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UINGENIEUR EN ELECTBoN|oUE t RE5TE TREg RECHERCHEusers.polytech.unice.fr/~pmasson/Enseignement/ElectroniqueS-11-2… · vent I image d'un secteur qui offre de les plans de recrutement,

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UINGENIEURt

EN ELECTBoN|oUERE5TE TREgRECHERCHE

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: : : i U T E M E N T

Matqré [a crise, les entrePrisescontJnuent à recruter des électroniciens:€s annonces de suppressions de poste pal milliers éclipsent Ies rcsutements en grând nombre dans,e secteur de l'électrônique. Au-delà des $ândes entrepdses, I'emploi dans les ?ME et les start-up est sou{entiegtigé par les leunes aiors qu'elles oftent bien souvent des possibilités intércssantes d'évolution de carrièrc.

\ g'

noins en ûoins de débou-chés, ce dont se défendent lesùdusûiels. Certes, I'acûra-lrté Écente a récemEettiart état de diflicultés dânsles iDdusties du

de l'automobile. Maisces alnonces occuitent

:ectiJ ou de chômage partiel. Ce sontaârfois des milliers de postes qui sontsnppriûés, soit sul la base de départsïolortafes, soit en pratiquânt desllceûcieEents secs. Des âlmonces quiEa.rqueDt les esprits et, en partisulier,ceux des jeuDes et de leuls Patentslorsqu'ils doivent décider de leur orien--,âtion. Résultat: l'élecEonique a sou-vent I image d'un secteur qui offre de

les plans de recrutement, pâtfoisimpofiants d'autres gËndes entre-pises soumises à des secousses moinsjntenses et à des cycles de crojssanceou de décroissaDce plus longs tels quel aércnautique ou l'énergie.Ajrhrs a par exemple cetto ajulée r]nplan de recrutement d'ingénieùrs sys-tème, de conception de systèmes élec-triques, de mânagels et d'ingénieÙsdes sysrèmes d'inJolmation, Le SEouperecruterâ 3000 personnes dans lemonde en 2011 dont 1500 persomesenFrance.40 % des prcfils recherchéssont des ingénieuis,le rcste étant dêsageDts de maitrjse et des caaijes. 25 %soDt des femmes, 30 % des jeunesdiplômés. (Si nous nous attachorlsbien sûr aux compéteDces ales ca'lali'dats, '.ors rccherchons ales Prcfilsintarnationavx q)i afuient ûavailler enéquipe,Ia Iang e de Eavail étart l'an'glâis. ns dewant être capables d'avoirûe visioû globaJe des ptojets, Covtptete'l.ù de noûe camet ale commatdes,Itouti avolls sept alls devallt nol.]is avecdes Nogranmes tels que 1'A320 Neo,1'A350 XWB,le Woqaûme

"couJoii"

52

\q

d'Aiibus o1t eù@re le progîanune ûili-taile A400M. Nous ofuons égalemeat2 500 stages eI!ÀEE anr!ée à8ave$ ]emorde ), précise AIme Galàbelt, porte-paJole du groupe Afbus.

Un accord de gestionprévisionnetl,e de [emploichez AlcatetAprès plusieùs anné€s durant les_quelles les réductions d'effectif ont étémassives, Alcatel-tucent ne sela pasnon plus cette aùnée en situation deresEiction d'emploi. Le groupe a signéil y a six mois avec les partenatessosiaux rm accord poftant sur la ges-tion prévisionnelle de l'emploi et descompétences, avec pow objectifs dedévelopper la rûobilité inteme, d âc-compagmer les salariés qui ofi desFojets personnels et, sinon d'inverser,ùr moiDs de rajeunû la Pylamide desâges. Toùt eû reprenant ùn plan d êm_bauches, Alcatel-Lùcent reconnait

t r '

ingénieurs

ûéanmoins que la situation sur le mâI-ché n'est pas tlès favoralle. I1 vacepenatant recruter ( 100 jermes tÉlentspar an alaff le domaine de I'optique D.A cela, s'ajoutera le recrutement de400 jeunes appreûtis et de 600 sta-giâiJes par an, artrsi que de 80 Per-sonnes hândicapées sur Eois alls.A]caæl-],ùcent s'êst pal âillews engagédars une politique de refiutement clefexoûes et ùtervient, à cette fin, clansde nomhelrses qEandes écoles d'ingé-nieùs âfn d inciter les jeunes femmesà so diriqer ve$ des cârri&es d'ingé-niouls, te gnoupe engage ainsi desingénieùs et techniciens télécoms, deshqénieurs âJchitec'tes de réseaux, desingénieùrs logiciels, des ma.nageis, desresponsables support. 4 Ce I:t'est pastoujours facile de trouver des jetrnesfemmes qdi ont sur'!'l des études d'tt-génieù ou de jeunes hartdicapés Etiontle ûivear Bac o! Bac+ 2), reconnaitSébastien Lebreton, dùecteur des

ELECTRoNIouES- N"2l Novembre 201l

."::.9

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ressoûces hrùnaines d'A1câte1-Lucent,( Pourtait, l'écart de ÉmDnérationenûe honI,mes et Ïennes ingénieDrsesi inféieù à 2 % dans aotre qorpedorc qu'fl Êe situe dans tme loùchettede 16% à 22% au niveau naîionalr,ajoute-t-il.Pour stimuler les jeunes, le groupeorganise ùne fois par ân I'opéûtion( College ât work r en recevajrt desclasses de collège suJ ses sites pourexpliquer les métierc de l'entrepriseaux élèves. Autres ini t iat ives:( déployer nos " elles " ,, qui consistentà désigrner des ( maJraines r qui vontsuiwe Ie parcoùrs scolaire, I'olienta-tion et lâ cardère future d'élèves;l'opâation (A t -lent égalr qui fédèreplusierùs grardes écoles téIécomspour âccompagrner les jannes et contd-buer à leur inserdon dans l'enEepdse ;ou encore le progranme { Défi enûe'prenahe D dont le but est de créer uneappùcation ou ur produit poùr lesquelssont encoùragés i'entreprenadât et lacréatioû de start up, (xéées er intemeet qui peuvent c€mpléter Ia gaJDme deproduits d'Alcatel-Lucent. (Âlousavols développé ur cÆlcept d'irmavation ouverte dans lequel noùs incitonsnos salaiés à s'aùwir à f irnovation etatrxécgles. Les salaiés soat accowa-qtés alans des Hojets pelsonnek alemanièrc à créer leur saciété alats descanditioas séo'nisées et ils ne quittentle groupe que lorcque leû "bllliness"

fonctbrtte- Navs avans ainsitme qujn-zaine ile wojets ale cJJéations d'actiuitépar an,, précise Sébâstien Lebreton.

Liens étroits avecles grandes écolesPoùJ subvelû à ses besoins en termesde recrutements, STMicroéIectrorics,autre grand employeur de I'indusEieélecEonique en France, travaille avecdes cabinets de recrutement. Deuxtierc des plopositioûs sont âabessésaux gmdes écoles qrd sont considé-Ées par Ie qrcupe comrîe des ( lieux

ELEcTRoNIouES - N'21 Novembre 201 1

FRANCOISSUOUET,diEcleurdês E$oûRês hhaines

d! group€ t€chnologie R&0 eiBsponeble du Ecrutement pour

le territoire lÉnçais chezsTMi.Fel*trcnics

aa A tràversta mi.roétectronique,

nous dévetopponsdes relètionsèvec

dê ôombreuxs€cteursappticatifslets qu€

I industrieàutomobit€ou rnédicate. tt

5ÉBA5TIEN LEBREToN,

humaines dAlcàrêlLucent

des projets personnets

des conditions sécuriséeset ilsnê quittênt lê groupequelorsquêteur<businêssD f onclionnê. t,

de rencontre essentiels r, ( lvousso'lnûes présents dar].s de noûbrcùxla ms et otttoDs atrx jetûes toute ûreséria de dispositils pendant leu'sétJcles, sort dâns un Ltontexte cle stage,soit en altemance. Noûs accueillans,chaEte ainée. 300 je]'lnes dats cha-6me de ces catégoies, n y a aussi despossibilités d eflect\er des thèsesavant de reûlle! sù le mârché du fta-,têIoù enabrc de VIE (volantêrkt ûûer-national en entreprlse) pour unepériode de 18 à 24 '.tois D, explqjTeFrangois Suqùet, directeur des res-soùces humaines du groupe tecbnolo-qde R&D et rcsponsable du resutementpour le redroùe toançais chez sTMi-croelecilonics. Celtes, iI y arlIa beau-coup moins d'embauches en cette fÙrd a.Imée, mais Ie solde sela néanmoinspositif sur I'enser0ble de I'année, avecune centâine de rccrutements d'inge-nieuls, iùre centaine de recrutementsde thésa.rals et une Eentaine de \4E.t IÂ principale diftiaùe dêrc le rcquteme"dt est liee à kvisiLilité de notre sec-teln Dans les écbles d'bgénielns, unepafiie ales éIèves ae se destite plw atlxbnctiarLs d'hgénietns mais àlabnarce

Frarçois Srrquet. (Atrssr, nous avolls lrDbesoit gTandissatt d'avofu des æs-sources dans l'avd de noûe ûétier.notamment enloglcie\ porn int4]Ier deI'iIlte,jqence Êû nos puce9 Nous ve'.dons des easembles cnraplets, et norlsavc,tE danc besoitde @mpéte/læs û.4îvelles, plùs nres o,r nécessitant deseteéierces professionnelles p)iÀtùæ,Par exem9le en radialÉq)ences t.conilut-il- Cependant, I'irdustlie de lâmicroélectronique, notâmment en pro-duction, nécessite de s'hêbituer à deshorates en tois-huit, ce qui n'est pâstoujous du goût des ingénieu.rs.

Nombreuses opportunitésdans Les PME et les TPEAutre grand pouûoyeur d'emploisdans le secteur de l'éIectroniquecomme dans beaucoup d autresdomaines: Ies PME et les TPE que lesjeunes à la recherche d'un pæmieremploi ont bien souvent tendance àouliier et dont ies besoirs cumuléssont pourtant signficatjfs. Citons deuxexemples : sensads, entrepdse dequatre persoûnes basée à crcÙes(Isàe), développant des capterûs iDtégnés modulaùes à transmission sânsfil, est en train de reduter deux ingênieurs supplémentâires dans ledomaine de I'éIectronique eûùa.rquéeet le développement d'applicatiotrsmobiles. (C'estassezdiffic e dereæ*ter, cat les ingéijeùs alébûtaats nesortt pas beaucoup atthés paf lespetrtes structûres. I raùt ête plusantonome dans tme petite en'iep'jseet celaletn lait pe|lj, Ils ont l.jlre me'.0- nâissance ales TPE et, souvent, ils nes'imaginent pas que la techtoloqiepuisse lev permette d'évoluer ve'sdes fonctions ûanagérlales r, expliqueMichaë] Setton, fondateùr et directeurtechnique de la société.Autle exemple: Maya Teabnologies,PMX doût l'efiectif est passé de 70 à115 persomes sùte au rachat de PSIElectlonics en décemhe 2010, et quifoumit des services de conception ermiûoéIecFonique, a élaloré un plan decroissance sûatéqEque de 20% par anjusqu'en 2013, tânt en termes de ihifted'affaùes que d'effectif. Ijentrepdse,alont le siège est situé à Grenolte, a cÎeedes implantâtions à Sophia-Antipolis, auRousset et à Torlouse, et feÉ de mêmeà Paris en début d année 2012. Elle va( donner tm gald caup d'accéIûatetnel terfie d'embauches I anÛéeprcchêjne enrcûutarû Dnetentafue clepe'soI.ûes,, explique son Pdg, Phi-lippe Mattia Un tiers des recrutemerts

et aumaùetjlig' Iê secteùr éle.t@iE)en'est pas nécessaùemeût cotulu etûérite aI'êEe valorisé, Naw apportc,Dsune largepalette demétjel5 p{]�ssibles D,srplique M. Suquet. dDansnofe enÛ*prise, ily a bieÛ sûr les métieÉ tech,Iogi@eq dans Ie domaine ale lÀproduc-tiort, du déveloweûent de pÙocluits, dualesigt au de ]a E&D, mâr:s aussi lesmétlels de suI]{j€�rt. Aulie point iEW-tant à sâvoù pw Ies posftrantsr nousavons développé des cl\steE, Na|lssarûrÂes rrès liés, de ce fait, au CEA-Leri, aux uI-iveIsitfu, arù écoLes, aDxstafi-l.lp' ce @i attæ des déÏnuchés decu,rriàte impott,Ixs. Et ûaus o1)wons deûultiples harizons, car à ûavels lamiqoélectroniq)e, noùs nouons alesrelatians avec de nombrcua secteusawlicatils tels q)e I'inalusôrie automùbile on médicâle r, précise encore

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r r:emera des concepterÙs d€uls le:: ::-iie a.Dalognque, plus particLrliele_-::: :pè'rialÈés da.ns lâ clonception de=:r10ùes, rJn deuxième tiers sela::.a.rché alalrs les tectnologres nuû1é-:.-i.s {implantâtion physique et ana--, s e de riminq), enJin, rm demier tiers,r-r le domaine des systemes erûJaj_r:.s. logncllels eDJouis et noyaux LiNx.S :r ajouteroût quatre postes d irlgé:::urs d'affaires çIui seront à Ia fois en:::';ct avec 1es clients et les equlpes::.hmques, et ayant une formationi ngénieur doùblée d'une option oui ,iDe expérience dans le domaine,-:!rrnercial. Maya Technologries a elle:èrÂe essaimé au sein de ses locaux,_j1e st3rt up, Delta DroDes, spécialiséej:ns 1e développemett de atones dont-.ils possède ùne partie du capitâ], y:si née et s'y développe en conJiant,::1 Conûepârtie, I'ensemble du déve_:3ppement de l'électronique etribar-:r,iée à Maya Technologies. (Taût ]e:ealrtement des rcsponsâbles de suppart et des manâgeB a été corfié à 1n

ATTRACTIVITE

I industrie électronique ouvreses portes pour faire découvriraux jeunes Les métiers de [a fitièrePour pÉvenù une éventueile pénuie de prcfessionnels, la Fieec et les entepnsesde l'éiectronique se mobilisent poû donner concrètement l'envie aux jeunesde se diriger ;eÉ cette filière. Lo!éËtion ( Classe en enûepdse ), Iancée en 2010'a notammed rcncontre ul gÏand succes.

Pdg dê Mât€ Te.hnotoqies

.6 ltest cêrtâin queles ieunes sont dàvantâgêâttirér pâr lêsgràndscomplesquê Partes PME,maiscetô commence

consultant spéciâIisé, MichaêL Page,tandis qle celui des itgènieurc enû1icroélectrcniq\e est assuré enntefie, car ce sant des prcf srcres etdilfic es à trauver , etplique PhilippeMaltia. La société apour cela recowsà des gandes éæ|es d'ing6nieùs telsq e Phekna -ancienttement Enserg-et I'Ensimag à Grcnoblq I'i,sen da$ leNaId et I'Isim à Montoeuer.,""ii,j"i,Ti"XY,ii'âJ,j,?T"if,i# tor'r't.tPUBLIEsot{PREMrEnouto:oÉotÉauxvÉrtensoeuÉLrcrnoHtouepdt-les gTands camptes que par les

7 pourla premièrefois, fonisëp, organismê nationàl ) ce guide tait le point sur les différents métieE etPME, bien que cette situauon com' ei réoionalcharoé de I inforhârion sur tes métiers et difiérenres ririères de rormations. ll prcpose égâlementmence à Ê'atténuer, suftout er péiode us io-rmations o ronce, vrenr de publier, courànr u n rour d horizon des métiers de l étectronique avêc

de cfise lofsque certaines grandes octobre,unguidesurlesmétiersdêuétecironique, on reportâge Photo sÙr te site indÛslriet du soÛs_tÈitant

entreprises Éduisent je{n.s effectits. Réârisé en c;LLabo€tion avec Lâ Fieec, it fait t€ point Lacroix ELectrcnics sàns oubtier une Pôrlie emptoi sur

Mais'dans cefiaills damajljes, tels qrc sur les dittéEntes fitières dè formations. BT5, DU f, G5 débouchés el les conseiG poÛr débulei

l; numenqrc et I'araJyse de titunà, )l li(ences prcressionnelles, écotes d ingéniêlrs, masters -> Les trois qrandes rèmittes de lrindustrie étêctronique

Èn préâmbûte, ittente de tolcher teurcorde sensibtê: y soht pÉsenté€s: conceptioh et déveloPpèment,

dats en Fra-nce €t rous devans àuer Es notre duotidien ans t étectrcniquê ?,, questionnê d entre eLLes, des fiches métier5 iursfés par.hercher àl'étranger.ù (Oniss. destémoignâgês de profe$ionneLs.

JACOUESMAROUANI

Dour les indùstriels le rrsgue estI bien reel de se reûouver ul lorù acoun de compétences. Conscients dece manque de visibilté sur les res_souices humahes disponibles et de laperte d'attractivité des métiers de]'éIectlonique auFès des jeunes, i]s sesont engagés dans des actions deséduc,tion en participant à des loûmsde grandes écoles ou en accueillantdes jeunes dès le collège ou le iycéedans les entepdses, afin de leur montrerconsètementles câJadÉistiquesdes professions qui leur sont offeftes-Lancée il y a un an à I'jnitiative de lâFieec, I'opérâtion ( C]âsse en entre_prise D a remporté un grand succès, cajelle a permis de faire découl'dr lesmétiers de l'électroûique de manièretrès didactique et d en donner unebonne image. Rappelons que ceconcept vise à accueillù, duÉnt tro$jorùs, dans rme entrcpnse, une dâsseentière de 4" ou de 3". La seulecontrainte poul l'entrepise est demettre une salle à disposition desélèves et ale lerùs professeu$ et d'im_pliquer quelques-uns de ses collabom'teurs dans cette démarche. Unedizaine d'entreprlses ont déjà expûi-menté le concept de classe en entrepdse, pârmi lesquelles figurcnt STMisroelecilonics, N)(P, Rohde & Schwârz,Agi]ent, Radia.ll, Air FÉnce lndusùie,et le mhisire de l'Educatlon nationale,

Luc Châtel, a reconnu son ùtiiité. Ducôté des élèves, dont le Passage enentrepdse se termine pall un exposé,les aùs sont également fiès favonbleset ils expliquent bien souvent qu'ilsort véflr Ùre expérience maquante

SensibiIiser tes reunesaux métiers de [étectronique(11 est iûpofiant de sensib jser lesjeures. Naus afiivons encorc àrcc teren France, mais l'Alletuagine et lespays scartdinaves rencanÛent d' oreset déjà de graves ptoblèmes- Les cat'didats à L'enùée des liliùes de tecù)i'cierls supéieûrs envue de I'obteltiond'uf.Jt BTS ou d'vjl DW baissent d an'Aée en année. E't cek peut aboutt à lafemeturc de certaines options oudépartements ù, alerte Jeân-Christophe Prunet, président de la coûunis-sion en chârge de I'atiractivité desméiieB à la Fieec (Fédération desindustdes éledriques, élechoniques etde conmunication) et Pdg de Rohde &Schwarz France.A condition d'être mobiles géo€Eaphi_quement, âu moins sw le teritoÛefrânçais, les titulaires d'un diplômen'ont donc pas de diJJicultés à trouverul1 emploi, même en pâiode de crise.Le taux de diplômés ayant trcuvé unpremier poste de technicien ou d'ing+nieur en électronque est de 95 % alajlsun délai de si, mois après I'obtelrtion

ÊLEcTRoNtouEN-N"21 Novembrc 20l l

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j-j diplôme, et quasiment de 100%;:ûr ceux qui softeDt des grandes:l€s. n y a ûême bieû souvent un-Â!que de catrdidats aux postes dê:e(ùnicieDs supérieus. 70 % des titu-,ânes de B'IS ou de DUT pou$uvent=È det leurs étudês ve$ un diplômeI iDgéÂieûJ. Du coup, cefiaines enûê-fdses tedent de débâuciher du per-:ornel chez des c9ncurrents ou alessous-ùaitaûts qui risquent de se:ellûuver en difficulté Par namque deaessol[ces humaines. tr pounait éga--ement en résrlter une tendance à unâcûoissemeDt des salaircs. De Plus,beaucoup d'ingénieûs du secteurelecùodque ont déûrarré leui cafiiùeau début des ainées soj.rante-dix. IlscoDûencent donc progressivement àpârtir à la reEaite et sont pâdois cliffi-

fâ consâIumce, cetâines entreprisessont corEaintes de reihercher du psr-soDnel à l'étlange! mais cela n est pasiacile de les retenir longtemps enFrance. Il y arùâit âussi des consé-qûences sur les investissementseÙangers. dsi nous lai,gsoJrg drgpa-laîte certaines tilièæs de lort'latioÛ,)es e[treprises ne s'installercnt pfuschez ûous. lln elnploi non powltu alal)sme entre'1ise d'éIectoniE)e, ce sontdes cot',,,antles qai De peuvent Pasêùe prises et deux eûplois iadjJectsgui sort mig e! pér, ), expiiqùe Jean-gbristophe Pnmet. (C'est naintenaûtqr' faut agiir /jfâut ente six etdix a'.s poù sensibiliser les jewesp]uisqû' Ia]ut s'y preÛdre dès le col-lège t, ajoùTe-t-i7.xll est dolë priûot-dial de ûieux comnluniq)er dès àorêseDt srr totre lilière et sur I'éven-ta des possibilités qu'elie otfte.Altiowd'hui, I'ingûûeur eû éIecfio-niqre r'éstpius seuJ etn'esl pltls @û-toîné au développeûent cl'une

lonction éIecfionique. n bénéficie clvsltppofi de ses fou tissetûs et doitavot tme vie gén&ale de I'awlicatioadaI"s laq)elle vâ être vtilbé sor1prc-ùrit. C'est quewtm qui est capâblede I'intégrcr ckts son enviorlnementapplicatil et al'avot ales coûpétencesbées au métier exercé, W exemple enchimie pour .f industde du seûicgtaluctenr, en ûêcariq)e potn ce ede k connectique D, rlote M- Prunet,nL'erûeprise dans laqt)ele Ie sdaîiéva ùavailler vâ assûer lDe forrûationà ses spécificités. A corldjtion tL'êtecurieux, 1'électroniqùe peut clotcoùvûr beaucoup d'ho zons, Parexemple la mbotiqtte, l'atitotaolile, laconraDication. Aùâsill.ent tolJtes lesavancées tecbnologiq)es iÛ)ov aatesdans une voifiJre (avec le "stop andstafi", le dispositil d'anêt et dê realé-marfage aux îe]dx rouges), alalJ,s vnavioi (diveftissemerû à M), dârs Iamaborl (domottE)e), ont été awoûées

pari électsonique r, polùsuit M. ItunelUne aufie bitiative pouI attirer lesjeunes vels lâ high-tech, et plus pârti-niièreûent vers la micro êt lâ tanoêlectronique, a lieu chaque ânl}éedepuis 2007 dans la régioD gretro-bloise. STMicroelectooics, Soitec, et le$oupe Grenoble INP y orgânisentI'opération (High Tech UD mis eDceuwe par I'organisation semi (l'arso-ciation motdiale représent;urt lêsfouDisseùrs d'équipements êt dematédaux pour I'industrie ùr semi-conducteur). ElIe est inspjlée de ce queI'organisation profesEionnelle a ûis enplâce arrx Etats-Unis. ( High Tech U Da pour but d'accloitle l'jnterêt des étu-aliants poù les disciplires sciêûti-fiquês et technoloqdques.

Depuis2007,semi oBanise<< High Tech U >>n s'agit de déûystifier ces filières deformâtion en apportârt un éclatagecoûplégaentâire aux étudiânts qui, powceriains, ont tendance ces demièresûmées à s'eû écarter te proqrammeplopose bealrcoup d'inæractivite poùrapFéhender les concepts du dévslop'perDerrt et de la fâbrication des circuitsintegres, de liûrvation, et poul encou-Éger la réllexion des éhrdiâflts sur Ieurfuture c€Iliàe, Les enquêtes de satis-lâction des participants montrentqu'une très gande mâjctrité des répoD-dants sont ûaiûtenânt plus intéresséspar les carrières des ssiences st de Ïin-génieuJ, et qu'ils oût ùIle meilleure com-préheDsion des voies d'erueignemettconduisart à une câlrière d€Iûs lesïautes iectulologies.

JACOUES MAROUANI

EtEcTRoNlouEC- N'21 Novembre 2011

z Une diaine d enlreorise5 du sectêur dê féteclrcnique ont déià expérimenté G concepl de cLâs en enircPrise

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FORMATION

Scientifique, commercia[, manager,['ingén ieur devient polyvatentLes enfiepdses demandent de plus en plus des prcfils de ( chefs de pojet ), en élecEonique, ayant des compétencesdans plusieurs tecbnologies ou disciplines, airlsi qu'une ouvefiure vem le monde applicatif. Les grandes ecoles s'y adâfÉ€oÊen qéant des filiùes liées aux grands enjeux sociétaux (tnnsports, énergie, santé, . .).

^ coté cles spécialites pointues tellesFlque I'electronique ânâlogique,l'élecfioniqùe de puissance et l'élec-tromaqnétisme que I'on sait tlès pd-sées pâr les recruterùs, les entreprisesrechercheût en ûême temps de plusen plus des chefs de projet polyva-leûts, capa.bles de mener à bien desdéveloppements associant plusieuscompétences, Les emplois dans I'in-dustie élêctronique évoluênt ainsivels un schéma aralogue à celui dusecteur informatique, a révélé uneétude sur la caractérisation desmétier6 de l'électronique et sesenjelrx, présentéê en mai demier pâJ r{le câbhet Décision, dans le câalre du Ëcien (Ca.ûefour de I'industrie élec-tro-nique et numâique).Apràs la crise de 2009, I'électroniqueeuropéefiIe a conliImé sa spéciâlisa-tion alâ.ns cefiains sectews appùcatiJs :f industriel et Ie médicâl ; l'aéronâu-tique, la défênse et Ia sécurité ; l'âutGmobile ; les télécommunications, Lademande s'oriente vers des besoinssociétâux qtri génàent des oppoûmi-tés de croissance et I'Iurope est loind'êEe en déclin dans ces domaiûes(avion plus électrique, voiture é]ec-tdque ou hybdde, éconoûies d'éner-gie, nouvel ( eldorado D du médic€l, , .).( Notl,s y avæs même des positlons tleleacleÉ à laûe valot àtous les niveauxale la chaîne de valeùr, opérateus,integrateùs et équjpeûentieB n, Eo''r-ligine Sébâstien Rospide, consdtârt ducâbinet Décision. Par ailleurs, lesconstructerus sont face à rm ihoix sEa-tégique. A savorr, soit rapaEier Ia fahfi-cetior éIectlonique drêz eux, soit laconlier à la sous-trait€nce.Tout cela n'est pâs sâns conséquencessur l'ér,'olutior des ûétiers de ïélecfto-nique et les compétences recherchéespar les dolmeuls d'orabe. Le ca.binetDécision a mené une tentaine d'en-quêtes auprès d'entepises aJin dedételminêl précjsémert où se tJouvertles éiectroniciens au sein de chaqueorgEnisation- Un Ear,Bil qui lui a pemjsde classer les métiers des électloni-ciens en quâtre gmndês fâmilles

ElEclRoNrouES- N.21 Novembrc 201 1

(conception, industriâlisation et test,production, maintenânce et Éparâtion)couwant au totâI vingtr-quate spécia-

CeItâiIIes compétences sont à fortedoûinante éloctroûique comme Iaconception matérielle, d'autJes en sontproches, par exemple la concêptiot( filmwâJe D (câr le logiciel est dajls ce

claùement dæ transf€rts des âIuiIE-mentiers vêrs la sous-traitancê 6teûes de conception de carles et (bmarketing achats. Cette situati@illustre le choix qu'a le cûstluctfreDtr€ faliquer soi-mêrûe et dâé$rsàla sor$-traitance, GénéraleEeDt. ilconserve les Fojets straægiques el kgdéveloppements nouveaux eD ûlemeet sous-taite les produits etr fu de ybet la concêptioû de c€rtes. ïéqùip6mentier évolue de plus en plus v€[s hconception système avec, par exende,dans l'auiomobile, la réâlisation defonction€ ABS ou de système de frd'\age- r C'es,t ùez les sous-ffiÂ,ltsqtæI'on ûouve Ie pfus demétiels difrétet&Tous ces ."Ia'lsferts de cornpétenæsolf difictes â 6érerr, souligne Sébas-tioû Rospide.

Les grandes écotes adaptentleurs formâtionsDans l'évohrtion des métiers de l'élec-tronique, il faut âussi rotêr, d ure pâJt,lâ nécessité de plus en plus tréquetrtepour les fa.bricants de composânts

cas intimement lié aumetériel), d'auEes ellcorelê sort beâucoup ûoinscomme la conception auniveau système, et enJin,on s'éloigne fortementdes compétences électro-mçIues pour cerÉrnesspécialités comme lacolrception au niveâuappl icat ion. Autresexemples : le conducter[de m:chine de poductionn'est pas ur métior àdooinante élecEonique,mais requiert bien dâvan-tage des coûpétences enproductique ; les spécia-listes des process sortavant tout des physicienset des chimistes (voirillusEatior).Ilétude analyse les cæùrsde Détiers historiques etlêr[ évolutioû vers d'au-tJes domâiûes. Elle montre

coNcEmoN

MA TBTAÙCts& NEPATÀTION

Ptus on setouveêu centr€ decê ceÊle, ptus lêscompéiencesdemandéessonl à domihânte étectmnique.

PBODUClION

Les fonctions à dominânte éLectronique

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d-. ûavailler dùectement avec le client;ral ajin d'optiûiser le système dès Iaaanception mâtâielie, d'autJe part leaesojr des spécialistes de la mainte-:rance d'avot des cornaissaices en:-.rme de coûception lorcque I optionde réparer (et non pas de jeter le plo-cuit) est retenue,les recruteurs ont ainsi besoir de:lanagels qui soient en meslùe de mai-:!ser plusieus disciplircs (mecanique,electrodque, loqriciels, plastuigie. . .) etde diriger des équipes associant toutesles compétences nécessaires à un plo-let global, tr n existe pas \,.raiment deicmahon initiâ]e pouj acqufuû ce ttpede profil et cela s'apprend soit ( srrJ ]e diês , au fil de i'expérience, soit en for- 3ration continue, En outre, il serâ depLus en plus nécessaùe de casser lescloisons des formâtions.;âce à cette évolution, Ies grandes.coies adaptent leurs cursus aux:esoins des entrepdses de l'électro-rique qui soùhaitent, de plus en plus,:ecruier des profils d'iIgénieurs poly-;êlents. c'est saûs surprise que les€coles les plus rccherchées, telles que

ingénievs soient capa.bles d' abardetdes UobLùnes complexes q)ikssentinrervent plusietns tecbDolagies, et demaÎÙiser|'aspeci !fi nercialouen@red'avair des compétences en sciencesnumarnet ajoute Alain Bravo. CetteEansve$ alité managéide est soDventnécessaire après plusie'.lls anÛéesd'expéience afin cle percevot et d ap-pÉhender les paramèùes d'un Prc'blème dans lew ercemble. Celademande une bâse technologiqrcsolide et des compétences alraexesda'r.s d'autes domaites. ,Les emplois de l'électronique sont ûèsdiversifiés et les écoles joueni cettecarte en proposart une multitude deformâtions possibles. A Télécom ParisTech, les étudiants choisissent ainsileuj fomation à la ca.ne et il eFste uneannée en commun avec des écolesteles que HEC ou dans le domaine dela bio ingéniede- L école a, elle aussi,beauclup de liens avec les entrepdsesdâns le caake de tables rcndes ou âtravers des irteNentions de professionnels. Elle dispose d'un budgetcoûséquent de 700 000 erûos Pow desenseignants vâcâtaires venant dumonde industriet, et a instaure cequ'elle appelle une (pédagogie pêrprclets r. Les étudiârlts travaÙent srldes projets complexes pour lesquelsIes alifficultés ne peuvent êtle ftan'chies que grâce à des cours spéci-fiques. Le contenu pédagogigue estconnu à I'avance, mais doit s adapteraux objectifs de ces Projets. Parexemple i le pilotâge é]ectrcÂique parur téIéphone mobile d'un Seqway, cevéhicule élecEique monoplace, consti'tué d'une plate-forme mlmie de deuxrcues sur laquelle l'utilisateur se tientdebout, d'un système de stàbilisationgyroscopique et d'ùn manche de main-tien et de conduite.

Des formations à la carte

Les étudiants waiment intâessés paJl'élecEonique ( shcto sensu ) sont prc-port ionnel lement Plus faibles.D'aill€urs, l'école a fait disparaite deson sursus ]'étude des composantséIectrodgues. t L'intérêt des élèvess'est déplacé vers les lsages, les applications, vefs ce qJi est plu's viûDel etverc f informatiqve, natammeûtles systèûes d'exploitation, ejrpljq)eBnrno Thed.rez, dtecteur du laboratofede TéIécom Paris Tech. (tr'arclrtecture

ê A côté d ohe lomationtechnotogiquê solide,Gs étudiânts âcquiè.ent des compétencessur le ptah commerciatou nanâgériôt.

ELEcTRoNtouES - N"2 l Novembre 201 1

ale métie$. Les laboratotes d'excel-Ience et les irrslituts de rccherche technalogiqùe (RF.�T) vont ofttu beatrcaup dedébauchés. AujoDrd' hui, rto',�s avanstoujou$ par4ti nos étudiants, 60 %d'é\èves q)i se dtigent vers latechaologie. Ar plan nationa] |'I'j,see attribuele vocalrle de services à Dne Ioûctiondès que celle-ci e* ertemalisée. Or,dans ces seÛices, fl y en a Dn ceûaiLnambrc qui sont à toûe inter].sité tech-nalagique, n îaû danc ptendre les sta-tistiques de I'Insee avec precai on etrclativiser ce qui Peut a2paraÎtrecorûme ùne désalfectjon des jeunes

Partênariat avec (industrie

L école a ainsi mis en plâce un pa.rtenâ-riat avec I'industrie sous le nom dePerci (Partenâriat à I'enseignement età la recherche en coopéntion avec f in-dustrie), avec d'auûes écoles telles queI'ESCP Europe, car les é]èves souhai'tent de plus en plus acquéir des com_pétences solides dans les sciencesmanagériales, ou souhaltent obtenirur doùble diplôme à I'intematioûal-t Les eltreprises demandent qre les

( prénanolechnotogiê5'êt itvèyavoirun fortengouementdê5jêunes

sùpélec ou Télécom Paris Tech, nousrnt ainsi conJimé que leuls élèves nerencontrent aucun problème poÛ seplacer dans le monde ù.r ûavail et quele nomble de cândidats à I'enEée aug-mente. Poù Alain Bravo, dùecteur deSupélec, (nous sommes dans urephase' VénanoteclÛtologies " ef il va yevot rn lort engovement des /èunespaù ce damatne. De ti!ême, dans lesequipements et les systèmes à based électroniqte, rous constatons un2ttrait poù des sectelns al'awlicatiorB.-.ls E)e l'énerEe, I'électratechniq)e, ]esmart gîi41. Dans ]e cacÙe cle notre:efame de kùoisième ainée cl'étude,aaÙs en avons tenu c$npte, eD nd\aû.? q e t1oûs avons appele "les seruices..chnologiiques , ce q)i peû\et aux.ieves d' apwolonalt ceûahes filiercs

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d'ùn ordinateur les intéressen mainsque les seftices que l'on peut mettreen @uwe s|lr Bn ordinateu .lvous .leurprésentons l'élecùoniq)e non pasconne 1me discipline, mais cbrnrne 1mmoyen de mjse en .Buwe de Vojets deEaitement de systèmes d'inTomationoù de k conmuticatiorl ny aùne ùentaine ale parc9lns Wssibles pajmi les-Eæls, en élecùoniE)e, des spécidba-tio']s en râdiofréquences, erlarclùTectùe des systèmes ernbarqués,en systèBes sùf puce ou encofe enséc\tité des systèmes embarqués,mais les éLèves ont vite compris q|.l'ilest plus difrici)e de devent élecitoni-cien que de dévelower tn seûice. Para )e,rrs, nous rte pauvarE pas nier que]a frnance attte aos étualiants, car Iesniveatjx de salaites à la sortie ale I'écglesont en moyenne plus élevés r, porll-sùt Bn]]lo Theùez.Ce demiel soriligrne pâJ âillews que iesétudia]lts sont natuællement attiréspar les gIândes entreprises, (Maisnoldl,s essayons al'invefsef la tendarrce.No]ls avons un incl']batew à tuave#leq,rell]ous insùfrlons DA esprh PlûE etstdrt-up, Beaucoup ale ces defiiùes

naissent cantinuellement et noséÛJdiants doivent y êEe sensi

Lespit {chef de projetD enéIectrcnique est égalementbien iùustré par l'évolutiond'une école comme I'ECE(Ecole centrale d électlonique).Une école parisie]]lre qui étaithisto quement cenlrée surl'éIecEonique et l'inJormatique,rûais qui est, depuis trois ans,beaucoup Itus ouvene et gén+Ë]iste. Et cela lùi a plutôt bienréussi, dsj ie me Éfère aurccrutemenT d'élèves de I'aN1ée der-niere onvert avx cksses gépantoircsaùx grandes écoles, le nontre de can-dialats a augÉtenté de 60 % ", ev&\rryetaurent Hua, diectew du déveioppement de I'ECE, dont les promotionssont de 350 à 400 ingénieurs par an.( CeIa est dû à I'ouvertwe veÆ lesa@ications de k santé, de I'énergie,cles transpofts et des tinances, ainsiqi' à noîe orientatian ve$ I'ittenâIto-,âi. , Ces quaûe nouveles ( majeùres D(qui étâient à l'origrine des options)s'ajoutercnt d'ici 2012 âr.rx ( majeujes D

LÂURENTHUA,diEctèur du déreloppemênt

aa Le nombre decandidàtsà t'entrée de notrê écot€â progrêssé dê60% Gêtteânnée. tt

historiques de l'école cla.ns les sys-Èmes enbarqués, d informatioD dles téIécoms, ( les jeunes perçoi-vent que cette auvefiure doane1ieù à des vojets passioÛtlanlé etIes otrres dans Ies clamaiaes alessystèûes evibarEiés et du bâti-ment sont supé'leujes à ce que

nous pouyons fourniD, ajoute Lau-rent Huâ. ( .Les proirs les plus demêt-dés depus deux ars se srtuent dâls ledomaine de l'éneryie, notammeat enélectoniE)e de puissance o,r potlj despmjets à l'éoÏen et au photavohaiq)e-llous allons également $éer alesaptions dédiées aux ùansports eD2012, aiu smafi gid en 2013, et peÙt-êùe égdeî]ent en ingénieîie méaliæ)edlci deùr ailsD, renchérit TamegnryRedarce, directeur du dépanemedgénie élecEique de I'Insa de LyoD.

JACqUES UARoUA||I

Des microcont6leurs faible consommation pour des systèmes ménageant les batteriesMicrochip offie les courants les plus faibles en mode veille (omme en fonctionnement

Ddrctdrd@ernraood,ileurPlPiiéqndhld'm|4hmi.wlnrLPdù

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Intelligent Electjoni(5 start with Microchip

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