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UNIVERSITE MOHAMED V- SOUISSI FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE -RABAT ANNEE : 2008 THESE N° : 181 Épidémiologie analytique des affections proctologiques expérience du service de chirurgie viscérale ii et de proctologie a HMIMV THESE Présentée et soutenue publiquement le :……/……. /2008 PAR Mlle. HALAL Khadija Née le 17 Mars Rabat. Pour l’Obtention du Doctorat en Médecine MOTS CLES : Affections proctologiques Epidémiologie - Analyse. JURY Mr. EL. H. MOHAMMADINE PRESIDENT Professeur de Chirurgie Générale Mr. S.E. ALKANDRY RAPPORTEUR Professeur Agrégé de Chirurgie Générale. Mr. A. EHIRCHIOU Professeur Agrégé de Chirurgie Générale. Mme. I. BELBARHDADI Professeur de Gastro-Entérologie. JUGES Mr. A. AOURAGH Professeur Agrégé de Gastro-Entérologie.

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UNIVERSITE MOHAMED V- SOUISSI

FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE -RABAT –

ANNEE : 2008 THESE N° : 181

Épidémiologie analytique

des affections proctologiques

expérience du service de chirurgie viscérale ii

et de proctologie a HMIMV

THESE

Présentée et soutenue publiquement le :……/……. /2008

PAR

Mlle. HALAL Khadija

Née le 17 Mars 1984 à

Rabat.

Pour l’Obtention du Doctorat en

Médecine

MOTS CLES : Affections proctologiques – Epidémiologie - Analyse.

JURY

Mr. EL. H. MOHAMMADINE PRESIDENT

Professeur de Chirurgie Générale

Mr. S.E. ALKANDRY RAPPORTEUR

Professeur Agrégé de Chirurgie Générale. Mr. A. EHIRCHIOU

Professeur Agrégé de Chirurgie Générale. Mme. I. BELBARHDADI

Professeur de Gastro-Entérologie. JUGES Mr. A. AOURAGH

Professeur Agrégé de Gastro-Entérologie.

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Au bon dieu

Tout puissant

Qui m’a inspiré

Qui ma guidé dans le bon chemin

Je vous dois ce que je suis devenue

Louanges et remerciements

Pour votre clémence et miséricorde

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A LA MEMOIRE DE MON CHER PERE

HALAL BOUBKER ,

Qui nous a quitté le 04 septembre 1999.

Vous avez assuré une lourde responsabilité et consenti

d’énormes sacrifices pour mon éducation et celles de mon

frère et ma sœur.

Aucun mot, aucune phrase ne sauraient vous traduire

l’étendue de ma reconnaissance.

Que ce travail soit le meilleur témoin de mon respect et

de mon profond amour.

Que Dieu, vous bénisse et vous réserve une place au

paradis.

.

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A MA CHERE MERE, ADLANY FATIMA

La plus tendre femme sur terre, aucun mot, aucune

dédicace ne saurait exprimer mon respect, ma

considération, ma soumission et l’amour éternel pour les

sacrifices que vous consentis pour mon instruction et

mon bien être.

Vos prières ont été pour moi un grand soutien moral au

long de mes études.

Veuillez trouver, chère mère et adorable créature, dans

ce travail le fruit de votre dévouement et de vos

sacrifices ainsi que l’expression de ma gratitude et mon

profond amour que rien ne peut entraver ou évaporer.

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10

A

Ma très chère sœur AMINA

Tu as toujours été tendre, généreuse, tolérante,

formidable…

J’espère que tu trouveras dans ce travail

l’expression de ma grande estime et ma profonde

affection.

Je te souhaite beaucoup de bonheur et de succès.

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A MON FRERE, MOUNIR

Je ne peux exprimer à travers ses lignes tous mes

sentiments d’amour et de respect envers toi.

Ta présence à mes côtés était toujours rassurante

pour moi.

Puisse l’amour et la fraternité nous unissent à

jamais.

Je te souhaite la réussite dans votre vie, avec tout

le bonheur qu’il faut pour vous combler.

Merci pour ta précieuse aide à la réalisation de ce

travail.

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A MES DEUX SŒURS ET AMIES,

AMAL GOUGHBAR ET

FATIMAZOHRA NACERI,

Merci pour votre amour, votre amitié. Vous étiez

toujours là pour me soutenir, m’aider et m’écouter.

Vous partagerez toujours une partie de ma vie et

de mon cœur.

Merci pour les bons moments qu’on a passé

ensemble.

Que Dieu te protège et te procure joie et bonheur

et que notre amitié reste à jamais.

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A MES DEUX CHERES GRAND-

MERES

A MES CHERS ONCLES,

MOHAMMED ET ABEDLKABIR,

Je suis fière de vous plus que vous l'êtes de moi.

Veillez percevoir à travers ce travail, l’expression

de ma profonde affection et énorme respect.

Avec tout l’amour que je vous porte, je vous

souhaite beaucoup de bonheur dans votre vie.

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A MES TRES CHERES AMIES,

IMANE, MOUNIA, KELTOUM,

SOUMAYA, SOUAD, HALIMA,

MANAL, SAFE et BAHIJA.

Qui font partie de ces personnes rares par leur

gentillesse, leur tendresse et leurs grands cœurs.

Qu’elles trouvent ici, le témoignage de tout mon

amour et toute ma reconnaissance pour leur

inlassable soutien.

Je vous souhaite une vie pleine de réussite, de

santé et de bonheur.

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A Mr ISSAM ZERROK,

Tu es un frère pour moi. Merci pour ta générosité

et ton soutien.

Que Dieu te procure tout le bonheur que tu

mérites.

A LA FAMILLE BOUCHEFRA,

J’’ai toujours senti que vous êtes ma deuxième

famille que j'aime et je respecte.

J’espère que vous retrouvez dans la dédicace de ce

travail, le témoignage de mes sentiments sincères

et de mes vœux de santé et de bonheur.

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AU SERVICE DE CHIRURGIE

VISCERALE II ET DE PROCTOLOGIE

Surtout A Dr. CHABNI et sa Femme

Veuillez accepter l’expression de ma profonde

gratitude pour votre soutien et encouragements.

Et A Mr. LAHSSEN,

Je vous remercie pour tout ce que vous m’avez

apporté.

Avec tout mon respect et toute mon affection.

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A TOUS QUI ME SONT CHERS ET

QUE J’AI OMIS

INVOLONTAIREMENT DE CITER.

A TOUS LES PATIENTS QUE J’AI

RENCONTRE TOUT AU LONG DE

MES ETUDES.

A CEUX QUI ONT PARTICIPE DE

PRES OU DE LOIN A LA

REALISATION DE CE TRAVAIL.

À TOUS CEUX QUI ONT CETTE

PENIBLE TACHE DE SOULAGER LES

GENS ET DIMINUER LEURS

SOUFFRANCES.

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A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE

MONSIEUR

LE PROFESSEUR EL HAMID MOHAMMADINE

Professeur De Chirurgie Générale Au Chu Ibn Sina De

Rabat

Nous somme très touchés par l’honneur que vous nous faites en

acceptant de présider et juger notre travail.

Votre compétence, votre dynamisme, votre rigueur et vos qualités

humaines ont suscité en nous une grande admiration et sont pour

nous un exemple à suivre.

Veuillez accepter, cher maître, l’assurance de notre estime et notre

profond respect.

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A NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE

THESE MONSIEUR LE PROFESSEUR

S.E. ALKANDRY

Professeur de chirurgie générale à l’HMIMV

Vos connaissances étendues, votre compétence pratique, votre

conscience professionnelle et vos qualités humaines font de

vous un grand maître.

Nous vous remercions pour la gentillesse, la sympathie et la

spontanéité avec laquelle vous avez bien voulu diriger ce

travail.

Veuillez trouver ici, cher maître, l’expression de notre profonde

admiration et notre sincère reconnaissance.

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A NOTRE MAITRE ET JUGE DE THESE

MONSIEUR LE PROFESSEUR A. EHIRCHIOU

Professeur de chirurgie générale à l’HMIMV

Nous somme très sensible de l’honneur que vous nous faites par

votre présence au sein du jury.

Que votre rigueur de travail ainsi que votre dévouement

professionnel soient pour nous un exemple à suivre.

Veuillez accepter, cher maître, l’assurance de notre estime et

notre grande admiration.

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A NOTRE MAITRE ET JUGE DE THESE

MADAME LE PROFESSEUR I. BELBARHDADI

Professeur de gastro-entérologie.

Nous vous remercions vivement de l’honneur que vous nous

faite en siégeant dans ce jury.

Votre dévouement au service de l’être humain et votre

compétence suscitent notre admiration.

Veuillez croire, cher maître, en notre grande considération et

notre profond respect.

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A NOTRE MAITRE ET JUGE DE THESE

MONSIEUR LE PROFESSEUR A.AOURAGH

Professeur de gastro-entérologie

Vous avez accepté de juger ce travail avec une spontanéité et

une simplicité émouvante.

C’est pour nous un grand honneur de vous voir siéger parmi le

jury de cette thèse.

Nous tenant à vous exprimer nos sincères remerciements et

profond respect

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INTRODUCTION- OBJECTIF ......................................................... 1

PATIENTS ET METHODES ................................................................... 4

I. METHODES D’ETUDES ........................................................................ 4

II. FICHE D’EXPLOITATION ...................................................................... 7

III. PATIENTS ................................................................................................. 9

RESULTATS ................................................................................................. 11

I. AFFECTIONS PROCTOLOGIQUES EN GENERAL ........................... 12

1. Répartition en fonction de l’âge ................................................................ 12

2. Répartition en fonction du sexe ............................................................... 12

3. Répartition en fonction de l’arme d’origine et du rang militaire .............. 14

a. Répartition en fonction de l’arme d’origine ......................................... 14

b. Répartition en fonction du rang militaire ............................................. 14

4. Répartition selon la zone professionnelle ................................................ 17

a. En général ........................................................................................... 17

b. Répartition dans la zone opérationnelle ............................................... 17

c. Répartition dans la zone non opérationnelle ........................................ 17

5. Répartition en fonction des diagnostics ................................................... 20

6. Facteurs favorisants .................................................................................. 22

a. Troubles de transit. .............................................................................. 22

b. Mauvaise hygiène de vie ...................................................................... 22

c. Antécédents pathologiques ................................................................... 22

7. Maladies intercurrentes ............................................................................. 22

a. Diabète ................................................................................................. 22

b. Hypertension artérielle ........................................................................ 22

II. EN FONCTION DES PATHOLOGIES .................................................. 24

1. Fistules anales non spécifiques ................................................................. 24

a. Age des malades ................................................................................... 28

b. Rangs militaires ..................................................................................... 30

c. Facteurs favorisants ............................................................................. 31

2. Fissures anales non spécifiques ............................................................... 24

a. Age des malades ................................................................................... 24

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26

b. Rangs militaires ..................................................................................... 26

c. Facteurs favorisants ............................................................................. 26

3. Hémorroïdes ............................................................................................. 32

a. Age des malades ................................................................................... 32

b. Rangs militaires ..................................................................................... 34

c. Facteurs favorisants ............................................................................. 35

4. Sinus pilonidal .......................................................................................... 37

a. Age des malades ................................................................................... 37

b. Rangs militaires ..................................................................................... 39

c. Facteurs favorisants ............................................................................. 40

DISCUSSION ................................................................................................. 41

I. Epidémiologie analytique générale ........................................................... 43

II. Epidémiologie analytique en fonction des pathologies ............................ 50

CONCLUSION .............................................................................................. 68

RESUME.......................................................................................................... 70

BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................... 77

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ABREVIATIONS

SPN : sinus pilonidal.

DNID : diabète non insulino-dépendant.

ATCD : antécédent.

FAR : forces armées royales.

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La proctologie (du Grec prôktos : anus) est une spécialité

qui regroupe les affections de l’anus, du rectum et des muscles du

plancher pelvien. Si cette spécialité est peu prisée, les affections

de l’anus semblent les plus fréquentes après la carie dentaire [1]

Une personne sur trois a des plaintes proctologiques, et une

personne sur cinq en souffre régulièrement [1].

Les affections proctologiques regroupent un ensemble très

diversifié de pathologies tant sur le plan de manifestations

cliniques que sur le plan étiologique, ceci fait qu’elles constituent

un vécu journalier de la plupart des médecins, et ce quelque soit

leurs spécialité.

Cependant, il existe peu d'études sérieuses portant sur

l’épidémiologie analytique de ces affections, et beaucoup moins

en milieu militaire, exceptés les quelques études concernant la

maladie pilonidale, et leurs résultats sont discordants.

L’épidémiologie analytique vise la mise en évidence des

facteurs étiologiques ou de risque à partir de l’étude des

caractéristiques des malades (données démographiques, sociales,

facteurs existentiels, événements de vie, etc), permettant dans

certains cas d’enrayer ou de prévenir la maladie [2].

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30

Les objectifs de notre étude sont :

1- Tenter de faire le point sur les principaux facteurs de risques

proctologiques chez les patients militaires,

2- Rechercher l’éventuel impact de l’activité militaire sur la

fonction proctologique, et ;

3- Proposer, le cas échéant, des mesures préventives.

Dans notre étude, nous nous intéresserons uniquement aux

quatre affections proctologiques suivantes : les fistules anales

non spécifiques, les hémorroïdes, les fissures anales non

spécifiques et les sinus pilonidaux, vu que ces quatre affections

prédominent la pathologie proctologique.

Notre travail est une étude prospective, à notre connaissance

première en son genre au Maroc, de l’épidémiologie analytique

des affections proctologiques suscitées chez les militaires,

colligées en consultation proctologique du service de chirurgie

viscérale II et de proctologie de l’hôpital militaire d’instruction

Mohamed V, du 1er février au 30 juin 2008.

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32

I. Méthodes d’étude :

Notre travail est une étude prospective, réalisée au service de

consultations proctologiques du service de chirurgie viscérale et

proctologie à l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V de Rabat.

Cette étude s’est étalée sur une période de cinq mois, allant du

1er février au 30 juin 2008.

Les diagnostics ont été posés après interrogatoire minutieux et

examen clinique, aucun bilan para clinique n’a été demandé.

Afin de faciliter l’étude, nous avons élaboré une fiche de collecte

des données pour les quatre affections proctologiques, qui a

comporté :

L’identité du patient, les antécédents, les facteurs de risques

proctologiques, et la clinique.

Dans un premier temps nous avons analysé les caractéristiques

générales de l’ensemble des consultants :

L’âge ;

Le sexe ;

La profession ;

Le niveau socioéconomique ;

La zone professionnelle ;

La Répartition en fonction des diagnostics ;

Facteurs favorisants et Antécédents retenus.

Les Maladies intercurrentes

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33

Dans un deuxième temps, nous avons analysé chacune des

affections proctologiques, et les facteurs personnels, professionnels

et environnementaux pouvant être la cause de ces affections et les

données ont été traitées statistiquement à l’aide du logiciel SPSS

version 13 au Laboratoire de Bio statistique, de Recherche Clinique

et d’épidémiologie (LBRCE) de la faculté de médecine et de

pharmacie de Rabat.

La comparaison d’échantillons et la recherche de liaison entre les

données a été élaborée par le Test du c2 (KHI DEUX).

Une valeur de p < 0,05 a été considérée comme significative.

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II. Fiche d’exploitation.

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IDENTITE :

Numéro de séjour :

Nom : Age : Profession : Zone professionnelle : opérationnelle

Prénom : Sexe : Grade : non opérationnelle

Fistules anales non spécifiques Fissures anales non spécifiques Hémorroïdes Sinus pilonidal

An

técé

den

ts

Chirurgie proctologique :

Affection proctologique

associée : Autres

Chirurgie proctologique

Autres

Chirurgie proctologique

Antécédents de troubles

circulatoires Autres

Chirurgie proctologique :

Affection

proctologique associée :

Autres

Fact

eurs

de

risq

ue

Niveau d’hygiène :

Bon Mauvais Autres

Troubles du transit.

Habitudes toxiques

Habitudes sexuelles

aberrantes

Autres

Troubles du transit.

Type d’alimentation – excès de table

Autres

Notions de microtraumatismes (constants au niveau de la région sacrée)

Habitudes toxiques

Hypertrichose Obésité

Clin

iqu

e

Stade initiale d’abcès

Fistule constituée

Siège. Hypertonie

sphinctérienne Stade :

Médical Chirurgical

Stade :

Médical Chirurgical

Stade : Collecté Suintant Sec

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[Tapez le titre du document]

36

III. Patients :

Durant la période de notre étude, nous avons reçu 741

patients ; 526 d’entre eux (soit 70.1%) sont des militaires ; tous de

sexe masculin, avec une moyenne d’âge de 41 ans et des extrêmes

allant de 24 à 72 ans.

Notre étude a été menée sur les malades militaires, retraités ou

en activité, venant d’eux même, adressés par leur médecin traitant

ou par un service de la même formation hospitalière, pour l’une des

affections suivantes : fistule anale non spécifique, fissure anale non

spécifique, hémorroïdes et sinus pilonidal.

Nous avons exclu de cette étude les malades civils qui ont

représenté 27.4% des consultations proctologiques (n=203), et 12

cas de patients consultants pour une affection proctologique autre

que les quatre affections objets de notre étude (figure n°1).

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[Tapez le titre du document]

37

Figure n°1 : répartition des consultants civils et militaires

0

100

200

300

400

500

600

patients militaires patients civils

526

203Effectif des patients

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38

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39

I. AFFECTIONS PROCTOLOGIQUES EN GENERAL.

1. Répartition des affections en fonction de l’âge:

L’âge des malades de notre série a varié entre 24 et 72 ans,

avec un âge moyen de 41 ± 10.85 et une prédominance dans les

tranches d’âge entre 20 et 49 (81.7%) (Figure n°2).

2. Répartition en fonction du sexe :

Dans le cadre de notre série, et durant la période d’étude, tous

les patients militaires vus sont de sexe masculin.

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40

Figure n° 2 : Répartition des affections proctologiques en fonction des tranches d’âge

100

159

171

63

25

8

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

20-29 30-39 40-49 50-59 60-69 >69

effectifs

tranches d'âges (ans)

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41

3. Répartition en fonction de l’arme d’origine et du rang

militaire :

Parmi nos patients, 89 d’entre eux, soit17% sont retraités, et

437 patients, soit 83% sont en activité (tableau n°1).

a. Répartition en fonction de l’arme d’origine :

Dans notre série ; 84% de patients font partie de l’armée de

terre, 9% de l’armée de l’air et 8% de la marine royale (figure n°3).

b. Répartition en fonction du rang militaire :

Au regard des rangs militaires, 44% des consultants ont été des

hommes de troupe, 38% des sous officiers, 10% des officiers et 8%

ont été des éléments des forces auxiliaires (figure n°4).

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42

Tableau n° 1 : Répartition des patients retraités et en activité militaire

Patients Nombre Pourcentage %

Retraités 89 17

En activité 437 83

Total 526 100

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43

Figure n°3 : Répartition des patients en fonction de l’arme d’origine

84%

9%8%

Armée de terre

Armée de l'air

Marine royale

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44

Figure n°4 : Répartition des malades en fonction du rang militaire.

8%

44%38%

10%

Forces auxilliaires

Hommes de troupe

Sous officiers

Officiers

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45

4. Répartition selon la zone professionnelle :

Durant la période de notre étude, nous avons reçu 80 patients,

(soit 16%) de la zone opérationnelle, et 446 malades (soit 84%) de

la zone non opérationnelle (tableau n°2).

a. Répartition dans la zone opérationnelle

Dans le groupe des malades provenant de la zone

opérationnelle, les fistules anales occupe le premier rang soit 40%,

les hémorroïdes 35%, les fissures anales 15% et les sinus

pilonidaux 10% (figure n°5).

b. Répartition dans la zone non opérationnelle :

Pour les patients provenant de la zone non opérationnelle,

42.71% entre eux ont présenté des fistules anales, 28.13% des

fissures anales, 17.71% des hémorroïdes et 11.46% se sont

présentés avec des sinus pilonidaux (figure n°6).

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46

Tableau n° 2: répartition des affections proctologiques en fonction de la zone

professionnelle

Zone professionnelle Nombre des cas Pourcentage (%)

Opérationnelle 80 16

Non opérationnelle 446 84

Total 526 100

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Figure n°5 : répartition des affections proctologiques chez les militaires

exerçant en zone opérationnelle

Figure n°6 : répartition des affections proctologiques chez les militaires

exerçant en zone non opérationnelle

40%

35%

15%

10%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

Fistules anales non spécifiques

Hémorroïdes Fissures anales SPN

Fré

qu

ence

(%

)

Affection protologique

42,71%

28,13%

17,71%

11,46%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

Fistules anales non spécifiques

FISSURES ANALES non spécifiques

HEMORROIDES SINUS PILONIDAL

Fré

qu

en

ce (

%)

Affection

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48

La comparaison entre la fréquence des pathologies en zone

opérationnelle et la zone non opérationnelle a montré les résultats

suivants :

Pour les fistules anales, et les sinus pilonidaux on n'observe pas

d'effet significatif (p=0.47).

Pour les fissures anales et les hémorroïdes il existe une

différence significative entre les critères étudiés (p=0.025) (figure

n°7).

5. Répartition en fonction des diagnostics :

Durant la période de notre étude, les malades présentant une

fistule anale non spécifique ont représenté 44.87% des

consultations, suivies des fissures anales non spécifiques dans

25.86% des cas, les hémorroïdes dans 19.77% des cas et enfin les

sinus pilonidaux vus chez 9.51% de nos patients (tableau n°3).

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49

Figure n°7 : Comparaison de la répartition des affections proctologiques en

zone opérationnelle et non opérationnelle

Tableau n° 3: répartition en fonction des diagnostics

Maladie Nombre des cas Pourcentage(%)

Fistules anales non spécifiques 236 44,87

Fissures anales non spécifiques 136 25,86

Hémorroïdes 104 19,77

Sinus pilonidal 50 9,51

Total 526 100,00

43%

28%

18%

11%

40%

15%

35%

10%

Fistules anales non spécifiques

FISSURES ANALES non spécifiques

HEMORROIDES SINUS PILONIDAL

Zone non opérationnelle Zone opérationnelle

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50

6. Facteurs favorisants :

a. Troubles de transit :

Parmi nos patients, 152 (28.89%) ont présenté des troubles de

transit ; 148 d’entre eux (28.13 %) ont une constipation chronique.

Quatre patients ont présenté des diarrhées irritantes.

b. Mauvaise hygiène alimentaire :

La mauvaise hygiène alimentaire (excès de table, épices,

alcool, tabac) a été présente chez 38% de nos patients.

c. Antécédents proctologiques pathologiques :

L’interrogatoire avait permis d’identifier la présence

d’antécédents proctologiques chez 54 malades (10.26%) (Figure

n°8).

7. Maladies intercurrentes

a. Diabète :

Huit patients étaient diabétiques (DNID) soit un taux de 1.5%.

b. Hypertension artérielle:

Quatre patients de notre série ont une hypertension artérielle,

soit 0.8%.

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51

Figure n° 8: Répartition des antécédents proctologiques

34

20

0

5

10

15

20

25

30

35

40

chirurgie proctologique drainage d'abcés anal

Nombre des cas

Antécédents proctologiques

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52

II. EN FONCTION DES PATHOLOGIES :

1. Fistules anales non spécifiques.

Les patients consultant pour des fistules anales non spécifiques

ont représenté un total de 236 cas, soit 44.87%.

a. Age des malades :

L’âge de nos patients a varié entre 24 et 60 ans, avec une

moyenne de 41,19 ± 8,68, et une nette prédominance dans les

tranches d’âge entre 30 et 59 (88.13%) (Tableau n°4 et figure n°9).

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53

Tableau n°4 : répartition des cas de fistules en fonction des tranches d’âge

Age (ans) Nombre des cas Pourcentage (%)

20-29 20 8,47

30-39 72 30,51

40-49 96 40,68

50-59 40 16,95

60-69 8 3,39

Total 236 100,00

Figure n°9: répartition des cas de fistules en fonction des tranches d’âge

20

72

96

40

8

0

20

40

60

80

100

120

20-29 30-39 40-49 50-59 60-69

Nombre des cas

Tranches d'Age

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54

b. Rangs militaires :

Dans notre série, la fistule anale a été observée surtout chez les

sous officiers (42%) et les hommes de troupe (36%) (Figure n°10).

c. Facteurs favorisants :

Nous avons interrogé minutieusement nos patients consultants

pour fistules anales non spécifiques, et avons trouvé que 84 d’entre

eux, soit 35.6%, ont des facteurs favorisants et des antécédents

pathologiques, et chez 152 patients, soit 64.4 %, l’interrogatoire est

revenu négatif.

Parmi les facteurs favorisants et les antécédents retenus ; le

mauvais niveau d’hygiène alimentaire (44%), suivi des antécédents

de chirurgie proctologique et de drainage d’abcès qui représentent,

chacun, 28% des facteurs (figure n°11).

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55

Figure n° 10: répartition des cas de fistules anales selon le rang militaire

Figure n°11 : répartition des ATCD et facteurs favorisants des fistules

8%

36%

42%

14%

Forces axillaires

Hommes de troupe

Sous officiers

Officiers

28%

28%

44%Chirurgie proctologique

Drainage d'abcès

Mauvaise hygiène alimentaire

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56

2. FISSURES ANALES NON SPECIFIQUES

Dans le cadre de notre étude, 136 patients ont consulté pour

fissures anales non spécifiques, soit 25.86% des cas.

a. Age des malades :

L’âge des patients varie entre 28 et 65 ans, avec une moyenne

de 45ans ± 11, et une prédominance dans les tranches d’âge entre

30 et 49 (65%). (Tableau n°5 et figure n°12).

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57

Tableau n°5 : répartition des cas de fissures anales en fonction des tranches

d’âge

Age (ans) Nombre des cas Pourcentage

(%) 20-29 7 5,15

30-39 40 29,41

40-49 49 36,03

50-59 20 14,71

60-69 20 14,71

Total 136 100

Figure n°12 : répartition des cas de fissures anales en fonction des tranches

d’âge

7

40

49

20 20

0

10

20

30

40

50

60

20-29 30-39 40-49 50-59 60-69

Nombre des cas

Tranches d'Age

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58

b. Rangs militaires :

Dans le cadre de notre série, 45% des consultants pour fissures

anales non spécifiques ont été des sous officiers, 21% des officiers,

20% des hommes de troupe et 15% exerçant en forces auxiliaires

(figure n°13).

Figure n°13 : répartition des cas de fissures anales en fonction des rangs

militaires

15%

20%

45%

21%

Forces auxilliaires

Hommes de troupe

Sous officiers

Officiers

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c. Facteurs favorisants :

Parmi nos patients, 80% ont rapporté des facteurs favorisants.

Nous avons noté une nette prédominance des troubles de

transit et notamment une constipation chronique, qui a représenté

33 % des facteurs.

A l’examen clinique, le toucher rectal chez nos patients a

montré que 126 d’entre eux ont présenté une contracture du

sphincter interne, soit 51% des facteurs favorisants.

Les antécédents de chirurgie proctologique ont représenté 4% des

antécédents (figure n°14).

Figure n°14 : répartition des facteurs favorisants des fissures

51%

33%

4% 13%Contracture sphincterienne

Troubles du transit

Chirurgie proctologique

Autres

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62

Avant d’entamer la discussion des résultats, nous rappelons

que le but de notre étude et de rechercher les principaux facteurs de

risques proctologiques chez les patients militaires et leur éventuelle

relation avec l’activité militaires, et nous mentionnons que très peu

d’études se sont intéressées à la pathologie proctologique chez les

militaires, ce qui nous permet de dire que notre étude est à notre

connaissance la première en son genre.

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63

1. I. Epidémiologie analytique générale

La pathologie proctologique est fréquente en Centrafrique et

en Afrique en général [7] .Nos résultats ont montré que les

affections proctologiques chez les militaires sont beaucoup plus

fréquentes que dans les autres études africaines (Tableau n°8).

Cette pathologie intéresse une population jeune selon les

constatations de nombreuses séries aussi bien africaines

qu’occidentales comme l’a rapporté Duhamel J. dans son étude de

la proctologie aux divers âges [9,10]. Les résultats de notre étude

rejoignent ceux-ci (tableau n°9).

Nous avons trouvé également que les patients appartenant à la

tranche d’âge entre 20 et 29 ans ont constitué 19% des malades, il

se peut qu’ils présentaient ces plaintes proctologiques avant leur

incorporation aux FAR. Nous recommandons alors la nécessité

d’un examen proctologique minutieux lors de l’examen du

recrutement dans nos services d’armées.

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64

Tableau n ° 8 : Effectif des affections proctologiques dans différents études

MAROC

AFRIQUE SUB

SAHARIENNE

Séries

Notre

série

HMIMV

[3]

Avicenne

Chir. C

[4]

ibn

Rochd

[5]

Mali

[6]

Bangui

[7]

Togo

[8]

Effectif 526 1186 621 412 550 1506 130

Durée

(mois) 5 24 72 48 12 156 108

Tableau n°9 : âge moyen des affections proctologiques selon différentes études

Notre

série

HMIMV

[3]

Chir. C

Avicenne

[4]

Bangui

[7]

Mali

[6]

Togo

[8]

L’âge

moyen

(ans)

41 38.32 34.5 36.28 36.33 37.48

.

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65

La prédominance masculine parait la règle en matière de

pathologie anorectale selon Sarles et Copé [9] et Denis, [11] et

plusieurs autres auteurs.

Dans le cadre de notre série, et durant la période d’étude, tous

les patients militaires vus sont de sexe masculin, pourtant les FAR

comportent beaucoup de femmes dans ses rangs.

Cette prédominance masculine dans notre étude est due

partiellement à la nature du recrutement militaire qui intègre plus

d’hommes que de femmes, et au fait que les femmes militaires

consulteraient dans d’autres formations privées pour leurs plaintes

proctologiques, mais elle concorde avec les données de la

littérature.

Pour la répartition de différentes affections proctologiques,

plusieurs études ont rapporté une prédominance des fistules anales

non spécifiques [5,4].

Les résultats de notre étude rapportent le même résultat,

surtout ceux des études menées à l’Hôpital Ibn Rochd [5] et le

service de chirurgie C d’Avicenne [4]. (Tableau n°10).

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66

Tableau n °10 : Les diagnostics dans chaque série.

Fistules hémorroïdes fissure SPN total

Nb* % Nb % Nb % Nb % Nb

Notre

série 236 44.87 104 19.77 136 25.86 50 9.51 526

HMIMV 313 26.4 275 23.2 423 35.7 65 5.5 1076

IBN

ROCHD 116 74.1 - - 173 11.4 89 5.9 378

CHIR C 401 64.57 72 11.59 148 23.83 15 4.83 636

BANGUI 5 1.25 328 58.88 25 4.48 0 0 358

MALI 46 8.3 416 75.6 128 23.2 1 0.1 591

TOGO 80 81.63 41 22.78 77 3.9 - - 198

* Nb : le nombre des cas.

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67

En pathologie proctologique, les professions dites « assises »

sont les plus condamnées de favoriser l’apparition des symptômes,

d’une part elles accentuent les risques de constipation et sont donc

susceptibles de déclencher une crise d’hémorroïdes ou de fissure

anale [12], et d’autre part l’hypothèse que la position assise

prolongée, dans un véhicule qui amortit très peu les chocs a été

avancé dans la recherche de l’étiologie du sinus pilonidal [13].

Notre étude a montré une nette prédominance des militaires

exerçant dans l’armée de terre.

D’autre part, la revue de littérature est pauvre en ce qui

concerne l’étude de l’impact du niveau socio-économique sur la

sphère anorectale, seule la pathologie hémorroïdaire a été largement

étudiée. [14]

Les militaires des forces auxiliaires et les hommes de troupes

ont représenté la majorité : 52% des patients. Ceci est dû en partie

au fait que le niveau socio économique conditionne les problèmes

d'hygiène de vie, et d’hygiène alimentaire, facteurs intimement liés

à la genèse de troubles proctologiques, selon nombreuses études

[15].

Pour l’impact de la zone professionnelle sur la sphère

anorectale, Sweeney et Krafte-Jacobs ont démontré que plus de

soldats marins auront des troubles de transit (constipation) quand ils

sont sur le terrain opérationnel que chez eux et seraient condamnés

à présenter des troubles proctologiques. [16]

Parmi nos patients, 16% exercent leur service militaire au sein

de la zone opérationnelle, et 84% d’entre eux en dehors de cette

zone.

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68

Cette fréquence moindre s’expliquerait par le fait que les

militaires exerçant en zone opérationnelle sont bien pris en charge

par les hôpitaux de l’avant, et ceux reçus dans notre consultation

étaient soit en permission, soit évacués pour la complexité de leurs

affections.

Dans la littérature, quand on aborde le sujet d’étiopathogénie et

de facteurs favorisants des pathologies proctologiques, les

expressions les plus souvent utilisées sont de type: « De

nombreuses incertitudes persistent » [15] « la difficulté d’apporter

des éléments de certitude» [17], « n'est pas étayée par des études

épidémiologiques ou physiopathologiques bien rares et

méthodologiquement peu fiables » [18].

De nombreux facteurs déclenchants ont été proposés mais très

peu d'entre eux ont fait l'objet d'études suffisamment poussées pour

les impliquer de façon certaine. Parmi les facteurs les mieux

documentés, on retient les troubles du transit intestinal (constipation

mais aussi diarrhée), certains agents irritants médicamenteux

(certains laxatifs, suppositoires utilisés dans la constipation) ou

alimentaires (épices), la grossesse et l'accouchement [19, 20, 21].

D’autres études retiennent également, à coté des facteurs

suscités, les habitudes sexuelles aberrantes et démontrent l’impact

certain et direct de ces derniers sur la fonction anorectale [22, 23].

Dans notre série, 28.89 % des patients avaient des troubles de

transit, notamment une constipation d’évacuation, et 38% d’entre

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69

eux ont une mauvaise hygiène alimentaire (excès de table, épices,

alcool, tabac)

Ces résultats concordent avec les études menées dans ce sens [19,

20,21].

Par contre nous n’avons noté chez aucun de nos patients la

pratique d’habitudes sexuelles aberrantes.

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70

2. II. Epidémiologie analytique en fonction des pathologies :

Concernant les fistules anales non spécifiques ;

Elles se définissent par l’infection initiale, à la suite d’une

diminution de drainage glandulaire d’une des glandes anales

d’Herman et Desfosses. Leurs diffusions variées vers les espaces

anatomiques voisins expliquent les différents trajets des fistules et

leur classification [24].

L’ infection de ces glandes, le plus souvent par des germes

intestinaux, provoque des suppurations intersphinctériennes puis

des fistules anales proprement dites dont l’origine est, par

définition, cryptoglandulaire , ou cryptique , termes synonymes

d’idiopathiques, puisque la cause de cette infection n’est pas

connue. La survenue d’une stase fécale à ce niveau constituerait le

premier temps d’une infection dont la diffusion « rétrograde » se

ferait en suivant le trajet anatomique de la glande [25].

Chez 64.4% de nos patients consultants pour fistules anales

non spécifiques, l’interrogatoire est revenu négatif sans ATCD à

noter, ceci rejoint les données de la littérature, qui montre que

l’origine de cette affection n’est pas connue, est donc idiopathique,

par définition.

Diverses études africaines ont montré que la prévalence des

fistules anales parmi les autres affections proctologiques varie entre

36% et 81.63% [3, 4, 5, 6, 7, 8], et d’après Arnous et Al, la

fréquence des fistules anales était de 53.8% [26].

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71

Dans notre étude, nous avons trouvé que les fistules anales non

spécifiques ont occupé la première place avec un pourcentage de

44.87%, très loin devant les fissures anales (25.86%), ce qui rejoint

les autres séries.

Toutes les tranches d’âge peuvent être atteintes avec une nette

prédominance entre 30 et 50 ans [25]. En effet, les ¾ de nos

patients ont un âge compris entre 30 et 49 ans, ceci rejoint les

constatations de nombreux auteurs comme Marks [25], Sarles-Copé

[19] et Godeberge [27] (tableau n°11).

Notre étude a montré que la plupart des consultants pour

fistules anales non spécifiques sont des sous-officiers et des

éléments des forces auxiliaires (50% des cas).

Ce résultat devra pousser les recherches approfondies dans ce sens.

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72

Tableau11 : pourcentage des tranches d’âge selon les séries.

Auteurs Tranches d’âge (ans) Pourcentage (%)

Marks [24] 30-59 75

HMMIV [3] 30-49

30-59

72.5

85

Notre série 30-49

30-59

61.19

88.13

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73

Concernant les fissures anales non spécifiques ; de nombreuses

théories sont proposées pour expliquer leur apparition et leur localisation

préférentielle commissurale postérieure ou antérieure [28, 29, 30]. Sont

incriminés :

- Un facteur anatomique ;

- Un facteur vasculaire vu qu’il existe une hypovascularisation du

pôle postérieur de l’anus comme l’ont montré les dissections

anatomiques précises [31], des études en écho-doppler [32] et sur

la pression partielle d’O2 [33] ;

- un facteur sphinctérien dominé par une augmentation de

la pression de repos du sphincter interne [34], Pour Jost, le

sphincter externe pourrait jouer un rôle.

Il est difficile de dire si ces anomalies sont primitives ou

secondaires [35] .Mais nous avons trouvé dans la littérature

qu’il existe presque toujours une contracture sphinctérienne

au toucher rectal [36].

Lors d’une étude rétrospective qui a été réalisée dans le service

de chirurgie digestive du Centre Hospitalier et Universitaire de

Brazzaville à propos du traitement chirurgical des fissures anales, la

contracture sphinctérienne a été retrouvée dans 100% des cas [37].

Dans le cadre de notre étude, 92.64% ont présenté une

contracture du sphincter interne, ce résultat rejoigne les données de

la littérature :

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74

- Un Facteur cutané : Il existe souvent une parakératose qui

explique la perte de l’élasticité de la peau facilitant ainsi sa rupture

[38] ;

- Et une théorie mécanique car les mécanismes de survenue

d'une fissure anale sont discutés mais il est fréquemment retrouvé

un épisode de constipation aiguë initiale dans l'histoire de la

maladie. Le passage d’une selle dure ou au contraire d’une selle

liquide crée une perte de substance. De plus, en cas de fissure anale,

l'existence de selles dures, difficiles à émettre ne fait qu'augmenter

les douleurs à la défécation et celles-ci peuvent en elles mêmes,

entraîner une constipation réflexe par crainte de souffrir [15 ,29].

Dans notre série, parmi les facteurs favorisant des fissures

anales, 33 % soit le 1/3 ont été des troubles de transit surtout à type

d’une constipation chronique.

À tous ces facteurs qui ont sans doute une part de vérité, il faut

ajouter le facteur temps et citer cette réflexion de J. Arnous [38]: «

il faut des mois ou des années pour réaliser les conditions

d’apparition d’une fissure anale et une seconde pour la créer ».

Cette phrase peut résumer plusieurs théories : perte d’élasticité

cutanée, incapacité du sphincter interne à s’adapter, brutalité de la

survenue lors d’un traumatisme créant une rupture à des points

anatomiques précis. L’ulcération ainsi formée ne peut cicatriser en

raison de l’hypovascularisation accentuée par l’hypertonie

sphinctérienne. [15]

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75

D’après nos résultats, on a constaté que la fréquence de la

pathologie fissuraire au sein des militaires (25.86%) est proche de

celle du centre hospitalier universitaire Avicenne [4] et de l’hôpital

du point G au Mali [6] qui rapportent respectivement des

pourcentages de 23.83% et 23.2%. (Tableau n°12)

Tableau n °12 : pourcentage des fissures anales selon les séries

Notre

série HMIMV Avicenne

Ibn

Rochd Mali

Nombre de

cas 20 423 148 173 128

Pourcentage

(%) 15.9 35.7 23.83 11.4 23.2

Dans la littérature, concernant l’âge des malades, la fissure

anale survient surtout entre 30 et 50 ans [30], nos résultats sont

identiques à ceux de la littérature puisqu’on a trouvé une nette

prédominance dans les tranches d’âge entre 30 et 49 (65%).

Pour les rangs militaires, la majorité de nos patients sont des

officiers et sous officiers (67%), mais la littérature est pauvre en ce

qui concerne l’étude de l’impact du niveau socioéconomique sur la

genèse de la maladie fissuraire.

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76

Concernant la maladie hémorroïdaire, ses facteurs de risque

sont mal connus car les études disponibles donnent des conclusions

très variables.

Pour la plupart des auteurs, les facteurs adjuvants au

déclenchement des crises hémorroïdaires sont : [19]

Le mode de vie (profession, sédentarité, sport…),

Le terrain (dyscrasie, obésité, diabète, goutte [38] …),

L’hygiène alimentaire (épices, café, boissons alcoolisées…),

Le traitement local ou général (suppositoires, laxatifs

irritants…).

Et l’existence d’anastomose portocave soulève le problème de

la relation entre hypertension portale et hémorroïdes [39].

Le volume des hémorroïdes est plus important en cas

d’hypertension portale mais sans rapport avec la pression portale ou

le volume des varices [40].

Mais les études statistiques critiques retiennent surtout trois

facteurs [20,21] :

- Hérédité, puisqu’il semble exister un caractère familial de la

maladie hémorroïdaire avec un déterminisme génétique se

transmettant selon un mode polygénique à seuil [12]. Cependant, le

rôle respectif des gènes et des facteurs environnementaux, en

particulier diététiques et culturels, est discuté [19];

- Épisodes de la vie génitale : la période prémenstruelle, la

grossesse et l’accouchement ont une nette influence sur les

manifestations cliniques. [38].

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77

- Troubles du transit (en particulier la constipation) : cependant,

des études récentes insistent plus sur l’importance des selles dures,

des efforts de poussée et de la station prolongée aux toilettes que

sur la fréquence des selles, le plus souvent normale [17,30]. La

pathologie hémorroïdaire peut être un facteur aggravant et même

déclenchant de ces modifications de la défécation [41, 20].

Une enquête a été menée en 2005 sur la recherche

d’événements déclenchant ou influençant la crise hémorroïdaire

(Enquête PREDIC)

Cette étude a recensé les antécédents et les événements récents

associés à la consultation pour une crise hémorroïdaire aiguë

comparativement à ceux notés chez des malades témoins consultant

pour toute autre pathologie sans exclusion. [42]

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78

Tableau n° 13: Étude en régression logistique des évènements associés à la crise

hémorroïdaire chez les 1 033 cas et les 1 028 témoins.

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79

Les résultats de cette étude (tableau n° 13) ont montré les

facteurs suivants étaient associés à une crise hémorroïdaire plutôt

qu’à un autre diagnostic: antécédent hémorroïdaire, âge < 50 ans,

antécédent de fissure anale, activité professionnelle et quatre

évènements survenus dans les 15 jours précédents :

Consommation d’épices ou d’alcool ;

Constipation ;

Effort physique.

Chez les femmes de moins de 40 ans l’analyse multivariée des

évènements associés ne retenait aucun facteur lié à la vie génitale

féminine [42].

Dans une autre série, Johanson et Sonneberg en 1994 ont

interrogé 325 patients se présentant pour une consultation

proctologique sur leur transit. Parmi ces 325 patients, 168

souffraient d’une maladie hémorroïdaire et 157 ont servi de

contrôle. Les seuls facteurs de risques retrouvés étaient l’obésité et

la diarrhée [43].

Et dans une étude américaine nommée : le militaire

constipé (The constipated serviceman) des résultats intéressant ont

été trouvé, quand la constipation est considérée de transit, 3.9% des

soldats marins sont constipés quand ils sont chez eux, contre 6%

quand ils sont à bord du navire et 30.2% s’ils sont sur le terrain

opérationnel.

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80

Alternativement, quand il s’agit de constipation d’évacuation,

l’incidence est de 7.2% chez eux, comparé à 10.4% à bord du

navire et 34.1% sur terrain.

Ces résultats confirment que, quelque soit le type de constipation,

plus de militaires seraient constipés quand ils sont sur terrain que

chez eux [15].

Dans notre étude, les résultats ont montré que chez la plupart

des consultants (79.41%) pour hémorroïdes l’interrogatoire est

revenu positif, avec culpabilisation de trois principaux facteurs :

Les troubles de transit et notamment une constipation

d’évacuation (51%) des cas.

La mauvaise hygiène alimentaire (excès de table, épices,

alcool, tabac) dans 15 % des cas.

Activité physique intense, vu que tous nos patients sont

militaires.

Concernant la prévalence de la maladie hémorroïdaire, même

si elle semble avoir diminuée depuis 30 ans, elle reste une affection

fréquente.

Cette prévalence est difficile à évaluer. Elle variait selon les auteurs de 4.4

à 86 % [44, 45, 46, 47, 48].

En France, les données d’hospitalisation ont permis d’estimer

que 82,9 séjours pour actes chirurgicaux en rapport avec la maladie

hémorroïdaire ont été réalisés pour 100 000 personnes en 1999 [47].

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81

L’étude concernant l’épidémiologie des affections

proctologiques chez les civils et militaires menée l’année dernière

au sein de notre service [3] rapporte un pourcentage de la maladie

hémorroïdaire de 23.2%, ainsi que celle menée à l’hôpital

d’Avicenne [4].

Ces résultats sont proches des nôtres, 19.77% de nos cas sont

des hémorroïdes, occupant ainsi la troisième place.

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82

La pathologie hémorroïdaire se développe à l’âge moyen de la

vie, avec une augmentation progressive de la prévalence jusqu’à la

septième décade. [43]

Nos résultats rejoignent ceux de la littérature, puisque l’âge des

patients variait entre 24 et 72 ans, avec une prédominance dans les

tranches d’âge entre 20 et 49 (85.3%).

Selon de nombreux auteurs, la maladie hémorroïdaire est

volontiers une maladie des ruraux ayant un niveau

socioéconomique élevé. [14]

Nos résultats montrent également que les hémorroïdes ont une plus

grande fréquence dans les milieux socioéconomiques favorisés.

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Au sujet du sinus pilonidal ou maladie pilonidale ;

Il est à l’origine de nombreuses controverses, tant pour sa

pathogénie que pour son traitement [13, 50,51].

Plusieurs étiologies non mutuellement exclusives se sont

affrontées au cours de ces dernières décennies.

La théorie congénitale fait de la maladie pilonidale l’infection de

restes vestigiaux ou de zones malformatives.

Les tenants de la théorie congénitale considèrent que même si le

kyste pilonidal est d’origine congénitale, ce sont des facteurs

secondaires tels que l’obésité et l’hirsutisme qui provoquent

l’infection [13,50].

La théorie acquise : au contraire une réaction à corps étranger (des

poils), dont le mode de pénétration dans les couches profondes du

derme reste hypothétique. [25]

Parmi les facteurs décrits par cette théorie et qui sont

significativement associés à la présence d’une maladie pilonidale :

La surcharge pondérale, l’âge jeune et le sexe masculin sont les

plus souvent rapportés.

L’affection touche surtout les jeunes hommes hirsutes

présentant parfois un excès pondéral important.

Les activités sédentaires et de légers traumatismes constants au

niveau de la région sacrée, comme ceux induits par la friction

constante lors de la conduite d’un camion, sont des facteurs

contributifs.

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84

On entend par friction constante, la friction de la peau de la

région sacrée contre le siège d’une jeep ou d’un véhicule similaire,

qui se produit régulièrement pendant une période de trois mois et

plus.

Le kyste pilonidal était fréquent chez les conducteurs de jeep

durant la Deuxième guerre mondiale. On a alors avancé l’hypothèse

que la position assise prolongée, dans un véhicule qui amortit très

peu les chocs, entraînait l’inclusion des tiges de poils dans les

follicules et dans les glandes des annexes cutanées, déclenchant

ainsi une réaction infectieuse à un corps étranger, qui aboutissait à

la formation d’un abcès dont la rupture, spontanée, entraînait la

suppuration douloureuse du sinus [51].

La pertinence de l’obésité est fondée sur la friction à laquelle

est soumise la région fessière dans les cas d’obésité, tel que révélé

par une étude menée auprès des membres du personnel de l’armée,

dont la masse corporelle s’est accrue en moyenne de 3,2 kg sur une

période de 11 années [50, 49].

Dans notre étude, à coté de l’âge jeune et du sexe masculin,

l’obésité – hypertrichosité viennent en première place avec 42 %

des facteurs, suivi des antécédents de microtraumatismes avec un

pourcentage de 25%, ce qui concordent avec les données de

littérature.

Des mesures préventives devraient être évaluées, notamment

l’éviction de microtraumatismes fréquents et la perte de poids chez

les patients obèses ; notant également qu’une étude japonaise

récente publiée cette année a montré l’efficacité de l’hygiène intime

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85

et de l’épilation au laser dans la prévention de la maladie pilonidale

récurrente [52].

Concernant la fréquence de la maladie pilonidale, des données

d’observation très anciennes suggèrent qu’un peu plus de 1% des

étudiants dans les universités nord-américaines sont porteurs de

stigmates non symptomatiques de maladie pilonidale [53].

Durant la 2ème guerre mondiale et la guerre de Corée, sa fréquence

chez les jeunes soldats américains l'avait fait nommer "Jeep

Disease" [50].

Des données d’incidence sont également obtenues à partir

d’observations de cohorte, notamment chez les militaires.

Dans l’armée turque, l’incidence de cette affection est

particulièrement élevée, puisque, pour la seule année 1997, plus

d’un soldat sur 12 avait des stigmates anatomiques de maladie

pilonidale, et la moitié d’entre eux étaient symptomatiques [54].

Les observations menées au sein de l’armée grecque font état qu’un

accroissement de l’incidence de cette affection semble également

exister (4,9% en 1960, 14,8% en 1971, 30% en 1992) [13,55 ,56].

Nos résultats rejoignent ceux des armées turque et grecque,

avec un pourcentage de 9.51%.

Les études marocaines incluant patients civils et militaires ou

excluant les patients militaires retrouvent des incidences plus

faibles, avec un pourcentage de 5.9% à Ibn Rochd, 5.5% dans

l’HMIMV (patients civils et militaires) et 4.83% à Avicenne.

Cela reflète la fréquence de cette pathologie chez les militaires.

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86

Par ailleurs les séries de l’Afrique noire rapportent des

incidences pratiquement nulles (0.1% à Bangui). (tableau n°14).

Le sinus pilonidal atteint surtout l’adulte jeune de sexe

masculin, l’âge moyen décrit en Angleterre était de 30 ans, et 27

ans au Singapore [55].

L’âge moyen de nos patients était de 29,62 ± 3.9, ce qui est

superposable aux résultats suscités.

Pour le rang militaire, plus des ¾ sont des hommes de troupes

et des éléments des forces auxiliaires, cela semble avoir un rapport

avec le métier exercé, qui expose probablement à des

microtraumatismes (chauffeur de camion), une des sources de

genèse de la maladie pilonidale.

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Tableau n°14 : prévalence de la maladie pilonidale dans les différentes séries

séries Notre série

Armée

Turque

[53]

Armée

Grecque

[54]

HMIMV

(civils et

militaires)

Nombre 50 1 sur 24

soldats. - 65

Pourcentage

(%) 9.51 - 30 5.5

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88

3. Hémorroïdes :

Entre février 2008 et juin 2008, 104 patients militaires ont été

vus en consultation de notre service pour hémorroïdes, soit 19.77

% des consultations proctologiques, occupant ainsi la troisième

place.

a. Age des malades :

L’âge des patients varie entre 24 et 72 ans, avec une moyenne

de 39 ans ± 13.13, et une prédominance dans les tranches d’âge

entre 20 et 49 (85.3%) (tableau n°6 et figure n°15).

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Tableau n°6 : répartition des hémorroïdes en fonction des tranches d’âge

Age (ans) Nombre des cas Pourcentage (%)

20-29 30 28,85

30-39 24 23,08

40-49 35 33,65

50-59 6 5,77

60-69 3 2,88

>69 6 5,77

Total 104 100

Figure n°15 : répartition des hémorroïdes en fonction des tranches d’âge

30

24

35

63

6

0

5

10

15

20

25

30

35

40

20-29 30-39 40-49 50-59 60-69 >69

NOMBRE DES CAS

TRANCHES D'AGE

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90

b. Rangs militaires :

La plupart des patients que nous avons reçu pour hémorroïdes,

ont été des sous officiers (37%) et des officiers (35%), les hommes

de troupe ont représenté 23% d’entre eux et 6% font partie des

forces auxiliaires (figure n°16).

Figure n°16 : répartition des cas d’hémorroïdes en fonction des rangs militaires

6%

23%

37%

35%

Forces auxilliaires

Hommes de troupe

Sous officiers

Officiers

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c. Facteurs favorisants :

Au cours des consultations, l’interrogatoire de nos patients a

montré que la pluparts des patients vus pour des hémorroïdes

(78.84 %) avaient des facteurs favorisants et 21.15 % d’entre eux

n’avaient rapporté aucun élément notable.

Parmi les facteurs favorisants, on note une nette

prédominance des troubles de transit à type de constipation

chronique qui représentent 51 % des facteurs, la mauvaise hygiène

alimentaire (excès de table, épices, alcool, tabac) représente 15%

des facteurs, et les antécédents de chirurgie proctologique 12%

d’entre eux (figure n°17).

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92

Figure n° 17 : répartition des facteurs favorisants des hémorroïdes

12%

51%

15%

22%chirurgie proctologique

troubles de transit

mauvaise hygiène de vie

autres

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93

4. SINUS PILONIDAL

Dans le cadre de notre étude, 50 patients ont consulté pour

sinus pilonidal, soit 9.51% des cas.

a. Age des malades :

L’âge des patients variait entre 26 et 39 ans, avec une

moyenne de 29,62 ± 3.9 et une prédominance dans les tranches

d’âge entre 20 et 39 (100%) (Tableau n°7 et figure n°18).

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94

Tableau n°7 : répartition des cas de SPN en fonction des tranches d’âge

Age (ans) Nombre des cas Pourcentage (%)

20-29 32 64

30-39 18 36

Total 50 100

Figure n°18: répartition des cas de SPN en fonction des tranches d’âge

64

36

0

10

20

30

40

50

60

70

20-29 30-39

Nombre des cas

Tranches d'âge

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95

b. Rangs militaires :

La majorité de nos patients consultants pour sinus pilonidal ont

été des hommes de troupes (64%), 18% des patients appartenant

aux forces auxiliaires, 16% des sous officiers, et 2% ont été des

officiers (figure n°19).

Figure n°19 : répartition des cas de SPN en fonction des niveaux socio économiques

18%

64%

16%

2%

Forces auxilliaires

Hommes de troupe

Sous officiers

Officiers

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c. Facteurs favorisants :

Chez 61.53 % de nos patients consultants pour sinus pilonidal

nous avons noté à l’interrogatoire des facteurs favorisants et des

antécédents pathologiques.

L’obésité et l’hypertrichosité viennent en première place avec

42 % des facteurs, suivi des antécédents de microtraumatismes avec

un pourcentage de 25%, puis les antécédents de chirurgie

proctologique représentent 17% des facteurs.

Par ailleurs, Divers antécédents (médicaux et chirurgicaux)

représentent 17% des facteurs (figure n°20).

Figure n°20 : répartition des facteurs favorisants des SPN

17%

42%

25%

17% chirurgie proctologique

hypertrichose/obésité

notion de microtraumatismes

autres

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98

Notre étude prospective menée au service de Chirurgie visceral II et

de proctologie, nous a permis de soulever les principaux facteurs de risques

proctologiques chez les militaires, à savoir les troubles de transit et la

mauvaise hygiène alimentaire, et de proposer quelques mesures

préventives.

La concordance entre nos résultats et ceux de la littérature confirme

que soit pour les fistules anales, les hémorroïdes ou les fissures anales, les

conditions de l’activité militaire ne semblent pas avoir un rôle favorisant

ou déclenchant.

Par contre pour le sinus pilonidal, notre étude a montré que cette

affection continue à avoir une relation avec les conditions de la pratique

militaire.

Durant notre étude qui a duré 5 mois, nous avons été confrontés au

manque d’études à propos des affections proctologiques chez les sujets

militaires.

Dans ce contexte, des études plus approfondies semblent

indispensables dans l’avenir.

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Introduction : Malgré la fréquence des affections proctologiques en milieu

militaire, elles n’ont pas véritablement fait l’objet d’études hors mis les quelques

unes concernant la maladie pilonidale.

Nos objectifs sont de faire le point sur les principaux facteurs de risques

proctologiques chez les patients militaires, de rechercher l’éventuel impact de

l’activité militaire sur la fonction proctologique, et de proposer, le cas échéant,

des mesures préventives.

Patients et méthodes : Notre travail est une étude prospective,

portant sur 526 cas d’affections proctologiques chez des patients

militaires, tous de sexe masculin, avec une moyenne d’âge de 41 ans et

des extrêmes allant de 24 à 72 ans. Les cas ont été colligés en

consultation proctologique du service de chirurgie viscérale II et

proctologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V, du 1er

février au 30 juin 2008.

Résultats : Concernant l’étude des affections proctologiques en général,

l’arme d’origine a été l’armée de terre dans 82% des cas, 44% des patients

étaient des hommes de troupes, et 16% d’entre eux provenaient de la zone

opérationnelle.

Le motif de consultation le plus fréquent a été les fistules anales non spécifique

(44,87%), suivies des fissures anales non spécifiques (25,86%), les hémorroïdes

(19,77%) et enfin les sinus pilonidaux vus chez 9,51% de nos patients.

Pour les fistules anales non spécifiques : constituaient % des patients

provenant de la zone opérationnelle, et chez 64.4 %, l’interrogatoire est revenu

négatif.

Les fissures anales avaient représenté 15% des malades provenant de la zone

opérationnelle, chez 80% d’entre eux l’interrogatoire était positif et a rapporté

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101

dans 60% des cas des troubles de transit notamment une constipation chronique,

et dans 92% des cas, le toucher rectal a montré une contracture sphinctérienne.

Les hémorroïdes ont étaient présentes chez 35% des patients provenant de la

zone opérationnelle, dans les ¾ des cas le niveau socioéconomique était moyen

à haut, et 51% des malades avaient une constipation chronique.

Enfin, 42% des consultants pour sinus étaient obèses et hirsutes et 25% avaient

des antécédents de microtraumatismes.

Discussion : L’épidémiologie analytique des fistules anales dans l’armée

marocaine rejoigne les données de littérature.

Mais il semble qu’il n’y a pas de facteurs favorisants liés à l’activité militaire.

Ainsi que pour maladie hémorroïdaire et les fissure anales en milieu militaire,

notre étude a apporté les mêmes constatations que la littérature, cependant

l’étude des facteurs favorisants et notamment l’incidence de la constipation

reflète le manque d’efforts visant à améliorer le niveau d’hygiène alimentaire

chez les militaires, et montre également qu’une prévention chez ceux ci est

possible.

Concernant le sinus pilonidal chez les militaires, notre étude a montré que cette

affection continue à être fréquente chez ceux-ci, et des mesures préventives

devraient être entreprises.

Conclusion : Les étiologies des affections proctologiques chez les militaires

peuvent faire l’objet de prévention, afin de réduire l’incidence de ces

pathologies. Pour cela, des études plus approfondies semblent indispensables

dans l’avenir.

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102

%

%

%%

%

%

%%

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103

%%

%

%

%

%25%

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104

SUMMARY

Introduction: In spite of the frequency of the proctologic affections in

military circle, they truly were not the subject of studies except some concerning

the pilonidal disease.

Our objective is to give a progress report on the principal factors of risks

proctologic among military patients, to seek the possible impact of the military

activity on the proctologic function, and to propose, if necessary, preventive

measures.

Patients and methods: Our work is an prospective study, about 526 cases

of proctologic affections among military patients, collected in proctologic

consultation of the service of visceral surgery and proctology of the military

hospital of instruction Mohammed V, from February 1st to June 30th 2008.

Results: We have collected 526 cases of proctologic affections in soldiers

and all our patients had male sex.

Concerning the study of the proctologic affections generally, the average

age was 41 years ; the extremes going from 24 to 72 years, 44% of our

patients had a low socio-economic level, and 16% of them came from the

operational zone.

The most frequent motive of consultation was the nonspecific anal

fistulae (44,87%), followed by anal fissure (25,86%), hemorrhoids

(19,77%) and pilonidal sinus seen among 9,51% of our patients.

For the nonspecific anal fistulae: it represents 40% of the patients coming from

the operational area, 44% of them had a low socio-economic level, and in

64.4% of cases, the questionning was negative.

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105

For hemorrhoids: in the ¾ of the cases the socio-economic level was medium to

high, and 51% of the patients had disorders of transit.

The anal fissure had represented 15% of patients coming from the operational

area, and in 80% of cases the questionning was positive and paid in 60% of the

cases of the disorders of transit.

finally, 80% of the consultants for pilonidal sinus had a low socio-economic

level, 42% were obese and hirsutes and 25% had antecedents of

microtraumatisms.

Discussion: The analytical epidemiology of anal fistulae in Moroccan

army joins the data of literature.

But it seems that there are no risks factors dependent on the military activity.

However, the low socio-economic level noticed at the majority of our patients

will have to make multiply the studies in this direction.

Like for hemorrhoids and anal fissure in military circle, our study brought the

same observations as the literature, however the study of the risk factors and in

particular the incidence of the constipation reflect the lack of efforts aiming at

improving the level of soldiers’s food hygiene , and also show that a prevention

is possible.

Concerning the Pilonidal sinus among soldiers, our study showed that this

affection continues to be frequent among those, and that preventive measures

should be undertaken.

Conclusion: The etiologies of the proctologic affections among soldiers

can be the subject of prevention, in order to reduce the incidence of these

pathologies. For that, thorough studies seem essential in the future.

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Ouvrages :

[2] Pierre Czernichow, Jacques Chaperon, Xavier Le Coutour

Epidémiologie. 2001 - 443 pages.

[9] Sarles J.C COPE R.

Proctologie.

Masson 1990.

[10] DUHAMEL J.

Proctologie aux divers âges. Flammarion 1972

[11] J. DENIS, R. GANANSIA, T. PUY-MONTBRUN

Proctologie pratique, 4e édition. Paris : Masson, 1999 : 86- 93.

[13] Laurent Siproudhis, Yves Panis, Marc-André Bigard

Traité des maladies de l'anus et du rectum - Page 213

2006 - 481 pages.

[14] Fellous K.

La maladie hémorroïdaire.

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[25] De Jean Vilotte, Iradj Sobhani, Guy Benhamou, Daniel Couturier,

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Proctologie. 1995 - 648 pages

[27] Philippe Godeberge

Traité de proctologie.

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[36] de Franck Carbonnel Alexandre Pariente, Franck Carbonnel, André

Grimaldi, Alexandre Pariente, Julie Cosserat

Pathologie digestive pour le praticien. - 2003 - 386 pages

[38] Garrigues JM.

Anus et maladies métaboliques.

[43] Anne-Laure Tarrerias, Philippe Guyot

Pathologie Hémorroïdaire - 2001 - 92 pages

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Thèses :

[3] O. Chemsi

Profil épidémiologique des affections proctologiques – Expérience du service de

chirurgie viscérale et proctologique à HMIMV sur deux ans (2005- 2006),

thèse de doctorat en médecine No 154/2007.

[4] A. OUSSALEM

Lésions proctologiques, aspects anatomo-pathologiques,

Thèse de doctorat en médecine.

262/1999

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Communications :

[1] Medini A.

Les urgences en proctologie,

Compte rendu de la soirée FMC du 30 nov. 200 Houdé – paris

[5] M.MERZOUK, A. HAMDANI, A.ALYOUNE

Classification chiffrée des suppurations anales et périanales.

Etude rétrospective de 1506 cas colligés en 13 ans.

Sem. Hop. Paris, 11 Mars 1993.

[28] Pr Siproudhis L.

Affections anorectales.

Conférence de gastroentérologie ; France - Rennes ; 2007.

Adresses électroniques :

[15] DENIS J.

Alimentation et anus

www.proktos.com

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:

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126

SERMENT D’HIPPOCRATE

Au moment d'être admise à devenir membre de la profession

médicale, je m’engage solennellement à consacrer ma vie au

service de l’humanité.

Je traiterai mes maîtres avec le respect et la reconnaissance qui

leur sont dus.

Je pratiquerai ma profession avec conscience et dignité. La santé

de mes malades sera mon premier but.

Je ne trahirai pas les secrets qui me seront confiés.

Je maintiendrai par tous les moyens en mon pouvoir l’honneur et

les nobles traditions de la profession médicale.

Les médecins seront mes frères.

Aucune considération de religion, de nationalité, de race, aucune

considération politique et sociale ne s’interposera entre mon

devoir et mon patient.

Je maintiendrai le respect de la vie humaine dès la conception.

Même sous la menace, je n’userai pas de mes connaissances

médicales d’une façon contraire aux lois de l’humanité.

Je m’y engage librement et sur mon honneur.

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