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Examen complémentaire, mais essentiel.
Prescription pluriquotidienne
Image très fine et très précise de la dent
et du péri-apex
Indispensable aux soins (paro, endo, OC,
chirurgie). SIMPLE, RICHE D’INFO,
PROTOCOLE RIGOUREUX ET REPRODUCTIBLE.
Représentation 2D d’une structure 3D
› Seules des connaissances précises de ces
projections en radiodiagnostic permettent
d’affirmer un diagnostic ou suivi
thérapeutique.
IMPORTANCE DES PRINCIPES TECHNIQUES
IMPORTANCE DE SAVOIR LIRE UNE RADIO
› Principe du radiodiagnostic:
Différence d’atténuation d’un tissu à l’autre.
› Rayons X:
Invisibles,
Réagissent avec la matière,
Effets biologiques,
Effets photochimiques.
› Production des rayons X :
A partir d’un tube à rayon X (cf. tube de
Coolidge)
Par création d’une DDP
Donc d’un champs électrique qui accélère les
électrons émis.
Sortie par une fenêtre du blindage
Filtration
Collimation
Localisateur
› Paramètres du générateur:
Intensité (force, puissance des rayons):
Augmente le nombre d’électrons émis.
Temps :
Augmente le nombre de photons émis.
Responsable de l’échauffement du tube.
Mêmes effets pour le temps et l’intensité
En général I fixe, on fait varier le temps.
Tension (énergie moyenne des rayons) :
Augmente la force de pénétration des rayons
Diminue le contraste
Augmente la diffusion
En moyenne 60-70 KeV
Compromis dose/qualité.
Image la plus précise, la plus fidèle, pour une
exploitation optimale
Limitation du nombre de clichés.
› Mise en place:
Film :
ni plié, ni arqué, parallèle à l’axe de la dent.
Tube localisateur :
Réglage horizontal (antéropostérieur du tube):
Réglage vertical (fonction de l’axe de la dent et du
plan du film).
› Eviter :
Le grandissement :
Minimiser la distance film/objet.
La déformation :
Film ou objet non perpendiculaire au faisceau.
Les erreurs d’angulation :
Responsables de chevauchement
À l’origine de perte d’info.
› Importance du positionnement:
pour garantir une géométrie correcte
et limiter toute distorsion et superposition.
› Deux techniques :
Des plans bissecteurs
Des plans parallèles.
Technique des plans bissecteurs :
Positionnement du patient.
Positionnement du film.
Centrage du tube localisateur sur la dent et le film.
Utilisation de porte-film recommandée.
› Technique des plans parallèles (TIB)
Position du patient
Système de positionnement du film :
Simple : coton, pince hémostatique, blocs de morsure.
Avec cible de visée : angulation à anneau de visée.
Mise en place du tube localisateur
Quelle que soit la technique,
La mise en œuvre, les techniques de prise
de clichés,
Les principes de positionnement et les
rayons sont les mêmes.
1. Positionnement du tube pour optimiser le
cliché quel que soit le mode de révélation.
2. Interprétation des clichés.
› Le film :
Choix déterminant pour la qualité de la radio
et pour minimiser les doses.
Mince (0,2 mm), sans fils
Émulsion photo de chaque coté (bromure d’Ag en
cristaux)
Sensible au rayons X et à la lumière.
Paramètres:
› Sensibilité : capacité à être impressionné par une
quantité +/- grande de rayons.
On dit qu’elle augmente quand la quantité de rayon
nécessaire pour une image correcte diminue.
Augmente quand la taille des cristaux augmente.
› Contraste : capacité à traduire une différence
d’absorption en une gamme de gris +/- étendue.
Diminue quand l’absorption diminue ( c a d quand la force
de rayonnement augmente)
› Densité : quantité de cristaux noirs formée sur le film.
Fonction de la quantité de rayonnement et donc du temps
d’exposition.
› Définition : finesse des détails.
Fonction de la taille des cristaux.
› Différents formats pour s’adapter à toutes les
situations cliniques.
› Différents types de supports (porte-films) en fonction de la zone d’intérêt.
› Le développement :
Manuel ou automatique :
Film plongé dans différents bains : Révélation : réduction.
Rinçage.
Fixation : dissoudre les grains d’AgBr non exposés.
Eviter le noircissement et durcir la couche de gélatine
Rinçage final.
Donne une image définie par des zones radio-claires et radio-opaques.
Traitement de l’image étape par étape
pour optimiser la qualité.
› Maitriser les paramètres :
Températures, immersion, taches, traces,…
› Obtenir un cliché de qualité :
Reproductible et permettant un archivage de
qualité.
Lecture avec un négatoscope.
Principes :
› Capteur proche du film argentique.
› S’utilise selon les mêmes lois.
› Réutilisable.
› « Développé » dans un scanner qui permet la numérisation de l’image
› Capteur :
Ecran phosphore qui, exposé aux rayons X
contiendra une image latente.
› Développement :
Image latente qui sera « développée » dans
un scanner spécifique.
Surface balayée par un laser rouge
Produit une émission photonique de lumière bleue
Collecté par un photomultiplicateur
Converti des signaux analogiques, en signaux numériques.
Nécessite 7 secondes à 1min 30 :
Principe de lecture différée.
Varie en fonction de la taille, de la résolution, …
Pas de bain de développement,
Pas de procédure d’élimination.
› Principe :
Acquisition instantanée
Traduction visuelle d’un codage informatique
de chaque point élémentaire constitutif de
l’image (pixels).
› Capteurs:
Capteur électronique relié par un fils à un
ordinateur
Constitué d’un scintillateur qui agit comme
écran amplificateur
› « Développement »:
Absorption des rayons et transformation en lumière. Création d’une image radiante.
Lumière acheminée par fibre optique vers un dispositif à transfert de charge (CCD)
Qui la transforme en signal électrique.
› Paramètres :
Résolution : degré de détail de l’image.
Taille en pixels : Nombre en L*l
Maitriser toutes les techniques :
› Pour les remplacements,
› Pour comprendre leurs avantages et leurs inconvénients.
1. DIGORA : TP endodontie
2. Argentique : TP radio
3. RVG : Centre de soin.
Argentique Numérique
indirect
Numérique
direct
Résolution spatiale : Capacité à distinguer de petits objets rapprochés.
20 pl/mm 6-8 pl/mm 7-14pl/mm
Sensibilité: Réponse à une dose de rayon X.
+ ++ +++ (les meilleurs capteurs)
Niveau de gris : Proportionnel à la sensibilité, Concentration en point (œil 35)
+ +++
Jusqu’à 250 ++
Dose. 0,5 à 5 µSv 0,15 à 1µSv 0,15 à 1µSv
Champs d’exposition : Courbe de sensitométrie.
+ +++ ++
Rapport signal/bruit: Parasites sous forme de taches fines.
40db 40db 20-30db
› Avantages :
Résolution spatiale.
Rapport signal/bruit.
Film et manipulation.
Coût initial.
Pas d’intervention liée
à la technologie
Usage unique (hygiène)
› Inconvénients :
Sensibilité.
Dose.
Produits et coût.
Elimination des produits.
Pollution.
Temps de
développement.
Nécessité de numériser
pour intégrer au dossier
informatique.
› Avantages: Grande sensibilité.
Diminution des doses.
Pas de film, produits, chambre noire.
Gain de temps.
Ergonomie améliorée.
Travail de l’image.
Facilite la communication avec le patient.
Intégration au dossier informatique.
Possibilité de travail en réseau.
› Inconvénients : Coût initial.
Problèmes techniques liés à l’ordinateur.
Protection pour l’hygiène.
Démarrage d’un programme avant l’acquisition.
Perte d’information sur l’écran.
Tentation de multiplier les clichés.
› Avantages :
Nombre de niveaux
de gris très élevé
(jusqu’à 250)
Capteurs équivalents
aux films argentiques.
Plusieurs formats.
Pas de câble.
› Inconvénients :
Pixels minimum 45µ.
Résolution spatiale.
Risque de rayure, détérioration.
Nécessité de lecteur
spécifique.
Latence d’apparition.
› Avantages :
Rapidité d’acquisition.
Pas d’usure du boitier.
Faible coût d’entretien.
Meilleure définition.
› Inconvénients :
Rapport signal bruit.
Résolution spatiale.
Câble.
Fragilité du capteur.
Rigidité.
Taille du capteur
Surface et format limités (difficulté de
positionnement).
Critères subjectifs:
› Diagnostic des lésions carieuses:
Certaines études montrent que les capteurs
CCD seraient moins performants que les films
argentiques,
mais que ces performances augmenteraient
avec l’expérience et les artifices pour
améliorer l’image.
Les capteurs ERLM produiraient une image
supérieures au capteurs CCD.
Connaitre les avantages et
inconvénients pour choisir la technique
la plus adaptée à sa pratique.
En connaitre les points forts et les limites.
A la rentrée en D2 toutes les techniques sont connues.
Deux choses importantes sont à avoir en tête : › La rétro-alvéolaire est un examen
complémentaire, qui doit être justifié.
› Les notions de radioprotection sont primordiales pour soi-même et pour le patient.
Deux ou trois fois 3*3h de vacation radio dans l’année : › Le vacataire « Q-POLISE » (facture)
Lance le logiciel
Règle les paramètres
Place le tube (hygiène)
Rentre dans la salle informatique avec l’étudiant. Déclenche.
› L’étudiant : Protège le capteur et les porte-films
Place le patient, le film. Se protège dans la partie informatique lors du
déclenchement, avec le vacataire. (Sans rien toucher!)
L’argentique reste la référence à partir de laquelle toutes les autres techniques sont comparées.
En terme d’apprentissage il est important de maîtriser la technique de base qui est l’argentique, et que l’on peut retrouver en cabinet.
Les angulations et la position du tube sont fondamentaux et reste les mêmes quelle que soit la technique de révélation.
› Il n’y aurait donc pas de différence significative dans le diagnostic des lésions carieuses en fonction de la méthode de traitement de l’image.
Maîtriser les techniques :
› Pour diminuer l’exposition du patient en diminuant le nombre de cliché et pour le praticien : RADIOPROTECTION.
› Pour obtenir un maximum d’informations et éviter les imprécisions et donc les erreurs de diagnostic ou cliniques.