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Une unité de granulation bois artisanale dans le bassin Embrunnais Comparaison économique, énergétique, climatique entre une unité artisanale et industrielle. Résumé Le bureau d’étude ECO-MESURE a été chargé de l’assistance à maîtrise d’ouvrage d’Orriane de Charpente pour créer une unité de granulation bois énergie. Cette unité sera par sa quantité produite artisanale (1500 tonnes à terme). Sa localisation est la station des Orres, elle assurera une reconversion face à une grave crise de la construction immobilière de montagne. Dans le cadre de son aide à cette assistance à maitrise d’ouvrage, le Conseil Régional PACA a souhaité qu’ECO-MESURE étudie les aspects économiques, énergétiques et climatiques entre les grosses unités classiques de production (essentiellement situées dans le Massif Central et Rhône-Alpes) et une unité artisanale.

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Une unité de granulation bois artisanale

dans le bassin Embrunnais

Comparaison économique, énergétique, climatique

entre une unité artisanale et industrielle.

Résumé

Le bureau d’étude ECO-MESURE a été chargé de l’assistance à maîtrise

d’ouvrage d’Orriane de Charpente pour créer une unité de granulation bois

énergie.

Cette unité sera par sa quantité produite artisanale (1500 tonnes à terme).

Sa localisation est la station des Orres, elle assurera une reconversion face à

une grave crise de la construction immobilière de montagne.

Dans le cadre de son aide à cette assistance à maitrise d’ouvrage, le Conseil

Régional PACA a souhaité qu’ECO-MESURE étudie les aspects économiques,

énergétiques et climatiques entre les grosses unités classiques de production

(essentiellement situées dans le Massif Central et Rhône-Alpes) et une unité artisanale.

1

Table des matières LES DIFFERENTES UNITES DE PRODUCTION .........................................................................................2

LISTE DES DISTRIBUTEURS RECENCES ..................................................................................................3

ANALYSES DES OFFRES PROPOSEES .....................................................................................................5

L’IMPORTANCE DE LA LIVRAISON ........................................................................................................6

L’OFFRE DE VRAC ................................................................................................................................7

COMPARAISON AUX DONNEES NATIONALES.......................................................................................8

COMPARAISON DE DEUX TYPES DE PRODUCTION ............................................................................. 11

BILAN ECONOMIQUE ........................................................................................................................ 12

BILAN ENERGETIQUE......................................................................................................................... 15

BILAN CLIMATIQUE ........................................................................................................................... 20

CONCLUSIONS .................................................................................................................................. 23

ANNNEXES ........................................................................................................................................ 25

DONNEES UTILISEES .......................................................................................................................... 25

TABLEAUX ETUDES ............................................................................................................................ 26

SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE : ........................................................................................................... 33

2

LES DIFFERENTES UNITES DE PRODUCTION Forêt française % de la

surface selon le

département

La production

traditionnelle de

granulés bois

nécessite la présence

à proximité d’unité

de sciage importante

pour éviter de

coûteux transports de matières premières. Les unités de production sont

localisées autour du Massif Central, du Jura et des Alpes du Nord. Les Alpes

du Sud possèdent

peu de sciages

importants, cette

état de fait

explique le petit

nombre de

producteur de

granulés bois en

PACA. Les

producteurs

basés sur PACA

utilisent des bois

non traités qu’ils

transforment en

sciure.

La conséquence

est un

éloignement de

la région PACA

des zones de

production d’où un coût de transport rendant cette énergie plus cher sur

l’Embrunnais.

Le cas de figure étudié ici est la livraison sur la commune d’Embrun pour un

foyer standard consommant une à deux tonnes de granulés en sac ou en

vrac.

3

LISTE DES DISTRIBUTEURS RECENCES

23 distributeurs ont répondu à la demande d’achat dont 3 qui ne livrent

pas. Pour une demande sur Embrun, la livraison est possible dans un rayon de

50 KM (excepté le livreur de Dignes les Bains situé à 100).

Certain petits distributeurs de Gap refusent de livrer. De nombreux

distributeurs notamment de Gap et Briançon ont suggéré qu’ils seraient peu

compétitifs par rapport à un achat sur Embrun.

4

5

ANALYSES DES OFFRES PROPOSEES

EN SAC

Les prix donnés sont pour

l’achat d’une tonne de granulés en

sac.

Le prix médian est de 292 € sur

place. Les prix sur place sont dans

l’ensemble assez homogènes même

si les offres « livraison gratuite » sont

considérées comme des offres dont

la livraison est payée (même si on se

rend sur place). LA VIGNA propose

ainsi uniquement la livraison.

Il est à noter que CYBER BOIS

et ALLOBOIS sont des structures de

vente par internet, elles livrent très

rapidement (48 heures pour

CYBERBOIS).

Il s’agit de vente par correspondance, l’essentiel du service est dans la

livraison rapide.

La fourchette de prix hors livraison est donc comprise entre 272 € et 299

€ TTC soit 17 € de différence. Cette marge vient des prix pratiqués par les

producteurs qui proposent un prix à la tonne en sac hors livraison compris

entre 190 et 210 € HT avec un prix moyen estimé à 202 € HT.

PRIX < 275 € : 5 DISTRIBUTEURS

275 € < PRIX < 285 € : 4 DISTRIBUTEURS

285 € < PRIX < 295 € : 4 DISTRIBUTEURS

PRIX > 295 € : 8 DISTRIBUTEURS

Le prix moyen est de 299 € TTC la tonne.

Le prix médian est de 292 € TTC la tonne.

Granul’Orres s’est positionné sur un tarif à 280 € TTC pour la tonne-sac non

livrée. Il se situera au milieu de la fourchette 270-300 € sous le prix médian.

Les principaux distributeurs sont les installateurs de poêle et de chaudières :

Hérisson vert (1000 tonnes), Cheminée Pro (600 tonnes) et Okofen, ils livrent

l’essentielle du tonnage vendu dans ce bassin. Les autres distributeurs ne font

que quelques dizaines de tonnes par an, ce sont des détaillants.

6

L’IMPORTANCE DE LA LIVRAISON

La livraison lors de la distribution est une donnée importante, elle est

même l’objet de différentiation entre les acteurs.

La fourchette du prix de la tonne livré est de 273 € TTC à 421 € TTC soit 152 € !

Le prix de la livraison dépend de 3 paramètres essentiels :

La distance parcourue- La manutention prévue – Le délai attendue

Le prix de la livraison varie ainsi de 0 € pour Bricomarché pour une

livraison sur les 3 premiers kilomètres à 150 € si la livraison vient de GAP (40

km). Le prix moyen est de 30 €. Ce prix est considéré comme acceptable

pour le client.

Les distributeurs ont deux types de politique sur la livraison : individualiser le

service ou le forfaitiser.

Certains comme la SAMSE font payer au client la réalité du coût de

livraison et l’individualise. Le service est cadré. Il livre la palette sur le pas de

porte et ne font en aucun cas de la manutention, le client doit

manutentionner ses sacs.

D’autres distributeurs appliquent un forfait selon la zone de livraison, ils

manutentionnent les sacs jusque dans la cave du client. On peut parler dans

ce cas d’une mutualisation du coût de livraison, les clients ne nécessitant peu

de manutention payant pour ceux en nécessitent plus.

Certains acceptent délibérément de perdre de l’argent sur la livraison.

D’autres refusent délibérément de livrer afin de pouvoir proposer des tarifs

intéressants. Le Hérisson Vert qui fait le plus gros tonnage (1000 tonnes) sur le

nord du 05 refuse de livrer. Il met à disposition une plateforme à l’Argentière

la Bessée, elle permet à ses clients de se fournir selon les besoins. Ceux qui

n’ont pas de capacité de stockage peuvent ainsi stocker chez leur

fournisseur.

Les distributeurs faisant peu de de tonnage annuel (une semi-remorque

par an) ne font pas de livraison. Il marge peu sur ce produit qui est pour eux

un produit d’appel. Leur objectif est de faire venir le client dans le magasin

pour lui vendre autre choses. Il s’adresse à une clientèle achetant les granulés

sac par sac ayant peu de capacité de stockage.

Les marges des distributeurs sont faibles si on considère le prix moyen

d’achat en usine à 202 € la tonne HT, cela fait un prix TTC livré à environ 250 €

TTC, la marge du distributeur est de l’ordre de 7 à 10 % parfois moins (un

distributeur à une marge de 2 % à cause de ses faibles tonnages). Cette

faible marge implique que le coût de livraison est fondamental. Le coût du

transport est depuis quelques années en augmentation de 2 à 3 % par an.

La crainte redoutée des distributeurs et de voir la grande distribution

faire du granulé bois un produit d’appel. Le cardane, pétrole des poêles

d’appoint est vendu à prix coûtant dans les hypermarchés. Si le granulé

tendait à se généraliser, on peut prévoir un achalandage à prix coûtant en

grande distribution en octobre. Il est à redouter, il déstabiliserait toute la filière

des distributeurs.

7

L’OFFRE DE VRAC

L’offre en vrac est faible sur l’embrunnais.

L’offre de vrac est la suivante

8

COMPARAISON AUX DONNEES NATIONALES

Les prix en sac sur les Hautes-Alpes sont compétitifs, ce qui confirme une

marge relativement modeste des distributeurs (quoique variable). Par contre

l’offre en vrac, peu développée, est plus cher de 5 à 15 % plus cher que la

moyenne nationale.

9

Les prix du granulé bois sont sur 2012 stables, cette énergie est 50 % moins

cher que le couple électricité Heures Pleines et GPL orientée à la hausse.

Le granulé bois reste 25 % moins cher que le couple fioul et électricité Heures

Creuses orientée à la hausse structurellement. Sur le nord des Hautes-Alpes, il

n’existe pas de réseau de gaz naturel, seul énergie concurrentielle pour

l’instant avec le granulé bois dans l’habitat domestique.

10

LISTES DES PRODUCTEURS FOURNISSANT LES DISTRIBUTEURS

PRODUCTEURS DE GRANULÉS BOIS VENDUS SUR L’EMBRUNNAIS

L’origine des granulés est à une exception marginale extérieure à la

région PACA et aucun producteur ne commercialise sur le 05. Les Deux

grandes régions productrices sont par ordre d’éloignement : la Drome, l’Isère,

la Savoie, l’Ain, la Haute-Loire, la Lozère, la Corrèze ou de la Brenne. Malgré

une grande forêt de résineux, la région PACA ne produit que marginalement

du granulé : 10 000 tonnes.

11

COMPARAISON DE DEUX TYPES DE PRODUCTION

Cette étude propose de différencier deux types d’unités de production de

granulés :

- PRODUCTION GROSSE UNITE : la production à base de sciure industrielle

à forte capacité : 10 à 50 000 tonnes par an (soit le double en sciure), il

s’agit de production à base de sciure dont le périmètre de ressources

est de l’ordre de 100 km. Par contre le périmètre de vente est plus

important jusqu’à 500 km voir plus. La volonté de ces producteurs est

de mailler le territoire pour réduire le périmètre de vente à 300 km

maximum.

- PRODUCTION ARTISANALE LOCALE : La production artisanale de

granulés à base de plaquettes de bois déchiquetées. Le périmètre des

ressources est d’un maximum de 50 km. Le périmètre de vente est de

50 km maximum.

Le but de cette étude est de faire un bilan économique, énergétique et

climatique de ces deux modes dans un bassin vie, le nord des Hautes-Alpes,

avec un épicentre : Embrun.

L’objectif est de comparer une unité de fabrication artisanale Granul’Orres

basé aux Orres et ses concurrents.

Le coût de revient de ce fabriquant (260 €) sera comparé aux prix

pratiqués par les distributeurs locaux.

Le coût énergétique du processus (déchiquetage et affinage) sera estimé

comme celui du transport.

La pollution climatique du processus de Granul’Orres sera estimée par

rapport à la pollution de ses concurrents.

12

BILAN ECONOMIQUE

PRODUCTION

Certains producteurs non pas souhaités communiquer leur prix

PRODUCTION GROSSE UNITE :

Les productions industrielles proposent un granulé en sac compris entre

190 € HT et 210 € HT la tonne. Les prix varient selon la quantité mais de

manière faible. Le prix moyen constaté en France est de 202 € HT. Le schéma

de production est sensiblement le même :

- Achat de sciure dans un rayon de 50 à 100 Km auprès de scieurs (30 %

du prix),

- Séchage de la sciure,

- Pressage et conditionnement,

- Stockage ;

- Transport en camion auprès des distributeurs.

13

PRODUCTION ARTISANALE LOCALE :

Une production artisanale de granulation voit son processus différer si

elle n’a pas de sciure à proximité. La sciure est obtenue à partir de plaquettes

forestières. Ces plaquettes sont obtenues par déchiquetage de billions de

bois écorcés. L’écorçage est indispensable, sans cette étape le taux de

cendre serait bien supérieur. Le séchage de la plaquette forestière est

différent du séchage traditionnel des plaquettes forestières qui se fait par

fermentation, l’absence d’écorces empêche la fermentation à 70 °C. Au lieu

de sécher la sciure naturellement processus impossible, la plaquette est

séchée en deux étapes : un séchage naturel qui ramènera le taux d’humidité

de 50 % à 30 % et un séchage artificiel dans un séchoir à air chaud pulsé. Il

ramène la plaquette de 30 à 12 % qui semble l’optimum de liaison de la

lignine. Le pressage abaissera l’humidité à 8 %.

Le bilan économique de ce processus est le suivant :

- achat de matière première,

- déchiquetage-séchage-affinage,

- pressage&conditionnement,

- stockage.

Ce bilan économique est défavorable pour deux raisons principales :

- Un surcoût dû à un processus plus long. L’avantage est la relative

stabilité du prix du billion comparé au prix de la sciure. Il est acheté

actuellement à 38 € le m3 (deux M3 sont nécessaires pour faire une

tonne de granulé)

- Un surcoût dû au faible tonnage. Cela limite les économies d’échelle

d’un processus industriel.

14

TRANSPORTS

Le transport considéré ici est le transport de la zone de production au

distributeur. Le transport de distribution n’est qu’effleuré dans cette étude, il

est considéré équivalent dans les deux cas. Il nécessiterait une étude à part

étant très hétéroclite et parfois très consommateur d’énergie. Les incertitudes

dans les calculs effectués ici sont de l’ordre de 50 %.(forte variabilité selon le

taux e remplissage au retour du camion et la distance effectuée jusqu’au

chargement).

PRODUCTION GROSSE UNITE :

Les grosses unités étant éloignées des Hautes-Alpes, le coût du transport

est relativement élevé. Il est estimé dans le cas de cette étude sur la base de

prix du transport fourni par l’association française de logistique. Ces coûts

sont forcément variables selon les cas de figure : saison, rechargement en

retour. Dans cette estimation est compris le fait que le temps de transport

pour une livraison dans le 05 renchéri son coût.

Il est à noter que le coût du transport augmente depuis quelques

années suite à l’augmentation du prix du fioul et des péages. Il est à prévoir

que dans les années prochaines il n’augmente bien plus vite que le reste.

PRODUCTION ARTISANALE LOCALE :

Dans une production artisanale locale le transport entre la production est la

distribution est réduit au maximum soit dans le cas de Granul’Orres à 15 km.

Dans cette étude nous partirons du principe que le producteur artisanal livre

directement le client.

15

BILAN ENERGETIQUE

Préambule:

Le bilan énergétique est réalisé en énergie finale. Les énergies utilisées dans le

processus de fabrication sont le fioul, le bois et l’électricité. Le bois et

l’électricité ont des coefficients d’énergie primaire (respectivement de 0.8 et

2.58) qui sont trop arbitraires pour être utilisées dans d’une comparaison.

PRODUCTION

1) PRODUCTION GROSSE UNITE :

Transport de la matière première :

Le transport de la matière première peut être considéré comme nul si

sa fabrication se fait en complémentarité avec une unité de sciage. Le coût

du transport est imputé à la fabrication de bois d’œuvre.

Mais il faut attirer l’attention sur ce constat : Plus une unité de

production est grande, plus ses besoins en matière première sont importants.

Cette matière première, le bois est diffuse contrairement au pétrole. Cela

entraine un accroissement des distances d’approvisionnements.

Dans cette étude nous partirons sur les deux cas de figures rencontrés dans

l’enquête : une unité valorisant un sciage de proximité et une autre

s’alimentant dans un bassin de 50 km.

Hypothèse 1 : Fourniture sur place

Energie consommée par le transport de la matière première= 0 KWh/KWh

produits soit 0%

Hypothèse 2 : Transports dans un rayon de 50 km

Emissions dues au transport de la matière première 300 KWh produits soit 6.5

% d’énergie grise.

16

Séchage :

Le séchage de la sciure ne peut se faire que de manière artificiel. Le

sciage fait avec des bois vert produit de la sciure d’humidité comprise entre

40 et 50 %. Le séchage nécessite une énergie à basse température en

quantité permanente. Ce séchage se marie naturellement avec de la

chaleur fatale issue de cogénération.

Pour passer de 50 à 10 % d’humidité il faut enlevée 400 des 450 kg d’eau par

m3 de bois. Soit pour une matière avant pressage à 500kg/m3 de 800 l

d’eau/ tonne.

Pour passer de 40 % à 10 % il faut éliminer 550 l d’eau/tonne.

On a estimé le coût du séchage dans cette étude à 1 KWh/Kg d’eau à

évaporer soit entre 550 à 800 kWh /tonne soit entre 12 à17 % d’énergie grise

selon l’humidité de la sciure (entre 40 et 50 %). Elle peut être ramenée à 0 % si

on considère la cogénération comme l’utilisation d’une énergie fatale.

Ce poste est de loin le plus énergivore.

Pressage et conditionnement :

Le pressage et le conditionnement en sacs est fait par une unité industrielle.

La consommation d’énergie estimée est de 45 KWH /tonne soit 1 % d’énergie

grise.

Le conditionnement est estimé à 5 KWh/tonne soit 0.1 % d’énergie grise.

Le total pour la production est une consommation en énergie grise estimée

entre : 600 et 1150 KWh KWh/tonne de granulés soit une énergie grise

comprise entre 13 et 25 % selon le transport de la matière première et le

séchage.

L’intérêt du couplage sciage et granulage et l’utilisation de la chaleur fatale

de la cogénération est évident.

17

2) PRODUCTION ARTISANALE LOCALE :

Transport de la matière première :

La matière première est transportée sous forme de billion provenant de

forêts locales (10 à 50 km maximum). Ils sont déchiquetés par une broyeuse

thermique.

Nous prenons l’hypothèse de l’ADEME sur les plaquettes forestières en

estimant que l’énergie utilisée est uniquement du fuel. Nous arrivons à 230

KWh/tonne soit 5 % d’énergie grise.

Séchage :

Le séchage est en partie naturel pour les billions et les plaquettes qui

sont amenés à 30 % de manière naturel. Pour sécher de 30 à 10 % un séchoir

à chaudière à écorces est utilisé.

La consommation d’énergie de cette étape est estimé à 285

KWh/tonne soit 6.2 % de l’énergie d’une tonne de granulé.

Cette phase est la plus énergivore.

Pressage et conditionnement :

Le pressage et le conditionnement se fait au moyen d’une presse

classique plus énergivore.

La consommation estimée est de 225 000 KWh par an soit 150 KWH

/tonne soit 3.2 % d’énergie grise.

Le total pour la production est une consommation en énergie grise de : 665

KWh/tonne de granulés soit une énergie grise de 14.5 %.

18

TRANSPORTS

Dans notre étude nous comparerons pour le transport seulement l’étape

transport entre le producteur et le distributeur. La phase

distributeur/consommateur finale est considérée comme la même que le

producteur soit local ou non.

TRANSPORTS PRODUCTEUR/DISTRIBUTEUR

Le transport est effectué par un semi-remorque embarquant 24 tonnes de

granulés (soit 24 europalettes).

Les hypothèses du calcul Taux de

remplissage Consommation l/100 km

Tonnage transporté

Consommation en kwh/t.km

Emissions combustion en geqCO2 /t.km

Tracteurs 40 0,6 37 24 0,26 77

Camion 10 t 0,3 21,9 10 0,73 219

La consommation du transport varie entre 40 et 160 KWh/tonne soit entre 1 et

3.5 % en énergie grise.

TRANSPORT : DISTRIBUTEUR OU PRODUCTEUR LOCAL/CONSOMMATEUR FINALE:

Le transport est effectué par un camion de 10 tonnes sur une distance de

moyenne de 30 Km pour 1 tonne (il est considéré qu’il livre en même temps

trois clients.

La livraison coûte 0.73 KWh/km.tonne

La consommation en énergie grise du transport finale est estimée à 0.5 % en

énergie grise. Forte variabilité, comprise entre 0 et 2 %.

19

20

BILAN CLIMATIQUE

Préambule:

Le bilan climatique est calculé selon les mêmes critères que le bilan

énergétique. Les différences de résultat viendront de la forte différence des

taux d’émissions de GES (Gaz à Effets de Serre) des énergies utilisées. L’unité

utilisée ici est le gramme équivalent CO2 par KWh PCI.

Les taux GES retenues pour les énergies ont été ceux fournies par la base

carbone :

Fioul : 300 geqCO2/KWH PCI

Electricité usage industriel : 39 geqCO2/KWH PCI

Bois : 15 geqCO2/KWH PCI

PRODUCTION

1) PRODUCTION GROSSE UNITE :

Transport de la matière première :

Le transport de la matière première peut être considérer comme nul si

la fabrication se fait en complémentarité d’une unité de sciage. Le coût du

transport est imputé à la fabrication de bois d’œuvre. Mais il faut attirer

l’attention sur ce fait : plus une unité de production est grande, plus ses

besoins en matière première importants entrainent un accroissement des

distances d’approvisionnements.

Dans cette étude nous partirons sur une unité valorisant un sciage donc

Hypothèse 1 : Fourniture sur place

Emissions dues au transport de la matière première= 0 geqCO2/KWH PCI

Hypothèse 2 : Transports dans un rayon de 50 km :

Emissions dues au transport de la matière première= 20 geqCO2/KWH PCI

Séchage :

Le séchage de la sciure ne peut se faire que de manière artificiel.

Pratiquement tous les producteurs sèchent avec du bois. Quelqu’un sèchent

(ALPES BOIS ENERGIE) par cogénération. Dans le cas d’un séchage au bois,

on a estimé les émissions du séchage à partir du bois.

Hypothèse 1 : Séchage cogénération

Emissions dues au séchage = 0 geqCO2/KWH PCI

Hypothèse 2 : Séchage au bois

Emissions dues au séchage = entre 1.8 et 2.6 geqCO2/KWH PCI

Pressage et conditionnement :

Le pressage et le conditionnement en sacs est fait par une unité industrielle.

L’énergie utilisée est l’électricité à usages industriel.

Le sac utilisé ensacheuse PTH 900 est estimé à 3 geqCO2/KWH PCI

Emissions dues au pressage = 1 geqCO2/KWH PCI

21

Soit avant transport un total d’émission de 6 à 29 geqCO2/KWH PCI .

2) PRODUCTION ARTISANALE LOCALE :

Transport de la matière première :

La matière première utilisée est la plaquette forestière à 30 % d’humidité.

Nous prendrons pour l’étude le taux d’émissions des plaquettes forestières

données par l’ADEME : 15 geqCO2/KWH PCI

Séchage :

Le séchage est en partie naturel pour les billions et les plaquettes qui sont

amenés à 30 % de manière naturel. Pour sécher de 30 à 10 % un séchoir à

chaudière à écorces est utilisé. Le bois utilisé un bois qui est de toutes manière

un déchet.

Emissions dues au séchage = 1 geqCO2/KWH PCI

Pressage et conditionnement :

Le pressage et le conditionnement se fait au moyen d’une presse classique.

La consommation estimée est de 225 000 KWh par an soit 150 KWH /tonne.

L’énergie utilisée est l’électricité à usages industriel.

Le sac utilisé est de 200 microgrammes sont impact estimé à 1 geqCO2/KWH PCI

Emissions dues au pressage et au conditionnement = 1.2 geqCO2/KWH PCI

Soit avant transport un total d’émission de 17 geqCO2/KWH PCI .

TRANSPORTS

Le transport est effectuée par un semi-remorque de embarquant 25 tonnes de

granulés (soit 24 europalettes).

Les émissions varie 5 et 17 geqCO2/KWH PCI

TRANSPORT : DISTRIBUTEUR OU PRODUCTEUR LOCAL/CONSOMMATEUR FINALE:

Le transport est effectué par un camion de 10 tonnes sur une distance de

moyenne de 30 KM pour 1 tonne (il est considéré qu’il livre en même temps

trois clients

La livraison coûte 0.73 KWh/km.tonne

Les émissions du transport final sont estimées 1.65 geqCO2/KWH PCI . avec une

forte variabilité, estimé à 0.05 geqCO2/KWH PCI pour une camion rempli en

moyenne à 30 %.

22

23

On constate sur le bilan climatique que dans le cas le plus favorable une

unité industrielle (cogénération faible transport) est pratiquement au même

niveau qu’une unité artisanale. Dans le cas le plus défavorable étudié ici

(approvisionnements dans les régions voisines de PACA), nous sommes sur des

unités trois fois plus émissives.

Il est raisonnable de penser qu’une organisation proche de ses clients (type

AMAP) peut aussi réduire ses émissions de livraison finale.

CONCLUSIONS

Les Hautes-Alpes ont la particularité d’être enclavée. La région PACA

ne produit pratiquement pas de granulés bois. Une production locale

artisanale de granulés bois est économiquement possible si elle sait

développer une filière courte aux frais de distribution et livraison réduits. Les

frais de livraison sont la clef de voute de la rentabilité financière. L’aspect

local est pour les consommateurs et les distributeurs un paramètre important.

Un système de vente type AMAP BOIS peut être la solution (préachat de la

production par les consommateurs dans une relation forte CLIENT/

PRODUCTEUR).

La valorisation de la sciure en France semble avoir atteint son

maximum, l’évolution du prix du granulé semble incertaine.

Des facteurs tirent à la hausse :

la valorisation maximum de la sciure est atteinte (son prix a

fortement augmenté),

une demande en hausse.

Par contre des facteurs influents tirent à la baisse :

les projets de méga-usine de granulés en France, Canada et

Russie. L’offre de gros granulés importée à prix cassé sur le port

de Marseille (140 €/tonne d’Indonésie, pays champion du monde

de la déforestation et des émissions GES).

La multiplication de mégaprojets de production d’électricité à

base de bois vont profondément déstabiliser la filière bois sur

deux niveaux : renchérir le prix de la matière première locale et

dévaluer fortement l’excellente image du Bois-énergie dans le

grand public.

Si l’importation de granulés à bas couts se confirme, l’effet ciseaux

risque d’être sévère pour les producteurs français :

augmentation matière première,

baisse des prix du produit fini,

dégradation de l’image du granulé.

Dans cette évolution, une catégorie de consommateurs voudra

comme dans l’agriculture avoir une proximité locale et artisanale avec un

producteur. Dans ce cas de figure, on peut, estimer qu’un producteur local,

communiquant sur ses qualités environnementales ayant des frais de

24

distribution et livraisons réduits aux minimum, peut avoir une rentabilité. La

faible capacité de production (l’équivalent de 750 maisons) correspond à

une niche. Une unité en commercialisation directe aura le prix de sa matière

première plus stable si elle établit des contrats à long terme avec les

exploitants forestiers.

L’arbitrage des pouvoirs publics peut aussi avoir une grande

importance (notamment sur les mégaprojets et l’importation). L’évolution des

coûts de transports est aussi un facteur clé comme tous projets de

relocalisation de production. La communication sur l’absence d’impacts du

transport est pour l’unité artisanale une démarche marketing utile.

Energétiquement, le bilan est favorable à l’unité artisanale pour

l’aspect naturel d’une partie de son séchage. En cogénération une unité

industrielle peut avoir un bilan excellent à condition d’utiliser de la sciure

locale. Le bilan est bien moins bon si on fait venir la matière première de loin.

Le bilan des mégaprojets sera fortement impacté par le transport.

Le bilan climatique est parfois meilleur pour l’unité industrielle si elle sait ne pas

être pas éloignée et localisé en France, mais son bilan peut devenir très

mauvais si son transport devient important.

La difficulté technique importante pour une unité artisanale est la difficulté

d’avoir une qualité constante. Nous avons joint en annexes les phases

importantes et les remarques sur la qualité a atteindre.

Le choix d’aider le développement d’unités de granulation dans les

zones enclavées de la région est pertinent sur le plan énergétique est

climatique. Sur le plan économique cela semble plus dépendant des

évolutions du marché et de la régulation ou non du marché. Cette action

peut être aussi un moyen de montrer une alternative aux fausses solutions

écologiques (le pellet d’Indonésie) très compétitive.

Nous vous remercions de votre lecture.

25

ANNNEXES

DONNEES UTILISEES

26

27

NO

M

TYP

E

AD

RESSE

CO

DE

PO

STAL

LATTITU

DE

LON

GITU

DE

LIEUX

SOC

IETETEL

LIEU

LIVR

AISO

N

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geqCO2/KW

hTO

TALREM

ARQU

ESN

orme

Diam

etre Longueur m

ini Longueur

maxi

PCI > H

umidité <

Taux de

cendres >

Masse

volumique

Durabilité en

%Additifs

BoisM

ATIERE

PREMIERE

LIEUX

PROD

UCTIO

N

KM PELLETS

PROD

-DISTIB

KM PELLETS

DIST/CO

NSO

Energie KM

PELLETS PROD

-

DISTRIB en

KWh/t

Energie KM

PELLETS DIST-

CON

SO en

KWh/t

1ALP EN

ERGIE BO

IS****

50 000 15 €

0,076 € 51,65

1,1% 5,57

15 € livre sur brianconN

F et DIN PLUS

6,00 3,15

30,00 4,60

10,00%0,7

65098

aucunresineux

sciureLe Cheylas

201109

5280

2ALPIN

PELLETS

MArkO

ll ***

30 000 200 €

15 € 0,079 €

48,311,1%

5,26 215 € Grâce à notre outil de palettisation autom

atique, nous avons développé un conditionnement de notre palette « W

ATER & SUN

», garantie 6 mois en stockage extérieur (à condition que la palette ne soit pas ouverte).

EN PLUS

6,00 10,00

40,00 4,80

10,00%0,50%

NC

97,5N

Cresineux

sciureTournon 

1880

480

3CO

GRA

* 65 000

190 24 €

0,052 € 119,48

2,6% 11,94

214 € Usine AVEYRON

double sa capacité DIN

PLUS 6,00

3,15 40,00

4,60 10,00%

1,00%600

97,5aucun

resineuxsciure

MEN

DE465

47119

34

4CREPITO

* N

C N

C 31 €

0,047 € 169,07

3,7% 16,60

NC

pas de poussiere soufllage par cuve, lui a une livraison par gravitéN

F et DIN PLUS

6,00 16,00

24,00 4,60

7,60%0,18%

65498,1

resineuxsciure

Buzancais658

40169

29

5EO

2**

60 000 N

C 29 €

0,048 € 157,51

3,4% 15,52

NC

DIN Plus

6,00 3,15

40,00 5,20

8,00%0,70%

62098

aucunresineux

sciureSAIN

T GERMAIN

PRES HERMEN

T613

233158

170

6G

ranuleco= Natural

Energie****

50 000 210 €

15 € 0,075 €

52,931,2%

5,69 225 €

NF

6,00 3,15

45,00 4,70

8,00%0,55%

650N

Caucun

resineuxsciure

Le Grand Serre206

053

0

7N

ATURAL EN

ERGIE

**** 50 000

210 € 14 €

0,084 € 43,42

0,9% 4,80

224 € 278 € /tonne en vrac pour 2 t sinon 255 € pour 3 a 5 tonneN

F 6,00

3,15 30,00

4,60 10,00%

1,00% 650

97,5 N

C resineux

sciure et plaquettesLE GRAN

D SERRE169

4043

29

8LE M

OU

LIN BO

IS

ENERG

IE**

NC

NC

19 € 0,060 €

82,741,8%

8,49 N

C EN

PLUS 6,00

3,15 40,00

5,00 8,00%

0,50%N

CN

CN

Cresineux

sciureDunieres

3220

830

9PHEN

IX VAR***

10 000 N

C 16 €

0,071 € 59,35

1,3% 6,30

NC

bloc la chaudiere OKO

FENN

F 6,00

3,15 30,00

4,60 10,00%

1,00% 650

97,5N

Cresineux

boisCUGES LES PIN

S231

059

0

10VERT DESY

*** 27 000

205 € 17 €

0,066 € 67,58

1,5% 7,07

222 € DIN

PlusN

CN

CN

C 4,60

NC

NC

NC

NC

NC

resineuxsciure

MEXIM

IEUX263

068

0

11W

OO

DSTOCK

* N

C N

C 31 €

0,047 € 169,07

3,7% 16,60

NC

NF

6,00 3,15

30,00 4,60

8,00%0,50%

65097,5

NC

resineuxsciure

Buzancais658

24169

18

12ZIPPRO

* N

C N

C N

C N

C N

C N

C #VALEUR!

NC

NC

NF et DIN

PLUS 6,00

10,00 30,00

4,60 10,00%

0,7650

97,5aucun

resineuxsciure

NC

NC

#VALEUR!0

13G

RANU

LORRES

**** 1 500

28020

6,00 3,15

30,00 4,60

8,00%0,50%

65097,5

aucunresineux

sciureLes O

rres15

010,95

30

LE PROCESS DE GRANULATION

Le type de matière première, le type de séchage (tambour ou tapis), la température de

séchage qui modifie la structure du bois, le conditionnement et le stockage de granulés ont

une forte influence sur la qualité de la combustion du granulé bois, cela influe sur trois

paramètres :

- Son Pouvoir calorifique Inférieur

- La maintenance de l’appareil de combustion (taux de cendre, vis bloquée,

machefer)

- La pollution atmosphérique (présence de polluant, particules, ect…)

PARAMETRES DES GRANULES

LES DIMENSIONS DU GRANULÉS :

Une production artisanale peut arriver facilement à respecter ce paramètre par l’installation

d’une graille de calibrage.La plupart des granulés de bois ont un diamètre d’environ 6 à 8

mm voire 9 mm et une longueur de 2 à 3 cm pour le marché des poêles et des chaudières à

granulés. Plus les granulés seront petits, uniformes, réguliers et bien densifiés, meilleur sera leur

circulation entre le silo et la chaudière.

Le respect de ces caractéristiques permet d’éviter le blocage de vis qui devient alors très

rare, voir inexistant. Cette propriété permet aussi d’obtenir une livraison facile (par système

de camion souffleur) car la petite taille de ces granulés permet un écoulement aisé dans les

tuyaux.

Enfin ces dimensions permettent un stockage optimisé et ainsi un gain d’espace.

LE TAUX D’HUMIDITE <8%

Pour les particuliers, les granulés doivent avoir une humidité de 8 à 10 % maximum. Chaque %

d’humidité en moins améliore le pouvoir calorifique inférieur (PCI). Ainsi un granulé dont

l’humidité est de7 % à un PCI de 5 % supérieur au granulé d’humidité de 12 %.

Mais une sciure trop sec ne permet pas de faire un granulé de qualité, sa durabilité est

mauvaise. C’est pourquoi on rajoute à la sciure trop sec de l’eau.

Il faut retenir que plus le granulé de bois sera sec, meilleur sera sa combustion et par la même

meilleur sera le rendement de l’appareil de chauffage.

Influence du taux d’humidité sur le PCI du Bois

31

On constate peu de variations de PCI selon les espèces de résineux utilisées dans la

granulation.

POLLUTION

32

Un granulé de mauvaise qualité et comprenant des composés autres que du bois peut

dégager des COV (composés organiques volatils) représentant une pollution invisible dans la

maison (les COV se retrouvent dans les colles, les solvants...). Une mauvaise humidité entraine une mauvaise durabilité.

LA DURABILITE MECANIQUE

Cette propriété correspond à la capacité du granulé à ne pas se casser sous l’effet de chocs

ou de frottements. Autrement dit, c’est son aptitude à supporter les opérations de

chargement, de stockage, de reprise de stockage, de transport et de livraison, du transfert

du silo de la chaufferie jusqu`à la chaudière, au cours desquelles les granulés subissent des

chocs. Moins les granulés supporteront ces opérations, plus on obtiendra de taux de

poussières de fines qui n’est autre que le pourcentage en masse des produits inférieurs à 3,15

mm. Une valeur moyenne de durabilité du granulé bois se situe autour de 95%,

correspondant au pourcentage de granulés qui ne cassent pas après les opérations citées

plus haut. Cette propriété est essentielle, une mauvaise durabilité entraine un taux de fines trop

important.

LE TAUX DE FINES :

<1% PARAMETRE ESSENTIEL ET DELICAT POUR L’ARTISANAL

Le taux de fines est une caractéristique importante des granulés, il peut avoir un impact

négatif sur le fonctionnement d’un poêle ou d’une chaudière, notamment au niveau du

transfert des granulés du silo jusqu’à la chambre de combustion. En effet, plus la quantité de

fines présentes dans les granulés sera grande, plus il y aura de probabilité d’avoir des

blocages dans les systèmes d’alimentation. D’autre part les petites particules fines vont brûler

plus rapidement que les granulés de bois. Ainsi, si les granulés présentent de nombreuses

particules fines, il y aura une grande probabilité que lors de la combustion on obtienne une

intense flamme inutile (ne dégage pas de chaleur). Actuellement, la plupart des fabricants

et des fournisseurs de granulés assurent que la quantité de fines ne devrait pas dépasser 1%.

Une production artisanale devra soigner particulièrement ce taux et vérifier son processus,

notamment les phases de manutention par tapis élévateur.

DENSITE GRANULÉS :

650 KG/m3 en apparent (800 KG/m3) en bois plein

REGLAGE DE LA PRESSE EST IMPORTANT

Les granulés de bois doivent être suffisamment densifiés. Le degré de densification influe

fortement sur le taux de fines qu’on peut retrouver chez l’utilisateur. Il est préférable d’avoir

un très faible pourcentage de particules fines. Plus le granulé sera dense, plus il aura un faible

taux de fines. Plus cette densité sera importante plus la densité énergétique des granulés sera

élevée.

Les sacs de granulés étant vendu au poids, le volume des sacs sont plus grand. Une

mauvaise densité entraine souvent une mauvaise durabilité.

Une mauvaise densité peut signifier une mauvaise durabilité.

PRESENCE ADDITIFS

Les additifs peuvent être inorganiques ou organiques et provoquent une augmentation du

taux de cendres. Lorsque leur application n’est pas maîtrisée, les produits chimiques ou les

substances supplémentaires peuvent avoir une influence significative sur les émissions de

particules lors de la combustion. On trouve sur le marché des granulés issus des produits

agricoles (produits connexes, non concurrents de la nourriture pour l’homme et pour les

animaux) dont les caractéristiques sont maîtrisées pour garantir une bonne combustion dans

des équipements de chauffage dédiés.

33

SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE :

Granulénergie Revue 1 à 10

Logistic management of wood pellets: Data collection on transportation,

storage and delivery management Pellets ATLAS

Bilan Carbone facteur emissions 5.7

Base Carbone

Pegase Base de données sur le prix des énergie.

Guide pratique du fabricant de combustibles, PROMOBOIS AUVERGNE

34

Une étude réalisée par

Et financée par