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ferraille

Un nouveau défi pour Lefort

Lefort, le spécialiste belge des presses et cisailles à ferraille, propose désormais une gamme complète de solutions pour le

traitement et le conditionnement des ferrailles. En effet, outre sa gamme de cisailles fixes et mobiles, Lefort enrichit son

portefeuille avec une gamme de broyeurs flambant neuve : les broyeurs horizontaux Multi Produits.

«Ces dernières années, nous avons lourdement investi dans notre outil de production afin de présenter une gamme

complète de presses-cisailles qui répondent aux derniers critères de fiabilité, de durabilité et de qualité », explique Christian Lefort, Pdg de l’entreprise belge éponyme. Statiques, portables, mobiles, et depuis peu sur chenilles (Trax 500, 600, 900), les cisailles construites à l’usine de Gosselies vont de 300 à plus de 1 400 t de force de coupe, avec des configurations de bacs en version "bec et corne" ou en version "latéral". En motorisation Diesel ou électrique, la gamme est capable de répondre à toutes les configurations de chantier. « Avec 70% des composants fabriqués en interne, notamment les vérins et l’ensemble de la tuyauterie ; avec un contrôle qualité strict sur 100% des pièces des

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INFO +lefort fêtera

en 2017 les 70 ans de sa

1re machine !

Le broyeur Lefort MTP 800 annonce une puissance de 800 ch pour un rythme de production de 8 à 25 t/h. C’est le premier exemplaire de la future gamme des broyeurs Lefort MTP.

Christian Lefort, Pdg Lefort :

« Notre politique a été de concentrer nos efforts sur la

gamme de presses-cisailles afin qu’elle réponde au mieux aux

besoins des clients. Aujourd’hui, nous sommes devenu une réelle

référence dans ce secteur, et c’est pourquoi nous nous

attaquons désormais à un nouveau challenge avec la mise

au point de broyeurs à métaux. »

machines ; avec la certification Iso 9001 de notre outil de production, nous pouvons garantir la qualité et la fiabilité de nos machines », mar-tèle le Pdg. Exportées à 95% vers plus de 30 pays, les machines Lefort sont servies par un réseau international de distribution et de service après-vente. Pour la commercialisa-tion, la société belge s’appuie également sur ses filiales: Lefort UK, Lefort France et Lefort America. Cette dernière, née en 2014 et confiée à Yves Lambert, a d’ailleurs récemment signé un accord de distribution avec Caterpillar sur les Etats-Unis et le Canada.

Nouveau challenge

« Notre politique a été de concentrer nos efforts sur la gamme de presses-cisailles afin qu’elle

réponde au mieux aux besoins des clients. Aujourd’hui, nous

sommes devenu une réelle réfé-rence dans ce secteur, et c’est

pourquoi nous nous attaquons désor-mais à un nouveau challenge avec la mise au point de broyeurs à métaux », résume Christian Lefort. D’ailleurs, le constructeur belge n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a sorti une dizaine de broyeurs depuis les années 1990. « Ces expériences nous ont permis de connaître les contraintes spécifiques de ces matériels », avoue le Pdg qui cette fois a décidé de s’attaquer au marché des broyeurs avec plusieurs atouts en poche : outre d’importants investissements techniques, Lefort s’est adjoint les compétences d’un expert du broyage : Jean-Pierre Siebert. « En 2015, Christian Lefort a fait appel à moi pour l’aider à créer sa ligne de broyeurs », •••

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explique-t-il. « L’objectif n’était pas de révolutionner le concept du broyage mais de sor-tir une machine économique, fiable, productive, polyvalente et capable de faire de la qualité pour ceux qui recherchent la valorisation maximale de leurs produits. En effet, nous ne sommes plus à l’époque où l’on mettait des produits en mélange dans un gros broyeur. Aujourd’hui, les recycleurs recherchent la qualité et la pureté des flux issus du broyage. Avec la gamme de broyeurs Lefort MTP, un recycleur peut travailler des flux spécifiques comme les pare-chocs, les

réservoirs plastiques, les moteurs et boîtes de vitesses, les inox… »

Technique éprouvée

Le broyeur Lefort MTP se distingue par une série de particularités. Par exemple, son gros variateur qui permet de faire descendre la vitesse du rotor à 350 trs/min là où tous les autres broyeurs fonctionnent sur une plage de 550 à 600 trs/min. Cela permet à la fois d’améliorer la poly-valence de la machine pour le traitement des plastiques et aussi d’économiser de l’énergie quand les matériaux alimentés ne nécessitent pas une grande vitesse du rotor. D’autre part, les bancs d’enclumes ont été placés à des endroits précis afin de garantir une bonne qualité de déchiquetage. Autre point, la grande ouverture du broyeur permet d’assurer un débit élevé. Sur cette machine, il est également possible de jouer sur le nombre de marteaux – 10, 12, 14 – qui équipent le rotor, ce qui permet d’adapter la machine aux matériaux traités. Comme dernier exemple des apports techniques à la conception du broyeur, Jean-Pierre Siebert cite la mise en

1 - Les bancs d’enclumes ont été placés à des endroits précis afin de garantir une bonne qualité de déchiquetage.2 - En sortie de broyeur, un séparateur magnétique Andrin assure le tri des éléments ferreux.

Jean-Pierre Siebert, ancien directeur technique du groupe Derichebourg :

« J’ai monté le premier broyeur en France en 1972. Ensuite, je me suis occupé d’une vingtaine d’unités de 800 à 6 000 ch pour le groupe Derichebourg. En 2015, Christian Lefort a fait appel à moi pour l’aider à créer sa ligne de broyeurs. »

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Info +la france compte

actuellement une quinzaine de broyeurs de 800 ch pour un parc total de près de 50

broyeurs en service.

place de trappes qui peuvent obturer les grilles de calibrage « pour faire de la densité ».Sinon, la machine reprend la configu-ration longuement éprouvée du moteur directement relié sur l’arbre du rotor via un coupleur hydraulique. « Il en est de même pour le système à marteaux inter-changeables, en acier haute résistance, qui assurent d’exceptionnels standards de capacité de production et des temps d’entretiens extrêmement réduits », poursuit Pascal Benoît, directeur tech-nique de Lefort. « Le faible régime de rotation du moteur garantit un couple élevé pour traiter les matériaux les plus résistants. Les unités de dépoussiérage, tables vibrantes et système de sélection de tri de déchets sont eux aussi dispo-nibles et adaptés aux besoins du client. »

Effet de gamme

La gamme de broyeurs horizontaux Multi Produits de Lefort annonce une puissance moteur allant de 500 à 3 000 ch. « Sur un marché qui emploie des machines allant jusqu’à 10 000 ch, on se situe plutôt en entrée et milieu de

gamme. Selon les matériaux d’alimenta-tion, cette gamme de broyeurs annonce une capacité de production comprise entre 8 et 80 t/h. Ce qui compte c’est surtout sa polyvalence », insiste Jean-Pierre Siebert. Une polyvalence qui s’allie avec un investissement moins important que dans des grosses unités. « En France comme en Europe la ten-dance va vers une baisse des volumes à traiter et vers une diversification des intrants - pare-chocs, réservoirs, fer-railles, inox, etc.- pour avoir une qualité optimale de produits », reprend Chris-tian Lefort qui n’entend pour autant pas s’arrêter là. « Nous souhaitons compléter notre offre de matériels destinés aux recycleurs et aux ferrailleurs. En appli-quant la même philosophie que sur les presses-cisailles et qui nous a valu notre réputation internationale, ce nouveau produit permettra à Lefort de devenir un acteur de choix dans le marché du broyage. Cette gamme de broyeurs MTP sera bien entendu étoffée au fil de la demande et des besoins des marchés tant européens que pour les Etats-Unis. » Comme pour les presses-cisailles, les broyeurs Lefort sont donc disponibles en différentes versions et puissances selon les capacités de production nécessaires et peuvent être équipés d’une motori-sation électrique ou thermique. « Toutes nos machines bénéficient des normes de sécurité en vigueur et sont conformes pour le marché européen « CE » et « UL » pour le marché américain », complète Pascal Benoît. « Bénéficiant d’un réseau de représentation à travers le monde, les clients pourront compter sur une struc-ture fonctionnelle éprouvée de longue date ainsi qu’un stock de pièces de rechanges disponibles afin d’assurer un support technique rapide et de qualité. »

Hubert de Yrigoyen