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Rapport de recherche Étude sur les médicaments Projet 14850-001 Mai 2012

Étude sur les médicaments Mai 2012...Mai 2012 CONTEXTE ET OBJECTIFS 6 MÉTHODOLOGIE 8 PROFIL DES RÉPONDANTS 10 ANALYSE DÉTAILLÉE DES RÉSULTATS 13 1. Consommation de médicaments

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  • Rapport de recherche

    Étude sur les médicaments

    Projet 14850-001

    Mai 2012

    http://www.csbe.gouv.qc.ca/index.php

  • CONTEXTE ET OBJECTIFS 6

    MÉTHODOLOGIE 8

    PROFIL DES RÉPONDANTS 10

    ANALYSE DÉTAILLÉE DES RÉSULTATS 13

    1. Consommation de médicaments 14

    2. Perception à l’égard des indications liées aux médicaments prescrits 24

    3. Importance perçue d’être informée sur les médicaments 28

    4. Opinion sur les solutions visant un meilleur usage des médicaments 33

    5. Perception liée au remboursement de certains médicaments 37

    6. Perception et opinion à l’égard des coûts des médicaments prescrits 48

    CONCLUSIONS STRATÉGIQUES 54

    ANNEXE - CONTACT ET COORDONNÉES 57

  • 7

    Léger Marketing a été mandatée par le Commissaire à la santé et au bien-être du Québec (CSBE) pour réaliser une étude

    auprès des Québécois et de ses membres afin de connaître leurs habitudes et perceptions à l’égard des médicaments et

    du régime public québécois d’assurance médicaments.

    Plus précisément, les principaux objectifs de l’étude étaient de connaître :

    • Le profil de consommation de médicaments;

    • La perception à l’égard du remboursement de certains médicaments, notamment ceux non liés au traitement d’une

    condition de santé et ceux utilisés pour le traitement d’un cancer et en fin de vie;

    • La perception à l’égard des indications concernant un médicament prescrit et de l’importance que devrait avoir certains

    professionnels à l’égard de la prescription et l’utilisation de médicaments;

    • Les sources d’informations consultées pour des questions liées aux médicaments et l’importance perçue d’être informés

    sur divers aspects liés aux médicaments;

    • L’opinion à l’égard de diverses solutions destinées à favoriser un meilleur usage des médicaments au Québec;

    • La perception et l’opinion à l’égard des coûts des médicaments prescrits.

  • 9

    Pour atteindre les objectifs de recherche, un sondage web a été réalisé du 23 au 29 avril 2012 auprès d'un échantillon

    représentatif de 1000 Québécois(es), âgé(e)s de 18 ans ou plus et pouvant s'exprimer en français ou en anglais. En

    parallèle, 11 entrevues ont été menées auprès des 25 membres du CSBE.

    À l'aide des données de Statistique Canada, les résultats auprès du grand public ont été pondérés selon le sexe, l’âge, les

    régions, la langue parlée à la maison, la scolarité et la présence d’enfants dans le ménage afin de rendre l'échantillon

    représentatif de l'ensemble de la population à l’étude.

    Notes pour la lecture du rapport :

    • Les chiffres présentés dans ce rapport étant arrondis, les sommes dans les graphiques et tableaux (basées sur les chiffres réels

    avant arrondissement) peuvent ne pas correspondre à l’addition manuelle des nombres arrondis.

    • Lorsque pertinent, les résultats grand public présentant des différences statistiquement significatives sont présentés dans les

    encadrés, à côté des résultats globaux.

    • Tous les résultats sont présentés pour le grand public et pour les membres du CSBE. Notons toutefois qu’étant donnée la faible taille

    d’échantillon pour les membres (n

  • 11

    Base : Tous les répondants Grand public

    (n=1000)

    Membres

    (n=11)*

    Hommes 49% 64%

    Femmes 51% 36%

    18 à 24 ans 11% 0%

    25 à 34 ans 17% 9%

    35 à 44 ans 17% 9%

    45 à 54 ans 20% 9%

    55 à 64 ans 16% 73%

    65 ans et plus 19% 0%

    Montréal RMR 47% 27%

    Québec RMR 9% 0%

    Est du Québec 9% 27%

    Centre du Québec 16% 27%

    Ouest du Québec 18% 18%

    Oui 34% 9%

    Non 66% 91%

    Primaire / Secondaire 38% 0%

    Collégial 27% 9%

    Universitaire 33% 91%

    Sexe

    Âge

    Région

    Présence d'enfant(s) dans le ménage

    Niveau de scolarité

    Base : Tous les répondantsGrand public

    (n=1000)

    Membres

    (n=11)*

    Services / Vente / Bureau 21% 0%

    Travailleurs manuels 8% 0%

    Professionnels 23% 64%

    Au foyer 5% 0%

    Étudiants 10% 0%

    Retraités 25% 27%

    Sans emploi 3% 9%

    Moins de 20K$ 11% 0%

    20K$ à 39K$ 19% 9%

    40K$ à 59K$ 17% 9%

    60K$ à 79K$ 13% 27%

    80K$ à 99K$ 12% 9%

    100K$ ou plus 16% 36%

    Français 79% 100%

    Autres 21% 0%

    Occupation principale

    Revenu du ménage

    Langue maternelle

    Profil sociodémographique

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 12

    Base : Tous les répondants Grand public

    (n=1000)

    Membres

    (n=11)*

    Oui 11% 27%

    Non 89% 73%

    Personnel de terrain 59% 67%

    Médecins 13% 33%

    Pharmaciens 0% 0%

    Infirmiers et infirmières 11% 0%

    Autres professionnels de la santé et des services sociaux qui prescrivent des médicaments 5% 0%

    Autres professionnels de la santé et des services sociaux 31% 33%

    Personnel de gestion et autres 40% 67%

    Gestion et administration publique 7% 67%

    Personnel d'organismes non-gouvernementaux 6% 0%

    Chercheur en santé et en services sociaux 1% 0%

    Autres 26% 0%

    Oui 5% 0%

    Non 95% 100%

    Oui 4% 27%

    Non 96% 73%

    Travaille dans le domaine de la santé et des services sociaux

    Catégorie d'emploi**

    Travaille dans le secteur pharmaceutique

    Membres d'une organisation émettant des positions sur les médicaments

    Profil des travailleurs du domaine de la santé et services sociaux

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 1. Consommation de

    médicaments

  • 1.1. Consommation de médicaments prescrits

    55%

    29%

    15%

    1%

    45%

    18%

    36%

    0%

    Régulièrement (chaquesemaine)

    Occasionnellement Jamais Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    Consomment des médicaments : 84% / 64%

    15

    La grande majorité des Québécois consomment des médicaments prescrits (84%).

    Plus de la moitié (55%) en consomment sur une base régulière, soit chaque semaine, alors que 29% en consomment

    occasionnellement.

    La consommation de médicaments prescrits tend à augmenter avec l’âge.

    Q4. Consommez-vous des médicaments prescrits?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 1.2. Fréquence de consommation de médicaments prescrits

    27%

    54%

    15%

    3% 1%

    20%

    60%

    20%

    0% 0%

    Un Deux à cinq Cinq à dix Plus de dix Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=597) Membres (n=5)*

    16

    Chez les consommateurs réguliers de médicaments prescrits, plus de la moitié (54%) ont deux à cinq prescriptions différentes, alors que

    27% ont une seule prescription, 15% de cinq à dix prescriptions et 3% plus de dix prescriptions.

    Nous observons que le nombre de prescriptions tend à augmenter avec l’âge.

    Q5. Si vous consommez des médicaments prescrits sur une base régulière (chaque semaine), combien de prescriptions différentes avez-vous?

    Base : Ceux consommant régulièrement des médicaments prescrits

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 1.3. Consommation de médicaments essentiels à la qualité de vie ou à la survie

    47%

    53%

    36%

    64%

    Oui Non

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    17

    Près de la moitié (47%) des Québécois indiquent être atteints d’une maladie, affection ou condition particulière qui nécessite la prise de

    médicaments.

    Encore une fois, cette proportion tend à augmenter avec l’âge.

    Q6. Êtes-vous atteint d'une maladie, affection ou condition particulière qui nécessite que vous preniez des médicaments qui sont essentiels à votre qualité de

    vie ou à votre survie ?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 1.4. Consommation d’autres types de médicaments 18

    La quasi-totalité (91%) des Québécois indiquent avoir déjà consommé, au moins une fois dans leur vie, des médicaments ou produits

    autres que ceux prescrits. Les plus populaires étant les médicaments en vente libre (79%), les suppléments alimentaires (69%) et les

    produits de santé naturels (49%).

    Q7. Cochez les produits suivants que vous consommez ou que vous avez déjà consommés dans votre vie, même si ce n'est qu'une seule fois :

    Plusieurs réponses possibles*

    Base : Tous les répondants

    * Puisque les répondants avaient la possibilité de donner plusieurs réponses, le total des mentions peut être

    supérieur à 100%.

    ** Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 1.5. Recours à des approches non médicinales

    22%

    76%

    2%

    45%

    55%

    0%

    Oui Non Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    19

    Moins du quart (22%) de la population indique avoir recours à d’autres approches non médicinales pour leur santé et bien-être.

    Q8. Pour votre santé et votre bien-être, recourez-vous à d'autres approches non médicinales (sans médicaments) telles que la méditation ou encore la

    psychothérapie?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 1.6. Assurance médicaments

    38%

    59%

    2%

    45%

    55%

    0%

    Le régime public d'assurance-médicaments du Québec

    Une ou des assurances-privées(par ex. assurance-collective liée à

    votre emploi)

    Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    20

    La majorité (59%) des gens ont une assurance privée pour leurs médicaments, alors que 38% sont plutôt assurés par le régime public

    d’assurance-médicament du Québec.

    Q20. Pour vos médicaments, êtes-vous assuré par :

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 1.6. Assurance médicaments (suite)

    46%

    37%

    10%

    4% 3%

    55%

    9%

    27%

    0%

    9%

    Tout à fait En bonne partie Plus ou moins Pas du tout Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    21

    La plupart (83%) des gens jugent que leur régime d’assurance-médicaments permet de répondre à l’ensemble de leurs besoins en

    médicaments prescrits.

    Les détenteurs d’une assurance privée sont significativement plus nombreux en proportion à estimer que leur régime d’assurance-

    médicaments répond à l’ensemble de leurs besoins en médicaments prescrits (89% c. 77% chez les personnes assurées par le régime

    public d’assurance-médicaments).

    Q21A. Est-ce que vous jugez que votre régime d'assurance-médicaments permet de répondre à l'ensemble de vos besoins en médicaments prescrits?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 1.7. Omission de prendre un médicament

    12%

    86%

    2% 9%

    91%

    0%

    Oui Non Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    22

    À peine 12% des gens avouent avoir déjà omis de prendre un médicament parce qu’ils ne pouvaient se le payer.

    Q21B. Avez-vous déjà omis de prendre un médicament parce que vous ne pouviez vous le payer ?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 1.8. Part importante du revenu consacré à l’achat de médicaments

    13%

    85%

    2% 9%

    91%

    0%

    Oui Non Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    23

    Une minorité (13%) de gens indiquent consacrer une part importante de leur revenu à l’achat de médicaments.

    Q22. Consacrez-vous une part importante de votre revenu familial mensuel à l'achat de médicaments?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 2. Perception à l’égard des

    indications liées aux

    médicaments prescrits

  • 2.1. Non suivi des indications concernant un médicament prescrit

    43%

    54%

    2%

    73%

    27%

    0%

    Oui Non Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    25

    Une proportion non négligeable (43%) de Québécois indiquent qu’il leur est déjà arrivé de ne pas suivre à la lettre les indications d’un

    médicament prescrit.

    Assez étonnamment, les personnes travaillant dans le domaine de la santé ou dans le secteur pharmaceutique sont significativement

    plus nombreuses à indiquer ne pas toujours suivre à la lettre les indications d’un médicament prescrit.

    Q12A. Vous est-il déjà arrivé de ne pas suivre " à la lettre " les indications concernant un médicament prescrit?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 2.2 Raisons de ne pas suivre les indications 26

    L’oubli (68%) est de loin la principale raison rapportée pour avoir déjà omis de suivre à la lettre les indications concernant un

    médicament prescrit. Les effets indésirables du médicament (36%) et le doute (17%) à l’endroit de l’expertise du prescripteur (9%) ou du

    choix du médicament prescrit (9%) sont les autres principales raisons pour avoir déjà omis de suivre les indications d’un médicament

    prescrit.

    Q12B. Pour quelles raisons, parmi les choix suivants, vous est-il déjà arrivé de ne pas suivre " à la lettre " les indications concernant un médicament

    prescrit?

    Plusieurs réponses possibles*

    * Puisque les répondants avaient la possibilité de donner plusieurs réponses, le total des mentions peut être supérieur à 100%.

    ** Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 2.3. Importance perçue du rôle de professionnels relativement à la prescription et

    l’utilisation des médicaments

    27

    La quasi-totalité des gens accordent une grande importance aux prescripteurs (97%) et aux pharmaciens (93%) relativement à la

    prescription et l’utilisation de médicaments.

    Les infirmières (83%) et les autres professionnels de la santé et des services sociaux (72%) sont aussi jugés comme ayant un rôle

    important à cet égard.

    Q13A-E. Veuillez indiquer l'importance du rôle que devrait avoir les groupes suivants relativement à la prescription et l'utilisation des médicaments.

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 3. Importance perçue d’être

    informée sur les

    médicaments

  • 3.1. Sources d’informations pour les questions liées aux médicaments 29

    Tel qu’indiqué au tableau de la page suivante, les gens se tournent généralement vers les professionnels de la santé (89%), soit vers les

    prescripteurs (87%) et les pharmaciens (85%) pour toutes questions liées aux médicaments.

    Une proportion considérable (41%) de gens se tournent également vers des sites Internet et des forums. Les sites Internet

    gouvernementaux (21%) et les sites Internet mis sur pied par des organisations de recherche ou de promotion de la santé (20%) sont les

    plus populaires.

  • 3.1. Sources d’informations pour les questions liées aux médicaments (suite) 30

    Q14. Pour les questions liées aux médicaments, vers quelles sources d'information vous tournez-vous principalement?

    Cinq réponses possibles*

    * Puisque les répondants avaient la possibilité de donner jusqu’à cinq réponses, le total des mentions peut être supérieur à 100%.

    ** Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 3.2. Importance accordée au fait d’être informé sur divers éléments liés aux

    médicaments

    31

    Tel qu’indiqué à la page qui suit, les Québécois accordent de l’importance au fait d’être informés sur leurs médicaments et plus

    particulièrement sur le fait qu’un médicament prescrit soulage les symptômes plutôt que guérisse (87%), sur la variation du prix des

    médicaments prescrits entre les différentes pharmacies (85%) et sur les éléments sur lesquels se fondent les décisions ayant trait au

    remboursement des médicaments par le régime public (84%).

    Les Québécois accordent moins d’importance au fait d’être informés sur les intérêts des lobbies qui influencent les décisions publiques

    en lien avec les médicaments. Ils sont toutefois majoritaires (69%) à souhaiter être informés sur cet aspect.

    Globalement, les personnes plus âgées sont significativement plus nombreuses à accorder de l’importance au fait d’être informés sur

    différents aspects liés aux médicaments.

  • 3.2. Importance accordée au fait d’être informé sur divers éléments liés aux

    médicaments (suite)

    32

    Q15A-G. Veuillez évaluer l'importance que vous accordez au fait d'être informé sur les éléments suivants.

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 4. Opinion sur les solutions

    visant un meilleur usage des

    médicaments

  • 4.1. Sentiment de sécurité à l’égard des médicaments prescrits par le

    système de santé et de services sociaux

    28%

    63%

    5% 1%

    5%

    36%

    64%

    0% 0% 0%

    Tout à fait sécuritaires Assez sécuritaires Peu sécuritaires Pas du tout sécuritaires Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    34

    Le sentiment de sécurité des Québécois à l’égard des médicaments prescrits fournis dans le système de santé et des services sociaux

    est élevé : La quasi-totalité (90%) des gens considèrent ces médicaments comme étant très ou assez sécuritaires.

    Q16. Considérez-vous les médicaments prescrits fournis dans notre système de santé et de services sociaux (établissements, pharmacies) comme étant

    sécuritaires?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 4.1. Sentiment de sécurité à l’égard des médicaments prescrits par le

    système de santé et de services sociaux (suite)

    42%

    55%

    3%

    36%

    55%

    9%

    Oui Non Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    35

    Au total, 42% du grand public indique avoir déjà subi des effets indésirables liés à leur médication et chez ceux-ci, plus des trois quarts

    (77%) nous disent avoir rapporté ces effets indésirables à une autorité compétente.

    Dans l’ensemble, ceux consommant régulièrement des médicaments prescrits et ceux consommant des médicaments essentiels à leur

    qualité de vie ou à leur survie sont significativement plus nombreux en proportion à avoir déjà subi des effets indésirables et à avoir

    rapporté ces effets.

    Q17A. Avez-vous déjà subi des effets indésirables liés à votre médication?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 4.2. Solutions souhaitées pour favoriser un meilleur usage des médicaments

    au Québec

    36

    Selon les Québécois, un meilleur usage des médicaments au Québec passe avant tout par l’information, la formation et la sensibilisation

    des professionnels qui prescrivent des médicaments (96%), par l’information et la sensibilisation des citoyens (94%), mais également par

    un meilleur encadrement de la prescription des médicaments (93%).

    Moins de gens considèrent la restriction de l’accès aux médicaments prescrits comme étant souhaitables (64%).

    Q18A-F. Considérez-vous souhaitables les solutions suivantes pour favoriser un meilleur usage des médicaments au Québec ?

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5. Perception liée au

    remboursement de certains

    médicaments

  • 5.1. Perception de la consommation de médicaments des Québécois

    57%

    23%

    1%

    18%

    91%

    9%

    0% 0%

    En consomment trop En consommentadéquatement ou

    raisonnablement (selon lesbesoins)

    En consomment trop peu Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    38

    La majorité (57%) du grand public pense que les Québécois consomment trop de médicaments.

    Q9. En ce qui a trait à la consommation de médicaments, considérez-vous que les Québécois :

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5.2. Investissement en santé à prioriser 39

    Dans une optique d’amélioration de la santé de la population québécoise, la majorité des gens sont d’avis que les gouvernements

    doivent prioritairement agir dans l’organisation du système de santé (76%) et dans la modification des comportements individuels (53%).

    Q10. Pour l'amélioration de la santé de la population québécoise, indiquez là où, selon vous, les gouvernements devraient investir en priorité ?

    Deux réponses possibles*

    Base : Tous les répondants

    * Puisque les répondants avaient la possibilité de donner jusqu’à deux réponses, le total des mentions peut être supérieur à 100%.

    ** Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5.3. Actions à entreprendre pour assurer la pérennité du régime public

    d’assurance-médicaments

    40

    Selon les Québécois, les principales actions à entreprendre pour assurer la pérennité du régime public d’assurance médicaments sont

    de changer les habitudes de prescription et de consommation des médicaments pour en favoriser un meilleur usage (60%) et de

    favoriser le remboursement rapide des médicaments génériques par le régime public d’assurance-médicaments (60%).

    Q27. Quelles seraient les actions à entreprendre pour s'assurer que le régime public d'assurance-médicaments puisse continuer à exister?

    Plusieurs réponses possibles*

    Base : Tous les répondants

    * Puisque les répondants avaient la possibilité de donner plusieurs réponses, le total des mentions peut être supérieur à 100%.

    ** Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5.4. Opinion à l’égard du remboursement de médicaments non liés au

    traitement d’une condition de santé

    41

    Les Québécois sont généralement mitigés lorsqu’on leur demande s’il est souhaitable que le régime public québécois d’assurance

    médicaments rembourse des médicaments liés au traitement d’une condition de santé. Ils sont toutefois majoritaires à souhaiter un

    remboursement pour améliorer les compétences émotives et sociales (62%) et pour améliorer la performance intellectuelle et scolaire

    (60%), alors qu’ils sont minoritaires à souhaiter un remboursement des médicaments visant l’amélioration de la performance physique

    (40%), visant à influencer le cycle menstruel (38%) et visant l’amélioration de la performance sexuelle (34%).

    Q11A-E. Considérez-vous souhaitable que le régime public québécois d'assurance médicaments rembourse des médicaments pour les fins suivantes, non

    liées au traitement d'une condition de santé?

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5.5. Opinion à l’égard du remboursement de médicaments pour le traitement

    d’un cancer en phase terminale

    42

    En ce qui a trait au remboursement d’un médicament pour le traitement d’un cancer en phase terminale par le régime public, les

    Québécois seraient majoritairement favorables à ce remboursement si le médicament améliore la qualité de vie sans allonger la durée

    de la vie (85%).

    Les Québécois sont toutefois moins favorables au remboursement si on leur spécifie que le médicament allongerait la durée de vie de

    quelques mois (42%) ou de quelques semaines (37%) sans améliorer la qualité de vie. Ils sont aussi fortement minoritaires à être

    favorables au remboursement de ce médicament si celui-ci allonge la durée de vie de quelques mois ou quelques semaines, mais

    diminue la qualité de vie (19% et 17%, respectivement).

    Q28A-E. Seriez-vous favorable ou défavorable au remboursement par le régime public d'un médicament pour le traitement d'un cancer en phase terminale

    (c'est-à-dire un médicament utilisé en fin de vie), dont le coût est jugé élevé par certaines personnes, si ce médicament… :

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5.6. Opinion à l’égard du remboursement de médicaments utilisé en fin de

    vie

    43

    Les Québécois se montrent beaucoup plus mitigés au remboursement d’un anticancéreux dont les effets sont incertains et pour lesquels

    les données scientifiques manquent. Ils sont toutefois majoritaires (54%) à être favorables au remboursement d’un anticancéreux pour

    lequel les effets sont incertains et les données scientifiques manquent et dont le remboursement est accordé pour une période limitée, le

    temps de confirmer l’effet du médicament.

    Une proportion similaire (49%) étant aussi favorable au remboursement d’un tel médicament lorsqu’il s’agit du dernier recours.

    Q29A-E. Seriez-vous favorable ou défavorable au remboursement par le régime public d'un médicament utilisé en fin de vie, tel qu'un anticancéreux :

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5.7. Évaluation du remboursement des médicaments

    21%

    59%

    21% 18%

    64%

    18%

    Oui Non Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    44

    Mentionnons que le cinquième (21%) des Québécois feraient une évaluation différente des médicaments qui devraient être remboursés

    par le régime public si un de leurs proches se trouvait dans la situation de fin de vie.

    Q30. Est-ce que votre évaluation des médicaments qui devraient être remboursés par le régime public change si c'est votre enfant, votre conjoint ou un de

    vos parents qui se trouve dans la situation de fin de vie (en raison d'un cancer par exemple) ?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5.8. Remboursement des médicaments pour le traitement des maladies rares 45

    Selon la grande majorité (80%) des Québécois, le régime d’assurance-médicaments public devrait payer pour les médicaments utilisés

    pour le traitement des maladies rares. Des proportions non négligeables pensent que de tels médicaments devraient être payés par les

    régimes d’assurance-privés (54%) et les fondations ou organismes d’entraide (40%).

    Globalement, les personnes assurées par le régime d’assurance-médicaments public sont significativement plus nombreuses en

    proportion à souhaiter que le régime d’assurance-médicaments public paie pour ce type de médicaments (84%).

    Q31. À votre avis, qui devrait payer pour les médicaments utilisés pour le traitement des maladies rares ?

    Plusieurs réponses possibles*

    Base : Tous les répondants

    * Puisque les répondants avaient la possibilité de donner plusieurs réponses, le total des mentions peut être supérieur à 100%.

    ** Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5.8. Remboursement des médicaments pour le traitement des maladies rares (suite)

    81%

    10% 10%

    55%

    27%

    18%

    Oui Non Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    46

    Encore une fois, la grande majorité (81%) du grand public est d’avis que les médicaments pour les maladies rares devraient être

    remboursés par le régime public sur la même base que les autres médicaments.

    Q32. Selon vous, les médicaments pour les maladies rares devraient-ils être remboursés par le régime public sur la même base que les autres médicaments?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 5.8. Remboursement des médicaments pour le traitement des maladies rares (suite)

    46%

    42%

    6%

    1%

    6%

    45%

    36%

    9%

    0%

    9%

    Tout à fait en accord Plutôt en accord Plutôt en désaccordTout à fait en désaccordNe sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    47

    Une forte majorité (87%) de Québécois sont aussi en accord avec le remboursement, par le régime public, des médicaments pour les

    maladies rares ayant un effet bénéfique, et ce, sans égard à leur coût.

    Q33. Êtes-vous en accord ou en désaccord avec le fait que les médicaments pour les maladies rares qui ont un effet bénéfique pour les personnes

    concernées soient systématiquement remboursés par le régime public, sans égard au coût des traitements individuels ?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 6. Perception et opinion à

    l’égard des coûts des

    médicaments prescrits

  • 6.1. Information des professionnels au sujet des coûts des médicaments prescrits

    86%

    9% 5%

    82%

    18%

    0%

    Oui Non Ne sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    49

    Selon la grande majorité (86%) des Québécois, les professionnels de la santé devraient être informés des coûts des médicaments qu’ils

    prescrivent.

    Q19. Considérez-vous que les professionnels de la santé devraient être informés des coûts des médicaments qu'ils prescrivent?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 6.2. Inscription des médicaments pour le remboursement selon d’autres modalités 50

    Les Québécois seraient surtout favorables à ce que l’inscription des médicaments pour le remboursement par le régime public se fasse

    en fonction du coût, en remplaçant un médicament coûteux par un médicament équivalent moins coûteux (72%) et en fonction des

    besoins de traitements et des thérapies déjà existantes (66%).

    Une proportion non négligeable serait toutefois favorable à ce que l’inscription des médicaments se fasse en fonction du caractère

    novateur de celui-ci, afin de favoriser l’ajout de médicaments prometteurs (43%).

    Q23. L'inscription des médicaments pour le remboursement par le régime public d'assurance médicaments se fait actuellement à la demande des fabricants.

    Serait-il souhaitable que le gouvernement inscrive les nouveaux médicaments selon d'autres modalités, comme les suivantes :

    Plusieurs réponses possibles*

    Base : Tous les répondants

    * Puisque les répondants avaient la possibilité de donner plusieurs réponses, le total des mentions peut être supérieur à 100%.

    ** Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 6.3. Niveau d’accord à payer plus chers les médicaments pour soutenir l’industrie

    pharmaceutique

    5%

    31% 35%

    25%

    4% 0%

    9%

    55%

    36%

    0%

    Tout à fait en accord Plutôt en accord Plutôt en désaccordTout à fait en désaccordNe sait pas / Refus

    Grand public (n=1000) Membres (n=11)*

    51

    Les Québécois sont généralement en désaccord (59%) avec l’idée de payer plus chers les médicaments afin de soutenir l’industrie

    pharmaceutique effectuant de la recherche sur des nouveaux médicaments au Québec.

    Q24. Êtes-vous en accord ou en désaccord de payer plus chers les médicaments pour soutenir l'industrie pharmaceutique effectuant de la recherche sur des

    nouveaux médicaments au Québec?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 6.4. Perception à l’égard des avantages actuels accordés aux compagnies

    pharmaceutiques

    52

    En ce qui concerne les avantages actuels accordés aux compagnies pharmaceutiques, les Québécois pensent qu’il faut modifier les

    avantages actuels, mais sont partagés entre l’option de modifier ces avantages pour favoriser le développement de médicaments qui

    apportent une plus-value importante par rapport à ceux existants (41%) et celle de les modifier pour favoriser le développement de

    médicaments pour des maladies qui n’ont pas encore de traitement (39%).

    Peu de gens pensent qu’il faille maintenir les avantages actuels (14%), éliminer tout avantage particulier à l’industrie pharmaceutique

    (10%) ou augmenter les avantages actuels sans condition (6%).

    Q25. À l'égard des avantages actuels accordés aux compagnies pharmaceutiques effectuant de la recherche sur des nouveaux médicaments, quelles options

    devraient être mises en œuvre selon vous?

    Base : Tous les répondants

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 6.5. Niveau d’accord avec diverses ententes visant à ce que l’État paie

    moins cher pour les médicaments couverts

    53

    Dans l’optique que l’État québécois paie le moins cher possible pour les médicaments couverts par le régime public, la moitié (50%) des

    Québécois seraient en accord si cela impliquait de faire des ententes exclusives avec certains fournisseurs (50%), mais une minorité

    (18%) de gens seraient en accord si cela impliquait des ententes secrètes avec les fournisseurs.

    Q26A-B. Êtes-vous en accord ou en désaccord avec le fait que l'État québécois vise à payer le moins cher possible pour les médicaments couverts par le

    régime public d'assurance-médicaments, si cela implique de…

    * Étant donné le faible nombre de répondants (n

  • 55

    Les Québécois sont de grands consommateurs de médicaments prescrits et non prescrits et sont d’ailleurs d’avis qu’ils (les

    Québécois) en consomment trop.

    • En effet, plus de la moitié d’entre eux consomment régulièrement des médicaments qui sont essentiels à leur qualité de vie ou à leur

    survie. Plus de la moitié des consommateurs réguliers indiquent avoir de deux à cinq prescriptions différentes.

    • La quasi-totalité des gens indiquent avoir déjà consommé d’autres types de médicaments que ceux prescrits au cours de leur vie,

    les plus populaires étant les médicaments en vente libre et les suppléments alimentaires.

    • Les Québécois sont toutefois très peu nombreux à recourir à d’autres approches non médicinales. On remarque néanmoins que

    cette approche est plus populaire chez les jeunes.

    • La plupart des répondants ont généralement une assurance privée pour leurs médicaments. Nous observons toutefois que les

    consommateurs réguliers de médicaments sont significativement plus nombreux à recourir au régime public d’assurances

    médicaments du Québec. De façon générale, le régime d’assurance-médicaments répond à l’ensemble des besoins en

    médicaments prescrits. Cela est plus particulièrement le cas des consommateurs réguliers de médicaments prescrits et des

    détenteurs d’une assurance privée. D’ailleurs, très peu de gens nous disent avoir déjà omis de prendre un médicament parce qu’ils

    ne pouvaient se le payer ou encore consacrer une part importante de leur revenu à l’achat de médicaments, ce qui est un bon

    indicateur du fonctionnement du système.

    Les prescripteurs et les pharmaciens sont actuellement des acteurs de premier plan et doivent continuer à jouer un rôle

    important relativement à la prescription et l’utilisation des médicaments.

    • Ces professionnels sont d’ailleurs ceux qui sont les plus consultés par les Québécois pour les questions liées aux médicaments.

    Bien que les infirmiers-infirmières soient beaucoup moins consultés que les prescripteurs et pharmaciens pour toutes questions liées

    aux médicaments, les Québécois semblent souhaiter qu’on leur accorde une place d’importance relativement à la prescription et

    l’utilisation des médicaments.

    • Les Québécois accordent une grande importance au fait d’être bien informés sur les médicaments par les différents intervenants. Il

    importe donc de bien les informer sur les médicaments, que ce soit au niveau de l’effet (soulagement des symptômes), du prix

    (variables selon les pharmacies) et de tout ce qui touche le remboursement des médicaments par le régime public (éléments sur

    lesquels se fondent les décisions et impacts budgétaires au niveau des dépenses en santé).

  • (Suite) 56

    Le sentiment de sécurité des Québécois à l’égard des médicaments prescrits fournis dans le système de santé et de services

    sociaux est très élevé.

    • D’ailleurs peu de gens ayant déjà omis de suivre les indications d’un médicament prescrit nous ont dit que c’était en raison de

    doutes envers la pharmacologie ou la médecine. Toutefois, une proportion non négligeable de répondants indiquent avoir omis de

    suivre les indications d’un médicament en raison de doutes à l’endroit de l’expertise du prescripteur ou du choix du médicament

    prescrit.

    • Ainsi, pour favoriser un meilleur usage des médicaments, les gens souhaitent avant tout que l’on informe, forme et sensibilise les

    professionnels prescrivant les médicaments, mais également les citoyens et souhaitent aussi, plus globalement, un meilleur

    encadrement de la prescription des médicaments.

    Selon les Québécois, la pérennité du régime public d’assurance-médicaments est conditionnelle au changement des

    habitudes de prescription et de consommation des médicaments pour en favoriser un meilleur usage et par le

    remboursement plus rapide de médicaments génériques.

    • Ces changements peuvent notamment passer par une limitation du remboursement de médicaments liés à une condition de santé,

    les limitant à ceux améliorant les compétences émotives et sociales et ceux améliorant la performance intellectuelle et scolaire.

    • Les changements passent aussi par la limitation du remboursement d’un médicament pour le traitement d’un cancer en phase

    terminale lorsque celui-ci améliore la qualité de vie sans allonger la durée de vie, et excluant donc les médicaments qui n’améliorent

    pas la qualité de vie.

    • Le traitement des maladies rares devrait être payé par le régime d’assurance-médicaments public, et ce, sur la même base que les

    autres médicaments, et ce, sans égard au coût des traitements individuels.

    Les gens sont sensibles au coût des médicaments et pensent que les professionnels de la santé devraient l’être davantage

    par rapport à ceux qu’ils prescrivent.

    • D’ailleurs les Québécois pensent que l’inscription de nouveaux médicaments devrait se faire en fonction du coût, en remplaçant un

    médicament coûteux par un médicament équivalent moins coûteux.

    • Comme c’est typiquement le cas au Québec, les gens sont toutefois minoritaires à être en accord avec le fait de payer plus chers les

    médicaments afin de soutenir l’industrie pharmaceutique de la recherche sur les nouveaux médicaments au Québec.

    • Les Québécois sont aussi peu nombreux à être en accord avec le fait que l’État québécois paie moins cher pour les médicaments

    couverts par le régime public si cela implique de faire des ententes exclusives avec certains fournisseurs et encore moins si cela

    implique des ententes secrètes avec ceux-ci.

  • Contact et coordonnées 58

    Diane Rousseau

    Vice-présidente adjointe

    [email protected]

    514-982-2464 #122

    Pour plus d’information au sujet de cette étude, veuillez contacter :