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Tutorat 2012 _ Marie PORTALES D3

Tutorat 2012 Marie PORTALES D3 - zoridae.com · ›Densité : quantité de cristaux noirs formée sur le film. Fonction de la quantité de rayonnement et donc du temps ... à la technologie

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Tutorat 2012 _ Marie PORTALES D3

Examen complémentaire, mais essentiel.

Prescription pluriquotidienne

Image très fine et très précise de la dent

et du péri-apex

Indispensable aux soins (paro, endo, OC,

chirurgie). SIMPLE, RICHE D’INFO,

PROTOCOLE RIGOUREUX ET REPRODUCTIBLE.

Représentation 2D d’une structure 3D

› Seules des connaissances précises de ces

projections en radiodiagnostic permettent

d’affirmer un diagnostic ou suivi

thérapeutique.

IMPORTANCE DES PRINCIPES TECHNIQUES

IMPORTANCE DE SAVOIR LIRE UNE RADIO

Rayonnement

Positionnement

› Principe du radiodiagnostic:

Différence d’atténuation d’un tissu à l’autre.

› Rayons X:

Invisibles,

Réagissent avec la matière,

Effets biologiques,

Effets photochimiques.

› Production des rayons X :

A partir d’un tube à rayon X (cf. tube de

Coolidge)

Par création d’une DDP

Donc d’un champs électrique qui accélère les

électrons émis.

Sortie par une fenêtre du blindage

Filtration

Collimation

Localisateur

› Paramètres du générateur:

Intensité (force, puissance des rayons):

Augmente le nombre d’électrons émis.

Temps :

Augmente le nombre de photons émis.

Responsable de l’échauffement du tube.

Mêmes effets pour le temps et l’intensité

En général I fixe, on fait varier le temps.

Tension (énergie moyenne des rayons) :

Augmente la force de pénétration des rayons

Diminue le contraste

Augmente la diffusion

En moyenne 60-70 KeV

Compromis dose/qualité.

Image la plus précise, la plus fidèle, pour une

exploitation optimale

Limitation du nombre de clichés.

› Mise en place:

Film :

ni plié, ni arqué, parallèle à l’axe de la dent.

Tube localisateur :

Réglage horizontal (antéropostérieur du tube):

Réglage vertical (fonction de l’axe de la dent et du

plan du film).

› Eviter :

Le grandissement :

Minimiser la distance film/objet.

La déformation :

Film ou objet non perpendiculaire au faisceau.

Les erreurs d’angulation :

Responsables de chevauchement

À l’origine de perte d’info.

› Importance du positionnement:

pour garantir une géométrie correcte

et limiter toute distorsion et superposition.

› Deux techniques :

Des plans bissecteurs

Des plans parallèles.

Technique des plans bissecteurs :

Positionnement du patient.

Positionnement du film.

Centrage du tube localisateur sur la dent et le film.

Utilisation de porte-film recommandée.

› Technique des plans parallèles (TIB)

Position du patient

Système de positionnement du film :

Simple : coton, pince hémostatique, blocs de morsure.

Avec cible de visée : angulation à anneau de visée.

Mise en place du tube localisateur

Quelle que soit la technique,

La mise en œuvre, les techniques de prise

de clichés,

Les principes de positionnement et les

rayons sont les mêmes.

1. Positionnement du tube pour optimiser le

cliché quel que soit le mode de révélation.

2. Interprétation des clichés.

La salle radio :

Positionnement du film et/ou du tube facilité

par l’utilisation de porte-films et/ou

angulateurs.

Argentique

Numérique indirect : ELRM/Digora

Numérique direct : RVG

› Le film :

Choix déterminant pour la qualité de la radio

et pour minimiser les doses.

Mince (0,2 mm), sans fils

Émulsion photo de chaque coté (bromure d’Ag en

cristaux)

Sensible au rayons X et à la lumière.

Paramètres:

› Sensibilité : capacité à être impressionné par une

quantité +/- grande de rayons.

On dit qu’elle augmente quand la quantité de rayon

nécessaire pour une image correcte diminue.

Augmente quand la taille des cristaux augmente.

› Contraste : capacité à traduire une différence

d’absorption en une gamme de gris +/- étendue.

Diminue quand l’absorption diminue ( c a d quand la force

de rayonnement augmente)

› Densité : quantité de cristaux noirs formée sur le film.

Fonction de la quantité de rayonnement et donc du temps

d’exposition.

› Définition : finesse des détails.

Fonction de la taille des cristaux.

› Différents formats pour s’adapter à toutes les

situations cliniques.

› Différents types de supports (porte-films) en fonction de la zone d’intérêt.

› Le développement :

Manuel ou automatique :

Film plongé dans différents bains : Révélation : réduction.

Rinçage.

Fixation : dissoudre les grains d’AgBr non exposés.

Eviter le noircissement et durcir la couche de gélatine

Rinçage final.

Donne une image définie par des zones radio-claires et radio-opaques.

Traitement de l’image étape par étape

pour optimiser la qualité.

› Maitriser les paramètres :

Températures, immersion, taches, traces,…

› Obtenir un cliché de qualité :

Reproductible et permettant un archivage de

qualité.

Lecture avec un négatoscope.

Principes :

› Capteur proche du film argentique.

› S’utilise selon les mêmes lois.

› Réutilisable.

› « Développé » dans un scanner qui permet la numérisation de l’image

› Capteur :

Ecran phosphore qui, exposé aux rayons X

contiendra une image latente.

› Développement :

Image latente qui sera « développée » dans

un scanner spécifique.

Surface balayée par un laser rouge

Produit une émission photonique de lumière bleue

Collecté par un photomultiplicateur

Converti des signaux analogiques, en signaux numériques.

Nécessite 7 secondes à 1min 30 :

Principe de lecture différée.

Varie en fonction de la taille, de la résolution, …

Pas de bain de développement,

Pas de procédure d’élimination.

› Principe :

Acquisition instantanée

Traduction visuelle d’un codage informatique

de chaque point élémentaire constitutif de

l’image (pixels).

› Capteurs:

Capteur électronique relié par un fils à un

ordinateur

Constitué d’un scintillateur qui agit comme

écran amplificateur

› « Développement »:

Absorption des rayons et transformation en lumière. Création d’une image radiante.

Lumière acheminée par fibre optique vers un dispositif à transfert de charge (CCD)

Qui la transforme en signal électrique.

› Paramètres :

Résolution : degré de détail de l’image.

Taille en pixels : Nombre en L*l

Maitriser toutes les techniques :

› Pour les remplacements,

› Pour comprendre leurs avantages et leurs inconvénients.

1. DIGORA : TP endodontie

2. Argentique : TP radio

3. RVG : Centre de soin.

Argentique Numérique

indirect

Numérique

direct

Résolution spatiale : Capacité à distinguer de petits objets rapprochés.

20 pl/mm 6-8 pl/mm 7-14pl/mm

Sensibilité: Réponse à une dose de rayon X.

+ ++ +++ (les meilleurs capteurs)

Niveau de gris : Proportionnel à la sensibilité, Concentration en point (œil 35)

+ +++

Jusqu’à 250 ++

Dose. 0,5 à 5 µSv 0,15 à 1µSv 0,15 à 1µSv

Champs d’exposition : Courbe de sensitométrie.

+ +++ ++

Rapport signal/bruit: Parasites sous forme de taches fines.

40db 40db 20-30db

› Avantages :

Résolution spatiale.

Rapport signal/bruit.

Film et manipulation.

Coût initial.

Pas d’intervention liée

à la technologie

Usage unique (hygiène)

› Inconvénients :

Sensibilité.

Dose.

Produits et coût.

Elimination des produits.

Pollution.

Temps de

développement.

Nécessité de numériser

pour intégrer au dossier

informatique.

› Avantages: Grande sensibilité.

Diminution des doses.

Pas de film, produits, chambre noire.

Gain de temps.

Ergonomie améliorée.

Travail de l’image.

Facilite la communication avec le patient.

Intégration au dossier informatique.

Possibilité de travail en réseau.

› Inconvénients : Coût initial.

Problèmes techniques liés à l’ordinateur.

Protection pour l’hygiène.

Démarrage d’un programme avant l’acquisition.

Perte d’information sur l’écran.

Tentation de multiplier les clichés.

› Avantages :

Nombre de niveaux

de gris très élevé

(jusqu’à 250)

Capteurs équivalents

aux films argentiques.

Plusieurs formats.

Pas de câble.

› Inconvénients :

Pixels minimum 45µ.

Résolution spatiale.

Risque de rayure, détérioration.

Nécessité de lecteur

spécifique.

Latence d’apparition.

› Avantages :

Rapidité d’acquisition.

Pas d’usure du boitier.

Faible coût d’entretien.

Meilleure définition.

› Inconvénients :

Rapport signal bruit.

Résolution spatiale.

Câble.

Fragilité du capteur.

Rigidité.

Taille du capteur

Surface et format limités (difficulté de

positionnement).

Critères subjectifs:

› Diagnostic des lésions carieuses:

Certaines études montrent que les capteurs

CCD seraient moins performants que les films

argentiques,

mais que ces performances augmenteraient

avec l’expérience et les artifices pour

améliorer l’image.

Les capteurs ERLM produiraient une image

supérieures au capteurs CCD.

Connaitre les avantages et

inconvénients pour choisir la technique

la plus adaptée à sa pratique.

En connaitre les points forts et les limites.

A la rentrée en D2 toutes les techniques sont connues.

Deux choses importantes sont à avoir en tête : › La rétro-alvéolaire est un examen

complémentaire, qui doit être justifié.

› Les notions de radioprotection sont primordiales pour soi-même et pour le patient.

Deux ou trois fois 3*3h de vacation radio dans l’année : › Le vacataire « Q-POLISE » (facture)

Lance le logiciel

Règle les paramètres

Place le tube (hygiène)

Rentre dans la salle informatique avec l’étudiant. Déclenche.

› L’étudiant : Protège le capteur et les porte-films

Place le patient, le film. Se protège dans la partie informatique lors du

déclenchement, avec le vacataire. (Sans rien toucher!)

L’argentique reste la référence à partir de laquelle toutes les autres techniques sont comparées.

En terme d’apprentissage il est important de maîtriser la technique de base qui est l’argentique, et que l’on peut retrouver en cabinet.

Les angulations et la position du tube sont fondamentaux et reste les mêmes quelle que soit la technique de révélation.

› Il n’y aurait donc pas de différence significative dans le diagnostic des lésions carieuses en fonction de la méthode de traitement de l’image.

Maîtriser les techniques :

› Pour diminuer l’exposition du patient en diminuant le nombre de cliché et pour le praticien : RADIOPROTECTION.

› Pour obtenir un maximum d’informations et éviter les imprécisions et donc les erreurs de diagnostic ou cliniques.

L’analyse radiologique entre dans ce

que l’on nomme « l’art dentaire » et reste

dépendante de la sensibilité personnelle

du praticien plus que de la technique

utilisée.