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PLAN LOCAL D’URBANISME - COMMUNE DE BARON
Un nouveau Plan Local d’Urbanisme
Qu’est qu’un Plan Local d’Urbanisme ?
Quel est le contenu du nouveau Plan Local d’Urbanisme ?
maîtriser le développement urbain communal ;
préserver le cadre de vie des habitants ;
identifier les différents besoins communaux en matière d’habitat, d’équipements, de transports, d’activités et de
services ;
soutenir le commerce local et les services de proximité ;
valoriser et préserver les espaces agricoles et paysagers du territoire communal ;
prendre en compte les risques naturels prévisibles ;
inciter à la mise en place de critères favorisant le développement durable ;
mettre en conformité le futur P.L.U. avec les lois Solidarité Renouvellement Urbain, Urbanisme / Habitat, Grenelle
Environnement 1 et 2, et ALUR, ainsi qu’avec les différents documents supra communaux dont le Schéma de
Cohérence Territorial du Pays du Pays de Valois, …
Quels sont les principaux objectifs de l’élaboration du P.L.U. de Baron ?
Société Urballiance – Conseil en Urbanisme et en Aménagement
DIAGNOSTIC
Organisation spatiale et morphologie urbaine
Une organisation spatiale claire et lisible
Le territoire de Baron détient une organisation
spatiale claire et lisible avec une entité urbaine
concentrée sur la partie centrale de la commune,
entourée par une importante entité naturelle.
L’entité naturelle, qui représente 95% du territoire,
est composée de quatre éléments forts :
un plateau agricole ouvert et horizontal occupé
par de grandes étendues de cultures ;
les coteaux boisés au Nord de la commune ;
la vallée de la Nonnette qui traverse la
commune d’Est en Ouest dans sa partie
centrale et qui est encadrée par des bois
alluviaux et des prairies humides ;
la forêt à l’extrême Sud de la commune formant
un espace uniforme.
L’entité urbaine, qui représente 5% du territoire,
est composée de plusieurs secteurs bien distincts
les uns des autres :
un centre ancien de caractère de part et d’autre
de la RD 330, au cœur du bourg ;
deux importantes zones de lotissements
individuels, à l’Ouest et au Nord du centre
ancien, toutes deux en entrée de ville ;
Le parcellaire traduit les différents types d’occupation des sols de la commune, avec trois échelles de maille :
les fermes à cour de dimension colossale ;
l’habitat traditionnel ancien, étroit et allongé ;
le mode pavillonnaire, plus large et moins profond.
Plusieurs formes de bâti se dégagent avec :
un bâti aéré, composé de constructions individuelles aux formes et aux tailles relativement similaires correspondant
à la fois aux deux zones de lotissements et aux nombreux pavillons individuels ;
un bâti ancien dense correspondant aux maisons de ville accolées les unes aux autres et formant des fronts urbains
homogènes avec des jardins à l’arrière ;
un bâti allongé et étroit implanté le long des limites séparatives latérales correspondant aux corps de fermes ;
un bâti de taille d’envergure correspondant principalement aux hangars et autres bâtisses agricoles.
Une structure du parcellaire et du bâti qui traduit les différents modes d’occupation du sol
quatre fermes avec des bâtiments d’envergures, souvent clos de mur et occupant de vastes emprises ;
le pôle d’équipements publics (salle des fêtes, gymnase, terrain de foot, tennis, …) au Nord, en entrée de ville depuis la
RD 100 ;
le “jardin du presbytère” qui offre un très bel espace vert public récemment aménagé par la commune au cœur du bourg ;
le parc du château (privé) qui occupe une vaste emprise dont une partie est occupée par un centre équestre ;
la station d’épuration en entrée de ville, à l’Ouest, au niveau de la RD 330, avec un système de lagunage.
Le Plan Local d’Urbanisme a été créé par la loi Solidarité et Renouvellement
Urbain du 13 décembre 2000, et remplace le P.O.S. C’est un document plus
exigeant que le P.O.S., plus riche car plus global et plus prospectif. Il s’élabore en
concertation systématique avec les habitants.
Comme le P.O.S., le P.L.U. définit les règles de construction sur l’ensemble de la
commune, mais, au-delà, présente un projet territorial à travers le Projet
d'Aménagement et de Développement Durable.
Le P.L.U. est à la fois :
un outil de prévision et de planification : il définit un projet d’aménagement et
de développement communal à moyen et long terme.
un outil d’aménagement : il modèle le paysage par l’adoption de densités de
construction adaptées, la défense des espaces verts et la protection de
l’environnement.
un outil réglementaire : il encadre les constructions, implantations, hauteurs,
aspects extérieurs, stationnement, ...
Le dossier de P.L.U. comprend :
un Rapport de Présentation, qui expose un diagnostic, analyse l’état initial de l’environnement et évalue les
incidences du P.L.U. sur l’environnement.
un Projet d’Aménagement et de Développement Durable, qui définit les orientations d’urbanisme et
d’aménagement.
des Orientations d’Aménagement et de Programmation, qui pourront porter sur des secteurs à aménager.
un Règlement, qui définit les droits à construire de chaque terrain.
un Zonage, qui délimite les quatre nouvelles zones définies par la loi : zone urbaine (U), zone à urbaniser (AU),
zone agricole (A) et zone naturelle et forestière (N).
des Annexes, avec notamment les servitudes d’utilité publique.
RD 330 A
RD 330 A
RD 100
RD 100
RD
Ligne TGV
Franchissement
voie ferrée
Espace agricole
Espace boisé
Vallée de la Nonette
Espace urbain
Parc du château
Zone d’activité
économique
Corps de ferme
Zone de carrières
Station d’épuration
PLAN LOCAL D’URBANISME - COMMUNE DE BARON DIAGNOSTIC
Une constante, mais irrégulière, augmentation de population
Démographie – Emploi
Une augmentation de la construction de logements supérieure à celle de l’évolution
démographique communale
Habitat
Avec une population de 786 habitants en 2011 (valant au 1er janvier 2014), Baron se présente comme un village du
département de l’Oise. Il est membre de la Communauté de Communes du Pays de Valois, CCPV, qui regroupe 62 communes,
comprenant au total 53 458 habitants.
Baron a connu une forte augmentation démographique, de plus de 4,5%, entre 1990 et 1999. Depuis 2000, la croissance
démographique baronnaise est faible, puisque inférieure à 1%, mais constante.
1999 2011 Oise 2011
Évolution de la structure par âge entre 1990 et 2011
CCPV 2011
Évolution de la structure des ménages entre 1999 et 2011 Évolution de la part des propriétaires et des locataires entre 1999 et 2011
Évolution de la taille des logements entre 1999 et 2011
Le nombre moyen de personnes par ménage a diminué
depuis 1990, et est pour la première fois inférieur à celui de
la Communauté de Communes du Pays de Valois, et égal à
celui du département. Ceci peut s'expliquer par le
vieillissement continu de la population, mais surtout par le
desserrement des ménages qui conduit les jeunes adultes à
quitter le domicile parental pour s’installer seul dans un
logement et, en l’occurrence, quitter la commune.
Baron connaît un vieillissement continu de sa population
depuis 1990 avec une tranche d’âge 0/44 ans qui chute de
15 points au profit de la tranche 45/59 ans qui en gagne 9,1
et de la tranche des 60 ans et plus qui gagne 5,9 points.
A noter, l’augmentation de la tranche 0/14 ans entre 1999 et
2011 passant de 20,4% à 22,4%.
La population baronnaise, en 2011, possède une structure
par âge plus âgée que celle de la Communauté de
Communes du Pays de Valois et du département de l’Oise.
La construction de logements a augmenté de 12,3% entre 1990 et 1999, alors même que la population, à la même période,
diminuait de 4,5%. Entre 1999 et 2006, l’augmentation est de 9,6% pour la construction de logements contre une augmentation
de population égale à 0,6%. Enfin, entre 2006 et 2011, les logements progressent de 3,6% contre une augmentation de
population de 0,9%. Le marché du logement baronnais a donc été très dynamique même s’il connait un net ralentissement. Ce
parc de logements se caractérise par une grande majorité de maisons individuelles, 91,5% contre 8,5% d’appartements.
La commune compte une prédominance de 5 pièces et
plus qui constituent plus de la moitié du parc des
résidences principales. Entre 2006 et 2011, les très grands
logements ont encore augmenté. Les uns et deux pièces
représentent moins de 10% des résidences principales.
En comparaison avec la CCPV, Baron compte moins de
petits et moyens logements.
La part des propriétaires est nettement supérieure à celle
des locataires, avec 75% contre 23%. Entre chaque
recensement, on constate une augmentation du nombre
de propriétaires et une diminution des logés gratuits.
En comparaison avec la CCPV, le nombre de propriétaires
sur Baron est supérieur et le nombre de locataires
inférieur.
0 / 14 ans 15 / 29 ans 30 / 44 ans 45 / 59 ans 60 / 74 ans 75 ans et plus
1990
Propriétaires Locataires Logés gratuits
1999 2009 CCPV 2011 2011
1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces et plus
1999 2006 2011
Société Urballiance – Conseil en Urbanisme et en Aménagement
Une augmentation de la part de la population active
Le poids de la population active totale au sein de la population municipale a fortement augmenté lors des deux dernières
décennies. En effet, la population active totale représentait, en 1990, 45,6% de la population totale, en 1999, elle gagne
2,2 points et passe à 47,8%. En 2011, elle s’établit à 50,5% de la population baronnaise.
Une prédominance des cadres et professions intellectuelles supérieures et des professions
intermédiaires
Des modifications importantes dans les catégories
socioprofessionnelles ont eu lieu. En 1999, les "professions
intermédiaires", les "employés" et les "ouvriers"
représentaient 80% des catégories socio professionnelles.
Aujourd’hui, elles ne représentent plus que 58%. Ce sont
les "cadres et professions intellectuelles supérieures" qui
arrivent en tête des catégories socio professionnelles sur la
commune en ayant multiplié leur représentativité par 2,4
avec 28%.
Évolution des catégories socio-professionnelles entre 1999 et 2011
Agriculteurs
exploitants
Artisans
Commerçants
Chefs d’entreprises
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
1999 2011
Cadres
Professions
Intellectuelles
supérieures
Source : INSEE, Recensement de la population, exploitations principale et complémentaires
Source : INSEE, Recensement de la population, exploitations principales et complémentaires
Source : INSEE, Recensement de la population, exploitations principales et complémentaires
Un nombre de logements locatifs sociaux permettant une mixité sociale
Le nombre de logements locatifs sociaux, au 1er janvier 2014, sur la commune de Baron, est de cinq. Gérés par l’OPAC, il
s’agit de maisons de ville d’un étage, accolées les unes aux autres.
De plus, la mairie loue directement cinq appartements à des loyers très modérés : trois rue du Fond Laval, un rue du
Cimetière et un place Jeanne d’Arc. Ces deux derniers sont dans une même construction. Il s’agit de T2/T3.
Avec plus de 54% de logements construits avant 1946, le
parc immobilier de Baron est globalement ancien.
Âge de la construction des logements
0
10
20
40
50
Avant 1946 1946 / 1991
En %
30
Après 1991
Source : INSEE, Recensement de la population, exploitations principales
Source : INSEE, Recensement de la population, exploitations principales
Source : INSEE, Recensement de la population, exploitations principales
0
5
10
15
20
25
30 En %
1990 1999 2011
0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
En % 3,0
0
5
10
15
20
25
30
35
En % 40
0
10
20
30
40
50
60
70
En %
0
5
10
15
20
25
30
35 En %
54 53 46
80
60
Oise CCPV Baron
Économie
DIAGNOSTIC
Un nombre d’entreprises qui augmente
Baron connait une augmentation du nombre d’entreprises (auto-entrepreneurs compris) sur son territoire avec une
progression de plus de 70%, passant de 25 en 2005 à 44 en 2013.
Les secteurs “commerces” et “services divers” sont prédominants avec 28 entreprises, suivi par le secteur de la construction
avec 7 entreprises, ce qui est identique au profil économique de la CCPV.
Le tissu d’entreprises est très majoritairement composé de très petites entreprises avec près des trois quarts des entreprises
baronnaises n’ayant aucun salarié, et 25% moins de 9. Près des deux tiers des entreprises ont plus de 6 ans.
Une bonne accessibilité routière de la commune
Déplacements et Trame viaire
Baron, située au Sud-est du Département de l’Oise, détient une bonne accessibilité routière avec les principales villes du Sud du
département telles que Senlis, Crépy-en-Valois, Creil ou encore Compiègne, ainsi que la Préfecture Beauvais. Elle est également bien
connectée à l’aéroport CDG, à environ 29 km via la RD 100 et la RN 2 ; à Paris qui se situe à une soixantaine de kilomètres via la RN 2
ou l’A1, et enfin à l’ensemble du Nord de l’Île-de-France avec la Francilienne.
Baron n’a pas de desserte ferroviaire, mais elle détient une proximité relative avec la gare de Nanteuil-le-Haudouin, à 7 km, qui est
desservie par le TER Picardie et la ligne K du réseau Transilien offrant une connexion à Paris Nord en 40 minutes.
La commune est desservie par la ligne 20 du réseau interurbain qui la relie à Ermenonville, Montlognon, Fointaine-Chaalis, Borest,
Mont L’Evêque et Senlis. Globalement, malgré cette offre, les transports en commun sont peu développés sur la commune. Ce mode
de transport reste d’ailleurs très minoritaire pour les déplacements domicile / travail, étant utilisé seulement par moins de 8% des actifs
baronnais.
La trame viaire de Baron se compose :
de deux départementales qui connectent aisément
Baron aux communes avoisinantes :
• la RD 330A, colonne vertébrale de la trame viaire
qui supporte un trafic journalier important.
• la RD 100, sur lequel s’est développé une partie
de l’espace urbain et qui dessert le pôle
d’équipements sportifs et de loisirs, ainsi que la
zone d’activités.
de voies étroites dans le secteur Sud du centre ancien
formant une trame viaire peu lisible ;
de nombreuses voies en impasse ;
de gabarits de voies souvent étroits où la déambulation
du piéton est parfois peu sécure ;
de nombreux chemins agricoles qui peuvent être
pratiqués en voiture.
La trame viaire est peu structurante avec une hiérarchie
difficilement lisible. Les nombreuses voies en impasse,
les sens de circulation et la topographie du site, avec le
dénivelé lié à la vallée de la Nonette, ne permettent pas
une bonne lecture du réseau viaire.
Société Urballiance – Conseil en Urbanisme et en Aménagement
PLAN LOCAL D’URBANISME - COMMUNE DE BARON DIAGNOSTIC
Le commerce et l’activité artisanale
Concernant les commerces de proximité, Baron compte dans son bourg : une boulangerie, une épicerie, un café restaurant,
un salon de coiffure, une pharmacie, et bientôt une boucherie. Les baronnais, pour faire leurs courses, se rendent
principalement sur le marché de Senlis, au supermarché du Plessis-Belleville ou de Nanteuil-le-Haudouin, tous situés à une
dizaine de minutes en voiture.
Il existe une zone d’activités économique, créée en 1996 par la commune, au Nord du bourg sur la route de Rosières. Sa
surface est de 6 ha. Elle comprend 5 établissements de nature très variée.
Il existe une carrière de sable sur la plaine de Beaulieu au Nord-est, où est extrait du sable siliceux utilisé en verrerie et
fonderie.
Une trame viaire difficilement compréhensible, des cheminements doux “naturels” importants et
un stationnement globalement satisfaisant
Un taux d’équipements très satisfaisant
La commune dispose d’un taux d’équipements satisfaisant, notamment
dans le domaine sportif où elle est identifiée comme pôle d’équipements
sportifs secondaire au sein de la CCPV.
Concernant les équipements scolaires, Baron compte une école
comportant deux classes et fait partie d’un regroupement pédagogique
avec les communes de Versigny et Rosières.
La commune est identifiée au sein de la CCPV comme une des rares
communes rurales à posséder un service médical de proximité avec une
pharmacie, un médecin généraliste et un cabinet médical avec une
kinésithérapeute, une podologue et une orthophoniste.
Équipements publics
Concernant les cheminements piétons d’usage, il existe un seul sentier uniquement piéton au sein du
bourg reliant la rue de la Gonesse à la rue Saint Pierre. Il n’existe pas de pistes cyclables sur la commune.
Concernant les cheminements piétons de loisirs, la commune compte de nombreux chemins ruraux qui
offrent la possibilité de ballades au sein de l’espace naturel communal et bien au-delà. De plus, Baron est
traversée par le GR 11 d’Est en Ouest, au Sud de la vallée de la Nonette.
Le stationnement est non payant et non réglementé sur Baron. L’offre actuelle de stationnement apparaît
globalement satisfaisante au niveau des équipements publics et des commerces. En 2011, 94% des
ménages baronnais sont motorisés, et plus de 56% de ces derniers possèdent deux voitures ou plus.
A noter également que sur les 308 résidences principales, il y a 254 emplacements réservés au
stationnement, soit 82%.
Axe structurant : RD 330 A
Axe structurant secondaire : RD 100
Autre voie reliant la commune à son environnement
Voie primaire commule
Voie secondaire communale en impasse
Mairie
1 3
RD 330A
vers Senlis
RD 330A
vers Versigny
RD 100
vers Frenoy
RD 100
vers Montagny
Route
de Rosières
Zone d’activités
Agriculture
Une agriculture dynamique
L’espace agricole sur la commune est prédominant. Les zones classées en espace agricole
au P.O.S., totalisent 1 604 ha sur les 2 147 ha de la commune, soit plus de 74%. Les
données du Recensement Général Agricole de 2010 permettent de faire ressortir les
constats suivants :
le nombre d’exploitation agricole est relativement stable, passant de 13 à 10 entre
1998 et 2010 ;
la superficie agricole utilisée est stable depuis 20 ans ;
l’orientation technico-économique (cultures générales) reste inchangée ;
la superficie en terre labourable a diminué de 12% entre 2000 et 2010 ;
la part de la superficie toujours en herbe reste très modeste ;
les cultures les plus dominantes en terme de surface sont principalement des céréales
(49%), suivi des oléagineux (19%), puis des cultures industrielles (9%).
Une cressonnière est présente le long de la Nonette, au niveau de la rue du faubourg de
Bachet, en limite du tissu urbain.
Société Urballiance – Conseil en Urbanisme et en Aménagement
La production d’eau est assurée par trois puits situés sur la commune de Montlognon. La distribution est gérée par le Syndicat
Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable, et est assurée par deux réservoirs : l’un sur la commune de Montlognon d’une
capacité de 300 m3, et l’autre sur la commune de Fontaine-Chaalis d’une capacité de 100 m3.
Sur 340 logements, 300 sont desservis par un assainissement collectif. Les hameaux de Beaulieu-le-Vieux et Beaulieu-le-Neuf
sont en assainissement autonome, ainsi que la zone d’activités, le secteur “au dessus de la ferme des Geais” à l’Est, le secteur
du Moulin à l’Ouest et la ferme Saint Germain au Sud-Est. La station d’épuration a une capacité de traitement de
850 équivalent/habitant. La population desservie par le réseau d’eau usée est de 786 habitants et le volume assaini est de
28 235 m3. L’assainissement non collectif (SPANC) est géré par la CCPV.
Baron appartient aux communes adhérentes au service public intercommunal de collecte géré par la CCPV. Cette dernière
appartient au Syndicat Mixte de la Vallée de l’Oise qui est un service public intercommunal de traitement. En 2013, 129 kg de
déchets par habitants ont été valorisés, ce qui représente 33 % du poids de la poubelle ménagère.
Les ressources en eau, l’assainissement et les déchets
PLAN LOCAL D’URBANISME - COMMUNE DE BARON DIAGNOSTIC
Environnement
Une commune qui s’inscrit pleinement dans le paysage du plateau du Valois Multien avec
un habitat rural traditionnel qui domine en centre du bourg
Baron s’inscrit pleinement dans le paysage du Plateau du Valois Multien. Ce plateau est ponctuellement rehaussé de buttes
témoins et découpé par de nombreuses vallées. Le paysage naturel baronnais se compose d’un plateau agricole prédominant
avec de grandes étendues de cultures, de coteaux boisés au Nord qui délimitent l’espace agricole, de la rivière de la Nonette
qui anime le relief en creusant une petite vallée, et du bois de Montlognon au Sud du territoire. Le clocher de l’église de Baron
est un élément phare en tant que repère paysager emblématique.
Le paysage urbain se caractérise par une ambiance minérale où prédominent les pavés de grès au sol et les pierres calcaires
des murs de clôture et des bâtiments. Baron, comme beaucoup de village du Pays de Valois, a conservé sa forme urbaine
originelle concentrique. Le bâti, au cœur du bourg, est continu avec des pignons ou façades sur la voie, des volumes simples et
des matériaux locaux. Ce n’est qu’à la fin du 20ème siècle que la forme urbaine change avec la réalisation de pavillons en retrait
de la voie, au cœur de la parcelle. La commune détient deux monuments classés à l'inventaire supplémentaire des Monuments
Historiques - l’église Saint Pierre et Saint Paul ainsi que le manoir et la grange dîmière de Beaulieu-le-Vieux. Baron compte
plusieurs édifices remarquables et en particulier : le château, les deux lavoirs, l’ancienne porte Rue de la Gonesse témoin des
fortifications du Moyen Age, ainsi que les corps de ferme.
Zones à urbaniser (zone NA)
Dans le P.O.S., il n’existe plus que deux zones à
urbaniser, dite NA, qui totalisent 6,88 ha, soit 0,3% du
territoire communal.
La première, au niveau de bourg, est une zone encore
vierge, dite 2 NAh de 1,88 ha, située entre le lotissement
des Closeaux et les constructions rue du faubourg de
Russons. Elle est destinée à recevoir principalement des
habitations. Elle est actuellement affectée à un usage
agricole.
La deuxième zone à urbaniser est une zone affectée à de
l’activités, dite NAe de 5 ha, totalement vierge. Il s’agit de
l’extension de l’actuelle zone d’activités, située rue de
Rosières.
Un potentiel d’urbanisation limité au sein du tissu urbain
Une biodiversité faunistique et floristique avec deux Zones Naturelles d'Intérêt Écologique
Faunistique et une partie d’une zone Natura 2000
Baron est concerné par deux ZNIEFF : la première, de type 1, ″Massif forestier de Chantilly/Ermenonville″ qui couvre
11087 hectares et la seconde, de type 2, ″sites d'échanges interforestiers (passages de grands mammifères) de Retz à
Ermenonville″ qui couvre 2732 hectares. Baron compte, au Sud-ouest, une partie de la Natura 2000 ″Massifs forestiers
d'Halatte, de Chantilly et d'Ermenonville″. Enfin, la commune dispose d’une zone humide avec la vallée de la Nonette et de
deux corridors écologiques : l’un arboré au niveau des coteaux boisés au Nord, et l’autre au niveau de la vallée de la Nonette.
C’est dans ce cadre qu’évolue une faune et une flore remarquables.
Localisation des sièges d’exploitation Type de culture primaire par îlot en 2009 Evolution des îlots entre 2003 et 2012