LE PRODUIT DU MOIS DAC & TRANSPORT

MSB DIAMOND & DATA CD IV

Un pur joyauau pays des DAC

DE TEMPS EN TEMPS, DANS NOSVIES CONSACREES A LA HI-FI, IL ARRIVEQUE, POUR UNEDUREE TROP COURTE,UN APPAREILD’EXCEPTION NOUSSOIT CONFIE A L’ESSAI. CETTE FOIS,NOUS AVONS ENTRELES MAINS LECONVERTISSEURNUMERIQUE VERS ANALOGIQUE(DAC) MSB DIAMONDAVEC SONALIMENTATIONDIAMOND,L’ENSEMBLE ETANTACCOMPAGNE PAR LE TRANSPORTMSB DATA CD IV.

Aune époque où fleurissent de toute partdes DACs bon marché prétendant nousoffrir une haute-fidélité digne de ce nom, il

est très intéressant de voir ce que peut apporterune machine de plusieurs dizaines de milliersd’euros pour laquelle aucun effort n’a été ménagé.Au moment d’ouvrir les trois cartons, MSB nousrappelle, pour l’avoir imprimé sur les dits cartons,que la compagnie californienne fête ses vingt-cinq

ans : vingt-cinq années consacrées au numé-rique en général et aux convertisseurs en parti-culier. Pour les curieux, MSB est à la fois lesinitiales de Mark S. Brasfield, fondateur de lasociété avec Larry Gullman, et celles de MostSignificant Bit (bit de poids fort). Cette antérioriténe manque pas d’intérêt, en particulier comptetenu de la spécificité technique des DACs MSB.Nous avons déjà eu l’opportunité de tester l’entrée

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de la gamme, à savoir le MSB Platinum DACIV, qui nous avait fort impressionnés. Au-des-sus du Platinum vient la version Signature et,en haut de la pyramide, ce fameux« Diamant » (Diamond). Tous les modèlesbénéficient du même design où les alimenta-tions sont séparées et où les élémentss’empilent par un astucieux et efficace sys-tème de pieds intégrés. Chaque pied com-porte une pointe à sa base et une coupole enV à son sommet : de cette façon, chaque boî-

tier MSB peut prendre sa

place au-dessusd’un autre et ainsi

constituer une élégantecolonne. Bien entendu les

pieds ne sont pas simplement despointes et des coupoles, ils intègrent

un dispositif sophistiqué de découplagepar élastomères, garantissant une par-

faite immunité contre les vibrations para-sites si néfastes aux délicats signaux audio.Les boîtiers arborent une anodisation bicolorealuminium et bleu pour notre modèle d’essai,

aussi disponible en noir et bleu. Les partieslatérales bleues sont constituées par les dis-sipateurs de chaleur, aussi bien pourl’alimentation séparée que pour le DAC pro-prement dit. En option et moyennant finance,MSB propose le remplacement de ces dissi-pateurs de chaleur par leur équivalent en noir,ce qui, il faut bien l’avouer, est souvent plusfacile à intégrer dans un système que le bleu.L’alimentation séparée Diamond est égale-ment capable de nourrir le transport de CDMSB (Data CD IV) en même temps que le

DAC. En façade, un affi-cheur lumineux bleunous permet deconnaître le statut du Dia-mond et de naviguer dansles menus. A sa gauche,quatre boutons poussoircomplètent le dispositif denavigation. A la droite del’afficheur, un bouton rotatif

permet le contrôle de volumeet aussi de naviguer àl’intérieur des menus. En

effet, en option, le MSB peutrecevoir les étages électro-niques lui permettant de contrô-ler le volume sonore ; notremodèle d’essai était ainsi

équipé, ce qui permet au Dia-mond DAC d’être directement

connecté aux amplificateurs depuissance sans nécessiter de pré-amplificateur. Comme le MSB dis-pose de presque toutes les entréesnumériques imaginables y compris

USB, d’une entrée analogique symétriquesur fiches XLR et d’une autre asymétrique

sur Cinch, il peut commuter les sourcescomme le fait un préamplificateur. A noter quel’utilisateur peut choisir d’avoir ou non cetteentrée USB et que trois modèles sont dispo-nibles, le plus évolué acceptant les signauxen 384 kHz, ce qui met à l’abri pour delongues années d’évolution.

DAC ET TECHNOLOGIES NUMERIQUES AVANCEESLe modèle Platinum DAC IV que nous avionstesté dans le numéro 159 d’octobre 2010 com-porte 4 « Sign 24 bits magnitude ladderDacs », à savoir deux modules DACs parcanal dans une configuration entièrementsymétrique différentielle. De fait, doubler lenombre de modules DACs revient à ajouter unbit, ce qui fait du Platinum un DAC travaillant

FICHE TECHNIQUEDIAMOND DACOrigine : Californie (Etats-Unis)Prix de la configuration testée : 31600 euros (Diamond 26900 euros, option contrôlede volume 3200 euros, entrée USB 384 kHz 1450 euros)Dimensions : 45 x 31,5 x 12,5 cmEntrées numériques : coaxiales (RCA et BNC), optique TosLink, AES/EBU,MSB Network Entrées analogiques : Symétriques XLRSorties analogiques RCA : 3,6 V RMSSorties analogiques symétriques XLR : 7,5 V RMSImpédance de sortie : 50 ohms à 0 dBFréquences d’échantillonnage : de 1,5 MHz à 3 MHzFréquences de travail : de 16 à 32 bits et de 44,1 kHz à 384 kHz Filtre numérique : Filtre 32X sur 80 bits MSBSlew Rate : > 1000 V/microsecondeTemps de rétablissement : < 90 nanosecondesPlage dynamique : 136 dB A Rapport signal/bruit : >143 dB MSB DATA CD IV Origine : Californie (Etats-Unis)Prix de la configuration testée : 4250 euros Sorties numériques :coaxiales, TosLink, AES/EBU et MSB Network (384 kHz)Jitter : 2 psecOptions : upsampling 384 kHz

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sur 25 bits. Sur notre modèle Diamond, noustrouvons 4 « Sign 26 bits magnitude ladderDacs », ce qui en bonne logique numériquepermet à MSB d’écrire que le Diamond est unDAC travaillant avec une résolution réelle de27 bits. Il est possible d’en déduire que larésolution numérique du Diamond est huit foisplus importante arithmétiquement parlant quecelle d’un DAC travaillant en 24 bits. A ce

stade, nous nous interrogeons, comme beau-coup d’audiophiles, sur les DACs bon marchéprétendument 32 bits qui nous promettent lalune pour une fraction du coût du MSB. En fait,nous avons trouvé sur le site MSB une édi-fiante documentation démontant technique-ment l’argumentation marketing de ces DACspour établir finalement que ces DACs ne sontni plus ni moins que des DACs 6 bits réels

disposant d’un filtre numérique travaillant en32 bits. Comme d’habitude, il est rassurant deconstater qu’il n’y a pas de miracle et que lemarketing peut avoir parfois tendance à nousfaire prendre des vessies pour des lanternes.Il est heureux que de véritables spécialistesdu numérique comme MSB rétablissent àl’occasion la vérité. Le traitement du signal duDiamond, à savoir le filtrage numérique et

SYSTEME D’ECOUTESource :MSB Data CD IVOrdinateur portable ToshibaElectroniques :Préampli ATC SCA2 et amplificateur de puissance FM Acoustics F-30 BEnceintes :P.-E. Léon MaestralCâbles :Purist Audio Design Corvus

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Vue interne du DAC Diamond. MSB pousse la finesse jusqu’à équilibrer la température entre ses quatre modules DACgrâce à un très imposant radiateur en cuivre relié aux dissipateurs latéraux.

l’upsampling, s’effectue sur 80 bits : ici aussiles caractéristiques hors normes de ce DACparlent. Les Dacs MSB sont entièrement fabri-qués à partir de composants discrets, en par-ticulier de résistances fabriquées sur cahierdes charges par un fournisseur de l’industrieaérospatiale. Ces résistances d’une précisionextrême sont insensibles aux vibrations, cequi garantit l’absence totale d’effet micropho-nique. Nous avons détaillé le fonctionnementde ces DACs si particuliers dans notre numéro159, nous n’y reviendrons donc pas ici. Nousrappellerons seulement que le traitement deshorloges, lui aussi ultra haut de gamme,garantit une restitution sans jitter. Une fois les aspects numériques traités sansaucun compromis, MSB s’est à nouveau atta-qué au blindage global de sa machine contreles champs électromagnétiques; il en a été demême au niveau de chaque composant sen-sible, de façon à encore faire baisser le niveaude bruit résiduel pourtant déjà très bas sur lesmodèles Platinum et Signature. L’effort de blindage est patent, il est en parti-culier visible sur le contrôle de volume, sur lesDACs eux-mêmes, sur les horloges ainsi quesur la plupart des composants del’alimentation, en particulier sur les transfor-mateurs. Il est évident que le choix d’une ali-mentation séparée limite lui aussi lesinfluences néfastes des rayonnements élec-tromagnétiques venant polluer les étagesanalogiques. Cela bénéficie au rapportsignal/bruit qui dépasse les 143 dB, ce quiempêche le constructeur de publier unevaleur, car elle est telle que le niveau de bruitrésiduel des instruments de mesure est supé-rieur à celui des convertisseurs Diamond…

ERGONOMIELe MSB Diamond partage avec les autresmodèles sa logique de navigation à traversles différents menus. Une fois le principe desélection et de navigation compris,l’utilisation des menus est assez classiquemême si, compte tenu des très nombreusespossibilités, il est utile de conserver à portéede main le manuel de l’utilisateur afin de seréférer au plan de navigation.Nous avons apprécié le fait que les réglagespar défaut correspondent aux situations lesplus fréquentes, en outre, une fois la confi-guration effectuée, il n’est plus nécessaired’y revenir. Nous trouvons, entre autres,parmi les multiples possibilités de réglageoffertes à l’utilisateur, le choix du suréchan-tillonnage, du type de filtre numérique,l’inverseur de phase, l’utilisation symétriqueou asymétrique, etc. Une très agréable et intuit ive posit ion« Auto » permet au MSB Diamond d’utiliserla dernière source connectée ou mise enœuvre. Nous avons joué avec certains desréglages disponibles, plus pour en découvrirles effets que par besoin. C’est le moment d’évoquer l’existence dedifférentes possibilités de filtrage conduisantà quelques modifications à l’écoute. Ainsi unutilisateur insérant le Diamond dans un sys-tème par trop agressif pourra « adoucir » larestitution par le choix du filtre adapté. Làaussi nous avons conservé pour nosécoutes les réglages usine qui correspon-dent au filtrage le plus neutre. Nous men-tionnerons la possibilité pour un utilisateuravancé de définir lui-même son filtre (FIR) etde le charger dans le DAC.

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Vue interne du transport MSB Data CD IV. Remarquons le lecteur informatiqueSATA classique aisément remplaçable par l’utilisateur.

LE TRANSPORT DE CD MSB DATA CD IVCertains choix effectués par MSB méritentd’être développés quelque peu, car ce trans-port n’est pas un transport ordinaire.L’ouverture permet d’apprécier la simplicitéapparente du design technique, une base lec-trice, une carte électronique et c’est tout. MSBexplique avoir choisi une base lectrice stan-dard de l’univers informatique, ce qui permetjusqu’à son échange par l’utilisateur si celas’avère nécessaire. La seule contrepartie dece choix, à nos yeux, est le côté très plastiquebon marché du tiroir porte-CD ; cependant,c’est un faible prix à payer compte tenu desbénéfices obtenus. En effet, l’électroniquerécupère les données lues par ce drive sans

dépendre de la précision de celui-ci par rap-port à l’horloge, grâce à un très large bufferintelligent qui rétablit un timing parfait. Ainsi labase lectrice fonctionne comme le lecteur deCD/DVD-Rom qui lit les données (d’où le sur-nom Data du lecteur) absolument sans erreurdans votre ordinateur, car il n’est pas dépen-dant du temps réel et n’a pas à se soucierd’une quelconque notion de synchronisation.Ensuite, la lecture étant «bit perfect», les don-nées stockées dans le buffer sont clockéespar le générateur d’horloge ultra-stable et pré-cis pour être envoyées au DAC par uneconnexion RJ45 propre à MSB, le MSB Net-work. Ce lecteur dispose ainsi d’une particula-rité unique normalement réservée auxserveurs de musique ultra haut de gamme, à

savoir lire les fichiers audio au format WAVjusqu’à 32 bits et 384 kHz. La seule néces-sité est ici de graver auparavant les fichierssur un DVD. Enfin, en option, il accepte unétage de suréchantillonnage en 384 kHz, ce qui n’est pas utile dans la configuration de notre essai, cette fonction étant déjà dans le DAC Diamond. Ce circuit de sur-échantillonnage permet aussi le sous-échan-tillonnage, ce qui permettra à un utilisateurdoté d’un DAC en 24 bits 96 kHz d’exploiterdans d’excellentes conditions les pistes audioen 24 bits 192 kHz.

Nous avons bien entendu utilisé le coupleTransport et DAC MSB ensemble, les deux

ECOUTE

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Vue interne du DAC Diamond. MSB pousse la finesse jusqu’à équilibrer la température entre ses quatre modules DACgrâce à un très imposant radiateur en cuivre relié aux dissipateurs latéraux.

appareils étant reliés par la connexion RJ45Network propre à MSB. Nous avons conservél’ensemble des réglages usine du Diamond etavons simplement profité des momentsconsacrés à l’écoute. Parmi les réglages debase, MSB met en fonction son suréchan-tillonneur qui transforme le signal 16 bits44,1kHz issu des CD en 32 bits et 384 kHz.Timbres : D’entrée, l’écoute du Diamond esttout simplement incroyable. Grâce à ce DAC,le numérique nous procure la meilleure et laplus intense émotion comme savent le faireles plus exceptionnelles tables de lecture ana-logiques dans le cadre de très grands sys-tèmes, mais cette fois sans aucune deslimitations de l’analogique. La musique est tel-lement vivante et délectable que nous enavons le frisson. Sur «Una furtiva lacryma»par la chanteuse Izzy, nous avons pour la pre-mière fois perdu tout ce caractère numériquequi pouvait donner à la voix de la chanteuseun caractère faussement rugueux. Ici, aucontraire, tout n’est que fluidité, naturel,beauté et filé des timbres.Scène sonore : Lorsque les enregistrementssont bons, la scène sonore est à la fois largeet profonde, elle nous permet de précisémentsituer chaque interprète et présente plusieursplans en profondeur. Comme dans l’albumLive at McCabe’s Guitar Shop où les voix deschanteurs de Persuasion ne constituent plusun ensemble uniforme, chaque interprète setrouvant précisément situé au sein du chœur.C’est un peu comme si nous avions à la foisun grand-angle pour constituer une vue pano-ramique 3D sur la scène et en même tempsun téléobjectif capable de localiser, de fouilleret de détailler chaque composante de lamusique. On s’habitue vite à cet extraordi-naire environnement qui participe, avec la

beauté des timbres, à cette sensation d’ultrahaut de gamme qui nous transporte dans unautre univers, celui où, bénéficiant de lameilleure place, nous sommes au concert oudans le studio d’enregistrement, profitantainsi de la présence des interprètes juste làdevant nous.Dynamique : La dynamique constitue tradi-tionnellement l’un des points forts des DACsMSB. Le Diamond marche sur les traces demodèles moins coûteux du constructeur enallant encore plus loin, probablement du faitde l’incroyable rapport signal sur bruit et duniveau de sortie élevé réglable par menu.L’énergie de la musique s’exprime sans rete-nue, les microdétails sont encore plus natu-rels, participant à cette sensation jamaisdémentie d’écouter un système analogiqueparfait. Les attaques sont nettes et les extinc-tions de notes n’en finissent pas de nous réga-ler. Les transitoires sont vives et précisescomme nous les aimons, ce qui est essentielcar la musique est par nature constituée designaux transitoires. Dans l’album Orchestrionde Pat Metheny, les instruments analogiquessont absolument fabuleux de réalisme sonore.« Spirit of the Air » ne nous a jamais plusenthousiasmés que lors de cette écoutemémorable.Transparence : Le souci, avec un couple dece calibre (DAC + transport de CD), c’est qu’ils’avère impossible de trouver un point faible.Après des critères d’image sonore, de timbreset de dynamique proprement extraordinaires,la transparence constitue elle aussi un pointfort incontestable. Ce n’est rien de dire qu’il n’ya pas de défaut, c’est plutôt que piste aprèspiste les bons enregistrements vont encoreplus loin en naturel, en dynamique et en trans-parence. Les silences sont profonds, les

extinctions de notes sont sublimes et la sen-sation de transparence est absolue. Aucunecomposante indésirable ne vient flouter la res-titution. Lors de l’écoute en haute résolution(24 bits et 192 kHz) de Monty Alexander inter-prétant « Calypso Blues » en hommage à Nat King Cole, la clarté, la limpidité du piano etde chaque instrument qui l’accompagneconcourent à apprécier encore davantagel’interprétation. La nature même des maté-riaux constitutifs des instruments est ressen-tie, palpable. La voix du pianiste ne pouvants’empêcher de chantonner est tellementvraie : impressionnant !

Le MSB Diamond constitue véritablement uninvestissement qui le met hors de portée de latrès grande majorité d’entre nous; cependant,si votre compte en banque le permet, c’estsans aucun doute un des très rares moyensd’accéder à une dimension ultime en matièrede reproduction musicale. Cela bien entenduà la condition expresse que le reste du sys-tème suive, en particulier la source. Le trans-port de CD MSB Data CD IV, de par sescaractéristiques hors du commun, est l’un descompagnons naturels du Diamond, il saura luiadresser les données numériques dignes deson statut de joyau au pays des DACs.

Patrice Philippe

FABRICATION ■ ■ ■ ■ ■TIMBRES ■ ■ ■ ■ ■DYNAMIQUE ■ ■ ■ ■ ■IMAGE ■ ■ ■ ■ ■TRANSPARENCE ■ ■ ■ ■ ■QUALITE/PRIX sans objet

VERDICT

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Façade arrière des trois boîtiers empilés, en haut le transport, au centre le Diamond DAC et en bas leur alimentation Diamond partagée. Nous remarquons en particulier le connecteur MSB Network qui permet de relier les appareils MSB

entre eux dans le domaine numérique selon des protocoles MSB optimisés jusqu’à 384 kHz.