3

BAROQUE : 1580 => 1642

Desordre Baroque, ordre classique.

Tout d’abord il est important de dire que les notions de « Classique » et « Baroque » sont de totales idées reçues. Les termes ont été crée bien après dans un désir de classification.De même qu’au XIXeme il existe une confusion entre réalisme, romantisme… Qui engendrent des réaction naturaliste par exemple.Les antithèses sont souvent une faiblesse de la littérature, problème des écritures.

Citations de divers poètes du XVIIème. Angleterre : John Donne (+1631) L’anatomie du monde.Ce poème n’aurait aucun sens sans la révolution Galiléenne. « La structure du monde est disloquée » présence du mot « excentrique » nouveau à l’époque, sa notion est nouvelle également. Italie : Giaccomo Lubrano (+1792) L’occhialino (Le microscope)« Vous jugeriez qu’un demi tout, est un demi-rien: un mezzo-tutto è un mezzo-niente » Pour comprendre l’art au XVIIème il faut comprendre que l’hyperbole est majeure. Le poème est truffé de changements d’échelle. On sort du regard strictement anthropocentrée. « Un schizzo d‘ente» une déchirure d’Etre.

=> On voit bien que ces texte expriment une tension, l’esprit baroque, l’opposition classique, se tiennent ici. Mettre de l’ordre partout = taxinomie.Chaos ± Taxinomie.L’exubérance est légitime lorsqu’elle exprime d’une contrainte d’un surmoi de l’auteur.Voir tirade de Hamlet « être ou ne pas être », tout est basée sur le questionnement de la frontière entre l’être et le non être, sur l’ordre et le désordre … Rêver ou être éveillé…

Le baroque est la face cachée du classique et le classique la face cachée du baroque. L’un ne a pas sans l’autre.

Au-delà de la beauté de l’art théâtral il est nécessaire de voir les faces cachées. On dit que Corneille est plys fantaisiste mais il cache un ordre intérieur alors que Racine apparement très rangé montre un effroyable désordre du cœur, intérieur. On peut étendre ça à l’ensemble de l’œuvre artistique, même un penseur, artiste rangé va cacher un dérangement intérieur. La déchirure.Si on cherche il y a toujours une déchirure. Le classique sera la déchirure du baroque et inversement.

Espagne : Luis De Gongora (+1627) 1623Style tarabiscoté (ressemble à du surréalisme) Cette complexité est rattachée au baroque, car contrepied à la raison « Climatérique lustre de ta vie » la vie devient aussi capricieuse que le temps. Métaphore du serpent, l’homme est incapable de faire sa mue. L’homme devrait pouvoir revoir sa pensée mais les animaux en sont plus capables.

L’idée de métamorphoseCe poème parle de la métamorphose impossible, il faudrait que l’homme change de forme.

Epoque de l’apogée de Louis XIV, apogée de l’ordre. Nature rationnalisé, cérébrale (jardin à la française) surtout pas sauvage. Normes géométrique, que tout s’écrive en langage mathématique. Ce jardin dans sa vision cérébrale, reflète le phénomène de mise en ordre.De la même façon on crée des académies partout pour mettre de l’ordre dans le savoir. Le savoir devient de l’ordre de l’organisation plutôt que dans l’énumération (accumulation de savoirs). Création de l’encyclopédie, désir de ranger le Savoir. Mais en réalité elle ne peut exister, on ne peut faire le tour des connaissances, c’est un fantasme. Illusion de l’ordre, mais chaos total, explosion d’un rêve = envers baroque.

Comment situer sur le plan esthétique des œuvres qui ne rentrent dan sans aucun critère.Comment ne pas classifier une œuvre selon un mouvement. Pourquoi les classifier alors qu’elles n’ont pas été crées pour ça. Ce besoin vient peut être justement de cette obsession classique de tout ranger.(Axiologie = point de repères, désir de )L’Histoire des littératures, obéi t- elle a des axiologies ? Probablement pasDes courants nous ont préfabriqué pour cela : 1. Positivisme : fondé par un montpelliérain, Auguste Compte. Il croit que tout est réductible à la science (axiologie contraignante) 1. Darwinisme : Leurs schémas de pensée a changé notre manière de penser les sciences. Moment de la création des termes « baroques-classique…etc ».

Vouloir faire appliquer des règles générales à toutes les formes de pensées.La logique de l’évolutionnisme dirais que nous sommes plus intelligent à notre époque qu’au XVIIème. Ça marche en science car en 4ème on étudie ce que de mathématiciens ont mi une vie à créer alors qu’en art le mode de pensée n’est pas le même, il n’est pas fixe et change toujours sans parler d’évolution.

France : Jean-Baptiste Chassigné(+1635), le mépris et la consolation de la vie (poèmes métaphysique).

« La bouteille molle » en art du XXeme siècle (Salvadore Dali). Objets mous, fantaisies déj au XVIIème. « Le tourbillon » France : André Mage De Fiefmelin, (1560-1603)« D’un accordant discord » on retrouve le schizzo d’ente. Pourrait figurer le cours, ce vers regroupe le baroque et le classicisme.

Ce sont des poèmes métaphysiques.

Allemagne : Andelus Silesius (1624 -1677), Le pèlerin Chérubique.« Homme ! Devient essentielQuand l’ici bas passe et meure, Le hasard s’en va avec le mondeL’essence demeure. »

Manière de contester le topos habituelle, « devenir » essentiel, inversement de la métaphysique habituelle. L’essence est sensée etre devant nous. Si on est pas essentiel on est plus dans le non-être. Formulation audacieuse.

Le baroque est plus connoté par l’art… Alors que le classicisme reste littéraire. Dissymétrie. Et jusqu’à récemment, l’un des 2 mots était péjoratif : Baroque (=> 1954) publication de La Littérature de L’âge Baroque en France, Jean Rousset = Réhabilitation du baroque.Dans l’ordre géographique et temporel. Baroque né au Sud (Rome). Extension du baroque a pris 1 siècle et demi. Classicisme est né en France et se repend rapidement

Dans cette dissymétrie générale le balayage temporel suit.