etdu sens des mots ; et c’est jusqu’au FLN,qui n’a strictement plus rien de communavec le FLN des années 1950 dont on sedemande bien de quoi il peut libérer lanation… sinon de lui-même. Sur ce point,on ne peut qu’attendre, avec impatience,qu’il soit restitué au peuple, puisqu’il s’agitd’un patrimoine historique commun.

On a vu également des organisationsdites démocratiques, comme la CNCD(Coordination nationale pour le change-ment et la démocratie), refuser touteexpression plurielle qui s’écarte du «pen-ser correct», porté par détenteur local dela vérité, et mourir dans la plus grandedes indifférences.

On a vu aussi l’anathème jeté sur desmilitants de partis dits d’opposition démo-cratique — certains incontestables puis-qu’ayant occupé, pendant un certaintemps, les fonctions de responsables del’appareil — pour avoir exprimé une pen-sée nuancée, différente de celle du chef etappelant au débat. On a vu encore…

Le politique aurait-il abdiqué devantl’envahissement et la perte de sens de lapolitique ? C’est, précisément, l’objectifpoursuivi : mettre l’interrogation au cœurde toute réflexion et nul doute que cettedémarche est le début du long chemine-ment qui peut conduire à la réhabilitationdu politique — si dégradé aujourd’hui —c'est-à-dire de l’action publique au servicede l’intérêt général, de la citoyenneté, dulien social.

M. B.

Moncef Benouniche, citoyen démocrate

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Vendredi 17 juin 2011, il étaitjuste onze heures et le cœur deTahar Hamamda cessait debattre laissant Constantine fou-droyée, incrédule.

Un an plus tard, la douleur esttoujours aussi vive et sa présencetoujours aussi forte.

Mériem, Zeïneb et MadjidMerdaci, en renouvelant leurssentiments de sympathie et desoutien aux Hamamda, veulentse souvenir des belles choses etdu sourire généreux de Tahar.

Les familles Aziri deHydra et Benbitat duCanada, en particulierSabrina, Zakary et Mayafélicitent leur cousin

Naït Mohamed Faez pour son obtention du

master en génie pharmaco-logique et biochimique avecmention «très bien».

Vers d’autres succèsInch’Allah.

PENSÉE FÉLICITATIONS

Anep n° 302 559 - Le Soir d’Algérie du 18/06/2012

Page 9: Trois terroristes abattus à Bougara

Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 18 juin 2012 - Page 9

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

PLUS DE 6 ANNÉES APRÈS LA PROMULGATION DE LA LOI DE PRÉVENTIONET DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Les codes de conduite des agentspublics restés lettre morte

La loi n° 06-01 du 20février 2006 relative à la pré-vention et à la lutte contre lacorruption a notammentprévu dans son article 7l’adoption de codes deconduite pour les agentspublics. Plus de 6 annéesaprès la promulgation decette loi, ces codes sont res-tés lettre morte dans l’écra-sante majorité des institu-tions et entreprisespubliques concernées. Cequi confirme encore une fois,si besoin était, l’absence devolonté politique du pouvoirà lutter contre la corruption.

Pour rappel, la loi n° 06-01du 20 février 2006 relative à laprévention et à la lutte contre lacorruption (parue au Journalofficiel n°14 du 8 mars 2012) apour objet de renforcer lesmesures visant à prévenir et àcombattre la corruption ; depromouvoir l’intégrité, la res-ponsabilité et la transparencedans la gestion des secteurspublic et privé ; de faciliter etd’appuyer la coopération inter-nationale et l’assistance tech-nique aux fins de la préventionet de la lutte contre la corrup-tion, y compris le recouvrementd’avoirs.

Cette loi entend par «‘‘Agentpublic’’ : toute personne quidétient un mandat législatif,exécutif, administratif, judiciai-re, ou au niveau d’une assem-blée populaire locale élue,qu’elle soit nommée ou élue, àtitre permanent ou temporaire,qu’elle soit rémunérée ou non,et quel que soit son niveau hié-rarchique ou son ancienneté ;et aussi, toute autre personneinvestie d’une fonction ou d’unmandat, même temporaires,rémunérée ou non et concourt,à ce titre, au service d’un orga-nisme public ou d’une entrepri-se publique, ou de toute autreentreprise dans laquelle l’Etatdétient tout ou partie de soncapital, ou tout autre entreprisequi assure un service public.L’article 7 de cette loi évoque la

notion de «codes de conduitedes agents publics» dans cestermes : «Afin de renforcer lalutte contre la corruption, l’Etat,les assemblées élues, les col-lectivités locales, les établisse-ments et organismes de droitpublic, ainsi que les entreprisespubliques ayant des activitéséconomiques se doivent d’en-courager l’intégrité, l’honnêtetéet la responsabilité de leursagents et de leurs élus enadoptant, notamment, descodes et des règles de condui-te pour l’exercice correct, hono-rable et adéquat des fonctionspubliques et mandats électifs.»

Le gouvernement ne donne pas l’exempleMalheureusement, plus de 6

années après la promulgationde cette loi, ces codes sont res-tés lettre morte dans l’écrasan-te majorité des institutions et

entreprises publiques concer-nées. Ce qui confirme encoreune fois, si besoin était, l’ab-sence de volonté politique dupouvoir à lutter contre la corrup-tion. Rien n’est venu du gouver-nement, ne serait-ce que pourencourager un tant soit peu lesinstitutions et organismesconcernés à élaborer et appli-quer des codes de conduitepour les agents publics afin decontribuer à prévenir la corrup-tion.

Que dire aussi de l’Organenational de prévention et de

lutte contre la corruption(ONPLCC) créé par la loi sus-citée et installé avec 4 annéesde retard, et dont une des mis-sions est d’inciter à la mise enplace de codes de conduite.

Les éléments-clés d’un coded’éthique et de conduite, àl’image de celui qui est recom-mandé par l’Organisation mon-diale des douanes (OMD) sontles suivants : responsabilitépersonnelle ; respect de la loi ;relations avec le public ; res-trictions relatives à l’acceptationde cadeaux, de gratifications,d’invitations et de ristournes ;conflits d’intérêt ; restrictionsrelatives aux activités politiques; conduite à adopter s’agissantde questions pécuniaires ;confidentialité et utilisation derenseignements officiels ; utili-sation de biens ou de servicespublics ; achats à des fins pri-vées de biens appartenant àl’Etat ; environnement de tra-vail, etc. Les conduitescontraires à l’éthique sont mul-tiples. Toute personne, dansl’exercice de ses activités pro-fessionnelles, peut se trouvertiraillée entre les devoirs de sacharge et ses intérêts person-nels. Les règles relatives aucumul d’intérêts visent à préve-nir ces situations et à indiquerles bonnes pratiques à obser-ver dans ce genre de situation.

Le fonctionnaire peut setrouver dans des systèmes quitolèrent ou entretiennent desconduites contraires aux prin-cipes de base qui doivent régirle fonctionnement d’une admi-nistration probe et performante: népotisme, copinage, clienté-lisme, trafic d’influence et pan-touflage.

La population s’indigne des

malversations découvertes ausein du service public et reven-dique une plus grande rectitudemorale dans la gestion desaffaires publiques.

Ces scandales renforcent lesentiment que l’intégrité n’estplus une valeur de base du ser-vice public et des élites admi-nistratives. La premièredémarche pour promouvoir unegestion éthique du servicepublic consiste à définir lanotion d’éthique et l’ensembledes pratiques et comporte-ments qu’elle recouvre.

Il s’agit ensuite de proposerdes solutions pragmatiquespour introduire les principeséthiques à la base du mode defonctionnement de l’administra-tion publique et promouvoir unegestion réaliste des problèmesqui se posent aux fonction-naires dans l’exercice de leursfonctions. Ces dernièresannées, beaucoup d’initiativesont été prises un peu partoutdans le monde pour définir,réglementer et gérer l’éthiquedans le secteur public.

Les codes de conduite sesont multipliés. Les résultatsenregistrés en matière de pré-vention de la corruption dansles services publics, difficiles àquantifier, ne sont pas toujoursà la hauteur des efforts investispour enraciner une culture del’éthique. C’est certainementune affaire de longue haleine, àl’image des réformes de l’admi-nistration et du droit administra-tif.

En Algérie, il est tempsd’adopter et de mettre en chan-tier des codes de conduite pourles agents publics : il y a périlen la demeure.

Djilali Hadjadj

DDeess mmoottss ppoouurr llee ddiirree L’intégrité des agents de l’Etat

«Le gouvernement est intègre ou il ne l’est pas. On nepeut pas être seulement ‘‘un peu’’ intègre. Une administra-tion se maintient ou s’effondre avec l’intégrité du gouverne-ment ; toute diminution de l’intégrité du gouvernementsignifie que ce gouvernement a perdu la confiance dupublic. Et sans la confiance du public, la démocratie ne peutpas fonctionner. Elle n’existe donc plus. C’est un tableaueffrayant.»

Catherine I. Dales, ministre de l’Intérieur des Pays-Bas, 1992

La mise en place d’un système de gestion duservice public basé sur l’éthique s’avère très dif-ficile, particulièrement lorsque les conditionspréalables à ce mode de gestion n’existent pas,comme c’est le cas en Algérie.

Comment pourrait-on exiger des agents duservice public un comportement éthique dansune société minée par la pauvreté, lescontraintes économiques et sociales, l’inflationcontinue et quand le gouvernement n’affiche pasune réelle volonté politique de changement ?

La gestion des conditions préalables à unprocessus de mise en place d’un système degestion basé sur l’éthique s’avère indispensable,même si elle ne résout pas toute la difficulté quitient en grande partie à la démarche impriméeau processus. Mais bien des échecs des sys-tèmes mis en place sont imputables aux mêmescauses : démarche non globale, actions par-tielles et unilatérales sans mécanisme de partici-pation des personnes concernées, exploitation à

des fins politiques, etc. Il reste beaucoup à fairesur le plan institutionnel, politique, économiqueet social, et on peut dégager des quelques prin-cipes : la coordination, par l’élaboration de planset la mise en place d’un centre unique respon-sable des actes à entreprendre ; la systématisa-tion ; l’élaboration de valeurs en partant de labase vers le sommet et non l’inverse ; la partici-pation permettant un débat interactif surl’éthique professionnelle et un échange avec lespersonnes concernées ; une dépolitisation, dansle sens où une opinion politique peut profiter dela mise en place de normes d’éthique ou y parti-ciper ; une sensibilisation accrue en faveur del’appropriation par les usagers des normeséthiques ; l’éducation, en insistant sur l’éduca-tion civique et morale à l’école ; la formationdes fonctionnaires pour une meilleure connais-sance de leur rôle ; l’encouragement dufonctionnaire modèle.

D. H.

Les conditions préalables à une gestionbasée sur l’éthique

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Culture Lundi 18 juin 2012 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

«Entre l’enivrant bluesdu désert d’Ali Farka et deTinariwen et le blues rockrugueux de John Lee Hoo-ker et de Jimi Hendrix,Omar Moctar Aka Bombinone choisit pas. Aride, puis-sant et urgent comme unetempête de sable…», lit-onsur l’affiche de son concertalgérois. A Timimoune etGhardaïa, nous avons euune idée de la puissance dusirocco.

Ce soir-là d’un jeudi clé-ment, le jardin de l’Institutfrançais d’Alger avec sonpublic très métissé res-semble à un jardin suspen-du entre l’Europe etl’Afrique.

Bambino est ses amis,Kawissan Mohamed (guita-re, chant), Ibrahim Atchin-guil Emoud (batterie) etKildjate Moussa Albade(basse, chant) montent surscène vers la tombée de lanuit. Une tempête de joiedéferla sur le public. Nousaimons tous Jimi Hendrixou John Lee Hooker. Maisavec Bambino, on a l’avan-tage d’écouter et de savou-rer de nouvelles créationsblues ou rock. L’air de lachanson Ténéré nous rap-pelle la chanson algérienneGoumari. Le refrain d’uneautre chanson ressemble àcelui de Thella du chanteurkabyle Djamel Allam. Plus letemps passe, plus le publicentre en transe. Personnene veut penser au momentoù il faudrait bien se rési-gner à la séparation.

Bambino, après un ulti-me rappel du public qui nevoulait absolument pas quele groupe nigérien rejoigneles vestiaires, a promis derevenir en Algérie.

Avec son album Agadizdans les bacs aux Etats-Unis et en Europe, Bombi-no s’est imposé sur toutesles scènes du monde,notamment au Festival RioLoco, au Womad et auWomex. En six mois, il adonné une centaine deconcerts à travers lemonde. Bombino a ouvert laporte de l’universalité aublues et au rock touareg…

K. B.bakoukader@yahoo

Le coup de bill’art du Soir

THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINE• Du 14 au 23 juin : 10e édition du Dimajazz,le Festival international de jazz deConstantine.• Aujourd’hui : Concert de Akamoon et deThôt & Guests (en soirée).

PALAIS DE LA CULTURE MALEK-HADDADDE CONSTANTINE• Aujourd’hui : Concert de Cassiopée (Oran).

ESPLANADE DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)• Du 14 au 22 juin : 5e Festival international

de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv).• Aujourd’hui :A 16h30 : Débat «Nouvelles narrations» avecJonathan Ames (USA), Jaoudet Gassouma(Algérie), Amara Lakhous (Algérie).Modératrice : Sara Kharfi.A 18h : Rencontre «Auteurs en dialogue»avec Kader Abdolah (Iran-Pays Bas) et KarlaSuarez (Cuba). Modératrice : RachidaMoncef.

INSTITUT CERTANTES D’ALGER (9, RUEKHELIFA-BOUKHALFA, ALGER)• DU 15 juin au 15 septembre : Exposition

«Grafika 30 artistes de la jeune Espagne».

CENTRE DES ARTS ET DE LA CULTUREDU PALAIS DES RAÏS (23, BD AMARA-RACHID, BAB-EL-OUED, ALGER)• Du 14 juin au 9 juillet : Exposition «Lepalais Farnesina et ses collections» designitalien, panneaux photographiques et tableauxde Domingo Notaro (en collaboration avecl’Institut culturel italien d’Alger).

MUSÉE DE LA CALLIGRAPHIE, DEL’ENLUMINURE ET DE LA MINIATURED’ALGER (CASBAH)

• Du 10 au 26 juin : Exposition decalligraphie japonaise par la calligrapheKoshun Masunaga (Japon).MUSÉE NATIONAL D’ARTS MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBIBEN M’HIDI, ALGER)• Jusqu’au 30 septembre : Exposition del’artiste Mahjoub Ben Bella (dans le cadre ducinquantenaire de l’indépendance).

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)• Du 6 au 30 juin : 2e Salon national de laphotographie insolite.

Par Kader Bakou

L’ARTISTE PEINTRE OTHMANE MERSALI :«Une exposition se prépare

une année à l’avance» Bombino ou le

triomphe du bluesrock touareg

«Un artiste ne demande qu’àcréer et exposer, seulement, enAlgérie, pour parvenir à expo-ser ses œuvres, il faut beaucoupde persévérance, de patience, deconnaissances et de force men-tale pour tenter de s’adapter à‘‘la politique culturelle’’ enplace», dira l’artiste peintreMersali Othmane, profondé-ment déçu et outré par lamanière avec laquelle il a vuson projet d’exposer à Alger àl’occasion de la Journée del’artiste annulé sans explica-tion.

P our l’artiste, c’est une attitudeinqualifiable. Ayant préparé l’ex-position depuis des mois, en

peignant pour l’occasion, et assuméà sa charge les frais de transport etd’assurance de ses œuvres, étantétabli en France, avec cette annula-tion, il subit de plein fouet une pertefinancière et morale qui l’a profondé-ment affecté.

Fidèle à sa vocation d’artiste dansl’âme, Mersali Othmane, que nousavons déjà eu à rencontrer lors des

diverses expositions de ses œuvresà Oran et dont le talent est incontes-tablement distingué, ne pouvait fairecomme si de rien n’était et ravaler saprofonde déception. Pour lui, «lesgens confondent souvent instructionet culture ; il y a des gens instruitsmais pas cultivés, tout comme il y ades responsables qui ont tous lesdiplômes que vous voulez, mais endehors de leur spécialité, ils n’ontaucune culture générale (théâtre,poésie, peinture…)».

Comment se passe la préparationd’une vraie exposition d’œuvres depeinture ? L’artiste nous répond :«Une exposition est censée se pré-parer une année à l’avance, il y a des

galeries professionnelles et d’autresdites culturelles ; dans les deux cas,on ne peut pas exposer du jour aulendemain. Auparavant, on parlait demodalités, de lieu d’exposition, d’as-surance des œuvres, du fonctionne-ment de la galerie, du pourcentagesur les œuvres exposées vendues...Il faut un calendrier, un programme,les organisateurs se déplacent chezl’artiste pour voir son travail et discu-ter de l’expo, de la méthode d’accro-chage des toiles, de leurs disposi-tions, etc. C’est ce qu’on appelle leprofessionnalisme des expositions.»

L’artiste peintre est natif de Mos-taganem et a grandi à Oran où il asouvent exposé au musée ou encoreà la galerie Lotus fermée récem-ment. Mersali n’a par contre exposéqu’une seule fois à Alger, il y a decela plus de trente ans ! C’est ainsique lorsque l’occasion se présente etque le responsable l'Union nationaledes arts culturels, Unac lui propose,dit-il, d’exposer enfin dans la capitale,il a cru que son rêve allait se réaliser.«Ayant participé, il y a plus de troisans au Festival méditerranéen desarts plastiques d’Oran et suite auquelj’ai obtenu le premier prix de lameilleure œuvre du salon, j’ai étéapproché par le président de l’Unacafin de me proposer une exposition à

Alger galerie Racim. J’ai acceptéavec joie. Mais il a fallu trois ans pourque le projet «se concrétise».

L’Unac n’ayant, paraît-il, pas lesmoyens d’inviter les artistes algériensétablis à l’étranger, j’ai dû promettrede payer moi-même mon billet et letransport des œuvres pour que ladécision soit enfin prise.

Rendez-vous a été pris pour jan-vier 2012 pour préparer l’expo du 8juin 2012. J’allais enfin exposer àAlger ! J’étais heureux et comblé.J’allais en plus participer à ma maniè-re à la célébration du 50e anniversai-re de l'indépendance». Selon l’artiste,aucune explication ne lui a été don-née quant à l’annulation de l’exposi-tion et aucun de ses mails, SMS etappels n’ont reçu de réponse.

«A Alger, beaucoup de mes amiset proches conviés au vernissageont été déçus, et tout comme moi,tous aimeraient comprendre le pour-quoi de ce mépris pour le public etpour l’artiste ?»

Pour sa part, et ce, malgré la pro-fonde déception et incompréhension,Mersali Othmane garde toujoursespoir qu’un jour viendra où il pourraenfin exposer ses œuvres dans lacapitale de son pays qu’il chéri tant.

Amel Bentolba

D es activités culturelles et de divertissement àla faveur de la 5e édition du Festival internatio-nal de la littérature et du livre de jeunesse

(Feliv) sont organisées depuis jeudi soir à l'espla-nade de Riadh El-Feth à Alger. Les organisateurs du Feliv ont mis en place quatreateliers destinés aux enfants et consacrés aux acti-vités de coloriage, à la créativité, aux contes et auxmangas. Agés de 6 à 15 ans, les enfants, qui sontvenus spécialement pour découvrir ces ateliers, sesont exprimés à travers des dessins ou de la pâteà modeler. Pour leur part, les parents, qui suivaientde près leur progéniture, ont salué l'organisation deces activités qui permettent aux enfants de déve-lopper et libérer leur imagination. Venue de Ouargla, une famille a souhaité que detelles manifestations soient organisées dans les

wilayas intérieures afin de permettre aux enfantsde bénéficier des activités culturelles et de divertis-sement. De son côté, Amine Lebtar, un spécialistede la conception graphique et caricaturiste, a indi-qué à l'APS avoir eu l'idée de proposer aux enfantsde façonner des animaux à l'aide de la pâte àmodeler.Non loin de l'atelier de créativité, plusieurs enfants,rassemblés au niveau du chapiteau consacré auxcontes, attendaient avec excitation que lesconteurs leur racontent des histoires dont ils pour-ront tirer des leçons. Le conteur congolais JorusMabiala, présent au 5e Feliv, a réussi à attirer l'at-tention des enfants auxquels il a dédié un recueild'une vingtaine de contes d'Afrique dans un livreintitulé Contes et fables d'Afrique pour mes amisd'Oran.

Par ailleurs, les enfants ont pu apprécier les dif-férentes histoires de la conteuse algérienne H'nifaHammouche qui véhiculaient plusieurs leçons.Rencontrée au sein de l'atelier de coloriage, unefillette a indiqué que le dessin lui permettait d'expri-mer ses sentiments, affirmant qu'elle participera àtous les ateliers dont les activités se poursuivrontdurant une semaine.

Quant à l'espace dédié aux mangas, desenfants encadrés par des animateurs ont tentéd'imiter les dessins figurant dans les bandes dessi-nées (BD) et dessiner leurs champions favorisdans les dessins animés.

Outre les activités dédiées à la jeunesse, le pro-gramme de la 5e édition du Feliv, qui se poursuivrajusqu'au 23 juin, comprend plusieurs colloques etexpositions artistiques et cinématographiques.

FELIV 2012

Contes d’Afrique

Après sept longs mois d'une res-tauration minutieuse, La Résur-rection de Lazare, l'une des

plus importantes œuvres du Carava-ge réalisée en Sicile est exposée jus-qu'à la mi-juillet à Rome, a annoncévendredi le palais Braschi Museo diRoma, situé près de la place Navone.

L'œuvre, peinte par le Caravage,(de son vrai nom Michelangelo Meri-si 1571-1610) peu après sa fuite pré-cipitée de Malte, fut commandée en1608 par le marchand gênois GiovanBattista Lazzari et placée dans lachapelle familiale l'année suivante.

La restauration a été effectuée parl'Institut supérieur de restauration etde conservation (ISCR) avec le sou-tien du ministère de la Culture et enaccord avec le Musée régional deMessine (Sicile) qui héberge habi-tuellement cette magnifique peintureen clair-obscur d'un réalisme saisis-sant.

Selon certains spécialistes, danscette œuvre au fond très sombre, lepeintre se serait lui-même représentédans un homme aux mains jointesqui apparaît derrière le doigt duChrist intimant d'un air impérieux

l'ordre «lève-toi et marche» à Lazare.Cette œuvre qui fait penser à LaVocation de Saint-Mathieu exposéedans l'église Saint-Louis-des-Fran-çais de Rome pour l'importance de lalumière, symbole de la grâce divine,est considérée comme l'une des plusreprésentatives des dernièresannées de la vie de ce peintre. A l'oc-casion de cet évènement, le palaisBraschi ouvre pour la première foisau public son salon d'honneur et lachapelle Valadier qui y est contiguë.

L'œuvre avait déjà été restauréeen 1951, mais sa remise en l’état

s'inscrit, selon le palais Braschi,dans «un projet de révision des res-taurations effectuées par l'ISCR àpartir des années 1950», en tenantcompte des évolutions desméthodes et des matériaux.

Après le séjour au palais Braschi,La Résurrection de Lazare retourne-ra à Messine, aux côtés d'un autrechef-d'œuvre du Caravage, L'Adora-tion des bergers (1609).

Une exposition montrant le pro-cessus de restauration effectué parl'ISCR de Rome y est prévue du25 juillet au 11 novembre.

PEINTRERestaurée, La Résurrection de Lazare du Caravage exposée à Rome

Photo

:DR

Page 11: Trois terroristes abattus à Bougara

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 18 juin 2012 - PAGE12 Lundi 18 juin 2012 - PAGE13

FOOTBALL HANDBALL

BASKET-BALL

INTÉRESSÉ PAR DJEBBOUR ET KADIR

Anigo approche Boudebouz

C'est le joueur lui-mêmequi l'a déclaré à la fin dumatch qu’a livré l’EN face à lasélection gambienne.«Effectivement, j’ai rencontréAnigo . On a discuté un peude l’éventualité de rallierMarseille l’année prochaine,mais je précise que rien n’aété conclu. A présent, je n’aiencore rien décidé, je vaispartir en vacances, après jeprendrai une décision avecmon agent qui est sur plu-sieurs dossiers», a-t-il décla-ré. Justement, l'OM est enconcurrence avec Lyon,Bordeaux et Montpellier, quisouhaitent également attirerl'international algérien. Le

milieu offensif a l'OM dans lapeau. Il n'avait pas hésité enmars à faire six heures deroute en voiture pour voir unmatch au stade Vélodrome,en simple spectateur. Et il a latête sur les épaules. Entémoigne sa déclarationconcernant son avenir en finde saison : «Il ne faut pas êtrepressé dans le football, quandon part trop vite, on se cassela gueule. Je ne suis pas pres-sé. S'il faut faire encore unbon club de Ligue 1, je le feraiavant de partir à l'étranger.»Rappelons que le prix deman-dé par Sochaux est d'environ6 millions d'euros. Aussi,Anigo aurait également saisi

l’occasion de son déplace-ment à Alger pour prendrecontact avec Foued Kadir, le

milieu de terrain deValenciennes, natif de larégion. Kadir, a fait une excel-

lente saison avec son équipevalenciennes, qui se maintienten L1. R. S.

SCANDALE DES MATCHES TRUQUÉS EN ITALIE

Ghezzal interrogé sur ses fréquentations

APRÈS LEUR LARGE VICTOIREFACE À LA GAMBIE

Nedjma félicite les Verts

Suite à leur large victoire lors du matchface à l’équipe de Gambie, Nedjma adresseses plus chaleureuses félicitations auxjoueurs et aux staffs technique et administra-tif de la sélection nationale algérienne.

Cette nouvelle victoire des Verts dans cematch comptant pour les éliminatoires de laCoupe d’Afrique des nations (CAN) 2013confirme l’immense potentiel de nos joueursqui ont fait preuve d’une grande qualité de jeuface à leurs adversaires. La sélection algé-rienne s’assure ainsi une place au derniertour de qualification à la CAN 2013 en Afriquedu Sud.

En cette heureuse occasion, M. JosephGed, directeur général de Nedjma, a déclaré: «Nous sommes fiers de ce nouvel exploitdes Verts dans cette phase éliminatoire de laCoupe d’Afrique des nations 2013. Ce succèsne fera que rapprocher l’Algérie de la qualifi-cation à la plus importante compétition foot-ballistique du continent. Nedjma félicite lesjoueurs d’avoir été à la hauteur des espé-rances de leurs millions de fans ainsi quel’ensemble des staffs technique et adminis-tratif pour leur travail remarquable. Nousréitérons le total soutien de Nedjma à la FAFet à l’équipe nationale en toutes circons-tances et nous souhaitons à la sélectionalgérienne une qualification incha’ Allah à laphase finale de la CAN 2013.»

Résolument engagée aux côtés du foot-ball national, Nedjma continue d’exprimer sonsoutien à l’équipe de football algérienne à tra-vers de larges campagnes d’encourage-ments diffusées sur divers supports média-tiques.

Nedjma est aujourd’hui le sponsor officielde la Fédération algérienne de football (FAF),de l’équipe nationale, de la Coupe d’Algérieet de dix clubs de football. Un engagementinégalé, la hissant au rang de premier parte-naire du football national. «Nedjma, Dima avec le football algérien»

FINALES DE LA COUPE D’ALGÉRIE 2012 JEUNES, À AÏN TAYA

Le Centre et l’Ouest se partagent les trophées

Attendues avecimpatience et curiosité,les finales de la Couped’Algérie jeunes dehandball de cette sai-son ont égayé les jour-nées des vendredi etsamedi derniers, à lasalle OMS d’Aïn Taya.

Contrairement à lasemaine écoulée où la salleHarcha était désespéré-ment vide, les gradins decette infrastructure sportivese sont avérés exigus pourcontenir les centaines despectateurs venus desquatre coins de notre grandpays. D’ailleurs, la palmerevient à la région Ouest etla ville de Ngaous d’où descentaines de sportifs dontcertains avec leursfamilles sont venues. Lepublic de la région centre yétait aussi en grandnombre.

Au finish, ce sont leséquipes de l’Ouest et duCentre qui se sont taillées lapart du lion avec trois titreschacune, laissant un seulpour le Sud et un autre pourl’Est.

Pour revenir à la compé-tition proprement dite, il fautavouer que les présents, etsurtout les techniciens, ontété surpris et ébahis par le

gabarit de la majorité dessportifs en particulier celuides benjamins garçons.

Lors des deux journéesde la compétition, raresfurent les rencontres quiont été déséquilibrées telle-ment l’intensité et le sus-pense y ont prévalu. Parmiles rencontres déséquili-brées, il y avait celle desbenjamines où les ElBiaroises se sont imposéeslargement face à celles deBerrouaghia.

L’autre match à sensunique était celui desjuniors garçons suite ausuccès aisé de Saïda auxdépens de ceux de Jijel. Parcontre, la partie la plus pal-pitante a été, sans aucundoute, celle des cadets gar-

çons ayant opposé Skikdaet Bordj Bou-Arréridj.D’ailleurs, elle n’a connuson terme qu’au bout dedeux prolongations. Après60 minutes de temps régle-mentaire achevé sur uneparité (30-30), les Bordjiensont su se transcender pours’imposer de justesse.

Une fois les lampionséteints, les regards se pro-jettent déjà sur les phasesnationales des challengesqui auront lieu durant lapériode allant du 23 juincourant au 5 juillet prochain.Là, les détenteurs des tro-phées tenteront de confir-mer leur succès alors queleurs adversaires feront leurpossible pour les contrecar-rer. O. K.

TOURNOI FINAL D’ACCESSION

L’USM Alger et le CRMBirkhadem retrouvent l’élite

Le rideau est tombésamedi à Douéra sur letournoi final d’accession ensuperdivision de basket-ballavec l’accession attenduede l’USM Alger et du CRMBirkhadem qui ont pris lesdeux premières places auclassement final.

En revanche, le CSMBOuargla et le COBB d’Oranclassés (3e) et (4e) se ver-ront offrir une autre chanceen disputant les «barrages»prévus du 21 au 23 juin àHydra, en compagnie duMS Cherchell et du CRBTémouchent, qui se sontclassés 13e et 14e au classe-ment de la superdivision.

Pour les Usmistes, leurséjour au palier inférieurn’aura duré qu’une saison.Pour reprendre leur place,les champions d’Algérie dessaisons 1967 et 1968 ontremporté tous leursmatches, en négociantfavorablement les deux pre-mières sorties avant de suersang et eau pour battre leCSMB Ouargla (74-72). Le

club du Sud algérien auraitpu décrocher le billet de lamontée directe s’il n’avaitpas perdu après prolonga-tions, son match décisif jouévendredi face au CRMBirkhadem.

Le club de la banlieued’Alger retrouve égalementla superdivision aprèsquelques saisons passéesen nationale, grâce à sesdeux succès obtenusdevant le CSMBO et le

COBB. Ces deux derniersne perdent pas espoir derejoindre l’USMA et leCRMB en jouant à partir dejeudi prochain à Hydra, laterrible épreuve des «bar-rages», face à deux équipesplus expérimentées, en l’oc-currence le MS Cherchell etle CRB Témouchent, dési-reux de sauver leur place ensuperdivision.

M. A.

ÉQUIPE NATIONALE

Quand Halilhodzic «scanne» les Verts

L'entraîneur bosnienVahid Halilhodzic, qui s'ap-prête à boucler sa premièreannée à la barre techniquede la sélection algérienne defootball, connaît désormais«tout» de ses joueurs, grâcenotamment au long stage (7mai - 16 juin) couronné parune large victoire des Vertsface la Gambie (4-1) vendre-di au stade Mustapha-Tchaker de Blida.

C'est la première fois d'ailleursque le sélectionneur nationalbénéficie d'une aussi longuepériode pour travailler avec sesprotégés, et ce, depuis qu'il a suc-cédé à Abdelhak Benchikha, le 2juillet 2011. Une aubaine pourHalilhodzic afin de «scanner» sesprotégés en prévision des pro-chaines échéances. «Maintenant,je peux dire que je connais, unpar un, mes joueurs, et cela merendra sûrement la tâche moinsdifficile à l'avenir», avait déclarél'ancien sélectionneur de la Côted'Ivoire à l'issue du match face àla Gambie, le quatrième de l'équi-pe nationale en l'espace de troissemaines.

Le calendrier de la Fédérationinternationale de football (Fifa) asouvent constitué un sérieux han-dicap pour les sélectionneursnationaux qui s'étaient succédé àla barre technique des Verts, carn'ayant pas eu beaucoup d'oppor-tunités pour rassembler leursjoueurs, surtout que ces derniersévoluent dans leur majorité en

Europe. Cet aléa s'est répercuténégativement sur le rendementde l'équipe nationale, souffrantd'un manque flagrant en matièred'homogénéité et de cohérencenotamment, comme l'avait souli-gné, à juste titre, l'ancien entraî-neur national, Rabah Saâdane.Le long rassemblement des Verts,de mai à juin, semble déjà porterses fruits, puisque les coéquipiersdu capitaine Bougherra ont réali-sé un parcours presque sansfaute lors de leurs quatre précé-dents matchs. Trois victoires faceau Niger (3-0 en amical), auRwanda (4-0) et la Gambie (4-1)contre une défaite face au Mali (2-1) à Ouagadougou (BurkinaFaso) en éliminatoires duMondial-2014 et de la CAN-2013constituent, aux yeux des obser-vateurs, un bilan positif, même si

la contre-performance faceaux Aigles du Mali est res-tée «en travers de lagorge» du technicien bos-nien. Pour autant, l'heurepour Halilhodzic est de tirerles enseignements de cerécent long séjour avec lesVerts, des enseignementsqui ne devraient êtrequ'«enrichissants», s'est-illui même réjoui. Et si l'an-cien Nantais se targued'avoir permis à l'attaquealgérienne de retrouver son«punch» (elle a marqué 12buts en 4 matches), alorsqu'elle constituait jusque-làle maillon faible de l'équipe,il aura en revanche du painsur la planche pour redon-

ner à l'arrière-garde sa solidité etson opacité pour lesquelles elleétait réputée lors des doubles éli-minatoires du Mondial et CAN-2010.

La sélection algériennerenouera avec la compétition offi-cielle en septembre prochain endisputant le dernier tour des élimi-natoires de la CAN face à unadversaire qui sera connu à l'is-sue du tirage au sort prévu entrele 4 et le 5 juillet à Johannesburg(Afrique du Sud). La troisièmejournée des éliminatoires duMondial, elle, aura lieu en mars2013 et verra les Verts amorcerun virage décisif en accueillant leBénin, le leader actuel du groupeH avec 4 points devançant d'unpoint l'Algérie et le Mali, alors quele Rwanda ferme la marche avecune seule unité.

Résultats complets du tournoi :1re journée (jeudi)USM Alger-CRM Birkhadem 89-71CSMB Ouargla-COBB Oran 58-552e journée (vendredi) :USM Alger-COBB Oran 72-61CRM Birkhadem-CSMB Ouargla 76-69 (a.prol).3e journée (samedi):CRM Birkhadem-COBB Oran 70-66USM Alger-CSMB Ouargla 74-72

Classement final (tous 3 matches)1. USM Alger 6 points2.CRM Birkhadem 5 points3.CSMB Ouargla 4 points4.COBB Oran 3 points.

L'attaquant international algérienAbdelkader Ghezzal a été interrogé surses fréquentations par le procureur dela Fédération italienne de football(FIGC), Stefano Palazzi, dans le cadredu troisième procès sportif du scandaledes matches truqués en Italie, dit«Calcioscommesse», a indiqué sonavocat, Me Catapano, cité dimanchepar la presse locale.

Ghezzal «n'a pas été interrogé surun match particulier mais surtout surses rapports avec des personnesproches de Bari», s'est contenté de direMe Catapano, sans plus de précisions.La divulgation des procès-verbauxd'auditions est interdite mais la presseitalienne a réussi à obtenir celui dumilieu de terrain de la Lazio Rome,Stefano Mauri, interrogé, lui, àCrémone (nord).

Le joueur algérien a été entendujeudi à Rome dans cette procédurebasée sur l'enquête du parquet de Bariau sujet des soupçons qui pèsent sur le

club de Bari, où il a évolué durant lasaison 2010-2011, avant de rejoindreCesena (Italie) puis Levante(Espagne). L'ex-coéquipier de Ghezzalà Bari, Salvatore Masiello, a été audi-

tionné, quant à lui, le 11 juin dernier. Ceprocès sportif, qui a débuté le 7 juin,concerne en tout 37 licenciés qui ris-quent des suspensions et desamendes. Il a débuté une semaineaprès celui basé sur l'enquête du par-quet de Crémone et un an après le pre-mier, sportif comme les suivants, en2011. Ces procédures purement spor-tives interviennent en amont de cellesqui pourront être engagées devant destribunaux civils.

Ce procès sportif fait suite à la troi-sième vague d'arrestations opéréedans le cadre du Calcioscommesse le2 avril dernier. A l'instigation du parquetde Bari, 20 personnes avaient été arrê-tées, dont Andrea Masiello (ex-Bari,Atalanta), un des principaux repentis("pentiti"), passé aux aveux. Un pre-mier procès sportif avait eu lieu en août2011. Cristian Doni, ex-capitaine del'Atalanta Bergame, avait été suspendupour trois ans et demi et son club avaitécopé de 6 points de pénalité.

TOUFIK CHAREF (JS SAOURA) :

«Fier d’avoir contribué à l’accession»Le Soir d’Algérie : Parlez-

nous de la saison passée àla JS Saoura.

Toufik Charef : C’était unesaison fantastique pleined’émotion et de bonneschoses, j’ai passé desmoments inoubliables.

Personnellement, j’ai faittout ce que j’ai pu pour hono-rer comme il se doit moncontrat, sans jamais rechignerà l’effort.

Ma foi, j’estime que tousles gens à Saoura s’étaientréjouis de ce que j’ai donnépour ce club.

Comment la JS Saoura,une équipe sur laquelle per-sonne n’a misé, a réussi àaccéder en ligue 1 profes-sionnelle ?

Peut-être les gens du

centre du pays ou d’ailleursn’ont pas reçu d’échos du côtéde la Saoura et n’avaient doncpas pris en considération cetteéquipe mais figurez-vous quel’entourage de la JSS et l’équi-pe dirigeante avaient cru enelle en lui offrant tous lesmoyens matériels et financiersnécessaires pour en arriver là.

Ajouter à tout cela l’abné-gation, la volonté et le sérieuxdes joueurs qui ont été pourbeaucoup dans la réussitetotale de la JSS.

L’aventure va donc conti-nuer pour vous à la JSS…

Malheureusement non !Sans trop de détails, il y a plu-sieurs paramètres personnelsqui ne me permettent pas decontinuer l’aventure dont vousparlez avec la JSS.

Quelle sera donc votreprochaine destination ?

Pour l’instant, je ne peuxhélas me prononcer, je suis entrain de me reposer après uneharassante et longue saison,tout en étudiant les offres quim’ont été faites.

Peut-on savoir quellessont les équipes qui vousont contacté ?

J’ai des contacts dequelques clubs de division 2 etd’interrégions mais toujoursest-il, ils demeurent au stadeinitial car officiellement il n’y arien de concret.

Avant d’opter pour laJSS, un club de premièredivision, le MC El Eulma enl’occurrence, avait sollicitévos services, le confirmez-vous ?

Oui, je vous le confirmeofficiellement mais je doisapporter une toute petite cor-rection : lorsque les dirigeantsd’El Eulma sont venus merecruter, c’était trop tard carj’avais signé une licence à laJSS 24 avant leur venue.

C’était vraiment dommagecar n’importe quel joueuraurait la préférence pour unclub de D1.

Mais sans regrets, je suisfier d’avoir participé à l’histo-rique accession de Saoura endivision 1. Par ailleurs, j’en aifait plusieurs accessions avecDraâ-El-Mizan, Lakhdaria, enjouant que ça soit en milieudéfensif ou en arrière latéral.

Entretien réalisé parSlimane S.

VOILECritérium national

à Cap FalconLa Ligue de voile d’Oran organi-

se la 8e édition du Critérium natio-nal des jeunes talents, au niveaudu club de voile de Cap Falcon, du21 au 25 juin 2012. Cette manifes-tation nationale organisée sousl’égide de la Fédération algériennede voile, avec le soutien de laDirection de la jeunesse et dessports d’Oran, est ouverte aux ath-lètes jeunes talents en série opti-mist (-11 ans) et en série planche àvoile (-16 ans), issus des différentsclubs affiliés à la Fédération pour lasaison en cours.

L’édition de cette année duCritérium national des jeunestalents est inscrite au programmefédéral de commémoration du cin-quantenaire de la fête del’Indépendance nationale. A ceteffet, la Ligue de voile d’Oran aétoffé le programme de la manifes-tation en inscrivant plusieurs activi-tés promotionnelles complémen-taires, notamment des régates survoiliers quillards et sur le nouveausupport Open Bic.

ROLAND COURBIS :

«Je trancherai dans les prochaines heures»

L'entraîneur françaisRoland Courbis a affirméqu'il trancherait sur sonéventuel engagement avecl'USM Alger (Ligue 1 algé-rienne de football) «dansles prochaines 48 heures».«Je trancherai sur ma déci-sion dans les prochaines 48heures.

Je vais avoir un rendez-vous imminent avec ledirecteur de la radio RMCpour discuter du devenir dema collaboration de consul-tant, c'est à l'issue de cetterencontre que je me déci-derai», a affirmé à l'APSCourbis, joint par télépho-ne. L'ancien entraîneur del'Olympique de Marseille(Ligue 1/ France), qui vientde quitter la sélection duNiger après un court passa-ge, était à Alger mercredioù il a eu une entrevue

avec le président del'USMA, Ali Haddad, en vuede prendre les commandestechniques du club algé-rois. «Mes engagementsprofessionnels avec RMCet la chaîne d'informationBFM TV pourraient être unobstacle à mon engage-ment avec l'USMA», a-t-ilajouté. Appelé à évaluer leschances de sa venue auclub algérois, RolandCourbis estime que c'est«du 50/50», confirmant aupassage que l'USMA restesa priorité. «J'ai reçu uncontact d'AC Ajaccio et dedeux autres clubs, dont jepréfère taire les noms, maisc'est à l'USMA que je préfè-re travailler, c'est un chal-lenge intéressant.» Prié dejuger l'offre qui lui a été faitepar le président des Rougeet Noir, Ali Haddad, le tech-

nicien français semblesatisfait. «Je peux qualifiercette proposition de correc-te, mais je n'ai rien encoredécidé pour les raisonscitées déjà», a-t-il conclu.L'USMA est à la recherched'un entraîneur en rempla-cement de Meziane Ighil,appelé à occuper le postede manager général.

José Anigo, le directeur sportif du club phocéen,l’OM, a profité de son voyage en Algérie afin desuperviser Rafik Djebbour, l’attaquant del’Olympiakos, auteur d’une parfaite saison avecson équipe, dans le championnat local et aussi enUEFA. José Anigo a surtout saisi l’occasion pours'entretenir avec Ryad Boudebouz (22 ans), qui vaquitter Sochaux cet été.

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Le Soird’Algérie Lundi 18 juin 2012 - PAGE 15

Les bureaux de vote, ouvertsdepuis samedi, devaient fermer à21h00 locales (19h00 GMT), soit uneheure plus tard que prévu, afin defavoriser la participation.

Les résultats doivent être procla-més officiellement le 21 juin, maispourraient être connus avant. «Lemoment de vérité approche», titrait lejournal gouvernemental Al-Gomhouria, dans un pays profondé-ment divisé entre partisans du candi-dat Ahmad Chafiq, dernier Premierministre de Hosni Moubarak et issu del'appareil militaire, et un haut respon-sable des Frères musulmans,Mohammed Morsi.

«L'armée aura toujours Tahrir faceà elle. Nous sommes prêts à reprendrela révolte», affirmait Marwan, un insti-tuteur de 30 ans venu sur la placeemblématique de la contestation qui achassé Hosni Moubarak du pouvoir enfévrier 2011. «M. Chafiq est l'hommequi convient à ce stade de la vie dupays. Il nous faut de la tranquillité et dela stabilité», déclarait à l'inverse

Osmane, un fonctionnaire de 55 ans. Le climat de confrontation est

monté d'un cran avec l'annonce offi-cielle samedi, en plein milieu dusecond tour, de la dissolution del'Assemblée par le Conseil suprêmedes forces armées (CSFA).

La décision a été prise en applica-tion d'un arrêt de la Haute Cour consti-tutionnelle jeudi, annulant l'électiondes députés au motif d'un vide juri-dique de la loi régissant le scrutin légis-latif qui s'est tenu par étapes denovembre à janvier et a vu un raz-de-marée islamiste.

Faute de députés, l'armée récupé-rerait le pouvoir législatif et le contrôledes finances publiques en attendantde nouvelles élections, à une dateencore inconnue, selon des sourcesmilitaires. L'armée s'apprêterait égale-ment à annoncer une révision de lacomposition de la commission chargéede rédiger la Constitution, dans le butde limiter la présence des islamistes.

Les Frères musulmans, désormaisprivés d'une institution où ils dispo-

saient de près de la moitié des sièges,ont vivement réagi, en fustigeant «lavolonté du Conseil militaire de s'empa-rer de tous les pouvoirs». Le Parti de laliberté et de la justice (PLJ), émanationde la confrérie, a dénoncé dans cettedissolution «une agression flagrantecontre la révolution».

Les Frères musulmans, dont cer-tains dirigeants ont dénoncé un «coupd'Etat» institutionnel orchestré par lesgénéraux, réclament que la questionde la dissolution de l'Assemblée soitréglée par un référendum.

Seize mois après la chute de M.Moubarak, le prochain président, à quil'armée promet de remettre le pouvoird'ici la fin du mois, fera face à unesituation économique préoccupante età de graves incertitudes politiques. «Lechef de l'Etat entrera dans le palaisprésidentiel au milieu d'un vide légal etconstitutionnel terrifiant», écrit le com-mentateur politique Hassan Nafeadans le quotidien indépendant Al-Masry al-Youm. Outre l'absence deParlement, le pays n'a toujours pas deConstitution pour remplacer celle sus-pendue après le départ de M.Moubarak, ce qui laisse les pouvoirsprésidentiels dans le flou.

Sur le plan sécuritaire, l'arméevient de retrouver le droit d'arrêter descivils, une mesure vivement dénoncée

par des organisations de défense desdroits civiques qui l'assimilent à uneforme de «loi martiale».

Plusieurs analystes estiment quecette mesure et la dissolution de lachambre des députés permettront àl'armée de rester maîtresse du jeuquelle que soit l'issue de la présiden-tielle. Ancien commandant en chef del'armée de l'air, M. Chafiq, 70 ans, a faitcampagne sur le thème de la stabilité,chère à de nombreux Égyptiens aprèsplus d'un an d'une transition politiquechaotique.

Il est soutenu dans la communautéchrétienne copte, inquiète de la possi-bilité qu'un islamiste dirige l'Etat.

M. Morsi, un ingénieur de 60 ans, ade son côté cherché à gommer sonimage d'islamiste conservateur pourse présenter comme le seul recoursdes partisans de la «révolution» contreun retour de l'ancien régime. Ce duelpolitique a mis dans le désarroi denombreux électeurs, qui avouentdevoir choisir entre «le moins pire» desdeux candidats ou se réfugier dansl'abstention. Pendant ce temps, M.Moubarak, 84 ans, est détenu dansune aile médicalisée de la prison deTora, au sud du Caire, après sacondamnation le 2 juin à la perpétuitépour son rôle dans la répression de larévolte de 2011.

Les Égyptiens votaient hier pour le dernier jour del'élection présidentielle qui oppose un ancien dirigeant del'ère Moubarak et un Frère musulman, dans un climattendu entre le mouvement islamiste et l'armée, qui conser-verait des pouvoirs importants.

ÉGYPTE

Armée et islamistes à couteauxtirés à la fin de la présidentielle

Les étudiants étaient sortis vers mididu campus de l'Université de Khartoum,dans le centre de la capitale, aux cris de«Nous voulons des prix plus bas pour lanourriture». Mais les policiers, qui lesattendaient, ont immédiatement tiré desgaz lacrymogènes et agité leurmatraque pour les disperser, avant

d'appeler tous les étudiants à évacuerle campus. Plusieurs heures plus tard,des hommes en civils arrêtaient les voi-tures dans la rue, tirant ceux qu'ils soup-çonnaient d'être impliqués dans lamanifestation de leur véhicule pour lespasser à tabac, selon le correspondantde l'AFP. Samedi soir, la police avait

déjà dispersé par la force une autremanifestation de centaines d'étudiantscontre la hausse des prix des denréesalimentaires, selon des témoins.

Le Soudan, qui a perdu les troisquarts de ses revenus pétroliers avec lasécession du Soudan du Sud en juillet2011, a vu ses réserves de changefondre et sa monnaie s'effondrer.

Dans ce contexte, l'inflation atteintdes sommets : 28,5% en avril, +30,4%en mai selon des chiffres officiels. Lesdenrées alimentaires ne sont pas les

plus touchées, mais leurs prix s'envo-lent aussi. Selon les commerçants, leprix du bœuf a ainsi plus que doublé enun an. Et la situation devrait empirer : àcourt de liquidités, le gouvernement seprépare à abandonner les subventionsaux carburants.

L'Université de Khartoum a déjà étéfermée pendant deux mois cette annéeaprès des affrontements entre policierset étudiants lors d'un mouvement qui adébuté par une manifestation contrel'augmentation des droits d'inscription.

La police anti-émeutes soudanaise a fait usage de gaz lacry-mogènes et de coups de matraque hier à Khartoum pour disper-ser une manifestation de centaines d'étudiants qui dénonçaientla hausse du coût de la vie, selon un correspondant de l'AFP.

SOUDAN

La police disperse par la force une manifestationd'étudiants à Khartoum

Le groupe des 5+1 (Etats-Unis,Russie, Chine, France, Royaume-Uniet Allemagne) et l'Iran se retrouvent àdeux semaines de l'entrée en vigueurle 1er juillet d'un embargo pétrolier del'Union européenne.

La secrétaire d'Etat ajointe améri-caine Wendy Sherman était à Moscouhier, et y était notamment elle aussiattendue Catherine Ashton, chef de ladiplomatie européenne et émissairedu groupe 5+1 dans les négociationsavec l'Iran.

Après deux cycles de négocia-tions, à Istanbul en avril puis en mai àBagdad, les parties s'étaient séparéessur un constat de désaccord, notam-ment sur l'activité très sensible de l'en-richissement d'uranium à 20% qui rap-proche l'Iran du niveau nécessaire à lafabrication d'une bombe atomique.

La Russie, par ailleurs en premièreligne dans la crise syrienne, compte

sur les pourparlers avec l'Iran pourprouver qu'elle n'a pas perdu de soninfluence sur ses alliés de l'époquesoviétique et imposer son rôle dansl'élaboration d'une solution négociée.«Il y a des raisons de penser que leprochain pas sera fait à Moscou», adéclaré vendredi Sergueï Riabkov, levice-ministre des Affaires étrangèreschargé des dernières négociations. «Ilest important pour la Russie de faireen sorte que le processus de négocia-tions se poursuive», a-t-il ajouté.

Un échec porterait un coup au pro-cessus de négociations et augmente-rait le risque de frappes israéliennessur l'Iran, un scénario qui risqueraitd'embraser la région. La réunion deMoscou «est une chance à ne pasmanquer si l'Iran est sincère dans savolonté de négocier», a souligné ven-dredi le ministère français des Affairesétrangères. Les deux principaux

points d'achoppement sont la rapiditéavec laquelle les grandes puissanceslèveraient leurs sanctions, et la recon-naissance du droit de l'Iran à enrichirl'uranium. «Nous comptons que ledroit de l'Iran aux technologiesnucléaires, y compris le droit d'enrichirde l'uranium, soit reconnu et respec-té», a déclaré le négociateur iranienSaïd Jalili à la chaîne de télévisionpublique russe RT. L'Iran de son côté«a la capacité de coopérer sur ledésarmement et la non-proliférationnucléaire, et cette capacité devraitêtre utilisée par la communauté inter-nationale», a ajouté le négociateur ira-nien, selon la traduction de ces proposdiffusés vendredi. Le président iranienMahmoud Ahmadinejad a de son côtédéclaré que Téhéran était prêt «à faireun pas positif si l'autre partie fasaitaussi un pas», dans un entretien paruhier dans la presse allemande.

Selon des sources diplomatiques,l'Iran a accepté de discuter d'une limi-tation de son programme d'enrichisse-ment d'uranium. «Leur message surl'enrichissement a été reçu», a décla-ré un diplomate occidental proche des

négociations. «Je pense que toutdépendra de la manière dont l'Iranréagira à nos propres propositions»,a-t-il ajouté. Les 5+1 exigent de l'Iranqu'il cesse d'enrichir l'uranium à 20%,un degré au-delà duquel il se rap-proche de la confection de l'armenucléaire, qu'il livre ses stocks exis-tants et ferme ses installationssecrètes. Ils proposent en échangeune assistance à un programmenucléaire civil en Iran.

Le programme nucléaire de l'Iran aété condamné par six résolutions del'ONU, dont quatre assorties de sanc-tions qui ont été ensuite renforcéesunilatéralement par les Etats-Unis etl'Union européenne.

Faiblement enrichi (de 3,5% à20%) l'uranium peut servir de combus-tible à des centrales nucléaires ou àdes installations à usage scientifique,mais poussé au-delà de 90%, il entredans la fabrication de l'arme atomique.

Une partie de la communautéinternationale redoute malgré lesdémentis de Téhéran que l'Iran necherche à se doter de l'arme ato-mique.

Les délégations occidentales se préparaient hier àreprendre des négociations cruciales avec l'Iran à Moscoulundi et mardi, dans l'espoir que l'imminence d'un embargopétrolier et les pressions de la Russie convaincront Téhérande céder sur son programme nucléaire.

CRISE DU NUCLÉAIRE

Iraniens et Occidentaux à Moscoupour des négociations cruciales

MondeTUNISIE

Marzoukiannule son

déplacementau Brésil

Le président tunisienMoncef Marzouki a annulé sondéplacement au sommet del'ONU sur le développementdurable prévu au Brésil à par-tir du 20 juin «en raison de lasituation intérieure», selon uncommuniqué de la présidencesamedi soir.

Le président tunisien, quidevait se rendre à partir delundi au Sénégal puis au Brésilpour la conférence Rio+20 surle développement durable quiréunira plus de cent chefsd'Etat et de gouvernement du20 au 22 juin, a annulé sondéplacement «pour suivre lasituation intérieure» enTunisie, selon le communiqué.

La Tunisie a connu lundi etmardi une flambée de vio-lences qui a poussé les autori-tés à instaurer un couvre-feunocturne sur huit régions dupays, dont la capitale Tunis.

YÉMEN

Un chef de la policeet ses deuxgardes ducorps tuésUn chef de la police a été tué

hier dans l'est du Yémen avecdeux de ses gardes du corpsdans un attentat qui pourraitêtre l'œuvre d'Al-Qaïda, a affir-mé à l'AFP une source des ser-vices de sécurité.

Selon cette source, unebombe placée dans la voituredu chef de la police du quartierde Rawkab à Moukalla, capitalede la province du Hadramout, aexplosé à l'arrivée de l'officierau poste de police.

Le commandant Ahmad al-Harmali a été tué sur le coupavec deux de ses gardes ducorps. Quatre policiers ont étéblessés, a-t-elle précisé.

De même source, on a esti-mé qu'Al-Qaïda, déjà respon-sable d'attentats dans la pro-vince du Hadramout, pourraitêtre derrière cette explosion.

Cet attentat est intervenualors que l'armée a au coursdes derniers jours réussi àdéloger les combattants duréseau extrémiste de troisvilles de la province d'Abyane,dans le sud du Yémen, au prixde violents combats meur-triers.

Al-Qaïda dans la péninsulearabique (AQPA) a profité del'affaiblissement du pouvoircentral à la faveur de l'insur-rection populaire contre l'an-cien président Ali AbdallahSaleh en 2011 pour gagner duterrain dans le sud et l'est dupays.

Page 13: Trois terroristes abattus à Bougara

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 18 juin 2012 - PAGE 17

[email protected]

GGrraattiinn ddee ddiinnddee eettlléégguummeess

3 tranches de blanc de dinde, 2 pommes de terre,1 poivron vert, 1 poivron rouge, 1 oignon émincé,

1 morceau de gingembre râpé, 2 gousses d'ailhaché, 2 c. à s. de crème fraîche, 60 g de fromage

rouge râpé, sel, poivre

- Eplucher les pommes de terre et coupez-les enfines rondelles, les faire frire dans un bain d'huilechaude, égouttez-les et saler. - Comme pour les pommes de terre faire la mêmechose avec les poivrons. - Faire chauffer 2 cuillères à soupe d'huile et y fairerevenir l'oignon émincé jusqu'à ce qu'il soittranslucide, saler et poivrer. - Mettre dans un plat le gingembre râpé, l'ail haché,sel et poivre, enduire les tranches de dinde avec cemélange et laisser mariner pendant 15 minutes. - Faire chauffer un morceau de beurre dans unepoêle et y faire cuire les tranches de dinde des deuxcôtés, ajouter la crème fraîche et laisser cuirependant 5 minutes. - Disposer dans un moule à gratin une couched'oignon, une couche de pommes de terre frites etune couche de poivrons frits, ajouter dessus lestranches de dinde avec leur sauce, parsemer defromage râpé. Couvrir le moule avec du papieraluminium. - Enfourner pendant 30 minutes dans un fourpréchauffé à 220°C. Servir chaud.

Pour le gâteau :10 c. à s. de farine, 8 c. à s. de sucre, 6 c. à s. delait, 4 c. à s. d'huile, 2 œufs, 1 paquet de levure

chimique,3 ou 4 pommes (ou plus, si elles sont petites)

La seconde préparation :150 g de beurre, 1 verre de sucre (environ 150g de

sucre), 1 paquet de sucre vanillé ou un trait d'extraitde vanille, 2 œufs

Mélanger la farine, lalevure, lesucre,le lait,l'huileet lesœufs. Verserdans unmoule àmanquer bienbeurré et fariné.Ajouter les pommes coupées en tranches : ne pashésiter à être généreux en pommes, c'est ce quiconfèrera tout le fondant au gâteau.Cuire à four moyen préchauffé (thermostat 6/180°C)pendant 30 mn (le gâteau doit commencer à dorer). Pendant ce temps, faire fondre le beurre, le sucre etsucre vanillé. Hors du feu, rajouter les deux œufs. Verser cette préparation sur le gateau et remettre aufour pendant 20 à 25 mn.

Phot

os: D

R

Trucs etastuces

Attendrir une viande

Votre boucher vous avendu un steak tropdur ! Tout n’est pasperdu, cette astuce vavous permettred’attendrir la viande.Enduisez votre steakd’huile sur chaque faceet laissez-le reposerainsi, à températureambiante et cecipendant une heure.Il devrait être un peuplus mœlleux !

Comment améliorer le chocolat

Pour améliorer et faireen sorte que voschocolats chauds etautres desserts aucacao soient plussavoureux, ajoutez-y unpeu de café.- Une cuillerée à cafédans le chocolat chaudavant d’y intégrer le lait.- Dans vos carrés dechocolat lorsque vousles faites fondre au bain-marie.

- Commencez lajournée en avalant unjus de citron avec del'eau chaude. Ce breuvage nettoieles intestins desprises alimentaires dela veille. (Pour lajournée, bannissez

café et sodas).- Buvez à volontévotre soupe détox :coupez finement 1 chou vert, 3poireaux, 4 tomates,2 aubergines,3 branches de céleri,1 bulbe de fenouil, 2

poivrons rouges ouverts, 3 gros oignons,3 gousses d'ail,1branche de thym etde persil, 3 feuilles delaurier et plongez-lesdans 3 litres d'eau.Puis laissez cuire àfeu doux une heureou deux. En fin de cuisson,enlevez le thym et lelaurier, et ajoutez dupersil haché. Consommez cettesoupe non mixéepour conserver lesfibres rassasiantes.Faites suivre d'un oudeux fruits frais.- Avant de vouscoucher, faites-vousun brossage corporelà sec avec un gant demassage (amplesmouvements debalayage en directiondu cœur) et prenezun bon bain avec dessels minéraux.

Pour privilégier unmode de cuisson plusléger, préférezl’utilisation du micro-ondes ou de la vapeur.Lorsque vous cuisinezun aliment déjà gras,évitez d’ajouter dubeurre à la cuisson.Attention aussi auxfritures. Pensez àchanger votre huile ouà la filtrerrégulièrement.D’ailleurs, préférez lorsde vos frituresl’utilisation de l’huiled’olive.

Vous êtes adepte dedesserts ?

Lors de vospréparations, remplacezla crème fraîche ou lebeurre par un yaourt oudu fromage blanc. Lesfruits secs commel’amande, la noix ou la

noisette sont à évitercar ils sont riches encalories. Préférez lepapier sulfurisé, au lieude beurrer votre moule.Fruits, légumes,céréales sont la based’une bonnealimentation. Préférezle poisson et la volailleà la viande grasse.

Pour plus de saveur etde légèreté,agrémentez vos platsd’herbes et d’épices.Pour prévenir lecholestérol, optez pourune mayonnaise légère,préparée sans jauned’œuf. Si vous préparezune béchamel, faites-lasans beurre.

Bien mastiquer permet de manger moins

Vrai. Souvent, nousavalons tellement vitenos aliments que nousterminons notreassiette avant que lesignal de satiété n’aiteu le temps de serendre au cerveau. Ilen résulte que nousavons peut-êtremangé trop sans nous

en rendre compte.

GGââtteeaauu aauuxx ppoommmmeess

Les fraises sont riches envitamine C, autant que lesagrumes dont on s'est quandmême lassé à force d'enmanger pendant tout l'hiver.Mettez des fraises coupéesen morceaux dans votrefromage blanc ou votreyaourt du petit-déjeuner.Ajoutez-en dans une salade,elles ne redoutent pas le sel.Et mangez-en en dessert,bien sûr.

UUnnee jjoouurrnnééee ppoouurr uunn nneettttooyyaaggee eexxpprreessss

Nutrition

FFaaiirree llee pplleeiinn ddee vviittaammiinnee CC

Nutrition. Cuisinez léger

Page 14: Trois terroristes abattus à Bougara

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Sa coupeUne

de ses spécialités

Possessif----------------Aseptisées----------------

Liaison

Malle----------------Possessif

Part (pho.)----------------

Mer----------------

Briller

Salut (pho.)----------------

Flâner----------------

SucerDépôt

----------------Renvoi

----------------Vantes

Poisson----------------

Ventilée----------------

Volonté

Fin de soirées

----------------Mépris

Terre----------------

PronomSélénium

Pronom----------------Traîneaux

----------------Griffe

Génitrices----------------

Visages

Panoramas----------------

Irisé

Voiture----------------Fin de jour

Fleuve----------------

Ceinture----------------

BulletinBanque

----------------Pronom

----------------Met

Sa passionCraintif

----------------Lisière

Plus petit Etat----------------Quai----------------CourShoots

----------------Libéra

Ennuyeux----------------

Elu

Conjonction----------------Interjection

Cycle----------------

Mal

Circonscrip-tion

----------------Succombé

Crie----------------

Déteste

Néon----------------

Ouverte

Radium----------------

Pareille----------------

Adepte

Hélium----------------

Géniteur----------------Entreprise

Fruit----------------

Récipient

Douleur----------------

Astate

Colère----------------

Fut apte

Noce----------------Etre micro-scopique

Possessif----------------Préposition

Membre----------------Compagnie

aérienne

Son paysManches

----------------Lanças

----------------Préposition

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

7 virtuoses du luth.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Instrument de musique»

1- ATHMANE BALY2- WADIE ESSAFI3- MARCEL KHALIFA4- FARID AL ATRACHE5- ABDELWAHAB DOUKALI

6- MAATI BACHIR7- MED ABDELWAHAB

MOT RESTANT = VIOLON

M A R C E L K H A L I FI F A S S E E I D A W AA T H M A N E B A L Y FD O N A D AB U O B E RA K L D M IH A O E R DA L I V B A H A W L I AW I M A A T I B A C H LL E D B A E H C A R T A

LETTRES DE : Union Africaine

1

2

3

4

5

6

7

8

AFRICAIN

1- SOMMET

2- CONFÉDÉRATION

3- PAYS MEMBRE

4- SIÈGE

DE L’UNION

5- PAYS MEMBRE

6- BANQUE

7- PAYS

FONDATEUR

8- PAYS

FONDATEUR

Le Soird’Algérie Détente Lundi 18 juin 2012 - PAGE 18

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

MURAILLEDECHINE-ANES-IODEES-SITENIE-REG-IS-DO-ASTE-AINEES-PE-UNSE-PSG-ER-MELANGERAISONS-GARIDI-NEV-ILE-PO-IRE-DTLISSE-ROUBLE-LUIIDEE-VASTES-DIREGEL-HANTEE-RE-ILIS-DANGER-CIVET-E-DETTES-SCOOTERUNIFIER-ME-SIS-ESALIVE-DONC-R-SCETALE-BOLTON-PUT-ITE-RALLIE-SARINOE-CELLES-GAR-LAN-GALLAS-BRADAIR-U-NIER-RIE-ONGCASTORS-CERDAN-NIMITEE-CAPRIN-LESOT-S-ELLE-N-TA-

SUER-RV-OTE-TU-NERE-FIENTE-SORTESE-ARENES-NEUF-V-URGENTE-PEUT-GATSE-I-E-MIEL-BADDETENTRICES-SAGA

16-06-201216-06-2012MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

GÉANTSGÉANTSQUITTEOUDOUBLE-CUR-RATS-ASE-IPSOIENA-E-TNA-ST-URNE-VAINES-SAUTERT-EI-GEL-GI-AIDEESPAGNE-RE-RN-ESSO-TIE-PENDAIT-PSUCAS-PALERME-DOERE--ATTIRAI-PANNISSAN-REEL-SANDCS-OLIVIER-GAI-AE-PL-MIES-HEBRON-ALITEES-PO-RE-COVIDE-S-BELLES-E

FRAISE-CORDES-F-FI-TT-NOUMEA-TEDELLE-PORCIN-DO-EN-U-DOT-LS-TAMISSA-FUTILE-SEMBLAI-RATION-MES-EUGVRAC-ON-BOTTES-REE-ION-MORTES-LE-NULS-VENGER-RIASOLE-JORDAN-DE-BPUE-COL-IN-RECELLA-PLU-PS-REFUSEI-FRUITE-PATI-S-TENEBREUSES-ADEN

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-POULSEN-COACH-FKITS-AVOIR-COUPEIRA-GAITE-AT-AISME-OR-TE-PRETS---ENTAMA-PARUE-PTD-IENA----ER-BOAABORD-----T-PALINARA-V-----VA-IF

EST-PERDU-VITE-AME-TARIS-RIDE-CSA-VASTE-MALE-SOTROI-SU-RIVE-TATAKURDE-MARI-DOPER-TANZANIE-FUTEES

LETTRESLETTRESUNION EUROUNION EURO--

PÉENNEPÉENNE----SHENGEN-------BRUXELLES--MAASTRICHT---STRASBOURG----------POLOGNE-------EURO--------GRECE-----------NICE------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Page 15: Trois terroristes abattus à Bougara

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSDictateur

chilien----------------Gaspillage

Pays----------------

Romans

Contournas----------------

Ouvrier

Tableau----------------

RétablisD’accord

----------------Clair

----------------Titres

Hélium----------------

Partirai----------------Cérémonie

Crack----------------

Rongeur

Enlève----------------

PronomSubstance(inv.)----------------Charpente----------------Lettre

Joyeux----------------

Pointes----------------

LarmeCourroux

----------------Corps desécurité

Amas----------------Va àLondres----------------Ultime

Liquide----------------

Rejeter----------------

ÉcoleTraînée

----------------Bouche

----------------Fou

Lanières----------------

RéviseraRadié

----------------Mollusque

----------------Foyer

Du jour----------------

Lettresd’Australie

Iridium----------------

Article

Préposition----------------

Terrasse

Harmonie----------------

Cachas----------------

SudistePoèmes

----------------Sélénium

Discussions----------------

Joua àSantos

Hérosde la

comédia del Arte

Privatif----------------

Dénonce

Fou----------------

Volés----------------

DésertRappel

----------------Hardi

Reporté----------------Piège (pho.)----------------

Armée

Monnaie----------------Cours----------------Consonnedouble

Cernées----------------Volontaires

Complotés----------------Dans l’œil

Vieux----------------

Mélodie

Économisai----------------

Déchets

Survivant----------------

ArticleZone

Carnage----------------

Résolu

Héritage(pho.)

----------------Radon

Dans le sang----------------

Astate----------------

SnobBat le roi

----------------Liaison

Iridium----------------

Tournant

Aime----------------

Confié----------------

EndormirÉrodée

----------------Habit

Substance----------------

Agréable----------------

AmplesBoisson

----------------Gaz

Pronom----------------

Concept(pho.)

Sudiste----------------

Pansée

Cri de douleur

----------------Période

Dans la rose

----------------Lentilles

(inv.)

Souverains----------------

Sevré

Coupai----------------

AllésFormed’avoir

----------------Festins

Crapule----------------Se traîner

Zoo----------------

Drame

Pays----------------

FileCalculent

Fore----------------

Sommet

Traîner----------------Manganèse

Mer (pho.)----------------

Erreur----------------

Décodé

Île----------------

Joints

Titres----------------

Divinité

Capitale----------------

Traître

Terre----------------

Figures

Monnaie----------------

Prête français

Dans le sol----------------Conjonction

Pari----------------

Ville deColombie

Peuple----------------

Capitale----------------

MonnaieCoutumes

----------------Douleur

Partie dechemise

----------------Pays (inv.)

Erbium----------------

Fleur

Utilisas----------------

Convient

Mou----------------

Cube

Piège----------------

Argon

Entières----------------Dévorées

Est apte----------------Cantatrice

Préposition----------------

DuréeSaletés

----------------Ex-

Constantine

Le Soird’Algérie Détente Lundi 18 juin 2012 - PAGE 19

Page 16: Trois terroristes abattus à Bougara

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Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

ANNIVERSAIRES–––––----------------------A notre adorable et doucemaman

Boudriche Ouerdiaépouse Belgacem Asman

Une bougie de plus sur tongâteau, une surprise en cadeau,bon anniversaire, douce maman.Maman !!!!! tu as toujours l'air tellementjeune que l'on oublie que le temps passe, aufil du temps et des ans, rien n'a égalél'amour de tes enfants et de ton époux pourtoi maman.En cet heureux événement, et cette journéeaussi spéciale du lundi 18/06/2012, tonépoux Asman, tes filles, tes fils, tes belles-filles et beaux-fils, tes petits-enfants sejoignent tous pour crier haut et fort :joyeux anniversaire, maman, et à tes100 ans !Ta fille Rachida. F117622/B13

–––––----------------------Joyeux anniversaire

Kenza Labidi BoukhalfiC’est ce lundi que nous revient ce délicieuxmoment que constitue ton anniversaire.Ton mari Mohamed, tes deux chenapansAïmen et Riad, ta belle-mère MalikaLiassine ainsi que les familles Labidi etBoukhalfi joignent leurs voix pour crier enchœur : «Joyeux anniversaire, Kenza, etlongue vie, inch’Allah.» F117631

–––––----------------------A notre rayon de soleil

Belkaïd Masten SamyLe 15/06/2012 , on a fêté ton2e printemps. Sache, monange, que tu es notre raisonde vivre. Maman, papa ainsi que mama-inu, Amar et Mennad te disent : «Amuliameggaz !»Que Dieu te guide vers le droit chemin.

F117628/B13

–––––----------------------Sekrane Ayoub

Aujourd’hui le 18 juin 2012,tu feras tes 9 ans.A l’occasion de cetteheureuse circonstance, toutela famille Sekrane, surtout tesparents Sid-Ahmed et Chahrazedainsi que ta grande sœur Fatima-Zohra tesouhaitent un joyeux anniversaire plein dejoie, de bonheur et de prospérité. A laprochaine année, inch’Allah. Aâme saïd ! B14

–––––----------------------Le 18 juin 2009, est né à Nice notre cher etadoré petit-fils

Bouchouareb Karim IlyasAujourd’hui, tu fêtes tes 3 ans et en cetteoccasion les familles Taïbi et Bensalem, enparticulier tes grands-parents Farid etFadila, tes oncles Hamza et Fayçal ainsique ta tante Selma te souhaitent une bonnesanté, une longue vie heureuse et des étudesréussies, inch’Allah.Bon anniversaire, Mimo. F129840

–––––----------------------A leur adorable fille, la petiteprincesse

Malakqui a fêté hier 17 juin 2012son 1er anniversaire.Les familles Sahnoun etChambit, parents et grands-parents te souhaitent une longue vie pleinede bonheur, Koko ! Que Dieu te protège.

F127727/B5

–––––----------------------FÉLICITATIONS–––––----------------------Bechata Malya et MouloudBedira félicitent leur cousin etneveu

Mehenni Mehdi-Akrampour sa réussite à la 6e.A d’autres succès.Malya.

F129826

–––––----------------------

CARNET

DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Major et Hadji de Béjaïaont l’immense douleur d’annoncer ledécès de

Major Mustaphasurvenu le 16 juin à l’âge de 85 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui aucimetière ancien de la ville de Béjaïa, àpartir de 12 h.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Un être qui s’éteint

n’est pas un mortel quifuit, mais plutôt unimmortel qui commenceet qui vit dans l’au-delà.

Aux mémoires denotre cher et regretté père

Mouloud Ramouldécédé le 21/06/2011 àl’âge de 70 ans, et notrecousin

Makhlouf Ramouldécédé le 22/04/2011, àl’âge de 78 ans.

Cela une année qu’ils nous ont quittés,mais sont toujours présents dans noscœurs et nos mémoires.

La famille Ramoul de Tadoukant, dansla commune de Tinebdar, leur fils etneveu Rachid demandent à tous ceux quiles ont connus d’avoir une pieuse penséeà leurs mémoires. Qu’ils reposent en paix.

A Dieu nous appartenons, A lui nousretourrons. F124588/B4

––––––––––––––––––––A la mémoire de

notre chère mère etgrand-mère

Mme Menser FatimaCela fait déjà quatre

ans, le 17 juin 2008, quetu nous as quittés mèrechérie. Malgré notre déchirement, notredouleur s’est faite discrète. Comme tu lesouhaitais. Pour nous, c’est comme si tunous avais quittés hier. Que de fois, nousaurions aimé te faire part de nos joies, denos douleurs, mais malgré tout, noussommes persuadés que tu nous accom-pagnes dans tous nos pas. Ton visage, tavoix, ton sourire sont gravés à jamaisdans nos cœurs. Repose en paix Yemma,dans ton Vaste Paradis.

Nous demandons à tous ceux qui l’ontconnue et aimée d’avoir une pieuse pen-sée à sa mémoire.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F124586/B4

NECROLOGIE

FÉLICITATIONSA l’occasion de la réussite à l’examen de la 6ème denos très chers LAYACHI Nazim El Hadi etLAYACHI Mohamed, la famille Layachi,parents, alliés et amis les félicitent vivement et lesencouragent fortement pour d’autres succès àl’avenir. La famille Layachi tient à remercier Mme Chebalah,enseignante à l’école Saliha-Ouatiki, pour sesefforts et sa patience qui a permis à beaucoup deses élèves de décrocher l’examen de la 6ème..

En application du décret exécutif n°91-254 du27.07.1991, fixant les modalités d’établissement etde délivrance du certificat de possession institué parl’article 39 de la loi n°90.25 du 18.11.1990 portantorientation foncière, M. Kerroui Mokrane a formuléune demande dans laquelle il confirme sa prise depossession d’un terrain dénommé Tighilt Ferhatsitué à Tighilt Ferhat commune de Timizart, wilayade Tizi-Ouzou d’une superficie de 830 m2 limitédans son ensemble par :

Au Nord : Prop. Kerroui Tahar. Au Sud : prop.Kerroui Belkacem. A l’Est : par la prop. la familleAmrani et de la prop. Famille Ounouh. A l’Ouest : par CW n°06 la séparant de la prop. familleOunoun.

A cet effet, toute personne désirant s’opposer àl’établissement dudit certificat de possession estpriée de saisir l’APC de Timizart, par écrit, dans undélai de deux (02) mois à compter de la date deparution au quotidien national.

«Pour affichage public»Timizart le 26/4/2012Le président de l’APC

117630/B13

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREWILAYA DE TIZI-OUZOU

Daïra de Ouaguenoun - Commune de TimizartDEMANDE DE CERTIFICAT

DE POSSESSION Aux termes d’un acte reçu en l’étudele 13/06/2012 enregistré, Mme KAOUADJI Radia bentBoumediene, commerçante, demeurant àTlemcen rue Berahil Med N°12, a donnéen location gérance libre pour une duréede deux ans à compter du 13/06/2012 àM. Bouazza Mourad Ould Ali, sans pro-fession, demeurant à Mansourah citéNedjma n°33 Tlemcen, un fonds decommerce à usage de vente au détail deschaussures exploité à Tlemcen rue 1er

Novembre n°24, moyennant une rede-vance mensuelle de 15 000,00 DA.

Le dépôt légal sera effectué auprès del’antenne locale au CNRC de la wilayade Tlemcen.

18, rue de l’IndépendanceMAITRE BENDIHADJI Tsouria

LOCATION GÉRANCE LIBRE

F/012/012/B14

Page 18: Trois terroristes abattus à Bougara

Allez comprendre quelque choseà ce FLN qui refuse d'entrer aumusée, rejette l'idée même

d'être classé comme monumentnational, ou œuvre d'art, mais secomporte comme un vieillard sénileet capricieux. Il y a quelques jours, lefront du raisin sec, ou FLN tendance«zebiba», brûlait sans état d'âme cequ'il avait adoré peu de temps aupa-ravant. Il refusait le principe du vote àbulletins secrets qui lui avait donné lamajorité à l'APN, lui préférant le voteà main levée.

Le FLN, au chevet duquel s'em-presse déjà, intriguée et curieuse,une cohorte de généticiens, d'archéo-logues, de psychologues, voire depsychiatres, a choisi de se passerdes urnes, instrument incontournabledu suffrage universel. Son leadercontesté qui sait qu'en chaque dissi-dent du FLN, il y a un Belkhadem quisomnole en égrenant son chapelet, agagné une bataille. Il savait, grâce àses quelques bonnes lectures, que levote à main levée est le meilleurmoyen de maintenir le statu quo, oude créer une dynastie. La main levée,en signe d'approbation, de ralliement,ou de reddition, est l'arme fatale desdespotes et des apprentis tyrans.Tous les spécialistes vous le diront :si le comité central du FLN avait utili-sé l'urne et l'isoloir, comme il l'avaitfait si bien le 10 mai dernier, le résul-tat aurait dépassé les espérances des«redresseurs».

Avec un vote à bulletins secrets,même si dans secrets il y a services,ou services rendus, la dynastieomeyyade aurait péri dans l'œuf deson géniteur, si j'ose dire. Certes,l'usage des urnes a engendré des

pratiques, des manipulations et enri-chi le dictionnaire des faussairesavec des mots comme bourrage,subornation, etc., mais il reste à cejour le meilleur recours, ou le moinsmauvais. Avec un vote anonyme,Belkhadem aurait été proprementdébarqué, y compris avec les voixdes mains sales de son parti. Au lieude cela, quelques bras habilementdisséminés et actionnés ont remportéla décision. La main levée, c'est l'in-terprétation pervertie du principe dela «Choura» sur laquelle l'Islam poli-tique édifie sa prison à ciel ouvert.C'est un plébiscite, un chèque enblanc au bénéfice du candidat de ladivine providence, c'est du moinsainsi qu'ils se désignent pour sollici-ter les suffrages populaires.Argument massue utilisé par uneélectrice égyptienne qui veut voterpour Morsi, le candidat du mouve-ment des Frères musulmans, c'est le«Bitaa Rabbina», pratiquement l'élude Dieu sollicitant la confiance deshommes. Encore un de ces avatarsdu suffrage universel qui profite à sesdétracteurs !

Dans un remarquable recueil detextes intitulé «Que se passe-t-il enÉgypte ?»(1), l'ancien magistrat passeau crible les méthodes et pratiques,anciennes et présentes, du mouve-ment islamiste. Il revient notammentsur l'amalgame que les «frères»entretiennent entre «Charia» et«Fiqh», entre prescriptions du Coranet corpus de théologiens. Il dénoncenotamment l'hypocrisie des respon-sables du mouvement, notammentleurs méthodes d'infiltration desautres partis et mouvements poli-tiques, au nom du principe de dissi-

mulation. Ainsi, le mouvement autori-sait ses adhérents à militer au sein departis non islamistes tout en étantmembres de l'organisation secrète.Saïd Achemaoui rapporte le récit deKhaled Mohieddine(2) selon lequelNasser et lui étaient membres de l'or-ganisation clandestine des Frèresmusulmans. Ils avaient tous deuxprêté le serment de fidélité devant unresponsable du mouvement au visa-ge dissimulé. Après la révolution dejuillet 1952, le conseil exécutif dumouvement avait commencé à seconduire avec les officiers librescomme s'ils étaient aux ordres.

De fait, le commandeur del'époque, Hassan Al-Hodheïbi, avaitdonné instruction aux nouveaux diri-geants d'interdire tous les autres par-tis à l'exception des Frères musul-mans, ce qu'ils firent. Ce n'est quepar la suite, et après l'apparition dedissensions entre les officiers libreset le mouvement, que ce dernier futinterdit à son tour et ses membresarrêtés par milliers. En 1947, raconteencore Saïd Achemaoui, alors que lemouvement était entré en conflit avectoutes les autres forces politiques,son fondateur, Hassan Al-Bana, avaitpris contact avec le conseiller poli-tique de l'ambassade américaine auCaire. Il lui avait proposé la créationd'une division de lutte contre le com-munisme dont les recrues seraientdes militants du mouvement, et quiserait financée par les États-Unis.Washington avait refusé à l'époqueestimant que le moment n'était pasencore venu de frayer avec ce genred'organisation. Ainsi, note l'auteur de«L'islam politique», Hassan Al-Banas'était déjà fourvoyé dans le piège du

financement étranger(3).Ce qui n'a pas empêché les

Américains de faire le pas nécessaire,cinquante ans après, en se rappro-chant des Frères musulmans, un rap-prochement dont le sociologueSaadedine Ibrahim revendiqueaujourd'hui la paternité. Alors quel'apprenti sorcier et directeur duCentre Ibn-Khaldoun du Caire joueles indécis et hésite entre Chafik etMorsi, notre confrère Sammy Buhaïrile dit sans détour : «L'Amérique s'enf... de voir les Frères musulmans arri-ver au pouvoir, mettre toutes lesfemmes arabes sous niqab, les empê-cher de travailler, d'étudier.» Évo-quant la relation suivie et chaleureu-se que le commandeur dumouvement entretient avec l'ambas-sadrice des États-Unis, Ann Paterson,le chroniqueur souligne :«Naturellement, ni son visage ni sescheveux, ni sa voix ne sont des par-ties honteuses son éminence le com-mandeur. Tout ce qu'il risque, c'estde devoir refaire ses ablutions aprèsavoir été contraint de serrer la mainde l'ambassadrice pour des raisonspurement politiques. Mais le soutiendes États-Unis est plus important quedes ablutions gâchées, que la voixd'Ann Paterson, même si elle estsemblable au chant du canari. Pournotre confrère, il n'y a qu'un seulsujet qui fâche entre les deux parte-naires : une éventuelle entrée enguerre des Frères contre Israël.»Hypothèse absurde, bien sûr, surlaquelle Sammy Buhaïri ne veutmême pas s'arrêter. En revanche, ilne manque pas de lancer sa flèche duParthe : «Aux États-Unis, après lesalut au drapeau, on proclame que

l'Amérique offre la liberté et la justiceà tout le monde. Le commandeur desFrères a-t-il été influencé par ce slo-gan lorsqu'il a choisi pour son partipolitique le nom de Liberté et justi-ce»?

A. H.

(1) A lire sur le site du magazineShaffaf :http://www.metransparent.com/

(2) Khaled Mohieddine est l'un desplus proches compagnons de Nasser.Il a fondé le Parti du rassemblementunioniste progressiste qui se réfèreidéologiquement à la révolution dejuillet 1952.

(3) Accusation régulièrementbrandie contre les associations etgroupes se réclamant de laRévolution du 25 janvier dans le butde les discréditer et de les faire taire.

PANORAMAPANORAMA Avatars du suffrage universelKKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Par Ahmed [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Arabie saoudite. Disparition d’un pilier du wahhabisme. Allez !Encore un p’tit effort !

Plus que 3 piliers et la maison intégriste s’effondre !

L’idée fait son chemin et Daho Ould Kablia, ministre del’intérieur du système, envisage très sérieusement de la sou-mettre à l’Assemblée nationale. La loi sur les partis pourraitêtre modifiée et se voir enrichie de plusieurs articles pouvantfaciliter l’activité partisane. Ainsi, pour créer une formationpolitique et recevoir le fameux agrément, les membres fonda-teurs d’un parti doivent désigner au préalable, parmi eux,nommément ceux qui auront à jouer le rôle de redresseurs.Avouez que c’est tout de même plus pratique ! Ainsi, dans lecomité directeur du Hizb Flen ou Felten, ces sigles ayant étéretenus juste pour la démonstration, vous l’aurez compris,tout le monde saurait en toute transparence qui sera leredresseur le moment du redressement venu. Pas de mau-vaise surprise, pas de risque d’empiètement sur les préroga-tives des uns et des autres et pas de chikayates possibles.Statutairement, les redresseurs pourront organiser leur dis-sidence active, louer une salle pour y tenir meeting parallèleet justifier du point de vue comptable toute dépense quin’aurait pas été légalement justifiable sans ce préalable,comme par exemple les frais de dressage de chiens d’at-taque et l’achat de postes à souder les portes du siège du

parti et de ses permanences régionales. Autre article nonmoins important, la désignation d’un comité des sages. Dèsle départ, et pas au moment des premiers couacs. D’ailleurs,une cellule de réflexion est prévue dans la nouvelle loi quiregrouperait les membres du comité de redressement, ceuxdu comité des sages et deux représentants tournants du SGen poste. Pour une meilleure coordination des actions, unefluidité dans les conflits et un dispatching plus intelligentdes invectives et mises en demeure. Autre mesure significa-tive si elle venait à être adoptée par les députés, la mise àdisposition du ministère de l’Intérieur des formulaires de«Motion de défiance» pré-remplis bien évidemment et indi-quant clairement les noms et prénoms des responsables duparti appelés à quitter la direction au moment T décidéconjointement par les redresseurs et le comité des sages.Dans ce cadre d’ailleurs, la nouvelle loi prévoit de doubler leposte de porte-parole du parti. Un seul porte-parole, ça poseproblème, on l’a encore vu ces dernières heures. Alors,désormais, les partis devront désigner avant même leuragrément trois porte-parole au moins. Celui du SG en poste.Celui des redresseurs. Et celui qui portera la parole de l’agi-tateur en chef qui secoue le bocal partisan en Algérie depuisdes lustres. Même si chez ce dernier, la parole est plutôt rareet le silence une règle. Je fume du thé et je reste éveillé, lecauchemar continue.

H. L.

Pour une approche légale, rationnelleet efficace du redressement !