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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI ******** ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI ************** DEPARTEMENT DE GENIE INFORMATIQUE ET TELECOMMUNICATIONS *************************** OPTION : Réseaux et Télécommunications MEMOIRE DE FIN DE FORMATION En vue de l’obtention du DIPLOME D’INGENIEUR DE CONCEPTION Thème : Réalisé par : YESSINOU Tomi Hans Romaric Soutenu publiquement le mercredi 16 décembre 2015 devant le jury composé de : Président : Docteur Léopold DJOGBE, Enseignant-Chercheur à l’EPAC Membres : Docteur Médésu SOGBOHOSSOU, Enseignant-Chercheur à l’EPAC (Maître) Ingénieur Basile DEGBO, Enseignant à l’EPAC Monsieur José SINGBO, Directeur des Affaires Postales au MCTIC (Maître de stage) Année Académique 2014-2015 8 eme Promotion CONCEPTION D’UN SYSTEME DE GEOLOCALISATION DES ADRESSES VIA UNE CARTOGRAPHIE NUMERIQUE POUR LA LIVRAISON A DOMICILE PAR LES ENTREPRISES POSTALES

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

**************

DEPARTEMENT DE GENIE INFORMATIQUE ET TELECOMMUNICATIONS

***************************

OPTION : Réseaux et Télécommunications

MEMOIRE DE FIN DE FORMATION

En vue de l’obtention du

DIPLOME D’INGENIEUR DE CONCEPTION

Thème :

Réalisé par :

YESSINOU Tomi Hans Romaric

Soutenu publiquement le mercredi 16 décembre 2015 devant le jury composé de :

Président : Docteur Léopold DJOGBE, Enseignant-Chercheur à l’EPAC

Membres : Docteur Médésu SOGBOHOSSOU, Enseignant-Chercheur à l’EPAC (Maître)

Ingénieur Basile DEGBO, Enseignant à l’EPAC

Monsieur José SINGBO, Directeur des Affaires Postales au MCTIC (Maître de

stage)

Année Académique 2014-2015

8eme Promotion

CONCEPTION D’UN SYSTEME DE GEOLOCALISATION DES

ADRESSES VIA UNE CARTOGRAPHIE NUMERIQUE POUR LA

LIVRAISON A DOMICILE PAR LES ENTREPRISES POSTALES

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Page 3: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

i

Sommaire

Sommaire ................................................................................................................ i

Dédicaces .............................................................................................................. iii

Remerciements ..................................................................................................... iv

Liste des sigles et abréviations ............................................................................. vi

Liste des tableaux ................................................................................................. ix

Liste des figures ..................................................................................................... x

Résumé ............................................................................................................... xiii

Abstract ............................................................................................................... xiv

Introduction Générale ............................................................................................ 2

Première Partie : Synthèse bibliographique .......................................................... 9

Chapitre 1 : Les Systèmes d’Informations Géographiques ............................. 10

Chapitre 2 : Le Web Mapping ......................................................................... 28

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes ............................................................. 36

Chapitre 3: Choix techniques .......................................................................... 37

Chapitre 4 : Réalisation de la cartographie numérique ................................... 56

Chapitre 5: Réalisation de l’application .......................................................... 62

Troisième Partie : Résultats et Discussion .......................................................... 80

Chapitre 6 : Résultats obtenus ......................................................................... 81

Chapitre 7 : Discussion ................................................................................... 93

Conclusion et perspectives .................................................................................. 98

Bibliographie ..................................................................................................... 100

Page 4: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

ii

Webographie...................................................................................................... 102

Annexes ............................................................................................................. 104

Summary............................................................................................................ 112

Table des matières ........................................................................................... 123

Page 5: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Dédicaces

iii

Dédicaces

Je dédie ce travail à :

Ma grande mère, GNANSSOUNOU Béatrice, l’une des principales actrices de

mon éducation,

Ma mère, TODJINOU Joséphine,

Mon père adoptif, AKLE Benjamin,

Ma sœur YESSINOU Inès,

Mon Père YESSINOU Albert.

Page 6: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Remerciements

iv

Remerciements

En préambule de ce mémoire, je tiens à remercier le Seigneur tout puissant

qui nous a accordé la santé, la force, et la persévérance nécessaires pour la

réalisation de ce projet de fin d’étude.

J’adresse aussi mes très sincères remerciements à toutes ces personnes qui

de près ou de loin nous ont aidées, accompagnées et soutenues jusqu’à la

réalisation de notre projet :

- au Pr. Félicien AVLESSI, Directeur de l’École Polytechnique d’Abomey-

Calavi (EPAC) et à tout le personnel administratif ;

- au Pr. Marc Kokou ASSOGBA, Chef du département Génie Informatique

et Télécommunications (GIT) ;

- au Dr. Médésu SOGBOHOSSOU, maître de ce mémoire, qui a accepté

encadrer nos travaux. Ses multiples conseils, sa disponibilité, sa

compréhension et sa rigueur nous ont permis de produire ce travail ;

- à Monsieur Ambroise ZINSOU, Directeur de la DGCEP direction où nous

avons effectué notre stage ;

- à Monsieur José SINGBO, maître de stage, qui nous a suivi et a mis à notre

disposition les outils nécessaires à la mise en œuvre de ce projet ;

- aux Agents de la DAP qui nous ont accompagnés dans ce processus de

réalisation de notre projet en particulier Monsieur Lambert GOUDALO ;

- aux agents de la DGCEP qui nous ont accompagné et supervisé tout au long

de ces travaux : Messieurs Rodolph AKPOLI, Hyppolite ABREWA,

Assmann FADEST, Jonas AHLOUMESSOU, Sanders KODJOGBE,

Fréjus KPOTON, Ernest HOUMANKPO et en particulier l’ingénieur

Hector AGBO qui en a personnellement suivi l’évolution;

- à tous les collègues de la DGCEP avec qui nous avons partagé des heures

de travail et de convivialité : Roméo, Ricardo, Mohamed, Horacio,

Bénédicta, Abdel.

Page 7: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Remerciements

v

- à tous les proches, amis et camarades qui m’ont aidé, encouragé ou

accompagné pendant la durée de ces travaux principalement : Dr Francis

BOHISSOU, Boris KOUMONDJI, Eddy ATTINDEHOU, Arielle NOBRE

VIGOUROUX, Anicet HOUNSOU, Ulrich SAGBOHAN, Crespin

NOUGBODOHOUE, Bilquis ADOMOU, Juliana MARCOS, Armelle

LOCOSSOU.

Page 8: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Liste des sigles et abréviations

vi

Liste des sigles et abréviations

A :

- API Application Programming Interface

B :

- BMP Bitmap

C :

- CGI Common Gateway Interface

D :

- DGPS Differential Global Positioning System

- DGCEP La Direction Générale des Communications Electroniques et de

la Poste

G :

- GDAL Geospatial Data Abstraction Library

- GeoJSON Geographic JavaScript Object Notation

- GIF Graphics Interchange Format

- GIS Geographic Information System

- GMap GoogleMaps

- Go GigaOctet

- GPS Global Positioning System

- GPX GPS eXchange Format

H :

- HTML Hypertext Markup Language

J :

- JOSM Java OpenSteetMap

- JPEG Joint Photographic Experts Group

Page 9: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Liste des sigles et abréviations

vii

- JRE Java Runtime Environnement

K :

- KML Keyhole Markup Language

M :

- MS4W MapServer for Windows

O :

- OGC Open Geospatial Consortium

- OS Operating System

- OSGeo4W Open Source Geospatial for Windows

- OSM OpenStreetMap

P :

- PC Personal Computer

- PDF Portable Document Format

- PHP Hypertext Preprocessor

- PNG Portable Network Graphics

Q:

- QGIS Quantum GIS

- QIP Quartier Ilot Parcelle

R :

- RAM Random Access Memory

S :

- SGBD Système de Gestion de Base de Données

- SGBDR Système de Gestion de Base de Données Relationnel

- SGBDRO Système de Gestion de Base de Données Relationnel Objet

- SIG Système d’Information Géographique

Page 10: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Liste des sigles et abréviations

viii

- SQL Structured Query Language

- SVG Scalable Vector Graphics

T :

- TIFF Tagged Image File Format

U :

- UDIG User-Friendly Desktop Internet GIS

- UML Unified Modeling language

- URL Uniform Resource Locator

- UTF Universal Character Set

W :

- WCS Web Coverage Service

- WFS Web Feature Service

- WGS World Geodetic System

- WMS Web Map Service

X :

- XML Extensible Markup Language

Page 11: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Liste des tableaux

ix

Liste des tableaux

Tableau 1- 1 Formats de Fichiers vecteurs ......................................................... 24

Tableau 1- 2 : Formats de Fichiers Rasters ......................................................... 26

Tableau 3- 1 : Comparaison des logiciels SIG bureautiques. ............................. 41

Tableau 3- 2 : Comparaison de serveurs cartographiques .................................. 44

Tableau 3- 3 : Comparaison du modèle objet de SGBDR spatiaux .................... 47

Tableau 3- 4 : Comparaison de SGBD spatiaux en fonctions des SRS gérés..... 48

Tableau 3- 5 : Comparaison de SGBD spatiaux en fonctions des prédicats gérés

............................................................................................................................. 49

Tableau 3- 6 : Comparaison de SGBD spatiaux en fonction des opérateurs gérés.

............................................................................................................................. 50

Tableau 3- 7 : Comparaison des SGBD spatiaux en fonction de la gestion des

Métadonnées ........................................................................................................ 50

Tableau 3- 8 : Comparaison des SGBD spatiaux en fonction du temps d’exécution

des requêtes. ........................................................................................................ 51

Tableau 3- 9 : Comparaison des SGBD spatiaux en fonction du chargement des

données. ............................................................................................................... 52

Tableau 3- 10 : Comparaison des SGBD spatiaux en fonction des accès externes

gérés ..................................................................................................................... 52

Tableau 3- 11 : Outils utilisés et description ....................................................... 55

Table 1 : Tools and description ......................................................................... 116

Page 12: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Liste des figures

x

Liste des figures

Figure 1- 1 : Les principaux composants d’un SIG [9] ....................................... 15

Figure 1- 2 : Analyse spatiale de différentes couches d’un SIG ......................... 20

Figure 1- 3 : Modèles de données géographiques [6]. ........................................ 21

Figure 1- 4 : Description des types de données vecteur ...................................... 22

Figure 1- 5 : Exemple de données vectorielles ................................................... 23

Figure 1- 6 : Modèle raster .................................................................................. 25

Figure 1- 7 : Exemple de données raster. ............................................................ 25

Figure 2- 1 : Architecture d’un système de Web mapping ................................. 31

Figure 2- 2 : Principe d’échange de données entre un ordinateur client et un

serveur [2] ............................................................................................................ 33

Figure 3- 1: GPS 76 Garmin. .............................................................................. 40

Figure 4- 1 : Présentation du fichier cartographique dans JOSM ....................... 57

Figure 4- 2 : Carte actualisée (sur papier) réalisée par la mairie de Cotonou. .... 58

Figure 4- 3 : Table des attributs de la rue 12.168................................................ 59

Figure 4- 4: Table des attributs de l’adresse 302 de la rue 12.170 ..................... 59

Figure 5- 1 : Diagramme de cas d’utilisation « Visiteur » .................................. 64

Figure 5- 2 : Diagramme de cas d’utilisation « Client » ..................................... 65

Figure 5- 3 : Diagramme de cas d’utilisation « Livreur » ................................... 66

Figure 5- 4 : Diagramme de cas d’utilisation « Gérant » .................................... 66

Figure 5- 5 : Diagramme de cas d’utilisation « Administrateur » ...................... 67

Figure 5- 6 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Rechercher un lieu»

............................................................................................................................. 68

Page 13: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Liste des figures

xi

Figure 5- 7 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Localiser son livreur»

............................................................................................................................. 69

Figure 5- 8 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Valider livraison » 70

Figure 5- 9 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Créer livraison» ... 71

Figure 5- 10 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Ajouter un lieu» . 72

Figure 5- 11 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Localiser livreur par

gérant» ................................................................................................................. 73

Figure 5- 12 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Se localiser» ...... 74

Figure 5- 13 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « tracer itinéraire» 75

Figure 5- 14 : Diagramme des classes. ................................................................ 75

Figure 5- 15 : Architecture de l’application ........................................................ 77

Figure 5- 16 : Diagramme de relation entre les tables de la base de données. ... 78

Figure 6- 1 : Représentation des objets de la carte avec JOSM. ......................... 82

Figure 6- 2 : Carte avec détail de nom des rues et des adresses. ........................ 83

Figure 6- 3 : Liste des objets représentés sur la carte ......................................... 84

Figure 6- 4 : Définition d’adresses pour le tracé d’itinéraire dans OSM. ........... 86

Figure 6- 5 : Tracé d’itinéraire dans OSM. ......................................................... 86

Figure 6- 6 : Interface de connexion à l’application en tant qu’administrateur .. 87

Figure 6- 7 : Interface d’acceuil de l’application ................................................ 88

Figure 6- 8 : Fond de carte visualisé dans l’application ..................................... 89

Figure 6- 9 : Fond de la carte avec les adresses des maisons.............................. 89

Figure 6- 10 : Légende de la carte. ...................................................................... 90

Figure 6- 11 : Outils de navigation...................................................................... 90

Figure 6- 12 : Onglet de localisation affichant la recherche de la boutique African

Wink. ................................................................................................................... 91

Figure 6- 13 : Affichage de la boutique African Wink sur la carte. ................... 91

Page 14: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

xii

Schema 1 : Architecture of a system of Webmapping ...................................... 114

Schema 2 : Implementation of application ........................................................ 117

Schema 3 : Home Application interface ........................................................... 118

Schema 4 : Base map displayed in the application ........................................... 119

Schema 5 : Background map with the addresses of the houses. ....................... 119

Schema 6 : Legend of the Map. ......................................................................... 120

Schema 7 : Navigation tools .............................................................................. 120

Schema 8 : Location tab displaying the search for African Wink shop. ........... 121

Schema 9 : Displaying the African Wink shop on the map. ............................. 121

Page 15: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Résumé

xiii

Résumé

Dans un contexte où les services de livraison sont de plus en plus sollicités,

les entreprises postales se retrouvent contraintes d’améliorer la qualité de service

au travers de la livraison à domicile. La difficulté étant l’inexistence d’outils pour

repérer les adresses des clients, il importe de mettre en place des outils de

géolocalisation des adresses. Nous avons utilisé les outils offerts par le Web

Mapping pour la distribution via internet des données géographiques afin de

permettre leur large exploitation. Nos travaux nous permettent de mettre à

disposition, une cartographie numérique de la ville de Cotonou en format GPX

pour GPS de navigation routière utilisable pour la localisation des adresses dans

la ville. L’exportation des données géographiques sur Internet permet une large

utilisation des outils de géolocalisation des adresses mis en œuvre. L’une des

contraintes de notre projet est l’autonomie dans la gestion de nos données et

l’entretien de la confidentialité dans le traitement de certaines données

géographiques. Il importe donc de pouvoir héberger nos données sur notre propre

serveur indépendamment de OSM et de mettre en œuvre une plateforme web pour

sa diffusion. Ainsi la plate-forme web mise en œuvre permet l’affichage d’une

carte échantillon de la ville de Cotonou, offre la possibilité de rechercher des

adresses et permet de localiser géographiquement une personne connectée. Les

résultats de nos travaux offrent ainsi des outils de géolocalisations des adresses

d’une partie de la ville de Cotonou pour la livraison à domicile par les entreprises

postales. Ces résultats pourront aussi servir pour tout autre service d’ordre public

ou personnel nécessitant l’utilisation de données de géolocalisation dans la ville

dans le but d’optimiser et d’améliorer ces derniers.

Mots clés : Géolocalisation des adresses, Systèmes d’Informations

Géographiques, Web Mapping, GPS, Plate-forme Web.

Page 16: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Abstract

xiv

Abstract

In context where delivery services are increasingly solicited, postal

companies forced to improve the quality of service through home delivery. The

difficulty is the lack of tools to identify addresses of customers, it is important to

establish addresses geolocation tools. We used the tools offered by the Web

Mapping for distribution through internet geographic data to allow their wide

operating. Our studies allow us to provide a digital map of Cotonou city in GPX

format for car GPS usable for locating addresses in the city. Internet export of

geographic data allows wide use of geolocation tools addresses implemented. One

of the constraints of our project is autonomy in the management of our data and

maintain confidentiality in the geographic data treatment. It is therefore important

to be able to host our data on our server independently OSM server and implement

a web platform for its distribution. Therfore implementing web platform enables

the display of a sample map of Cotonou city, offers the ability to search addresses

and allows geographically locate a connected person. The results of our work not

only offer the tools for setting up system for home delivery. It also make available

adresses geolocations tools for any other public or personal service.

Keywords: Addresses geolocation, Geographic Information Systems, Web

Mapping, GPS, Web Platform.

Page 17: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

1

Introduction Générale

Page 18: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Introduction Générale

2

Introduction Générale

Avec l’évolution des technologies et les besoins sans cesse croissants des

clients, les entreprises postales, ne peuvent plus, pour une meilleure qualité de

service, se limiter à la livraison de courrier ou de plis dans les boîtes postales ou

de colis sur leurs sites. Il importe pour eux qu’ils se rapprochent de leur clientèle

en leur proposant de meilleurs services. À l’ère de l’essor du commerce

électronique grâce auquel on peut acheter ou vendre toutes sortes de produits en

ligne, les entreprises postales gagneront à éviter à leurs clients de se déplacer vers

leurs sites pour récupérer leurs colis. Ainsi, peu à peu la livraison à domicile s’est

développée et les clients veulent bien saisir l’opportunité de se faire livrer leurs

courriers, paquets et colis à une adresse bien précise.

La livraison à domicile est le fait de transporter des biens et d'assurer leur

acheminement jusqu'à une destination précise. Un tel service nécessite que la

livraison se fasse à une adresse voulue et précisée par le client, que ce soit à son

domicile ou ailleurs. Le développement de ces nouveaux services implique la

mise en œuvre de systèmes de livraison à domicile. En effet la livraison à domicile

repose sur la connaissance de l’adresse du destinataire afin de pouvoir y livrer la

lettre, le colis ou le produit, étant donné que le livreur doit pouvoir se repérer et

retrouver l’adresse de livraison. Ce type de livraison est facilité par la disponibilité

d’outils de localisation d’où l’utilité des systèmes de géolocalisation des adresses

devant permettre la gestion des livraisons par le livreur.

Malgré l’ampleur du commerce en ligne et de la livraison express dans le

monde, ces activités ont encore du mal à prendre leur envol dans certains pays

d’Afrique. Au Bénin ce retard s’explique par l’inexistence de systèmes de

livraison à domicile qui font principalement intervenir la géolocalisation des

adresses.

Page 19: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Introduction Générale

3

Les systèmes de géolocalisation des adresses sont généralement des GPS

intégrant les cartes numériques des zones avec les détails des adresses des rues et

des maisons. Or aucune cartographie numérique accessible à tous et comportant

les détails des numérotations des rues et des constructions effectuées par les

mairies des villes du Bénin, en particulier celle de Cotonou n’existe. Pour amorcer

un réel développement dans des domaines se raccordant à la livraison à domicile,

il importe alors de mettre en place des systèmes de géolocalisation utilisant la

cartographie numérique des villes.

Ce travail consiste à concevoir une cartographie numérique utilisable par

tous services nécessitant la géolocalisation des adresses. Il permettra aussi de

concevoir une plateforme web aidant à la livraison à domicile par les entreprises

postales.

1. Contexte, justification et problématique.

1.1. Cadre d’étude : DGCEP

La Direction Générale des Communications Electroniques et de la Poste

(DGCEP), est une direction technique du Ministère de la Communication et des

Technologies de l’Information et de la Communication (MCTIC). Créée en

février 2012, elle fait suite à la fusion des anciennes Direction Générale des Etudes

et de la Réglementation (DGER) et Direction Générale des Technologies de

l’Information et de la Communication (DGTIC), opérée dans le cadre des

réformes en cours dans le secteur des Communications Electroniques et de la

Poste. La DGCEP recouvre donc les attributions des deux (02) ex directions

suscitées, à l’exception de l’ancienne Direction et des Affaires Juridiques (DRAJ)

de l’ex DGER dont les compétences sont désormais transférées à la direction de

la réglementation et de la coopération.

Page 20: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Introduction Générale

4

La Direction Générale des Communications Electroniques et de la Poste, outre

les secrétariats particuliers et administratif et le service administratif et financier

qui lui sont directement rattachés, regroupe en son sein et sous son autorité trois

(03) directions techniques :

- la Direction des Communications Electroniques (DCE) ;

- la Direction des Affaires Postales (DAP) ;

- la Direction des Etudes et de la Recherche (DER).

La DAP, direction qui nous a suivis pour la mise en œuvre de notre projet a

pour mission d’assurer la mise en œuvre de la politique de l’Etat pour le

développement du sous-secteur de la poste. À ce titre, elle est chargée :

- d’assurer la veille et le développement du sous-secteur postal ;

- de contribuer à la mise en place d’un cadre législatif, réglementaire et

institutionnel propice au développement du sous-secteur postal et d’en

assurer le suivi ;

- d’assurer le développement de l’utilisation des TICs dans le sous-secteur

postal ;

- d’assurer le suivi et l’évolution du sous-secteur de la poste en matière de

performance et de qualité de service ;

- d’assurer, en liaison avec les autres structures, le suivi de la représentation

de l’état dans les instances internationales régissant le sous-secteur de la

poste (UPU, UPAP,etc.) ;

- d’identifier et de mobiliser les ressources nécessaires pour le

développement du sous-secteur de la poste en liaison avec les structures

compétentes du ministère.

C’est dans le processus d’atteinte de ses objectifs que cette étude sur la

géolocalisation des adresses de la ville de Cotonou au profit des entreprises

postales a été initiée.

Page 21: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Introduction Générale

5

1.2. Contexte et justification

Pour l’identification des adresses, le plan d’adressage utilisé au Bénin a

toujours été la QIP (Quartier Ilot Parcelle). Elle permet d’identifier chaque

parcelle selon le quartier dans lequel il se retrouve et suivant le numéro du lot

dans lequel il est classé. Ce plan d’adressage mis en place pour le Registre Foncier

Urbain ne permet pas d’identifier précisément des entreprises, des habitations ou

des boutiques selon les rues auxquelles elles appartiennent, mais juste des

parcelles et des lots de parcelle. Il n’a donc pas eu un très grand succès dans le

domaine de la géolocalisation des adresses qui nécessite aussi une numérotation

des rues.

Cette absence de système d’adressage performant a donc eu pour effet de

ne pas permettre le développement de services de géolocalisation des adresses tels

que la livraison à domicile, la livraison express, la distribution de courrier à

domicile, les soins d’urgence à domicile, la vente en ligne, etc. Et pour celles qui

s’y adonnent, elles utilisent des méthodes pas très pratiques. Soit elles font un

repérage préalable avant toutes livraisons soit elles utilisent une indication

approximative par rapport à un emplacement généralement connu (hôpitaux,

écoles, entreprises d’État, structures de grande renommée) ou encore elles

conviennent d’un point de rendez-vous plus facile à repérer entre le livreur et le

client. Ceci est très souvent la cause de livraisons hors délai, du grossissement du

budget alloué aux transports et parfois même de la non-effectivité de la livraison.

Ne disposant donc pas de système permettant d’identifier les adresses, il est

difficile aux entreprises postales de faire de la livraison à domicile. La livraison

de courrier se fait par les entreprises postales soit sur site soit via une boite postale,

ce qui oblige le client à se rendre régulièrement à sa boite postale ou sur site de

l’opérateur postal lorsqu’il a reçu du courrier. On ne peut donc pas recevoir

directement son courrier dès que celui-ci est disponible, on n’a pas non plus la

possibilité de se faire livrer des produits à domicile lorsqu’on est dans l’incapacité

de se déplacer.

Page 22: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Introduction Générale

6

Ainsi certaines villes du Bénin Comè, Cotonou et Porto-Novo s’étant rendu

compte de ce retard, se sont lancées dans un nouveau plan d’adressage de leur

ville respective. Quant au plan d’adressage de la ville de Cotonou sur lequel se

porte notre travail, le lancement de l’opération s’est fait le mardi 12 novembre

2013 et aujourd’hui dans la ville toutes les rues sont numérotées et une carte (sur

support papier) est déjà disponible. Ceci participera non seulement à

l’amélioration qualitative et quantitative du fonctionnement des services publics

de la ville (Sapeurs-pompiers, Soneb, Sbee, Bénin Télécom…), mais aussi au

repérage des habitations, des institutions et des entreprises.

Il urge donc de développer un système de géolocalisation des adresses

intégrant le plan d’adressage des villes afin de rattraper ce retard technologique.

Ces systèmes de géolocalisation des adresses qui sont principalement des

cartographies numériques permettront de développer des secteurs d’activités

telles que le tourisme grâce aux applications d’aide à la localisation qu’ils

permettent de concevoir, et certains services à la base de tout développement

notamment les services d’intervention d’urgence à domicile dans le domaine de

la santé (ambulance, sapeurs-pompiers) et dans le domaine de la sécurité (police,

gendarmerie, CRS, etc.) pourront réellement être mis en place. Sans de tels

systèmes, les entreprises postales ne pourront pas non plus développer leurs

activités en offrant des services les rapprochant de leur clientèle, il s’agit entre

autres de la livraison à domicile, la livraison express, ou encore la distribution de

courrier à domicile.

La livraison à domicile de courrier ou de paquets permet au client de

recevoir son courrier à une adresse dès que celui-ci est disponible. Ce qui lui

permet de ne plus être obligé de se déplacer à chaque fois vers sa boîte postale et

de savoir exactement quand il a reçu du courrier ou des paquets. Notre système

de géolocalisation des adresses va aider les entreprises postales à identifier

facilement l’adresse des clients qui de ce fait pourront être livrés dans de meilleurs

délais pour les produits qui leur sont destinés. Ce système n’existe donc pas

Page 23: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Introduction Générale

7

encore avec la mise en place récente de la numérotation des rues et des maisons

dans certaines communes du Bénin. Il contribuera donc à développer les services

à domicile de par ses fonctionnalités qui sont :

- rendre disponible sur une plateforme et sur les terminaux qui

y ont accès toutes les adresses existantes sur une carte numérique,

- déterminer un itinéraire d’une adresse à une autre,

- localiser un facteur et suivre son itinéraire depuis une base.

- Suivre la position des plis ou des paquets en cours de livraison.

1.3. Problématique

Le développement des technologies dans le monde a permis la naissance de

nouvelles activités notamment la vente en ligne avec livraison à domicile, la

livraison express, la distribution de courrier en temps et en heure. La mise en

œuvre de ces différents services nécessite la connaissance des adresses de

livraison. Il est donc utile aux facteurs de disposer d’outils leur permettant de se

rendre à n’importe quelle adresse. Il est aussi intéressant de suivre l’itinéraire de

ces facteurs et de connaitre la position des plis qu’ils acheminent.

Pour y parvenir :

- Comment rendre disponible sur une plateforme et sur les

terminaux qui y ont accès toutes les adresses existantes et permettre le tracé

d’itinéraire entre celles-ci?

- Comment localiser un facteur et suivre son itinéraire depuis

une base ?

2. Objectifs

Ce projet vise de façon générale à faciliter l’identification des adresses et

des positions dans un espace géographique disposant d’un système d’adressage.

Il s’agit donc d’utiliser les Systèmes d’Informations Géographiques (SIG) pour

Page 24: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Introduction Générale

8

réaliser une cartographie numérique des adresses de la ville de Cotonou et la

rendre accessible grâce aux outils de web mapping.

De façon spécifique, il s’agira de :

- Réaliser une cartographie numérique des adresses d’une

localité de la ville de Cotonou,

- Rendre accessible en ligne la cartographie via une application

web,

- Pouvoir localiser de façon précise sur la carte numérique un

lieu grâce à son adresse,

- Pouvoir déterminer l’itinéraire d’une adresse à une autre sur la

carte numérique,

- Pouvoir suivre depuis une base le trajet des facteurs et aussi la

position des colis jusqu’à leur livraison.

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9

Première Partie :

Synthèse bibliographique

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Première Partie : Synthèse bibliographique

10

Chapitre 1 :

Les Systèmes

d’Informations

Géographiques

Notre projet porte globalement sur la gestion et l’utilisation de

l’information géographique. Ce chapitre aborde donc les notions générales sur les

SIG [5] [7] [13].

1.1. Présentation des Systèmes d’Informations Géographiques

1.1.1. Définition

Les Systèmes d’Informations Géographiques se définissent comme un

système informatique de matériels, de logiciels, et de processus conçus pour

permettre la collecte, la gestion, le traitement, l’analyse, la modélisation et la

représentation de données à référence spatiale afin de pouvoir en extraire

commodément des synthèses utiles à la prise de décision.

Ils offrent toutes les possibilités des bases de données telles que les requêtes

et les analyses statistiques, et ce, au travers d’une visualisation unique et d’analyse

géographique propres aux cartes. Ces capacités spécifiques font des SIG un outil

unique, accessible à un public très large et s’adressant à une très grande variété

d’applications. Les enjeux majeurs auxquels nous avons à faire face aujourd’hui

(environnement, démographie, santé publique…) ont tous un lien étroit avec la

Page 27: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

11

géographie. De nombreux autres domaines tels que la recherche et le

développement de nouveaux marchés, l’étude d’impact d’une construction,

l’organisation du territoire, la gestion de réseaux, le suivi en temps réel de

véhicules, la protection civile, etc. sont aussi directement concernés par la

puissance des SIG pour créer des cartes, pour intégrer tout type d’information,

pour mieux visualiser les différents scénarios, pour mieux présenter les idées et

pour mieux appréhender l’étendue des solutions possibles.

Jusqu'à présent les SIG ont été décrits de deux façons:

- grâce à des définitions formelles,

- grâce à la capacité de la technologie à effectuer des opérations

spatiales en reliant un ensemble des données.

Cependant, il y a une autre façon de décrire les SIG en énumérant les types

de questions auxquelles la technologie devrait être en mesure de répondre. Il

existe cinq types de questions auxquelles un SIG peut répondre:

- Situation : qu’est-ce qui est à…?

La première de ces questions cherche à savoir ce qui existe à un endroit

particulier. Un emplacement peut être décrit de plusieurs façons, en utilisant par

exemple un nom de lieu, un code postal, une référence géographique telle que la

longitude / latitude ou X / Y.

- Condition : Où est-il…?

La deuxième question est la réciproque de la première et nécessite des

données spatiales pour répondre. Au lieu d'identifier ce qui existe à un endroit

donné, on peut souhaiter trouver l'emplacement lorsque certaines conditions sont

remplies (par exemple un restaurant dans un quartier précisé qui fait des mets

africains ou encore un bâtiment connaissant son adresse).

Page 28: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

12

- Tendance : qu’est-ce qui a changé depuis…?

La troisième question pourrait impliquer à la fois les deux premières et

chercher à trouver les différences au fil du temps (par exemple un bâtiment

récemment construit).

- Modélisation : Que faire si …?

Cette question est posée afin de déterminer ce qui se passe, par exemple, si

une nouvelle route est ajoutée à un réseau ou si une substance toxique infiltre dans

l'approvisionnement en eau de la terre locale. Répondre à ce type de question

requiert à la fois l'information géographique ainsi que des modèles spécifiques.

- Questions spatiales :

« Combien de supermarchés rencontre-t-on dans la ville ? Quels sont les

hôpitaux publics qu’on rencontre dans un arrondissement précisé de la ville

? Quel est le chemin le plus court pour aller dans un hôpital précisé ? » Ce sont

des questions spatiales auxquelles on ne peut répondre qu’en utilisant les données

géographiques.

Les SIG sont donc utilisés par tous, à savoir : les collectivités territoriales,

le secteur public, les entreprises, les écoles, les administrations et les états. La

création de cartes et l’analyse géographique ne sont pas des procédés nouveaux,

mais les SIG procurent une plus grande vitesse et proposent des outils sans cesse

innovants dans l’analyse, la compréhension et la résolution des problèmes.

L’avènement des SIG a également permis un accès à l’information à un

public beaucoup plus large. Aujourd’hui, les SIG représentent un marché de

plusieurs milliards d'euros dans le monde et emploient plusieurs centaines de

milliers de personnes.

Page 29: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

13

1.1.2. Les composants des SIG

Le SIG intègre en plus de l’outil informatique qui manipule les données,

plusieurs composantes qui font la spécificité d’un système complet. Les différents

systèmes qui composent un SIG (Figure 1-1) sont :

- Le système d’acquisition numérique des données qu’on définit

aussi comme l’ensemble des matériels permet de convertir l’information

analogique sous une forme digitale compatible avec des traitements sur

ordinateurs. Les SIG fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme

d’ordinateurs, des serveurs de données aux ordinateurs de bureaux

connectés en réseau ou utilisés de façon autonome.

Le traitement des données se fait à l'aide des logiciels sur un ordinateur de

bureau ou sur un ordinateur durci (équipé et renforcé pour une utilisation

optimale et en toute sécurité sur le terrain) directement sur le terrain.

L'ordinateur de terrain bien équipé avec GPS permet la cartographie et la

collecte des données. La construction de la carte en temps réel et la

visualisation de la carte sur le terrain augmentent la productivité et la

qualité du résultat. La tendance depuis les années 2000 est à une

cartographie précise et interactive, où l'analyse des données se fait de plus

en plus in situ, sur le terrain, de même que la validation. Des systèmes

client-serveur en intranet, extranet voire via internet facilitent ensuite, et de

plus en plus, la diffusion des résultats.

- Le système de gestion de la base de données géographique qui

est un ensemble de programmes permet la manipulation et la gestion

facilitées des données thématiques. Ce sont les logiciels de SIG, ils offrent

les outils et les fonctions pour stocker, analyser et afficher toutes les

informations. Ils assurent généralement six fonctions [16] suivantes :

saisie des informations géographiques sous forme numérique

(Acquisition)

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Première Partie : Synthèse bibliographique

14

gestion de base de données (Archivage)

manipulation et interrogation des données géographiques

(Analyse)

mise en forme et visualisation (Affichage)

représentation du monde réel (Abstraction)

prospective (Anticipation).

Ces fonctions sont souvent désignées sous le terme des « 6A »

- Le système d’analyse spatiale qui permet d’analyser les

données sur la base de leurs caractéristiques spatiales. Il utilise les données

qui constituent les composantes les plus importantes des SIG. Les données

géographiques et les données tabulaires associées peuvent, soit être

constituées en interne, ou encore être acquises auprès de producteurs de

données. Les données géographiques sont importées à partir de fichiers ou

saisies par un opérateur. Une donnée est dite « géographique » lorsqu'elle

fait référence à un ou plusieurs objets localisés à la surface de la Terre. Ses

coordonnées sont définies par un système géodésique (ou système de

référence spatiale).

- Le système de représentation cartographique permet de

sélectionner des éléments de la base de données cartographique et de les

représenter graphiquement sur écran ou sur imprimante. Ce système

interagit avec les utilisateurs. Un SIG étant avant tout un outil, c’est son

utilisation qui permet d’en exploiter la quintessence. Les SIG s’adressent à

une très grande communauté d’utilisateurs depuis ceux qui créent et

maintiennent les systèmes, jusqu’aux personnes utilisant dans leur travail

quotidien la dimension géographique. Avec l’avènement des SIG sur

Internet, la communauté des utilisateurs de SIG s’agrandit de façon

importante chaque jour et il est raisonnable de penser qu’à brève échéance,

nous serons tous à des niveaux différents des utilisateurs de SIG.

Page 31: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

15

- Les systèmes auxiliaires: c’est l’ensemble des procédures

permettant le traitement numérique d’images aérospatiales et l’analyse

statistique des données, on parle aussi des méthodes. En effet la mise en

œuvre et l’exploitation d’un SIG ne peuvent s‘envisager sans le respect de

certaines règles et procédures propres à chaque organisation. Un système

d'information géographique fait appel à une connaissance technique et à

divers savoir-faire, et donc divers métiers, qui peuvent être effectués par

une ou plusieurs personnes.

Le SIG est un système conçu pour travailler avec des données spatiales

géoréférencées qui établit ainsi un lien entre des entités localisées représentées sur

une carte et les informations ou attributs qui les décrivent. Il permet d’accéder

aux attributs (informations alphanumériques) de n’importe quelle entité

représentée ou de localiser une entité sur une carte à partir de ses attributs. L’entité

et ses attributs constituent une couche ou thème et un ensemble de couches (ou

thèmes) concernant une zone géographique constitue une base de données

géographiques.

Figure 1- 1 : Les principaux composants d’un SIG [16]

1.2. Fonctionnement des SIG

Un SIG stocke les informations concernant le monde sous la forme de

couches thématiques pouvant être reliées les unes aux autres par la géographie.

Page 32: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

16

Ce concept, à la fois simple et puissant a prouvé son efficacité pour résoudre de

nombreux problèmes concrets.

Un des prérequis nécessaires à la mise en place d’un SIG est la conception

d’un modèle qui organise les données par composantes géométriques et par

attributs descriptifs et qui établit des relations entre les objets. Par la suite, il faut

alimenter le SIG en données. Les fonctions d’acquisition consistent à entrer d’une

part la forme des objets géographiques et d’autre part leurs attributs et relations.

Puis, il faut transférer les données de l’espace de travail vers l’espace d’archivage.

S’en suit l’analyse qui permet de répondre aux questions que l’on se pose. Enfin

on a l’affichage qui permet de produire des cartes de façon automatique, pour

percevoir les relations spatiales entre les objets et visualiser les données sur les

écrans des ordinateurs ou d’autres supports.

1.2.1. Types d’informations requises pour un SIG

Un SIG ne peut fonctionner que s’il contient des données. Un SIG requiert

généralement deux types d’informations : les informations décrivant les éléments

géographiques et les informations définissant les caractéristiques thématiques

(attributs) des données, constituant ainsi la base de données spatiales [15]. Dès

lors, on comprend qu’un SIG manipule plutôt des bases de données, c’est-à-dire

les relations spatiales entre les éléments géographiques et leurs caractéristiques

descriptives.

Une base de données spatiale se définit comme une collection structurée

d’informations à référence spatiale sur un sujet précis. Elle comprend des données

décrivant les éléments géographiques (localisation absolue et relative) et des

données définissant les caractéristiques des données.

- L’information descriptive alphanumérique ou attribut porte

en général sur les personnes, les biens et les services. Il s’agit généralement

d’une information de nature démographique administrative, économique,

sociale ou commerciale. Les informations les plus utilisées relèvent du

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Première Partie : Synthèse bibliographique

17

domaine socio-économique ou de l’environnement et incluent la

population, les entreprises, les services collectifs (écoles, stades, hôpitaux,

etc.), les propriétés, les véhicules, les routes, la production agricole,

industrielle etc. La plupart de ces informations est rattachée à une unité qui

peut être soit une adresse postale, soit une entité préalablement définie.

Pour les intégrer dans un SIG, il faut évidemment convertir leur localisation

en coordonnées mathématiques de façon à disposer d’une référence

commune.

- L’information géographique peut être définie comme une

information relative à un objet ou à un phénomène décrit par sa nature, son

aspect, ses caractéristiques diverses et par son positionnement sur la surface

terrestre. Elle peut également être représentée sur une image enregistrée de

la surface terrestre par exemple une photo aérienne, où l’on peut voir une

multitude d’objets, mais sans connaître directement leurs attributs. Elle se

prête particulièrement bien à la représentation sur une carte, où l’on situe

les objets et les phénomènes et où l’on a une vue d’ensemble sur leur

implantation sur le terrain. Elle peut être représentée par une image, un

texte ou une carte. Ces trois formes de représentation sont distinctes, mais

complémentaires. L’image comporte surtout des données géométriques

(forme, dimensions, localisation), le texte comporte surtout des données

sémantiques (attributs) alors que la carte comporte des données à la fois

sémantiques et géométriques.

1.2.2. Les principales fonctions des SIG

- Saisie

Avant d’utiliser des données papier dans un SIG, il est nécessaire de les

convertir dans un format informatique. Cette étape essentielle depuis le papier

vers l’ordinateur s’appelle digitalisation.

Page 34: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

18

Les SIG modernes sont capables d’automatiser complètement ces tâches

pour des projets importants en utilisant la technologie des scanners. D’autres

projets moins importants peuvent se contenter d‘une phase de digitalisation

manuelle (table à digitaliser). Aujourd’hui de nombreuses données géographiques

sont disponibles dans des formats standards lisibles par les SIG. Ces données sont

disponibles auprès de producteurs de données et peuvent être directement

intégrées à un SIG.

- Manipulations

Les sources d’informations comme celles décrites précédemment peuvent

être d’origines très diverses. Il est donc nécessaire de les harmoniser afin de

pouvoir les exploiter conjointement, c’est le cas des échelles, du niveau de détail,

des conventions de représentation, etc.

Les SIG intègrent de nombreux outils permettant de manipuler toutes les

données pour les rendre cohérentes et ne garder que celles qui sont essentielles au

projet. Ces manipulations peuvent, suivant les cas n’être que temporaires afin de

se coordonner au moment de l’affichage ou bien être permanentes pour assurer

alors une cohérence définitive des différentes sources de données.

- Gestion

Si pour les petits projets il est envisageable de stocker les informations

géographiques comme de simples fichiers, il en est tout autrement quand le

volume de données grandit et que le nombre d’utilisateurs de ces mêmes

informations devient important.

Dans ce cas il est essentiel d’utiliser un Système de Gestion de Bases de

Données (SGBD) pour faciliter le stockage, l’organisation et la gestion des

données. Il existe de nombreux types de SGBD, mais en Système d’Information

Géographique, le plus utilisé est le Système de Gestion de Bases de Données

Relationnel (SGBDR). Les données y sont représentées sous la forme de tables

utilisant certains champs comme lien. Cette approche qui peut paraître simpliste

Page 35: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

19

offre une souplesse et une flexibilité sans équivalent permettant aux SIG de

s’adapter à tous les cas de figure.

- Interrogation et analyses

Les SIG procurent à la fois des outils simples d’interrogation et de

puissantes solutions d’analyses accessibles à tous les publics. Ils disposent de

nombreux et puissants outils d’analyse, dont deux d’entre eux apparaissent

comme particulièrement essentiels :

L’analyse de proximité

Pour répondre à des questions sur la position des objets les uns par rapport

aux autres, les SIG disposent d’algorithmes de calcul appelés " buffering " afin de

déterminer les relations de proximité entre les objets.

L’Analyse spatiale

L’intégration de données au travers des différentes couches

d’information permet d’effectuer une analyse spatiale rigoureuse (Figure 1-2).

Cette analyse par croisement d’informations, si elle peut s’effectuer visuellement

(à l’identique de calques superposés les uns aux autres) nécessite souvent le

croisement avec des informations alphanumériques. Croiser la nature d’un sol, sa

déclivité, la végétation présente avec les propriétaires et les taxes payées est un

exemple d’analyse sophistiquée que permet l’usage d’un SIG.

Page 36: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

20

Figure 1- 2 : Analyse spatiale de différentes couches d’un SIG

- Visualisation

Pour de nombreuses opérations géographiques, la finalité consiste à bien

visualiser des cartes et des graphes. Une carte vaut mieux qu’un long discours. La

carte est en effet un formidable outil de synthèse et de présentation de

l’information.

Les SIG offrent à la cartographie moderne de nouveaux modes d’expression

permettant d’accroître de façon significative son rôle pédagogique. Les cartes

créées avec un SIG peuvent désormais facilement intégrer des rapports, des vues

3D ; des images photographiques et toutes sortes d’éléments multimédias.

1.2.3. Modes de représentation des données géographiques

dans un SIG.

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Première Partie : Synthèse bibliographique

21

Les SIG exploitent deux différents types de modèles géographiques [5]

(Figure 1-3):

Figure 1- 3 : Modèles de données géographiques [7].

- Le modèle vecteur

Dans le modèle vecteur, les informations sont regroupées sous la forme de

coordonnées x, y. Les objets de type ponctuel sont dans ce cas représentés par un

simple point. Les objets linéaires (routes, fleuves…) sont eux représentés par une

succession de coordonnées x,y. Les objets polygonaux (territoire géographique,

parcelle…) sont, quant à eux, représentés par une succession de coordonnées

délimitant une surface fermée (Figure 1-5).

Les objets spatiaux sont décrits à travers leurs constituants élémentaires, à

savoir les points, les arcs, et les arcs des polygones [5]. Chaque objet spatial est

doté d'un identifiant qui permet de le relier à une table attributaire. Le modèle

vectoriel (Figure 1-4) est particulièrement utilisé pour représenter des données

discrètes.

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Première Partie : Synthèse bibliographique

22

Figure 1- 4 : Description des types de données vecteur

Les points

Ils définissent des localisations d'éléments séparés pour des phénomènes

géographiques trop petits pour être représentés par des lignes ou des surfaces qui

n'ont pas de surface réelle comme les points cotés.

Les lignes

Les lignes représentent les formes des objets géographiques trop étroits

pour être décrites par des surfaces (ex. rue ou rivières) ou des objets linéaires qui

ont une longueur, mais pas de surface comme les courbes de niveau.

Les polygones

Ils représentent la forme et la localisation d'objets homogènes comme des

pays, des parcelles, des types de sols [5].

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Première Partie : Synthèse bibliographique

23

Figure 1- 5 : Exemple de données vectorielles

Pour enregistrer les fichiers vecteurs, plusieurs formats ont été créés. On

distingue plusieurs formats de fichiers vecteurs (tableau 1-1).

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Première Partie : Synthèse bibliographique

24

Tableau 1- 1 Formats de Fichiers vecteurs

Formats Description

shapefile Initialement développé par ESRI ce format, est largement

utilisé par un grand nombre de logiciels libres comme

propriétaires. Il utilise 3 types de fichiers : SHP, SHX et

DBF

TAB Format vecteur de MapInfo utilisant des fichiers TAB,

DAT, ID et MAP

kml Format créé par google pour google earth

gpx Format de fichier permettant l'échange de coordonnées

GPS

- Le modèle raster

Le modèle raster, quant à lui, est constitué d’une matrice de points pouvant

tous être différents les uns des autres (Figure 1-6). La réalité est décomposée en

une grille régulière et rectangulaire, organisée en lignes et en colonnes, chaque

maille de cette grille ayant une intensité de gris ou une couleur. La juxtaposition

des points recrée l'apparence visuelle du plan et de chaque information. Une forêt

sera "représentée" par un ensemble de points d'intensité identique.

Il s’adapte parfaitement à la représentation de données variables continues

telles que la nature d’un sol (Figure 1-7). Ce sont généralement des images

satellitaires, des images scannées ou des photographies aériennes [13].

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Première Partie : Synthèse bibliographique

25

Figure 1- 6 : Modèle raster

Figure 1- 7 : Exemple de données raster.

Les données raster sont enregistrées dans des formats différents de

ceux des données vecteur (Tableau 1-2). C’est généralement des formats

image obtenus avec des compressions particulières.

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Première Partie : Synthèse bibliographique

26

Tableau 1- 2 : Formats de Fichiers Rasters

Formats Description

Tiff Format le plus courant, non ou faiblement compressé.

ECW Format d’image obtenu avec compression par ondelettes,

optimisé pour l’imagerie aérienne et satellitaire.

VRT Format pour GDAL, correspondant à un assemblage de

plusieurs dalles de .tif ou .ecw.

1.2.4. Domaines d’utilisation des SIG

Dans le monde actuel, plus on a d’informations pertinentes à notre

disposition, plus il est facile de prendre une décision réfléchie et construite. Les

évolutions technologiques procurent une masse importante d’informations

provenant du monde entier sous des formes différentes : rapports, statistiques,

multimédias, photographie numérique, etc. Un SIG permet d’exploiter toutes ces

informations qui disposent d’une localisation spatiale ou d’une adresse. Mais à la

différence d’une carte papier, un SIG permet de visualiser sous forme de couches

structurées toutes les informations dont on a besoin et d’exclure celles qui sont

inutiles. On est capable d’intégrer, visualiser, gérer, analyser, résoudre et

présenter les informations de façon tout à fait nouvelle. Les relations entre les

informations apparaissent plus évidentes, leur apportant une valeur ajoutée

indéniable. C’est à partir de données d’origines diverses, traitantes de thématiques

différentes qu’il sera possible grâce à un SIG de produire une information

nouvelle et pertinente apportant un nouvel éclairage sur le sujet traité.

Les logiciels SIG nous offrent tous les outils modernes pour créer des

cartes, y intégrer des informations, visualiser les scénarios, résoudre des

problèmes complexes, présenter efficacement vos idées et mettre en place des

solutions efficaces comme jamais auparavant. Les SIG sont aujourd’hui utilisés

par des individus et des organisations de toute taille, des écoles, des

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Première Partie : Synthèse bibliographique

27

gouvernements et des entreprises pour chercher de nouvelles voies dans la

résolution de leurs problèmes. Les domaines d'application des SIG sont aussi

nombreux que variés.

Citons cependant :

Le tourisme (gestion des infrastructures, itinéraires

touristiques),

Le marketing (localisation des clients, analyse du site),

La planification urbaine (cadastre, POS, voirie, réseaux

assainissement),

La protection civile (gestion et prévention des catastrophes),

Le transport (planification des transports urbains, optimisation

d'itinéraires),

L’hydrologie,

La forêt (cartographie pour aménagement, gestion des coupes

et sylviculture),

La géologie (prospection minière),

La biologie (études du déplacement des populations animales),

Les télécoms (implantation d'antennes pour les téléphones

mobiles).

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Première Partie : Synthèse bibliographique

28

Chapitre 2 :

Le Web Mapping Le Web mapping est ce domaine des SIG qui traite de la mise en ligne de

données géographiques. Ce chapitre fait une présentation de son fonctionnement

et des outils qui y sont utilisés [2] [3] [13] [17].

2.1. Présentation du Web Mapping

2.1.1. Définition

Le Web Mapping ou diffusion de cartes via le réseau Internet, est un

domaine en pleine expansion grâce au développement des solutions Open Source.

Suivant la philosophie GNU qui autorise la copie, la diffusion du logiciel et la

modification du code source, ces programmes généralement gratuits et

d’utilisation libre émergent à un rythme soutenu. Le terme « Web Mapping »,

largement utilisé sur internet, qui peut se traduire par cartographie en ligne est une

partie du domaine de compétences des SIG. Elle permet l’intégration et la

visualisation de cartes géoréférencées sur internet depuis un navigateur web.

Le Web Mapping permet de manipuler des cartes en ligne et de les intégrer

à des sites. Pour que ces cartes soient les plus précises possible, les informations

géographiques utilisées et manipulées par les services de cartographies en ligne

sont collectées à un niveau international. Pour une meilleure interopérabilité de

ces informations, les services de Web Mapping obéissent à différentes normes

imposées par l’Open Geospatial Consortium (OGC).

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Première Partie : Synthèse bibliographique

29

2.1.2. Utilisation du web mapping

La cartographie en ligne peut s’utiliser dans différents contextes. Depuis

son émergence ces dernières années, le Web Mapping est de plus en plus sollicité

au quotidien aussi bien dans un contexte professionnel que personnel.

Dans le contexte professionnel, la dimension spatiale est devenue

fondamentale dans la plupart des prises de décision avec l’apparition du Web

Mapping :

- Gestion des infrastructures et des équipements

(développement, entretien et gestion des réseaux de collecte, de

distribution, de communication…),

- Planification de l’occupation du sol : intégration et

visualisation des contraintes,

- Réglementation et suivi : autorisations d’exploiter, de prélever

des ressources de l’environnement.

Dans le contexte personnel, le Web Mapping s’est installé durablement

dans le paysage de l’internaute :

- Recherche/visualisation d’un lieu ou d’un emplacement précis

sur une carte en ligne,

- Calcul d’un itinéraire,

- Géolocalisation d’une personne ou d’un objet.

Le Web Mapping permet l’affichage de cartes sur internet, mais pas

seulement. Il offre un large panel de fonctionnalités liées à la cartographie en

ligne:

- Le Web Mapping offre la possibilité de voir n’importe quelle

carte du monde entier en deux dimensions et depuis peu en trois

dimensions,

Page 46: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

30

- Les cartes peuvent être de différents types, plan ou satellite, en

y intégrant plusieurs vues possibles superposables comme le relief, les

routes ou encore les noms de villes,

- À ceci s’ajoutent des options réalisables en temps réel sur la

carte comme le zoom ou le déplacement,

- Il est possible de placer des marqueurs sur une carte, c’est-à-

dire qu’il est possible d’indiquer un emplacement précis sur une carte, à

l’aide de ses coordonnées, comme un lieu ou un bâtiment,

- Il est également possible de calculer et visualiser un itinéraire

sur une carte en ligne comme sur les sites « Mappy » et « ViaMichelin »

par exemple.

Toutes ces fonctionnalités que le Web Mapping offre sont réalisables grâce

à différents outils configurés dans une architecture de type client/serveur.

2.2. Fonctionnement d’un système de web mapping

La solution la plus répandue actuellement dans le domaine de la mise en

ligne de données cartographiques, consiste à créer une image correspondant à la

demande de l'utilisateur. Ce qui nécessite un serveur cartographique. Le serveur

cartographique est géré par des langages de script qui lui permettent de charger

dynamiquement une carte en réponse à la requête. L'ordinateur serveur peut

chercher cette information soit dans ses propres ressources, soit sur des serveurs

de données distants. L’architecture d’un système de Web Mapping est

généralement de type client/serveur. Ce système repose principalement sur les

trois composantes suivantes (Figure 2-1):

- Client,

- Serveur cartographique,

- Serveur de données.

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Première Partie : Synthèse bibliographique

31

Figure 2- 1 : Architecture d’un système de Web mapping

2.2.1. Le client

Le client est, dans le cadre du Web Mapping, sous la forme d’une

application web.

C’est lui qui permet l'interrogation des serveurs cartographiques. Les

clients utilisent un certain nombre d’outils développés à base de différentes

bibliothèques (Javascript, Java, Php…), Open Source ou non, tournés vers la

cartographie.

Il existe différents clients qui permettent à l’utilisateur de visualiser des

cartes géoréférencées depuis une page web tels que Google maps, Bing Map,

OpenLayers, Lizmap...

2.2.2. Serveur cartographique

Un serveur cartographique est un serveur spécifique qui permet la

réalisation de cartes géoréférencées. Il crée des images de cartes à l’aide de

données spécifiques, stockées sur les serveurs de base de données mis à leur

disposition. Ces images de cartes sont envoyées aux clients intéressés.

Il existe deux types de serveurs cartographiques :

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Première Partie : Synthèse bibliographique

32

- Les serveurs cartographiques libres où le code source est à

disposition du grand public, ce qui permet d’héberger et d’administrer son

propre serveur cartographique chez soi comme GeoServer ou MapServer.

- Les serveurs cartographiques semi-libres qui ne permettent

que d’être requêtés comme Google Map Server ou encore Bing Map Server.

2.2.3. Serveur de données

Les serveurs de données utilisés pour faire de la cartographie en ligne sont

des Systèmes de Gestion de Base de Données Relationnel et Objet (SGBDRO)

améliorés. Ces SGBDRO introduisent des extensions de données spatiales qui

expriment toutes les informations concernant la localisation, la forme des

particularités géographiques [14], ainsi que les rapports entre elles en suivant les

spécifications de l’Open Geospacial Consortium (OGC) afin de permettre le

stockage des données utilisées par les serveurs cartographiques. Il existe un

certain nombre de serveurs de base de données capables de stocker ce type de

données spécifiques.

2.2.4. Principe du wep mapping

Pour visualiser des cartes géoréférencées depuis une page Internet,

l’utilisateur se sert d’un client sous forme d’une application web. L’utilisateur

demande au client l’image de la carte qu’il souhaite voir s’afficher. Le client

envoie une requête au serveur cartographique avec toutes les options que

l’utilisateur a pu demander comme le type d’image (vectorielle ou matricielle), la

taille de l’image, l’étendue de la carte souhaitée, le zoom affecté ou encore la zone

géographique à afficher. Le serveur cartographique analyse la requête et interroge

le ou les serveurs de base de données spatiales à sa disposition. Le serveur

cartographique reconstitue la carte demandée avec les données récoltées et

retourne l’image de la carte souhaitée au client.

Page 49: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

33

Le Webmapping utilise comme support de communication un réseau.

Celui-ci utilise le protocole de communication TCP/IP qui permet à des

ordinateurs connectés d'échanger de l'information (Figure 2-2). L'architecture

dans le cadre du Webmapping est de type client-serveur. L'utilisateur sur sa

machine locale effectue des requêtes pour demander une carte spécifique; le

serveur cartographique interprète cette requête et renvoie la carte sous la forme

d'une image matricielle (GIF, JPG, JPEG, PNG...) ou vectorielle (svg, flash).

Figure 2- 2 : Principe d’échange de données entre un ordinateur client et un

serveur [1]

2.3. Les outils de Webmapping

Dans le domaine du Webmapping, on distingue plusieurs types d’outils :

- Les serveurs cartographiques,

- les logiciels côté serveur,

- Les logiciels côté client.

Dans ce chapitre nous présenterons ces différents outils de web mapping

Page 50: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

34

2.3.1. Les serveurs cartographiques

Le serveur cartographique est le logiciel auquel l’utilisateur fait appel pour

afficher des cartes sur internet. Par le protocole de communication Internet

TCP/IP, des ordinateurs branchés en réseau peuvent échanger de l’information via

un navigateur Web ou transférer des fichiers grâce au protocole FTP.

L’architecture est de type client/serveur.

L’utilisateur, à partir de son terminal effectue des requêtes pour demander

l’affichage d’une carte spécifique; le serveur cartographique interprète cette

requête et renvoie la carte sous la forme d’une image matricielle (PNG, JPG…)

ou vectorielle (svg, swf, etc.).

Le moteur cartographique peut être contrôlé par des langages de script tels

que PHP, JavaScript, Python ou Perl qui lui permettent de générer

dynamiquement une carte en réponse à une requête préparée par une interface

utilisateur. Le serveur cartographique peut chercher l'information nécessaire à la

réalisation de la carte dans ses propres ressources, mais aussi sur des serveurs de

données distants. On retrouve plusieurs serveurs cartographiques souvent utilisés:

Geoserver, ArcGIS, MapServer, QGIS Server.

2.3.2. Les solutions coté serveur

Les Clients de cartographie Web sont des logiciels (applications, viewers,

bibliothèques, frameworks….) qui permettent de développer des applications

pour afficher et interagir avec des cartes sur Internet. Certains de ces projets

offrent des solutions complètes de diffusion de carte en offrant des services

avancés alors que d’autres offrent la possibilité de se connecter à des serveurs

WMS et WFS pour développer soi-même des applications web cartographiques.

L'OGC encourage l'utilisation de normes pour les services de cartographie

Web, qui ont contribué à établir un cadre commun pour l'accès, l'affichage et

Page 51: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Première Partie : Synthèse bibliographique

35

l’utilisation des données spatiales sur Internet (WMS, WFS, WCS), les stocker,

les transporter (GML et KML) et de les traiter (WPS). Le WMS et le WFS sont

les services utilisés principalement à des fins de cartographie Web. On peut citer

parmi ceux-ci : Leaflet, GeoEXT, MapQuery, Polymaps, Openlayers,

MapBender, Chameleon, Pmapper.

2.3.3. Les solutions coté client

Les solutions SIG ont pour vocation essentielle l'import de données

externes et leur analyse pour donner des cartes utilisables. Ils permettent la

modification de données géométriques ou descriptives. Ils disposent d'outils de

développement pour s'adapter à tout type d'application. Pour surmonter ces

problèmes de « non-interopérabilité », l’Open Geospatial Consortium (OGC) et

le Comité technique 211 de l’ISO ont développé en association avec les

fournisseurs de technologies géospatiales, un ensemble de normes pour les

interfaces ouvertes et l’encodage des spécifications. En créant des produits

conformes à ces normes, les fournisseurs sont désormais en mesure de proposer

des logiciels géospatiaux capables d’accéder et fournir des données utilisables

par tous autres outils respectant les normes OCG. Les plus connus de ces outils

sont : GRASS, uDig, QGIS, gvSIG, SAGA, Jump.

Page 52: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

36

Deuxième Partie :

Matériel et Méthodes

Page 53: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

37

Chapitre 3:

Choix techniques

Aujourd’hui, le domaine du web mapping a évolué et beaucoup de solutions

existent pour aller de l’édition des cartes à la mise en ligne de données SIG. Ces

outils sont nombreux et varient selon l’utilisation que l’on veut en faire, que ce

soit pour l’édition de cartes, le traitement de données SIG, la gestion de la base de

donnée SIG, l’hébergement de carte ou encore pour la diffusion de cartes sur le

Web. Pour notre travail, notre choix s’est dirigé vers des logiciels libres et gratuits

selon que ceux-ci soient assez performants et robustes.

3.1. Édition de la cartographie numérique

3.1.1. OpenStreetMap

Pour concevoir une cartographie numérique il importe de disposer de

données cartographiques utilisables. Plusieurs solutions existent aujourd’hui pour

la mise en œuvre de services cartographiques sur internet et nécessitant des

données géographiques. Les deux solutions les plus utilisées sont Google map

(GMap) et OpenStreetMap (OSM) qui est d’abord un fournisseur de données à

l’attention de créateur de services alors que Google Map est un fournisseur de

services cartographiques en ligne. Aussi faut-il noter que OSM possède plusieurs

outils de création et d’édition de données utilisables hors ligne tels que JOSM,

contrairement à GMap qui ne possède qu’une solution de contribution et de

correction d’informations en ligne nommée GoogleMapsMaker, mais pas

Page 54: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

38

d’éditeur complémentaire hors lignes pour de longues modifications. Il faut noter

aussi un élément important : en contribuant à GoogleMapsMaker, un utilisateur

travaille gratuitement pour google, seul propriétaire des données de GoogleMaps,

des données qui ne sont d’ailleurs utilisables que depuis GoogleMaps. Les

données corrigées ou saisies dans OpenStreetMap sont par contre mises à

disposition avec une licence ouverte (Open data) et donc utilisables à usage

personnel, mais aussi gratuites et accessibles pour tout le monde. Au vu de tout

ceci, notre choix a donc logiquement été porté sur OSM.

3.1.2. JOSM

JOSM (« éditeur Java pour OpenStreetMap ») est une application de bureau

très populaire parmi les contributeurs expérimentés du fait de ses

divers greffons et de sa grande stabilité. JOSM manipule les objets très

efficacement et fonctionne en mode déconnecté ce qui signifie qu'il est nécessaire

de charger la zone de travail à l'ouverture du logiciel. L'utilisation de JOSM est

beaucoup moins intuitive que celle de *Potlatch, mais plus de fonctionnalités sont

proposées.

Pour que JOSM puisse fonctionner sur un ordinateur, on aura besoin de :

- Java 7 ou supérieur (il est hautement recommandé d’utiliser la

dernière version du JRE prise en charge pour le système d’exploitation, et

si possible la version 64 bits si le système le permet, afin de disposer de

davantage de mémoire de travail),

- 256 Mo de RAM ou plus,

- Une résolution graphique de 1024×768 ou plus.

Page 55: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

39

3.2. Le GPS

Un GPS est similaire à un téléphone mobile, sauf qu'au lieu de recevoir des

signaux radio des compagnies de téléphone, il reçoit des signaux radio de satellites

qui tournent autour de la Terre. À partir de ces signaux, un GPS sait calculer sa

position exacte sur la planète. Il enregistre cette position dans des coordonnées,

qui sont deux grands nombres :

- Le premier indique l’éloignement Est ou Ouest : c'est la

longitude, en degrés,

- Le second indique l’éloignement Nord ou Sud : c'est la

latitude, en degrés également.

Chaque endroit de la terre a une paire de coordonnées géographiques

unique.

Par exemple : longitude : 6.3566633 latitude : 2.3963053 qui correspond à

un point situé dans la rue 12.170 de la haie vive à Cotonou.

Le GPS enregistre deux sortes d'informations qui sont utiles pour créer des

cartes ou conserver les coordonnées d'un lieu :

- En premier lieu, il permet de conserver un emplacement dans

sa mémoire, associé à un nom ou un numéro. Quand on enregistre un point,

on peut noter sur un papier à côté le numéro avec la description

correspondante. Ces points enregistrés dans le GPS sont appelés des points

de route (waypoints),

- En second lieu, le GPS peut enregistrer des traces (tracks).

Alors qu'un waypoint n'enregistre qu'un emplacement isolé, une trace

enregistre les déplacements. Par exemple, elle conserve un point toutes les

secondes, ou tous les mètres, et le résultat sera une série de points qui

formera votre parcours complet. Les traces sont utiles pour cartographier

Page 56: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

40

des objets représentés par des lignes ou des surfaces, comme une route ou

le contour d'un champ.

Nous avons utilisé le GPS 76 de Garmin (Figure 3-1) qui nous a permis

d’enregistrer les Waypoints nécessaires pour effectuer nos travaux.

Figure 3- 1: GPS 76 Garmin.

3.3. Les logiciels coté client ou logiciels de SIG bureautiques

On dispose de plusieurs logiciels SIG libres, leur utilisation permet le

traitement des données géographiques. Notre étude s’est portée sur trois de ces

outils : GRASS, UDIG, QGIS. Le tableau suivant (Tableau 3-1) fait une

présentation de ces outils en vue d’un choix pour notre projet.

Page 57: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

41

Tableau 3- 1 : Comparaison des logiciels SIG bureautiques.

GRASS QGIS UDIG

Donneées

Raster

oui oui oui

Données

verteur

oui oui

oui

Base de

données

PostGIS, Oracle. PostGIS. PostGIS, ArcSDE,

Oracle.

Standards

de l’OCG

WMS, WFS, GML

(via OGR).

WMS, WFS, SFS

(via PostGIS),

GML (via OGR).

WMS, WFS, WFS-

T, SFS, GML.

Projections oui oui

oui

Support

GPS

oui oui

oui

Topologie oui Fonction GRASS

via le plugin

GRASS

Non

Création de

vues 3D

oui Fonction GRASS

via le plugin

GRASS

Non

Prise en

main

difficile moyen

moyen

Page 58: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

42

GRASS et QGIS offrent beaucoup plus de fonctionnalités SIG par contre

la prise en main de GRASS est plus ardu. On a donc choisi QGIS pour le

développement de notre projet. QGIS étant un logiciel SIG libre très utilisé dans

le domaine des SIG et fonctionnant sur la plupart des systèmes d’exploitation

existants [17].

3.4. Le serveur cartographique

3.4.1. Choix du Serveur Cartographique

3.4.1.1. GeoServer

GeoServer est un moteur cartographique Open Source développé en

environnement JAVA, et basé sur la librairie GeoTools [3]. GeoServer

implémente de nombreuses spécifications Web Service de l'OGC (WMS, WFS-

T, WCS, SLD...). Il est de plus, une application de référence pour l'OGC pour le

support de la norme WFS. GeoServer permet de rapidement mettre en place un

Web Service proposant des données vectorielles et/ou rasters. Il gère de nombreux

formats de sortie pour les données (PNG, SVG, KML, JPEG, PDF, GeoJSON...).

Il est aisé pour un utilisateur de rajouter son propre module de sortie personnalisé

pour des données vectorielles. Il dispose d'une vitesse d'affichage correcte et d'une

bonne finesse d'image. Son interface est soignée et conviviale.

3.4.1.2. MapServer

Mapserver est devenu une référence en matière de cartographie internet. Il

supporte une grande quantité de formats grâce à OGR/GDAL [10]. En effet

Mapserver est un serveur cartographique écrit en C et orienté pour une utilisation

Page 59: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

43

Web. Il supporte des données de types raster, vecteur mais aussi des données de

Web Service OGC [12].

3.4.1.3. QGIS Server

Le serveur cartographique Qgis-Server est fourni nativement avec

Quantum GIS. Il s'agit d'un serveur cartographique libre comparable aux

solutions MapServer, GeoServer ou Mapnik. Son gros avantage est de s'appuyer

sur le rendu du logiciel bureautique et donc de permettre la configuration de toutes

les caractéristiques de ses cartes directement avec Quantum GIS : symbologie,

étiquettes, seuils d'échelle, etc. Cela permet de faciliter le travail de configuration

et d'éviter l'écriture de fichiers de configuration à la main comme dans le cas des

autres serveurs cartographiques.

Comme indiqué plus haut, plusieurs solutions coté serveur existent, les

outils auxquels nous nous sommes intéressés sont Geoserver, MapServer et QGIS

Server. Nous comparons ici (Tableau 3-2) ces trois solutions qui sont toutes des

solutions libres.

Page 60: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

44

Tableau 3- 2 : Comparaison de serveurs cartographiques

Geoserver MapServer QGIS

MapServer

Reprojection oui oui non

Cartographie oui oui oui

Web Services de

diffusion (WFS, WMS,

WCS, GML,

GeoJSON)

oui oui oui

Web Services de

modification (WPS

WFS-T)

oui non non

Technologies J2EE. CGI, MapScript. CGI.

Configuration du

WMS

Outil

d’administration

Web

Mapfile QGIS

Finalement notre choix s’est porté sur QGIS Server pour la mise en œuvre

de notre système. Contrairement à GeoServer et MapServer, son gros avantage

est de s'appuyer sur le rendu du logiciel bureautique QGIS que nous avons choisi

d’utiliser et donc de permettre la configuration de toutes les caractéristiques des

cartes directement avec QGIS : symbologie, étiquettes, seuils d'échelle, etc. Cela

permet de faciliter le travail de configuration et d'éviter l'écriture de fichiers de

configuration à la main comme dans le cas des autres serveurs cartographiques.

Page 61: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

45

3.4.2. Présentation de QGIS Server

QGIS Server fournit un service web cartographique (WMS) utilisant les

mêmes libraries que l’application bureautique Quantum GIS (QGIS). Les cartes et

les modèles d’impression créés dans QGIS peuvent être publiés comme des cartes

web simplement en copiant le fichier de projet de QGIS dans le répertoire du

serveur. Les cartes web résultantes ressemblent exactement à celles de l’outil

bureautique. QGIS Server fonctionne habituellement comme un module

CGI/FastCGI dans le serveur web Apache.

Caractéristiques Principales :

- implémentation du Web Map Service (WMS),

- sortie au format PDF,

- création de carte avec QGIS,

- symbolisation cartographique avancée,

- support du Styled Layer Descriptor (SLD).

Standards Implémentés :

- OGC Web Map Service (WMS),

- OGC Styled Layer Descriptor (SLD).

3.5. Les bases de données

Pour le choix de l’outil de gestion à utiliser pour la mise en œuvre de notre

base de données, nous avons fait une étude comparative de trois SGBDRO

disposant d’une cartouche spatiale : postgresql/PostGIS, Oracle et MySQL. La

comparaison s’est faite suivant plusieurs critères :

- Le modèle objet,

- Le système de référence spatial,

- Les prédicats,

- Les opérateurs,

Page 62: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

46

- Les métadonnées,

- Le temps d’exécution des requêtes,

- Les accès externes,

- Outils de chargement des données.

3.5.1. Le modèle objet

Le modèle objet définit comment les objets du monde réel doivent être

représentés. En considérant une forme continue à une seule résolution fixe, nous

obtenons une piètre représentation des objets. Au niveau des SGBDR on distingue

essentiellement des objets suivants : Point, Linestring, Polygon, GeomCollection,

MultiPoint, MultiLinestring, Multipolygon [2]. Certains SGBDR permettent aussi

des représentations en 3 et 4 dimensions. On distingue donc différents types

d’objets pris en charge selon les SGBDR (Tableau 3-3).

Page 63: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

47

Tableau 3- 3 : Comparaison du modèle objet de SGBDR spatiaux

Oracle PostgreSQL MySql

- Point

- Linestring

- Polygon

- GeometryCollection

- MultiPoint

- MultiLineString

- MultiPolygon

- Rectangle

- ArcLinestring

- ArcPolygon

-CompoundLinestring

- CompoundPolygon

- Circle

- 2D (X-Y)

- 3D (X-Y-Z)

- 3D (X-Y-M)

- 4D (X-Y-Z-M)

- Point

- Linestring

- Polygon

- GeometryCollection

- MultiPoint

- MultiLineString

- MultiPolygon

- CircularString

- CompoundCurve

- CurvePolygon

- MultiCurve

- 2D (X-Y)

- 3D (X-Y-Z)

- 3D (X-Y-M)

- 4D (X-Y-Z-M)

- Point

- Linestring

- Polygon

- GeometryCollection

- MultiPoint

- MultiLineString

- MultiPolygon

- 2D (X-Y)

Page 64: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

48

3.5.2. Le Système de Référence Spatiale

Les systèmes de références spatiales sont des systèmes qui définissent des

règles de projection des objets spatiaux sur une carte. On distingue plusieurs types

de SRS et on peut classer les SGBD spatiaux selon ceux qu’ils gèrent (Tableau 3-

4).

Tableau 3- 4 : Comparaison de SGBD spatiaux en fonctions des SRS gérés

Oracle ProstgreSQL MySQL

- Package SRS

- Schéma complet

décrivant les SRS

- Définitions issues

d'EPSG (codes EPSG +

codes Oracle)

- Gestion géocentrique

- Conversion d'unités

- Transformations

complexes et implicites

(filtres uniquement)

- Data Mining

- Rasters

- Référence

linéaire(SRL)

- Topologie

- Géographie

- Moteur de projection

PROJ4

- Définitions issues

d'EPSG (2670+

systèmes)

- Ajout de systèmes

possible

- Pas de transformation

implicite (mêmes SRID

pour les objets)

- Faible support des

coordonnées

géocentriques

- Rasters

- Référence

linéaire(SRL)

- Topologie

- Géographie

- Stockage SRID

- Pas de gestion des SRS

Page 65: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

49

3.5.3. Prédicats

Les prédicats sont des fonctions qui permettent de faire des comparaisons

géométriques des objets spatiaux. La norme OGC en définit un certain nombre.

Les SGBD spatiaux les utilisent pour les comparaisons des objets spatiaux

(Tableau 3-5).

Tableau 3- 5 : Comparaison de SGBD spatiaux en fonctions des prédicats gérés

Oracle PostgreSQL MySQL

- Tous implémentés, ou

prédicats équivalents

- Non-respect du

nommage de la norme

OGC

- Déclenchent

l'utilisation des index

- Tous implémentés

- Respect du nommage

(norme OGC)

- Ne déclenchent pas

l'utilisation des index

- Robustes

- Uniquement sur les

bbox.

- Déclenchent

l'utilisation des index

spatiaux

Page 66: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

50

3.5.4. Opérateurs

Les opérateurs sont les outils utilisés pour comparer les objets spatiaux en

fonction des prédicats. Nous présentons dans le tableau (Tableau 3-6) les SGBD

dans lesquels ils sont implémentés.

Tableau 3- 6 : Comparaison de SGBD spatiaux en fonction des opérateurs gérés.

Oracle PostgreSQL MySQL

- Support de tous les

opérateurs

- Noms spécifiques

- Uniquement Oracle

Spatial

- Support de tous les

opérateurs

- Respect du nommage

de la norme OGC

Pas de support

3.5.5. Métadonnées

La norme OGC définit deux tables de métadonnées spatial_sys_ref et

geotry_columns. Ceux-ci sont mis en œuvre dans certains SGBD (Tableau 3-7),

mais pas dans tous.

Tableau 3- 7 : Comparaison des SGBD spatiaux en fonction de la gestion des

Métadonnées

Oracle PosgreQSL MySQL

- spatial_ref_sys

- geometry_columns

- spatial_ref_sys

- geometry_columns

- Respect des règles de

nommage de l’OGC

- Pas de gestion des

metadonnées

- Schéma complet pour

la gestion des SRS

Page 67: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

51

3.5.6. Temps d’exécution des requêtes

Le temps d’exécution des requêtes est l’une des principales caractéristiques

sur lesquelles on juge les systèmes de gestion de base de données. Cette

caractéristique de nos trois SGBD spatiaux est analysée dans le tableau suivant

(Tableau 3-8).

Tableau 3- 8 : Comparaison des SGBD spatiaux en fonction du temps d’exécution

des requêtes.

Oracle PostgreSQL MySQL

- Buffer, ConvexHull

très performants

- Jointures entre tables

très longues

- Union de gros

polygones très longue

- Ordre des opérandes

important

- Jointures entre tables

relativement lentes

- Buffer, ConvexHull

prenant beaucoup de

temps

- Opérateurs

performants

- Requête généralement

les plus rapides des 3

systèmes

- Jointures entre tables

très rapides

3.5.7. Chargement des données

Les bases de données géographiques se chargent généralement de stocker

les données SIG qui sont enregistrées sous plusieurs types de formats. Pour cela

ils utilisent des utilitaires qui permettent facilement le chargement des données

SIG dans les SGBD. On compare ici (Tableau 3-9) les SGBD selon les différents

types de données SIG qu’ils peuvent charger.

Page 68: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

52

Tableau 3- 9 : Comparaison des SGBD spatiaux en fonction du chargement des

données.

Oracle PosgreSQL MySQL

- Java Shapefile

Converter

- SQL*Loader

- Shp2pgsql

- Pgsql2shp

- CSV/TXT Loader

- Pas d’outils de

chargement de données

3.5.8. Accès externes

Les SGBDRs qui stockent les données géographiques doivent pouvoir se

connecter aux logiciels SIG qui les utilisent. Ils en prennent en charge un grand

nombre (Tableau 3-10).

Tableau 3- 10 : Comparaison des SGBD spatiaux en fonction des accès externes

gérés

Oracle PosgreSQL MySQL

Nombreux logiciels

SIG, ArcGIS, ArcSDE,

MapInfo, FME,

Autodesk, MapServer

(natif), OGR, GeoTools,

uDig.

Nombreux logiciels SIG

Open Source, uDig,

GRASS, Jump, QGis,

MapServer (natif),

OGR, GeoTools,

ArcGIS, FME...

Jump, OGR, FME

On remarque après la comparaison de ces SBDRO spatiaux que Oracle et

PosgreSQL/PostGIS permettent une meilleure gestion des données

géographiques. Cependant PostgreSQL est un logiciel libre contrairement à

Oracle qui lui est payant. Notre choix s’est donc porté sur PostgreSQL pour la

gestion de notre base de données géographiques.

Page 69: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

53

3.6. Les logiciels cotés serveur ou clients web cartographiques.

3.6.1. Openlayers

OpenLayers est un logiciel libre, publié sous licence BSD. Il s'agit d'un

client cartographique facilement intégrable dans un site internet. Il constitue une

bibliothèque de fonctions JavaScript assurant un noyau de fonctionnalités orienté

vers la mise en place d'applications clientes Web cartographiques fluides.

OpenLayers permet d'afficher des fonds cartographiques tuilés ainsi que des

marqueurs provenant d'une grande variété de sources de données. Il peut se

connecter à différents types de serveurs notamment des serveurs WMS et WFS.

Il bénéficie d'une interface propre et d'un bon nombre de fonctionnalités.

3.6.2. Lizmap

LizMap est quant à elle une solution complète de publication de cartes sur

internet. Elle est basée sur le logiciel Quantum Gis (Qgis), un SIG de bureau qui

est associé au serveur cartographique Qgis Server [6]. Lizmap Web Client permet

de créer des cartes web identiques aux cartes créées via un projet Qgis. Lizmap

Web Client se connecte à QGIS Server grâce à la configuration avec Lizmap

Plugin des données à afficher.

Pour la mise en œuvre pratique de notre projet, nous avons utilisé Lizmap

Web Client. Néanmoins nous faisons aussi l’étude de Openlayer pour les

possibilités qu’il nous offre dans une perspective d’amélioration de la mise en

œuvre du projet.

Page 70: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

54

3.7. Bilan des outils utilisés

La mise en œuvre de notre projet a nécessité l’utilisation de plusieurs outils

(Tableau 3-11). Ces outils ont chacun des fonctions précises dans la réalisation du

système.

- Visual paradigm : cet outil nous a permis la réalisation des diagrammes

UML issus de l’étude d’intégration du système de géolocalisation au

système de gestion des livraisons.

- Lizmap plugin : c’est un plug-in intégré à QGIS permettant de spécifier les

caractéristiques de la carte à construire par le serveur cartographique à

afficher par Lizmap web client.

- PROJ : c’est une bibliothèque utilisée par le serveur cartographie pour la

gestion des projections lors de la construction d’une carte.

- Fast CGI : c’est la bibliothèque permettant au serveur cartographique de

générer dynamiquement des cartes sur les pages web. Il permet au serveur

cartographique de communiquer avec le serveur Web. Le Fast CGI est une

évolution du CGI qui contrairement à ce dernier permet de limiter le

nombre de processus CGI à exécuter simultanément.

- Apache Web Server : c’est le serveur web que nous avons choisi pour la

diffusion de nos données sur le web. Il utilise le protocole HTTP pour

publier les données sur le web. C’est l’un des serveurs les plus connus et

des plus utilisés.

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

55

Tableau 3- 11 : Outils utilisés et description

Outils Description

GPS Garmin 76

JOSM Logiciel d’édition de carte OSM version 1.8.0

QGIS Desktop Version 2.12.0

PosgreSQL/PostGIS SGBD version 1.16.1

QGIS Server Version 2.12.0

Lizmap web Client Version 2.11.2

Lizmap plugin Plugin pour la configuration de projet Lizmap

Visual Paradigm Logiciel de représentation de diagramme UML

version 12.2

PROJ Bibliothèque de gestion des systèmes de projection

version 4.8.0

Fcgi Bibliothèque Fast CGI version 2.4.0

Apache Web Server Serveur Web version 2.2.14

Page 72: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

56

Chapitre 4 :

Réalisation de la

cartographie numérique Ce chapitre présente les démarches de réalisation de la cartographie numérique

nécessaire pour démarrer la mise en œuvre de notre projet.

4.1. Fond de carte OpenStreetMap

Pour nos travaux nous avons utilisé les données géographiques téléchargées

depuis OSM de la zone Haie vive à Cotonou au Bénin (Figure 4-1). Il s’agit d’un

fichier XML éditable grâce à l’éditeur JOSM. L’en-tête du fichier se présente

comme suit :

1ere ligne : <?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>

2eme ligne : <osm version="0.6" generator="CGImap 0.4.0 (6153

thorn-02.openstreetmap.org)" copyright="OpenStreetMap and

contributors" attribution="http://www.openstreetmap.org/copyright"

license="http://opendatacommons.org/licenses/odbl/1-0/">

3eme ligne : <bounds minlat="6.3523100" minlon="2.3888700"

maxlat="6.3588400" maxlon="2.3997700"/>

- Sur la première ligne, nous avons la version du langage et le

format d’encodage.

Page 73: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

57

- Sur la deuxième ligne nous avons le format d’enregistrement

du fichier, le type de générateur de carte, et les informations sur la

provenance du fichier.

- La troisième ligne définit les limites géographiques de la

surface prise en compte.

Figure 4- 1 : Présentation du fichier cartographique dans JOSM

4.2. Construction de la cartographie numérique

La seconde phase de l’édition consiste à obtenir une carte OSM qui

comporte des objets avec les mêmes caractéristiques que la carte (sur papier)

actualisée (Figure 4-2) réalisée par la mairie de la ville de Cotonou. Nous avons

des voies non référencées sur le fond de carte OSM, des emplacements

géographiques qui existent, mais qui ne sont pas référencés par OSM et aussi des

routes mal géoréférencées. Il s’agit donc de référencer sur notre carte les routes

qui n’y sont pas mentionnées grâce aux traces et waypoints enregistrées avec le

GPS. L’utilisation d’un GPS est indispensable pour répertorier les coordonnées

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

58

géographiques des différents objets recensés. Notre GPS nous a permis

d’enregistrer les 369 Waypoints.

Grace à JOSM nous pouvons ajouter des routes géoréférencées à partir des

traces GPS. Des corrections sont parfois faites directement notre fichier XML.

Figure 4- 2 : Carte actualisée (sur papier) réalisée par la mairie de Cotonou.

4.3. Intégration des données géographiques locales avec JOSM

L’édition de la cartographie numérique consiste à rendre disponible sur

fond de carte les noms et les numérotations des rues, les numérotations des

bâtiments et habitations, les noms et les adresses de lieux remarquables tels que

les restaurants, les hôpitaux, les supermarchés, etc.

JOSM nous permet donc de géoréférencer sur le fond de carte numérique

actualisé, les rues et les bâtiments selon leurs attributs. Ainsi pour chaque rue et

adresse recensée correspondent les attributs suivants:

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

59

- Une rue a pour attributs (Figure 4-3) son adresse, son nom, et

son type (bitumée, pavée, résidentielle).

Figure 4- 3 : Table des attributs de la rue 12.168

- Un point d’intérêt recensé a pour attributs : son adresse,

l’adresse de la rue sur laquelle elle débouche, son type (supermarché,

restaurant, aire de jeu, hôpital, etc.) et son nom (Figure 4-4).

Figure 4- 4: Table des attributs de l’adresse 302 de la rue 12.170

4.4. La cartographie numérique pour GPS de navigation

routière

4.4.1. Le GPS comme assistant de navigation

Le GPS est l’outil par excellence utilisé pour se localiser n’importe où dans

le monde. Il permet de connaitre sa position géographique, mais aussi sa position

par rapport à d’autres objets géoréférencés. Il permet d’enregistrer des

tracks(traces) et des Waypoints(points) et pouvoir se localiser ou se déplacer en

Page 76: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

60

fonction de ceux-ci. Le GPS s’avère donc très utile aux transporteurs routiers,

avions, navigateurs, randonneurs, géomètres, forestiers et automobilistes, leur

permettant de se localiser sur une carte qui y est enregistrée. Les premiers

assistants de navigation, apparus au milieu des années 1980, étaient des terminaux

mobiles de poche utilisés pour des activités de loisir telles que la navigation

maritime et la randonnée pédestre. Ils étaient capables d'afficher leur position sur

une carte, et proposaient des fonctions basiques de navigation en rapport avec

le cap suivi et à suivre. Puis sont apparus des systèmes spécifiquement prévus

pour les automobiles, capables de calculer des itinéraires en tenant compte

du réseau routier : leur popularité croissante a conduit à la propagation à grande

échelle des assistants de navigation.

L'utilisateur peut y définir le lieu d'arrivée par son adresse postale et plus

seulement par ses coordonnées géographiques. Les instructions sont données pas

à pas, avec un système de synthèse vocale.

Sur les versions les plus récentes :

la saisie de l'adresse d'arrivée peut se faire par reconnaissance

vocale ;

le calcul de l'itinéraire peut tenir compte de contraintes en temps

réel (embouteillages, travaux de voirie, conditions météorologiques, etc.), les

données étant fournies par un téléphone mobile connecté en Bluetooth ;

le système peut afficher la vitesse maximale autorisée en cours, et

éventuellement émettre un avertissement si le conducteur ne la respecte pas ;

il peut aussi signaler la présence d'un radar fixe.

4.4.2. Le format GPX

L’un des formats les plus utilisés pour enregistrer des fichiers

cartographiques dans un GPS est le format GPX. Le GPX (GPS eXchange

Page 77: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

61

Format) est un format de fichier permettant l'échange de coordonnées GPS. Ce

format permet de décrire une collection de points utilisables sous forme de point

de cheminement (waypoint), trace (track) ou itinéraire. Ce format est ouvert.

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

62

Chapitre 5:

Réalisation de

l’application

L’application à mettre en œuvre nécessite l’utilisation de certains outils et

l’adoption d’une démarche. Ce chapitre présente le processus de mise en œuvre

de l’application.

5.1. Méthode de développement

L’approche objet est incontournable dans le cadre du développement de

systèmes logiciels complexes capables de suivre les évolutions incessantes des

technologies et des besoins applicatifs [8]. Cependant, la programmation objet est

moins intuitive que la programmation fonctionnelle. En effet, il est plus naturel

de décomposer les problèmes informatiques en termes de fonctions qu’en termes

d’ensembles d’objets en interaction. De ce fait, l’approche objet requiert de

modéliser avant de concevoir. La modélisation apporte une grande rigueur, offre

une meilleure compréhension des logiciels, et facilite la comparaison des

solutions de conception avant leur développement. Cette démarche se fonde sur

des langages de modélisation, qui permettent de s’affranchir des contraintes des

langages d’implémentation. Pour modéliser notre application, nous avons utilisé

le langage UML.

UML est une notation graphique conçue pour représenter, spécifier,

construire et documenter les systèmes logiciels [4]. Ses deux principaux objectifs

Page 79: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

63

sont la modélisation de systèmes utilisant les techniques orientées objet, depuis la

conception jusqu’à la maintenance, et la création d’un langage abstrait

compréhensible par l’homme et interprétable par les machines. Il s’adapte à tous

les domaines d’application et à tous les supports. Il permet de construire plusieurs

modèles d’un système, chacun mettant en valeur des aspects différents:

fonctionnels, statiques, dynamiques et organisationnels.

5.1.1. Analyse fonctionnelle

L’analyse fonctionnelle est faite ici grâce aux différents diagrammes de cas

d’utilisation. Les différents types d’utilisateurs recensés pour notre système sont :

le visiteur, le client, le livreur, le Gérant et l’administrateur.

- Le visiteur : ce sont des personnes intéressées par les fonctionnalités

basiques du système. Ils ne peuvent que rechercher une adresse, se localiser

sur la carte et tracer des itinéraires (Figure 5-1).

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

64

Figure 5- 1 : Diagramme de cas d’utilisation « Visiteur »

- Le client : Il utilise les services de livraison offerts par l’entreprise postale.

En plus d’effectuer les mêmes actions que le visiteur, il peut localiser son

livreur en entrant le code de livraison qui est affecté à sa livraison (Figure

5-2).

Page 81: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

65

Figure 5- 2 : Diagramme de cas d’utilisation « Client »

- Le livreur : il s’occupe de faire les livraisons à domicile et peut effectuer

sur le système les mêmes actions que le visiteur. Il peut aussi consulter la

liste des livraisons qui lui sont affectées et aussi valider une livraison après

réception du code de livraison chez le client (Figure 5-3).

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

66

Figure 5- 3 : Diagramme de cas d’utilisation « Livreur »

- Le gérant : c’est celui qui crée les livraisons, il associe les livreurs aux

livraisons. Pour effectuer ces actions, il doit s’authentifier (Figure 5-4).

Figure 5- 4 : Diagramme de cas d’utilisation « Gérant »

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

67

- L’administrateur, il gère le système. Il créer les livreurs, les gérants et il a

la possibilité d’ajouter des points d’intérêt et des adresses (Figure 5-5). Il

doit aussi s’authentifier.

Figure 5- 5 : Diagramme de cas d’utilisation « Administrateur »

5.1.2. Analyse dynamique

L’analyse dynamique est faite grâce aux différents diagrammes de

séquence des cas d’utilisation. On présente ci-dessous certains de ces

diagrammes : rechercher une adresse, localiser son livreur, valider livraison, créer

livraison, ajouter un lieu, localiser livreur par gérant, se localiser, tracer itinéraire.

- Rechercher un lieu :

Titre : rechercher un lieu

Page 84: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

68

Résumé : ce cas d’utilisation permet à toutes personnes connectées de rechercher

un lieu en connaissant l’adresse (Figure 5-6).

Acteurs : visiteurs (tous les utilisateurs)

Préconditions : accès Internet disponible, serveur disponible.

Exceptions : l’URL mal saisie par l’utilisateur, accès Internet indisponible,

serveur indisponible.

Post-conditions : la page s’affiche et le système affiche la carte.

Figure 5- 6 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Rechercher un lieu»

- Localiser son livreur

Titre : localiser son livreur.

Résumé : ce cas d’utilisation permet à un client enregistré dans le système et

disposant d’un code de livraison de connaitre la position de son livreur (Figure 5-

7). Si la livraison n’est pas encore en cours ou si celle-ci est déjà effectuée, le

système le notifie au client.

Acteurs : clients.

Préconditions : Accès Internet disponible, serveur disponible, entrer son code

livraison, livreur connecté.

Page 85: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

69

Exceptions : L’URL mal saisit par l’utilisateur, accès Internet indisponible,

serveur indisponible, code de livraison mal saisi, livreur non connecté, livraison

déjà effectuée, livraison non en cours.

Post-conditions : Le code est accepté et la position du livreur est affichée sur la

carte.

Figure 5- 7 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Localiser son

livreur»

- Valider livraison

Titre : valider livraison.

Résumé : ce cas d’utilisation permet au livreur de valider la livraison du client. Il

entre le code de livraison récupérer chez le client (Figure 5-8).

Acteurs : livreurs.

Préconditions : accès Internet disponible, serveur disponible, livreur authentifié.

Exceptions : Accès Internet indisponible, serveur indisponible, livreur non

authentifié.

Page 86: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

70

Post-conditions : la livraison est enregistrée comme faite.

Figure 5- 8 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Valider livraison »

- Créer livraison

Titre : créer livraison

Résumé : ce cas d’utilisation permet au gérant d’enregistrer la demande de

livraison d’un client et de lui affecter un livreur. Le système se charge d’éditer le

code de livraison correspondant (Figure 5-9).

Acteurs : gérants

Préconditions : Accès Internet disponible, serveur disponible, gérant authentifié.

Exceptions : Accès Internet indisponible, serveur indisponible, gérant non

authentifié.

Post-conditions : la livraison est enregistrée, le client reçoit son code de livraison.

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

71

Figure 5- 9 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Créer livraison»

- Ajouter un lieu

Titre : ajouter un lieu

Résumé : ce cas d’utilisation permet à l’administrateur d’enregistrer une nouvelle

adresse dans la base de données (Figure 5-10). L’administrateur entre les

coordonnées géographiques et les attributs du lieu.

Acteur : administrateur

Préconditions : Accès Internet disponible, serveur disponible, administrateur

authentifié.

Exceptions : Accès Internet indisponible, serveur indisponible, administrateur

non authentifié.

Post-conditions : le lieu est enregistré, le lieu est désormais disponible sur la

carte.

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

72

Figure 5- 10 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Ajouter un lieu»

- Localiser livreur par gérant

Titre : localiser livreur par gérant

Résumé : ce cas d’utilisation permet au gérant de localiser un livreur sur la carte

(Figure 5-11).

Acteurs : gérants

Préconditions : Accès Internet disponible, serveur disponible, gérant authentifié,

livreur connecté.

Exceptions : Accès Internet indisponible, serveur indisponible, gérant non

authentifié, livreur non connecté.

Post-conditions : la position du livreur est affichée sur la carte.

Page 89: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

73

Figure 5- 11 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Localiser livreur

par gérant»

- Se localiser

Titre : se localiser.

Résumé : ce cas d’utilisation permet à toutes personnes connectées à la page de

se localiser sur la carte (Figure 5-12).

Acteurs : visiteurs (tous les utilisateurs).

Préconditions : Accès Internet disponible, serveur disponible.

Exceptions : Accès Internet indisponible, serveur indisponible.

Post-conditions : la position de l’utilisateur est affichée sur la carte.

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Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

74

Figure 5- 12 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « Se localiser»

- Tracer itinéraire

Titre : tracé itinéraire.

Résumé : ce cas d’utilisation permet à toutes personnes connectées à la page de

tracé un itinéraire entre deux points (Figure 5-13).

Acteurs : visiteurs (tous les utilisateurs).

Préconditions : Accès Internet disponible, serveur disponible.

Exceptions : Accès Internet indisponible, serveur indisponible.

Post-conditions : le plus court chemin entre les deux points est affiché sur la

carte.

Page 91: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

75

Figure 5- 13 : Diagramme de séquence de cas d’utilisation « tracer itinéraire»

5.1.3. Analyse statique

Le diagramme de classe (Figure 5-14) en présentant les différents modules

du système à mettre en place permet d’en comprendre le fonctionnement.

Figure 5- 14 : Diagramme des classes.

Page 92: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

76

5.2. Architecture de l’application

L’architecture de l’application se présente en deux grandes parties. La

partie en local et la partie web. En local, la construction de la carte se fait avec

QGIS qui utilise les données géographiques stockées dans la base de données

PostGIS. La configuration du serveur se fait avec Lizmap plugin qui définit les

caractéristiques de la carte à afficher. La mise en ligne des données se fait via le

protocole FTP qui transite les données vers le serveur cartographique. Ce dernier

construit la carte vecteur à afficher et l’envoie à Lizmap web client à chaque

requête de celui-ci. Lizmap web client affiche alors la carte fournit, mais aussi les

données raster de google satellite (Figure 5-15). L’utilisateur peut donc accéder à

la plateforme et effectuer les actions disponibles.

Page 93: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

77

Figure 5- 15 : Architecture de l’application

Page 94: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

78

5.3. Construction de la base de données

Le SGBR spatial PostgreSQL grâce à son extension PostGIS permet de

définir les types de données spéciaux pour les objets géométriques et de stocker

des données géométriques (habituellement de nature géographique) dans les

tables [11]. Concrètement, PostGIS permet le traitement d'objets spatiaux dans

PostgreSQL, autorisant le stockage des objets graphiques en base de données

(Figure 5-16) pour les SIG.

Figure 5- 16 : Diagramme de relation entre les tables de la base de données.

La gestion de nos données géographiques avec PostGIS a nécessité la

création de deux bases de données :

- La base de données template_postgis_20

Cette base de données est créée lors de l’installation de PostGIS et contient

les différentes fonctions de gestion des données géographiques de PostGIS.

- La base de données haie_vive_db

Page 95: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes

79

Celle-ci contient toutes les tables qui stockent les données géographiques

de notre projet.

La table « Rue »

Cette table nous permet d’enregistrer les coordonnées géographiques des

rues, mais aussi leurs attributs.

La table « points_intéret »

La table points_interet contient les coordonnées géographiques des codes

de numérotation des maisons et leurs attributs.

La table « spatial_ref_sys »

Cette table stocke plus de 3000 systèmes de références spatiaux et les

transformations nécessaires à la projection.

5.4. Mise en œuvre du projet QGIS

L'utilisation des données nécessaires à la mise en œuvre de notre projet se

fait via une connexion à la base données PostGIS. QGIS se connecte à PostGIS

pour créer les différentes couches vecteur à afficher. Le système de coordonnées

de référence choisi pour la projection de nos données est le WGS 84 qui est le

système le plus courant car utilisé avec les systèmes GPS.

Page 96: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Troisième Partie : Résultats et Discussion

80

Troisième Partie :

Résultats et Discussion

Page 97: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

81

Chapitre 6 :

Résultats obtenus Les résultats issus de toutes les démarches entreprises pendant la réalisation

du projet sont présentés dans ce chapitre.

6.1. Réalisation de la cartographie numérique

On distingue plusieurs types de fichiers cartographiques, les types rasters

et les types vecteurs. Une cartographie numérique de type vecteur est

généralement un fichier XML ou une base de données où sont représentés des

points, des lignes et des polygones selon leurs caractéristiques (coordonnées

géographiques) et leurs attributs (maison, route…). Néanmoins on rencontre

plusieurs éditeurs graphiques qui facilitent la construction de carte numérique

selon le format d’exportation. Pour nos travaux nous avons utilisé l’éditeur JOSM

(Java Open Street Map) un éditeur Java de carte qui nous a permis d’éditer notre

carte en représentant des routes suivant leurs réelles coordonnées géographiques,

en définissant leurs types (pavé, secondaire, bitumé...), leur nom(ex : Rue

12.170), mais aussi de représenter des points d’intérêt (qui sont des adresses de

maisons, de restaurant, de supermarchés, d’hôpitaux...).

Les différents outils de JOSM nous ont permis de représenter des lignes

(représentant des routes), des points (représentant les adresses) à leurs

coordonnées géographiques précises (Figure 6-1).

Page 98: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

82

Figure 6- 1 : Représentation des objets de la carte avec JOSM.

L’ajout à chaque objet des attributs sur la couche potlach* (Figure 6-2)

selon leurs caractéristiques sur le terrain (maison, restaurants, route résidentielle,

routes bitumées…) nous permet d’obtenir notre carte avec le détail des noms des

rues et des adresses des maisons (Figure 6-3).

* Potlach : couche disponible dans JOSM permettant l’affichage des attributs des

objets.

Page 99: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

83

Figure 6- 2 : Carte avec détail de nom des rues et des adresses.

Page 100: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

84

Figure 6- 3 : Liste des objets représentés sur la carte

6.2. Accéder à la cartographie numérique via internet

L’un des principaux objectifs de ce travail reste, de rendre disponible sur

internet une cartographie numérique de la ville et de permettre une localisation

précise sur un fond de carte d’un emplacement grâce à son adresse. Ici nous avons

choisi d’exporter nos données géographiques sur le site de diffusion de données

géographiques libres OpenStreetMap.

Page 101: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

85

6.2.1. Validation et exportation de la cartographie numérique

sur OpenstreetMap

OpenStreetMap est un projet qui a pour but de constituer une base de

données cartographique libre en utilisant le système GPS et autres données

géographiques. Il permet une contribution libre à la réalisation de la carte

mondiale librement accessible. L’exportation de données géographiques sur

OpenStreetMap permet aux utilisateurs lorsqu’ils se connectent au site de

rechercher et d’accéder à des informations dans la base de données exportée sur

un fond de carte. Pour exporter des données géographiques dans la base de

données OpenStreetMap plusieurs étapes sont à suivre :

- Édition de la cartographie

Grâce à JOSM on a édité une carte exportable en format OSM.

- Validation de la cartographie

La validation permet de voir les erreurs lors de l’édition de carte, de les

corriger et permettre leur exportation sur OpenStreetMap.

- Exportation de la carte

L’exportation se fait via le compte OpenStreetMap de l’éditeur de la carte.

Si les données à exporter sont valides, après quelques heures, ceux-ci sont

disponibles sur le site de OpenStreetmap.

6.2.2. Utilisation des données sur OpenStreetMap

Lorsqu’on se connecte au site OpenStreetMap, on peut :

- Rechercher un lieu (Figure 6-3) à partir de son adresse (Ex. :

166 rue 12.289 Cotonou).

- Identifier l’emplacement de l’utilisateur connecté.

- Tracer des itinéraires. (Figure 6-4)

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86

Figure 6- 4 : Définition d’adresses pour le tracé d’itinéraire dans OSM.

Figure 6- 5 : Tracé d’itinéraire dans OSM.

Page 103: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

87

6.3. Développement de l’application.

6.3.1. Présentation de l’application mise en œuvre.

Le client Web mapping Lizmap nous offre de configurer la diffusion de nos

données géographiques sur le net. On se connecte en tant qu’administrateur

(Figure 6-5) via l’interface suivante :

Figure 6- 6 : Interface de connexion à l’application en tant qu’administrateur

On peut accéder en local à l’application (Figure 6-6) via le lien :

http://localhost/lizmap/lizmap-web-client-

2.11.2/lizmap/www/index.php/view/map/?repository=geolocalisation&project=

Haie_vive

Page 104: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

88

Figure 6- 7 : Interface d’acceuil de l’application

On peut distinguer sur la page d’accueil quatre zones principales :

- Le fond de carte:

C’est la partie centrale de l’interface, elle présente la numérotation des rues

(Figure 6-7) et les points d’intérêt recensés (Figure 6-8) dans la zone de la haie

vive.

Page 105: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

89

Figure 6- 8 : Fond de carte visualisé dans l’application

Figure 6- 9 : Fond de la carte avec les adresses des maisons.

- La légende :

Elle présente les étiquettes de reconnaissance des points d’intérêts et les

différentes couches disponibles sur la carte (Figure 6-9).

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90

Figure 6- 10 : Légende de la carte.

- Les outils de navigation :

On y retrouve les outils de Zoom, de déplacement et de positionnement sur

la carte (Figure 6-10).

Figure 6- 11 : Outils de navigation

Page 107: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

91

- L’onglet de localisation

Elle permet de rechercher (Figure 6-11) et d’afficher des adresses sur la

carte (Figure 6-12).

Figure 6- 12 : Onglet de localisation affichant la recherche de la boutique

African Wink.

Figure 6- 13 : Affichage de la boutique African Wink sur la carte.

6.4. Utilisation de la cartographie numérique pour un GPS de

navigation routière

En effet notre cartographie numérique exportée en format GPX permet

l’obtention d’un support cartographique pour un module GPS d’assistance à la

navigation. Les différentes traces et points de cheminement enregistrés permettent

Page 108: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

92

une localisation des lieux à partir de leur adresse. Grâce à cette carte en format

GPX, on pourra sur un GPS de navigation:

- Faire de la reconnaissance de point à partir de leur adresse sur

un module GPS d’assistance à la navigation.

- En utilisant des algorithmes d’optimisation de coût de chemin,

tracer l’itinéraire entre des points de la ville de Cotonou

Page 109: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

93

Chapitre 7 :

Discussion

Ce projet a consisté à mettre en œuvre une solution de géolocalisation des

adresses d’un échantillon de la ville de Cotonou pour faciliter la livraison à

domicile par les entreprises postales. Il permet : la recherche sur une carte

numérique de la position géographique d’une adresse à partir de son code, la

recherche d’un point d’intérêt à partir de son nom et la localisation de la position

de la personne connectée.

La réalisation de ce projet intervient dans le but d’offrir une solution telle

que Google map, Bing map ou encore OpenStreetMap qui n’offrent pas des

cartographies conforme à celle établie par la mairie de Cotonou. En effet ces

plateformes ne permettent pas de retrouver des rues ou des adresses à partir de

l’adressage fait par la mairie de Cotonou. Notre plateforme offre donc l’affichage

d’une carte échantillon de la ville de Cotonou avec la possibilité de localiser des

adresses avec la précision de la rue, du lot et de la numérotation qui leurs sont

attribués. Néanmoins certaines fonctionnalités du système telles que la

localisation d’un livreur sur la carte et le tracé d’itinéraire ne sont pas prises en

compte par la plateforme réalisée. Ces fonctionnalités nécessitent l’intégration de

nos travaux à une plateforme web de Gestion des livraisons d’une entreprise

postale, la mise en œuvre d’algorithmes de plus court chemin et la récupération

de la position géographique d’un utilisateur connecté depuis le navigateur.

7.1. Intégration du projet à une plate-forme web de gestion de

livraison : Openlayers.

Page 110: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

94

Pour la livraison des colis, les entreprises postales utilisent généralement

des applications web de gestion de suivi des livraisons par les clients. De

nombreux systèmes (généralement des applications Web) ont été conçus pour

mettre à la disposition des opérateurs de la logistique du transport des mécanismes

pour le suivi des biens par leurs clients.

OpenLayers quant à lui permet de facilement encapsuler des cartes

dynamiques, à partir d’une multitude de sources, dans n’importe quelle page web.

OpenLayers fournit un ensemble étendu d’outils et de “widgets” cartographiques,

similaire à l’API Google Maps. Toutes les fonctionnalités fonctionnent dans le

navigateur web, ce qui rend OpenLayers facile à installer, sans aucune

dépendance côté serveur. Les caractéristiques de Openlayers font de lui un outil

intégrable à n’importe quel système SIG pour l’affichage sur application web de

données cartographiques :

- API Javascript simple à utiliser, conçue pour rendre le

développement facile,

- Support de protocoles standards et personnalisés pour interagir

avec les serveurs,

- Outils pour créer une interface utilisateur personnalisée

simple, Support pour des rendus dans les différents navigateurs (en utilisant

les formats SVG, VML ou Canvas), permettant le développement de

cartographies en ligne avancées,

- Support des solutions mobiles (en se concentrant sur la gestion

des interfaces tactiles),

- Capacité à charger des couches cartographiques à partir de

nombreuses sources :

Couches commerciales: Google, Bing

Standards OGC: WMS, WMTS, WFS, WFS-T, GeoRS,

GML

Page 111: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

95

Autres: OpenStreetMap (OSM), ArcGIS, Images,

MapGuide, MapServer, TileCache

- Capacité à parser les données vectorielles et les métadonnées

dans de nombreux formats : Atom, ArcXML, GeoJSON, GeoRSS, KML,

OSM, SLD, WMTS.

7.2. Calcul d’itinéraire

Le calcul d'itinéraire consiste à marquer un point de départ et un point

d'arrivée puis de tracer sur la carte le chemin optimal. Ces points sont sélectionnés

sur la carte directement ou définis par leurs coordonnées saisies au clavier. Pour

la mise en œuvre de cette fonctionnalité, nous étudierons le module pgRouting.

PgRouting est une extension de PostGIS qui ajoute les fonctionnalités de routing

au couple PostGIS/PostgreSQL. PgRouting est un développement antérieur à

pgDijkstra [9].

pgRouting fournit les fonctions pour déterminer des itinéraires et appliquer

des algorithmes de plus court chemin :

- Plus court chemin Dikstra : algorithme de routage sans

heuristique,

- Plus court chemin A-Étoile : routage pour un grand ensemble

de données (avec heuristiques),

- Plus court chemin Shooting-Star: routage prenant en compte le

sens giratoire (avec heuristiques),

- Problème du voyageur de commerce (TSP),

- Distance de pilotage (Isolines).

Page 112: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

96

7.3. Récupération de position géographique à partir du

navigateur

La géolocalisation fait partie des API gravitant autour de HTML5 et des

nouvelles fonctionnalités introduites par la mobilité. Ses usages sont nombreux et

souvent corrélés avec des bases de données de renseignements géographiques :

- Plans/cartes, calculs de position et d'itinéraires

- Renseignements locaux en mobilité (points d'intérêts proches)

- Résultats contextualisés sur les moteurs de recherche

- Méta-informations jointes aux photos/vidéos

Différentes techniques sont mises à contribution avec plus ou moins de

précision pour obtenir les coordonnées de géolocalisation. Elles peuvent être

combinées pour affiner le résultat au cours du temps.

- Par satellite GPS (mobiles)

- Par triangulation GSM/3G (mobiles)

- Par triangulation WiFi (mobiles et bases de données adresses

MAC)

- Par adresse IP (correspondance avec bases de données)

Si les deux premiers principes peuvent être mis en œuvre directement par

les plateformes mobiles (smartphones et tablettes), les suivants dépendent de

requêtes formulées à des bases de données et peuvent aussi être employés par les

navigateurs classiques sur des postes fixes.

Page 113: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

97

Conclusion et perspectives

Page 114: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Conclusion et perspectives

98

Conclusion et perspectives

Le domaine des SIG avec le développement du Web mapping devient

incontournable et son utilisation est faite dans tous les secteurs d’activités. Il est

donc très utile de pouvoir l’utiliser pour augmenter la productivité dans le

domaine postal au Bénin comme cela se fait déjà dans beaucoup d’autres pays. La

solution apportée étant de pouvoir mettre à disposition d’un tel secteur des outils

de géolocalisation des adresses, la difficulté majeure rencontrée est l’inexistence

de cartographie numérique actualisée du pays et en particulier de la ville de

Cotonou. Il s’est donc agi dans nos travaux de concevoir une cartographie

numérique de la ville. Mais le réel besoin des livreurs des entreprises postales

reste de pouvoir localiser précisément les adresses des clients, et d’avoir accès

aux informations de localisation n’importe où. Il a donc fallu faire une étude pour

le choix des différents outils à utiliser pour répondre aux besoins recensés.

La mise en œuvre de notre projet offre alors la possibilité d’accéder à la

cartographie numérique via internet, de pouvoir rechercher des adresses et aussi

de pouvoir localiser sa position exacte sur la carte afin de s’orienter jusqu’à

destination. Aussi nous avons fait l’étude d’un système à mettre en œuvre afin

d’intégrer la plateforme de localisation des adresses que nous avons mis en œuvre,

à une plateforme de gestion des livraisons d’une entreprise postale afin

d’optimiser l’usage de ces deux.

Malgré les solutions apportées aux différents problèmes recensés, il

importe aussi de pouvoir réellement intégrer cet outil à une plateforme de gestion

des livraisons, afin d’améliorer la qualité de service offerte par les entreprises

postales à leur clientèle. Ceci permettra un réel suivi de la position des livreurs et

donc des livraisons par les clients en temps réel. Aussi l’étude des algorithmes de

plus courts chemins permettra la mise en œuvre sur la plateforme, de la possibilité

de tracé des itinéraires optimum et donc l’amélioration des outils de localisation

et de navigation offerts par le système. Pour éviter toute intrusion dans le système

Page 115: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Conclusion et perspectives

99

il faudra aussi développer une politique de sécurisation de la plateforme mise en

œuvre.

Page 116: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Bibliographie

100

Bibliographie

[1] Bakary ABDOULAYE, 2009, Conception et mise en œuvre d'un SIG

pour le suivi des investissements publics au Cameroun, École Nationale

Supérieure Polytechnique de Yaoundé - Ingénieur de conception en informatique,

mémoire de fin de formation.

[2] Issa BALDE, 2008, Mise en place d'une plateforme de cartographie

dynamique, École Supérieure Polytechnique de Dakar - Ingénieur de conception

en Génie Informatique, mémoire de fin de formation.

[3] Julien BERRON, 2006, Développement d'une application de

webmapping MapServer/PostGIS, Université d'Avignon et des Pays de

Vaucluse - Master 2 Géomatique et Conduite de Projets, mémoire de fin de

formation.

[4] Benoît CHARROUX, A. OSMANI, Y. THIERRY-MIEG, 2009, UML

2 pratique de la modélisation, Collection Synthex, 2eme édition.

[5] Scott DAVIS, 2007, GIS for Web Developers, The pragmatic

Bookshelf.

[6] Michaël DOUCHIN, René Luc D'HONT, 2014, WorkShop Foss4g-FR

- Lizmap : publier vos cartes QGIS sur Internet, 3Liz.

[7] Élisabeth HABERT, 2000, Qu’est-ce qu’un système d’information

géographiques ? Laboratoire de cartographie appliquée, IRD.

[8] Joseph GABAY, Davis GABAY, 2008, UML 2 Analyse et Conception,

Collection DUNOD.

[9] Daniel KASTL, Frédéric JUNOD, 2015, Travaux pratiques - Routage

FOSS4G avec pgRouting : le réseau routier d’OpenStreetMap et GeoExt, 2eme

édition, Camptocamp et Georepublic.

[10] Map Server team, Avril 2014, MapServer documentation, Map Server.

[11] Angel MARQUEZ, 2015, PostGIS Essentials, Community Experience

Distilled.

Page 117: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Bibliographie

101

[12] Frédéric MILLOGO, 2011, Mise en place d'une application

webmapping de géolocalisation des points d'intérêt de la ville de

Ouagadougou, Université de Douala - Master 2 Informatique Appliquée aux

Systèmes d'Information Géographique, mémoire de fin de formation.

[13] Tyler MITCHELL, June 2005, Web Mapping illustrated, Edition

O’Reilly, ISBN : 0-596-00865-1.

[14] Regina O. OBE, Leo S. HSU, 2011, PostGis in action, Edition

Manning Greenwich.

[15] Dimitri SANGA, Bakary DOSSO, Novembre 2007, L’utilisation des

systèmes d’information géographiques dans les Instituts/Bureaux nationaux de

statistique africains, The African Statistical Journal, 5eme édition.

[16] Gael TCHIOFFO KODJO, 2008, Conception et réalisation d'une

application de webmapping d'analyse territoriale sur des SIG et bases de données

open source : cas du territoire camerounais, Complexe Universitaire SIANTOU

Yaoundé - Master en Informatique Approfondie à la Gestion, mémoire de fin de

formartion.

[17] Erik WESTRA, 2014, Building Mapping Applications with QGIS,

Community Experience Distilled.

Page 118: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Webographie

102

Webographie

[18] http://bgis.sanbi.org/ (consulté le 14/07/2015)

[19] http://www.spaceage.co.in/ (consulté le 22/08/2015)

[20] http://www.maptools.org/ (consulté le 13/07/2015)

[21] http://mapserver.org/ (consulté le 22/07/2015)

[22] http://www.postgresql.org/ (consulté le 19/09/2015)

[23] https://diouck.wordpress.com/category/openlayers/ (consulté le 10/11/2015)

[24] http://www.3liz.com/ (consulté le 30/10/2015)

[25] http://anitagraser.com/ (consulté le 19/09/2015)

[26] http://hub.qgis.org/ (consulté le 22/07/2015)

[27] http://sig.cenlr.org/ (consulté le 22/07/2015)

[28] http://live.osgeo.org/ (consulté le 05/10/2015)

[29] http://georezo.net/ (consulté le 17/09/2015)

[30] http://www.opengeospatial.org/ (consulté le 22/07/2015)

[31] http://www.postgis.fr/ (consulté le 30/10/2015)

[32] http://www.alsacreations.com/ (consulté le 22/07/2015)

[33]http://www.camptocamp.com/formation/openlayers-3-developpement/

(consulté le 30/10/2015)

[34]http://www.alsacreations.com/tuto/lire/926-geolocalisation-geolocation-

html5.html (consulté le 30/10/2015)

[35] http://live.osgeo.org/fr/overview/openlayers_overview.html (consulté le

30/10/2015)

[36] http://doc.ubuntu-fr.org/postgresql (consulté le 19/09/2015)

Page 119: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

103

[37] http://postgis.net/docs/postgis_installation.html (consulté le 30/10/2015)

[38]http://api.ign.fr/tech-docs-js/fr/webmaster/js/center.html (consulté le

04/11/2015)

[39]http://postgis.fr/chrome/site/docs/workshop-routing-

foss4g/docs/_build/html/chapters/about.html#pgrouting (consulté le 05/11/2015)

[40] http://www.3liz.com/lizmap.html#dev(consulté le 02/11/2015)

[41] https://hub.qgis.org/projects/lizmapwebclient (consulté le 12/10/2015)

[42]http://www.3liz.com/blog/rldhont/index.php?post/2013/04/11/Lizmap-

Nouvelle-version-avec-outils-d-%C3%A9dition-et-logs(consulté le 22/10/2015)

[43] http://www.esrifrance.fr/ (consulté le 22/07/2015)

[44] http://mappemonde.mgm.fr/ (consulté 27/07/2015)

[45] http://fr.mappy.com/ (consulté le 28/07/2015)

[46] http://www.viamichelin.fr/ (consulté le 28/07/2015)

[47] https://www.unamur.be (consulté le 30/07/2015)

[48] http://sigea.educagri.fr (consulté le 30/07/2015)

[49] http://resources.arcgis.com/ (consulté le 07/08/2015)

[50] https://www.arcgis.com (consulté le 07/08/2015)

Page 120: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

104

Annexes

Page 121: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

105

Annexe A :

Constitution d’un fichier

GPX

La racine du fichier (<gpx>) peut contenir :

- Des métadonnées (<metadata>), décrivant le contenu du

fichier GPX par :

un nom (<name>),

une description (<desc>),

l'auteur du fichier (<author>) comprenant son nom, une

adresse mail et un lien vers son site web,

un copyright (<copyright>) précisant la licence et l'année,

un ou plusieurs liens (<link>) vers des informations

additionnelles (page web, photo, vidéo, etc.),

la date et l'heure de création du fichier (<time>),

un ou plusieurs mots-clés,

les frontières couvertes par le fichier GPX

(latitudes et longitudes minimum et maximum)

Optionnellement, des extensions (<extensions>) permettant

d'ajouter librement des éléments XML définis dans un autre espace de

noms (namespace) afin d'étendre les capacités du fichier

- Une liste de points de cheminement ou waypoint (<wpt>),

chacun étant décrit par :

son altitude en mètres (<ele>)

un horodatage (<time>)

l'orientation magnétique du récepteur GPS en degrés

(<magvar>)

Page 122: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

106

la hauteur du géoïde ("niveau de la mer") au-dessus de

l'ellipsoïde WGS 84, tel que décrit dans la spécification des messages

NMEA GGA (<geoidheight>)

un nom (<name>)

un commentaire (<cmt>)

une description (<desc>)

le modèle et le fabricant de l'appareil à l'origine de la

géolocalisation du point (<src>)

le type de (fix) GPS ayant permis l’obtention du point

((fix) 2D, 3D, DGPS...)

le nombre de satellites acquis lors du calcul des coordonnées

(<sat>)

des informations sur les mesures DGPS comme la durée

depuis la dernière mise à jour (<ageofdgpsdata>) ou le l'identifiant de la

station (<dgpsid>),

mais aussi un lien vers une page web d'informations

additionnelles (<link>), le nom exact du symbole illustrant le point sur

l'appareil GPS (<sym>), le type de point (<type>) et la précision (<hdop>

, <vdhop>, <pdop> voir Geometric_dilution_of_precision)

optionnellement des extensions d'un autre espace de

noms (<extensions>)

- Une liste d'itinéraires (<rte>) chacun décrit par :

un nom (<name>)

un commentaire (<cmt>)

une description (<desc>)

le modèle de l'appareil (<src>)

le numéro de l'itinéraire (<number>),

mais aussi un lien vers une page web d'informations

additionnelles (<link>) et le type d'itinéraire (<type>)

optionnellement d'extensions (<extensions>)

L'itinéraire est décrit par une liste ordonnée de points (une

balise <rtept> par point au même format que la balise <wpt> décrite

précédemment) qui représentent l'emplacement des virages permettant de

mener à une destination.

- Une liste de traces ou track (<trk>) chacune décrite par :

un nom (<name>)

un commentaire (<cmt>)

Page 123: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

107

une description (<desc>)

le modèle de l'appareil (<src>)

le numéro de la trace (<number>),

mais aussi un lien vers une page web d'informations

additionnelles (<link>), le type d'itinéraire (<type>)

optionnellement des extensions (<extensions>)

La trace est décrite par des segments de trace (<trkseg>), le

passage d'un segment à un autre indique une extinction du récepteur GPS

ou une perte de réception.

Un segment de trace est constitué :

d'une liste ordonnée de points de trace (<trkpt>) dont le

format est identique à la balise <wpt> décrite précédemment

optionnellement d'extensions (<extensions>).

Page 124: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

108

Annexe B :

Requêtes SQL de création

de différentes tables de la

base de données

1. Table « Rue » :

CREATE TABLE "Rue"

(

"ID_Rue" serial NOT NULL,

"Adresse_rue" text,

nom_rue text,

type_route text,

coordonees_rue geometry,

CONSTRAINT "Rue_pkey" PRIMARY KEY ("ID_Rue")

)

WITH (

OIDS=FALSE

);

Page 125: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

109

ALTER TABLE "Rue"

OWNER TO postgres;

CREATE INDEX "sidx_Rue_coordonees_rue"

ON "Rue"

USING gist

(coordonees_rue);

2. Table « points_interet »

CREATE TABLE points_interet

(

id integer NOT NULL DEFAULT

nextval('point_interet_id_seq'::regclass),

nom text,

adresse_rue numeric,

type text,

coordonnes geometry,

nom_rue text,

code_maison numeric,

CONSTRAINT "clé prim" PRIMARY KEY (id)

)

WITH (

OIDS=FALSE

Page 126: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

110

);

ALTER TABLE points_interet

OWNER TO postgres;

CREATE INDEX sidx_points_interet_coordonnes

ON points_interet

USING gist

(coordonnes);

3. Table « Spatial_ref_sys »

CREATE TABLE spatial_ref_sys

(

srid integer NOT NULL,

auth_name character varying(256),

auth_srid integer,

srtext character varying(2048),

proj4text character varying(2048),

CONSTRAINT spatial_ref_sys_pkey PRIMARY KEY (srid),

CONSTRAINT spatial_ref_sys_srid_check CHECK (srid > 0 AND srid <=

998999)

)

WITH (

Page 127: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

111

OIDS=FALSE

);

ALTER TABLE spatial_ref_sys

OWNER TO postgres;

GRANT ALL ON TABLE spatial_ref_sys TO postgres;

GRANT SELECT ON TABLE spatial_ref_sys TO public;

Page 128: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

112

Summary

Page 129: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Summary

113

Introduction :

With the evolution of technology and the ever increasing needs of

customers, postal companies can no longer, for their profitability, be limited to

the delivery of letters or folds in postal boxes or packages on their places. It is

important for them, they approach their customers by offering better services. In

the era of the development of electronic commerce through which one can buy or

sell all kinds of products online, postal companies will benefit from avoiding their

clients to move their sites to collect their parcels. Thus, little by little home

delivery grew and customers are willing to seize the opportunity to have them

delivered their mail, packages and parcels at a specific address.

Home delivery is the act of transporting goods and ensure their transport to a

specific destination. Such a service requires that delivery takes place at a desired

address specified by the customer, whether at home or elsewhere. The

development of these new services requires the implementation of home delivery

systems. In fact home delivery is based on knowledge of the recipient's address in

order to be able to deliver the letter, the package or the product, as the driver must

be able to identify and find the delivery address. This type of delivery is facilitated

by the availability of localization tools where the utility geolocation systems

addresses to enable the management of deliveries by the deliveryman.

Despite the scale that have taken the online business and express delivery

worldwide, these activities are still struggling to take off in some countries in

Africa. In Benin this delay is due to the lack of home delivery systems that mainly

involve geolocation addresses.

Addresses geolocation systems are usually integrated GPS digital maps of

areas with address details of the streets and houses. Or any digital mapping

accessible to all and including details of numerations streets and buildings carried

out by the town halls of the cities of Benin, particularly Cotonou exists. To start

real development in areas adjoining the home delivery, then it is important to

implement geolocation systems using digital mapping of cities.

Page 130: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Summary

114

This work is to design a digital map used by all services requiring

geolocation addresses. It will also develop a web platform helping home delivery

by the postal companies.

1. Web Mapping

The most widespread solution currently in online map data, is to create an

image corresponding to the user request. This requires a map server. Map server

is managed by scripting languages that allow it to load dynamically a map to query

response. The server can seek this information in its own resources or on remote

data servers. The architecture of a Web Mapping system is usually client / server.

This system is mainly based on three components (Shema 1):

- Web client applications,

- Map Server,

- Data Server.

Schema 1 : Architecture of a system of Webmapping

Page 131: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Summary

115

1.1. The Web client applications

The client is within Web Mapping, in the form of a web application. It

allows the map servers interrogation. Web client use many web mapping tools

developed with different libraries (Javascript, Java, Php ...).

There are various clients that allow users to visualize geo-referenced maps

from a web page, such as Google maps, Bing Map, OpenLayers, Lizmap.

1.2. Map Server

Map server is a specific server that allows the realization of geo-referenced

maps. It creates maps of images using specific data stored on the database servers

available to them. These map images are sent to web clients require that.

There are two types of map servers:

- The free map servers where the source code is available to the general

public, as GeoServer map server and MapServer.

- Semi-free map servers that allow only to be queried, like Google map

server or Bing Map Server.

1.3. Data Server

Data servers used to make online mapping are Relational Database

Management Systems and Object (ORDBMS) improved. These ORDBMS

introduce spatial data extensions that express all the information concerning the

location, the shape of geographic features and the relationships between them

following the specifications of the Open Geospatial Consortium (OGC) to allow

the storage of data used by map servers. There are a number of database servers

capable of storing the specific data type.

Page 132: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Summary

116

2. Tools used

For the implementation of our work, several tools were used as material and

logic. For software, it’s essentially free tools.

Table 1 : Tools and description

Tools Description

GPS Garmin 76

JOSM OSM Map Editing software version 1.8.0

QGIS Desktop Version 2.12.0

PosgreSQL/PostGIS SGBD version 1.16.1

QGIS Server Version 2.12.0

Lizmap web Client Version 2.11.2

Lizmap plugin Plugin for Lizmap project configuration

Visual Paradigm UML diagram software UML version 12.2

PROJ Projection system library version 4.8.0

Fcgi Fast CGI library version 2.4.0

Apache Web Server Web Server version 2.2.14

Page 133: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

117

3. Implementation of the application

Schema 2 : Implementation of application

Page 134: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

118

4. Result

You can access locally to the application (Shema 3) with the link:

http://localhost/lizmap/lizmap-web-client-

2.11.2/lizmap/www/index.php/view/map/?repository=geolocalisation&project=

Haie_vive

Schema 3 : Home Application interface

We can be distinguished on the home page four main areas:

- The map:

This is the central part of the interface, it has the numbering of streets (Schema

4) and points of interest identified (Shema 5) in the « haie vive » area.

Page 135: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Summary

119

Schema 4 : Base map displayed in the application

Schema 5 : Background map with the addresses of the houses.

- The legend :

It presents the attractions recognition’s labels and different layers available on

the map (Shema 6).

Page 136: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Summary

120

Schema 6 : Legend of the Map.

- Navigation’s tools :

It includes Zoom’s tools, movement’s tools and positioning’s tools on the

map (Schema 7).

Schema 7 : Navigation tools

- Location’s tab

Page 137: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Summary

121

It allows you to search (Schema 8) and display (Schema 9) addresses on the

map

.

Schema 8 : Location tab displaying the search for African Wink shop.

Schema 9 : Displaying the African Wink shop on the map.

Page 138: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Summary

122

Conclusion

The GIS field with Web mapping development is unavoidable and be used

in all sectors. It is therefore very useful to use it to increase productivity in the

postal sector in Benin as is already done in many other countries. The solution

provided is to be able to provide such an address geolocation tools sector, the

major difficulty encountered is the lack of updated digital map of the country and

especially in Cotonou city. It is therefore in our work to develop a digital map of

the city. But the real need of delivery of postal businesses still can pinpoint

customer addresses, and access to location information anywhere. This required

a study for selection of different tools to use to solve identified needs.

Our project implementation offers the possibility to access the digital map on

internet, you can also search addresses and be able to locate its exact position on

the map. Also we did the study of a system to be implemented to integrate location

platform addresses we have implemented to delivery management platform from

a postal company to optimize the use of these two.

Despite solutions of identified problems that we develop, it is also

important to actually integrate this tool to a delivery management platform, to

improve the quality of service offered by postal companies to their customers.

This will allow for effective monitoring of the position of delivery and thus

shipments by customers in real time. Also the study of shortest path algorithms

enable implementation on the platform, the possibility of optimum routes drawing

and thus improving tool positioning and navigation offered by the system. To

prevent any intrusions in the system it will also develop security policy on this

platform.

Page 139: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Table des matières

123

Table des matières

Sommaire ................................................................................................................ i

Dédicaces .............................................................................................................. iii

Remerciements ..................................................................................................... iv

Liste des sigles et abréviations ............................................................................. vi

Liste des tableaux ................................................................................................. ix

Liste des figures ..................................................................................................... x

Résumé ............................................................................................................... xiii

Abstract ............................................................................................................... xiv

Introduction Générale ............................................................................................ 2

1. Contexte, justification et problématique. ...................................................... 3

1.1. Cadre d’étude : DGCEP ......................................................................... 3

1.2. Contexte et justification ......................................................................... 5

1.3. Problématique ......................................................................................... 7

2. Objectifs ........................................................................................................ 7

Première Partie : Synthèse bibliographique .......................................................... 9

Chapitre 1 : Les Systèmes d’Informations Géographiques ............................. 10

1.1. Présentation des Systèmes d’Informations Géographiques ................. 10

1.2. Fonctionnement des SIG ...................................................................... 15

Chapitre 2 : Le Web Mapping ......................................................................... 28

2.1. Présentation du Web Mapping ............................................................. 28

2.2. Fonctionnement d’un système de web mapping .................................. 30

2.3. Les outils de Webmapping ................................................................... 33

Page 140: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Table des matières

124

2.3.1. Les serveurs cartographiques ............................................................ 34

2.3.2. Les solutions coté serveur ................................................................. 34

2.3.3. Les solutions coté client .................................................................... 35

Deuxième Partie : Matériel et Méthodes ............................................................. 36

Chapitre 3: Choix techniques .......................................................................... 37

3.1. Édition de la cartographie numérique .................................................. 37

3.3. Les logiciels coté client ou logiciels de SIG bureautiques .................. 40

3.4. Le serveur cartographique .................................................................... 42

3.5. Les bases de données ............................................................................ 45

3.6. Les logiciels cotés serveur ou clients web cartographiques. ................ 53

3.7. Bilan des outils utilisés ......................................................................... 54

Chapitre 4 : Réalisation de la cartographie numérique ................................... 56

4.1. Fond de carte OpenStreetMap .............................................................. 56

4.2. Construction de la cartographie numérique ......................................... 57

4.3. Intégration des données géographiques locales avec JOSM ................ 58

4.4. La cartographie numérique pour GPS de navigation routière ............. 59

Chapitre 5: Réalisation de l’application .......................................................... 62

5.1. Méthode de développement ................................................................. 62

5.2. Architecture de l’application ................................................................ 76

5.3. Construction de la base de données ..................................................... 78

5.4. Mise en œuvre du projet QGIS ............................................................ 79

Troisième Partie : Résultats et Discussion .......................................................... 80

Chapitre 6 : Résultats obtenus ......................................................................... 81

6.1. Réalisation de la cartographie numérique ............................................ 81

Page 141: UNIVERSITE D’ABOMEY ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY …

Table des matières

125

6.2. Accéder à la cartographie numérique via internet ............................... 84

6.3. Développement de l’application. ........................................................ 87

6.4. Utilisation de la cartographie numérique pour un GPS de navigation

routière ......................................................................................................... 91

Chapitre 7 : Discussion ................................................................................... 93

Conclusion et perspectives .................................................................................. 98

Bibliographie ..................................................................................................... 100

Webographie...................................................................................................... 102

Annexes ............................................................................................................. 104

Annexe A : Constitution d’un fichier GPX ................................................... 105

Annexe B : Requêtes SQL de création de différentes tables de la base de

données .......................................................................................................... 108

Summary............................................................................................................ 112

Introduction : ................................................................................................. 113

1. Web Mapping ........................................................................................ 114

2. Tools used .............................................................................................. 116

3. Implementation of the application ........................................................ 117

4. Result ..................................................................................................... 118

Conclusion ..................................................................................................... 122

Table des matières ........................................................................................... 123