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[email protected] | Kelly Angevine – Chargée de production – 07 81 74 38 23 | Théophile Dubus – Auteur et metteur en scène – 06 66 59 93 81
a le plaisir et la fierté de vous présenter :
Un projet de, par et pour
Miglé Bereikaité, Jeanne Bonenfant et Théophile Dubus
Texte et mise en scène
Théophile Dubus
CREATION LES 12 et 13 JANVIER 2021 AU THEÂTRE DE VANVES (92)
Le texte est lauréat des Encouragements de l’Aide à la Création d’ARTCENA (mai 2019) Le projet bénéficie du soutien du Volapük (Tours) dans le cadre de la résidence d’accompagnement
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de Théophile Dubus
Durée estimée : 1h15 A partir de 14 ans Un projet de, par et pour Miglé Bereikaité, Jeanne Bonenfant et Théophile Dubus
Texte et mise en scène
Théophile Dubus
Jeu
Blanche Adilon-Lonardoni et Jeanne Bonenfant
Collaboration artistique et scénographie Quentin Bardou
Création lumières Clémentine Pradier
Création sonore et musicale Antoine Layère
Création costumes Marion Montel Attachée de production
Kelly Angevine
Production
Compagnie FEU UN RAT !
Coproduction
Théâtre de Vanves / Scène conventionnée d’intérêt national « Art et création » pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts » Soutiens Le projet bénéficie du soutien du Volapük (Tours) dans le cadre du dispositif de résidence d'accompagnement Ville de TOURS / LABEL RAYONS FRAIS création + diffusion Conseil départemental d'Indre-et-Loire
Le texte est lauréat des Encouragements de l’Aide à la Création d’ARTCENA (mai 2019)
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SOMMAIRE
, le projet
en un résumé p.4
en deux notes d’intentions p.5
en une recherche esthétique p.6
en une ébauche scénographique p.7
en un extrait p.8
en une équipe p.9
la compagnie
c’est quoi ? p.11
pourquoi ce nom ? p.12
en quelques influences p.13
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en un résumé
C’est une après-midi semblable à mille autres où Magde et Ludmilla vont boire des livres et lire du thé en attendant l’arrivée de la tante Agatha – elle ne devrait d’ailleurs plus tarder. Mais, à la faveur d’une révélation stupéfiante, les illusions vont tomber les unes après les autres, le réel va le disputer à son double et l’harmonie va céder la place au plus grand des chaos, dans une escalade de violence que rien ne semble pouvoir arrêter.
Vaudeville apocalyptique mâtiné de série Z, Variation (copies !) est un duo écrit
pour deux actrices. Ça s’inspire de Copi, de la Bible, de science-fiction et de
télénovelas, ça parle de pouvoir, de haine, d’angoisse et d’espérance – et c’est,
bien sûr, une comédie.
en une question
POURQUOI ON VIT ?
en une punch-line
C’EST COPI QUI SE CONSOLE DE LA FIN DU MONDE EN REGARDANT DALLAS ET EN
LISANT LA BIBLE.
en quelques influences
LA BIBLE, COPI, PHILIP K. DICK, LA TELENOVELA, FEYDEAU, LA SITCOM
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en deux notes d’intentions
Elle et moi sommes deux louves. Tout n’est pas toujours affaire de coup de foudre. Avant de finir par nous aimer (follement), il y a eu confrontation. Affirmation de soi. Lutte. On se toise, se frotte, se bouscule. On mord parfois. Fort. Très fort. Trop fort. Jusqu’à la mort ? Sans elle, point de salut ? S’immoler pour mieux renaître … ? Ouh-là, ça sonne un peu mystique notre affaire, non ? Ça l’est (on croit). Et ça a tout pour dégénérer sévère.
Nous voulions du singulier, du primitif, du déjanté. Tout naturellement, on a pensé à Théophile : il nous avait réunies dans Truelle (une histoire d’enfant triste) et on avait adoré. La vie est aussi faite d’évidences. Pas besoin de faire un hold-up pour le convaincre, il a dit oui. Et il nous a une fois de plus gâtées à l’infini (et même au-delà). Hâte maintenant d’en découdre.
Miglé Bereikaité et Jeanne Bonenfant
Écrite à la demande de Miglé Bereikaité et Jeanne Bonenfant et interprété par Blanche Adilon-Lonardoni et Jeanne Bonenfant, Variation (copies !) est une pièce pensée comme un défi : sportive, complexe, toute en ruptures et en retournements de situation insensés, c’est une comédie qui nous permet d’aborder en toute légèreté des angoisses profondes. Sous ses airs désinvoltes, la pièce nous invite à jouer avec la question de pourquoi on continue à se battre pour (sur)vivre – et du sens de tout ça. Dans un espace peut-être futuriste mais surtout très blanc, les dialogues seront joués en l’absence de tout quatrième mur, en prenant le public à parti, et en cherchant un jeu outrancièrement sincère. La pièce s’assumera en tant que partition et nous nous attellerons à un travail musical de grande précision. Pour le reste, tout est encore en chantier et en question, forcément. Mais nous utiliserons comme boussoles les questions suivantes : est-ce que je comprends ? et/ou est-ce que ça m’intéresse ? et/ou est-ce que ça me fait rire ? et/ou est-ce que ça me surprend ? et/ou est-ce que ça m’excite ? et/ou est-ce que ça m’émeut ? Hâte maintenant d’en découdre (en sachant que ça a tout pour dégénérer sévère).
Théophile Dubus
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en une recherche esthétique
L’espace pourra s’apparenter à un bunker, un espace de survie, dans lequel des vestiges de la civilisation ont été conservés. Blanc, pur, net, sans trop détails, relevé par quelques touches de rouges. Construit sur des principes de forte symétrie, en écho aux thématiques du double et de la gémellité, le plateau pourra évoquer, dans son épure presque abstraite les espaces immaculés chers au cinéma de science-fiction – comme, par exemple, celui de la chambre dans 2001, l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick. Au fil de l’action, les tasses avec lesquelles les personnages s’assomment, les différents fluides convoqués, les perruques et les robes arrachées et le thé obsessionnellement préparé par A et B viendront joncher le plateau. La pièce est au carrefour de la science-fiction et du soap-opera (voire de la sitcom) : les costumes feront écho à ces deux aspects de l’écriture. Apparaissant d’abord comme des lointaines descendantes des héroïnes de Jacques Demy, les comédiennes révéleront au fil de la pièce de nouvelles silhouettes plus proches de l’imaginaire de la robotique, du space-opera et de la combinaison de survie en milieu hostile.
En fort contraste, le Christ, qui, à l’extrême issue de la pièce, intervient en Deus Ex Machina, tâchera d’être aussi proche de l’iconographie messianique traditionnelle que possible (avec sang, couronne d’épines, stigmates et tout).
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en une ébauche scénographique
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en un extrait
[…] B – Tu as tué Fidgette ? A – Fidgette est morte ! B – Tu l’as tuée ? A – Je n’en pouvais plus, tous ces baisers, elle était si collante, je n’ai pas voulu lui faire de mal, je l’ai tuée ! B – Comment ? A – Comment quoi ? B – Comment l’as-tu tuée ? A – Oh, tu sais, comme on fait. B – Et le corps ? A – Quel corps ? B – Ludmilla, bon sang ! A – Celui de Fidgette ? B – Oui ! A – L’est dans ma chambre. B – Bon sang, Ludmilla ! A – Je ne savais pas quoi faire ! B – Et Ignace ? A – Il ne sait rien ! B – Il ne sait rien ? A – Rien ! B – Bon sang, Ludmilla ! A – Je sais … B – Et Fiodor et la tante Agatha qui arrivent dans un instant ! On sonne. Stupeur ! [...]
[email protected] | Kelly Angevine – Chargée de production – 07 81 74 38 23 | Théophile Dubus – Auteur et metteur en scène – 06 66 59 93 81
en une équipe
Blanche Adilon-Lonardoni : Après des études d’arts appliqués, Blanche Adilon-Lonardoni intègre l’ENSAD Montpellier en 2013. Elle y travaille notamment avec Julie Deliquet, Bérangère Vantusso, Damien Manivel et Alain Françon, et joue dans 4×11 au CDN d’Aubervilliers. En 2017 elle joue dans .les restes de Charly Breton au Printemps des Comédiens. Elle intègre en 2018 l’ensemble artistique du CDN de Tours, et assiste Mathilde Delahaye sur la création de Maladie ou Femmes Modernes. En 2019-20 elle joue dans L’Île des Esclaves, mise en scène de Jacques Vincey. La saison prochaine elle présentera Diorama, son premier spectacle, et commencera en 2021 l’écriture de Lucky flash.
Jeanne Bonenfant : après avoir étudié le jeu au Studio d’Asnières puis à l’Ecole du Nord sous les directions successives de Stuart Seide et de Christophe Rauck, elle rejoint le JTRC au CDN de Tours de 2015 à 2017. On a pu la voir dans La Dispute et Le Marchand de Venise par Jacques Vincey, dans Big Bang par Marie Clavaguerra-Prax, dans Des panthères et des oiseaux (comédie romantique) par Quentin Bardou ou encore dans Truelle (une histoire d’enfant triste) de Théophile Dubus. Elle joue actuellement dans La Puce à l’oreille de Feydeau, dans une mise en scène de Vincent Taranier.
Théophile Dubus : après une hypokhâgne et une formation en jeu à l’ENSATT (Lyon), il rejoint de 2015 à 2017 la troupe du Théâtre Olympia – CDN de Tours. Il joue sous la direction de Jacques Vincey, de Gwenaël Morin ou de Marie Clavaguerra-Prax, et performe aux côtés de Vanasay Khamphommala et d’Esmé Planchon. Il signe Des Panthères et des oiseaux (comédie romantique), créé par Quentin Bardou au CDNT, Klaus et Trevor (face au Mystère) pour le Collectif la Onzième, Chez Nous (bien sûr les catastrophes) créé par Sylvère Santin au TNP de Villeurbanne ou Truelle (une histoire d’enfant triste), qu’il met en scène au Festival WET°. Il prépare actuellement l’écriture Leur ogresse de mère (une histoire de famille effrayante) - un futur texte à destination du jeune public.
Quentin Bardou : il se forme au jeu au Conservatoire de Montpellier puis à l’ENSATT de 2012 à 2015. L’année de son diplôme, il rejoint pour deux saisons l’Ensemble artistique du Centre dramatique national de Tours : dans ce cadre, il joue dans La Dispute de Marivaux et Le Marchand de Venise de Shakespeare mis en scène par Jacques Vincey, ainsi que dans Big Bang de Marie Clavaguerra-Praxt et dans Don Juan de Molière, dans une mise en scène de Gwenaël Morin. En 2018, il met en scène et conçoit la scénographie de Des panthères et des oiseaux (comédie romantique) de Théophile Dubus au CDN de Tours, puis met en scène Pauline Bertani dans La Française des Jeux a un lien avec le Christ de Grégory Pluym. La saison prochaine, il jouera dans Cataquiem de Philippe Delaigue, mis en scène par Léa
Menahem.
Clémentine Pradier : venue à la création lumière et au bricolage par sa formation d'ingénieur mécanique à l'INSA de Lyon, elle rencontre la scène en 2010 et en fait son métier en 2014. Elle crée depuis les lumières et parfois la scénographie - tout en assurant la régie générale - pour des compagnies et des créateurs jeunes et engagés : Le collectif Marthe (Le monde renversé, En garde - création enc ours), Florence Loison, chorégraphe de Zutano Bazar (Puisque je suis courbe, Human Scale), Estelle Baudou autrice et metteuse en scène de la cie Iphigénie (Chambres avec vue, Déluge, Friche Sud et Seules les Erinyes), le trio de la cie Et Alors ! (Qui a tué mon père). Elle assiste et tourne les créations lumière de David Debrinay (LAM lighting design) pour des metteurs en scène et chorégraphes tels que Yan Raballand (Flux), Johanny Bert (Peer Gynt), Thierry Jolivet (La Famille Royale, Belgrade) ou Laurent Brethome (Riquet, Margot).
10
, la compagnie
Ce n’est pas :
Feu un rat
Ni : Feu un rat.
Et encore moins : Feu un rat …
C’est :
11
, c’est quoi
C’est une compagnie de théâtre, créée au printemps 2019 et basée à Tours. Née
principalement de rencontres initiées au Théâtre Olympia – CDN de Tours, elle explore principalement le domaine de la comédie et s’organise autour des textes de Théophile Dubus – que ces textes soient mis en scène par lui ou par quelqu’un d’autre. Si la compagnie est récente, elle est pour autant déjà dotée d’un répertoire : Truelle (une histoire d’enfant triste), mis en scène par l’auteur. Des panthères et des oiseaux (comédie romantique), mis en scène par Quentin Bardou. Chez nous (bien sûr les catastrophes), mis en scène par Sylvère Santin. Les pièces de Théophile Dubus ont jusqu’ici comme caractéristiques constantes et communes : - d’avoir des titres avec des parenthèses (et de faire un usage précis quoique très personnel de la ponctuation – on y trouve souvent des tirets, par exemple ; et des points-virgules.). - de raconter des histoires (plus ou moins tordues, plus ou moins abstraites, mais des histoires quand même). - d’être des comédies et de choisir la légèreté pour aborder des sujets dits graves – en vrac et par exemple : la mort, la peur, la perte d’enfant, le meurtre, le suicide, les attentats, la pédophilie, l’apocalypse nucléaire, la psychose ou la dépression. - d’utiliser une langue résolument non-naturaliste, répétitive et obsessionnelle (faite notamment de répétitions, d’onomatopées, de répétitions, d’alternance de répliques courtes tendance punch-line, de répétitions et de soudaines logorrhées, de répétitions et de variations. Et de répétitions.). - de représenter des calvaires d’apprentissage pour leurs interprètes. - de demander à leurs interprètes un sens du rythme diaboliquement précis. - d’avoir des morales, sinon douteuses, du moins pas très claires. - d’être obsédées par la vie et la mort et de ne parler (en gros) que d’elles. La compagnie place la clarté, l’humour et la bizarrerie au centre de son esthétique. Oscillant entre épure et saturation, chacun de ses projets cherche à organiser le chaos dans l’espoir d’en tirer quelque chose – ne serait-ce que le plaisir, in fine, de s’y perdre. Depuis sa création, la compagnie intervient dans des écoles de la région Touraine, performe au château d’Azay-le-Rideau, participe à « Création en cours », le programme de résidence et de transmission des Atelier Médicis dans l’Aube, enseigne au Conservatoire de Tours et bénéficie d’une résidence longue au Volapuk.
12
, pourquoi ce nom ?
FEU UN RAT ! est d’abord un clin d’œil à l’auteur Éric Chevillard qui, dans Le vaillant petit Tailleur, fait la proposition suivante (au milieu d’une liste de cent épreuves impossibles pour renouveler les
contes de fées) : SAUVER DE L’OUBLI UN RAT MORT IL Y A DIX SIECLES. Ce qui, tout bien réfléchi, est un beau projet. Aussi, cela peut faire penser au rat qui revient de manière obsessionnelle dans le théâtre de Copi, œuvre dans la lignée de laquelle la compagnie souhaite s’inscrire, et qui subit tous les outrages, se fait assommer, torturer, adorer, haïr ... Même mort, il revient. Ou alors à Polonius, pris comme rat à abattre par Hamlet ? Cela donne un nom bizarre, sur lequel l’oreille bute, possiblement poétique parce que vaguement comique et mystérieux.
Le ! indique l’usage personnel de la ponctuation dont il était question plus haut.
Ça a à voir avec le cri. Pas spécialement le cri de détresse, ni de colère, ni même de joie. Juste : le cri. Enfin, cela inscrit les thèmes de la mort et des animaux dans le nom même de la compagnie, qui sont deux motifs très présents dans ses spectacles.
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en quelques influences
Et aussi : Les pensées queer. Le drôle et le bizarre. Les animaux. La joie. Les vies des Saints et Saintes catholiques. Les enfants fous. les mélodrames, les comics, le travestissement et les déguisements. Le sexe, le langage, les contextes socio-politiques au bord de l’explosion, l’Apocalypse Nucléaire, Alfred Hitchcock, les enjeux moraux troubles, les contes. Neil Gaiman, la/le pop, Les Récitations de Georges Aperghis, la littérature jeunesse, Madonna, la couleur rouge, le temps qui passe, le thé, Sei Shonagon, Delphine Seyrig, Dalida, Hervé Vilard, les utopies, les Etats-Unis d’Amérique, le marquis de Sade, Jean-Luc Lagarce, Giotto, St-François d’Assise, Robert Mapplethorpe, les jardins, les oiseaux …
14
Et voilà !
vous remercie de votre attention et vous salue bien.
Contacts : [email protected]
Kelly Angevine – Chargée de production – 07 81 74 38 23 Théophile Dubus – Auteur et metteur en scène – 06 66 59 93 81
