Un Regard Islamique sur Gog et Magog dans le monde moderne

Copyright ©Imran N. Hosein 2009 Email : inhosein@hotmail.com. Sites internet : www.imranhosein.org

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Quatuor d’Ouvrages sur la Sourate Al-Kahf : Volume 1 :

Sourate Al Kahf : texte arabe, traduction et commentaire contemporain. Volume 2 :

La Sourate Al-Kahf et l’Ere Moderne. Volume 3 :

Un Regard Islamique sur Gog et Magog dans le Monde Moderne. Volume 4 :

Dajjal, le Faux Messie ou Antéchrist.

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Khoul ga’ay Ya’joūj aour Ma’joūj kay lachkart tamām Chashmay Mouslim dekh lay tafsiray harfay yansiloūn ! [Bāng-e-Darā – Zarīfāna : 23] « Libérées sont les hordes de Gog et Magog; pour l’oeil Musulman, flagrant est le sens du mot « yansiloun ». (allusion aux deux versets du Coran Al Anbiya’, 21 : 95 et 96, qui se terminent par le mot « yansiloun »). Dédié au Dr Mouhammad Iqbal qui, dans un poème Ourdou, a répondu par le vers clairvoyant ci-dessus à la conquête de Jérusalem par les Croisés Européens en 1917. « Et Nous avons frappé d’interdiction une cité (c’est-à-dire Jérusalem) que Nous avons détruite (et dont les gens ont ensuite été expulsés) afin qu’ils (les habitants de la cité) ne puissent jamais y revenir (pour la revendiquer comme la leur) jusqu’à ce que soient relâchés Gog et Magog et qu’ils se propagent dans toutes les directions (prenant ainsi le contrôle du monde tout en établissant l’ordre mondial de Gog et Magog). » Coran, Al-Anbiyāh, 21 : 95 – 96. (Nos commentaires sont entre parenthèses).

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Table des Matières

Note du Traducteur ............................................................................ 8

Série Commémorative Ansari ........................................................... 11

Préface à La Seconde Edition............................................................ 15

Préface à La Permière Edition .......................................................... 16

INTRODUCTION par Tammam Adi .................................................... 19

CHAPITRE PREMIER .......................................................................... 43

L’IMPORTANCE DES « SIGNES DU JOUR DERNIER A L’ERE MODERNE » 43

Apparence et Réalité sont l’opposée l’une de l’autre. ....................... 44

Se peut-il que tous ces événements se produisent par hazard? ....... 47

Réponse au sectarisme Islamique ...................................................... 73

La secte Chiite .................................................................................... 74

Les Ahmadiyya. .................................................................................. 76

La Secte Wahhâbite ........................................................................... 78

Jama’at Tabligh .................................................................................. 81

Le Modernisme Islamique .................................................................. 82

Le Soufisme élitiste et sectaire .......................................................... 86

CHAPITRE DEUX ................................................................................ 88

METHODOLOGIE D’ETUDE ..................................................................... 88

Le Coran prévaut en jugement sur le Hadith et non réciproquement.

........................................................................................................... 91

La nécessaire localisation du « système de signification » ............... 94

Méthodologie d’explication du Coran à travers l’application et

l’analyse de données externes ......................................................... 100

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Gog et Magog dans d’autres livres saints ........................................ 104

CHAPITRE TROIS ............................................................................. 105

EXPLICATION DE LA TERMINOLOGIE .................................................... 105

La fin de l’univers matériel ............................................................... 112

La fin de l’Histoire ............................................................................ 116

La Clé du sujet de la Dernière Heure................................................ 120

Wa’d al-Akhirah (Le Dernier Avertissement) ................................... 131

CHAPITRE QUATRE ......................................................................... 135

UN PORTRAIT DE GOG ET MAGOG ....................................................... 135

Le Coran présente le sujet de Gog et Magog ................................... 138

Gog et Magog sont des êtres humains ............................................ 160

Un peuple au double visage capable de se déplacer rapidement ... 163

Ils détiennent une extraordinaire puissance militaire ..................... 166

Ils utilisent leur "puissance" pour opprimer .................................... 167

Ils absorbent l’humanité dans leur melting-pot impie mondial ...... 170

Ils ont la capacité de lancer une "Guerre des Etoiles" ..................... 171

Leur oppression prendra les Arabes pour cible privilégiée .............. 172

Gog et Magog seront-ils envoyés/dressés seulement après le retour

de Jésus (‘alayhi as-Salaam) et une fois qu’il aura tué le Dajjāl ?.... 173

Ils consomment une quantité excessive d’eau ................................ 174

Gog et Magog et la Mer de Galilée .................................................. 175

Ils entraîneront la plupart du genre humain dans le feu de l’enfer ; ils

sont donc eux-mêmes un peuple essentiellement impie et pêcheur

......................................................................................................... 175

Ils sont liés à l’abandon du Hajj ........................................................ 176

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CHAPITRE CINQ ............................................................................... 177

IDENTIFICATION DE GOG ET MAGOG ................................................... 177

Winston Churchill identifie Gog et Magog ....................................... 199

CHAPITRE SIX .................................................................................. 201

GOG ET MAGOG ONT-ILS DEJA ETE LIBERES? ...................................... 201

Recherche de la barrière .................................................................. 202

L’étrange monde d’aujourd’hui ....................................................... 204

L’alliance Judéo-Chrétienne ............................................................. 206

Les Ahadīth révèlent la libération de Gog et Magog........................ 211

L’eau dans le monde et dans la Mer de Galilée ............................... 215

Un Hadīth met en relation Gog et Magog et Jérusalem .................. 216

Iqbal Ansari et Sa’id Nursi ................................................................ 219

CHAPITRE SEPT ............................................................................... 223

CE QU’IMPLIQUE LA LIBERATION DE GOG ET MAGOG ........................ 223

Etapes de libération de Gog et Magog dans le monde .................... 233

CHAPITRE HUIT ............................................................................... 242

CONCLUSION ........................................................................................ 242

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Note du Traducteur

Dans cette traduction de l’ouvrage « An Islamic View of Gog

and Magog in the Modern Age », le lecteur trouvera entre parenthèses des précisions sémantiques nécessaires à la compréhension de certains termes employés.

L’auteur cite un certain nombre de mouvances Islamiques dans son livre. Le terme utilisé pour nommer l’une d’elles doit être clarifié. Il s’agit des « Modernistes Islamiques » que l’on pourrait traduire dans les pays francophones par « Musulmans modérés ».

Deux termes reviennent souvent dans cette étude et mérite que l’on s’y attarde un moment. Il s’agit des mots « impie » et « impiété ». Je les ai employés pour traduire « godless » et « godlessness », qui dans l’absolu, auraient été mieux traduits par « sans Dieu » ou « dépourvu de Dieu ». Le terme désigne une personne ou une entité qui méprise, qui rejette sa propre religion ou la religion officielle, et, pire encore dans le monde actuel, qui n’obéit, ni ne reconnaît aucune autorité Divine, et qui mène par conséquent une vie uniquement régie par des lois humaines. La traduction littérale en Français du terme « Godless society » aurait été « une société sans Dieu ». Mais pour un croyant en général et un Musulman en particulier, ce terme est difficilement employable vu que rien n’existe « sans Dieu ». C’est pourquoi j’ai utilisé le terme d’« impie ». Le lecteur devra donc s’efforcer de garder à l’esprit la définition appropriée de ce mot, lorsqu’il le rencontrera. Cela ne sera pas difficile, étant donné l’excellente description que ce livre donne du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

Le cas du terme « laïc » est assez similaire. En effet, celui-ci est utilisé pour traduire le mot « Secular ». Le terme « laïcité » en France – et par extension dans les pays francophones – est très usité

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dans le langage courant, ce qui a rendu la définition de ce mot assez floue. Un petit, mais néanmoins important rappel est donc nécessaire. L’adjectif « séculaire » a la même racine que sécularisme ou sécularisation. Prenons l’origine philosophique fournie par Wikipedia du terme sécularisation : « Le sens du terme sécularisation apparaît déjà dans les écrits néotestamentaires, notamment chez Saint Paul, où il désigne déjà le siècle sous l’aspect du saeculum (latin, de la Vulgate, qui traduit le terme grec aiôn, présent dans Romains, 12, 2), c’est-à-dire de la temporalité de ce monde-ci, la dimension mondaine de la vie humaine, associée à la dimension du péché. On comprend ainsi que l’expression retourner dans le siècle signifie retourner dans le monde profane. La sécularisation s’identifie donc à la laïcisation, c’est-à-dire à un processus par lequel le contenu théologique s’efface au profit de modes d’être et d’habitudes populaires sans référence explicite au sacré. Plus globalement et plus largement, la sécularisation désigne le processus visible depuis la fin du Moyen Age qui voit des activités ou des dimensions de la vie humaine reliées à la sphère religieuse comme l’Art, l’Ethique, la Morale ou la Politique se couper de toute référence au sacré ou à la transcendance. La sécularisation, au sens en usage aujourd’hui, définit un processus dans lequel le monde et l’histoire humaine peuvent se comprendre à partir d’eux-mêmes, de manière proprement immanente. »

La racine de séculaire est donc « saeculum » ou siècle en Latin. Cependant, alors qu’un siècle correspond à notre époque à une période de 100 ans, le terme Anglais « Secular » se traduit littéralement par « séculier » qui renvoie à ce qui est propre à la vie dans le siècle, selon le siècle, ou relatif au domaine temporel, laïc, profane. « Secular » reste donc fidèle à la définition d’origine qui désigne « la temporalité de ce monde-ci, la dimension mondaine de la vie humaine, associée à la dimension du péché ». Autrement dit, la séparation entre l’homme et Dieu, ou entre « l’Eglise et l’Etat », qui est la définition de la « laïcité » telle qu’enseignée dans les

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écoles Françaises. Les Arabophones saisiront davantage si nous traduisons le terme « secular » ou « séculier » par « Dounyaoui » ou relatif à la « Dounya » (vie terrestre) par opposition à la « Akhira » (vie dans l’au-delà). La « laïcité » désignera donc le sécularisme, la vie terrestre qui se détache de la vie de l’au-delà. Lorsque le lecteur rencontrera le terme « laïc » ou « sécularisme » dans l’ouvrage, il devra donc se référer à la définition ci-dessus. A.I. Dhou Al-Qi’da 1430.

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Série Commémorative Ansari

La Série commémorative Ansari est publiée en l’honneur du

distingué savant, philosophe Islamique et Cheikh Soufi Maoulana Dr. Mouhammad Fadlour Rahman Ansari (1914-1974). La publication de cette série a commencé en 1997 pour commémorer le 25ème anniversaire de sa mort.

Maoulana Ansari était un érudit en sciences Islamiques, un enseignant et un guide spirituel qui voua sa vie entière à la lutte pour la cause sacrée de l’Islam, dans ce qui était devenu un monde essentiellement impie. Ses travaux au service de cette cause sacrée l’amenèrent à faire plusieurs fois le tour du monde pour des tournées de conférences islamiques des années 50 aux années 70. Il quittait sa nouvelle demeure de Karachi (ayant migré d’Inde lorsque le Pakistan vit le jour en 1947) et voyageait vers l’ouest pour ne revenir chez lui que plusieurs mois plus tard depuis l’est.

Maoulana était diplômé de « l’Aligarh Mouslim University » en Inde, où il étudia la Philosophie et la Religion. Sa pensée spirituelle et philosophique Islamique tire son origine du savant Islamique le Dr. Mouhammad Iqbal, auteur de ce chef-d’œuvre d’érudition Islamique « La Reconstruction de la pensée religieuse en Islam». (« The Reconstruction of Religious Thought in Islam »). L’œuvre maîtresse d’érudition Islamique de Maoulana Ansari « Structure et Fondations Coraniques de la Société Musulmane » (« The Coranic Foundations and Structure of Mouslim Society », en 2 volumes) constitue en soi une réponse à l’appel de Iqbal à « La Reconstruction de la pensée Religieuse ». Il reçut sa formation spirituelle de son mentor Maoulana Mouhammad ‘Abdoul ‘Aleem Siddiqui, un érudit Islamique, cheikh Soufi, et missionnaire itinérant de l’Islam. Plus important que tout, il

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reçut l’épistémologie Soufie à la fois de Iqbal et de Maoulana Siddiqui et il la transmit à ses étudiants. L’épistémologie soufie affirme que lorsque la Vérité est embrassée (c’est-à-dire que l’Islam est accepté), et vécue avec sincérité et dévotion à Allah le Plus Haut, elle entre finalement dans le cœur (L’Islam s’élève et se transforme en Iman). Il est rapporté dans le Hadith Al Qoudsi qu’Allah le Plus Haut déclare : « Mes cieux et Ma terre sont trop petits pour Me recevoir, mais le cœur de Mon fidèle serviteur peut me recevoir ». Ce Hadith décrit de façon éclatante ce qu’implique l’entrée de la Vérité dans le cœur.

Lorsque la Vérité entre dans le cœur, alors une lumière Divine (NoūrOullah) y entre finalement, et cette lumière permet au pouvoir d’observation et à l’intuition interne du croyant de pénétrer au-delà de l’apparence externe des choses, pour atteindre leur réalité « interne ». A ce stade d’éveil de son cœur à la Vérité, le croyant voit désormais avec deux yeux : l’« externe » et l’« interne » (Dajjal, le Faux Messie, ne voit que d’un œil, l’« externe »).

Le croyant qui poursuit le « Jihad Fillah » (Lutte « en »

Allah) est béni par l’accession de son Iman au niveau de l’Ihsan. Cet état est aussi appelé Tassawwouf, mais al Ihsan est mieux connu.

Ce n’est que par la lumière intérieure, et avec le discernement du cœur d’un vrai croyant que les Signes continus d’Allah (AyatUllah) peuvent être reconnus. Et ce n’est qu’ainsi que le monde actuel peut être appréhendé et correctement compris. Ceux qui perçoivent la réalité du monde aujourd’hui, savent que nous vivons dans l’âge des « Fitane », les Derniers Temps ou l’époque d’Al-Qiyamah (qui devrait d’abord connaître son apogée avec la fin de l’Histoire et le triomphe de l’Islam, puis ultérieurement, avec la fin du monde et sa transformation en un monde nouveau).

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Maoulānā Ansari consacra les dix dernières années de sa vie (1964-1974) à l’établissement de l’Institut Aleemiyah d’Etudes Islamiques (Aleemiyah Institute of Islamic Studies) à Karachi. Il se démena pour former une nouvelle génération d’érudits de l’Islam spirituellement et intellectuellement aptes à utiliser le Coran et les Ahadīth pour comprendre le mystérieux monde moderne, pour ensuite répondre de manière appropriée à ses défis extraordinaires. Son dur labeur a permis l’émergence d’érudits tels que Dr. Waffie Mouhammad et Imran N. Hosein (Trinidad, Antilles), Dr. Aboul Fadl Mohsin Ebrahim,

Dr.Abbas Qasim (marhoūm), Mouhammad Ali Khan et d’autres

(Durban, Afrique du Sud), Siddiq Ahmad Nassir, Raouf Zaman and Mouhammad Saffie (Guyane, Amérique du Sud), Ali Mustafa (Suriname, Amérique du Sud), Basheer Ahmad Keeno (Ile Maurice), et tant d’autres, diplômés de l’ Institut Aleemiyah d’Etudes Islamiques de Karachi, au Pakistan. La Série commémorative Ansari se compose des ouvrages suivants, tous écrits par un des étudiants de Maoulana :

• Jérusalem dans le Coran : un regard Islamique sur le destin de Jérusalem.

• La Sourate « Al Kahf » : texte, traduction et commentaire contemporain.

• La Sourate « Al Kahf » et les Temps Modernes.

• La Religion d’Abraham et l’Etat d’Israël à la lumière du Coran.

• Les Signes du Jour Dernier à l’Epoque Moderne.

• L’Importance de la Prohibition du Riba en Islam.

• L’interdiction du Riba dans le Coran et la Sounnah.

• Les rêves en Islam, une fenêtre ouverte sur la Vérité et sur le cœur.

• Le Califat, Le Hidjaz, et l’Etat-Nation Saoudo-Wahhâbite.

• La portée stratégique du jeûne du Ramadan et de l’Isra et Mi’raj.

• Une Jama’ah, Un Amir : L’organisation d’une

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Communauté Musulmane à l’Ere des Fitan,

• Un Regard Islamique sur Gog et Magog dans le Monde Moderne.

La série qui représente au moins certains « fruits » de « l’arbre »

planté par Maoulana, a pour vocation de tenter d’appréhender la « réalité » du monde aujourd’hui; en l’expliquant avec exactitude, et en fournissant une réponse appropriée à ses défis sans précédents.

Trois nouveaux ouvrages ont récemment été intégrés à la Série. Deux d’entre eux, sur la Sourate Al Kahf, font partie d’un projet de quatuor de livres ayant pour thème cette Sourate. Le troisième ouvrage de cette série comprend une collection d’essais sur le thème des « Signes du Jour Dernier à l’Epoque Moderne ». Le présent travail sur Gog et Magog est le troisième dans la série concernant la Sourate Al Kahf, alors qu’un livre envisagé sur Dajjal, le Faux Messie ou Antéchrist sera le Quatrième et le dernier.

La série serait incomplète sans une biographie de ce grand érudit lui-même – sa vie, son œuvre et sa pensée. Le travail sur cette biographie a déjà commencé et nous espérons pouvoir le terminer Incha’ Allah.

Maoulānā Ansari a honoré son propre Cheikh, Maoulānā Mouhammad ‘Abdoul ‘Aleem Siddiqui, en établissant l’Institut Aleemiyah d’Etudes Islamiques au Pakistan, et en publiant la Série commémorative Aleemiyah. La Série commémorative Ansari représente une humble tentative pour poursuivre cette noble tradition.

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Préface à La Seconde Edition

Exceptées quelques corrections mineures, la rectification la

plus significative vis-à-vis de la première édition concerne notre identification de Gog et Magog.

Dans la première édition de ce livre, nous sommes arrivés à la conclusion prématurée identifiant Gog comme l’alliance Sioniste Anglo-Américaine Israélienne et Magog comme l’alliance menée par la Russie.

Notre appréciation du sujet est aujourd’hui différente.

Nous sommes désormais d’avis que Gog et Magog sont

présents à la fois dans l’alliance Anglo-Américaine Israélienne et dans celle menée par la Russie, et qu’ils les mènent toutes deux vers un gigantesque choc qui débouchera sur leur destruction mutuelle.

Il est cependant important de noter que Gog et Magog survivront à ce choc et qu’ils utiliseront alors leur puissance pour conférer à Israël un tel pouvoir qu’Israël se verra fermement établie dans son rôle d’Etat gouverneur du monde. INH. Kuala Lumpur Malaysia Dhūl Qa'ada 1433

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Préface à La Permière Edition

J’ai commencé à étudier Gog et Magog il y a plus d’une quinzaine d’années, au début des années 90, lorsque je résidais à New York. Mes conférences publiques sur le sujet n’ont jamais manqué de susciter un vif intérêt chez mes auditeurs Musulmans dans divers endroits du monde. Les preuves et arguments présentés dans le chapitre sur Gog et Magog dans mon livre « Jérusalem dans le Coran », ont réussi à convaincre beaucoup de ses lecteurs que nous vivons maintenant dans un monde dominé par Gog et Magog. Ils ont été aisément convaincus que la « Cité » mentionnée dans le Coran dans la Sourate Al Anbiyah (21 : 95-96) était Jérusalem, et que c’est donc Gog et Magog (ainsi que Dajjal) qui expliquent le déploiement inquiétant de la « guerre contre l’Islam », avec ses massacres et ses exterminations de Musulmans dans tellement d’endroits de part le monde. Par conséquent, ces lecteurs ont également compris le mystérieux projet impérial d’Israël, et beaucoup d’entre eux se sont efforcés de s’extirper ainsi que leurs familles de l’emprise de Gog et Magog – une emprise qui entraînera 999 humains sur 1000 dans les feux de l’Enfer.

Cependant, en dépit de tous mes efforts, j’ai lamentablement échoué, encore et encore, à convaincre mes pairs érudits, les savants de l’Islam, que Gog et Magog avaient été ne serait-ce que relâchés dans le monde. J’espère sincèrement et je prie pour que ce livre puisse faire la différence Incha’ Allah.

Louanges et gratitudes sont dues à Allah le Plus Haut pour le parachèvement réussi de cet humble ouvrage novateur intitulé « Une Conception Islamique de Gog et Magog dans le Monde Moderne », le troisième de notre quatuor concernant la Sourate Al Kahf. Les deux livres précédents avaient pour titre : « La Sourate Al Kahf : texte, traduction et commentaires contemporains » et « La Sourate Al Kahf et les Temps Modernes". Le quatrième et dernier livre sera consacré Incha’ Allah, au thème de Dajjāl, le faux Messie

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ou Antéchrist. C’est une part du miracle de l’Islam que ces ouvrages aient été écrits dans une minuscule île au large des côtes Vénézuéliennes en Amérique du Sud, par quelqu’un dont les ancêtres ont été acheminés d’Inde des générations auparavant, pour travailler comme ouvriers sous contrat dans les plantations britanniques de canne à sucre.

Je remercie profondément Dr Tammam Adi, expert en sémantique Coranique résidant aux USA depuis 1986, pour m’avoir grandement conseillé, assisté et orienté pendant la rédaction de ce livre. Je le remercie également d’avoir aimablement accepté d’écrire une Introduction dans laquelle il a exprimé des points de vue qui coïncident largement avec les miens. A mon sens, son expertise en sémantique du Coran, dont nous avons plus d’un aperçu dans cette introduction brillamment écrite, est un atout précieux du monde Islamique contemporain. Il est né à Damas dans une famille dont les racines remontent jusqu’au clan de Omar (Radhi Allahou ‘anhou). Linguiste informatique titulaire d’un doctorat en sciences informatiques, il a hérité d’un vif intérêt pour l’Arabe et la linguistique. Sa recherche de l’utilisation de la langue arabe dans le Saint Coran l’a amené à découvrir une théorie du langage. Il a accepté de commencer bientôt à travailler à un essai sur « Le Coran et le Retour de Jésus » (‘alayhi as-Salaam). (« The Quran and the Return of Jesus » (‘alayhi as-salam)).

Mouhammad Alamgir, Dr Imran Chaoudhry et Dr Hatim Zaghloul ont tous été assez aimables pour parcourir le manuscrit afin de corriger les erreurs en offrant de précieuses suggestions. Tarek Jammal et son équipe de réalisateurs indépendants (wakeupproject.com; hashemsfilms.com) dans le monde Arabe ont aussi parcouru le manuscrit et ont répondu avec des suggestions de grande valeur, comme l’a fait Salman al-Haq et son équipe d’étudiants à l’université d’Islamabad. Ma chère épouse Aïcha qui a

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fait preuve d’une infinie patience envers moi, m’a aussi soutenu. Qu’Allah le Plus Haut les bénisse tous.

Āmīn!

La rédaction de ce livre a été aimablement sponsorisée au nom de Rabia Aboobakar Hussein Jakhura et Aboobakar Hussein Jakhura du Malawi en Afrique. Qu’Allah leur accorde à tous deux Sa miséricorde.

Āmīn!

Imran N. Hosein Safar 1430 Ile Caribéenne de Trinidad.

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INTRODUCTION

Dr. Tammam Adi

Nous assistons à une destruction à l’échelle mondiale. Il y a un besoin urgent de comprendre la nature de cette destruction, et de découvrir ce que l’on peut y faire. Les savants religieux se bousculent pour apporter des réponses. La religion qui fournit les réponses les plus utiles prévaudra dans l’esprit de ceux qui cherchent honnêtement la vérité.

Les savants Musulmans ont mit l’Islam dans une position très désavantageuse dans cette compétition, car ils offrent un alibi solide aux principaux suspects de la destruction mondiale. Les savants affirment que Gog et Magog, une force destructrice destinée à se répandre partout, sont toujours enfermés derrière une barrière.

Cette croyance donne aux Musulmans l’apparence d’un homme fou dont la maison commence à s’écrouler à cause des termites qui ont infesté ses murs. Pourtant, cet homme va se coucher chaque soir en remerciant Allah que l’inspecteur de désinsectisation n’ait pas décelé de termites. Allah, soubhanaHou wata’aala, a promis de préserver le Saint Coran. Mais il n’a pas promis de préserver les Ahadīth (textes relatant les propos et les actes du Prophète béni de l’Islam) ou le tafsir (commentaire du Coran). La confusion concernant Gog et Magog a deux origines :

L’admission d’erreurs et d’omissions dans le tafsir. L’admission de faux ahadīth [Ndt : pluriel de hadīth] ou d’interprétations de Ahadīth contraires au Coran.

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Le deuxième problème peut être résolu en adhérant au principe selon lequel tous les ahadīth doivent se baser sur le Saint Coran. Le Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya (rahimahoullah) était un savant prolifique du Coran et des Ahadīth. Il avait mémorisé le Coran et d’innombrables Ahadīth, et était en mesure de se rappeler instantanément tous les versets et Ahadīth concernant n’importe quel sujet. Il confirma le principe mentionné ci-dessus dans son Fatawa et déclara que pour chaque hadīth qu’il connaissait, il pouvait de citer un ou plusieurs versets du Coran sur lequel ce hadīth s’appuyait. Le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) avait l’habitude de faire une déclaration [Ndt : un hadīth] (contenant une décision, un jugement ou une instruction) puis de citer un verset du Coran qui l’appuyait. Les compagnons du Prophète (Radhi Allahou

‘anhoum) usaient régulièrement de cette méthode.

En revanche, les erreurs et omissions dans les tafsirs sur le thème de Gog et Magog sont si répandues que l’on ne peut plus en trouver un seul qui évoque la possibilité, même lointaine, que ceux-ci aient été relâchés. Pour découvrir ce que le Coran dit réellement de Gog et Magog, mieux vaut encore tout reprendre zéro. C’est justement ce qu’a fait Cheikh Imran Hosein.

Dans ce livre, Cheikh Imran Hosein invite les érudits à revisiter la croyance selon laquelle Gog et Magog n’ont pas encore été libérés. Il montre que – bien que fondée sur un hadīth – cette croyance contredit le Coran. Il démontre de façon convaincante qu’ils ont été relâchés il y a bien longtemps. Il y parvient en examinant des faits contemporains et historiques en les liant aux versets du Coran.

Ces 25 dernières années, j’ai mené des recherches indépendantes sur la nature de la signification du Coran (sémantique du Coran). Les principes auxquels j’ai abouti soutiennent la méthodologie de Cheikh Hosein exposée brièvement au troisième chapitre. Les événements mondiaux doivent être

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appréhendés au moyen d’une analyse spéciale du Coran appelée ta’wil. Le ta’wil est l’utilisation d’un raisonnement analogique pour relier les sens possibles des versets Coraniques aux données historiques et politiques. Les précieuses perceptions clairvoyantes du ta’wil d’un érudit comme Cheikh Hosein ne sont pas simplement le résultat de ses études complexes des données et des significations, mais elles sont aussi rendues possibles par une lumière spéciale (Noūr) donnée par Allah qu’il a la chance de recevoir de temps en temps. Par ailleurs, Cheikh Hosein a raison de souligner qu’il faut parfois avoir recours au t’awil allégorique, notamment sur des questions spirituelles où il n’existe pas de données physiques.

Dans la partie suivante, je vais présenter les principes du ta’wil et de la sémantique Coranique. Puis, j’utiliserai ces principes pour parvenir à de nouveaux ta’wils des versets faisant mention de Gog et Magog et de leur mode de comportement. Mes ta’wils concordent largement avec les nouveaux ta’wils de Cheikh Hosein sur ces versets. Les deux séries de ta’wils montrent également que lorsque nous appliquons les versets du Coran pour juger les faits de la réalité, nous devons conclure que Gog et Magog ont été relâchés il y a longtemps. Le Ta’wil : principes de la sémantique Coranique.

Pour saisir correctement le langage du Saint Coran, il faut garder à l’esprit que c’est Allah (subhanaHou wa ta’aala), et non les Arabes, a conçu et créé la langue Arabe. C’est la raison précise pour laquelle Allah peut composer un texte qu’aucun arabe ne pourra jamais imiter, pas même une Sourate courte. La manière dont Allah utilise l’Arabe dans le Coran est souvent très différente de la façon dont les Arabes l’emploient. Les Arabes font souvent des erreurs dans la pratique de leur propre langue et il est fréquent qu’ils comprennent mal certains termes arabes. Même les grands poètes Arabes, les lexicographes (les rédacteurs de

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dictionnaires) et les moufassiroun (exégètes du Coran) font souvent des erreurs de compréhension et d’usage de cette langue. L’usage qu’Allah fait de l’Arabe par contre est parfait, clair et explicite en soi (wa haadha lisaanoun ‘arabiyyoun mubiin, Coran, an- Nahl, 16 : 103).

Par conséquent, l’étude des significations du Coran – la sémantique du Coran – doit s’appuyer sur le Coran lui-même. J’ai développé une théorie sémantique du Coran à travers de plusieurs années d’études. J’ai récemment lu que le Dr. Fazlour Rahman Ansari rahimahoullah (le professeur de Cheikh Hosein) était convaincu que le Coran dispose d’un système de signification qui relie de manière cohérente tous les versets les uns aux autres et qui également sert à les expliquer et à les interpréter. C’est aussi ce que j’ai constaté.

Un terme isolé est habituellement ambigu (à plusieurs sens). Par exemple, daraba signifie frapper, opposer un argument, imposer, voyager, etc. On retrouve souvent chacune de ces significations dans des formules qui peuvent être utilisées de différentes manières pour imager des situations de la vie réelle (« frappe le rocher avec ton bâton », « les anges frappèrent leurs visages »). Cette flexibilité bidimensionnelle (significations multiples, chacune offrant une multitude de formules) constitue la base de l’intelligence humaine. On la trouve dans toutes les langues. Elle permet à l’esprit de voyager, d’explorer et de rechercher. C’est le pouvoir que Dieu accorda à Adam (‘alayhi as-Salaam), et en raison de ce seul pouvoir, Il ordonna aux Anges de se prosterner devant lui par respect.

Pour rendre un terme (e.g. daraba) exploitable, il faut faire deux choses :

Mettre le terme dans son contexte pour limiter le choix des sens. Mettre ce terme dans une phrase (le contexte). Par exemple :

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wa daraba lanaa mathalan [...] (il nous a opposé un argument par analogie [ressemblance], Coran Ya Sin, 36 : 78). Le contexte nous impose souvent de réduire le choix des significations, peut-être à un seul (opposer un argument). Mais à ce stade, une signification unique est tout simplement une formule générale avec une large gamme d’applications possibles (le sujet de l’argument est inconnu). Elle est habituellement trop abstraite pour être exploitable.

Connecter la formule signifiante à la réalité (ta’wil). Avec la permission d’Allah, on peut relier le sens de la formule à une situation réelle. Le verset continue: wa nassiya khalqahou qaala man youhyil ‘idhaama wa hiya ramiim (mais il avait oublié sa création; il dit : « Qui pourrait ramener des os en miettes à la vie?"). En étant connectée à une situation réelle, la formule signifiante (proposer un argument) devient exploitable. On peut maintenant utiliser cette formule pour comprendre la réalité (quelqu’un, qui a oublié sa création, oppose un argument analogique sur le fait de ramener des os à la vie), puis s’y confronter (comprendre l’analogie et voir que l’argument est faux). Cette connexion entre la formule signifiante et la réalité est appelé la réalisation de la formule ou ta’wil.

Les formules signifiantes permettent habituellement le ta’wil analogique : se relier à quelque chose qui, dans la réalité, est similaire à la formule. C’est le fondement du raisonnement analogique qui est l’outil majeur de la pensée et de la jurisprudence. Pour diverses situations réelles, une même formule signifiante peut avoir des ta’wils différents, selon la guidance que nous recevons d’Allah.

Selon le contexte, un ta’wil allégorique peut être plus indiqué : se connecter quelque chose qui est apparemment similaire à la formule, mais qui ne relève pas du même genre de réalité. Les rêves ainsi que les formules signifiantes spirituelles n’ont souvent

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qu’un sens allégorique. La réalité spirituelle est différente de la réalité physique. En outre, le ta’wil allégorique peut devenir nécessaire parce que la réalité de ce monde est trompeuse et n’a pas de finalité (mataa’oul ghouroūr ou expérience de la tromperie [Ndt : Illusion, mystification]). Il n’y a de réalité absolument factuelle et ultime que dans l’au-delà.

Cependant, Allah peut tout à fait décider de bloquer la connexion entre la formule signifiante et la réalité. Le verset « fa darabna ‘alaa aadhaanihim fil kahfi siniina ‘adadaa » (Coran, al-Kahf 18:11) est traduit comme ceci : « alors, Nous les avons fait « dormir » dans la grotte pendant plusieurs années en faisant « daraba » – quelque chose d’indéterminé – à leurs oreilles. Le ta’wil de cette formule signifiante est impossible. On ne nous informe pas de ce qu’Allah a réellement fait aux oreilles de ces jeunes gens. On ne peut pas établir de lien entre la formule signifiante (darabnaa ‘alaa aadhaanihim, nous avons « frappé sur » ou « scellé » ou « mis quelque chose sur » leurs oreilles) et la réalité de ce qu’a fait Allah à leurs oreilles. Ce genre de versets est appelé « moutachabih » (présentant une fausse similarité avec notre réalité). Seul Allah connait le ta’wil de ce type de versets. Lorsque les esprits déviants s’acharnent à cette entreprise, leurs ta’wils se réduisent à des hypothèses hasardeuses sur l’au-delà, créant ainsi des concepts occultes ou de fausses prophéties.

Tous les termes importants du Coran sont présentés dans un ou plusieurs contextes (versets contenant le terme) qui limitent le choix des sens, et qui nous permettent également de relier les formules signifiantes aux situations réelles. Un ta’wil est possible. La section ci-dessous intitulée « Qu’est-ce que le fassād ? » illustre cette approche.

Si un verset possède un ta’wil, quel qu’en soit le type (analogique ou allégorique), alors le verset est dit « mouhkam » (littéralement : rendu ferme, Coran - Ale ‘Imraan 3 : 7). La formule

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signifiante d’un verset mouhkam permet communément un ta’wil analogique, et par conséquent, un raisonnement analogique. Dans certains versets mouhkam, seul un ta’wil allégorique est possible.

Les versets « mouhkam » sont la base du Coran (oummoul kitab). Ils font partie de la promesse d’Allah de préserver le Coran. Ils forment le cadre, le système de significations qui contrôle et préserve le ta’wil des règles et messages essentiels du Coran. Allah souhaite que chacun de nous, pas seulement les savants, utilise les versets « mouhkam » pour effectuer le ta’wil – pour les connecter à la réalité en fonction de nos capacités mentales, grâce la lumière (Nour) émanant de Lui, et avec son aide (tawfiq, concours de circonstances favorables). Ceci dans le but d’appréhender la réalité grâce à ce qu’Allah a envoyé (hukm bi ma anzalAllah). Cela inclut tous les aspects de la réalité et pas seulement ce qui est habituellement compris dans les livres de fiqh (interprétation de la loi).

Comme l’ont souligné de nombreux savants, appliquer les versets « mouhkam » d’Allah à des domaines comme la politique et les enjeux sociaux était mal vu par les autorités Musulmanes, à commencer par celles de la période Omeyyade. Les tafsirs ont donc du être censurés en conséquence.

Si Gog et Magog avaient été libérés juste avant l’Islam, n’auraient-ils pas rapidement commencé à prendre le pouvoir sur les Musulmans? Le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) nous a dit que ‘Omar (Radhi Allahou ‘anhou) était comme un portail fermé (une barrière) dressé entre les Musulmans et la vague redoutée de fitnah (test difficile, Gog et Magog), et que ce portail serait rompu si bien qu’il ne pourrait jamais plus être refermé. Gog et Magog n’auraient-ils pas brisé cette barrière (assassiné ‘Omar (Radhi Allahou ‘anhou))? N’auraient-ils pas censuré le débat à propos de Gog et Magog dans la littérature et l’érudition Islamiques, comme

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les Sionistes censurent de nos jours l’évocation du sionisme dans les médias Américains, en la qualifiant d’antisémitisme? Gog et Magog : une nation destructrice capable de devenir l’unique superpuissance Le royaume de Dhoul Qarnayn était une superpuissance sans rivale dotée d’une technologie illimitée (innaa makkanna lahou fil ardi wa aataynahou min koulli chay’in sababaa, Coran, al-Kahf 18 : 84). Il avait conquis chaque nation du monde connu, des confins de l’occident à l’extrême orient, châtié les injustes et récompensé les justes (Coran, al-Kahf 18 : 85-91). Lorsqu’il atteignit un lieu près du centre des deux montagnes-rempart (assaddayn, Coran, al-Kahf 18 : 93), il reçut un appel à l’aide particulier de la part d’un peuple vivant dans cette contrée.

﴿ جوج ٱلقــــرني يــــذا قــــالواجوج ومــــأ

إن� يــــأ

ـــدون ف $ض مفس& ٱل ـــا ' ـــك خرج ـــل ل ـــل نع فه

ن تعل بيننا وبينهم ا أ ﴾: سد

« Ils dirent : « Ô Dhoul Qarnayn, [La nation des] Gog et [des] Magog causent assurément de la destruction sur terre [ou se livrent à une destruction globale, moufsidouna fil ard]. Pouvons-nous t’accorder un tribut pour convertir [taj’ala] ce qui est entre eux et nous [Les deux montagnes-rempart, assaddayn, qui comportent un passage entre elles, et qui ne forment donc pas une barrière complète] en

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une barrière [complète, saddan, une barrière d’un seul tenant sans passage]? » » (Coran, al-Kahf, 18 : 94).

On aurait pu penser que Dhoul Qarnayn conquerrait la nation de Gog et Magog et les punirait comme il l’avait fait avec d’autres peuples injustes. Il accepta plutôt de transformer les montagnes en une barrière (Coran, Al Kahf 18 : 95). Cela ne peut signifier qu’une chose : c’était la volonté d’Allah que la nation de Gog et Magog ne pût être vaincue par un homme, pas même par une superpuissance comme la sienne, qui était dotée d’une technologie avancée. Cela veut dire que Gog et Magog sont capables de devenir l’unique superpuissance sur Terre. Dans le quatrième chapitre, Cheikh Hosein inclut ces caractéristiques au tableau qu’il dresse d’eux. Al Radm: la barrière de Gog et Magog consiste en deux montagnes et une brèche entre elles qui a été colmatée par Dhoul Qarnayn.

Gog et Magog voyageaient à travers le seul passage existant entre les deux très hautes montagnes en forme de barrière (assaddayn, Coran, al-Kahf 18 : 93) et attaquaient leurs voisins vivant de l’autre côté.

Le peuple martyrisé demanda à Dhoul Qarnayn de convertir (taj’ala) ce qui est entre eux et Gog et Magog (baynana wa baynahoum, c.-a.-d., une chaîne de montagnes avec une brèche comme passage) en une barrière parfaite (saddan, Coran, Al Kahf 18 : 94). Il répondit : « aj’al baynakoum wa baynahoum radman », c.-a.-d., je boucherai (aj’al [...] radman) ce qui est entre vous et eux (Coran, al-Kahf 18 : 95). Dhoul Qarnayn a bloqué l’issue de sortie avec du fer chauffé sur lequel il versa du cuivre fondu [Ndt : ou airain]. La barrière de Gog et Magog est composée de deux montagnes avec entre elles une brèche qui a été calfeutrée par Dhoul Qarnayn (al-Radm).

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Si quelqu’un porte une chaussure à la semelle rapiécée, on dit qu’il porte une « radman » (quelque chose de rapiécé/bouché avec une rustine). En lisant la phrase « aj’al baynakoum wa baynahoum radman » (je convertirai ce qui est entre vous et eux en radman), il serait inexact de penser que le terme « radman » s’applique au patch (à la rustine) lui-même. Cette imprécision grammaticale a induit le présent chercheur et d’autres en erreur. La clarification ci-dessus nous permet un meilleur ta’wil.

Au Chapitre Cinq, Cheikh Hosein identifie le lieu géographique d’Al-Radm en se basant sur le ta’wil du Coran, Al Kahf 18 : 93-97. Les deux montagnes-rempart sont les parties orientale et occidentale du massif Caucasien, séparées par un passage étroit nommé le Passe de Darial. Le massif Caucasien s’étend de la Mer Noire à l’Ouest jusqu’a la Mer Caspienne à l’Est. Une large brèche dans la barrière a été créée avant l’Islam – un passage littoral vallonné a été mis au jour par le retrait de la mer Caspienne.

Allah a déclaré que Gog et Magog ne pouvaient initialement ni escalader la barrière calfeutrée, ni la percer (fa mastaa’ou an yazharouhou wa mastataa’ou lahou naqba, Coran, al-Kahf 18 : 97). Dhoul Qarnayn savait que la barrière n’offrirait qu’une protection temporaire. Il annonça, sous l’autorité d’Allah : « Ceci [al-Radm, la barrière montagneuse calfeutrée] est une miséricorde de la part de mon Seigneur Dieu. Mais, lorsque la promesse de mon Seigneur Dieu viendra, Il en fera une « dakkaa’ » [dakkaa’ = « zone accidentée » ou « démolie »] (qaala haadha rahmatoun min rabbii, fa idha jaa’a wa’dou rabbii ja’alahou dakkaa’, Coran, al-Kahf 18 : 98).

Allah a promis à chacun de Ses prophètes qu’un dernier prophète arriverait avec une grande Loi ultime (le Coran). Dans

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certaines écritures (e.g. la Torah), elle est désignée par « La Promesse ». La Promesse à laquelle Dhoul Qarnayn fait allusion est l’Islam. Quelques décennies avant la naissance du Prophète de l’Islam (sallAllahou ‘alayhi wa sallam), autour de 550 après Jésus-Christ, la Mer Caspienne se retira en mettant au jour un passage côtier accidenté à l’extrémité Est des montagnes du Caucase. Gog et Magog ont utilisé ce passage pour envahir la Perse avant l’Islam. Omar (Radhi Allahou ‘anhou) lança une campagne militaire contre eux à travers ce passage.

Beaucoup de ahadīth [Ndt : Ahadīth] confirment que « La Promesse » était l’Islam en annonçant que les Arabes étaient devenus des cibles (wailoun lil ‘arab) parce qu’une ouverture dans le « radm » (barrière calfeutrée/patchée) de Gog et Magog avait été faite. Ce qui effraya le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) était la largeur de cette ouverture : 90 unités, peut-être 90 « farsakh » (1 farsakh = 5.6 km). C’est assez large pour permettre à d’immenses vagues de Gog et Magog de dévaster les Arabes. La prophétie s’est accomplie : « Et ce jour-là [le jour où la barrière sera ouverte], Nous les laisserons fondre les uns sur les autres tels des vagues » (wa taraknaa ba’dahoum yawma idhin yamoujou fii ba’d, Coran, al-Kahf 18 : 99).

De plus, Gog et Magog sont décrits comme « se précipitant de chaque colline [Ndt : hauteur/coteau]" (min koulli hadabin yansiloun, Coran, al-Anbiyaa’ 21 : 96). L’utilisation du terme collines (hadabin) dans ce contexte soutient fortement le choix du sens « zone vallonnée » pour dakkaa’.

Le large passage par la mer a rendu le patch insignifiant. Celui-ci s’effondra plus tard, ouvrant ainsi le Passe de Darial.

En se basant sur la terminologie du Hadīth, les premiers Musulmans désignèrent Gog et Magog comme étant Al-Turk (les

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Turques), ainsi nommés à cause de leur ancêtre Turk. A ne pas confondre avec les Turques actuels. L’ère de Gog et Magog

Lorsque Allah déclare « Et ce jour-là, Nous les laisserons déferler comme les flots les uns sur les autres" (wa taraknaa ba’dahoum yawma idhin yamoujou fii ba’d, Coran al- Kahf 18 : 99), que veut-Il dire par « ce jour-là »?

Un « jour » (yawm) selon le temps d’Allah (un jour Divin), n’est pas 24 heures, mais une période d’un millier d’années lunaires voire plus. Il y a des jours Divins de longueurs différentes, mais en général, un jour Divin équivaut à 1000 années lunaires, un millénaire (wa inna yawman ‘indarabbika ka alfi sanatin mimmaa ta’ouddou, Coran al-Hajj 22:47). Au troisième chapitre, Cheikh Hosein traite de différents jours Divins . Le Coran ne parle des longueurs que de trois jours Divins particuliers:

1. Un jour Divin d’une durée de 50.000 années lunaires, dans lequel les anges effectuent leur ascension vers Allah (Coran, al-Ma’aarij 70 : 4). La Sourate al-Ma’aarij décrit ce qui se produit durant cette longue période. Entre autres choses, les gens sont ressuscités et les mécréants sont envoyés en Enfer. Certains moufassirouns [Ndt : exégètes] croient qu’il s’agit de Yawm al-Qiyamah, le Jour de la Résurrection.

2. Un cycle de gestion divine qui se compose de deux jours

divins: un millénaire de gestion pendant lequel Allah utilise des anges pour s’occuper de l’envoi et l’exécution de Ses commandements du Ciel à la Terre; suivi d’un millénaire de comptes rendus au cours duquel ces anges montent vers Allah pour rendre compte des commandements déployés afin que les gens soient juges en conséquence (youdabbirou al-amra minas samaa’i ilal ardi thoumma ya’roujou ilayhi fii

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yawmin kaana miqdarouhou alfa sanatin mimmaa ta’ouddoun, Coran, as-Sajdah 32:5).

Comme vu précédemment, l’arrivée de l’Islam et la libération de

Gog et Magog (vers 550 après JC) se sont produis tous deux à l’aube d’un unique jour Divin. Il serait plus prudent de supposer qu’il s’agit en fait d’un millénaire de gestion. Si tel est le cas, ce millénaire s’est terminé il y a cinq siècles, et nous sommes aujourd’hui au milieu du millénaire de comptes rendus qui suit chaque millénaire de gestion. Le millénaire de gestion a commencé il y a environ 1460 années solaires ou 1505 années lunaires. Seul Allah sait quand l’Heure arriva. Peut-être durant le millénaire des comptes rendus, peut-être plus tard. Gog et Magog sont aujourd’hui l’unique superpuissance, mais ils seront détruits.

Après plus de 1500 ans de mélanges avec les vagues déferlantes de Gog et Magog, la plupart de l’humanité a soit adopté leur mode de vie, soit s’en est accommodé. De nos jours, il est très difficile de dire qui est un membre d’origine de Gog et Magog et qui a simplement rejoint leurs rangs. C’est la base du hadīth qui dit que 999 des 1000 humains en Enfer seront issus de Gog et Magog.

Gog et Magog se précipitent déjà depuis chaque hauteur et depuis chaque poste de pouvoir (min koulli hadabin yansiloun, Coran, al-Anbiyaa’ 21 : 96). Ils sont désormais la seule superpuissance sur Terre. Cette superpuissance n’est rien d’autre qu’une civilisation injuste (qaryatin zaalimatin), et comme toute autre civilisation injuste, elle sera détruite avant l’arrivée de l’Heure (al-Hajj 22 : 45-48). Gog et Magog ont concrétisé la formule signifiante de leur nom Arabe, Ya’jouj wa Ma’jouj.

Ces deux termes sont les formes active et passive d’un mot dérivé de la racine « hamza jim jim » (sons « ’a j j »). Les seuls autres

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contextes contenant cette racine dans le Coran, utilisent le mot ujaaj qui décrit le goût de l’eau salée comme brûlant. Gog et Magog sont donc ceux qui brûlent les autres (Ya’jouj) et qui sont eux-mêmes brûlés (Ma’jouj).

Pourquoi Allah voudrait-Il condamner Gog et Magog – avec la plupart de l’humanité qui a adopté leur mode de vie – à brûler en Enfer? Comment peut-on reconnaître et éviter le mode de vie de Gog et Magog? Incha’ Allah, les parties suivantes mettront au jour des réponses issues de versets muhkam. Qu’est-ce que le fasaad ?

Gog et Magog sont décrits comme « moufsidoun fil ‘ard » (Coran,al-Kahf, 18 : 94). J’ai assez librement traduit cette phrase par « auteurs de destruction sur Terre". Regardons plus attentivement.

« Moufsidoun » est le pluriel d’une forme active, « moufsid ». Cela signifie « peuple qui fait quelque chose collectivement ». Dans ce cas, cela désigne un groupe dont la profession ou le mode de vie commun consiste à causer un certain type de mal appelé fasaad. Ces deux termes, fasaad et moufsidoun, dérivent de la racine « fa sin dal » (sons « f s d »). Quel genre de mal est donc le fasaad ?

Allah utilise des termes provenant de cette racine (youfsidouna, youfsidou, youfsida, toufsidou, al-moufsidiin, etc.) dans beaucoup de versets du Coran, en corrélation avec certains types de comportements. Ci-dessous figurent quelques exemples de versets réalisant la formule de fasaad. Veuillez noter que les formes plurielles des verbes indiquent une activité sociale ou collective. Aussi, l’article « al » (le/la/les) ainsi que certaines structures grammaticales indiquent une exhaustivité ou totalité. Il équivaut à « tout le / toute la / tous les » ou « l’ensemble de ».

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1. Le fasaad religieux. Abandon manifeste de la totalité du Pacte d’alliance Divin par un groupe qui s’était solennellement engagé à respecter cette alliance (yanqoudouna ‘ahda Allaahi min ba’di miithaaqihi [...] wa youfsidouna fil ard, Coran Al-Baqarah, 2 : 27). Lorsqu’une secte religieuse qui se dit stricte ou orthodoxe brise systématiquement les lois de ses propres Ecritures, on appelle cele fasaad. Ce comportement détruit la vie de l’Au-delà de ce groupe.

2. Le fasaad des liens familiaux. Rupture systématique des

liens familiaux (yaqta’ouna ma amara Allahou bihii an youssala wa youfsidouna fil ard, Coran al-Baqarah, 2 : 27). Ceci signifie séparer mari et femme, parents et enfants, frères les uns des autres, etc.

3. Fasaad génocidaire. Meurtres de masse (youfsidou fiiha wa

yasfikoud-dimaa’, littéralement : « répandent tous les sangs », Coran, al-Baqarah, 2 : 30).

4. Fasaad de l’agriculture. Destruction ou contamination

systématique de toute culture (li youfsida fiiha wa youhlika alharth, Coran al-Baqarah, 2 : 205). Ceci comprend, par exemple, la ruine de systèmes agricoles entiers ou la modification génétique et l’insertion de poisons dans les semences.

5. Fasaad de la progéniture (nasl). Destruction systématique

de toute reproduction humaine, ou meurtre de masse d’enfants (li youfsida fiiha [...] wa youhlika [...] an-nasl, Coran, al-Baqarah, 2 : 205).

6. Fasaad économique. Un système commercial permettant

aux puissants de sous-payer les gens ou de leur refuser leurs dûs (fa awfoul kayla wal miizaana wa la tabkhassou

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annaassa achya’ahoum wa la toufsidou fil ardi ba’da islaahiha, Coran, al-A’raaf, 7 : 85).

7. Fasaad sodomite. Pratique socialement acceptée de

l’homosexualité (ta’touna ar-rijaala [...] al-moufsidiin, Coran, al-’Ankabout, 29 : 29-30) qui aboutit au « mariage gay » et qui sape le vrai mariage.

Le fasaad est donc la destruction délibérée et systématique de

la vie humaine par des meurtres de masse ou par la destruction des éléments clés de la vie, y compris celle de l’Au-delà. Gog et Magog sont appelés moufsidoun, mais aucun type de fasaad n’est spécifié. Ils sont donc un groupe dont la profession ou le style de vie collectif est de créer et de pratiquer tous les genres de fasaad. Vraiment, ils récoltent la colère d’Allah et méritent de brûler en Enfer. Ils sont le genre de peuple désignés comme almaghdoubi ‘alayhim (ceux qui ont obtenu la colère d’Allah) dans al-Fatiha.

Au Chapitre Premier, Cheikh Hosein identifie plusieurs types de fasaad observable à l’échelle mondiale. Au Chapitre Sept, il attire notre attention sur le fasaad génocidaire qui s’est accru au cours des derniers siècles – certainement l’oeuvre de Gog et Magog. Mais comment ont-ils amené l’humanité à adopter des pratiques individuelles et collectives aussi horribles? Profils de Gog et Magog et des groupes de fasad qu’ils contrôlent

Au début de la Sourate Al-Baqarah du Coran, Allah dresse le portrait d’un groupe de personnes pratiquant collectivement le fasaad. Il décrit leurs déclarations de fausses missions, leurs étranges croyances, leur mode opératoire (modus operandi), leur structure organisationnelle, et Il nomme même leurs cerveaux secrets. Il s’avère que ces versets décrivent en fait Gog et Magog ainsi que d’autres groupes de fasaad travaillant pour eux.

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1. Religiosité de façade fallacieuse. Le groupe prétend

faussement croire en Allah et au Jour Dernier (wa minan naassi man yaqoulou aamanna billahi wa bilyawmil aakhiri wamahoum bi mou’miniin, youkhaadi’ouna Allaha walladhiina aamanou […] Coran, al-Baqarah 2 : 8-9, 14).

2. Professions de fois peu fréquentes. Le groupe est trop fier

pour partager la foi franche et directe des gens ordinaires qu’ils considèrent comme « stupides » (wa idhaa qiila lahoum aaminou kamaa aamanan-naassou qaalou anou’minou kamaa aamanas-soufahaa’, Coran, al-Baqarah 2 : 13).

3. Mentalement atteints. Les membres du groupe sont atteints

de troubles mentaux et spirituels (cœurs malades) qu’Allah fait empirer (fii qouloubihim maradoun fazaadahoumou Allahou maradaa, Coran, al-Baqarah, 2 : 10). Ceci inclut une logique faussée, des rituels étranges et des perversions sexuelles.

4. Affirmant accomplir une mission positive. Le groupe

prétend faussement avoir une mission positive, constructive pour la société (wa idhaa qiila lahoum la toufsidou fil ardi qaalou innamaa nahnou mouslihoun [...] Coran, al-Baqarah, 2 : 11-12).

5. Réunions secrètes, conspirations. Les membres dirigeants

du groupe tiennent des réunions secrètes avec les hauts leaders pour renouveler leur allégeance et discuter de leurs activités (wa idha khalaw ilaa shayaatiinihim qaalou innaa ma’akoum [ ...] Coran, al-Baqarah, 2 : 14, voir aussi 2 :76 et Aal ‘Imraan 3 : 119-120).

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6. Les hauts dirigeants sont des « satans ». Les membres dirigeants font des rapports aux hauts dirigeants qu’Allah identifie comme des satans (wa idha khalaw ilaa shayaatiinihim [...] Coran, al-Baqarah 2 : 14). C’est la première mention du terme « satan » dans le Coran. Il s’avère être au pluriel. Dans les deux prochaînes parties, je parlerai de l’identité de ces satans, et de leur mode de recrutement, de motivation et de gouvernance des groupes de fasaad qui travaillent pour Gog et Magog.

Au Chapitre Premier, Cheikh Hosein attire notre attention sur le

fasaad monétaire et financier mondial et centralisé qui ne pouvait être accompli que par le biais de l’organisation décrite ci-dessus, Gog et Magog. Au Chapitre Quatre, Cheikh Hosein nous parle du profil de Gog et Magog et identifie des traits similaires à ceux mentionnés ci-dessus. Les Satans : des chefs charismatiques aux beaux discours trompeurs.

En plus de Satan (Iblis, père des Djinns), le grand trompeur (al-gharoūr), Allah a désigné des satans humains et dDjinns comme cerveaux de l’opposition aux prophètes (wa laqad ja’alnaa likoulli nabiyyin ‘adouw-wan shayatiina al-insi wal-dDjinn, Coran, al-An’aam 6 : 112). Ces satans s’inspirent (yoūhi, parlent secrètement ou indirectement) les uns les autres avec un langage de velours (zoukhroufal qawli) qu’ils utilisent en guise d’outil de tromperie (ghouroūra). Les esprits et les cœurs (qouloūb) de ceux qui ne croient pas en l’Au-delà (al-aakhirah) écouteront ce langage, l’accepteront et commettront donc tous les péchés qu’ils commettent (Coran, al-An’aam 6 : 113). Qui sont les cerveaux du fasaad ?

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Les chefs de file de Gog et Magog, et leurs groupes alliés dans le fasaad appartiennent aux Enfants d’Israël

Dans une autre description des réunions secrètes des groupes de fasaad, les membres dirigeants ainsi que les chefs de file (satans) sont identifiés comme appartenant au même groupe (« lorsqu’ils se réunissent secrètement », wa idhaa khalaa ba’douhoum ilaa ba’d qaaloū atouhaddithoūnahoum bimaa fataha Allahou alaikoum [...] Coran, al-Baqarah 2 : 76). Qui est ce groupe ?

Le contexte, ici, se réfère à un groupe qui conspire dans le but de rejeter l’Islam en dépit de la description précise de son prophète dans la Torah. Le groupe est identifié comme les Enfants d’Israël dont le comportement de fasaad n’a pas changé à travers les âges (Coran, al-Baqarah 2 : 40-73) et ne changera pas à l’avenir (des coeurs changés en pierre ne croiront jamais au Coran, al-Baqarah, 2 : 74-75). L’incident de la vache (Coran, al-Baqarah 2 : 67-73) est caractéristique de leur tendance conspiratrice : Allah leur ordonna de tuer une vache et de frapper le corps de la victime avec ses morceaux. La victime revint temporairement à la vie et nomma ses meurtriers (qataltoum nafsan, vous avez tué une personne). L’ensemble de la communauté des Enfants d’Israël conspira pour protéger le coupable (wAllahou moukhrijoun ma kountoum taktoumoūn, et Allah vous apportera ce que vous dissimuliez).

Dans le Coran, les Enfants d’Israël (Banou Isra’il) sont aussi appelés les Juifs (al-yahoūd) ou les Gens du Livre (ahl al-kitab). Ce dernier terme fait aussi allusion aux Chrétiens. Parfois, le contexte du Coran détermine quelle communauté est visée, mais à certains moments, il est laissé libre afin de désigner les deux communautés.

Allah nous dit aussi qu’« un groupe issu des Gens du Livre » (le contexte implique qu’il s’agit soit de tous les Juifs, soit d’un de leurs sous-groupes) ont abandonné la Torah et adopté en ses lieu et place les récitations des satans dDjinns (ma tatloū ach-chayaatiin,

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Coran, al-Baqarah 2 : 101-102). Ces récitations ont peut-être été inclues au Talmud, un des livres saints du Judaïsme.

De plus, Allah nous dit que tous les Juifs (al-yahoūd) travaillent collectivement dur (yas’awna, pluriel) pour créer le fasaad (wa yas’awna fil ardi fasaadan, Coran, al-Maa’idah 5 : 64). Ceci inclut le fasaad religieux et tous les autres types de fasaad. Les Gens du Livre vertueux (les Juifs vertueux) – l’exception à cette règle – sont ceux qui ont accepté le Coran (Al ‘Imraan 3:113-115).

En me basant sur les arguments précités, j’en conclus que les satans humains qui dirigent Gog et Magog et les groupes de fasaad travaillant pour eux doivent appartenir aux Enfants d’Israël qui suivent les récitations des satans dDjinns.

Dans les parties précédentes, j’ai établi la base Coranique des relations entre Gog et Magog. Ce lien est crucial pour traiter du second ensemble de versets mentionnant Gog et Magog. Gog et Magog ont ramené les Enfants d’Israël à « leur ville » (Jérusalem)

Dans la Sourate Al-Anbiyā versets 21 : 95 - 97, Allah mentionne une cité connectée à Gog et Magog.

La cité a été détruite et le verset stipule qu’il est interdit à son peuple d’y retourner jusqu’à ce que soient réunies les conditions suivantes :

1. Que Gog et Magog soient libérés.

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2. Que Gog et Magog se soient répandus et soient présents dans le monde entier. « Min koulli hadabin yansiloūn » se manifeste au moins des façons suivantes :

a) Gog et Magog se sont mariés entre eux et ont des

descendants dans chaque famille royale et chaque élite dirigeante.

b) Gog et Magog ont infiltré toutes les organisations (hadab =

structure érigée, organisation)

c) Gog et Magog se précipitent au bas de chaque colline (lancent des attaques ou font la guerre partout)

Ces conditions suggèrent que Gog et Magog aideraient le

peuple de la cité détruite à y retourner. Au Chapitre Six, Cheikh Hosein relie avec succès ces versets à l’histoire de Jérusalem. Il souligne le fait que les Enfants d’Israël ont en effet été ramenés à Jérusalem au cours du siècle dernier, après que la ville fut détruite il y a longtemps et qu’ils en furent chassés. Ces versets expliquent la raison pour laquelle Israël a été créée et pourquoi les Enfants d’Israël ont été forcés de retourner vers leur ancienne cité (Jérusalem). Cheikh Hosein soutient très justement que ceux qui ont accompli cet acte ne peuvent qu’être Gog et Magog.

Le fait que la gouvernance de Gog et Magog appartienne aux Enfants d’Israël explique la motivation ayant mené à cet exploit.

Au moment où Gog et Magog accompliraient cette mission, la Promesse de Vérité (al-wa’d al-haqq, la Dernière Heure) serait proche. Cela présage peut-être le retour de Jésus que les Enfants d’Israël ont rejeté et tenté de crucifier. A ce moment précis, ceux qui n’ont pas cru à sa réelle mission resteront les yeux écarquillés face à la vérité (chaakhissatoun absaaroul ladhiina kafaroū) et réaliseront qu’il est trop tard pour éviter une catastrophe certaine.

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L’argument de Cheikh Hosein affirmant que la cité détruite dans

le verset est Jérusalem est confirmé par ce qui suit. Allah nous dit qu’Il a décrété que par deux fois les Enfants d’Israël accèderaient au pouvoir et établiraient le fassād (Coran, al-Israa’, 17 : 4-8). La première prise de pouvoir a déjà eu lieu (wa kaana wa’dan maf’oūla: puis ce fut un décret/rendez-vous réalisé). Je soutiens que nous assistons à la seconde prise de pouvoir des Enfants d’Israël (la phrase « wa’doul aakhirati » dans ce verset signifie « le décret/rendez-vous de la dernière [accession au pouvoir] »). Comme prophétisé dans un verset ultérieur, lorsque cette dernière accession a eu lieu (même phrase: « wa’doul aakhirati »), les Enfants d’Israël ont été ramenés à Jérusalem par d’autres depuis de nombreux pays (fa idhaa jaa’a wa’doul aakhirati ji’naa bikoum lafiifa, Coran, al-Israa’ 17 : 104). Le Dajjāl (le faux messie), le leader de Gog et Magog

J’ai montré ci-dessus que les hauts dirigeants de Gog et Magog doivent être issus des Enfants d’Israël ayant pour livre saint les récitations des satans dDjinns. L’un d’eux doit être le très haut dirigeant de Gog et Magog. Un Hadīth confirme cette conclusion et l’identifie avec une personnalité Juive nommée al-Massīh (le Messie) ad-Dajjal (menteur, trompeur, escroc) qui fait référence au faux messie (ils ont rejeté le vrai Messie, Jésus (‘alayhisSalām)). Le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) l’identifia avec Ibn Sayyad, un jeune homme Juif vivant à Médine. Un hadīth nous dit aussi que le Dajjāl était présent au même moment sous une forme différente sur une certaine île. De toute évidence, le Dajjāl apparait sous différentes formes et dans différentes phases. Dans son livre, Jérusalem dans le Coran, Cheikh Hosein traite des phases du Dajjal. Gog et Magog ont infiltré les sectes religieuses.

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En se basant sur la description que le Coran donne de la structure typique des groupes de fassād, Ibn Mas’oud radhi Allahou

‘anhou (le célèbre compagnon du Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa

sallam)) nommait les sectes musulmanes émergeant à son époque « les Juifs de l’Islam ». Ce qu’il voulait dire est qu’ils présentaient les caractéristiques typiques des groupes de fassād dirigés par les Juifs. Un hadīth nous dit que toutes les sectes sont en Enfer. Seul le courant dominant qui s’accroche au Coran et à la Sunna est sauvé.

Dans le Chapitre Premier, Cheikh Hosein passe en revue les sectes musulmanes et les met au défi de prendre clairement position sur la question de Gog et Magog.

Certaines sectes Chrétiennes, Hindoues, Bouddhistes, athées et polythéistes présentent certains traits caractéristiques des groupes de fassād.

Naturellement, ces sectes s’allient avec le plus puissant des groupes de fassād, Gog et Magog. En ce moment même, les leaders de ces sectes se coordonnent avec le Dajjāl.

C’est peut-être la raison pour laquelle Allah interdit aux Musulmans de prendre les Juifs et les Chrétiens comme soutiens ou alliés (awliyā’). Il nous avertit qu’ils ne se soutiennent et ne s’allient qu’entre eux (ba’douhoum awliyā’ou ba’d, Coran, al-Mā’idah 5 : 51). Cheikh Hosein désigne spécifiquement l’alliance entre les Européens Juifs et Chrétiens comme la personnification même de Gog et Magog. Conséquences.

Cheikh Hosein médite en profondeur sur les conséquences spirituelles, sociales et politiques de la libération de Gog et Magog. J’ai la conviction que la question la plus importante est la suivante: comment pouvons-nous éviter que les douces paroles de leaders

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sataniques charismatiques nous persuadent de participer à des activités apparemment bonnes, mais qui sont en fait des activités malfaisantes de fasaad ? La Sourate Al-Kahf a une réponse : se retirer des villes. Les Ahadīth recommandent aussi cette approche. Au chapitre Sept, Cheikh Hosein suggère le « Village Musulman ».

L’intégrité collective de la Oummah (la communauté mondiale Musulmane) a été anéantie il y a longtemps. Le Khilafah [Ndt : Califat] Islamique (gouvernement central) ne pourra jamais être restauré tant que l’ordre mondial de Gog et Magog maintiendra son contrôle sur Terre. La Sourate As-Saff 61 : 1-14 donne un aperçu de l’histoire du monde et des événements à venir. Ceux des Enfants d’Israël à l’esprit tordu qui ont trahi Moise et Jésus (‘alayhimasSalām) tenteront en vain d’éteindre la lumière d’Allah. Ils proposent leur Faux Messie, le Dajjāl, au lieu de Jésus. Leurs troupes de Gog et Magog ont envahi le globe. Mais l’Imam Al-Mahdi (‘alayhisSalām) débutera la bataille finale contre eux, et Jésus (‘alayhisSalām) y mettra fin. C’est alors qu’il gouvernera le Monde en conformité avec l’Islam. Tammam Adi Safar 1430

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CHAPITRE PREMIER

L’IMPORTANCE DES « SIGNES DU JOUR DERNIER A L’ERE MODERNE »

Le Prophète Mouhammad (paix et bénédictions d’Allah le Plus Haut sur lui) a dit : « « Le monde est comme un vêtement déchiré de bout en bout et suspendu à un fil qui sera bientôt sectionné ».

(Sounan Bayhaqi)

Une certaine maîtrise du sujet des « Signes du Jour

Dernier », ou plus précisément de « la Dernière Heure », dans laquelle Dajjal le faux Messie et Gog et Magog sont situés, est d’une importance cruciale pour beaucoup de raisons. La plus importante de toutes : elle permet à la Science Islamique de démontrer l’inadéquation de tous ses rivaux, laïques et religieux, internes et externes, lorsqu’ils cherchent à expliquer la réalité (spirituelle et religieuse, économique, politique et stratégique) du monde d’aujourd’hui – un monde corrompu et en déliquescence, caractérisé par un fassad universel.

Pour juger un plat, il faut le goûter, donc si les points de vue de l’auteur au sujet du retour de Jésus (‘alayhisSalām), de Dajjāl, le Faux Messie ou Antéchrist, et de Gog et Magog expliquent correctement la réalité de la Pax Britannica passée et de la Pax Americana actuelle, et anticipent correctement la Pax Judaïca à venir (certains diront que « demain » est déjà là) alors un rejet sommaire de ses points de vues par des critiques doctrinaires embrouillés, juifs, chrétiens, musulmans ou autre, serait vraiment stupide. « Jérusalem dans le Coran» a été publié il y a dix ans en 2002 et en dépit du fait qu’il est devenu un best-seller, son auteur

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est toujours dans l’attente d’une réfutation intellectuellement étayée de la thèse principale de cet ouvrage.

Au fur et à mesure du déroulement dans le monde d’événements corroborant « Jérusalem dans le Coran» et « Une Conception Islamique de Gog et Magog dans le Monde Moderne », nous espérons susciter l’adhésion de nos détracteurs à la croyance que Jésus (‘alayhisSalām) reviendra un jour et que Dajjāl (le faux Messie ou Antéchrist) aussi bien que Gog et Magog ont été libérés il y a longtemps, et qu’ils sont aujourd’hui les principaux acteurs dominants les affaires mondiales.

L’importance suprême du sujet de Gog et Magog réside dans le fait qu’elle est basée sur le Coran, alors que le « mot » Dajjāl n’y apparaît jamais (même s’il y a des passages dans le Coran qui font indirectement allusion à lui). C’est par conséquent sur ce sujet que l’érudition Islamique doit concentrer ses efforts pour inciter le monde des savants réticent à se saisir des « Signes (Majeurs) du Jour Dernier » dans la mesure où ils ont un impact sur l’ère moderne.

Apparence et Réalité sont l’opposée l’une de l’autre.

Quelle est la réalité du monde d’aujourd’hui? Notre première réponse est qu’apparence et réalité sont l’opposée l’une de l’autre; et alors que ceux qui, comme Dajjāl le faux Messie, ne voient que d’un oeil (l’externe) et trouvent que le monde actuel est le meilleur ayant jamais existé, il y en a d’autres comme Khidr (‘alayhisSalām) de la Soūrah al-Kahf du Saint Coran qui voient avec « deux » yeux (l’externe et l’interne), et qui reconnaissent par conséquent ce monde comme étant le pire ayant jamais existé. Le Saint Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a déclaré dans un Hadīth rapporté dans le Sahīh Mouslim, que Dajjāl viendrait avec deux choses, à savoir « une rivière et un feu », mais sa

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« rivière » serait en réalité un « feu », et son « feu » serait « l’eau fraîche d’une rivière ». De nombreuses personnes, y compris d’éminents érudits en Islam, furent convaincues par les mensonges selon lesquels la « Haine de l’Amérique » a engendré des ennemis qui ont été inspirés par un Islam « radical » et qui ont planifié et exécuté les attaques du 11 Septembre en Amérique. Ces personnes ont été dupées car elles fondaient leur jugement sur l’apparence et n’ont pas réussi à pénétrer la réalité de ce qui s’est produit. Depuis ce jour empli de misère jusqu’à aujourd’hui, beaucoup d’entre eux se sont rendus coupables de se consacrer au soutien de la guerre injuste qui en a découlé, guerre du monde Occidental contre le soi-disant « terrorisme Islamique ». La définition fallacieuse d’un « terroriste » (c’est-à-dire quiconque ose se dresser et résister face à l’oppression occidento-israelienne) ne commença à poindre chez ces gens-là que lorsqu’il était trop tard pour eux pour s’extraire de la fosse dans laquelle ils étaient tombés. Ils ont lamentablement manqué à leur devoir de prêter attention à l’avertissement Divin cité dans la Sourate Al Hujurat du Saint Coran:

هـــا﴿ ي;أ يـــن ي& �ءامنـــوا إن جـــاءكم فاســـق ٱل

ن تصـــيبوا قومـــا بهلـــة فتصـــبحوا بنبـــإ فتبي�نـــوا أ

ما فعلتم ندمي 'W ﴾ « O vous qui avez la foi (en Allah le Plus Haut) ! Si un homme pervers vous apporte une nouvelle, vérifiez-en la teneur, de crainte de faire du tort par ignorance à des innocents, et d’être ensuite pleins de remords pour ce que vous avez fait (en portant une fausse accusation par exemple). » (Coran, al-Hujurat, 49:6)

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Que ceux qui ont été leurrés par l’explication officielle du 11

Septembre sachent que les commanditaires de ces attaques terroristes contre l’Amérique ont à leur actif une longue liste de réalisations antérieures et postérieures toutes aussi sanglantes à Londres, Madrid, Bombay et ailleurs; et à moins de saisir la réalité de tels événements par le biais de l’étude du Dajjāl et de Gog et Magog, ces personnes continueront à être dupées, encore et encore!

C’est grâce à sa compréhension du sujet que l’auteur n’a pas été trompé par les mensonges, et qu’il a été en mesure de reconnaître, quelques jours après l’attaque de l’Amérique du 11 Septembre, le lien entre cet acte terroriste sous fausse bannière et une autre attaque sous fausse bannière qui eut lieu durant l’été 1914, et lança la première Guerre Mondiale. « Une réponse Musulmane à l’Attaque contre l’Amérique » a été publié 3 mois après cet événement du 11 septembre avec le commentaire suivant : « J’ai la conviction que ceux qui s’acharnent à vouloir in fine diriger le monde entier sont responsables de ces deux attaques terroristes, et que le Mossad Israélien ainsi que ses alliés ont agi en leur nom en planifiant et en exécutant les attaques du 11 Septembre. »

Dans « Le Carnet de route Islamique » (« The Islamic travelogue ») publié sept ans plus tard, j’ai lancé ce défi: « J’étais présent à l’aéroport JFK de New York en cette fatidique matinée du 11/09 lorsque la CIA Américaine, et le Mossad Israélien ont conjointement planifié, attaqué et démoli les tours jumelles du World Trade Center à Manhattan, puis ont rejeté à tort le blâme de cet acte suprême de terrorisme sur les Arabes et les Musulmans. L’alliance Judéo-chrétienne, mystérieuse et essentiellement impie, qui dirige actuellement le monde pour le compte de l’Etat Judéo-européen d’Israël, souhaiterait peut-être remettre en question mon accusation impliquant la responsabilité de la CIA et du Mossad

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Israélien. Ils pourraient s’y employer tout en soutenant avec insistance que le gouvernement Américain a raison de faire porter la responsabilité, et donc le blâme, sur les Arabes et les Musulmans. Dans ce cas, je les invite, ainsi que ceux qui s’entêtent à se ranger à cet avis, à se manifester afin de prier ensemble pour la malédiction éternelle du Dieu Unique et de Ses prophètes, sur quiconque attribue la responsabilité et le blâme à tort dans cette affaire."

Se peut-il que tous ces événements se produisent par hazard?

Maîtriser le sujet des « Signes du Jour Dernier » permet au

croyant de percer à jour la réalité au point d’être apte à répondre de manière appropriée à beaucoup d’autres événements uniques et mystérieux qui se déroulent en cette ère étrange. Cette maîtrise de la réalité expliquerait les faits suivants :

• La mondialisation contemporaine absorbant l’Humanité entière dans une société mondiale essentiellement impie et décadente;

• L’émergence d’un gouvernement mondial et d’une dictature politique universelle se moquant de la souveraineté des Etats;

• Une économie mondiale interconnectée fondée sur l’usure et qui engendre une pauvreté mondiale sans précédent et une richesse permanente inconnue jusqu’alors;

• Un système monétaire international illusoire et frauduleux de monnaies papier non échangeables [Ndt : monnayables contre de l’or], permettant à certains de s’enrichir indûment aux dépens des autres lorsqu’ils créent ainsi de la richesse à partir de rien. En outre, lorsque les monnaies perdent leurs valeurs (fictives), elles permettent aux pertes du plus grand nombre de devenir les gains de quelques uns;

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• L’instauration imminente d’un nouveau système monétaire international consistant en une unique monnaie électronique mondiale, sans espèces palpables, contrôlé par un système bancaire universel, géré de façon centralisée et soumis à l’Etat d’Israël;

• Une révolution féministe transformant la « nuit » (symbolisant la Femme) en « jour » induisant la désintégration de la famille;

• Des méga événements sportifs et extravagances du divertissements tels que les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde de Football et de Cricket, les concours de beauté Miss Monde et Univers ainsi que les élections Présidentielles Américaines fonctionnant comme une distraction brillamment conçue, qui détourne efficacement l’attention de la menaçante réalité de l’époque moderne; puis

• La télévision (y compris les chaînes Islamiques) qui déforme la réalité et qui lave le cerveau de ceux qui avalent sans esprit critique les mensonges et, dans le cas des chaînes Islamiques câblées, avalent leurs 5% de poison habilement diffusé, etc.

En fait, ce sujet fournit une preuve convaincante qui permet au lecteur de distinguer la vraie religion de la fausse ainsi que de dévoiler les fausses sectes au sein même de la vraie religion. Commune à toutes les fausses religions et sectes est leur incapacité à expliquer précisément la réalité des événements mystérieux et constamment en cours de déroulement décrits ci-dessus, et ailleurs dans ce même chapitre.

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Se peut-il que tous ces événements se produisent par accident? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui les explique? Nous affirmons que seul le sujet des « Signes du Jour Dernier dans le Monde Moderne » peut nous éclairer sur ces événements mystérieux. Nous avons ainsi offert une explication générale dans « Jérusalem dans le Coran». Allah le Plus Haut a déclaré qu’Il a imposé une interdiction aux habitants d’une cité – qu’Il a détruite – leur défendant d’y revenir pour réclamer cette cité comme la leur, jusqu’à ce que soient relâchés Gog et Magog et qu’ils se propagent dans toutes les directions (Coran, al-Anbiyāh’ 21 : 95-96). Notre identification de cette cité comme étant « Jérusalem » constitue le socle de notre interprétation des « Signes du Jour Dernier ». (Voir le Chapitre Deux concernant la méthodologie, pour une explication importante de la méthode par laquelle nous interprétons et expliquons certains versets du Coran.)

La réalité de l’ère moderne est que Dajjāl (le faux Messie ou Antéchrist) est désormais proche du point culminant de sa mission d’imposture sur Terre qui consiste à prendre la place du vrai Messie. Les Juifs sont déjà revenus à Jérusalem pour la réclamer. Un Etat imposteur d’Israël a déjà été installé sur cette Terre Sainte et s’est déjà continuellement renforcé (protégé par d’innombrables vetos Américains au sein d’un Conseil de Sécurité de l’ONU contrôlé par Gog et Magog) au point où il prendra bientôt la place des Etats-Unis en tant qu’Etat dirigeant le monde. Un « jeune » homme, « bien bâti », aux « cheveux bouclés », dirigeant Israël déclarera bientôt qu’il est le Messie. Ce sera en fait le Dajjāl, le faux Messie ou Antéchrist, et il n’aurait jamais pu progresser autant dans sa mission sans utiliser Gog et Magog comme fantassins.

C’est cette thèse fondamentale présentée dans l’interprétation de l’auteur des « Signes du Jour Dernier à l’Ere Moderne » qui doit être mise à l’épreuve pour être validée, et non pas quelque commentaire périphérique important fait il y a des années de cela. L’Islam est la Vérité. La Vérité doit expliquer la

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réalité. C’est pourquoi notre aimable lecteur ne devra pas s’étonner de nous voir revenir encore et encore dans ce chapitre et dans ce livre sur ce thème central concernant Israël. Nous agissons de la sorte afin de bien faire comprendre au lecteur qu’un savoir authentique ne se cramponnerait pas obstinément à une théorie qui échouerait continuellement à expliquer l’évolution inquiétante de cette réalité.

Le silence inhabituel des savants, aussi bien que la qualité médiocre de la plupart des ouvrages traitant du sujet produits à l’ère moderne, ont éveillé des soupçons légitimes. Le Dr Tammam Adi, le sémanticien du Coran, a par exemple spécialement attiré l’attention sur Gog et Magog à l’occasion de commentaires sur le sujet dans sa correspondance avec l’auteur. Il est d’avis qu’il y a eu une déformation délibérée des données en vue d’entraver leur interprétation ainsi que la compréhension du sujet:

« Je pense que vous m’accorderez que la littérature Islamique, y compris les tafsirs et commentaires de Ahadīth, a été profondément influencée et censurée dans le but d’omettre ou de déformer toute mention du fait que Gog et Magog ont été libérés du vivant du Prophète béni. »

Le Dr Adi poursuit dans l’introduction de ce Livre par ce commentaire : « D’autre part, les erreurs et omissions dans les tafsirs sur le thème de Gog et Magog sont si répandues que l’on ne peut plus trouver un seul tafsir qui évoque la possibilité même lointaine que ceux-ci aient pu être relâchés. Pour découvrir ce que le Coran dit réellement de Gog et Magog, la meilleure chose à faire est de tout reprendre à zéro. »

Ce livre attire l’attention sur le vrai Messie, Jésus fils de Marie (Paix et Bénédictions d’Allah tout de Bonté sur eux), et sur

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son retour miraculeux comme prédit par le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) comme le « Signe de tous les Signes » de la Dernière Heure (Coran, al-Zoukhrouf, 43 : 61). C’est de loin l’événement le plus important à venir dans l’histoire et il est maintenant si proche que les enfants aujourd’hui écoliers devraient vivre assez longtemps pour en être témoins.

Les Ahadith du Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa

sallam) sur le sujet indiquent qu’avant que le vrai Messie puisse revenir, le Dajjal (le faux Messie) doit tout d’abord être relâché dans le monde, puis compléter sa mission d’usurpation du véritable Messie. Conséquence logique, le Dajjal devra tenter de diriger le monde depuis Jérusalem (depuis un Etat d’Israël imposteur) puis déclarer « Je suis le Messie ». C’est seulement à ce moment-là, et pas avant, que Jésus le vrai Messie pourra revenir dans ce monde pour affronter, dénoncer et détruire le Dajjal. Alors seulement pourra-t-il prier Allah, comme prédit par le Prophète Mouhammad, de mettre fin à l’ordre mondial maléfique des Ya’djouj (i.e. Gog) et Ma’djouj (i.e. Magog).

C’est ce système de signification qui nous permet de reconnaître le Dajjal comme le cerveau qui a échafaudé l’avènement de cet ordre mondial de Gog et Magog qui fonctionne comme l’instrument fondamental pour asseoir son règne sur le monde. Le Dajjal a lancé ses attaques il y a bien longtemps avec les Croisades Européennes médiévales, pour finalement prendre le contrôle de la Terre Sainte, restaurer un Etat d’Israël sur cette Terre Sainte, et établir la Pax Judaïca, autrement dit une dictature messianique Israélienne sur l’ensemble de l’humanité. Il n’aurait pas pu accomplir cela sans détruire le Califat Islamique (Khilafāh). Il a utilisé son peuple (i.e. Gog et Magog), depuis le tout début de sa mission, pour livrer ses batailles à sa place. (Cf. « Jérusalem dans le Coran» et « La Sourate Al Kahf et les Temps Modernes », www.imranhosein.org)

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Nous avons précédemment expliqué dans « La Sourate Al Kahf et les Temps Modernes » que cette Sourate détient la clé de l’explication des « Signes de la Dernière Heure ». Le Prophète béni a recommandé aux croyants de réciter les dix premiers versets de la Soūrah [Ndt : Sourate] pour se protéger des épreuves et tentations (Fitnah) du Dajjāl, le faux Messie, et c’est dans cette Soūrah que le Coran présente et explique pour la première fois le sujet de Gog et Magog.

Très révélateur est le fait que cette Sourate débute avec un verset qui attire l’attention sur un peuple qui déclare qu’Allah le Plus-Haut s’est attribué un fils:

ين وينذر ﴿ �ذ قالوا ٱل � ٱت �ا ٱ] ﴾[ول

De plus, (cet écrit divin est destiné) à avertir tous ceux qui disent « Dieu S’est attribué un fils ». (Coran, al-Kahf, 18 : 4) La Sourate se poursuit ensuite avec la narration de l’histoire dans laquelle de jeunes hommes aux cœurs emplis de foi (et qui n’avaient donc pas peur de laisser pousser leurs barbes) fuirent des ennemis qui menaient une guerre contre l’Islam. Ces ennemis vénéraient des divinités autres qu’Allah le Plus-Haut. Le monde moderne actuel qui mène une guerre contre l’Islam est composé précisément de ces personnes. Elles constituent les peuples du Dajjāl et elles s’emparent de jeunes et vaillants Musulmans en vue de les soumettre à la torture et au terrorisme d’Etat dans des lieux tels que la base Américaine de Guantanamo à Cuba. Ces jeunes gens dans la Soūrah Al Kahf s’enfuirent pour leur sécurité dans une grotte. Ils agirent de la sorte dans le but de préserver leur foi en Allah le Plus-Haut. Puis ils implorèrent Allah de leur venir en aide.

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Allah le Plus-Haut les plongea alors dans un sommeil et ils dormirent 300 ans. L’intervention Divine sauva ces jeunes gens du mal. La Sourate continue en établissant un lien entre cette histoire et l’avertissement Divin (Wa’d) d’une ère terrible de tentations et de tribulations qui devait venir (c.à.d. l’ère de Fitan). Quand cette époque arriverait, elle serait le témoin du déroulement continu des Signes de la Dernière Heure (Sa‘ah ):

ن� وعد وكذلك ﴿ أ نا عليهم لعلموا عث

أ �ن� ٱ]

حق وأ

اعة � إذ يتن ٱلس مرهم فقالوا k ريب فيهازعون بينهم أ

علم بهم قال ٱبنواب;هم أ � ر ين عليهم بنينا �& ٱل ' غلبوا

سجدا �مرهم لت�خذن� عليهم م ﴾ xأ

« C’est ainsi que Nous attirâmes l’attention sur leur histoire afin qu’ils (c.à.d. l’humanité) sachent (quelle que soit l’époque à laquelle ce sujet serait étudié ou abordé) que l’avertissement d’Allah (concernant une ère à venir qui serait une ère d’épreuves et de tribulations considérables) est réel et que (l’arrivée de) la Dernière Heure ne fait pas l’ombre d’un doute. » (Coran, al-Kahf, 18 : 21)

L’ère des Fitan contre laquelle nous ont mis en garde Allah le Plus-Haut et Son Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) est déjà là! Les Musulmans de part le monde sont aujourd’hui visés et terrorisés par une « guerre contre le terrorisme », simple réitération de cette

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« guerre contre l’Islam » décrite dans la Sourate. L’histoire aide nos lecteurs à reconnaître que la réalité de cette guerre est un « Signe » de la « Dernière Heure ». La Sourate nous aide à identifier ce « peuple du Dajjāl » qui mène une guerre contre l’Islam comme étant Gog et Magog. C’est un peuple qui affirme qu’Allah Le Plus-Haut s’est attribue un fils!

Dans le but de survivre à cette guerre contre l’Islam avec une foi intacte, les Musulmans devraient suivre l’exemple de ces jeunes dans la Sourate Al-Kahf. Ils répondirent à cette époque à une guerre contre l’Islam en évitant une confrontation directe avec cette tempête maléfique. Ils optèrent plutôt pour une retraite stratégique et cherchèrent refuge dans une grotte.

La guerre actuelle contre l’Islam s’intensifiera jusqu’à ce qu’une dictature politique messianique, économique, financière, et bien sûr militaire soit finalement imposée au monde entier. Cependant Israël doit d’abord lancer une ou plusieurs grandes guerres. Cette guerre pourrait impliquer une attaque Indo-américaine contre les centrales nucléaires Pakistanaises simultanément avec une attaque Israélienne contre les installations nucléaires Iraniennes. Il est possible que des armes nucléaires soient utilisées dans ces attaques. L’acte terroriste à Bombay le 11 septembre, qui a eu lieu alors que cet ouvrage était en cours de finalisation, était destiné à finalement ouvrir la voie à cette attaque contre le Pakistan qui éliminerait cette nation du club nucléaire. Lorsque les grandes guerres auront réussi à éliminer tous ces genres d’obstacles, une dictature universelle sera alors imposée avec succès à l’humanité toute entière. A ce moment-là, le monde sera le témoin d’une telle oppression que les Musulmans devront finalement effectuer ce retrait stratégique du parcours de la tornade maléfique de Gog et Magog; ceci en s’exilant vers des endroits tels que les campagnes reculées. Le Prophète béni a justement anticipé la venue d’une telle époque et suggéré ce qui suit :

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Rapporté par Aboū Sa’īd Al-Khoudri: Le Messager d’Allah a dit : « Viendra bientôt un temps ou la meilleure possession d’un Musulman sera des moutons qu’il mènera paître au sommet des montagnes et dans les endroits arrosés par la pluie, afin de fuir avec sa religion loin des tentations et des afflictions (c.à.d. Fitan). » (Sahīh Boukhāri)

La liberté n’existera plus qu’au sein de ce genre de communautés éloignées, dans laquelle de jeunes Musulmans et Musulmanes pourront être élevés pour devenir des hommes et des femmes avec une détermination de fer et un caractère d’acier. Seuls ces Musulmans-là continueront de résister à l’oppression. Eux seuls refuseront de se soumettre à et de faire la paix avec une dictature Israélienne messianique maléfique qui continue d’opprimer des croyants innocents, tout en s’agrippant aux fruits, entachés de sang, de leur oppression, en Terre Sainte en particulier.

Toute religion ou idéologie se réclamant de la vérité doit pouvoir expliquer la réalité d’événements aussi surprenants que l’actuelle émergence d’une dictature universelle pour l’ensemble de l’humanité, qu’elle soit politique, économique, financière ou militaire. Cette dictature est clairement liée à un rôle mystérieux joué par l’Etat d’Israël dans le monde. Ne pas parvenir à expliquer de tels événements rendrait les prétentions à la vérité pour le moins douteuses. Il en est ainsi car le déroulement de ces signes menace de confirmer une issue dans les rivalités entre religions, idéologies et autres sectes. Nous soutenons que ces événements doivent être reconnus comme des « Signes de la Dernière Heure ».

L’Hindouisme, le Judaïsme, le Bouddhisme, le Christianisme, l’Islam ainsi que la mystérieuse alliance Judéo-chrétienne Européenne ayant créé l’actuelle civilisation occidentale laïque, tous prétendent détenir, la vérité, chacun d’eux criant aussi fort que

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cette dernière. Comment expliquent-ils les choses étranges qui se déroulent dans le monde ?

Il y a 1400 ans, le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa

sallam) d’Arabie, qui ne savait ni lire ni écrire, et qui n’avait pas non plus voyagé hors de son Arabie natale (excepté deux voyages commerciaux à Damas) a prédit que des choses très étranges se passeraient in fine dans le monde. Il a expliqué qu’il s’agirait de « Signes de la Dernière Heure ». Il a prédit, par exemple que:

• « Les femmes seront vêtues comme les hommes ». Elles portent aujourd’hui des vestes et des pantalons, et même des cravates pour leurs « tenues de travail » qui sont très masculines. Une femme qui a travaillé à l’Hôtel Hilton de Trinidad (géré par un Musulman) pendant 14 ans et dont la qualité de travail était reconnue, a été récemment « mise au placard » pour avoir refusé de porter un nouvel uniforme lui imposant de s’habiller comme un homme, avec cravate et le reste ! Les femmes portent aujourd’hui des « blue jeans » semblant être la réplique exacte des pantalons d’hommes. Elles agissent ainsi en conséquence de la révolution féministe moderne échafaudée par le Dajjāl, le faux Messie. Il les a leurrées et menées à compromettre leur rôle fonctionnel fondamental dans la société d’épouses et de mères, tout en cherchant à assumer le rôle des hommes à la place. C’est pourquoi tant de jeunes ont grandi avec des mères à temps partiel, ce qui est très bouleversant pour eux. Certaines femmes s’habillent aussi comme des hommes tout en dégageant de la masculinité ; elles attirent parfois d’autres femmes et ceci crée une opportunité pour que des relations sexuelles lesbiennes s’établissent;

• « Les femmes seront habillées et seront pourtant nues ». La nudité dans l’habillement est devenue monnaie courante chez les femmes influencées par la révolution féministe

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moderne du Dajjāl. D’abord, les jambes sous les genoux étaient exposées. Puis l’ourlet continua à monter jusqu’à passer au-dessus du genou et menaça de dévoiler les sous-vêtements. Les vêtements proches du corps ne laissaient aucune place à l’imagination étant donné que les « atouts féminins » s’affichaient. Le maillot de bain une pièce fut finalement remplacé par le bikini qui ouvrit ensuite la voie au string qui débouchera finalement vers on sait quoi ! La conséquence naturelle de cette nudité féminine a été la révolution sexuelle qui a en définitive rendu le sexe aussi disponible que le soleil. Le mariage et les vœux conjugaux constituaient un obstacle à ce « sexe ensoleillé ». Par conséquent, l’institution du mariage fut attaquée à un point tel qu’elle est désormais susceptible de disparaître à terme. La promiscuité sexuelle et l’attaque contre le mariage firent tour à tour des ravages au sein de l’institution de la famille, et conduisent inévitablement à l’effondrement de la société. Quiconque abaisse son regard devant ce qu’Allah a interdit, qu’Allah nourrisse sa vision intérieure de lumière abondante. Amīn.

• « Les hommes s’habilleront comme des femmes. » Un homme ne peut s’habiller comme une femme et tout en portant la barbe. La disparition de la barbe du visage de l’homme qui s’est déjà produite dans la civilisation occidentale moderne, et a déjà impacté le reste du monde masculin, rend désormais possible la réalisation finale de cette incroyable prophétie liée au Dajjāl. L’« apologie de barbe » Saoudienne qui fit son apparition dans le berceau du monde de l’Islam, ne fut rivalisée que par les Shouyoukh [Ndt : Cheikhs] de l’université d’Al-Azhar, célèbre institution d’enseignement Islamique supérieur, qui rasèrent complètement leurs barbes. Il est quasi certain qu’un homme ne voudrait s’habiller en femme que pour attirer d’autres hommes. Aussi, la prédominance de

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l’homosexualité serait-elle un Signe de la Dernière Heure. Déjà, le monde occidental soi-disant démocratique impose honteusement son programme homosexuel perverti dans les écoles. Un Musulman Canadien a attiré l’attention de l’auteur sur ce qui attend les Musulmans et l’humanité : « Nous avons un problème majeur en Colombie Britannique, au Canada. Le gouvernement a nommé deux homosexuels (qui vivent ensemble comme mari et femme) dans le but de réviser les programmes scolaires. Ces deux personnes, qui ne peuvent avoir de progéniture, ont obtenu le droit de se prononcer pour les 99% de ceux qui peuvent avoir et ont une descendance ! Le nouveau programme exige que l’on enseigne à tous les enfants de la maternelle à la 12ème année que l’homosexualité est socialement et moralement acceptable. Aucun professeur ne peut refuser, ni aucune commission scolaire. On enseigne aux enfants qu’ils ont le droit de s’interroger sur les valeurs de leurs parents. Ni les élèves, ni les parents, cependant, ne pourront remettre en question les valeurs des homosexuels. Le gouvernement insiste sur le fait qu’il n’acceptera pas que l’on oppose d’argument religieux à la révision des programmes scolaires. Le pire est à venir l’année prochaîne, lorsque même les écoles privées devront appliquer le nouveau programme. Les écoles Musulmanes seront obligées de faire pareil, ou devront faire face à des procès. » Il apparaît donc qu’une reconstruction et une redéfinition des comportements et des rôles de l’homme et de la femme dans les relations sexuelles et sociétales, comme prélude à la transformation de la société, est un corollaire nécessaire à la révolution féministe moderne du Dajjāl;

• « Les gens s’accoupleront en public comme des ânes ». La pornographie généralisée comportant des rapports sexuels explicites qui est désormais disponible publiquement, d’un

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simple clic sur les bannières des principales pages web de Yahoo ou Hotmail, sur Internet, à la télévision câblée, et chez les loueurs de vidéos aux coins des rues, dans les villes du monde entier, n’est pas apparue par hasard. Au contraire, cela représente un accom-plissement dramatique de cette prophétie. La prophétie indique aussi qu’un temps viendra où des gens sous le contrôle du Dajjāl préfèreront avoir des rapports sexuels en public plutôt qu’en privé. Des rapports sexuels dans des lieux publics tels que les jardins publics, les voitures, etc. ont déjà lieu dans les grandes villes du monde occidental européen laïque conformément à cette prophétie. Nous aurons peu à attendre avant que Bombay, Dubaï, Karachi, Jakarta, Ankara, etc., ne soient également inondées de pornographie, et que la jeunesse de ces villes ne trouve tout cela « fun » et rejoigne le mouvement.

Les lecteurs devraient prendre le temps de réfléchir et de

percevoir un mouvement dans lequel la légèreté de l’habillement féminin ouvre la voie à un phénomène de d’« exhibitionnisme subliminal » (c’est-à-dire une nudité publique temporaire à l’occasion d’événements comme les matches de football) jusqu’à ce que le sexe en public soit finalement toléré. Il se peut que l’insatiable luxure et la dépendance sexuelle qui découlent de la révolution sexuelle expliquent cette ultime préférence pour le sexe en public. Il est aussi possible que la modification diaboliquement intelligente de la génétique des aliments et des boissons aussi bien que les drogues hormonales (par exemple le Viagra) puissent expliquer l’émergence d’un appétit sexuel incontrôlable;

• « La femme esclave engendrera sa propre maîtresse ». Ceci indique qu’une forme d’esclavagisme aura cours à la fin de l’Histoire, dans laquelle les ventres de femmes réduites en esclavage dans une pauvreté et une misère permanentes deviendraient des usines à porter les bébés des femmes

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(des haute et moyenne classes essentiellement) rendues infertiles à cause de la révolution féministe du Dajjāl. Cette économie basée sur le Ribā, dans laquelle l’argent est prêté contre intérêt et les monnaies papier non échangeables, factices et totalement frauduleuses perdent constamment de leur valeur, a déjà emprisonné les peuples dans une pauvreté permanente et sans cesse croissante. L’économie usurière (Ribā) trouve ses origines dans la civilisation occidentale moderne, et a déjà pris l’humanité entière au piège de son étreinte empoisonnée. De plus, la révolution féministe du Dajjāl rend les femmes infertiles à mesure qu’elles cherchent à assumer le rôle fonctionnel de l’homme dans la société. Pour ce faire, elles retardent leur grossesse jusqu’à ce qu’il soit trop tard, d’où le besoin de louer un ventre (c’est-à-dire le recours à une mère porteuse). La pauvre mère porteuse est payée pour ses services une fois le bébé mis au monde, puis elle retourne à son esclavage pendant que sa fille rejoint la classe des maîtres esclavagistes qui règne sur les esclaves. On peut donc dire qu’une femme esclave donne naissance à sa maîtresse;

• « Les indigents va-nu-pieds gardiens de moutons rivaliseront dans la construction de demeures élevées ». Aujourd’hui même, le reste du monde est suit fidèlement le modèle des gratte-ciel de Manhattan. Ceci avec la conviction dogmatique selon laquelle les hauts bâtiments sont un symbole de progrès et une source de fierté. Ils croient que les hauts buildings envoient au monde le message que les non Européens, avec leurs tours jumelles « Pétronas » à Kuala Lumpur, leur tour « Songdo Incheon » à Séoul, le « Burdj » à Dubaï, etc. sont désormais les égaux de l’Occident européen moderne en tant que « sociétés développées » et ne sont plus un peuple pauvre et arriéré. En fait, de telles personnes ont la perspicacité intellectuelle

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de « bergers va-nu-pieds indigents». Dans le monde arabe, les Bédouins qui du temps du Prophète béni étaient parfois décrits comme des « bergers va-nu-pieds indigents », rivalisent aujourd’hui les uns avec les autres au Koweït, aux Emirats, a Dubaï et en Arabie Saoudite, dans la hauteur de leurs gratte-ciel accomplissant littéralement la prophétie;

• « Les personnes les pires deviendront chefs » et « le pire membre d’une tribu en deviendra le chef. Les gens lui obéiront et le suivront, non par respect de sa gouvernance mais à cause de la peur du mal qu’il peut faire ». Dans le monde aujourd’hui, et même sur notre île natale Caribéenne de Trinidad, cette prophétie s’est déjà concrétisée. Cependant, nulle part ailleurs sur terre ne s’est-elle continuellement réalisée aussi clairement qu’aux Etats-Unis;

• « « Je vois le Harj tomber sur le toit de vos maisons comme la pluie », dit le Prophète. Ils demandèrent : « Qu’est-ce que le Harj ? ». Il répondit : « Les Meurtres et le massacre » ». Il poursuivit en prédisant que cette explosion de tueries et de massacres qui s’abattraient sur la société de la Dernière Ere serait si aléatoire et insensée que « celui qui a été tué ne saura pas pourquoi il a été tué, et celui qui a tué ne saura pas pourquoi il a tué ». Il prédit aussi que chaque jour serait pire que le précèdent. Autour du monde actuel, on constate une escalade dans la criminalité violente, et aucun gouvernement ne peut contrôler une telle criminalité. Cependant, c’est la Civilisation Occidentale, et les Etats-Unis en particulier, qui détient la distinction maléfique de l’auteur du plus grand nombre de meurtres et massacres sous bannière étatique.

En plus des prophéties mentionnées ci-dessus, il y a beaucoup

d’autres prophéties d’événements à venir qui constituent les

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« Signes de la Dernière Heure », mais les plus notables sont celles qui concernent le destin de Jérusalem et de la Terre Sainte. Le Prophète béni a prédit, par exemple, le retour miraculeux du véritable Messie, Jésus le fils de la Vierge Marie (Paix et Bénédictions d’Allah le Plus-Haut sur eux) :

Aboū Hourayrah rapporte : le Messager d’Allah a dit : « Par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, certainement le Fils de Marie (Jésus) descendra bientôt parmi vous et jugera l’humanité avec justice (en tant que dirigeant juste); il brisera la croix et tuera les porcs, et il n’y aura plus de Jizyah (c.-à-d. d’impôt punitif pour un peuple assujetti, vaincu dans une guerre juste et dont le territoire est occupé). L’argent sera d’une abondance telle que personne ne l’acceptera et une seule prosternation vers Allah (en prière) sera meilleure que le monde entier avec tout ce qui s’y trouve. » Aboū Hourayrah ajoute : « Si vous le souhaitez, vous pouvez réciter (le verset du Livre Saint) : et il n’y aura pas un seul des Gens du Livre (les Juifs et les Chrétiens) qui ne croira pas en lui (c.-à-d. Jésus, en tant que vrai Messie, Messager d’Allah, et être humain) avant sa mort, et le Jour du Jugement, il témoignera contre eux. » (Coran, 4.159) (Sahih Boukhari)

Nous décrivons maintenant des faits étonnants qui se déroulent en ce moment dans le monde, tous liés à la Terre Sainte. Ceux-ci ne peuvent être mis en lumière sans recourir aux prophéties de Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) des « Signes de la Dernière Heure »; en particulier celles qui font allusion à l’avènement du « peuple du Dajjāl », c’est-à-dire Gog et Magog ;

• La prétendue « libération » de la Terre Sainte par la lutte armée initiée par le lancement des « Guerres Saintes » de la Chrétienté européenne appelées Croisades. Ces « Guerres Saintes » furent déclarées terminées environ 1000 ans plus tard en 1917 lorsque l’armée Britannique vainquit l’armée

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Ottomane Musulmane. Lorsque le Général Anglais Allenby entra victorieusement dans Jérusalem, en Octobre 1917, il déclara : « Aujourd’hui les Croisades sont terminées ». En fait, la Terre Sainte fut plutôt « occupée » et « mise en esclavage » que « libérée ». Les Guerres Saintes Européennes (les Croisades) contre l’Islam et les Musulmans n’ont pas cessé à ce jour. L’occupation militaire Anglo-Américaine-Israélienne en Irak et en Afghanistan, ainsi que l’occupation par procuration de la Somalie, de l’Arabie Saoudite, du Pakistan, du Liban, de la Jordanie, de l’Egypte et d’autres pays sont des illustrations de cette Guerre Sainte qui se poursuit.

• Le retour des Juifs Israélites (distincts des Juifs Khazars Européens qui ne sont pas descendants d’Abraham) en Terre Sainte en vue de la revendiquer comme leur. Il y a deux mille ans, ils ont été expulsés de cette Terre et condamnés par décret divin à ne jamais y revenir pour la réclamer comme leur (jusqu’à l’avènement de la Dernière Ere, et la libération de Gog et Magog). En procédant à la revendication et la réappropriation de la Terre Sainte cependant, ils ont été pris dans une spirale où ils infligent la plus barbare et haineuse oppression envers les innocents peuples Palestiniens non Juifs résidant sur cette terre.

• La restauration en cette Terre Sainte de l’Etat d’Israël. Il y a deux mille ans, le Saint Etat d’Israël, créé par les Prophètes David et Salomon (Paix sur eux) fut détruit sur ordre divin. Ce pays était fondé sur la piété, la vérité et la justice. Il a été aujourd’hui remplacé par un Israël imposteur fondé sur l’impiété, les mensonges, la tromperie, l’agression et une oppression toujours plus intense.

• Le passage au sein de la civilisation Occidentale – au moyen de guerres d’agression continues et d’oppression

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économique et politique – par trois Etats hégémoniques successifs. Le premier fut la Pax Britannica, c.-à-d. l’Angleterre en tant qu’Etat hégémonique gouvernant le monde moderne. Lui succéda la Pax Americana, c.-à-d. les Etats-Unis comme deuxième nation dirigeante. Finalement, le monde est en attente de l’avènement imminent de la Pax Judaïca dans laquelle un état imposteur d’Israël deviendra le troisième et dernier Etat hégémonique de ce type. Le monde dut endurer deux guerres mondiales avant que les Etats-Unis ne puissent remplacer le Royaume-Uni comme nation dirigeant le monde. De manière similaire, le monde assiste en ce moment aux prémisses d’une Guerre pire que toutes les guerres menée par l’Etat d’Israël (secondé par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’OTAN, et consorts) à l’issue de laquelle elle remplacera finalement les Etats-Unis en tant qu’Etat hégémonique dans le monde. Lorsque ceci aura lieu, le mensonge selon lequel Israël a été créée en tant que Foyer Juif sera finalement et complètement dévoilé. L’Europe a plutôt lutté un millier d’années pour libérer la Terre Sainte afin de créer un Israël impérial destiné à diriger la planète.

Nous sommes convaincus que cette Guerre des guerres aura

pour objectif essentiel de détruire la capacité du Pakistan et de l’Iran de mener un jour une guerre nucléaire, ce qui pavera la route menant à la destruction des Arabes (voir Chapitre Sept). Le Nord du Pakistan et l’Iran tout entier ainsi que l’Afghanistan et l’Irak sont géographiquement situés à l’intérieur des frontières de l’ancien Khorassan, région d’où émergera une armée Musulmane – selon le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) – qui libérera tout territoire opprimé dans son irrésistible marche vers Jérusalem. Lorsqu’Israël lancera sa grande guerre, il ne saisira non seulement le canal de Suez, mais aussi tout le pétrole du Golfe Persique et, avec une augmentation opportune du prix du pétrole exactement au bon moment et le déclin irréversible du Dollar Américain qui en

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résultera (étant donné que le « prix » et le « marché » du pétrole sont liés au Dollar), Israël dominera l’économie mondiale tant et si bien qu’il remplacera les Etats-Unis en tant qu’Etat hégémonique dans le monde.

L’effondrement et la disparition éventuelle du Dollar US est un point d’importance cruciale pour Israël vu qu’il entraînerait dans son sillage toutes les monnaies papier non échangeables du monde. La monnaie électronique intangible contrôlée par le système bancaire universel dominé par les Juifs remplacera alors la monnaie papier, et ouvrira ainsi la voie à un nouveau système monétaire dans lequel les échanges et transferts anonymes ne seront plus possibles. Toute transaction financière laissera une trace électronique et, avec une législation anti-terroriste qui donnera à Israël une autorité coercitive sur tout l’argent dans ce système monétaire mondial, sera tracée la voie menant à l’instauration d’une dictature messianique maléfique sur l’ensemble de l’humanité. Lorsqu’Israël prendra le contrôle du monde, les intellectuels occidentaux laïcs ainsi que les élites politiques et économiques de part le monde se livreront alors à d’étranges gymnastiques intellectuelles pour soutenir la déclaration messianique (non laïque) de fin de l’Histoire. Ils seront forcés d’agir de la sorte puisqu’un chef qui dirigera le monde depuis Jérusalem proclamera être le Messie ! Il s’agira en fait du Dajjāl, le faux Messie ou Antéchrist.

• Les deux acteurs de ce drame continu, responsables de toutes les réalisations ci-dessus, ont été les Chrétiens et les Juifs Européens. Ils ont réconcilié leurs différences profondes et leurs haines mutuelles pour créer une mystérieuse alliance Judéo-chrétienne Européenne qui, à son tour, donna naissance à la civilisation laïque moderne occidentale. Cette civilisation étonnamment décadente et essentiellement impie, dans laquelle un homme peut légalement épouser un autre homme, a continué d’éblouir

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le monde par une révolution scientifique et technologique qui change et remodèle la planète encore et encore.

Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette mystérieuse

réconciliation entre les Européens Chrétiens et Juifs qui a pavé la voie à la création d’une alliance et une fraternité Judéo-chrétienne européenne ? Après tout, les Chrétiens ont toujours tenu les Juifs pour responsables de la crucifixion d’un Jésus qu’ils vénèrent comme Dieu. En effet, le Coran lui-même retient que les Juifs se sont vantés d’en être responsables:

ــولهم ﴿ ــا وق ــا قتلن �ــيح إن ــ ٱلمس ــن عيس ــريم ٱب م

ــول رس �ــبه ٱ] ــن ش ــلبوه ولك ــا ص ــوه وم ــا قتل وم �ــم �ن ــن له ي � ٱل ــوا ــا ٱختلف ــه م ــك من ــف ش ــه ل فيــه ــم ب � ۦلهkــم إ ــن عل ــاع م ــ ٱتب � ٱلظ ــا ن ــوه وم قتل

﴾ �يقينا

« […] et leur vantardise, « Voyez, nous avons vraiment tué le Messie Jésus, fils de Marie, un Messager d’Allah » (Etant donne qu’ils ne l’ont pas reconnu comme le Messie, ni comme Messager d’Allah, venant d’eux, ce langage paraît sarcastique) » (Coran, an-Nissā’ 4:157).

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Quelque chose doit expliquer non seulement ces

surprenantes réconciliation, fraternité et alliance entre les Européens Chrétiens et Juifs, mais aussi la proclamation publique qu’ils assument une nouvelle identité d’« alliés » et de « puissances alliées ». Cela ne fait aucun doute que l’événement mystérieux des meurtres des Juifs par les Nazis en Europe (décrit parfois comme l’holocauste Juif) durant la Seconde Guerre Mondiale a joué un rôle psychologique stratégique en entretenant un sentiment de culpabilité chez les Chrétiens européens ; cette manœuvre a facilité la consommation ultime et complète de cette réconciliation. Ceci explique aussi pourquoi ceux qui détiennent le pouvoir en Occident sont tellement sensibles au présumé holocauste, et réduisent systématiquement au silence tous ceux qui remettent en question la validité des « six millions » de victimes de l’holocauste. Leur étrange comportement n’a rien à voir avec la validité ou l’invalidité de la critique historique. Le fait est plutôt qu’ils ne souhaitent pas que cette glue frauduleuse qui a servi à coller ces deux peuples, soit diluée ou affaiblie !

Cette alliance mystérieuse en Europe surprit le monde en créant une civilisation moderne laïque Occidentale avec une révolution scientifique et technologique unique et continue. Elle leur octroya un pouvoir sans précédent. L’alliance ne tarda pas à user de cette puissance nouvellement fondée pour envahir, occuper, opprimer, soumettre et assujettir la plupart du monde non Européen. Ainsi, pour la première fois dans l’Histoire, une alliance de deux peuples dirigea le monde. Ce procédé d’oppression et d’assujettissement brutaux fut intensément employé contre les Arabes et les Musulmans en particulier ; mais il fut tardivement camouflé en « choc des civilisations ». En effet, cette oppression est toujours d’actualité en Somalie, dans le Nord-Ouest du Pakistan, au Liban, en Afghanistan, en Irak, en Iran et dans tous les autres lieux ou les Musulmans continuent de résister à l’oppression. Mais, dans ce conflit continu des Croisades, il y a d’un côté une victime

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totalement innocente qui est la civilisation Islamique, alors que de l’autre se trouve la prétendue civilisation Judéo-chrétienne mystérieusement obsédée par la conduite d’une Guerre Sainte aussi injuste au nom d’Israël.

En chemin, La mystérieuse alliance Judéo-chrétienne Européenne décolonisa – trompeusement – le monde non Européen, mais seulement après avoir sournoisement mis en place des institutions par le biais desquelles elle poursuivrait son Jihad en manipulant et en contrôlant par procuration le monde prétendument décolonisé.

Parmi ces institutions, il y avait l’Etat laïc moderne bâti sur le Chirk (blasphème) [Ndt : Associationnisme]. La civilisation Européenne Chrétienne et Juive était basée sur la foi en Dieu, sur Sa Souveraineté et Sa Suprématie. Le Christianisme Européen avait proclamé sa foi dans les Rois de Droit Divin, administrés par un « représentant de Dieu sur Terre », à savoir l’Eglise de Rome. Mais suite au changement énigmatique et révolutionnaire qui surprit la Chrétienté Européenne, cette civilisation ne reconnut plus le Dieu d’Abraham (‘alayhi as-Salām) comme Souverain. Elle cessa de reconnaître la Suprématie de Son Autorité et de Sa Loi. « L’Etat laïc moderne » était à présent proclamé souverain, et ceci était du Chirk. L’Etat avait autorité pour déclarer Halal(légal et licite) ce que le Dieu d’Abraham (‘alayhi as-Salām) a déclaré comme Haram (illicite et prohibé) et c’est ce que fit l’Etat, ce qui relève aussi du Chirk.

La civilisation Juive, quant à elle, a été construite sur la base du Saint Etat d’Israël, établi par les Prophètes David et Salomon (Paix

et bénédiction soient sur eux). Le Saint Israël reconnaissait Dieu comme souverain et Son Autorité et Sa Loi comme Suprêmes. Cette conception de l’Etat fut aussi abandonnée par les Juifs Européens lorsqu’ils embrassèrent l’Etat laïc moderne et ses blasphèmes contre Allah le Plus-Haut. Il existe de nombreux versets du Saint Coran comme Al-Kahf, 18 : 26; Banoū Isrāīl, 17 : 111; Al-Fourqān,

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25 : 2, stipulant clairement que la souveraineté appartient à Allah le Plus-Haut et qu’Il ne la partage avec personne.

Apres s’être assuré que l’humanité était bien prisonnière de ce modèle d’Etat laïc moderne, l’alliance Judéo-chrétienne entreprit ensuite d’enfermer tout le système d’Etats laïcs au sein d’une Organisation des Nations Unies (qui succéda à la Société des Nations). Ils façonnèrent l’ONU de manière à ce qu’ils puissent la contrôler, puis l’utiliser à son tour pour contrôler et transformer davantage le reste du monde.

Les sujets du Dajjal et de Gog et Magog, dans les « Signes du Jour Dernier », expliquent tout ce qui est précédemment décrit.

Figure également parmi ces institutions un système monétaire de monnaie papier non échangeable sournoisement conçu et imposé au monde décolonisé. Ce système de monnaie factice et tout à fait frauduleuse fut utilisé dans le but d’escroquer, à travers le monde, ces populations qui résistaient à leur domination. Il fut aussi l’outil d’enrichissement d’autres, qui se sont soumis à eux et qui les ont soutenus. Par conséquent, certains Musulmans tombèrent dans le « feu » du Dajjal alors que d’autres profitent des « eaux fraîches » de sa rivière. Les masses Musulmanes appartenant à des communautés telles que la Somalie, le Bangladesh et l’Indonésie qui ont résisté au Dajjal sont devenues pauvres et prisonnières de leur indigence, alors que de perfides élites soi-disant Musulmanes, membres des pays clients de l’Occident et qui ont servi les intérêts de ces ennemis de l’Islam, se sont enrichies encore et encore.

La Livre Sterling Britannique devint la monnaie internationale lorsque la Grande-Bretagne devint le premier Etat hégémonique dans le monde moderne. Le contrôle sur l’argent dont jouit la Grande-Bretagne, ajouté au fait qu’elle devint la capitale mondiale de la finance, joua un rôle stratégique dans la capacité à

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diriger le monde qu’elle acquit. Les Etats-Unis remplacèrent la Grande-Bretagne comme Etat hégémonique, et corollairement, le Dollar US remplaça la Livre Sterling comme monnaie internationale. D’une manière similaire, pouvoir contrôler l’argent et devenir la capitale financière mondiale fut stratégique pour permettre aux Etats-Unis d’acquérir la capacité de dominer le monde.

Une étude logique des prédictions du Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) se rapportant aux « Signes de la Dernière Heure » indiquent qu’un troisième et dernier Etat dirigeant devrait émerger pour remplacer les Etats-Unis. Mais pour que ceci ait lieu, un nouveau système monétaire doit remplacer ce qui est aujourd’hui construit sur la base du Dollar US. Ce sera analogue à l’événement au cours duquel le système fondé sur la Livre Sterling Britannique fut remplacé par le système monétaire actuel.

Une nouvelle monnaie électronique intangible devrait apparaître d’un système bancaire universel à contrôle centralisé. Ceux qui contrôlent le système bancaire devraient à leur tour utiliser leur maîtrise unique et sans précédent de l’argent électronique intangible pour faire progresser le calendrier soigneusement dissimulé de l’Etat d’Israël. En conséquence, Israël devrait remplacer les Etats-Unis comme la troisième et dernière nation hégémonique dans le monde. A ce jour, le Shekel Israélien se renforce de façon spectaculaire à mesure que le Dollar US s’effondre. Même le puissant Euro a eu du mal à rivaliser avec ce qui est probablement devenu la monnaie la plus forte au monde depuis début 2008, à savoir le Shekel Israélien. Les Israéliens eux-mêmes commencent à réaliser que la force du Shekel est un signe augurant l’avènement ultime d’Israël en tant que centre du monde.

La corruption de l’argent décrite ci-dessus, ainsi que la croissance par étapes du système monétaire qui atteindra bientôt son point culminant avec la domination d’Israël sur le monde, ne

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peuvent être déchiffrées sans faire référence au Dajjāl, ainsi qu’à Gog et Magog, dans les « Signes du Jour Dernier ».

On compte aussi parmi ces institutions, le système laïc d’éducation couronné par l’université moderne laïque. La sécularisation du savoir aboutit finalement à une interprétation séculaire de l’univers et de la réalité ; dans cette réalité, le sujet des « Signes de la Dernière Heure » s’effaça des consciences. L’humanité moderne laïque ne croit plus en l’existence d’un Jour Dernier, c’est ainsi que « les Signes de la Dernière Heure » sont devenus un sujet insignifiant.

Le Coran a répondu à ce lavage de cerveau laïc de l’humanité. La réponse est située dans la Sourate Al-Kahf, celle-là même qui présente le sujet de Gog et Magog. La Sourate décrit l’élément fantaisiste par lequel l’humanité sécularisée répondrait au sujet du Dernier Jour et de la vie de l’au-delà. Un homme riche était tellement corrompu par ses biens qu’il se considérait comme étant devenu « quelqu’un », c’est-à-dire comme différent de l’homme pauvre qui, à cause de sa pauvreté, était considéré comme n’étant « personne ». L’homme riche affirma à propos de la Dernière Heure : « Et je ne pense pas non plus que l’Heure viendra. Mais si (elle venait et que) j’étais présenté à mon Seigneur Dieu, je trouverais certes meilleur lieu de retour (ultime) que ce jardin ! » (Coran, Al-Kahf, 18 : 36). (Voir aussi Fussilat, 41 : 50 ; Sabā, 34 : 3).

Le sujet de la « Dernière Heure » et de ses « Signes », incluant le retour de Jésus (‘alayhi as-Salām), le Dajjal, Gog et Magog, etc. distingue les croyants ayant foi en le Jour Dernier de ceux qui rejettent cette croyance, dénigrent le Dernier Jour et demandent à hâter sa venue. Justement, le Coran reconnaît que la plupart des gens ne croiront finalement plus au Jour Dernier :

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« Ceux qui n’y croient pas cherchent (narquoisement) à hâter sa venue; tandis que ceux qui croient en sont craintifs et savent qu’elle est la pure vérité. Et en vérité, ceux qui doutent de l’Heure sont dans un égarement lointain ! » (Coran, ach-Choūra, 42 : 18) ; « En vérité, L’Heure va arriver assurément : pas de doute là-dessus ; mais la plupart des gens n’y croient pas. » (Coran, al-Ghāfir, 40 : 59)

Laïcisme et matérialisme européens sont unis pour démolir la foi dans la religion, et par conséquent, la croyance au Jour Dernier. Le monde non européen prétendument décolonisé fut alors lentement transformé pour finalement fusionner avec l’Europe pour créer une société globale impie. A mesure que la mondialisation progressait, lentement mais sûrement, vers son objectif de transformation de l’humanité entière en une société mondiale impie, les non Européens se sont détournés du mode de vie religieux et ont commencé à imiter en son lieu et place, le mode de vie Occidental laïque, décadent et par essence impie. Ce fut une réussite inquiétante de la part de la mystérieuse alliance européenne Judéo-chrétienne, qui avait donné naissance à la civilisation Occidentale moderne et laïque.

Cependant, la plus grande obsession de cette civilisation résidait dans quelque chose qui allait bien au-delà de l’assujettissement de l’ensemble de l’humanité et de sa fusion dans une société impie décadente mondiale. La mystérieuse alliance européenne Judéo-chrétienne était hantée par la libération de la Terre Sainte pour les Juifs, en les y ramenant pour qu’ils la revendiquent comme leur ; en rétablissant un Etat d’Israël sur cette Terre Sainte et en aidant et en encourageant la croissance de cet Israël jusqu’à ce qu’il soit en mesure d’assumer son rôle d’« Etat hégémonique » dans le monde.

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L’explication des « Signes du Dernier Jour dans le Monde Moderne » confirme la revendication de la vérité de l’Islam puisqu’elle élucide le mystère de la réconciliation Judéo-chrétienne en Europe et la création d’une civilisation Occidentale moderne, laïque et essentiellement impie qui s’ensuivit. C’est le Dajjāl ainsi que Gog et Magog qui expliquent l’alliance Judéo-chrétienne. Ils éclairent /font comprendre /expliquent l’obsession de la civilisation Européenne pour la Terre Sainte.

La revendication de la vérité de l’Islam est aussi validée à travers sa capacité d’anticipation d’événements qui restent à venir, liés en particulier au destin de l’Etat d’Israël. Le Coran a audacieusement proclamé sa capacité à « expliquer toute chose » (Coran, al-Nahl, 16 : 89).

Réponse au sectarisme Islamique

Nombreux sont ceux aujourd’hui, qui font l’apologie du

sectarisme avec rage, tout en se dépeignant comme les uniques croyants bien guidés. Ils prennent aussi un grand plaisir à dénoncer les sectes rivales, en particulier les gens du Tassawwouf, comme égarées, tout en coupant les cheveux en quatre sur des futilités et en se jetant sur des sujets d’importance secondaire. Ce livre concentre son attention sur ces rivalités entre sectes se targuant de détenir la vérité et défie ces sectes de produire des travaux intellectuels sur les « Signes du Dernier Jour dans le Monde Moderne » identifiant /intégrant /situant le Dajjal ainsi que Gog et Magog. Beaucoup de lecteurs n’ont probablement aucune connaissance du sectarisme Islamique, d’où le besoin de fournir des informations sur au moins quelques unes de ces sectes. Puis il y en a d’autres qui, en dépit du paragraphe ci-dessus, seront toujours curieux de connaître l’identité des sectes Islamiques. Etant donné que le Prophète béni (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) lui-même a prédit l’émergence du sectarisme Islamique, il a averti les Musulmans de

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se tenir à l’écart de ces sectes, les Musulmans ont besoin de critères leur permettant d’identifier ces sectes. Le sujet des « Signes de la Dernière Heure » et la méthode de réponse à ces Signes fournissent un tel critère. Le Dajjal ainsi que Gog et Magog sont très certainement situés dans les « Signes de la Dernière Heure », d’où la pertinence de ce sujet pour répondre au sectarisme Islamique.

La secte Chiite

Le sectarisme Islamique a émergé durant les quelques

décennies qui ont suivi la mort du Prophète, lorsque la secte chiite est née. Leur croyance la plus chère concerne la prophétie selon laquelle un descendant du Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) connu comme l’Imam Al-Mahdi apparaîtra finalement et dirigera les Musulmans à la victoire contre ceux qui mènent une guerre contre l’Islam. Le Prophète lui-même a clairement prédit cet événement et les Sunnites et les Chiites ont fermement adhéré à cette prophétie. Les Chiites croient en outre que l’avènement de l’Imam Al-Mahdi confirmera leur revendication sectaire de la vérité au sein de l’Islam.

Cependant, le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa

sallam) a clairement situé l’arrivée de l’Imam Al-Mahdi à une époque contemporaine au retour du vrai Messie, Jésus le fils de Marie (‘alayhi as-Salam): « Comment serez-vous (c.-à-d. quel merveilleuse époque ce sera pour vous) lorsque le fils de Marie descendra parmi vous et que votre Imam (c.-à-d. l’Imam Al-Mahdi) sera des vôtres (issu de vos rangs). » (Sahih Boukhari)

Cette prophétie concernant une époque où l’Imam (le dirigeant) des Musulmans sera de leurs propres rangs, indique que pendant un certain temps précédant cet événement, ils seraient dirigés par des non Musulmans. En d’autres termes, le monde

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Islamique perdrait sa liberté de s’autogouverner. Peut-être que la totalité du monde sunnite post-Califat est dirigé (par procuration) par les chefs Européens Judéo-chrétiens dirigeant le monde. Par la force, ils mettent ces gouvernements soi-disant Musulmans (sunnites) dans un tel état de soumission que ces pays deviennent des Etats clients de l’Occident. Il est quasi impossible pour une communauté Sunnite quelconque d’échapper à leur emprise malfaisante et de recouvrer un pouvoir intrinsèque /propre suffisamment indépendant pour se libérer de l’influence et du contrôle politiques et économiques Judéo-chrétiens.

L’Iran Chiite, par contre, a déclaré que la révolution Islamique Iranienne réussie a extirpé ce pays de la sphère d’influence et de contrôle des dirigeants non Musulmans du monde. Tant que l’Iran Chiite continuera de défier l’Occident avec succès (l’Imam Khomeiny diabolisa, à juste titre, les Etats-Unis en les qualifiant de « Grand Satan »), tout en maintenant une affirmation crédible d’Etat autogéré indépendant, les Chiites ne pourront qu’admettre qu’un Imam valide ou un dirigeant issu de leur communauté valable les dirige. Les implications devraient donc être évidentes concernant la revendication de la vérité des Chiites (dans le contexte du Hadīth précité concernant la venue de l’Imam Al-Mahdi et le retour de Jésus (‘alayhi as-Salam)).

Le Hadith ci-dessus clarifie aussi le fait que la venue de l’Imam Al-Mahdi ne peut avoir lieu tant que l’on ne se rapproche pas du moment où Jésus (‘alayhi as-Salam) reviendra. A ceci près que Jésus ne peut revenir sur Terre que lorsque le Dajjal, le faux Messie, aura accompli sa mission d’usurpation de vrai Messie. Et le Dajjāl ne pourra compléter sa mission d’usurpation que lorsque la Terre Sainte sera libérée pour les Juifs et que les Israélites seront ramenés de leur exil vers la Terre Sainte pour la revendiquer comme leur.

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Le Coran lui-même a déclaré dans la Sourate Al-Anbiyah (21 : 94-95) qu’un retour à la « cité » dont ils furent expulsés (nous reconnaissons cette cité comme étant Jérusalem) n’aurait lieu que lorsque deux choses se seraient produites :

• quand Gog et Magog seront libérés, et

• qu’ils se seront propagés dans toutes les directions.

Maintenant que les Israélites sont revenus pour réclamer la Terre Sainte comme leur, il devrait sembler clair qu’une prétention sectaire Chiite à représenter le véritable Islam ne peut être validée en l’absence d’une démonstration de la compréhension et de la pénétration des sujets de Gog et Magog et du Dajall. Le monde est encore en attente de travaux émanant de savants Chiites sur ces sujets, étant donné leurs impacts sur le monde moderne.

Les Ahmadiyya.

La place de choix dans la galaxie des sectes déviantes dans

le monde contemporain de l’Islam appartient cependant, mystérieusement, à la secte préférée de la civilisation occidentale moderne laïque et de l’Etat d’Israël, à savoir le Mouvement Ahmadiyya. Une caractéristique remarquable de cette secte manifestement et dangereusement égarée, est que son fondateur, un homme nommé Mirza Ghulam Ahmad, localisa correctement Gog et Magog dans les nations de la civilisation Occidentale moderne. Ce faux prophète eut même étonnamment raison sur plusieurs autres sujets très importants. Cependant, en dépit du fait qu’il ait ainsi dénoncé les nations modernes Européennes, son mouvement pourtant continua de trouver grâce à leurs yeux, indéfectiblement. Mirza Ghulam Ahmad corrompit trompeusement le thème des « Signes de la Dernière Heure » en identifiant faussement le Dajjal (le faux Messie) à Gog et Magog. (Voir

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« L’Antéchrist et Gog et Magog », Mouhammad Ali, non daté, www.aaiil.com). Mirza Ghulam Ahmad surprit également le monde en prétendant, tout aussi fallacieusement, que la prophétie du Hadīth relatif au retour du vrai Messie, Jésus fils de Marie (‘alayhi as-Salam), s’était réalisée en lui. Même s’il accepta la véracité de la prédiction du Prophète béni annonçant le retour du vrai Messie, il prétendit que Jésus était mort au Cachemire, qu’il y fut enterré et qu’il ne reviendrait pas en tant que tel. Il clama plutôt, que le Prophète Mouhammad faisait en fait allusion à lui, à savoir Mirza Ghulam Ahmad, lorsqu’il fit cette prophétie. Mirza fit cette fausse déclaration en contradiction éhontée avec le fait qu’il était le fils d’une femme Punjabi, alors que le Prophète Mouhammad avait clairement identifié le Messie qui devait revenir comme étant le fils de la Vierge Marie (‘alayhima as-Salam) : « [...] C’est à ce moment précis qu’Allah enverra le Messie, le Fils de Marie. Il descendra près du minaret blanc à l’Est de Damas, portant deux vêtements légèrement teintés de safran, les mains posées sur les ailes de deux Anges. Quand il baissera la tête, des gouttes de transpiration en tomberont et, quand il la relèvera, des gouttes telles des perles se disperseront. Tout Kafir (c’.-à-d. mécréant) sentant l’odeur de son corps mourra et son haleine ira aussi loin que portera sa vue [...] » (Sahih Mouslim) Dans un autre Hadith, qui prophétise également ce retour historique, le Prophète béni a fait nominativement mention de Jésus (‘alayhi as-Salam) : « Hudhayfa bin Usaid Ghifari a rapporté que le Messager d’Allah est venu soudainement à nous alors que nous étions (en pleine discussion). Il demanda : « De quoi discutez-vous ? ». Ils (les Compagnons) répondirent : « Nous discutons de la Dernière Heure ».

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Sur ce, il dit : « L’Heure ne viendra pas tant que vous n’aurez pas vu dix signes » et (à ce propos) il mentionna : « La fumée », « le Dajjāl », « la Bête », « le lever du soleil de l’ouest », « la descente de Jésus fils de Marie », « Gog et Magog », l’engloutissement de la terre en trois lieux - un à l’est, un à l’ouest et un en Arabie à la fin duquel un feu qui sortira du Yémen, et qui conduira les gens vers leur lieu de rassemblement ». (Sahih Mouslim)

Une prétention Ahmadiyyenne à représenter le véritable Islam (et ceci s’applique aux deux sections du Mouvement Ahmadiyyah) aurait dû faire réagir les savants Ahmadiyyens au livre « Jérusalem dans le Coran » publié en 2002.

La Secte Wahhâbite

Parmi les sectes étranges et égarées, il en est une qui

émergea mystérieusement de la région du Najd en Arabie pour dénoncer tous ses rivaux Musulmans comme Mouchrikoun (c.-à-d. un peuple qui a blasphémé contre Dieu l’Unique), et pire encore pour déclarer obligatoire de tuer tous ces rivaux. Les membres de cette secte Najdi Wahhâbite nouèrent une alliance avec le clan des Saoud en vue de contrôler tout d’abord le Najd, puis le berceau Arabe de l’Islam qu’est le Hidjaz. Ils cherchaient à prendre le contrôle du Hidjaz dans le but de la purifier de ce qu’ils considéraient comme du Chirk (du blasphème), et ainsi restaurer l’Islam authentique. Lorsqu’ils réussirent à prendre ce contrôle, ils se livrèrent au massacre de milliers de Musulmans innocents.

La raison d’être de la mystérieuse émergence de l’alliance Saoudo-Wahhâbite fut clairement dévoilée quand le clan Saoudien et la secte Wahhâbite conspirèrent tous deux pour créer un Etat client Anglo-Américaine-Saoudien en Arabie qu’ils nommèrent audacieusement Arabie Saoudite. En procédant à la création de cet Etat client, ils détruisirent Dar al-Islam et le Califat (c.-à-d. l’Etat

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Khilafah) que le Prophète béni avait lui-même établi. Ils furent bernés par le Dajjal puisque leur trahison envers l’Islam ouvrit à Gog et Magog le chemin vers l’accomplissement de leur rôle étrange décrit dans le Coran (al-Anbiyah’ : 95-96). L’alliance Saoudo-Wahhâbite rejoint aussi l’Europe dans sa mystérieuse alliance Judéo-chrétienne, les préférant ainsi à la solidarité fraternelle avec ceux qui proclamaient leur foi en l’Islam.

La consommation formelle et finale de ce marché capital avec le berceau même de l’Islam fut d’une importance critique telle, pour l’alliance Judéo-chrétienne, qu’un président Américain dut se déplacer en personne à bord d’un navire de guerre américain pour rencontrer personnellement le Roi Saoudien. L’USS Murphy emmena secrètement le Roi Abdoul Aziz Ibn Saoud du port Arabe de Djeddah au Grand Lac Amer dans le Canal de Suez, où l’USS Quincy l’attendait avec le Président des Etats-Unis Roosevelt à son bord. Les deux dirigeants se rencontrèrent le 14 Février 1945 pour sceller leur alliance. Les Saoudo-Wahhâbites récoltèrent les fruits amers de leur alliance trois ans plus tard à peine, lorsque l’Etat d’Israël vit le jour et que les Etats-Unis furent fiers d’être le premier Etat à reconnaître Israël.

Le fait que l’alliance Américaine-Saoudienne n’a pas seulement survécu, mais aussi prospéré depuis cet événement cataclysmique de 1948 indique clairement que la secte Wahhâbite est complice de la trahison de l’Islam.

Tant que l’alliance Saoudo-Wahhâbite maintenait ses relations d’Etat client de l’alliance Judéo-chrétienne Européenne qui dirigeait le monde, il était impossible pour tous les Musulmans, individuellement ou collectivement, de les déloger à la tête du Hidjaz, des Haramayn et du Hajj. Le résultat prévisible fut que cette secte parvenue, clamant représenter la véritable religion de l’Islam joua effectivement un rôle crucial en apportant à l’alliance Judéo-chrétienne la capacité de diriger le monde de l’Islam tout entier.

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(Voir « Le Califat, le Hidjaz et l’Etat-nation Saoudo-Wahhâbite », www.imranhosein.org).

Le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) anticipa clairement cette trahison lorsqu’il déclara à propos du Najd, dans un Hadīth rapporté dans le Sahīh de Boukhāri, qu’il en émergerait « des séismes, des tentations et des tribulations, ainsi que le « Qarn » (c.-à-d. l’époque ou le siècle) de Satan » (le clan Saoudien ainsi que les leaders de la secte Wahhâbite sont tous deux issus du Najd). Il y a eu de nombreux débats au début de l’époque Islamique concernant la localisation géographique du Najd. Certains ont prétendu qu’il était situé en Irak plutôt qu’en Arabie. Cependant, assez de temps s’est aujourd’hui écoulé pour que l’on puisse affirmer sur la base de preuves que la prédiction du Prophète béni s’est réalisée aujourd’hui. Les courageux Musulmans d’Irak livrent une magnifique lutte armée pour libérer ce territoire de l’occupation Américaine-israélienne tandis que les gouvernants politiques et religieux d’Arabie Saoudite originaires du Najd préservent servilement et religieusement leur « alliance satanique » avec ces oppresseurs.

Une caractéristique curieuse de la pensée religieuse Wahhâbite à l’ère moderne est son insistance à vouloir interpréter littéralement les versets du Coran ainsi que les ahadīth qui traitent du sujet des « Signes de la Dernière Heure ». En conséquence, les savants Wahhâbites (à quelques exceptions près) restent handicapés par une méthodologie qui les rend incapables de pénétrer et d’interpréter correctement les allégories religieuses, et donc la réalité du Dajjal et de Gog et Magog à l’époque moderne. A l’inverse, les savants religieux Chiites semblent plus disposés à interpréter les allégories du Coran et des ahadīth, nous espérons donc les trouver plus réceptifs que les autres aux interprétations de ce type qu’ils trouveront dans ce livre.

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Jama’at Tabligh (c.-à-d. la Jama’ah al-Tabligh)

Encore une autre étrange et mystérieuse secte Indienne déclarant de ses membres qu’ils sont le peuple du Tabligh (c.-à-d. de la prêche missionnaire). Leur méthodologie consistant à aller à la rencontre des gens pour les ramener à la Sunnah non stratégique du Prophète béni, a eu du succès dans de nombreuses régions périphériques du monde Musulman. Bon nombre de leurs membres sont des croyants sincères qui vouent leur vie à une piété manifeste. Par conséquent, il est assez insolite que les membres de cette secte apolitique préfèrent le plus souvent se boucher les oreilles plutôt que de prendre part à une conversation ou à un débat remettant en question la fausse accusation du gouvernement Américain selon laquelle des Arabes et des Musulmans ont planifié et exécuté les attaques du 11 Septembre en Amérique. Le Prophète béni (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a clairement suggéré que les Musulmans doivent réagir différemment à l’oppression. Il déclara à propos du Dajjal: An-Nawwas b. Sam’an a rapporté que le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a dit (concernant le Dajjal) : « [...] S’il arrive et que je suis encore parmi vous, je me charge de le confondre pour vous; mais s’il fait son apparition alors que je ne suis plus parmi vous, chacun doit le confondre seul (c.-à-d. lui opposer des arguments) […] » (Sahih Mouslim)

Les membres de cette secte trahissent leur sectarisme en établissant leur contrôle exclusif sur les Massajid [Ndt : Mosquées] d’Allah le Plus-Haut, puis en interdisant obstinément à toute autre personne de prêcher, ou d’enseigner dans les Massajid sous leur contrôle. Ils se sont ainsi obstinés à monopoliser le savoir dispensé dans ces mosquées. Pour autant, cette secte a adopté une « politique de l’autruche » en réponse à l’oppression politique,

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économique (et sous d’autres formes encore) infligée aux Musulmans par la civilisation Occidentale moderne et laïque. Ce n’est certainement pas une question de méthodologie défectueuse qui a rendu les savants de cette secte incapables de pénétrer la réalité du Dajjal et de Gog et Magog à l’époque moderne. Ce sujet a plutôt été évité par décision/ par décision politique/ et par principe, voire a été fui comme la peste.

La seule préoccupation que nourrissent les ennemis de l’Islam par rapport à cette étrange et mystérieuse secte semble être la crainte qu’elle puisse être infiltrée par des Musulmans (inspirés par des personnes de la même trempe que Malcolm X) qui embrassent la Sunnah stratégique et qui répondent courageusement et sans peur à la guerre injuste de l’alliance Judéo-chrétienne européenne contre l’Islam et à son racisme et son oppression dans le monde moderne.

Le monde attend toujours de la Jama’at Tabligh une étude savante sérieuse des « Signes du Jour Dernier dans les Temps Modernes ».

Le Modernisme Islamique

C’est une secte de Musulmans laïcises qui ne jurent que par

les réalisations scientifiques et techniques de la civilisation laïque Occidentale moderne, par sa puissance politique et militaire et la prospérité de son économie. Ils voient et interprètent cette puissance et ces réalisations comme un validation de la prétention de la civilisation laïque Occidentale à détenir la vérité. En effet, certains d’entre eux prétendent carrément que la civilisation laïque Occidentale moderne émane de l’Islam et qu’elle représente l’épanouissement de tout ce qu’il y a de meilleur dans l’Islam. Cette secte a vu le jour dans la Turquie post-Califat.

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Les « Modernistes Islamiques » voudraient voir le monde de l’Islam se moderniser au point que les Musulmans puissent confortablement embrasser le mode de vie Occidental dans sa totalité avec son Chirk politique, sa Ribā monétaire et économique, sa révolution féministe et tout le reste. Les Modernistes islamiques arrivent généralement à trouver des accords avec l’Etat d’Israël et scellent des alliances et des amitiés avec cet Etat. C’est ce que fit la Turquie Moderniste et ce que le régime moderniste de Musharraf tenta de faire au Pakistan. Les autres modernistes Islamiques ont trouvé opportun de garder un silence approprié en réponse à l’oppression en Terre Sainte. Ils acceptent le droit moral et légal d’Israël d’exister. Ils le font en dépit de son passé historique/ histoire/ passé d’oppression continue depuis le premier jour de sa création injuste, immorale et tourmentée et tout au long de son existence ensanglantée. Il y a des Modernistes Islamiques qui vont même jusqu’à critiquer l’Islam traditionnel vis-à-vis de son conflit avec le Mouvement Ahmadiyyah. D’autres s’identifient avec l’Occident à tel point que, dans la mesure où ils résident aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Australie, au Canada, etc., ils font référence aux membres des forces armées Américaines et Britanniques engagées dans l’occupation brutale de l’Irak et de l’Afghanistan en les appelant « nos » troupes. Ils fonctionnent comme des éponges qui absorbent volontiers tout ce qu’elles reçoivent sur l’autel de l’Occident. On peut facilement les reconnaître par leur dénonciation du Jihad et de ceux qu’ils diabolisent en les désignant comme djihadistes. Ils adoptent la terminologie d’« Islamistes », et « Islamisme », et vocifèrent des injures contre les « Mollahs », « l’obscurantisme Islamique » et le « fondamentalisme Islamique ». Feu Benazir Bhutto, éduquée à Oxford, est un pur produit du modernisme Islamique. Ils sont toujours prêts à faire la leçon aux Musulmans contre le fait de commettre des actes terroristes, mais en agissant ainsi ces modernistes Islamiques délivrent en fait une reconnaissance tacite fallacieuse de responsabilité des Musulmans dans des actes

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terroristes tels que l’attaque du 11 Septembre contre l’Amérique. En agissant de la sorte, ils font avancer de manière subliminale un programme sinistre au nom de l’alliance Judéo-chrétienne qui détient aujourd’hui le pouvoir dans le monde. Jamais ils ne reconnaissent ni ne dénoncent les plus grands Etats terroristes que la Terre ait jamais portés, car s’ils avaient le malheur de critiquer Israël, les Etats-Unis, le Royaume Uni ou l’Europe pour leur terrorisme d’Etat et le génocide de Gaza assiégée en Terre Sainte, par exemple ; et s’ils apportaient un soutien concret aux opprimés Musulmans et Chrétiens Palestiniens, leur tribune moderniste et leur alliance avec l’Occident ne survivraient pas. Ils se font aveugles et sourds et refusent de rejoindre la majorité des Américains dans leur condamnation comme mensonge de la version officielle du gouvernement américain expliquant les attaques terroristes du 11 Septembre contre l’Amérique. Ces « modernistes Islamiques » égarés sont dépourvus de la capacité de reconnaître que, bien que les deux civilisations ont bénéficié l’une de l’autre, les fondations de la civilisation moderne Occidentale sont l’antithèse de l’Islam. La religion de l’Islam est fondée sur la vérité, les valeurs morales absolues, et une interprétation universelle de l’univers qui transcende le monde matériel visible. Sa rivale impie et décadente rejette au contraire la croyance en toute réalité par-delà la réalité matérielle et elle crée constamment ses propres valeurs laïques selon lesquelles, par exemple, l’homosexualité et le lesbianisme ne sont plus moralement mauvais. Il ne peut y avoir aucune synthèse entre la vérité d’une part, et l’impiété, la décadence, le relativisme éthique et le matérialisme métaphysique d’autre part, et pourtant la raison d’être du modernisme Islamique se situe précisément dans la tentative de réalisation d’une telle synthèse. L’auteur a reconnu le Dajjal comme le cerveau responsable de l’avènement de la civilisation moderne Occidentale laïque ; et de même que le Dajjal a le mot Kafir (mécréant) écrit sur le front entre

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les yeux, de même le mot Koufr (mécréance) est imprimé de façon indélébile sur le la face de cette civilisation.

Le Modernisme Islamique s’enracine fermement dans l’Occident moderne dans des pays tels que les Etats-Unis ou le Royaume Uni. Mais on a vu également poindre sa tête hideuse dans le monde Musulman, comme l’ont démontré les récents événements en Malaisie par exemple. Le Premier Ministre Ahmad Abdullah Badawi s’est fait le défenseur de la cause du modernisme Islamique avec son mouvement « Islam Hadari ».

Le point commun à toutes ces sectes égarées est leur réticence à instruire ou à écrire sur le thème des « Signes du Jour Dernier à l’Ere Moderne ». Ils partagent aussi avec beaucoup d’autres dans le monde de l’Islam, un total manque d’intérêt, curieux et très regrettable, dans la recherche de la localisation de la barrière que Dhoul Qarnayn a construit – et qui doit nécessairement être encore dressée, si Gog et Magog n’ont pas été libérés dans le monde. Notons encore un point commun à ces sectes qui est leur diabolisation des Musulmans qui poursuivent le chemin authentique d’« al-Ihsan » ou « Tasawwouf » (c.-à-d. la spiritualité islamique) en dépit du fait qu’il s’agit d’un chemin et d’une lutte qui peuvent finir par procurer/ fournir/allouer de la « NourOullah » (lumière d’Allah le Plus-Haut); et avec elle, une capacité à voir des deux yeux (l’interne et l’externe), tandis que le Dajjal (le faux Messie) et ses nombreux disciples ne voient que d’un œil (à savoir l’œil externe).

Le monde est toujours en attente d’une étude intellectuelle des Modernistes Islamiques sur le sujet des « Signes du Jour Dernier à l’Ere Moderne ».

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Le Soufisme élitiste et sectaire

Enfin, nous devons faire mention de certains Soufis élitistes

modernes qui manient une plume magique pour proclamer l’évangile de la spiritualité Islamique tout en restant étonnamment aveugles et incapables de reconnaître la réalité d’une grande partie de ce qui a été décrit ci-dessus ; ou qui sont mystérieusement muets sur le sujet. Ils n’arrivent ni à reconnaître que le Hajj dans le royaume Saoudo- Américain est maintenant sous le contrôle des ennemis de l’Islam et qu’il a donc beaucoup perdu de sa validité, ni à reconnaître que la monnaie papier moderne non échangeable, ainsi que l’argent électronique intangible qui est maintenant sur le point de remplacer la monnaie papier sont factices, frauduleux, et donc Haram. Ils n’arrivent pas à reconnaître la nature factice de la majorité de la finance Islamique prétendument respectueuse de la Chariah (la pièce maîtresse de la finance soi-disant Islamique appelée Mourabaha (soi-disant) n’est en fait que du Riba déguisé en vente) ; et peuvent encore moins reconnaître le fait de voter aux élections d’un Etat moderne laïc comme un acte de Chirk, et la liste continue, encore et encore. Le fait le plus notable entre tous est cependant leur non participation, même par la plume, à la lutte du monde contemporain de l’Islam pour se libérer de l’oppression politique et économique occidentale. Et pourtant bon nombre de ces Soufis autoproclamés se posent en Musulmans élitistes condescendants pendant que d’autres se livrent avec entrain à des rivalités sectaires. En faisant la démonstration de leur capacité à utiliser le Coran et les Ahadith pour expliquer le monde d’aujourd’hui, les érudits Islamiques non seulement confirmeraient que l’Islam détient la vérité, mais ils se différencieraient en plus de ce genre de savants sectaires et élitistes. En expliquant le sujet des « Signes du Jour Dernier à l’Ere Moderne », les érudits Islamiques ouvriraient une voie qui bénéficierait aux Musulmans désirant faire une distinction

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entre les très nombreuses fausses prétentions sectaires d’authenticité Islamique d’une part, et la vraie foi d’autre part. Rappelons enfin aux lecteurs que beaucoup de « Signes » du « Jour Dernier » sont en lien direct avec les pires formes d’oppression qui vont en s’aggravant constamment en Terre Sainte. Les vrais Musulmans peuvent être reconnus et distingués de leurs rivaux sectaires et contrefaits grâce à leur résistance acharnée aux oppresseurs impies et décadents qui dirigent actuellement le monde au nom de l’Etat Euro-juif et imposteur d’Israël. La communauté bien guidée des Musulmans (c.à.d.. la Jama’ah)) devrait être composée des personnes dotées de la faculté de localiser dans le Coran et les Ahadith l’explication des « Signes du Jour Dernier » qui rend compte des événements qui se déroulent actuellement en Terre Sainte et qui guide vers une réponse appropriée. Ils seraient, par conséquent, ceux qui luttent courageusement pour faire triompher la vérité et la justice en cette Terre Sainte, contre le mensonge, l’injustice et l’oppression barbare.

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CHAPITRE DEUX

METHODOLOGIE D’ETUDE

La conformabilité toutefois, selon l’opinion des meilleures autorités Coraniques, signifie non seulement l’homogénéité de

l’enseignement, mais également le postulat selon lequel tous les versets du Livre Saint sont liés entre eux, comme autant de parties

d’un système intelligible dans lequel l’existence d’un système de signification dans le Saint Coran est positivement établie, comme

l’est aussi la technique de la présentation de ce système. (F. R. Ansari : « Fondations et Structure Coraniques d’une Société

Musulmane, Volume 1, p. 192)

Le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a déclaré que « le lever du soleil à l’Ouest », serait un des « Signes » du « Jour Dernier » (Sahih Mouslim). Ce « Signe » pose un certain nombre d’interrogations telles que :

• Ce « soleil » qui se lèvera un jour à l’Ouest sera-t-il le même que celui qui se lève toujours l’Est, ou sera-ce un autre soleil ?

• Est-ce que le soleil se lèvera littéralement à l’Ouest un jour, ou s’agit-il d’un cas de symbolisme religieux qui doit être interprété ?

• La perception du lever du soleil à l’Ouest constituerait-elle une illusion d’optique ?

• Est-ce que le « Signe » du soleil se levant à l’Ouest peut avoir plus d’une application pouvant toutes être correctes ? Par exemple, peut-il être symboliquement défini comme un faux lever du soleil Occidental comme suggéré par l’auteur, et en même temps un lever de soleil effectif à l’Ouest qui

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devrait avoir lieu à ce moment où l’univers matériel serait transformé en ghayr al-ard ou une terre différente (Coran, Ibrahim, 14 : 48) ?

Nous nous hâtons de rejeter toute interprétation de cette prophétie exigeant la reconnaissance d’un « soleil » autre que le « soleil » décrit dans le Coran. Il s’agirait d’une supercherie. Pour la même raison, nous réfutons la théorie qu’une illusion d’optique puisse tenir lieu de réalisation de la prophétie.

Le Coran a déclaré que le « soleil » se lève à l’Est (Al Baqarah, 2 : 258) et c’est ce que confirme quotidiennement l’observation visuelle, même depuis notre île native Cari-béenne de Trinidad, lieu de rédaction de ce livre. Le « soleil » auquel Il se réfère est bien sûr, celui que nous voyons tous les jours dans le ciel. Le Coran a également déclaré (Roum, 30 : 30) que la création d’Allah ne change pas, ce qui implique que le « soleil » doit perpétuellement se lever à l’Est et ne peut jamais littéralement se lever à l’Ouest.

Abraham (‘alayhi as-Salām) réfuta un roi concernant l’adoration du Dieu Unique et le défia comme suit : « C’est mon Dieu Qui fait venir le soleil de l’Orient. Fais-le donc, toi, venir de l’Occident ! ». Voici le passage du Coran :

لم ﴿ يتر إ� أ �ن ءات�ه ۦ م ف ربه حاج� إبره ٱل أ � ٱ]

إذ قال إبره ٱلملك يم رب �نا ۦيح ٱلويميت قال أ

ح ميت قال إبره ۦأ

م فإن� وأ � ٱ] ت ب

مس يأ �من ٱلش

90

ت بها من ٱلمش يفبهت ٱلمغرب ق فأ � كفر و ٱل �k ٱ]

لمي ٱلقوم يهدي � ﴾ £ ٱلظ

« Ne connais-tu pas l’histoire de ce (roi) qui se querella avec Abraham à propos de son Seigneur-Dieu (simplement) parce qu’Allah lui avait donné la royauté ? Et voilà qu’Abraham lui dit : « C’est mon Seigneur-Dieu qui accorde la vie et donne la mort ». (Le roi) rétorqua « – Moi (aussi) j’accorde la vie et donne la mort ». Abraham lui dit alors : « En toute vérité, Dieu fait venir le soleil de l’Orient. Fais-le donc venir de l’Occident ! » Là-dessus, celui enclin à nier la vérité resta confondu, car Allah ne guide point ceux qui agissent (délibérément) mal ». (Coran, Al-Baqarah, 2 : 258).

En dépit de cette déclaration claire du Coran selon laquelle : Allah fait se lever le soleil à l’Est, et La création d’Allah ne change pas, il existe un hadith généralement interprété en ce sens que le « soleil » (c.-à-d. celui que le Coran désigne comme le « soleil ») se lèverait littéralement un jour de l’Ouest, et on suppose, généralement, que le lever de l’Ouest, auquel ce hadith fait allusion, serait le même que celui qui constitue un « Signe de la Dernière Heure » prédit par le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam). Rapporté par Abou Dharr : « J’entrais dans la Mosquée alors que le Messager d’Allah y était, assis. Quand le soleil fut couché, le Prophète dit : « Ô Abou Dharr ! Sais-tu où il (le soleil) va ? ». - Je dis : « Allah et Son Messager en sont les mieux informés ». « - Eh bien, reprit-il, il va demander la permission de se prosterner et celle-ci lui est accordée ; puis, (un jour) comme s’il avait reçu l’ordre de

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retourner d’où il vient, il se lèvera alors à l’Ouest ». Puis le Prophète récita: « Et le soleil vogue sur un chemin prescrit (pour un terme décrété) » (Ya Sin, 36 : 38) comme récité par Abdoullah. » (Sahih Boukhari)

Le Coran prévaut en jugement sur le Hadith et non

réciproquement.

Notre première réponse méthodologique à ce qui est dit

précédemment, est de reconnaître au moins l’apparence d’un conflit, si ce n’est un conflit avéré, entre le Coran et l’interprétation littérale du Hadith, dans la mesure où il suppose qu’un lever de soleil depuis l’Ouest devrait avoir lieu avant le retour de Jésus (‘alayhi

as-Salām). Nous répondrons à ce conflit en préférant nous amarrer fermement au Coran plutôt qu’à la mauvaise interprétation de ce Hadith. Cette méthodologie, qui a été explicitée par le savant Islamique Maoulana Dr. Ansari, reconnaît que « c’est la fonction du Coran que de prévaloir en jugement du Hadith et pas vice-versa » (Fondations et Structures Coraniques d’une Société Musulmane, Volume 1, p xxiv).

Nous reconnaissons qu’un lever de soleil depuis l’Ouest tel que décrit dans le Hadith peut avoir lieu au moment de la fin du monde, étant donné qu’Allah le Plus-Haut a déclaré qu’un Tabdil ou changement dans les Samawat [Ndt : dimensions d’espace-temps] et la Terre s’opèrera ce jour-là (Coran, Ibrahim, 14 : 48). Cependant, un lever de soleil littéralement depuis l’Ouest ayant lieu à la fin du monde n’aurait absolument aucune pertinence avec la fin de l’Histoire - la clé de cette dernière étant située avec le retour de Jésus (‘alayhi as- Salām) (Voir le prochain chapitre pour la différence entre la « fin du monde » et la « fin des temps »). C’est pourquoi la possibilité d’un lever de soleil littéralement depuis l’Ouest ne peut pas fonctionner comme l’un des dix Signes majeurs de la Dernière Heure. Deuxièmement, un tel lever de soleil stricto sensu depuis l’Ouest ne peut être possible qu’à ce moment précis de Tabdil ou de

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changement des Samawat et de la Terre mentionné ci-dessus et ne peut pas avoir lieu avant cet événement parce que le Coran déclare que la création d’Allah ne change pas !

Nous identifions donc le Signe du « lever du soleil depuis l’Ouest » comme étant de nature allégorique, et nous insistons sur le fait qu’il doit être interprété. Nous reconnaissons l’émergence et le triomphe de la civilisation laïque Occidentale moderne avec ses révolutions techniques et scientifiques, et sa domination croissante sur le monde entier, comme symbolisant ce (faux) lever de soleil depuis l’Ouest et qui est un « Signe » majeur « de la Dernière Heure ». Et Allah en est le mieux Informé ! Si allégorie il y a, pour le « lever du soleil depuis l’Ouest », cela induit que d’autres « Signes de la Dernière Heure » peuvent aussi être allégoriques ; par conséquent, nous avons besoin d’une méthodologie qui permettra d’interpréter ces allégories dans le Coran et les Ahadith.

Le Coran a décrit ses versets comme étant composé de Mouhkamat et de Moutachabihat :

ي هو ﴿ �نزل عليك ٱلكمت ٱلكتب أ منه ءايت م;

م; ا ٱلكتب هن� أ �م

خر متشبهت فأ

ين وأ �ف قلوبهم زيغ ٱل

به منه ويله ٱبتغاء و ٱلفتنة ٱبتغاء فيت�بعون ما تشوما ۦ تأ

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ويله يعلم � ۥ تأkإ �سخون و ٱ] �ن�ا يقولون ءام ٱلعلم ف ٱلر

ولوا ۦبه أ �kر إ �ك � من عند ربنا وما يذ

لبب ك ﴾ ² ٱل

« C’est Lui qui a fait descendre le Livre (c.-à-d. le Coran) sur toi (Ô Mouhammad), contenant des versets qui sont mouhkamat [Ndt : clairs et précis] – et qui constituent la base du Livre – ainsi que d’autres qui sont moutachabihat [Ndt : sujets à interprétation]. Ainsi, ceux dont le cœur est enclin à s’écarter de la vérité se mettent en quête de cette partie du Livre exprimé en tachabbouh (sous forme allégorique), en cherchant à (mal) interpréter leur signification, créant ainsi la discorde et la confusion. Mais personne, mis à part Allah, ainsi que ceux profondément ancrés dans le savoir, ne sait interpréter (ces versets moutachabihat). Ils (les savants érudits) disent : « Nous y croyons ; tout (les versets à la fois mouhkamat et moutachabihat) vient de notre Seigneur ». Mais personne ne prend cela à cœur excepté ceux dotés de clairvoyance (Coran, Ali ‘Imran, 3 : 7)

Il y a ceux qui ont arbitrairement inséré un waqf lazim (c.-à-d. une marque de ponctuation équivalente à un temps d’arrêt) après le mot « Allah » dans le texte du passage ci-dessus. La conséquence de cette ponctuation arbitraire est qu’ils comprennent le verset comme affirmant que « seul » Allah, et personne en dehors de Lui, ne connaît l’interprétation des versets moutachabihat du Coran béni. Bien que cela soit vrai, sans le moindre doute, de certains versets comme ceux qui se réfèrent au moment de la fin du monde, etc., qui ne sont connus que d’Allah, il en existe d’autres pour lesquels l’interprétation est possible et permise aux savants érudits. Dans le cas de ces versets, l’insertion du waqf lazim serait une erreur.

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Quelle pouvait-être l’intention Divine en révélant des

versets moutachabihat du Coran béni ? Notre point de vue, et Allah en est le mieux Informé, est que la sagesse et la grâce Divines devaient se manifester continuellement afin que les croyants soient capables de distinguer les savants initiés qui interprètent correctement ces versets, des autres comme cet égaré de Mirza Ghulam Ahmad qui créent de la Fitnah par leurs mauvaises interprétations de ces versets du Coran béni. Ainsi, l’interprétation correcte et continue du Coran béni par les savants initiés non seulement serait un signe de la grâce Divine, mais elle aiderait aussi les croyants à reconnaître et éviter les fausses sectes.

La nécessaire localisation du « système de signification »

Pour correctement interpréter la signification des versets

moutachabihat, les érudits serviteurs d’Allah le Plus-Haut doivent employer une méthodologie qui reconnaît la « totalité » de la guidance Coranique, quel que soit sujet, comme émanant d’Allah (soubhanaHou wa ta’ala). Et c’est précisément pour cette raison qu’ils affirment dans le verset ci-dessus,

من عند ربنا […]﴿ ﴾ك

«[…] la totalité (du Livre, ou la totalité de la guidance Divine sur un sujet en particulier) provient de notre Seigneur-Dieu ».

Par conséquent, la compréhension d’une « partie » ne sera possible que lorsqu’ils maîtriseront le « tout » (c.-à-d. les versets mouhkamat et moutachabihat dans leur totalité).

En effet, le Coran Lui-même a émis un avertissement subtil du danger inhérent à l’emploi d’une méthodologie déficiente qui consiste à focaliser son attention isolément sur un unique verset du

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Livre Saint ou sur un unique Hadith et d’en tirer des conclusions concernant la signification. Il nous alerte dans le passage qui décrit l’annonce Divine aux Anges qu’un Khalifah (vice-régent ou une personne agissant à la place d’un dirigeant, gouverneur, ou souverain) serait placé sur Terre (Coran, Al-Baqarah, 2 : 30). Puis le Coran nous informe qu’Allah le Plus-Haut a ordonné aux Anges de se prosterner devant Adam (‘alayhi as-Salām) « et ils le firent (tous), illa Iblis ». Voici le verset accompagné de la traduction de Mouhammad Asad :

قلنا للمل&ئكة �ذ ﴿ إبليس ٱسجدوا �kدم فسجدوا إ¶

ب و ﴾ « ٱلكفرين وكن من ٱستكب أ

« Et lorsque Nous dîmes aux anges, « Prosternez vous devant Adam ! », ils se prosternèrent tous, sauf Iblis, qui refusa et se gonfla d’orgueil ; il devint donc de ceux qui nient la vérité » (Coran, Al Baqarah, 2 : 34).

Il y a une grande sagesse en effet dans le choix Divin des mots, et dans la subtile construction de cette phrase qui nous informe de cet ordre délivré aux anges de se prosterner devant Adam (‘alayhi as-Salam) : fa sajadou illa Iblis.

Le mot Arabe « illa » possède plusieurs significations telles que « à moins que », « excepté », « sauf », « seulement », « pas avant que », « sûrement pas », « mais », « mais…pas », « d’autre part … n’a pas… », un conditionnel « si ce n’est », etc. Une

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méthodologie déficiente se focalisant sur l’étude d’un unique verset isolément et sans référence à un système de signification (ou une étude similaire d’un seul Hadith) peut amener à comprendre dans ce cas le mot « illa » comme « excepté » et donc à conclure qu’au moment où l’ordre fut donné Iblis était un ange. Son refus d’obéir au commandement l’aurait mené à devenir un ange déchu. Absolument rien dans ce verset isolé n’indique qu’il n’était pas un ange!

Lorsque, d’un autre coté, le sujet est étudié avec une méthodologie (c.-à-d. Oussoul al-Tafsir) qui cherche à comprendre la totalité du sujet, ou son système de signification, cette fausse conclusion est vite mise au jour. Les Anges ne possèdent pas de libre-arbitre. Ils n’ont pas le « choix » et donc, lorsqu’Allah le Plus-Haut leur donne un ordre, ils doivent obéir. Il n’y a pas d’exception ! (cf. Coran, an-Nahl, 16 : 50 / Al Anbiyah, 21 : 27). Si Iblis avait été un ange, il n’aurait eu aucun choix en la matière. Il aurait dû exécuter l’ordre Divin et se prosterner devant Adam (‘alayhi as-Salam). Sa désobéissance indique clairement la présence d’un « libre-arbitre » et d’un « choix », il ne pouvait donc pas être un ange. Le Coran a en effet répété ailleurs le même ordre Divin aux Anges de se prosterner devant Adam « et ils le firent (tous), mais pas Iblis », puis poursuit en affirmant ensuite qu’« il était un Djinn ! » (Coran, Al Kahf, 18 : 50). Iblis n’aurait jamais pu être un ange, qui serait devenu un ange déchu, puis ensuite un DDjinn, puisque la création d’Allah de change pas « la tabdiila li khalq Allah » (Coran, Roum 30 : 30).

Nous en concluons que c’est la sagesse Divine qui a présidé à la subtile construction du verset 2 : 34 ci-dessus, dans le but d’attirer l’attention vers la méthodologie appropriée à l’étude du Saint Coran ; à savoir, ne jamais étudier un verset ou Hadith seul isolément mais plutôt s’appliquer à étudier le tout dont ils sont une partie et ensuite seulement à en tirer une signification.

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Maoulana le Dr. Ansari a décrit cette maîtrise de la « totalité » comme le système de signification qui lie et inclus la totalité d’un sujet dans un ensemble harmonieux et intégré : « Maintenant, outre sa cohérence, la conformabilité du Saint Coran dans ses différentes parties […] nous amène à la logique de la conscience théorique, qui est aussi inhérente au Livre Saint, alors même que la logique de la conscience religieuse y est consacrée. Toutefois, la conformabilité, selon l’estimation des meilleures autorités Coraniques, ne signifie pas seulement une homogénéité d’enseignement, mais également le postulat selon lequel tous les versets du Livre saint sont liés entre eux comme les parties d’un système intelligible dans lequel l’existence d’un système de signification dans le Saint Coran est indéniablement établie, comme l’est aussi la technique de la présentation de ce système. » (F. R. Ansari : « Fondations et Structure Coraniques d’une Société Musulmane », www.fazlurrahmanansari.org, Volume 1, p. 192).

Une maîtrise du système de signification de l’ensemble du Coran est impossible sans une lutte de longue haleine et dédiée à la connaissance, et sans une perspicacité spirituelle interne et intuitive ; et celle-ci à son tour n’est possible que si l’on voit avec la Nour (Lumière) d’Allah le Plus-Haut. Ainsi, Allah le Plus-Haut garde auprès de Lui les clés de cette compréhension qu’Il livre à ceux de Ses serviteurs savants qu’Il choisit de bénir par la Nour et par la capacité d’interpréter correctement certains versets du Coran. Lorsqu’une telle explication est fournie, qu’elle soit donnée ou non pour la première fois, celle-ci est naturellement reconnue comme la Vérité.

Très peu de savants de l’Islam de notre époque peuvent peut-être prétendre être de ceux qui ont saisi le système de signification de la totalité du Coran; et l’auteur n’est très certainement pas l’un d’eux. Nous nous sommes plutôt efforcé de

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saisir le système de signification dans le Coran qui est en rapport avec ce sujet.

Notre méthodologie d’étude exige que nous localisions le système de signification qui lie l’ensemble de nos données relatives à la question des « Signes du Dernier Jour » en un tout harmonieux et intégré. Ce système de signification, à son tour, nous permettra d’identifier les Ahadith qui sont, ou semblent être, en conflit ou en désaccord avec le corps principal des données sur le sujet tel qu’il découle du Coran et des Ahadith. Etant donné que le Coran a proclamé qu’on trouverait dans son texte des divergences, des contradictions et des désaccords en abondance s’il avait une source autre que Divine, l’implication est qu’aucune contradiction (externe ou interne) n’existe dans le texte.

Notre méthode est donc d’étendre progressivement le système de signification du sujet, tel qu’il découle du Coran, en y intégrant les Ahadith relatifs aux « Signes de la Dernière Heure » qui sont en harmonie avec le Coran. Nous excluons alors de notre étude les Ahadith ou les interprétations de Ahadith qui sont discordants ou en contradiction avec ce système de signification étendu.

Ceux qui adoptent une méthodologie d’étude différente de celle ici décrite, et qui ne souhaitent pas exclure ce genre de tels Ahadith (ou leurs interprétations) de leur étude, aboutiront peut-être à des conclusions différentes des nôtres.

Nous avons trouvé un Hadith de ce genre dans notre étude du sujet, à savoir celui qui a été saisi comme impliquant que Gog et Magog ne seraient relâchés qu’une fois Jésus (‘alayhi as-Salām) revenu et après qu’il aura tué le Dajjal : « […] Ce sera dans ces conditions qu’Allah révèlera à Jésus ces mots : J’ai fait émerger de Mes serviteurs un peuple contre lequel personne

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ne sera en mesure de combattre ; mène ce peuple en sécurité à la montagne, fa yab’athOullahou Y’ajoūja wa M’ajoūj (puis Allah le Plus-Haut enverra ou fera se dresser Gog et Magog), puis ils se propageront dans toutes les directions ou occuperont toute position présentant un avantage. Le premier d’entre eux passera par le Lac de Tibériade (soit la Mer de Galilée) et en boira , puis lorsque le dernier d’eux y passera, il dira : « Il y avait de l’eau ici autrefois […] » (Sahih Mouslim)

Une méthodologie défectueuse qui se focalise sur ce Hadith seul isolément a mené beaucoup de gens à la conclusion qu’Allah le Plus-Haut ne relâcherait Gog et Magog dans le monde (donc détruirait ou nivellerait la barrière bâtie par Dhoul Qarnayn), qu’après que Jésus (‘alayhi as-Salām) sera revenu et qu’il aura tué le Dajjal. Cependant le Hadith utilise le mot « enverra » ou « fera se dresser ». Il n’emploie pas le mot « relâchera ». Une méthodologie qui s’applique à maîtriser le système de signification du sujet nous a, par contre, mené à reconnaître que la libération de Gog et Magog a commencé lorsque, du vivant du Prophète, Allah le Plus-Haut a détruit la barrière construite par Dhoul Qarnayn. Leur libération progressive s’est depuis poursuivie, et se poursuit encore, par groupes, dans différentes périodes de l’Histoire reliées à et menant au retour de Jésus (‘alayhi as-Salām) et à la délivrance finale (voir Hadith ci-dessus), lorsque la Mer de Galilée sera à sec. Le monde sera alors le témoin du paroxysme d’une « guerre des étoiles » ultime entre Gog et Magog en Terre Sainte et dans ses environs. Comment expliquer autrement :

• Le retour des Juifs à la « cité » de Jérusalem, pour la réclamer comme leur et pour restaurer un l’Etat d’Israël en cette Terre Sainte ?

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• Que le niveau de la Mer de Galilée soit aujourd’hui si bas que ce n’est plus qu’une question de temps avant que celle-ci ne soit complètement à sec ?

• Qu’il n’existe absolument aucune preuve tangible que la barrière de fer de Dhoul Qarnayn soit toujours debout quelque part sur terre ?

• Que de nombreux Ahadith dans les Sahih Boukhari et Sahih Mouslim rapportent la vision extraordinaire du Prophète béni (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) dans laquelle il était informé qu’« une percée avait été faite dans la barrière construite par Dhoul Qarnayn » et donc que la destruction Divine de cette barrière était en train de se produire, et que la libération de Gog et Magog avait commencé ? Et enfin,

• Le Fassad universel (c.-à-d. tout ce qui corrompt et détruit) avec une « guerre contre l’Islam » et l’asservissement et le massacre grandissants des Musulmans qui frappent aujourd’hui aussi bien le monde de l’Islam que ces endroits du monde non Musulman osant résister à ceux qui dirigent le monde ?

Méthodologie d’explication du Coran à travers l’application et

l’analyse de données externes

Notre méthodologie reconnaît aussi la sagesse Divine dans

le fait que certains versets du Coran renferment une signification qui ne peut être perçue qu’à travers l’examen de données externes au Coran. Un exemple classique de ce genre de verset se trouve dans la Sourate Ali ‘Imran du Coran, dans laquelle Allah le Plus Haut déclare que « la première Maison (d’adoration du Vrai Dieu Unique) construite pour l’humanité fut celle de Bakkah la bénie […] » (Coran, Ali ‘Imran, 3 : 96). Toutes les autorités s’accordent sur le fait que

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Bakkah est l’ancien nom de Makkah. Le verset fait référence à l’ancien nom de Bakkah bien qu’ailleurs dans le Coran le mot Makkah soit utilisé (voir Coran, Al Fath 48 : 24). Pourquoi Allah le Plus Haut retourne-t-Il à l’ancien nom de Bakkah dans le verset précité plutôt que d’utiliser le nom de Makkah utilisé ailleurs dans le Coran ? La réponse à cette question ne peut être trouvée sans une étude de la Bible. Une fois cette étude faite, nous découvrons que toutes les références aux points suivants sont étrangement absentes de la Bible :

• Les visites répétées d’Abraham en Arabie,

• Hajar et Ismaël furent tous deux abandonnés dans une vallée aride en Arabie,

• Zam Zam est une source dans cette vallée aride d’Arabie,

• La première Mosquée (Masjid) fut établi dans cette vallée aride d’Arabie, et,

• Abraham et Ismaël construisirent un bâtiment à cet endroit en Arabie,

• Abraham établit le pèlerinage à cette Maison d’Allah (Hajj) en Arabie,

• l’enfant du sacrifice était Ismaël et l’épreuve du sacrifice eut lieu à cet endroit en Arabie.

Cependant, la Bible contient toujours le mot de Baca préservé

dans ses textes (voir ci-dessous). Le mot Baca semble avoir échappé à l’attention de ceux qui ont honteusement réécrit le Texte Saint dans le but de supprimer ou de fausser l’ensemble de ce qui précède. Peut-être était-ce Allah le Plus- Haut Lui-même Qui a fait qu’ils délaissent/négligent/se détournent de ce mot. Très clairement, l’intention Divine en revenant dans le Coran à l’ancien nom Bakkah était d’attirer l’attention sur une preuve que de la vérité perdure dans la Bible – qui sinon est corrompue – afin de dénoncer la corruption du texte :

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Psaume 84 (Nouvelle Version Internationale) 1. Combien agréables sont tes demeures, Ô SEIGNEUR Tout-Puissant ! 2. Mon âme désire ardemment, et s’évanouit même pour les cours du SEIGNEUR ; mon coeur et ma chair réclament le Dieu vivant. 3. Même le passereau a trouvé un foyer, et l’hirondelle un nid pour elle, où elle pourra avoir ses petits – un endroit près de ton autel, Ô SEIGNEUR Tout-Puissant, mon Roi et mon Dieu. 4. Bénis sont ceux qui demeurent dans ta maison ; ils te loueront à jamais. Selah. 5. Bénis sont ceux dont la force réside en Toi, qui se sont résolus dans leurs cœurs au pèlerinage. 6. Qui passant par la vallée de Baca en font un lieu de sources ; la pluie d’automne la couvre également de mares.

Il y a ci-dessus une preuve évidente que les mots « Vallée de Baca », « source », « mare », « pèlerinage », « ta maison » et « tes demeures » font référence à la Ka’aba ou BaytOullah (c.-à-d. La maison d’Allah) à Mekkah (la Mecque) et à Zam Zam, la source d’eau à la Mecque qui jaillit lorsque Hājar cherchait de l’eau pour Ismaël (‘alayhima as-Salām).

L’explication ci-dessus du verset 96 de la Sourate Ali ‘Imran du Coran établit une méthodologie (à savoir Oussoul al Tafsir) permettant de saisir la totalité du sens transmis par le verset. Ce n’est qu’à travers l’étude de données extérieures au Coran qu’un tel sens peut être percé à jour. Savoir si de telles données existaient à l’époque de la révélation du Coran ou si elles sont apparues dans le processus historique bien après sa révélation ne devrait pas entrer en ligne de compte. Après tout, le Coran lui-même a déclaré que des « Signes Divins » émergeraient finalement qui confirmeraient la vérité contenue dans ce livre saint :

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ـــنيهم ﴿ ـــا ف س ـــاق ءايتن ٱ½ف �ـــت نفســـهم حوف أ

ــه �نــم أ له �ــي يتب ــق; ــه ٱل �ن

ــك أ ــف برب ــم يك و ل

ۥأ

ء شهيد ش ك 'Ã ﴾

« (En temps voulu,) Nous leur ferons comprendre pleinement Nos signes (transmettant des messages à travers ce qu’ils perçoivent) des horizons les plus lointains de l’Univers ainsi qu’en eux-mêmes (ce qui inclut le processus du déroulement de l’histoire), pour qu’ils reconnaissent que cette [révélation] est bien la Vérité. (Et pourtant) Ne (leur) suffit-il pas que ton Seigneur-Dieu soit Témoin de toute chose ? » (Coran, Foussilat 41 : 53)

Nous affirmons que « les Signes du Jour Dernier » est précisément le type de sujet dans lequel certains versets du Coran ne pouvaient être complètement saisis qu’une fois que certains événements seraient survenus dans le processus historique. Le plus important de ces événements peut-être fut le retour des Juifs en Terre Sainte pour la revendiquer comme leur, et la restauration d’un Etat d’Israël sur cette Terre Sainte. C’est à travers une observation minutieuse du déroulement de ces événements que certains versets du Coran relatifs à ce sujet peuvent être compris.

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Enfin, notre méthode est d’éviter scrupuleusement toute référence quelle qu’elle soit à Gog et Magog dans les écritures antérieures, tout en nous restreignant à l’étude du sujet tel qu’identifié dans le Coran et des les Ahadith du Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam). Nous agissons ainsi afin de simplifier suffisamment le thème pour que nos lecteurs ne rencontrent aucune complication superflue dans leur évaluation de cet ouvrage.

Gog et Magog dans d’autres livres saints

Ce n’est qu’une fois convaincu d’avoir percé à jour et

compris le sujet comme expliqué par le Coran béni, ainsi que par les données le corroborant fournies par le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) , que l’on peut inclure à l’étude du sujet des éléments additionnels présents dans d’autres écritures. De telles données, présentes dans la Bible ou même dans des écritures Hindoues comme le Kalki Purana (qui fait mention de Koka et Vikoka qui combattront Kalki) devraient être étudiées et analysées avec prudence pour déterminer si elles sont en harmonie ou en désaccord avec le système de signification découlant du Coran et des Ahadith. Ce n’est qu’ainsi que ces données peuvent être validées et ce n’est qu’alors que ces données pourront apporter un éclairage supplémentaire et légitime sur le sujet.

��

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CHAPITRE TROIS

EXPLICATION DE LA TERMINOLOGIE Le verset d’importance critique qui identifie « quelqu’un » ou « quelque chose » comme étant le ‘ilm de la Sa‘ah en est une illustration. Ce « quelque chose » ou « quelqu’un » constitue

donc la véritable clé qui permet à la fois de débloquer le sujet de la Dernière Heure et de reconnaître la Sa‘ah lorsqu’elle arrive

et c’est de ce ‘ilm que nous extrayons le noyau du système de signification de notre sujet.

Le thème de Gog et Magog se situe dans al-Sā‘ah (la Dernière Heure) et ce terme est lui-même relié à de nombreux autres termes qui doivent être saisis avant de pouvoir expliquer Gog et Magog à l’ère moderne. Nous tenterons par conséquent d’expliquer ces termes ainsi que de les distinguer les uns des autres. Yaoum al-Qiyamah est généralement utilisé dans le Coran pour faire référence au Jour de la Résurrection (c.-à-.d Yaoum al-B’ath), mais il a aussi été employé en référence au Jour du Jugement (Yaoum al-Din). Cependant, l’univers matériel doit d’abord se terminer avec ce qu’on connaît comme la Sa‘ah, ou la Dernière Heure, avant que la résurrection et le jugement puissent avoir lieu. La Sa‘ah , Yaoum al-B’ath, Yaoum al- Qiyamah, Yaoum al- Din, etc. sont à leur tour, tous contenus dans un autre terme : Yaoum al-Akhir ou le Jour Dernier. Avant que l’univers matériel ne se termine avec la Sa‘ah, ou Dernière Heure, Allah le Plus-Haut a néanmoins décrété qu’un certain nombre de « Signes » se dérouleraient dans le monde. On les désigne par ‘’Alamat al- Sa‘ah (Les Signes de La Dernière Heure),

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il est généralement établi qu’ils consistent en des Signes « majeurs » et « mineurs ». Parmi les Signes dits « mineurs » (bien que l’auteur ne reconnaît rien de mineur en eux), se trouvent les « femmes vêtues tout en étant dévêtues », « les femmes qui s’habillent comme des hommes », « les hommes qui s’habillent comme des femmes », « les gens qui ont des rapports sexuels en public tels les ânes », « les pires des hommes qui deviennent dirigeants », « le pire membre d’une tribu en devient le chef, et les gens lui obéissent par crainte du mal qu’il peut causer », et d’autres Signes du genre. Mais les Signes « majeurs » sont généralement compris comme ceux mentionnés dans le Hadith suivant qui a été cité précédemment dans ce livre : « Hudhaifa bin Usaid Ghifari rapporta que le Messager d’Allah vint soudainement à nous alors que nous étions (en discussion). Il demanda « De quoi discutez-vous ? » Ils (les Compagnons) répondirent « Nous discutions de la Dernière Heure ». Sur ce, il dit : « l’Heure ne viendra pas tant que vous n’aurez pas vu dix signes » et (à ce propos) il mentionna : « La fumée, le Dajjal, la Bête, le lever du Soleil à l’Ouest, la descente de ‘Issa fils de Marie, Gog et Magog, trois tremblements de terre – un à l’est, un à l’ouest et un en Arabie à l’issue duquel un feu sortira du Yémen qui conduira les gens vers leur lieu de rassemblement. » (Sahih Mouslim) Nos lecteurs doivent noter avec attention qu’il n’y a aucune preuve attestant que le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) ait fait mention de ces dix signes dans l’ordre chronologique de leur déroulement ; par conséquent, la mention des « Gog et Magog » après « le retour de Jésus, fils de Marie » n’implique pas qu’ils seraient relâchés dans le monde après son retour.

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Le Prophète béni (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a fait une fois l’expérience d’une vision lui révélant qu’un trou avait été fait dans la barrière bâtie par Dhoūl Qarnayn, ce qui implique que la libération Divinement décrétée de Gog et Magog avait commencé : Zaïnab bint Jahch dit : « […] un jour, le Messager d’Allah se réveilla d’un tel sommeil que son visage était rouge et ces mots étaient sur ses lèvres : Rien n’est digne d’être adoré sauf Allah. La destruction est sur les arabes à cause du mal qui s’est rapproché d’eux. Aujourd’hui un trou grand comme ceci a été fait dans la barrière des Ya’jouj et Ma’jouj, puis le Prophète indiqua le trou en formant un cercle avec le pouce et l’index. » (Boukhari et Mouslim) « Rapporté par Zaynab bint Jahch : Un jour, le messager d’Allah entra chez elle dans un état de peur et dit : Nul autre qu’Allah n’a le droit d’être adoré ! Malheur aux Arabes à cause du grand Mal qui s’est approché (d’eux). Aujourd’hui, un trou a été fait dans la barrière de Gog et Magog comme ceci. Le Prophète fit un cercle avec son index et son pouce. Zaynab bint Jahch ajouta : Je demandai : Ô Messager d’Allah ! Serions-nous détruits alors même que se trouvent des gens vertueux parmi nous ? Le Prophète dit: Oui (cela arrivera) lorsque la vilenie s’accroîtra (c.-à-d. la saleté, le mal, la conduite dégoûtante, la perversité sexuelle, etc., inonderont le monde). » (Ceci indique non seulement l’oppression politique, économique et militaire des Arabes, mais aussi qu’ils seront diabolisés par tous les moyens obscènes et maléfiques imaginables). (Sahih Boukhari). Un jour, également, le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) leva deux doigts et déclara ceci à propos de Yaoum al-Qiyyamah :

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« Moi et Yaoum al- Qiyyamah sommes comme ces deux là (et il montra son index et son majeur) » (Sahih Mouslim) Les deux incidents décrits ci-dessus révèlent que la Dernière Ere – qui doit se conclure avec la Sa‘ah et Yaoum al- Qiyyamah – a débuté du vivant du Prophète. Ceci impliquait à son tour, que les autres signes de la Sa‘ah (la Dernière Heure) se manifesteraient continuellement dans le monde à compter de l’avènement du dernier Prophète. L’auteur a affirmé dans son livre « Jérusalem dans le Coran» que la libération du Dajjal (le faux Messie ou Antéchrist) eut également lieu du vivant du Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam). Le Coran a maintes fois averti que les humains subiraient des tests et épreuves divinement décrétés destinés à déterminer si oui ou non ils ont une quelconque foi en Allah le Plus Haut. Ces tests et épreuves sont décrits dans le Coran comme « Fitnah » :

﴿ � تصــيب� وٱت�قــواk يــن فتنــة �ظلمــوا مــنكم ٱل

ة و � خاص ن� ٱعلموا أ � ﴾ Æ ٱلعقاب شديد ٱ]

« Et craignez les tests, épreuves, tentations par le mal qui ne viseront pas exclusivement les injustes et les malfaisants d’entre vous. Et sachez que Dieu est dur en punition. » (Coran, Al Anfal, 8 : 25)

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Mais Allah le Plus Haut délivre aussi d’autres avertissements appelés « Wa‘ad », à savoir des prophéties Divines transmettant des mises en garde contre cette Fitnah qui doit se réaliser sous la forme d’événements spécifiques à venir. Le Coran déclare de façon très inquiétante, par exemple, que le peuple Israélite fera face à une épreuve et un châtiment spéciaux à ce moment-là car Allah élèvera contre eux ceux qui leur infligeront « jusqu’à la toute dernière fin de Yaoum al-Qiyyamah, la pire des punitions possibles » :

ــــوم �ذ ﴿ ــــيهم إ� ي ــــث� عل ــــك لبع ذ�ن رب;ــــأ ت

ـــة ـــوء ٱلقيم ـــومهم س ـــن يس ـــذاب م ـــك ٱلع �إن� رب

﴾ Ìلغفور ر�حيم ۥ�ن�ه ٱلعقاب لسيع « Et lorsque ton Seigneur-Dieu annonça qu’Il enverrait très certainement contre eux (c.-à-d. le peuple d’Israël) quelqu’un qui leur infligerait, jusqu’au Jour d’al- Qiyyamah, le pire châtiment possible : en vérité ton Seigneur est prompt en punition; pourtant certes, Il est (également) Tout-Pardonneur, Dispensateur de Miséricorde. » (Coran, Al A’raf, 7 : 167) Hormis Gog et Magog, il ne peut y avoir aucun autre peuple qui serait ainsi divinement apparu dont la mission consiste à infliger au peuple Israélite un châtiment qui perdurerait jusqu’au jour d’al- Qiyyamah.

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La Sa‘ah ou la Dernière Heure est une période de temps avec un début et une fin, entre lesquels aura lieu une série d’événements qui conduiront à la fin du processus historique – c.à.d. le moment où l’Histoire telle que nous la connaissons prendra fin. Cette fin de l’Histoire, qui précède la fin du monde, sera le témoin du spectaculaire paroxysme de la lutte entre « vérité » et « mensonge », dans le processus historique, avec une victoire ultime et définitive de la « vérité » sur tous ses rivaux. La Sā‘ah se conclura ensuite avec « la fin de l’univers matériel » tel que nous le connaissons, lorsque les montagnes deviendront similaires à des morceaux de laine dispersés çà et là par le vent ; et où les morts seront ressuscités de leurs tombes. Le Coran a averti l’humanité que l’événement qui viendra clore la fin de l’univers matériel, serait quelque chose de réellement terrifiant :

ها﴿ ي;أ ٱل�اس ي& اعة رب�كم إن� زلزلة ٱت�قوا �ء ٱلس ش

﴾ Î عظيم « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur, car vraiment, la violente convulsion de l’Heure sera une chose terrible ! » (Coran, Al Hajj 22 :1) Une fois que la Sa‘ah aura atteint son point culminant à la fin de l’univers matériel, le jour d’al-Qiyyamah se poursuivra jusqu’à atteindre à son propre paroxysme avec les événements du Jour du Jugement. A ce moment précis, chaque être humain sera ressuscité puis amené à comparaître pour son jugement. Ce jour là, à son tour,

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est aussi décrit comme étant celui où le mode de vie basé sur la vérité prévaudra sur tous les autres. Parmi les événements du Jour du Jugement tels que décrits dans le Coran, se trouve l’épreuve de la pesée durant laquelle chaque humain sera posé sur une balance afin de mesurer sa foi et la droiture de sa conduite. Chacun se verra alors remettre son livre d’actions, et recevra l’ordre de le lire. Enfin, chacun devra traverser un pont menant au Paradis, au dessous duquel se trouve l’Enfer. Le pont est étroit et l’endroit est si sombre que ceux dépourvus de leur propre lumière (interne) seront incapables de voir leurs mains quand ils les placeront devant leur visage. Allah le Plus Haut accorde cette lumière avec laquelle on peut voir ce jour-là dans les cœurs de ceux qui ont foi en Lui, et dont la conduite est vertueuse. Elle ne s’achète pas en bourse ! Personne à part Allah ne sait quand la Sa‘ah aura lieu (c.à.d. depuis le commencement de la Sa‘ah où l’histoire sera à son paroxysme, jusqu’à la fin de la Sa‘ah lorsque l’univers matériel prendra fin, quand la résurrection aura lieu et quand le jugement sera prononcé) :

ـــ﴿ ـــن لونك يس ـــاعة ع �ـــل ٱلس ـــ�ها ق ـــان مرس �يأ

ـــو � هkـــا إ ـــا لوقته k يليه ـــا عنـــد رب مهـــا عل م �إن

ـــــت ف ـــــموت ثقل �$ض و ٱلس� ٱلkتيكم إ

ـــــأ k ت

ـك حــفÖ بغتــة يســ �نـ ن�مــاعنهــا قــل إ لونك كأ

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علمهــــا عنــــد �كــــث ٱ]ــــاس ولكــــن� أ �k ٱل

﴾ ×يعلمون « Ils t’interrogent sur l’Heure (Ô Prophète) : « Quand arrivera-t-elle ? » (Littéralement, quand accostera-t-elle et jettera-t-elle l’ancre, comme un bateau qui navigue) Dis : « En vérité, Seul mon Seigneur-Dieu en a connaissance. Lui Seul la révèlera en son temps. Elle pèsera lourdement sur les Cieux (Samawat) et la Terre, (et) elle ne surviendra que soudainement. » Ils t’interrogent, comme si tu pouvais percer à jour (ce mystère) à force de questionnement ! Dis : « Sa connaissance est auprès de mon Seigneur-Dieu Seul. Mais beaucoup de gens n’(en) ont pas conscience. » (Coran, al-A‘raf, 7 :187) Et personne non plus ne sait si la période de temps sera longue ou courte après la fin de l’Histoire, avant la fin de l’univers matériel. Cela pourrait même prendre quelques centaines d’années. Mais la religion de l’Islam a fourni une description de la fin de l’univers matériel ainsi que des « Signes de la Dernière Heure » par le biais d’informations spécifiques grâce auxquelles il nous est possible de reconnaître l’approche de ce moment dans la Sa‘ah qui sera la fin de l’Histoire ; c’est le thème de ce livre.

La fin de l’univers matériel

Le Coran a déclaré l’univers matériel se terminera lorsqu’il sera transformé en quelque chose de nouveau et de différent :

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ــــوم ﴿ ل ي �ــــد $ض تبــــي ٱل $ض غ

ــــموت و ٱل � ٱلس

�ار ٱلوحد وبرزوا ] �قه ﴾ Ú ٱل

« Au jour où la Terre sera remplacée par une autre, de même que les Samawat (c.à.d. les autres strates d’espace-temps) et où (les hommes) comparaîtront devant Dieu, l’Unique, Le Dominateur Suprême. » (Coran, Ibrahim, 14 : 48) A ce moment, tous les êtres humains seront ressuscités dans une nouvelle vie :

ين وقال ﴿ � رجل ينبئكم ٱل هل ندل;كم ' كفروا

ق إن�كم لف خلق جديد � ﴾ ²إذا مزقتم ك� ممز « Et ceux déterminés à nier la vérité dirent (à ceux partageant les mêmes opinions): « Voulez-vous que l’on vous montre un homme qui vous prédit que lorsque vous aurez été éparpillés en fragments innombrables (après votre mort), voilà que vous reparaîtrez (rendus à la vie) en une nouvelle création ? » » (Coran, Saba, 34 : 7)

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Le Coran continue en déclarant que ce jour là, la Terre

parlera et tous les secrets seront révélés :

خبارها ﴿ث أ ﴾ [يومئذ تد

« Ce Jour-là, elle (la Terre) contera toutes ses histoires ». (Coran, Zilzal, 99 : 4) Ces « moutons » qui ont avalé les mensonges provenant de la radio, de la télévision, des journaux, ainsi que des gouvernements Britanniques, Américains et Israéliens, à propos de l’identité des responsables de l’attaque terroriste du 11 Septembre contre l’Amérique (même si le nombre de ces gens qui y ont cru continue de décroître) seront horriblement surpris ce jour-là où la Terre parlera et révèlera l’identité de ceux qui ont mis au point et mis à exécution ces actes terroristes (et d’autres : Londres, Madrid, Bombay, etc.), à savoir le Mossad Israélien, la CIA Américaine ainsi que d’autres qui les ont assistés. Les Musulmans innocents qui ont été visés, persécutés, terrorisés et torturés à Guantanamo, Abu Ghraib et d’autres institutions de tortures « de pointe », et massacrés dans des guerres injustes lancées suite à ces attaques terroristes ne seront pas surpris ce jour-là, lorsque la terre parlera, ni lorsque la véritable et complète histoire de l’holocauste des « six millions » de Juifs en Europe sera révélée. Le moment où l’univers matériel prendra fin se présentera soudainement à l’humanité:

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﴿ �ــــموت غيــــب و] �$ض و ٱلسمــــر ٱل

ومــــا أ

ـــاعة �ـــح ٱلس � كمkـــإ ـــرب إن� ٱلص قـــو أ و ه

أ � ٱ]

ء قدير ش ك 'á ﴾

« C’est à Dieu (seul) qu’appartient la connaissance de la réalité cachée des Samawat et de la Terre. Et donc, l’avènement de la Dernière Heure ne se manifestera qu’en un instant pareil à un clignement d’œil ou plus bref encore ! Car Dieu a, certes, le pouvoir de désirer ce tout qu’Il veut. » (Coran, Al Nahl, 16 : 77) Le Prophète Mouhammad a décrit la soudaineté de ce moment dans le Hadith suivant : « L’Heure arrivera pendant que deux hommes auront étalé un vêtement devant eux (pour le vendre), mais ils ne pourront ni le vendre ni le replier (avant que l’Heure ne les emporte); et l’Heure arrivera alors qu’un homme ayant trait sa chamelle emportera le lait avec lui mais ne pourra pas le boire (avant que l’Heure ne l’emporte); l’Heure arrivera alors que l’homme réparera un bassin ( pour y abreuver son bétail) mais ils n’y parviendront pas (avant que l’Heure ne les emporte); et l’Heure arrivera quand un homme portera un morceau (de nourriture) à sa bouche mais ne pourra pas en manger (avant que l’Heure ne l’emporte). » (Sahīh Boukhari)

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Abu Hurayrah rapporte que le Messager d’Allah a dit : « La Dernière Heure arrivera (si soudainement) qu’une personne traira sa chamelle et le lait n’atteindra pas le bord de son récipient ; que deux personnes se livrant au commerce de tissus n’auront pas le temps de conclure leur marché avant l’arrivée de la Dernière Heure ; et que quelqu’un sera en train de réparer sa citerne pour abreuver son bétail, mais il l’aura à peine arrangée lorsque la Dernière Heure arrivera » (Sahih Mouslim)

La fin de l’Histoire

Le point de vue de l’Islam est que la Fin de l’Histoire aura lieu lorsque la religion ou l’idéologie qui est authentiquement fondée sur la « vérité » achèvera son triomphe final et concluant sur toutes ses rivales ; et, chose tout aussi importante, lorsque l’expression authentique de la vérité prévaudra sur toutes les sectes rivales au sein même de cette religion ou idéologie. Le Coran a répété trois fois un verset qui se réfère clairement à une telle fin de l’Histoire :

ي هو ﴿ �رسل رسول ٱل ۥأ ۥلظهره ٱلق ودين ٱلهدى ب

﴾ ä ٱلمشكون ولو كره ۦكه ٱلين ' « C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la (mission de répandre la) voie à suivre et la religion de Vérité, pour faire en sorte qu’(à la fin de l’Histoire) elle prévale (finalement) sur toute autre (fausse) religion (idéologie, etc.), en dépit de l’aversion que cela suscite chez

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ceux qui attribuent la divinité (la souveraineté, l’autorité suprême, la loi suprême, etc.) à autre qu’Allah. » (Coran, Al Taoubah, 9 : 33 ; Al Saff, 61 : 9)

ي هو ﴿ �رسل رسول ٱل ۥأ ۥلظهره ٱلق ودين ٱلهدى ب

ۦ كه ٱلين ' وكف ب � ﴾ åشهيدا ٱ] « C’est Lui qui a envoyé Son messager avec la (mission de répandre la) voie à suivre et la religion de Vérité pour (finalement) la faire prévaloir (à la fin de l’Histoire) sur toute autre (fausse) religion (idéologie, etc.). Et nul ne peut attester (de la vérité) comme Allah. » (Coran, Al Fath, 48 : 28)

L’idéologie prétendant – le plus spectaculairement et avec la plus irrésistible insistance – détenir la vérité a fait son apparition dans le monde avec la naissance de la civilisation laïque Occidentale. Avec cette civilisation, un « soleil » s’est triomphalement levé sur le monde depuis l’« Ouest » en déclarant énergiquement que toutes les prétentions à la vérité qui l’ont précédée sont désormais mises au placard et remplacées. Arnold Toynbee fut très honnête en déclarant que « la civilisation Occidentale ne vise rien de moins que l’intégration de toute l’humanité dans une grande société unique, ainsi que le contrôle de tout sur terre, dans les airs et dans les mers […] » (Toynbee, Civilisation à l’Epreuve, p. 166) Cette civilisation a non seulement réussi à dominer le monde entier, mais a aussi audacieusement revendiquée avoir

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mené l’Histoire elle-même à son terme. Des philosophes occidentaux de l’histoire tels que Francis Fukuyama affirment que cette civilisation représente le point culminant du processus historique, ainsi que l’aboutissement de l’Histoire puisque rien n’est en mesure de pouvoir défier ou remplacer sa domination triomphante de l’humanité toute entière et de toutes ses rivales, l’Islam y compris. Cependant, Fukuyama était complètement ignorant du mouvement réel de l’Histoire qui connaîtra son apogée avec le retour spectaculaire du vrai Messie, Jésus, fils de Marie. Bien que l’auteur avoue un sentiment de surprise et d’étonnement face au spectacle absolument sidérant d’un soleil Occidental qui continue de se lever triomphalement, il reconnaît néanmoins que c’est un faux lever de soleil et qu’il est, en fait, l’accomplissement d’un des Signes du Dernier Jour comme prédit par le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam), à savoir que le « soleil se lèvera un jour à l’Ouest ». Le verset du Coran ci-dessus, répété trois fois dans ce livre béni, donne l’assurance Divine que l’Histoire finira différemment. L’Islam est destiné à prévaloir aussi bien sur la civilisation Occidentale moderne et laïque que sur tous ses rivaux à la fin de l’Histoire. Le point de vue Islamique sur le sujet est davantage révélé dans les versets du Coran et dans les prophéties du Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) qui décrivent le triomphe final de la vérité et la fin de l’Histoire qui en découlera, au moment du retour du vrai Messie, Jésus, le fils de Marie, et de l’avènement de l’Imam al-Mahdi. Ensemble, ils dirigeront le monde depuis Jérusalem avec justice, et ce règne représentera aussi le triomphe de la vérité de la religion de l’Islam sur ses rivales. L’Islam a désigné cet événement comme le « Signe » majeur ou ultime de la Sa‘ah (la Dernière Heure), et c’est relativement à cette

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« Dernière Heure » que le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a prédit dix Signes (majeurs). Comme le retour spectaculaire du Vrai Messie, Jésus, fils de Marie (‘alayhima as-Salaam), validera la revendication de l’Islam à détenir la vérité, c’est peut-être avec son retour que la Sā‘ah débutera. Et Allah en est le mieux Informé ! Mais la Dernière Heure ne peut pas prendre fin avant que l’univers matériel ne cesse d’exister. Tous les signes ayant lieu avant le retour de Jésus (‘alayhi as-Salaam) seraient des Signes prédisant l’approche de la Sā‘ah. Certains de ces Signes sont pleinement visibles. Un exemple spectaculaire de cela est cité dans le Coran. Les mécréants de la Mecque défièrent le Prophète : « Si tu es effectivement un Prophète, pourquoi ne fends-tu pas la Lune, nous te croirons alors. » le Prophète répondit en priant Allah le Plus Haut de lui accorder ce miracle, et la Lune fut promptement fendue. On en voyait une moitié au-dessus du Mont Saffa, et l’autre au-dessus du Mont Kaïkaan. Le Coran fit référence à cet événement et déclara que cela représentait un Signe que la Sā‘ah ou Dernière Heure était désormais proche :

بت ﴿ اعة ٱقت � ﴾ Î ٱلقمر ٱنشق� و ٱلس « L’Heure approche et la lune s’est fendue ! » (Coran, al Qamar 54 :1)

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La Clé du sujet de la Dernière Heure

Cependant, le Coran a aussi transmis des informations concernant la Sa‘ah et les Signes de la Sa‘ah dans des versets qui doivent être interprétés. Et c’est précisément concernant ces versets que ceux enclins à la Fitnah se sont acharnés dans leurs mauvaises interprétations. Ils agissent ainsi dans le but d’induire en erreur ceux qui se sont leurrés en acceptant ces fausses interprétations. Un exemple de cela est le verset d’importance cruciale qui identifie « quelqu’un » ou « quelque chose » comme le ‘Ilm (c’-à-d. la connaissance) de la Sa‘ah. Ce « quelqu’un » ou « quelque chose » constitue donc la véritable clé permettant à la fois de déverrouiller le sujet de la Dernière Heure et de reconnaître la Sa‘ah lorsqu’elle arrivera, et c’est à partir de ce ‘Ilm que nous extrayons le noyau du système de signification de notre sujet :

ن� بها و �ن�هۥ﴿ اعة فè تمت �هذا ٱت�بعون لعلم للس

ستقيم ﴾ ëصرط م; « Et il (ou ce) sera le ‘Ilm (de la venue de) l’Heure (c’-à-d. la Dernière Heure) : aussi, ne doutez point (de la Dernière Heure). Et suivez-moi : voilà le droit chemin. » (Coran, Al-Zoukhrouf, 43 : 61) La plupart des commentateurs du Coran interprètent le pronom « il » comme se référant à Jésus, et donc à son retour. Certains commentateurs modernes cependant (comme Mouhammad Asad) se sont persuadés que Jésus est mort. Ils

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rejettent par conséquent la croyance en son retour. (Nous proposons de développer le sujet en détail, Incha’ Allah, dans notre prochain livre « Une Perception Islamique du Retour de Jésus »). Ils sont d’avis que le pronom dans le verset ci-dessus devrait plutôt être compris comme se référant au Coran Lui-même, plutôt qu’à Jésus (‘alayhi as-Salaam). D’après la grammaire Arabe, le pronom peut correspondre aux trois, à savoir la « personne de Jésus » (‘alayhi as-Salaam), le « cas de Jésus » (‘alayhi as-Salaam) et le « Coran ». Mais le contexte dans lequel le pronom est utilisé est tel qu’il doit se référer à « la personne de Jésus » (‘alayhi as-Salaam). Le retour de Jésus et l’apparition (préalable) du Dajjal sont, par conséquent, des événements qui nous permettent de savoir (c.à.d. d’acquérir le ‘ilm) que la Sa‘ah est arrivée. Ni le « cas de Jésus » (c.à.d. les leçons et les discussions à propos de Jésus) ni le « Coran », ne peuvent nous faire savoir que la Sa‘ah (ou Dernière Heure) est arrivée. Allah le Plus Haut nous a informé de façon répétée dans le Coran que personne à part Lui ne sait quand la Sa‘ah aura lieu. Et donc, le Coran ne peut pas nous permettre de savoir quand elle arrivera. Seuls le retour du vrai Messie et l’apparition (préalable) du faux Messie (le Dajjal) nous permettront de savoir que la Sa‘ah est arrivée. Ces deux événements ne sont pas juste des signes ou des présages (Achrat), mais la vraie connaissance (‘Ilm) du moment de la Sa‘ah. Un examen attentif du contexte dans lequel le verset apparaît validera l’interprétation qui reconnaît le pronom « il » ou « ce » comme se référant à la personne de Jésus (‘alayhi as-Salaam). Voici le passage dans lequel le verset apparaît. Le lecteur devra prêter une attention particulière à l’utilisation des pronoms dans ce passage :

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ـــا ضب ﴿ �مـــريم مـــثè إذا قومـــك ٱبـــن ۞ولم

ون ﴾ ïمنه يصد; « A chaque fois que l’on cite l’exemple du (les événements liés au) fils de Marie, (Ô Mouhammad) voilà que ton peuple soulève un tollé de protestation le concernant (« lui » ou « le cas de Jésus », dans les deux cas, le pronom fait allusion à Jésus, soit sa personne, soit le cas de Jésus). (Coran, al Zoukhrouf, 43 : 57)

﴿ بل وقالوا kجد �kبوه لك إ م هو ما ضلهتنا خي أ

ءأ

﴾ ñهم قوم خصمون « Et ils disent : « Nos dieux sont-ils meilleurs, ou bien lui (le pronom lui fait clairement allusion à Jésus) ? » Mais, ce n’est que de façon purement hypothétique qu’ils te font cette comparaison : ce sont plutôt des gens querelleurs ! » (Coran, al Zoukhrouf, 43 : 58)

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ن إن ﴿ نعمنا عليه وجعلنه مثè ل� عبد أkهو إ

&ءيل ﴾ôإسر « En vérité, il (le pronom désigne clairement Jésus) n’était qu’un (de Nos) Serviteur (humain) que (« que » désigne clairement Jésus) Nous avions comblé de bienfaits et dont (« dont » désigne clairement Jésus) Nous fîmes une parabole pour les Enfants d’Israël (qu’ils auront à étudier et à déchiffrer soigneusement.) (Coran, al Zoukhrouf, 43 : 59)

ل&ئكـــة ف ولـــو ﴿ �$ض نشـــاء لعلنـــا مـــنكم م ٱل

﴾÷يلفون « Et si Nous voulions, Nous ferions de vous des Anges qui se succéderaient sur la Terre! » (Coran, al Zoukhrouf, 43 : 60)

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ن� بها و �ن�هۥ﴿ اعة فè تمت �هذا ٱت�بعون لعلم للس

ستقيم ﴾ëصرط م; « Et en vérité, il/ce (le pronom désigne soit la personne de Jésus soit le cas de Jésus) est certes un moyen de connaître la Dernière Heure ; ne doutez donc pas du tout d’elle (le pronom est au féminin, il fait donc allusion à la Dernière Heure), mais suivez-moi : (seul) ceci est un droit chemin. » (Coran, al Zoukhrouf, 43 : 61)

﴿ kكم و�ن �يطن يصد �بي ۥإن�ه ٱلش ﴾ùلكم عدو م; « Et ne laissez pas Satan vous empêcher (de reconnaître la vérité sur ce sujet)! Car il (le pronom désigne clairement Satan) est vraiment pour vous un ennemi déclaré ! » (Coran, al Zoukhrouf, 43 : 62)

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ا﴿ � جاء ولم ٱلينت عيس ب ٱلكمة قال قد جئتكم ب

لكم بعض بييول � تتلفون فيه ف ٱل قوا � ٱت � ٱ]

طيعون ﴾üوأ

« Et quand Jésus vint avec toutes les preuves de la vérité, il (le pronom désigne clairement Jésus) dit : « Je suis venu à vous avec la sagesse et pour vous expliquer certains (sujets) qui (le pronom fait allusion aux sujets) vous mettent en désaccord. Craignez donc Allah et obéissez-moi. » » (Coran, al Zoukhrouf, 43 : 63)

﴿ � إن �ــــم ف ٱ] ــــو رب ورب;ك ه ــــدوه ــــذا ٱعب ه

ستقيم ﴾ý صرط م; « Allah est en vérité mon Seigneur Dieu et votre Seigneur Dieu. Adorez-Le donc (le pronom fait allusion à Allah) (et Lui Seul). (Seul) Ceci est un droit chemin. (Coran, al Zoukhrouf, 43 : 64)

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حزاب فٱختلف ﴿ من ٱل ين ظلموا �من بينهم فويل لل

لم ﴾�عذاب يوا أ

« Mais les factions de ceux qui vinrent après (faisant référence à ceux qui vinrent après Jésus) divergèrent entre elles. Malheur donc aux malfaisants pour le châtiment, (qui leur arrivera) un Jour douloureux ! » (Coran, al Zoukhrouf, 43 : 65) Les Prophéties de Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) indiquent que le moment où Jésus reviendra retirera ipso facto tout voile Divin qui avait jusque là troublé la perception et la pénétration du sujet des Signes de la Dernière Heure et rendra directement perceptible le fait que la Sa‘ah (Dernière Heure) est arrivée. Considérez ceci : « […] C’est à ce moment précis qu’Allah enverra le Messie, le Fils de Marie. Il descendra au minaret blanc à l’Est de Damas, vêtu de deux vêtements légèrement teintés de safran et les mains posées sur les ailes de deux Anges. Quand il baissera la tête, des perles de transpiration en tomberont, et, quand il la relèvera, des perles s’en éparpilleront. Tout Kafir (mécréant) sentant le parfum de son corps mourra, et son haleine parviendra aussi loin qu’il est capable de voir…. » (Sahih Mouslim)

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[Note : l’auteur trouve étrange et demeure perplexe à propos du fait que le retour miraculeux de Jésus doive avoir lieu à Damas, plutôt qu’à Jérusalem, et Allah en est Le mieux informé !] « Par Celui qui tient mon âme entre Ses Mains, le Fils de Marie descendra bientôt en tant que juge juste ; il brisera les croix et tuera les porcs, et abolira la Jizyah. La richesse sera si répandue que personne n’acceptera l’aumône. Une seule prosternation (devant Allah le Plus Haut) sera meilleure que le monde entier et tout ce qu’il contient. » (Sahih Boukhari) Il ressort clairement de ce qui précède que le moment du retour du vrai Messie, Jésus fils de Marie, devrait capter l’attention de telle manière à valider la prétention de l’Islam à la vérité complètement, et de façon convaincante. En effet, une bonne compréhension du verset aurait permis aux contradicteurs de reconnaître que tous les Signes de la Dernière Heure sont liés d’une manière ou d’une autre, à Jésus et à son retour. En d’autres termes, le système de signification de ce thème est construit sur cet événement. Son retour, ainsi que la fin de l’univers matériel doivent tous deux arriver soudainement et promptement :

﴿ �ــــموت غيــــب و] �$ض و ٱلسمــــر ٱل

ومــــا أ

ـــاعة �ـــح ٱلس � كمkـــإ ـــرب إن� ٱلص قـــو أ و ه

أ � ٱ]

ء قدير ش ك 'á﴾

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« C’est à Dieu (Seul) qu’appartient la réalité cachée des Samawāt et de la Terre. Et la Dernière Heure ne se manifestera qu’en (un instant, comme) un clin d’œil ou plus bref encore ! Car Dieu est, certes, Omnipotent. » (Coran, Al Nahl, 16 : 77) Le Coran a fait une déclaration cruciale concernant le moment où Jésus reviendra. Il dit que chaque Chrétien et Juif (ayant rejeté la vérité de l’Islam et fait la guerre contre l’Islam) qui rencontrera Jésus et qui mourra en ayant à affronter les affreuses conséquences de cette conduite (vu que Jésus donnera des preuves contre lui) devra croire en lui (c.à.d. comme le vrai Messie et comme un vrai Prophète du Dieu Unique) avant de périr (c.à.d. avant qu’une mort terrible ne l’emporte) :

هل �ن﴿� لؤمن� به ٱلكتب من أkويوم ۦ قبل موته ۦإ

﴾ �يكون عليهم شهيدا ٱلقيمة « Il n’est pas une personne des Gens du Livre qui n’aura pas foi en lui avant sa mort. Et au Jour du Jugement, il sera témoin contre eux. » (Coran, Al Nissa’, 4 : 159) Le Coran anticipe le moment dramatique où chaque Chrétien et chaque Juif croira en lui ou y croira, avant sa mort. Mais le verset continue en déclarant qu’en dépit de cette profession de foi, il fournira ou il constituera des preuves contre eux le Jour du Jugement.

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Le point de vue dominant concernant l’interprétation de ce verset du Coran est que chaque Chrétien et Juif qui rencontrera Jésus au moment de son retour devra croire en lui comme les Musulmans croient en lui comme le vrai Messie, et comme Prophète du Dieu Unique. L’auteur s’est adressé un jour à un grand rassemblement de Juifs Américains dans une synagogue du New Jersey aux Etats-Unis et les informa du sort, décrit dans le Coran, qui les attendait. Ils furent abasourdis par cette nouvelle, puis une fois la conférence terminée, ils se bousculèrent autour de lui pour exiger une explication de ce qu’ils percevaient comme une injustice : « Pourquoi devrions-nous être forcés de croire à ce que nous avons rejeté ? » Notre réponse fut que les voiles seraient retirés de leurs yeux ce jour-là, et qu’ils percevraient alors directement la vérité qu’ils avaient refusée et rejetée tout au long de leur vie. Ce sera à ce moment, et pas avant, qu’une telle profession de foi ne sera d’aucune utilité puisqu’elle ne sauvera pas ces Chrétiens et ces Juifs des terribles conséquences de leur conduite. Nous pensons que ce moment pourrait annoncer le point de départ de la Sa‘ah (c.à.d. la Dernière Heure), et Allah en est Le mieux informé. Nous pouvons maintenant conclure que la déclaration Coranique affirmant qu’il (Jésus) est le ‘Ilm de la Sa‘ah, indique que c’est avec son retour que la Sa‘ah arrivera. Le Coran a révélé un Signe d’une extrême importance qui précèdera cet événement dramatique lors duquel certains Chrétiens et Juifs (mais pas tous) mourront en ayant conscience d’avoir mené une guerre injuste contre la Religion de la Vérité et contre les vrais serviteurs du Dieu Unique – ils devront donc faire face aux affreuses conséquences d’une telle conduite. Un fait similaire s’est produit lorsque Pharaon était en train de se noyer. Les voiles furent retirés de ses yeux au moment de sa mort, et il perçut la vérité. Il n’eut d’autre choix que d’accepter la vérité qui lui était maintenant tellement simple et claire. Il était cependant trop tard pour accepter

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la vérité et mourir en tant que croyant. Au contraire, Pharaon fut relégué à l’enfer. Mais Allah le Plus Haut ordonna que son corps physique soit si bien préservé qu’il puisse fonctionner (lors de sa découverte) comme un Signe pour un peuple qui lui succèderait. Ce Signe impliquerait que ceux qui vivraient comme il vécut (c.à.d. en rejetant la vérité et en opprimant les croyants), mourraient de la même mort que lui. Et c’est précisément de cette manière que les Juifs et les Chrétiens menant actuellement une guerre contre l’Islam et terrorisant les Musulmans, ou soutenant cette guerre et cette terreur, mourront lorsque Jésus reviendra :

�ن� فٱلوم ﴿ يك ببدنك لكون لمن خلفك ءاية ننج

غفلون ٱل�اس كثيا من ﴾عن ءايتنا ل « Aujourd’hui donc (Ô Pharaon, alors que la mort est en train de t’emporter), Nous (avons décidé que nous) préserverons ton corps (physique) afin que tu (c.à.d. ton corps physique, lorsqu’il réapparaîtra dans l’histoire) puisses servir de signe (d’avertissement) pour un peuple qui viendra après toi (qui vivra comme tu vivais, et qui mourra comme tu es mort). Cependant tellement de gens ne prêtent aucune attention à Nos messages ! » (Coran, Younous, 10 : 92)

Afin de pénétrer et de comprendre la réalité du monde d’aujourd’hui il faut prendre bonne note du fait qu’Allah le Plus Haut fit réapparaître le corps de Pharaon (1881-1898) au moment précis où le Mouvement Sioniste fut créé en Europe (1897) et où le

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lien final d’une mystérieuse alliance Judéo-chrétienne européenne était sur le point d’être forgé. Le corps de Pharaon apparut précisément au moment où le monde allait assister à l’étape finale de l’effort du Dajjal pour la « libérer » la Terre Sainte de la gouvernance musulmane et pour restaurer un (faux) Saint Etat d’Israël en Terre Sainte. La découverte du corps de Pharaon n’était donc pas seulement l’accomplissement d’une prophétie Divine, mais aussi un Signe de la Sa‘ah ou Dernière Heure.

Wa’d al-Akhirah (Le Dernier Avertissement)

Le Coran fait allusion à un événement qu’il décrit comme W‘ad al-Akhirah (c.à.d. le « Dernier Avertissement » avant que la Sā‘ah ou la Dernière Heure n’emporte le genre humain). Ce Dernier Avertissement devait arriver à ce moment-là où, par décret Divin, les Juifs seraient ramenés en la Terre Sainte :

وقلنا﴿ &ءيل ۦمن بعده لن إسر $ض ٱسكنوافإذا ٱل

﴾�جئنا بكم لفيفا ٱ½خرة اء وعد ج « Et après cela, Nous dîmes aux Enfants d’Israël : « Habitez (dorénavant dispersés sur toute) la Terre ». Mais, (rappelez-vous que) lorsque se concrétisera la Divine prophétie finale (relative à l’arrivée de la Dernière Heure), Nous vous ramènerons (en Terre Sainte, tout dispersés que vous étiez) depuis chaque coin (de la Terre). » (Coran, Al Isra, 17 : 104)

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Ce retour des Israélites en Terre Sainte 2000 ans après qu’ils en furent expulsés par décret Divin ne peut avoir lieu, cependant, sans que Gog et Magog ne jouent un rôle décisif dans l’affaire. C’est absolument clair d’après la déclaration suivante de la Sourate al-Anbiyāh’ :

ـــرم ﴿ ـــون وح ـــم k يرجع ه �نـــا أ هلكنه

ـــة أ قري '

� & �جوج وهــم مــن حــتجوج ومــأ

إذا فتحــت يــأ

حدب ينسلون ك﴾

« Et Nous avons frappé d’interdiction une cité (c’est-à-dire Jérusalem) que Nous avons détruite (et dont les gens ont ensuite été expulsés) afin qu’ils (les habitants de la cité) ne puissent jamais y revenir (pour la revendiquer comme la leur) jusqu’à ce que soient relâchés Gog et Magog et qu’ils se propagent dans toutes les directions (prenant ainsi le contrôle du monde tout en établissant l’ordre mondial de Gog et Magog). » (Coran, al-Anbiyāh’, 21 : 95-96)

Il devrait être clair par conséquent, que tous les Signes de la Dernière Heure – y compris la libération de Gog et Magog dans le monde – doivent avoir lieu avant le début de la Sa‘ah, c’est-à-dire avant que ne débute effectivement la Dernière Heure, et donc avant le moment où le vrai Messie, Jésus fils de Marie, reviendra. Un Signe qui surviendrait après son retour ne pourrait clairement pas fonctionner comme un Signe de la Dernière Heure, puisqu’avec son

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retour, la Dernière Heure serait déjà arrivée, et aurait débuté d’une manière clairement perceptible. En outre, le retour Divinement prédit des Juifs en Terre Sainte qui est déclaré être le « Dernier Avertissement » ne pouvait avoir lieu sans la libération de Gog et Magog dans le monde. En plus de la montagne de preuves et d’arguments concluants présentés dans ce livre, tous prouvant que Gog et Magog ont déjà été relâchés dans le monde, nos lecteurs devraient méditer sur cette prophétie du Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) située dans le Sahih de Boukhari, où il déclara : « Les gens continueront à effectuer le Hajj et la ‘Oumrah même après la libération de Gog et Magog » mais il continua avec cette prophétie : « la Sa‘ah n’arrivera pas avant que le Hajj ne soit plus (c.à.d. que le Hajj ne soit abandonné, ou que le Hajj valide n’ait cessé d’exister). » En d’autres termes, le Prophète déclara que la Sa‘ah n’arrivera pas jusqu’à ce que le Hajj soit abandonné ou cesse d’être valide (comme à l’époque de l’idolâtrie Arabe), mais que Gog et Magog seraient libérés avant même que cela n’ait lieu. Très clairement, donc, Gog et Magog doivent être relâchés avant que la Sā‘ah n’arrive et non pas après. C’est dans ce contexte que ce livre remet en question l’authenticité et/ou l’interprétation d’un Hadith solitaire, rapporté dans le Sahih de Mouslim et ailleurs, qui prétend que la libération de Gog et Magog dans le monde n’aura lieu qu’après le retour du vrai Messie, Jésus fils de Marie ; et seulement après qu’il aura tué Dajjal le faux Messie : « […] Ce sera dans ces conditions qu’Allah révèlera à Jésus ces mots : J’ai fait émerger de Mes serviteurs un peuple contre lequel personne ne sera en mesure de combattre ; mène ce peuple en sécurité à la

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montagne, fa yab’athoullahou Ya’jouj wa Ma’jouj (puis Allah le Plus Haut enverra ou dressera Gog et Magog) et ils se propageront dans toutes les directions ou occuperont toute position présentant un avantage. Les premiers d’entre eux passeront par le Lac de Tibériade (c.à.d. la Mer de Galilée) et boiront de son eau, et lorsque les derniers d’eux y passeront, ils diront : « Il y avait de l’eau ici autrefois […] » (Sahih Mouslim)

Bien que nous reviendrons sur le sujet dans le chapitre qui traite de la question « Gog et Magog ont-ils été libérés dans le monde ? », nous pourrons constater ici que ce serait une contradiction conceptuelle que de croire que Gog et Magog ne seraient libérés qu’après le retour de Jésus et seulement après qu’un tel retour ait annoncé l’arrivée de la Dernière Heure. Cette croyance sera également contredite par les faits : la Mer de Galilée est désormais presque à sec et personne n’a jamais trouvé la barrière de blocs d’acier qui fut bâtie pour contenir Gog et Magog et qui doit toujours être debout si Gog et Magog n’ont toujours pas été libérés. Ce livre démontre aussi que cette croyance contredit le système de signification du sujet qui a été extrait du Coran et des Ahadith, en plus de la déclaration claire et sans équivoque de leur libération faite par le Prophète Mouhammad lui-même (sallAllahou ‘alayhi wa sallam).

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CHAPITRE QUATRE

UN PORTRAIT DE GOG ET MAGOG

Etant donné que le Coran a déclaré que Jésus (‘alayhi as-Salaam) était le ‘Ilm de la Sa‘ah, cela implique, à notre avis, que son retour marquera le Grand Final des Signes de la Sa‘ah. Il en découle que

tous les traits du portrait de Gog et Magog doivent non seulement avoir un rapport entre eux, mais ils doivent aussi être liées au

retour du vrai Messie. Donc à chaque fois qu’on reconnaîtra un trait quelconque de ce profil de Gog et Magog (nous préférons les

désigner comme leurs « empreintes ») dans le monde actuel, il devrait nous mener à d’autres empreintes, qui à leur tour finiront

par nous mener au Grand Final. Deuxièmement, et tout aussi important, si nous découvrons un aspect du portrait de Gog et Magog dans le Coran, on doit lui

donner une reconnaissance et une priorité plus grandes que les autres « empreintes » situées dans les Ahadith.

Nous nous sommes employés dans ce livre à tenter de répondre à beaucoup de questions concernant Gog et Magog, telles que : Qui sont Gog et Magog ? Ont-ils déjà été relâchés (par décret divin) dans le monde ? Qu’impliquerait leur libération dans le monde ? Peut-on les identifier ? Quelle sera la fin de Gog et Magog ?

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Dans ce chapitre, nous tentons de répondre seulement à la première question.

Nous avons noté plus haut l’événement dans lequel le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) rencontra certains de ses compagnons qui étaient assis à parler d’un certain sujet, puis les questionna à propos du sujet de leur discussion. Lorsqu’ils lui dirent que c’était les « Signes de la Sā‘ah » (la Dernière Heure), il déclara, comme seul un vrai Prophète du Dieu Unique aurait pu déclarer, “La taqoumou al-Sa‘atou hatta […]” (« la Dernière Heure n’arrivera pas tant que […] ») dix Signes ne seront pas apparus dans le monde. Parmi les dix figurait le Signe des Ya’jouj et Ma’jouj (Gog et Magog).

L’affirmation Prophétique que la Sā‘ah ne peut avoir lieu avant que certains « Signes » ne se manifestent dans le monde implique que ces « Signes du Dernier Jour » tels les « Gog et Magog », le « Dajjāl,», « le Soleil se levant à l’Ouest », etc. doivent avoir lieu avant la venue de la Sā‘ah. Aussi, une observation attentive du déroulement de ces Signes devrait-elle permettre à l’observateur perspicace de discerner un cadre temporel de (ou « dans lequel s’inscrit ») la Sā‘ah qui approche. En conséquence, aucun Signe (y compris Gog et Magog), ne devrait être étudié isolément des autres. Tous les signes devraient plutôt être reconnus comme reliés les uns aux autres comme un tout organique.

Etant donné que le Coran a déclaré que Jésus (‘alayhi as-Salaam) était le ‘Ilm de la Sa‘ah, cela implique, à notre avis, que son retour marquera le Grand Final des Signes de la Sā‘ah. Il en découle que tous les traits du portrait de Gog et Magog doivent non seulement avoir un rapport entre eux, mais ils doivent aussi être liées au retour du vrai Messie. Donc à chaque fois qu’on reconnaîtra un trait quelconque de ce profil de Gog et Magog (nous préférons les désigner comme leurs « empreintes ») dans le monde actuel, il

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devrait nous mener à d’autres empreintes, qui à leur tour finiront par nous mener au Grand Final.

Deuxièmement, et tout aussi important, si nous découvrons un aspect du portrait de Gog et Magog dans le Coran, on doit lui donner une reconnaissance et une priorité plus grandes que les autres « empreintes » situées dans les Ahadīth.

La désinformation sur le sujet de Gog et Magog à laquelle les Musulmans sont exposés constitue un problème qui affecte la compréhension d’un sujet déjà difficile, expliqué dans le Coran et les AAhadīth, dans des versets qui doivent parfois être interprétés. Ces versets peuvent être mal interprétés, et ont été justement mal interprétés. Le Coran fait précisément allusion à ce genre de mauvaises interprétations de versets du Coran lorsqu’il déclare à propos des versets Moutachābihāt :

ـــا […]﴿ �مـــن فأ ي �ـــوبهم ٱل ـــون ف قل ـــغ فيت�بع زي

به منه ﴾[…] ٱلفتنة ٱبتغاء ما تش « […] Ainsi, ceux qui ont le cœur déviant de la vérité ne se dirigent que vers cette partie du Livre exprimée en tachābouh (allégorie), en cherchant à (mal) interpréter leur signification, créant ainsi la discorde et la confusion […]» (Coran, Āl’Imrān, 3 : 7)

Notre méthode de réponse consiste à commencer par extraire avec prudence un profil de Gog et Magog, découlant

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premièrement du Coran (la Sourate Al Kahf en particulier) puis deuxièmement des Ahadīth, dans le but de clarifier le sujet.

Le Coran présente le sujet de Gog et Magog

Nous commencerons par le texte de ce passage d’une

importance capitale de la Sourate Al Kahf du Coran (18 : 82-97) qui a présenté le sujet de Gog et Magog :

ـــ﴿ ـــن ذي لونك ويس ـــرني ع تلوا ٱلقـــأ ـــل س ق

﴾�عليكم منه ذكرا « Et ils t’interrogent (Ô Mouhammad) au sujet de Dhoūl Qarnayn, réponds : «Je vais vous en narrer quelques faits.» (18 : 83) Commentaire : Dhoūl Qarnayn signifie littéralement quelqu’un qui possède deux « qarns ». Le mot Arabe « Qarn » peut avoir la signification de « corne » mais peut aussi dire « époque » ou « ère ». Cependant, à chaque occurrence de ce mot dans le Coran, il est utilisé dans le dernier sens. Cela implique que la Sourate al Kahf nous offre ici une narration qui trouve une application à, ou a un impact sur deux époques. Notre point de vue est que ce sont « une ère dans le passé

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et une autre qui serait la Dernière Ere ». Les deux ères seraient si différentes qu’elles seraient l’opposée l’une de l’autre. Les rabbins Juifs de Yathrib (aujourd’hui renommée Madīnah al-Nabi) ont posé une question au Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) concernant le grand voyageur qui avait parcouru la Terre jusqu’à ses deux extrémités. S’il pouvait répondre à la question (ainsi qu’à deux autres), cela aurait constitué une preuve concluante qu’il était en effet un vrai Prophète du Dieu Unique. C’est à cette question que le Coran répond maintenant dans ce passage. ----------------------------------------------------

ــــا﴿ �ــــا ل إن �ن �$ض ف ۥمك ٱل

ــــن ك ــــه م وءاتين

ء سببا ﴾�ش « Vraiment, Nous avons consolidé sa puissance sur Terre et Nous l’avons doté des moyens (de la capacité) de voyager pour accomplir tous ses projets […] » (18 : 84) Commentaire : Dhoul Qarnayn était un homme de foi, et sa puissance politique et militaire Divinement attribuée dans son ordre mondial (Pax Qarnayn) reposait sur les fondements de la foi. Quel est l’aspect le plus essentiel de la relation qui devrait exister entre la politique et

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la morale ? Lorsqu’un pouvoir Divinement décrété dans un ordre mondial repose sur fondements de la foi, quel type d’ordre mondial établit-il et entretient-il ? La Sourate Al Kahf enseigne une leçon qui nous permet de reconnaître la réalité du deuxième des « Qarnayn » (c.à.d. du deuxième des deux âges), celle-ci étant l’exacte opposée de celle que l’on décrit en ce moment. Notre point de vue est que le second des deux âges est l’ordre mondial actuel que la civilisation moderne Judéo-chrétienne européenne a créé. ----------------------------------------------------

تبع ﴿ ﴾� سببا فأ

« (Voici un exemple de la façon dont il utilisait son pouvoir). Il suivit un chemin (en marchant vers l’Ouest, et en choisissant le bon moyen pour atteindre le bon objectif). » (18 : 85) ----------------------------------------------------

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﴿ & �مس إذا بلغ مغرب حت �غرب ف عي وجدها ت ٱلش

قلنا يذا ب ٱلقرني حئة ووجد عندها قوما ن تعذ أ ا �إم

ن تت�خذ فيهم حسنا ا أ � ﴾��م

« (Il voyagea) jusqu’à ce qu’il eût atteint le coucher du Soleil (vu qu’il n’y avait pas de terre au-delà, cela ressemblait à la fin de la Terre) et il vit que le Soleil se couchait sur une mer sombre et trouble aux bords de laquelle il trouva une peuplade. Nous lui dîmes : « Ô Dhoūl Qarnayn ! (Tu as toute autorité) soit de les châtier soit de les traiter avec bienveillance ! » » (18 : 86) Commentaire : Le pouvoir peut être utilisé pour créer et maintenir une culture politique qui trouve ses fondations dans les valeurs morales et spirituelles. Il peut aussi être utilisé pour assister et récompenser de façon à promouvoir des valeurs. Mais le pouvoir peut aussi être utilisé injustement dans le but de punir et d’opprimer. L’objectif de l’histoire de ce voyage est de montrer comment le pouvoir peut être utilisé quand il est basé sur la foi ! Beaucoup de savants de l’Islam ont, à travers les époques, identifié la mer sombre et trouble décrite dans ce verset comme étant la Mer Noire.

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به قال ﴿ ا من ظلم فسوف نعذ �م ۦثم� يرد; إ� ربه ۥأ

به ﴾�عذابا ن;كرا ۥفيعذ

« Il répondit : « En temps utile, celui qui est coupable d’oppression, d’injustice, de malfaisance, nous (utiliserons notre pouvoir pour) le châtier. Après quoi, il sera ramené à son Seigneur-Dieu et Il (Allah) lui infligera aussi un châtiment des plus sévères […]» (18 : 87) Commentaire : Lorsque le pouvoir est ancré dans la foi, il est utilisé justement dans le but de punir l’oppresseur et ceux qui agissent injustement. La paix et le bonheur ne sont pas possibles dans un monde injuste. En établissant fermement la justice, l’ordre mondial de Dhoūl Qarnayn rendrait la paix et le bonheur possibles sur Terre. C’est à cela que le monde aurait pu ressembler si les hommes avaient accepté et suivi le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam). La Sourate Al Kahf nous permet donc de reconnaître la réalité du second des deux âges (Qarnayn), à savoir la Dernière Ere, ou l’Ere des Fitan. Dans cette deuxième ère, l’humanité qui avait rejeté le Prophète Mouhammad et qui n’avait pas suivi son mode de vie, devait connaître l’exact opposé de l’ordre mondial de Dhoūl Qarnayn. Le pouvoir à cette époque reposerait finalement sur des

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fondations qui seraient impies (autrement dit laïques), et au lieu d’être utilisé pour punir l’oppresseur, il serait employé injustement pour opprimer les innocents. La paix et le bonheur disparaitraient d’un tel ordre mondial d’oppression généralisée. ----------------------------------------------------

ا﴿ �م جزاء ۥمن ءامن وعمل صلحا فله وأ ٱلسن

ا م ۥوسنقول ل مرنا يس ﴾�ن أ

« […] Quant à celui qui croit et dont la conduite est vertueuse, il recevra la récompense ultime (de la vie suivante) et nous utiliserons notre pouvoir pour nous assurer qu’il soit à l’aise (ici, dans sa vie terrestre). » (18 : 88) Commentaire : Lorsque la puissance est fondée sur la foi, elle est aussi utilisée pour soutenir et récompenser ceux qui vivent leur foi et dont la conduite est vertueuse. Ce serait le meilleur des mondes et il accorderait un maximum de paix et de bonheur au peuple qui y vit. Deuxièmement, en utilisant son pouvoir pour punir les injustes et les oppresseurs, ainsi que pour récompenser et soutenir ceux qui mènent une vie de foi et de rectitude, Dhoūl Qarnayn souligne

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l’harmonie essentielle qui existerait entre son ordre mondial (Pax Qarnayn) ici-bas et le monde céleste de l’au-delà. La Sourate Al Kahf livre ici un avertissement inquiétant concernant le deuxième des Qarnayn (des deux âges ou ères) qui seraient le témoin de l’émergence d’un ordre mondial dans lequel le pouvoir reposerait sur des fondements essentiellement impies et dépourvus de valeurs morales et spirituelles. L’opportunisme, l’oppression, un mépris cynique de ceux vivant leur foi en Dieu, la raillerie de la piété et de la vertue caractériseraient cet ordre mondial. Un tel ordre mondial prendrait pour cible et opprimerait ceux qui suivent sincèrement le mode de vie religieux. En fait, il mènerait une guerre contre l’Islam et les Musulmans. En conséquence, un tel ordre mondial afficherait une discordance entre le monde ici-bas et le monde céleste de l’au-delà. C’est précisément le monde dans lequel nous vivons actuellement. ----------------------------------------------------

تبع سببا ﴿ ﴾�ثم� أ

« Puis, (une seconde fois) il suivit un autre objectif par des moyens adéquats […] » (18 : 89) Commentaire : Voici une autre illustration de la manière dont il utilisait son pouvoir. Il marcha vers l’Est et, à nouveau, il choisit le bon moyen pour atteindre le bon objectif.

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﴿ & �مس إذا بلغ مطلع حت � قوا ل�م ٱلش وجدها تطلع '

ا �هم من دونها ست ﴾�نعل ل « […] jusqu’à ce qu’il eût (finalement) atteint le lever du soleil (c’est-à-dire le plus loin qu’il put aller à l’Est, et vu qu’il n’y avait aucune terre au-delà, cela semblait être le bout de la Terre et l’endroit d’où se levait le soleil). Là, il vit que le soleil se levait sur un peuple auquel Nous n’avions fourni aucune protection (contre le soleil, le temps, l’environnement) pour se protéger (autre que la protection naturelle)» (18 : 90) Commentaire Cela implique qu’il rencontra une autre mer immense en voyageant vers l’Est, comme ce fut le cas lorsqu’il partit vers l’Ouest ; et c’est de par delà cette mer qu’il vit le soleil se lever. Si la mer située à l’Ouest était la Mer Noire, cela induit que la mer à l’Est était la Mer Caspienne. La Sourate Al Kahf livre maintenant un deuxième enseignement sur l’exercice du pouvoir. Comment Dhoūl Qarnayn userait-il de son pouvoir lorsque, par exemple, les droits d’un peuple primitif feraient obstacle à un progrès matériel tel que l’exploitation de réserves de pétrole (en mer Caspienne) énormes situées sur leur territoire ? Privilégierait-il la valeur matérielle du pétrole ou la

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valeur des droits humains, même ceux d’un pauvre peuple primitif ? Mènerait-il une guerre et sèmerait-il la destruction dans le but de prendre le contrôle du pétrole caspien ou donnerait-il la priorité aux droits humains sur les ressources pétrolières ? Le verset pourrait en outre indiquer que le peuple vivant dans cette région de la Terre aurait un jour besoin de plus de protection contre les éléments (comme par exemple la pollution atmosphérique, ou les retombées d’une guerre nucléaire, etc.), que la protection dont la nature les avait pourvus. ----------------------------------------------------

ا ﴿ يه خب حطنا بما ل ﴾�كذلك وقد أ

« (C’est) ainsi (qu’il les rencontra et c’est ainsi qu’avec compassion et sagesse il les livra à eux-mêmes, selon leur mode de vie naturel) ; et Nous (Allah le Plus Haut) embrassions de Notre savoir ce qu’il saisit de la situation (ainsi que la réponse qu’il y apporta) » (18 : 91) Commentaire : Lorsque la puissance repose sur les fondements de la foi, elle maintient un niveau de justice, de sagesse, de compassion et de bon sens qui permet même à ceux qui mènent un mode de vie primitif, ou qui se contentent de vivre dans un état de pure subsistance (à l’instar des tribus indigènes d’Amérique du Nord, d’Australie, etc. avant l’arrivée des Européens modernes) de continuer à vivre ainsi, sans être dérangés par des exigences de modernisation, d’industrialisation et d’exploitation de ressources, etc.

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La Sourate Al Kahf livre ici le profond avertissement d’un deuxième Qarn (ère ou âge) des Qarnayn (des deux âges) lorsque ceux qui détiennent le pouvoir dans le monde seront essentiellement impies et agiront complètement à l’opposé de Dhoūl Qarnayn. Ils ne maintiendront aucun niveau de justice, de sagesse, de compassion ou même de bon sens sauf par opportunisme (c.à.d. lorsque cela leur est avantageux). Ceux qui exploitent sans relâche les ressources de la Terre à la recherche d’une richesse encore plus grande que celle qu’ils possèdent déjà, et pour entretenir un mode de vie qu’ils ont créé, attaqueraient impitoyablement les peuples primitifs et détruiraient leur mode de vie. Ils agiraient ainsi au nom de la modernité, de la mondialisation impies et des exigences économiques qui prévaudraient sur les droits humains. En outre, ceux qui vivent heureux dans une économie de subsistance verraient leur mode de vie attaqué et détruit et ils subiraient des souffrances inimaginables. Tel est le sort qu’ont déjà connu l’Amérique du Nord, l’Australie, l’Afrique et, en fait, la plupart du reste du monde ; et tel est le sort qui attend désormais la région du bassin Caspien riche en pétrole. Dhoūl Qarnayn savait peut-être aussi que le second des deux âges (Qarnayn) serait une ère au cours de laquelle de grands événements auraient finalement lieu dans cette région de l’Est. Ces faits seraient mystérieusement liés aux « Signes du Jour Dernier ». Par conséquent, il ne perturba cet endroit. Il est possible que la lutte pour le contrôle du pétrole en mer Caspienne mène finalement à de grandes guerres qui seraient liées aux Signes du Dernier Jour, et Allah en est Le mieux informé. ----------------------------------------------------

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﴿ �تبع سببا ثم ﴾أ

« (Finalement, voici le troisième exemple illustrant comment il utilisait son pouvoir. Il marcha vers une troisième direction, et encore une fois) il choisit les moyens adéquats (pour atteindre un but adéquat) […] » (18 : 92) ----------------------------------------------------

﴿ & �ين إذا بلغ بي حت �د �� ٱلسk وجد من دونهما قوما

kيكادون يفقهون قو�﴾ « (Et il marcha) jusqu’à ce qu’il eût atteint (un passage) entre les deux barrières montagneuses en deçà desquelles il découvrit un peuple qui ne comprenait à peu près rien à son langage. » (18:93) Commentaire : Rencontrer un peuple qui ne pouvait rien comprendre de la langue parlée par le dirigeant du monde implique soit qu’ils avaient une langue unique n’ayant aucun lien avec les autres langues parlées

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dans cette partie du monde; soit qu’ils vivaient isolés du reste du monde. ----------------------------------------------------

﴿ جوج مفسدون ف ٱلقرني يذا قالواجوج ومأ

إن� يأ

$ض ن تعل بيننا وبينه ٱل

& أ م فهل نعل لك خرجا '

ا ﴾: سد (Finalement, lorsqu’ils furent en mesure de communiquer ensemble) ils dirent : « Ô Dhoūl Qarnayn ! Vraiment, Gog et Magog corrompent (et ravagent) ce territoire (dans lequel nous vivons). Pouvons-nous te proposer un tribut pour construire une barrière (saddan) entre eux et nous (pour nous protéger d’eux)? (18 :94) Commentaire : Qui sont Gog et Magog, les deux tribus descendantes de Nabi Adam (‘alayhi as-Salaam) ? Quels qu’ils soient, Gog et Magog sont similaires à Dhoūl Qarnayn au regard de la puissance qu’ils possèdent. Cela est confirmé par le fait que le peuple attaqué par Gog et Magog eut à demander à Dhoūl Qarnayn de construire une barrière pour les protéger. Ce pouvoir qu’ils possèdaient fut aussi confirmé dans un Hadīth Al Qoudsi consigné dans le Sahih de l’Imam Mouslim et rapportant qu’Allah le Plus Haut a dit « J’ai créé des

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créatures (à savoir Gog et Magog) si puissantes que nul autre que Moi ne peut les détruire ». Mais la Sourate Al Kahf apporte aussi l’information extraordinaire que Gog et Magog usaient de leur puissance exactement à l’opposé de Dhoūl Qarnayn. Ils perpétraient le Fassād fil Ard, c’est-à-dire qu’ils détruisaient tout ce que leur puissance oppressive et indestructible prenait pour cible. Les meurtres aléatoires, les assassinats organisés, la propagation de la peur, les actes de terrorisme, l’oppression, etc. sont reconnus comme Fassād fil Ard. Les personnes reconnues coupables de Fassād fil Ard doivent être punies conformément à la décision d’Allah, soit par « la mise à mort, la crucifixion après avoir eu la main et le pied opposés coupés ou par le bannissement de la société » (Coran, al-Māidah, 5 : 33). Ces punitions correspondent aux différents types de Fassād. C’est de loin le plus sévère de tous les châtiments Divinement édictés promulgués dans le Coran. L’implication étonnante de ce qui précède est que lorsque Gog et Magog seraient finalement relâchés dans le monde, le genre humain sera soumis à un ordre mondial qui serait l’opposé de celui de la Pax Qarnayn. Ce deuxième Qarn (âge ou ère) des Qarnayn (deux âges) serait celui dans lequel Gog et Magog infligeraient un Fassād universel au genre humain. Ce verset doit être considéré comme l’un des plus importants de la Sourate Al-Kahf, dans la mesure où la Sourate explique l’âge moderne. ----------------------------------------------------

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جعل قال ﴿ة أ �عينون بقو

ن فيه رب خي فأ

�ما مك

﴾� بينكم وبينهم ردما « Il répondit : « La position où mon Seigneur-Dieu m’a si solidement établi est bien meilleure (qu’aucun tribut que vous pourriez me proposer). Aussi, aidez-moi de votre main d’oeuvre (et) je remplirai une barrière entre eux et vous ! » (18 : 95) Commentaire : Dhoūl Qarnayn accepta de construire une structure, qu’il décrit comme un Radmoun. Il donna ainsi une description précise du type de barrière (Saddoun) qu’il allait construire. L’acte de « remplir » décrit parfaitement la construction d’un barrage qui « remplirait » une gorge ou un passage étroit encaissé entre des montagnes. Il a dû empiler les blocs de fer les uns sur les autres en commençant par la base des montagnes jusqu’à atteindre leur sommet, comblant ainsi l’espace en hauteur et en largeur. En acceptant de « remplir » une barrière qui contiendrait Gog et Magog pour ainsi protéger le peuple de leur mal, Dhoūl Qarnayn fournit aussi une preuve supplémentaire confirmant qu’ils (Gog et Magog) étaient un peuple avec une puissance unique qu’il ne pouvait que tenter de contenir puisque même lui ne pouvait pas les détruire. ----------------------------------------------------

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ـــون ﴿ ـــر ءات ـــد زب ـــي ٱلدي ـــاوى ب & إذا س �ـــت ح

ــدفي �ــال ٱلص ق ــوا ــه ٱنفخ & إذا جعل �ــت ــال ۥح ــارا ق ن

غ عليه قطرا فر ءاتون أ﴾

« Apportez-moi des blocs de fer ! » Puis, quand il (eut empilé le fer et qu’il) eut comblé l’espace compris entre les deux flancs de montagnes en forme de coquillage, il ajouta : « (Allumez un feu et) actionnez vos soufflets ! » A terme, quand il l’eut fait (rougir) tel le feu, il ordonna : « (Maintenant, mettez le cuivre dans le feu puis) apportez-moi le cuivre fondu que je le verse par dessus. » » (18 : 96) Commentaire : Seule une barrière construite avec le métal le plus solide possible pouvait contenir Gog et Magog. Le Coran confirma dans la Sourate Al Hadid (57 :25) que le fer était un métal possédant cette solidité. Après que Dhoūl Qarnayn eut construit cette barrière de fer, il versa alors du cuivre en fusion sur le fer dans le but, peut-être, de le protéger contre la rouille. L’implication du paragraphe précédent est que lorsque Gog et Magog seraient relâchés dans le monde par Allah Le Plus Haut, dans le deuxième des Qarnayn (deux âges), ils reprendraient leur Fitnah, leur règne maléfique de terreur avec lequel ils terroriseraient l’humanité. A ce moment là, les croyants devraient se protéger

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derrière des barrières très solides qui les maintiendraient à l’extérieur. Ceci pourrait impliquer à son tour que les croyants devraient construire une barrière invisible avec deux choses qui seraient comparables au fer et au cuivre fondus. Les versets du Coran représenteraient les « blocs de fer » tandis que la Sounnah serait le « cuivre fondu » qui coulerait entre les « blocs de fer » et parachèverait ainsi la construction de cette barrière invisible et infranchissable. Nous avons suggéré qu’une telle barrière invisible devrait être construite autour de Villages Musulmans situés dans des campagnes reculées. La référence dans ce verset aux deux flancs de montagnes en forme de coquillage [Ndt : ouvert] est une description géographique parfaite des deux cotés du passage étroit – ou défilé – dans les Montagnes du Caucase. Ces montagnes sont situées entre la Mer Noire et la Mer Caspienne. ----------------------------------------------------

فما ﴿ ن يظهروه وما ٱسطعوا أ ﴾�نقبا ۥل ٱستطعوا

« Et ainsi (la barrière fut construite et Gog et Magog) ne purent ni l’escalader ni la transpercer (en y creusant une ouverture. En conséquence de quoi, l’humanité fut sauvée de leurs attaques). » (18 : 97) Commentaire : Tant que cette barrière construite par Dhoūl Qarnayn demeura intacte, l’humanité fut préservée des ravages de Gog et Magog. Nous pouvons désormais discerner les deux époques évoquées dans

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le nom de Dhoūl Qarnayn. La première est une époque de préservation contre les ravages de Gog et Magog. Elle devait durer aussi longtemps que la barrière demeurait intacte. La deuxième serait l’époque du Fassād et de la Fitnah qui submergeraient l’humanité lorsqu’Allah le Plus Haut choisirait de détruire/démolir/niveler la barrière et de lâcher Gog et Magog sur l’humanité. C’est dans ce deuxième Qarn (âge) que les « Signes de la Dernière Ere » ne cesseraient de se manifester. Les croyants dont la conduite est vertueuse devraient alors se protéger du Fassād de Gog et Magog (à savoir la corruption et la destruction généralisées) avec une barrière invisible construite au moyen du Coran et de la Sunnah. ----------------------------------------------------

فإذا جاء وعد رب جعله قال ﴿ ب � من رء ۥهذا رحة �دك

ا ﴾!وكن وعد رب حق « (Dhoūl Qarnayn) dit : « Ceci (le fait que nous ayons réussi à construire la barrière) est une miséricorde émanant de mon Seigneur Dieu. Pour autant, quand adviendra le moment prévu par mon Seigneur Dieu (soit le Dernier âge), Il la détruira / démolira / nivèlera (rasera) (L’implication naturelle étant qu’Il fera tomber la barrière en ruines), et la promesse (la mise en garde) de mon Seigneur Dieu se sera réalisée.» (18 : 98)

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Commentaire : La Sourate Al Kahf a livré ici l’avertissement inquiétant qu’Allah le Plus Haut démolira ou abattra Lui-même la barrière, et relâchera Gog et Magog dans le monde. Lorsqu’Il le fera, cela impliquera que le pouvoir dans le monde reposera sur des fondements impies, et que le pouvoir sera utilisé pour opprimer, corrompre, détruire et faire la guerre à l’Islam. Un tel ordre mondial serait bipolaire, avec Gog comme premier pôle, et Magog comme deuxième. C’est exactement le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. ----------------------------------------------------

۞وتركنا بعضهم يومئذ يموج ف بعض ونفخ ف ﴿

ور ﴾%فجمعنهم جعا ٱلص; « Ce jour-là, Nous ferons (commencer un processus qui fera finalement) en sorte que certains d’entre eux déferlent tels des vagues (qui se mélangent ou s’écrasent) les unes contre les autres et on soufflera dans la Trompe (du Jugement) et Nous les rassemblerons tous. » (18 :99) Commentaire : Le Coran nous informe que le souffle dans la Trompe aura lieu à maintes occasions (18:99; 23:101; 36:51; 39:68 deux fois; 50:20; 69:13). Le souffle de la Trompe dans le verset ci-dessus pourrait

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indiquer le commencement de l’âge des Fitan. Il est plus probable, cependant, qu’il indique l’arrivée de la Sā‘ah’, c’est-à-dire le moment de la destruction générale suivie par la résurrection d’entre les tombes. Mais ce verset extraordinaire de la Sourate Al Kahf anticipe aussi peut-être un conflit et des troubles universels causés par un ordre mondial vorace de Gog et Magog, sans oublier le spectacle étonnant de la mondialisation. Le Dr Tammam Adi, le spécialiste en sémanticien du Coran, est en effet très perspicace dans son commentaire quand il dit que « Gog et Magog seront libérés comme des vagues qui plus tard fusionneront et se soutiendront ; une vague (s’)échoue, la suivante réussit, décrivant précisément ce qui a déjà eu lieu. Gog et Magog ont infiltré toutes les nations et toutes les religions, vague après vague ; et ces vagues se sont rassemblées à l’instar des nations victimes qui ont fusionné et se sont mélangées, souvent manipulées ou contraintes à migrer vers des sociétés creusets d’impiété mises en place par Gog et Magog. Ceci pointe du doigt l’Amérique et d’autres pays de mélange interraciaux où les Khazars de différentes origines se rassemblent pour collaborer ensemble à la mise en pièces des nations. » (correspondance personnelle avec l’auteur). Enfin, le verset peut aussi signifier que d’horribles affrontements nucléaires de type « guerre des étoiles » entre Gog et Magog finiraient par avoir lieu ; ce qui réduirait de larges pans de la Terre à des amas de poussière stérile. (Voir le Coran, Al Kahf, 18 : 8 ; « Et vraiment, Nous transformerons un jour tout ce qui est sur elle en sol aride et en poussière »). A son tour, cela nous mènerait à la fin du monde, et à la résurrection. En fait, le verset déclare plus précisément que Gog et Magog déferleraient (tels des vagues) les uns contre les autres. Cela implique que soit Gog soit Magog ne se contenteraient pas d’un ordre mondial bipolaire et se précipiteraient l’un contre l’autre pour le réduire à un ordre mondial unipolaire. Le Dajjāl a besoin d’un ordre mondial unipolaire

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sous son contrôle s’il doit réussir à diriger le monde. C’est ce conflit qui nous mènera finalement au souffle de la Trompe. ----------------------------------------------------

كفر ﴿ ﴾'ين عرضا وعرضنا جهن�م يومئذ لل

« […] et ce jour-là (lorsque le temps de l’effroyable affrontement entre Gog et Magog sera venu et que le Doukhān – la fumée – apparaîtra dans le ciel sous la forme d’un champignon atomique), Nous présenterons la Géhenne aux négateurs pour que chacun la voit […] » (18 :100) Commentaire : Ce verset indique qu’un très grand nombre de gens périraient dans ces guerres, et par conséquent, que la population de la Terre serait substantiellement réduite. La plupart de ceux qui périraient seraient de ceux voyant l’Enfer s’étaler devant leurs yeux horrifiés. Les Musulmans n’ont pas besoin de preuve supplémentaire pour confirmer qu’ils vivent dans ce monde aujourd’hui et que, par conséquent, ils feraient mieux maintenant de se séparer de cette société de plus en plus décadente et impie qui est vouée à une destruction horrible quand cet affrontement capital de Gog contre Magog (Armageddon) aura lieu. ----------------------------------------------------

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ين ﴿ � k ٱل عينهم ف غطاء عن ذكري وكنواكنت أ

﴾)يستطيعون سمعا

« […] ceux-là (seraient un peuple) dont les yeux avaient été voilés contre Mon rappel car ils ne supportaient pas d’entendre (la parole de vérité). » (18 : 101) Commentaire : L’implication de ce verset est que ceux qui ne pouvaient pas voir alors qu’ils avaient des yeux, qui n’entendaient pas alors qu’ils avaient des oreilles, qui ne comprenaient pas alors qu’ils avaient des cœurs, auraient été incapables de reconnaître le deuxième des Qarnayn (deux âges) ; et donc de reconnaître la réalité essentiellement impie et décadente du monde dans lequel ils vivaient. Ils ne reconnaîtraient pas que ce deuxième des deux âges constituerait lui-même un « Signe » du Jour Dernier. (Coran, Al Kahf 18 : 83-101) C’est du passage du Saint Coran ci-dessus (avec nos commentaires) ainsi que de Ahadith pertinents, cités à travers le texte de ce livre, que nous avons minutieusement extrait un profil de Gog et Magog. Nous avons découvert qu’ils étaient des « êtres humains » au « double visage » et capables de se déplacer

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rapidement. Ils possèdent une extraordinaire « puissance » militaire, mais ils utilisent ce pouvoir pour opprimer. D’une importance critique pour les identifier, le « Signe » révélé dans le Coran que Gog et Magog permettrait à un « peuple » qui fut banni par décret divin de leur « cité » (détruite par Allah le Plus Haut) de revenir dans cette « cité » et de la revendiquer comme la leur (Coran, Al Anbiyah 21 : 95-96), est. Etant donné que Gog et Magog sont un Signe majeur du Dernier Jour et vu que c’est l’unique Signe concernant leur libération dans le monde donné dans le Coran, il s’ensuit que la « cité ayant été détruite », « le peuple qui a été banni », et le « retour de ce peuple vers cette cité » soutenu par Gog et Magog, doivent aussi être liés au thème des « Signes du Dernier Jour ». Dans un précédent chapitre d’importance cruciale qui était consacré à la méthodologie, nous avons expliqué que le système de signification du sujet des « Signes du Dernier Jour » devait être maîtrisé pour nous permettre d’interpréter et de comprendre un quelconque verset du Livre Saint ou Hadīth faisant mention de Gog et Magog. Dans le chapitre précédent, dédié à la terminologie, nous avons avancé que le Coran avait lui-même identifié Jésus comme le ‘ilm de la Sā‘ah, ou la « clé » de la compréhension du sujet de la Dernière Heure. Il y a ceux qui refusent obstinément d’accepter notre identification de la « cité » – obtenue par l’application de cette méthodologie – comme étant Jérusalem. Par conséquent, ils refusent de reconnaître Gog et Magog comme des acteurs dominants dans la restauration d’un Etat d’Israël en Terre Sainte et dans l’oppression sans cesse croissante avec laquelle cet Etat imposteur cherche à assurer sa domination sur le monde. Ils feignent de ne pas voir que, de toute évidence, le drame qui se déroule en Terre Sainte culminera avec le retour de Jésus (‘alayhi as-Salaam) et que son retour miraculeux sera le « ‘Ilm de la Sā‘ah ». On devrait mettre ces sceptiques au défi de fournir leur explication, tirée du Coran, susceptible de nous

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éclairer sur le drame qui se déroule en Terre Sainte et d’ainsi valider le Coran qui affirme « expliquer toutes choses » (Coran, Al Nahl 16:89). Voici donc le profil :

Gog et Magog sont des êtres humains (Coran et Hadīth)

Gog et Magog sont-ils d’étranges créatures aux silhouettes et aux dimensions étranges, etc. ou sont-ils des êtres humains ? Sont-ils des Djinns ou des anges ? Ou sont-ils comme Dajjāl le faux Messie, ni humain, ni DDjinn, ni anges mais, comme Dajjāl, ils apparaîtront un jour en tant qu’êtres humains ? C’est vers le Saint Coran que nous devons d’abord nous tourner pour répondre à cette question. Le verset 94 de la Sourate Al Kahf (ci-dessus) nous informe qu’une communauté d’êtres humains se plaignit à Dhoūl Qarnayn de Gog et Magog, et de leurs actes de Fassād (un comportement qui corrompt au point de réduire à un état de destruction) sur leur territoire. Ils lui demandèrent de construire une barrière qui retiendrait Gog et Magog et qui les protègerait ainsi du Fassād. Il répondit en construisant une barrière matérielle avec des blocs de fer et, ce faisant, il réussit à les contenir derrière cette barrière. Le code moral Islamique fait une distinction dans les pêchers entre ceux qui entraînent un châtiment dans l’au-delà et ceux (considérés comme des crimes) qui sont punissables dans ce monde-ci. Le code pénal Islamique considère le Fassād (une conduite destructrice par nature comme le meurtre organisé, l’intérêt bancaire (qui détruit le marché équitable), le vol organisé, les famines provoquées, l’empoisonnement généralisé par le biais des drogues et des vaccins, l’adoration forcée des idoles (destruction des âmes)) comme étant le pire de tous les crimes de ce type (les crimes qui peuvent détruire la société elle-même) et a prescrit des sanctions dissuasives pour le Fassād comprenant le bannissement,

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l’amputation de la main et du pied par ordre croisé, et la crucifixion :

ما﴿ � إن ؤا ين جز& � ياربون ٱل �ويسعون ف ۥورسول ٱ]

$ض يديهم ٱل

ع أ �و تقط

أ و يصل�بوا

أ ن يقت�لوا

فسادا أ

من و ينفوارجلهم من خلف أ

$ض وأ

ذلك لهم خزي ٱل

ن ف ﴾äعذاب عظيم ٱ½خرة يا ولهم ف ٱل; « La récompense de ceux qui font la guerre à Dieu et à Son Prophète, et qui s’efforcent/s’appliquent avec force et constance à perpétrer le Fassād sur la Terre, est qu’ils soient mis à mort, crucifiés ou amputés d’une main et d’un pied par ordre croisé, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera leur disgrâce dans ce monde, et un terrible châtiment les attend dans la vie future » (Coran, Al Māïdah, 5 : 33) L’utilisation du mot Fassād pour décrire le comportement de Gog et Magog implique qu’ils sont des êtres responsables de leurs actes, que l’on peut donc qualifier de « conduite ». Mais ceci ne serait possible que si Gog et Magog possèdent un « libre arbitre » avec la capacité de « choisir » et peuvent donc être tenus pour responsables de leur conduite pécheresse. Les anges ne possèdent pas de libre arbitre, et ne peuvent pas commettre de pécher ; ils ne peuvent donc pas commettre d’acte de Fassād. D’invisibles anges ne peuvent pas non plus être retenus

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derrière une barrière matérielle. Bien que les Djinns possèdent un libre arbitre, et qu’ils soient donc responsables de leurs actes, ils sont invisibles aux humains qui ne peuvent donc pas les identifier comme commettant des actes de Fassād. De plus, les Djinns invisibles existent dans une dimension spatio-temporelle différente de la nôtre, et par conséquent, comme les anges, ils ne peuvent être retenus derrière une barrière matérielle. Les seules autres créatures qui possèdent un libre arbitre, qui peuvent commettre des pêchers, et donc des actes de Fassād, sont les êtres humains. En outre, contrairement aux anges et aux Djinns, les êtres humains peuvent être retenus derrière une barrière matérielle. La conclusion irréfutable est que Gog et Magog sont des êtres humains. Quand on se tourne vers les Ahadīth, on trouve des informations qui soutiennent notre conclusion que Gog et Magog sont des êtres humains : Aboū Sa’īd al-Khoudri raconte que le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Le Jour du Jugement, Allah demandera à Adam de prendre dans sa descendance ceux qui iraient en enfer. Adam demandera : « Seigneur, qui sont-ils ? » Allah dira : « Neuf-cent quatre-vingt-dix-neuf pour mille d’entre eux sont destinés à l’enfer alors qu’un seul est destiné au paradis.» En entendant cela, les compagnons furent pris de peur et demandèrent : « Oh, Messager d’Allah, qui sera celui destiné au paradis?». Le Prophète dit : « N’ayez pas de peine, les neuf-cent quatre-vingt-dix-neuf seront les Ya’jouj et Ma’jouj alors que vous serez celui destiné au paradis.» (c.-à-d., en proportion, par rapport à eux, vous serez un pour mille). (Boukhari, Mouslim) « En vérité, Gog et Magog sont de la descendance d’Adam ».

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(Kanz al-Oummal, Hadīth No 2158) Les Ahadīth ci-dessus confirment que Gog et Magog sont des êtres humains, qui font partie de la descendance d’Adam (‘alayhi as-Salam). De plus, il y a un Hadīth al-Qoudsi rapporté dans le Sahih Mouslim dans lequel Allah Lui-même décrit Gog et Magog comme ses ‘Ibād ( c.-à-d., serviteurs ou esclaves): « J’ai créé certaines de Mes créatures (c.-à-d., Gog et Magog) si puissantes que nul autre que Moi ne pourra leur faire la guerre. » (Sahīh Mouslim) Des serviteurs d’Allah qui peuvent faire la guerre et battre des armées, sont normalement des êtres humains. Notre conclusion, basée sur des preuves solides tirées du Coran comme du Hadīth, est que Gog et Magog sont des êtres humains.

Un peuple au double visage capable de se déplacer rapidement

(Sémantique Coranique)

« Ya’joūj » et « Ma’joūj » sont les noms utilisés dans le Saint Coran pour Gog et Magog. Le Dr. Tammam Adi, le sémanticien du Coran, a indiqué que ce sont deux formes nominales issues de la racine « hamza djim djim » qui désignent grammaticalement une forme active (Ya’joūj’) et une forme passive (Ma’joūj). Cela pourrait signifier que ce peuple se caractérise par son « double visage », sa conduite en « flux et reflux ». Ils « attaquent » et « occupent » (Ya’joūj) puis feignent le « retrait » (Ma’joūj). Ils « agressent » (Ya’joūj) puis se font passer pour des « pacificateurs » ou des « victimes d’agression » (Ma’joūj). Ils « transgressent » (Ya’joūj) puis ils « pacifient » (Ma’joūj). Ils se présentent comme un « peuple religieux » (Ya’joūj) alors qu’en fait ils sont dépourvus de foi et essentiellement « impies » (Ma’joūj).

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Le Coran lui-même débute de façon très significative avec une mise en garde contre ce type précis de personnes au double visage :

ف �ذا﴿ $ض قيل لهم k تفسدواما نن ٱل � إن قالوا

k /مصلحون هم هم أ �� ٱلمفسدون إنk ولكن

﴾ 0 يشعرون « Et quand on leur dit : "Ne semez pas le Fassād sur Terre", ils disent : "Au contraire nous ne sommes que des artisans de la paix!" Ô certes, ce sont bien eux les semeurs de Fassād, mais ils ne s’en rendent pas compte. » (Coran, Al Baqarah 2 : 11-12)

�ذا﴿ ين لقوا � إ� ٱل ءامن�ا �ذا خلوا قالوا ءامنوا

ما نن مستهزءون � ﴾1شيطينهم قالوا إن�ا معكم إن

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« Et quand ils rencontrent ceux qui ont cru (en Allah le Plus Haut), ils déclarent : "Nous croyons (comme vous)"; mais quand ils se retrouvent seuls avec leurs diables, ils disent : "Nous sommes avec vous; en vérité, nous ne faisions que feindre (d’avoir la foi)" ». (Coran, Al Baqarah 2 : 14) Les grammairiens ont également souligné que Ya’joūj (Gog) et Ma’joūj (Magog) dérivent, dans la langue Arabe, de ajj ou ajij dans les formes grammaticales de « yaf’oul » et « ma’foul ». « Ajij » signifie « la rudesse », « l’ardeur du feu », mais « ajja » veut aussi dire « asra’a » ou « il allait (marchait) vite » ; par conséquent, Ya’joūj (Gog) et Ma’joūj sont un peuple caractérisé par sa rapidité de déplacement et par son agitation intense. On en a la preuve lors des Jeux Olympiques avec l’accumulation de médailles par ces personnes qui humilient invariablement tout le reste de l’humanité réunie. Mais d’autres preuves existent de la combinaison du « feu ardent » et de « rapidité de déplacement » lorsque ces mêmes personnes livrent leurs guerres barbares d’agression et d’oppression grâce auxquelles elles réussissent à occuper et à coloniser injustement la majeure partie de la Terre. La plus dangereuse de leurs fourberies aux deux visages est peut-être leur prétention à être un peuple appartenant à la sphère religieuse alors qu’en fait, ils sont essentiellement impies. Ils méprisent la vraie religion tout autant que ceux qui vivent sincèrement selon un mode de vie religieux, tout en s’efforçant d’atteindre la piété et la droiture. Etant donné que Ya’joūj ou Gog est employé à l’actif (dans la langue Arabe), et que Ma’joūj ou Magog est au passif, il s’ensuit que, dans une lutte qui les oppose, le Gog finiront par l’emporter sur Magog. Ce livre tentera d’identifier les Ya’joūj (Gog) aussi bien que les Ma’joūj (Magog) dans le monde d’aujourd’hui, et ce faisant il offrira

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un aperçu de la fin de l’Histoire où un titanesque affrontement (Armageddon) aura lieu entre eux.

Ils détiennent une extraordinaire puissance militaire (Coran et

Ahadīth)

Le Coran a clairement décrit Gog et Magog comme un

peuple possédant une puissance militaire extraordinaire. Il l’indique dans le passage de la Sourate Al Kahf dans laquelle Dhoūl Qarnayn fut informé de leur Fassād (conduite oppressive, injuste, corrompue et malfaisante) et sollicité pour construire une barrière, qui protègerait le peuple contre ce Fassād. Cette requête intervint après qu’il eut voyagé au préalable vers l’Est et l’Ouest. Dans son périple vers l’Ouest, il avait rencontré un peuple concernant lequel Allah avait demandé de quelle manière il allait les traiter. Sa réponse fut de déclarer qu’il punirait ceux qui commettaient des actes de Dhoūlm (injustice et oppression). Et puisqu’en outre le Coran déclare qu’il a été divinement pourvu de la capacité (ce qui implique la puissance avant tout) de mener à bien tous les buts qu’il choisirait, sa réponse naturelle et normale aurait dû être d’infliger un châtiment à Gog et Magog.

Le fait que Dhoūl Qarnayn n’essaya pas de punir Gog et Magog mais accepta plutôt de construire une barrière qui les retiendrait indique qu’ils possédaient une puissance militaire qu’il ne pouvait maîtriser.

L’implication inquiétante est que lorsque Gog et Magog seraient libérés par décret divin, ils prendraient le contrôle du monde en exerçant un pouvoir militaire unique. Ils projetteraient une puissance avec laquelle aucune alliance ou coalition de puissances dans le monde ne pourrait possiblement rivaliser.

Les Ahadīth confirment ce portrait de Gog et Magog qui se dessine d’après le Saint Coran. Dans un Hadīth Al Qoudsi rapporté

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dans le Sahih de l’Imam Mouslim, Allah le Plus Haut a dit à propos de Gog et Magog : « J’ai créé des créatures si puissantes que personne à part Moi ne pourra mener de guerre contre elles. » (Sahih Mouslim) Il devrait par conséquent être clair que lorsque Gog et Magog seraient relâchés dans le monde, par décision Divine, ils deviendraient finalement la puissance dirigeante du monde, vu qu’aucun rival ou coalition de rivaux n’aurait de chance d’égaler leur pouvoir. L’humanité serait donc soumise à l’ordre mondial de Gog et Magog !

Ils utilisent leur "puissance" pour opprimer (Coran)

La Sourate Al Kahf du Coran nous a fourni une description

de la manière dont la puissance était utilisée lorsqu’elle était fondée sur la foi (en Allah le Plus Haut). Dhoūl Qarnayn avait une telle foi en Allah le Plus Haut qu’Allah établit son règne sur la Terre et lui donna les moyens d’atteindre n’importe quel objectif qu’il choisirait de poursuivre. Allah le Plus Haut lui parla même et s’adressa nominativement à lui pour lui offrir le choix d’utiliser son pouvoir pour punir, ou d’en user d’une manière aimable et bienveillante. Son choix et sa réponse (voir Al Kahf, 18 : 87-88 ci-dessus) étaient sans ambigüité basés sur des valeurs et sur l’intégrité. L’exercice du pouvoir par Dhoūl Qarnayn est à nouveau décrit dans un deuxième passage de la Sourate Al Kahf dans lequel il rencontra un peuple « auquel Nous (Allah) n’avions fourni aucune couverture autre que celle-ci (celle fournie par la nature) ». Sa réaction fut de respecter leurs droits d’êtres humains et de reconnaître sans condition la prépondérance de ces droits sur tout autre intérêt, indépendamment de leur mode de vie primitif et même indépendamment d’intérêts stratégiques tels que

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l’acquisition de territoires, l’exploitation minière de diamants et d’or, l’extraction (en Mer Caspienne) des ressources pétrolières, etc. Il les laissa tels qu’ils étaient. Mais l’emploi du nom de « Dhoūl Qarnayn » (celui qui possède deux cornes, ou deux ères) dans la Sourate Al Kahf indiquait, à notre avis, l’existence de « deux » âges, l’un décrit dans la Sourate, et un autre vers lequel la Sourate dirige implicitement notre attention. Le deuxième âge qui devait arriver, pour lequel le nom de « Dhoūl Qarnayn » (c.-à-d. se rapportant à deux âges) fut Divinement utilisé dans la Sourate, devait émerger lorsque Gog et Magog seraient libérés par décret Divin. Le monde serait alors témoin du pouvoir fondé sur l’impiété plutôt que sur la foi en Allah le Plus Haut. Le pouvoir serait donc exercé d’une manière diamétralement opposée à celle de Dhoūl Qarnayn. Au lieu d’être utilisé pour punir l’oppresseur, le pouvoir serait plutôt utilisé pour opprimer et prendre pour cible ceux qui ont la foi (en Allah le Plus Haut) et dont la conduite est vertueuse. Le monde sera alors témoin d’une guerre contre l’« Islam » en particulier, et contre le « mode de vie religieux » en général. Deuxièmement, ceux qui détiennent le pouvoir n’accorderaient pas un gramme d’intérêt pour les droits de l’homme. Au lieu de cela, ils extermineraient et opprimeraient même les plus faibles des humains (qui vivent de manière primitive) comme des cafards, tout en prenant injustement le contrôle de leur territoire ou de leurs ressources comme les diamants, l’or, le pétrole, l’eau, etc. Gog et Magog seraient un peuple dont la ligne de conduite serait l’anarchie, l’agression et l’oppression. Ils rendent possible le retour d’un peuple à leur "Cité" (Coran)

(De notre point de vue, le verset Coranique (Al Anbiyāh, 21 :

95-96) fait allusion au retour des Juifs à Jérusalem, et ceci explique la restauration en Terre Sainte d’un Etat d’Israël)

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Cette partie du profil de Gog et Magog (ou ce que nous

définissons comme leurs empreintes) située dans le Coran, dans la Sourate Al Anbiyah, est de loin l’empreinte la plus importante par laquelle on peut les reconnaître. Le Coran nous livre la stupéfiante nouvelle que le peuple d’une « cité » (qui avait été détruite par Allah le Plus Haut) ne pourrait jamais y revenir (c’est-à-dire après qu’Allah le Plus Haut les en eut expulsés et leur défendit de revenir) pour la revendiquer comme la leur jusqu’à ce que Gog et Magog soient libérés et, en outre, qu’ils se propagent dans toutes les directions (c’est-à-dire qu’ils prennent le contrôle du monde). Nous avons expliqué dans notre livre « Jérusalem dans le Coran » que cette « cité » est Jérusalem :

ـــرم ﴿ ـــون وح ـــم k يرجع ه �نـــا أ هلكنه

ـــة أ قري '

� & �جوج وهــم مــن إ حــتجوج ومــأ

ذا فتحــت يــأ

حدب ينسلون ك ﴾

« Et Nous avons frappé d’interdiction une cité (c’est-à-dire Jérusalem) que Nous avons détruite (et dont les habitants ont été expulsés) afin qu’ils (les habitants de la cité) ne puissent jamais y revenir (pour la revendiquer comme la leur) jusqu’à ce que soient relâchés Gog et Magog et qu’ils se propagent dans toutes les directions (prenant ainsi le contrôle du monde tout en établissant l’ordre mondial de Gog et Magog). » (Coran, Al Anbiyāh, 21 : 95-96)

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C’est un exemple extraordinaire de ces versets du Coran qui

ne peuvent être pénétrés et correctement compris qu’en employant la méthodologie du système de signification, ainsi qu’à travers un examen minutieux de données émergentes situées hors du Coran. C’est cette empreinte de Gog et Magog, placée pour nous par Allah le Très Sage dans le Saint Coran, qui doit être considérée comme d’importance suprême et qui doit prévaloir sur toute autre empreinte contradictoire située dans les Ahadīth.

Ils absorbent l’humanité dans leur melting-pot impie mondial

(Coran et Ahadīth)

La Sourate Al Kahf du Coran mentionne l’avertissement de

Dhoūl Qarnayn qu’Allah le Plus Haut démolirait/détruirait/nivèlerait un jour la barrière qu’il avait construite avec des blocs de fer. Lorsque la barrière serait détruite, Gog et Magog seraient libérés dans le monde par décret divin, ils fusionneraient comme des vagues dans toutes les nations, tribus et peuples constituant l’humanité de telle sorte que l’ensemble de l’humanité, sauf les vrais serviteurs d’Allah le Plus Haut, serait absorbée dans le melting-pot décadent et impie de Gog et Magog. C’est ce qu’illustre clairement le Hadīth révélant qu’au Jour du Jugement Dernier, 999 êtres humains sur 1000 seront devenus membres de Gog et Magog et entreraient tous en enfer : « Rapporté par Aboū Sā’id Al Khoudri : le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) dit : le Jour de la Résurrection, Allah (swt) dira : « Ô Adam ! » Adam répondra "O Allah! Me voici répondant à Ton appel, de Toi nous tenons notre bonheur et entre Tes mains est tout le bien". Puis, retentira un appel puissant (disant) : "Allah t’ordonne de faire sortir de ta descendance ceux qui sont destinés au Feu (de l’Enfer)". Adam dira : « Et combien sont-ils pour le Feu (de l’Enfer) ? ». Allah dira : « De chaque millier, prends 999. » A ce moment toute femelle enceinte se débarrassera de son fardeau (fera

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fausse couche) et l’enfant aura les cheveux blancs. « Et tu verras les gens comme ivres, alors qu’ils ne le sont pas, mais le châtiment d’Allah sera dur. » (Coran, Al Hajj, 22 : 2) (Quand le Prophète mentionna ceci) les gens furent si bouleversés (et effrayés) que leur visage changea (de couleur) et sur ce le Prophète dit : "Les neuf cent quatre vingt dix neuf seront pris des Ya’joūj et de Ma’joūj, et (l’unique) dernier sera d’entre vous. Vous, les Musulmans (par rapport au grand nombre d’autres personnes) serez comme un poil noir sur le côté d’un bœuf blanc ou comme un poil blanc sur le côté d’un bœuf noir, et j’espère que vous formerez le quart des hôtes du Paradis." Sur quoi nous dîmes : "Allahou Akbar!" Puis il dit: "J’espère que vous formerez le tiers des hôtes du Paradis." Encore une fois nous dîmes tous : "Allahou Akbar!" Puis il dit: "(J’espère que vous formerez) la moitié des hôtes du Paradis." Aussi Nous dîmes : Allahou Akbar.» (Sahīh Boukhāri)

Il y aura très peu (une sur mille) de personnes dans le monde qui réussiront à résister au test et à l’épreuve de Gog et Magog. Ils seront comme des cubes qui ne peuvent entrer et se fondre dans les moules ronds de Gog et Magog. Ils seront ceux qui auront fidèlement suivi le Prophète béni (sallAllahou ‘alayhi wa sallam).

Ils ont la capacité de lancer une "Guerre des Etoiles" (Hadīth)

Non seulement ils possèdent une puissance militaire

formidable, mais en plus il est clair d’après le mot « flèches » utilisé dans le Hadīth ci-dessous qu’ils seront capables de lancer ce que l’on connaît comme une « guerre des étoiles ». Après tout, le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) n’a-t-il pas dit ceci : « Il incombe à ceux qui sont présents de transmettre (mon) présent message à ceux qui sont absents. Il se peut que certains de ceux auxquels il sera communiqué le comprendront mieux que ceux qui l’ont effectivement entendu ? » (Sahīh Boukhāri)

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« […] Gog et Magog marcheront jusqu’à atteindre la montagne d’Al Khamr, c’est une montagne de Baït-ul-Maqdis, et ils diront : Nous avons tué ceux qui sont sur Terre. Allons maintenant tuer ceux qui sont dans le ciel et ils tireront leurs flèches vers le ciel et les flèches retomberont entachées de sang […] » (Sahīh Mouslim)

Leur oppression prendra les Arabes pour cible privilégiée (Hadīth)

L’attitude spécialement hostile de Gog et Magog vis-à-vis des Arabes fut révélée par le Saint Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) après qu’il eut une vision concernant ces êtres maléfiques. La vision lui révéla qu’un trou avait été fait dans la barrière construite par Dhoūl Qarnayn, et donc que la libération de Gog et Magog dans le monde avait désormais commencé ou allait commencer. Et c’est en considérant l’information dévoilée par la vision qu’il s’exclama : « Malheur aux Arabes » : « Rapporté par Zaynab bint Jahch : "Un jour, le messager d’Allah est entré dans un état de peur et a dit : "Nul autre qu’Allah n’a le droit d’être vénéré ! Malheur aux Arabes à cause du Grand Mal qui s’est approché (d’eux) ! Aujourd’hui, un trou a été ouvert dans la barrière de Gog et Magog comme ceci." Le Prophète a fait un cercle avec son index et son pouce. Zaynab bint Jahch a ajouté : "J’ai demandé : "Ô Messager d’Allah ! Serions-nous détruits alors qu’il y aura des gens vertueux parmi nous ?" Le Prophète a dit: "Oui (cela arrivera) lorsque la vilénie s’accroîtra (le sordide, le mal, les conduites abjectes, les perversions sexuelles, etc. submergeront le monde)." » (Ceci indique non seulement l’oppression politique, économique et militaire des Arabes, mais aussi qu’ils seraient diabolisés par tous les moyens obscènes et maléfiques imaginables). (Sahīh Boukhāri)

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Ainsi, Gog et Magog devaient-ils prendre les Arabes pour cibles d’une persécution et d’une oppression toutes particulières. Ce qui aurait des conséquences redoutables pour le Hajj, ainsi que pour le Khilāfah Islamique. Ni l’un ni l’autre ne survivrait à l’assaut de Gog et Magog. Pas plus qu’il ne serait possible de restaurer le Hajj authentique ou le Khilāfah Islamique Sunnite aussi longtemps que l’ordre mondial de Gog et Magog survivrait.

La persécution et l’oppression des Arabes comprendraient aussi une stigmatisation raciale et une diabolisation telles que l’humanité en viendrait, à force d’endoctrinement, à mépriser les Arabes.

Gog et Magog seront-ils envoyés/dressés seulement après le

retour de Jésus (‘alayhi as-Salaam) et une fois qu’il aura tué le

Dajjāl ? (Hadīth)

« […] Ce sera dans ces conditions qu’Allah révèlera à Jésus ces mots : "J’ai fait émerger d’entre Mes serviteurs un peuple contre lequel nul ne sera en mesure de se battre ; mène ce peuple en sécurité vers la montagne", (fa yab’athouLlahou Ya’joūja wa Ma’joūj) puis (durant ces périodes de l’Histoire menant à de tels événements) Allah enverra ou dressera Gog et Magog (cela n’implique pas nécessairement que leur libération ou leur relâché doive avoir lieu seulement après le retour de Jésus), puis ils se propageront dans toutes les directions ou occuperont tout poste présentant un avantage. Le premier d’entre eux passera par le Lac de Tibériade (la Mer de Galilée) et boira de son eau et lorsque le dernier d’entre eux y passera (cela devrait être bien plus tard), il dira : "Il y avait de l’eau ici autrefois"[…] » (Sahīh Mouslim) Ce Hadīth a été presque unanimement compris comme affirmant ou impliquant que la libération de Gog et Magog dans le monde ne peut pas avoir lieu avant que Jésus (‘alayhi as-Salaam) ne

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soit revenu et qu’il ait tué le Dajjāl. Ce livre rejette l’utilisation de cette méthodologie défectueuse qui focalise l’attention sur un hadīth solitaire interprété d’une façon qui annule toutes les preuves du contraire que nous avons amassées à partir du Coran et des Ahadīth.

Ils consomment une quantité excessive d’eau (Hadīth)

Le Coran a déclaré qu’Allah le Plus Haut a créé toute chose

vivante d’eau (Al Anbiyāh’, 21:30). L’eau par conséquent, jouit du statut de « mère » de toutes les choses vivantes, y compris les êtres humains. Le Coran a de plus déclaré que le ‘Arch d’Allah (Le centre de commande duquel Il contrôle la création toute entière) repose sur l’eau (Hoūd, 11 :17). L’eau occupe donc un statut unique dans toute la création.

Le mode de vie religieux insiste sur le respect de l’eau, et interdit son gaspillage ou sa consommation excessive. Pourtant, le profil de Gog et Magog émergeant des Ahadīth du Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) est celui d’un peuple qui consomme de l’eau de façon si excessive (et si stupidement) que même la mer de Galilée en Terre Sainte, finirait par se dessécher. Par conséquent, ils sont les auteurs de leur propre destruction. « […] Le premier d’entre eux (c.-à-d., Gog et Magog) passera par le Lac de Tibériade (la Mer de Galilée) et boira de son eau et lorsque le dernier d’eux y passera, il dira : « Il y avait de l’eau ici autrefois […] » (Cela implique une consommation d’eau si excessive que la nature ne serait pas en mesure de la reconstituer et que le niveau de l’eau ne cesserait de diminuer jusqu’à ce que le lac s’assèche) (Sahīh Mouslim) « Ils boiront (consommeront) tellement d’eau dans le monde que lorsque certains d’entre eux passeront près d’un ruisseau, ils boiront toute son eau et le laisseront à sec. »

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(Kanz al-Ummāl, Hadīth No 2157) En outre, ils commettent le Fassād ; on peut donc s’attendre à ce qu’ils corrompent et détruisent non seulement les ressources du monde en eau, mais aussi le « respect » de l’eau. Cela a des conséquences dangereuses pour la préservation de la Sunna en ce qui concerne tant la quantité et la pureté de l’eau utilisée dans le Woudou (ablution) et le Ghousl (bain).

Gog et Magog et la Mer de Galilée (Hadīth)

Le Hadīth ci-dessus révèle aussi qu’une diminution constante du niveau de la Mer de Galilée (jusqu’à son assèchement) sera la preuve d’un passage continu de Gog et Magog en route vers le grand final à Jérusalem. Les savants qui entreprennent une étude de ce sujet tout en négligeant l’examen de cette partie crucialement importante du profil de Gog et Magog en lien avec le niveau de la Mer de Galilée feraient vraiment une très grave erreur.

Ils entraîneront la plupart du genre humain dans le feu de l’enfer ;

ils sont donc eux-mêmes un peuple essentiellement impie et

pêcheur (Hadīth)

Le Hadīth rapporté par Aboū Sa’īd al-Khoudri et inscrit dans le Sahīh de l’Imam Boukhāri (cité ci-dessus) contient un Hadīth Al Qoudsi (c.-à-d. un discours provenant directement d’Allah le Plus Haut) indiquant que Gog et Magog transformeront 999 humains sur 1000 en Ahlou Ya’joūj wa Ma’joūj (c.-à-d. en membres de leur entourage) et, par conséquent, tous ces gens entreront dans le feu de l’Enfer. Cela implique inévitablement que le mode de vie prépondérant de Gog et Magog serait pêcheur, impie, et mènerait à l’Enfer.

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Ils sont liés à l’abandon du Hajj (Hadīth)

Un Hadīth consigné dans le Sahīh Boukhāri révèle un lien existant entre Gog et Magog et l’abandon du Hajj : Rapporté par Aboū Sa’īd al-Khoudri : Le Prophète a dit : « Les gens continueront à effectuer le Hajj et la ‘Oumrah même après l’apparition de Gog et Magog » (rapporté par Chou’ba) « La (Dernière) Heure n’arrivera pas avant que le Hajj (à la Ka’ba) n’ait été abandonné. Ce que fait cette prophétie, c’est attirer l’attention sur l’abandon final du Hajj et nous informer que la libération de Gog et Magog dans le monde est un événement qui précédera l’abandon du Hajj. En d’autres termes, lorsque le Hajj sera abandonné, aucun Musulman ne pourra plus nier la libération de Gog et Magog. (L’auteur s’attend à ce que le Hajj soit finalement abandonné au moment où Israël lancera sa grande guerre pour tenter de prendre le contrôle de tout le territoire entre « le fleuve d’Egypte, et le fleuve Euphrate » (cf. Genèse 15 : 18, « Ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abraham, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate […] »). La grande guerre d’Israël peut avoir lieu n’importe quand aujourd’hui, et aura lieu sans le moindre doute avant que Jésus (‘alayhi as-Salaam) ne revienne. L’attente ne devrait pas être longue avant que ce trait important du profil de Gog et Magog ne se manifeste dans le monde. Cela fera taire toutes les critiques qui ont rejeté le point de vue selon lequel Gog et Magog ont déjà été libérés dans le monde.

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CHAPITRE CINQ

IDENTIFICATION DE GOG ET MAGOG

Gog et Magog sont présents aussi bien au sein de l’alliance Anglo-Américaine Israélienne que dans celle menée par la Russie, et ils les mènent toutes deux vers leur destruction

mutuelle.

Ce chapitre pourrait bien être considéré comme le plus important de cet ouvrage. Nous devons par conséquent procéder avec la plus grande prudence tout en reconnaissant les limites inhérentes à la quête pour identifier Gog et Magog.

Nous devons d’abord localiser le territoire géographique dans lequel ils vivaient, à l’époque où ils étaient retenus par la barrière de fer construite par Dhoūl Qarnayn. Heureusement pour nous, le Saint Coran et les Ahadīth du Prophète Mouhammad (Paix et Bénédictions d’Allah le Plus Haut sur lui) ont fourni des informations géographiques explicites et des descriptions nous permettant de situer à la fois la région dans laquelle Dhoūl Qarnayn se rendit ainsi que l’endroit exact dans cette région où la barrière fut bâtie.

Nous notons, tout d’abord, que le territoire devait être situé au nord de la Terre Sainte, étant donné que les Ahadīth du Saint Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) précédemment cités dans ce livre nous ont informés que Gog et Magog passeraient par la Mer de Galilée sur le chemin les menant à Jérusalem. La Mer de Galilée se trouve au nord de Jérusalem. Voici deux Ahadīth pertinents :

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« […] Ce sera dans ces conditions qu’Allah révèlera à Jésus ces mots : "J’ai fait émerger d’entre Mes serviteurs un peuple contre lequel nul ne sera en mesure de se battre ; mène ce peuple en sécurité vers la montagne", (fa yab’athouLlahou Ya’joūja wa Ma’joūj) puis (durant ces périodes de l’Histoire menant à de tels événements) Allah enverra ou dressera Gog et Magog (cela n’implique pas nécessairement que leur libération ou leur relâché doive avoir lieu seulement après le retour de Jésus), puis ils se propageront dans toutes les directions ou occuperont tout poste présentant un avantage. Le premier d’entre eux passera par le Lac de Tibériade (la Mer de Galilée) et boira de son eau et lorsque le dernier d’entre eux y passera (cela devrait être bien plus tard), il dira : "Il y avait de l’eau ici autrefois"[…] » (Sahīh Mouslim) « […] Gog et Magog marcheront jusqu’à atteindre la montagne d’Al Khamr et c’est une montagne de Bayt Al Maqdis (c.-à-d. Jérusalem) […] » (Sahīh Mouslim)

Nous devons maintenant rechercher au nord de la Terre Sainte, une mer qui corresponde à la description donnée par la narration Coranique du voyage vers l’Ouest de Dhoūl Qarnayn. Ce devait être une étendue d’eau très vaste, vu qu’il lui était impossible de voyager plus à l’Ouest au-delà de cette mer. Cette mer devait également être d’une couleur inhabituellement sombre :

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﴿ & �مس إذا بلغ مغرب حت �وجدها تغرب ف عي ٱلش

قلنا يذا ب ٱلقرني حئة ووجد عندها قوما ن تعذ أ ا �إم

ن تت�خذ فيهم حسن ا أ � ﴾ �ا �م

« (Il voyagea) jusqu’à ce qu’il eût atteint le (lieu du) coucher du soleil (puisqu’en l’absence de terre au-delà, cela ressemblait à la fin de la Terre) et il découvrit que le soleil se couchait sur une mer sombre et trouble et au bord de laquelle vivait un peuple. Nous dîmes : « Ô Dhoūl Qarnayn ! (Tu as toute autorité) soit pour les châtier ou soit pour les traiter avec bienveillance !» (Coran, Al Kahf, 18 : 86)

Il avait également dû trouver à une autre mer lors de son voyage vers l’Est : c’est la seule explication qui peut rendre compte à la fois du récit Coranique du « lever du Soleil » ainsi que de la déclaration des rabbins de Médine disant qu’il a voyagé aux confins (aux deux extrémités) de la Terre. Voici les questions posées par les Rabbins (citées dans mon livre « La Sourate Al Kahf et l’Ere Moderne », dans le chapitre intitulé « Le Contexte Historique de la Révélation de la Sourate Al Kahf » disponible en téléchargement sur mon site Web : www.imranhosein.org): « Demandez-lui ce qui est arrivé aux jeunes hommes qui ont disparu dans les temps anciens, car leur histoire est merveilleuse ; Questionnez-le à propos du puissant voyageur qui a atteint les confins de l’Est et de l’Ouest ;

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Et demandez-lui ce qu’est l’Âme (Rouh) ! S’il peut vous donner la réponse alors suivez-le, car c’est un Prophète. S’il ne peut pas, alors c’est un faussaire et traitez-le comme bon vous semble. » (Ibn Ishaq, Sīrat Rassoūl Allah. Traduit par A. Guillaume, Oxford Univ. Press. Karachi. 1967. p. 136) Voici la description Coranique de son voyage vers l’Est :

﴿ & �مس إذا بلغ مطلع حت � قوا ل�م ٱلش وجدها تطلع '

ا �هم من دونها ست ﴾ �نعل ل « […] jusqu’à ce qu’il eut (finalement) atteint l’endroit (le plus lointain qu’il pouvait atteindre à l’Orient – car vu qu’il n’y avait aucune terre au-delà cela semblait être le bout de la Terre – et) au-delà duquel le Soleil semblait se lever ; il découvrit qu’il se levait sur un peuple auquel Nous n’avions donné aucune protection (contre le Soleil (le climat, la pollution atmosphérique, etc.) autre que leur protection naturelle.) » (Coran, Al Kahf, 18 : 90)

L’étendue de territoire que nous recherchons doit non seulement être délimitée par deux vastes mers, mais doit également être caractérisée géographiquement par une chaîne

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continue de montagnes infranchissable. Nous devons trouver une série de montagnes plus ou moins reliées entre elles le long d’une ligne s’étirant des côtes d’une mer à l’autre. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons accepter que la construction d’une barrière bloquant une voie de passage unique entre les montagnes, ait pu effectivement et hermétiquement empêcher les va-et-vient de tribus pillardes entre les montagnes :

فما ﴿ ن يظهروه وما ٱسطعوا أ ﴾�نقبا ۥل ٱستطعوا

« Et ainsi, (la barrière fut construite et Gog et Magog) ne purent plus ni l’escalader ni la transpercer (en y creusant un trou) (ce devait être les deux seules options qui leur étaient offertes puisque Dhoūl Qarnayn poursuivit en déclarant que la construction de la barrière était un acte de Bonté Divine, ce qui laissait entendre que l’humanité serait désormais sauve des ravages causés par Gog et Magog). » (Coran, Al Kahf, 18 : 97) Dhoūl Qarnayn employa le mot « Radmoun » pour désigner la barrière qu’il allait construire. Alors que « Saddoun » en Arabe signifie barrière, « Radmoun » implique une construction qui remplit un espace à l’instar d’un barrage. Récapitulons : nous devons rechercher une région géographique au Nord de la Terre Sainte, délimitée par de vastes mers à l’Est et à l’Ouest, celle située à l’Ouest étant caractérisée par une couleur sombre. Entre ces deux mers doit se trouver une chaîne continue et sans faille de montagnes infranchissables, interrompue par un intervalle unique ou un col montagneux permettant le passage des gens du Nord au Sud et vice-versa. Le Coran a décrit la forme même des deux côtés de ce passage montagneux comme étant comparable à un

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coquillage ouvert, c’est-à-dire aux deux côtés d’un coquillage ouvert qui sont joints en bas et séparées en haut :

ـــون ﴿ ـــر ءات ـــد زب ـــي ٱلدي ـــاوى ب & إذا س �ـــت ح

ــدفي �ــال ٱلص ق ــوا ــه ٱنفخ & إذا جعل �ــت ــال ۥح ــارا ق ن

غ عليه قطرا فر ءاتون أ﴾

« « Apportez-moi des blocs de fer !» Puis, quand il (eut empilé le fer et qu’il) en eut comblé l’espace compris entre les versants des deux montagnes (ayant la forme des deux côtés d’un coquillage ouvert), il ajouta : « (Allumez un feu et) Actionnez vos soufflets ! » A terme, quand il lui eut donné la lueur du feu, il ordonna : « (Placez maintenant le cuivre dans le feu puis) Apportez-moi du cuivre fondu que je puisse déverser dessus.» (Coran, Al Kahf, 18 : 96)

Lorsque nous recherchons de larges étendues d’eau au Nord de la Terre Sainte, nous éliminons d’emblée la Mer Méditerranée, ainsi que sa région Est étant donné qu’elles ne correspondent pas aux descriptions précitées. Cela ne nous laisse qu’une seule autre réponse possible, et qui coïncide parfaitement avec tout ce qui a été détaillé.

Au Nord de la Mer Méditerranée se trouve la Mer Noire. La « Mer Noire » tire possiblement son nom de la couleur inhabi-tuellement sombre de ses eaux profondes. Etant plus au Nord que

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la Méditerranée et bien moins saline, sa concentration en micro-algues est bien plus riche, ce qui lui donne sa couleur sombre. La visibilité sous-marine dans la Mer Noire est bien moins bonne qu’en Méditerranée. La photographie satellite de la Mer Noire dans la carte n°1 ci-dessous, illustre directement cette couleur sombre. Il devrait donc être tout à fait clair que la Mer de l’Ouest des voyages de Dhoūl Qarnayn ne peut être que la Mer Noire. Carte N°1 : Photo satellite de la Mer Noire

Une fois la Mer Noire reconnue comme étant la mer située aux confins Ouest du périple de Dhoūl Qarnayn, la mer à droite devrait être la Mer Caspienne (voir carte n°2 ci-dessous) :

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Carte n°2 : Carte de la Mer Noire et de La Mer Caspienne et leurs environs.

Entre ces deux mers, se trouvent les Montagnes du Caucase. De fait, cette chaîne de montagnes s’étend d’une mer à l’autre, et

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en soi elle constitue une séparation entre l’Europe et l’Asie (Voir Carte n°3 ci-dessous) : Carte n°3 : Les Montagnes du Caucase entre la Mer Noire et la Mer Caspienne.

Maintenant que nous avons localisé les deux mers, ainsi que la chaîne de montagnes qui s’étend de bout en bout d’une mer à l’autre, nous devons trouver un passage unique entre les montagnes, ainsi que des preuves de la présence de fer provenant des ruines de la barrière de Dhoūl Qarnayn. La Route Militaire Géorgienne construite par les Russes au 19e siècle est en vérité la seule route praticable qui relie la région au Nord des montagnes à la zone Sud. C’est la route principale de 220 kilomètres reliant Tbilissi en Géorgie à Vadikavkaz en Russie. Nommée ainsi par le Tsar Alexandre 1er, cette route date en fait de bien avant le 1er siècle

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avant J.C., et reste encore importante en tant qu’un des seuls liens vers la Russie à travers les montagnes du Caucase.

On peut trouver des informations directement disponibles sur Internet qui la décrivent comme ceci : « une route spectaculaire, qui serpente à travers d’imposantes montagnes, culminant à plus de 2300m au col de Krestovy. En quittant Tbilissi vers le nord, on atteint en premier lieu la forteresse médiévale d’Ananauri, surplombant la rivière et la vallée Aragvi. En s’approchant de la frontière Russe, on arrive à la ville de Kazbegi, dominée par le monumental Mont Kazbegi (5033m), le sommet le plus élevé du Caucase Géorgien. En dernier lieu, les Gorges de Darial, où la route s’engage sur quelques kilomètres sur un étroit plateau continental au-dessous de falaises de granit hautes de 1500m. » « Darial était historiquement important, en tant qu’unique passage praticable à travers le Caucase, et a longtemps été fortifiée, au moins depuis 150 avant J.C. Les ruines d’une ancienne forteresse sont encore visibles. »

Nous avons désormais localisé le passage entre les montagnes, il reste maintenant à effectuer une recherche archéologique pour trouver des vestiges de la barrière. Dans une correspondance personnelle avec l’auteur, le Dr Tammam Adi a souligné : « Je m’attendrais à ce que tout reste de débris (de la barrière construite par Dhoūl Qarnayn) se trouve au fond de la gorge et qu’il soit en bronze, un alliage de fer et de cuivre, comme le dit clairement le verset ». Nous devons également rechercher des traces de minerai de fer dans la région Sud des Montagnes du Caucase et alentour puisque c’est là que le peuple aurait dû trouver le fer dont ils fournirent des morceaux ou des blocs à Dhoūl Qarnayn.

L’article Wikipédia à propos du Passe ou Gorge de Darial qui comprend un texte de l’Encyclopedia Britannica (11ème édition) retrace l’origine du nom de la Gorge jusqu’au terme « Dār-i Alān »

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qui signifie « Porte des Alains » en Persan. Cette Gorge, connue tour à tour comme Porte des Ibères ou Porte du Caucase, est mentionnée dans les annales Géorgiennes sous les noms de Ralani, Dargani et Darialani. En d’autres termes, le nom Darial a su préserver le fait historique qu’une forme de barrière faite de métal exista autrefois dans cette Gorge.

Finalement, les flancs montagneux, des deux cotés du Passe de Darial, sont façonnés comme les deux cotés d’un coquillage ouvert, exactement comme décrit par le mot Coranique « Sadafayn ». Voici des photographies du Passe de Darial prises en 1872 :

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Les Gorges de Darial, aussi connues comme Dār-i Alān (Porte des Alains) ou Portes Ibériques ou Portes du Caucase. http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:Dariialsk_ravine_(A).jpg http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/07/Dariialsk_ravine_%28A%29.jpg

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Le passe de Darial, découpé comme un coquillage ouvert. http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:Dariial%27skoe_na_voenno-gruzinskoi_dorogie_(A).jpg

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Voici une photographie d’un coquillage ouvert nous montrant ses « Sadafayn » (ses deux cotés) joints en bas et séparés à leurs sommets dentelés, puis deux autres photographies qui montrent clairement les Sadafayn ou les aspects en forme de coquillage de la Gorge (c.-à-d. de ses deux côtés ressemblant à un coquillage ouvert):

Photographie d’un coquillage ouvert montrant ses sadafayn.

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Photographie illustrant clairement les sadafayn ou relief de la Gorge caractéristique de la forme de coquillage.

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Photographie illustrant également des sadafayn de la Gorge.

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Nous devons également trouver une langue parlée au Sud du Caucase, qui est différente de toutes les autres langues parlées dans, et autour de la région du monde connu d’alors. Nous devons procéder ainsi car l’expérience de Dhoūl Qarnayn lorsqu’il arriva à cet endroit est qu’il trouva un peuple qui ne comprenait rien à son langage :

﴿ & �ين إذا بلغ بي حت �د �� ٱلسk وجد من دونهما قوما

kيكادون يفقهون قو�﴾ « (Et il marcha) Jusqu’à ce qu’il eût atteint (un passage) entre deux barrières montagneuses, en deçà desquelles il découvrit une peuplade qui ne comprenait quasiment aucun mot (c’est-à-dire rien à son langage). » (Coran, Al Kahf, 18 : 93)

Justement, la langue Géorgienne qui est parlée dans le Sud des Montagnes du Caucase correspond précisément ce type de langue. C’est une langue insulaire pré-Indo-européenne qui n’est apparentée à aucune autre langue parlée depuis au moins 5000 ans.

Nous devons maintenant chercher un peuple qui a quitté son territoire situé dans la région des Montagnes du Caucase et qui a continuellement migré ou qui s’est délocalisé en Terre Sainte. Nous devons aussi trouver un peuple responsable de la « libération » de la Terre Sainte (de son administration Musulmane)

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puis du retour des Israélites Juifs pour revendiquer la Terre Sainte – dont ils avaient été expulsés par décret Divin.

Ce peuple résidant dans la région des Montagnes Caucasiennes que nous recherchons doit avoir un palmarès historique d’invincibilité militaire (« J’ai créé d’entre Mes serviteurs des êtres d’une puissance telle que personne ne pourra lancer de guerre contre eux »). Ils doivent avoir élargi leur pouvoir et établi leur domination à travers le monde tout en occupant tout poste ou lieu offrant un avantage (min koulli hadabin). Ce doit être un peuple qui, bien qu’issu du genre humain, possède malgré tout certaines caractéristiques uniques qui le distinguent du reste de l’humanité.

Pouvons-nous localiser ce peuple ? Si nous nous y parvenons, nous aurons identifié Gog et Magog.

A tout le moins quelques Juifs Européens qui ont créé le Mouvement Sioniste trouvent leurs origines dans des tribus d’Europe de l’Est converties au Judaïsme. Les tribus Khazars qui résidaient au Nord des Montagnes du Caucase se sont non seulement converties au Judaïsme, mais ont aussi laissé leur marque dans l’Histoire à la naissance de l’Islam en réussissant à bloquer la progression irresistible des armées Musulmanes qui étaient sur le point de conquérir l’Europe. Elles possédaient donc une puissance militaire bien plus grande que quiconque dans le monde connu d’alors. Les armées Musulmanes qui avaient été ainsi bloquées, venaient juste de battre les Empires Perse et Byzantin (les deux superpuissances existantes au monde à cette époque). La puissance militaire Khazar semble donc avoir été unique. (cf. le travail approfondi de Kevin Alan Brook, Les Juifs de Khazarie, Jason Aronson, 1999 ; voir aussi le site web www.khazaria.com).

Il n’est pas réellement nécessaire que nous menions une enquête généalogique Khazarienne sur les Juifs qui ont continuellement quitté la région des Montagnes Caucasiennes, y

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compris les Juifs Russes, pour migrer vers la Terre Sainte et l’Etat d’Israël. L’important est d’avoir localisé le peuple qui a effectué ce voyage vers la Terre Sainte depuis la région même où Dhoūl Qarnayn construisit la barrière. Ces Européens, ou Juifs Caucasiens, sont aussi à blâmer pour avoir séduit et convaincu les Juifs Israélites de quitter leurs lieux de résidence (en particulier dans le monde Musulman) pour retourner en Terre Sainte.

Et donc, notre conclusion est que Gog et Magog étaient à l’origine situés au sein des Khazars d’Europe de l’Est. Alors que beaucoup d’entre eux devinrent des Juifs Européens, il ne fait aucun doute que certains d’entre eux devinrent également des Chrétiens Européens et que l’établissement de la mystérieuse alliance Européenne judéo-chrétienne fut rendu possible par la présence des Khazars dans l’un et l’autre des camps, jadis divisés par une barrière d’amertume et d’incompréhension. C’est peut-être l’une des significations que renferme le verset Coranique qui déclare que Gog et Magog fusionneraient les uns avec les autres comme des vagues se mélangent entre elles (yamoūjou fi ba’d).

Mais le verset peut aussi signifier qu’ils entreraient un jour en conflit l’un avec l’autre lors d’un affrontement gigantesque dans lequel ils se dresseraient l’un contre l’autre comme des vagues qui s’écrasent l’une contre l’autre. Ce choc des Titans – décrit par le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) comme la Malhama – devrait être désignée comme la guerre de toutes les guerres et, à son tour, elle ouvrirait la voie à et annoncerait le souffle dans la Trompe qui signale l’arrivée imminente de la Dernière Heure. Un Hadīth du Saint Prophète, cité ailleurs dans ce livre (voir profil de Gog et Magog), les a décrit comme tirant leurs flèches vers le ciel.

Gog et Magog sont tous deux présents aussi bien au sein de l’alliance Anglo-Américaine Israélienne que dans celle menée

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par la Russie, et ils les mènent toutes deux vers un gigantesque choc dont résultera leur destruction mutuelle.

Dans la première édition de ce livre, nous sommes arrivés à la conclusion prématurée identifiant Gog comme l’alliance Sioniste Anglo-Américaine Israélienne et Magog comme l’alliance menée par la Russie. Notre appréciation du sujet est aujourd’hui différente. Nous sommes désormais d’avis que Gog et Magog sont présents à la fois dans l’alliance Anglo-Américaine Israélienne et dans celle menée par la Russie, et qu’ils les mènent toutes deux vers un gigantesque choc qui débouchera sur leur destruction mutuelle. Il est cependant important de noter que Gog et Magog survivront à ce choc et qu’ils utiliseront alors leur puissance pour conférer à Israël un tel pouvoir qu’Israël se verra fermement établie dans son rôle d’Etat gouverneur du monde.

Nous avons interprété l’emploi du mot « flèches » dans le hadith comme une allusion au fait que Gog et Magog possèdent la technologie militaire relevant d’une « guerre des étoiles ». La Russie ainsi que l’alliance Anglo-Américane Israélienne sont toutes deux capables de mener une guerre des étoiles.

De nouvelles preuves sont apparues qui confirment les origines Khazares de la Russie moderne. D’autre part, on devrait trouver Gog au sein des Chrétiens d’Europe de l’Ouest qui se sont spectaculairement réconciliés avec les Juifs Khazars pour créer l’alliance sioniste occidentale dominée par les Etats-Unis et le Royaume Uni.

Si notre identification s’avère correcte, alors le futur conflit de type « guerre des étoiles », nommé Malhama en Islam, devrait opposer la Russie à l’alliance Occidentale Anglo-Américaine Israélienne. Une guerre nucléaire si importante qu’il en résulterait des nuages de gigantesques champignons atomiques précurseurs du Signe du Doukhān (la fumée) dont fait mention le Coran (cf.

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Coran, Al Doukhān, 44 :10-11) ainsi que de nombreux Ahadīth. En effet dans son commentaire du fameux hadīth du Sahīh Mouslim concernant les dix Signes (majeurs) du Jour Dernier, l’Imam al-Nawawi a consigné un hadīth du Prophète béni (sallAllahou ‘alayhi wa salaam) rapporté par Houdhayfah (radhiAllahou ‘anhou) disant que le Doukhān consisterait en 40 jours d’obscurité. Il devrait donc être clair que la guerre nucléaire à venir devrait réduire considérablement la population mondiale et réduire en poussière de larges pans de la Terre. C’est précisément la mise en garde de la Sourate al Kahf qui déclare « [...] et vraiment (en son temps) Nous réduirons ce qui s’y trouve (soit sur la Terre) en poussière et en sol aride [...] ». Attardons-nous également sur le hadīth suivant : « Il y aura une bataille comme on en vit nulle autre pareille, telle que si un oiseau passait leurs lignes, il tomberait mort avant d’atteindre l’extrémité de leurs troupes. » (Ahmad, Mouslim)

Une attaque nucléaire imminente contre le Pakistan, affichée comme une réponse à des activités terroristes présumées, mais dans le but effectif de détruire les centrales nucléaires de ce pays, persuaderait la Russie qu’elle pourrait finalement subir le même sort à moins de répondre vigoureusement à l’intimidation et à l’encerclement de l’Occident (via l’OTAN). Telle est la recette pour une guerre finale. C’est dans ce contexte que l’on peut comprendre et anticiper l’accomplissement de la prophétie concernant la conquête de Constantinople (aujourd’hui Istanbul) contrôlée par l’OTAN : Le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Lataftahanna al-Qoustantiniyya wa lani’ma alamirou amirouha wa lani’ma al-jaychou dhalika al-jaych. » « En vérité, vous allez conquérir Constantinople. Quel merveilleux chef sera son chef, et quelle merveilleuse armée que cette armée ! » (Ahmad, Boukhāri)

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L’objectif stratégique militaire Russe le plus immédiat après la Malhama devrait être la conquête de Constantinople qui donnera à (ce qu’il reste de) la marine Russe un accès à la Mer Méditerranée et donc à Israël. Cette conquête sera probablement réalisée par le biais d’une alliance entre Roūm (c.-à-d. la Russie) et les Musulmans, comme prédit par le saint Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam).

Nous pouvons anticiper que le monde moderne de technologie militaire électronique sophistiquée s’effondrera dans le sillage de cette guerre nucléaire (peut-être suite aux radiations nucléaires) mais cela pourrait ne pas affecter certains navires de guerre.

[NDT : Le paragraphe suivant a été rédigé avant la nouvelle édition de ce livre dans laquelle le Cheikh localise Gog et Magog à la fois au sein des deux alliances qui y sont citées.] Etant donné que le Coran utilise le mot Ya’joūj à la tendance active, et Ma’joūj à tendance passive, cela pourrait entrainer le fait que Gog finiront par prévaloir sur Magog dans ce duel (Armageddon), c’est-à-dire que l’alliance Occidentale Anglo-Américaine Israélienne l’emportera sur la Russie. L’issue la plus probable serait toutefois la destruction mutuelle de Gog et Magog.

L’implication la plus importante de l’affrontement de type « guerre des étoiles » à venir entre les deux alliances est son lien avec Israël et la Terre Sainte. Gog et Magog mèneront les deux alliances à cet affrontement causant leur destruction mutuelle, mais Gog et Magog eux-mêmes ne seront pas détruits (peut-être parce qu’ils survivront dans des villes sous-terraines). Gog et Magog confèreront ensuite à Israël un pouvoir permettant à l’Etat sioniste d’imposer sa domination à ce qu’il reste du monde et ainsi de succéder aux Etats-Unis en tant que troisième et dernier Etat de Dajjāl gouverneur du monde.

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Cependant, avant que le Dajjāl ne puisse apparaître en personne, en tant que dirigeant d’Israël qui proclamera être le vrai Messie, le monde devra assister à l’accomplissement de la prophétie du Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) mentionnée ci-dessus relative à la conquête de Constantinople. (L’auteur envisage d’écrire un essai sur le sujet de « La conquête de Constantinople dans Akhirouz-Zamān » incha’Allah).

Ce serait peut-être à ce moment-là que le monde assisterait à l’accomplissement des prédictions du Prophète Mohammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) selon lesquelles les Musulmans libèreront la Terre Sainte de l’oppression et de la tyrannie des Juifs : Aboū Hourayrah rapporte que le Prophète a dit : « Des drapeaux noirs émergeront du Khorassan (un territoire comprenant l’Afghanistan, le Nord-Ouest du Pakistan, l’Iran et des parties de l’Asie Centrale), et aucune force ne pourra les arrêter jusqu’à ce qu’ils entrent à Aelia (Jérusalem). » (Sounan Thirmīdhī) Aboū Hourayrah rapporte que le Messager d’Allah a dit : « La Dernière Heure n’arrivera pas avant que les Musulmans ne combattent les Juifs et qu’ils ne les tuent, à tel point que les Juifs se cacheront derrière des rochers (de très grosses pierres) et des arbres. Les arbres et les rochers diront alors: "Ô Musulman! Ô Serviteur d’Allah! Il y a un Juif (caché) derrière moi, viens donc le tuer […]". (Sahīh Mouslim)

Winston Churchill identifie Gog et Magog

Winston Churchill avait anticipé une guerre froide à venir

entre la Russie et l’alliance Occidentale Anglo-américaine (Israël n’avait pas encore été créé) qui dominerait la politique mondiale pour les décennies futures. Il le dit dans son discours « le Nerf de la

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Paix », (le Discours du Rideau de Fer), au Collège Westminster à Fulton dans le Missouri, le 5 Mars 1946, dans lequel il déclara : « De Stettin dans la Baltique jusqu’à Trieste dans l’Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent. ». Nous remarquons que le terme « rideau de fer » comporte une étrange ressemblance avec la barrière de fer de Dhoūl Qarnayn. Le 9 Novembre 1951, Winston Churchill fit un autre discours au Banquet du Maire de Londres au Guildhall, à l’occasion de la restauration des effigies de Gog et Magog à leur place d’honneur traditionnelle dans l’aile Ouest du Guildhall, dans la ville de Londres. Elles avaient été retirées pendant le Blitz pour leur éviter d’être endommagées. Des représentations plus anciennes avaient été détruites dans le Grand Incendie de Londres en 1666. Le couple actuel fut sculpté par Richard Saunders en 1708. Churchill identifia Gog et Magog comme les deux puissances mondiales dominant alors le monde, à savoir l’alliance Anglo-américaine d’une part et la Russie d’autre part : « Il semble qu’ils (Gog et Magog) ne représentent pas trop mal l’état actuel de la politique mondiale. La politique mondiale, comme l’histoire de Gog et Magog, sont très confuses et très débattues. Pourtant, je pense qu’il y a de la place pour chacun deux. D’un côté il y a Gog et de l’autre il y a Magog. Mais prenez garde, mon cher Maire, lorsque vous les replacerez, de les empêcher d’entrer en collision ; car si cela arrivait, à la fois Gog et Magog seraient mis en pièces, et nous devrions tous recommencer tout à zéro, puis repartir du plus profond de la fosse » (Source : le Times, Londres, 10 Novembre 1951).

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CHAPITRE SIX

GOG ET MAGOG ONT-ILS DEJA ETE LIBERES?

Ceux qui persistent à dire que Gog et Magog n’ont pas encore été

libérés dans le monde ne peuvent nier l’implication

incontournable qu’induit une telle position, à savoir qu’Allah le

Plus Haut n’a pas encore détruit ou rasé la barrière de Dhoūl

Qarnayn. Ce livre insiste sur le fait que cela fait bien longtemps

que de tels sceptiques ont l’obligation religieuse de rechercher

cette barrière qui, selon eux, est toujours debout.

Il se peut que certaines personnes rejettent obstinément tous les arguments soulevés jusqu’à présent dans ce livre, ainsi que dans « Jérusalem dans le Coran », qui étayent le point de vue selon lequel la libération de Gog et Magog a débuté du vivant du Prophète et s’est toujours poursuivie depuis. Ces personnes pourraient choisir de ne pas tenir compte des arguments fondés sur le Coran ainsi que sur des Ahadīth cités dans ce livre qui soutiennent l’avis mentionné ci-dessus. Elles pourraient agir ainsi par le biais d’interprétations erronées mais ingénieuses de ces versets du Coran et de ces Ahadīth.

Débutons ce chapitre en nous adressant directement à ces sceptiques. Nous le faisons en attirant l’attention sur le fait indiscutable, irréfutable et clairement établi dans le Coran que Dhoūl Qarnayn a construit une barrière à l’aide de blocs de fer, puis l’a recouverte de cuivre fondu. Conséquence de la construction de cette barrière, Gog et Magog étaient efficacement retenus puisque ne pouvant ni transpercer, ni escalader la barrière. Tout aussi

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indiscutable est le fait, établi dans le Coran, qu’Allah le Plus Haut détruira ou nivèlera Lui-même un jour la barrière, et c’est seulement à ce moment-là que Gog et Magog seraient libérés dans le monde.

Ceux qui persistent à dire que Gog et Magog n’ont pas encore été libérés dans le monde ne peuvent nier l’implication incontournable qu’induit une telle revendication, à savoir qu’Allah le Plus Haut n’a pas encore détruit ou rasé la barrière de Dhoūl Qarnayn.

Recherche de la barrière

Ce livre insiste sur le fait que cela fait bien longtemps que de

tels sceptiques ont l’obligation religieuse de rechercher cette barrière qui, selon eux, est toujours debout. S’ils n’ont engagé absolument aucun effort pour se lancer dans cette recherche, ils doivent au moins fournir une forme d’explication qui justifierait cette curieuse omission de leur devoir envers le Coran. Ils doivent aussi expliquer pour quelle raison personne, en plus d’un millier d’années, n’a vu cette barrière debout. En outre, ils doivent nous informer s’ils ont l’intention de se lancer un jour dans cette recherche. Après tout, nous vivons une époque où l’exploration de la Terre a évolué vers un niveau sans précédent et la technologie des satellites a permis de photographier littéralement chaque centimètre carré de la planète. (Voir Google Earth)

Cette exploration dédiée à la localisation de la barrière de fer de Dhoūl Qarnayn devrait être d’une très grande importance pour eux compte tenu d’un autre Hadīth cité par Ibn Kathīr dans « Al-Bidāyah wan Nihāyah » (« Le Commencement et la Fin ») dans lequel Aboū Hourayrah rapporte que le Prophète a dit :

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« Chaque jour Gog et Magog creusent pour se frayer un chemin à travers la barrière. Lorsqu’ils commencent à voir la lumière du jour à travers, celui qui les commande leur dit: « Retournez chez vous ; vous continuerez à creuser demain. » Mais lorsqu’ils reviennent, la barrière est plus solide qu’auparavant. Et cela continuera jusqu’à ce que leur heure vienne et qu’Allah veuille les faire sortir. Ils creuseront jusqu’à ce qu’ils voient la lumière du jour, alors, celui qui les commande leur dira: « Rentrez ; vous continuerez à creuser demain, incha’ Allah. Il fera alors une exception en disant incha’ Allah, s’en remettant ainsi à la Volonté d’Allah. Ils reviendront le lendemain et retrouveront le trou tel qu’ils l’avaient laissé. Ils continueront à creuser et ils sortiront attaquer les gens […] » (Thirmīdhi, Ibn Mājah, Ahmad).

Ce Hadīth comporte de sérieuses implications pour ceux qui s’obstinent à penser que la barrière est toujours debout à ce jour (étant donné qu’ils croient que Gog et Magog n’ont pas encore été libérés). Par exemple, la barrière devrait être aujourd’hui plus solide que jamais, il ne devrait donc pas être difficile de la reconnaître et de la localiser. Deuxièmement, une fois qu’ils auraient localisé la barrière, il ne leur serait même pas nécessaire de chercher Gog et Magog. Conformément au Hadīth, Gog et Magog viendraient eux-mêmes quotidiennement à cette barrière pour continuer à y creuser un passage. L’opportunité de voir de leurs propres yeux Gog et Magog en personne en train de creuser ne devrait-elle pas suffire à convaincre nos détracteurs de faire leurs bagages pour partir en quête de cette barrière ?

Nous conseillons à nos chers lecteurs de considérer ces objections de nos critiques comme frivoles et ne méritant pas d’être prises au sérieux :

S’ils ne font pas leurs valises pour partir à la recherche de la barrière de Dhoūl Qarnayn qu’ils s’acharnent à considérer comme toujours dressée quelque part sur la Terre d’Allah, s’ils ne proposent

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aucune explication au fait que personne n’a jamais aperçu cette barrière en plus de mille ans ; s’ils ne proposent aucune explication au fait qu’ils ne sont pas prêts à s’embarquer dans la quête pour localiser la barrière, et si malgré tout ils persistent à rejeter obstinément l’idée que celle-ci a déjà été rasée ou détruite, et que Gog et Magog ont déjà été libérés dans le monde.

L’étrange monde d’aujourd’hui

Nous allons maintenant procéder à l’observation de

l’étrange monde d’aujourd’hui, tout en insistant sur le fait qu’il doit être expliqué. Si nos détracteurs ne peuvent pas, eux, fournir une explication de la réalité de l’étrange ère moderne, ils ne sont pas en mesure d’invalider notre explication exposée dans ce livre, qui implique Gog et Magog.

Pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité, un seul peuple domine et contrôle totalement le monde entier, son argent, sa politique, ses affaires internationales, son économie, ses marchés, sa culture, sa nourriture, ses informations, le sport, la communication, le divertissement, la mode, les voyages, etc. Ils détiennent un pouvoir absolu qui ne cesse de croître et qu’aucune coalition de concurrents ne peut défier. En outre, il n’existe aucune preuve laïque permettant de suggérer que leur puissante emprise sur le monde entier ait un jour une chance d’être défiée avec succès.

Ils font bien plus que contrôler le monde. Ils ne cessent de le transformer selon leurs désirs en brisant toutes les barrières qui ont été préservées durant des siècles, et en détruisant la merveilleuse diversité des sociétés humaines qui différenciait les peuples les uns des autres. Ils ont déjà globalisé le genre humain à tel point qu’une société mondiale impie unique a maintenant fait son apparition pour la première fois dans l’Histoire humaine.

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Ils ont créé la civilisation laïque Occidentale moderne ainsi qu’un ordre mondial Européen qu’ils utilisent comme des moyens d’arriver à leurs fins. Par le biais de leurs révolutions scientifique, technologique, industrielle, de l’information, féministe et sexuelle (dont la pornographie fait partie intégrante) toujours inacheveés, ils ont eu un tel impact sur la société qu’ils rendu le passé obsolète aux yeux de la majorité. Ils ont fait en sorte que les nouveaux et tout derniers gadgets, styles ou modes soient acceptés avec joie comme étant les meilleurs. Grâce à ce procédé, ils ont réussi à amener l’humanité à reconnaître leur mode de vie comme représentant le progrès suprême.

Ils se sont continuellement déployés, changés, et réinventés, transformant ainsi l’ensemble de la société mondiale impie dans leur sillage, jusqu’à ce qu’elle devienne une copie conforme de leur mode de vie. Mais ce mode de vie est décadent et destructeur du bonheur humain et de la stabilité sociale. Par voie de séduction, ils persuadèrent les femmes, par exemple, de se déshabiller à un point tel que, aujourd’hui, elles s’habillent et restent pourtant nues. Les hommes furent tellement provoqués par cette nudité (entre autres choses) qu’une révolution sexuelle en découla, dans laquelle le sexe est devenu aussi librement disponible que la lumière du soleil. Le mariage devient obsolète, la plupart des enfants naissent hors mariage, et les gens embrassent de plus en plus un mode de vie débordant de promiscuité sexuelle et de rencontres sexuelles occasionnelles. La pornographie fut utilisée pour attiser la luxure et les désirs charnels avec une telle frénésie sexuelle que le harcèlement sexuel et le viol sont finalement devenus monnaie courante. En fin de compte, la soif insatiable créée par la luxure ne pouvait plus trouver de satisfaction sexuelle au sein d’une relation privée normale, et ainsi, le sexe en public a pris sa suite, et les gens finiront bientôt par avoir des rapports sexuels en public à l’instar des ânes. De même, les rapports hommes-femmes normaux ne suffisent plus à satisfaire la soif sexuelle, c’est pourquoi l’homosexualité et le lesbianisme émergent

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rapidement comme une alternative ou substitut. L’inceste et les enfants abusés sexuellement deviennent rapidement un lieu commun.

Ils créèrent un horizon de gratte-ciel spectaculaire à Manhattan et réussirent à entraîner tout le reste du monde des bergers va-nus-pieds à se mesurer alors les uns aux autres dans la construction du plus haut immeuble.

Leur succès a été si spectaculaire que, indépendamment de la foi Chrétienne, Juive, Hindoue, Bouddhiste ou Musulmane, et en dépit du grave avertissement du Prophète Mouhammad aux Musulmans disant que « vous les suivrez même au fond d’un trou de lézard », toute l’humanité, y compris les Musulmans, ont imité et suivi leur mode de vie décadent, laïque et essentiellement impie. La majorité de l’humanité s’habille comme eux – blue jeans et le reste.

L’alliance Judéo-Chrétienne

Les Chrétiens Européens et les Juifs Européens ont conclu

une étrange alliance conciliant leur haine et leur hostilité mutuelles. Ils se sont maintenant étreints au sein d’une alliance et d’une amitié réciproques mystérieuses. Ils sont devenus les dirigeants du monde entier et cela constitue un phénomène absolument unique dans l’histoire. Ils forment cependant un ordre mondial racialement menaçant ; menaçant pour les non-Européens en général et pour les Arabes et les Musulmans en particulier, qui osent résister à leur unltra-nationalisme racial, à leur mondialisation, à leur injustice et leur oppression. Leur ordre mondial a lancé des guerres d’agression incessantes dans le but d’occuper presque tous les territoires non-Européens de la planète. Le monde a été témoin de ces nettoyages ethniques en Amérique du Nord, en Afrique australe et en Australie, etc., qui ne pouvaient avoir été commis que par ceux qui avaient des cœurs de bêtes sans ne serait-ce qu’une graine de moutarde de foi Juive ou Chrétienne en eux.

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La domination coloniale Judéo-chrétienne du reste du

monde a été utilisée pour voler, piller et exploiter les richesses appartenant au reste de l’humanité. Mais la colonisation Judéo-chrétienne européenne du reste du monde avait un objectif à long terme qui transcendait l’exploitation de ces territoires pour leurs ressources. L’objectif ultime consistait plutôt à mettre en place des institutions politiques, économiques, culturelles et éducationnelles par le biais desquelles les Européens Judéo-Chrétiens pouvaient poursuivre leur transformation de ces territoires coloniaux, même après la décolonisation. La transformation avait pour but de laïciser la société par un procédé de démantèlement de toutes les institutions qui offraient un soutien au mode de vie religieux en général, et à celui de l’Islam en particulier.

Leur sécularisme avait déjà tellement transformé la Chrétienté Européenne du Moyen-Âge qu’elle devint une « civilisation laïque occidentale moderne » essentiellement impie et incroyablement décadente. Mais ils poursuivirent leur sinistre programme avec de tels pouvoirs de mystification qu’« apparence » et « réalité » ont toujours été l’opposée l’une de l’autre dans toutes leurs actions passées et présentes. Par conséquent, ils réussirent à tromper et convaincre la plupart de l’humanité de les rejoindre pour embrasser comme eux l’impiété et la décadence.

Ils ont utilisé leur puissance absolue en vue de corrompre, d’opprimer et de s’engager dans des actes d’injustice et de malveillance sans pareilles dans l’Histoire. Leur méchanceté et leur oppression est en croissance constante même après avoir présenté leurs excuses publiques pour l’esclavage Européen. Même les Chrétiens et les Juifs Européens qui mènent une vie de piété, de foi et de droiture qui se dressent contre l’injustice et l’oppression ne sont pas épargnés. L’ancien Président Américain Jimmy Carter est aujourd’hui caricaturé comme un « vieux fou ». Les crimes de guerres Judéo-chrétiens occidentaux infligés aux Musulmans Arabes

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d’Irak et le génocide Israélien des Musulmans et Chrétiens Palestiniens à Gaza sont pire que ce qui a été vécu par tout Chrétien noir Sud-Africain durant l’apartheid.

Leur cupidité est indescriptible. Ils ont aspiré la richesse de tout le genre humain par le vol légalisé (autrement connu comme inflation et prêts à intérêts), et prennent même aux pauvres le peu qu’ils possèdent. Au final, ils emprisonnent l’humanité tout entière dans un nouvel esclavage économique grâce au Riba (usure). Ils prêtent d’énormes sommes d’argent contre intérêts sachant pertinemment que les nations endettées seront incapables de les rembourser. Ils agissent ainsi dans le but d’acquérir un pouvoir de chantage financier tel, que les pays emprunteurs finissent par tomber sous leur contrôle. Ils remplacent aussi l’argent réel ayant une valeur intrinsèque comme les pièces d’or et d’argent, par de la monnaie-papier non échangeable, dont la valeur est attribuée ailleurs, et qu’ils peuvent manipuler à leur avantage. La monnaie-papier ayant perdu de sa valeur, les populations du monde entier ont été réduites à une misérable pauvreté, alors que ceux qui étaient déjà riches se sont enrichis d’avantage, au détriment de ceux qui sont tombés sous esclavage.

Enfin, c’est un ordre mondial qui est étrangement et mystérieusement obsédé par la libération de la Terre Sainte. L’Europe devint Chrétienne et lança essentiellement des Guerres Saintes Européennes appelées « Croisades » pendant un millier d’années jusqu’à ce qu’elle atteignit la victoire, lorsque l’armée Britannique dirigée par le Général Allenby vainquit l’Empire Islamique Ottoman, puis lorsqu’elle entra triomphalement dans Jérusalem en 1917. Allenby déclara alors : « Aujourd’hui, les croisades se sont achevées ». En vérité il fallait comprendre : « Aujourd’hui, les croisades Européennes se sont achevées ». En fait, les Croisades Européennes se déroulent encore, et ne s’achèveront pas tant que les Musulmans résisteront à l’oppression Européenne

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Judéo-Chrétienne en Terre Sainte en particulier, et dans le monde en général.

Certains Européens sont aussi devenus Juifs et ont créé le mouvement Sioniste Euro-Juif, qui a fanatiquement et obstinément défendu la cause du retour des Juifs en Terre Sainte, et de la restauration d’un Etat d’Israël en ce lieu. Ces Juifs Européens, natifs des tribus Khazars de l’Est de l’Europe, se sont convertis au Judaïsme. Les Européens ne sont pas un peuple Sémite, et pourtant ils ont ouvert la voie avec succès, en employant des moyens plus tordus que jamais, de la restauration d’un État d’Israël en Terre Sainte. Ils ont agi de la même manière pour littéralement forcer les Juifs Israelites Orientaux (Sémites, donc non Européens), qui ont vécu longtemps au sein du monde Musulman, à migrer vers l’Etat laïc d’Israël. Ils ont diabolisé toute résistance à leur oppression en la qualifiant d’antisémite. L’ordre mondial Européen Judéo-Chrétien a protégé et renforcé Israël à un point tel, que celui-ci est désormais une superpuissance. En effet, il deviendra bientôt « l’Etat Dirigeant » du monde.

Tout ceci peut-il être un accident de l’Histoire ? Cette situation est elle dépourvue de sens ? Si tel n’est pas le cas, quelle en est l’explication ?

Certains savants et écrivains hausseraient obstinément les épaules et rejetteraient tout ce qui précède en le considérant comme pur fruit du hasard. Puis il y a les autres, qui sont convaincus par les éléments que nous présentons dans ce livre issus des Ahadīth du Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam), qui prouvent que l’ordre mondial étrange et mystérieux du monde actuel est celui de Gog et Magog.

Les preuves révèlent aussi que le Dajjal (le Faux Messie ou Antéchrist) a exploité les Juifs Sionistes ainsi que leurs alliés Chrétiens en défiant la totalité des lois morales et religieuses afin de

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poursuivre cet entêtement à faire d’Israël « l’Etat dirigeant » le monde. Cet effort a été mené via « l’ordre mondial de Gog et Magog ». A la fin de tout cela, tous les Juifs qui persistent dans l’oppression et dans la « guerre contre l’Islam » feront face au Messie qu’ils ont rejeté et pour lequel ils ont requis la crucifixion. A ce moment précis, Allah le Plus Haut, qui a créé Gog et Magog et qui leur a donné leur puissance indestructible, détruira Lui-même cet ordre mondial injuste. Le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a prédit qu’une invincible armée avancera vers Jérusalem en libérant tous les territoires sur leur chemin. Le « Saint » Etat d’Israël remplacera l’actuel imposteur, les oppresseurs seront punis et l’Histoire terminera alors avec le triomphe de la Vérité sur le mensonge, et de la justice sur l’oppression et l’esclavage.

L’auteur a confiance dans le fait que des événements qui se dérouleront rapidement autour de la Terre Sainte en particulier valideront continuellement la thèse centrale de ce livre, et ainsi, ils invalideront les arguments soulevés par les détracteurs de celle-ci.

Dans la Sourate Al Kahf du Coran, comme dans les Ahadīth prophétiques, Gog et Magog sont décrit comme deux peuples descendants de notre père Adam (‘alayhi as-Salaam). Ils ont été créés par Allah le Plus Haut qui les a pourvus d’un grand pouvoir. « Seul Moi pourra les détruire », dit Allah le Plus Haut. La Sourate Al Kahf a décrit la manière avec laquelle ils devaient être retenus derrière une barrière en fer en raison de leurs actes de Fassād (actes de malveillances, oppression et corruption). La Sourate a aussi indiqué qu’ils utiliseraient leur puissance pour faire la guerre à ceux qui mènent une vie de foi et de droiture et qu’ils agiraient de manière malveillante contre ceux qui mènent un mode de vie primitif ou qui se contentent d’une vie de pure subsistance (comme en Haïti, en Somalie, en Indonésie, au Pakistan, au Bengladesh, et en Egypte, etc.). On en ressort le tableau d’un peuple absolument impie et sans pitié au cœur de bête.

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La Sourate continue en indiquant que lorsque

«l’avertissement de mon Seigneur » arrivera (c.à.d. lorsque l’Age des Fitane ou Dernière Ere débutera), « Allah détruira ou nivèlera la barrière » et Gog et Magog (qui sont un signe majeur du Dernier Age) seront libérés dans le monde. La Sourate Al Anbiyah révéla alors qu’ils allaient finalement « se propager ou se déverser dans toutes les directions en infiltrant tous les peuples », tout en indiquant qu’à l’aide de cette puissance invincible, ils prendront le contrôle du monde entier et que, pour la première fois de l’Histoire, un seul peuple dirigerait l’humanité. Ceci désigne également qu’avec leur infiltration subtile, ils transformeront ou remodèleront tous les humains au point de devenir leur copie conforme.

Mais étant donné que cet ordre mondial assistera à l’oppression et à la guerre contre la religion, il se trouvera en conflit total avec le monde idéal décrit plus haut. Aucun croyant ne pourrait finalement être à l’aise au sein de la « société type » d’un tel monde.

Les Ahadīth révèlent la libération de Gog et Magog

Pas moins de 8 Ahadīth inscrits dans le Sahih de Boukhari indiquent clairement que la libération de Gog et Magog a débuté durant la vie du Saint Prophète, il y a plus de 1400 ans. Les Ahadīth nous informent que le Saint Prophète a eu une vision dans son sommeil dans laquelle il vit un trou dans la barrière de Gog et Magog. Nous ne connaissons qu’une seule barrière liée à Gog et Magog, et c’est celle qui a été construite par Dhoūl Qarnayn. Lorsque le Prophète se réveilla, il reconnut immédiatement que sa vision de la Destruction divine de la barrière était réelle, vu qu’il déclara : «Malheur aux Arabes du grand mal qui s’est approché ». Il en est même venu à faire un cercle avec ses doigts pour décrire le trou qui avait été fait. Le Coran ayant affirmé

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qu’Allah le Plus Haut détruirait la barrière Lui-même au moment voulu, Il doit être responsable de ce trou:

فإذا جاء وعد رب جعله قال ﴿ ب � من رء ۥهذا رحة �دك

ا ﴾!وكن وعد رب حق «Ceci (la barrière), dit-il (Dhoūl Qarnayn), est une miséricorde émanant de mon Seigneur. Mais, quand Dieu accomplira Sa promesse, Il la détruira/démolira/nivèlera, car la promesse (avertissement) de Dieu est infaillible.» (Coran 18:98) Il fut aussi clair que sa vision avait communiqué la nouvelle de la libération de Gog et Magog qui avait débuté le jour même de ce songe Prophétique. Les Ahadīth qui décrivent cet événement inscrits dans le Sahih de l’Imam Boukhari jouissent du statut d’authenticité supérieure. Le lecteur ne doit pas s’étonner par la répétition dans les huit Ahadīth. Ce ne sont pas des Ahadīth différents. Leurs objets sont plutôt identiques. Mais le Hadīth est raconté par des personnes différentes avec des variations textuelles légères. Par conséquent, le Hadīth est mutawatir ce qui le rend le plus fort possible : « Raconté par Abu Hurayrah : Le Prophète a dit : Un trou a été ouvert dans la barrière de Gog et Magog. Wuhayb (le narrateur) a fait le nombre 90 (avec son index et son pouce) ». (Sahih Boukhari)

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« Raconté par Zaynab bint Jahch : Un jour le Messager d’Allah est entré vers elle en état de peur et dit : Personne n’a droit d’être vénéré à part Allah ! Malheur aux arabes du grand mal qui s’est approché (d’eux). Aujourd’hui un trou a été ouvert dans la barrière de Gog et Magog comme ceci. Le Prophète a fait un cercle avec son doigt et son pouce. Zaynab bint Jahch ajouta : J’ai dit : O Messager d’Allah ! Serons-nous détruits même s’il y a des gens de bien parmi nous ? Le Prophète a dit : Oui, (vous serez détruits si et quand) le mal, la méchanceté et la décadence augmentera (c.à.d. au point de dominer le monde). » (Sahih Boukhari)

Le Hadīth ci-dessus est répété dans le Sahih Boukhari avec de légères différences comme suit : « Zaynab bint Jahch raconte : Le Prophète se leva de son sommeil avec un visage rouge et dit : Personne n’a le droit d’être adoré sauf Allah. Malheur aux arabes du grand mal qui va bientôt se rapprocher d’eux. Aujourd’hui, une brèche a été faite dans la barrière de Gog et Magog comme ceci (Sufyan a illustré ceci en formant le nombre 90 ou 100 avec ses doigts.) On lui demanda : « Serons-nous détruits bien qu’il y ait des gens de bien parmi nous ? » Le Prophète a dit : Oui, (vous serez détruits si et quand) le mal, la méchanceté et la décadence augmenteront (au point d’être dominants dans le monde). » (Sahih Boukhari) « Raconté par Zaynab bint Jahch : Que le Prophète est venu à elle en état de peur en disant : « Personne n’a le droit d’être adoré sauf Allah ! Malheur aux Arabes à cause du mal qui est venu proche. Aujourd’hui, un trou a été fait dans le mur de Gog et Magog aussi grand que cela (joignant ses deux doigts en faisant un cercle). Zaynab dit : « O Messager d’Allah ! Serons-nous détruits même s’il y a parmi nous des gens pieux ? » Il dit : Oui, (vous serez détruits si et

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quand) la méchanceté et la décadence augmenteront (au point de dominer le monde). » (Sahih Boukhari) « Raconté par Zaynab bint Jahch : Que Le Prophète est venu une fois à elle en état de peur et dit : « Personne n’a le droit d’être adoré sauf Allah. Malheur aux arabes du danger qui s’est rapproché. Une ouverture a été faite dans le mur de Gog et Magog comme ceci (faisant un cercle avec son pouce et son index). Zaynab bint Jahch dit : « O Messager d’Allah ! Serons-nous détruits même s’il y a des gens pieux parmi nous ? Il dit : Oui, (vous serez détruits si et quand) la méchanceté et la décadence augmenteront (au point de dominer le monde). » » (Sahih Boukhari) « Umm Salama raconte : Que le Prophète se réveilla et dit : « Qu’Allah soit glorifié : Quels grands (combien de) trésors ont été envoyés, et quelles grandes (combien d’) afflictions ont été envoyées ! » » (Cela semble être la même occasion que la vision au sujet du trou). (Sahih Boukhari) « Raconté par Abu Hourayrah : Le Prophète a dit : « Allah a fait une ouverture dans le mur de Gog et Magog comme ceci (et il fit signe avec sa main à l’aide de ses doigts). » » (Sahih Boukhari) « Raconté par Ibn Abbas : Le Messager d’Allah accomplissait le Tawaf (autour de la Kaaba chevauchant son chameau et chaque fois qu’il atteignait le coin (de la Pierre Noire) il la pointait du doigt en disant « Allahu Akbar.» Zaynab a dit : Le Prophète a dit : « Une ouverture a été faite dans la barrière de Gog et Magog comme ceci et ceci » (formant le nombre 90 avec son pouce et son index). » (Sahih Boukhari)

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Ces Ahadīth du Sahih de Boukhari provienant de sources différentes, Abu Hourayrah, Zaynab Bint Jahch, Umm Salama et Abdullah Ibn Abbas (Radhi Allahu ‘anhum), sont très explicites en révélant que la barrière liée à Gog et Magog a été perforée avec des conséquences menaçantes pour les Arabes en particulier. Nous ne connaissons qu’une seule barrière qui est en rapport avec Gog et Magog et il s’agit de celle qui a été construite par Dhoūl Qarnayn. D’où la conclusion inéluctable que la destruction ou nivèlement de la barrière bâtie par Dhoūl Qarnayn a commencé durant la vie du Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa sallam).

L’eau dans le monde et dans la Mer de Galilée

Il existe des preuves supplémentaires tirées des Ahadīth précédents qui appuient notre conclusion, par exemple, Gog et Magog ont un profil de consommateurs excessifs d’eau au point d’assécher des rivières et des lacs. Le monde connaît déjà précisément ces phénomènes de raréfaction des ressources en eau douce, et preuve en est l’augmentation des menaces de guerres entre tribus et nations à cause de l’appauvrissement de ces mêmes ressources. Une preuve cruciale liée à l’eau qui confirme la libération de Gog et Magog se situe aussi dans un Hadīth qui les décrit comme passant par la Mer de Galilée sur leur chemin vers Jérusalem et buvant l’eau qui s’y trouve au point de l’assécher : « […] Ce sera dans ces conditions qu’Allah révèlera à Jésus ces mots : J’ai fait surgir de Mes serviteurs un peuple contre lequel personne ne sera en mesure de combattre ; mènes ce peuple en sécurité vers la montagne Tur, puis Allah le Plus Haut enverra ou dressera Gog et Magog, et ils déferleront de toutes collines. Le premier d’entre eux passera par le Lac de Tibériade (la Mer de Galilée) et boira de son eau, puis lorsque le dernier d’eux y passera, il dira : « Il y avait de l’eau ici auparavant […] »

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(Sahih Mouslim) Le niveau de la Mer de Galilée est aujourd’hui si bas qu’elle est désormais considérée comme essentiellement morte, à savoir que ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle ne se tarisse. Au moment même où nous écrivons ce livre, le niveau de la Mer de Galilée est très proche du niveau de non retour des -214,4 mètres sous le niveau de la mer. Lorsqu’elle atteindra ce niveau, l’extraction de l’eau du lac, qui est l’une des ressources principales d’Israël, ne sera plus possible car les pompes seront au dessus du niveau de l’eau. Il est presque certain que ceci arrivera avant la publication de ce livre, et avant qu’il ne parvienne à nos lecteurs. Les lecteurs sont priés de se tenir au courant de la situation grâce à une recherche Google en utilisant les mots clés « Niveau Lac Tibériade Sécheresse ». On peut trouver une autre preuve spectaculaire de la libération de Gog et Magog dans la sécheresse des grands lacs du monde. Le Lac Supérieur au Canada par exemple, le plus vaste Grand Lac et le plus grand réservoir mondial d’eau fraiche, est maintenant à son plus bas niveau historique.

Un Hadīth met en relation Gog et Magog et Jérusalem

Enfin, le Coran fait mention de Gog et Magog une seconde et dernière fois dans deux versets de la Sourate Al Anbiyah qui fait référence à une certaine « Cité ». Allah le Plus Haut avait détruit cette ville et avait expulsé son peuple leur interdisant à jamais d’y revenir en la revendiquant. Cependant, le verset continue en déclarant que le bannissement resterait en vigueur seulement jusqu’à ce que Gog et Magog soient libérés et qu’ils se propagent dans toutes les directions pour occuper tous les lieux avantageux :

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ـــرم ﴿ ـــون وح ـــم k يرجع ه �نـــا أ هلكنه

ـــة أ قري '

� & �جوج وهــم مــن حــتجوج ومــأ

إذا فتحــت يــأ

حدب ينسلون ك﴾

« Il est défendu (aux habitants) d’une cité que Nous avons fait périr d’y revenir (pour la réclamer comme la leur), jusqu’à ce que soient relâchés Ya’juj et les Ma’juj et qu’ils se propagent dans toutes les directions (ou déferlant de toute hauteur pour occuper tous les emplacements avantageux). » (Coran, Al Anbiyah 21:95-96) Si nous sommes en mesure d’identifier cette ville, et s’il est prouvé que son peuple y soit déjà revenu pour la revendiquer (après en avoir été expulsés par décret divin), nous serions alors en présence d’une preuve de plus à la fois de la libération de Gog et Magog et de leur identité. En plus de l’analyse basée sur le système de signification du sujet, la méthode par laquelle nous identifions cette ville est aussi de chercher dans les données du Coran et des Ahadīth pour localiser cette cité qui est en rapport avec Gog et Magog. Et bien sûr «Jérusalem» se révèle être cette même ville. Premièrement, nous avons cité le Hadīth ci-dessus qui nous informe du passage de Gog et Magog par la Mer de Galilée. Cette Mer est localisée seulement à 80 Km de Jérusalem. De plus, la seule ville mentionnée par son

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propre nom qui est en rapport avec Gog et Magog est Bait al-Maqdis (i.e. Jérusalem): « […] Gog et Magog marcheront jusqu’à atteindre la montagne d’Al Khamr, c’est une montagne de Bait Al Maqdis (Jérusalem) […] » (Sahih Mouslim) Deuxièmement, nous distingons une similarité entre les deux versets de la Sourate al Anbiyah ci-dessus, et le verset de la Sourate Ali Imran faisant référence à la Mecque par son ancien nom, « Bakkah ». Aucun de ces cas ne nous permet de pénétrer les versets du Coran sans se référer à des événements et à d’autres données qui se situent en dehors du Livre Saint. Le Coran nous a informés qu’Allah le Plus Haut a donné la Terre Sainte au peuple Israélite (Coran, Al Maidah 5 :24). Jérusalem est la capitale de cette Terre Sainte. Le récit historique stipule qu’ils ont été expulsés de cette ville il y a environ 2000 ans. Cependant, ils sont à présent revenus à cette « ville » en la revendiquant. Jérusalem est au cœur même des événements reliés au vrai Messie, Jésus fils de Marie (‘alayhi as-Salaam). C’est depuis Jérusalem qu’il dirigera le monde. C’est aussi depuis Jérusalem que Dajjal le faux Messie doit tenter de gouverner le monde. L’histoire évoluant à sa fin, Jérusalem doit remplacer Washington, Londres et les autres villes dans le rôle de centre du monde. Ce n’est certainement pas le fruit du hazard que ni le Coran, ni le Prophète béni, à qui le Livre a été révélé et qui enseignait le Coran, n’aient identifié la « ville » qui est liée à Gog et Magog. L’objectif étant certainement de mener les savants du Coran à observer attentivement le déroulement des événements historiques qui les aideront à reconnaître les signes d’Allah le Plus Haut, et donc identifier ladite « ville ». Le Coran attire spécifiquement l’attention vers cet aspect précis de son texte miraculeux lorsqu’il déclara :

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ـــنيهم ﴿ ـــا ف س ـــاق ءايتن ٱ½ف �نفســـهم حـــتوف أ

ــه �نــم أ له �ــي يتب ــق; ــه ٱل �ن

ــك أ ــف برب ــم يك و ل

ۥأ

ء شهيد ش ك 'Ã ﴾

« Nous continuerons à leur montrer Nos signes (transmettant des messages à travers ce qu’ils perçoivent), aussi bien dans l’Univers qu’en eux-mêmes (ce qui inclut le déroulement de l’histoire), jusqu’à ce qu’ils reconnaissent que ce ceci [révélation] est bien la Vérité. Ne (leur) suffit-il donc pas (de savoir) que ton Seigneur soit Témoin de toute chose? » (Coran, Fussilat 41 :53)

Iqbal Ansari et Sa’id Nursi

C’est le poète et philosophe Musulman Dr Mouhammad Iqbal qui, en reconnaissant cet aspect de la révélation Coranique, a appliqué la méthodologie (Usul al Tafsir) d’examen attentif du déroulement des événements historiques pour pénétrer le sens et la signification de certains versets du Coran. Il a réagi à la réussite en 1917 des 1000 années de Croisades de la civilisation Occidentale qui avait pour but de libérer la Terre Sainte, avec le vers d’un poème Urdu dans lequel il affirma que toutes les forces de Gog et Magog étaient libérées. Le vers continua en attirant l’attention des Musulmans vers l’importance de l’étude et de la compréhension des deux versets de la Sourate Al Anbiyah qui se rapportent à Gog et Magog :

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Khul ga’ae Ya’joūj aur Ma’jūj kay lashkar tamām, Chashmay Mouslim dekh lay tafsīray harfay yansilūn! [Libérées sont les hordes de Gog et Magog; A l’œil musulman, manifeste est le sens du mot « yansiloun »] [Bāng-e-Darā ─ Zarīfāna:23] [Bāng-e-Darā signifie « Signal de départ de la caravane » Zarīfāna signifie « Observation spirituelle (humour) »] Il est vraiment étonnant qu’Iqbal puisse avoir pénétré ces deux versets d’importance cruciale et qu’il ait identifié la « ville » comme étant Jérusalem dès le moment où les Croisades Européennes avaient finalement réussi dans leur quête de sa libération. Après tout, l’Etat d’Israël n’a été restauré en Terre Sainte qu’en 1948. Le vers d’Iqbal qui a attiré l’attention vers les deux versets de la Sourate Al Anbiyah, et donc vers la « ville », n’a pas échappé à l’éminent savant Islamique, Maulānā Dr Mouhammad Fadlur Rahmān Ansāri, lui-même un étudiant d’Iqbal. Le Dr Ansari a également reconnu la « ville » comme étant Jérusalem. La preuve en est inscrite dans le livret remarquable d’Ebrahim Ahmad Bawany, intitulé « Gog Magog et l’Etat d’Israël », publié au Pakistan il y a environ 50 ans par le Wakf d’Aisha Bawāny (à la fin des années 50, aucune date de publication n’a été donnée pour ce livret). En commentant ces deux versets de la Sourate Al Anbiyah, Bawany déclara dans ce livret : « Nous croyons fermement, en avançant des arguments solides dans les pages suivantes, que cette Ayah se réfère en particulier à la ville de Jérusalem […] » (page 2). Il continua en affirmant : « Donc la Ayah du Saint Coran (Al Anbiah : 95-96), sans aucun doute, se rapporte à l’établissement de l’Etat d’Israël par la connivence et le soutien des pouvoirs de Gog et Magog » (page 3). Il a également reconnu sa dette envers Maulana Fazlur Rahmân

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Ansari « dont l’interprétation et l’explication de la Ayah en rapport avec le retour du peuple à la « cité » qui avait été détruite […] m’a conduit à rechercher et à écrire sur ce sujet » (page iii). Nous ne pouvons que déplorer le fait que le Dr Ansari, pour des raisons inconnues, a choisi de ne pas écrire lui-même à propos de ce sujet, et n’en a pas non plus parlé publiquement. En revanche, il est certain qu’il était capable d’identifier la « ville » comme étant Jérusalem, grâce à sa méthodologie (Usul al Tafsir) par laquelle il cherchait à découvrir le système de signification lié au sujet (voir chapitre deux). Sachant que nous reconnaissons également cette « ville » mentionnée dans la Sourate Al Anbiyah comme étant Jérusalem, nous comprenons ces versets du Coran comme affirmant que ce retour était impossible à moins que Gog et Magog ne soient libérés, et qu’ils ne se propagent dans toutes les directions. En d’autres termes, vu que le peuple Israélite est à présent retourné à Jérusalem pour la revendiquer, il en découle que les Croisades Européennes millénaires pour libérer Jérusalem étaient un phénomène de Gog et Magog, et donc que ceux-ci devaient être libérés il y a fort longtemps. En arrivant à cette conclusion, cet humble ouvrage n’a rien fait d’autre que de mener à sa conclusion logique le parcours qui avait déjà été tracé par les savants islamiques exceptionnels de l’âge moderne que sont le Dr Mouhammad Iqbal, son étudiant, Dr Mouhammad Fadlur Rahman Ansari (rahimahumullah) et le savant Islamique Turc, Badiuzzamān Saīd Nursi. Il existe un nombre considérable de preuves additionnelles, telles que le phénomène unique de mondialisation moderne, la croissante corruption du façonnement moral de la société, la duplication étonnante du mode de vie Occidental essentiellement impie et décadent au sein de l’humanité (y compris le monde Musulman) ; qui peuvent être utilisées pour argumenter le fait que la libération de Gog et Magog a eu lieu il y a longtemps. Nous

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laissons cette tache à d’autres qui ont été convaincus par le thème central de cet ouvrage, et qui pourraient donc être tentés de développer les arguments soulevés ici.

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CHAPITRE SEPT

CE QU’IMPLIQUE LA LIBERATION DE GOG ET MAGOG

Lorsque cette libération aura lieu, elle sera établie sur des bases

fondamentalement opposées à celles de Dhoūl Qarnayn. La

puissance sera établie sur des fondations qui seraient

essentiellement impies, et plutôt qu’être utilisée pour punir

l’oppresseur, elle serait employée pour persécuter les innocents.

Le pouvoir sera également utilisé en vue de prendre pour cible

ceux qui ont la foi en Allah le Plus Haut et qui mènent des vies de

droiture. Enfin, la puissance dans un tel monde serait employée

avec un dédain absolu envers les droits humains, en oppressant,

détruisant et exterminant même ceux qui mènent un mode de vie

primitif, et rendant les populations pauvres plus misérables

encore.

La Sourate Al Kahf du Saint Coran nous informe des implications de la libération de Gog et Magog dans le monde. Allah le Plus Haut a fait référence dans cette Sourate au grand voyageur qui a parcouru la Terre de part en part, et dont le nom fut Dhoūl Qarnayn. Nous avons précédemment indiqué que le mot « Qarn » en Arabe peut signifier « corne » ou « âge ou ère ». Toutefois, le Coran ayant toujours utilisé le mot « Qarn » dans le sens de « âge », et ne l’ayant jamais employé dans celui de « corne », on en déduit qu’Allah le Plus Haut indique subtilement que le récit de Dhoūl Qarnayn s’applique aux deux âges. Dans le premier âge, à savoir celui de Dhoūl Quarnayn, la puissance dans le monde serait fondée sur la foi en Allah le Plus Haut, et utilisée pour punir les oppresseurs ainsi que pour soutenir

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et récompenser les gens de foi et de bonne conduite, tout en respectant les droits humains de ceux qui mènent même la plus primitive des vies. Le deuxième âge auquel s’applique le récit serait celui de Gog et Magog, débutant avec leur libération. Lorsque cette libération aura lieu, elle sera établie sur des bases fondamentalement opposées à celles de Dhoūl Qarnayn. La puissance sera établie sur des fondations qui seraient essentiellement impies, et plutôt qu’être utilisée pour punir l’oppresseur, elle serait employée dans le but de persécuter les innocents. Le pouvoir sera également utilisé pour prendre pour cible ceux qui ont la foi en Allah le Plus Haut et qui mènent des vies de droiture. Enfin, la puissance dans un tel monde serait employée avec un dédain absolu envers les droits humains, en oppressant, détruisant et exterminant même ceux qui mènent un mode de vie primitif, et rendant les populations pauvres plus misérables encore. L’ère actuelle est précisément ce deuxième âge. La civilisation Occidentale moderne détient le pouvoir aujourd’hui, mais il est établi sur des fondations essentiellement impies. Cette puissance est utilisée : Pour opprimer les innocents tout en protégeant et en soutenant les oppresseurs tout comme ceux qui se conduisent injustement, Pour lancer des guerres contre la religion en général et contre l’Islam en particulier, en visant ceux qui ont la foi en Allah le Plus Haut et qui mènent des vies de droiture, puis Ciblant même les peuples les plus primitifs et sans défense, tout en foulant au pied leurs droits humains pour les exterminer comme des vermines. Le « nettoyage ethnique » barbare d’hier, ainsi que l’oppression flagrante des populations natives d’Amérique du Nord et du Sud, d’Australie, d’Afrique du Sud, d’Haïti, etc. sont des exemples

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douloureux du genre de conduite qui persiste encore aujourd’hui dans l’occupation brutale et sadique de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Somalie, etc. Aucun cas d’esclavage dans l’histoire n’avait été aussi barbare, oppressif, et destructeur que celui de la civilisation Occidentale envers le peuple noir Africain, dont le travail a été exploité pour bâtir les Etats Unis d’Amérique et le Canada. La même chose est vraie concernant l’exploitation barbare des populations indigènes d’Amérique centrale et du Sud, dans le but d’enrichir l’élite blanche dominante. Malcolm X était la voix la plus authentique et la plus puissante qui avait surgi pour dénoncer l’oppression Nord Américaine. Les indiens opprimés d’Amérique du Sud ont désormais Hugo Chavez au Venezuela et Evo Morales en Bolivie, tous deux étant des voix authentiques et puissantes, prônant leur cause de libération de l’oppression. Le visage (blanc) des oppresseurs occidentaux (les blancs n’étant pas tous des oppresseurs) est aujourd’hui devenu si laid et méprisé dans le monde entier, qu’il leur est devenu nécessaire de se cacher derrière un Président Américain au visage noir. Chaque fois que la civilisation Occidentale a occupé un territoire non-Européen, les populations indigènes étaient en danger. Elles étaient parfois mises en esclavage, mais étaient exterminées dans les autres cas. Examinons le communiqué d’informations suivant du « Sunday Times » en Inde daté du 26 Juin 1938 qui a été soigneusement préservé par notre professeur de mémoire bénie, Maulānā Dr Mouhammad Fadlur Rahmān Ansāri: Extermination d’une race entière

Archives Britanniques de Tasmanie

L’expansion impériale a exterminé toute une race en 104 années, observe J.W. Pynter, retraçant l’histoire tragique des tasmaniens dans « The Inquirer » (L’Enquêteur).

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L’ile de Tasmanie doit son nom à Abel Jansen Tasman, qui la

découvrit le premier en 1642. Aucun œil blanc n’aperçut d’aborigène durant un siècle et demi sur cette ile. Un capitaine Français y débarqua avec son groupe en 1772 et y fut accueilli par un groupe d’indigènes, dont l’un s’est avancé et a offert une torche à un marin. Les Français prirent cet acte comme une attaque, et ouvrirent le feu sur les indigènes, qui fuirent, laissant un mort et plusieurs blessés. Atrocités effroyables

En 1803, un capitaine britannique a été chargé d’établir une colonie en Tasmanie. La tragédie débuta… Un jour, certains indigènes, y compris femmes et enfants, sont apparus sur un terrain élevé au-dessus du camp des blancs. Ils ne montraient aucune hostilité, cependant, pour une raison inconnue, on a ouvert le feu sur eux, et plusieurs furent tués.

L’attitude des blancs était tellement épouvantable, qu’en 1817, le Gouverneur Sorell a été contraint de publier un décret contre les actes de violence sur les aborigènes. Utilisés comme cible !

Les pires ennemis de ces indigènes étaient les hors-la-loi blancs ainsi que les bushrangers (NDT : bandits de grand chemin Australiens). Ils les attachaient à des arbres afin de les utiliser comme cible, ou trainaient les femmes par la force. Puis leurs crimes ont mené à la publication d’une proclamation en 1824, mettant en garde les « colons et autres » contre le massacre des indigènes.

La guerre intermittente se poursuivit toutefois.

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La catastrophe ultime de l’ethnie indigène vint de la décision cruelle de tous les retirer de l’ile principale, pour les déplacer vers un ilot du détroit de Bass, un endroit stérile, où ils s’éteignirent rapidement. En Février 1869, le dernier Tasmanien William Laune succomba. En Mai 1876, décéda la dernière Tasmanienne, Truganina. Les USA succédèrent au Royaume Uni dans le rôle de dirigeants d’une mystérieuse alliance Judéo-Chrétienne qui contrôlait le monde et qui menait une guerre contre l’Islam et les Musulmans, au nom de l’Etat Euro-Juif d’Israël. Ce fut cette même alliance qui créa la civilisation moderne laïque Occidentale, et qui employa cette dernière pour attirer toute l’humanité vers ce cadre impie et décadent. L’alliance Judéo Chrétienne a obtenu des victoires importantes dans sa destruction du Califat Islamique Ottoman et de Dar Al Islam, en remplaçant ces derniers par des Etats-clients comme ceux de la République de Turquie et le Royaume d’Arabie Saoudite. En conséquence, l’alliance Judéo-Chrétienne a pris le contrôle des Haramayn et du Hajj. Ce livre considère que cette alliance est la créatrice de l’ordre mondial de Gog et Magog. Il semble que ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’ils n’accomplissent la prophétie du prophète Mouhammad située dans le Sahih Boukhari : « les gens continueront à accomplir le Hajj et la ‘Umrah, même après la libération de Gog et Magog, mais la Dernière Heure n’arrivera pas avant que le Hajj (valide) ne cesse d’exister ». Un verset de la Sourate Al Ma’idah du Coran anticipe l’émergence d’une alliance Judéo-Chrétienne, et continue en interdisant strictement toute amitié ou alliance entre les Musulmans d’un coté, et des Juifs et Chrétiens de l’autre. Il est difficile de traduire le verset sans y incorporer de commentaires

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explicatifs. Cependant, nous mettrons ces commentaires entre parenthèses afin de les distinguer du texte traduit qui est en gras : « Ô les croyants (en Allah le Plus Haut), ne prenez pas les Juifs et les Chrétiens pour alliés, amis, ou soutiens. (Pourquoi cela ?) (Car) certains (parmi eux) sont (ou seraient) amis, alliés et soutiens des autres (parmi eux). (Ainsi, ce verset n’interdit pas les relations amicales avec tous les Juifs et les Chrétiens, mais il interdit les Musulmans de se joindre à eux dans des alliances telles que l’OTAN, le CENTO (NDT : Traité d’Organisation du Moyen-Orient), le SEATO (NDT : Traité d’Organisation de l’Asie du Sud-Est), ou des alliances du genre de celles qui ont transformé l’Arabie en Royaume Américano-Saoudien. Plutôt, ce verset a anticipé une époque où les Juifs et les Chrétiens se réconcilieraient étrangement et mystérieusement, en établissant par la suite une alliance Judéo-Chrétienne. Le Coran fait la distinction entre ces Chrétiens qui s’alignent sur les Juifs et les autres (voir Coran Al Maidah, 5 :82) qui pourraient devenir les amis les plus chers des Musulmans. L’interdiction Divine d’amitié et d’alliance est seulement en référence aux Juifs et Chrétiens qui s’associent les uns aux autres.) Et quiconque parmi vous se tourne vers eux (comme allié, etc.) devient en vérité l’un d’entre eux. (Ces Musulmans seraient absorbés dans cette société impie globale de Gog et Magog, et perdraient leur Islam). En vérité, Allah ne guide point ceux qui commettent le Dhoūlm. (Le verset ici, nous prévient sur le fait que la marque de fabrique de cette alliance Judéo-Chrétienne serait leurs actes de Dhoūlm, à savoir l’injustice, l’oppression et la malveillance ; les Musulmans devraient donc avoir le bon sens de ne pas s’associer avec ce même peuple qu’Allah ne guiderait pas). » (Coran, Al Maidah 5 :51) Ce verset du Coran a en effet livré une sérieuse mise en garde contre toute affiliation à ceux qui dirigent le monde aujourd’hui (c.à.d. l’ordre mondial de Gog et Magog), et qui mènent une guerre contre l’Islam et les Musulmans. Et c’est précisément ce

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que le Royaume Etat-client d’Arabie Saoudite a fait, ce que beaucoup de savants néo-Salafi n’arrivent pas, ou jugent inconvenant de reconnaître. En fait, c’est ce qu’a fait tout le monde islamique en se laissant piéger dans l’emprise malfaisante des institutions telles que l’Organisation des Nations Unies, le Fond Monétaire International, la Banque Mondiale, etc. C’est en prévision de l’oppression déclenchée justement par cette alliance Judéo-Chrétienne que le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) avait déclaré il ya 1400 ans: « Vous « Musulmans » allez certainement combattre les Juifs (ces mêmes Juifs qui vous oppriment), et vous allez certainement les tuer (vous serez victorieux) au point que chaque rocher parlera et dira Ô Musulman, il y a un (de ces) Juif qui se cache derrière moi, viens le tuer ». (Boukhari, Mouslim)

Allah le Plus Haut avait déclaré : « ceux qui se tournent vers eux avec amitié et en tant qu’alliés feront partie d’eux (et donc finalement, ne feront pas partie de nous) », par conséquent, les Musulmans ont aujourd’hui besoin d’une théologie Politique Islamique avec laquelle ils peuvent répondre aux implications de la conduite qui a été si sévèrement dénoncée par Allah Lui-même. Ce comportement est désormais sinistrement apparu en leur sein sous la forme d’un culte universel insensé et irréfléchi envers, par exemple, la carte Visa Américaine, à la carte verte (NDT : carte de séjour) et à la citoyenneté. D’autres répercussions de la libération de Gog et Magog sont énoncées dans la Sourate Al Kahf du Saint Coran. Après que Dhoūl Qarnayn ait construit la barrière qui a retenu Gog et Magog, il déclara que la (construction de la) barrière était (un résultat) de la Grâce d’Allah. Il fit savoir, cependant, que lorsqu’arrivera l’époque à contre laquelle Allah le Plus Haut a mis en garde (le début de Yaoum

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al-Qiyamah), Il nivèlerait ou détruirait la barrière et libèrerait Gog et Magog dans le monde :

فإذا جاء وعد رب جعله قال ﴿ ب � من رء ۥهذا رحة �دك

ا ﴾!وكن وعد رب حق (Dhoūl Qarnayn) dit : « Ceci (cette barrière construite avec succès qui a retenu Gog et Magog) est une grâce de mon Seigneur ! Mais lorsque la promesse de mon Seigneur arrivera, il la fera (la barrière) niveler sur sa base (c.à.d. démolir) : et la promesse de mon Seigneur est toujours vraie ! »

Les deux versets suivants décrivent ce qu’induit principalement cette libération :

۞وتركنا بعضهم يومئذ يموج ف بعض ونفخ ف ﴿

ور ﴾%فجمعنهم جعا ٱلص; Et ce jour là, Nous (appellerons toute l’humanité et) les laisseront déferler les uns sur les autres comme des vagues (qui se heurtent) l’une contre l’autre (ou fusionnent les unes avec les autres) ; et on

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soufflera dans la Trompe (du jugement), et Nous les rassemblerons tous.

﴾'وعرضنا جهن�م يومئذ للكفرين عرضا ﴿ « Et ce jour-là, l’Enfer sera présenté à ceux qui ont rejeté la vérité (dans ce Coran). » (Coran, Al Kahf 18 :98-100) Dans le premier verset ci-dessus, le Coran fournit une explication du phénomène de mondialisation contemporaine. Le processus brutal de conquêtes et de colonisation du monde non-Européen, et sa transformation conséquente en une copie conforme du mode de vie décadent Européen ont été décrits avec justesse comme « des vagues qui se heurtent l’une contre l’autre, puis qui fusionnent l’une avec l’autre ». Le second verset a prévenu que la mondialisation produira un « enfer » du monde, si bien que les serviteurs fidèles d’Allah le Plus Haut devront à ce moment se déconnecter progressivement de cette société mondiale impie et décadente, s’ils désirent préserver leur foi. Allah l’Omniscient savait qu’un nombre très faible de personnes en effet, choisiront de se retirer, et c’est pourquoi le Hadīth a révélé que 999 sur 1000 rejoindraient le melting-pot de Gog et Magog, pour finalement entrer en Enfer : L’ordre mondial euro-laïc moderne n’est pas seulement essentiellement impie, décadent, dépourvu de loi et oppresseur, mais a pour objectif de purement assimiler toute l’humanité dans une société mondiale incroyante. Cet objectif est presque atteint. Le but de l’établissement d’une société mondiale est, bien sur, de remettre de gré ou de force l’humanité toute entière aux pieds de

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l’Etat Juif d’Israël, pour qu’elle s’y soumette comme Etat dirigeant du monde. Les vrais disciples du Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam), peuvent être reconnus par leurs efforts de résistance à l’emprise de la décadence et de l’impiété du monde actuel. La plupart du reste de l’humanité semble se satisfaire de la dérive de cette société généralisée qui s’achemine misérablement vers sa destruction. En réponse à cette attitude de défiance de la part des Musulmans, l’Euro-ordre mondial de Gog et Magog mène une guerre ouverte contre l’Islam. Comment les Musulmans devraient-ils répondre à cette oppression croissante ? Quiconque se laisse absorber par l’impiété oublie Allah en dernière instance. Ces Musulmans finissent éventuellement par danser à moitié nus dans les rues au sein de parades qui font la promotion des droits Gays et Lesbiens. Ces Musulmans deviennent partisans de la foule décadente qui se complait dans les vulgarités de la musique et des chansons modernes. Le Coran met en garde les croyants de se différencier de ce peuple vu que le prix à payer de l’oubli d’Allah (se détourner d’Allah) est la perte de leurs propres âmes, à savoir la perte de la conscience en leur propre essence humaine (Coran, Al Hashr 59 :19). Une telle société ne produit plus de descendance humaine. Plutôt, ses enfants deviendraient des bêtes à l’apparence humaine. Autrement dit, ils se comporteraient comme des animaux (porcs, chiens, singes, etc.). Le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) avait avertit d’un temps où les gens auraient des rapports sexuels en public à l’instar des ânes. Ceux qui ont des yeux pour voir peuvent déjà reconnaître que l’époque du sexe en public est au coin de la rue. Comment les Musulmans devraient-ils répondre à une société et à un monde qui se dirige vers une débauche d’immondices sexuelles ?

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La mondialisation politique s’est traduite par un Chirk, imprégnant tout le système politique du globe. Ce Chirk est clairement présent dans l’Etat moderne, lorsqu’il se proclame souverain, et qu’il déclare son autorité et sa loi comme suprême, détenant l’autorité de rendre Halal tout ce qu’Allah a désigné (et désigne encore aujourd’hui) comme Haram. Comment les Musulmans se protègeraient-ils du Chirk de l’Etat moderne ? La mondialisation économique, d’autre part, a produit une économie globale basée sur le Riba, qui à son tour, est entrain d’apporter un nouvel esclavage économique sur les populations du globe. Le résultat de l’impiété politique et de la dépravation économique est l’absence constamment croissante de loi, ainsi que l’augmentation de la violence, de l’anarchie, des meurtres et des viols, etc. Ceci donne vraisemblablement l’impression d’un effondrement et d’une désintégration de la société. La famille est la pierre angulaire de la société, et même celle-ci s’effondre suite à une sinistre révolution féminine qui captive tellement de femmes dans le monde et qui les induit dangereusement en erreur. Le Dajjal, le faux Messie, est le cerveau qui a façonné l’ordre mondial actuel impie, et l’utilise pour tenter l’humanité entière par la plus grande des épreuves.

Etapes de libération de Gog et Magog dans le monde

Après avoir acté la libération de Gog et Magog, nous avons besoin de déterminer le moyen par lequel elle a eu lieu. Il existe certains éléments qui indiquent que cette libération dans le monde serait progressive, c’est-à-dire, par étapes. Nous disposons d’un indicateur clair du Hadīth qui les décrit comme passant par la Mer de Galilée :

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«[…] Le premier d’entre eux passera par le Lac de Tibériade (la Mer de Galilée) et boira toute son eau, puis lorsque le dernier d’eux y passera, il dira : « Il y avait de l’eau ici auparavant[…] » (Sahih Mouslim) Les versets du Coran (Al Anbiyah, 21 :95-96) sont également clairs lorsqu’ils déclarent qu’après leur libération, Gog et Magog se propageront dans toutes les directions ou déferleront de toutes les hauteurs, et c’est seulement à ce moment que le peuple de la « cité » sera ramené pour la revendiquer. Par conséquent, nous sommes en position de déterminer leur étape précise de libération. Vu que le niveau de la Mer de Galilée est désormais bas au point d’être considérée comme morte (un fait que les lecteurs peuvent aisément vérifier via une recherche Google), il en découle que la libération de Gog et Magog est maintenant proche de sa phase finale. Ceci est d’autant plus confirmé lorsque nous reconnaissons Jérusalem comme étant la « cité » mentionnée dans les deux versets de la Sourate Al Anbiyah (21 : 95-96). Le fait que le peuple Israélite soit actuellement retourné à cette « cité » pour la revendiquer indique que Gog et Magog ont réussi à se disséminer dans toutes les directions et qu’ils ont pris le contrôle du monde. Notre reconnaissance du fait que Gog et Magog sont proches de la phase finale de leur libération est de très mauvais augure, et cela concerne les éléments suivants : L’état du monde, et Le destin des Arabes. Lorsque le Prophète béni (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) eût la vision rapportée par Zaynab bint Jahch, indiquant que la libération de Gog et Magog avait commencé (voir chapitre 3 pour le Hadīth), il

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se réveilla clamant les mots suivants : « La ilaha illa Allah!Wailun lil Arab min sharrin qad iqtaraba » « Malheur sur les Arabes à cause du mal qui se rapproche.» Zaynab (Radhi Allahu ‘anha) a réagi à l’information concernant la libération de Gog et Magog et le danger pour les Arabes en demandant: « serons-nous détruits même s’il y a des gens de bien parmi nous ? » Le Prophète répondit avec les mots suivants : « N’am idhā kathura al-khabath » « Oui ! Lorsque le khabath prévaudra (dans le monde) ». Khabath (kha bat ha) signifie déchet, rebut, détritus, etc. Mais Khubth (kha bat ha) signifie méchanceté, vice, etc. Donc, les Arabes ne seront pas seulement détruits à terme, mais leur destruction aura également lieu à un moment où les gens malveillants prévaudront dans le monde ; et le monde deviendra également l’égal d’une décharge mondialisée d’immondices morales, de corruptions, de vulgarités et de turpitudes. Ce Hadīth a établi une ligne chronologique de la destruction des Arabes, à savoir quau fure et à mesure de l’augmentation du Khabath dans le monde, leur destruction par Gog et Magog s’approchera de plus en plus. Il est clair, au moment même où nous écrivons ce livre, que le monde est actuellement dirigé par les gens les plus malfaisants que l’Histoire ait jamais connu; qu’il est déjà en train de s’effondrer pour tourner à l’état de décharge, et que la destruction des Arabes a déjà commencé. Le monde assistera désormais au drame paradoxal de la destruction des arabes en Terre Sainte et ailleurs dans le monde Arabe, prédite par le Prophète Arabe Mouhammad il y a plus de quatorze siècles ; confirmant son affirmation selon laquelle il était un Prophète du Dieu Unique, et validant la Vérité de l’Islam. Il n’existe qu’un seul moyen par lequel les Musulmans pourront préserver leur foi dans un tel monde, et celui-ci est donné dans la Sourate Al Kahf du Coran (celle-ci qui protège du Dajjal). Cette voie du salut consiste à se défaire du monde impie. Le

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processus de déconnexion ou de retrait de l’ordre mondial impie et oppressif de Gog et Magog, ainsi que de la société mondialisée qu’ils ont créée, ne peut réussir que si les Musulmans suivent l’exemple des jeunes hommes dans la Sourate Al Kahf qui ont fui précisément ce type d’environnement, et qui ont cherché refuge dans une grotte. Le Coran lui-même suggère aux Musulmans de se détacher de la demeure du mal :

فسقي ٱلقوم بيننا وبي ٱفرق ف [...] ﴿ ﴾ Æ ٱل « […] sépares-nous donc, de ce peuple rebelle et pêcheur ! » (Coran, Al Maidah 5 :25) Le Prophète béni (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) a aussi prédit que cette époque de retraite arriverait, et a donné le conseil suivant : Rapporté par Abū Sa’īd Al-Khudri: Le Messager d’Allah a dit : « Il y aura bientôt un temps où la meilleure possession du Musulman sera constituée de moutons qu’il mènera sur les montagnes et dans les endroits arrosés par la pluie, fuyant ainsi avec sa religion loin des tentations et des afflictions » (Sahīh Bukhāri) Si les Musulmans devaient chercher un conseil de l’histoire des jeunes hommes dans la Sourate Al Kahf, ils finiraient par réaliser qu’ils peuvent se protéger ainsi que leurs familles de l’impiété et du mal environnant, s’ils se retiraient vers des villages éloignés déconnectés de la société de Gog et Magog.

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Les Musulmans doivent se concentrer sur l’établissement de micro-communautés Islamiques là où ils le peuvent. Si un Village Musulman authentique doit être mis en place, et s’il doit fournir aux musulmans les moyens de préserver leur foi dans le monde incroyant d’aujourd’hui, ledit village doit alors respecter les conditions suivantes : La vie publique d’un Village Musulman doit être fermement établie sur les fondations du Coran et de la Sunna. Tout ce qui n’est pas basé sur le Coran et la Sunna ne peut être considéré comme essentiel à la survie. Si dans ce cas une pratique religieuse Musulmane ne peut être ainsi basée sur le Coran et la Sunna, elle ne devra-t-être introduite ni dans la mosquée, ni dans la vie publique du Village Musulman (peu importe l’utilité ou l’ancienneté éventuelles de cette pratique). Celle-ci ne doit pas non plus devenir un motif de divisions ou de conflits entre Musulmans. Ce n’est qu’ainsi que le Village Musulman survivra aux efforts sinistres contemporains qui visent à pousser les communautés Musulmanes vers les pratiques (inoffensives ou blâmables) qui ne sont pas basées sur le Coran, la Sunna et le mode de vie des Aslaf (pluriel de Salaf, c.à.d. les premiers Musulmans). L’une des conséquences de ce qui précède serait que la Halaqa du Dhikr de la récitation collective de la Sourate Al-Kahf à chaque prière du Vendredi se tiendra dans un lieu privé du Village. Le Village Musulman doit être auto-suffisant en ce qui concerne la production de nourriture et d’énergie. La Sourate Al Kahf du Coran suggère l’énergie solaire comme moyen par lequel le Village peut acquérir son indépendance énergétique : « Tu aurais vu alors le Soleil à son lever obliquer à droite de leur caverne, et passer à gauche au moment de se coucher, tandis qu’ils dormaient dans un endroit spacieux de la caverne. C’est là un des signes de la puissance de Dieu. […]Et à les voir, tu aurais cru qu’ils

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étaient éveillés alors qu’en réalité ils dormaient. Nous les retournions tantôt à droite, tantôt à gauche […] » (Coran, Al Kahf 18 :17-18) Le «retournement » de droite à gauche de ces jeunes gens a été effectué grâce au Soleil. Le phototropisme d’une plante se réalise via l’attraction des rayons du Soleil. La plante s’oriente sous l’effet de ceux-ci. Et donc, c’est par l’effet de l’attraction de la lumière du Soleil que les corps des jeunes gens endormis étaient retournés d’un coté à l’autre tout au long de cette période. Aussi la plante transforme les rayons du Soleil en énergie, c’est ce qu’on appelle la photosynthèse. C’est grâce à cet apport d’énergie que les organes vitaux des jeunes gens ont été maintenus en vie tout au long de ce long sommeil. Pour atteindre son indépendance énergétique, un Village Musulman devra maîtriser à la fois le processus de phototropisme et de photosynthèse de sorte qu’il puisse exploiter l’énergie solaire. La Sourate nous alerte aussi concernant la pureté de la nourriture, et suggère donc de s’abstenir des engrais chimiques, des OGM, et autres hormones dans le lait et la viande, etc. Le surplus de production de cette nourriture peut être vendu hors du Village et cela constituerait une partie de l’économie locale. Une stratégie de marketing effective pourrait, par exemple, évoquer le lien entre la nourriture, la sexualité et la virilité sexuelle. Par le fait de produire une nourriture pure et saine, un Village Musulman démontrerait sa capacité à accomplir ce que le reste de la société est de moins en moins capable de faire. En ce même sens, le Village Musulman prouverait sa capacité à guérir l’alcoolisme et les addictions, à inverser le déclin moral de la sexualité, et à préserver l’unité familiale au moment même où celle-ci est en pleine déliquescence, etc. Un Village Musulman devra aussi établir un micromarché qui serait le plus indépendant possible du marché dominant, et qui utiliserait

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une monnaie réelle (à savoir l’or et l’argent) plutôt qu’une monnaie-papier artificielle (qui sera remplacée à terme par une monnaie électronique non palpable) comme celle du marché prépondérant. Par ce moyen, le micromarché survivrait à l’effondrement du système monétaire frauduleux basé sur une monnaie papier. Je m’attends à ce que le système monétaire basé sur la monnaie papier s’écroule au moment où Israël lancera sa grande guerre d’expansion territoriale dans le but de conquérir toute la zone de « la rivière d’Egypte » (le Nil ?) à « la rivière d’Euphrate » en Irak. Ladite guerre peut commencer à n’importe quel moment. L’une des plus importantes caractéristiques du micromarché d’un Village Musulman est son statut de garantie de la distribution des richesses au sein de l’économie du Village. Ainsi, les pauvres du village ne seront pas toujours pauvres, et les riches ne resteront pas infiniment riches. Etant donné que toute forme de Riba y serait prohibée (y compris le Riba « direct » et « indirect »), les soi-disantes banques Islamiques ne seraient pas autorisées à exercer dans le Village Musulman. Un Village Musulman devrait résolument s’efforcer à poursuivre al Ihsan (ou Tasawwuf) dans le but d’accomplir sa perspicacité spirituelle interne. Ainsi, le village devra mener une vie de grande simplicité, d’austérité et de piété. Il devra y avoir un strict affermissement de la Shari’ah. De plus, un Village Musulman devra prendre le contrôle total sur l’éducation. Le Coran doit rester au centre du système éducatif tout au long de la scolarité. L’école Musulmane dans ce village aurait un grand avantage par rapport aux écoles musulmanes extérieures : les enfants y seraient soutenus par une communauté qui vivrait l’Islam! Seuls ces enfants pourraient être formés et éduqués en Musulmans! Tous les Musulmans résidant dans ce Village doivent constituer UNE Jama’at sous l’autorité d’UN Amir. L’Amir devant être quelqu’un qui connait et qui vit le Dine (religion). Il doit aussi avoir connaissance du monde actuel. Peu importe qu’il soit Arabe, Africain, Turc,

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Indien, Malaisien, ou autre, il doit renforcer le Dine sur les membres de la Jama’at, et ceux-ci doivent répondre avec Sam’u wa at-Ta’atu (écoute et obéissance). Ainsi, l’intégrité et la discipline interne du Village Musulman seront préservées. Un Village Musulman ne peut pas et ne doit pas être utilisé comme un marchepied vers le contrôle éventuel de l’Etat. L’Islam ne peut prendre le contrôle de l’Etat, et le Khilafah ne peut être restauré tant que survit l’ordre mondial de Gog et Magog. Cependant, la résistance armée à l’oppression et à l’occupation du territoire qui s’étend du Khorasan vers le centre de l’oppression à Jérusalem ne doit jamais être abandonnée, le succès y étant garanti comme mentionné ailleurs dans ce livre. L’unique objectif d’un Village Musulman est de préserver la foi des croyants. Ainsi, le Village ne détiendra pas d’autres armes que celles requises pour l’autodéfense contre ##voleurs, bandits et violeurs! Il n’aurait aucune capacité de défense contre l’attaque d’un l’Etat. De plus, le Village encouragerait les Hindous, les Chrétiens et autres à résider avec les Musulmans dans le Village à condition qu’ils ne soient pas hostiles à l’Islam, et qu’ils acceptent de respecter les normes de conduites publiques du Village. Par ce moyen, les non-Musulmans pourront eux-mêmes dissiper les fausses rumeurs et les doutes concernant la nature pacifique et non menaçante du Village Musulman. En revanche, malgré l’absence d’armement, il devra développer les moyens d’assurer la sécurité collective de tous les villageois. Les maisons de ce village ne doivent pas être des barricades munies de barreaux aux fenetres et de systèmes d’alarme onéreux. La sécurité au sein du village doit permettre à une femme de s’y balader la nuit sans être inquiétée. Cet état de sureté délivrerait un énorme message politique au reste du monde en difficulté. L’entière guidée, qui émerge du Coran et de la Sunnah et qui doit être appliquée lors de l’établissement de micro-communautés

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Musulmanes dans ce type de Village, doit être extraite et classifiée. C’est précisément la tâche à laquelle s’est employé notre professeur de mémoire bénie Maulana Dr Mouhammad Fadlur Rahman Ansari (rahimahullah), dans son magnifique travail intitulé « Les Fondements Coraniques et la Structure d’une Société Musulmane ». Il a également énoncé avec détail et grand soin le concept de Spiritualité Islamique, et ce faisant, il a répondu aux critiques qui n’avaient même pas vu le jour au moment de l’écriture de ce livre. Mais la « spiritualité » ne peut être accomplie sans une lutte interne préalable qui a pour objectif la pureté morale. L’un des meilleurs parachèvements de ce livre est sa présentation détaillée, sa classification du code moral Islamique ainsi que la beauté de son explication et de sa guidée produites par la méthodologie de la Tazkiyah (c.à.d. purification morale) et du Dhikr (le parfum que seul l’amour véritable peut offrir quand il embrasse le cœur et qui provoque, dans l’intimité du cœur, un souvenir constant de l’être aimé). « Les Fondements Coraniques et la Structure d’une Société Musulmane » constitue un manuel, un classeur de travaux et un navigateur pour la survie des Musulmans dans les eaux houleuses de l’ère actuelle. Il peut être employé comme un manuel qui guiderait les Musulmans cherchant à établir des communautés Musulmanes situées dans des villages distants, déconnectées de l’ordre mondial de Gog et Magog, et facilitant ainsi le retrait de cette société moderne laïque impie et décadente.

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CHAPITRE HUIT

CONCLUSION

Cet ouvrage a été écrit dans l’objectif spécifique de susciter une

réponse de la part des rivaux de l’Islam de l’époque moderne, qui

prétendent détenir la vérité. Aussi, le livre invite la profusion de

sectes qui existent actuellement au sein de l’Islam à répondre

sectes qui sont obstinées à mener une guerre contre ceux qui

poursuivent la quête spirituelle Islamique authentique (c.à.d. Al

Ihsan ou Tasawwuf). Un de nos objectifs, en écrivant ce livre était de tenter d’amener une clarté au sujet de Gog et Magog qui dissiperait les couches de « toiles d’araignée » (NDT : ou enchevêtrements) qui se sont accumulés au fil du temps. Ces toiles d’araignées ont rendu la compréhension du sujet difficile pour ne pas dire impossible. Même l’Encyclopédie Juive a mystérieusement trouvé nécessaire d’ajouter une quantité substantielle de « toiles d’araignées » (des toiles assez denses d’ailleurs), en choisissant des éléments descriptifs de Gog et Magog dans la littérature Arabe. Vu que ce livre est maintenant terminé, nous pourrions peut-être prendre la liberté de partager cette « toile d’araignée » hilarante avec les lecteurs : « Ils sont de petite taille, atteignant seulement la moitié de la taille d’un homme (un autre rapport, dans le Yakut, les voit plus grands). Très féroces, ils ont des griffes à la place des ongles, des dents de lion, des mâchoires de chameau et des cheveux qui cachent entièrement leurs corps. Leurs oreilles, velues d’un côté, sont si grandes qu’ils utilisent l’une en guise de lit et l’autre comme couverture. Ils vivent essentiellement de poissons, qui leur sont miraculeusement fournis. Leurs habitudes ressemblent à celles des

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animaux ; et Mas’udi les classe parmi les bêtes. Ils ravageaient les campagnes, dévorant tout ce qui était vert, et c’est pour empêcher cela que leurs voisins ont supplié Alexandre de construire un mur qui les neutralisa. On dit aussi qu’ils étaient cannibales. » (Encyclopédie Juive, article sur Gog et Magog par Emil G. Hirsh et Mary Montgomery). Cet ouvrage a présenté des arguments qui confirment que Gog et Magog sont des êtres humains. Ils ont été libérés dans le monde il y a très longtemps et ont débuté, par le biais des Croisades Européennes, leur quête millénaire de libéreration de la Qaryah (c.à.d. cité) de Jérusalem ; et pour ramener le peuple Israélite en Terre Sainte, la revendiquant ainsi comme leur propriété. En poursuivant cette quête, ils ont accompli leur rôle décrit dans le Saint Coran à la Sourate Al Anbiyah : 95-96. Nous identifions Gog proactifs comme étant localisés au sein de la mystérieuse alliance Judéo-Chrétienne de l’Europe Occidentale, qui à son tour a créé la civilisation moderne Occidentale laïque, ainsi que la triple alliance Anglo-Américano-israélienne. Nous identifions Magog réactifs comme étant actuellement localisés en Russie. Le Coran a strictement interdit aux Musulmans de maintenir des liens avec une alliance Judéo-chrétienne, tels que ceux qu’ont tissés le Royaume d’Arabie Saoudite et l’élite Pakistanaise (entre autres) avec l’Angleterre et les USA. Le Coran désigne le comportement du régime Saoudien (par exemple), ou des gouvernements du monde Musulman, ainsi que les savants qui les soutiennent comme « appartenant à l’alliance plutôt qu’à la communauté de l’Islam » (Coran, al Maidah 5 :51). Toutefois, dans la mesure où elle ne devient pas membre de cette alliance Judéo-Chrétienne, rien n’interdit aux musulmans de s’allier avec la Russie. Ceci pourrait avoir lieu vu que le Saint Prophète avait prédit que « vous créerez des alliances avec les Roum ».

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Un grand nombre de Signes de la Dernière Heure (c.à.d. du Dernier Jour) comme prédits par le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) sont en lien avec la civilisation Occidentale créée par l’alliance Judéo-chrétienne, comme par exemple : « les femmes s’habilleront comme des hommes » (d’où une révolution féministe séduisant les femmes en leur proposant d’assumer le rôle des hommes dans la société), « les femmes seront nues tout en étant habillées » (et cela provoquera une révolution sexuelle dans laquelle le sexe deviendrait fatalement accessible à tous comme l’est la lumière du Soleil), « les gens auront des rapports sexuels en public comme les ânes » (d’où une préférence étrange pour le sexe en public plutôt qu’en privé), « les hommes s’habilleront comme des femmes » (et cela implique que les barbes seront rasées), « le Dajjal chevauchera un âne qui voyagera aussi rapidement que les nuages, les oreilles largement déployées « (c.à.d. les avions modernes) ; etc. Cette civilisation Occidentale a émergé dans le processus historique par décret Divin avec la mission de séduire et d’attirer vers son emprise, puis d’incorporer ou de fusionner toute l’humanité tombée sous son emprise, dans une société mondiale incroyante. Neuf cents quatre vingt dix neuf humains sur mille deviendront finalement membres de cette société globale. L’intégralité de Gog et Magog ayant contaminé la société mondiale en la menant à copier un mode de vie essentiellement impie et décadent, sera donc menée vers l’Enfer. La civilisation moderne Occidentale laïque accomplira sa réussite en séduisant toute l’humanité (sauf les vrais Musulmans) en la trompant par la déclaration éblouissante d’une aube laïque nouvelle dans l’histoire humaine apparaissant de l’Ouest (NDT : occident) plutôt que de l’Est (NDT : orient). La « vérité » religieuse, qui primait sur le monde avec Abraham, Moïse, Jésus et Mouhammad (Paix et bénédiction soient sur eux), deviendra obsolète et moribonde et sera reléguée aux confins des musées

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historiques. Cependant, ce « Soleil se levant à l’ouest (NDT : Occident) » serait un faux Soleil qu’un vrai Musulman reconnaîtrait et rejetterait. L’alliance Judéo-chrétienne a également créé un ordre mondial de Gog et Magog doté d’une mystérieuse obsession pour la libération de la Terre Sainte, d’où les croisades Européennes. Cet ordre mondial a finalement réussi à ramener les Juifs Israélites en Terre Sainte pour la revendiquer comme leur propriété, 2000 ans après qu’ils en aient été expulsés par décret Divin. Il a également réussi à restaurer un Etat (imposteur) d’Israël en Terre Sainte auquel il est désormais prêt à délivrer le statut d’état dirigeant du monde. Tout ceci a été accompli pour qu’un être maléfique, créé et programmé par Allah le Plus Haut, à savoir le Dajjal ou faux Messie, puisse diriger le monde à partir de Jérusalem, puis se proclamer véritable Messie. Cependant, le Coran nous a informés qu’Allah le Plus Haut déclenchera un jour un affrontement mémorable qui aura lieu entre Gog et Magog. Etant donné que nous reconnaissons la Russie comme étant Magog du Coran, nous pouvons prévoir la prochaîne éclatante « guerre des étoiles » dans laquelle Gog (l’alliance Occidentale anglo-Américaine-Israélienne) et Magog se « heurteront les uns contre les autres » comme des vagues (Coran, Al Kahf, 18 :99). Ce faisant, ils ne vont pas seulement s’autodétruire, comme ils détruiront la majorité de l’Amérique du Nord et l’Europe, mais ils laisseront également totalement sans défense l’Etat Euro-juif oppresseur d’Israël. Cet Armageddon est maintenant si proche, que les écoliers d’aujourd’hui devraient y assister de leur vivant. Dans un chapitre précédent, nous avons examiné les conséquences émergeantes de la libération dans le monde de Gog et Magog. La plus effrayante de toutes fut la prophétie dans laquelle 999 humains sur 1000 se retrouveront dans les flammes de l’Enfer. Cela concerne naturellement un très grand nombre de Musulmans.

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De plus, il y eût la prophétie effrayante de la « destruction des Arabes » qui aura lieu lorsque le Khabath (comme la nudité et le sexe en public) prévaudra dans le monde. Nabi Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) donna une illustration explicite à ce Khabath lorsqu’il prédit que les rapports sexuels en public identiques à ceux des ânes se produiraient un jour. Ceux qui lisent ce livre (en particulier les Musulmans) sont avertis que s’ils vivent dans une société qui est d’ores et déjà tombée dans ce Khabath (comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne ainsi que la plupart de l’Europe, etc.), ou qui est en train de s’en imprégner ; ils doivent se séparer de ces populations, sous peine d’être considérés comme partie prenante, partageant ainsi le châtiment qui attend ces gens là. Vu que le Prophète a prédit que les femmes seraient les dernières personnes à suivre le Dajjal, on peut supposer qu’elles ouvriront la voie vers ce Khabath. C’est dans cet esprit que nous avons suggéré la création de Villages Musulmans dans des campagnes éloignées. Cet ouvrage a aussi été écrit dans l’objectif spécifique de susciter une réponse de la part des rivaux de l’Islam à l’époque moderne qui prétendent détenir la vérité. Aussi, le livre invite la profusion de sectes qui existent actuellement au sein de l’Islam à répondre; sectes qui sont obstinées à mener une guerre contre ceux qui poursuivent la quête spirituelle Islamique authentique (c.à.d. Al Ihsan ou Tasawwuf). Cette quête spirituelle est poursuivie dans le but d’acquérir la Nur (la lumière). C’est seulement avec la Nour venant d’Allah le Plus Haut que l’on peut percevoir et comprendre l’étrange monde moderne (qui autrement ne peut être ni vu, ni compris), et seuls ceux qui peuvent expliquer la réalité du monde d’aujourd’hui sont aptes à valider leur prétention à détenir la vérité. Ce livre, rédigé dans une perspective Islamique, prétend à expliquer correctement la réalité de ce monde actuel étrange, dans lequel se déroulent

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rapidement des événements liés au grand final en Terre Sainte. Par la manière avec laquelle le déroulement de ces événements est expliqué, cet ouvrage fournit la preuve qui valide la vérité proclamée par l’Islam. L’auteur chérit la connaissance, et respecte au plus haut point les serviteurs d’Allah le Plus Haut qui en sont bénis. Il prie pour que cet humble ouvrage reçoive la bénédiction d’être une contribution positive à la connaissance. Amin ! Les Musulmans qui lisent ce livre et qui ont été convaincus par les preuves présentées et par l’interprétation du Saint Coran et des Ahadīth devraient être maintenant fermement résolus à suivre le Prophète Mouhammad (sallAllahou ‘alayhi wa sallam) plutôt que la société de Gog et Magog. Cette société globalisée a déjà ingéré la plupart de l’humanité dans son emprise destructrice ; destructrice surtout de la foi en Allah le Plus Haut et de la bonne conduite. Deuxièmement, les membres des groupes et mouvements sectaires tels que le Chiisme, les Ahmadiyyah, les Wahhabisme, la Jama’at Tableegh, et les mouvements modernistes et Sufi Elitistes qui ont été convaincus par les arguments soulevés dans ce livre, devraient maintenant examiner la validité de leurs affiliations Islamiques sectaires. Enfin, alors que les points de vue exprimés dans la brillante introduction du Dr Tammam Adi coïncident largement avec les positions de l’auteur, quelques différences subsistent entre elles, et notre souhait est que celles-ci, ainsi que l’intégralité du livre, puissent provoquer des recherches additionnelles sur le sujet, repoussant ainsi les limites de la connaissance Incha’ Allah. Ces divergences sont nottament illustrées par le point de vue du Dr Adi qui considère que le Prophète (Sallallahou ‘alayhi wa sallam) avait identifié Ibn Sayyad comme étant le Dajjal. L’auteur ne partage pas ce point de vue. Le sujet sera développé Incha’ Allah au cours du

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prochain livre intitulé « Un Regard Islamique sur Dajjal le Faux Messie ou Antéchrist ».

Fin

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