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1 Têtes de chien Spectacle « Portraits d’hommes » Un catalan, un corse, un provençal, un auvergnat, un poitevin. Point commun ? Parisiens « Têtes de chien » ! Sur scène au Théâtre du Lucernaire Dimanche 9, 16, 23, 30 octobre à 19h 53 rue Notre-Dame des champs 75006 Paris Contact public 01 45 44 57 34 - www.lucernaire.fr - Tarif : 15 euros - TR : 10 euros Contact Presse Claire Lextray 01 48 59 00 26 – 06 07 91 47 07 [email protected] -www.claire-lextray.com

Têtes de chien - Claire LEXTRAY · poursuivant ses études d'écriture et de direction de choeur, notamment auprès de Claire Marchand et Denis Rouger. Il crée en 1995 l'ensemble

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Page 1: Têtes de chien - Claire LEXTRAY · poursuivant ses études d'écriture et de direction de choeur, notamment auprès de Claire Marchand et Denis Rouger. Il crée en 1995 l'ensemble

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Têtes de chien Spectacle « Portraits d’hommes »

Un catalan, un corse, un provençal, un auvergnat, un poitevin.

Point commun ? Parisiens « Têtes de chien » !

Sur scène au Théâtre du Lucernaire Dimanche 9, 16, 23, 30 octobre à 19h

53 rue Notre-Dame des champs 75006 Paris

Contact public 01 45 44 57 34 - www.lucernaire.fr - Tarif : 15 euros - TR : 10 euros

Contact Presse Claire Lextray 01 48 59 00 26 – 06 07 91 47 07 [email protected] -www.claire-lextray.com

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Têtes de chien Philippe BELLET, Justin BONNET, Henri COSTA, Didier VERDEILLE, Grégory VEUX

Spectacle « Portraits d’hommes »

Cinq hommes, cinq voix, cinq parisiens. Les deux pieds dans la capitale et le cœur provincial, les Têtes de Chien s’emparent des chants traditionnels de leurs provinces d'origines, des chants de notre tradition orale. Venus de la chanson française, du théâtre, de l’opéra et des musiques traditionnelles, ces cinq chanteurs a capella rafraîchissent notre mémoire collective et ouvrent un nouvel avenir aux pratiques polyphoniques. Mâchés, mastiqués, réveillés, ces mots sans âge ont dans leur bouche un goût de racine et de bitume. Entre introspection et humour, tradition et modernité, les "Têtes de Chien" pourraient bien vous donner la chair de poule. Têtes de Chien : un groupe à cinq têtes Nos régions d’origine sont multiples : Auvergne, Corse, Roussillon, Poitou, Provence. Mais nous sommes tous « Parisiens, têtes de chiens » ! C’est bien sûr la raison du nom de notre groupe, et une des spécificités de notre travail. Généralement en effet, le répertoire traditionnel est défendu par des artistes ancrés dans une région particulière, dans laquelle ils puisent leur répertoire et leur esthétique. Nous avons un grand respect pour ces musiciens qui offrent une musique gorgée du parfum de son terroir, une « musique du paysage » comme la nomme André Ricros, chanteur et poète auvergnat. Mais notre démarche est nécessairement différente : aucune revendication régionaliste, mais une identité artistique née du dialogue entre les différentes régions de France. Aussi notre travail joue-t-il des paradoxes et soulève-t-il de nombreuses interrogations : une musique des régions déracinée à Paris ? Une pratique monodique à cinq voix ? Un chant de paysans interprété par des chanteurs professionnels ? Une musique sans âge comme levier d’une création contemporaine ? Loin d’être paralysantes, ces questions sont pour nous une double incitation à respecter profondément la tradition d’une part, à oser exprimer notre libre créativité de l’autre. Nos séances de travail ont pris la forme d’un rituel : comme le potier fait tourner la glaise, nous prenons le temps d’écouter la matière même que nous nous apprêtons à travailler : une simple note, fondamentale. Nous la faisons sonner, longuement, jusqu’à en exprimer toute la richesse harmonique. Alors commence le travail sur la ligne mélodique, les bourdons, les mots, mâchés et remâchés. La polyphonie ne viendra que plus tard, de peur de faner la fleur traditionnelle. Ainsi, tout au long du travail, notre chant s’enrichit d’harmoniques et de rêves.

Plus d’infos sur myspace.com/tetesdechien

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Les caractéristiques propres au travail des Têtes de chien Les arrangements polyphoniques Chanter le répertoire traditionnel francophone à plusieurs voix, c’est donc déjà s’éloigner délibérément de la pratique ancestrale. Et c’est dans cet espace polyphonique que notre inventivité a l’occasion de s’exprimer, autour du tronc de la chanson monodique. Une fois le travail modal bien assimilé, « tous les coups sont permis » tant qu’ils sont au service de l’expressivité du texte. Pour le programme « Portraits d’hommes », c’est Gregory, Philippe et Justin qui ont pris en charge l’écriture des arrangements, dans un mouvement de balancier entre leur travail solitaire d’invention et d’écriture, chacun avec son imaginaire et sa culture, et l’expérimentation avec le groupe. L’arrangement a ainsi le temps d’évoluer pour être le plus juste possible, et les chanteurs participent à son élaboration, se glissant ainsi dans leurs parties respectives comme dans un costume taillé sur mesure. Choix du répertoire pour « Portraits d’Hommes » Notre choix de quinze chansons, à l’intérieur d’un corpus en comprenant plusieurs milliers, s’est fait autour de deux axes pour ce premier opus : la qualité des textes littéraires, et la thématique masculine. Peu à peu s’est dessiné un choix de chants dont nous nous sentons étrangement proches, marqués par une certaine gravité -femmes battues par leur mari, hommes abandonnés, désespérés jusqu’au suicide, fils violents ou témoins de l’infidélité de leur mère- ou au contraire par la légèreté – tentatives de séductions grotesques, curés moqueurs, frères héroïques -. Intéressés par l’introspection psychologique et générationnelle, nous avons souhaité vivre un dialogue intime avec ces hommes qui nous ont précédés et ont chanté ces chansons bien avant nous, pour tenter d’éclairer un peu nos vies d’hommes d’aujourd’hui. Le travail scénique L’autre espace de liberté de notre recherche est le travail scénique auquel nous apportons la plus grande importance. Nous avons voulu que le sens de notre travail non seulement s’entende mais aussi se voit et se transmette par l’énergie de nos corps en mouvement. Notre répertoire n’est pas originellement voué au concert, et nous avons voulu donner une forme scénique à notre travail. Magli Serra, metteur en scène, nous a dirigé sur ce chemin, et nous a proposé une scénographie extrêmement simple : cinq chaises d’écoliers placés au fond de la scène. Le noir. Le spectacle commence…

Les sources du répertoire

En France comme partout ailleurs, loin des concerts institutionnels, les gens chantent et ont chanté une musique de l’intimité, profondément liée aux moments de la vie quotidienne : berceuses, chants accompagnant les gestes du travail, chants pour danser ou pour prier, chants de quête ou chants d’amour. Cet ensemble, à la richesse et à la variété immense, est le fond musical sur lequel Têtes de Chien construit les programmes de ses spectacles. Les sources de ce répertoire sont de deux types différents. Dans le premier cas, elles s’inscrivent dans la continuité de la transmission orale, grâce à des chanteurs vivants, dépositaires d’une culture ininterrompue. On pourrait imaginer que de tels chanteurs ont tous disparu, et pourtant il est encore possible de rencontrer des gens qui connaissent une ou plusieurs « vieilles chansons », comme ils les appellent souvent. Quelle émotion quand, à la sortie d’un concert au mois d’août dernier, une vieille dame nous livrait quelques chants de sa jeunesse, que nous nous sommes bien sûr empressés d’enregistrer ! Le minutieux travail de recherche et de diffusion des différents centres de musiques traditionnelles régionaux nous donne accès à ces enregistrements, dans lesquelles nous plongeons pour puiser de nouvelles chansons mais plus encore pour apprendre des « anciens » un art du chant bien particulier qui ne saurait être transmis par notre système de notation musicale. Le deuxième type de sources est écrit. Il s’agit de recueils de mélodies et de textes collectés par des lettrés aux XIXe et XXe siècles. Craignant à juste titre la disparition du répertoire traditionnel, de nombreux musiciens ont entrepris d’en sauvegarder les richesses. Ce patient travail nous permet d’accéder aujourd’hui à de nombreux ouvrages. Pour l’heure, Têtes de Chien utilise principalement les recueils suivants pour le répertoire en langue française : Anthologie des chants populaires français de Joseph Canteloube, Chansons populaires du Nivernais et du Morvan d’Achille Millien, le travail de compilation sur les complaintes francophones de J-F Dutertre, Répertoire des chansons françaises de P. Coirault, Album Auvergnat de J.B Bouillet, Chansons populaires dans le Bas-Berry de Barbillat-Tourraine ...

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Les Têtes de chien - biographies Justin Bonnet : créateur et directeur artistique des Têtes de chien Après l'obtention des premiers prix de clarinette et de musique de chambre au conservatoire centralisé de la ville de Paris, Justin Bonnet intègre la formation professionnelle pour jeunes chanteurs de la maîtrise de Notre Dame tout en poursuivant ses études d'écriture et de direction de choeur, notamment auprès de Claire Marchand et Denis Rouger. Il crée en 1995 l'ensemble vocal La Note Jaune qui se consacre exclusivement aux musiques françaises de tradition orale et s'initie bientôt à la cabrette, aux cornemuses du Centre-France, à la pratique des danses populaires. Sa passion pour les musiques traditionnelles ne cesse de grandir au contact des musiciens et chanteurs porteurs de cette culture. Il se livre à l'étude attentive des sources de ce répertoire : enregistrements de collectage et recueils imprimés de chansons. Pédagogue, il est invité à animer un atelier de chant traditionnel aux Choralies 2007. Son intérêt pour les musiques modales se traduit également par sa pratique régulière de la musique médiévale (Sequentia dirigé par Benjamin Bagby et la Maîtrise de Notre Dame, Sylvain Dieudonné). Parallèlement, il collabore régulièrement avec les Arts Florissants de William Christie et le Concert Spirituel d'Hervé Niquet, où il explore une autre facette du répertoire français et européen. Philippe Bellet Chanteur lyrique de formation, Philippe Bellet travaille avec divers ensembles dans des répertoires variés allant du médiéval à la musique contemporaine, en passant par l’opéra-cirque ou les musiques improvisées. Il chante Rameau, Purcell, Haendel, Wagner avec les Musiciens du Louvre, sous la direction de Marc Minkowski. Il participe à de nombreuses créations contemporaines avec les Cr!s de Par!s de Geoffroy Jourdain. Avec l'ensemble Obsidienne, dirigé par Emmanuel Bonnardot, il aborde les musiques médiévales et de la Renaissance. Avec la Compagnie Off de Philippe Freslon, il se transforme en siamois, clown blanc, génie des glaces pour les besoins d'un opéra cirque, d'une parade ou autre performance. Il travaille l'improvisation aux côtés de Ludovic Montet ou Joëlle Léandre. Multi-instrumentiste (piano, guitare classique ou électrique, vielle à roue, ...), il compose dans l’illustration musicale (cirque, théâtre, édition, ...), mais aussi pour des projets plus personnels de musiques pop et électronique. Ainsi, à l’automne il sortira un album chez Grandma’s Records sous le pseudonyme de «Deja Mu ». Henri Costa Après une formation à l’École Internationale Jacques Lecoq et une Maîtrise d’Études Théâtrales à la Sorbonne, Henri Costa travaille avec Philippe Adrien, Ariane Mnouchkine, Hans Peter Cloos, Yoshi Oida, Brigitte Jacques-Wajeman. Il suit parallèlement une formation en chant avec Julia Pelaez et Michelle Agsène, prend des cours de Tango argentin avec Pablo Veron et Catherine Berbessou . Il se forme à l’improvisation théâtrale au sein de la Ligue d’Improvisation Française. On a pu le voir et l’entendre notamment dans Les frères corses de E. Edmunson et F.Aïqui d’après Dumas, Doux Oiseau de jeunesse de T. Williams mise en scène de Philippe Adrien, Peter Pan de J. M. Barrie, Cadavres Exquis m.e.s Ph. Adrien et G. De Kermabon, Paoli City de F. Aïqui. Didier Verdeille Il commence à chanter comme petit chanteur dans les chœurs de St Germain des Près, étudie l’art dramatique à l’Ecole de l’Acteur Florent, puis obtient un prix en art lyrique au C.N.R de Rueil-Malmaison. Il poursuit ses études au « Else Mayer Lismann Opera Workshop » de Covent Garden où il interprète les rôles de Monostatos dans La Flûte enchantée et de Pedrillo dans L’Enlèvement au sérail de Mozart ainsi que le rôle titre de l’Ormindo de Cavalli au Questors Theater... Il enseigne la technique vocale à l’U.E.R de musicologie de la Sorbonne Paris IV, puis au Conservatorio Penambucano de Recife. Il a interprété entre autres, le Mahagonny songspeil de Weill / Brecht avec Opéra Ballet Ile-de-France, le ténor solo de Mass de L.Bernstein sous la baguette de Jean-Walter Audoli et le rôle de Don José dans la production de La Tragédie de Carmen. Il a été Orphée dans Orphée aux Enfers à l’opéra d’Angers. Il propose divers programmes de récitals avec piano dans lesquels il est chanteur et acteur, notamment :"La présence de Larry à Sommières", où il a incarné l’écrivain anglais Lawrence Durrell. Il est auteur du livret et interprète de Trois degrés sud, cantate profane pour orchestre, chœurs et chanteurs solistes, créée en 2005, Salle Gaveau à Paris. Il a chanté le rôle de Nathanaël dans Les contes d’Hoffmann, mis en scène par Julie Depardieu. Il vient de chanter aux Heures romantiques à Tours, puis le rôle d’Orphée à l’opéra d’Angers, ainsi qu'un récital pour l'Opéra de Limoges "Chabrier embrase son époque", puis le ténor solo de la Fantaisie Chorale de Beethoven salle Gaveau. Grégory Veux Il a suivi la classe de piano classique du maître argentin Alberto Neuman et une formation en solfège et en harmonie à l’ENM d’Aulnay-sous-Bois. Il travaille par la suite le chant avec Julia Pelaez et Jacqueline Gironde. Il multiplie les expériences musicales, sur scène et sur disque, en tant qu’auteur-compositeur-interprète (Zèbre de Belleville, La Filature - Mulhouse, en Slovaquie…) et en tant que pianiste, compositeur ou arrangeur (Claire Elzière, Pierre Louki, Frederico Alagna, Les Primitifs du Futur, Virginie Seghers…). Il intervient comme directeur musical, compositeur et pianiste au théâtre (Les Courtes Lignes de Monsieur Courteline – Théâtre du Beauvaisis et Athénée Théâtre Louis Jouvet - Bastringue d’Alexis Ragougneau, créée à Aigle (Suisse) et reprise à L’Etoile du Nord (Paris). Il compose pour le jeune public et à l’image (Le fantôme de l’opéra, projection live au cinéma le Balzac).