17
Le magazine des droits et libertés des motocyclistes au Québec Numéro de convention de la Poste-publications: 40063512 Une publication trimestrielle du Comité d'action politique motocycliste Volume 4 - Numéro 2 - Mai 2005 22 mai 2005 Québec

Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

Le magazine des droits et libertés desmotocyclistes au Québec

Numéro de convention de la Poste-publications: 40063512

Une publication trimestrielle du Comité d'action politique motocycliste

Vo

lum

e4

-N

um

éro

2-

Mai

20

0522 mai 2005

Québec

Page 2: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - N0. 2 u 3LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - N0. 2u 2

Rassemblement motocyclistepour la défense de nos droits et libertés

Ouverture du site à 11h00

Le départ de la parade aura lieu à 13h00

Le CAPM vous attend à l’édifice de la FTQ5000 boulevard des Gradins

Pour se rendre :Autoroute 40, sortie 312 Nord, Suivre les indications

Pour information :514-253-CAPM (2276)

[email protected]

Plusieurs restaurants à quelques minutes de marche du site

22 mai 2005 - Québec

Journée du loupJournée du loup

Page 3: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

Depuis janvier der-nier, le CAPM siège àla table de travail in-terministérielle surl’homologation des

composantes de la moto, incluant lessystèmes d’échappement. Les travauxavancent et il pourrait en résulter desconclusions intéressantes.

Mais quel qu’en soit l’issue, les re-commandations de ce groupe de tra-vail ne pourront pas, à elles seules,réussir à enrayerle problème dubruit qui est,sans conteste, àl’origine d’inter-dictions de cir-culer dans plu-sieurs villes duQuébec qu’ellessoient en forceprésentement ou en préparation.

En effet, la lutte au bruit ne pour-ra se faire sans que le monde motocy-cliste lui-même se prenne en main ets’assure qu’il ne sera pas tenu enotage par une poignée des siens quine se soucient pas des dégâts irrépara-bles qu’ils sont en train de créer. Cesnostalgiques qui croient que l’im-punité demeurera et que tout ceci estsans conséquence sont à la veille de serendre compte des répercussions deleurs gestes. Les interdictions mena-cent de plus en plus et la preuve laplus éloquente est que le CAPM n’ajamais eu à combattre tant d’interdic-tions en devenir en une seule saison.Et la raison invoquée est le bruit et lecomportement plutôt discutables decertains motocyclistes. Et nous ne

sommes pas les seuls visés, car mêmeles automobiles y passent également.C’est simple, les citoyens en ont raz lebol de ceux qui utilisent le bruit com-me façon de se faire remarquer. Etsurtout ne nous servez pas la raisonque de faire du bruit évite des acci-dents, car elle ne tient plus la routedepuis longtemps et la preuve en aété faite sans l’ombre d’un doute.

La solution au bruit passe par laprise en main de ce phénomène par

les motocyclisteseux-mêmes. Ilest temps quenous cessions decroire que seulsles policiersviendront à boutde ce phéno-mène. La majo-rité des motocy-

clistes ne veulent pas de bruit, maispersonne n’a le courage de le dire àceux qui en font. Et quand nous par-lons des motocyclistes, ce ne sont pasuniquement les individus pris un àun, mais également les associations,les regroupements et les fédérations.Le bruit n’est pas que la responsabilitédu CAPM. C’est la responsabilité detous les intervenants du motocy-clisme. Si nous ne nous prenons pasen main à court terme, quelqu’und’autre le fera à notre place et leréveil pourrait être brutal.

Ne vous demandez pas ce que lemotocyclisme peut faire pour vous,mais plutôt ce que vous pouvez fairepour le motocyclisme.

Conseil d’administration

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 5LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 4

Volume 4 - Numéro 2Mai 2005

Mot du C.A.Notre prise en main

«C’est simple, les citoyens en

ont raz le bol de ceux qui

utilisent le bruit comme façon

de se faire remarquer.»

Rédacteur en chefPierre Tourigny

Équipe de rédactionBarry FaguySerge Huard

Claude LacasseBenoit Léonard

Lucie Landry-LetourneauÉric LangloisÉric Richard

Jennifer RossLuc Santerre

Noël-André ScanoNormand Noiseux

Directeur artistiqueDidier Constant

ÉditeurSerge Huard

La Griffe du Loup est le magazineofficiel du Comité d’action politique

motocycliste (CAPM).C.P. 49120

Place VersaillesMontréal, Québec H1N 3T6

Téléphone : (514) 253-CAPM (2276)Fax : (514) 253-CAPM

Site web : http://www.capm.qc.caCourriel: [email protected]

Rédacteur en chef : [email protected]

La Griffe du Loup est produite pour leCAPM par Turbopress Inc.

Exclusivité : toute reproduction totaleou partielle de La Griffe du Loup estnon seulement permise mais encour-agée, sous condition de mentionner lasource et de faire parvenir deux copies

de la publication au CAPM.

Abonnement : en devenant partisandu CAPM vous êtes automatiquement

abonné à La Griffe du Loup. Pourdevenir partisan il suffit de remplir le

coupon inclus dans les pages de cenuméro et de le retourner avec unchèque ou mandat- poste au CAPM.

Faire parvenir les copies non livrées à:CAPM

C.P. 49120Place Versailles

Montréal, Québec H1N 3T6

No. ISSN 1703-1192

Poste-Publications numérode convention 40063512

Dépot légal - Bibliothèque nationaledu Canada, 2002

Dépot légal - Bibliothèque nationaledu Québec, 2003

Mot du CA 5Notre prise en mainLa lutte au bruit...

Éditorial 6Le message ne passe pas!On ne parle pas français ou quoi?

Bruits et échos 7Interdiction à Chambly?Décès de Simon Milward

Tribune libre 8Désolé, je suis pour les «straight pipes»

On a ;a critique facile 10Ha! Les gérants d’estrades!

Lettre ouverte 11Réaction à la chronique «Au-delà desapparences»Les propriétaires de motos dites «sportives»réagissent

Note de l’éditeur 14Serge Huard apporte quelques précisions

Editorial IAre we talking English here or not?

Soap Box IIII guess I’m not part of that 95%

International news IVSome bites of news from our small planet

Actif ou passif? 15De quel côté de l’action êtes-vous?

Fraternité émérite 16Il ne faut pas reléguer aux oubliettes noscompagnons d’armes

Chronique judiciaire 17Quoi faire ? Ou l’ABC d’une contestation decontravention

La moto 18Une solution ou un problème?

Archives 20Défi ou controverseTraduction d’un éditorial du MRF

Entre plume et griffe 21Pauvre «ti-pit»Y’en a qui font vraiment pitié!

Nouvelles internationales 22Le port du casque réduit les blessures à latête...

Au-delà des apparences 23Critique versus chialage Ils sont loin d’être jumeaux!

Offre d’emploi 26Un travail enrichissant...

Tables de travail 28As-t-on le droit de personnaliser sa moto?Le CAPM discute de ce point avec lesautorités

Envoi spécial

Ce numéro de La Griffe du Loup est exception-nellement envoyé aux membres de la Fédéra-tion motocycliste du Québec (FMQ). Le but estde faire la plus large publicité possible del’événement le plus important de l’été, laJournée du loup. Cette journée est la plusimportante, du point de vue de la défense desdroits, de tout l’été. Par la même occasion nousespérons faire mieux connaître le Comité d’ac-tion politique motocycliste (CAPM) aux mem-bres de la FMQ. Pour recevoir tous les numérosde La Griffe du Loup et ne rien manquer enmatière de défense des droits et libertés desmotocyclistes, devenez partisan du CAPM.Bonne lecture.

Page 4: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 7u 6 LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2

D epuis les 11 dernières années, le Comitéd’action politique motocycliste (CAPM)répète les mêmes messages. Nous sommes

obligés d’admettre que le message ne passe pas. Dumoins pas toujours.

Que ce soit pour le libre choix, les silencieux, lesimmatriculations ou les interdictions, les positions duCAPM ont été répétées plus d’une fois et de mille etune façons. Malgré cela, il se trouve toujoursquelqu’un pour dire que le CAPM est contre le casqueprotecteur ou pour les «straights pipes».

Est-ce notre message qui n’est pas clair? Est-il tropcompliqué? Est-ce que nousserions de mauvais «vulgari-sateur» de dossier? Ou est-ceune mauvaise volonté de cer-tains individus?

Suite à mon article parudans la chronique «Entreplume et griffe» du derniernuméro, j’ai reçu un courrield’un lecteur qui a mal com-pris la position du CAPM(voir le courriel et la réponsedans la chronique Tribunelibre). Ce courriel m’a faitréaliser deux choses.

La première, c’est quemalgré ce qui est écrit, certains lecteurs ne vont retenir que ce quiva dans le sens de leur pensée. Et ce, peu importe comment letexte est écrit. Je ne dis pas que c’est par malveillance que lesgens le font. Ce doit être dans la nature humaine.

La deuxième, c’est que pour nous qui sommes impliqués dans leCAPM depuis longtemps, nous avons tendance à prendre pouracquis des choses qui nous semblent évidentes. Évidentes pournous qui sommes «tombés dedans étant petit». Peut-être moinspour ceux qui viennent de nous découvrir.

La solution? Pour notre part, il faut toujours, à la relecture denos textes, s’interroger s’il est assez clair pour quelqu’un qui vienttout juste de se joindre à notre lectorat. Pour votre part, il fauttoujours lire avec objectivité le texte d’un bout à l’autre et ne passe référer seulement à une seule phrase.

Un bel exemple est qu’il est plus que probable que certainspensent que je «blast» l’auteur du courriel cité plus haut. Loin delà. C’est simplement des faits qui une fois soulevés nous font

réaliser des choses et nous permettent de nousajuster.Ce motocycliste nous a écrit pour nous faire part deses commentaires. Déjà là, nous lui sommes trèsreconnaissants. Une trop grosse majorité ont la parolefacile pour commenter ou critiquer et ne font pas l’ef-fort de nous écrire pour nous faire partager leur opi-nion.Que ces opinions, soit pour ou contre les positions duCAPM, elles sont toutes les bienvenues. Évidemmentsi ce n’est que des insultes sans argumentation... ellesiront là où elles méritent d’aller. Alors qu’une argu-

mentation pour ou contrenos positions sera publiéeavec plaisir et nous pourronsentreprendre un débat quimettra en évidence tous lescôtés de la médaille.(D’ailleurs je vous invite àlire le texte en page 11 et lamise au point en page 14.)C’est grâce à cela que lelecteur pourra se faire uneopinion plus juste. Mal-heureusement, si ce n’estque notre côté de lamédaille qui brille... l’opi-nion qui en résulte sera

moins solide que si elle était basée sur la réflexion de tous lesaspects du problème.

Pour revenir aux messages, en voici quelques-uns, qui j’espère,sont clairs. * Le CAPM est pour que les motocyclistes choisissent eux-mêmes

s’ils doivent porter le casque ou non.* Le CAPM n’est pas contre le port du casque, mais contre l’obli-

gation de le faire.* Le CAPM ne veut pas interdire le casque.* Le CAPM est contre l’absence de silencieux, i.e. contre les

«straights pipes».* Le CAPM est contre une tarification du coût d’assurance des

plaques d’immatriculation en fonction des catégories de moto.Toutes les motos doivent payer le même prix. Peu importe leurcatégorie.

* Le CAPM est contre les interdictions. Il y a toujours une autrefaçon de régler le problème, quand il y a problème! n

Le message ne passe pas!On ne parle pas français ou quoi?

Éditorial Bruits et échos

Interdiction à ChamblyEn février dernier, nous apprenions que la ville de Chambly envisa-geait la mise en place d’une interdiction sur la rue Bourgogne. LeCAPM a donc mobilisé des motocyclistes pour se rendre à la réu-nion du conseil et débattre ce point. Nous faisions également par-venir une lettre au maire lui demandant de surseoir à son projetet de mettre en place une table de concertation.

Le maire donna suite à notre demande avant même la tenue dela séance du conseil et nous rencontrions le directeur de la villeet le directeur de police dans la semaine qui a suivi. La rencontres’est déroulée positivement et la ville devait nous revenir au coursdu mois de mars pour nous faire connaître sa position. À suivre.

Décès de Simon MilwardNous venons tout juste d’apprendre le décès de Simon Milwardalors qu’il complétait son tour du monde en moto aux bénéficesde causes humanitaires. Simon, dont quelques-uns d’entre-nous sesouviendront pour l’avoir rencontré dans les Badlands, lors du BikeWeek de Sturgis de 1995, ou lors de différents congrès interna-tionaux, et que plusieurs autres se souviendront pour l’avoir ren-contré lors de son passage à Montréal il y a quelques années (enmoto... et en plein hiver), était un authentique idéaliste et pas-sionné de la moto, ce qui, contrairement aux femmes, est exces-sivement rare chez les hommes (ils sont habituellement l’un oul’autre, mais rarement les deux). Il a vécu et est décédé en faisantce qu’il aimait le plus, i.e. de la moto.

Nous, du CAPM, lui sommes redevables de beaucoup en ce quiconcerne notre formation motocycliste politique... et il n’en étaitd’ailleurs pas peu fière. C’est aussi lui qui a exprimé le plus beaucompliment que le CAPM n’ait jamais reçu de qui que ce soit : ilavait dit que ce qui était surprenant et exceptionnel dans le suc-cès du CAPM, ce n’était pas tant qu’il avait réussi à unir les moto-cyclistes de son coin de terre, mais qu’il ait réussi à la maintenirdurant tant d’années en dépit du caractère latin de ces motocy-

clistes. J’ai encore souvenir de son sourire désarmant... avant d’a-jouter que son expérience lui avait démontré que les latins étaienttoujours difficiles à unir, mais qu’aussi, quand ils y parvenaient,peu de chose pouvait leur résister. C’est toujours d’une vérité queplus d’un sous-estiment, même dans nos rangs.

Serge HuardN.D.L.R. : En souvenir de Simon, nous publierons à nouveau, dansle prochain numéro, l’entrevue qu’il nous avait accordée lors de sonpassage en octobre 2001.

Envoi spécialLe CAPM remercie la Fédération motocycliste du Québec (FMQ) denous avoir permis d’envoyer cette édition de La Griffe du Loup àtous ses membres. La Griffe du Loup de mai précède et surtoutannonce la date et l’endroit de l’événement le plus important dansle monde de la moto au Québec: la Journée du loup. En nous per-mettant de l’envoyer à tous ses membres, la FMQ nous permet d’at-teindre un plus grand nombre de motocyclistes. Ceci nous permetd’espérer une plus grande mobilisation et une visibilité accruepour cet événement unique.

Cet envoi représente un investissement important pour le CAPM(aucun frais pour la FMQ). La somme investie représente unegrande partie de la cotisation annuelle que la FMQ verse au CAPMpour la défense des droits et libertés des motocyclistes. Cet envoiest un «retour d’ascenseur» qui profite à tous. n

Pierre Tourigny [email protected]

Phot

o:FE

MA

Illu

stra

tion

:Ben

oît

Léon

ard

Vous déménagez?Pour ne pas manquer un seul

numéro de La Griffe du Loup,

faites-nous parvenir votre

nouvelle adresse!

Nos coordonnées sont en

page 27.

Page 5: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

Pour les «straight pipes»J’ai lu votre article sur les «straight pipes», il est correct, très cor-rect, judicieux, il informe correctement tous les motocyclistes. Maisdésolé, je suis un partisan des «straight pipes». J’ai une Harley, j’aifait installer des silencieux de rechange, mais bien entendu c’estplus des «straight pipes» qu’autre chose.

Je pense qu’il y a beaucoup d’intolérance de la part des person-nes qui sont contre les «straight pipes». Par contre, je suis d’ac-cord pour dire qu’il y a toujours des motocyclistes qui exagèrent.Je ne suis pas meilleur qu’un autre, mais j’ai fait installer mes nou-veaux silencieux en 2001 et je n’ai jamais eu de problèmes avecmes voisins, les villes, les policiers ou toutes autres personnes.

J’aime entendre le son de mon «bike» mais je respecte les lieux(villes) et les heures. J’arrive le plus possible en silence après lesheures de souper pour le respect de mes voisins. Je pense qu’il y aplace aux propriétaires de motos qui aiment un son plus élevé. Ils’agirait simplement, comme citoyen, d’avertir ceux qui nerespectent pas les autres et qui profitent de la situation pour don-ner un mauvais nom à tous ceux qui font attention. J’espère pou-voir continuer à rouler encore longtemps avec mes «straightpipes», en espérant que les gens soient un peu plus tolérantsenvers les motocyclistes corrects.

Je m’informe beaucoup en lisant vos articles sur Internet, c’esttrès bien fait et c’est pertinent. Il n’y a pas une semaine sans queje passe vous lire et m’informer des nouvelles choses que vous avezà nous communiquer.Merci de m’avoir lu et bonne journée.Richard RondeauPar courriel

Faites payer les «racers» Je viens de lire ton article dans La Griffe du Loup «Quoi faire avecles ti-counes». Comme tu dis 100 $ de plus pour les plaques ça nechangera pas leur façon de conduire. Il y aurait peut-être une solu-tion! L’an dernier, alors que je suis à une station service, un «rac-er» arrive mettre du gaz. Je commence à parler avec lui de tout etde rien jusqu’à ce que je lui pose une question: «Tu es très jeuneet tu as un «racer», combien que ça te coûte d’assurance?» Il semet à rire et il me dit: «600 $». Comment ça 600 $ ?

J’ai 47 ans et ça me coûte avec mon «trailler» 400 $ et tu as 21ans.

Il me dit qu’il est assuré seulement sur un bord, sur les deuxbords ça serait environ 1800 $ et il n’a pas les moyens. Il dit aussique tu peux avoir un «racer» pour 5000 $. S’il a un accident, il enrachète un autre sur la finance. D’après moi c’est là qu’on les tient: Moto 6000 $ / 60 mois de paiement = 115 $ à 120 $ par moisavec intérêts environ.

Son 600 $ d’assurance pour 12 mois = 50 $ + 120 $ de paiementde moto = 170 $

Si l’assurance était obligatoire des deux bords pour tous les «rac-ers» et les «customs», en fait pour toutes les motos, ça représen-terait : 1800 $ d’assurance / 12 mois = 150 $ + 120 $ de paiementde moto = 270 $.

Tu viens de lui rentrer dans le corps et t’as été chercher un 100$ par mois. Crois-moi, les mois viennent vite. Donnes-moi ton idéesur cela! Serge BerthiaumePar courriel

Exprimez votre opinion ! Tous les textes reçus seront publiés s’ils respectent la philosophie du code d’éthique deLa Griffe du Loup (page 27). Envoyez vos textes au CAPM par courrier (coordonnées page 27) ou via le site web

(www.capm.qc.ca).

N.D.L.R.Salut Serge,À la lecture de ton courriel, je crois que je me suis mal exprimé dansmon texte. L’idée que je voulais passée n’est pas de trouver unefaçon d’augmenter le coût d’opération d’une moto de catégoriesdites sportives. Ce que je voulais souligner avec mon texte c’estqu’on ne règlera pas le problème en augmentant ce que cela coûteaux propriétaires de motos dites sportives.

Que ce soit en augmentant le coût des plaques, en obligeant l’as-surance «full cover» ou par tout autre moyen, un ti-coune resteraun ti-coune. Si cela est trop dispendieux, et bien les ti-counes moinsfortunés vont acheter d’autres types de motos, qui sont perfor-mantes et pas classées «sports». Les ti-counes plus fortunés vontconserver leur machine. Et dans les deux cas, ils vont continuer demettre en péril nos droits et libertés par leur comportement irre-sponsable. Cela n’a donc rien réglé. Le problème n’a été que déplacé.

C’est le comportement de l’individu qui est un problème et non lamachine. Je connais des «cow-boys» en Touring et d’autres en Cus-tom qui ne font pas la fierté de leurs compères. Il ne faut pastomber dans le panneau médiatique qui tente de nous diviser. Lesmédias sont friands d’événement impliquant des motos sportivesparce que c’est sensationnel. Les autres types de motos n’ont pasune couverture aussi évidente. Et pourtant ils ont des accidents euxaussi.

Tous les types de motos doivent être traités de la même façon. LeCAPM n’acceptera jamais de discrimination entre les types de motos.D’ailleurs, c’est un des points de la vision du CAPM, à lire en page27.

Merci de nous avoir écrit. Si plus de motocyclistes nous envoy-aient leurs commentaires, nous serions plus en mesure de sentir lepouls de nos lecteurs et ainsi d’ajuster le tir.Pierre Tourigny

À la tête du clientJe vous écris pour vous raconter une histoire qui m’est arrivée l’étépassée à Québec. J’étais en vacances avec des amis motocyclistedans la région de Québec. En revenant de Sainte-Anne, sur leboulevard Sainte-Anne, nous avons, au poste à essence, rencontréun autre motocycliste de la région qui nous fait part qu’à quelqueskilomètres, un policier à moto de la SQ faisait des vérifications desilencieux. Je regarde mon chum pis j’y dis «pas de problème on adeux motos neuves originales», pis on repart.

Soudain, on rencontre le fameux policier à moto, qui sûrementne connaît rien aux motos parce que je possède une V-Star 11002003, mais j’y ai ajoutée sur le devant un «windjammer» de Harley,c’est donc que j’ai un look HD. Il est 3 voies plus loin que nous, il

fait demi-tour et vient m’arrêter. Je stationne ma moto et quel nefût pas son étonnement quand il a vu ma V-Star. Il me demandemes papiers, je lui demande pourquoi, il me répond en hésitant«ton casque». Wow! 125 $ plus 3 points à cause des attaches deplastique. Bon passons, je l’ai payé. Mais ce qui me fruste c’est queje sais très bien que c’est la moto sa première raison de la vérifica-tion. Sans ses préjugés contre les HD jamais il ne m’aurait arrêté.En plus ma blonde porte le même casque que moi et il ne s’en estmême pas soucier.Salutation!Mario LetartePrésident club moto des Sommets

Non à la discriminationPremièrement félicitations pour votre journal, je ne manque jamaisde le lire.

On entend beaucoup parler de liberté, du port du casque desécurité, de silencieux bruyant. Je trouve que c’est le «bon sens»qui prime, chaque motocycliste devrait se servir de sa conscienceet agir de façon adulte responsable.

Je vous écris pour parler de la consommation d’essence, c’estune sujet qui occupe les gouvernements, alors pour consommermoins, je laisse le VU 4X4 dans le garage et prends la moto pouraller travailler. Je dois faire 50 km par jour et pour la même quan-tité d’essence, je me déplace pour le travail beaucoup plus dejournées. Avant d’essayer d’éliminer les motos, le gouvernementdevrait réfléchir à la consommation d’essence et à leur fameuxeffet de serre. Je crois que si les motocycliste n’ont plus le droitde se promener, alors ils le feront en voiture ce qui occasionneraitune plus forte consommation d’essence, parce qu’au départ lesmotocyclistes sont des gens qui aiment la route et les promenades,ils trouveront une autre moyens de faire ce qu’ils aiment.

Même au travail je vis de la discrimination, je dois payer un cer-tain montant d’argent pour stationner durant l’année sur le terrainde l’entreprise, quand arrive le printemps et que je prends mamoto, je n’ai plus le droit de stationner dans le stationnement etde prendre une espace d’auto pour laquelle j’ai payée. Je dois allerdans les bouts de rangées et me stationner dans les espaces rayéesde jaune ou habituellement on n’a pas le droit de stationner. Celaveut dire que l’entreprise récolte deux paiements pour la mêmeespace. Je ne suis pas seule dans ce cas. En 2005, je lance uneinvitation à tous les motocyclistes de ne pas se laisser prendre l’e-space pour laquelle ils ont payée pour la seule raison qu’on occupepas beaucoup d’espace.Monique de SherbrookeJe travaille au CHUS

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 9LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 8

Tribune libreNote de la rédaction

Si vous trouvez des erreurs dans ce magazine, ayez à l’esprit qu’elles sont là pour une raison. Nous publions dumatériel pour tout le monde, incluant pour ceux qui ne cherchent que les erreurs.

Pour avoir toute l’information, visitez notre site:

www.capm.qc.ca

Page 6: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

S i vous recevez ce magazine par laposte, ce texte ne vous est pasdestiné. Si ce n’est pas le cas,

remédiez à la situation en vous abonnant àLa Griffe du Loup dès maintenant. Aussi,nous vous demandons de le faire circulerparmis ceux et celles, selon vous, que celaconcerne. Nous avons tous dans notreentourage un « gérant d’estrade ».

On blâme la Société d’assurance automo-bile du Québec (SAAQ), on blâme lesautorités gouvernementales, on blâme lesautorités policières, on blâme les autoritésmunicipales, on blâme la population engénéral, on blâme le CAPM, on blâme lesautres. Il semble qu’on ait la critique facile,nous les Québécois.

On blâme la SAAQ parce qu’elle veut aug-menter les frais d’immatriculation et d’as-surance, parce qu’elle veut catégoriser lesmotocyclettes, parce qu’elle veut faire payerplus aux jeunes et aux motos sport. Etqu’est-ce que tu fais en tant que motocy-cliste?

On blâme les autorités gouvernementalesparce qu’elles veulent, avec le projet de loino 55, sortir la SAAQ des livres du gou-vernement et en faire une société d’État. Etqu’est-ce que tu dis toi motocycliste?

On blâme les autorités policières parcequ’ils font du harcèlement relativement auxcasques protecteurs, aux silencieux ou toutsimplement parce qu’ils nous arrêtent pourvérification. Et qu’est-ce que tu fais pourenrayer ça?

On blâme les autorités municipales parcequ’elles veulent interdire les motos dansleur ville. Et qu’est-ce que tu fais pour yremédier?

On blâme la population en général parcequ’elle est discriminatoire envers nousmotocycliste. Et qu’est-ce que tu fais pourchanger ça?

On blâme le CAPM parce qu’il n’a pas putraiter tous les dossiers, retourner les mil-liers d’appels ou répondre aux nombreuxcourriels reçus. Et qu’est-ce que tu fais pourles aider à passer à travers?

On blâme les autres. POURQUOI? Parce ceque « blâmer les autres », contrairement àl’implication, est facile, aisé et gratuite.

Ne RIEN faire c’est une chose, mais «criti-quer» c’est autre chose.

Est-ce que seules les personnes qui s’im-pliquent, et les personnes qui soutiennentle CAPM, autrement dit ceux qui font ensorte que les droits et libertés des motocy-clistes soient respectés, ne devraient-ellepas avoir le droit de blâmer les autres? Etpour ceux qui ont décidés de ne rien faire,ne devraient-ils pas maintenir le cap et ne

vraiment rien faire, même pas «chialer»!Nous sommes plus de 123 000 motocy-

clistes au Québec et le CAPM ne compte que70 membres qui s’impliquent pour faireavancer les dossiers et qui veulent fairechanger la perception des autorités et desgens en général face au motocyclisme. Deces 123 000 motocyclistes, seulement 10000 étaient présents à la Journée du loupl’an dernier. Où étaient donc les autres?

Au lieu de vous contenter de chialer etde ne RIEN faire, joignez-vous aux motocy-clistes conscients de l’importance de leursdroits et libertés et mobilisez-vous danschacune de vos régions le dimanche 22 maiprochain pour vous rendre à Québec à ladixième Journée du loup. Vous aurez lachance de démontrer que vous appuyez leCAPM dans les différentes démarches entre-prises avec les autorités gouvernementales,policières et municipales, la SAAQ, lesmarchands, les fabricants, etc. Vous pour-rez, si vous le désirez, discuter avec leCAPM et ses membres. Vous rencontrerezdes motocyclistes, comme vous, qui veulentêtre considérés comme des citoyens à partentière.

Démontrez aux autorités et à la popula-tion en général, que vous, motocyclistes,par votre présence à la Journée du loup,êtes disposés, capables et déterminés aulieu de faire la preuve de votre indifférenceen ne faisant RIEN.

Juger les autres, c’est bien plus facile quede s’impliquer, mais seulement blâmer enlaissant faire le travail par les autres, ça nedonne pas souvent de grands résultats.

En passant, « on » exclue la personne quiparle. Au lieu de ne RIEN faire, je m’im-plique au CAPM et je participe à la Journéedu loup parce que le motocyclisme me con-cerne et que j’ai à cœur mes droits et li-bertés.

Au plaisir de rencontrer ceux et cellesqui veulent faire quelque chose pour que çachange dans le sens de nos aspirations réa-listes et légitimes! n

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 11LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 10

Implication

Chialer et ne rien faire, ça n’a jamais donné grand chose

Ha! Les gérants d’estrades!

Monsieur Serge Huard, CAPM

Nous sommes des membres du conseil d’ad-ministration de l’Association MotocyclisteMétropole, (http://www.ammetropole.ca),une association fédérée de la région 06.Notre association est largement composée(bien que pas exclusivement) de proprié-taires de motos sportives et standards.

Nous nous sommes sentis interpellés parl’article « À propos des loners d’aujourd’hui» publié dans l’édition de novembre 2004 deLa griffe du loup. Nous vous faisons par-venir nos réactions dans un but constructifet pour partager notre perception du prob-lème de mobilisation des motocyclistessportifs au Québec. Nous reconnaissonsl’immense travail fait par les membres duCAPM depuis quelques années, vous êtesimportants et c’est pourquoi nous prenonsla peine de vous partager «en vrac» nosréflexions.

Tout d’abord, nous sommes agréablementsurpris de lire le passage de votre articlerétablissant les faits sur la vitesse et lesmotos sportives et sur le faible lien entre lavitesse et les accidents. Tant de préjugéscourent sur le compte des sportifs et sur lescauses d’accidents impliquant les motocy-clistes!

Les lonersNous ne partageons toutefois pas votreanalyse sur le fait que les « loners » d’au-jourd’hui soient les amateurs de motossportives. Nous croyons qu’il y a beaucoupde « loners » dans toutes les catégories demotocyclistes, peu importe le type de moto.Il y a environ 16 000 motocyclistes organi-sés en club au Québec pour plus de 85 000qui n’en font pas partie, et il y a quoi,20 000 motos sportives au Québec? Mêmedans les 16 000 «organisés», combien par-ticipent à la vie motocycliste en dehors dela ballade dominicale? Lucie Landry-Létourneau décrit très bien cette apathiesociale dans son article « L’apathie un malgénéralisé » dans La Griffe du loup denovembre 2004. Ceci dit, il y a selon nousd’autres raisons qui expliquent que les pro-prios de sportives soient moins présentsdans les associations, le CAPM et les luttespolitiques que les proprios d’autres types demotos.

L’âgeTout d’abord, il y a une question d’âge, degénération plus que de style de moto.Étiez-vous mobilisés pour la défense desdroits des motocyclistes à 25 ans? Des mil-liers de «moins de 30 ans» conduisent descustoms et des tourings... les voyez-vous

vraiment plus que les sportifs dans les asso-ciations fédérées et le CAPM? Très peu ànotre connaissance. Les jeunes sont majori-tairement absents de la vie associativemotocycliste. En fait, les jeunes qui fontpartie d’associations ont souvent connu cesdernières par l’une ou l’autre des trois prin-cipales façons: par un ami membre, parbesoin d’accompagnateur pour le permis...mais surtout pour une solide réduction dela prime d’assurance. Ensuite, l’apparte-nance au groupe se crée, et l’informationpolitique leur est transmise, puis ils semobilisent... parfois. Merveilleux! Combiende motocyclistes seraient restés «loners»s’ils n’avaient pas connu une association viaun ami, le rabais d’assurance ou le besoind’accompagnateur?!?

La place que prend la pratique de la motodans la vie de son propriétaire varie énor-mément d’une personne à l’autre. La motoest pour beaucoup un trip de passage pourquelques années ou quelques mois (3 ansen moyenne). Dès que des pressions finan-cières surviennent, la moto est la premièresacrifiée. Les proprios de motos sportives enmajorité (bien que pas exclusivement!) dansla vingtaine ou la jeune trentaine sontfréquemment confrontés à ce phénomèneayant à vivre avec des emplois plus pré-caires que leurs aînés et des coûts d’assu-

Lettre ouverte

Réaction à la chronique «Au-delà des apparences»

Les propriétaires de motos dites «sportives» réagissent

Phot

o:Di

dier

Cons

tant

Lucie Landry Létourneau

«Démontrez aux autorités

et à la population en

général, que vous, moto-

cyclistes, par votre

présence à la Journée du

loup, êtes disposés,

capables et déterminés

au lieu de faire la preuve

de votre indifférence en

ne faisant RIEN.»

Page 7: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

autres. Pour changer l’image négative desmotocyclistes afin de continuer à jouir de lamoto, il faut commencer par se responsa-biliser personnellement (bruit, comporte-ment sur la route...), sensibiliser tous lesmotocyclistes que nous connaissons, maisaussi se regrouper pour combattre la per-ception négative qu’ont de nous la popula-tion et les médias.

Une question de besoinLes sportifs s’impliqueront d’avantagequand ils en éprouveront le besoin; lebesoin est ce qui fait bouger l’humain...vous donniez d’ailleurs l’exemple des pro-

prios de H-D qui sont enfin de la lutte : lamotivation de plusieurs vient du fait qu’ilssont tannés de «pogner des tickets» pourleurs casques et leurs échappements! C’estle besoin qui motive!!! Nous croyons quepour mobiliser les proprios de sportives, ilfaudra mieux cerner leurs besoins. Uneidée: leur donner de l’information sur l’ho-mologation de la moto et sur ce qui sepasse à la SAAQ. Combien de proprios demotos savent ce qu’une homologation com-plète de la moto signifierait pour eux? Com-bien sont au courant des menaces d’aug-mentation de leur immatriculation? Qui lesaident à faire le lien entre les interdictions

existantes, leur propre liberté de rouler surla route 347 et ce qui se passe avec l’inter-diction aux motoneigistes sur la piste dup’tit train du nord?

Il faudra pour ce faire aller les chercher,où ils sont, passer par les forums Internetet leurs lieux de rencontre (Julep, courses,essais libres, etc.) plutôt que de passer parles associations et le Harvey’s de Laval.Surtout, il faudra mobiliser des leaderssportifs qui feront le pont entre le CAPM etla junte sportive, car actuellement le lan-gage et la culture sont trop différents pourque tous se comprennent. Ça prend dessportifs pour parler aux sportifs...

En conclusionNous vous avons présenté sans prétentionsquelques réflexions échangées par nosmembres suite à la publication de La Griffedu loup. Il y a des sportifs de réveillés!!!

Nous, membres du conseil d’administra-tion de notre association, ne voulons pasporter sur nos épaules d’être les seulsreprésentants des motocyclistes sportifs duQuébec. Nous sommes toutefois prêts à fairel’effort de travailler à regrouper les princi-paux intéressés. Oui, la balle est dans lecamp des proprios de sportives pour ladéfense de leurs droits. Mais il faut d’abordles rejoindre afin de les informer de cesdroits ainsi que des menaces qui pèsent sureux et elles! Quelques membres de notreassociation et de forums Internet «sportifs»que nous fréquentons passeront à l’actionen offrant de faire la liaison entre le CAPMet des proprios de sportives. Le travail seralong; les groupes de proprios de sportives,à l’exception d’associations comme la nôtre,sont peu ou pas structurés. L’information etla mobilisation passent donc par un travailde terrain important.

Nous en profitons pour lancer un défiaux autres motocyclistes «organisés» duQuébec. Même si nous réussissions à allerchercher TOUS les motocyclistes sportifs duQuébec, et en prenant pour acquis que les16 000 membres de clubs sont aussiimpliqués et mobilisés (!), il vous en resteplus de 65 000 à contacter... lâchez pas!!! Ily a du travail pour tout le monde ;o) n

Martin NadeauFrançois Lamoureux

Marc DeMontignyGeneviève Pesant

Luc Desrochers

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 13LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 12

rance très élevés. Ils sont de plus aumoment de leur vie où l’achat de la pre-mière maison et la venue des enfantsrequestionnent leur dispendieux loisir. Dif-ficile de pousser ces adeptes à se regrouperet encore moins à voir les problèmes sur dulong terme. Ceux pour qui la moto prendune place plus grande et se pratique surplusieurs années sont plus susceptibles decomprendre que les gestes posés aujour-d’hui auront des conséquences sur la capa-cité de jouir encore de la moto demain.

La base de la mobilisation: la FMQ Les associations fédérées comme on les con-naît aujourd’hui sont la base de mobilisationdu CAPM et n’ont évidemment pas le mêmepouvoir d’attraction pour les proprios desportives que pour ceux des autres types demoto. La plupart des associations comptentpeu de leurs semblables, le type de baladesne convient pas, les intérêts diffèrent etsurtout, la FMQ n’arrive plus depuis bellelurette à leur négocier le moindre rabais d’as-surance. Ces «loners» qui ne trouvent pas degroupes à leur image sont privés d’informa-tion, de formation, des visites du CAPM, deLa Griffe du loup...Bref, ils n’ont pas d’occa-sions de réfléchir sur l’avenir de leur sport,de se conscientiser aux enjeux. Ça n’excusepas tout mais ça explique des choses et çadonne des pistes d’action!

Nous avons parfois l’impression que lesorganisations motocyclistes sont pluspromptes à dénoncer le manque d’implica-tion des motocyclistes qu’à se demanderpourquoi ça ne va pas et induire le change-ment requis...Les associations, tout commela FMQ et le CAPM, souffrent d’un problèmed’image. Les sportifs ne s’y reconnaissentpas. Il y a du travail à faire de ce côté pourque les sportifs arrêtent de considérer laFMQ et ses associations comme desregroupements de Goldwing et de customs.L’image du CAPM doit aussi être refaite poursortir des préjugés tenaces. On peut tra-vailler la perception qu’ont les sportifs...mais on peut aussi travailler l’image (etpourquoi pas quelques fondements?) duCAPM et de la FMQ.

Une nouvelle sous-culture :Jackass, GhostRider et lesautres...Parlons de sous-culture un peu... L’attraitpour le sensationnalisme et la marginalité

n’est pas nouveau. On parle encore de «Easyrider» aujourd’hui des années après la sor-tie du film!!! Ce qui est nouveau c’est l’ap-parition et l’attraction de phénomènes telque Jackass et Ghostrider sur l’imaginairedu public. On vit dans un monde de plus enplus règlementé, judiciarisé. On rêve toussecrètement de se foutre des règles et desconventions sociales comme Jackass ouencore, combiner cette attitude avec lesprouesses techniques de Ghostrider. Cetteattraction vive s’ajoute à la forte image quedégage déjà la moto, la sportive de surcroît.Cette forte image, couplée à un prix d’achatabordable (comparé à une auto perfor-mante) attire un type de motocyclistecasse-cou très problématique pour notreimage. Il ne fait généralement paslongtemps de la moto, mais il en fait dudommage!!! N’importe quel vendeur demoto peut vous en parler des heures...comme le font les médias et Monsieur etMadame tout le monde. On ne voit que celuiqui fait le fou. La majorité, beaucoup plusrespectueuse des lois et des autres, passeinaperçue.

Les médiasLes médias ne rapportent pas le train-trainquotidien. Ils sont là pour rapporter ce quiest différent, exceptionnel, spectaculaire.L’image qu’ont les médias des motocyclistes,c’est ce que Monsieur et Madame tout lemonde pense déjà! Les journalistes lesavent. Ils trouveront toujours quelqu’unpour dire ce qu’ils veulent entendre. Noussommes entièrement d’accord avec vous sur

le fait que l’absence de réponse organiséedes proprios de sportives aux attaques et ausensationnalisme des médias fait mal ausport. Nous nous posons quand même laquestion à savoir pourquoi les organisationsmotocyclistes sont si timides à défendre lessportifs dans ces temps-là, puisque de votrepropre aveu, c’est tout le monde qui risquede payer pour quelques fanfarons. Noussommes quand même conscients qu’on«n’est jamais mieux défendus que par soi-même».

Nous pensons qu’il faut travailler d’avan-tage la sensibilisation auprès des motocy-clistes ordinaires, les sportifs comme les Ph

otos

:Luc

Sant

erre

Les sportifs s’impliqueront

d’avantage quand ils en

éprouveront le besoin; le

besoin est ce qui fait bouger

l’humain... vous donniez

d’ailleurs l’exemple des pro-

prios de H-D qui sont enfin de

la lutte : la motivation de

plusieurs vient du fait qu’ils

sont tannés de «pogner des

tickets» pour leurs casques

et leurs échappements!

Page 8: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

W ell, for the last 11 years, theCommittee for Action on Poli-tics in Motorcycling (CAPM) has

been repeating the same messages. We haveto admit that the message isn’t getting’through - at least not always.

Whether the issue is freedom of choice,mufflers, registration fees, street closures -the CAPM’s positions have been repeated incountless ways. Yet, there’s always someonewho’ll claim that we oppose helmets, orthat we defend straight pipes. Have wereally not been that clear about thesethings - or are they too complicated? Havewe simplified things too much - or are somecritics acting in bad faith?

Following an article I wrote under theheading of ‘Entre plume et griffe’ in the lastedition, I received an e-mail from a readerwho misunderstood the position of theCAPM. (See the e-mail and answer underthe heading ‘Tribune libre’) I then realizedtwo things:

Firstly, that no matter what is written,certain readers will retain only that whichfollows their own thoughts - and this nomatter how it is written. I’m not sayingthat they do that spitefully. I guess it’s justhuman nature.

Secondly, those of us who have beeninvolved with the CAPM for a long timenow, simply take for granted things that to

us seem obvious. Certainly they are obviousfor us who’ve always been there - but likelyless obvious for newcomers.

The solution? As far as we’re concerned,I suspect that we need to re-read what wewrite, and ask ourselves if they are clearenough for new readers. As far as you’reconcerned, may I suggest that the articlesbe read objectively from beginning to end,without getting stuck on just one sentence.A good example is the likelihood that somereaders now think that I am ‘blasting’ theabove mentioned e-mailer. Well, it’s farfrom that since the intent here is simply tobring up facts that help all of us make someadjustments.

That motorcyclist wrote us to share histhoughts - a fact alone for which we arevery grateful. All too often, people readilyverbalize comments and criticisms withoutany effort to write and tell us their opin-ions.

We welcome all opinions, whether for oragainst our positions. Of course, insultswithout rationales will be ignored, butthoughtful commentary will be published in

the hopes of shedding light on the manyconsiderations for all issues. (In fact, havea look at page 11 and the clarification onpage 14.)

This is the way to develop a more accu-rate opinion. Unfortunately, if our view isthe only one forthcoming, the resultantopinion won’t have been based on allaspects of the problem.

So, to re-iterate our messages and avoidmisunderstandings:* The CAPM believes that riders them-

selves should be able to choose whetheror not to wear a helmet.

* The CAPM is not against helmet wear -but rather against the obligation to wearit.

* The CAPM does not want to ban helmetwear.

* The CAPM is against the absence of muf-flers - that is, we are against ‘straightpipes’

* The CAPM is against the insurance por-tion of registration fees being structuredaccording to the category. All motorcy-cles should pay the same fee regardlessof type (sport, touring, custom, etc.)

* The CAPM is against street closures.There is always another way to solve theproblem - if there really is a problem! n

Pierre TourignyTranslated by Barry Faguy

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 14 LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u I

English Pages

Vol. 4 - No. 1 - January 2005

Are we talking English here or not? -‘cause the message ain’t gettin’ through!

Lettre ouverte

C e fut franchement stimulant devous lire. Permettez-moi, cepen-dant, quelques précisions dans l’u-

nique but d’éviter de malencontreuseséquivoques.

Il n’était pas dans l’intention de monpropos de laisser entendre que seuls lesadeptes de motos dites sportives constitu-aient les «loners» d’aujourd’hui, mais bienplutôt, comme je le mentionnais, qu’ils enconstituent la majorité. La distinctionm’apparaît importante car, comme vousdites avec raison, ces «loners» sont pré-sents, aujourd’hui comme hier, dans toutesles catégories de motocyclistes.

En ce qui concerne l’implication desjeunes motocyclistes dans la défense de nosdroits, s’il est évident que leur présence nefut jamais massive, il est tout aussi vraique, depuis sa fondation, le CAPM a tou-jours pu en compter plus d’un et non desmoins actifs. Le problème en est un de troppeu de jeunes; espérons qu’ils entendentvotre appel.

Pour ce qui est de l’image à travailler,considérant que cette image est d’abord lereflet d’une réalité, plus d’amateurs demotos dites sportives se joindront à nous,plus l’image en sera modifiée. En soi, celaest important, certes, mais c’est surtout auniveau des fondements, comme vous le sug-gérez, qu’il y a du travail à effectuer, tra-vaillons donc tous ensemble à augmenter lecapital humain dont dispose le CAPM qui,seul, peut déterminer ces changements.

Si «les organisations motocyclistes sontsi timides à défendre les sportifs», commevous dites, je peux vous assurer qu’au CAPMnous n’avons jamais hésité à le faire peuimporte les risques. Permettez-moi de vousrappeler que nous n’avons pas hésité àrefuser catégoriquement l’offre d’un minis-tre des Transports de laisser passer une aug-mentation de tarification qui n’auraittouchée que les sportives en échange d’unstatu quo pour les autres catégories.

Puisque c’est seulement dans l’unité queles solutions sont possibles, osons espérer

que la réponse à votre appel sera à la hau-teur de vos/nos espérances.

Serge Huard

NDLRNous tenons à informer nos lecteurs quesuite à la lettre de l’Association MotocyclisteMétropole et des échanges qui ont suivit, lesous-comité motos sport a repris vie. Un dessignataires de la lettre, Martin Nadeau, estd’ailleurs le nouveau responsable du sous-comité.

Le sous-comité a aussi changé de nom. Cesera maintenant le sous-comité sportif. Cechangement a pour but d’englober un plusgrand nombre de motocyclistes et ne pas vi-ser seulement les motos super sport.

Les nouveaux membres du sous-comitéont beaucoup de projet. Le principal estd’être plus présent là où le CAPM n’a aucunevisibilité actuellement ou presque, soit chezles jeunes sportifs. Ils visent les rassemble-ments hebdomadaires et les journées enpiste (Saint-Eustache par exemple). n

Serge Huard apporte quelques précisionsNote de l’éditeur

We welcome all opinions,

whether for or against our

positions.

Puisque c’est seulement

dans l’unité que les solu-

tions sont possibles,

osons espérer que la

réponse à votre appel

sera à la hauteur de

vos/nos espérances.

Phot

os:L

ucSa

nter

re

Page 9: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u II LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2

English Pages

u III

Hey Pierre,I just moved here from Vancouver and I wasexcited to see what the comradery amongstthe enthusiasts is like. I went to the bikeshow to find that the magazine that theywere handing out was a November 2004issue. What’s up with that? It probablywould have been a good idea to print a newone for the show so that you don’t looksecond rate. Later that week when I hadtime to read it I read an article titled (loudpipes save life’s, yeah right!)

I was disturbed to be reading this guyBarry Fogy’s opinion on the matter. Howthis guy could be allowed to write that arti-cle makes me wonder what the editor issmoking? ( its not B.C bud ). This guy say-ing to clubs and organizations to policethemselves and stand up and say somethingto people with loud pipes is plain stupid.

Motorcyclists or (BIKERS) have a hardenough time dealing with cars that areblinded to the fact that were on the road totruckers that drive at 130 km/hr up our assjust to piss us off and oh yeah lets not for-get the police that constantly harass usbecause some bikers out here have a badreputation so they nail everybody, which isanother group that Barry said should bemore diligent in the way bikers are treated,thanks buddy!

We do not need people like Barry helpingout our cause for safe roads and freedom ofthe open road and the right to ride downthe street without being harassed. 95% ofbikers are not 1% and they should not betreated as if they were and Barry’s opinionisn’t helping.

On your web site it says:What’s CAPM? - Origins of the CAPM -

February 10, 1996, a little more than twoyears after its foundation (on October 2,1993), the Motorcyclists Political ActionCommittee received the confirmation of itsmandate as official spokesman and defend-er of the rights and freedoms of Quebecmotorcyclists. This from a general meetingjoining together more than 650 representa-tives, accounting for 95% of the motorcy-clists organizations of Quebec .

I guess that I’m not part of that 95%because I’m not being represented here.Because if I was, this organization would bebilingual and the personal writing for theorganization would be doing so in the bestinterest of all bikers.

Maybe you should hook up with BCCOM(British Columbia Coalition of Motorcyclists)for what is in a motorcyclist’s best interest.Maybe you should be fighting for betterroads. Ever hit a pot hole at 100km/hr? Orkeeping trucks in the right lane and reduc-ing their speed within city limits.

Sincerely (A true motorcyle enthusiast),B. Day

Dear B. Day,[...] Just so you know, the CAPM actual dis-tributed copies of it’s three most recent ver-sions of “La Griffe du Loup”, so unfortu-nately, you seem to have managed to grabthe one from November 2004 (or we mayhave run out of the others by that point).

With regard to Barry’s article on LoudPipes, it accurately reflects the positions tak-en by the CAPM. I’ll translate the CAPM’sofficial position regarding motorcycleexhaust: “The CAPM, on the question ofexhaust systems, demands the same rightsas those accorded to other motorists, that isto say, to be able to replace the originalexhaust systems, or a part of the originalexhaust systems, with non original equip-ment manufacturer equivalents, on the samebasis as that accepted for other motor vehi-cles” and it’s position on “straight pipes” :“The CAPM does not consider the absence ofmufflers as a right”.

If motorcyclists do not stop making somuch noise when we ride, we will no longerhave anywhere to ride, nor will younger gen-erations. There are absolutely NO facts what-soever to prove that “Loud pipe save lives”.If this were true, you could tape the horndown on your bike, and get the same results,all the while benefiting from the pleasure oflistening to the sound of the horn yourself.The CAPM is not alone, but is joined by thelikes of such organizations as the AmericanMotocyclist Association (AMA) and the

Motorcycle Riders Foundation (MRF) [...] tocreate a joint effort which started in April2004 to get people to “Pipe down”. TheMotorcycle and Moped Industry Council(MMIC) in Canada is also in talks with it’smembers on how to best deal with the issue.

[...] It is a plain fact that if motorcyclistsdo not start policing themselves, their rightswill be restricted, whether it be by beingbanned from riding in certain areas, orbeing required by law to maintain OEM muf-flers - thereby killing customization.

More and more municipalities both inCanada and the US are adopting restrictionson where motorcycles can be ridden. You willnow be ticketed in Daytona during Bike Weekfor making too much noise. Some cities areeven looking at regulations permitting themto seize your bike immediately on a noisecitation.

In the past two seasons, the CAPM hasbarely headed off several bans right here inQuébec, the most recent being in Chambly,as recently as last month.

As for what the CAPM is actually doing foryou, whether you consider yourself to be rep-resented by us or not, it is currently sittingdown with representatives of the Ministriesof Transport, Justice, Public Safety, Munici-pal affairs, Tourism and Finance to discussthe status of motorcycling in Québec.

[...]If you don’t feel that the CAPM is working

for you, that’s your perogative, however, wedisagree. The magazine is not bilingual, sim-ply because the editorial staff feels thatmost English-language Quebecers are suffi-ciently bilingual to not require translationsof every article. We try and ensure that thosewhich do appear in English are originalmaterial, so as not to bore our bilingualreaders.

Again, thanks for your comments, andplease feel free to write again to continuethis discussion if you feel you have anythingto add.

Regards,Jennifer Ross

Administrator and Informationsub-committee chair CAPM

Soap Box

There are several restaurants a few minutes walking distance from the site.

For information : (514) 253-CAPM (2276)[email protected]

A motorcyclists’ rally indefence of our rightsand freedoms

Opening of the site at11:00 a.m.

Departure of the paradeat 1:00 p.m.

The CAPM awaits you atthe FTQ Building5000 Blvd. Des Gradins

To get there: Take High-way 40 to Exit 312 northFollow the instructionsfrom there

May 22nd, 2005 - Quebec

DAY OF THE WOLF

Page 10: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

USA - November 23, 2004#04NR44 - Bill To End DiscriminationAgainst Bikers Passes SenateA bill to close the current health insurancediscriminatory loophole has been passedby the United States Senate. This legisla-tion, S.423 Health Care Parity for LegalTransportation, was authored by Sen.Susan Collins (R-ME) and Sen. Russ Fein-gold (D-WI). The Motorcycle Riders Foun-dation would like to thank every SMROthat raveled to Washington, DC to lobbyfor this legislation since the 108th Con-gress began in January of 2002. Withoutthe dedication and commitment of theseindividuals and organizations, this mea-sure certainly would not have passed.The very last bill to pass before the Senateadjourned at 12:30 AM Sunday, November21st; this legislation will prohibit healthplans from refusing coverage based on thesource of the injury.Passage in the Senate is a huge victory,but there is still a lot of work to be done.The House of Representatives is scheduledto return to Washington for official busi-ness the second week of December. Wehave a unique opportunity before us tomake motorcycling history and to makethat happen, the Motorcycle Riders Foun-dation is issuing a call to action.The MRF is asking every motorcyclist tocall their member of the US House andurge them to support the Senate bill, S.423. The Senate bill will be sent to theHouse when Congress reconvenes inDecember. We must gather enough supportfrom our champions in Congress, to insurethat leadership will have no choice but tobring the measure up for consideration. Ifour members of the US House do not hearfrom motorcyclists across the country, thebill will certainly die.Contact: Jeff Hennie, MRF Vice President -Government Relations - [email protected] TO JOIN US:CAPMC.P. 49 120, Place VersaillesMontréal, Québec H1N 3T6Phone: 514-253-CAPM (2276)Fax: 514-253-CAPM (2276)To contact Jennifer Ross: 450-375-9787Web site: http://www.capm.qc.caEmail: [email protected] of La Griffe du Loup: [email protected]

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u IV LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 15

English PagesInternational news

Our mission

Committee for Action on Politics & Motorcycling

Mission of “La Griffe du Loup”‘La Griffe du Loup’ sees itself as THE forum for information, debate, and awareness of Québecriders regarding their rights and freedoms. Interestingly, the French word ‘Griffe’ can refer to awolf’s claw, but to a person’s writing as well, thus a play on words that is quite appropriate toour mission - writings with power and significance.Code of Ethics of “La Griffe du Loup”The facts and ideas are reported unchanged under the condition that they contain no unfound-ed accusations, foul language, or personal attacks. The articles and chronicles deal solely withthe defence and promotion of motorcyclists’ rights and freedoms, not with personal agendas.The editors are obligated to ensure the veracity of reported facts.

The mission of the Committee for Action on Politics & Motorcycling (CAPM):The defence and promotion of the rights and freedoms of all motorcyclists. CAPM’s vision:- To be recognized as the only political representative of Québec’s motorcyclist community and

in turn defend the latter against any organisation attempting to attack or hinder its mis-sion.

- To develop the necessary competency to ensure a significant presence, whether formal orinformal, when dealing with people or organisations that can contribute to its mission.

- To set in place, maintain, and support structures that are adapted to the mission on aQuébec-wide basis.

- To fight all forms of discrimination against motorcyclists, both from within and without.The CAPM, founded October 2nd 1993 and incorporated April 11th 2001, unifies the vast major-ity of Québec’s motorcyclist organisations. It is an independent organisation made up solely ofmotorcyclists and with neither consideration of their origin nor discrimination of any kind.Our motto is ‘Freedom should not be taken for granted’, a saying that finds its origins amongthose whose past efforts have made freedom a possibility.The reason for the symbolism of the wolfThe true nature of the wolf is often unknown because of ignorance. So too is the motorcyclist,often the victim of simplistic and longstanding prejudice.The wolf, occupying a normal and essential place in nature, is sometimes wrongly accused ofevils, both numerous and unlikely. So too, motorcyclists have a place in society that is rightful-ly ours.- The strength of the wolf is the pack.

The strength of the pack is the wolf.Then translates to:- The strength of motorcyclists is the CAPM.

The strength of the CAPM is motorcyclists.The Day of the WolfSince 1995, this ‘Day of the Wolf’ is THE day for the safeguarding of the rights and freedoms ofQuébec motorcyclists. It’s the most important day of the season because it’s our chance to showthat we can act, rather than merely limit ourselves to talking. Regardless of the location that is chosen, regardless of the theme that is chosen, it has becomecrucial for Québec riders to rally in support of the CAPM once a year. We must demonstrate toauthorities that we are ready to defend our rights. The ‘Day of the Wolf’ is held each year nearthe end of May, on the Sunday of the Victoria Day weekend - rain or shine.

A u moment d’écrire ces lignes, lasaison de moto tire à sa fin. Danstoutes les associations, l’heure est

au bilan.Tout y passe : les états financiers,la température, les randonnées, les cafés-rencontres et, bien évidemment, le nombrede kilomètres parcourus durant l’été tou-jours trop court.

Il y a cependant un petit quelque choseque l’on oublie toujours d’analyser en find’année : «qu’ai-je fait ou accompli, indi-viduellement ou en groupe pour le mondede la moto?» Pour certaines personnes (etelles sont très bien connues) un tas dechoses : réunions, activités, organisation etparticipation, défense des droits des moto-cyclistes, donc PRÉSENCE ACTIVE. Pourd’autres il faut honnêtement se questionnersur l’individualisme et l’apathie.

L’individualiste se balade seul, n’aime passe mêler à la communauté motocyclistemais sera toujours le premier à renouvelerson adhésion à une association pour béné-ficier des avantages au niveau des tauxd’assurances. En général, sa seule présenceà une assemblée de son association serésume à la signature du renouvellement deson adhésion. Ne pensez surtout pas le voirapparaître lors de la Journée du loup. Lui,il est parfait, sa moto est «parfaite» donc ilne se fera jamais arrêter par la police. Ilpense posséder tous les droits. Le rêve estgratuit (pour l’instant) mais attention auréveil, il pourrait être brutal.

L’apathique lui, il est également membre

d’une association. Il ne s’implique jamais, apeur du bénévolat, assiste normalement àtoutes les assemblées de son associationmais est assis prudemment dans le fond dela salle. Il n’organise rien, n’est jamaisbénévole, n’accepte aucun poste adminis-

tratif mais profite avantageusement du tra-vail des autres. Toujours présent quand toutbaigne dans l’huile, trop occupé ailleursquand vient le temps de se salir un peu lesmains. Il n’hésite cependant pas à dénigrer,sans aucune gêne, soit une décision de sonCA ou la longueur des assemblées, soit lalenteur ou la vitesse d’une randonnée, soitle choix de destinations ou l’heure duretour.

Individualistes et apathiques, il seraitgrand temps que le réveil sonne tout prèsd’eux. Que les endormis se réveillent! Qu’ilscommencent à réaliser que dans leur petitebulle personnelle, ils ne sont certes pasintouchables et encore moins invulnérables.Toutes les brimades, toutes les interdictionss’adressent à eux également. Ce n’est pas enrestant isolé et passif que les choseschangent, bien au contraire. À trop regarderle train passer, on en vient à manquer ledernier wagon.

CAPM = Coopération - Action - Participa-tion - Mobilisation

Bon hiver à tous. n

ImplicationACTIF OU PASSIFDe quel côté de l’action êtes-vous?

Jean-Louis Larroza

«Les plaques, les interdic-

tions... ça touche tout le

monde, sans exception.»

Phot

os:P

ierr

eTo

urig

ny

ou passif?Actif...

Page 11: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

B on an, mal an, le CAPM reçoitenviron 150 appels téléphoniquesen regard de contraventions

reçues par des motocyclistes. Nous avonsévalué qu’il serait donc judicieux de fourniraux motocyclistes, les étapes à franchir etles gestes à poser lorsqu’ils reçoivent unecontravention.

La première question à se poser est desavoir si vous jugez que cette contraventionvous a été remise sans motif valable. Si c’estle cas, vous devez décider si vous voulezcontester. À ce chapitre, un appel au CAPMpourra vous éclairer sur la décision à pren-dre. Une contravention qui, selon vous,vous a été remise injustement, devrait fairel’objet d’une contestation, car ne pas lacontester revient à dire que le policier a euraison de vous la donner. Cependant, lechoix de contester vous revient. Nous vousrappelons que le CAPM défend uniquementles motocyclistes injustement accusés. Rap-pelez-vous que vous n’avez que 30 jourspour le faire. Si vous décidez de contester,vous devez retourner la partie de la contra-vention à cet effet en plaidant noncoupable. Vous pouvez en même tempsretourner les raisons qui justifient votrecontestation, si vous le désirez. Il arriveque les raisons invoquées fassent tomber lacontravention, mais elles doivent êtresérieuses et incontestables.

Vous recevrez donc ultérieurement la

date d’audience de votre cause. Dépendam-ment des villes, on peut compter de 4 à 12mois avant que la cause soit entendue.Entre temps, communiquez avec la courmunicipale où sera entendue la cause etdemandez à recevoir les notes du policier,communément appelées la divulgation depreuve. Vous y avez droit et elle décritquelles sont les preuves qui seront déposéescontre vous par la couronne, lors de votreaudience en cour. Si vous jugez qu’ellesseront difficiles à débattre, vous avezencore la possibilité de payer la contraven-tion sans qu’elle entraîne des frais d’admi-nistration.

D’ici à votre comparution, vous pouvezvous préparer en accumulant diversespreuves pour votre défense. Des élémentstel que le catalogue de pièces qui certifieque votre silencieux ou votre casque estconforme, une lettre de votre marchandattestant qu’il vous a vendu un silencieuxou un casque conforme et une copie du

jugement de Granby en Cour supérieure,pour les contraventions de silencieux, sontun bon point de départ pour vous défendre.

Lorsque vous recevez votre date de com-parution, n’oubliez pas de contacter leCAPM deux semaines avant la journée del’audience. Ayez en main toutes les infor-mations telles que la date de l’infraction, laville, votre marque de moto ou de casque,votre marque de silencieux, les inscriptionsqui y apparaissent, s’il y en a, les actionsdu policier, votre date de comparution,l’heure et le numéro de la salle d’audience.Nous rappelons que le CAPM ne défend pasles causes où il y a absence de silencieux(straight pipes).

Toutes ces informations seront commu-niquées à l’avocat du CAPM qui vous con-tactera dans les jours précédant l’audienceafin de vous conseiller sur la façon de vouscomporter et les pièges à éviter. Ce serviceest gratuit.

Par la suite, c’est à vous de jouer. n

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 17LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 16

Chronique judiciaire

Quoi faire ?Ou l’ABC d’une contestation de contravention

Normand NoiseuxPorte-parole du [email protected]

L ’évolution d’une organisation, moto-cycliste ou autre, dépend essen-tiellement du capital humain dont

elle dispose. Toutes les organisations sontla somme des individus qui la composent,ni plus ni moins. Cela dit, il arrive parfoisque, parmi ces individus, quelques-uns sedistinguent d’une manière singulière parl’intensité de leur travail, l’abnégation deleur idéalisme et la contagion de leur pas-sion. Ce sont ces personnes qui, plus quetout autre facteur, sont à la base du succèsd’une organisation. Malheureusement, etplus spécifiquement dans les organisationsmotocyclistes, une fois leur tâche accom-plie, on a souvent, trop souvent la fâcheusetendance à reléguer ces individus d’excep-tion aux limbes de l’oubli. Parfois parce quecertains qui prennent la suite ne trouventd’autres moyens de se mettre en valeurqu’en rabaissant les autres ou en mini-misant leurs accomplissements, d’autresfois, par simple négligence. Peu importe lesraisons de cette aberration, le résultat esttoujours le même : ceux qui agissent ainsise privent stupidement d’une expérienceinestimable et, qui plus est, ils lancent unmessage négatif à tous ceux qui pourraientêtre tentés de se joindre à leurs rangs pours’impliquer.

Le Comité d’action politique motocy-clistes (CAPM), très conscient de cette réa-lité, a récemment pris les mesures qui

logiquement s’imposent pour éviter cegenre de situation en créant ce qu’il estmaintenant convenu d’appeler la «Frater-nité émérite du CAPM». Le but visé est d’in-stituer un lien organisationnel avec cescompagnons d’armes exceptionnels qui ontfait en sorte que le CAPM devienne ce qu’ilest, c’est-à-dire une organisation d’avant-garde qui fait la fierté des motocyclistespréoccupés par leurs droits et qui suscitel’envie de nombreux motocyclistes de l’ex-térieur du Québec.

Les critères et conditions d’adhésionsont, par définition, très sélectifs. La per-

sonne admissible doit :* avoir été membre actif du CAPM depuis

au moins 5 ans;* avoir acquis une expérience hors de l’or-

dinaire;* avoir développé une expertise remar-

quable dans au moins un domaine;* avoir une vision englobante de la mis-

sion du CAPM;* être reconnu comme tel par les membres

du CAPM.Seul le conseil d’administration (CA) du

CAPM en fonction a le pouvoir de proposerune nomination à la Fraternité émérite,mais toute et chacune d’elles doivent êtreentérinées subséquemment par les membresen réunion.

La fonction de la Fraternité émérite estd’analyser et son pouvoir en est un derecommandation. Elle se réunit selon lesbesoins et/ou sur demande du conseil d’ad-ministration du CAPM. Tous ses membressont invités à participer aux réunions duCA, avec droit de parole mais sans droit devote, aux assemblées générales annuelles(AGA) et aux Conférences bisannuelles,avec droit de parole et de vote. Son seulofficier, le coordonnateur de la FE du CAPM,est élu par ses pairs.

La structure déterminée, il fut ensuitedécidé de procéder à la toute premièrenomination. Qui de mieux comme tout pre-mier adhérent de la Fraternité éméritequ’un membre du CAPM qui fut de tous lesdossiers, de toutes les batailles et quirépondit toujours par l’affirmative auxappels, s’il ne les avait pas tout simplementprécédés... et, ce, durant plus d’une décen-nie; en occurrence, un des derniers mohi-cans... pardon, un de ses trois derniersmembres fondateurs, soit Michel Désalliers.Sa nomination fut entérinée à l’unanimitélors de la réunion de membres suivante.

Certes, il y a une question d’honneur, pastant pour Michel que pour nous, mais il y aaussi, surtout, devoir de mémoire, parceque l’ignorance est toujours néfaste. n

Reconnaissance

La Fraternité émérite du CAPMIl ne faut pas reléguer aux oubliettes nos compagnons d’armes

Serge Huard [email protected]

«Certes, il y a une question

d’honneur, pas tant pour

Michel que pour nous, mais

il y a aussi, surtout, devoir

de mémoire, parce que l’ig-

norance est toujours

néfaste.»

Michel Désalliers, premier membre dela Fraternité émérite du CAPM

Illu

stra

tion

:Ben

oît

Léon

ard

Page 12: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

D ans une société québécoise quis’individualise et où on note sou-vent une seule personne dans son

auto, il est étonnant de voir la motoautrement que comme un véhiculerécréatif.

Et pourtant, depuis des décennies, lamoto a été adaptée à de multiples utilisa-tions. Que ce soit actuellement dans le tiersmonde (Riders for Health en Indonésie) oùdes médecins l’utilise afin de rejoindre lesmalades dans des coins reculés et souventinaccessibles en automobile, ou en Europeoù elle est plus qu’un véhicule de loisirs.

La moto comme alternative à l’automo-bile, est un outil soit pour effectuer deslivraisons (les livreurs de pizza en Europe etau Mexique), soit pour des escortes lors deparades et/ou d’événements sportifs, soitsimplement pour se rendre au travail dansune circulation dense.

La Suède, un pays très sensible à tout cequi touche à la sécurité (qu’on pense à Vol-vo...) a un service de médecins sur deux-roues motorisés et un d’assistance routière(un genre de CAA sur 2 roues...). L’Asie elle,utilise depuis longtemps la moto pour con-trer les perpétuelles congestions urbaines.Les pompiers de Hong Kong ont mêmeéquipé des motos pour des actions d’ur-gence dans les tunnels. À travers le mondeindustrialisé, même les services de policeont leurs escouades motocyclistes,pourquoi?

De son côté, un inventeur suédois a créé

une moto-remorqueuse. Il profite de la filed’urgence et des espaces entre les autospour remonter rapidement la circulationjusqu’au véhicule en panne afin de ledéplacer. Il l’accroche alors, comme le feraitune remorqueuse, à l’arrière de sa Honda1800 modifiée, et dégage ainsi le trafic.

La mobilité plus rapide et un faibleencombrement (tant pour les déplacementsque pour le stationnement) sont des faitsincontestables en milieu urbain. Malgrécela, ce moyen de transport ne bénéficieque d’une infime attention au niveau poli-tique qui cherche pourtant des solutionsaux engorgements grandissants.

Combien de motos faut-il pour comblerune place occupée par une automobile?

En 2003, Londres décidait d’implanter undroit d’entrée dans le centre-ville. Une pre-mière mondiale! Seules les motos n’étaientpas touchées. Un représentant du ministèredes Transports britannique a même dit «lesmotos ne posent pas de problèmes. Elles necréent pas d’embouteillages. Elles font, aucontraire, partie des solutions». L’exemple aété suivi par la ville de Stockholm (encorela Suède!). Et la Suisse envisage des

mesures similaires...À Barcelone (Espagne), les nouveaux sta-

tionnements privés doivent désormaisréserver une place aux deux-rouesmotorisés pour trois places aux voitures.

Certains entrepreneurs français ont mêmeenfreint les règles établies concernant lespermis de taxi pour opérer des taxis-moto...Finis les encombrements! Hep, taxi!

Les grandes capitales européennes sepenchent sérieusement sur de nouvellespolitiques d’intégration du deux-rouesmotorisé dans le transport. Même si ce n’estpas autorisé, une entente tacite permet auxmotocyclistes de remonter les files de

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 18 u 19

La moto

Une solution ou un problème?Cela dépend de la volonté des élus

véhicules immobilisés dans les embouteil-lages quotidiens. Le respect du motocyclistese remarque jusqu’à la façon de le laisser seplacer en tête de la circulation à un feu designalisation! En plus d’aménagements spé-cifiques qui autorisent le stationnement deplusieurs motos en toute sécurité.

Que fait le Québec qui semble au con-traire considérer la moto comme une «nui-sance» ou simplement un véhicule de prom-enade?

Ce n’est pas parce que l’hiver force lesmotocyclistes à hiberner malgré eux qu’ilssont une catégorie à part dès le beau tempsrevenu! Les mentalités doivent changerpour faire place à une concertation entreles autorités en place, le ministère desTransports, la SAAQ et les motocyclistesafin d’intégrer la moto dans la circulationurbaine, pas seulement sur les routes decampagne, une belle fin de semaineensoleillée!

De plus en plus d’usagers à travers lemonde utilisent la moto (et l’intérêt pour lescooter le prouve), beau temps, mauvais

temps. Pour la rapidité, l’autonomie, l’é-conomie d’essence, la facilité de déplace-ment en ville et l’opportunité de station-nement. Nos élus et fonctionnaires quilorgnent constamment sur l’Europedevraient pour un temps oublier les imagesdu passé où le motocycliste était considérécomme un «bandit» et adapter certainessolutions de circulation urbaine et demobilité, au contexte du Québec. Au lieud’imposer des contraintes qui découragentl’utilisation de la moto comme : les inter-dictions de circuler dans certaines rues (est-il utile de répéter que 92% des rues deLongueuil sont interdites aux motocy-

clistes?), le coût des plaques d’immatricula-tion (et la menace constante d’une aug-mentation élevée!), l’homologation d’unedes composantes de la moto, et les règle-ments interprétés sur le port du casque, lespolitiques devraient travailler de concertavec le monde motocycliste. Peut-être quele verbe «travailler» laisse rêveur...

Parfois, la volonté de discuter sembleêtre là, sauf que les réunions de toutessortes n’aboutissent pas à des résultats maisà des culs-de-sac!

Il faut croire que le Québec ne tient pastant que cela à l’économie que génèreannuellement la pratique de la motocyclettemais retire quand même de substantielsrevenus de plus de 100 000 immatricula-tions! n

Références :Riders for health:www.riders.org/2003/html/life_rider.phpTow Bike:www.comingthrough.se/index.phpTaxi:www.moto-jet.comwww.city-bird.comwww.diskuba.hpg.ig.com.br/mototaxi.htmPh

otos

:Luc

Sant

erre

Phot

o:Pi

erre

Tour

igny

Noël-André [email protected]

Efficace pour remonter un bouchon decirculation

La moto-remorqueuse suédoise

La moto, beaucoup moins encombrante

Au Mexique, la pizza se livre sur deux roues

Page 13: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 21LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 20

Pauvre «ti-pit»Y’en a qui font vraiment pitié!

L orsque Bell a sorti ses publicitésmettant en scène des cultivateurs,oh! pardon, des agriculteurs de

l’époque, des agriculteurs ont réagi en dis-ant que l’image que projetaient ces publi-cités renforçait les préjugés du publicenvers eux. Snif, Snif!

Plus récemment, une compagnie de...(téléphone cellulaire je crois!?!? Pas cer-tain) a fait un lancement de son produit àToronto. Lors du lancement, il y avait dejolies hôtesses qui étaient habillées eninfirmière. Dans le très sexy s’il vous plaît!Les infirmières ont réagi, « Cela ne présentepas la réalité, etc... ». Snif, Snif!

Qu’est-ce que ces personnes là feraient sielles étaient motocyclistes? Est-ce qu’uncultiva... Est-ce qu’un agriculteur se faitarrêter pour vérification parce qu’il estagriculteur? Est-ce qu’un agriculteur se voitinterdire le centre-ville parce qu’il estagriculteur? Est-ce que les infirmières sevoient liées par les médias au crime orga-nisé? Ça ne semble pas être le cas.

De notre côté : «La police ne cesse pas dem’arrêter pour vérification et me donne destickets.» As-tu des «straight pipes»? Oui.Tant pis pour toi. Snif, Snif!

Un journaliste motocycliste du Québec adéjà écrit un mot sur une des Journées duloup. Dans son texte il utilisait le terme«motard». Je lui avais écrit pour lui direque son article était juste et de bonne qua-lité mais que le terme «motard» n’aurait pasdû être utilisé. Il m’a répondu que les

motocyclistes québécois devraient êtremoins pointilleux sur ce terme et de l’ac-cepter tel qu’il est utilisé dans la franco-phonie.

Le petit Larousse et le Multi dictionnairesont clair : Motard = motocycliste. Pour cequi est de la définition principale du moins.

Après réflexion, j’étais d’accord avec lui.Pourquoi ne pas utiliser un terme parcequ’une poignée de journalistes en manquede sensation forte l’utilise à des fins de sen-sationnalisme?

Oui il y a des cultivateurs épais (du genrepublicité de Bell), oui il y a des infirmièressexy et oui il y a des motards qui roulentdangereusement et/ou trop bruyamment!Soit! Celui qui généralise à partir d’un indi-vidu vaut-il la peine qu’on y porte atten-tion? Ce ne serait pas plutôt lui l’épais?Ceux qui utilisent ces préjugés valent-ilsmieux?

Tout le monde sait qu’aujourd’hui pourêtre agriculteur cela demande beaucoup de

connaissances autant en agriculture qu’enadministration. Au même titre, les infir-mières font un travail qui n’est pas facile etqui demande aussi de grandes compétences.

Qu’y a-t-il de mieux à faire?Pour nous motards, c’est une question de

civisme. Passons le message autour de nous.Pour l’instant la priorité numéro 1 est lebruit excessif. Le CAPM n’a jamais défendules «straight pipes» et ce n’est pas pourrien. Nous ne sommes tout de même paspour défendre notre ennemi numéro un!Les fabricants, les distributeurs et main-tenant les commerçants sont sensibilisés auproblème du bruit. Alors faisons mentir lespousses crayons qui nous mettent tous dansle même panier des «faiseux de train».

Réduisons le nombre, déjà pas très élevémais malheureusement très remarqué, de«faiseux de train». L’avenir de la moto endépend. Parce que le bruit excessif ce n’estpas que le problème du motocycliste enfaute, mais notre problème à tous.

Pour ce qui est des agriculteurs et desinfirmières, je comprends vos revendica-tions mais... Comparez le nombre des«attaques» qui sont dirigées vers les moto-cyclistes versus celles dont vous êtes vic-times. Vous allez comprendre. n

Pierre Tourigny [email protected]

DÉFI & CONTROVERSETraduction d’un éditorial du MRF

[Ce texte est la traduction d’unéditorial du président de l’époquede la Motorcycle Riders Founda-tion (l’équivalent américain duCAPM), Mark Buckner, publiédans le MRF Report et republiépar le CAPM en 1996. Il mériteplus qu’une lecture rapide, car ilaborde les défis et les controvers-es dans une perspective d’espace-temps. J’ose exprimer le souhaitqu’il soit lu et relu par tous ceuxque le motocyclisme passionne...les autres ne comprendraientprobablement pas. Serge Huard]

I l a été dit que «la dimension ultimed’un homme ne s’extériorise pas où ilse tient dans des moments de confort

et de convenance, mais où il se tient dansles moments de défi et de controverse».Ceci me fait penser à toutes ces personnesqui, à travers l’histoire, se sont retrouvéesdans des situations difficiles, et qui onttout donné afin d’atteindre leur but. À cer-tains moments, le prix qu’ils ont dû payerfut sans doute lourd, mais la satisfactiongagnée en restant fidèles à leurs idéaux, adû aussi être énorme. On me rappelle aussique même si les leaders reçoivent et lecrédit de la victoire et le blâme pour ladéfaite, ce sont les individus qui s’im-pliquent dans une situation qui font lavéritable différence.

Récemment, je discutais de ce sujet avecun ami, et il me disait qu’il aurait aimé êtrené 200 ans auparavant. Il sentait que cetteépoque était plus intéressante, que les gensavaient plus de liberté individuelle qu’au-jourd’hui, et qu’il aimait l’idée de se frottercontre les éléments adverses de l’époque.J’ai aussi entendu des gens qui auraientaimé être nés 100 ans plus tard, s’imaginantque la vie aurait plus de signification etmoins d’incertitude dans le futur. En ce quime concerne, je ne peux m’imaginer unmeilleur temps pour vivre que le présent.

Malgré tout le romantisme que l’on

attache au passé et au futur, les défis quinous confrontent aujourd’hui sont aussiimportants que ceux affrontés dans lepassé, ou ceux auxquels nous ferons facesur les routes du futur. [...] Étant donnéque la plupart des américains sont devenuscomplaisants en rapport à leurs droits indi-viduels, ceux de nous qui s’impliquent peu-vent donc avoir un impact considérable.

La constitution des USA, un des docu-ments les plus incroyables jamais écrits, estcontinuellement sous attaque, et seulementune poignée d’Américains semble avoirassez d’intérêt ou suffisamment de volontépour se battre contre les attaques dont elleest sujet. Pourtant, elle tient.

Plusieurs formes d’ingénierie sociale, uneuphémisme pour «plus de contrôle gou-vernemental, c’est meilleur pour vous»,sont des tentatives de domination à l’en-contre de notre indépendance individuelle,de plus, nous vivons une période où sévis-sent le manque d’initiative et la notion queles gens ne devraient pas nécessairementêtre responsables de leurs actes. Tout celaest accepté au nom d’une société qui se ditattentionnée. Pourtant, plusieurs Améri-cains sont mieux informés et formés quecela, malgré toute l’influence à laquellenous sommes assujettis via les mass médias.

Nous faisons face à des défis quotidiensqui vont à l’encontre de nos libertés, etnous sommes bombardés de tous les cotés.Pourtant, nous gagnons. En fin de compte,si vous aimez une bonne bataille, je ne saispas ce que vous pourriez demander de plus.

Heureusement, le mouvement des droitsdes motocyclistes attire des gens qui aimentles défis et ne craignent pas la controverse,ces deux choses qui font que la vie vaut la

peine d’être vécue. L’utopie n’a pas de senspour les gens qui allient le réalisme et l’ac-tivisme, et qui veulent plus de la vie que lesroutes de la facilité. Ces gens comprennentqu’ils ont une responsabilité envers eux-mêmes et leur postérité, et embrassentcette responsabilité à bras ouverts.

Plusieurs autres personnes dans notresociété regardent les volontaires politico-activistes avec dédain. Ils s’imaginent êtresupérieurs intellectuellement en rapport àdes gens assez fous pour croire qu’ils peu-vent se battre contre un gouvernement etgagner. Lorsque confronté avec cette atti-tude, j’essaie de me souvenir des mots deThéodore Roosevelt. En 1910, il disait : «Cen’est pas la critique qui compte, ni non plusl’homme qui démontre comment l’homme

fort trébuche ou bien comment l’activisteaurait pu faire mieux. Le crédit appartient àl’homme qui est vraiment sur la scène, là oùl’action se passe, dont la figure baigne dansla poussière et le sang, qui commet deserreurs, et qui n’atteint jamais totalementson but, qui connaît le grand enthousiasme,la grande dévotion, qui se donne pour lacause, qui au mieux, à la fin, connaît le tri-omphe du grand exploit, ou qui au pire, s’iléchoue, au moins échoue en bravant beau-coup, afin que sa place ne soit jamais parmices âmes froides et timides qui ne connais-sent ni la victoire, ni la défaite». Si vous mele demandez, nous aurions bien besoin dequelques autres Teddy Roosevelt. n

Archives

«...ce sont les individus qui

s’impliquent dans une

situation qui font la

véritable différence...»

«... Les défis qui nous con-

frontent aujourd’hui sont

aussi importants que ceux

affrontés dans le passé, ou

ceux auxquels nous ferons

face sur les routes du

futur...»

«As-tu des «straight

pipes»? Oui. Tant pis pour

toi. Snif, Snif!»

Phot

os:P

ierr

eTo

urig

ny

Page 14: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 23LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 22

Rappels: Si vous possédez une motorécente (1996 et plus) et que vous voulezsavoir s’il existe des rappels de la part dufabricant, vous pouvez consulter ce siteInternet (malheureusement seulement enanglais)...http://motorcycles.about.com/cs/motorcy-clenews/l/blmotorecalls.htm

Selon un article dans le Journal «The Morn-ing Sentinel», des études récentes tendentà démontrer que le port du casque réduitles blessures à la tête tout en augmentantle pourcentage de blessures débilitantes aucou.

Les études depuis 15 ans ont démontréqu’à une vitesse d’impact plus grande que13 milles à l’heure peut s’ensuivre desblessures sévères au cou. En fait, chacundes casques approuvés par le départementde Transports américain porte un désaveudéclarant que le casque ne protégera pasvotre tête à des vitesses excédant de 15milles à l’heure.Norman Fickett

CONCORDE, N.H. - Un projet de loi devantla Législature des motocyclettes plus silen-cieuses.

Le projet de loi ferait en sorte que destuyaux d’échappement de motocyclettes oudes moteurs qui produisent plus de 110décibels seraient illégaux.

La police a dit que la mesure rendraitplus facile l’application des limites de bruitexcessif aux événements comme la semaine

des motos (Bike Week) annuelle de Laconia.Mais les enthousiastes disent que lesmoteurs plus bruyants rendent une motoplus tape-à-l’oeil et plus sécuritaire parceque les autres entendent l’arrivée de lamachine.

Actuellement les motocyclistes peuventmodifier leurs systèmes d’échappement enautant que ceux-ci demeurent en deçà de106 décibels - semblable au bruit émis parun souffleur à neige. Un klaxon d’automo-bile est environ 110 décibels.Source WNNE sur le site Internet

PROTESTATION CONTRE LE CASQUE ENINDE: Coupant à travers les lignes de par-tis, les élus de la Société Municipale Pune(PMC) ont résolu de lancer une protesta-tion de masse contre la décision de l’étatd’obliger le port du casque pour les motocy-clistes et les passagers. Ce sont des élus quiprotestent ce que l’État dit à l’effet de cequ’ils doivent faire. Source: The Gunny’s Sack

NHMRO Newsletter:La NHMRO sera l’hôte cette année de laconférence « Beast of the East » de la MRF.Le tout se déroulera les 29, 30 avril et 1ermai 2005 à Bedford, N.H. (N.D.L.R. : LeCAPM sera présent pour une quatrièmeannée consécutive). Pour plus d’informa-tion sur cette conférence, consultez le sitewww.mrf.org.

Avon and Somerset Constabulary, UK - Cene sont pas les motos qui tue les motocy-clistes, ils se tuent eux-mêmes! Ce messageplutôt difficile à prendre est celui de lapolice. En 2004 (dans ces comtés d’An-gleterre) il est survenu 21 décès, une aug-mentation de 91% sur l’année précédente etle plus haut taux depuis les neufs dernièresannées. La recherche démontre que leshommes entre 30 et 49, utilisant des motosde 125 cc et plus, prennent des risquesexcessifs en termes de vitesse et manquentde jugement. ... Malgré que les motos com-posent seulement 1% des véhicules, ilscomposent 22% des décès.

L’AVENIR EST DANS LE MOTOCYCLISMEDIT MAG Le « Motorcycle Action Group » (MAG)accueille l’annonce du ministre de la sécu-rité routière, David Jamieson, de la publica-tion de la première « National MotorcyclingStrategy » (NMS) qui est destinée à garantirl’intégration de la motocyclette commemoyen de transport.

MAG a travaillé implacablement au coursd’une période de cinq années, avec le restede la communauté de motocyclette au seindu Groupe Consultatif, sur les recommanda-tions sur le motocyclisme pour le Gouverne-ment afin de faire avancer celles-ci vers unestratégie de motocyclette nationale.

Le motocyclisme a maintenant l’opportu-nité de se représenter à la hauteur desmoyens de transport principal avec lareconnaissance du Gouvernement qu’unnombre croissant de gens tourne vers lesmotocyclettes et les scooters pour combat-tre la congestion en plus qu’un véhicule deplaisance. [...] n

Nouvelles internationalesDes nouvelles de notre petite planète

Jennifer Ross [email protected]

A vant de mettre ces deux termes enopposition, advenant que cela soitdu domaine du possible, il importe

logiquement de définir ce qu’ils signifientvraiment. En agissant en cohérence avec laraison, nous aurons au moins fait un pasdans la bonne direction, c’est-à-dire que, àl’encontre de la facilité, nous éviterons departir inutilement en guerre, s’il y a lieu dela faire, contre quelque chose de flou ou,pire, d’inconnu.

En ce qui concerne le premier terme, lacritique, on ne risquerait pas trop de setromper si on entendait par ce mot l’exerci-ce de la tendance de l’esprit humain àémettre des jugements plus ou moinssévères, défavorables ou négatifs sur lavaleur de pensées ou d’actions émanantd’une personne ou d’un groupe de person-nes. En essence, c’est ce dont il s’agit nor-malement lorsqu’on parle de la critique.

Quant au deuxième, le chialage, sa signi-fication serait - Oh! Surprise! - la même quecelle du précédent terme. Hé oui! Rien demoins que cela mais, distinction fondamen-tale, avec un petit quelque chose en plus.Le chialage impliquerait donc, lui aussi,l’émission de jugements plus ou moinssévères, défavorables ou négatifs sur lavaleur de pensées ou d’actions, cependant -et c’est là que ledit petit plus s’ajoute - engeignant, en aboyant ou en chiant. Plutôtrude (vulgaire, diront certains) comme défi-nition, toutefois, à la lumière de l’expé-rience péniblement acquise, il ne serait pas

dans mes intentions de contester cette défi-nition, d’autant plus qu’elle ne provient pasde l’un de nos rangs, mais d’autorités aussiincontestables en la matière que le GrandRobert de la langue française et de L’argot etses origines de Larousse.

Cette distinction clairement établie, nouspouvons maintenant passer à l’étape sui-vante, à savoir comment chacun de cesdeux comportements particuliers s’appliquedans la réalité qui nous touche en tant

qu’entité, soit, dans le cas présent, commeorganisation motocycliste responsable.

Encore une fois, débutons avec la pre-mière de ces pratiques, soit la critique. C’estun fait que, l’humain étant ce qu’il est, ilest donc plus aisé et plaisant d’accepterl’éloge que la critique, d’autant plus que,dans un milieu aussi individualiste que lemonde motocycliste, l’éloge est désagréable-ment plus rare que la critique. Pourtant, iln’en demeure pas moins que la critique, aus-si paradoxal que cela puisse paraître deprime abord, est d’une absolue nécessité auprogrès réel d’une entité quelle qu’ellesoit... naturellement, en autant qu’elle s’ex-prime avec un minimum de respect envers lapersonne ou l’organisation ciblée, car, en cascontraire, elle risquerait de constituer unetoute autre chose qu’une simple critique.

Un exemple, parmi une multitude, illus-

Au-delà des apparences

Critique versus chialage Ils sont loin d’être jumeaux!

Serge Huard [email protected]

«La critique n’est donc pas

un ennemi; elle est bien

plus [...] un allié à ne pas

négliger.»

RÉCOMPENSE

Une récompense de

100$ est offerte à

quiconque fait la

preuve que le CAPM

a déjà défendu les

«straight-pipes».

À force de trop chialer, on peut se retrouver seul

Page 15: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

tre très bien ce point : alors que l’humainavait la certitude que la Terre était plate,c’est la critique qui l’a forcée à penserqu’elle était plutôt ronde; par la suite, alorsque sa croyance était que la Terre étaitronde, c’est encore la critique qui le con-traignit à constater que la Terre était plutôtde la forme d’un ovale irrégulier. C’est ainsiqu’humainement on s’approche du réel. Cen’est peut-être pas idéal, mais c’est ainsique ça fonctionne chez les humains, et il enva pareillement pour les entités, motocy-clistes ou autres. D’ailleurs, les prises depositions et les actions du Comité d’actionpolitique motocycliste n’ont-elles pas été entrès grande partie façonnées sous l’influ-ence de la critique, et, par ailleurs, sa struc-ture d’organisation, en elle-même, neserait-elle pas pour beaucoup une résul-tante de ce processus?

En dépit de ce qui peut sembler être uneforme d’agressivité - ou peut-être est-cemême parfois à cause de cette particularité-, la critique joue un rôle positif dans l’évo-lution. Si elle est considérée comme posi-tive à sa réception, c’est évidemment moinsproblématique, mais même si, au contraire,elle est perçue comme négative, elle n’endemeure pas moins constructive, du moinspour ceux qui savent faire feu de tout bois,car si elle ne donne pas accès à des correc-tions ou ajustements, elle autorise au moinsdes enseignements qui ne peuvent manquerd’être utiles dans la poursuite des objectifsà atteindre.

Ce n’est pas la critique, aussi contrai-gnante soit-elle, qu’il faut vraiment crain-dre, mais bien plus et de beaucoup l’ab-sence de critique, car si l’éloge stimule etencourage (il n’y a jamais abondanced’éloges, mais même si c’était le cas, celan’y changerait pas beaucoup de chose), lacritique, elle, est l’un des facteurs impor-tants qui permettent de rectifier etd’adapter. La critique n’est donc pas unennemi; elle est bien plus, pour n’importequelle entité intéressée à progresser, unallié à ne pas négliger. D’autre part, ajou-tons que son auteur soit conscient ou nonde l’usage qui peut être fait de sa critique,par celui à qui elle est destinée, n’a que peude répercussion sur l’impact constructifqu’elle peut produire.

C’est d’ailleurs cette compréhension quiexplique pourquoi les membres de l’équipede la Griffe du Loup (et son rédacteur enchef n’est certainement pas un des moin-

dres) s’évertuent tant à inciter la critiqueet, ce, depuis le tout premier numéro, danschacune des éditions et à toutes les foisqu’ils ont l’occasion de prendre la parole enpublic.

Personne, cependant, n’oserait nier quela critique, aussi bien intentionnée qu’ellepuisse être, peut parfois être injuste. Etc’est là que prend tout son sens une réflex-ion de Pierre Bourgault, un homme publicqui fut plus souvent qu’à son tour le sujetde critiques injustes, à savoir que «même sion se carapaçonne contre ça, il arrive par-fois qu’elles font mal. Mais quand on estdans l’action, ça fait partie de la fonction.A l’occasion ça peut être exaspérant oudécourageant mais il faut s’y faire. Ceux quine peuvent supporter la chaleur du fourdoivent sortir de la cuisine». Effectivement,il faut être fait solide pour évoluer dans la«cuisine» de la politique motocycliste, c’estle moins qu’on puisse dire. Si on ne naît passolide, heureusement on peut le devenir;joignez-vous au CAPM, comme membre, etvous constaterez qu’il est une très bonneécole pour ce faire.

Cela étant dit de la critique, qu’est-cequ’il y aurait à ajouter en ce qui concernela deuxième pratique, c’est-à-dire celle duchialage? Certes, on pourrait s’étendre en

long et en large sur le sujet, mais on peutrésumer en disant qu’il consiste en critiquesauxquels on a adjoint des jérémiadesinsoutenables, des rumeurs dévastatrices,des ragots de poubelles, des calomnies mali-cieuses, des accusations sans aucun fonde-ment qui, plus souvent qu’autrement,visent les personnes plus que les idées...bref, pour utiliser la terminologie linguis-tique, des critiques éjaculées en geignant,en aboyant, en chiant et le tout, habituelle-ment, sous le couvert sécurisant de l’anony-mat ou, par manque de courage, bien loindes personnes qu’ils blessent.

Quelle attitude prendre face au chialage?À cette question, Félix Leclerc, notre poètequi fut aussi, en son temps, un motocy-cliste, répondit par ces mots de sagesse:«Comme c’est fragile. Comme il y a dugaspillage de mauvais mots, de mauvaisesparoles, de coups de matraque! [...] J’en aivu tomber beaucoup devant les rumeurs, lescritiques et les opinions fracassantes etdestructrices. Pour rester debout, c’est unequestion de santé morale. Il faut se mettrede la cire dans les oreilles. Il faut fairecomme Ulysse: ne pas écouter les sirènes. Ilfait bien rester attaché à son mât et se dire:mords pas, c’est pas le moment, attendsd’être plus tranquille et que la tempête soitpassée».

C’est un conseil que nous, du CAPM,avons su mettre en pratique tout au long denotre existence. Plus d’une fois nous avonsété la cible de chialages fracassants etdestructeurs, cependant, comme le dit sibien Félix, à chaque fois nous sommesrestés fermement attaché à notre mât, nousn’avons pas mordu, nous avons attendud’être plus tranquille et que la tempête soitpassée... pour, ensuite, et à chaque fois,mordre à pleines dents... pardon, pour alorsrétablir la situation dans une normalité.

N’empêche que le chialage a un effetconsidérablement démobilisateur ou démo-ralisateur sur plus d’une personne qui sontimpliquées ou qui voudraient s’investir dansla défense et la promotion des droits et li-bertés des motocyclistes et, qu’en con-séquence, c’est tout un chacun de nous,motocyclistes québécois, qui subissons unpréjudice.

Voilà donc ce qui distingue fondamen-talement la critique du chialage, etpourquoi l’un peut être bénéfique, quand ily a ouverture d’esprit, tandis que l’autre estinvariablement néfaste... non seulement

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 24 LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 25

100% 100%

0%

bénévole

droits et libertésmotocyclistes

publicité

Calendrier / AgendaMAI4 C-R AMT Longueuil

Moto Sport Newman3259, boul. TaschereauGreenfield Park

7 Réunion des membres du CAPM

13 C-R AMSHChez ADM 2975, PicardSaint-Hyacinthe

21 Réunion préparatoire du conseil d’administration du CAPM

22 Journée du loup X

27 Soirée d’information du CAPM

JUIN1 C-R AMT Haut-Richelieu

Varin Sports245, Saint-Jacques, Napierville

3 Réunion du conseil d’administration du CAPM

8 Café-rencontreAMT Région de TerrebonneÀ l’église, près du vieux Terrebonne

6-11 AmericadeLake George, New York

11 Conseil d’administration conjoint FMQ-CAPM

11-19Laconia Motorcycle WeekWeirs Beach, New Hampshire

17 C-R AMT St-HubertRiendeau Sports1855, route 132Varennes

24-26BEST of the West 2005Boise, Idaho

AOÛT3 C-R AMT Sorel-Tracy

Jasmin Péloquin Sports1210, boul. Fiset (route 132 Est)Sorel-Tracy

SEPTEMBRE9 C-R AM Lac St-Louis

Resto LafleurRoute 138Ville-Mercier

10 Conseil d’administration du CAPM

14 C-R AMT Montagnards-de-RigaudRestaurant Hamelin104, Saint-Jean-BaptisteRigaud (Aut. 40, sortie 12)

17 Réunion des membres du CAPM

OCTOBRE1 Soirée d’information du CAPM

NOVEMBRE5 Conseil d’administration du CAPM

DÉCEMBRE10 Assemblée générale annuelle

du CAPM

C-R = Café-rencontre

Les coordonnées pour les réunions précé-dentes seront publicisées dès qu’ellesseront connues. Vous pouvez consulter lesite Internet du CAPM - www.capm.qc.ca -ou appeler au 514-253-2276. Nous tenonsà vous rappeler que toutes les réunionsdu CAPM sont ouvertes à tous les motocy-clistes.

«Le chialage [...] visent les

personnes plus que les

idées [...] sous le couvert

sécurisant de l’anonymat.»

«...Le chialage a un effet

considérablement démobi-

lisateur ou démoralisateur

sur plus d’une personne

qui sont impliquées ou qui

voudraient s’investir dans

la défense et la promotion

des droits et libertés des

motocyclistes... »

Pour avoir toute l’information, visitez notre site:

www.capm.qc.ca

pour tous ceux qui s’impliquent dans unecause, mais aussi, surtout, pour ceux quijouissent des effets de cette implication.

Cela étant dit, qui veut critiquer les prisesde positions et les actions du Comité d’actionpolitique motocycliste demeure non seule-ment libre de le faire, nous avons tellementde considération pour cette pratique quenous l’y invitons avec insistance, mais nul nedoit ou ne devrait le faire sans les connaître,sauf à confondre critique et chialage, juge-ment et préjugé. Donner à chacun lesmoyens d’exercer son jugement, c’est pré-cisément l’une de nos ambitions. C’estpourquoi nous exprimons, encore une fois,une profonde et sincère reconnaissance àtous ceux et celles dont l’exigence offre unejustification à nos efforts et dont la solida-rité nous permet de les poursuivre. n

Matière à réflexion«Quand on vous donne l’occasion [dans desémissions de télévision] de dire trois phrasesentre deux annonces publicitaires, vous avezle choix: soit vous vous contentez de répéterun slogan auquel tout le monde est censéadhérer, soit vous dites ce que vous pensezet on vous prend pour un fou. Parce quevous n’avez pas le temps d’apporter la moin-dre preuve, d’étayer vos affirmations». Noam Chomsky (linguiste de renomméeinternationale)

Page 16: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

Vous pouvez contacter le 514-253-2276 (CAPM) ou [email protected] pour obtenir plus d’information

sur les postes annoncés

Rédacteur en chef de La Griffe du LoupCe poste sera ouvert à l’automne. Afin d’assurer une passation de la tâche efficace, le candi-dat(e) doit se faire connaître le plus rapidement possible.Ce poste comporte comme tâches (activités)de :- convoquer les réunions de l’équipe de rédaction;- distribuer les assignations aux rédacteurs;- faire le choix des textes et des photos;- faire le suivit de la production;- voir à la bonne marche du magazine;- assister aux réunions du conseil d’administration.

Responsable du sous-comité de MontréalResponsable du sous-comité du Saguenay-Lac Saint-JeanResponsable du sous-comité du Bas Saint-Laurent-GaspésieResponsable du sous-comité de l’Abitibi-TémiscamingueResponsable du sous-comité de LanaudièreResponsable logistique des réunionsLes responsables des sous-comités ont comme tâches (activités)de:- convoquer les réunions du sous-comité;- monter les ordres du jour;- présider les rencontres avec les membres du sous-comité;- faire le suivi des dossiers en cours selon les problématiques dans leur secteur;- donner des comptes rendus écrits au conseil d’administration sur une base régulière lors

des réunions de membres ou autres;- voir au recrutement des membres de leur sous-comité;- voir à la bonne marche du sous-comité.

Membres de sous-comitéLes membres auront comme tâches (activités):- Toutes tâches que le sous-comité leur assignera.

Correcteur(trice)Ce poste comporte comme tâches (activités):- Corriger tous les textes avant publications;- Accès au courrier électronique essentiel.

L’avenir du motocyclisme au Québec est directement lié à votre niveau d’implication, vousmotocyclistes. Rejoignez ceux qui croient qu’il est possible de faire quelque chose.Plusieurs autres postes sont aussi disponibles. Pour plus d’info, vous pouvez contacter le514-253-CAPM (2276)ou [email protected].

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 26 LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2 u 27

Conseil d’administration du Comité d’action politique motocycliste

Président : Serge Huard 514-353-8444Vice-président à l’interne : Michel Houde 450-265-3533Vice-président à l’externe : Roger Bernard 514-352-9804Secrétaire corporatif : Lucie Letourneau 450-473-6635Trésorière, archiviste : Ginette Blouin 514-351-2026Administrateur : Mario Flibotte 450-261-1496Administrateur : Serge Lajeunesse 514-523-3966Administrateur : Pierre Mercier 819-477-5477Administrateur : Jennifer Ross 450-375-9787Administrateur : Pierre Tourigny 450-654-0293Administrateur : Normand Noiseux 514-847-8669

Sous-comités régionaux

Cantons-de-l’Est : Langis Morin 819-829-0527Mauricie : Rénald Lacombe 819-377-2065Montérégie : Yves Lauzière 450-799-5107Montréal : Poste ouvertOutaouais : Marcel Proulx 819-665-3254Québec-Métro : Monique Maheux 418-652-0325Laurentides : Stéphane Lalonde 514-608-4042Côte-Nord : Jayne Bernatchez 418-962-2649

Sous-comités thématiques

Articles promotionnels : Chantal Lemelin 450-746-1244Carte de partisan : Claude Masson 514-494-2848Sur la liberté de choix : Normand Noiseux 514-847-8669La Griffe du Loup : Pierre Tourigny 450-654-0293Information : Jennifer Ross 450-375-9787Sportif : Martin Nadeau 450-670-3706Signalisation routière : Noël-André Scano 514-881-2212Sur l’homologation : Me J-P Wells 450-346-3321

CAPMC.P. 49120, Place VersaillesMontréal, Québec H1N 3T6

Téléphone : (514) 253-CAPM (2276)Fax : (514) 253-CAPM (2276)

Site web : http://www.capm.qc.caCourriel: [email protected]

Rédacteur en chef de La Griffe du loup :[email protected]

Le BottinPartisans à vie individuels:Marc St-LaurentGilbert PerreaultGilles BélangerRené DésiletsDenis Babin (Edmundston, N-B)Emmanuel PilonJean MartelBarry FaguyFlory Ruel Jean-Pierre BlaisBruno PélissierGhislain TaillonRaoul BrodeurDenis LoiselleRonald LabadieEdmond RoyGermain DurocherMario LamarcheDaniel VaryPierre BeauchampFrançois BrunetKevin Kraft

Partisans à vie couple:F. Douglas Smith et Corinne SmithBertrand Duguay et Normande LafranceFlorent Montigny et Sylvie TurcotPierre Viens et Carole DelormeRéal Deschênes et France DeschênesJacques Connely et Manon GoyetGhislain Archambault et KarineDescôteauxClaude Lacasse et Jennifer RossNormand Noiseux et Carmen LafrenièreMonique Girard et Robert LoiselleRoger Bernard et Louise CarrièreClaude Masson et Françoise DenisNoël Meunier et Paulette LaframboiseNicole Gingras et Gratien ProulxJoseph Hildège-Jean : Racette et LyseLamoureux RacetteSerge Bourret et Guylaine TétraultBruce Riopelle et Hélène MessierRaynald Cloutier er Johanne Lachance

Mission de «La Griffe du Loup».La Griffe du Loup se veut LA tribune d’information, de débat et de con-scientisation sur les droits et libertés des motocyclistes au Québec.

Code d’éthique de «La Griffe du Loup».Les faits et les idées sont communiqués sans contrainte ni entrave dans lamesure où ils ne contiennent ni accusation non fondée, ni langage orduri-er ou attaque personnelle. Les articles et les chroniques traitent unique-ment de la défense et la promotion des droits et libertés des motocyclisteset non des intérêts personnels ou particuliers. La rédaction a l'obligationde s'assurer de la véracité des faits qu'ils rapportent. Pour qu'un texte soitpublié, la rédaction doit avoir les coordonnées complètes de l'auteur.

Comité d’action politique motocyclisteLa mission du Comité d’action politique motocycliste (CAPM):La défense et la promotion des droits et libertés de tous les motocyclistes.

La vision du CAPM:- Être reconnu comme le seul porte-parole politique de la communauté

motocycliste du Québec et représenter celle-ci auprès des organismesvoués à l’atteinte de la mission ou susceptibles de l’entraver.

- Développer l’expertise nécessaire à assurer une présence significative,que ce soit de façon formelle ou informelle, auprès de personnes oud’organisations influentes, dans l’atteinte de sa mission.

- Mettre en place, maintenir et supporter les structures adaptées à lamission, de manière à assurer une présence à la grandeur du Québec.

- Combattre toutes formes de discrimination à l’égard des motocyclisteset entre eux.Le CAPM, fondé le 2 octobre 1993 et incorporé le 11 avril 2001,

regroupe l’immense majorité des organisations motocyclistes du Québecet est un organisme autonome composé uniquement de motocyclistessans distinction d’appartenance et sans discrimination aucune.

Notre devise est «La liberté n’est jamais acquise» qui tire ses origineschez ceux qui ont fait que la liberté est une possibilité.

Pourquoi le loup comme emblème. L’emblème du CAPM est le loup qui, comme le motocycliste, est souventméprisé par ignorance et est fréquemment le sujet de préjugés aussitenaces que simplistes. Il est même parfois accusé à tort d’être la cause de maux aussi nombreuxqu’invraisemblables, et pourtant, il occupe une place essentielle dans lanature, dans l’espace qui est le nôtre, tout comme le motocycliste dans lasociété qui est aussi nôtre. - La force du loup: la meute.

La force de la meute: le loup.devient donc:- La force des motocyclistes: le CAPM.

La force du CAPM: les motocyclistes.

La Journée du loupLa Journée du loup est LA journée de la défense des droits et libertés desmotocyclistes au Québec depuis 1995. C’est la journée la plus importante dela saison car c’est lors de cette journée que nous avons l’occasion de démon-trer que nous pouvons agir et non seulement parler.Peu importe où elle se tient et peu importe le thème choisi, il est d’uneimportance capitale que les motocyclistes québécois se rallient derrière leCAPM une fois par année pour démontrer aux autorités que nous sommesprêts à défendre nos droits.La Journée du loup se tient le dimanche de la Fête des Patriotes au moisde mai. Beau temps, mauvais temps.

Notre missionoffres d’emploi partisans

articles promotionels

T-shirt Manches Longues 20$ Boucle de ceinture 30$T-shirt Journée du loup 15$

Page 17: Une publication trimestrielle du Comité d'action politique ......Suite à mon article paru dans la chronique «Entre plume et griffe» du dernier numéro, j’ai reçu un courriel

LA GRIFFE DU LOUP - VOLUME 4 - NO. 2u 28

HomologationAs-t-on le droit de personnaliser sa moto?Le CAPM discute de ce point avec les autorités

L es tables de travail interministé-rielles amorcées en octobre 2004continuent à adresser les préoccupa-

tions transmises aux autorités en mai 2004.La plus récente table porte sur l’homologa-tion des composantes de la moto. Parhomologation, nous entendons le droit depersonnaliser sa moto et d’y installer despièces de remplacement plutôt que despièces d’origine tout en respectant la loibien entendu. Évidemment, il y est ques-tion de systèmes d’échappement, car laconformité de cette composante est sûre-ment celle qui a fait couler le plus d’encrejusqu’à ce jour.

À ce jour déjà deux rencontres se sonttenues, soit les 19 janvier et 1er févrierdernier. Les intervenants à ces rencontressont les ministères du Transports, de la Jus-tice et de la Sécurité publique, ainsi que laSAAQ. Du côté policier, on y retrouve laSûreté du Québec, le SPVM, des représen-tants des villes de Terrebonne, Granby etLaval. Une représentante de la ville de

Drummondville siège également à cettetable et elle est accompagnée de M. RénaldBlouin de l’École nationale de police duQuébec. Du côté motocyclisme, il y a desreprésentants des fabricants, des marchandset le CAPM pour les motocyclistes. Le toutest sous la coordination d’un responsabledu ministère des Transports qui a commemandat de faire des recommandations auministre.

Il ne fait aucun doute que l’ensemble desintervenants réuni l’expertise nécessaire àtrouver des solutions durables et adéquates.Bien que nous ne puissions parler desdéveloppements à ce jour, nous pouvonsaffirmer qu’il y a une volonté évidente detous d’en arriver à l’identification de solu-tions. Nous avons rapidement senti queplusieurs idées se rejoignaient et que, bien

que semblant éloignés au départ, les objec-tifs de chacun se concentrent sur un butidentique.

Plusieurs solutions ont été avancées eton doit les examiner une à une et en peserle pour et le contre. C’est à cette tâche quechacun travaille actuellement et nous avonsconvenu d’une nouvelle rencontre le 19avril 2004. Il est fort probable qu’une seulesolution ne pourra résoudre le problème,mais que c’est plutôt la complémentarité deplusieurs solutions qui seront de nature àrégulariser la situation. Mais peu importe laou les solutions avancées, elles serontviables uniquement si le monde motocy-cliste se responsabilise et prend les actionsnécessaires à exercer, au sein de ses propresrangs, un message clair quant à sonintolérance au bruit. n

Normand NoiseuxPorte-parole du [email protected]

Phot

os:P

ierr

eTo

urig

ny

Personnaliser sa moto, un droit menacé