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Make a Difference for Children UNICEF MADAGASCAR Boîte à Outils PartenariatPublic-PrivépourlesEnfants  SURVIE DE LA MERE ET DE L’ENFANT  EAU & ASSAINISSEMENT SANTE & NUTRITION EDUCATION VIH/SIDA/IST/DEVELOPPEMENT DES JEUNES PROTECTION DE L’ ENFANT POLITIQUE SOCIALE COMMUNICATION POUR LE DEVELOPPEMENT © UNICEF Madagascar/ Giacomo Pirozzi (2009) / Jennifer Matthews (2010)

UNICEF Madagagascar--Boîte à Outils: Partenariat Public-Privé pour les Enfants (Octobre 2010)

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Make a Difference for Children

UNICEF MADAGASCAR

Boîte à Outils

PartenariatPublic-PrivépourlesEnfants 

SURVIE DE LA MERE ET DE L’ENFANT EAU & ASSAINISSEMENTSANTE & NUTRITION

EDUCATIONVIH/SIDA/IST/DEVELOPPEMENT DES JEUNESPROTECTION DE L’ENFANTPOLITIQUE SOCIALECOMMUNICATION POUR LE DEVELOPPEMENT

© UNICEF Madagascar/ Giacomo Pirozzi (2009) / Jennifer Matthews (2010)

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L L E E M M O O T T D D U U R R E E P P R R E E S S E E N N T T AAN N T T  

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Le mot du Représentant

Lorsque l’Unicef Madagascar a conduit en 2008 une consultation préalable auprès de nombreux acteurs dusecteur privé pour identifier le potentiel et l’intérêt du secteur privé à s’engager  dans des programmes àimpact positif et durable sur les enfants, nombre d’entre vous ont répondu positivement et ont souhaitéinvestir en faveur des enfants mais ont souhaité des conseils et des idées pour ce faire.

J’espèr e que ce document, véritable boîte à outils, va vous orienter dans vos initiatives pour être uneentreprise ‘amie des enfants’. Vous trouverez un éventail d’activités que vous pourrez mener au sein mêmede votre entreprise mais aussi pour améliorer la situation des enfants, des jeunes et des femmes dans lescommunautés qui vous entourent, en partenariat ou non avec l’UNICEF.

La situation politique et socio-économique actuelle diffère de celle de 2008. Nous devrons redoublerd’efforts pour offrir ‘Tous les droits à chaque enfant’ . La situation des enfants est critique :

La période de crise est une période préoccupante pour la protection des enfants qui sont les plusexposés. Le risque d’être victime de violence et d’autres problèmes de protection augmente chezles enfants et les adolescents dont les familles sont pauvres, ainsi que chez ceux qui sont exclusdes services sociaux de base et des mesures de protection sociale (emploi, santé, eau et

assainissement, éducation, etc.).

Les chiffres officiels montrent que 452 200 enfants de 6 à 10 ans ne sont toujours pas scolarisés(MEN). Et la scolarisation de ceux qui sont déjà à l'école risque d’être compromise dans uncontexte où les écoles reçoivent moins de ressources pour le fonctionnement ( c’est le cas pour lescaisses écoles), ce qui augmente dans beaucoup de cas l'appui demandé aux familles en susd’autres contributions telles que la contribution à l’association des parents d’élèves. Selon uneévaluation de l'UNICEF, il devient de plus en plus difficile pour beaucoup de familles d’assurer lascolarisation de leurs enfants. Les familles ayant plusieurs enfants sont les plus concernées. Parmi175 parents interviewés, les coûts directs d’une famille pour l'éducation primaire ont augmentéd'environ 30%, pendant l'année scolaire 2009-2010.

Le taux d’accès à un assainissement amélioré est passé de 12% en 2006 à 11% en 2008 selon lerapport du Programme conjoint OMS/UNICEF de suivi de l’approvisionnement en eau et de

l’assainissement (JMP 2010). Selon la même source, 59% de la population reste privée de sourcesd’eau potable en 2008.

En 2009, 20% des 2 600 Centres de Santé de Base n’ont pas reçu les médicaments essentiels

commandés en raison de la pénurie au niveau de la centrale d’achat SALAMA ou de la perturba tion

du système de distribution au niveau des districts.

Dans un contexte de grande pauvreté, avec 67 % des adolescents vivant avec moins de 1,25 USDpar jour (Etude sur les adolescents ODEROI 2008 ), les grossesses chez les adolescentes restenttrès fréquentes alors que l’accès aux services de santé maternelle reste très limité et queseulement 51% des accouchements sont assistés par du personnel médical qualifié.

Plus de 11 000 enfants de moins de 5 ans, affectés par la malnutrition aiguë sévère, ont été pris en

charge au niveau des plus de 130 centres de santé de base de trois régions du sud de Madagascar

: Androy, Anosy et Atsimo Andrefana . Le manque de pluies a sévi sur cette partie de l’île en 2009,

entrainant un risque nutritionnel pour plus de 234 000 enfants de moins de 5 ans. Cette situation

continue en 2010 et risque de s’aggraver . 

La priorité de l’UNICEF est donc de renforcer les partenariats existants et de créer de nouvelles alliancesstratégiques afin d'assurer une réponse efficace pour les enfants.

Depuis septembre 2009, l’UNICEF Madagascar met en œuvre une stratégie destinée à promouvoir laResponsabilité Sociale des Entreprises (RSE) et encourager le changement de comportement et de

pratiques dans le monde des affaires. L’UNICEF a développé et continue de développer des partenariatsavec les entreprises pour la promotion et la réalisation des droits des enfants et pour une contribution àl’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à Madagascar.

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Le secteur privé représente pour l’UNICEF un partenaire essentiel face aux défis sociaux auxquels lescommunautés font face, en matière de santé, d’accès à l’eau et à l’assainissement, d’éducation et deprotection contre la violence, les abus et l’exploitation. Répondre à ces défis sociaux relève de laresponsabilité collective de tous les acteurs, car le bien-être social de la population se trouve à la basemême du développement économique de tous les pays. Il faut en effet reconnaître que, ici comme ailleurs,

des millions de personnes continuent d’être victimes d’injustice, de discrimination et d’inégalité.

Et ces inégalités ont ralenti les progrès, rendant les OMD difficiles à atteindre. Ici comme ailleurs, lespersonnes les plus défavorisées n’ont pas assez profité de la croissance économique, une croissance quin’a pas été suffisamment accompagnée par un progrès social.

Avec seulement 1,5 USD vous pouvez protéger un enfant contre le paludisme. Savez-vous quel’utilisation quotidienne et appropriée de moustiquaires peut réduire la mortalité infantile de 20% etl'incidence du paludisme de 50% chez les enfants de moins de cinq ans ?

Pour 6 500 USD vous pouvez offrir de l’eau potable à des enfants vulnérables. Savez-vous quel’approvisionnement en eau potable réduit de 25 % la morbidité liée à la diarrhée ?

Et avec 16 000 USD vous pouvez construire une salle de classe et permettre à 50 enfants parannée scolaire de bénéficier d’une éducation et d’un bon départ pour la vie.

Environ 10 millions de personnes  sont  âgées de moins de 18 ans à Madagascar. Aussi, miser sur lesenfants et les jeunes est un investissement à long terme pour l’avenir du pays. Cette  boîte à outils offre diverses  opportunités  au Secteur  Privé  pour  s’engager   ou  renforcer son engagement afin d’aider Madagascar à atteindre ses objectifs pour les enfants. Les enfants comptent sur votre engagement.

Une entreprise sensible aux droits de l’enfant est une entreprise citoyenne et une entreprise qui adhère aumouvement mondial pour bâtir un monde digne des enfants.

Unissons-nous pour les enfants ! Unissons-nous pour un impact accru et une différence réelle en faveurdes enfants malgaches ! Relevons les défis pour l’enfance et la jeunesse de Madagascar !

Bruno MaesReprésentant de l’UNICEF 

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M M AAD D AAG G AAS S C C AAR R E E N N B B R R E E F F  

Données clés  

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Make a Difference for ChildrenMadagascar en bref

68% de la population vit avec moins de $1,25 par jour (SOWC 2010) 

Seulement 41% de la population a accès à l’eau potable, 2008

(JMP, 2010) – Urbain: 71% & Rural: 29%

Seulement 11% de la population dispose d’infrastructure sanitaire adaptée, 2008

(JMP, 2010) – Urban: 15% & Rural: 10% 

Population (millions) 2008 (SOWC 2010)

3,06

6,51 9,54

Les enfants 

34% des enfants n’achèvent pas leur scolarité primaire (2008/2009 MEN EFA) 

Le taux de redoublement dans le primaire est de 20,4% (2008/2009 MEN EFA)

Avec seulement 1 instituteur pour 48 élèves (2008/2009 MEN EFA) 

1 enfant sur 5 n’est pas déclaré à l’état civil (EDS 2008-2009) 

Le travail des enfants touche 32% d’enfants de 5 à 14 ans (SOWC, 2010) 

Les jeunes 

Le taux brut de scolarisation dans le secondaire est de 35% (2008/2009 MEN EFA) 

18,6% des Travailleur(e)s du Sexe (TDS) ont moins de 19 ans 

(Etude comportementale auprès des TDS, SE/CNLS 2008)

La proportion de jeunes hommes et jeunes filles ayant des rapports sexuels

monnayés ou en échange d’une faveur est passé respectivement de 29% à 34% et de 24%

a 27% entre 2006 et 2008 (Etude socio-comportementale auprès des jeunes âgés de 15 à 24 ans,

SE/CNLS 2008)

Les grossesses précoces restent préoccupantes alors qu’un peu plus d’un quart (26%) des jeunes filles de moins de 18 ans a déjà donné naissance à un bébé (EDS 2008-2009)

Les femmes498 est le taux de mortalité maternelle pour 100 000 naissances vivantes 

(EDS 2008-2009)

L’âge médian du premier accouchement de femmes entre 20 et 24 ans est de

19,4 ans (EDS 2008 – 2009)

Seulement 51 % des naissances sont assistées par du personnel  médical

qualifié (SOWC 2010)

50,8%  des femmes enceintes ne dorment pas  sous une moustiquaire 

imprégnée (ITN Utilisation Evaluation, Health Bridge CDC, 2008) 

UNICEF Madagascar Corporate engagement: STATISTIQUES SELECTIONNES 2010

Malnutrition35%

Causes des décès maternels

Estimation régionale pour l’Afrique, 1997-2002

(Country profile Madagascar, UNICEF 2009)

infections

including

HIV, 16

other

causes, 30

hypertensive

disorders , 9abortion, 4

anaemia, 4

obstructed

labour, 4

haemorrhage

, 34

Homme

Femme

Causes de mortalité des enfants de moinsde 5 ans à Madagascar (WHO 2007)

Homme Femme

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E E T T R R E E U U N N E E E E N N T T R R E E P P R R I I S S E E AAM M I I E E D D E E S S E E N N F F AAN N T T S S  

Des activités sur le lieu de travail 

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Pour être un partenaire responsable et un employeur de choix à Madagascar, une entreprise peut seconcentrer sur deux domaines clés portant sur la promotion des droits fondamentaux des employés et descommunautés. Ceux-ci contribueront à améliorer l’image de l’entreprise et seront à mettre au crédit de sastratégie de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE).

Premièrement, améliorer les standards sociaux existants au sein des entreprises en faveur des employés (notamment en termes de réduction de l’absentéisme lié aux éventuelles maladies, mais aussi pourconsolider la fierté et la fidélité des employés ce qui qui réduirait les coûts de recrutement et de formation) ;cela aura des répercussions positives sur les familles des employés et sur la productivité.

Deuxièmement, définir l’investissement dans les programmes de Responsabilité Sociale des Entreprises(RSE) comme véritable stratégie d’entreprise (améliorer les conditions de vie et le bien-être des employés,des membres de leur famille et de la communauté dans laquelle ils vivent et travaillent).

L’UNICEF souhaite que les entreprises soient des entreprises modèles et conformes au modèle «Child andfamily friendly » ou « ami des enfants et de la famille». Ce modèle est souvent utilisé pour des écoles, deshôpitaux, etc. Il a pour objet d’amener progressivement les institutions concernées à atteindre les normesde qualité en traitant tous les éléments qui influent sur le bien-être et les droits de l’homme, de l’enfant en

particulier. Ces institutions sont des modèles dans la société et font la fierté des communautés.

EXEMPLES D’ACTIVITES POUR ETRE UNE ENTREPRISE “AMIE DESENFANTS ET DE LA FAMILLE ” A MADAGASCAR

Information – Sensibilisation

1) Respecter l’âge minimum légal du travail, les heures de travail et les congés de maternité.

2) Signer un code de conduite avec les employés à tous niveaux pour une tolérance zéro quant auxviolences et abus sexuels sur les enfants.

3) Sensibiliser les employés sur toutes les questions liées aux droits des femmes, des jeunes et desenfants par des formations régulières ou des ateliers. Domaines concernés : la santé, l'éducation,la nutrition, l’eau et l'assainissement, les jeunes et le VIH/SIDA/IST, le planning familial chez les jeunes et la protection des enfants.

4) Fournir de l’information et encourager les campagnes de sensibilisation sur le VIH/SIDA et lesInfections Sexuellement Transmissibles (IST) sur le lieu de travail.

5) Encourager les employés à envoyer leurs enfants en âge scolaire à l’école, 

6) Encourager les employés à dormir sous des moustiquaires et en faciliter l’acquisition pour lesemployés ayant des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans dans le ménage dans lesrégions à risque de paludisme.

7) Informer et encourager les employés à respecter le calendrier de vaccination de leurs enfants enprenant contact avec les services de santé pour une vaccination complète avant leur 1

er 

anniversaire.

8) Encourager les employés à enregistrer leur enfant à l’état civil dans les 12 jours de leur naissance.

Service

9) Mettre en place des installations sanitaires de base avec l’accès régulier au savon, assurer l’accèsà l’eau potable pour tous les salariés et organiser des campagnes d’éducation à l’hygiène. 

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Plan d’actions sur le lieu de travail

Secteur privé : Plan d’action sur le lieu de travail 

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10) Fournir des soins pré-nataux gratuits et faciliter les diagnostics pré-nataux des femmes enceintes,employées de l’entreprise ou des conjoints des employés, faciliter l’enregistrement des naissancesdans les délais prévus par la loi et mettre en place une crèche avec un espace pour l’allaitementmaternel.

11) Fournir 1 kit familial par employé, qui peut être composé d’un savon, d'un produit de purificationd'eau et de matériels éducatifs comme un manuel sur l’allaitement du nourrisson, des jeunesenfants et de la femme ou un manuel sur l’éducation parentale. 

12) Développer des services de médecine du travail pour soutenir la vaccination systématique desenfants âgés de moins de 1 an de tous les employés.

13) Fournir régulièrement des solutions de réhydratation orales, des comprimés de vitamine A, descomprimés de vermifuge (Albendazole) pour les enfants des employés de moins de 5 ans.

14) Fournir de la supplémentation en fer et acide folique pour les femmes enceintes.

15) Faciliter les bilans de santé de base pour tous les employés, entre autres concernant les maladies

parasitaires, la tuberculose et le VIH/SIDA.

16) Développer l’accès aux préservatifs pour tous les personnels de l’entreprise pour soutenir la luttecontre le VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissibles (Syphilis, Hépatite B, etc.).

17) Mettre en place un système pour atténuer les impacts du changement climatique et la destructionde l’environnement pouvant comporter des risques et mettre en danger la santé des populationsenvironnantes, surtout pour les entreprises à proximité des écoles et des espaces pour les jeuneset les enfants.

18) Soutenir des projets sociaux en faveur des femmes, des jeunes et des enfants des communautésenvironnantes.

19) Effectuer un suivi et une évaluation régulière de la situation globale des employés et de leursfamilles ; impliquer les salariés dans le processus d’évaluation des investissements sociauxréalisés par l’entreprise et l’impact sur les conditions générales des employés et de leurs familles.

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Plan d’actions sur le lieu de travail

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Make a Difference for Children

E E T T R R E E U U N N E E E E N N T T R R E E P P R R I I S S E E AAM M I I E E D D E E S S E E N N F F AAN N T T S S  

S’engager pour les communautés environnantes 

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SURVIE DE LA MERE ET DE L'ENFANT

EAU & ASSAINISSEMENT

De leur propre initiative, les entreprises peuvent :

S'assurerqueleursopérationsneconduisentpasàunepollutiondelaqualitédel'eauausein de la communauté environnante. Cela peutêtre fait enévaluant tous les aspects deleursactivités,dutraitementdesdéchetsindustrielsàlaprotectiondesréservesd'eaudelanappephréatique,etenprenantdesmesurespourréduirelesimpactsdeleursactivitéssurlasantéhumaine.

  Assurer que leurs employés et leurs familles vivent dans des communautés oùl'approvisionnementeneaupotableestsûretlesnormesd'hygiènesontrespectées,en(a)donnant dusavon pour le lavage desmains –  ce qui réduit l'incidence de ladiarrhée depresquedemoitié, ainsiqueles risquesd'infectionsrespiratoires commela pneumonie,etd'autresmaladies,dontlesinfectionsoculaires;(b)endonnantdesalternativescommeles

produitsdepurificationd’eau.

  Assurer que leurs employés, leurs familles et la communauté où ils vivent aient desinfrastructures adéquates d'assainissement et un accès à des sessions d'éducation àl'hygièneetàl'utilisationetlamaintenancedecesinfrastructures.

En partenariat avec l'UNICEF, les entreprises peuvent :

Financerlesrecherchesfondamentalessurleseffetsàlongtermedelacontaminationdel'eausurledéveloppementdesenfantsetsurlasantédesfemmes,pouravoirdemeilleursargumentspour leplaidoyerpourl'approvisionnement eneaupotable, incluant leplaidoyeraprèsdelacommunautédesaffaires.

 Parrainerdes écolesvulnérables pour lesaiderà construire des infrastructurespour unmeilleur accèsà l'eauetà l'assainissementetpour donnerune éducation à l'hygièneauxécoliers.

 Construire et réhabiliter des infrastructures d'eau au niveau communautaire, en milieuurbainetenmilieurural,sansoublierlescentrespourlesjeunes,lesécolesetlescentresdesanté.

  Appuyerlescampagnesd'hygièneetdelavagedesmains.L'appuiestnécessairepour: (a) la conception et la production dematériels de communication (affiches, panneaux,stickers,spotsetc.), (b) ladiffusion radio,TV,SMSdesmessagespouréduquer lepublicsurl'hygièneet lelavagedesmains,promouvoirl'utilisationdusavonetprévenirlagrippeH1N1, (c)laproductionetladistributiondesavonselonlesbesoinsdescommunautés lesplusvulnérablespourlesencourageràadopterdemeilleurscomportementsentermed'hygiène.

 Financerlepré-positionnementdekitsd’urgence(seaux, produits de purification d’eau,

bidons et savon).

 Sponsoriserdessessionsdemobilisationcommunautairesurl'AssainissementTotalpilotéparlaCommunauté(ATPCouCLTS)pourassurerlaréductiondeladéfécationenpleinair

etaméliorerlesinfrastructuresd'assainissementauniveaucommunautaire.

 Sponsoriser des programmes de formation des enseignants pour l’amélioration desstandardssurl’eau,l’hygièneetl’assainissementenmilieuscolaire.

…fa ire attention à ne pas  polluer la qualité de l'eau potable de la communauté 

…aider leurs employés et la communauté à 

avoir de l'eau potable et 

un meilleur assainissement 

…aider les écoles vulnérables à avoir de 

l'eau potable et des 

infrastructures sanitaires, et aider les 

enfants à avoir une éducation à l'hygiène 

…aider les vulnérables à avoir accès à du 

savon, à comprendre l'hygiène, et à réduire les maladies 

…apporter une amélioration durable 

dans la vie des enfants avec l’appui des services spécialisés  

UNICEF Madagascar Corporate engagement: S’engager pour les communautés 

Secteur privé : S’engager pour les communautés 

…appuyer les  préparations aux 

situations d’ur ence  

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SANTE & NUTRITION

De leur propre initiative, les entreprises peuvent :

S'allier avec les services locaux de santé pour appuyer les activités de prévention, depromotiondelasantéauniveaucommunautaireouparmilesemployésdesentreprises.

 Donnerunappuidirectauxservicesdesanté,commelesponsoringd'uncentredesantédebase,oupourdesactivitésquiysontmenées;appuyerlesactivitésdepromotiondelasantéauniveaucommunautaire;donnerunéquipementprévuqueleservicedesanténepeutpass’offrir,ouquidoitêtreremplacé.

 Promouvoir la nutrition adéquate en quantité et en qualité de la femme enceinte etallaitante et si nécessaire fournir des aliments de complément riches en protéines et envitamines,touten faisant strictementattentionà éviterde promouvoirles substituts delaitmaternel.

 Menerdes campagnesdesensibilisation eninterne sur l'allaitementmaternelprécoceetexclusif jusqu’àl'âgedesixmois.

 Menerdessessionsdesensibilisation pourl’adoptiond’unea limentationadéquatepourles jeunesenfantsàpartirde6moisencomplément du lait maternel.

 Transmettredesmessagesclésquel'UNICEFpeutfournirsurlasantéetlanutrition.

 Dans les zones à risque de paludisme, donner à la communauté des moustiquairesimprégnésd'insecticide.

 Promouvoirlavaccinationtoutens’assurantquetouteslesfemmesetlesenfantauseindel'entrepriseoudanslescommunautésoùl'entrepriseopèresoientvaccinés.

 En partenariat avec l'UNICEF, les entreprises peuvent :

SponsoriserlacampagnedelaSemainedelaSantédelaMèreetdel'Enfant(SSME),unecampagne nationale biannuelle (en avril et en octobre) qui a été institutionnalisée àMadagascardepuis2006,parlefinancementdesupportsdecommunicationetdeservicedetransportdesvaccinsetintrantspouratteindrelesenfantsetlesfemmesinaccessiblesounon-desservis.

 Financerlepré-positionnementd’alimentsthérapeutiquespourlapriseencharged’enfantsatteintsdemalnutritionaigüesévèredanslessituationsd’urgenceetderoutine.

 Sponsoriser les journées internationales et nationales du paludisme (communication,

sensibilisation,achatet distributiondemoustiquaires,financerlesactivitéscommunautairesdedébroussaillageetnettoyagedeseauxstagnantes).

  AppuyerlesprogrammesdevaccinationàMadagascar(contrelarougeole,letétanos,lapolio3)pours'assurerquelesfemmesetlesenfantsmalgachessoientvaccinéscontrelesprincipalesmaladiesque l'onpeutprévenir etqui, sont lescausesdemortalitéinfantileetmaternelle.L'appuipeut-êtrenécessairepour:

(a) Financer la conception et laproduction d’outilsdecommunication, des carnets devaccination

(b)Livrerlesvaccinsdansleszonescibles(c)Fournirdeséquipementsauxnormesrequises(réfrigérateursetportes-vaccin)(d)Sponsoriserducarburantpourlesgroupesélectrogènesetlesréfrigérateurs.

  AideràassurerlacollectededonnéesparSMSpouraméliorerlasurveillancenutritionnelleetsanitaireafind’assureruneréponseplusefficacegrâceàlatechnologiemoderne.

 

…assur er l’amélioration de la 

nutrition du nourrisson et du jeune enfant ainsi 

que des femmes enceintes et allaitantes 

...appuyer les initiatives novatrices  

… permettre aux enfants et aux femmes enceintes et allaitantes de bénéficier 

d’interventions pour l’Accélération de la Survie 

de la Mère et de l’Enfant à travers les services réguliers 

et les campagnes 

UNICEF Madagascar Corporate engagement: S’engager pour les communautés 

…a ider à assurer une couverture vaccinale 

…contribuer à améliorer l’efficacité des 

services de santé 

…contribuer à lutter contre le paludisme 

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Make a Difference for Children

EDUCATION 

De leur propre initiative, les entreprises peuvent :

 Assurerque lescommunautésoù lesentreprisesopèrentaientaccèsà des servicesdequalitépourlespetitsenfants(crèchesetcentrespréscolaires)quirépondentauxnormesetdirectivesnationalessurles soinset ledéveloppementde lapetiteenfancedansunmilieusainetsécurisé.Cesnormesetdirectivesontétédéveloppéesavecl'aidedel'UNICEF.

 Transmettre à tous les employés les messages clés fournis par l’UNICEF sur ledéveloppementdelapetiteenfanceetsurl'éducationparentale.

 Mettredescrèchesetdescentrespréscolairesrépondantauxnormesnationalespourlesenfants des employés. Promouvoir l'allaitement maternel et éviter de promouvoir lessubstitutsdelaitmaterneldanslescrèches.

 Encouragerlesemployésàs'investirdansledéveloppementdeleursenfantsdebas-âge.Respecterladuréelégaledutravailafind’a ssurerquelesheuresdetravaildesemployésne

soientpasdescontraintesaudéveloppementdeleursenfants.

 Vérifierparmilesemployésqueleursenfants,surtoutceuxdupersonnelassistant(agentsde nettoyage, jardiniers, agents demaintenance), aillent tous à l'école, sinon, trouver unsystèmepermettantdelesyenvoyer.Donnerunappuifinanciersipossiblepourlesaideràterminerleurscolarisation(bourses,matérielsscolaires,etc.).

 Promouvoir l'accès à l'éducation pour les enfants exclus des communautés où lesentreprises opèrent en identifiant les familles vulnérables et en donnant aux enfants desboursesjusqu'ausecondaire.Accorderuneattentionparticulièreàl'éducationdesfillescarlesparentspourraientêtremoinsenclinàfinancerleuréducation.

  Identifierlesfamillesruralesquisontéloignéesdesécolesoùletransportverslesécoles

pose problème, et fournir un service de transport pour ces communautés pour que leursenfants n'abandonnent pas l'école, ni que les enfants ne soient contraints d’intégrer uninternat.

En partenariat avec l'UNICEF, les entreprises peuvent :

 Soutenir l’accès à l’éducation pour les enfants de bas-âge dans les endroits les plusvulnérables de Madagascar en finançant la construction de centres préscolaires ou enparrainant des centres existants dans une commune donnée pour les rendre amis desenfantsetpourqu'ilssuiventlesnormesetexigencesenvigueur.Celainclutlafournituredematérielspédagogiquesetludiquesainsiquedeslivrespourlesbibliothèques.

  Appuyer la formation des éducateurs dupréscolaire, la formationde la communauté enéducationparentaleouencorelaformationdesenseignantsenéducationàlacitoyenneté,àlapaixetencompétencesdeviedesjeunesdanslesécoles.

  Aider à la mise en place de bibliothèques pour les enfants dans les écoles les plusvulnérables, identifiées avec l'UNICEF ainsi que la production de livres pour enfants enmalgache.

 Parrainer des écoles dans une commune vulnérable et les aider à devenir "amies desenfants"ensponsorisant la constructiond’infrastructures,endonnant deséquipementsdesport,oudeslivrespourlesbibliothèquesetdesmatérielspédagogiques.

 Construire ou réhabiliter des écoles selon le prototype de l'UNICEF écoles “amies del'environnement” pour empêcher et éviter les pratiques nuisibles à l'environnement desconstructionstraditionnelles,adapterleurdesignselonlesconditionsclimatiques. 

…aider les enfants vulnérables à aller à 

l'école 

…assurer l'éducation des petits enfants au 

sein de leur environnement 

immédiat 

…aider les enfants vulnérables à avoir une éducation de meilleure qualité et les empêcher 

d'abandonner leur scolarité 

…aider leurs employés et 

la communauté de base à donner aux enfants un bon départ pour la vie 

… contribuer aux stratégies mise à l’échelle du système prise en charge de la petite 

enfance 

UNICEF Madagascar Corporate engagement: S’engager pour les communautés 

… aider à la mise aux normes de qualité des écoles 

elon le concept « écoles amies des enfants et de 

l’environnement » 

… contribuer au renforcement du système 

éducatif pour l’application des techniques et pratiques  pédagogiques et mettre à 

disposition les outils 

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Make a Difference for Children

 Appuyerlaformationdesdirecteursd'écolesurl'approcheContratProgrammedeRéussiteScolaire(CPRS),quiestunoutildemobilisationcommunautairepouranalyseretdétermineravec toutes les entités (enseignants, élèves, association des parents, ONG, église,entrepriseslocales,notablesduvillage,etc.)lessolutionspouraméliorerprogressivementlesindicateurs de performance de l'école, comme l'accès à la scolarisation, la qualité del'apprentissageetl’achèvement.S'engageràappuyerlepland'actiondesécoles.  

Financerlamiseenplacedeprogrammesdeboursesscolairespourlesenfantslesplusvulnérablesdéscolarisés,enparticulierlesfilles,pourleurdonnerunesecondechancedereprendrel’école.

 

VIH/SIDA/IST/Développement des JEUNES

De leur propre initiative, les entreprises peuvent :

  Intégrerlesenfantsetlesjeunesdanslapolitiquegénéraledel'entrepriseenmatièredeprogrammeVIH/SIDA/IST.

 Promouvoirdespratiquesnondiscriminatoiresenmatièrederessourceshumainesvis-à-visdespersonnesvivantavecleVIH/SIDAetdesparentsdontlesenfantssontséropositifs.

 Donnerdesinformationset/oudesréférencesauxemployésetàleursfamillesconcernantleVIH/SIDAetlesIST,ainsiquesurlestestsetlapriseencharge.

 EncouragerlesemployésetleursfamillesàfairedestestsdedépistageduVIH/SIDAetd'ISTpourunedétectionprécoce.

 EncouragerlesemployésàparlerdesrisquesconcernantleVIH/SIDA/ISTàleursenfants.

  Assurerunaccèsfacileauxpréservatifspourlesemployés. 

Mener des campagnes de sensibilisation régulière en interne sur la prévention duVIH/SIDA et IST et la santé de la reproduction.

 

En partenariat avec l'UNICEF, les entreprises peuvent :

 SupporterlaformationdesJeunesPairsEducateurssurdifférentesquestionsrelativesàla

santédesjeunesetdesadolescents(VIH-SIDA,IST,grossesseprécoce,avortement,etc.).

 Sponsoriserdescinémobiles/bibliothèquesmobiles/kiosquespourdisséminerdeskitssurl’acquisition de connaissances et de compétences pour la vie, des outils éducatifs pourréduirelavulnérabilitédesjeunes.

 Sponsoriser des évènements comme la Journée Africaine de la Jeunesse, la JournéeInternationale de la Jeunesse, la JournéeMondiale duVIH-SIDAafin de promouvoir descomportementsàmoindrerisque.

 Parrainer une maison des jeunes et l’équiper ou construire un kiosque d'informationsVIH/SIDApour lesjeunes dans leszonesvulnérables deMadagascarproches des zonesd’interventiondesentreprises poursensibiliserlesjeunesauVIH/SIDA/IST,àlasantédela

reproduction, à l’éducation sur l’acquisition de compétences pour la vie et les bonnespratiquesenmatièred'eau,d’hygièneetd'assainissement.

…améliorer les connaissances et les 

compétences de vie des  jeunes à travers un 

apprentissage  participatif pour la 

réduction des comportements à 

risque.

…rejoindre la lutte contre le VIH-SIDAsur le lieu de travail et dans leur communauté 

…contribuer à la  prévention du 

VIH/SIDA/IST au sein de l’entreprise  

UNICEF Madagascar Corporate engagement: S’engager pour les communautés 

… octroyer des aides écifiques pour une meilleure 

équité dans l’éducation et réduire l’écart genre 

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Make a Difference for Children

Financerlaréhabilitationoulaconstructiondeterrainsdesportetsponsoriserdestournoissportifs pour permettre aux jeunes de s’exprimer par le sport et apprendre des valeursessentielles telles que le respect, l’esprit d’équipe, etc. Les activités sportives sontstratégiques pour que les jeunesdépensent sainement leur énergieet pour lesmainteniréloignésdesrisquespotentielsdedélinquance.

 Produire ou reproduire des outils de communication, notamment des films éducatifs, àdestinationdesjeunes.

PROTECTION DE L'ENFANCE

De leur propre initiative, les entreprises peuvent :

 Encourager l'enregistrement des naissances. Chaque enfant a droit à une identité.L'enregistrementdesnaissancesestlabasepourassurerledroitde l’enfantà l'éducation,

auxsoinsdesantéetauxserviceslégauxetsociaux.L'enregistrementdesnaissancesestuneétapeessentiellepourlaprotectioncontrelesabusetl'exploitation.

 Mettreenplacedesmesuresstrictespouréliminerletravaildesenfantsetenquêterauprèsdeleurchaîned'approvisionnementafindes'assurerqueleursfournisseursn'emploientpasd’enfants.

 Menerdescampagnesdesensibilisationetd'informationauprèsdesemployés,auprèsdelacommunautéoùl'entrepriseopèreafindemenerunplaidoyerpourlanon-toléranceenverstouteformedeviolenceetd'abusenverslesenfants,dontl'exploitationsexuelle,letravaildesenfants,letraficd'enfants,leharcèlementetlemariageprécoce.Serapprocherdesréseauxdeprotectiondel'enfancequiidentifient,réfèrent,contribuentàpréveniretrépondreauxcasdeviolencesurlesenfants.

 Développer des codes de conduite et des principes de bonnes pratiques contre toutesformesdeviolenceetd’abusauseindel'entreprise.

 

En partenariat avec l'UNICEF, les entreprises peuvent :

  Aiderdescommunautésidentifiéesàmettreenplaceunsystèmeetunréseauétendusdeprotectiondel'enfancepouridentifierlesenfantsexposésauxrisques,préparerlesréponsesetélaborerdesmécanismescommunautairespourprotéger lesenfants contreles abus, lanégligence,laviolenceetl'exploitation.

  Aider les services de protection des mineurs de la police et de la gendarmerie pouraméliorerleurtravail,parexempleenlesdotantd’outilsdetravailtelsquedesmotosoudesmachinesàécrire.

  Appuyer desONG ou structures communautaires qui prennent en charge les soins desanté, l’alimentation, l'hébergement et les services sociaux pour les enfants perdus ouvictimesdeviolenceavantlaréintégrationpossibleauseindeleursfamilles.

 Contribuer à lamise en place et à l'équipement d'espaces amis des enfants pour leurdonnerun environnementsûr lesprotégeantainsi des risques etdesdangers potentiels ;donnerdesconseilspouraiderlesenfantsàseremettredessituationsvécuesd'urgence,deviolenceetd'abus.Lesespaces"amisdesenfants"offrentégalementauxenfantsetàleursfamillesdesservicesdebaseenmatièredesanté,d'éducationetd'utilisationd’eaupotable,

d'assainissementetd'hygiène.

…réduire la violence contre les enfants 

…éliminer le travail des nfants dans leurs opérations 

… améliorer l'enregistrement des naissances 

…être des fers de lance dans a mise en place de systèmes 

locaux de protection de l'enfance 

UNICEF Madagascar Corporate engagement: S’engager pour les communautés

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Make a Difference for Children

Contribuerausalairedesagentscommunautairesquisuiventlesfamillesàrisquesdansles espaces amis des enfants et/ou financer des matériels récréatifs à mettre dans lesespacesoudesvivresensituationd’urgences.

 Financerlamiseenplacedecellulesdeveillescommunautairesquipourrontidentifieretprévenirlesrisquesencourusparlesenfants.

  Appuyer la multiplication et la dissémination des lois et des outils de communicationconcernantlaprotectiondel'enfancepourlesmédias.

 Sponsoriserdesévènementsrelatifsàlapromotiondesdroitsdel'enfant.

  Appuyerunecampagnenationaledeluttecontreletourismesexueletcontrel'exploitationsexuelledesenfantsdanslesécoles,leshôtels,lesaéroports,etc.…

 

POLITIQUE SOCIALE

En partenariat avec l'UNICEF, les entreprises peuvent :

 Menerl'élaborationde documentsstratégiques,d’étudesetderecherchesur la situationdesenfantslesplusvulnérablesetsurlessolutionsvisantàaméliorerleursvies.

  Appuyerleplaidoyerdel’UNICEFauprèsdesdécideurs,desespairsdusecteurprivé pourfaireprogresser les droitsde l'enfant,qui assurerontunaccès équitableà l'éducation,auxsoinsdesanté,àlaprotectionsocialeetauxautresservicesdebasepourtouslesenfants.

 

COMMUNICATION POUR LE DEVELOPPEMENTEn partenariat avec l'UNICEF, les entreprises peuvent :

  AppuyeruneConsultationNationaledes Jeunesparvoiederadio,internet, et téléphonemobilepourfaireentendrelavoixdesjeunesàproposdesujetslesconcernant.

 Financer les actions visant à renforcer les capacités des radios locales et des JeunesReportersClubpourqu’ilspuissentdévelopperdesémissionsradiophoniquesdequalitépourlesjeunesetlesfamillesetréaliserdesdébatsendirectaveclesjeunes.

 Sponsoriserl’achatdepostestéléviseurspourmettredanslescentresdesantépourque

desmessagesclésetlesbonnespratiquessurlaprotection,lasanté,l’hygiène,lanutrition,etc.puissentêtrediffusésencontinueetsoientaccessiblesàlacommunauté.

UNICEF Madagascar Corporate engagement: S’engager pour les communautés 

…appuyer les  politiques en faveur des plus vulnérables et 

de leurs enfants 

…contribuer à la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants 

…appuyer les initiatives favorisant l’ex  pression et la 

 participation des jeunes 

…contribuer à la communication pour la mobilisation sociale et le 

hangement de comportement 

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Make a Difference for Children

Disséminerdesmessagesclésbaséssurlelivre"SavoirpourSauver"pourconseilleretpromouvoir les meilleures pratiques relatives à la santé, l'hygiène, la nutrition, l'eau, laprotectiondel'enfance,etc.(a)  Imprimerlesmessagessurtoussupportsdecommunication:affiches,textile,etc.(b)  Fournirdesespacespourdisséminerlesmessages(TV,radio,internet,panneaux,etc.)

(c)  EnvoyerdesmessagesdesensibilisationviaSMS.

 Sponsoriserlescampagnesdemobilisationpourlapromotiondemessagesstratégiquesetpratiques clés en vue d’augmenter la bonne utilisation des services, d’encourager lescomportementspositifsauniveauindividueletfamilialetpermettrelechangementsocial.

 

UNICEF Madagascar Corporate engagement: S’engager pour les communautés 

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Make a Difference for Children

C C O O U U T T D D E E S S I I N N V V E E S S T T I I S S S S E E M M E E N N T T S S S S O O C C I I AAU U X X  

Faire la différence pour les enfants 

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Make a Difference for ChildrenCoût des investissements sociaux

Hygiène / Eau / Assainissement 

350$ pour une sensibilisation sur l’hygiène

et le lavage des mains dans un villageL’éducation à l’hygiène réduit de 28 % la morbidité liée à la diarrhée

0,04$ pour un savon  Le lavage des mains au savon réduit de 44% la morbidité liée à la diarrhée 

6 500$ pour l’installation d’un point d’eau 

3 600$ pour la construction d’un module de latrines

Survie de la mère et de l’enfant

1,5$ pour une moustiquaire imprégnée 

55$ pour fournir des aliments thérapeutiques pour

un enfant atteint de malnutrition aigüe sévère 

1$ pour l’achat de suppléments alimentaires en

fer et acide folique pour une femme enceinte.

L’approvisionnement en eau potable réduit de 25 % la morbidité liée

à la diarrhée

L’usage de latrines réduit de 32 % la morbidité liée à la

diarrhée

(Sources : International Sanitation Year 2008 )

L’utilisation quotidienne et appropriée de moustiquaires imprégnés d’insecticides 

réduit la mortalité infantile, toutes causes confondues, de 20% (Lengeler C: Insecticide-

treated bednets and curtains for preventing malaria. Cochrane Database System 2000, 2:CD000363.) 

Réduire de 50% la mortalité des enfants atteints de malnutrition

aigüe sévère (source : Bulletin of WHO 74(2), 223-229, 1996) 

Réduire jusqu’à 20% la mortalité des enfants de moins de cinq ans

(source : The Lancet, vol. 371, no. 9608, 19 January 2008) 

Education 

16 000$ pour la construction d’une salle de

classe  Construire une salle de classe permet de scolariser 50 enfants 

180 $ par an pour une bourse scolaireCeci permet de donner une deuxième chance à un enfant vulnérable

déscolarisé de reprendre l’école et d’achever le cycle primaire 

Protection de l’enfant 

650 $ pour permettre à une commune de renforcer les

systèmes d’enregistrement rétroactif des naissances 

200 $ pour la mise en place de Cellules de Veilles pouvant réagir

aux risques encourus par les enfants dans une commune

95 % des nouveaux nés d’une commune donnée sont

identifiés, déclarés et enregistrés

Tous les cas d’abus, exploitation et violence perpétrés sur

les enfants sont signalés aux autorités (police,

gendarmerie et justice) grâce aux Cellules de Veille

25 000$ pour la réhabilitation et le

développement d’un espace sportif  

8 500$ pour l’implantation d’un kiosque d’information pouraméliorer les connaissances des jeunes sur le VIH/SIDA et les IST 

3 000 enfants et jeunes vulnérables âgés de 10 à 24 ans ont accès à des activités

sportives pour leur développement individuel

12 000 jeunes vulnérables reçoivent chaque année

une information de qualité en matière de lifeskills/

SRA grâce à un réseau de 25 JPE

Les jeunes des communes vulnérables disposent

d’un espace d’information et d’expression ets’engagent comme acteurs dans leur communauté 

4 500$ pour la formation de 25 jeunes pairs éducateurs (JPEs)

pour renforcer les compétences de vie des jeunes

VIH / SIDA / Développement des jeunes

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Make a Difference for Children

Des projets spécifiques en partenariat avec l’UNICEF 

SURVIE DE LA MERE ET DE L’ENFANT  

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Make a Difference for Children

Une tendance à la détérioration 

Eau et assainissement : en 2008, seulement 41 % des ménages ont accès à

l’eau potable contre 47% en 2006 (source : JMP 2010/2008). Et seulement 11%

de la population a accès à des infrastructures sanitaires adéquates en 2008

alors qu’en 2006, 12% de la population avait accès (source : JMP 2010/2008).

Par conséquent, les maladies diarrhéiques sont fréquentes dans les zones

urbaines et rurales, et sont la cause de 17% de mortalité des enfants de moins

de cinq ans.

Eau, hygiène et assainissement (Wash) à l’école :  La situation est

préoccupante à l’école. Seulement 13% des écoles primaires publiques ont

accès à l’eau et 24% ont des latrines. Et seulement 4% des écoles répondent

aux normes requises en matière d’eau et d’assainissement (Ministère de l’Education

base de données 2008).

Lavage des mains à Madagascar : Dans les zones urbaines, seulement 35% de

la population pratique le lavage des mains au savon pendant les moments

critiques : avant de manger, avant de cuisiner, avant d’allaiter, après tout

contact avec des fèces. En zones rurales le taux est moindre voire inexistant

(Enquête Connaissances Aptitudes et Pratiques 2004). 

Stratégies

Il y a des liens étroits entre l’eau, l’hygiène et l’assainissement (WASH) et le développement économique et

social des communautés. Le manque d’eau, d’hygiène  et d’assainissement accentuent la pauvreté en

réduisant la productivité et augmentant les coûts relatifs aux dépenses de santé.

Les objectifs et stratégies pour améliorer la situation à Madagascar sont :

Augmenter l’accès aux infrastructures adéquates pour la fourniture d’eau potable et de services

sanitaires dans les régions vulnérables (dans les écoles, les centres de santé de base et les espaces sportifs

et informatifs pour les jeunes) avec des activités de promotion de l’hygiène ;

Améliorer l’approvisionnement en eau et développer des infrastructures sanitaires en milieu urbain afin

d’atteindre de nouveaux utilisateurs incluant les femmes et les enfants dans les quartiers vulnérables et

améliorer l’usage du public des infrastructures sanitaires.

Promouvoir les droits des enfants à l’éducation à l’hygiène   via une stratégie WASH à l’école, pour

sensibiliser non seulement les enfants mais aussi atteindre les familles et les communautés avec des messages

clés pour une hygiène adéquate et des bonnes pratiques en matière d’eau et d’assainissement ;

Améliorer la préparation et la capacité de réponse Wash aux urgences : Le soutien est donné aux enfants

et aux familles affectés par la sécheresse, le cyclone et les inondations par la fourniture de kits WASH (seaux,produits de purification d’eau, bidons et savon). Les puits sont désinfectés et réhabilités en fournissant des

pompes manuelles et des matériels pour les communautés.

Développer les initiatives  Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC) : Il s’agit d’une

méthodologie innovante pour mobiliser les communautés pour éliminer complètement la défécation à l’air

libre, en facilitant des séances durant lesquelles les communautés conduisent leur propre analyse sur le sujet

et proposent des actions qu’elles mèneront elles-mêmes. L’élément majeur de l’ATPC est que les ménages

n’ont pas d’infrastructures standards qui leur seront imposés. Les solutions abordables, sûres et simples pour

les utilisateurs sont encouragés, particulièrement ceux issus des artisans locaux ou les technologies

disponibles localement. Aucune subvention (sous forme de fonds ou de matériels) n ’est donnée directement

aux ménages.

Promouvoir l’hygiène durant la Journée mondiale de lavage des mains célébrée chaque année enOctobre en mettant l’accent sur les pratiques clés en matière de WASH à travers des alliances avec les jeunes,

les médias locaux, les opérateurs de téléphonie mobile pour l’envoi de SMS et les réseaux communautaires.

Eau potable, hygiène et assainissement pour tous (WASH)

Accès à l’eau potable par région :

des disparités régionales (source: EPM 2005)

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Eau potable et assainissement pour tous

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Make a Difference for Children

Les écoles, les marchés publics, les gargotes, les stations service, les stationnements de bus et les gares

routières sont ciblés.

Impact des interventions WASH

A Madagascar, il est estimé que 3,5 millions de journées d’école sont perdues chaque année en raison de

maladies diarrhéiques (INSTAT 2003), contribuant au taux élevé d’abandon scolaire. L’OMS a estimé en 2004

que l’accès à chaque individu dans le monde aux infrastructures d’eau potable et d’assainissement

permettrait de gagner 1,863 milliards de journées d’école grâce à la réduction des maladies diarrhéiques.

Les Journées mondiales de lavage des mains en 2008 et 2009 à Madagascar ont été une opportunité pour

3,5 millions d’enfants d’être engagés et de pratiquer le lavage des mains au savon.

La promotion de l’hygiène incluant le lavage des mains a le meilleur rapport coût-efficacité comparé à

d’autres interventions visant à prévenir et lutter contre les maladies diarrhéiques (cf. tableau ci-après).

Tableau : Rapport coût - efficacité (US$ par DALY évitée) Source: Jamison et al 2006

chapitre 2 p.41 , Disease Control Priorities in Developing Countries (DCP2)

Budget des interventions

Défis 

1

 L’année de vie ajustée sur l’incapacité (DALY) élargit le concept d’années de vie perdues par suite d’un décès prématuréen prenant en compte le nombre équivalent d’années de vie «en bonne santé» perdues du fait d’un mauvais état de

santé ou d’une incapacité. 

Interventions contre les maladies diarrhéiquesRapport coût - efficacité

(US$ par DALY évitée)1 

Vaccination contre le choléra 1 658 à 8 274

Vaccination anti-rotavirus 1 402 à 8 357Vaccination contre la rougeole 257 à 4 565

Rehydration par voie Orale 132 à 2 570

Programme de promotion de l’allaitement maternel 527 à 2 001

Construction et promotion de latrines ≤270 

Connection d’un ménage au réseau d’eau potable 223

Pompe à main ou borne fontaine 94

Plaidoyer et regulation du secteur eau 47

Promotion de Latrines 11,15

Promotion de l’Hygiène (incluant le lavage des mains) 3,35

Exemples de coûts pour les activités WASH Total (USD)

Journée Mondiale du lavage des mains au savon : Développer différent types de matériels de

communication pour promouvoir le changement de comportement, particulièrement le lavage

des mains, à travers différents canaux (ex. affiches, radio, TV, mobilisateurs sociaux) dans une

région vulnérable de Madagascar

6 000

Achat et fourniture de savons à une école primaire comprenant une sensibilisation 300

Promouvoir l’Assainissement Piloté par la communauté pour améliorer l’accès àl’assainissement et à l’hygiène dans un village

Entre350 and 500

Promouvoir l’hygiène et le lavage des mains dans un village incluant les centres de santé et les

écoles pour améliorer l’accès aux infrastructures sanitaires et aux pratiques d’hygiène350

Réponse wash aux urgences (1 kit comprend du savon, du produit de purification d’eau, un seau, etc.)  42,30

Construction d’un point d’eau avec des pompes manuelles 6 500

Construction d’un module de latrines : séparés pour les filles et les garçons 3 600

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Eau potable et assainissement pour tous

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Make a Difference for Children

Madagascar a fait des avancées significatives. Selon l’Enquête

Démographique et de Santé (EDS), la mortalité infanto-juvénile est passée

de 92 décès pour 1 000 naissances vivantes (EDS 2003-2004) à 72 pour

1 000 (EDS 2008-2009). Toutefois, 71 000 enfants continuent de mourir

chaque année avant d’atteindre leur cinquième anniversaire à cause

d’infections respiratoires aigues,de la diarrhée, du paludisme, et desmaladies qui peuvent être évitées par la vaccination (SOWC 2010).

Par ailleurs, le retard de la période de consultation prénatale et le faible

taux d’accouchement par un personnel médical qualifié expliquent le

niveau élevé de mortalité des femmes.

La crise politique qui a débuté en 2009 a aggravé la situation précaire des enfants et des femmes malgaches. Les

services de santé ont été sérieusement affectés par une perturbation des systèmes d’accès aux soins médicaux. Les

fonds disponibles au niveau décentralisé ont diminué depuis 2008. Le gouvernement a réduit les coûts de

fonctionnement (opérationnels) de 30% en 2009 et de 47% en 2010. Cette situation met à mal les services de santé

tels que la vaccination car les districts sont limités pour se fournir notamment en pétrole et en pièces de rechange

pour les réfrigérateurs, essentiels pour le maintien de la chaîne du froid.

Objectifs

Pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) pour Madagascar

de réduire de 3/4 le taux de mortalité maternelle et de 2/3 celui de la mortalité infanto-

Juvénile d’ici 2015 en of frant services de santé de qualité pour tous, l’Etat Malgache, appuyé

par ses partenaires techniques et financiers entre autres l’UNICEF, l'OMS et l’UNFPA, a mis

en place la Semaine de la Santé de la Mère et de l’Enfant (SSME) (qui a été institutionnalisée

en 2006) comme une stratégie destinée à atteindre les enfants et les mères des zones

enclavées et difficiles à atteindre. 

La SSME a lieu deux fois par an (en avril et en octobre). Environ 6.000 enfants peuvent être sauvées par an si la

campagne couvre plus de 90% de femmes et d’enfants malgaches dans les 22 régions.

Activités pendant la SSME

Assurer une couverture nationale des services de santé au niveau des formations sanitaires représente un

véritable défi vu que seules six personnes sur dix ont accès aux centres de santé de base sur tout le territoire

national. 40 pour cent de la population habitent à plus de cinq kilomètres du premier centre de santé de base de

leurs localités respectives. 

Environ quatre millions de femmes et d’enfants de moins de cinq ans, les plus vulnérables, dans les zones les

plus pauvres du pays bénéficient, pendant la SSME, d’un paquet d’interventions à haut impact sur la réduction

de la mortalité.

Le paquet d’activités obligatoires inclut la vaccination, la supplémentation en vitamine A et le déparasitage. Ces

interventions ont fait leurs preuves en matière de réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans,

particulièrement celle due à la diarrhée, la pneumonie et la rougeole.

Le paquet optionnel dépendra des spécificités des régions. Les activités peuvent être le dépistage de la

malnutrition, la consultation prénatale chez les femmes enceintes,  la distribution de moustiquaires ou la

planification familiale pour les femmes en âge de reproduction. 

Semaine de la Santé de la Mère et de l’Enfant (SSME)

Faits et chiffres Madagascar

195 enfants par jour meurent

avant d’atteindre l’âge de 5 ans 

Parmi lesquels, 85 meurent

chaque jour avant d’atteindre

leur 28ème jour d’anniversaire9 femmes par jour meurent de

complications pendant la

grossesse ou l’accouchement. SOWC 2010

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Survie de la Mère et de l’Enfant

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Make a Difference for Children

FAITS ET CHIFFRESEn Avril 2010, environ 7 000

agents de santé, 15 000

agents communautaires et

58 000 mobilisateurs dont

13 000 scouts étaient à pied

d’œuvre et ont sillonné tous

les fokontany de Madagascar

pour faire de la SSME un

succès. Plus de 3 200

postes fixes, 3 800 postesavancés et 1 100 postes

mobiles ont été mis en place

en vue d’atteindre chaque

enfant et chaque mère. 

Les paquets d’activités sont offerts par des équipes en stratégie fixe, avancée et mobile.  

Activités en partenariat avec les entreprises

Sponsoriser la campagne de mobilisation : Pour réussir la campagne

SSME, une stratégie intégrée pour le plaidoyer, la mobilisation sociale, lasensibilisation et la communication pour le changement de comportement est

renforcée. La campagne de mobilisation est primordiale pour l’atteinte des

résultats. Sur le long terme, les sensibilisations et la communication pour le

changement de comportement améliorent les indicateurs de santé et peuvent

sauver plus d’enfants.

L’approche par l’utilisation des médias traditionnels et modernes, la

communication participative et la mobilisation de la communauté est utilisée

pour accroitre l’utilisation des services de santé et créer une conscience plus

large des avantages du paquet d’activités sur la santé et la nutrition.

Des milliers d’agents communautaires (deux par « fokontany » ou village)  – réalisent des visites à domicile dans les zones difficiles à atteindre - pour

sensibiliser les familles à la tenue de la campagne, et délivrer des messages sur

la santé.

Différents acteurs de la société sont mobilisés pour accélérer les efforts, tels

que les radios locales, les leaders religieux, les scouts, les artistes locaux, etc.

Plusieurs matériels de communication sont conçus. Ils visent à informer et encourager la population en général y

compris les leaders à tous les niveaux, à apporter leur soutien et leur participation à la campagne.

Supporter la vaccination pendant la campagne SSME et la vaccination de routine : Afin d’atténuer les

risques de hausse du nombre d’enfants et de femmes enceintes non vaccinés, d’éviter les résurgences de

maladies, et de maintenir le taux de couverture vaccinale, il est primordial de multiplier les partenariats.

  La rupture de la chaî ne du froid demeure un risque majeur en raison de l’insuffisance de moyens des

services de santé de se doter en pétrole pour alimenter les réfrigérateurs. Les besoins en pétrole

sont de 30 litres/mois/CSB. 

  En sus du manque de pétrole, l’acheminement des vaccins et intrants (vitamine A, etc.) constitue un

problème pour les Services de Santé au niveau district. Pour assurer que les enfants et les femmes

enceintes vivant dans des zones isolées puissent recevoir des services de vaccination de qualité et à

temps, les moyens de transport utilisés sont l’avion, les camions (de 2,5 tonnes à 20 tonnes), les

voitures 4x4 et les motos. Le transport des intrants se fait six semaines avant la SSME.

Besoins estimatifs Total

Conception & multiplication de supports : affiches, banderoles, spots radio/TV

(campagne de mobilisation à l’échelle nationale, régionale et locale) 400 USD / district

Indemnités mobilisateurs sociaux 1 100 USD / district

Conception de goodies pour les mobilisateurs sociaux (T-shirts, casquettes,

parapluie, pagne) 2 400 USD / district

Kit de reportage professionnel pour les radios Locales 1 200 USD / radio

Pétrole 360 litres/an/Centre

de santé

Transport vaccins et intrants(Entre 150 et 250 tonnes par campagne SSME pour 111 districts) 450 USD /district

Moto 3 500 USD

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Des projets spécifiques en partenariat avec l’UNICEF 

EDUCATION 

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Four à brique traditionnel à Antsirabe 

Introduction

Madagascar est exposé aux cyclones récurrents causant des dommages importants dans plusieurs régions du

pays tous les ans.

Par exemple, après le passage du cyclone Ivan en février 2008 :

  1,971 salles de classe ont été détruites, et

  environ 295,200 enfants ont été privés d’écoles.

Objectifs

La tradition largement utilisée à Madagascar consiste à construire avec des briques

d’argile brûlées, l’usage du bois pour le four est particulièrement néfaste pour

l’environnement. La préoccupation majeure de l’UNICEF est de prévenir et d’éviter

des pratiques dommageables pour l’environnement, en particulier lorsqu’il s’agit

d’infrastructures publiques et sociales. Il est question non seulement de ralentir la

déforestation, mais aussi de prévenir de graves impacts écologiques. 400 tonnes de

CO2 sont émises dans l’atmosphère par salle de classe construite de manière

traditionnelle.

La valeur ajoutée au projet est de trouver une alternative plus écologique à l’utilisation de briques en terres

cuites traditionnelles. La meilleure alternative trouvée à Madagascar est l’utilisation de pavés autobloquants en

terre compressée, stabilisés à la chaux ou à l’aide d’une quantité minime de ciment. 

La solution à la reconstruction des écoles commence par une conception architecturale efficace, rationnelle et

écologique.

Le Concept

L’utilisation seule des pavés autobloquants en terre compressée n’est pas suffisante pour réduire les coûts de

construction d’une école. D’autres éléments sont essentiels :

  Développer un nouveau système de  construction telle que la maçonnerie renforcée  qui présente des

avantages tels que la rapidité de la construction, une meilleure qualité de la structure et une meilleure finition.

L’UNICEF a opté pour cette technique car elle élimine l’utilisation des colonnes, le mortier, le plâtre et la

peinture des murs, tout en préservant la qualité et les exigences de structure.

  Considérer l’accessibilité des sites comme une priorité d’utiliser le prototype approprié et les matériaux

écologiques locaux disponibles pour minimiser les coûts du transport sur chaque site.

  Adapter la conception aux conditions  climatiques telles que les cyclones récurrents, le climat local, le

soleil et l’orientation du vent pour avoir un niveau de confort acceptable dans les bâtiments. 

  Promouvoir l’innovation technologique en utilisant des matériaux écologiques locaux (briques en terre

comprimée, bambou, ravenala, etc.) tout en améliorant les méthodes de construction traditionnelles.

L’approche 

L’UNICEF utilise l’approche communautaire pour la mise en place de la construction des écoles. Cela promeut

l’appropriation des infrastructures par les autorités locales, la communauté et les parents d’élèves pour assurer

la maintenance et la durabilité des bâtiments. Ceci garantit également un rapport coût-efficacité de l’utilisation

de briques en terre comprimée avec la contribution locale en termes de matériaux et de force de travail.

Ecole et salle de classe écologiques : Prototype UNICEF

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Ecoles amies des enfants et de l’environnement 

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Make a Difference for Children

Le coût

Une salle de classe construite sur ce concept coûte approximativement 20% de

moins que l’approche traditionnelle.

Le prix indicatif de la construction d’une école complète est de 80,000 USD. Ceci

inclut la construction de 3 salles de classe en cycle primaire, 2 salles de classe enPré-Scolaire, une bibliothèque, le bureau du Directeur, une salle des professeurs,

le mobilier, des modules de latrines éco-design, un point d'eau (puits plus pompe

manuelle) et un terrain de sport.

Conclusion

L’UNICEF agit pour promouvoir le respect des droits des enfants, il est donc impératif de respecter et

d’aller dans le sens d’un environnement durable.

L’UNICEF et les entreprises peuvent promouvoir ensemble les changements positifs de comportement

dans l’environnement des enfants soit  à l’école soit au niveau de leur foyer. En parallèle, il convient

également de mener des campagnes de sensibilisation auprès des enfants dès leur plus jeune âge pour

leur transmettre l’importance du respect et de la préservation de l’environnement.

Il est nécessaire de passer de la parole aux actes pour atténuer les effets du changement climatique.

Les enfants aussi en sont victimes.

Les aspects majeurs pour une école amie de l’environnement Montant

(en USD)Construction d’une salle de classe 16 000

Equipement d’une salle de classe : tableau noir, chaises, tables 2 000

Construction d’un point d’eau avec une pompe manuelle 6 500

Construction de modules de latrines eco-design: latrines séparées pour filles et

garçons 3 600

Matériels pédagogiques pour une salle de classe : livres et kits 3 333

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Ecoles amies des enfants et de l’environnement 

EPP Amboditranivo, deux salles de classe

écologiques 

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Make a Difference for Children

 © UNICEF Madagascar

Enjeu

Bien que le taux net de scolarisation au cycle primaire est élevé à

Madagascar avec 88,9 % d’enfants inscrits selon le MEN EFA (2008/2009),

le taux de redoublement et le taux d’abandon scolaire sont parmi les plusélevés du monde. Seulement 66% des enfants achèvent leur cycle primaire.

Le taux brut de scolarisation au cycle secondaire n’est que de 35%.

Seulement 25,1 % d’entre eux achèveront le cycle secondaire. Le taux de

redoublement au cycle secondaire est de 12,8%.

Afin d’atteindre progressivement les objectifs de l’Education Pour Tous (EPT) et les Objectifs du Millénaire pour le

Développement (OMD) concernant le secteur éducation, le Ministère de l’Education a mis en place le Contrat

Programme pour la Réussite Scolaire (CPRS), concept développé par l’UNICEF pour inciter les parents et les

communautés à prendre en charge l’éducation de leurs enfants par une approche participative.

Objectif 

Le Contrat Programme pour la Réussite Scolaire (CPRS) est une démarche utilisée dans les écoles primaires publiques.

Le CPRS est un outil de mobilisation communautaire et de planification d’activités qui combiné avec d’autres outils

disponibles au niveau des écoles, permet aux écoles d’accélérer l’atteinte des objectifs de l’Education pour Tous et

ainsi contribue à améliorer progressivement les indicateurs de performance tels l’accès à l’éducation, la qualité de

l’éducation, le taux de redoublement et le taux d’achèvement de l’école primaire.

Les causes d’absentéisme ou d’abandon scolaire sont analysées par la communauté et de là émergeront des solutions

concrètes traduites en plan d’actions. Par exemple, des jardins scolaires seront réalisés afin d’assurer l’alimentation

des enfants en période de soudure ; des mesures seront prises contre les risques de violence auxquelles les filles

pourraient être confrontées, etc.

Méthodologie

Les étapes pour la mise en place du CPRS sont les suivantes :

Etape I:  La formation de tous les directeurs d’écoles, en tant qu’organisateurs locaux du CPRS durant deux jours par

les formateurs nationaux ;

Etape II:  Convocation par le Directeur d’école, d’une “assemblée  générale” pour la mise en place du CPRS avec

l’implication des enseignants, des élèves, de l’association des parents d’élèves (FRAM), du comité pour le

développement de l’école  (FAF), d’opérateurs économiques, des notables du village, des autorités locales, d’ONGs,d’associations, des églises, de simples citoyens…, selon les entités susceptibles d’exister autour de l’école.

La mise en place se fait en trois étapes :

  Phase d’appréciation qui consiste en l’identification et la priorisation par la communauté et non par le directeur,

des problèmes relatifs aux indicateurs de performance de l’école ;

  Phase d’analyse de causalité qui consiste à déterminer par entité (enseignants, élèves, association des parents

d’élèves (FRAM), comité de l’école (FAF), opérateurs économiques, notables du village, autorités locales, ONGs,

associations, églises, simples citoyens…) les raisons (immédiates, sous-jacentes et profondes) de chaque problème ;

  Phase de développement du plan d’action qui consiste à transformer en action les solutions proposées par

chaque entité. Un plan d’action consolidé pour l’école sera élaboré ultérieurement par un « comité de rédaction »

dirigé par le directeur de l’école. La contribution de chaque entité est sollicitée et attendue dans la réalisation des

activités planifiées.

Améliorer les indicateurs de performance dans l’éducation :Contrat Programme de Réussite Scolaire (CPRS)

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Contrat Programme de Réussite Scolaire (CPRS)

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Make a Difference for Children

Etape III:  La mise en place du plan d’action du CPRS, le suivi et l’évaluation : Un “comité local de suivi", composé de

deux représentants par entité, fera le suivi des réalisations progressives des activités planifiées par la "communauté"

(les différentes entités). Par ailleurs, les Chefs des ZAP (Zone d'Administration Pédagogique), les équipes CiSco

(Circonscription scolaire) et DREN (entités décentralisées du Ministère de l’Education) feront également leur part de

suivi : les Chefs ZAP au niveau des écoles, les équipes CiSco et DREN au niveau des circonscriptions scolaires.

Budget estimatif Total (USD)

Formation de tous les directeurs d'écoles, des chefs ZAP, des Maires, des

équipes CiSco en CPRS incluant les indemnités des formateurs et la

logistique (coût par district selon la taille de la Cisco) 2 000 à 7 000

Mission de suivi (coût par district selon la taille du district)

2 000 à 7 000

Contribution au plan d’action Fonction des résultats du

diagnostic communautaire

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Contrat Programme de Réussite Scolaire (CPRS)

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Make a Difference for Children

Enjeu

Malgré les avancements en matière de scolarisation de ces dernières années, des disparités persistent pourl’accès et la rétention dans l’éducation. Tandis que 89% des enfants les plus favorisés (ceux du quintile de revenule plus élevé, vivant à moins de 30 minutes de l’école) terminent les 5 années de l’éducation primaire, seuls 15%des enfants les plus défavorisés (issu du quintile de revenu le plus pauvre, habitant à plus de 30 minutes de

l’école) y parviennent. Les raisons sont multiples notamment la vulnérabilité économique des parents.

Par ailleurs, de fortes disparités existent pour l’accès à l’éducation. Les filles apparaissent particulièrementdéfavorisées, surtout en milieu rural parmi la couche pauvre de la population. Au niveau de l’accès en premièreannée du primaire il n’y a pas de différence entre les sexes, mais les filles sont plus défavorisées pour l’éducationpost-primaire.

Objectif 

Donner une deuxième chance à la scolarisation d’enfants vulnérables, par le biais de bourses scolaires.

Les activités

Sensibilisation/mobilisation de la communauté pour identifier les enfants déscolarisés. A la rentréescolaire, la communauté scolaire sera mobilisée pour identifier les enfants qui n’ont pas continué leur scol arité (ycompris les enfants qui ont quitté les années auparavant). Des affiches seront mises pour recruter les enfantsvolontaires, motivées à reprendre les études dans la mesure du possible.

Identification des enfants déscolarisés à réinsérer soit dans les Ecoles Primaires Publiques soitdans les Collèges d’Enseignement Général (CEG) en priorisant les filles. Des comités sont mis en place auniveau des écoles, et ont le rôle d’identifier les enfants potentiels à réinsérer. Les membres du comité aider ontl’enfant et les parents (ou le tuteur) à remplir les dossiers de demande. Dans le do ssier, les parents s’engagent àne plus retirer l’enfant de l’école, et à donner l’appui nécessaire pour que l’enfant puisse achever le cycle primaire  ou secondaire selon le cas.

Validation des noms des enfants à réinsérer. Avec l’appui technique de la personne ressource, le comité

au niveau d’école validera la liste des enfants à réinsérer. La personne ressource fera des spot -checks pourvérifier la véracité et la conformité des informations, pour s’assurer que ce sont les enfants les plus vulnérablesqui seront soutenus par la bourse, et aussi pour que les filles soient priorisées.

Identification et formation des marraines. Les marraines sont choisies par le comité et l’association desparents d’élèves pour soutenir les boursiers. Elles sont volontaires. Ce sont des personnes en qui les parents ontla confiance qu’elles apporteront l’appui nécessaire aux enfants défavorisés. Elles seront formées pour pouvoir faire le suivi des boursiers (suivi sur l’assiduité, accompagnement des boursiers en cas de problèmes familiauxetc.).

Octroi de la bourse aux enfants réinsérés. Les bourses sont octroyées aux familles des boursiers, par lebiais des marraines ou du comité d’école. Un enfant, une fois réinséré, continuera à recevoir la bourse jusqu’à lafin de ses études primaires ou secondaires selon le cas. 

Suivi des enfants réinsérés. En plus des marraines, la personne d’appui technique effectuera une visitede suivi tous les trimestres, pour s’assurer que les enfants réinsérés continuent à bien étudier et pour pouvoir prendre des mesures nécessaires.

Exemples de coût pour la mise en place du programme Total (USD)

Appui à la mobilisation communautaire 90 USD/an

Appui technique à la mise en place du programme

(fonction de la localité de mise en place du programme) Entre 1 500 et 3 000 USD/an

Bourses scolaires pour 10 enfants de l’Ecole Primaire  360 USD/année scolaire

Bourses scolaires pour 10 enfants du Collège 810 USD/année scolaire

Formation des marraines 250 USD/anIndemnités de 10 marraines 50 USD/an

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Programme de bourses scolaires

EDUCATION POUR TOUS : Programme de bourses scolaires pour les enfantsvulnérables

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A. Education à la paix : Une composante essentielle de l’éducation de qualité de base 

La crise sociopolitique actuelle à Madagascar a exposé les jeunes et les enfants à la violence, au pillage,au désordre général et à l’insécurité. Début 2009, des enfants de 12-14 ans ont été victimes ou témoinsdes violences mais certains ont aussi participé aux violences, à l’érection de barrages routiers pour harceler

les conducteurs, etc.

Bien que des crises politiques se soient succédées, le niveau de violence qui est survenu est nouveau ainsique la participation des enfants pendant les moments forts de la crise en 2009.

Bien qu’il existe encore une incertitude sur le dénouement de la crise, l’UNICEF a commencé à préparer les jeunes à une coexistence pacifique pendant et après ces évènements douloureux. 

L'UNICEF définit l'éducation pour la paix comme étant un « processus d'amélioration des connaissances,des compétences, des attitudes et des valeurs nécessaires pour faire évoluer les comportements de façonque les enfants, les jeunes et les adultes parviennent à prévenir les conflits et la violence, tant ouvertementque structurellement ; pour régler pacifiquement les conflits ; et pour créer les conditions favorables à lapaix, que ce soit sur le plan interpersonnel, intergroupes, national ou international» (Susan Fontain,

UNICEF NY, 1999).

1. Les objectifs

L'éducation pour la paix contribue à créer des milieux qui facilitent un apprentissage de qualité dans lerespect des droits de l'enfant et du genre, tout en offrant de bonnes conditions d'hygiène et de sécurité, uneprotection et un soutien scolaire. Une éducation de qualité qui se réclame de la paix produit des élèves quisavent lire, écrire et compter et qui ont acquis des compétences utiles : jugement critique, prise de décision,communication, négociation, résolution des conflits, capacité de faire face aux difficultés et contrôle de soi -autant de qualités applicables à des contextes spécifiques tels que la consolidation de la paix, la préventionde la violence, l'hygiène et l'assainissement, les pratiques de santé et de nutrition, la prévention duVIH/SIDA et la protection de l'environnement.

Grâce à une éducation de qualité qui se réclame de la paix, les enfants et les jeunes sont armés pourprendre part à des changements constructifs aux niveaux local et national.

2. L’approche 

L'éducation pour la paix englobe l'ensemble de la communauté, les enseignants et les parents. Il est trèsimportant d’impliquer les jeunes pour identifier les problématiques et développer les outils appropri és pourles engager dans un dialogue et une discussion pour promouvoir la paix et la résolution des conflits demanière non violente.

La participation des jeunes est nécessaire pour leur donner l’opportunité de participer de manièresignificative à la détermination des outils pour promouvoir l’éducation pour la paix et pour assurer la

pertinence de ces outils.

3. Perspective et conclusion

Comme il faut du temps pour modifier durablement les comportements des enfants et des adultes, uneéducation pour la paix efficace est forcément un processus à long terme plutôt qu'une interventionponctuelle. Intégrer l’éducation pour la paix dans le programme scolaire est une étape importante pouraider à préparer les générations futures à la prévention, à la résolution et à la gestion des conflits, tant dansles relations interpersonnelles que sur les plans communautaire, national et même international.

B. Programme « Life skills » : renforcer les compétences de vie à l’école 

L’objectif global est de permettre et d’encourager les enfants et les jeunes à participer à leur propredéveloppement ainsi qu’à celui de leurs familles, de leur s communautés et de la société en général. Bref, à

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Education à la citoyenneté, à la paix et en compétences de vie

Education à la citoyenneté, à la paix et en compétences de vie

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être un citoyen à part entière. Il s’agit de les renforcer pour qu’au-delà des compétences pédagogiquesacquises à l’école, le programme « life skills » aide les enfants et les jeunes à renforcer leurs capacités àfaire face aux défis de la vie quotidienne tels que la puberté, les pratiques culturelles, l’influence de sespairs, l’environnement, la santé, les relations interpersonnelles, l’esprit critique, la gestion du stress, etc.

Des jeux de rôles, des exercices pratiques et des débats permettront aux enfants et aux jeunes de

comprendre leurs droits, d’acquérir les compétences utiles et pertinentes, et de réfléchir et agir de manièreconstructive.

Les thèmes de sensibilisation abordés sont divers : la nutrition, la responsabilité des parents, la pollution,l’hygiène, l’éducation, les grossesses précoces, les traditions, le VIH/SIDA, etc.

Budget estimatif Total (USD)

Formation regroupée de 33 enseignants d’écoles à l’éducation à la paix 

(6 jours)

Organisation d’une formation (indemnités formateurs et participants,

déplacement des participants, restauration, matériels didactiques, kits de

formation etc.) hors frais de transport des formateurs 5 965Formation regroupée de 33 enseignants d’écoles en compétences de vie

(6 jours)

Organisation d’une formation (indemnités formateurs et participants,

déplacement des participants, restauration, matériels didactiques, kits de

formation etc.) hors frais de transport des formateurs 5 780

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Education à la citoyenneté, à la paix et en compétences de vie

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La petite enfance : situation à Madagascar 

Les enfants âgés de moins de 6 ans représentent environ

1/5ème de la population nationale totale. Les soins et les

services de la toute petite enfance concernent surtout le

domaine de la santé et de la nutrition. En ce qui concernel’éveil et la stimulation, il n’y a quasiment pas de système

pour renforcer les capacités des parents et enrichir le

contexte de développement des enfants.

La majorité des services de l’école maternelle et du

préscolaire sont concentrés dans des zones urbaines et dans

un cadre privé. Donc la plupart des enfants du milieu rural et/

ou défavorisé ne sont pas atteints.

Depuis 2007, l’Etat malgache s’est engagé à élargir de manière considérable le programme de la petite

enfance, en priorisant les enfants du milieu rural et défavorisé. Pour les services publics,actuellement il y a plus de 350  Centres d’Activités Préscolaires Publics, financés et appuyés par le

Ministère de l’Education (en 2007, ce nombre était environ de 100). Actuellement, 2 types d’activités

sont organisés afin de favoriser le futur du jeune enfant : l’Education Préscolaire et l’Education

Parentale. 

Seulement 179 536 enfants sont préscolarisés (MEN EFA 2008-2009), soit moins de 10% des enfants

sur la population préscolarisable. Plus de 90% des enfants sont dans les centres préscolaires privés.

Pourquoi est- il important d’investir dans la Petite Enfance ?  La Petite Enfance se situe entre 0 à 6 ans, c’est une période cruciale pour le développement physique,cognitif, social, et émotionnel de l’enfant. Les soins et l’encadrement durant cette période auront des

effets puissants qui seront visibles d’abord dans la scolarité primaire et ultérieurement jusqu’à l’âge

adulte.

Il s’agit d’un moment spécialement opportun pour l’acquisition de compétences pour la vie de tous

individus. L’âge entre 0 à 6 ans est crucial pour la fondation de l’être humain.

Les fenêtres d’opportunité se trouvent dans la majorité des cas, entre 0 et 6 ans, et plus

particulièrement entre 0 et 3 ans car une grande proportion du développement du cerveau prend

place entre 0 et 3 ans. Si ces fenêtres d'opportunité ne sont pas exploitées, l’acquisition de ces

compétences deviendra plus difficile, incomplète ou prendra plus de temps.

Les études démontrent que les enfants encadrés pendant la petite enfance ont souvent une meilleure

réussite aux examens académiques. Ils redoublent moins, ont un niveau plus élevé d’apprentissage, et

continuent plus longtemps les études. Ces enfants entrent à l’école en ayant acqu is les aptitudes

nécessaires pour répondre aux exigences de leurs premières années scolaires- ils sont «prêts à

apprendre» - par conséquent, ils redoublent et abandonnent moins l’école.

Plusieurs études montrent que l’éducation de la petite enfance a une influence plus intense chez les

enfants défavorisés, indiquant que ces activités peuvent contribuer à réduire les désavantages socio-

économiques existant au départ de la vie.

Le développement de la petite enfance

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Le développement de la petite enfance

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Make a Difference for Children

Activités à mener en partenariat avec le secteur privé

L’élargissement des initiatives sur la petite enfance et l’élargissement de la couverture des

programmes sur la petite enfance (éducation préscolaire avec l’éducation parentale) pour les enfants

du milieu rural et/ou les enfants défavorisés. Plus spécifiquement :

o  Appui à la mobilisation des communautés pour la mise en place des nouveauxcentres préscolaires

o  Formation des nouveaux éducateurs

o  Appui matériels et livres pour l’équipement des nouveaux centres préscolaires

o  Suivi et renforcement

UNICEF recommande que les centres appuyés par le secteur privé fassent partie des établissements

publics, pour appuyer l’Etat à élargir la couverture des centres pour des enfants défavorisés et/ou des

enfants du milieu rural. Ces centres seront attachés aux Ecoles Primaires Publics, et seront gérés

administrativement par le Ministère de l’Education Nationale par le biais de la CISCO.

Budget estimatif (éléments de prix)  Total (USD) 

Appui à la mobilisation communautaire pour la mise en place d’un nouveau centre

préscolaire : le coût dépendra du lieu/l'éloignement 200

Formation de 25 nouveaux éducateurs (hors frais de transport)2  2 500

Construction d'un centre préscolaire (fonction des matériaux utilisés) 10 000

Réhabilitation d'une salle existante (fonction de la situation) 4 000

Mobilier pour un centre de 30 enfants 1 200

Matériaux et équipements pédagogiques 400

Fournitures 200

Suivi et renforcement 200Appui à la subvention des éducateurs 3  270

2 Pour une économie d’échelle, il est plus judicieux de former 25 nouveaux éducateurs pour 25 centres au lieu d’un seuléducateur3 L’UNICEF recommande que les centres deviennent publics. Les éducateurs seront subventionnés par l'Etat à raison d'environ 30

USD/mois pendant 9 mois, mais jusqu'à ce qu'ils soient pris en charge, il faudra les appuyer.

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Make a Difference for Children

Des projets spécifiques en partenariat avec l’UNICEF 

PROTECTION DE L’ENFANT 

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Make a Difference for Children

Protection de l’enfance : situation à Madagascar

La protection des droits de l’enfant est une préoccupation à Madagascar et figure parmi les priorités de

l’UNICEF.

Abandon de famille : Bien que peu documenté, l’abandon de famille est fréquent rendant les mèresabandonnées de leur mari dans une situation de vulnérabilité extrême les entrainant parfois à avoir recoursà des pratiques exposant leurs enfants.

Violences et exploitation sexuelle des enfants : Les données existantes sur les cas d’abus, de violence etd’exploitation sexuelle à l’égard des enfants à Madagascar, se référent à plusieurs études (l’Observatoiresur les droits de l’enfant dans la région Océan indien (ODEROI), 2006

4, Bureau International du Travail

(BIT), 2006, par l’ITEM (Institute of Technology of Education and Management), 2007, et aux donn éesproduites par la Police et par les Réseaux de protection de l’enfant. Un travail de synthèse de ces quatreétudes avait mis en exergue le fait que les phénomènes de la violence et de l’exploitation sexuelle enparticulier, sont une réalité alarmante dans certaines localités de Madagascar, mais malgré cette visibilitécroissante, on ne peut estimer l’ampleur de ce phénomène à cause du manque d’instruments quantitatifsfiables existants et de la sensibilité quant au signalement de ces cas. Il a été noté, au cours de visites sur

les endroits et axes considérés comme particulièrement exposés, une certaine complaisance de la société,et plus préoccupant des parents eux-mêmes envers le phénomène qui aurait comme cause subjacente lapauvreté.

Le travail des enfants concerne 32% des enfants âgés de 5 à 14 ans (SOWC 2010).

Un enfant sur cinq n’est pas déclaré à l’état civil (SOWC 2010).L’enregistrement des naissances est un droit bien établi dans la Convention des Droits de l’Enfant.L’enregistrement des naissances offre une identité et une existence légale à l’enfant et permet d’éviter unesérie de violations des droits de l’enfan t, il peut aussi renforcer l’accès des enfants à la protection juridiqueet aux services sociaux de base. Il permet de mieux assurer l’application des lois sur l’âge minimum pour ce qui est du travail, de l’enrôlement et du mariage des enfants, de prévenir le trafic d’enfants et deretrouver plus facilement la trace des enfants séparés de leurs parents.

Réponse

Bien que Madagascar soit activement engagé dans la prévention et les réponses aux violences commises

contre les enfants, les enfants continuent d’être affectés par les violences, physiques et morales, et de plus

en plus exposés. Les mécanismes de prévention et de réponse à la violence contre les enfants continuent

de nécessiter un soutien renforcé et étendu. Les mécanismes formels et informels de protection des

enfants sont fragiles.

L’Etat malgache en collaboration avec l’UNICEF a mis en place des réseaux de protection au niveau desdistricts et des communes.Un réseau de protection de l’Enfant est un mécanisme organisé de collaboration et de coordination des

actions entre différents acteurs dont les mandats sont différents mais complémentaires avec un but

commun qui est la promotion des droits de l’enfant et la protection des enfants contre toutes les formes de

violence, abus, exploitation y compris la perte pour l’enfant de son milieu familial. Ce mécanisme doit

assurer l’effectivité d’une collaboration entre les structures et les services publics auxquels la loi donne

obligation et autorité pour protéger les enfants. La collaboration des différents acteurs est importante pour

référer, prendre en charge les enfants victimes et empêcher l’impunité de ceux qui commett ent les

violences contre les enfants.

Les acteurs représentés au niveau de ces réseaux sont : la police, la gendarmerie, les médias locaux, lescentres de santé, les acteurs de l’éducation, les juges pour enfants, les travailleurs sociaux, les ONG

4 La violence contre les Enfants dans la Région de l’Océan Indien, rapport Annuel de l’Observatoire des Droits del’Enfant de la Région de l’Océan Indien (ODEROI), octobre 2006.

Renforcer les réseaux de protection de l’enfant

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Renforcement des réseaux de protection de l’enfant

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Make a Difference for Children

locales impliquées dans la protection de l’enfant, les communes, les Chefs de « fokontany » (village), desassociations de jeunes, des délégués de la Jeunesse et de la Population, etc.

Partenariat avec le secteur privé

Le partenariat avec le secteur privé est important afin de réduire le nombre d’enfants exposés à des

situations d’abus, de violence et d’exploitation en leur assurant un environnement protecteur et de

contribuer au renforcement et à l’expansion des réseaux de protection de l’enfant dans 700 communes

ciblées pour prévenir les situations d’abus et assurer la prise en charge des enfants victimes de violence et

d’abus et ce, en collaboration avec les partenaires des autorités centrales et décentralisées et des

organisations de la société civile. 

Activités

La contribution du secteur privé est sollicitée notamment pour :

Le financement de la prise en charge adéquate des enfants les plus vulnérables et des enfants

victimesL’appui financier au travail de suivi des enfants victimes de violence

L’appui financier à l’enregistrement des naissances 

Le financement de la mise en place de cellules de veilles : les cellules de Veille sont composées de

volontaires chargées de surveiller et de signaler au sein des Fokontany les cas de maltraitance

commis contre les enfants et les cas d’enfants en danger au point focal du réseau de protection de

l’enfant dans la commune. L’enfant sera alors orienté vers des services adéquats par le biais du

réseau de protection de l’Enfant. 

Budget estimatif Total (USD)

Prise en charge de 15 enfants victimes d’abus, d’exploitation ou de violencedans 20 communes 2 000

Mise en place de Cellules de Veilles pouvant réagir aux risques encourus par

les enfants dans 10 communes 2 000

Achat d’une motocyclette dans un district pour assurer le suivi des enfants

victimes de violence 1 500

Obtention d’un acte de naissance pour 1 000 enfants afin qu’ils puissent

bénéficier d’une identité légale 1 500

Renforcement des systèmes d’enregistrement rétroactif des naissances

d’une commune 650

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Renforcement des réseaux de protection de l’enfant 

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Contexte

Depuis près de deux ans, Madagascar souffre des effets de multiples crises

allant des catastrophes naturelles (cyclones, inondations, sécheresse), qui ont

conduit à des déplacements de population dans la capitale, à une longue

période d’instabilité politique ponctuée en janvier 2009 par des situations de

violence.

Ces séries de catastrophes naturelles et cette longue période d’instabilité

politique ont exacerbé la vulnérabilité d’un large segment de la population. Les

services sociaux de base sont perturbés en raison de la réduction du budget de

l’Etat et du gel des aides extérieures ; le chômage a augmenté avec le

ralentissement économique.

L’environnement protecteur des enfants a été affecté par ces multiples chocs. Le niveau de stress et

d’anxiété des enfants est élevé ainsi que celui de leurs parents. Les partenaires qui travaillent avec les

communautés ont noté une augmentation de la violence au sein des familles, certaines d’entre elles ayant

à l’origine des mécanismes d’adaptation et de résilience déjà fragiles.

Objectif 

L’UNICEF a ainsi mis en place des « espaces amis des enfants » pour fournir un cadre sûr et protecteur

ainsi que des soins spécialisés aux enfants affectés. Des activités adaptées aux enfants et un

environnement pédagogique stimulant les aident à faire face à l'impact des traumatismes. Des travailleurs

sociaux bénévoles gèrent les activités et offrent ces services aux enfants.

La popularité des centres est telle que les centres servent également d’espaces dans lesquels les enfants

en situations de violence, d'abus et d'absentéisme scolaire peuvent être identifiés et référés aux services

appropriés. En plus de l’appui psychosocial que fournissent les assistants sociaux, ces derniers ont été

formés afin d'assurer le suivi et l’accompagnement des familles pour assurer une meilleure prise en charge

de l’enfant et éviter une séparation de l’enfant et de ses parents.

Activités

Les espaces amis des enfants offrent la possibilité de jouer,

d’apprendre et de recevoir un soutien psychosocial dans des

endroits protégés, loin de la volatilité des rues. Les enfants sont

encadrés et reçoivent des jouets, des jeux et des instruments de

musique.

Les espaces amis des enfants offrent également des services de

santé, d’éducation de base, d’accès à l’eau potable, à l’hygiène et

à l’assainissement.

En 2010, les 18 espaces amis des enfants dans la capitale sont pleinement opérationnels et certains sont

déjà surpeuplés. Avec une ONG partenaire, l’UNICEF soutient de nouveaux espaces comprenant des

espaces pour les jeunes avec des activités spécifiques pour les jeunes, dans deux des quartiers les plus

vulnérables de la capitale.

Assurer un environnement protecteur pour les enfants :Espaces amis des enfants ou « child friendly space » 

Crédit : UNICEF/Giacomo Pirozzi 2009

Crédit : UNICEF/Giacomo Pirozzi 2009

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Espaces amis des enfants

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Make a Difference for Children

Impact

Le nombre d’enfants utilisant les espaces amis des enfants continue de croître de jour en jour. Ils

deviennent des lieux de rencontre, de discussion et de jeux pour les enfants. Ils offrent la possibilité aux

parents de continuer à exercer des activités économiques en sachant que leurs enfants sont en sécurité.

Les différentes activités et les interventions ciblées aident les enfants à surmonter les traumatismes et à

retrouver une vie normale grâce à l’aide des travailleurs sociaux.

L’UNICEF souhaite engager le secteur privé pour soutenir les espaces existants ou pour mettre en place de

nouveaux espaces au vu des besoins grandissants. La mise en place d’un espace ami des enfants varie de

4 000 à 5 000 USD.

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Espaces amis des enfants

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Des projets spécifiques en partenariat avec l’UNICEF 

COMMUNICATION POUR LE DEVELOPPEMENT 

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Make a Difference for Children

Introduction

La radio a un poids important dans la transmission de messages clés et de changement de comportement.

Plus de 70% de la population malgache utilise la radio comme source d’information primaire (Communication 

for Empowerment in Madagascar, UNDP  2008 ). La radio a un potentiel énorme pour avoir un impact positif sur la vie

des jeunes et de la population en général.

Objectif

Les capacités des animateurs/producteurs et des journalistes des radios locales sont renforcées pour

développer des émissions radiophoniques permettant des opportunités de discussion pour la

famille entière et pour les jeunes. Les thèmes abordés peuvent être l’environnement, la santé, les abus

et l’exploitation des enfants, la SRA, les traditions et pratiques culturelles et le VIH/SIDA/IST.

L’UNICEF a appuyé la mise en place de Jeunes Reporters Clubs (JRC) en partenariat avec des radios

locales dans 20 régions de Madagascar pour créer des émissions par et pour les jeunes. L’objectif estnon seulement de renforcer leurs capacités dans le journalisme en faveur des droits de l’enfant mais

surtout de faire participer les jeunes à la construction de la société et de contribuer au changement social.

Approche

L’approche de « Straight Talk Foundation » sera utilisée à la fois pour les radios locales et les JRC. Il s’agit

d’une approche participative à travers laquelle les jeunes son t engagés dans un processus de réflexion sur

les défis et les opportunités dans leurs vies, la réponse à ces défis et l’optimisation de leurs potentialités.

Cette approche est basée sur l’écoute des besoins des auditeurs jeunes en l’occurrence avant la réa lisation

des émissions et sur un système de feedback des jeunes après les émissions.

Les émissions produites peuvent avoir plusieurs formats : reportages, débats en direct avec les auditeurs,pièces théâtrales, interviews, etc.

Témoignage – Impact

Renforcement des radios locales et des Jeunes Reporters Clubpour développer des émissions pour les jeunes et la famille

“ Après avoir entendu l’émission des Jeunes Reporters Clubs concernant l’importance du

dépistage des IST, j’ai discuté à plusieurs reprises avec mon ami pour qu’il accepte de faire le

dépistage avec moi. Il m’a demandé du temps, et voulait écouter l’émission des JRC sur les IST. Il 

était même parti à la radio pour demander une rediffusion du thème. Une semaine après, nous 

avons fait le dépistage des IST et HIV à l’hôpital. ”  

- Une jeune fille de 18 ans, habitant Fénérive-Est, auditrice des émissions des Jeunes Reporters Club  

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Renforcement des radios locales et des Jeunes pour

développer des émissions radiophoniques pour les jeunes et la famille

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Make a Difference for Children

Budget

Budget estimatif Total (USD)Renforcement des capacités des producteurs/animateurs et des journalistesen matière de production d’émissions pour les jeunes  

Organisation d’une formation regroupée de producteurs/animateurs et des journalistes de 4 radios locales dans un district(hors frais de déplacement des formateurs) 1 000

Kit de reportage professionnel pour les 4 radios Locales 4 800Prise en charge de descente mensuelle sur terrain pour réaliser lesreportages (2 pers/visite/radio) pour les 4 radios locales pour une année   840Renforcement des capacités des Jeunes Reporters Clubs (JRC)

Organisation d’une formation regroupée de 2 clubs JRC dans une ville 872

Dictaphones et consommables pour les 2 clubs 300

Descente mensuelle sur terrain pour réaliser les reportages (5

pers/visite/club : 4 JRC et 1 coach par club) pour une année 1 600

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Renforcement des radios locales et des Jeunes pour

développer des émissions radiophoniques pour les jeunes et la famille 

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Make a Difference for Children

Des projets spécifiques en partenariat avec l’UNICEF 

VIH/SIDA

DEVELOPPEMENT DES JEUNES 

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Make a Difference for Children

Introduction

Les jeunes font partie des plus vulnérables face au risque de

contamination par le VIH en raison de leur vie sexuelle précoce et active  

(32.8% des garçons et 39.3% pour les filles de moins de 15 ans ont

commencé leur vie sexuelle5). Les rapports sexuels sont pour la plupart

non protégés, auxquels s’ajoutent un multi-partenariat prononcé, un

manque d’accès à l’information, un accès limité aux services, et les tabous

sociaux.

En outre, Madagascar est un des pays avec une forte prévalence des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) 

notamment de la syphilis. L’Enquête Démographique et de Santé de 2008-2009 révèle que la prévalence déclarée

des IST varie d’un maximum de 6 % chez les jeunes de 15 à 19 ans et d’un minimum de 3% chez les adultes de 40 à

49 ans. Le taux varie selon les régions, il atteint 19% dans la région de la SAVA et 10% dans la région d’Analanjirofo.

A Madagascar, on observe qu’un avortement est effectué pour environ 10 naissances vivantes6. Plusieurs travaux

scientifiques7 suggèrent que l’avortement est surtout pratiqué chez les jeunes femmes, notamment parmi les

étudiantes, et plus souvent en milieu urbain où le statut de mère célibataire est socialement et économiquement

plus difficile à assumer qu’en milieu rural. Ces avortements « clandestins » sont souvent pratiqués par des

personnes non qualifiées et dans de mauvaises conditions d’asepsie exposant les jeunes filles à de nombreux

risques sanitaires.

Pour faire face à ces défis, l’objectif global de l’UNICEF et de ses partenaires est de

Doter les adolescents et les jeunes de 10 à 24 ans des communes rurales de Kiosques d’Information pour réduire leur 

vulnérabilité en leur offrant une structure permettant la réalisation de leurs droits à l’information, l’acquisition descompétences de la vie pour faire face aux situations de risques  et l’accès aux loisirs.

Trois Objectifs spécifiques 

Augmenter les connaissances des adolescents et des jeunes sur le VIH/SIDA/IST et la santé de la

reproduction.

Augmenter le nombre d’adolescents et de jeunes qui pratiquent les compétences de la vie et adoptent des

comportements à moindre risque d’infection au VIH. 

Renforcer le système de référence aux services : le conseil et le dépistage volontaire du VIH, les services de

Santé de la Reproduction, les réseaux de protection, le dépistage et le traitement des Infections Sexuellement

Transmissibles.

Trois approches au travers des kiosques d’information 

Une approche basée sur les droits offrant aux adolescents et aux jeunes

un cadre permettant l’écoute de leurs besoins et de leurs intérêts, ainsi qu’un

dialogue permanent entre eux et avec les principaux obligataires

communautaires.

5

ESC_20066 Gastineau, B., Razafiarison, J.C.,   Drame secret et tu : une femme avorte toutes les 6 minutes.  Bulletin d’information sur la

population de Madagascar n°3, 2005.7 Rajaonarisoa R.S.,    L’avortement chez les étudiantes à Antananarivo : premiers résultats d’une enquêt e. Université

d’Antananarivo. 

Renforcer les capacités de décision des jeunes :Kiosques d’information pour les jeunes de 10 à 24 ans

Participation des jeunes d’Analanjirofo 

Population (millions) 2008 (SOWC 2010)

3,06

6,51 9,54

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Kiosques d’information pour les jeunes 

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Make a Difference for Children

© UNICEF Madagascar

Une approche participative, impliquant les adolescents et les jeunes comme acteurs dans la planification

des activités, le partage des informations et les actions de sensibilisation afin de créer une culture propice au

changement de comportement.

Une approche « eco friendly » : la construction des kiosques d’information sera réalisée avec des

matériaux locaux respectant l’environnement.

Les kiosques d’information serviront de cadre :

  Pour le réseautage et le partenariat entre les différentes

entités impliquées dans le développement de la jeunesse afin de

favoriser les synergies et l’accélération de l’atteinte des résultats.

  Pour que les jeunes aient accès à une information répondant

à leurs besoins mais également à des services de référence de

qualité pour :

 Le conseil et le dépistage volontaire

 Le traitement des Infections Sexuellement Transmissibles (ISTs) Les services de Santé de la Reproduction des adolescents (SRA)

 Le service de Prévention de la Transmission de la Mère à l’Enfant (PTME) 

 Les jeunes mères séropositives

 La déclaration des abus en promouvant l’accès aux réseaux de protection.

Les activités autour des Kiosques d’Information 

  La cartographie de la vulnérabilité et des risques : matérialisation sur un support de l’environnement

immédiat des jeunes avec localisation des lieux où les jeunes sont les plus vulnérables.

  L’identification des jeunes animateurs et des jeunes pairs éducateurs. 

  Production et/ou multiplication des supports de communication : le kit Life/skills SRA du jeune pair

éducateur mais aussi des vidéos interactives sur les compétences de la vie et sur la santé de la reproduction.

  L’aménagement de terrains de jeux avec la participation des jeunes.

  La formation des formateurs et des jeunes pairs éducateurs sur les compétences de la vie (Life skills) et la

santé de la reproduction des adolescents : prise de décisions, résolution des problèmes, créativité, esprit

critique, communication efficace, aptitudes à gérer des relations interpersonnelles, prise de conscience,

empathie, maîtrise des émotions, maîtrise du stress.

  L’organisation des activités de mobilisation sociale : activités sportives, tournois culturels, théâtre etc.

  L’aménagement des infrastructures d’hygiène : accès à l’eau potable, sanitaires etc. 

  La mise en place de systèmes de référence aux autres services/structures : les écoles, les structures offrant

la formation professionnelle, les structures de soins, les structures de protection etc.

Aspects majeurs de la mise en place d’un kiosque d’information  Total (USD)

Un Kiosque d'information et ses équipements 8 500

Formation de deux formateurs – encadreurs de jeunes pairs éducateurs 660

Formation de 25 jeunes pairs éducateurs + outils de suivi + "Kits de compétences de la vie" 5 250

Kiosque info VIH/SIDA Brickaville

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Des besoins à court terme pour des perspectives à long terme

Madagascar compte actuellement près de 9,6 millions d’enfants et de jeunes âgés de moins de 18 ans, soit près

de 50% de la population totale alors qu’ils seront deux fois plus nombreux en 2025 (Etude ODEROI sur les

adolescents, 2008).

Les opportunités pour les jeunes de grandir, de se développer, de participer aux débats et de se forger uneopinion éclairée sont limitées par l’insuffisance d’espaces de participation, d’accès aux compétences de vie et

autres informations utiles, de services sociaux et de soutien offerts aux jeunes par les obligataires. Les jeunes de

Madagascar rapportent dans l’étude intitulée « la boîte de Pandore » diligentée par l’UNICEF en juin 2009 leur

sentiment d’abandon et d’isolement. Ils ont le sentiment que “ personne ne se soucie d’eux ”.

Objectif 

Le sport pour le développement des jeunes et l’engagement civique

présentent les jeunes de Madagascar comme étant à la fois les

bénéficiaires et les principaux acteurs. A travers les activités, les jeunes

sont encouragés à prendre leurs responsabilités dans l’organisation desactivités et s’engager dans la vie de leurs communautés respectives. Les

 jeunes participeront aux activités sportives et récréationnelles ainsi qu’à

différents types d’actions éducatives (compétences de vie ou « life-skills »,

hygiène et assainissement, santé de la reproduction des adolescents,

etc.). L’esprit d’équipe créé pendant ces espaces de participation renforce

non seulement les jeunes mais aussi leurs capacités de participation dans

les questions de société.

Cible

Afin que les jeunes malgaches soient les principaux acteurs du développement de leur communauté, les jeunesâgés de 10 à 24 ans seront les bénéficiaires directs des activités sportives et des activités de sensibilisation. La

participation des entreprises en tant que partenaires de développement est aussi nécessaire. Les projets seront

mis en œuvre par des organisations partenaires avec des expériences reconnues sous la supervision et la

coordination de l’UNICEF et des Responsables techniques du Ministère de la Jeunesse et celui des Sports.

L’approche

Le sport pour le développement et le bien-être de la jeunesse : l’accès et la participation au sport est un

droit humain essentiel à tous les individus de tous les âges pour qu’ils puissent mener une vie saine et

épanouissante. Le sport a un impact positif sur la santé et la résistance aux maladies. En pratiquant le sport, les  jeunes mettent en pratique les compétences de vie ou « life-skills » : travail d’équipe, prise de décision,

communication ainsi que d’autres questions telles que la discipline etc.

Un terrain de sport peut être réhabilité ou amélioré pour permettre aux jeunes d’avoir un site où ils peuvent

s’exprimer physiquement, libérer leur énergie, jouer dans un environnement sécurisé et apprendre des valeurs

essentielles telles que la convivialité, la collectivité, le respect, l’honnêteté et la participation.

De même, le sport s’avère stratégique pour attirer les enfants et les jeunes vers des activités de développement

et aussi pour les maintenir éloignés des risques de la rue.

Le sport et l’éducation par les pairs : Les Jeunes Pairs Educateurs (JPEs) sont des adolescents malgaches

sélectionnés pour agir en tant que modèle auprès des autres jeunes de leurs communautés. Ils sont formés en

compétences de vie et sont vus comme des personnes ressources pour les autres jeunes. Plus de 25 000 jeunesont bénéficié de sensibilisations menées par un réseau de 2 000 JPEs. Les compétences de vie données aux

 jeunes vont au-delà de l’acquisition de connaissances car elles permettent aux jeunes de faire face aux défis de

la vie quotidienne, basées sur le renforcement dans la prise de décision, la résolution de problèmes, la pensée

Sport pour le développement des jeuneset l’engagement civique

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UNICEF Madagascar Corporate engagement: Sport pour le développement et l’engagement civique 

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Make a Difference for Children

critique et créative, la communication efficace, les relations interpersonnelles, la confiance en soi, l’empathie, la

gestion des émotions et du stress. 

Renforcer le réseau des JPEs est essentiel en l’absence de services sociaux répondant aux besoins des

adolescents. Etre en contact avec un JPE est souvent la seule source d’information disponible pour un enfant

déscolarisé privé d’informations. 

Le sport pour le renforcement des capacités et l’appropriation : Les activités de

renforcement de capacités  visent les jeunes participants pour qu’ils s’engagent dans le

développement de leurs communautés. D’autre part, il s’agit de renforcer l’appropriation

par les communautés des projets menés et de renforcer leurs capacités à les faire

fonctionner, afin d’améliorer la durabilité des projets.

Le sport pour la promotion du genre : filles et garçons sont représentés de manière

égalitaire dans les activités sportives et de sensibilisation. Une attention spéciale est

apportée aux besoins des filles lors des matches8 et pour assurer un environnement

propice aux filles dans le pool de jeunes pairs éducateurs. Les filles sont encouragées à

agir en tant que modèle auprès de leurs pairs, et de mener des sensibilisations pour luttercontre les exploitations sexuelles et les abus.

Le sport pour la promotion de l’environnement : dans un pays où les arbres sont coupés régulièrement

pour la cuisson et le chauffage, il est essentiel de générer un sens de la responsabilité collective pour la

protection de l’environnement. Les jeunes organiseront des journées de plantation d’arbres et de fleurs et des

mécanismes seront mis en place par les clubs de jeunes pour le maintien des précieux investissements dans

l’environnement.

Exemples de coûts pour la mise en place des activités Total (USD)

Développement de terrains de jeux pour un siteDéveloppement d’un terrain de sport multi-disciplinaire (football, Rugby, volley ball,

handball et basketball) incluant clôture et gradin25 000

Organisation de tournois sportifs et octroi de maillots et équipements 6 000

Sport pour l’éducation par les pairs et la sensibilisation communautaire pour un site

Formation de 2 formateurs de jeunes pairs éducateurs 660

Formation de 25 JPE + outils de suivi + kits compétences de vie 5 250

Sport pour l’environnement pour un site

Journée de plantation d’arbres et de fleurs 525

8 Ex. les vestiaires ou endroits pour se changer

Une Jeune Pair Educatrice en formation dans le nord-est de Madagascar.

© UNICEF Madagascar 

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Make a Difference for Children

Introduction

Madagascar compte actuellement près de 9,6 millions d’enfants et de jeunes âgés de moins de 18 ans, soit près de

50% de la population totale alors qu’ils seront deux fois plus nombreux en 2025 (Etude ODEROI sur les adolescents,

2008).

Les opportunités de développement des adolescents et des jeunes sont compromises par la pauvreté, le chômage,les mariages et grossesses précoces, les maladies et pratiques à risque, la drogue et une éducation insuffisante ou

de mauvaise qualité. Les défis sont grandissants avec la croissance de la population jeune, les signes de dégradation

économique et sociale et la faiblesse des opportunités économiques.

Plus que jamais, dans un contexte difficile, il faut s’assurer que les jeunes auront les capacités, les compétences, les

valeurs et l’expérience nécessaires pour pouvoir négocier les multiples aspects de la vie, être à même de se

protéger de l’exploitation et des abus, éviter les comportements à risque et participer positivement dans leur

communauté et leur famille.

Objectif 

L’objectif est de susciter parmi les jeunes de Madagascar une discussion sur les life skills (compétences pour la vie),et plus particulièrement la prise de décision.

Comment aider les jeunes à se constituer des repères et à prendre les meilleures décisions possibles dans la

gestion de leur vie?  

La promotion des life skills est une approche qui va dans ce sens. Le film interactif est un support médiatique

nouveau à Madagascar et offre l’avantage de pouvoir présenter des alternatives aux comportements illustrés dans

le film pour favoriser ainsi une discussion sur les différents modèles de comportements.

Le film Dzaomalaza 1 a été produit en 2009 et le 2 en 2010. Il est distribué dans

toutes les régions du pays, diffusé dans les écoles, au niveau des fokontany par le

biais des unités mobiles de vidéo, au niveau des associations, des centresculturels, des centres de jeunesse et dans les stations TV locales et nationales. Le

film ayant remporté du succès, l’objectif est de produire une série.

Les différents modèles de réussite y sont dépeints et confrontés afin de remettre

en question les différentes valeurs qu’ils représentent.

Pour se rapprocher autant que possible du contexte de vie réelle des jeunes, les

films mettent en situation les obstacles, les défis, les problèmes récurrents que

leur impose la vie dans un pays pauvre et en voie de développement.

La production de ces films se fait avec un degré élevé de participation des jeunes à

tous les niveaux de la production, de la scénarisation à la validation du montage

final. Elle leur donne également la possibilité de créer et d’improviser les

dialogues et les mises-en-scènes.

Les justificatifs

Apporter une référence locale : avec la mondialisation galopante, les mœurs changent. Les jeunes trouvent plus

facilement des éléments de réponses à leurs questions fondamentales dans des modè les culturels venus d’ailleurs

et souvent véhiculés par des films ou autres produits culturels étrangers à l’univers malgache. La série Dzaomalaza,

en tant qu’outil éducatif, veut resituer la réflexion sur la vie des jeunes dans le contexte malgache actuel et

constituer à ce titre une référence locale.

En tant que produit culturel de qualité, la série de films Dzaomalaza a l’ambition de créer des héros/modèlesmalgaches et d’ainsi devenir une réf érence dont les Malgaches seront fiers. Le fait de discuter sur les mêmes bases

contribue également au renforcement d’une identité culturelle commune à tous les Malgaches.

Dzaomalaza : Une série éducative pour les jeunes 

UNICEF Madagascar Corporate engagement: Dzaomalaza, une série éducative pour les jeunes

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Intégrer toutes les régions de Madagascar : l’intrigue du premier épisode se déroule uniquement dans le Nord du

pays (à Nosy Be et à Diégo). Aussi, afin de toucher un maximum de jeunes à Madagascar, l’histoire continue dans

d’autres grandes régions du pays : le Sud, où les conditions socioculturelles sont très différentes et la capitale,

Antananarivo, où la crise politique a eu des effets désastreux sur les jeunes en particuliers etc.

La création de personnages malgaches : le personnage de Dzaomalaza est un personnage complexe et attachantque le premier épisode a réussi à créer et qui est développé en profondeur dans les autres épisodes,

particulièrement dans la quête de son identité profonde par rapport à la question « qu’est -ce que réussir sa vie? »,

ou : « comment en arriver à bien se connaître soi-même afin de mieux décider parmi les options offertes par la

vie ? ». 

Aborder des thématiques et problématiques des jeunes : Les histoires soulèvent plusieurs thèmes auxquels sont

confrontés les jeunes comme la drogue, l’alcool, la prostitution, les relations avec les parents et la communauté,

les traditions, etc. Les thématiques soulignées diffèrent toutefois selon les régions de tournage : la sécheresse, les

problèmes nutritionnels, le manque de services sociaux et d’éducation sont particulièrement évoqués dans le Sud.

Combler un vide : il existe peu de films malgaches destinés à la jeunesse qui traitent explicitement du thème de la

réussite. Ce film vise à encourager un véritable débat sur les options qui s’offrent aux je unes, ce qui est nouveau à

Madagascar. La série proposée peut servir à combler ce vide.

L’interactivité : les films comportent un menu interactif, dans lequel les décisions prises par

les protagonistes à certains points tournants de l’histoire sont présentées de façons

différentes, offrant ainsi des alternatives aux comportements dépeints dans le film lui-

même. De cette façon, l’interactivité du film offre la possibilité de choisir et discuter

différentes options et de visualiser toute une gamme de comportements pouvant être

utilisés pour faire face à une situation particulière et pour mieux gérer sa vie.

Inciter au débat : La diffusion est faite dans les écoles, les « fokontany » ou village à travers

les unités mobiles de vidéo, les centres de jeunesse, les centres culturels, etc. A la fin de

chaque projection, des débats sont organisés avec et par les jeunes pour laisser les jeunes

s’exprimer sur leurs réalités de réfléchir sur le sens de la réussite pour un jeune à

Madagascar. Un guide de discussion a été élaboré à cet effet.

La réponse à la question « qu’est -ce que réussir sa vie pour un jeune, à Madagascar ? », sous-tend souvent les choix

que font les jeunes quand ils prennent une décision ou adoptent tel ou tel objectif de vie.

Les life skills ne sont finalement qu’un outil qui s’inscrit dans un cadre plus large de valeurs culturelles et de choix

de style de vie.

BUDGET ESTIMATIF

PRODUCTION Total (USD)

Développement du projet de film : recherche, écriture, repérage, casting 8 000

Production : tournage, enregistrement, captation 25 000

Post-production : montage, mixage, masterisation 8 000

PROMOTION

Production des outils de promotion: bande-annonce, affiche, goodies, vidéo-clip, album

musical10 000

Edition et diffusion des supports de communication : impression, diffusion, duplication,

affichage, … 12 000

Organisation d'évènements de promotion : lancement officiel national, conférence de

presse, émissions spéciales4 000

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Souhaitez-vous soutenir des initiatives pour les enfants ? 

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M. Bruno MAES, Représentant de l’UNICEFTél : +261 20 23 300 92 Ext. 4030 - E-mail : [email protected]

Mme Beby Seheno Andriamanalina RANAIVOBARIJAONA,

Chargée du Partenariat avec le Secteur Privé

Tél : +261 (0) 33 23 426 11 - E-mail: [email protected]

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