Embed Size (px)
Citation preview
LA CHIMIE DU VÉGÉTAL UNE RÉALITÉ POUR
RÉPONDRE AUX DÉFIS DE DEMAIN
2
3
LA CHIMIE DU VÉGÉTAL
SOUTIENT une vision industrielle forte intégrée dans la bioéconomie
OUVREdes débouchés nouveaux aux producteurs de biomasse
CRÉE de nouveaux métiers, de nouveaux débouchés et emplois
OFFRE une nouvelle valorisation des flux des industries biosourcées, en complément des utilisations traditionnelles
FRANÇOIS MONNETPrésident de l’Association Chimie du Végétal
Les produits biosourcés issus de la chimie du végétal sont déjà présents tout autour de nous et dans des secteurs aussi variés que l’automobile, la cosmétique, l’emballage, la détergence, le bâtiment, les articles de sport,…
Pourquoi, depuis des décennies, des industriels, des centres de recherche, des pôles de compétitivité etc. se tournent-ils vers cette chaîne complémentaire de celle des matières fossiles ?
Parce qu’ils ont su renouer avec les potentiels des ressources végétales et renouvelables comme matières premières, grâce aux techniques de pointe et de la science du vivant. Ils ont perçu les gisements d’innovation, de dynamisme économique et de réduction des impacts écologiques qui en découlent.
Et c’est avec ces atouts que la chimie du végétal peut répondre aux défis d’aujourd’hui.
Cette réalité a permis qu’une filière se structure de l’amont (la matière agricole) à l’aval (jusqu’au consommateur), portée par une organisation unique : l’ACDV.
L’association s’est appuyée sur 2 forces de la France :
- une production et un marché agricoles structurés (la France est premier producteur agricole de l’UE),
- une industrie chimique importante (la France est le 2ème producteur chimique de l’UE).
La chimie du végétal démontre toujours davantage sa capacité à créer de la valeur à tous les stades de la chaîne de production, au cœur des territoires.
Elle rend ainsi possible un renouveau industriel dans une dynamique de croissance innovante, en faveur d’une consommation raisonnée.
La chimie du végétal a un grand avenir devant elle ! En tant que pilier de la bioéconomie, ce cadre structurant dans lequel la France et l’Europe se sont s’engagées, elle participe activement à la mise en place d’une économie durable, répondant aux attentes de la société et des consommateurs.
L’ACDV et ses adhérents, acteurs de la chimie du végétal, se mobilisent pour mettre en œuvre quotidiennement cette philosophie d’écologie industrielle.
ANCRE l’innovation industrielle sur le territoire français
une composante dynamique de la bioéconomie !
LA CHIMIE DU VÉGÉTAL
CHIFFRES CLÉS
UN CONTEXTE AGRICOLE FAVORABLE
DES EMPLOIS DURABLES DANS LES RÉGIONS
Source : Ministère de l’agriculture - 2016
Source : Ministère de l’agriculture - 2016
Source : ACDV - 2016 Source : Etude Chimie 2030 – Cabinet Advancy - 2016
…producteur agricole de l’Union européenne
…européen en termes de surface agricole utilisée (plus de 25 millions d’hectares cultivés)
PAYS…
UN POIDS ÉCONOMIQUE CROISSANT
CA/EMPLOI DE VALEUR AJOUTÉE EN FRANCE 400 000 € 2 milliards d’€
Source : Ademe 2012 (données 2011)
Source : Ademe 2012 (données 2011)
Source : Etude Pôle IAR/UIC Picardie Champagne-Ardenne/Apec - 2014
EMPLOIS DIRECTS
23 000 MÉTIERS D’AVENIR
32EMPLOIS INDIRECTS
63 000
4
Source : Ademe/Alcimed - Etude : Marché actuel des produits biosourcés et évolutions à horizons 2020 et 2030 - 2015
Source : UIC - 2017
sont d’origine végétale
DE NOUVEAUX MODÈLES INDUSTRIELS À DÉVELOPPER
DES MATIÈRES PREMIÈRES UTILISÉES PAR L’INDUSTRIE DE LA CHIMIE EN FRANCE
Source : « Bioraffinerie 2030. Une question d’avenir » - Pierre-Alain SchiebEdition L’Harmattan - 2015
DANS L’ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN
37 bioraffineries dont 5 en France
Environ 10 %
EN FRANCE, UN ACTEUR MAJEUR DE LA CHIMIE MONDIALE
L’industrie chimique
2ÈME PRODUCTEUR EN EUROPE
5
2012 La Commission européenne lance sa stratégie en faveur
d’une bioéconomie durable en Europe.
2013 La chimie du végétal est un des axes de travail du comité
stratégique de filière (CSF) : « Chimie et matériaux ». Présidé par le ministre de l’Économie et des Finances, le CSF identifie les enjeux clés de la filière et les engagements réciproques de l’État et des industriels.
Le Commissariat Général au Développement Durable positionne la valorisation des « matériaux biosourcés » et la « chimie verte » comme l’une des 19 filières stratégiques de l’économie verte, porteuses de croissance et d’emplois(1).
Le ministère du Redressement productif sélectionne 34 plans pour dynamiser l’industrie française. L’un d’eux est dédié à la chimie verte et aux biocarburants.
2015 Les 34 plans deviennent 9 solutions industrielles dans le cadre
du programme « Nouvelle France Industrielle » (NFI). La chimie du végétal fait partie de la solution « Nouvelles Ressources ».
(1) CGDD, 2013. Les filières industrielles stratégiques de l’économie verte : Enjeux et perspectives.
Peinture à base d’algues
Lunette contenant de l’huile de ricin
Elément de panneau de porte de voiture fabriqué à partir de lin
favorable au développement de la filière
UN ENVIRONNEMENT POLITIQUE
To know more:xxxxx
ACTING FOR ASUSTAINABLE DEVELOPMENT
WELCOME IN BIO-BASED PRODUCTS
EXHIBITION
6
2017 Annonce par le gouvernement français des priorités de la stratégie
bioéconomie française dans laquelle la chimie du végétal occupe une place reconnue. Création d’un comité stratégique de la bioéconomie auquel l’ACDV contribue.
La loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte encourage l’utilisation des matériaux et produits biosourcés :
2015 SUITE
Article 14 VI : « L’utilisation des matériaux biosourcés concourt significativement au stockage de carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Elle est encouragée par les pouvoirs publics lors de la construction ou de la rénovation des bâtiments.
Article 73 : « Au plus tard le 1er janvier 2020, il est mis fin à la mise à disposition des gobelets, verres et assiettes jetables de cuisine pour la table en matière plastique, sauf ceux compostables en compostage domestique et constitués, pour tout ou partie, de matières biosourcées.
Les modalités d’application du premier alinéa du présent III sont fixées par décret, notamment la teneur biosourcée minimale des gobelets, verres et assiettes et les conditions dans lesquelles cette teneur est progressivement augmentée. »
Article 75 : « Il est mis fin à la mise à disposition, à titre onéreux ou gratuit : à compter du 1er janvier 2017, de sacs en matières plastiques à usage unique destinés à l’emballage de marchandises au point de vente autres que les sacs de caisse, sauf pour les sacs compostables en compostage domestique et constitués, pour tout ou partie, de matières biosourcées. »
Article 144 : « La commande publique tient compte notamment de la performance environnementale des produits, en particulier de leur caractère biosourcé. »
Des procédés innovants pour des produits compétitifs :
Le développement et la mise en place de nouveaux procédés et technologies permettent de produire industriellement, à partir de la biomasse et non plus de matières fossiles, des molécules et produits biosourcés et de fabriquer des produits à l’empreinte carbone réduite.
Des produits innovants pour de nouvelles fonctionnalités :
La recherche de molécules et le développement de produits biosourcés permettent de proposer des fonctions spécifiques, différenciées, complémentaires de celles des produits issus des matières fossiles.
Une chimie aux procédés et aux produits innovants
Shampoing contenant du Guar
Sac poubelle à base de sucre de canne
Sac pour fruits et légumes à base de fécule de pomme terre
7
Marquage et bitumes routiers à bases de résines de pin
chimie du végétal s’intègre dans une économie durable
Les bioraffineries sont des complexes industriels qui traitent et raffinent des produits issus de la biomasse disponibles localement. Elles ont un mode de fonctionnement intégré qui permet le partage des matières premières et des flux énergétiques, la valorisation des co-produits et la réduction des déchets.
Source Pôle IAR
Source : Commission européenne - 2012
COMMENT ? En utilisant d’une manière optimale et raisonnée des ressources agricoles, alguales et forestières notamment locales,
En créant de nouveaux débouchés pour les exploitants de la biomasse,
En valorisant de plus en plus de co-produits issus d’autres industries biosourcées.
LA FILIÈRE
AU CŒUR DES SCHÉMAS DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAUX
Implantés dans les territoires, proches de la matière première, les professionnels de la chimie du végétal contribuent au développement rural et au soutien à l’emploi.
37 bioraffineries sont réparties partout dans la zone économique européenne. 5 bioraffineries existent en France et sont autant de moteurs économiques en termes de ressources et de technologies.
Une autre vision du monde
La chimie du végétal est une source de développement de la bioéconomie en France, notamment à travers ses matières premières, toutes nées de la photosynthèse.
En effet, la bioéconomie concerne l’ensemble des activités liées à la production, à l’utilisation et à la transformation de bioressources. Celles-ci sont destinées à répondre de façon durable aux besoins alimentaires et à une partie des besoins matériaux et énergétiques de la société, et à lui fournir des services écosystémiques.
En Europe, la bioéconomie devrait constituer un marché de 2 000 milliards d’euros à l’horizon 2020.
La bioéconomie pose un autre regard sur le fonctionnement de nos sociétés et de fait, sur nos systèmes économiques. À la clé, des modèles revisités, de nouveaux modèles industriels et des solutions durables en réponse aux défis environnementaux.
© 2013
illus
tratio
n : w
ww
.tri-a
ngle
s.co
m
BIOMASSEALGALE
BIOMASSEAGRICOLE
BIOMASSEFORESTIÈRE
STOCKAGEET PRÉ-TRAITEMENT(broyage, défibrage…)
CONVERSION : BIOTECHNOLOGIESINDUSTRIELLES - CHIMIE DU VÉGÉTAL (ingrédients, intermédiaires chimiques,
matériaux, biocarburants)
FRACTIONNEMENT, TRITURATION,PURIFICATION(sucre, amidon,glucose, huile,cellulose, protéine...)
*eau, vapeur, énergies, CO2,effluents, co-produits mais aussisynergies R&D et organisationnelles.
BIOCARBURANTS AVANCÉSET MÉTHANISATION(énergies)
BIOMOLÉCULES(cosmétique, plastiques,détergence, hygiène, peintures…)
ALIMENTATION(humaine et animale)
AGROMATÉRIAUX(construction, emballage,
automobile...)
R&D
Synergies*R&D
Synergies*
8
Les bénéfices environnementaux grâce à la biomasse :
Source : Externalités positives de la bioéconomie Club des bioéconomistes - 2015
1M3 DE BIOMASSE OU DE BOIS
STOCKE 1 TONNE DE CO2
CONTRIBUER À LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET ECOLOGIQUE DE LA SOCIÉTÉ
Sous différents aspects, cette chimie basée sur des solutions biosourcées contribue à limiter l’impact environnemental de ses procédés et de ses produits.
La chimie du végétal valorise au mieux la plante dans son intégralité sous forme de produits et de co-produits. Elle vient en complément des ressources fossiles dont les quantités se raréfient.
Les végétaux, comme source de matière première, offrent l’avantage d’être renouvelables et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) notamment en captant le carbone atmosphérique lors de la croissance des plantes.
Par ailleurs, les industriels de la filière ont une double action pour limiter leur empreinte environnementale :
en utilisant des procédés de fabrication moins énergivores (biotechnologies, cogénération…) fonctionnant dans des conditions douces (faible température,..) ;
en proposant des solutions durables aux marchés permettant par exemple de réduire la consommation des véhicules (allégement), d’améliorer l’isolation des bâtiments ou de produire des installations d’énergie renouvelable (éoliennes).
Un équilibre des usages de la ressource végétale
La chimie du végétal se développe en veillant à :
la coexistence des usages alimentaires (humains, animaux) et non alimentaires dans une même unité de production (bioraffinerie) pour exploiter tout le potentiel de la biomasse,
l’utilisation de ressources non alimentaires telles que le ricin, le bois, les microalgues…,
l’utilisation croissante des résidus de la biomasse (cellulose extraite de la tige des plantes...) et des rejets des industries alimentaires.
9
Association représentant l’intégralité de la filière Chimie du végétal
SA VOCATION EST DE Définir les meilleures conditions de développement de la chimie du végétal auprès des différentes parties prenantes (leaders d’opinion, gouvernements, industriels, ONG…),
Promouvoir, en France et en Europe, ses dimensions économiques, sociétales et environnementales.
L’ACDV
ELLE INCARNE LA CHIMIE DU VÉGÉTAL ET PERMET SON RAYONNEMENT
Créée en 2007, l’ACDV est la seule association à représenter l’ensemble des acteurs de la filière de la chimie du végétal : entreprises de la chimie, de l’agro-industrie et des industries utilisatrices, pôles de compétitivité et organismes professionnels.
A travers ses travaux et ses interventions, l’Association démontre les apports bénéfiques et les performances de la chimie du végétal tant en termes de durabilité que d’innovation.
Pour aller toujours plus loin, elle identifie aussi les enjeux de la filière et les réponses à y apporter.
En tant qu’expert de la chimie du végétal, l’ACDV accompagne les secteurs utilisateurs dans la compréhension de l’intérêt des solutions biosourcées pour leur marché (construction, cosmétique, transport, détergence, emballage…).
Interlocuteur clé reconnu des pouvoirs publics et des institutions, l’ACDV a été désignée pour participer à l’élaboration de la stratégie nationale de la bioéconomie.
L’association est également présente au sein du Comité européen de normalisation des plastiques biosourcés et tensio-actifs biosourcés (CEN TC276).
10
UNE ASSOCIATION ACTIVE QUI PRODUIT DES TRAVAUX UTILES À TOUS
L’ACDV A ÉTÉ CRÉÉE SOUS L’IMPULSION DE CHIMISTES ET D’AGRO-INDUSTRIELS
L’Association Chimie du Végétal (ACDV) a constitué, avec ses adhérents, des groupes de travail qui interviennent sur les sujets stratégiques de la filière : Durabilité, Réglementations & Incitations, Solutions performantes pour les secteurs utilisateurs …
Les dernières productions de l’ACDV :
Rapport méthodologique sur l’analyse des cycles de vie des bioproduits, en partenariat avec l’ADEME ;
Rapport sur l’identification des freins au développement des biopolymères ;
Participation à la définition de la feuille de route nationale française sur la bioéconomie ;
Développement d’une norme européenne sur le contenu biosourcé d’un produit ;
Co-organisation du Congrès-Exposition Plant-Based Summit, événement international entièrement consacré au développement de la Chimie du végétal… ;
Supports de communication pour le grand public (site internet : www.chimieduvegetal.com, vidéo…).
UIC - L’Union des Industries Chimiques ;
USIPA - L’Union des Syndicats des Industries des Produits Amylacés et de leurs dérivés ;
SOLVAY – Industriel de la chimie ;
Roquette –Agro-industriel ;
IAR - Le pôle de compétitivité Industries & Agro-Ressources.
11
Merci aux membres du Groupe d’experts Analyse de Cycle de Vie de l’Association Chimie du Végétal d’avoir contribué à la rédaction de cette brochure.
Association Chimie du VégétalLe Diamant A 14 rue de la République 92800 Puteaux
01 46 53 11 68
www.chimieduvegetal.com
1ère transformation
Lamotte
Chimie
Pôles de compétitivité
Crédits photos : Droits réservés - ACDV - Fotolia - Algo Source Technologies - Arkema - Solvay - SPhere - USIPA - DRT Conseil éditorial, rédaction : Acantha Conseil. Création - Mise en page : Agence Duo.
Avri
l 201
7
Sociétés d’ingénierie et biotechnologie
Formulation - Transformation - B to C
