+UN AN

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« UN AN »EXPOSITION DES ÉTUDIANTS DIPLÔMÉS DU DNSEP 2005

DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART DU HAVRE

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CYRILLE BOSCHER

ÉMILIE COLO

ANTOINE CRENN

JÉRÔME DECULTOT

KEVIN FLEURY

SONIA HUGON

JULIEN LAMBERT

SAMUEL LEMONNIER

NICOLAS LEPRÊTRE

CÉLINE MATHÉ

DOROTHÉE RICHARD

SÉBASTIEN TREUT

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- N°1 -

T h i e r r y H e y n e nD i r e c t e u r d e l ’ É c o l e S u p é r i e u r e d ’ A r t d u H av r e

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UN AN, comme un premier anniversaire, comme une fête, comme un bilan aussi, un an après…

UN AN, c’est le temps passé depuis l’obtention du DNSEP,depuis la fin des études à l’ESAH, mais surtout un an àproduire de nouvelles pièces, à exister comme artiste en dehors de l’école, à vivre, à aimer, à grandir en toute liberté.

UN AN est un rendez-vous, comme un premier rendez-vous, le rendez-vous de jeunes artistes avec leur premier public.

UN AN est une exposition qui a pour but de montrer des œuvres de jeunes artistes issus de l’ÉcoleSupérieure d’Art du Havre, un an après leur diplôme. Cette exposition est un encouragement à produire de nouveaux travaux durant cette première année qui estsouvent une des plus difficiles de la vie d’un jeune créateur. Le rythme de l’école, l’encadrement des enseignants et l’abri qu’elle représente disparaissent au profit d’uneintégration à la société, à la cité. UN AN est une manifestation qui permet de faire le point et donc depermettre un regard, d’encourager ces jeunes artistes, de les porter encore une fois, tous ensemble.

-N°2-

-N°3-

C y r i l l e B o s c h e r

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- N°4 -

-N°5-

É m i l i e C o l o

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- N°6 -

- N°7 -

A n t o i n e C r e n n

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- N°8 -

* A f f i r m e z - v o u s / * * p a r t i t i o n p o u r u n c o r p sV i d é o d e 8 m n ( d v d ) / b l a n c o s u r t a p i s d e s o l e t V i d é o ( m o n t a g e p u b l i c i t a i r e )

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Je tourne autour de ce support-mouchoir-arène, en essayant d’encouvrir la surface de façon homogène en une sorte de «all-over», volonté contredite parmon souci de ne pas déborder.

Lorsque, par accident, je débordeet tache la moquet te, j ’utilise unnouveau mouchoir pour effacer oudu moins estomper cet te tache.Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de mouchoir.

Alors, je range le tout.

Affirmez-vous.

Soit un paquet de dix mouchoirsen papier. Je déplie et superposetrois mouchoirs sur ma moquet tegris moucheté pour ne pas la tacher.

Avec un petit pinceau trempé dans un pot de peinture noire, je projet te la peinture, par gout tes ou par traînées, par petits coups secs, sans jamaistoucher le support-mouchoir.

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- N°9 -

J é r ô m e D e c u l t o t

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Ce type de gestes peut croiser une certaine représentation del’artiste, figure d’affirmation,d’indépendance et de liberté.

C’est le plus souvent la figure du peintre qui est convoquée : i l s’agit en général d’une peinturegestuelle sinon spasmatique,notamment des projections depeinture.

En général on ne voit pas, pasbien ou pas longtemps le résultat,puisque, de toute façon, c’est legeste qui compte.

Affirmation

Les notions d’affirmation, d’expression et de libérationm’intéressent lorsque, utiliséespar les mass media, elles sontposées alors en impératif individualiste de consommation/singularisation. Elles deviennentalors des modèles, des archétypes,rendues anonymes, s’émancipantjustement totalement du«particulier».

Elles sont alors l’apanage d’uncorps mythique lisse, parfait, sans âge, sans gravité, éxécutantun geste archétypal d’extériorisa-tion, très souvent de projection.

Mais aussi : gicler, sauter en l’air,plonger, lever les bras, lancer,s’éclater sous toutes les formes, y compris au sens propre, glisser,représentations «clichées» deperformances sportives.

Une petite série de gestesconstamment réitérés, vidés detout sens.

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- N°10 -

* A n i m a t i o n v i d é o / * * F i l m a u t o b i o g r a p h i q u eF o r m a t V i d é o

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- N°11 -

K e v i n F l e u r y

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- N°12 -

L a To u rP h o t o g r a p h i e d u F o r t d e S a i n t Va a s t d e l a H o u g h e ( 5 0 )

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- N°13 -

S o n i a H u g o n

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- N°15 -

J u l i e n L a m b e r t

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- N°16 -

* P o r t r a i t d e J . L . / * * M a r i n à l a c i g a r e t t eH u i l e s u r t o i l e , d i m e n s i o n s 1 9 5 x 1 1 0 c m

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- N°17 -

S a m u e l L e m o n n i e r

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- N°18 -

* / * *P h o t o g r a p h i e s / D r a p e a u F r a n ç a i s s o u i l l é

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- N°19 -

N i c o l a s L e p r ê t r e

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- N°20 -I n s t a l l a t i o n / D é t a i l s

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- N°21 -

C é l i n e M a t h é

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Ceci donne une dimension onirique à une réalité a priori cruequi entraîne la proposition d’unlien interactif entre l ’imaginaireet la réalité.

C’est une « traversée ».

En arpentant la ville du Havre, j ’ai fini par m’arrêter un momentà la plage qui m’a semblé être « une cour de récréation ».

Un espace quasi vierge où la ville disparaît visuellement et mentalement ; une sorte de paradis terrestre, un espace deloisirs, un espace d’entre deux.

Je traverse cet endroit où la foule devient un décor, juste un trait.

Mon travail est un voyage qui suppose de petits parcours, sans fatigue, sans l ’at teinte d’unedestination ou d’un mouvement de grande aventure.

Il n’y a en apparence aucune finalité, cela reste dansune sphère limitée : mon e n v i r o n n e m e n t p r o p r e .

Que je sois consciente ou non de mon appartenance à la société,mon travail m’y renvoie sanscesse par mon mode de perception, ma sensibilité, la manière de m’approprier l ’espace, ma façon de regarder, de marcher….

L’imaginaire est censé être intangible. Dans mon travail, i l est suggéré par la subjectivitédu point de vue et par l ’évocationde l’environnement.

- N°22 -

S a n s t i t r e / S a n s t i t r eh u i l e e t v i n y l i q u e s u r t o i l e , 4 0 x 5 0 c m / 3 0 x 4 0 c m

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- N°23 -

D o r o t h é e R i c h a r d

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- N°24 -

D a n s n o s m u r sp h o t o g r a p h i e , 9 0 x 6 0 c m e t t e x t e

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- N°25 -

S é b a s t i e n T r e u t

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Il est un pays que je ne cesse de visiter d’un regard aveugle…J’en parcours les moindres recoins me demandant sans cesse si c’est lui ou mon regard qui est voilé. Ses rues sont calmes, elles sillonnent une nuit permanente peuplée d’ombres qui semblent hésiter dans leur danse entreséduire et fuir… Car elles portent dans leurexistence même l’amour inconditionnel qu’elles nourrissent pour la lumière.

Je me surprends à contempler ce jeu amoureux qui me porte à hésiter entre inspiration et expiration. Qu’importe où il commence, le mouvement se poursuit.

L’art c’est ce qui rend la vieplus intéressante que l’art.

R o b e r t F i l l i o u

Exposition «UN AN»,

du 16 mai au 28 juin 2006, à la galerie de l’École Supérieure d’Art du Havre.

65 rue Demidoff,76600 Le Havre.

Commissaire de l’exposition :Émilie Colo

Conceptionet réalisation :Accident-collectif,www.accident-collectif.net

Édition impriméesur les presses des ateliers de la Ville du Havre,Décembre 2006.

- Fin -

Contacts :tél : (+33) 02 35 53 30 31fax : (+33) 02 35 24 04 38ecoleart@ville-lehavre.fr

Association de graphistes :contact@accident-collectif.net

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