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SOMMAIRE : Comptes 2009, Conseil d’administration 2010 Notre époque privilégie « ce qui se compte au détriment de ce qui compte », selon la formule d’Edgar Morin. Cette logique s’applique, parfaitement, à l’examen et l’interprétation des résultats 2009 du groupe La Poste. Commençons par ce qui se compte. Le résultat net, c'est-à-dire le bénéfice, s’élève à 531 millions d’euros, quasi stable par rapport à 2008. C’est inattendu puisque, à la mi décembre, la prévision d’atterrissage financier laissait à penser que le résultat net serait proche de 400 millions d’euros. C’est assez remarquable dans la période quand on constate les pertes de 1,3 milliards d’Euros à Air France ou de 980 M€ à la SNCF, confrontée à des dépréciations d’actifs et à la 1 ère baisse de trafic de son histoire. Ce résultat 2009 démontre, encore une fois, toute la pertinence d’un groupe multi métiers intégré qui peut toujours s’appuyer sur un ou des métiers pour compenser les difficultés d’un autre. Il souligne aussi la très grande utilité, pour toute l’entreprise, de la stratégie de développement menée dans le Colis et l’Express depuis plus de 10 ans et dans les services financiers devenus La Banque Postale. Pendant de très nombreuses années sans discontinuer, le Courrier a tiré le résultat de La Poste au bénéfice de tous les métiers. Cette année, le premier contributeur est La Banque Postale. Il faut s’en réjouir et veiller, encore et toujours, à raffermir les liens de l’unité du groupe. Autre satisfaction, tous les métiers, Courrier, Colis/Express et Banque Postale, affichent un résultat d’exploitation positif. Un intéressement de 221€ brut sera versé en avril aux postiers, conformément à un accord signé par la CFDT et trois autres organisations. Pourtant, il n’y a pas que des bonnes nouvelles en 2009. Cette année est marquée par le recul du chiffre d’affaires, une première dans l’histoire récente de l’entreprise, et parallèle- ment une accélération des économies, fondées notamment sur la baisse des achats et charges externes, autre première pour La Poste. Moins « consommer » quand on sait que les dernières années ont vu une explosion de ces dépenses-là est plutôt une bonne chose. Il n’en est pas de même pour l’emploi : 8 571 emplois en moins, c’est un autre record. L’introduction de nouvelles technologies ou de nouveaux processus - sans jamais être négociés - et la baisse d’activité peuvent expliquer, pour partie, ce chiffre. Et c’est là qu’il faut parler de ce qui compte, les hommes et les femmes de La Poste. L’intensification du travail pour ceux qui restent ainsi que l’absence de perspectives d’avenir et de sécurité dans les parcours professionnels pour tous n’est pas acceptable. La panne sociale est claire : les négociations sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la santé au travail et le dialogue social décentralisé sont au point mort. C’est une triple faute à mettre au débit des dirigeants. Une triple faute au regard de l’histoire de La Poste, de l’urgence sociale que l’inquiétude croissante des postiers légitime, et de la situation vécue par les salariés des entreprises qui se sont profondément transformées, ces dernières années, sous la pression de la concurrence et des nouvelles technologies. Un avenir pour tous Lettre d’information de l’administrateur CFDT au Conseil d’administration du groupe La Poste n°47 Conseil d’administration du 11 mars 2010 Spécial comptes 2009 Vous pouvez joindre l’administrateur CFDT par mail : [email protected]

Un Avenir pour Tous n°47

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Lettre de MP.Liboutet

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Page 1: Un Avenir pour Tous n°47

SOMMAIRE : Comptes 2009, Conseil d’administration 2010

Notre époque privilégie « ce qui se compte au détriment de ce qui compte », selon la formule d’Edgar Morin. Cette logique s’applique, parfaitement, à l’examen et l’interprétation des résultats 2009 du groupe La Poste. Commençons par ce qui se compte. Le résultat net, c'est-à-dire le bénéfice, s’élève à 531 millions d’euros, quasi stable par rapport à 2008. C’est inattendu puisque, à la mi décembre, la prévision d’atterrissage financier laissait à penser que le résultat net serait proche de 400 millions d’euros. C’est assez remarquable dans la période quand on constate les pertes de 1,3 milliards d’Euros à Air France ou de 980 M€ à la SNCF, confrontée à des dépréciations d’actifs et à la 1ère baisse de trafic de son histoire. Ce résultat 2009 démontre, encore une fois, toute la pertinence d’un groupe multi métiers intégré qui peut toujours s’appuyer sur un ou des métiers pour compenser les difficultés d’un autre. Il souligne aussi la très grande utilité, pour toute l’entreprise, de la stratégie de développement menée dans le Colis et l’Express depuis plus de 10 ans et dans les services financiers devenus La Banque Postale. Pendant de très nombreuses années sans discontinuer, le Courrier a tiré le résultat de La Poste au bénéfice de tous les métiers. Cette année, le premier contributeur est La Banque Postale. Il faut s’en réjouir et veiller, encore et toujours, à raffermir les liens de l’unité du groupe. Autre satisfaction, tous les métiers, Courrier, Colis/Express et Banque Postale, affichent un résultat d’exploitation positif. Un intéressement de 221€ brut sera versé en avril aux postiers, conformément à un accord signé par la CFDT et trois autres organisations.

Pourtant, il n’y a pas que des bonnes nouvelles en 2009. Cette année est marquée par le recul du chiffre d’affaires, une première dans l’histoire récente de l’entreprise, et parallèle-ment une accélération des économies, fondées notamment sur la baisse des achats et charges externes, autre première pour La Poste. Moins « consommer » quand on sait que les dernières années ont vu une explosion de ces dépenses-là est plutôt une bonne chose. Il n’en est pas de même pour l’emploi : 8 571 emplois en moins, c’est un autre record. L’introduction de nouvelles technologies ou de nouveaux processus - sans jamais être négociés - et la baisse d’activité peuvent expliquer, pour partie, ce chiffre.

Et c’est là qu’il faut parler de ce qui compte, les hommes et les femmes de La Poste. L’intensification du travail pour ceux qui restent ainsi que l’absence de perspectives d’avenir et de sécurité dans les parcours professionnels pour tous n’est pas acceptable. La panne sociale est claire : les négociations sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la santé au travail et le dialogue social décentralisé sont au point mort. C’est une triple faute à mettre au débit des dirigeants. Une triple faute au regard de l’histoire de La Poste, de l’urgence sociale que l’inquiétude croissante des postiers légitime, et de la situation vécue par les salariés des entreprises qui se sont profondément transformées, ces dernières années, sous la pression de la concurrence et des nouvelles technologies.

Un avenir pour tous Lettre d’information de l’administrateur CFDT au Conseil d’administration du groupe La Poste n°47

Conseil

d’administration

du 11 mars 2010

Spécial comptes 2009

Vous pouvez joindre

l’administrateur CFDT par mail :

[email protected]

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COMPTES 2009 : LES CHIFFRES CLES

���� Compte de résultat En millions € 2009 2009/2008

brut 2009/2008 à variation

comparable

Chiffre d’affaires (CA)

20 527 -1,3% - 2,0%

Résultat d’exploitation (REX)

757 - 15% - 13%

Résultat net 531 + 0,4%

► Charges d’exploitation 2009 2009/2008

Achats et autres charges externes

- 5 938 - 3,9%

Impôts et taxes - 372 + 35%

Charges de personnel - 12 625 + 0,2%

Amortissements, provisions et pertes de valeur

dont coût du risque bancaire

- 939

- 52

+ 1,4%

- 54%

Résultats des cessions d’actifs - 7 - 78%

Autres charges et produits + 112 + 67%

Total -19 770 - 0,7%

► Autres

En millions € 2009 2008

Capitaux propres 4 051 3 252

Dette nette 5 517 5 703

Capacité d’autofinancement 1 395 1 355

Achats et autres charges externes La diminution des charges est partagée entre La Poste pour 45% et les filiales pour 55%. Sur les 240 millions au total, 199 sont réalisés par le Courrier dont :

► Carburant : - 18M€ ► Transports : - 64 M€ ► Sous-traitance liée à la ré internalisation des activités

informatiques : - 20 M€

► Autre Sous-traitance : - 43 M€ ► Frais terminaux liés à la baisse des volumes : -20 M€ ► Publicité : - 9ME

A variation comparable

Les effets de périmètre - acquisitions ou cessions d’entreprises - et les effets de change -variation de l’euro face au dollar et à la livre sterling - sont neutralisés pour mesurer les résultats sur une base comparable. Il en va de même avec la modification du mode de rémunération des encours du Livret A.

���� Ratios financiers

2009 2008

REX / CA 3,7% 4,3%

Résultat net / CA 2,6% 2,5%

Dette nette/ capitaux propres 1

1.51 1.77

1 données corrigées des résultats latents sur instruments financiers

���� Chiffre d’affaires En millions € 2009 2009/2008 2009/2008

à variation comparable

Courrier 11 665 - 3,0% - 4,7%

Colis 1 386 - 1,4% =

Express 3 093 - 6,2% - 4,6%

La Banque Postale 5 019 + 4,2% + 4,0%

Eliminations CA intra groupe 1

Dont Enseigne2 et Immo

- 636

42

Total 20 527 + 0% + 1,8%

1 Le CA lié à des prestations intra groupe (ex : co urrier de La Banque Postale pour le Courrier) est é liminé au final dans les

comptes consolidés du groupe.

2 Produits tiers uniquement

Drôles de normes comptables !

Le résultat le plus représentatif est le REX. En effet, le résultat net est affecté par l’application des normes IFRS. La Poste a vu sa notation financière baisser, et de ce fait son stock de dettes est valorisé à sa « juste valeur », entraînant un produit de 96M €. Plus votre note baisse, moins votre dette passée vous coûte cher, un comble !

Quel exemple de financiarisation folle de l’économie ! Le pire, c’est que ce produit sera annulé au fur et à mesure des prochains exercices comptables sauf nouveau changement de notation de La Poste.

Résultat d’exploitation

Le REX est un bon indicateur de la capacité d’une entreprise à résister à la crise. La baisse de 129M€ découle essentiellement de l’augmentation des amortissements liés au déploiement des projets de modernisation.

Les 3 raisons d’un bénéfice à un niveau inattendu

1. Un surplus de trafic pour le courrier et le colis/express en fin d’année.

Malheureusement, cette tendance ne se confirme pas en ce début 2010. 2. Plus d’économies que prévu : le programme de réduction des coûts de

200M€ a été finalement doublé.

3. Les effets des normes comptables IFRS positifs cette année, au contraire de 2009, notamment sur la dette - voir ci contre - et La

Banque Postale.

On peut y ajouter une prise de sécurité dans les prévisions ! A noter : le résultat net de La Poste maison-mère ne représente que 30M€ sur les 531M€

du Groupe. La maison mère cumule 2 handicaps : le développement se fait dans les filiales et les charges les plus lourdes et non compensées lui sont imputées : aménagement du territoire, déficit de presse, service universel du

courrier.

Les charges de retraite bénéficient de la baisse du taux de cotisation employeur pour un montant de 68M€ dans la maison mère. C’est la dernière année où le « bénéfice » Retraites joue. En effet, La Poste a payé un complément au taux d’équité concurrentielle allant décroissant : 6,8 % en 2007, 3,7 % en 2008 et 1,3 % en 2009. 2010 verra l’application pure et simple du taux d’équité concurrentielle.

Page 3: Un Avenir pour Tous n°47

LE COLIS

Le Colis avait amorcé en 2008 une baisse de 1,1% en raison de la diminution des activités des vépécistes et des routeurs. 2009 est marquée par :

� La baisse des volumes pour 88 M€ soit - 6,6%

☺ Une hausse tarifaire pour 19 M€ soit + 1,4%

☺ La montée en gamme avec les produits suivis pour 54 M€

même si cet effet tend à se ralentir et aura de moins en moins d’impact positif.

☺ Le développement du E-commerce à hauteur de 16%

☺ Qualité de service Colis : 92,8% en J+2 soit + 0,3%

L’EXPRESS

La baisse de 146 M€ sur base comparable provient principa-lement de :

� La baisse des volumes pour 68 M€ soit - 2,1%.

� La baisse des prix de 2,2% imposée par une très forte concurrence.

� Un effet change de 76 M€ lié à la dépréciation de la livre sterling par rapport à l’euro. � La crise économique qui touche l’Allemagne, la Grande-Bretagne et plus sévèrement l’Espagne et l’Europe de l’Est.

☺ En France, Chronopost progresse de 3% et Exapaq

maintient ses volumes dans un contexte concurrentiel difficile.

☺ Qualité de service Chrono 13 : 95,4% soit + 0,4%

LE COURRIER

L’évolution du chiffre d’affaires Courrier résulte notamment de:

� La baisse des volumes pour 490 M€ soit - 4,3%.

� La tendance des clients à choisir des produits plus écono-miques pour 86 M€ soit – 0,8%.

� L’effet Jours ouvrables défavorable à hauteur de 23 M€ soit - 0,2%.

� La baisse du courrier international pour 37 M€.

☺ La hausse tarifaire pour 152 M€.

☺ La hausse du chiffre d’affaires des filiales pour 110 M€.

Médiapost recule mais les autres filiales progressent et l’apport d’Extelia se mesure à 173 M€.

☺ Qualité de service Lettre : 84,4% en J+1 soit + 0,6%, Le résultat d’exploitation

Il est positif à 179 M€. Il était de 545M€ en 2008 et de 807M€ en 2007.

La marge du Courrier est de 1,5% mais il faut rappeler que cette marge intègre le coût supporté par le Courrier au titre de l’accessibilité postale pour 482 M€ et le déficit du transport de presse pour 376 M€. Cette situation, dénoncée sans discontinuer par l’élue CFDT, doit être modifiée.

Le produit net bancaire (PNB) dépasse les 5 milliards d’euros en progression de 4,2% en valeur brute. Après neutralisation des éléments exceptionnels, la hausse du PNB est de 4% mesurant ainsi la performance intrinsèque de La Banque Postale. Principales explications.

☺ La progression des produits sur crédits immobiliers, + 192 M€. Les

encours de crédits augmentent de 4,4 milliards € soit + 16%. La part de marché atteint 4,6% sur les encours et 8% sur les nouveaux crédits.

☺ Les intérêts versés aux déposants diminuent fortement du fait de la baisse des taux des livrets d’épargne, de la décollecte sur les PEL et de la recentralisation auprès de la CDC du Livret Développement durable. L’effet favorable est de 352 M€.

☺ La rémunération sur Livret A a un effet positif de 44 M€ grâce au niveau

de collecte exceptionnel atteint fin 2008.

☺ La progression des commissions sur clientèle est de 37 M€, liée au développement des offres packagées.

☺ Les encours de crédits immobiliers progressent de 18,4%, générant un supplément de produits d’intérêt à hauteur de 152 M€. Les nouveaux prêts s’élèvent à 7,7 milliards d’euros, un record.

� La baisse des commissions sur OPCVM, - 6 M€, reflétant la baisse des

marchés actions et le choix par les clients de produits moins rémunérateurs mais plus sûrs.

� La diminution du revenu des portefeuilles financiers à hauteur de 322 M€ du fait de la baisse des taux

� La baisse des revenus sur opérations de trésorerie, -100 M€, liée à la

recentralisation du Livret Développement Durable.

Le résultat net de La Banque Postale, et par conséquent du groupe La Poste, bénéficie d’une contribution de la CNP à 186M€, + 56M€.

COMPTES 2009 : LES CHIFFRES CLES DES METIERS

���� Encours La Banque Postale

En millions €

2009/2008

Dépôts à vue

+ 7,2%

Epargne centralisée

(Livret A à 100% et LEP à 15%)

- 1,4%

Epargne intermédiée (Livrets hors LA, Epargne logement, PEP et comptes à terme)

- 10,5%

Epargne commissionnée (Assurance, OPCVM et comptes titres)

+ 7,5%

Total

+ 2,5%

Part de marché sur les encours : 8,7%

Le résultat d’exploitation de LBP

2007 2008 2009 512 M€ 270 M€ 612 M€

Les métiers bancaires ne sont pas « un long fleuve tranquille » comme l’a souligné un administrateur. La preuve avec le résultat d’exploitation de La Banque Postale ces 3 dernières années. Les résultats seront de moins en moins réguliers. Ils dépendent en effet de la stratégie mise en œuvre, de la qualité du travail du personnel mais aussi de facteurs externes comme le contexte des marchés financiers (niveau des taux, marché actions), du comportement de la clientèle et du contexte réglementaire.

LA BANQUE POSTALE

L’ENSEIGNE ☺ Réduction de l’attente : 4,3 mn au 4ème trim. 2009 contre 6,5 mn au 4ème trim. 2008 pour les 1000 plus grands bureaux.

Page 4: Un Avenir pour Tous n°47

CONSEIL D’ADMINISTRATION 2010

Dividendes à l’Etat

L’Etat a annoncé le maintien du niveau du dividende à 20% et renoncé au taux de 25%

prévu. Cette mesure est bienvenue mais insuffisante. L’élue CFDT continue de juger qu’un moratoire sur le versement de ce dividende est nécessaire jusqu’au moment où la situation

bilancielle et les ratios d’endettement de l’entreprise seront revenus à un niveau normal.

www.cadrealaposte.org

Quoi de neuf au Conseil d’administration ?

C’est le changement dans la continuité, selon une célèbre formule ! Le passage en société anonyme à capitaux publics ne modifie pas fondamentalement le rôle et la composition du

Conseil d’administration (CA).

La durée du mandat des représentants de l’Etat et des personnes qualifiées a été prolongée pour s’aligner sur la durée du mandat des représentants du personnel qui se

termine à la fin 2010. Il n’y a donc aucun changement, pour l’instant, dans la composition du

CA. Le rendez-vous est pour la fin 2010.

Jean-Paul Bailly a été proposé par le Conseil du 11 mars comme futur président directeur

général de La Poste. C’est la 1ère étape nécessaire avant son audition par les commissions

parlementaires et sa nomination « officielle » en Conseil des ministres.

Ce qui ne changera pas

► Le nombre de membres du CA maintenu à 21 dont 7 représentants du personnel

► L’élection des représentants du personnel par les postiers

Ce qui changera à l’entrée

de la Caisse des dépôts

dans le capital de La Poste

Jusqu’ici les 7 représentants de l’Etat et les 7 personnalités qualifiées étaient nommées par décret.

Avec l’arrivée de la Caisse des dépôts, les

représentants des communes et des usagers continueront à être nommés par

décret. Les 12 autres membres seront nommés par l’Assemblée générale des actionnaires, c'est-à-dire l’Etat et la Caisse des dépôts.

Ce qui change déjà

► Le président du Conseil d’administration assure désormais la direction générale de

La Poste. Il devient Président Directeur Général de La Poste.

Le poste de directeur général n’existe plus. Néanmoins, Jean-Paul Bailly a annoncé qu’il

prendra « une disposition pour que Georges Lefebvre, directeur général jusqu’au 1er mars, conserve un rôle comparable ». Il sera nommé Délégué général du groupe avec les pouvoirs et les missions d’aujourd’hui.

► Le Conseil d’administration arrête les comptes du groupe et de la maison mère. Il

appartient à l’Assemblée générale de les approuver ou non. Le Conseil propose également à l’AG d’affecter le résultat de l’exercice, en particulier le montant du dividende. Cette année, l’Assemblé générale

des actionnaires sera purement formelle puisqu’il n’y a qu’un seul actionnaire : l’Etat.

Tous les postiers de La

Poste et des filiales citées ci-dessous

pourront participer au scrutin du 16 novembre

2010 pour élire les 7 administrateurs salariés

représentant le personnel dont l’un au

titre des cadres.

LA POSTE

GEOPOST :

CHRONOPOST

TELINTRANS

EXAPAQ

SOFIPOST:

ASPHERIA

DYNAPOST

MEDIAPOST

CNPT - EXTELIA

EXTELIA

CC TEAM AURORE

ORSID DOCUMENT MANAGEMENT

BRETAGNE ROUTAGE

MEDIA PRESSE

STP

NEOLOG

NEOPRESS DIRECT

POSTE IMMO

LA BANQUE POSTALE.

ELECTIONS LE 16 NOVEMBRE

Chiffres clés de l’économie 2010 PIB France : -2,2% ���� PIB zone euro : -4% ���� Inflation : +0,1% ���� Taux d’épargne : 16,5% ����

Prochain Conseil :

le 15 avril