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UMB - COURS CAPES 2007 -2008 PRÉPARATION ÉPREUVE DIDACTIQUE. L’EXPRESSION ORALE. Christine Hélot, IUFM d’Alsace/UMB Strasbourg Groupe de recherche PLURIEL: plurilinguisme, dialogue interculturel et enseignement des langues. INTRODUCTION. - PowerPoint PPT Presentation
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UMB - COURS CAPES 2007 -2008
PRÉPARATION ÉPREUVE DIDACTIQUE
L’EXPRESSION ORALE
Christine Hélot, IUFM d’Alsace/UMB Strasbourg
Groupe de recherche PLURIEL: plurilinguisme, dialogue interculturel et enseignement des langues
C. Hélot, IUFM Alsace-UMB Strasbourg
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INTRODUCTION La problématique de l'expression orale ≠ celle de
la compréhension orale. L'objectif en EO n'est pas que les élèves
comprennent malgré le grand nombre d'éléments inconnus
mais qu'ils/elles s'expriment grâce au peu d'éléments connus.
Nos capacités d'expression sont plus limitées que nos capacités de compréhension, même en L1.
Les IO en tiennent compte.
C. Hélot, IUFM Alsace-UMB Strasbourg
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EXEMPLE DE DOSSIER
Voir C. Bourguignon (2005) : « La démarche didactique en anglais : du concours à la pratique »
Paris : PUFpp : 121 - 131 + annexe 1 pour le dossier (2002)
Dossier synchronique CM2 / 6ème sur l’expression orale
Objectif : analyse de la manière dont cette compétence est construite
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LES IO : PALIER 1 On dépasse le stade des énoncés figés ritualisés acquis à
l’école primaire A terme : formuler un message simple dans une langue
actuelle, produire une suite d’énoncés modestes
+ apprendre à savoir nuancer ses propos
- situations courantes de communication
- sur des thèmes familiers Deux dimensions :
- expression orale en continu : enoncés de + en complets
et + complexes, intelligibilité > correction
- interaction orale : dialogue, jeux de rôlE, etc.
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LES IO : PALIER 2
Passer de A1 à B2 + Importance de l’authenticité Etre capable de produire en termes simples des énoncés
sur les gens et les choses- présentations, descriptions, récits, explications
Etre capable d’interagir de façon simple avec un débit adapté et des reformulations- communications sociales + relancer une conversation - recherche d’informations + présentations- dialogue sur des sujets familiers, situations courantes- réactions à des propositions (accepter, refuser etc.) - mettre en forme à partir de notes - mis en voix d’un texte, etc.
C. Hélot, IUFM Alsace-UMB Strasbourg
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IO : 1ÈRE ET TERMINALE « La langue orale tend à reproduire le flux de la pensée au fur
et à mesure que le besoin d’exprimer telle ou telle idée se fait sentir » (Programmes anglais, 1ère, p. 15)
Enchaînement chronologique + qu’ensemble construit Argumentation = succession d’énoncés La discussion orale a recours aux moyens spécifiques de
l’oral La spontanéité des échanges est encouragée Importance de se constituer un vocabulaire actif Mettre en œuvre les différentes stratégies acquises
précédemment pour produire du sens
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LES CAPACITES EN JEU DANS L' EXPRESSION ORALE
capacités fondamentales = reproduire, restituer en reformulant, mobiliser…
capacités spécifiques = respecter l'intonation, l'accentuation, la prononciation, s'exprimer avec une certaine aisance, demander, utiliser, justifier, contrôler et reformuler…
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QU'EST-CE QUE LA COMPÉTENCE DE COMMUNICATION ORALE
Un ensemble de savoirs, de savoir-faire et de savoir être aux niveaux linguistique, culturel, discursif et stratégique.
- Les savoirs : avoir à sa disposition les outils linguistiques nécessaires :
lexique, structures, phonèmes, avoir des connaissances culturelles,
reconnaître les différents types de discours, dire ce que l'on a pas compris … - les savoir-faire : maîtriser les principales fonctions de communication,
respecter les codes sociaux, savoir prendre la parole, couper la parole etc ;
savoir articuler des phrases (cohésion) et organiser ses idées (cohérence),
savoir garder le contact, adapter son discours, faire face aux réactions
imprévisibles, expliquer, présenter. Voir S. Moirand (1990) : Les Stratégies conversationnelles. Enseigner à communiquer
en LE. Paris : Hachette
C. Hélot, IUFM Alsace-UMB Strasbourg
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L’EXPRESSION ORALE 1) Le fond = ce que l'on dit :
- les idées, informations que l'on donne, argumentation que l'on choisit, opinions personnelles, sentiments etc.- Les illustrations orales qui concrétisent les idées- La structuration: la façon dont on organise la présentation de ses idées- Le langage : la correction linguistique, l'adéquation socio-culturell
2) La forme est constituée de :- l'attitude générale : gestes, sourires, mimiques, grimaces port de tête, regards- la voix: volume, articulation débit, intonation, ton.- des pauses et silences (l’hésitation : une des différences les plus marquées entre locuteurs natifs et non natifs.)- Avantages : quand on parle le processus de la pensée a lieu en même temps
cela permet d'hésiter, de faire des pauses, de se corriger, de retourner en arrière (en anglais gap fillers: um, uh, well, you know, really, etc
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L’EXPRESSION ORALE EN L1 L'expression orale engage l'homme au plus profond de son être Elle met en jeu ses rapports :
- avec le monde extérieur : pour la représentation de celui-ci - ses capacités cognitives : pour la construction du langage - et son moi profond pour l'expression des émotions et des sentiments.
Que veut dire demander aux élèves de s'exprimer ? Savons nous à quoi nous nous engageons?- L'expression de la pensée et des sentiments n'est pas une chose aisée dans la vie de tous les jours même en L1
Expression = faire sortir par la pression - Les mots pour le dire : pas toujours facile de les trouver.
Les conditions extérieures et intérieures doivent être favorables - Il faut avoir une certaine confiance dans notre environnement - avoir envie d'entrer en interaction avec lui.
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L’EXPRESSION ORALE EN L2 Climat de confiance nécessaire également : Instaurer des rapports dans la classe basés sur la reconnaissance de l'autre Les élèves doivent accepter de s'ouvrir, de s'exprimer et de
prendre des risques. Il n'y a pas d'expression sans risque : cause du silence des élèves La motivation = susciter l'envie de parler
= que les élèves aient réellement envie de dire quelque chose. La motivation est primordiale, elle est moteur de l'expression.
- elle n'est pas inhérente en situation scolaire La pratique : on apprend à parler en parlant
- pratiquer c'est communiquer- parler c'est avoir quelque chose à dire.
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EO ET MOTIVATION L’enseignant doit montrer une attitude positive envers les capacités potentielles
d'apprentissage de TOUS les élèves Environnement convivial (effet psychologique connu depuis longtemps) Impliquer les élèves dans leur personne, dans leur capacités créatives et imaginaires Créer des situations ludiques de non-savoir où les élèves sont appelés à s'exprimer
afin d'obtenir les informations qui leur manquent Proposer des tâches/activités qui touchent les élèves affectivement ou
intellectuellement, qui leur donnent envie de s'exprimer sur des sujets qui les intéressent.
Tout ceci est difficile mais possible. Il existe des techniques. Ne pas oublier les représentations des élèves envers la langue étudiée. Tout ceci influence la motivation.
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MOTIVER LA PRISE DE PAROLE
La simulation, le jeu de rôle, le jeu, les activités d'"information gap". Difficiles de distinguer entre ces techniques, de nombreux auteurs de manuels les confondent ou les associent. La simulation :
- conçue pour représenter des aspects du monde extérieur
- souvent utilisée dans des domaines qui nécessitent des applications pratiques du savoir
- ex : apprendre les techniques de vol : simulations sur ordinateur
- les conditions réelles de vol sont reproduites, l'élève acquiert de
l'expérience sans danger Jones (1982) « la simulation est particulièrement appropriée à l'enseignement
des langues ».
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SIMULATION ET COMMUNICATION
Simulation = activité communicative par excellence on communique de façon spontanée de l'information réelle qui
engendre une réplique tout aussi réelle mais imprévisible. Le besoin de communication vient du fait que les apprenants
ont une tâche à accomplir ou un problème à résoudre. Ils/elles s'occupent donc d'abord du message et doivent chercher
eux-mêmes des solutions, des stratégies pour s'exprimer et les réactions des partenaires sont suffisantes et poussent à la performance.
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SIMULATION : EXEMPLE Produire un bulletin d'informations pour la télévision
- Les élèves doivent se diviser en groupe - chaque groupe reçoit du matériel authentique provenant d'une agence d'information, un plan détaillé du déroulement d'une émission TV.- Objectif : produire un journal TV avec contraintes de temps, annonces publicitaires, public etc.
Pour réussir l'activité les élèves doivent :- s'interroger sur les différents aspects de la tâche à accomplir- occuper des fonctions, prendre des décisions : nature des nouvelles à présenter, ordre, temps, techniques, etc. - ces décisions sont semblables à celles que prendrait une vraie équipe dans un vrai studio avec les mêmes contraintes et outils. - Le journal TV sera le reflet des décisions prises tout au long de l'activité.
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LES ACTIVITÉS DE SIMULATION
Avantages
niveau de participation plus élevé demandé aux élèves l'élève occupe une fonction sociale précise et reste lui-même le désir de résoudre le problème ou l'énigme déplace l'attention L’attention se porte plus sur la tâche que sur la langue mais permet quand même un travail sur les structures et le lexique mais sans que
les élèves ne s'en aperçoivent nécessairement correspond à un usage de la langue courant dans la vie de tous les jours : la langue
est un moyen, pas une fin renforce la motivation: la tâche accomplie et réussie provoque satisfaction chez les
élèves Lire K. Julié (1994) p. 89-92
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LE JEU DE RÔLE l'élève devient un personnage précis, doté d'un passé, d'une histoire, d'une
personnalité. Il s'agit d'interpréter un rôle, de se mettre dans la peau d'un personnage. La préparation demande à l'enseignant :
- de bien concevoir les personnages,
- de donner un maximum de détails les décrivant,
- ainsi que le lieu de l'action, les liens entre divers personnages,
- le but de l'activité etc. Une transaction doit être menée à bien dans le cadre d'une situation problème Les interlocuteurs doivent négocier en utilisant la LE. Le jeu de rôle se prête à un travail systématique sur les fonctions langagières et
leurs différentes réalisations.
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EXEMPLES DE JEUX DE RÔLE Exemple 1 : inviter - demander aux élèves de jouer :
- un employé invite son patron,
- quelqu'un invite un ami chez lui, suite à un enterrement
- une personne invite un vieil ami a près 30 ans d’absence
- un garçon invite une fille au cinéma etc. Exemple 2 : jeu de rôle autour d'un sinistre
- contexte: studio TV, description détaillée du sinistre,
- 3 intervenants avec chacun leur rôle : annonceur, journaliste et victime
- sur le lieu du sinistre
- quelques données sur l'attitude des personnages,
- description de la situation personnelle de la victime, etc. L'enseignant distribue les rôles et demande aux élèves d'improviser en respectant les
consignes.
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AVANTAGES DES JEUX DE RÔLES
Montrent aux élèves comment selon les différents paramètres de chaque situation (rôle, statut, lien, etc.) les mêmes fonctions (inviter par ex) s'actualisent à travers des réalisations verbales et non verbales très différentes.
Avec des élèves plus avancés le jeu de rôle peut développer des compétences discursives
avec des élèves moins avancés des stratégies compensatoires : gestes mimiques, etc.
Le jeu de rôle permet de travailler sur les attitudes : la notion de certitude par ex.
De développer des stratégies de communication propres à certaines situations : donner des directions clairement par ex.
Permettent à l'enseignant d'observer le comportement social et langagier des élèves et de consolider les acquis
Le jeu de rôle est une forme d'apprentissage par le vécu, les élèves doivent utiliser toutes leurs ressources pour s'exprimer en LE.
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LE JEU : APPROCHES THÉORIQUES
PIAGET: - le jeu permet le développement des structures cognitives(l'intelligence).- deux processus seraient en jeu dans la construction de l'intelligence :
l'assimilation (faculté à ingérer) et l'accomodation (faculté à s'adapter). WINNICOT: (psychanalyste anglais):
- le jeu est essentiel au dévEloppement psycho-affectif de l'enfant- il permet de comprendre le monde extérieur, d'en intégrer les données à sa réalité intérieure; - l'espace transitionnel est ce qui relie l'espace interne psychologique de l'enfant et l'espace extérieur.
BATESON : - Jouer c'est communiquer, c'est comprendre les règles du jeu, les accepter et cela implique une adhésion à un second degré du réel ou faire "comme si".
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LE JEU POUR LES PÉDGOGUES
Les pédagogues: PESTALOZZI, MONTESSORI- insistent sur l'importance du jeu dans le dévéloppement psycho
affectif et cognitif de l'enfant - Et sur le développement communicationnel - prônent son utilisation dans les apprentissages.- le jeu implique l'être humain aux niveaux affectif, intellectuel et
communicationnel.
En langue étrangère les élèves doivent accepter le jeu qui consiste à adopter la LE au lieu de la L1 dans leurs échanges en classe, C'est une forme de connivence.P. Faugère (1994 : 13) : Les Langues Modernes« Le jeu est aussi une épreuve qui requiert effort et concentration ».
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QU’EST-CE QU’UN JEU ?
Le jeu est une activité récréative obéissant à des règles plus ou moins strictes qui définissent un succès ou un échec, un gain ou une perte.
Pour y participer il faut connaître le but, les règles de comportement, le processus pour gagner.
Il existe différentes sortes de jeux selon que la stratégie dominante repose sur le hasard, la compétition, le faire semblant, la recherche d'un certain vertige.
Certains jeux ont les caractéristiques de la simulation : le Monopoly par ex. Le jeu, activité récréative, peut aussi être une activité educative : « A game is an activity with rules, a goal and a element of fun »
Hadfield (1987) Advanced Communication Games, London : Nelson
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LES DIFFÉRENTS TYPES DE JEUX
Les jeux de compétition : les joueurs ou équipes font la course pour atteindre le but les premiers
- ils sont très motivants mais la vitesse pose des problèmes au niveau de l'EO. Les jeux de coopération: les joueurs ou équipes travaillent ensemble pour
atteindre un but commun. Les jeux utilisés en classe de langue peuvent être plus communicatifs ou plus
linguistiques. Les jeux communicatifs n'ont pas toujours des buts linguistiques, c'est plutôt
l'accomplissement d'une tâche. Il faut choisir ou concevoir le jeu en classe de langue pour qu'il y ait nécessité
d'utiliser la langue. On va donc plus s'attacher à développer l'aisance dans la langue (flency) que
l'exactitude des formes (accuracy).
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QUAND LES UTILISER ?
Ils doivent être intégrés à la classe de langue, pas une activité de fin de trimestre.
Ils peuvent donner une pratique langagière aussi concentrée que les exercices plus classiques.
Ils donnent la possibilité d'avoir de vrais échanges communicatifs même avec les limites du jeu.
Ils peuvent être un pont entre la classe et le monde extérieur. Ils peuvent être utilisés dans toutes les phases de la leçon. Ils sont possibles avec les débutants dès le début de l'apprentissage. Ils utilisent une grande variété de techniques qui motivent les élèves. Ils sont possibles même pour la grammaire :
EX : Grammar Games (1989) et More grammar Games (1990) M. Rinvoluccri, OUP.
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LES ACTIVITES DE INFORMATION GAP
Elles proposent une autre façon de favoriser la prise de parole, de créer chez les élèves le besoin de dire, de leur donner une raison de prendre la parole.
Il faut qu'il y ait de la part de celui qui parle une demande ou un apport d'informations : information au sens large de renseignements pratiques ou opinion personnelle
Et qu'il y ait soit chez le locuteur soit chez l'interlocuteur un besoin d'information = information gap.
Les supports utilisés pour susciter vont permettre de créer ce besoin. Ceci est possible en ne donnant pas les mêmes informations à tout le monde ou en donnant des documents suffisamment polysémiques pour que chacun
puisse exprimer un point de vue différent des autres ou apporter une information nouvelle.
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LES ACTIVITES DE INFORMATION GAP
Définition :« A term used in linguistics to refer to the absence of a linguistic unit at a place in a particular pattern of relationships where one might have been expected. The term occurs especially in semantics where a lexical gap can be illustrated by the absence of a male versus female distinction within a term . (D. Crystal, Dictionary of Linguistics and Phonetics)
Ex cousin en anglais : pas de renseignements sur le genre ≠ de brother ou sister il y a donc un gap qui motivera un éclaircissement. Ce concept de information gap a été transposé en didactique des langues, dans
des activités conçues pour motiver les prises de parole. Les questions de type information gap excluent celles dont on connaît la réponse Avantages:
Ces activités requièrent un travail en groupes/paires etc. Elles sont motivantes, elles créent un déficit d'informations
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SUSCITER LA PRISE DE PAROLE à partir d'une écoute, d'un texte, d'une image, d'un film : parler à partir d'un support implique l'intégration des capacités. L'EO découle de la CO ou CE mais dans la vie extra-scolaire lorsque l'on parle de quelque chose c'est rarement pour résumer ou
raconter une histoire mais plutôt pour nous exprimer, faire un commentaire, donner un avis, louer,
critiquer, analyser, etc. parler à partir d'un document visuel ou iconographique :
- activité la plus fréquente la description - or la description n'est ni communicative ni motivante; - dans la vie courante on dit ce qui frappe, ce qui interpelle, on remarque une curiosité; on exprime une opinion.
Il est possible par ex à partir d'une publicité de créer un déficit d'information en supprimant le message écrit et en demandant aux élèves de deviner le but de la publicité à partir de l'image ou photo.
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LE DISCOURS EN CLASSE
Classroom talk est différent de natural talk Authenticité du discours de l'enseignant ? La correction phonétique ? Lire K. Julié (1994 : 117-131) Rita Wrong (1987) Teaching pronunciation : focus on English
Rhythm and Intonation, Prentice Hall Regents écrit : « Contemporary views of language hold that the sounds of language are less crucial for understanding than the way they are organized. The rhythm and intonation of English are two major organising structures that native speakers rely on to process speech…. Because of their major roles in communication, rhythm and intonation merit greater priority in the
teaching program than attention to individual sounds ».
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L’ÉVALUATION Quels critères utiliser?
intelligibilité du message utilisation de stratégies de contournement ou compensation utilisation de gap fillers maîtrise du lexique adapté à la situation correction phonologique qualité de la production = aisance, savoir se corriger exactitude dans la langue respect des temps de parole, des tours de parole
Il est très difficile de juger de la performance orale d'un élève. De nombreux facteurs entrent en jeu: émotivité, confiance en soi,
personnalité qui ne reflètent pas l'état de compétence de son auteur mais peut renseigner sur son aptitude à communiquer.
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BIBLIOGRAPHIE PRONUNCIATION GAMES: M. Hancock, CUP 1995 GRAMMAR GAMES : M. Rnvoluccri, CUP 1984 MORE GRAMMAR GAMES: M. Rinvoluccri, CUP 1990 GRAMMAR CHANTS: C. Graham, CUP 1997 THE GRAMMAR ACTIVITY BOOK: B. Obee, CUP 1996 ELEMENTARY COMMUNICATION GAMES: J. Hadfield, 1984,
Nelson INTERMEDIATE COMMUNICATION GAMES: J. Hadfield,
1984, Nelson ADVANCED COMMUNICATION GAMES: J. Hadfield, Nelson DISCUSSIONS A-Z : A. Wallock, CUP 1995 DISCUSSIONS THAT WORK : P. Ur, CUP 1981 PAIR WORK A/B : P. Watcyn-Jones, Penguin books