une leçon par jourfabien-montreuil.webcollege.fr/wp-content/uploads/... · Comment travailler pendant les grandes vacances ? Je te conseille de faire une leçon par jour. Chaque

Comment travailler pendant les grandes vacances ?

➤ Je te conseille de faire une leçon par jour.

➤ Chaque leçon dure environ une heure.

➤ Pour chaque leçon, lis le texte. Tu peux aussi l’écouter à l’adresse suivante, cela va te permettre de t’entrainer à la lecture.

https://padlet.com/paul_chambenoit/8mt9peyjuyf7

SOMMAIRE

Jour 1: les pronoms personnels Jour 17 : passé composé Jour 2 : être et avoir Jour 18 : les déterminants possessifs Jour 3 : les verbes du premier groupe Jour 19 : l’accord sujetverbe Jour 4 : vocabulaire des vacances Jour 20 : les mots voyageurs Jour 5 : l’accord des adjectifs Jour 21 : vocabulaire du théâtre Jour 6 : les verbes du deuxième groupe Jour 22 : l’imparfait de l’indicatif Jour 7 : vocabulaire de la santé Jour 23 : les champs lexicaux Jour 8: les articles Jour 24 : savoir décrire une image Jour 9 : les verbes du troisième groupe Jour 25 : le futur simple Jour 10 : vocabulaire de la nourriture Jour 26 : vocabulaire des émotions Jour 11 : les prépositions Jour 27 : les démonstratifs Jour 12 : l’impératif Jour 28 : le conditionnel présent Jour 13 : vocabulaire des arts Jour 29 : la SVTJour 14 : les familles de mots Jour 30 : les arts Jour 15 : le futur proche Jour 31 : l’informatiqueJour 16 : vocabulaire de la poésie Lecture d’une nouvelle (5 ou 7 jours)

Pour écouter le texte de la

leçon 21

https://padlet.com/paul_chambenoit/8mt9peyjuyf7

Les pronoms personnels

Lis et écoute le texte.

Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l'enfer ou le paradis

Les amours aux amours ressemblent C'était hier que je t'ai dit

Nous dormirons ensemble

C'était hier et c'est demain Je n'ai plus que toi de chemin

J'ai mis mon cœur entre tes mains

Avec le tien comme il va l'amble Tout ce qu'il a de temps humain

Nous dormirons ensemble

Mon amour ce qui fut sera Le ciel est sur nous comme un drap

J'ai refermé sur toi mes bras

Et tant je t'aime que j'en tremble

Aussi longtemps que tu voudras

Nous dormirons ensemble.

Louis Aragon, in Le Fou d'Elsa, 1963.

1. Coche la réponse correspondante :

a. Ce texte est :

□ une poésie un texte de théâtre□

un extrait de manuel scolaire d'histoiregéographie□

b. la personne qui dit « je » est

très amoureuse□

□ pas du tout amoureuse

c. surligne dans le poème les indices qui t'ont permis de répondre à la question 1.b.

2. Explique à quoi correspond chacun des pronoms :

Je Louis Aragon …………………………………………………………………...→

Tu Elsa …………………………………………………………………...→

Nous ………………………………………………………………………………………………………

LEÇON : LES PRONOMS PERSONNELS

Les pronoms sont une CLASSE GRAMMATICALE.Un pronom remplace un nom propre, un nom commun ou un groupe nominal.

Il vient « à la place de » et désigne la même chose.

SINGULIER

1ère personne Je La personne qui parle

2ème personne Tu La personne à qui je parle

3ème personne Il Un homme / un nom masculin

3ème personne Elle Une femme / un nom féminin

PLURIEL

1ère personne Nous Je + d'autres personnes

2ème personneVous Tu + d'autres personnes

Forme de politesse : on s'adresse à un adulte, un professeur, un supérieur hiérarchique

3ème personne Elles Plusieurs femmes, plusieurs noms féminins

3ème personne Ils Plusieurs hommes, plusieurs noms masculins Plusieurs hommes + plusieurs femmes

On correspond à la 3ème personne du →singulier

→ peut avoir plusieurs significations

→ Nous« On va aller en cours maintenant ! »

→ Une personne inconnue« On a frappé à la porte ! » (mais je ne sais pas qui c'est)

Exercice 1 : Relie le bon pronom personnel.

Exercice 2 : Écris le pronom personnel qui correspond à ce groupe nominal.

Le présent de l'indicatif : être et avoirLis et écoute le texte.

LE PROFESSEURÉlève Hamlet!

L’ÉLÈVE HAMLET (sursautant) ... Hein... Quoi... Pardon.... Qu'estce qui se passe... Qu'estce qu'il y a... Qu'estce que c'est?...

LE PROFESSEUR (mécontent)

Vous ne pouvez pas répondre "présent" comme tout le monde? Pas possible, vous êtes encore

dans les nuages.

L’ÉLÈVE HAMLETÊtre ou ne pas être dans les nuages!

LE PROFESSEURSuffit ! Pas tant de manières. Et conjuguezmoi le verbe être, comme tout le monde, c'est tout ce

que je vous demande.

L’ÉLÈVE HAMLETTo be...

LE PROFESSEUREn français, s'il vous plaît, comme tout le monde.

L’ÉLÈVE HAMLETBien, monsieur. (Il conjugue:)

Je suis ou je ne suis pas

Tu es ou tu n'es pas

Il est ou il n'est pas

Nous sommes ou nous ne sommes pas...

LE PROFESSEUR(excessivement mécontent)

Mais c'est vous qui n'êtes pas là, mon pauvre ami !

d'après Jacques Prévert, "L'accent grave", in Paroles, 1945

1. Comment s'appelle l'auteur de ce texte ?

……………………………………………………………………………………………………………………

2. Ce texte a la forme d'un texte de théâtre. Pourquoi ? □ il y a le nom des personnages avant leur paroles

□ il y a des mots qui indiquent comment parlent les personnages il y a le nom de l'auteur à la fin□

3. Entoure les formes conjuguées du verbe être dans le texte.

4. Pourquoi le professeur estil mécontent ? (deux réponses vraies, deux réponses fausses) L'élève Hamlet donne la bonne réponse□ L'élève Hamlet est attentif□ L'élève Hamlet □ a une idée : il conjugue le verbe être en anglais L'élève Hamlet n'□ a pas envie de conjuguer correctement

5. Dans ces deux dernières phrases, quel est l'infinitif du verbe en gras ?C'est le verbe …………………………… .

LEÇON DE CONJUGAISON : ÊTRE ET AVOIR AU PRÉSENT DE L'INDICATIF

Ces deux verbes font partie des verbes les plus utilisés du français.

Exercice 1 : Entoure en rouge le verbe avoir et en vert le verbe être.

Le chocolat est trop chaud. Nous avons une surprise pour toi.

Vous avez de la chance de savoir nager. Les écureuils sont des animaux sauvages.

Cette fille a les cheveux longs. Ce soir, mes parents ont des invités.

En ce moment, nous sommes en vacances. Regarde, j'ai un nouveau stylo !

Vous êtes vraiment trop bavards ! Tu as une jolie veste aujourd'hui.

Exercice 2 : Conjugue correctement le verbe AVOIR dans les phrases suivantes.

a. J'….. un bouton sur la joue. b. Vous ………… une grande voiture rouge. c. L'éléphant …. des

oreilles énormes. d. Nous …………… un train à prendre. e. Ils ………… très peur du loup ! f. Tu

….. cinq ans aujourd'hui.

Exercice 3 : Conjugue correctement le verbe ÊTRE dans les phrases suivantes.

a. Je ……………… un bon cuisinier. b. Elle ……………… très courageuse. c. Ils ……………. très

loin derrière nous. d. Nous …………… des sœurs jumelles. e. Tu ………. meilleur que moi aux

échecs ! f. Vous …….. perdu, Monsieur ?

Exercice 4 : Complète les phrases avec le pronom qui convient.

Exercice 5 : Complète

les phrases avec le bon

verbe, conjugué à la

personne qui convient.

Conjugaison : les verbes du premier groupe au présent de l'indicatif


Comment reconnaître une sorcière ?

De nos jours, en Norvège, un petit garçon dont les parents sont décédés vit avec sa grandmère.Celleci, chasseuse de sorcières, lui enseigne comment les reconnaître.

« Les sorcières portent des gants, même chez elles, dit Grandmère. Veuxtusavoir pourquoi ? Oui ! répondisje. Une sorcière a des griffes, comme un chat, et elle porte des gants pour les cacher. Les sorcières n'enlèvent leurs gants que pour dormir. Quoi d'autre, Grandmère ? Comment savoir que c'est une sorcière en face de moi ? Une sorcière est toujours chauve. On se demande pourquoi. Aucun cheveu ne pousse sur la têted’une sorcière. Si tu observes les narines, elles s’ouvrent en grand pour mieux flairer un enfant si il se trouve près d’elle. Je n’arrive pas à te croire, Grandmère ! »

d'après Roald Dahl, Sacrées sorcières, 1983

Astu bien compris le texte ? Réponds aux questions suivantes.1. Combien de personnages sont en train de parler ?

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2. De quoi parlentils ?

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3. Cite au moins deux critères (= deux moyens) pour reconnaître une sorcière.

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

4. Entoure tous les verbes du premier groupe utilisés dans le texte.

LEÇON : LES VERBES DU 1ER GROUPE AU PRÉSENT DE L'INDICATIF

Les verbes du 1er groupe sont ceux dont l'infinitif se termine par ER.

Au présent de l'indicatif, la conjugaison de ces verbes est régulière :

Radical du verbe :chant-

-e

-es

-e

-ons

-ez

-ent

Exercice 1 : Rajoute les terminaisons pour bien conjuguer les verbes suivants.

a. Nous recontr…… des amis. e. Je brod…. une fleur sur cette chemise.

b. Ils transport….. du bois. f. Elle bross…. ses cheveux longs.

c. Parfois, tu parl….. trop ! g. Chant….vous sous la douche ?

d. Nous laç….. nos chaussures. h. Il remplac… la pile du réveil.

Exercice 2 : Associe un pronom de la liste A à un verbe de la liste B pour former sept phrases. Certains pronoms peuvent fonctionner avec plusieurs verbes !

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Exercice 3 : Réécris ce texte en remplaçant JE par NOUS.

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aux verbes dontl'infinitif finit par CER ou GER

manger nous mang→ eonslancer nous lan→ çons

Les vacances


René Goscinny et JeanJacques Sempé, Les vacances du petit Nicolas, 1962

Astu bien compris le texte ?1. Il s'agit d'un dialogue : mais combien y atil de personnages qui parlent ?

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2. Estce que le petit Nicolas a l'habitude de ramener des poissons quand il part à la pêche ?

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3. Où estce que le petit Nicolas et sa famille veulent partir en vacances ?

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4. Qu'estce que le père de Nicolas veut emmener en vacances ?

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5. Estce que les personnages sont d'accord ou bien sontils en conflit ?

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L'expression du jour !

« Faire des ricochets » signifie faire rebondir plusieurs fois un caillou (de

préférence plat) sur l'eau.

C'est ce que fait le petit Nicolasdans la bulle de l'illustration

à gauche.

Activité 1 : Complète ces mots fléchés : tous les mots pour remplir dans la grille sont dans le cadre du bas !

Activité 2 : A partir de cette image, écris trois phrases pour expliquer quelles sont les activités que tu aimes faire pendant les vacances, et quelles sont celles que tu n'apprécies pas.

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L'accord des adjectifsLis et écoute le texte.Trois enfants jouent dans la cage d'escalier. Le premier, plutôt maigre, l'air craintif avec ses yeux bleus tristes est assis sur les marches. Le deuxième, au contraire un peu rondelet, un regard malicieux sur un visage joufflu est sans doute le chef de la bande.Quant au troisième avec ses yeux verts, sa bouche édentée (=avec des dents en moins), son menton avancé et son nez pointu, il semble être le clown du trio.Chose surprenante et amusante, ils sont tous les trois vêtus de la même façon, un pantalon noir, un Tshirt rouge, des chaussures rouges et une casquette noire.

1. Dessine les trois enfants décrits dans ce texte.

2. Souligne les groupes de mots qui t’ont permis de faire ce dessin.

3. A l’intérieur de ces groupes de mots, entoure les mots qui t’ont donné les renseignements les plus précis.

Tous ces mots sont des → adjectifs : ils fonctionnent avec un nom (ou un pronom) pour donner des précisions, des qualifications supplémentaires.

4. Relis le dernier paragraphe. Recopie les adjectifs correspondants.

Un pantalon …………... Un Tshirt ……………..

Des chaussures ……………….. Une casquette …………………...

LEÇON : L'ACCORD DES ADJECTIFSUn adjectif s'accorde avec le nom

sur lequel il donne des informations : en genre (féminin/masculin)

un ballon rond / une balle ronde en nombre (singulier/pluriel)

un chien noir / des chiens noirs

Exercice 1 : Repérage entoure tous les adjectifs dans ce texte.→ J'aime écouter mon vieux grandpère raconter les histoires émouvantes de sa jeunesse pauvre.Il nous explique qu'il a dû quitter son village natal pour fuir des hommes politiques dangereux qui n'avaient pas les mêmes idées que lui. Il a choisi de vivre libre mais il a sacrifié sa vie familiale. Il a laissé ses vieux parents et ses amis pour s'installer en France. Peu à peu, il a reconstruit sa vie et a épousé une femme formidable, ma grandmère. Ils sont toujours heureux .

Exercice 2 : accorde les adjectifs avec le nom qu'ils qualifient.S'il n'y a besoin de rien, ne rajoute rien. Tu peux chercher le genre des mots que tu ne connais pas dans le dictionnaire.a. des affaires préparé……. e. une dictée fini….

b. des spectateurs content... f. des clous rouillé...

c. des pommes rouge... g. un cambrioleur puni….

d. des légumes planté…. h. des livres très intéressant...

Exercice 3 : accorde les adjectifs de la première colonne avec les noms de la même ligne.

vide Des maisons …………………. Des immeubles ……………...

solide Des fils ……………………. Des ficelles ……………………...

joli Des ……………….. fleurs Des …………………… bouquets

clair Des yeux …………………. Une lumière ………………….

bleu Des stylos ………………… Des feuilles ……………………..

Exercice 4 : recopie ces phrases en accordant correctement les adjectifs entre parenthèses.Pour t'aider fait une flèche entre l'adjectif et le nom qu'il précise.→

1. Cet (énorme) échafaudage occupe toute la chaussée (abîmé) ; les piétons(exaspéré) doivent changer de trottoir. 2. Dans certaines (grand) et (profond) mers, les épaves sont (nombreux).3. Pour trouver une boulangerie (ouvert), il faudra que vous fassiez un (long) détour.4. Des (haut) rangées de cyprès (vert) protègent les cultures du vent (violent) de l’hiver.

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…………………………………………………………………

…………………………………………………………………

…………………………………………………………………

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« Il pleut des cordes » :cela signifie qu'il pleut très fort.

Conjugaison : les verbes du 2ème groupe au présent de l'indicatif


Nao est une étudiante japonaise. Elle étudie le français en France. Pendant le cours, elle pose des questions à son professeur de français. Aujourd’hui, elle a une question sur les verbes du deuxième groupe.

Nao : Noircir, qu’est-ce que ça veut dire ?

Son enseignant : Noircir, ça veut dire « devenir noir » ou « rendre noir ».

Nao : Et rougir ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

Son enseignant : Rougir, ça veut dire « devenir rouge » ou « rendre rouge ».

Nao : Ah d’accord. il y a toujours deux sens possibles ?

Son enseignant : Non, ça dépend des mots. Par exemple, « élargir » signifie « rendre large ».

Nao : Mais alors comment on dit « devenir large » ?

Son enseignant : On dit « s’élargir ».

Nao : Comment savoir si c’est « devenir » ou « rendre » ?

Son enseignant : Le plus rapide et le plus efficace est mémoriser une liste avec les verbes les plus fréquents. Tiens, voici la liste.

Nao : Merci !J’ai une deuxième question. C’est à propos de la conjugaison. Est-ce que ces verbes sont réguliers ?

Son enseignant : Oui, ils ont une conjugaison régulière. Tu te rappelles les terminaisons ? Par exemple « finir » ?

Nao : « Je finis, tu finis, il finit, nous finissons, vous finissez, ils finissent. »

Son enseignant : Alors, quelle est la conjugaison de « noircir » ?

Nao : « je noircis, tu noircis, il noircit, nous noircissons, vous noircissez, ils noircissent. »

Son enseignant : Exactement !

1. Quel est le sens de « noircir » et « élargir » ?

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2. Quelle est la conjugaison de « finir » au présent de l’indicatif ?

…………………………………………………………………………………………………………………….

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3. Que veut dire « être régulier » pour un verbe ?

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LEÇON : LES VERBES DU 2ÈME GROUPE AU PRÉSENT DE L’INDICATIF

On reconnaît les verbes du 2ème groupe parce que :

- leur infinitif se finit par -IR- au pluriel, on rajoute un double S (-SS-) à leur radical pour les conjuguer.

Exercice 1 : Entoure les verbes du 2ème groupe.

Exercice 2 : Relie les pronoms personnels sujets aux verbes. Attention, plusieurs réponses sont parfois possibles !

Chérir → aimer

accomplir quelquechose → réussir

bondir → sauter

Exercice 3 : Mets les phrases suivantes au pluriel.

a. Je finis mes exercices. → …………………………………………………………………………………

b. Tu choisis la meilleure solution ! → …………………………………………………………………..

c. Elle réussit les exercices. → ..…..…..…..…………….…..…..…..…..…..…..……..…..…..…..…….

d. Il rougit facilement. → ……………………………………………………………………………………

e. Cet enfant réfléchit trop longtemps. → ………………………………………………………………..


« être rouge comme une tomate »

La santé


« Que puis-je faire pour vous ? »C'est pour ma fille. Elle voulait pas venir mais je l'ai obligée.C'est pour mon petit garçon. Il ne mange rien. Il fait encore pipi au lit. Il veut pas dormir.

Il me fait des colères. II hurle dès que j'éteins la télé. Il se réveille la nuit et il vient dans notre lit,je suis obligée de le prendre avec moi pour qu'il dorme, et comme mon mari embauche à cinq heures, il va dormir dans le lit du petit. (Ou bien) Il est pas propre. Il parle mal. Y a pas moyen de lui faire manger de la viande. Il est infernal à l'école, les maîtresses s'en plaignent. (Ou-bien) Il a été enrhumé pendant trois semaines et il a eu des antibiotiques deux fois et il arrive pas à s'en remettre, faut m'arranger ça. (Ou bien) Il n'aime que les yaourts et le pain beurré, le goûter c'est son meilleur repas. Je le trouve pas gros, il faudrait lui donner des fortifiants.

C'est pour ma visite du deuxième mois, je sais que c'est pas obligatoire et je suis pas malade mais puisqu'on est remboursés...

C'est seulement pour lui faire enlever ses points de suture, mais il a peur.C'est pour renouveler ma pilule, mon traitement pour les veines, mon calmant, mon

médicament pour le cœur, ma pommade pour les hémorroïdes.C'est pour renouveler ma prise en charge à cent pour cent, mon ordonnance d'insuline,

mes pansements d'ulcères de jambe par l'infirmière tous les jours matin et soir y compris les dimanches et fériés pendant un mois. (...)

C'est pour un papier que j'ai reçu de la sécurité sociale de l'hôpital de l'assurance de la mairie et j'y comprends rien, on m'a dit qu'il fallait que je vous le fasse remplir.

Martin Winckler, La maladie de Sachs, 1998.

As-tu bien compris le texte ?

1. D’après toi, qui pose la première question du texte ?

…………………………………………………………………………………………………………………...

…………………………………………………………………………………………………………………...

2. Qui peut prononcer les paroles qui sont rapportées dans le paragraphe en

italique ?

…………………………………………………………………………………………………………………...

…………………………………………………………………………………………………………………...

3. « C'est pour ma visite du deuxième mois » : qui peut prononcer cette phrase chez le médecin ?…………………………………………………………………………………………………………………...

…………………………………………………………………………………………………………………...

VOCABULAIRE :

Comment s’appelle la feuille que donne le médecin avec les indications pour

prendre les médicaments ?

→ Cela s’appelle une ordonnance. Il faut la présenter à la pharmacie pourobtenir les médicaments (sous forme de comprimés ou de sirop).

Sur internet : N’hésite pas à faire les activités en ligne sur les pages suivantes !http://apprendre.tv5monde.com/fr/apprendre-francais/vocabulaire-les-consultations-chez-le-medecinhttp://apprendre.tv5monde.com/fr/apprendre-francais/parler-de-sa-sante

L’expression du jour :

Se prendre un coup sur l’oeil : ça peut arriver !L’oeil gonfle et la peau autour devient toute bleue : Cela s’appelle un œil au beurre noir ou

bien un coquard.

LES ARTICLESLis le texte

Une mère a eu son enfant enlevé du berceau par les lutins qui ontmis à sa place un petit monstre à grosse tête avec le regard fixe, occupé seulement à boire et à manger. Dans sa détresse, elle va demander conseil à sa voisine, qui lui dit de porter le petit monstre à la cuisine, de l'installer devant la cheminée et d'allumerle feu pour faire bouillir de l'eau dans deux coquilles d’œuf : « Le monstre ne pourra pas s'empêcher de rire, lui ditelle, et dès qu'il rit, c'en est fini de lui. »La femme fait tout ce que sa voisine lui a dit de faire, et GrosseTête, en la voyant mettre l'eau à bouillir dans des coquilles d’œufs éclate de rire. Il rit encore quand surgit toute une foule de lutins

qui rapportent le véritable enfant, l’installent devant le feu et emportent avec eux le monstre àgrosse tête.

D’après GRIMM, Les LutinsAstu compris le texte ?

1. Remets ces phrases dans l’ordre pour retrouver le sens du texte :

a. La femme met de l’eau dans des coquilles d’œuf.

b. Les lutins rendent l’enfant à sa mère.

c. Le monstre à grosse tête se moque de la femme.

d. La voisine conseille à la femme de faire bouillir de l’eau dans des coquilles d’œuf.

e. Une mère a trouvé un monstre à la place de son enfant dans le berceau.

………………………………………………………………………………………..

2. Entoure les éléments de l’histoire, quel est l’intrus ?

3. Quelles sont, à ton avis, les qualités des lutins de l’histoire ? sérieux, moqueurs, voleurs, timides, habiles, joueurs, farceurs, ponctuels ?

…………………………………………………………………………………………………………………

Observe les mots en gras.

Souligne en rouge les mots ou groupes de mots qui remplacent les mots en rouge, et en bleu le groupe de mots qui remplacent les mots en bleu, dans la suite du texte.

Exercice 1 Utilise l’article indiqué entre parenthèses :

J’aime ………… animaux domestiques. (défini, pluriel)Sacha est ………….frère de Marta. (défini, masculin, singulier)J’ai vu …………….. araignées géantes au Mexique. (indéfini, pluriel).En général, …………. musique adoucit …....humeur. (défini, féminin, singulier) – (défini, singulier, féminin)Dans cinquante ans il y aura ………… grand arbre à la place de ce petit arbuste. (indéfini masculin, singulier).Il joue de …… accordéon depuis enfant. (défini, masculin, singulier).

Leçon : Les articles

∆ On utilise les articles devant des noms. Ils déterminent le nom et indiquent s’il est masculin ou féminin, connu ou inconnu.

Exemple : la cuisine, le regard, une mère, un petit monstre, les lutins, des coquilles d’oeuf.

Placés devant les verbes, Le, la, les ne sont pas des articles : ils remplacent le nom. → Dans les exemples suivants, en « la voyant », « l’installent », la et l’ ne sont pas des articles.

∆ Il existe des articles indéfinis (un, une, des) et des articles définis (le, l’, la, les).On passe de une à la et de un à le car on passe d’un élément inconnu à un élément connu.

un petit monstre à grosse tête → le monstre.une mère → la femme

∆ L’article défini au singulier devient l’ devant une voyelle ou un h muet.

Exemple : l’homme, l’eau.

∆ Les articles définis accompagnés des prépositions à et de forment les articles contractés

Exemple : au (= à le), aux ; du (= de le), des (= de les).

A savoir ! Pourquoi diton « le Soleil », « la Belgique », « les Alpes » ?Parce qu’ils sont uniques. Il n’y a pas besoin de les préciser pour les définir.Pourquoi diton : « Je déteste les menteurs » ?Parce que ce sont tous les menteurs en général.

Exercice 2 Associe les articles au nom qu’ils peuvent accompagner, il peut y avoir plusieurs solutions :

Exercice 3 Utilise l’article qui convient :

1 Je vois _____ moto. 2 J’adore ___ chocolat. 3 Il trouve _____ clé du trésor.4 C’est ___ bon professeur. 5 ___ stylo de Pierre est rouge. 6 Marie garde ______ enfants, elleest babysitter. 7 Laura garde ___ enfants de Jean et Léa. 8 Je n’aime pas ___ légumes.

L’EXPRESSION DU JOUR : « Donner le la » est une expression qui signifie, donner l’exemple. Ici, ce n’est pas l’article défini mais la note de musique ! Dans un orchestre les musiciens doivent accorder leurs instruments lesuns par rapport aux autres pour pouvoir jouer. Cet accordage se fait sur la note « la ».

● maison

●musées

● château

lelalesununedes

Quelques verbes irréguliers du 3ème groupe. Lis et écoute le texte

Je vais d'un pupitre à l'autre : ils sont vides — on doit nettoyer la place, et les élèves ont déménagé. Dans une fente, un livre : j'en vois le dos, je m'écorche les ongles à essayer de le retirer. Enfin, avec l'aide de la règle, en cassant un pupitre, j'y arrive ; je tiens le volume et je regarde le titre : ROBINSON CRUSOÉ II est nuit. Je m'en aperçois tout d'un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre ? — quelle heure est-il ? Je ne sais pas, mais voyons si je puis lire encore ! Je frotte mes yeux, je tends mon regard, les lettres s'effacent, les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d'un mot, puis plus rien. J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse (…); et en ce moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé !

Jules Vallès, L’Enfant, 1878

1. Où est le narrateur ? Justifie à l’aide d’un mot du texte ……………………………………………………………………… 2. Comment s’appelle le livre que lit le narrateur ? ………………………………………………………………………

3. Donne l’infinitif de trois verbes en gras : ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… ………………………………………………………………………

LEÇON : QUELQUES VERBES DU TROISIÈME GROUPE

ALLER : je vais, tu vas, il/elle va, nous allons, vous allez, ils/elles vont DEVOIR : je dois, tu dois, il/elle doit, nous devons, vous devez, ils/elles doivent DIRE : je dis, tu dis, il/elle dit, nous disons, vous dites, ils/elles disent FAIRE : je fais, tu fais, il/elle fait, nous faisons, vous faites, ils /elles font LIRE : je lis, tu lis, il/elle lit, nous lisons, vous lisez, ils /elles lisent POUVOIR : je peux, tu peux; elle peut, nous pouvons, vous pouvez, elles peuvent SAVOIR : je sais, tu sais, il/elle sait, nous savons, vous savez, ils/elles savent VENIR : je viens, tu viens, elle vient, nous venons, vous venez, ils/elles viennent VOIR : je vois, tu vois, il/elle voit, nous voyons, vous voyez, ils/elles voient VOULOIR : je veux, tu veux, il/elle veut, nous voulons, vous voulez, elles veulent

➤Exercice 1⭐ Relie

Je • •pouvons venir demain Tu • •vais à la piscine tous les jeudis

Elle • •font leur devoir Nous • •voulez jouer au foot ? Vous • •ne sait pas quoi faire Ils • •dois faire tes exercices !

➤Exercice 2 ⭐ ⭐ Mets au pluriel.

1. Je viens au collège en métro ➣Nous ………………………………………………

2. Elle dit la vérité ➣Elles ……………………………………………………………..

3. Il fait de la danse ➣Ils ……………………………………………………………….

4. Tu veux venir ? ➣Vous ………………………………………………………..…….

5. Je vais et je viens ➣ Nous …………………………………………………………

➤Mots mêlés !

X T K K J Z X W S T A V C N V D N S S E O U J D Z O Q Z D O R Q U V M I E S Q U L I T U I Y K U K O W V D L U N U M T E C O A B S N M O Y E O M Y M N P F A D N X N B S M Z D W C T T V M S O S P N F I E L U V S D N T D L K X A Q V O F O I X P O E B L S A V E N T V D C J K J E L A P V Z V Z E S I L U S O E L U C V T Z O T C L S M L D T L Q E O P R U Y M W X G Y J H T S H V U U L U O M H K S L L B Q N Y L B S H E N A K J L W I P H S N O S I A F S E

ALLONSDEVEZDISFAISONSLISEZLITPOUVEZSAVENTVEULENTVEUXVOIENTVOIS

L’expression du jour

« Faire des pieds et des mains »

Faire tout son possible pour réussir

« Je fais des pieds et des mains pour venir ce soir ! »

LA NOURRITURE

Lis et écoute le texte

Astu bien lu le texte ?

1/ A ton avis, qui appelle le personnage « Grosse patate ». Pourquoi l’appelle ton comme cela ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……………………………………………..

2/ Numérote les différents repas de la journée de 1 à 4 :

le dîner le petitdéjeuner

le déjeuner le goûter

………………….

a b

c d

e f

…………………

…………………. ………………..

……………………. ………………...

3/ A quoi rêve Grosse Patate ? Entoure les bons aliments et écris leur nom.

4/ « Grosse Patate » trouve cela embêtant de trop aimer manger car « on prend des rondeurs, du ventre, de l’estomac, et surtout on grossit des fesses ».

Pourquoi estce que cela peut être un problème pour elle ? Que pensestu par exemple du surnom qu’on lui donne ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………5/ Classe les mots suivants en fonction de leur degré : Manger – grignoter – dévorer

GROSSE PATATE : On m’appelle “Grosse patate”.Ce n’est pas mon vrai nom. On m’appelle comme ça parce que j’aime manger. J’aime tellement manger ! Pétard de pétard !Je mange tout le temps. En famille, je mange. Quand je m’ennuie, je mange. Aux anniversaires, je mange. Je goûte tout ce que les autres mangent.Le matin, je prends un sandwich que je plonge dans mon chocolat au lait, le midi, je finis tous les plats à la cantine. A quatre heures, je goûte, le soir, je dîne et certaines nuits, je me lève pour voir ce qu’il y a dans le frigo.Je fais des rêves remplis de gâteaux, de pains au chocolat, de crème chantilly. Je mange en cachette, je fouille dans les placards, dans les armoires, à la cave.

C’est très embêtant d’aimer manger, parce que même en se cachant, ça finit toujours par se voir.On prend des rondeurs, du ventre, de l’estomac, et surtout, on grossit des fesses. On devient tout rond et votre tête ressemble à un ballon de football.

Dominique RICHARD, Le Journal de GrossePatate, Ed. Théâtrale

Leçon : Le vocalulaire des aliments et des quantités

ATTENTION : Si l’objet ne peut pas se compter on utilise l’article partitif : du, de, de la, de l’ ,des : Du thé, du café, du sucre, du pain, de la tarte, de l’eau.

Exercice Place le vocabulaire à l’aide des mots suivants : de la viande, un oeuf, du thé, des céréales, des pates, du pain, des brocolis, un verre de jusd’orange, des fraises, des carottes.

Les légumes : Un poivron, une aubergine, une carotte, un brocolis, une tomate, un chou.

Les fruits : une poire, du raisin.

Viande et substituts : du poulet, du bœuf, du poisson, une crevette.

Les céréales : du pain, du riz, du blé.

Si on peut compter l’aliment, on utilise les déterminants numéraux cardinaux : un, deux, trois. Ex : Un œuf.

Si la quantité de l’aliment est déterminée par un contenant ou une forme, on utilise la préposition DE : cinq cents grammes de beurre, un paquet de farine, un litre de lait, un kilo de pommes, une cuillère à café de cannelle.

Les quantités

Les catégories d’aliments

ab

c

de

f

g

h

i

a. …………………………… b. ……………………….. c. ……………………….. d. ………………………..

e. ……………………….. f. ……………………….. g. ……………………….. h. ………………………..

i. ………………………..

→ A quelle catégorie d’aliments appartiennent les brocolis : ……………………………………………

Exercice 2 Complète le texte et entoure les articles partitifs :confiture – chocolat – beurre – France – croissants céréales

DEVINETTE ! Devine quel aliment je suis parmi les aliments suivants. A toi ensuited’inventer une devinette.

L’EXPRESSION DU JOUR : “C’est du gâteau” C’est facile à faire. Cet exercice de maths, c’est du gâteau !

On me mange. Je suis fait de pommes de terre, je suis ……………….

On me boit, je suis blanc, les vaches me fabriquent. Je suis …………...

…………………………………………………………………………………………………………………….

Les prépositions


Je m’appelle Juan et j’habite au Guatemala, dansles montagnes. Non loin de trois immenses volcans,il y a ma ville, San Paolo. Au bord de la plage, il y a un endroitparticulièrement beau : une grande maison basse avec beaucoup de fenêtres et des palmiers tout autour, de l’herbe verte et des paons dans la cour, etune grille en fer qui s’ouvre pour qu’on puisse aller jusqu’au bord de l’eau. C’est là que je suis né. En fait, je suis né dans unepetite maison, derrière la grande maison.

1/ Comment s’appelle le petit garçon ? Où habite til ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...

2/ Trace une flèche sur la carte pour indiquer son pays. Au bord de quel océan se trouve til ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

4/ En regardant l’illustration de la première de couverture, comment comprendstu la dernière phrase du texte, « En fait, je suis né dans une petite maison, derrière la grande maison » ?

Astu bien lu le texte ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Le plus bel endroit du monde,Ann Cameron,

Ed. L’Ecole des LoisirsUn paon (prononcez : an)

Observe les mots en gras et complète :

Non loin de ……………………………. Au bord de …………………

une grande maison basse avec ………………………….

une grille en fer qui s’ouvre pour ………………………. jusqu’au bord de ……………… .

En fait, je suis né dans …………………………..derrière …………………….. . Ce sont des prépositions.→

Leçon : les prépositions

Les prépositions sont des mots ou groupe de mots invariables. Elles mettent en relationdes mots de fonctions différentes.

• Certaines font le lien entre deux éléments :

La salle à manger / Un chapeau de paille

Elles sont placées devant un groupe nominal, des pronoms, des infinitifs, pour lesintroduire comme compléments.

Je vais chez des amis pour manger.

Je suis très heureux pour lui.

• Certaines sont font le lien (à, de, en, avec, contre, par), d’autres apportent une nuance :

de temps : pendant, jusqu’à, après, avant, dès, depuis...

de lieu : sous, sur, vers, dans, près de, auprès de, face à, derrière, devant, entre...

de cause : à cause de, en raison de...

de but : pour, en vue de, afin de…

de manière : avec, comme, sans …

• Certaines sont composées de plusieurs mots : à côté de, à droite de, en face de, jusqu’à, à cause de, à condition de...

ATTENTION : NE PAS CONFONDRE ADVERBE ET PREPOSITION

Autour, devant, derrière quand ils sont seuls sont des adverbes.

Ex : Il est allé derrière. = adverbe

Il est allé derrière la maison des parents. = préposition

Groupe Nominal

Infinitif

pronom

Une astuce pour en retenir quelquesunes : pensez à la phrase Adam part pour Anvers avec deux cents sous (à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous)

Exercice 1 Trouve la préposition qui relie le verbe à son complément :

S'asseoir ………………… quelqu'un Se souvenir ………………… quelque choseAller ………………… quelqu'un Partir ………………… bagages Écrire ………………… quelqu'un Lutter ………………… quelque chose Rentrer …………………la nuit Rouler ………………. Brest

Exercice 2 – Lis le texte et souligne les prépositions de lieu.

C’est un petite maison avec une grande porte bleue. Tout autour de la maison, il y a un jardinavec des roses. De chaque côté de la porte, on voit des orangers dans des pots en terre rouge. Devant la maison, un chemin conduit de la porte à un portail en bois. Devant le portail, unepetite rivière coule sous un pont. Derrière la maison s’étend une grande forêt. Des oiseauxvolent audessus du toit.

Enseigner le FLS par les textes littéraires, E. Faupin, C. Théron, ed. Scérén, p.55

Dessine ce que tu lis.

L’EXPRESSION DU JOUR : « Avoir la puce à l’oreille »

Se cacher ………………… la table Disparaître ………………… les nuages Sortir ………………… le froid Attendre ………………… trois jours Bien s'entendre ………………… Margot Choisir ………………… trois solutions

Cela signifie avoir une intuition, se douter de quelque chose.

On dit aussi « mettre la puce à l’oreille ».

En sortant de chez elle, elle a vu que les volets des maisons voisines étaient fermés, cela lui a mis la puce à l’oreille : il était beaucoup trop tôt pour aller à l’école !

L'IMPERATIF

Lis le texte et écoute la chanson

Fais pas ci, fais pas ça Viens ici, mets toi là Attention prends pas froid Ou sinon gare à toi Mange ta soupe, allez, brosse toi lesdents Touche pas ça, fais dodo Dis papa, dis maman

Fais pas ci fais pas ça A dada prout prout cadet A cheval sur mon bidet

Mets pas tes doigts dans le nez Tu suces encore ton pouce Qu'est-ce que t'as renversé Ferme les yeux ouvre la bouche Mange pas tes ongles vilain Va te laver les mains Ne traverse pas la rue Sinon panpan tutu Fais pas ci fais pas çaÀ dada prout prout cadetÀ cheval sur mon bidet

Paroles « Fais pas ci, fais pas ça » par Jacques Dutronc

Astu bien compris le texte ?

2. A ton avis, qui parle dans la chanson, et à qui s’adresse til ?……………………………………………………………………………………………………………...

3. A ton avis, quel est le but de Jacques Dutronc ?

Dire aux enfants d’obéir à leurs parents se moquer des ordres que les parents donnent aux

enfants

Donner des idées d’ordres aux parents

4. Dans quels autres textes peuton trouver des ordres ?

Les recettes de cuisine Les interviews Les c onsignes scolaires

1. Recopie la phrase du texte qui correspond à l’illustration.

……………………………… ………………………………

……………………………… ………………………………

……………………………… ………………………………

Observe les mots en gras dans le texte

Quelle est la nature des mots en gras ? des noms des verbes des adjectifs

Tu manges mange→ : quelles sont les différences :

Leçon : l’impératif

L'impératif est un présent sans sujet. C’est un mode, comme l’indicatif est un mode, il existe un impératif passé. On l'utilise seulement à la 2ème personne du singulier et aux1ère et 2ème personnes du pluriel. Il exprime un ordre ou un conseil.

Tu viens. Viens. Nous venons. Venons. Vous venez. Venez.

• À l'écrit, pas de « s » à la 2e personne après les finales en « e » et le verbe « aller » :

Mange ! Écoute ! Va vite à l'école !

Ouvrir, cueillir, couvrir, offrir utilisent aussi des terminaisons en « e » :

Ouvre ! Cueille ! Couvre ! Offre !

• Devant « en » et « y », on garde le « s » :

Parlesen à Paul ! Pensesy ! Vasy !

• « Être », « avoir », « savoir » et « vouloir » ont un impératif irrégulier :Sois tranquille.Soyons prudents. Soyez heureux.

À la forme négative, les pronoms restent devant le verbe, sans changer de forme : Ne traverse pas la rue ! Ne te lève pas ! Ne t'inquiète pas !

Sache que je suis là.Sachons répondre.Sachez accepter.

Veuillez patienter

Exercice 1 Mets à l’impératif selon le modèle. a) Boire de l'eau. Bois de l’eau. Buvez de l’eau.1. Manger des fruits. 2. Faire du sport. 3. Être positif. 4 Avoir confiance.

- ……………………………………. - …………………………………….

ATTENTION ! Dans la chanson, « Fais pas ci, fais pas ça », la négation est incomplète ! A l’oral, on enlève fréquemment la double négation (ne...pas, ne … jamais), mais ceci est incorrect dans certaines situations.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...…………………………………………………………………………………………………..b) Boire de l'alcool. Ne buvez pas d'alcool.1. Manger de la viande. 2. Fumer 3. Être négatif. 4. Avoir peur. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...…………………………………………………………………………………………………………...

Exercice Transformez.

Se reposer Reposetoi. Reposezvous.→ → Se concentrer………………………………………... Se dépêcher…………………………………………. Se détendre…………………………………………..

L’EXPRESSION DU JOUR : « Ferme ta boîte à camembert ! », taistoi, arrête de parler. A ne pas dire à tout le monde !

Horizontalement

2. Lire (tu)4. Coucher (vous)5. Boire (tu)6. Loger (nous)7. Grandir (tu)8. Faire (tu)

Verticalement

1. Grossir (nous)2. Louer (vous)3. Refroidir (tu)4. Couper (tu)5. Blesser (vous)

LE VOCABULAIRE DES ARTS

Observe attentivement le tableau et son cartel

As-tu bien observé ?

1/ Qui est le peintre et quel est le titre du tableau ? Quelles autres informations peux-tu trouver sur lecartel ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...

2/ A ton avis qui est cet homme peint sur ces trois portraits ? …………………………………………………………………….………………………………………………………………………….C’est donc un autoportrait.

3/ Quelle différence peux-tu observer entre ces trois portraits ? Entoure-la.

Norman Rockwell, Triple autoportrait, 1960

Huile sur toile, 113,5 x 87,5 cmMusée Norman Rockwell, Stockbridge

Un

cart

el

Une toile

Un chevalet

Une palette de peinture

Des pinceaux

Une esquisse

Autoportraits célèbres

3/ Fais une phrase pour expliquer le titre du tableau : Triple autoportrait :…………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………..4/ Ces deux éléments racontent un épisode de la vie du peintre. Peuxtu imaginer lequel ?

LECON : Présenter une oeuvre

1/ Donner les informations générales sur l’œuvreUne œuvre dans un musée ou une galerie est souvent accompagnée d’un CARTEL (petite plaque)sur laquelle il y a les informations suivantes :

- Le nom de l’artiste : Norman Rockwell- Le titre : Triple autoportrait- La date de réalisation de l’œuvre : 1960- Le matériau utilisé : huile sur toile- Les dimensions de l’œuvre : 113,5 x 85,5 cm- Le lieu où se trouve l’œuvre : Musée Norman Rockwell, Stockbridge2/ Décrire ce que l’on voit

Après avoir donné les informations générales on entre dans la description.

Il faut choisir un ordre. En général, on parle de plans si c’est une image.

Un casque de pompier

Un poubelle qui fume

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Son atelier à Arlington aux Etats-Unis, a pris feu en 1943.

Une mise en abyme, qu’estce que c’est ? C’est un procédé qui consiste à représenter une œuvre dans une œuvre du même type. Le tableau de Norman Rockwell est une mise en abyme, il y a un tableau dans le tableau, des autoportraits dans l’autoportrait.

C’est une œuvre de …………………………. intitulée………... réalisée en ………………et qui mesure ……………. . Le matériau utilisé est………………, elle est conservée au ………… …………à……………………...

On peut utiliser les verbes qui se rapportent à la vue : On voit / on observe / on remarque ( c’est bien visible) on aperçoit / on distingue (c’est plus difficilement visible)

Connaistu d’autres mots composés du préfixe « auto » ?

Ex : autobiographie

Exercice 1 Retrouve parmi ces objets les outils du peintre et nommeles.

Exercice 2 Voici le premier exemple connu de triple autoportrait. A l’aide du cartel,présente le tableau.

Jeu des 7 erreurs ! L’un des deux tableaux est un vrai Van Gogh, l’autre est un faux.Cherche dans les images les 7 différences !

L’EXPRESSION DU JOUR : « Esquisser un sourire »

……………………………………………………………………………………………………………………………….

Johannes Gump, Autoportrait au miroir,1646, huile sur toile, 67 x 48 cm Galerie des Offices, Florence

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...

Commencer à sourire

Sourire un peu, comme lorsque le peintre croque en quelques traits un visage avant de faire sa peinture.

« Elle esquisse un sourire timide et s’en va. »

Esquisse de Léda, Léonard de Vinci

LES FAMILLES DE MOTS


Astu compris le texte ?

1/ Que signifie « être dans la Lune » ?

Être tout le temps en retard parce que l’on habite loin.

Être plongé dans ses pensées et ne pas faire attention à ce qui nous entoure.

Être invité à toutes les fêtes, être très populaire.

2/ A quoi peut servir un « journal des rêves » pour les artistes ?

………………………………………………………………………………………………………………….

3/ Et toi en quoi tes rêves sontils importants dans ta vie ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...

Le rêve est un don et peutêtre même un art à pratiquer journellement.

On reproche au rêveur de passer ses journées « dans la Lune ». En fait, en ajourant le flot incessant de la communication, en se laissant emporter par ses rêveries, en ajournant les réponses, le rêveur s’accorde la liberté de pensée. Beaucoup d’artistes tiennent un journal de leurs rêves. C’est une inépuisable source d’inspiration qui nourrit leur œuvre. Leur talent artistique embellit des images ou des histoires qui semblaient bizarres ou creuses.

Mais en quoi estce utile à la société, demandezvous ?

Le rêve nourrit la créativité et donc la création économique. Les meilleurs artisans aussi ne reproduisent pas seulement ce qu’ils ont appris, associent les ressources de l’imagination et de la technique pour présenter artistiquement meubles ou nourriture. Le rêve nourrit aussi la motivation : quel enfant n’a pas rêvé d’être journaliste ou star de la chanson ou du football ?

Friedrich, Le rêveur, 1818

Observe les mots en gras

1/ Le radical (= l’unité de base) du mot journées est jour. Trouve et souligne en rouge d’autres mots du texte formés à partir du mot « jour ».

2/ A ton avis quel est le radical des mots en bleu ? …………………….

3/ Souligne en vert les mots dans le texte qui sont formés à partir du radical « art ».

Leçon

Les mots peuvent être regroupés par famille. On regroupe ensemble les mots basés sur le même mot d’origine ou sur le même radical. Ces mots ont une idée commune même si le sens

est différent.

Le radical est la base du mot et porte l’idée principal.

Ex : Rêve, rêveur, rêverie, rêver.

Des préfixes et des suffixes sont ajoutés à ce radical.

Les préfixes, placés avant le radical, changent le sens des mots.

la négation (Ex. : incalculable)

la répétition (Ex. : recréer)

la situation dans l’espace ou le temps (Ex. : préfabriqué)

Les suffixes, placés après le radical, changent la classe grammaticale du mot.

des adjectifs (Ex. : simpliste) ;

des verbes (Ex. : simplifier) ;

des adverbes (Ex. : simplement).

Exercice 1 Dans chaque liste, barre le mot qui ne fait pas partie de la famille de mot.

Nombre – nommer – nombreux – innombrable – dénombrer

Bond – bondir – bonté – bondissant – rebond

savoir – savon – savonner – savonnage – savonnerie

servir – serveur – serrer – service – serveuse

Exercice 2 – Souligne le radical dans chaque famille de mots.

Tableau – table – attabler – tablette

impossible – possible – impossibilité

chasse – chasseur – chasser

Exercice 3 – Trouve deux mots dérivés de chaque mot suivant.

Monter …………………………………→

Terre …………………………………..→

Vol …………………………………….→

JEU : LES 7 familles de mots. Dans la famille ROUE je voudrais…

A toi de dessiner les cartes ! Tu peux en inventer d’autres pour jouer.

L’EXPRESSION DU JOUR : « êtretête en l’air »

C’est oublier tout le temps ses affairesou ne pas pouvoir se concentrer parceque l’on est dans ses rêves…

Roue Roulotte Roulette Rouleau

Enrouler Dérouler

LE FUTUR PROCHE


« Je vais commencer par le petit cochon dans la maison de

paille ! »

Il frappa à la porte.

« Petit cochon, gentil petit cochon, je peux entrer ?

- Non, non ! Par le poil de mon menton !

- Alors, je vais souffler et ta maison s'envolera ! »

Le loup gonfla ses joues, souffla, souffla de toutes ses forces, et

la maison de paille s'envola.

Le premier petit cochon se réfugia dans la maison en bois de son frère, mais le loup la détruisit en

soufflant. Les deux petits cochons coururent se réfugier dans la maison en brique de leur troisième frère,

quand le loup arriva :

« Alors, vous allez voir, hurla le loup, je vais souffler sur votre maison, et je vais la démolir ! »

Il prit alors sa plus profonde respiration et souffla comme un fou. Mais cette fois-ci, il ne réussit pas à

mettre la maison par terre.

As-tu compris le texte ?

1- Choisis le bon résumé :

Le loup souffle sur les maisons et attrape les trois petits cochons.

Le loup réussit à démolir la maison en briques mais les petits cochons se sont enfuis.

Le loup détruit les deux premières maisons ne réussit pas à détruire la dernière.

2- Ecris le nom de chaque matériau sous l’image.

3- Complète les phrases avec les adjectifs. N’oublie pas de les accorder.

effrayé ; menaçant ; solide ; fragile

Quand il hurle, le loup est …………………………..

La maison de briques est ……………………………

Quand ils entendent le loup, les petits cochons sont …………………………..

Les maisons de paille et de bois sont plus ………………….…. que la maison de briques.

Observe les formes en gras dans le texte.

1) Comment sont-elles construites ?

2) Elles servent à exprimer une action : passée – présente – future ?

Verbe ……….……….. au présent Verbe à l’…………………………………………….

……………………………..

Rappel grammatical

Pour exprimer une action qui aura lieu dans un futur proche, on peut

employer le verbe aller au présent + un verbe à l’infinitif.

Ex : Tu vas te coucher tôt ce soir.

Exerce-toi.

A) Remets les phrases dans l’ordre et souligne le futur proche.

B) Complète les phrases avec du futur proche.

C) Complète la grille de mots croisés avec le verbe aller.

1) Je … lire un magazine.

2) Nous … dîner au restaurant.

3) Vous … boire un verre.

4) Vertical : Elles … acheter des fleurs.

Horizontal : Tu … écouter un concert.

5) Il … visiter Berlin.


« Va savoir ! » est une expression qui signifie « je ne sais pas ».

Exemple : « Pourquoi le camembert sent-il les pieds ? Va savoir ! »

Corrigé

As-tu bien lu ?

1) Le loup détruit les deux premières maisons ne réussit pas à détruire la dernière.

2) De la paille ; du bois ; des briques

3) Menaçant ; solide ; effrayés ; fragiles

Observe

1) Verbe ALLER au présent + verbe à l’INFINITIF

2) Action FUTURE

Exerce-toi.

A) Marco va étudier en France au mois de septembre. / Vous allez partir en vacances en juillet ? /

Ils ne vont pas dormir à l’hôtel. / Tu vas téléphoner à ton père ?

B) Nous allons partir. / Je vais écrire. / Ils vont arriver. / tu vas rendre / Vous allez prendre.

C) VAIS – ALLONS – ALLEZ – VONT – VAS – VA

Le vocabulaire de la poésie


LE JARDIN MOUILLÉ

La croisée est ouverte ; il pleut

Comme minutieusement,

A petit bruit et peu à peu,

Sur le jardin frais et dormant,

Feuille à feuille, la pluie éveille

L’arbre poudreux qu’elle verdit ;

Au mur, on dirait que la treille

S’étire d’un geste engourdi.

L’herbe frémit, le gravier tiède

Crépite et l’on croirait là-bas

Entendre sur le sable et l’herbe

Comme d’imperceptibles pas.

Le jardin chuchote et tressaille,

Furtif et confidentiel ;

L’averse semble maille à maille

Tisser la terre avec le ciel.

Henri de Régnier


1) Souligne la bonne réponse :

La pluie semble endormir le jardin.

La pluie semble réveiller le jardin.

Le poète s’est endormi sous l’orage.

2) Choisis les émotions qu’on peut ressentir en lisant ce texte : joie ; colère ; tranquillité ;

ennui ; douceur ; violence ; calme ; paix ; agitation ; énervement ; tristesse ; peur

3) A quel genre littéraire ce texte appartient-il ? conte – théâtre – roman – poésie

Ta justification : ………………………………………………………………………………………….

LEÇON : LE VOCABULAIRE DE LA POESIE

Beaucoup de poèmes sont écrits en VERS (un vers = une ligne).

Un groupe de plusieurs vers s’appelle une STROPHE. Une strophe de 3 vers est un TERCET.

Une strophe de quatre vers est un QUATRAIN.

Souvent, à la fin des vers il y a des RIMES (des sons qui se répètent).

Dans un poème, il y a souvent du RYTHME qui vient de la longueur régulière des vers. Un

vers de 8 syllabes est un OCTOSYLLABE. Un vers de 10 syllabes est un DÉCASYLLABE. Un

vers de 12 syllabes est un ALEXANDRIN.

Utagawa Hiroshige, Averse soudaine à Ataké

Exercice 1

Combien y a-t-il de vers dans ce poème ? …………………………………………………………….

Combien y a-t-il de strophes ? …………………………………………………………….

De quel type de strophe s’agit-il ? …………………………………………………………….

Complète les rimes : « pleut » rime avec « peu » ; « minutieusement » rime avec « ……………. »

« tressaille » rime avec « ……………. » ; « là-bas » rime avec « ………….. »

Exercice 2

Compte le nombre de syllabes dans les vers 1 à 4 : ………………………………………………..

Comment se nomme ce type de vers ? …………………………………………………………….

Voici la dernière strophe. Retrouve les mots à la rime : moi ; fois ; s’égoutte ; j’écoute

Il pleut, et, les yeux clos, …………………

De toute sa pluie à la …………………

Le jardin mouillé qui …………………

Dans l’ombre que j’ai faite en …………………

Retrouve les mots cachés.


« ça ne rime à rien ! » est une expression qui signifie « ça n’a pas de

sens » ou « c’est idiot ». Ex : Ça ne rime à rien de venir en classe sans cahier ni

stylo.

Corrigé

1) La pluie semble réveiller le jardin.

2) Tranquillité ; douceur ; calme ; paix

3) Poésie (vers ; strophes ; rimes)

Exercice 1 : 16 vers ; quatre strophes ; quatrains ; dormant – maille – pas

Exercice 2 : 8 syllabes ; octosyllabes ;

Il pleut, et, les yeux clos, j’écoute,

De toute sa pluie à la fois,

Le jardin mouillé qui s’égoutte

Dans l’ombre que j’ai faite en moi.

Le passé composé


Très vite dans ma vie il a été trop tard. À dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. À dix-huit ans j'ai vieilli. Je ne sais pas si c'est tout le monde, je n'ai jamais demandé. Il me semble qu'on m'a parlé de cette poussée du temps qui

vous frappe quelquefois alors qu'on traverse les âges les plus jeunes, les plus célébrés de la vie. Ce vieillissement a été brutal. Je l'ai vu gagner un à un mes traits, changer le rapport qu'il y avait entre eux, faire les yeux plus grands, le regard plus triste, la bouche plus définitive, marquer le front de cassures profondes. Au contraire d'en être effrayée j'ai vu s'opérer ce vieillissement de

mon visage avec l'intérêt que j'aurais pris par exemple au déroulement d'une lecture.

Marguerite Duras, L’amant, 1984

1. Entoure la bonne réponse. Ce texte est ….

2. A partir de quel âge la narratrice a vieilli ? ……………………………………………………………………….

3. Complète le schéma

LEÇON : LE PASSÉ COMPOSÉ

Le passé composé est composé de l’auxiliaire avoir ou être conjugué au présent de l’indicatif accompagné du participe passé du verbe.

exemple : j’ ai mangé (auxiliaire avoir au présent de l’indicatif ) (participe passé du verbe manger)

une description un dialogue une recette de cuisine

a été auxiliaire ………………………

participe passé du verbe ……………….

➤Exercice 1⭐ Relie le passé composé à son infinitif

il a été • • vieillir j’ai vieilli • • parler j’ai demandé • • voir j’ai vu • • partir il est parti • • être on a parlé • • demander

➤Exercice 2 ⭐ ⭐ Retrouve 12 participes passés (certains éléments peuvent servir plusieurs fois

ex : Obte + nu = Obtenu. 1 : …………………………. 2 : …………………………. 3 : …………………………. 4 : …………………………. 5 : …………………………. 6 : …………………………. 7 : …………………………. 8 : …………………………. 9 : ………………………….

10 : …………………………. 11: ………………………….

➤ Mots mêlés ! Retrouve les participes passés dans la grille.

App Con du Obte Par ris Tré

aru Déc ert Off Per Sor Ve

cen Des nu ouv Ren ti Ven


« Se creuser la tête »

Cette expression signifie que l’on réfléchit beaucoup, que l’on se donne beaucoup de mal pour comprendre quelque chose

« Je me suis creusé la tête pour finir cet exercice

Les déterminants possessifs


Aux premiers jours d’octobre, une joyeuse lettre de mon père nous rappela en toute hâte ;

mon frère, qui rentrait en Europe par le paquebot de Panama, venait de débarquer à

Southampton ; nous n’avions donc que le temps de nous rendre, si nous voulions être à la

maison pour le recevoir. Et, en effet, le soir du surlendemain, nous arrivâmes tout juste à

point, car on l’attendait lui-même quelques heures après par un train de minuit. Rien que le

temps de remettre dans sa chambre, à leurs places d’autrefois, les différents petits bibelots

qu’il m’avait confiés quatre années auparavant, et il fut l’heure de partir à la gare à sa

rencontre. Moi, cela ne me semblait pas une chose réelle, ce retour, surtout annoncé si

brusquement, - et je n’en avais pas dormi depuis deux nuits.

Pierre Loti, Le Roman d’un enfant, 1890


1) Quel membre de sa famille le narrateur va-t-il retrouver ?

2) Quels moyens de transport ce personnage prend-il pour

rejoindre sa famille ?

□ avion □ bateau □ train □ voiture □ taxi

3) Relis les mots en gras et dis à quoi ils servent.

Ils servent à éviter de répéter un groupe nominal.

Ils servent à parler d’une chose qu’on n’a jamais citée avant.

Ils servent à préciser à qui ça appartient.

LEÇON : LES DÉTERMINANTS POSSESSIFS

Les déterminants possessifs indiquent la possession. Ils s’accordent en genre et en nombre

avec le nom qu’ils accompagnent.

Exercice 1

Complète les phrases avec un déterminant possessif.

Exercice 2

Complète la lettre avec des déterminants possessifs.

Chère Angélique,

Tu m'as enfin écrit. Merci mille fois de ……… lettre ! J'avais perdu ……… adresse, et c'est

un peu ……… faute. ……… parents m'ont tout expliqué : il y a deux mois, ……… femme de

ménage a mis de l'ordre dans ……… chambre et tous les bouts de papier sur ……… bureau

ont tout à coup disparu...

Comment vont ……… père et ……… mère ? Je me rappelle ……… voiture.

Et toi, te souviens-tu du fils du voisin et de ……… deux chiennes, qu'il a eues pour ………

anniversaire ?

Tu me demandes des nouvelles de ……… cousin Michel. Je me demande pourquoi !

Dans deux semaines il va passer ……… premier examen de guitare. C'est pourquoi il sort

très peu avec ……… amis. Est-ce que tu veux ……… adresse ?

Ecris-moi bientôt.

……… amie, Corinne.

Un quiz en ligne pour tester tes connaissances

http://quiz.tv5monde.com/decouverte/adjectifs-possessifs_810


« Mon œil ! » est une expression qui signifie que l’on refuse de

croire quelque chose. Elle s’accompagne d’un geste.

Ex : « - Tu sais, l’orthographe française c’est facile.

- Hein ?! Mon œil ! »

http://quiz.tv5monde.com/decouverte/adjectifs-possessifs_810

Corrigé

1) Il va retrouver son frère.

2) Bateau et train

3) Ils servent à préciser à qui ça appartient.

Exercice 1 : son vélo ; ta veste ; notre restaurant ; ses lunettes ; leur maison

Exercice 2

Chère Angélique,

Tu m'as enfin écrit. Merci mille fois de ta lettre ! J'avais perdu ton adresse, et c'est un peu ma faute. Mes parents m'ont tout

expliqué : il y a deux mois, leur femme de ménage a mis de l'ordre dans ma chambre et tous les bouts de papier sur mon

bureau ont tout à coup disparu...

Comment vont ton père et ta mère ? Je me rappelle leur voiture.

Et toi, te souviens-tu du fils du voisin et de ses deux chiennes, qu'il a eues pour son anniversaire ?

Tu me demandes des nouvelles de mon cousin Michel. Je me demande pourquoi !

Dans deux semaines il va passer son premier examen de guitare. C'est pourquoi il sort très peu avec ses amis. Est-ce que tu

veux son adresse ?

Ecris-moi bientôt.

Ton amie, Corinne.

Le verbe et son sujet


Midi finissait de sonner. La porte de l'école s'ouvrit, et les

gamins se précipitèrent en se bousculant pour sortir plus vite. Mais

au lieu de se disperser rapidement et de rentrer dîner, comme ils le

faisaient chaque jour, ils s'arrêtèrent à quelques pas, se réunirent

par groupes et se mirent à chuchoter.

C'est que, ce matin-là, Simon, le fils de la Blanchotte, était venu

à la classe pour la première fois.

Tous avaient entendu parler de la Blanchotte dans leurs familles

; et quoiqu'on lui fît bon accueil en public, les mères la traitaient

entre elles avec une sorte de compassion un peu méprisante qui

avait gagné les enfants sans qu'ils sussent du tout pourquoi.

Quant à Simon, ils ne le connaissaient pas, car il ne sortait jamais, et il ne galopinait point

avec eux dans les rues du village ou sur les bords de la rivière. Aussi ne l'aimaient-ils guère ;

et c'était avec une certaine joie, mêlée d'un étonnement considérable, qu'ils avaient accueilli et

qu'ils s'étaient répété l'un à l'autre cette parole dite par un gars de quatorze ou quinze ans qui

paraissait en savoir long tant il clignait finement des yeux :

« Vous savez... Simon... eh bien, il n'a pas de papa. »

Guy de Maupassant, Le papa de Simon, 1879


1) Comment s’appelle la mère de Simon ?

………………………………………………………………………………………………………………….

2) Pourquoi cette journée est-elle importante pour Simon?

………………………………………………………………………………………………………………….

3) Pourquoi les enfants de l’école n’aiment-ils pas Simon ?

………………………………………………………………………………………………………………….

4) Observe les verbes soulignés et trouve qui fait l’action en posant la question « qui est-ce

qui ? ».

Qui est-ce qui… ?

Ne le connaissaient pas ●

S’ouvrit ●

Savez ●

Ne sortait jamais ●

C’est…

Vous

Ils

La porte

Simon

LEÇON : LE VERBE ET SON SUJET

Dans une phrase, le sujet indique ce dont on parle. Ex : Simon arrive à l’école.

Le verbe s’accorde avec le sujet. Ex : Simon et sa maman vivent à la campagne.

Tu peux écouter toute l’histoire de Simon ici https://www.youtube.com/watch?v=N9aVM_nixU8

https://www.youtube.com/watch?v=N9aVM_nixU8

Pour trouver le sujet on pose la question « qui est-ce qui… ? ». Ex : Qui est-ce qui vit à la

campagne ? C’est Simon et sa maman.

Le sujet peut-être un nom propre : Simon arrive à l’école.

un groupe nominal : Les enfants se moquent de Simon.

un pronom personnel : Il ne sortait pas souvent.

un verbe à l’infinitif : Dormir est bon pour la mémoire.

Exercice 1 :

Exercice 2 :


Trouve le chemin qui relie le sujet et le verbe bien accordé

Jeu en ligne : trouve le sujet du verbe

http://www.jeuxpedago.com/jeux-francais-ce2-cm2-ou-est-le-sujet-niv-1-

_pageid712.html


« Donner sa langue au chat »

signifie demander la réponse à une

question, une devinette.

http://www.jeuxpedago.com/jeux-francais-ce2-cm2-ou-est-le-sujet-niv-1-_pageid712.html

http://www.jeuxpedago.com/jeux-francais-ce2-cm2-ou-est-le-sujet-niv-1-_pageid712.html

Les mots voyageurs


Ces mots arabes que vous utilisez tous les jours

La langue ne doit rien au hasard. Elle est le reflet des mélanges

de populations, des migrations, des conquêtes. Et les mots arabes

ont laissé une trace importante. Au total, près de 250 mots

français sont issus de l'arabe, soit deux fois plus que ceux

d'origine gauloise.

Sirop vient du latin siroppus, mais lui-même est dérivé de l'arabe sharab. Jupe, vient du

latin juppum, lui-même ayant comme racine l'arabe jubba.

Les Arabes ont occupé le sud de la France à plusieurs reprises

entre le VIIIe et le Xe siècle. Ils resteront des dizaines d'années

dans certaines régions, marquant de leur empreinte la langue.

Entre 10 % et 15 % des mots français du dictionnaire viennent de l'étranger, selon les

spécialistes de la linguistique. Et parmi eux, les mots arabes

occupent une place importante. L'arabe est une des

principales sources d'emprunt dans la langue française.

Un texte de Thomas Gerbet pour Radio Canada


1) Cite au moins trois mots français qui viennent de la langue arabe.

………………………………………………………………………………………………………………….

2) Pour quelle raison existe-t-il beaucoup de mots français d’origine arabe ?

………………………………………………………………………………………………………………….

3) Trouve dans le texte deux autres langues qui ont donné des mots au français.

………………………………………………………………………………………………………………….

LEÇON : LES MOTS VOYAGEURS

Dans la langue française, beaucoup de mots utilisés couramment sont "empruntés" à une

langue étrangère.

Ex : Après mon cours de judo, je mets mon anorak et je rentre manger des spaghetti et un

yaourt.

Quel est le mot qui vient d’Italie ? …………………………………

Quel est le mot qui vient du Japon ? …………………………………

Quel est le mot qui vient de Bulgarie ? …………………………………

Quel est le mot qui vient de l’Inuit ? …………………………………

Exercice 1 : Les mots voyagent dans la cuisine

Exercice 2 : quand les autres langues empruntent des mots français

Lis le texte et souligne tous les mots empruntés au français.

Ce texte est rédigé en ……………………………………………

Trouve les mots voyageurs cachés.


« Avoir un poil dans la

main » est une expression

qui signifie « être

paresseux ».

Ex : Elle n’a jamais envie de faire ses

exercices : elle a un poil dans la main. »

Le vocabulaire du théâtre


Le Médecin malgré lui (Molière)

Acte I, scène 1

SGANARELLE, MARTINE, en se querellant.

SGANARELLE.- Non je te dis que je n’en veux rien

faire ; et que c’est à moi de parler et d’être le maître.

MARTINE.- Et je te dis moi, que je veux que tu vives à

ma fantaisie : et que je ne me suis point mariée avec toi,

pour souffrir tes fredaines.

SGANARELLE.- Ô la grande fatigue que d’avoir une femme : et qu’Aristote a bien raison,

quand il dit qu’une femme est pire qu’un démon !

MARTINE.- Voyez un peu l’habile homme, avec son benêt d’Aristote.

SGANARELLE.- Oui, habile homme, trouve-moi un faiseur de fagots, qui sache, comme moi,

raisonner des choses, qui ait servi six ans, un fameux médecin, et qui ait su dans son jeune

âge, son rudiment par cœur.

MARTINE.- Peste du fou fieffé.

SGANARELLE.- Peste de la carogne.

MARTINE.- Que maudit soit l’heure et le jour, où je m’avisai d’aller dire oui.

SGANARELLE.- Que maudit soit le bec cornu de notaire qui me fit signer ma ruine.

Pour voir et écouter le texte : https://www.youtube.com/watch?v=kMXaLDaLTjA


1) Qui sont les deux personnages présents ?

………………………………………………………………………………………………………………….

2) Quelle est leur relation ? frère et sœur ; maître et servante ; mari et femme

3) Dans quelle partie de la pièce de théâtre ce passage est-il situé ? Justifie ta réponse.

………………………………………………………………………………………………………………….

LEÇON : LE VOCABULAIRE DU THÉÂTRE

Le mot théâtre désigne à la fois un genre littéraire, un art du spectacle et un lieu où l’on joue

des pièces.

Une pièce de théâtre est destinée à être lue mais aussi à être jouée par des acteurs sur une

scène.

La pièce est généralement divisée en actes (notés en chiffres romains I, II, III…) et en scènes

(notées en chiffres arabes 1, 2, 3…).

Le texte est un dialogue entre plusieurs personnages. Le nom du personnage est toujours

écrit devant sa réplique.

Parfois l’auteur ajoute des didascalies, c’est-à-dire des indications pour les gestes, les

mimiques ou le ton.

Une pièce drôle est une comédie. Une pièce triste et qui se termine mal est une tragédie.

https://www.youtube.com/watch?v=kMXaLDaLTjA

Exercice 1

Celui qui écrit la pièce

Pièce qui fait rire

Echange de paroles entre deux personnages

Celle qui joue un personnage

Indication pour les gestes ou le ton de voix

Pièce qui fait pleurer

Grande partie d’une pièce

●

●

●

●

●

●

●

Comédie

Tragédie

Actrice

Auteur

Didascalie

Dialogue

Acte

Exercice 2

Complète le texte avec le vocabulaire.

Connaissez-vous la …………………… de Molière qui s’intitule L’Avare ? C’est une

…………………… très drôle et très célèbre. Le …………………… principal se nomme

Harpagon. C’est un vieillard avare qui pense avant tout à son argent. D’ailleurs la plupart des

…………………… entre Harpagon et les autres personnages ont pour thème central l’argent !

Molière a ajouté dans son texte beaucoup de …………………… afin de permettre aux

…………………… de savoir comment jouer certaines scènes. Dans l’…………………… IV,

Harpagon prononce une très longue …………………… alors qu’il est seul en scène. Dans ce

monologue, il crie son désespoir car il a perdu tout son argent. Souvent, les professeurs

demandent à leurs élèves d’apprendre par cœur le début de cette ……………………


« jouer la comédie» est une expression qui signifie que l’on fait

semblant, on exagère pour obtenir ce qu’on veut.

Ex : C’est bon, arrête de jouer la comédie Neymar !

Corrigé

1) Martine et Sganarelle

2) Mari et femme

3) Début de la pièce : acte I scène 1.

Exercice 1 :

Celui qui écrit la pièce

Pièce qui fait rire

Echange de paroles entre deux personnages

Celle qui joue un personnage

Indication pour les gestes ou le ton de voix

Pièce qui fait pleurer

Grande partie d’une pièce

●

●

●

●

●

●

●

Comédie

Tragédie

Actrice

Auteur

Didascalie

Dialogue

Acte

Exercice 2

Connaissez-vous la pièce de Molière qui s’intitule L’Avare ? C’est une comédie très drôle et très célèbre. Le personnage

principal se nomme Harpagon. C’est un vieillard avare qui pense avant tout à son argent. D’ailleurs la plupart des dialogues

entre Harpagon et les autres personnages ont pour thème central l’argent ! Molière a ajouté dans son texte beaucoup de

didascalies afin de permettre aux acteurs de savoir comment jouer certaines scènes. Dans l’acte IV, Harpagon prononce une

très longue réplique alors qu’il est seul en scène. Dans ce monologue, il crie son désespoir car il a perdu tout son argent.

Souvent, les professeurs demandent à leurs élèves d’apprendre par cœur le début de cette scène / réplique.

L’imparfait de l’indicatif


Les deux aînées avaient beaucoup d’orgueil, parce qu’elles étaient riches ; elles faisaient les dames et ne voulaient pas recevoir les visites des autres filles de marchands ; il leur fallait des gens de qualité pour leur compagnie. Elles allaient tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade, et se

moquaient de leur cadette, qui employait la plus grande partie de son temps à lire de bons livres.

D’après Mme Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1757

1. Combien y a-t-il de personnages dans le texte ? ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… 2. Pourquoi les deux aînées sont fières (= orgueilleuses) ? ………………………………………………………………………

……………………………………………………………………… 3. Qu’est-ce qu’aime faire la cadette ? ……………………………………………………………………… ………………………………………………………………………

LEÇON : L’IMPARFAIT DE L’INDICATIF

L’imparfait de l’indicatif se forme à l’aide du radical du verbe suivi des terminaisons suivantes : -ais, ais, ait, ions, iez, aient.

1er groupe 2ème groupe 3ème groupe

Chanter Je chantais Tu chantais Il chantait

Nous chantions Vous chantiez Ils chantaient

Grandir Je grandissais Tu grandissais Il grandissait

Nous grandissions Vous grandissiez Ils grandissaient

Apercevoir J’apercevais

Tu apercevais Il apercevait

Nous apercevions Vous aperceviez Ils apercevaient

➤Exercice 1⭐ Souligne uniquement les verbes à l’imparfait de l’indicatif

voulais - pouviez - criez - travaillions - créez - connais - changeai - attendaient - voyons - brillait -renaît.

➤Exercice 2 ⭐ ⭐ Réécris le texte à la première personne du pluriel. Fais toutes les modifications nécessaires.

Je me baladais tranquillement sur les Champs-Elysées, je songeais à mes futures vacances. J’avais envie de découvrir les plages des îles. Dans ma rêverie, je nageais dans les eaux profondes, j’étudiais les différentes espèces de poissons multicolores. J’essayais de revenir à la réalité : toute la semaine, je travaillais dans une agence de voyage, mais moi, je ne pouvais jamais partir.

………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………

➤Mots croisés !

!

1. être à la 1ère du pluriel 2. avoir à la deuxième personne du pluriel 3. être à la deuxième personne du singulier 4 (horizontal) avoir à la 3ème personne du singulier 4. (vertical) avoir à la première personne du singulier 5. avoir à la 3ème personne du pluriel 6. avoir à la 1ère personne du pluriel 7. être à la 2ème personne du pluriel 8. être à la 3ème personne du singulier 9. être à la 3ème personne du pluriel


« Il était une fois … »

Cette formule est en général les premiers mots d’un conte (comme La Barbe bleue par exemple !)

Les champs lexicaux


Devant le buffet ouvert, Catherine réfléchissait. Il ne restait qu’un bout de pain, du fromage blanc en suffisance, mais à peine une lichette de beurre ; et

il s’agissait de faire les tartines pour eux quatre. Enfin, elle se décida, coupa

les tranches, en prit une qu’elle couvrit de fromage, en frotta une autre de beurre, puis les colla ensemble : c’était « le briquet », la double tartine

emportée chaque matin à la fosse. Bientôt, les quatre briquets furent en rang sur la table, répartis avec une sévère justice, depuis le gros du père jusqu’au

petit de Jeanlin.

Emile Zola, Germinal, 1885

1. Dans quelle pièce est Catherine ? ………………………………………………………………. ……………………………………………………………….

2. Qu’est-ce qu’elle fait ? ………………………………………………………………. ………………………………………………………………. 3. Qui est Jeanlin ? ……………………………………………………………….

4. Quel est le point commun des mots en gras ? ………………………………………………………………………………………………

LEÇON : LES CHAMPS LEXICAUX

Un champ lexical est l’ensemble des mots ou des expressions qui se rapportent à un même thème. ➣Exemple : dans le texte d’Emile Zola, les mots « pain », « tranche », « fromage », « beurre », « briquet » font partie du champ lexical de la nourriture.

Un champ lexical peut regrouper des noms (« du pain ») mais aussi des verbes (« manger ») et des adjectifs (« appétissant », « délicieux »)

➤Exercice 1⭐ Dans chaque liste , raye l’intrus a. peur -joie - tristesse - colère - travail – gaieté b. cime - vallée - valise - alpage - sommet – alpiniste c. pré - vague - marée - coquillage - algues – océan d. champ - ferme - chemin - village - pré – train

➤Exercice 2 ⭐ ⭐ Dans le texte ci-dessous, souligne les mots appartenant au champ lexical du froid

L’après-midi, quand ses beaux parents faisaient la sieste, Rosalba me faisait la leçon. Le livre ouvert, elle me lisait des histoires. Puis elle m’emmenait promener jusqu’au pont, pour regarder la rivière ; la nuit venait vite en hiver. Malgré bonnets de laine et peaux de mouton, nous grelottions.

Le Clézio, Ourania ➤Coloriage magique ! Dans chaque ligne du tableau, les mots appartiennent à un

même champ lexical.

Trouve l’intrus dans chaque ligne et colorie selon le code.Les champs lexicaux

Dans chaque lige du tableau, les mots appartiennent à un même champ lexical. Trouve l’intrus dans chaque ligne et colorie selon le code.

bleu rouge vert jaune rose noir orange 1 peur joie tristesse colère travail étonnement effroi

2 cime vallée valise alpage sommet alpiniste neige

3 pré vague océan algue coquillage voilier écume

4 arbre trottoir mousse feuille fleur humus sanglier

5 film projection acteur caméra scénario réalisateur football

6 fusée Saturne lune trou noir astronaute sous-marin planète

7 crampon stade ballon soleil arbitre match maillot

8 bruit sentir odeur parfum empester nez embaumer

9 hémisphère république gouverner empereur dates roi Antiquité

10 nombre calcul isocèle fraction quadrilatère verbe aire

11 stéthoscope baromètre ausculter hôpital opération pansement soigner

12 magazine journaliste conte éditorial article titre quotidien

13 note violon concert peintre partition mesure orchestre

14 bêcher tomate taupe arrosoir ver de terre courgette vache

15 serveur menu dessert table commode frites addition

www.jeuxdecole.net

3 3

Les champs lexicaux

Dans chaque lige du tableau, les mots appartiennent à un même champ lexical. Trouve l’intrus dans chaque ligne et colorie selon le code.

bleu rouge vert jaune rose noir orange 1 peur joie tristesse colère travail étonnement effroi

2 cime vallée valise alpage sommet alpiniste neige

3 pré vague océan algue coquillage voilier écume

4 arbre trottoir mousse feuille fleur humus sanglier

5 film projection acteur caméra scénario réalisateur football

6 fusée Saturne lune trou noir astronaute sous-marin planète

7 crampon stade ballon soleil arbitre match maillot

8 bruit sentir odeur parfum empester nez embaumer

9 hémisphère république gouverner empereur dates roi Antiquité

10 nombre calcul isocèle fraction quadrilatère verbe aire

11 stéthoscope baromètre ausculter hôpital opération pansement soigner

12 magazine journaliste conte éditorial article titre quotidien

13 note violon concert peintre partition mesure orchestre

14 bêcher tomate taupe arrosoir ver de terre courgette vache

15 serveur menu dessert table commode frites addition

www.jeuxdecole.net

3 3


« En faire tout un fromage »

Donner beaucoup d’importance à quelque chose qui n’est pas important

J’étais en retard de 5 minutes, il en a fait tout un fromage ! »

Le futur simple


Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo, Les Contemplations, 1856

1. Quel est le premier mot du texte ? ……………………………………………… 2. Comment appelle-t-on ce type de texte ? ………………………………………. 3. Où va le personnage ? ……………………………………………………………….. 4. Donne l’infinitif de « marcherai », de « regarderai » et d’ « arriverai ». De

quel groupe sont ces trois verbes ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

LEÇON : LE FUTUR SIMPLE

➤Exercice 1⭐ Coche les phrases écrites au futur. ◻Hier, j’ai dormi chez ma copine Mélanie. ◻Demain, j’arriverai le premier à l’école. ◻ Dans mille ans, nous voyagerons peut-être tous dans l’espace. ◻ En ce moment, il pleut. ◻ Mes sœurs seront ravies de me voir.

➤Exercice 2 ⭐ ⭐ Relie chaque sujet à son verbe conjugué au futur pour reformer les phrases. Fais bien attention aux accords !

Ce soir,

tu • • prépareront un spectacle.

Nous • • cuisinera un bon petit plat.

Vous • • donneras à manger à ton chat.

Perrine • • jouerez chez moi après l’école.

Léo et Paul • • parlerons à Joseph

➤Mots croisés !


« Qui vivra verra »

On ne peut pas savoir ce qu’il va se passer plus tard. Il faut attendre !

Je sais décrire une image

Regarde l’image.

David Hockney, Bigger Splash, 1967, peinture acrylique, 242,5 × 243,9 cm, Tate Gallery, Londres.

Consigne : Relie les références de l’image :

le titre de l’oeuvre • • Tate Gallery l’époque de réalisation • • 1967 la technique utilisée • • David Hockney le lieu de conservation • • 242,5 × 243,9 cm la ville de conservation • • Londres les dimensions • • Bigger Splash le nom de son auteur • • peinture acrylique

Coche la bonne réponse : comment s’appelle ce type d’image ?

◻une affiche ◻une photographie ◻un tableau ◻une mosaïque

Regarde l’image.

David Hockney, Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), 1971. peinture acrilyque, 214 x 304.8 cm, Tate Gallery, Londres.

Consigne : complète le texte avec les mots suivants :

premier plan - deuxième plan - arrière plan - à droite - en haut - en bas tableau

Le tableau présente, au ………………………………………………, un nageur

sous l’eau. Il est …………………………………du tableau. Au

……………………………………………….., on voit un homme au bord de la

piscine.

…………………….. du tableau, à l’……………………………………………, on

aperçoit des montagnes et le ciel.

L’homme au bord du tableau est …………………………………

premier plan

deuxième plan

arrière plan

Le vocabulaire des émotions


Très lentement, le visage éclairé par un merveilleux sourire, Grand papa Joe

leva la tête et regarda Charlie droit dans les yeux. Ses joues retrouvèrent leurs couleurs, ses yeux grands ouverts brillaient de bonheur, et au milieu de chaque oeil, juste au milieu, au noir de la pupille dansait une petite étincelle

d'enthousiasme. Puis le vieil homme respira profondément, et soudain, de façon

tout à fait imprévue, quelque chose semblait exploser au fond de lui. Il jeta les

bras en l'air et cria: « Youpiiiiii! »

Roal Dalh, Charlie et la chocolaterie, 1964

1. Combien y-a-t-il de personnages dans le texte ? ……………………………………………………………

2. Grand papa Joe est-il triste ou joyeux ? …………………………………………………………… 3. Souligne trois mots dans le texte appartenant au champ lexical de la joie.

extase

vigilance

rage

aversion

chagrin

étonnement

terreur

adoration

anticipation

intérêt

colère

contrariété

agressivité

outrage dégoût

ennui

remord

tristesse

rêverie désapprobation

surprise

distraction

crainte

peur appréhension

soumission attirance

acceptation

joie

sérénité amour

optimisme

La roue des émotions

Ecole de Crevette

La roue des émotions :

Lis au moins une fois le vocabulaire des émotions

➤Exercice 1⭐ Relie l’image à la bonne émotion.

➤Exercice 2 ⭐ ⭐ Classe les mots suivant selon leur famille

être joyeuse - colérique - tristement - apeuré - peureux - être apeuré - être dégoûté - joyeusement - être en colère - goûter - dégoûtant - peureusement - se mettre en colère - être envahi par la tristesse - être triste - être attristée.

➤Mots mêlés ! : Trouve les 32 mots de la roue des émotions !

La joie La tristesse La colère Le dégoût La peur


« éclater de rire »

Se mettre à rire brusquement et bruyamment !

• La joie •

•Le dégoût •

•La peur •

•La tristesse •

•La colère •

•La surprise •

Les déterminants démonstratifs


Les arbres que j’ai plantés dans mon jardin prospèrent ; ils sont encore si petits

que je leur donne de l’ombre quand je me place entre eux et le soleil. Un jour, en me rendant cette ombre, ils protégeront mes vieux ans comme j’ai protégé leur jeunesse. Je les ai choisis de divers climats où j’ai erré ; ils me rappellent mes

voyages et nourrissent au fond de mon cœur d’autres illusions. Ce lieu me plaît ; je l’ai payé du produit de mes rêves et de mes veilles. Je me suis attaché à ces arbres ; je les connais tous par leur nom comme mes enfants ; c’est ma famille.

François-René de Chateaubriand, Les Mémoires d’outre-tombe,

1. De quoi parle ce texte ? ……………………………………………………….

2. A quoi pense l’auteur lorsqu’il regarde les arbres de son jardin ?

……………………………………………………….. ……………………………………………………….. 3. Donne le genre et le nombre des noms qui

précèdent les mots en gras

ex : « ombre » est féminin singulier. « lieu » est …………………………………….. « arbres » est ……………………………………

LEÇON

➤Exercice 1 ⭐ Complète avec ce, cet, cette ou ces

1. …………….chapeau (♂) 2. ……………homme (♂) 3. ……………adulte (♂)

4. ……………stylo (♂) 5. ……………enfant (♂) 6. ……………femmes (♀)

7. ……………cahiers (♂) 8. ……………table (♀) 9 ……………poupées (♀)

➤Exercice 2 ⭐ ⭐ Complète les slogans avec ce, cette, cet ou ces

1. Avec ……………voiture, vous irez loin, c’est sûr !

2. Avec ……………parfum, vous plairez sans fin ! 3. Avec ……………chaussures, vous irez à toute allure ! 4. Avec ……………chaussons, vous pourrez courir un marathon 5. Avec tout ……………argent, vous voyagerez dans le temps ! 6. Avec ……………gilet, vous serez plus gai !

➤Trouve l’intrus !


« couper la poire en deux»

répartir les choses de manière égale pour faire un compromis

Le conditionnel présent Lis et écoute le texte

Ils rêvaient de vivre à la campagne, à l’abri de toute tentation. Ils auraient une maison de pierres blanches, à l’entrée du village, et ils feraient chaque jour de longues promenades dans les forêts. Puis ils rentreraient, ils se

prépareraient du thé et des toasts, comme les Anglais, ils mettraient de grosses bûches dans la cheminée ; ils poseraient sur le plateau de l’électrophone un quator qu’ils ne se lasseraient jamais d’entendre, ils liraient les grands romans qu’ils n’avaient jamais eu le temps de lire, ils

recevraient leurs amis.

D’après Georges Perec, Les Choses, 1965

1.Où est-ce que les personnages veulent vivre ? …………………………………………………………………………………………………….. 2. Est-ce que cette description est réelle ? …………………………………………………………………………………………………….. 3. Observe les mots en gras. Quelles-sont les terminaisons ? A quel temps cela te fait-t-il penser ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

LEÇON : LE CONDITIONNEL PRESENT

Le radical ne change pas, c’est le même celui du futur simple, les terminaisons sont celles de l’imparfait de l’indicatif.

Je Chanter -ais Finir -ais Prendr -ais

Tu Chanter -ais Finir -ais Prendr -ais

Il / elle Chanter -ait Finir -ait Prendr -ait

Nous Chanter -ions Finir -ions Prendr -ions

Vous Chanter -iez Finir -iez Prendr -iez

Ils / elles Chanter -aient Finir -aient Prendr -aient

➤Exercice 1⭐ Souligne les verbes au conditionnel présent et entoure les verbes au futur simple

Je ferai - il ferait - vous entendrez - ils aimeraient - ils aimeront - ils viendront - ils viendraient - vous saurez - vous sauriez - je serai - je serais - tu pourras - tu pourrais

➤Exercice 2 ⭐ ⭐ Transforme les phrases au conditionnel présent.

exemple : Tu peux me passer le sel ⇢ Tu pourrais me passer le sel ?

1. Je veux un kilo de cerise ⇢…………………………………………..……………. 2. Nous souhaitons camper ⇢…………………………………………..…………….

3. Vous pouvez me dire où est la poste ?⇢…………………………….…………… 4. Est-ce que tu as un parapluie ? ⇢………………………………………………… 5. Je peux utiliser ton ordinateur ⇢…………………………………….……………

6. On veut aller à Rome ⇢………………………………………………..…………… 7. Ils préfèrent prendre l’avion ⇢…………………………………………………….

➤Mots croisés !

Sciences et vie de la terre S.V.T

La santé, le corps humain

L’environnement, le développement durable (l’impact de l’Homme surl’environnement)

Comprendre le monde qui nous entoure, les phénomènes naturels terrestre mais aussi le corps humain.

Observer, manipuler, expérimenter pour expliquer le réel.

Les grands chapitres en SVT sont : la santé, la sexualité, l’environnement, le développement durable.

L’étude du vivant

La cellule

Environnement : Ensemble des conditions naturelles et culturelles qui peuvent avoir un impact sur les êtres vivants.

Etude d’un volcan en éruption

Etude d’un tremblement de terre ou séisme

LES ARTS

La sculpture (attention le p ne se prononce pas)Métier : sculpteur (m) / sculptrice (f)Matériaux utilisés, supports : La pierre, le bois, le plâtre, la terre (argile), et autres matériaux de récupérations (verre, fer, canettes…)Outils : couteaux, maillets...

La peinture

Métier : peintre (f.e m.)

Matériaux utilisés : peinture à l’huile sur toile, peinture à l’acrylique.

Supports : la toile, les murs, le papier…

Outils : pinceaux, chevalet, palette, les doigts

Rauschenberg, CocaCola Plan, 1958

Le mot « art » vient du latin ars, artis, qui signifie « habileté, science, connaissance, technique », il est formé sur la même base (ar) que le latin artus « articulation, membre », qui a une idée de mesure, d’harmonie.

Un ou une artiste est une personne qui pratique un art.

Par le mot « art » on peut désigner toutes les expressions par l’Homme de ses idées, à travers différentes techniques et moyens : l’architecture, la gravure, la peinture, la sculpture, la photographie, la musique, la danse, le cinéma, la littérature, le théâtre.

Les objets d’art produits par l’Homme peuvent porter différents noms : ce sont des œuvres d’art, des créations.

Auguste Rodin, le baiser

Frida Khalo, Autoportrait, huile sur toile, 1926

DEVINETTES

Il travaille le bois grâce à un couteau et un maillet. Il transforme la matière pour créerune forme. C’est un……………………………………

Il utilise son corps pour transmettre des émotions, son art c’est le mouvement, dansl’espace il se déplace, avec ou sans musique. C’est un ………………………………………

Sur le mur grâce à ses pinceaux et ses bombes de couleurs à base d’acrylique, elle metdu soleil dans la rue et des sourires sur les visages. Des visages justement elle en créedes tonnes, qui regardent les passants sans ciller. C’est une………………………………………….

Elle capte les instants de vie, dans la rue, aux cafés, dans les maisons. A traversl’objectif elle regarde le monde et en manipulant la lumière fixe sur le papier dessouvenirs pour l’éternité, ou presque. C’est une …………………………………….. .

Lee Friedlander

La photographie

Art qui utilise la lumière. Les inventeurs sont Nicéphore Niépce et Daguerre. La date officielle de l’invention de la photographie est 1839.

Métier : photographe (f. et m.)Outil : un appareil photo argentique ou numérique

La danse

Métier : danseur (m.), danseuse (f.)Appartient à la catégorie du spectacle vivant, les danseurs sont face à des spectateurs qui les regardent.Les lieux : une salle de spectacle, la rue, sa chambre…Outil : le corps

Danseuse de Krump

L’informatique

Le vocabulaire de l’ordinateur

Origine du mot : C’est l’allemand Karl Steinbuch qui crée le mot, « informatik » en 1957. En français cela peut être traduit par « traitement automatique de l’information ».

Le mot est en effet formé à partir du terme « information » et du suffixe « ique » (qui se rapporte à).

Il existe différents appareils informatiques :

L’ordinateur

Le distributeur de billets

Le GPS

Le téléphone mobile et smartphone

Les robots

Quelques expressions à connaître :

Chercher des informations sur Internet

Utiliser des moteurs de recherches.

Vérifier des informations sur d’autres sites.

Trier le vrai et le faux sur internet

Se déconnecter après chaque session.

Cliquer sur un lien.

Enregistrer son travail.

Lecture (1) La sorcière du placard à balais. Pierre Gripari

C'est moi, monsieur Pierre, qui parle, et c'est à moi qu'est arrivée l'histoire. Un jour, en fouillant dans ma poche, je trouve une pièce de cinq nouveaux francs. Je me dis :- Chouette ! Je suis riche ! Je vais pouvoir m'acheter une maison ! Et je cours aussitôt chez le notaire :- Bonjour, monsieur le Notaire ! Vous n'auriez pas une maison, dans les cinq cents francs ? - Cinq cents francs comment ? Anciens ou nouveaux ? - Anciens, naturellement - Ah non, me dit le notaire, je suis désolé. J'ai des maisons à deux millions, à cinq millions, à dix millions, mais pas à cinq cents francs ! Moi, j'insiste quand même :- Vraiment ? En cherchant bien, voyons... Pas même une toute petite ? A ce moment, le notaire se frappe le front : - Mais si, j'y pense ! Attendez un peu ... Il fouille dans ses tiroirs et en tire un dossier : - Tenez, voici : une petite villa située sur la grand-rue, avec chambre, cuisine, salle de bains, living-room, pipi-room et placard aux balais.- Combien ?- Trois francs cinquante. Avec les frais, cela fera cinq nouveaux francs exactement.- C'est bon, j'achète. Je pose fièrement sur le bureau ma pièce de cent nouveaux sous. Le notaire la prend, et me tend le contrat : - Tenez, signez ici. Et là, vos initiales. Et là encore. Et là aussi. Je signe et je lui rends le papier en lui disant : - Ça va, comme ça ?

aujourd’hui remplacé par l’euro, le nouveau franc a été adopté en 1958

le notaire s’occupe des ventes

fouiller = chercher

les initiales sont les premières lettres du prénom et du nom

Il me répond : - Parfait. Hihihihi ! Je le regarde, intrigué : - De quoi riez-vous ? - De rien, de rien ... Haha ! Je n'aimais pas beaucoup ce rire. C'était un petit rire nerveux, celui de quelqu'un qui vient de vous jouer un méchant tour. Je demande encore : - Enfin quoi, cette maison, elle existe ? - Certainement. Héhéhé ! - Elle est solide, au moins ? Elle ne va pas me tomber sur la tête ? - Hoho ! Certainement non ! - Alors ? Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? - Mais rien, je vous dis ! D'ailleurs, voici la clef, vous irez voir vous- même ... Bonne chance. Houhouhou !


1. Comment s’appelle le narrateur (celui qui parle) ?

◻PierreGripari◻monsieurPierre◻lenotaire

2. Monsieur Pierre trouve dans la rue une pièce de …

◻deuxmillionsdefrancs◻troismillionsdefrancs◻cinqcentsfrancs

3. Est-ce que le notaire vend à Monsieur Pierre une maison ?

◻Oui◻Non

4. Le notaire rigole parce que … ◻ilaentenduuneblague◻ilajouéunmauvaistouràMonsieurPierre◻ilesttrèsheureux.

nerveux = énervé


Je prends la clé, je sors, et je vais visiter la maison. C'était ma foi, une fort jolie petite maison, coquette, bien exposée, avec chambre, cuisine, salle de bains, living-room, pipi-room et placard aux balais. La visite une fois terminée, je me dis :

- Si j'allais saluer mes nouveaux voisins ? Allez, en route ! Je vais frapper chez mon voisin de gauche : - Bonjour, voisin ! Je suis votre voisin de droite ! C'est moi qui viens d'acheter la petite maison avec chambre, cuisine, salle de bains, living- room, pipi-room et placard aux balais ! Là-dessus je vois le bonhomme qui devient tout pâle. Il me regarde d'un air horrifié, et pan sans une parole, il me

claque la porte au nez ! Moi, sans malice, je me dis : - Tiens ! Quel original ! Et je vais frapper chez ma voisine de droite : - Bonjour, voisine ! Je suis votre voisin de gauche ! C'est moi qui viens d'acheter la petite maison avec chambre, cuisine, salle de bains, living- room, pipi-room et placard aux

balais. Là-dessus, je vois la vieille qui joint les mains, me regarde avec infiniment de compassion et se met à gémir !

- Hélà, mon pauv' Monsieur, v'avez ben du malheur ! C'est-y pas une misère, un gentil p'tit jeune homme comme vous ! Enfin p'tête ben qu'vous vous en sortirez... Tant qu'y a d'la vie y a d'l'espoir, comme on dit, et tant qu'on a la santé... Moi, d'entendre ça, je commence à m'inquiéter :

- Mais enfin, chère Madame, pouvez-vous m'expliquer, à la fin ? Toutes les personnes à qui je parle de cette maison... Mais la vieille m'interrompt aussitôt :- Excusez-moi, mon bon Monsieur, mais j'ai mon rôti au four... Faut que j'y alle voir Si je veux point qu'y grâle !

Et pan ! Elle me claque la porte au nez, elle aussi.

le bonhomme devient pâle car il a peur

coquette = soignée

compassion= pitié

aussitôt = tout de suite


Cette fois, la colère me prend. Je retourne chez le notaire et je lui dis : - Maintenant, vous allez me dire ce qu'elle a de particulier, ma maison, que je m'amuse avec vous ! Et si vous ne voulez pas me le dire, je vous casse la tête ! Et, en disant ces mots, j'attrape le gros cendrier de

verre. Cette fois, le type ne rit plus : - Hé là, doucement ! Calmez-vous, cher Monsieur! Posez ça là! Asseyez- vous !- Parlez d'abord !- Mais oui, je vais parler ! Après tout, maintenant que le contrat est signé, je peux bien vous le dire... la maison est

hantée !- Hantée ? Hantée par qui ? - Par la sorcière du placard aux balais !- Vous ne pouviez pas me le dire plus tôt ? - Eh non ! Si je vous l'avais dit, vous n'auriez plus voulu acheter la maison, et moi je voulais la vendre. Hihihi !

- Finissez de rire, ou je vous casse la tête ! - C'est bon, c'est bon...- Mais dites-moi donc, j'y pense : Je l'ai visité, ce placard aux balais, il y a un quart d'heure à peine... Je n'y ai pas vu de sorcière ! - C'est qu'elle n'y est pas dans la journée ! Elle ne vient que la nuit ! - Et qu'est-ce qu'elle fait, la nuit ? - Oh ! Elle se tient tranquille, elle ne fait pas de bruit, elle reste là, bien sage, dans son placard... seulement, attention ! Si vous avez le malheur de chanter :

Sorcière, sorcière, Prends garde à ton derrière !

A ce moment-là, elle sort... Et c'est tant pis pour vous ! Moi, en entendant ça, je me relève d'un bond et je me mets à crier :

hantée = occupée par une créature magique

finissez = arrêtez

- Espèce d'idiot ! Vous aviez bien besoin de me chanter ça ! Jamais il ne me serait venu l'idée d'une pareille ânerie ! Maintenant, je ne vais plus penser à autre chose ! - C'est exprès ! Hihihi !

Et comme j'allais sauter sur lui, le notaire s'enfuit par une porte dérobée. Que faire ? Je rentre chez moi en me disant : - Après tout, je n'ai qu'à faire attention... Essayons d'oublier cette chanson idiote !


1. Pourquoi monsieur Pierre est en colère ?

◻cariltrouvesamaisonlaide◻carsesnouveauxvoisinssonttropbruyants◻carpersonneneveutluidirecequesamaisonadebizarre!

2. Pourquoi personne ne veut habiter la maison ?

◻elleesthantéeparlasorcièreduplacardàbalais◻ellen’apasdecuisine◻elleestbeaucouptroppetite

3. Comment peut-on voir la sorcière ?

◻enouvrantlefrigidaire◻enl’appelantdanslajournée◻enchantantunechansonlanuit

une ânerie = une bêtise

une porte dérobée = une porte cachée


Facile à dire ! Des paroles comme celles-là ne se laissent pas oublier ! Les premiers mois, bien sûr, je me tenais sur mes gardes... Et puis, au bout d'un an et demi, la maison, je la connaissais, je m'y étais

habitué, elle m'était familière... Alors j'ai commencé à chanter la chanson pendant le jour, aux heures où la sorcière n'était pas là... Et puis dehors, où je ne risquais rien... Et puis, je me suis mis à la chanter la nuit, dans la maison - mais pas entièrement ! Je disais simplement :

Sorcière, sorcière...

et puis je m'arrêtais. Il me semblait alors que la porte du placard aux balais se mettait à frémir... Mais comme j'en restais là, la sorcière ne pouvait rien. Alors, voyant cela, je me suis mis à en dire chaque jour un

peu plus: Prends garde... puis Prends garde à... et puis Prends garde à ton... et enfin Prends garde à ton derr... je m'arrêtais juste à temps ! Il n'y avait plus de doute, la porte frémissait, tremblait, sur le point de s'ouvrir... Ce que la sorcière devait rager, à l'intérieur ! Ce petit jeu s'est poursuivi jusqu'à Noël dernier. Cette nuit-là,

après avoir réveillonné chez des amis, je rentre chez moi, un peu pompette, sur le coup de quatre heures du matin, en me chantant tout au long de la route :

Sorcière, sorcière, Prends garde à ton derrière!

Bien entendu, je ne risquais rien, puisque j'étais dehors. J'arrive dans la grand-rue : Sorcière, sorcière... je m'arrête devant ma porte Prends garde à ton derrière! ... Je sors la clef de ma poche : Sorcière, sorcière, je ne

risquais toujours rien... Je glisse la clef dans la serrure Prends garde à ton derrière... Je tourne, j'entre, je retire la clef, je referme la porte derrière moi, je m'engage dans le couloir en direction de l'escalier...


faire très attention

être pompette = avoir un peu bu

frémir = trembler

Zut ! Ça y était ! Cette fois, je l'avais dit ! Au même moment j'entends, tout près de moi, une petite voix pointue, aigre, méchante : - Ah, vraiment ! Et pourquoi est-ce que je dois prendre garde à mon

derrière ? C'était elle. La porte du placard était ouverte, et elle était campée dans l'ouverture, le poing droit sur la hanche et un de mes balais dans la main gauche. Bien entendu, j'essaye de m'excuser : - Oh ! Je vous demande pardon, Madame! C'est un moment de

distraction... J'avais oublié que... Enfin, je veux dire... J'ai chanté ça sans y penser... Elle ricane doucement :- Sans y penser ? Menteur ! Depuis deux ans tu ne penses qu'à ça ! Tu te moquais bien de moi, n'est-ce pas, lorsque tu t'arrêtais au dernier

mot, à la dernière syllabe ! Mais moi, je me disais : Patience, mon mignon ! Un jour, tu la cracheras, ta petite chanson, d'un bout à l'autre, et ce jour-là ce sera mon tour de m'amuser... Eh bien, voilà ! C'est arrivé ! Moi, je tombe à genoux et je me mets à supplier : - Pitié, Madame ! Ne me faites pas de mal ! Je n'ai pas voulu vous

offenser ! J'aime beaucoup les sorcières ! J'ai de très bonnes amies sorcières ! Ma pauvre mère elle-même était sorcière ! Si elle n'était pas morte, elle pourrait vous le dire... Et puis d'ailleurs, c'est aujourd'hui Noël ! Le petit Jésus est né cette nuit... Vous ne pouvez pas me faire disparaître un jour pareil ! ...

La sorcière me répond : - Taratata ! Je ne veux rien entendre ! Mais puisque tu as la langue si bien pendue, je te propose une épreuve : tu as trois jours, pour me demander trois choses. Trois choses impossibles ! Si je te les donne, je t'emporte. Mais si, une seule des trois, je ne suis pas capable de te la

donner, je m'en vais pour toujours et tu ne me verras plus. Allez, je t'écoute ! Moi, pour gagner du temps, je lui réponds : - Ben, je ne sais pas... Je n'ai pas d'idée... Il faut que je réfléchisse. Laissez-moi la journée ! - C'est bon, dit-elle, je ne suis pas pressée. A ce soir ! Et elle disparaît.

ricaner = rire méchamment

cracheras = dira

offenser = blesser

être trop bavard


Pendant une bonne partie de la journée, je me tâte, je me creuse, je me fouille les méninges - et tout à coup je me

souviens que mon ami Bachir a deux petits poissons dans un bocal, et que ces deux petits poissons, m'a -t-il dit, sont magiques. Sans perdre une seconde, je fonce rue Broca et je demande à Bachir : - Tu as toujours tes deux poissons ? - Oui. Pourquoi? - Parce que, dans ma maison, il y a une sorcière, une vieille, une méchante sorcière. Ce soir, je dois lui demander quelque chose d'impossible. Sinon, elle m'emportera. Tes petits poissons pourraient peut-être me donner une idée ?

- Sûrement, dit Bachir. Je vais les chercher. Il s'en va dans l'arrière-boutique, puis il revient avec un bocal plein d'eau dans lequel nagent deux petits poissons, l'un rouge et l'autre jaune tacheté de noir. C'est bien vrai qu'ils ont l'air de poissons magiques. Je demande à Bachir :

- Maintenant, parle-leur. - Ah non ! répond Bachir. Je ne peux pas leur parler moi-même, ils ne comprennent pas le français. Il faut un interprète ! - Ne t'en fais pas. Moi, j'en ai un.

Et voilà mon Bachir qui se met à chanter :

Petite souris Petite amie

Viens par ici Parle avec mes petits poissons Et tu auras du saucisson !

A peine a-t-il fini de chanter qu'une adorable souris grise arrive en trottinant sur le comptoir, s’assied sur son petit derrière à côté du bocal et pousse trois petits cris, comme ceci : - Hip ! Hip ! Hip ! Bachir traduit : -Elle dit qu'elle est prête. Raconte-lui ce qui t'est arrivé.

Je me penche vers la souris et je lui raconte tout : le notaire, la maison,

je réfléchis

les voisins, le placard, la chanson, la sorcière et l'épreuve qu'elle m'a imposée. Après m'avoir écouté en silence, la souris se retourne vers les petits poissons et leur dit dans sa langue :

- Hippi hipipi pipi ripitipi... Et comme ça pendant cinq minutes. Après avoir, eux aussi, écouté en silence, les poissons se regardent, se consultent, se parlent à l'oreille, et pour finir le poisson rouge monte à la surface de l'eau et ouvre plusieurs fois la bouche avec un petit bruit, à

peine perceptible : - Po - po - po - po... Et ainsi de suite, pendant près d'une minute. Quand c'est fini, la petite souris se retourne vers Bachir et recommence à pépier : - Pipiri pipi ripipi.

Je demande à Bachir :- Qu'est-ce qu'elle raconte ?

Il me répond : - Ce soir, quand tu verras la sorcière, demande-lui des bijoux en caoutchouc, qui brillent comme des vrais. Elle ne pourra pas te les

donner.Je remercie Bachir, Bachir donne une pincée de daphnies aux petits poissons, à la souris une rondelle de saucisson, et sur ce nous nous

séparons. Dans le couloir, la sorcière m'attendait : - Alors ? Qu'est-ce que tu me demandes ? Sûr de moi, je réponds : - Je veux que tu me donnes des bijoux en caoutchouc qui brillent comme des vrais ! Mais la sorcière se met à rire :

- Haha ! Cette idée-là n'est pas de toi ! Mais peu importe, les voilà ! Elle fouille dans son corsage, et en tire une poignée de bijoux : deux bracelets, trois bagues et un collier, tout ça brillant comme de l'or, étincelant comme du diamant, de toutes les couleurs - et mou comme de la gomme à crayon ! - A demain, me dit-elle, pour la deuxième demande ! Et cette fois, tâche d'être un peu plus malin ! Et hop! La voilà disparue.

fouiller =chercher


Le lendemain matin, j'emporte les bijoux chez un de mes amis qui est chimiste, et je lui dis : - Qu'est-ce que c'est que cette matière ? - Fais voir, me dit-il. Et il s'enferme dans son laboratoire. Au bout d'une heure il en ressort en me disant :- Ça, c'est extraordinaire ! Ils sont en caoutchouc ! Je n'ai jamais vu ça ! Tu permets que je les garde ? Je lui laisse les bijoux et je retourne chez Bachir. - Les bijoux, ça ne va pas, je lui dis. La sorcière me les a donnés tout de suite.- Alors, il faut recommencer, dit Bachir. Il retourne chercher le bocal, le pose sur le comptoir et se remet à chanter :

Petite souris Petite amie

Viens par ici Parle avec mes petits poissons Et tu auras du saucisson !

La petite souris accourt, je la mets au courant, elle traduit, puis recueille la réponse et transmet à Bachir : - Pipi pirripipi hippi hippi hip ! - Qu'est-ce qu'elle dit ? Et Bachir me traduit :- Demande à la sorcière une branche de l'arbre à macaroni, et repique -la dans ton jardin pour voir si elle pousse !Et, le soir même, je dis à la sorcière : - Je veux une branche de l'arbre à macaroni ! - Haha ! Cette idée-là n'est pas de toi ! Mais ça ne fait rien : voilà ! Et crac ! Elle sort de son corsage un magnifique rameau de macaroni en fleurs, avec des branchettes en spaghetti, de longues feuilles en nouilles, des fleurs en coquillettes, et même de petites graines en forme de lettres de l'alphabet ! Je suis bien étonné, mais tout de même, j'essaie de chercher la petite bête :

repiquer = planter

les macaroni, les spaghetti, les nouilles, les coquillettes sont des types de pâtes.

chercher la petite bête = chercher l’erreur.

- Ce n'est pas une branche d'arbre, ça, ça ne repousse pas ! - Crois-tu ? dit la sorcière. Eh bien, repique-la dans ton jardin, et tu verras ! Et à demain soir ! Moi, je ne fais ni une ni deux, je sors dans le jardin, je creuse un petit trou dans une plate-bande, j'y plante la branche de macaroni, j'arrose et je vais me coucher. Le lendemain matin, je

redescends. La branche est devenue énorme c'est presque un petit arbre, avec plusieurs nouvelles ramures, et deux fois plus de fleurs. Je l'empoigne à deux mains, j'essaie de l'arracher... impossible ! Je gratte la terre autour du tronc, et je m'aperçois qu'il tient au sol par des centaines de petites racines en vermicelle...

Cette fois, je suis désespéré. Je n'ai même plus envie de retourner chez Bachir. Je me promène dans le pays, comme une âme en peine, et je vois les bonnes gens se parler à l'oreille, quand ils me regardent passer. Je sais ce qu'ils se disent ! - Pauvre petit jeune homme ! Regardez-le. C'est sa dernière journée, ça se voit tout de suite ! La sorcière va sûrement l'emporter cette nuit ! Sur le coup de midi, Bachir me téléphone : - Alors ? Ça a marché ? - Non, ça n'a pas marché. Je suis perdu. Ce soir, la sorcière va m'emporter. Adieu, Bachir ! - Mais non, rien n'est perdu, qu'est-ce que tu racontes ? Viens tout de suite, on va interroger les petits poissons ! - Pour quoi faire ? Ça ne sert à rien ! -Et ne rien faire, ça sert à quoi?Je te dis de venir tout de suite! C'est honteux de se décourager comme ça !- Bon, Si tu veux, je viens... Et je vais chez Bachir. Quand j'arrive, tout est prêt : le bocal aux poissons et la petite souris, assise à côté.

je ne fais ni une ni deux = je n’hésite pas

comme une âme en peine = très triste

se décourager = perdre espoir


Pour la troisième fois je raconte mon histoire, la petite souris traduit, les poissons se consultent longuement, et c'est le poisson jaune, cette fois, qui remonte à la surface et se met à bailler en mesure : - Po -po - po - po - po - po ... Pendant près d'un quart d'heure. La souris à son tour se retourne vers nous et fait tout un discours, qui

dure bien dix minutes. Je demande à Bachir :- Mais qu'est-ce qu'ils peuvent raconter ? Bachir me dit : - Écoute bien, et fais très attention, car ce n'est pas simple ! Ce soir, en retournant chez toi, demande à la sorcière qu'elle te donne la grenouille à cheveux. Elle sera bien embarrassée, car la grenouille à cheveux, c'est la sorcière elle-même. Et la sorcière n'est rien d'autre que la grenouille à cheveux qui a pris forme humaine. Alors, de deux choses l'une : ou bien elle ne peut pas te la donner, et en ce cas elle est obligée de partir pour toujours - ou bien elle voudra te la montrer quand même, et pour cela elle sera obligée de se transformer. Dès qu'elle sera devenue grenouille à cheveux, toi, attrape-la et ligote-la bien fort et bien serré avec une grosse ficelle. Elle ne pourra plus se dilater pour redevenir sorcière. Après cela, tu lui raseras les cheveux, et ce ne sera plus qu'une grenouille ordinaire, parfaitement inoffensive. Cette fois, l'espoir me revient. Je demande à Bachir : - Peux-tu me vendre la ficelle ? Bachir me vend une pelote de grosse ficelle, je remercie et je m'en vais. Le soir venu, la sorcière est au rendez-vous : - Alors, mignon, c'est maintenant que je t'emporte ? Qu'est-ce que tu vas me demander à présent ?Moi, je m'assure que la ficelle est bien déroulée dans ma poche, et je réponds :- Donne-moi la grenouille à cheveux ! Cette fois, la sorcière ne rit plus. Elle pousse un cri de rage :- Hein ? Quoi ? Cette idée-là n'est pas de toi ! Demande-moi autre chose ! Mais je tiens bon : - Et pourquoi autre chose? Je ne veux pas autre chose, je veux la grenouille à cheveux ! - Tu n'as pas le droit de me demander ça ! - Tu ne peux pas me donner la grenouille à cheveux ?

traduire = passer d’une langue à l’autre

- Je peux, mais ce n'est pas de jeu ! - Alors, tu ne veux pas ? - Non, je ne veux pas. - En ce cas, retire-toi. Je suis ici chez moi ! A ce moment, la sorcière se met à hurler : - Ah, c'est comme ça ! Eh bien, la voilà, puisque tu la veux, ta grenouille à cheveux ! Et je la vois qui se ratatine, qui rapetisse, qui rabougrit, qui se dégonfle et se défait, comme si elle fondait, tant et si bien que cinq minutes après je n'ai plus devant moi qu'une grosse grenouille verte, avec plein de cheveux sur la tête, qui se traîne sur le parquet en criant comme si elle avait le hoquet : - Coap ! Coap ! Coap ! Coap ! Aussitôt, je saute sur elle, je la plaque sur le sol, je tire la ficelle de ma poche, et je te la prends, et je te la ligote, et je te la saucissonne... Elle se tortille, elle étouffe presque, elle essaie de se regonfler... mais la ficelle est trop serrée ! Elle me regarde avec des yeux

furieux en hoquetant comme elle peut : - Coap ! Coap ! Coap ! Coap ! Moi, sans perdre de temps, je l'emporte dans la salle de bains, je la savonne, je la rase, après quoi je la détache et je la laisse passer la nuit dans la baignoire, avec un peu d'eau dans le fond.


1. Qui est vraiment la sorcière ?

◻unpoissonrouge◻unegrenouilleàcheveux◻unesourisgrise

2. Comment monsieur Pierre piège-t-il la sorcière ?

◻ill’enfermedansleplacardàbalais◻illuidemandedesetransformerengrenouilleàcheveux.Illuiraseensuitelatêtepourqu’elledevienneunegrenouilleordinaire.

La sorcière devient plus petite


Le lendemain, je la porte à Bachir, dans un bocal avec une petite échelle, pour qu'elle serve de baromètre. Bachir

me remercie et place le nouveau bocal sur une étagère, à côté de celui des poissons. Depuis ce temps-là, les deux poissons et la grenouille n'arrêtent pas de se parler. La grenouille dit : Coap ! Coap ! et les poissons Po – po ! et cela peut durer des

journées entières ! Un beau jour, j'ai demandé à Bachir : - Et si tu appelais ta souris, qu'on sache un peu ce qu'ils se racontent ?

-Si tu veux ! a dit Bachir. Et il s'est remis à chanter :

Petite souris Petite amie Viens par ici...

Quand la souris est venue, Bachir lui a demandé d'écouter et de traduire. Mais la souris, cette fois, a refusé tout net. - Pourquoi ? ai-je demandé. Et Bachir a répondu : - Parce que ce ne sont que des gros mots !

Voilà l'histoire de la sorcière. Et maintenant, quand vous viendrez me rendre visite, soit de jour, soit de nuit, dans la petite maison que j'ai achetée, vous pourrez chanter tout à votre aise :


Je vous garantis qu'il n'arrivera rien !

un baromètre permet de mesurer la pression.

Lecture (1) – L'arbre du Portugais

« L’arbre du Portugais » est une nouvelle (=un court récit de fiction, unehistoire brève) écrite par Bernard Cassac et publiée dans la revue Fictions n°278 en mars 1977 aux éditions Opta.

Elle a été republiée dans le livre Le train perdu et autres histoiresmystérieuses, paru en 1986 aux éditions L’école des loisirs.

le recel = la revente d’objets volés

le verdict =le jugement

délabré = en mauvais état

le judas = petit trou à travers lequel on regarde dans une porte

Julien fut jugé en flagrant délit le dernier mercredi du mois de mai. Il fut

condamné à trois mois de prison pour recel. Il accepta le verdict avec une sorte

d'indifférence. Ce n'était pas la première fois qu'il allait en prison. Et quatre-

vingt-dix jours sont vite passés lorsqu'on ne laisse derrière soi ni bonheur ni

malheur, ni ambition ni famille. Seulement un atelier de menuiserie-ébénisterie

qui marchait mal.

A sept heures du soir, il remplit les formalités au greffe, signa une

décharge pour les objets qu'il y déposait, et suivit le surveillant dans les couloirs

de la prison. C'était un vieux bâtiment aux murs de pierre délabrés, suintant la

tristesse et la monotonie.

Le surveillant s'arrêta devant une porte, tira le judas, et jeta un coup d’œil

à l'intérieur de la cellule.

« Il est tranquille », dit-il, comme pour lui même. Il actionna le verrou, fit

tourner sa grosse clé dans la serrure et poussa le battant. Un homme était

allongé sur l'un des trois lits.

« Rangez vos affaires », dit le surveillant, « vous avez un compagnon ».

Le prisonnier se leva et obéit sans dire un mot. C'était un petit homme

d'une quarantaine d'années, maigre et nerveux, très brun, vêtu d'un tricot de

corps et d'un jean. Il libéra plusieurs pignons du portemanteau, vida la moitié des

compartiments du placard accroché au mur et se recoucha. Il n'avait pas jeté le

moindre regard sur le nouvel arrivant.

« Tâchez de passer une bonne nuit », dit le surveillant.

Il verrouilla la porte derrière lui. Julien choisit le lit le plus éloigné de celui

de son compagnon et y posa sa valise. Puis il rangea ses affaires, peu de choses,

et regarda par la fenêtre. Elle donnait sur une cour carrée, bordée sur trois côtés

par des murs percés de fenêtres à barreaux toutes semblables. Un couloir en

plein vent, hérissé de grilles, formait le quatrième côté. Dans la cour poussaient

quatre arbres, des sortes d'érables ; Julien se demanda si les bourgeons

commençaient à sortir. Il regarderait le lendemain, lorsqu'il ferait jour.

Il se retourna automatiquement lorsqu'il sentit le regard de son

ciller = cligner des yeux

gémissements = bruits étranges, quipeuvent indiquer ladouleurquelqu’un qui a une respiration haletante = quelqu’un qui a du mal à respirer

compagnon planté sur sa nuque. L'homme avait des petits yeux noirs et fixes qui

ne cillaient pas.

« Tu as dîné ?

- Non.

- Dans le placard, j'ai du Nescafé, du lait en tube, du pain et du chocolat, du

sucre. Tu trouveras un petit réchaud que tu peux brancher sur la prise.

- Merci

- On coupe le courant dans une demi-heure à peu près. »

Julien regarda son poignet. Mais il n'avait plus de montre-bracelet, elle

était resté au greffe. Il fit chauffer du café et avala un quignon de pain avec du

beurre. A neuf heures, toutes les lumières s'éteignirent dans les cellules. Les

deux hommes n'avaient plus échangé un mot, sauf :

« Je m'appelle Julien.

- On m'appelle le Portugais. »

Julien dormit mal. Non parce qu'il se faisait du souci, mais parce qu'il fut à

plusieurs reprises réveillé par le Portugais. Celui-ci poussa des espèces de

gémissements pendant une bonne partie de la nuit. Il paraissait se débattre

contre un ennemi beaucoup plus fort que lui. Parfois il retombait épuisé, avec une

respiration haletante, puis il reprenait un combat qui semblait ne pas devoir

finir.

Les personnages

1. Présente le personnage principal : son nom, son métier, ce qui vient de lui arriver.

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2. Quel est le deuxième personnage important d’après toi ?

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3. Quel est le personnage secondaire (=qui n’est pas important) ?

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Le cadre spatio-temporel de la nouvelle

4. Connaît-on précisément l’époque à laquelle se déroule l’histoire ?

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5. Quel est le lieu principal où se déroule l’action ?

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le lieu principal = l’endroit important

6. Trouve deux adjectifs qui décrivent la prison : ……………………… et ……………………………

7. La description faite de la prison est-elle méliorative ou péjorative ? Justifie ta réponse en

utilisant des courts extraits du texte.

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Julien est arrivé en prison pour quatre-vingt-dix jours. On lui a attribué une cellule avec un compagnon appelé le Portugais. Il n’est pas méchant, mais leur cohabitation va se révéler difficile...

un goujon

le repli d’unerivière

cahoter = avancerdifficilement

une gamelle

l’inculpation = laraison de la

condamnation

éprouvante = trèsdifficile

excédé = très encolère

A six heures du matin, une sonnerie réveilla tous les détenus. Les

surveillants ouvrirent les portes des cellules. Julien et le Portugais se joignirent à

la file des prisonniers de leur division qui se rendaient aux lavabos. Leurs

occupations les séparèrent pendant la journée. Le Portugais travaillait aux

cuisines. Julien fut affecté à l'infirmerie.

Ils se retrouvèrent à quatre heures pour la promenade. Julien n'avait pas

envie de se joindre aux autres détenus qui jouaient au ballon ou tournaient en

rond, en bavardant. Il s'allongea sur les pavés, appuya sa tête au mur et se

chauffa au soleil, les yeux fermés. En pensée il pêchait le goujon dans sa barque,

dans un repli du Lot, à la sortie de Cahors. C'est là qu'il passait ses dimanches

après avoir fermé son établi.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, le Portugais était assis auprès de lui et fumait

une cigarette. Il ne l'avait pas entendu arriver.

A six heures et demie, ils réintégrèrent leur cellule. Le fracas des chariots

métalliques cahotant dans le couloir annonça le repas du soir. Lentilles au lard,

du fromage et une orange. Pas de vin.

« Tu en as pour longtemps ? demanda le Portugais, le nez dans sa gamelle.

- Je sors fin août.

- C'est l'époque où je serai jugé. »

Il n'en dit pas plus. Julien ne l'interrogea pas sur le motif de son

inculpation. C'était une question qui ne se posait pas. De plus, Julien n'était pas

curieux.

La nuit qui suivit fut tout aussi éprouvante que la précédente. Appuyé sur

un coude, Julien distinguait à la lueur de la lune son compagnon qui se démenait

en marmonnant des jurons étrangers. Une fois, il fit un geste si violent qu'il

renversa le tabouret qui lui servait de table de nuit. Des protestations s'élevèrent

de la cellule voisine.

Au matin, Julien dit :

« Tu fais des cauchemars effrayants. Je vais demander un calmant pour toi à

l'infirmerie.

- Je ne veux pas de calmant. »

Au bout de huit jours, Julien fut excédé : « Je vais demander mon

changement de cellule. Je n'ai pas pu passer une nuit tranquille avec les cris que

tu pousses ».

Le Portugais ne répondit pas. Mais en partie par nonchalance, en partie

parce qu'une sorte de lien s'était créé entre eux, Julien ne demanda pas son

changement.

Un aide infirmier, détenu pour grivèlerie1, remarqua :

« Tu es bien le premier à supporter le Portugais. Personne avant toi n'a pu passer

plus de deux nuits dans sa cellule.

- Je m'y habitue.

- C'est un type bizarre. Tout le monde l'évite. Il est accusé d'avoir assassiné sa

femme. Paraît qu'il l'a pendue à un arbre. Mais il jure qu'il est innocent. Va t'en

savoir !

- Oui, va t'en savoir ! »

Un tournant dans l’histoire

1. D’après toi, le comportement de Julien est :

□ sociable

□ solitaire

□ enjoué

Pourquoi ? Justifie à l’aide du texte.

→ Le comportement de Julien est plutôt

…………………………. car « …………………………………………………..…..…..…..….…..…..…..

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2. Que va-t-il se passer fin août ? Réponds avec tes propres mots.

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3. Quel est le problème que pose le Portugais à Julien ?

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1 Grivèlerie, n.f = délit voisin de l'escroquerie, qui consiste à profiter d'un service (notamment dans la restauration et l'hôtellerie) sans le payer.

4. Qu’est-ce que Julien menace de faire et ne fait pas ?

□ de frapper le Portugais pendant son sommeil

□ de demander son changement de cellules

□ de lui aussi se mettre à pousser des hurlements pendant qu’il dort.

5. Pourquoi est-ce exceptionnel que Julien continue finalement à partager sa cellule avec le

Portugais ?

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Le Portugais rend les nuits de Julien difficiles à supporter. Mais quelque chose d’étrange se produit...

un forcené = unfou

un palmier

abattre = fairetomber

scier un arbre

acquitté = déclaréinnocent

plus vigoureux =plus fort

physiquement

une barque

une lame (et sesdents)

radieux =rayonnant

costaud = fort

Une nuit, le Portugais se dressa sur son lit, se balança en avant et en

arrière comme un forcené et cria : « Je l'aurai ! Je l'aurai, sale bête ! »

Julien se leva et le secoua : « A quoi rêves-tu ? »

Le Portugais revint à la réalité. Il était secoué de tremblements : « C'est cet

arbre ! Ce palmier de malheur. Mais je finirai bien par l'avoir... »

Le lendemain dans la cour il expliqua à Julien que toutes les nuits il

s'efforçait d'abattre un arbre, un palmier vieux et puissant qui dressait un

orgueilleux bouquet de feuilles verdâtres vers le soleil.

« J'y use toutes mes forces », fit-il. « Je scie, je scie et je scie encore… mais

le tronc est à peine entamé. »

Et comme Julien le regardait avec perplexité, il ajouta :

« C'est le palmier qui pousse dans mon jardin. La première nuit que j'ai passée

ici, il y a quatre mois, j'ai rêvé de lui et j'ai su qu'il fallait le mettre à terre. Alors

j'y travaille toutes les nuits. Il faut, tu comprends, que je l'abatte, et vite. »

- Mais pourquoi ?

- Ben, si je l'abats avant mon jugement, je serai acquitté. »

Il offrit une cigarette à Julien qui accepta. Il y eut un moment de silence,

puis le Portugais demanda avec fièvre : « Veux-tu m'aider ? Tu es plus jeune que

moi et plus vigoureux ».

Parfois Julien s'ennuyait, balancé par sa barque sous les ombrages qui

bordaient le Lot. Le poisson mordait peu depuis huit jours. Le palmier du

Portugais excita son imagination. « Je veux bien t'aider », dit-il.

La nuit suivante, le Portugais prenait sa scie et engageait la lame dans la

fente de l'arbre lorsque Julien arriva. Il releva ses manches de chemise et, comme

s'il l'avait toujours fait, empoigna le second manche de l'instrument. En avant !

En arrière ! Sans cesse les petites dents passaient et repassaient sur les fibres

serrées, dures comme de l'acier, du vieux tronc.

« Il a au moins deux cents ans » dit Julien pendant une pause. « Nous en

avons pour des semaines ».

Le Portugais rayonnait, la sueur coulait de son front, glissait le long de son

nez et venait se perdre dans le col de sa chemise. Puis, quand sa chemise fut

trempée, il continua à scier torse nu bien que la nuit fut fraîche.

Au matin, il était épuisé mais radieux. « Tu es plus costaud que moi. Et à

abattre du boulot= travaillerbeaucoup etefficacement

saccadés = trèsrapides

le parloir

la libertéconditionnelle =

sortir de prisonsous certaines

conditions

innocent ≠coupable

des macaronis

deux, on abat plus de boulot ».

Julien sourit sans comprendre : « Tant mieux si je t'ai rendu service. En

tout cas, tu ne m'as pas réveillé ».

Le palmier devint leur principal et bientôt unique sujet de conversation.

Julien, qui passait des nuits paisibles, en demandait tous les matins des

nouvelles.

«Ça avance, ça avance », disait le Portugais. « Mais nous n'en sommes pas

encore à la moitié. Fais un effort, tu es trop lent dans tes mouvements. A mon

avis, il vaut mieux donner des milliers de petits coups, plutôt que de longs

mouvements à fond. Essaie, tu verras. »

Julien donna donc des milliers de petits coups saccadés et, quoique le

résultat ne fût pas très concluant, son compagnon s'en déclara satisfait.

« Tu crois que je sortirai lorsque le palmier sera à terre ? ». Le Portugais

guetta une moquerie dans la réponse, mais son compagnon se contenta de

sourire : « Va t'en savoir ! ».

Au début du mois d'août, le Portugais fut appelé au parloir. Son avocat lui

apprit qu'il serait jugé le vingt-huit, et ce qu'il fallait dire et ce qu'il fallait taire

lorsqu'il serait en face du président. « Nous plaiderons non coupable », dit-il,

« puisque c'est ce que vous désirez. Je vous signale encore qu'en plaidant

coupable, j'obtiendrais des circonstances atténuantes et vous écoperiez pour vingt

ans maximum. Peut-être quinze. Avec les remises de peine et la liberté

conditionnelle, vous pourriez sortir dans une dizaine d'années ». Le Portugais

répéta qu'il était innocent et qu'il voulait plaider non coupable. « Eh bien », dit

l'avocat, « je vous en laisse la responsabilité. Ce sera, je l'espère, l'acquittement,

sinon … Mais gardez bon espoir. »

Au repas du soir, il y eut des macaronis et une tranche de pâté. Le

Portugais montra une extrême nervosité :

« Je suis jugé le 28 , dit-il

- C'est le jour où je sors.

- Julien, il faut en mettre un bon coup d'ici là. Le palmier doit tomber au plus

tard le 27. Tu entends ? Il doit tomber dans la nuit du 27 au 28 dernière limite.

- Je t'aide toutes les nuits, répondit Julien entrant dans le jeu, et tu m'as dit

que le travail avançait. Peut-être y arriverons-nous.

- Pas de peut-être, répliqua son compagnon avec agitation. Il faut que nous y

arrivions. »

Rêve ou réalité ?

1. Quelle est la demande que fait le Portugais à Julien ?

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2. Pourquoi est-elle étrange ?

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3. Quelle est la croyance du Portugais à propos du palmier ?

□ Il croit que s’il arrive à scier totalement le palmier dans ses rêves, il sortira de prison

□ Il croit que scier le palmier n’est pas nécessaire pour sortir de prison

4. « Le palmier devint leur principal et bientôt unique sujet de conversation. Julien, qui passait

des nuits paisibles, en demandait tous les matins des nouvelles. »

Comment expliquer que Julien passe désormais « des nuits paisibles » ?

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5. Que veut plaider (=annoncer devant le tribunal) le Portugais par rapport au crime dont il est

accusé ?

□ son innocence

□ sa culpabilité

6. Que demande le Portugais à Julien à la fin de l’extrait ?

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7. Que signifie le passage en gras « entrant dans le jeu » à propos du comportement de Julien ?

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Maintenant, Julien aide son compagnon de cellule à scier un palmier la nuit, mais tout cela se passedans leurs rêves ! On dirait que leurs rêves peuvent communiquer. Les nuits de Julien sont devenuestranquilles, mais le Portugais a appris qu’il passera bientôt devant le juge et il supplie Julien de l’aider à faire tomber le palmier plus rapidement.

hocher la têteaffirmativement= faire oui de la tête

un transistor

un lampion

à l’accoutumée =que d’habitude

strident = très aigu

la fente = la coupe

s’arc-bouter =pousser très fort en

se tordant

un frémissement= un tremblement

empoigner =prendre à pleines

mains

Julien hocha la tête affirmativement. Il ne regrettait pas tellement ses parties de

pêche. Une semaine auparavant, il avait fait un détour avant d'aller retrouver le

Portugais et son palmier. Quelle déception ! Dans ce repli du Lot qu'il

affectionnait, un groupe de touristes avait installé un camping sauvage. Juste

devant son emplacement de pêche, trois couples dansaient au son d'un transistor,

éclairés par d'affreux lampions japonais suspendus aux arbres. Il était reparti en

toute hâte. Et le Portugais était furieux de le voir arrivé plus tard qu'à

l'accoutumée.

Ils reprirent donc tous les deux, avec une nouvelle énergie, le sciage du

tronc. Dans la nuit du onze au douze août, ce fut la catastrophe. Les deux

compagnons, serrant les dents, poussaient la scie en avant et en arrière lorsque,

avec un son strident à casser les oreilles, la lame se brisa. Le Portugais

contempla le manche qui lui restait dans la main, avec juste quinze centimètres

de petites dents brillantes et usées. Julien n'osait rien dire et passait son doigt

dans la fente qui avait déjà largement dépassé le cœur du tronc.

« Je l'aurai », cria brutalement le Portugais.

Il s'arc-bouta sur la base du palmier et désespérément tira, poussa, secoua

de tous côtés. Il s'acharna, négligeant le conseil de Julien : « Attention, c'est

dangereux ! Il va t'écraser ! ». Mais la couronne de feuilles n'eut même pas un

frémissement.

Le Portugais ne se découragea pas pour autant. Il empoigna le tronc et le

tira à lui avec une telle violence et de tels halètements qu'il réveilla Julien.

« Qu'est-ce qui t'arrive ?, demanda ce dernier.

- Nous sommes fichus. La scie est brisée !

- J'en ai une dans mon établi, dit Julien avec sa patience habituelle. Si seulement

je pouvais aller la chercher.

- Je t'en supplie, vas-y ! Vas-y Julien ! »

La nuit suivante, le Portugais, fou d'inquiétude, attendit Julien une bonne

heure. Finalement celui-ci arriva, essoufflé, car il avait beaucoup couru. Il portait

une vieille scie usagée mais, en fin de compte, plus efficace que celle qu'ils

avaient utilisée.

des ampoules surles mains

de la pommade

les plaies = lesblessures

céder = accepteralors qu’au départon ne voulait pas

cicatriser = sesoigner (pour une

blessure)

dispense deservice = arrêt de

travail

fatidique = où vase jouer le destin

être à bout denerfs

se tracasser = sefaire du souci

Un matin, en se réveillant, Julien ressentit de violentes brûlures aux

mains. Les paumes étaient à vif, des ampoules s'étaient formées aux jointures

des doigts. L'infirmier enduisit les plaies de pommade et emprisonna ses mains

dans des bandes. Le Portugais s'affola : « Impossible de travailler correctement

avec ces pansements. Tu ne pourras pas serrer le manche. Je vais te les enlever ».

Julien refusa. Malgré la pommade, les plaies lui cuisaient. Tout lui était

une gêne : s'habiller, manger, fumer une cigarette. On l'avait dispensé de travail

à l'infirmerie.

« Ne compte pas sur moi ni ce soir ni demain soir. Je ne viendrai qu'après-

demain à la nuit si l'infirmier m'a enlevé les bandes. »

Julie céda. Il reprit son travail à la scie avec des mains bandées. Toutes les

nuits les plaies s'ouvraient à nouveau. L'infirmier n'y comprenait rien. Chaque

fois qu'il défaisait les pansements, il voyait apparaître une chair à vif, sans trace

de cicatrisation.

« Qu'est-ce que tu peux bien fabriquer ? On t'a pourtant interdit tout

travail depuis bientôt huit jours ! Je vais demander au médecin une nouvelle

prolongation de ta dispense de service à l'infirmerie ».

Le Portugais devenait à moitié fou avec les jours qui passaient et le

rapprochaient de cette nuit fatidique du vingt-sept au vingt-huit. L'arbre tenait

toujours debout bien que son pied fut presque entièrement scié.

« Je n'y comprends rien », répétait le Portugais les dents serrées. « Ce sacré

palmier devrait tomber tout seul, et j'ai beau le secouer, il résiste encore. Allons-

y, Julien ! Pousse plus fort ! Il tombera d'une minute à l'autre. »

Dans la nuit du vingt-six au vingt-sept, le palmier fit entendre ses

premiers craquements. Sa couronne de feuilles s'agitait lorsque les deux hommes

réunissaient leurs efforts pour ébranler son tronc. Le Portugais passait par des

phases d'espoir et d'angoisse qui le rendaient insupportable. Julien était à bout

de nerfs.

La journée du vingt-sept, veille de son jour de sortie, il la passa assis dans

sa cellule à essayer de lire. Mais il lui était presque impossible de tourner les

pages. A la cantine, son voisin dut lui couper sa viande et son pain, et il se

tracassait à la pensée qu'il ne pourrait pas reprendre ses travaux de menuiserie

avant plusieurs jours.

Le soir, avant de se coucher, il rangea ses affaires dans sa valise en ne

conservant dans le placard que sa trousse de toilette. Assis sur son lit, le

Portugais suivait ses mouvements d'un œil froid et vigilant.

« N'oublie pas que le palmier doit tomber cette nuit. Nous en avons pour

une demi-heure au maximum, pas plus ».

« Non, pas plus » dit Julien.

Il passa une nuit agitée, à se tourner et se retourner sans arrêt. A chaque

mouvement, ses mains le faisaient souffrir et la douleur remontait jusqu'à

l'épaule.

Vers une issue fatale ?

1. Quelle catastrophe se produit dans le rêve du Portugais et de Julien ?

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2. Si Julien peut aller chercher sa scie dans son rêve, qu’est-ce que cela suppose sur le rapport entre les rêves du Portugais et ceux de Julien ?

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3. D’où peuvent bien venir les blessures aux mains de Julien ?

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4. Qu’y a-t-il d’étrange dans cette hypothèse ?

□ Julien se les fait lui-même, volontairement

□ Julien se blesse dans son rêve et les blessures restent dans la réalité

5. Qu’est-ce que l’infirmier ne comprend pas ?

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Nous sommes le 27, le Portugais passe devant le juge demain. Le palmier est proche de la chute, mais Julien et le Portugais doivent faire de leur mieux...

une détonation

en sursaut =brusquement

disloqué = écrasé,en morceaux

une civière

palmier gisant àterre

un établi

Vers quatre heures du matin, il fut réveillé par un bruit effrayant. Une sorte de

craquement sonore qui éclata comme une détonation et fut suivi d'un choc

retentissant à faire trembler les murs. La peur et la surprise le firent sauter du

lit. Des cellules voisines s'élevèrent les protestations des détenus réveillés en

sursaut.

Mais le Portugais ne bougea pas. Son corps disloqué gisait sur son lit dans

une immobilité de statue. De son crâne coulait un filet de sang qui gouttait sur le

sol.

« Surveillant ! Surveillant ! » hurla Julien en tambourinant sur la porte.

Un visage soupçonneux s'encadra dans le judas.

« Vite, prévenez l'infirmerie », dit Julien, « je crois que le Portugais est

mort ».

La mort du Portugais fit sauter de leur lit, à l'aube du vingt-huit août, un

surveillant-chef, deux infirmiers, le médecin et le directeur de la prison. Le corps

fut emporté sur une civière et Julien se retrouva seul dans sa cellule.

Il devait être cinq heures du matin. Il se recoucha. Dans le jardin où il

avait scié pendant tant d'heures, nuit après nuit, avec son compagnon, le palmier

gisait à terre. Il était cassé en deux à l'endroit de la fente et ses feuilles pennées

en éventail reposaient dans la poussière. Sous les dattes racornies pendant en

grappes à la naissance de la couronne, Julien retrouva sa scie dans une mare de

sang. Il la reprit et la rapporta à son établi, où il la suspendit à son emplacement

habituel, près de la porte. Il décida de la nettoyer plus tard, car s'il s'attardait, il

ne serait pas revenu à temps pour la sonnerie du réveil.

Comment comprends-tu la fin de cette nouvelle ?

□ le Portugais est mort écrasé par le palmier dans son rêve et cela l’a tué dans la réalité

□ Julien peut choisir de voyager dans les rêves lorsqu’il s’endort

□ toute la prison a compris ce qui s’est passé

Penses-tu qu’on puisse réellement savoir quelle est l’explication finale ?

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