URBANISME Le quartier de Kerafede fait peau neuve · L’Abbé, pour le projet d’aménagement de la chapelle Pors Bihan. Conseil municipal du 16 juillet 2010 1-Construction de la

LA RENTRÉE 2010DES ÉCOLES

ART CONTEMPORAINA LOCTUDY

RENCONTREAVEC LES LIGNEURS

numéro 49 Octobre 2010

Le quartierde Kerafedefait peau neuve

URBANISME

DRAGAGE DES PORTS L’ENQUÊTE PUBLIQUE

SOMMAIRE

L ESTRAN EDITO

Mairie de LoctudyPlace des Anciens Combattants

29750 LOCTUDYTél. 02 98 87 40 02

Directeur de la publication :Joël PIÉTÉ

Coordinateur de la rédactionJean LAOUENAN

Maquette et mise en page :Thierry LOUARN Créations Graphiques

06 65 22 95 85Impression :

Imprimerie de l’Atlantique 02 98 60 70 41ISSN 1283 5609.

Ont participé à ce numéro : J. Balanec, T. Balanec, J. le Bec, M.A. Buannic,

A. Chaffron, L. le Dréau,G. Jourdren, J. Laouenan, J. Mariel,

J. Piété, P. Théallet, S. le Tinnier,M. Toque, C. ZamunerCrédits photographiques :

Mairie de Loctudy (sauf mentions particulières)

www.loctudy.fr

en couverture,le quartier de Kerafede

L’ACTION MUNICIPALE p1CONSEILS ET COMMISSIONS (1), URBANISME (3),PORT ET LITTORAL (4), ENVIRONNEMENT (6), VIESCOLAIRE (8), COMMUNICATION (10)

ACTUALITÉS MUNICIPALES p11

ACTUALITÉS COMMUNAUTAIRES p13

POINTS DE VUE p14VIE DES ASSOCIATIONS p15FORUM DES ASSOCIATIONS (15), ANIMATIONS DEL’ÉTÉ (16), OTSI (18), COMITÉ DE JUMELAGE (19)

VIE CULTURELLE p20

CHRONIQUES LOCTUDISTES p22

HISTOIRE LOCALE p25

ESTRAN : Portion du littoral entre les plus hautes et les plus basses mers.«An aod veo» (breton) : la grève vivante.

Joël PiétéMaire de Loctudy

n°49

Bientôt le rétablissement des profondeurs duchenal d’accès et des ports de Loctudy ? Aprèsl’ouverture de l’enquête publique ordonnée

par le Préfet du Finistère, nous avons maintenant bon es-poir de voir les travaux se réaliser en 2011. Depuis tantd’années, les innombrables réunions et rencontres entre lesparties concernées ont exploré, dans un esprit de dialogue,les solutions les plus réalistes et les moins pénalisantes.La dernière réunion, à Loctudy, au mois de juin, a hélasmontré que des divergences persistent. Mais, le ConseilGénéral, maître d’ouvrage a clairement fait savoir queson ultime proposition de dispersion des sédiments en merne peut plus être repoussée. Il a par ailleurs apporté toutesles assurances sur le faible impact des dispersions sur lemilieu marin et les activités de pêche. Il est grand tempsde rétablir le bon accès de nos ports et la sécurité de la na-vigation. Les usagers le réclament et l’économie de notrecommune ne peut plus supporter cette situation.Comment admettre que ce qui se pratique si courammentdans tous les ports de France ne puisse se réaliser sereine-ment à Loctudy et à Lesconil ? En tout état de cause, unnouvel échec sur ce dossier signifierait probablement unecondamnation à court terme de nos ports.Personne ne peut le souhaiter.Cette opération, vous l’avez compris, est une préoccupa-tion importante de l’équipe municipale qui, pour autant,poursuit son travail, en cette rentrée 2010, pour renforceret moderniser les infrastructures de la cité. Nous avonsterminé le chantier important d’aménagement du quar-tier de Kerafede, avec des options fortes de sécurité et demixité des usages et de protection de l’environnement.Nous avons également réalisé, dans le domaine de l’assai-nissement, des extensions significatives du réseau qui vontcontribuer à maintenir la qualité des eaux littorales.Enfin, nous entrons dans la phase de démarrage de lasalle omnisports, qui est un des engagements fortsde notre mandature.

1L’ESTRAN AN AOD VEO

L’ACTION MUNICIPALE

CONSEILS MUNICIPAUX(RÉSUMÉS)

Conseil municipaldu 07 mai 2010

1-Commissions municipalesSylvain Cosnard remplace Anne-Marie

Bernard comme membre de la Commis-sion du Tourisme, de l’Economie et desEntreprises.

2-Affaires foncièresAcquisition par la commune d’un terrain

de 6 950 m2 au lieu dit «Hent Croas»(n°3850 de la section du cadastre) pourun prix de 55 600 euros, en vue de la réa-lisation d’un lotissement.Echange de parcelles (243m2 contre

258m2), dans le cadre du projet deconstruction de la salle omnisports et leréaménagement du terrain de football deKerandouret.Pass-foncier

La commune décide d’adhérer au disposi-tif du Pass-foncier favorisant l’accessionsociale à la propriété. Dans ce cadre, elledécide l’octroi d’une subvention aux mé-nages primo-accédants en résidence prin-cipale éligibles au Pass-foncier. Les béné-ficiaires ne devront pas dépasser un âgecumulé de 70 ans pour un couple et 35 anspour une personne seule. Le montant de lasubvention est de 3 000 euros pour lesjeunes ménages composés de3 personnes et moins et de 4 000 eurospour les jeunes ménages composés de4 personnes et plus. Pour 2010, le plafondd’aides accordées est fixé à 16 000 euros.Dans ce cadre, la commune sollicitera dessubventions de l’Etat. Attention, l’Etat a

décidé la suppression de ce dispositif à

compter du 1er janvier 2011

3-Petite enfanceRenouvellement pour l’année 2010 de la

convention entre la commune et l’Associa-tion Petite Enfance du Pays Bigouden, re-

lative à la mini-crèche et halte-garderie «TiLiou». Au titre de cette convention, la com-mune verse une subvention par enfant etpar heure et participe au financement dudéficit de la structure au prorata de la pré-sence des enfants de la commune.Renouvellement pour l’année 2010 de la

convention entre la commune et l’Associa-tion petite Enfance du Pays Bigouden, re-lative à la gestion d’un relais d’assistantesmaternelles intercommunal. Chaque com-mune met à la disposition de l’associationles locaux et le matériel nécessaires au bonfonctionnement des permanences et desanimations. A ce titre la participation finan-cière de la commune pour 2010 est de 3550 euros.

4-Voirie, travauxAvenant pour l’inclusion de la réalisation

d’antennes de raccordement des construc-tions desservies par l’allée de Kerillan, l’im-passe de la Vieille Usine et l’impasse deKergoff (pour un montant de 43 021euros Ht) au marché d’extension du réseaucommunal d’eaux usées de Kareck-Hir,Pennalan, Kergoff, Kerbernès et Kerillan(Société Le Roux de Landudec).

5-Port de plaisanceEn complément des tarifs existants d’oc-

cupation du terre-plein du port de plai-sance (semaine et mois), il est créé un ta-rif à la journée de 0.25 euros Ht, par m2

et par jour. Gratuit pour les titulaires depostes d’amarrage à l’année, mais limité àun mois.

6-DiversEtablissement de la liste préparatoire

communale des jurés d’assises pour2011 : tirage au sort de 9 noms à partirde la liste électorale.

Communications

- Signature d’un marché de 10 396,30 eu-ros Ht avec la Société EG informatique,pour la fourniture de différents matérielsinformatiques.- Signature d’un marché de travaux de

39 385,18 euros Ht avec la Société le Lann(Ergué Gabéric), pour la réalisation de tra-vaux de réfection de la toiture des courts detennis de Glévian.- Signature de la convention de mise à

disposition de pompiers-volontaires sai-sonniers avec le SDIS.- Signature d’un marché de 19 990 euros

Ht, avec la Société NENO (Les Ponts deCé), pour la fourniture d’un désherbeur àeau chaude.- Conclusion d’un marché de maîtrise

d’œuvre de 3 000 euros Ht avec Mr Cos-sec, architecte à Pont-L’Abbé, pour laconstruction de toilettes à l’école de Larvor.- Résultats des mesures de champs élec-

tromagnétiques effectuées le 11/02/2010par le CRIIREM, concernant les antennesrelais de téléphonie mobile de Glévian etKeruno. Les valeurs détectées sont large-ment inférieures à la limite de référence laplus contraignante prévue par la recom-mandation CEE (Résultats disponibles surle site Internet de la commune à la rubriquevivre à loctudy/environnement).

Conseil municipaldu 25 juin 2010

1-SubventionsLe conseil délibère et vote sur l’attribu-

tion pour l’exercice 2010 de subventionsà 57 associations pour un montant globalde 182 955 euros (Liste des subventionsdisponible sur le site internet de la com-mune, à la rubrique vivre à loctudy/associa-tions).Le conseil décide d’accorder une aide

forfaitaire de 48,25 euros à chaque enfantde la commune qui aura effectué en 2010un séjour en colonie de vacances, classede neige, classe de mer, classe verte,classe artistique ou culturelle.

2-Rapports annuelsPrésentation au Conseil du bilan des ac-

quisitions et cessions réalisées en 2009par la commune : acquisition d’un terrainde 3 100 m2 à Kervilzic pour un montantde 4 358,04 euros.Présentation au Conseil du rapport an-

nuel sur les marchés publics passés parla commune en 2009. Ce rapport a étépréalablement présenté à la commissionFinances et Affaires immobilières du07 juin 2010.Présentation au Conseil du rapport an-

nuel 2009 sur le service public de l’assai-nissement (disponible sur le site internetde la commune, à la rubrique vivre à loc-tudy/environnement).Présentation du rapport annuel 2009 sur

le prix et la qualité du service public del’eau potable (disponible sur le site internetde la commune, à la rubrique vivre à loc-tudy/environnement).



Les comptes-rendus complets sont consultables en Mairie et sur :http://www.loctudy.fr/loctudy/ville_de_loctudy/menu_principal/la_mairie/conseil_municipal/les_deliberations

Présentation du rapport annuel 2009 surle prix et la qualité du service public d’éli-mination des déchets (disponible sur lesite internet de la commune, à la rubriquevivre à Loctudy/environnement).

3-Personnel communalTransformation d’un emploi à temps par-

tiel en un emploi à temps complet pour leservice «animation de la commune et as-sociations».

4-Concession du portde plaisanceAprès avis favorables du Conseil por-

tuaire et de la Commission ports et litto-ral, attribution du lot N°3 sur le terre-plein de 158 m2 à la Société Locamarine,pour la construction d’un bâtiment de123 m2 à des fins commerciales.Accord sur la cession par Christian Seiliez

à la SARL Locamarine-Services de sesdroits sur la parcelle N° 2 du terre-plein.

5-Voirie et travauxConvention avec France Telecom pour

l’enfouissement des réseaux télépho-niques, dans le cadre des programmesde réfection des rues de Kerpaul et dePoulpeye.

6-Divers- Actions en justice : le conseil autorise

le maire à représenter la Commune pourtoute action en justice.- Conseil portuaire : désignation de

Stéphane Pochic, titulaire et Joël Piété,suppléant, comme représentants de lacommune.- Communications :Signature d’un marché de maîtrise

d’œuvre d’un montant de 3 450 euros Htavec le Cabinet Le Doaré, pour la réali-sation de travaux d’aménagement de di-verses voies communales : rue desécoles de Larvor, rue des Glénan, ruedes Embruns, impasse de Penland, Ka-reck-Hir et Corn Guernic.Signature d’un marché de maîtrise

d’œuvre d’un montant de 11 350 eurosHt avec le Cabinet Le Guellec, de Pont-l’Abbé, pour la réalisation de travauxd’extension (Kervélégan, Pontual, routesde Plobannalec et de Larvor) et de réha-bilitation du réseau d’assainissement(entre Kerloch et rue du port de Larvor,chemin de Kergolven et à Lodonnec).Signature d’une convention de partena-

riat avec le Centre National de la Fonc-tion Publique pour la formation du per-sonnel communal en 2010.Signature d’un marché de maîtrise

d’œuvre d’un montant de 5 600 euros Ht,avec Gilles le Compès, architecte à Pont-

L’Abbé, pour le projet d’aménagement dela chapelle Pors Bihan.

Conseil municipaldu 16 juillet 2010

1-Constructionde la salle omnisportsAprès l’adoption de l’avant projet défini-

tif, le 12 mars 2010, pour un coût prévi-sionnel de 2 390 000 euros Ht, uneconsultation d’entreprises a été effectuée,en vue de la passation de marchés de tra-vaux, selon la procédure adaptée. 85 en-treprises ont fait parvenir leurs offres enmairie. Les 19 lots ont été attribuéscomme suit :

- Lot 1, terrassements, enrobés, VRD à laSté Le Pape de Plomelin pour133 413,30 euros Ht- Lot 2, gros œuvre à la Sté Le Bris de Pleu-

ven pour 480 000 euros Ht- Lot 3, charpente à la Sté EMG de Ploua-

gat pour 147 673,20 euros Ht- Lot 4, étanchéité à la Sté Le Mestre de Ker-

nilis pour 169 204,91 euros Ht- Lot 5, bardage métallique à la Sté Le Mestre

de Kernilis pour 97 355,14 euros Ht- Lot 6, serrurerie à la Sté BP Métal de Lan-

divisiau pour 12 150 euros Ht- Lot 7, menuiseries alu et miroiterie à la Sté

Miroiteries d’Armor d’Yffiniac pour 128430 euros Ht- Lot 8, menuiseries bois à la Sté Plassart de

Guidel pour 158 252,31 euros Ht- Lot 9, cloisons sèches à la Sté Rodriguez-

Gego de la Forêt-Fouesnant pour 12 900 eu-ros Ht- Lot 10, faux plafonds à la Sté le Gall de

Brest pour 46 329,10 euros Ht- Lot 11, carrelage à la Sté Bernard de Pont-

l’Abbé pour 48 478,54 euros Ht- Lot 12, peintures à la Sté Lucas Guéguen

de Quimper pour 38 641,61 euros Ht- Lot 13, sol sportif en PVC à la Sté Dupuy

de Guidel pour 77 062,76 euros Ht- Lot 14, contrôle d’accès, à la Sté Chrono-

pass de Pleudaniel pour 36 319,74 euros Ht- Lot 15, équipements sportifs à la Sté Alma-

sports de Plaine Haute pour 39 921,86 eurosHt- Lot 16, tatami à la Sté Almasports de

Plaine Haute pour 13 040 euros Ht- Lot 17, plomberie à la Sté Sanitherm de

Quimper pour 63 893,42 euros Ht- Lot 18, chauffage ventilation à la Sté Sa-

nitherm de Quimper pour 179 710,91 eurosHt- Lot 19, électricité à la Sté Kenober de Plo-

neis pour 93 667,01 euros Ht

Le montant total des marchés s’élève à lasomme de 1 976 444,31 euros Ht, soit àun niveau sensiblement inférieur au coûtestimatif initial.

2-Education CultureNouvelle convention entre la Commune

et le Conseil Général du Finistère pour lefinancement de l’initiation à la langue bre-tonne dans les 2 écoles publiques de Loc-tudy. Le coût pour la Commune est de1 680 euros pour l’année 2010-2011, àraison de 30 interventions d’une heurepour chacune des deux classes.

3-Communications diversesSignature d’un marché de services avec

la Sté SAUR, d’une durée de 4 ans et d’unmontant de 63 480 euros Ht, pour lecontrôle des installations d’assainisse-ment non collectif sur le territoire com-munal.Signature d’un marché d’une durée de

3 ans avec la Société CEPIM de Crac’h etd’un montant de 1 322,40 euros Ht, pourl’évaluation annuelle des risques profes-sionnels.Signature d’un marché avec la Société

Armoricaine de Briec-de-l’Odet d’unmontant de 20 223,17 euros Ht pour lafourniture d’un tracteur.Signature de marchés de travaux d’un

montant de 40 744,32 euros Ht, pour laconstruction de toilettes à l’école publiquede Larvor.

Salle omnisports :démarrage des travaux

en septembre 2010



URBANISME

Initialement prévu sur trois exercicesbudgétaires, les résultats favorablesdes appels d'offres ont permis de bou-

cler le chantier en un peu plus d'un an etdemi. Le quartier avait, avant cette opéra-tion d'aménagement, subi pendant plu-sieurs années les tracas d’autres travaux.Durant les années 2006 et 2007, les tra-

vaux de construction des stations d’épu-ration de Loctudy et de Pont-L’Abbéétaient déjà bien avancés, lorsqu’ une di-rective préfectorale a demandé que le re-jet des effluents traités par les deux sta-tions se fasse par un seul émissaire, celuide Loctudy. Le quartier de Kerafede adonc dû supporter le passage de la cana-lisation reliant la station d'épuration dePont-L’Abbé à l’ouvrage de répartitionconstruit dans la rue de Kareck-Hir et leremplacement d'une partie de la canalisa-tion allant à la mer par une conduite d'undiamètre supérieur. En 2007 également,ERDF a procédé au renforcement du ré-seau électrique et à la construction d'unnouveau transformateur, afin de garantirla bonne alimentation du secteur. Ces tra-vaux n'ont évidemment pas contribué àaméliorer l'état général de la voirie.La commune a donc confié en 2008 une

mission de maîtrise d'œuvre au Cabinet

Le Doaré de Pont-L'Abbé. Elle consistaità proposer un pro-gramme d'aménagementdes cinq voies de la pointe deKerafede : la route d'Ezer, la rue dePennalan, la rue de Kerafede, la rue de Ka-reck Hir et la rue de l'Océan. Sur les basesde précédents échanges avec l'associa-tion du quartier de Kerafede, descontraintes réglementaires et des souhaitsde la municipalité, le maître d’œuvre a faitses propositions d'aménagement. Lesnombreuses réunions de concertation avecl'association du quartier, les réunions pu-bliques , les remarques des riverains, desservices du Conseil Général et des«Transports Le Cœur» ainsi que les avisdes services techniques ont permis deprésenter un projet répondant, pour l'es-sentiel, aux préoccupations de tous :-effacement des réseaux aériens élec-

triques et téléphoniques.-extension et rénovation du réseau de

collecte des eaux pluviales.-renforcement du réseau d'eau potable et

de la protection contre l'incendie.-aménagement et rénovation de la voirie,

notamment des carrefours de la rue d'Ezerafin de limiter la vitesse, de créer des pas-

sages protégés, des trottoirs et de sécuri-ser les arrêts de bus.

Parallèlement à ces travaux, la municipa-lité a entrepris l'extension du réseau d'as-sainissement collectif rue de Kareck-Hir ,rue de Pennalan, impasse de Radennec,impasse de Kareck-Hir et impasse de Ke-rafede. L’ objectif était de raccorder toutesles habitations de la Pointe à un assainis-sement performant, afin de répondre auxobjectifs de reconquête de la qualité deseaux de baignade, tels que définis dans lanouvelle directive européenne du 15 fé-vrier 2006, applicable à partir du 31 dé-cembre 2014. Ces travaux ont été réaliséspar les entreprises Traouen de Rospordenet Le Roux de Landudec, sous la maîtrised'œuvre des Cabinets Le Guellec et LeDoaré de Pont-L'Abbé. Au total, près de500 mètres de canalisations nouvelles ontété posées et un nouveau poste de relève-ment a été mis en place.Le programme d'aménagement a pris

globalement en compte les impératifs dedéveloppement durable tels que déjà misen pratique sur d'autres chantiers (voir ledossier spécial dans le n° 48 de l’Estran).

- Usage de matériaux naturels.- Gestion des eaux de pluie (in-

filtration dans les espacesverts et les puisards, limita-tion des rejets bruts à lamer).- Sécurisation et fiabili-sation des réseaux.- Aménagements conçus

pour l'accessibilité detous et le partage des

usages.- Matériaux et conception

permettant un entretien réduit.- Ces travaux ont permis d'aménager

près de deux hectares de voirie et d'es-paces verts, d'effacer trois kilomètres deréseau aérien, de poser 500 mètres de ré-seau d'eaux pluviales, de remplacer 500mètres de canalisation d'eau potable etd’installer deux bornes d'incendie.La municipalité tient à remercier l'en-

semble des acteurs de cet importantchantier pour leur implication : les entre-prises Le Pape de Plomelin (voirie et ré-seau eaux pluviales), ETDE de Quimper(réseaux souples et éclairage public) ,Bellocq de Quimper (espaces verts),Traouen et Le Roux (réseau eaux usées),Cise TP (réseau Aep et protection incen-die), la Communauté de Communes duPays Bigouden Sud, les services tech-niques municipaux, les maîtres d'œuvre(les cabinets Le Doaré et Le Guellec dePont-L'Abbé), l'association de quartier deKerafede et, bien entendu, les riverains etles usagers pour leurs suggestions et leurpatience.

L’aménagement du quartierde la pointe de Kerafede

L’année 2010 verra l’achèvement del’aménagement du quartier de la pointede Kerafede. Il est, par son ampleur, leplus important chantier d’aménagementde voirie réalisé par la commune.



PORTS & LITTORAL

Le 28 juin, s'est tenue,

au Centre Culturel de Loctudy,

une réunion publique sur le dossier

du dragage des ports de Loctudy

et Plobannalec-Lesconil.

Puis, au cours de l’été, le Préfet du

Finistère a pris un arrêté ordonnant

l’ouverture de la procédure d’en-

quête publique.

Cette réunion était organisée par leConseil Général et faisait suite aux deuxréunions de 2009 à Loctudy puis à Plo-bannalec-Lesconil. Après un rappel desenjeux pour les activités économiques lo-cales dont la pêche, par les maires desdeux communes concernées et par An-nick Le Loch, vice-présidente du Conseilgénéral et députée du Finistère, un débats'est engagé avec les usagers des ports etnotamment avec les professionnels de lapêche. Ces derniers ont campé sur leurspositions et contesté une nouvelle fois lechoix du site de clapage, avançant l'im-pact supposé sur les activités de pêche,à la fois des volumes et de la qualité dessédiments dispersés. La crainte est éga-lement exprimée que le site de clapageaccueille à l'avenir les vases d'autresinstallations portuaires. Des explicationset des assurances ont été apportées surces points par le Conseil Général qui aégalement réaffirmé sa volonté de pour-suivre le dialogue. En conclusion, lePrésident du Conseil Général a annoncéla poursuite de la procédure administra-tive qui doit permettre, à l'issue de l'en-quête publique, un démarrage des tra-vaux en 2011. Il a également clairementaffirmé que le Conseil général n'accep-tera, en tout état de cause, pas de solu-tions plus coûteuses pour la collectivité

et que, faute de réali-sation de ce projet, ilfaudra se tourner vers lesports qui restent accessibles.

Au cours du mois d’août, est enfin parul'arrêté préfectoral prescrivant l'ouverturedes enquêtes publiques conjointes por-tant sur le dragage des ports de Loctudyet de Plobannalec-Lesconil. Les enquêtesont été menées conjointement du 08 sep-tembre au 08 octobre 2010 inclus. Lesdossiers et registres d'enquête ont été dé-posés en mairie pendant la durée de l'en-quête. Toute personne a pu prendreconnaissance sur place du dossier etconsigner ses observations sur les re-gistres aux jours et heures d'ouverturedes mairies, ou les adresser par écrit aucommissaire enquêteur, en Mairie deLoctudy, désignée siège de l'enquête. Mi-chel Straub, Officier général de la Marineen retraite, a été désigné en qualité deCommissaire enquêteur.

Dossier de rétablissementdes profondeurs des ports :le dossier avance…

La réunion du23 juin auLAC

Le port de plaisanceà marée basse



CAMPAGNED’INFORMATIONDES VACANCIERS

Loctudy fait le nécessaire chaque annéepour accueillir les estivants sur sesplages et son littoral. Les grandes ma-

rées de mi-juillet ont laissé sur le rivagedes volumes importants de goémon qu’ila fallu faire enlever, pour une utilisationagréable des plages. L’accueil, c’est aussiun rappel des règles à observer par lesusagers, pour maintenir un bon état depropreté des plages et aussi pour préser-ver le cordon dunaire.Le dispositif de sacs poubelles «va-

cances propres» a été complété et, quandil le fallait, remis en état. Par ailleurs, uneopération de communication a été réali-sée à destination des vacanciers, par l’ap-position de panneaux et d’affichettes d’in-formation, pour leur rappeler la fragilitédu littoral et l’importance des dunes et deleur couverture végétale dans la défensecontre la mer et ses assauts.

ACTIVITE DU PORTDE PLAISANCE

La saison 2010 est sensiblement

identique aux précédentes années.

On constate une homogénéité dans

la fréquentation du ponton visiteurs.

Outre les plaisanciers français, nos

amis britanniques demeurent les

principaux visiteurs étrangers.

Comme les années précédentes, nousn’avons pu satisfaire toutes les demandesde location pour la période du 1er juin au30 septembre.

Bilan de la saison 2010du 1er juin au 31 août 2010Le port de plaisance a accueilli 845 ba-

teaux, ce qui représente 1098 nuits d’es-cales et 78 semaines d’escales.Les locations à l’année

L’occupation annuelle représente 525places.Les forfaits hivernages

25 forfaits hivernages ont été attribuéspour les périodes du 1er janvier au 31mai et du 1er septembre au 31 décembre2010. Nous n’avons pu satisfaire toutesles demandes.La vente de carburant

Entre le 1er janvier et le 1er septembre onenregistre la vente de 66 000 litres de GOet 56 000 de SSP 95.

La liste d’attente

Au 31 août 2010, la liste d’attente compte634 inscriptions. Il est bon de rappeleraux pétitionnaires que le renouvellementde la demande de maintien sur la listed’attente doit impérativement être adressépar écrit au bureau du port, avant la datedu 1er novembre.La bonne nouvelle

La mise à l’enquête publique du projet dudragage du port de Loctudy n’est plus unsouhait mais une réalité. Toute personnea pu consulter le dossier d’enquête enmairie aux heures d’ouverture pendant

toute la durée de l’enquête, même en l’ab-sence du commissaire enquêteur. Le pu-blic a eu également accès aux observa-tions portées au registre.Le rapport et les conclusions du com-

missaire-enquêteur sont à la dispositiondu public pendant un an, en mairie et enpréfecture.

Panneau d’informa-tion sur la dune de

Lodonnec

Ponton du poert deplaisance



ENVIRONNEMENT

Ala suite de la mise en service dela nouvelle station de traitementdes eaux usées, laquelle res-

pecte les normes de rejet en mer des ef-fluents traités, fixées par arrêté préfecto-ral, la Commune a entrepris de janvier àjuin 2010 de nouveaux travaux d’exten-sion du réseau d’assainissement collectifdes eaux usées.

L’évolution de l’urbanisation et la néces-sité de maintenir une bonne qualité deseaux de baignade nous ont conduits à re-tenir pour ces travaux, la rue de Pont arGwin (avec l’installation d’un poste de re-foulement), la rue de Kervelegan (1èretranche), la rue de Kerbernes et la voieentre Kerbernes et Kerizec (pour partie),ainsi que diverses impasses : Istrevet Ke-rillan, allée de Kerillan, Impasse de Ker-goff, Impasse de la vieille usine, Im-passes de Kareck-Hir et de Pennalan.

Les travaux, d’un montant de 544 224 eu-ros Ht sont actuellement achevés et le rac-cordement des habitations est possible.Ces travaux d’extension vont être pour-

suivis en 2011 dans la rue de Kervelegan,sur la voie communale n°2 (secteur dePontual, entre l’intersection avec la rue deVilloury et l’intersection avec la rue deKervilzic), dans la route de Plobannalec(à partir de Hent-Croas) et dans la routede Larvor (à partir de l’intersectionavec la rue des Aubépines).

Des travaux de remplacement ou deréhabilitation des conduites d’eauxusées vont également être réalisésentre le poste de refoulement deKerloc’h et la rue du Port de Lar-vor, dans le chemin piétonnier deKergolven et entre le poste de re-foulement de Lodonnec et la Ré-sidence de Lodonnec.

Des études sont actuellementen cours afin d’arrêter le pro-gramme définitif des travaux.

Travaux d’assainissement dansle quartier de Kerillan

Travauxd’assainissement



LA QUALITÉDES EAUXDE BAIGNADE

Comme chaque année, la Direction

de l’Action Sanitaire et Sociale du

Ministère de la Santé (DASS) procède

sur le littoral à un contrôle régulier

de la qualité des eaux de baignade.

ALoctudy, le contrôle porte sur lesplages de Langoz, Kervilzic, Lodon-nec, Poulluen et les Sables Blancs.

La période de suivi couvre l’ensemble dela saison balnéaire, en général du 15 juinau 15 septembre. Les premiers contrôlessont réalisés 10 à 20 jours avant l’ouver-ture de la saison. Puis, ils se déroulentselon une fréquence minimale bimen-suelle, sauf s’il est constaté une dégrada-tion de la qualité des eaux et un dépasse-ment de valeurs maximales.Des prélèvements sont réalisés en des

points de surveillance fixes définis par laDASS. Les analyses portent sur la qualitémicrobiologique (présence de germes detype streptocoques, Escherichia coli..) etphysico-chimique (hydrocarbures, phé-nols, métaux lourds, transparence…).

Pour la saison estivale 2010, les résultatssont bons (note A) sur toutes les plages deLoctudy et permettraient un classement«excellent» de la qualité des eaux de bai-gnade au regard des normes européennes.En 2007, les plages de Poulluen et de Lo-donnec avaient été classées en catégoriemoyenne (B).Il faut voir dans ces résultats le fruit des

investissements réalisés par la commune :

LA GESTIONDES DÉCHETS

La saison touristique s’achève, la

fréquentation touristique sur la

commune de Loctudy a été dense,

le volume de déchets collecté a été

conséquent.

La Communauté de Communes duPays Bigouden Sud qui a la compé-tence déchets depuis 1998, a décidé

d’équiper l’ensemble de son territoire decolonnes semi enterrées pour la collectedes ordures ménagères en lieu et placedes bacs roulants verts situés sur lesaires à conteneurs. Ces colonnes sont ré-servées prioritairement aux personnes depassage sur la commune ainsi qu’aux ré-sidents non dotés de bacs individuels.Si, incontestablement l’impact visuel a

été amélioré autour de ces colonnes, iln’en persiste pas moins de nombreuxactes d’incivilité de la part de nos conci-toyens, notamment autour des bacsjaunes de collecte de tri sélectif.

extension et rénovation de son réseau d’as-sainissement collectif, prise en comptedes contraintes environnementales dansles chantiers de voirie, vigilanceconstante sur le bon fonctionnement et lamise aux normes de l’ensemble des sys-tèmes d’évacuation des eaux (Cf lesétudes et diagnostics réalisés à la de-mande de la commune sur les équipe-ments privés et publics).

Toutes sortes de déchets y sont déposéesrégulièrement, encombrants, déchetsverts, ordures ménagères, qui transfor-ment ces aires en décharges.La Communauté de Communes et la

Commune ont fait un effort financier im-portant pour améliorer l’impact visuel deces aires à conteneurs, au bénéfice de l’en-semble des citoyens. Les charges finan-cières supplémentaires de nettoyage doi-vent donc être supportées financièrementpar la Commune et ses contribuables.Peut-on s’octroyer le droit de souiller im-

punément le bien collectif que représentenotre environnement ?Tout dépôt de déchets sur la voie pu-

blique est interdit et passible d’unecontravention de 1ère et 5 ème classe,dont le montant varie de 38 euros à1 500 euros suivant le type de déchet.A l’avenir, ces dépôts feront systémati-

quement l’objet de poursuites chaque foisque leur auteur sera identifié.Pour la gestion de vos déchets, dans le

respect de votre environnement, nousvous remercions de respecter lesconsignes suivantes :

- Ordures ménagères : bac indivi-duel à déposer le mardi soir, pour lacollecte du mercredi.- Déchets sélectifs : sacs jaunes à

déposer le mardi soir, pour la collectedu mercredi.- Verre et papiers : colonnes d’ap-

port volontaire.- Cartons, déchets verts, encom-

brants : déchetteries.Les bacs individuels et les sacs

jaunes sont à déposer sur la voie pu-blique, aux points de regroupement,matérialisés par un point blanc.

Doit-on encore accepter ça ?

La plage de Lodonnec



VIE SCOLAIRELa rentrée 2010dans les écolesLes trois écoles de la commune ont

rouvert leurs portes par un beau so-

leil, dans un climat de confiance et

de bonne humeur générale. Elèves et

équipes pédagogiques affichaient

beaucoup de gaieté et d’envie

d’apprendre en ce jour de rentrée

L’effort constant d’amélioration des

conditions d’étude des petits

loctudistes s’est porté cette année

sur le traçage de jeux dans les cours

de récréation et des travaux

importants à Larvor.

LARVOR

Après un léger retard dû à la difficultéde coordonner un chantier au moisd’août, les écoliers de Larvor ont

pu prendre possession de leurs nou-velles toilettes. Cette construction, quipermet de traverser toute l’école sansmettre le nez dehors, vient compléter lamise aux normes d’accès à tous de lacour et des bâtiments, par la créationd’une rampe d’accès pour les per-sonnes à mobilité réduite.

Pour cette nouvelle rentrée, l’organi-sation est semblable à celle de l'an-née dernière. Elle permet une lo-gique de distribution de chaqueclasse par cycle pédagogique :Sylvie Camus-Le Pape, ladirectrice (29 élèvesde CE2, CM1

et CM2), Tony Pichard (20 CP et CE1),Lenaïg Kerivel (les plus jeunes en petitesection, moyenne section et grande sec-tion). Pas de changement non plus pourle personnel communal, Jacqueline Ca-riou et Danièle Le Lay, aidées par PricilliaAutret à l’heure du déjeuner.

JULES FERRY

Peu de travaux importants durant lesvacances, l’organisation générale del'école reste la même avec ses sept

classes. Hélène Marie est la bienvenuepour assurer le remplacement du congéde maternité de Véronique le Nature, nou-vellement nommée.

La maternelle comprend trois niveaux : lapetite section, encadrée par EdmondPloncard, les plus grands de petite sec-tion et les moyennes sections confiés àRachel le Vu. Patricia Chauvet conserveles élèves de grande section. Les ensei-gnants de maternelle sont assistés parChristine Struillou, Nicole Trellu et Ro-zenn Bonfil (ATSEM).

L’élémentaire se répartit entre quatre ni-veaux : Florence Guillamet

assure la classe de courspréparatoire et HélèneMarie le cours élémen-

taire première année. Les enfants deCE2/CM1 sont confiés à Thierry Helleux,tandis que Claudine Frétigné est chargéedes CM2/ CM1.Stéphanie Carval, assistante de vie sco-

laire et Brigitte Seguin assurent, commel'année dernière, l'assistance administra-tive du directeur Edmond Ploncard.L’équipe est au complet.

SAINT TUDY

Delphine Aubron, directrice de l’école,se réjouissait de cette rentrée de bonaugure. Un effectif renforcé justifiait

cet optimisme.Les parents ont retrouvé Marine Scordia

pour les maternelles et les CP et DelphineAubron en CE et CM. Anne-Marie leCompès assure la garderie dès 7 h 30,Louise le Breton la restauration, SylvieDiquélou est aide-maternelle. L'annéesera aussi marquée par la présence ponc-tuelle de Jean-Marc le Corre, rattaché audispositif d'adaptation des Carmes, quiinterviendra en fonction des besoins pré-sentés par les élèves.

Pour plus d’informations,voir le supplément jeunes de l’Estran



L’an passé, la classe de CM2 de Clau-

dine Frétigné a été retenue pour

participer à la 16ème session du Par-

lement des enfants qui s’est tenue le

5 juin dernier au Palais Bourbon.

Lors de ces sessions annuelles, 577

enfants élus par leurs camarades de

classe pour représenter l’ensemble

des circonscriptions, prennent la

place de leur député dans l’hémi-

cycle. Retour sur un événement ex-

ceptionnel dans la vie d’une école…

Estran : Claudine, vous êtes à l’originede cette initiative. Comment en avez-vous eu l’idée ?

Claudine Frétigné : Ayant déjà mené ceprojet en 1995 dans une autre école, j’ai euà nouveau envie de porter la candidaturede la classe. Au niveau académique, ledossier a été retenu. Les élèves ont reçu uncolis pédagogique et nous avons ainsi dis-pensé des enseignements fort riches enéducation civique.Estran : Pouvez-vous nous retracer

l’événement, qui a tout de même oc-cupé les élèves tout au long de l’annéescolaire ?

Claudine Frétigné : Dans un premiertemps, au mois de décembre, la classe a dûélire son député junior. Chaque candidat aétabli sa profession de foi : Pourquoi êtredéputé junior ? Dans quel but ? Quel seramon rôle ? Chaque élève a ainsi déposé

son bulletin dans l’urne en prenantconnaissance des objectifs des dif-férents candidats. Ont été élus JuliaBarchasz en tant que titulaire, et GuillaumeMalléjac comme suppléant.La seconde étape a été la rédaction, avant

le mois de mars, d’une proposition de loidu choix des élèves sur l’un des deuxthèmes proposés. Ils ont également pré-paré deux questions susceptibles d’êtreposées au président de l’Assemblée Natio-nale et au ministre de l’Education Natio-nale. Pour ce faire, nous avons fait appel ànotre députée, Annick Le Loch, qui est ve-nue nous rendre visite dans la classe. Ellea répondu à la plupart de nos questions.Elle a expliqué aux élèves son rôle et lestrois missions qui lui incombent : repré-senter la population, voter les lois etcontrôler les actions du gouvernement.A la mi-avril, notre maire Joël Piété, nous

a reçus en mairie dans la salle du conseilmunicipal. Annick Le loch était égalementprésente, nous leur avons présenté notreproposition de loi qui consistait à rendreobligatoire l’installation d’un conseil muni-cipal des enfants dans les 36 000 com-munes françaises. Malheureusement, cethème n’a pas été retenu, seuls trois textesétaient sélectionnés au niveau national.Enfin, en mai nous nous sommes rendus

à Paris. Une majorité d’enfants découvraitla capitale, nous en avons donc profitépour visiter cette belle ville : la Tour Eiffel,le Louvre, le musée du quai Branly, Mont-martre, le Palais Royal ou la Cité des en-fants, je vous assure qu’il a fallu courir ! Al’Assemblée Nationale nous avons été re-çus par Annick Le Loch. Les élèves ont dé-couvert les fastes du bâtiment, ses sym-boles comme cette double haie de gardesrépublicains qui accueillent Bernard Ac-coyer, le président de l’Assemblée, rappe-lant ainsi la soumission de l’armée au pou-voir législatif ou le fonctionnement desboutons qui permettent aux députés de vo-

ter. La traversée de l’imposante biblio-thèque aux 800 000 ouvrages les a égale-ment impressionnés.Le 5 juin, Julia s’est une nouvelle fois dé-

placée à Paris, mais ce jour là, pour siégerà la place d’Annick Le Loch.Estran : pouvez-vous nous citer

quelques points forts abordés enclasse ?

Claudine Frétigné : Tout au long de l’an-née les élèves ont découvert les rouagesde la démocratie française, son histoire.Le fonctionnement du parlement a égale-ment été décortiqué : les missions des577 députés, leur travail au sein de l’hé-micycle et en commissions, commentécrit-on une loi…

Estran : Il s’agit certainement d’unebelle expérience pour un professeurdes écoles ?

Claudine Frétigné : Bien entendu.D’ailleurs je tiens à remercier tous ceux quinous ont aidés dans notre projet : le maireet notre députée pour leurs réponses à nosinterrogations mais aussi la municipalitépour la subvention accordée, l’APE (Asso-ciation des Parents d’Elèves), l’Amicalelaïque sans oublier les partenaires privés etles familles.

Ecole Jules-FerryUn événementexceptionnel dans lavie scolaire

Guillaume et Julia

Présentation du projet de loi à la mairie

Les CM2 sur le perron duPalais Bourbon

A. Le Loch en classe

L’ESTRAN AN AOD VEO10

COMMUNIC@TION/NOUVELLES TECHNOLOGIESL’ACTION MUNICIPALE

Le point sur lessites internet de lacommune

Au cours du premier semestre, nous

avons poursuivi les investissements

sur le dispositif internet de la com-

mune, afin d’enrichir les contenus,

apporter plus d’informations et aussi

développer l’interactivité avec les ci-

toyens.

La station météo locale, installée surle port de plaisance, est entrée en serviceau début de l’été. Elle permet, en tempsréel, d’obtenir les différentes données mé-téo sur Loctudy et d’accéder, à partir deces mêmes données, à plusieurs histo-riques (hebdo, mensuel, comparaisons..).Elle complète les informations mises à ladisposition des internautes et que nousavons, pour leur commodité, réunies surune seule page, à la rubrique «météo» duportail de services. Les objectifs visés parce dispositif d’information sont : le renfor-cement de l’attractivité du site communal,une plus grande objectivité sur le climatlocal, souvent «noirci» par les médiasnationaux (météo TV, notamment) et enfinun outil supplémentaire au service de lasécurité (sorties en mer, prévention desrisques en cas de tempête).Au cours de l’été, le portail de ser-

vices Netvibes de la commune a étécomplété par une rubrique «jeunes».Cette rubrique propose des liens ou desflux d’information avec différents sitesinternet, notamment dans les domainesde l’emploi, du droit, de la santé, de l’en-vironnement.

En juillet, la commune a fait son entrée surle réseau social Facebook, comme au-jourd’hui de plus en plus d’institutionnelset d’entreprises. Cet outil permet une com-munication plus interactive, particulière-ment avec la population des jeunes. Il doitcontribuer au renforcement du lien social,à fédérer les acteurs économiques et asso-ciatifs locaux et à développer l’expressionet la participation citoyennes. Enfin, à no-ter la mise en place d’un module interac-tif d’informations en ligne pour les as-sociations (formalités et démarchesadministratives, actualités, conseils) à larubrique vivre à loctudy/associations.La fréquentation des sites de la com-

mune a connu, au cours du premier se-mestre une progression importante. Parexemple, pendant les mois d’été, lenombre de visites mensuelles s’est établià près de 17 000, soit un niveau trois foissupérieur à celui de l’an passé. Effet de lamontée en puissance des sites de Loc-tudy, certainement, mais aussi une évolu-tion très rapide du comportement destouristes qui, désormais, consultent sys-tématiquement Internet pour la prépara-tion de leurs vacances.

Dans le précédent numéro de l’Estran,nous vous avons informés de l’ou-verture d’un projet de déploiement

de réseaux de communication électro-nique haut et très haut débit, au sein duPays de Cornouaille et de la Communautéde communes, et dans le cadre des poli-tiques nationale, régionale de développe-ment de l’économie numérique.

Avec le concours du Cabinet Tactis, re-tenu comme consultant, nous sommesactuellement dans la phase de diagnosticdes territoires et de définition de ses prio-

rités par chaque intercommunalité quicomposent le Pays de Cornouaille. Cettepremière étape permettra d’élaborer lesscénarios technique, juridique et financierque les collectivités locales pourront rete-nir, dans le cadre du dispositif législatif etrèglementaire qui a beaucoup évolué cesderniers mois.

Où en est le projet de schéma directeurd’aménagement numérique du territoire ?

La commune est aussi présentesur les réseaux sociaux

Graphique de la stationmétéo locale

L’ESTRAN AN AOD VEO 11L’ESTRAN AN AOD VEO

ACTUALITÉS MUNICIPALESVisitede Pascal Mailhos,Préfet du Finistère

Lundi 31 mai, Pascal Mailhos, Préfetdu Finistère, a consacré son après-midi à la Commune de Loctudy. Une

réunion à la Mairie avec le Bureau Muni-cipal a permis une présentation des ca-ractéristiques de la commune et deséchanges avec les élus sur leurs diffé-rentes préoccupations, dont le dossier derétablissement des profondeurs desports, le devenir de la filière pêche ou lePlan de Prévention des Risques Inonda-tion (PPRI). Pascal Mailhos s'est ensuitedéplacé sur le terrain pour mieux appré-hender les réalités locales : visite de lastation d'épuration, découverte des duneset du littoral, visites et rencontres sur leport de plaisance et le port de pêche. Leséjour du Préfet à Loctudy a été clôturépar l'inauguration du calvaire de Kerher-vant restauré et une réception à la Mairie.

Commémorationexceptionnelledu 18 juin 1940 à Loctudy

Commémoration exceptionnelle du 70ème anniversairede l'appel du 18 juin 1940 à Loctudy, avec l'évoca-tion des évènements par le Commandant Joël Lazen-

nec, 91 ans, combattant de première heure des ForcesFrançaises Libres, puisqu'il rejoint l'Angleterre depuisBrest, dès le 18 juin 1940. Pendant toute la seconde guerremondiale, le Commandant Lazennec participera à la Ba-taille de l'Atlantique, comme officier à bord de cargos ra-vitailleurs (voir l'article sur le sujet paru dans l'estran 45).Dans un discours précis, imagé, il a su captiver l'attentiondes nombreux auditeurs, présents place de l'église, dontles enfants des écoles de Loctudy, et contribuer une foisencore au nécessaire devoir de mémoire. Au cours de lasemaine, le Commandant Lazennec s'était livré à un pas-sionnant cours d'histoire, au Centre Culturel, devant lesélèves du 3ème cycle des écoles de Loctudy. (Voir l’articledans le supplément jeunes de l’Estran).

L’antenne relaisde téléphonie mobilede Larvor

Le projet d’installation par la Société Orange d’une antenne relais de téléphonie mobile, surun terrain privé, pour desservir correctement les abonnés du secteur de Larvor, conformé-ment aux obligations de la loi de 2002, a fait l’objet de plusieurs recours contentieux, dont

un recours contre l’arrêté de non-opposition du maire à ces travaux. Ce recours n’est toujourspas jugé au fond. Par contre, par ordonnance du 26 août 2010, le tribunal administratif deRennes vient de rejeter la requête en référé visant à suspendre la poursuite des travaux d'instal-lation de l'antenne de téléphonie mobile de Larvor, considérant «qu'aucun des moyens invo-qués n'est propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée», à savoirl’arrêté de non-opposition du Maire du 26 août 2008. La Société Orange a, en conséquence,poursuivi les travaux d’édification de son antenne.

Une rencontreà la Palud du Cosquer

Le préfet, le maireet son équipe municipale

en visite sur le Ster Kerdour

L’antenne de Larvor

Au centre,le Commandant Lazennec


ACTUALITÉS MUNICIPALES

Berthe Jaouen est connue dans la Franceentière grâce à son fameux «pirate !» dela publicité Tipiak à la télévision. Loctudygardera d’elle un autre souvenir. Bertheétait connue de tous, habitants de Loc-tudy, résidents occasionnels, touristes.Tous ont eu l’occasion de l’approcher unjour. Les anciens loctudistes vous parle-ront aussi de cette «Berthe Jourdren»,tant elle était proche de cette famille, de-venue sa seconde famille. Elle y a travailléprès de 40 ans, s’occupant des enfantsaprès le décès de leurs parents, maisaussi du commerce, créant un vrai liensocial avec la clientèle. Au restaurant, onexprimait ses joies lors des fêtes, maisaussi ses peines après les deuils, etBerthe écoutait, rassurait. C’est tout natu-rellement que, lors de la création du bu-reau d’aide sociale à Loctudy, le maire,Sébastien Guiziou, lui a de-mandé son aide. Berthe allaitvoir les malades, les hospi-talisés. En 1971, lors de lacréation du service d’aideménagère, le même Sébas-tien Guiziou l’a sollicitéepour mettre en place le bu-reau. Elle n’a jamais refusé.Au niveau de la paroisse, elle

s’est toujours beaucoup in-vestie. Brancardière à l’Hos-pitalité diocésaine deLourdes, elle a accompa-gné les malades pendant22 années consécutives.Sa coiffe étonnait

toujours dans les rues de Lourdes etcréait parfois des attroupements. Plustard, en retraite, elle est allée dix ans enpèlerinage.Elle s’est investie dans la Fête Bretonne,

toujours prête à faire ses gâteaux bretons.Dès la création de la maison de retraite à

Loctudy, elle est devenue «visiteuse»,rendant visite tous les jours aux résidents.Elle avait toujours un mot pour les récon-forter, toujours des gâteaux dans son sac.Fidèle à la tradition bretonne, elle a gardé

sa coiffe jusqu’à la fin de sa vie, son par-ler breton était sa fierté.Le cinéma, la télévision ont été pour elle

l’occasion de s’ouvrir à d’autres horizons.Elle parlait avec fierté de ses rencontresavec Michel Drucker, Léon Zitrone, JeanBecker et bien d’autres. Elle se souvenaitavec beaucoup d’affection de ses amiesde Tipiak et de ses copines bigoudènesqui l’ont si bien accompagnée à sa der-nière demeure.

AdieuBerthe

RECEPTION EN MAIRIEDE L’EQUIPAGE DE«LA CROIX DU SUD»

Al’occasion des fêtesnautiques du 15août, le Port de

Loctudy a accueillisur ses quais le Chas-seur de mines «laCroix du Sud». Ce bâ-timent de la Marine Na-tionale et son équipage areçu à bord près de 600 visiteurs. Enremerciement de cette escale, le Maire, sesadjoints ont, en présence du CommandantLazennec, offert le pot de l’amitié au Com-mandant de «la Croix du Sud» et à une par-tie de l’équipage.Mis sur cale à Lorient le 22avril 1982, lancé le 6 février 1985, le Croix duSud a été admis au service actif le 14 no-vembre 1986. C'est le sixième de la série deschasseurs de mines du type tripartite.Comme la plupart des bâtiments de surfacede la Marine Nationale, c'est une des compo-santes de la Force d'Action Navale. Ce bâti-ment fait 51,5 mètres de longueur, 9 mètresde large, pèse 600 tonnes et peut atteindreune vitesse de 15 nœuds. Il embarque prèsd’une cinquantaine de marins. Son armementest le suivant : un canon antiaérien de 20mm,4 mitrailleuses, un sonar, un radar de navi-gation, des systèmes de radionavigation, unedrague mécanique, une table traçante auto-matique, 2 «poissons» autopropulsés et unsystème de transmissions intérieures numé-risé. Le chasseur de mines peut réaliser desopérations de détection par des fonds de 10à 230 mètres. Il se caractérise par sa discré-tion magnétique et acoustique.Basé à Brest, il assure la libre circulation des

navires dans les approches maritimes de laFrance. Il participe également à l'action del'Etat en mer, en Atlantique, Manche et merdu Nord. Dans le cadre de ses missions deservice public, fin 2002, il a participé aux re-cherches du chalutier Stiff dont l'épave seraretrouvée au large de Penmarc'h. En 2005, ila identifié l'épave du caseyeur britanniqueOur Pete, naufragé dans les eaux anglo-nor-mandes. Il a également porté assistance à unchalutier de Cherbourg à bord duquel un in-cendie s'était déclaré.Par ailleurs le «Croix du Sud» a participé à

plusieurs opérations internationales, notam-ment en Méditerranée (2000) et dans le GolfePersique (2009).

Des obsèques émouvantes

Sur le plateau de Michel Druckerdans les années 90,

en compagnie de Léon Zitrone


ACTUALITÉS COMMUNAUTAIRES

Le cabinet PROSCOT a été chargé parle SIOCA (Syndicat Intercommunau-taire de l’Ouest Cornouaille Aménage-

ment) de contribuer à la phase finaled’élaboration du Schéma de CohérenceTerritoriale (SCOT). Nous vous rappelonsque le SCOT, dans le cadre de la loi SRUde 2000, a pour objet d’organiser et dedévelopper le territoire de façon harmo-nieuse, dans une perspective de dévelop-pement durable, en mettant en cohérenceles politiques d’aménagement et l’en-semble des politiques sectorielles (habi-tat, transports, économie, commerce,agriculture, environnement, paysages). LeSCOT de l’Ouest Cornouaille doit être fi-nalisé en 2011 et s’imposera, après sa va-lidation par les services de l’Etat, aux do-cuments d’urbanismes locaux.Dans la continuité de la phase d’études et

de concertation, une réunion publiques’est tenue le 26 juin 2010, à la salle AvelDro de Plozévet et a rassemblé de nom-breux élus et responsables associatifs desterritoires concernés.Le cabinet PROSCOT a présenté une syn-

thèse des diagnostics du territoire et lespremiers scénarios d’évolution.Le diagnostic met en évidence les me-

naces qui pèsent sur le territoire : rétrac-tion, voire déclin des activités écono-miques primaires (pêche, agriculture),«périphicité» de l’Ouest Cornouaille, im-pact du tourisme résidentiel sur les équi-libres fonciers, démographiques et envi-ronnementaux, faible capacité du modèleà développer plus d’autonomie écono-mique, manque de différenciation et d’ou-verture sur l’extérieur.Les scénarios imaginés s’appuient sur

les trois variables que sont le positionne-ment du territoire par rapport à l’extérieur,

le mode de développement productif re-tenu et l’environnement comme facteurd’attractivité. Des trois scénarios, celui quiest préconisé par PROSCOT est celui d’undéveloppement conjugué du triptyque«mer, agriculture, tourisme», avec uneforte affirmation de la «maritimité» duterritoire. C’est un scénario développe-ment autonome, mais ouvert sur l’exté-rieur (Quimper et Brest) qui mise sur lamodernité (nouvelles technologies) surune plus grande efficacité (logistique,mise en réseau des acteurs économiques)et sur la qualité (environnement, produc-tions). Dans ces scénarios, des axes detravail que les élus devront prendre encompte, en concertation, pour permettreau territoire de réussir la transition qu’ilest en train de vivre.Pour plus d’informations sur ces travaux :

http://www.sioca.fr/ et Estran N°46, page 16

Conseilscommunautaires(24 juin 2010)

• Elaboration d’un projet de territoiredu Pays Bigouden Sud. Cette dé-marche est proposée par la majoritépour définir les orientations straté-giques à moyen terme (5 à 10 ans) dela Communauté de Communes etidentifier les actions qui en découlent.Le projet de territoire devra se rattacherà d’autres démarches, comme lecontrat de territoire avec le Conseil Gé-néral, l’Agenda 21 ou le SCOT OuestCornouaille. Il s’agit de formaliser uneambition commune, afin de répondreaux enjeux économiques et sociaux duterritoire. Le projet devra être finalisé àla fin d’année 2010, à l’issue d’un tra-vail coordonné par le cabinet KPMGqui associera étroitement les élus desdifférentes communes.

•Signature des marchés pour la se-conde tranche des travaux de l’usine detraitement et de compostage des or-dures ménagères de Lézinadou. La so-ciété GEVAL est retenue.

• Présentation du rapport annuel2009 sur les déchets.

• Signature de marchés pour le trans-port des ordures ménagères.

• Signature de marchés pour le dé-tournement des ordures ménagèresvers un autre site de traitement. Cedétournement est nécessité par l’arrêtmomentané des installations de com-postage de Lézinadou, suite à desdysfonctionnements du tube de fer-mentation.

• Rapport sur le servicede l’eau 2009.

• Modification des statutsdu SDEF (Syndicat départe-mental d’électrification)

Pour consulter lescomptes rendus desconseils communautaireset les rapports sur les dé-chets et l’eau :http://www.cc-pays-bigou-den-sud.fr/actualite.htm .

La poursuite des travauxdu SCOT de l’Ouest Cornouaille

Réunion dans la salle AvelDro de Plozévet


Les communes du Pays Bigouden Sud se sont enga-gées, au sein de leur communauté (CCPBS), dansl’élaboration d’un projet de territoire, afin de mieuxrépondre ensemble à un certain nombre de problé-matiques notamment dans les domaines écono-mique et social.Dans un contexte et des perspectives de contraintes

financières et budgétaires croissantes, il est légitimeet même souhaitable de s’interroger sur l’efficacitédes politiques publiques. Une meilleure articulationentre les niveaux communal et intercommunal est, àcet égard, tout à fait pertinente.Depuis sa création, la Communauté de Communes

du Pays Bigouden Sud a justifié sa raison d’être dansdes domaines ou activités qui, par nature (processusquasi-industriels) ne peuvent plus être pris en chargepar les communes, pour des raisons évidentes detaille critique et d’économies d’échelle.

Toute nouvelle extension de compétence de la Com-munauté doit, à notre avis, répondre à quelquesconditions de bon sens et de réalisme.- sert-elle des enjeux et des priorités pour l’en-

semble des communes du territoire, en sachant quele contingentement des ressources (impôts, dotationde l’état.) exige des arbitrages très stricts ?- est-elle cohérente avec les interventions existantes

des autres collectivités territoriales (Etat, Région, Dé-partement) ou les démarches auxquelles noussommes déjà associés (SIOCA, AOCD…) ?- apporte t’elle enfin, et ce n’est pas le moindre, un

service public de meilleure qualité à la population,au meilleur coût ?

Les élus de La Majorité

POIN

TS D

E VU

E

SANS COMMENTAIREL’avenir de Loctudy 1·Le recensement de 1999 comptabilisait 701 habitants de 70 ans et plus,836 en 2007 (+ 135 en 8 ans), 924 en septembre 2010 (+ 88 en 3 ans). ·Le nombre d’enfants inscrits en maternelle et en primaire était de : 291élèves pour l’année scolaire 2005-2006, 275 pour 2009-2010 et de 261en septembre 2010 soit une diminution de 5,1% des effectifs par rapportà l’année précédente et 11,5 % en 5 ans.L’avenir de Loctudy 2·En 2005, il y avait 40 hauturiers. Il en restaient 20 au 31 décembre 2009,combien fin 2010 ?·En août 2010, seulement 210 tonnes ont été débarquées ·(-24,5 % d’évolution sur un an).·La subvention communale 2010 consacrée au maintien desactivitéspêche est de 0 euros.L’avenir de Loctudy 3·Après la «Croisette» de Lodonnec, la «Promenade» de Langoz, le «cé-lèbre rond point carré» de la place Poulavillec, les cailloux chinois de larue du port, bientôt l’inauguration des «Champs-Elysées» de Kérafédéatteste des ambitions onéreuses de la majorité municipale. ·Une ambition sociale plus modeste, en 2010, 19 519,56 euros ont été at-tribués à la Caisse des Ecoles Publiques soit 82,71 euros par élèves (aug-mentation de 1,62 euros).L’avenir de Loctudy 4·Mieux vaut mieux tard que jamais, le port de Loctudy s’envase, ouver-

ture d’une enquête publique, 12 ans d’attente, on peut toujours espérer. Et ailleurs·Affaire Bettencourt – Woerth : on aimerait bien que l’enquête ne s’en-vase pas et qu’elle devienne publique·En 2009 Sanofi-Aventis a perçu un bénéfice record de 8,4 milliards d’eu-ros (12,8% sur un an) dont 464 M d’euros dans le secteur vaccin (merciH1N1). ·Le budget prévisionnel de la Sécurité Sociale prévoit 400 M d’euros d’ef-fort supplémentaire demandé aux patients :—diminution du taux de remboursements des consultations médicales,des soins hospitaliers inférieurs à 120 euros, du remboursement des mé-dicaments à vignette bleue de 35% à —30%, des prises en charges des frais de transport pour patients en Af-fections Longue Durée (cancer, diabète…)—hausse d’environ 10% des complémentaires de santé…·Bouclier fiscal : 1169 contribuables, ayant un patrimoine de plus de16 M d’euros, ont perçu chacun un chèque moyen de 360 126 euros soit20 ans de Smic.Et pendant ce temps,·Les décisions de la majorité du conseil municipal le confirment : la prio-rité est toujours à droite.

Les élus de La Gauche de Progrès :Margot Dorval, Gérard Garreau, Loïc Guichaoua.

Site: www.gauche-progres-loctudy.orgcontact: [email protected] Tel: 09 61 03 42 14

La réalisation de la salle omnisport étant finalisée etengagée, il nous semble aujourd’hui important d’en-tamer une réflexion sur l’aménagement de l’espaceportuaire de Loctudy.

Devant les récentes demandes de terrain pour déve-lopper des activités sur le port de plaisance, lemanque de terrain pouvant être attribué sur cetteconcession communale et la décroissance d’activitédu port de pêche, il nous parait indispensable de ré-organiser l’espace portuaire.

Le Conseil Général en étant propriétaire, il faudraitle solliciter pour une extension de la concessioncommunale qui concerne le port de plaisance.

La parcelle entre les parkings et la partie du port depêche réservée aux canots et servant actuellementde parking à remorques, permettrait de satisfairedes entreprises liées au nautisme désirant se déve-

lopper ou s’établir à Loctudy et y créer des emploiset ne manquerait pas à la pêche.IL faudrait cesser d’opposer la pêche et la plaisance

car ces 2 activités doivent coexister à LoctudyElles sont sources d’emplois et contribuent à l’at-

tractivité de la commune.

Le dynamisme et la qualité de notre port de plai-sance entrant plus généralement dans le cadre d’unepolitique de tourisme vivant de notre commune, à unmoment ou le touriste est devenu très mobile et trèssensible aux aléas du temps.

Les élus de la Gauche Socialiste et RépublicaineThierry LE REUN, Maryannick RAPHALEN,

Hélène LAPOSTOLLE

Samedi 4 septembre s'est tenu, au centreculturel LAC, le traditionnel forum des as-sociations couplé à une opération «portesouvertes» présentant les activités du centreculturel. Cette manifestation fut suivie parles Loctudistes, car elle leur a permis dedécouvrir les activités proposées par lesassociations et de procéder aux inscrip-tions. C'est aussi un temps de rencontreet d'échanges entre les différents respon-sables et bénévoles.Cette année, une quarantaine de stands

proposant une offre vaste, de la cultureaux sports et loisirs en passant par le so-cial et le caritatif étaient à même de cou-

vrir l’ensemble des attentes, des plusjeunes aux plus âgés.Le LAC proposait également de nou-

veaux ateliers. En effet, le centre cultu-rel rajoute à la palette déjà large de sesactivités des ateliers cartonnage, enca-drement, éveil sportif, espagnol, gymdouce et tai chi chuan. Les incontour-nables tels que le théâtre, les différentesdanses, l’informatique, l’anglais, l’écolede cirque, le yoga ou la gym, en place de-puis plusieurs saisons, sont évidemmentreconduits.A noter que cette année, la commune, re-

présentée par le responsable de la maisondes associations et l'élu chargé de lacommunication, disposait d'un stand.L’objectif de cette présence était d’infor-mer sur le dispositif Internet de la com-mune, d’inciter les représentants d’asso-ciations à s’approprier la rubrique«animations locales» pour pro-mouvoir leurs activités et fêtes esti-vales et de leur proposer un accom-pagnement pour l'utilisation desnouvelles technologies de la com-munication (création de blogs…).En fin de journée, le bilan était plutôtpositif : l’école de cirque pour les en-fants de cinq ans affichait complet,Thierry Le Reun, président du Tennis-Club de Glevian comptait une vingtainede nouveaux inscrits, Jean-Claude Cot-tard, président de Rando Loisirs Loctudynotait une douzaine de personnes intéres-sées par les activités de son associationet chez Loisirs Solidarité des Retraités,Chantal Fuchs remarquait des attentionsparticulières pour la gym et la marche. Denombreuses inscriptions ont été égale-ment enregistrées au cours d’initiation àl’informatique et à Internet.Les inscriptions restent toujours pos-sibles dans différents ateliers. Plus derenseignements au 02 98 87 92 67 [email protected]


VIE DES ASSOCIATIONS

Forumdes associationset portes ouvertesau LAC

Les inscriptions sont allées de bon train…


VIE ASSOCIATIVE

6ème édition de la sortie en merpour les personnes handicapéesSamedi 26 juin, les membres de l’APLOC

(Association des Plaisanciers de LOCtudy)ont organisé leur sortie en mer annuellepour les personnes en situation de handi-cap. Instaurée en partenariat avec l’APF(Association des Paralysés de France), lesFoyers Pen-ar-Prat, l’Association des auxi-liaires des aveugles et les Papillons Blancs,l’objectif de cette sortie annuelle en mer estde faire découvrir à de nombreux handica-pés les joies de la promenade en bateau,loisir qui leur est souvent inaccessible.

Un accueil touristique très appréciéQuatre lundis dans l’été, les membres de l’Office de Tourisme ont

invité les vacanciers à venir découvrir la commune et le programmedes animations estivales de l’Office, ainsi que celui concocté parles différentes associations. Cela s’est fait autour d’un «pot des va-canciers» composé de produits locaux offerts par différentes en-treprises de la région bigoudène. Ce rendez-vous convivial, trèsapprécié, a permis ainsi aux vacanciers de planifier leur séjour, al-liant «bronzing» et découverte du patrimoine.

27 équipes au tournoi de beach-volleyAnimée par Jean-François Charlot et Franck Le Dren, l’édition

2010 du tournoi de volley-ball du Comité des fêtes FAR quis’est déroulée dimanche après-midi 18 juillet, sur la plage de

Lodonnec, a connu un franc succès. Au total, 27 équipes de troisvolleyeurs se sont inscrites. Le tournoi principal a été remporté par

«P’tit fait tout» équipe composée de Rémy, Nicolas et Briseux Bernard de-vant «les Daniel’s». Chez les jeunes, ce sont les «Little Wonkers» qui ont dé-croché le graal. A noter la présence de nombreux spectateurs et, en parallèledu tournoi, d’une démonstration de Sandball.

La Fête Bretonne à LoctudyDimanche 1er août, s’est déroulée, à l’espace

Pors-Bihan la traditionnelle Fête Bretonne. Al-liant kermesse et folklore dans une ambiancede grande convivialité, elle a une nouvelle foisséduit un public nombreux. Après le défilé desgroupes et des enfants costumés dans lesrues de la cité, se sont succédées sur la scèneles présentations de danses et de costumestraditionnels, avant la clôture de la journée parle fest-noz animé par Breizh Storming.

Rencontre de quartier du Suler au DourdyAprès Larvor en 2008 et le bourg en 2009, cette année les membres du Comité

des Fêtes FAR ont organisé leur traditionnelle rencontre de quartier au Domainedu Dourdy. En effet, 2010 est l’année du centenaire du château du Dourdy, et,en parallèle des animations proposées par le centre de vacances, ce fut l’occa-sion pour les Loctudistes de découvrir un magnifique quartier chargé d’histoire.Après l’apéritif offert par la municipalité et le pique-nique sous un beau ciel bleu,Léon Chevrier a entraîné dans ses pas les convives pour une balade-découvertedu site et des moulins qui fut très appréciée. A noter également la qualité de l’ex-position de vieilles photos et de l’animation musicale.


VIE ASSOCIATIVE

«Les joyeux pétanqueurs du Traon» méritent leur nomFin juillet, c’était l’effervescence au Traon à Larvor, lors du concours

annuel de la bande de copains qui forme «Les joyeux pétanqueursdu Traon». Présidé par Jo Madec, le groupe compte une vingtainede joueurs qui se retrouvent tous les jours, tout au long de l’été, pourpratiquer leur sport favori. Après plusieurs parties très disputées, lesgrands vainqueurs furent cette année Claudine, Bébert et Dominiquedevant la doublette de Jean-Pierre et Fred. La soirée s'est terminéepar le traditionnel cochon grillé. Ce groupe avait l’habitude de se ren-contrer au Men-Du bar. Mais à la fermeture de l’établissement en1997, ils ont souhaité ne pas se perdre de vue et ont donc investi leparking du Traon.

Une fête nautique de qualitéOrganisée grâce au travail en commun de plusieurs

associations (FAR, SNSM, CNL, Comité de Jume-lage, APLOC), la fête nautique s’est déroulée cetteannée sur deux jours. Elle a proposé aux estivantsde multiples animations : découverte des métiers dela mer, expositions, puces nautiques, sensibilisa-tion à la sécurité en mer... De plus cette année, Loc-tudy accueillait le chasseur de mines «Croix duSud» qui a connu un franc succès. La premièrejournée s’est clôturée par un feu d’artifice. Le lende-main était dédié à la SNSM. Après un dépôt degerbe en mer à la mémoire des marins disparus, lajournée s'est poursuivie par des démonstrations desauvetage en mer effectuées par la SNSM et un hé-licoptère de la Marine nationale.

Fête de la musique(21 juin)

Bal des pompiers(13 juillet)

Fête de l’écolede Larvor

(14 juillet)

Fest-noz del’Amicale laïque

(17 juillet)

Moules fritesde l’ASL

(24 juillet)

Moules fritesde la galoche

(28 juillet)

Moules fritesde la FNACA

(12 août)


VIE ASSOCIATIVE

OFFICE DE TOURISME

L’été à l’officede tourismeLes passagesPar rapport à 2009, les passages à l’of-

fice ont été en forte augmentation en juinmais plus faibles en juillet et en légèrehausse en août.

L’accueil à l’officeNous avons constaté, cette saison, un

grand turn-over de nos visiteurs avec desrenouvellements de clientèle hebdoma-daires, voire tous les trois ou quatrejours. La première semaine de septembre,baignée de soleil, a fait le bonheur des vi-siteurs en séjour pour la semaine mais adraîné aussi des clients pour le week-end.Et si les conditions météo n’avaient pastoujours été favorables aux loisirs nau-tiques durant l’été, ce fut le cas en ce dé-but de septembre.Nous avons reçu cet été des vacanciers

de toutes les régions avec la Bretagne enpremière position dans le palmarès, sui-vie de l’Ile de France, les Pays de Loire etla région Rhône-Alpes.Pour les étrangers, l’Allemagne arrive en

tête, talonnée par le Royaume-Uni, la Bel-gique, la Suisse, les Pays-Bas, l’Italie etl’Espagne. On remarquera, cette année,que les Italiens et Espagnols étaient bienplus nombreux que l’an dernier.Les trois premières semaines d’août ont

été très actives à l’office et l’été s’est bienétiré sur les semaines 34 et 35, grâce àune météo optimale.

Les hébergementsEn ce qui concerne les meublés, le mois

de juillet n’a pas été bon. Malgré les de-

mandes tardives, il ne s’est pas complétéet n’a pas répondu aux attentes des pres-tataires.Quant au mois d’août, il s’est rempli au

fur et à mesure de l’été, semaine après se-maine, les clients nous appelant souventle jeudi ou le vendredi pour une arrivée lesamedi.La clientèle ne se projette plus très long-

temps à l’avance dans les vacances maisdécide au dernier moment son départ, se-lon les prévisions météorologiques biensouvent.

Les animationsDes vacances sans animations ne se-

raient pas des vacances !Pour l’office de tourisme, les volontés,

autant du côté des randonneurs que ducôté des guides bénévoles, n’ont pas failliet la bonne humeur était toujours aurendez-vous.Ils furent nombreux cet été à accom-

pagner Jacques dans les baladesvélo, Léon et Lucien sur les sentiers

de la commune, à écouter Herwig et ses«collègues» à l’église pour les visitesguidées.

Coup de chapeau à ces bénévolesqui contribuent aussi à la qua-lité de l’accueil sur Loctudy.Grand merci aux commer-

çants qui nous ont accompagnésdans les pots des vacanciers du lundiet ont proposé leurs produits à la dé-gustation : les boulangeries Guilloux etdu Four à Bois, Ty Soaz, les Crêpes deLoctudy, le Comptoir de la Mer, la Co-breco, les Vergers de Kermao,… Merciaux membres du conseil d’administra-tion qui ont participé à ces pots dulundi. Leur aide fut indispensable et ôcombien appréciable.

La Démarche Qualité continue !L’été durant, nous avons sollicité notre

clientèle pour remplir des questionnaires.Merci à tous ceux qui y ont répondu,principalement à nos visiteurs de passageou en séjour sur la commune, mais aussiaux résidents secondaires et aux Loctu-distes.Les uns et les autres continueront à être

sollicités le reste de l’année etnous vous ferons part desrésultats lors de notre As-semblée Générale, courantdécembre.

les Crêpes de Loctudy ontfait découvrir leur entre-

prise

Le pôt d’accueil attire denombreux vacanciers


JUMELAGE(S)

sont une tradition au Pays de Galles.Lundi 24 mai, nous partions en excur-

sion à Dinefwr Park and Castle où nousavons pu profiter de la beauté du site, ma-gnifié par un temps idyllique.Nous sommes repartis le mardi 25 mai

en visitant en route Forde Abbey, non loind'Exeter. Là encore, nous avons étés com-blés par la visite du château et du splen-dide parc.L'horaire du ferry nous a en plus

donné l'occasion de nous promenerdans Barbican à Plymouth.L'aller et le retour se sont faits sur le

nouveau ferry Armorique que nousne connaissions pas, et par mercalme, ce qui nous a permis de pro-fiter pleinement de notre voyage.

De Loctudy à FishguardDu 20 mai au 26 mai 2010

Cette année, nous étions 32 membres duComité de Jumelage à faire le voyage,dont un certain nombre de nouveaux, cequi est un signal intéressant pour une as-sociation.La formule inaugurée il y a deux ans a

pleinement satisfait les participants. Eneffet, le fait de passer une nuit à l'hôtel ànotre arrivée à Plymouth nous a permisde visiter le village de St Fagan's qui estune reconstitution d'un village gallois duXIXème et son superbe château, avantd'arriver à Fishguard où nous attendait lecomité d'accueil, toujours aussi chaleu-reux.Le lendemain avaient lieu les réceptions,

d'abord au Railwaymen's Club avec lesdiscours officiels et les échanges de ca-deaux, précédés d'une interview de laBBC pendant laquelle nous avons pumontrer à nos hôtes les talents de notrechœur ou plutôt le cœur que nous met-tions à entonner les chants répétés dansle car. Le soir, au Letterston MemorialHall, nous avons assisté, avant le repas, àun extraordinaire concert donné par deuxchorales galloises de jeunes et d'adultes.Nous avons pu mesurer tout ce qui sépa-rait notre exhibition du midi et le travailquasi professionnel de ces chorales qui

Nous recevrons nos amis Gallois vrai-semblablement dans la troisième semainede mai 2011.Le Comité de jumelage a remis à Mon-

sieur le Maire les panneaux sur le cabo-tage entre Cardiff et Loctudy, réalisés àpartir de l’exposition présentée en no-vembre 2009, à la médiathèque.Ces panneaux complètent ceux déjà réa-

lisés par les villes de Lannion et de Tri-gnac pour une exposition circulant enBretagne.

Visite au Dinefwr Park and Castle

Le maire de Fishgardet Annick Colineau

Le chœur loctudiste

La délégation loctudisteà l’honneur dans les colonnesdu «County Echo»

*

*Un lien renforcé par un

accueil chaleureux


VIE CULTURELLE

Pour cette quatrième édition, huit artistesétaient invités : Julien Grenier, VéroniqueJoumard, Anita Molinero, Miquel Mont,Philippe Richard, Morgane Tschiember,Heidi Wood et Philippe Zunino. Lesœuvres réalisées, et réparties dans les dif-férents espaces du château, ont été pré-sentées gratuitement au public du-rant quinze jours.

Des Valises 777itinérantes Les valises 777 sont l'écho

des œuvres réalisées par lesartistes au sein du château eten constituent la mémoire.D'année en année, le nombredes valises augmente donnantainsi à cette collection une dimen-sion exponentielle. À ce jour, 32 va-lises 777 ont été créées par les artistesayant effectué une résidence, suivie d'uneexposition au Château de Kerpaul. En2010, ce sont donc huit nouvelles va-lises qui ont enrichi la collection.Elles sont des œuvres transpor-tables et constituent une exposi-tion que l'association fait circu-ler dans de nombreux lieuxculturels à travers la France etqui racontent ainsi l’histoiredes résidences depuis leurorigine.

Pour plus d’informations :http://kerpaul.canalblog.com

VIE CULTURELLE

Expo 777 Une quatrième réussiePour la quatrième année consécu-

tive, s’est déroulée du 22 mai au

7 juin au château de Kerpaul,

l'exposition d'art contemporain 777.

Cet événement majeur dans le milieu

de l’art contemporain dans la région

a une nouvelle fois séduit de

nombreux visiteurs.

À l'initiative des artistes Sylvie Ruaulx etChristophe Cuzin, cette résidence pro-pose chaque année aux artistes un espaceet un temps de création à partager. Entreémulation et stimulation, les artistes serencontrent au croisement de différentesdisciplines et, à l'issue de la résidence,une synergie s'instaure à chaque éditionentre les œuvres, le lieu et le public. Lesrésidences 777 ont donné lieu à la réali-sation d'œuvres pérennes. Il existe deschambres d'artistes, dans lesquelles lesvisiteurs peuvent séjourner, ainsi que dessculptures ou installations qui sont à dé-couvrir dans le parc du château.

Sculpture deMorgane Tschiember

Réalisation deDavid Renaud

Sculptures de Philippe Richard

LA MEDIATHEQUEVIE CULTURELLE

Les moulinsdu Pays Bigouden Meilhou ar vro vigoudennL’été n’est pas synonyme de vacances

pour la médiathèque de Loctudy, bien aucontraire. Bien souvent, lorsque que lesmaisons se rouvrent pour l’été, la pre-mière visite des loctudistes à mi-tempsest pour leur médiathèque. Cette année,on leur proposait une animation autourdu thème des moulins. L’exposition an-noncée a connu un franc succès puisqueenviron 330 visiteurs se sont déplacés. Larentrée scolaire annonce les nouveautés àla médiathèque et cet automne permettrade découvrir les nouvelles acquisitionslivres mais aussi beaucoup de nouveauxtitres de films ou documentaires en DVD.

L’exposition présentée à la médiathèque,du 22 juillet au 15 août, montre cequ’étaient les moulins bigoudens, plusprécisément sur le littoral sud. Cette ex-position a été organisée grâce auconcours de deux passionnés des mou-lins du Finistère, Jean Istin et Joël Saul-nier. Une conférence animée par ce der-

nier, au centre culturel LAC, a complétéutilement cette exposition.Les vieilles cartes marines témoignent

du grand nombre de ces moulins dansnotre région. La majorité des moulins bi-goudens étaient à vent et ils ont touspresque disparu. C’étaient des moulinsrustiques couverts de toits de chaume,sans système de freinage. Sur le territoirede Loctudy il y en avait cinq, ils servaientd’amers aux marins.Il y avait aussi des moulins à marée dont

celui du «Suler» qui était le plus impor-tant et dont il reste des vestiges près de ladigue de retenue d’eau.Les moulins de rivière étaient moins

nombreux car les ruisseaux étaient mo-destes et peu profonds. Ils étaient donc

Le dictionnaire du Pays Bigouden

Breton de naissance et bigouden par sesattaches, Patrick Tudoret nous proposeun livre qui apparemment manquait dans

toutes les bibliothèques bretonnes, au rayonconsacré aux «régions». Le Pays Bigouden, enautant d’articles qu’il y a de jours dans l’année.Mieux qu’un travail d’érudition, un livre de chevetou celui que l’on promène avec soi dans son sac-à-dos. Des sujets traités courts, à la façon d’undictionnaire mais sans sa sécheresse et ses arbi-traires. A lire, bien sûr, à petits coups, comme onsavoure un bon bordeaux : l’essentiel est là àchaque fois et un petit brin de poésie accompagnele tout.On appréciera les illustrations, simples et vi-

vantes et tout ce que l’on croyait connaître etqu’on ne «savait pas».La revue culturelle en breton «Ya» ne s’y est pas

trompée et consacre à cet ouvrage un article biendocumenté (N° du 10/09/2010 – «gwener dek aviz gwengolo 2010»)Il s’agit là enfin d’un livre qui ravira tous les

«fans» de la Bretagne et du Pays Bigouden enparticulier.

Jacques Mariel


Notes de lecture

tous des moulins à roue horizontale :deux dans le fond de l’anse de Lesconil,un à Treffiagat et deux à Penmarc’h.

Le Prix des lecteurs du Télégrammeà la médiathèque

Dans le cadre du Prix des lecteurs du Télé-gramme, la médiathèque a invité cette an-née l’écrivain Marie le Gall à rencontrer

ses lecteurs. Professeur de lettres en région parisienne,Marie le Gall est née à Brest. Elle est l’auteur du romanLa peine du menuisier qui faisait partie des dixœuvres en lice pour le prix 2010. Avant la séance dedédicaces, l’auteur a fait partager aux personnes pré-sentes la genèse de son roman, répondant aux nom-breuses questions et expliquant la lente maturation decet ouvrage. Comme de nombreux amateurs de lecture,30 abonnés de la médiathèque de Loctudy ont participéà ce 8ème Prix des Lecteurs organisé par le Télé-gramme qui a récompensé cette année David Foenkinospour son livre La délicatesse. A noter également queparmi ces abonnés, une loctudiste, Monique Esnault,figure parmi les gagnants d’un tirage au sort partageantdes «chèques lire».

Conférence deJoël Saulnier au LAC

Dessin à la plumede Jean Istin


CHRONIQUES LOCTUDISTES

RENCONTRE AVEC…

Marcel Cariou :Le bateau dans la peau

Dans la série de portraits que nous

réalisons depuis quelques éditions

dans «l’Estran», nous avons rencon-

tré Marcel Cariou, le gars de Larvor

qui a marqué de son empreinte l’évo-

lution, non seulement de son quar-

tier mais également l’ensemble de sa

commune de Loctudy.

En effet, Marcel a été adjoint au maire de1965 à 1989 et, à son départ, il futnommé adjoint au maire honoraire par ar-rêté préfectoral du 21 septembre 1989.Durant ses quatre mandats il a œuvrépour le développement économique de sacommune au travers de nombreuses réa-lisations environnementales tel l’assainis-sement. «Nous avons été par exemple, a-t-il dit, dans les premiers à réaliser letout-à-l’égout. Mais il a été aussi l’un desvecteurs de l’essor de la pêche par son ac-tivité de construction navale, sur laquellenous avons tout particulièrement axénotre interview… «Eh oui, j’ai vu l’envo-lée à partir de la fin de la seconde guerremondiale», dit-il, avant d’ajouter «etmaintenant, avec une certaine tristesse,j’assiste à sa difficile mutation. Mais jegarde espoir pour un nouveau départ, ré-pète-t-il avec confiance, car cette activitéde la pêche, si elle ne peut échapper à uneévidente évolution, doit malgré tout per-durer».

Fils de Pierre et Marie-Louise et frère deGisèle, Louise, Léa, Pierre et Rémy, Mar-cel Cariou est né le 29 juillet 1927 à PratAn Asquel, dans le quartier de Larvor. A5 ans accomplis, il débute sa scolarité en1932 dans la «vieille» école de Penan-prat, construite au tout début du 20èmesiècle, sur un terrain acheté par la muni-cipalité en novembre 1898. On l’appelaitainsi, précise Marcel, par rapport à l’école«neuve» de Prat Guip qu’il a rejointe,après son inauguration, dès l’année sui-vante en 1933. Certificat d’études en

poche, il quitte, sans regret particulier, lesbancs de l’école à l’été 1940. «L’école nem’intéressait pas», avoue-t-il pudique-ment, avant d’ajouter «j’avais du goûtpour le travail de mon père et mon idéeétait de devenir charpentier de marine».

L’amour du bois et du métierAinsi, il débute avec son père dans le pe-

tit atelier jouxtant la maison familiale.L’activité essentielle était la fabrication deplates pour la pêche à la rame. «On réali-sait environ une plate par semaine, serappelle Marcel, qui tient à préciser quetout était entièrement fait à la main.»L’activité montant en puissance et le site

de Prat An Asquel s’avérant trop exigu, lechantier paternel émigre, pour son activitémajeure, sur la plage aux abords de lacale du port de Larvor en 1947.«Ce transfert, souligne Marcel, a été une

étape importante dans l’évolution, aussibien au niveau de l’emplacement, avec lapossibilité de construire des unités plusgrandes, qu’à celui de la constructiond’un abri sur place pour le stockage dumatériel». Mais, fait remarquer Marcel,l’élément peut-être le plus important a été,à cette date, l’arrivée de la mécanisationavec essentiellement la scie à ruban quel’on faisait tourner avec un moteur de bat-teuse. Le résultat de cet essor est probant.Le premier bateau de 9 mètres, la «Perledes Iles», est lancé cette même année. Laspirale va se poursuivre avec d’autres unitésde 7 à 9 mètres, ainsi qu’avec des chalutiersde 14 à 15 mètres.

La prise de relaisTout en menant son activité de construc-

teur naval, Marcel entreprend, dès 1951,la construction de sa maison d’habitationqui deviendra, en février 1955, le «Cafédes flots», espace de grande convivialitésous la houlette de Marie-Thérèse queMarcel a épousée à la fin de l’année pré-cédente. L’année 1955 sera égalementpour Marcel une année charnière lorsqu’ilprend le relais de son père à la tête duchantier naval qui connaîtra, en 1958, uneautre mutation importante. En effet, l’acti-



vité étant toujours en constante progres-sion et, comme le souligne égalementMarcel, «parce qu’on ne pouvait pas res-ter travailler dehors tout le temps», il en-treprend la construction d’un bâtimentspacieux à Ty Lorch, au bord de la routedu port. Avec une équipe de 5 à 7 com-pagnons charpentiers, «polyvalents danstoutes les tâches du chantier», il déve-loppe encore son activité de constructeurde bateaux en bois. La renommée duchantier est incontestable dans toute la ré-gion, à telle enseigne qu’il est contactépar les responsables du Centre Nautiquedes Glénan pour la réalisation de diffé-rents types d’embarcations. Ainsi, verrontle jour, dans ce chantier naval de Larvor,12 cotres (voilier à un mât) de 7m15 pourl’initiation à la voile et à la croisière, aveccouchettes pour huit personnes à bord.Suivront 8 dogres, bateaux de type hol-landais, d’une longueur de 8m35, gréésen ketch (voilier à deux mâts), dont lesdeux premiers exemplaires, dénommésrespectivement «Larvor» et «Loctudy»seront livrés en Sicile, avec départ de lagare de Pont-l’Abbé via Quimper, à desti-nation de Marseille. L’apogée de sa colla-boration avec le Centre Nautique des Glé-nan sera la construction de «l’Iroise», unbateau de course de 12 mètres de long.

L’orientation «Polyester»Après cette période florissante du chan-

tier, alors que le «Men Du» bar a rem-placé, avec la même convivialité, le «Cafédes flots» en 1968, Marcel a vu son acti-vité régresser à partir des années 70. «Je

sentais la fin du bateau en bois et je nesouhaitais pas me diriger vers laconstruction de bateau à coque acier», serappelle Marcel qui dit «avoir eu le déclicde son évolution par la spécificité d’unchantier douarneniste qui construisait desunités en plastique». Ainsi, en 1976naissait au chantier le premier canot depêche en polyester, le «Bigouden»,réalisé sur un moule de bateau en boisde 4m39. Ce «Bigouden» allait grandiren taille, 4m80, 5m20, 6m20 et même9 mètres… et aussi en notoriété.Quelques 450 unités sortiront du chantierjusqu’à l’été 1987, date de départ en re-traite de Marcel. Si l’espace occupé par lechantier a désormais laissé place à desmaisons d’habitation, l’activité elle-mêmea perduré en migrant sur la zone d’activi-tés en bordure de la rocade de Pontl’Abbé, sous l’appellation «Atelier deConstructions Composites du Finistère»(A.C.C.F).



Les canotsde LoctudyChristian, Jean-Marc, Philippe, Pa-

trice, Michel et les autres, ils sont

une vingtaine à rejoindre chaque

matin leurs canots au ponton des

petits bateaux du port de pêche,

pour aller relever, temps permet-

tant, leurs palangres et filets dans

la baie. L’objectif : capturer du bar

de ligne, de la dorade, de la sole ou

du rouget. De quoi exciter les pa-

pilles…

Leurs bateaux mesurent de 7 à 9 mètres.Ils sont équipés d’un moteur diesel de 80cv environ et d’un «vire», élément princi-pal pour relever le matériel de pêche. Cescanots doivent être polyvalents. En effet,en fonction des coefficients de marée, dela saison ou de la météo, les patrons pas-sent du filet à sole au filet à bar ou à la pa-langre, adaptant ainsi leur matériel auxconditions. Il y a quelques années, quatred’entre eux se sont regroupés pour faireconstruire des bateaux dits «génériques»,diminuant ainsi les coûts de fabrication.«Nous avons totalisé les jauges (1) et leskilowatts (2) de nos anciens bateaux pournous les partager sur quatre canots iden-tiques. Cela nous a permis de faire deséconomies, mais nous aurions encorepu faire mieux» déclare Philippe. A bordles hommes sont seuls, sauf en hiveroù ils naviguent à deux pour des ques-tions de sécurité. Ils assurent ainsi tousles postes d’un équipage. Ces vingtgaillards dans la force de l’âge, formentune bande de copains, tous solidaireset fiers de leur métier. «Nous prati-quons une pêche artisanale, mettantun point d’honneur à proposer dupoisson de qualité en sélection-nant nos prises» déclare Mi-

chel. «D’ailleurs, depuis quelques an-nées, les bars vendus à l’étal sont estam-pillés bar de ligne» rajoute t-il.En moyenne, chaque canot effectue envi-

ron 250 jours de mer par an. «En hiver,certaines périodes de mauvais tempsnous semblent interminables. Il est pri-mordial d’être en mer pour gagner notrevie» souligne Christian. A noter que cesmarins ont décidé à l’unanimité, afin depréserver la ressource, d’arrêter chaqueannée de pêcher le bar durant une périodedite de repos biologique, période de re-production de cette espèce.

Quand ils travaillent à la palangre, les pa-trons doivent dans un premier temps pê-cher leur appât, les lançons, petits pois-sons qui vont servir à «bouéter» lesquelques 750 hameçons répartis sur unetrentaine de lignes. Ces lançons sont pê-chés grâce à un petit chalut au maillagetrès fin ; ils doivent rester bien vivants afind’être des appâts efficaces. En fonction dela saison, les palangres sont soit poséessur la roche, en flottantes, en hiver, soitsur le sable, aux accores des plateaux ro-cheux, en ligne de fond, l’été. L’objectif estle même : capturer le fameux bar de ligne.Au filet, matériel qui nécessite le plus

gros investissement, les séries de 10 à 30filets de 50 mètres sont majoritairementposées sur les bancs de sable. Les filetstrémails ciblent la sole et les droits, lerouget. Les captures se font la nuit. Au le-ver du jour les pêcheurs relèvent (virent)les filets avant de trier la pêche et de filer(poser) à nouveau le matériel jusqu’aulendemain.L’ensemble de la pêche est vendu sous la

criée.Comme dans d’autres métiers de la

pêche, l’avenir reste incertain. «Malheu-reusement le métier est de plus en plusdur d’année en année. La ressourcemanque, et pourtant nous essayons detravailler correctement en sélectionnantnos prises» conclut Jean-Marc.

(1)Exprimée en tonneaux,

elle est la mesure du volume intérieur d’un bateau.

(2)Chaque bateau de pêche est valorisé en kilowatts

qui correspondent à une puissance moteurafin de limiter l’effort de pêche.

Jean-Marc Kerhom, Philippe Tanneau et Michel Gouzien

Une belle prise


L’économie du Pays Bigouden, essen-

tiellement rurale, dépendait aussi,

depuis l’antiquité et dans une large

mesure, du trafic maritime par ca-

botage ou bornage, sa forme mi-

neure. Le rail, la route et probable-

ment aussi d’autres considérations

sonnèrent le glas de ce mode de

transport dans les années 60 (1962).

Rien n’étant définitif, le futur peut

nous réserver des surprises... Un plan

rapproché sur «L’Espoir», un cabo-

teur qui a contribué à l’activité in-

tense du port de commerce.

Les marchandises reçues ou en partancese traitaient surtout au niveau des grosbourgs de Pont-l’Abbé et Plonéour-Lan-vern. Leurs négociants ou grossistes dontcertains étaient également implantés àLoctudy, alimentaient les commerces lo-caux et par ailleurs, en accord avec lesconditions des armements, regroupaientet centralisaient les marchandises desti-nées à l’exportation, que ce soient despommes de terre, image bien connue, outout simplement des produits locaux ja-mais cités. De nombreux capitaines denavires marchands cumulaient, en sus deleur commandement, la fonction d’arma-teur, ceci expliquant en partie le grandnombre de petits caboteurs.

L’Espoir

Bien que de taille modeste (environ 15mètres) pour 31 tonneaux (jauge fran-çaise) et 2,40 mètres de tirant d’eau, com-mandé par Muzellec père, l’Espoir était unsolide navire aux membrures fortes et à lacoque particulièrement soignée : épaissed’environ 50mm et renforcée au niveaudes flancs par de larges bandes de chêneépais en vue d’échouages souvent pré-caires mais indispensables (sable, maërl,

goémon à embarquer). Le bâtiment, par-fois appelé «Dundee», était en réalité un«sloop». Parenthèse : Le «Mgr Duparc»que certains connurent dans les années50 et qui à chaque voyage pouvait embar-quer jusqu’à 160 tonnes de pommes deterre à destination de Casablanca ou Aga-dir, était un «Dundee», lequel, par défini-tion, porte deux mâts avec, contrairementau «cotre à tape-cul», l’artimon juste de-vant la barre.L’Espoir et son «sister-ship» en réduc-

tion, l’Ondine, se ravitaillaient générale-ment à Brest, y compris pour le vin. Na-vire sûr et grâce à sa taille, l’Espoirdescendait occasionnellement la côte sudvers Nantes et parfois Bordeaux.Voici un extrait de son livre de bord

concernant l’un de ses «voyages» au bor-nage (Loctudy - Brest) :Premier février 1933. Entrée au port pour

y débarquer : 58 fûts de vin, 5 caisses de ver-mouth, 2 caisses de confitures, 3 caisses de«Cap Corse», 15 caisses vides, 6 fûts dePorto, 2 barriques de rhum.2 février 1933. Retour à Brest : 42 fûts

vides, 24 caisses de conserves, 356 Kg deconserves (emballages divers), 52 casiers(vides) eau de javel, 17 tonnes de pommes deterre.Sans oublier les droits de port, les frais

de remorquage, etc… quand ce n’étaitpas le prix du péage et du cheval (40 F.)lors de transports de sable du Minou(près de Brest) à Port-Launay ou Lander-neau, voire Le Poulmic.Des marchandises de toutes origines et

concernant tous les secteurs écono-miques transitèrent ou débarquèrent àLoctudy, au rythme d’un à deux cargostous les deux à trois jours, soit donc 150navires par an, voire plus, du début desannées 30 à 1939 (182 bateaux du 1erjanvier au 31 décembre 1939).L’Espoir, toujours lui, était une excellente

vitrine de l’éclectisme de ces produits ja-mais au même endroit. On y trouve, citéspêle-mêle : des caisses de tomate, de Pi-con, des sacs de café, de la lessive, desfûts de bière (comptée en hectolitres), descaisses de mousseux (en novembre), descristaux de soude par tonnes (Friant etTanniou), des tuyaux, des caisses deprunes, de liqueurs et de langoustes, dessacs de sucre, des caisses de Pernod (en1933), du mobilier, des caisses à eau ?(négociant à Loctudy), de la chicorée(1933), des pipes d’alcool (grandes fu-tailles), des fûts d’huile, du vinaigre, dublé, du savon, des pâtes «alimentaires»,des barriques de coaltar, de la ferraille, dela quincaillerie, des caisses de cachou(pour Lesconil), des fruits et des biscuits,des caisses de Crémant, des conservesde l’usine Beziers (Ile-Tudy – 1934), destourteaux (30 tonnes de Quiberon à Pont-l’Abbé le 15/09/35), de la chaux, desfigues, des barils de rogue, du sel (deMerquer), etc… etc… Je n’aurais pasoublié quelque chose ? «Voui, voui»(bretonnisme)… les balles de raphia ! Bref, de véritables «bêtes de somme»

que ces petits caboteurs travaillant pour laplupart à leur compte, souvent à la de-mande, et ne desservant pas que Loctudy.Des bâtiments qui ne s’arrêtaient jamais etqui, on peut le dire, en voyaient de«toutes les couleurs».Les lourdes cargaisons de pommes de

terre, de houille (Cardiff) et parfois debois (troncs de pins) demeuraientl’apanage des grands voiliers et autresvapeurs.L’arrivée de la seconde guerre mondiale

bloquera les activités du port de com-merce, alors en plein élan. «La Coura-geuse», autre caboteur qui fréquentaitLoctudy, fut le dernier bâtiment au com-merce à rallier un port non encore envahile 10 juin 1940. Il ramenait ce jour-là, deNantes, huit tonnes de vinaigre et debière. Par la suite, ce même navire fit en-core, la même année, quelques voyages àNantes et aussi à Groix d’où il ramena 20tonnes de conserves.Fin 1940, 71 navires seulement avaient

été enregistrés au port, soit la moitiémoins qu’en temps de paix. En 1941, lesregistres notent un seul navire, toujours«La Courageuse», pour un voyage àNantes (quatre tonnes de vinaigre et debière) et un autre à Quimper pour rame-ner quatre tonnes de bois. De 1942 à1944, l’activité portuaire fût nulle.

Histoire locale – Jacques MarielSources :

Registres portuaires et livres de bordDocuments de l’époque

Les caboteursde Loctudy

HISTOIRE LOCALELa photographie ci-contre appartient à la période «goémonière»du bâtiment l’Espoir et représente une scène de ramassage de«goémon de coupe» au moyen d’un «bazh-krog».On y remarque aussi la présence de l’annexe de remplissage, lecanot de service et, à droite, la petite échelle pour les parois richesen algues. Le lieu-dit est facile à situer… le maërl, quant à lui,provenait du même endroit.

Reproduction interdite. Collection particulière


HISTOIRE LOCALE

Les Bretonset le servicedes armes3ème partie

De 1905 à 1945

Période de 1905 à 1918Le service militaire universel fut finale-

ment institué par la loi du 21 mars 1905qui stipulait que le contingent passait deuxans dans «l’active» et 23 ans dans «la ré-serve». Les étudiants pouvaient bénéficierd’un sursis d’incorporation. Ainsi prenaitcorps le concept d’une armée émanation dela Nation toute entière, cher à Jean Jaurès,auteur en 1910 d’un livre intitulé «l’arméenouvelle». Une autre raison poussa àl’adoption de cette formule : mettre sur pieden France une armée faite de militairesd’active et de réservistes appelés sous lesdrapeaux, et pouvant égaler en nombre l’ar-mée allemande. Dans la perspective d’unconflit de plus en plus proche, la durée duservice fut portée à trois ans en 1913, per-mettant ainsi la mobilisation de quatre mil-lions d’hommes en 1914.Depuis la loi du 24 décembre 1896, les

marins devaient au titre de l’inscriptionmaritime passer cinq ans dans le serviceactif et deux ans dans la disponibilité. Ace titre, de nombreux bretons servirentsur les vaisseaux de guerre mais aussidans les fusilliers marins «les demoi-selles en pompon rouge» qui s’illustrè-

rent à Dixmude sous les ordres de l’ami-ral Ronarc’h. Les terriens quant à eux,furent mobilisés dans divers corps d’ar-mée, dont notamment le 118ème régi-ment d’infanterie de Quimper et le 86èmeRI de Brest (une complainte populaire«la chanson du 86ème coz» relate lescombats de cette unité).Dans un article publié dans le numéro 37

de cette revue, Pierre Keraël a relaté la par-ticipation des soldats et marins de Loctudyà la Grande Guerre. Le bilan (102 morts),a été comme dans les autres communesbretonnes, très lourd (3,40 % de la popu-lation locale). Le maire de l’époque, Mar-cel Derrien, étant mobilisé comme officierdurant le conflit, c’est son adjoint,Guillaume le Floc’h, ancien combattant dela guerre de 1870, qui assuma la difficilemission d’annoncer les décès aux nom-breuses familles éprouvées. La saignéefut telle que dans son ouvrage «le chevald’orgueil» Per-Jakez Hélias a pu écrireque «lors des messes dominicales dansle Pays Bigouden, presque toutes lesfemmes portaient la coiffe jaune qui étaità l’époque le symbole du deuil».Depuis 1924, un monument aux morts

dû au sculpteur Bikel, émouvant dans sonréalisme, qui représente de vieux parentsbigoudens sur la tombe de leur fils, per-pétue la mémoire des Loctudistes mortsau Champ d’Honneur.A l’échelle de la Bretagne, le nombre de

250 000 tués au combat avancé par undéputé du Morbihan, Joseph Cadic, a étérevu à la baisse en répertoriant les nomsfigurant sur les monuments aux morts deBretagne. Il est estimé par l’historien JoëlCornette à 150 000 hommes. Des survi-vants blessés ou gazés souffrirent desconséquences de la guerre durant touteleur vie. Dans un magnifique poème, Argedour vraz – Le grand veilleur, le bardeBleimor (Jean-Pierre Calloc’h) de Groix,mort au combat le 10 avril 1917, a suillustrer dans sa langue natale le sens dusacrifice de ses compatriotes.Lors de l’institution de la carte du com-

battant en 1926, 290 000 titres, dont80 207 dans le Finistère, ont été délivrésaux bretons ayant servi trois mois dansune unité déclarée combattante ou ayantété cités ou blessés. La même distinctionet la retraite du combattant furent aussi at-tribuées aux anciens soldats de 1870.Deux associations qui comportaient des

sections à Loctudy furent créées pourdéfendre leurs droits et remplir le devoirde mémoire, notamment lors de la com-mémoration de l’armistice du 11 no-vembre. Ce sont l’Union Nationale desCombattants et l’Union Bretonne desCombattants.

Entre deux guerresEntre 1918 et 1940, la durée du service

militaire évolua mais fut fixée de manièredurable à 18 mois. Les appelés effectuaient«leur temps» de service dans divers régi-ments (d’infanterie, de cavalerie notam-ment). Ceux de la classe 1937 furent main-tenus ou rappelés en raison de la tensioncroissante provoquée par l’expansion-nisme du régime hitlérien (annexion del’Autriche et de la Tchécoslovaquie). De cefait, en comptant les années de guerre et decaptivité, ils restèrent sept ans sous lesdrapeaux. Les inscrits maritimes quant àeux, devaient servir pendant 18 mois, pourune grande partie sur les vaisseaux de lamarine, alors en pleine expansion.

Cérémonie lorsde la Libération en août 1944devant la Mairie-Ecole

Soldats «en herbe» à l’école des garçonsdu Bourg vers 1900


HISTOIRE LOCALE

Loctudy fournit aussi des engagés dési-reux de servir sur les mers et dans l’Em-pire (il existait à Brest un régiment d’in-fanterie coloniale). La proportion desBretons dans la Marine Nationale étaittrès forte : ainsi en 1932, sur un effectiftotal de 59 000 hommes, 27 000 prove-naient de notre province.Dans la commune, une certaine tradition

militaire subsistait dans le corps des sa-peurs-pompiers, doté d’un uniforme et di-rigé par d’anciens gradés. Pour autant nosédiles firent preuve d’un pacifisme demauvais aloi au moment où les périlss’accroissaient : ainsi en 1931 le ConseilMunicipal refusa d’allouer à l’Union Spor-tive Loctudiste, une subvention au motifque la société voulait «préparer les jeunesgens à la guerre au lieu de maintenir l’es-prit de paix en s’occupant uniquement desexercices physiques». Et pourtant la ré-serve constituait un pilier pour les arméesqui organisaient des «périodes» d’entrai-nement dans les casernes et dansles camps. La commémoration del’armistice du 11 novembre revêtaitchaque année une grande solennité,en présence à l’époque de quelquesanciens combattants de 1870. Lamesse du souvenir et la cérémonie aumonument aux morts étaient suiviesd’un banquet convivial, une solide tra-dition patriotique s’est ainsi ancréedans notre vie communale.

La guerre 1939-1945Répondant à l’ordre de mobilisation gé-

nérale le 3 septembre 1939, les militairesde Loctudy rejoignirent leurs unités à par-tir de la gare de Pont-l’Abbé. Ce fut d’abord«la drôle de guerre», appelée ainsi parceque rien de majeur ne se passa entre sep-tembre 1939 et mai 1940. Ce fut ensuite lafulgurante offensive allemande qui occa-sionna le repli sur Dunkerque. Sept Loctu-distes trouvèrent la mort au champ d’hon-neur durant cette période.Après la débâcle, l’armistice conclu le 24

juin 1940 par le Maréchal Pétain imposa àla France des conditions drastiques.En conséquence 83 militaires de l’armée

de terre, sauf les anciens combattants de

1914-1918, furent faits prisonniers et diri-gés vers l’Allemagne pour une durée decinq ans. D’autres continuèrent à servirdans les troupes stationnées dans l’Empirefrançais et reprirent le combat en 1942après le débarquement américain enAfrique du Nord.La flotte étant «laissée à la disposition du

gouvernement français pour la sauvegardede ses intérêts dans son empire colonial»,les marins furent maintenus et progressi-vement démobilisés. Sept d’entre eux, ori-ginaires de Loctudy, subirent l’attaque de laflotte anglaise à Mers-El-Kébir en juillet1940, épisode tragique qui les a marquésà vie. D’autres connurent le sabordage dela flotte à Toulon en 1942.Répondant à l’appel du 18 juin lancé par

le Général de Gaulle, Noël Stéphan àl’image des commandants Lazennec et deRotalier qui se sont fixés à Loctudy, desmarins de l’Ile de Sein et des 17 guilvi-nistes dont l’odyssée a été narrée par Jean-Pierre Berrou dans la revue Cap Caval, arejoint la Grande-Bretagne. Son aventuremérite d’être racontée : au mois de juin1940, Noël qui pratiquait la pêche à Saint-Quay-Portrieux avec son cousin PierreMagnan, patron d’un chalutier, participa àl’opération de sauvetage des militaires al-liés cernés à Dunkerque, à l’appel du gou-vernement britannique. Il s’engagea dansles Forces Navales Françaises Libres le 1eraoût 1940 et servit sur le contre-torpilleur«Le Triomphant» sur toutes les mers duglobe jusqu’en 1945. Il est décédé en Aus-tralie où il s’était fixé après son mariage.

Selon l’historien Jean-François Muraciolleun français libre sur cinq était breton.Pendant l’occupation un groupe de résis-

tance affilié à «Libération Nord» composéessentiellement de réfractaires au Servicede Travail Obligatoire (STO) en Allemagne,se constitua à Loctudy. Devenue une com-pagnie du Bataillon FFI Bigouden, il parti-cipa en 1944 aux combats des pochesd’Audierne et de Lorient. 32 de sesmembres furent intégrés dans l’armée ré-gulière pour la durée de la guerre. Ils pri-rent part aux combats de libération de laFrance et pour certains aux opérationsd’Indochine. 56 323 cartes du combattantont été délivrées dans le Finistère au titrede cette guerre.Loctudy qui fut libérée le 4 août 1944, dut

attendre juillet 1945 pour vivre le retourémouvant de ses prisonniers. La communea payé un lourd tribut à cette guerre : sur lemonument sont inscrits les noms de 30morts pour la France, victimes de leur sa-crifice dans les armées et dans la Résis-tance.En sus de l’Union Nationale des Combat-

tants et de l’Union Bretonne des Combat-tants, seule association vivace aujourd’hui(50 membres), fut constituée l’Associationdes Anciens Prisonniers de Guerre.Le maire a remis en juin dernier à vingt-

deux anciens combattants de cetteguerre le diplôme d’honneur délivré parle gouvernement en hommage à leurcombat pour la liberté du pays.La cérémonie commémorative de l’ar-

mistice du 8 mai 1945 a le mérite derassembler autour de la populationchaque année ceux qui combattirentdans les Armées d’Afrique, les ForcesFrançaises Libres et dans la Résistance.

Remerciements à Monsieur Lechatde l’Office National des Anciens Combattants

Inauguration du monument aux morts en 1924en présencedes anciens combattants de 1870

Revue «La France Libre»

Un marin en 1914

Un fantassin en 1914


Ingrédients (pour 6 à 8 personnes)- un paquet de lasagnes

- 500g de poisson en filet

(lieu, cabillaud, anon…)

- 300g de moules ou coques

- 2 belles échalotes

- 1 oignon

- 2 décilitres de vin blanc

- 1 cuiller à café rase de curry

- 1 cuiller à soupe de farine

- 1 noix de beurre

- 1 décilitre de crème

- Sel, poivre, fromage râpé

- 1 petite boîte de champignons de Paris

Préparation- Les lasagnes : dans une grande

quantité d’eau bouillante, faire cuireles lasagnes 5mn, afin qu’elles ac-quièrent leur format définitif ; égoutteret sécher sur un torchon.

- la sauce : hacher très finement les 2échalotes, les faire fondre dans unegrosse noix de beurre, ajouter le curry,le jus de moules, quelques cuillers àsoupe de court bouillon, la crèmefraîche et monter en béchamel peuépaisse.

- Le poisson : faire un court bouillon(1 décilitre de vin blanc, sel poivre,laurier, thym, oignon…), porter à ébul-lition et plonger les filets de poisson 3à 4 minutes. Egoutter puis émiettergrossièrement. Faire ouvrir lesmoules (1 décilitre de vin blanc, lau-rier, thym, sel, poivre…) ; récupérer lejus et décortiquer les moules.

- Etape finale : mélanger le poissonémietté, les moules et champignons,puis verser la sauce. Dans un plat, dis-poser successivement les couches delasagne et le mélange (4 couchesmaxi). Finir par la sauce. Ajouter le fro-mage râpé et enfourner (25mn à 180°).

On peut parsemer le plat, selonconvenance, d’origan ou marjo-laine avant de mettre au four.On peut aussi mettrequelques langoustines dé-cortiquées.

LA RECETTE

Les lasagnesau poissonde Popaul

RESO 29,l’emploi dansl’hôtellerie-restauration

L’association RESO 29 a pourbut de lutter contre la précaritéde l’emploi dans le secteur de

l’hôtellerie restauration. Ses adhérents, 90au total sur le département du Finistère,sont dans une démarche nouvelle de pro-position d’emplois. Certains d’entre euxse trouvent sur des territoires qui ne sontpas toujours desservis par les transportsen commun, ce qui pose des problèmesde déplacement aux demandeurs d’em-ploi qui, de ce fait, ont du mal à retrouverun travail.RESO 29 peut être une solution. L’asso-

ciation travaille également avec les pôlesemplois, les PLIE (Pôles locaux pour l’in-sertion et l’emploi), les différentes mai-sons de l’emploi et les missions localesdu territoire.Site internet de RESO 29 :www.resoemploi.fr

La qualité de l’eaude votre robinet

L’eau de votre robinet est fournie parl’usine communautaire de Bringall àPont-l’Abbé. Cette usine, qui a fait

l’objet d’une importante modernisationen 2008, est une des installations lesplus performantes du Département. Laqualité de l’eau qui vous est distribuéefait l’objet d’un contrôle de qualité,chaque mois, par la DASS (Ministèrede la santé). Le compte rendu de cecontrôle est disponible à la mairie etpeut être consulté sur le site internet dela commune, à la rubrique infos pra-tiques/qualité de l’eau du robinet.A la suite d’une émission de France 3

sur la qualité de l’eau potable enFrance, la communauté de communesavait publié un communiqué que vouspouvez retrouver sur le site Internet dela Loctudy.

http://www.loctudy.fr/loctudy/ville_de_loctudy/accueil/qualite_de_l_eau_potable_a_loctudy

A SAVOIR

Les lasagnes à la modebigoudène

DR

DR

LOCTUDY PRATIQUE

L’ÉTATCIVIL2010

HIVERBIENVENUE À…12.05.2010 Yanis CADIOU18.05.2010 Siana HOQUET12.06.2010 Klervi COËNT30.07.2010 Noan DUVERT06.08.2010 Pénélope MORIER11.08.2010 Estelle AMET24.08.2010 Célia BASSEMENT27.08.2010 Eileen CORRE

FÉLICITATIONS À…22.05.2010 Alexandre REUGE et Lucile ESVAN29.05.2010 Jérôme ANDRO et Isabelle SIOU05.06.2010 Mathieu OLLIVIER et Jennifer LALÉOUSE19.06.2010 Pascal LE CARRÉ et Patricia CUMUNEL19.06.2010 Patrick LORENTZ et Socheat SUM26.06.2010 Edouard PANON DESBASSAYNS de RICHEMONT

et Nolwenn BELBÉOC’H26.06.2010 Raymond GLOUX et Françoise VIGOUROUX12.07.2010 Youri DEVILLE et Candice MASSE23.07.2010 Matthieu CARLIER et Armelle STEPHAN06.08.2010 Johann DANGREVILLE et Solenn LE TAREAU07.08.2010 Benoît MYCHAK et Marianne KERFRIDEN21.08.2010 Clément COEFFE et Claire GLOAGUEN04.09.2010 Pierre VERNAY et Patricia FOLLÉAS10.09.2010 Thomas LARNICOL et Aurelie GARDEL

SOUVENIRS DE…04.05.2010 Maurice LE CAM époux THIENNEAU - 73 ans08.05.2010 Jean Louis LE BOËNNEC veuf PENVEN - 86 ans12.05.2010 Germaine MORVAN veuve QUÉFFELEC - 89 ans15.05.2010 Georgette AUTRET veuve LE BLÉIS - 88 ans18.05.2010 Lucia TANNEAU veuve CAP - 103 ans01.06.2010 Blandine CAMUS veuve BACHELET - 89 ans01.06.2010 Denise LE ROUX veuve GIRAULT - 83 ans09.06.2010 Patrick LE ROUX veuf LE LAY - 51 ans09.06.2010 Pierre DENIS époux CLAIR - 75 ans25.06.2010 Maurice BERLENGUER veuf AUCLAIR - 90 ans16.07.2010 Lucienne LE FLOCH veuve QUINIOU - 86 ans20.07.2010 Corentin LE ROUX - 77 ans24.07.2010 Pierre, Louis LE PAPE époux TUAL - 81 ans01.08.2010 Maximilienne MÉNARD - 80 ans11.08.2010 André THIÉBAULT veuf DUCROCQ - 96 ans11.08.2010 Michel L’ARVOR - 52 ans14.08.2010 Berthe LE REUN veuve JAOUEN - 90 ans31.08.2010 Hélène LAVANANT veuve FRIANT - 88 ans07.09.2010 Pierre LE GALL époux GAUTRET - 94 ans

COLLECTE DES ORDURES MENAGERES(02 98 87 80 58)Le mercredi sur toute la commune :-Bacs individuels-Sacs jaunes

CONTENEURS SPECIALISESEn centre ville et divers quartiers, verre, journaux.Les piles électriques sont à déposer en mairie, dansles commerces ou dans les déchetteries.

DECHETTERIESMunicipale, à Kéruno seulement les déchets de jar-din, lundi, mercredi et samedi de 9h à 12h etde 14h à 18h Dépôt de tous autres matériaux selon horaires va-riables :Combrit 02 98 51 31 42Plobannalec 02 98 82 26 76Plomeur 02 98 82 10 33

HORAIRES DE LA DECHETTERIEDE PLOBANNALECDu lundi au vendredi,de 08 h 30 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00le samedi,de 09 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00Les déchets verts et encombrants ne sont plus ra-massés, sauf cas particuliers dans le cadre de l’aidesociale. (inscription en mairie)

Pour recevoir l'Estran par voiepostale ou si vous avez changéd'adresse, nous vous remercionsde vous adresser à :

Maison des associations,9 rue de Poulpeye 29750 LOCTUDY.

Tél. [email protected]

Par ailleurs, la revue municipale est télé-chargeable sur www.loctudy.fr

Pour les personnes mal-voyantes, L’Es-tran An Aod Veo est disponible en ver-sion audio sur cd à la médiathèque ousur le site de la commune.

9 OCTOBRETHEÂTRE

L'ATELIER, pièce de Jean-Claude Grim-berg, mise en scène Céline Poli

Dans un petit coin de Paris entre 1945 et 1952, dans un ate-lier de confection, on coud, on pique, on taille. On rit, on

pleure, on râle...On tente comme on peut d'oublier les annéesnoires, de retrouver la joie de vivre et d'espérer en l'avenir.

Une pièce qui taille sur mesureun portrait de l'immédiat après-guerre.

Tranches de vie, instants volés...Huit années se déroulent au rythme des machines à coudre.

20h30 tarif plein : 8€

tarif réduit : 6€

10 OCTOBRELECTURE SPECTACLE

Compagnie Passeparole"UNE HEURE AVEC JACQUES PREVERT"

Dur avec les durs, mou avec les doux, Prévert, libertaire ettendre, toujours débordant d'insolence.

17h00Entrée Libre

12 OCTOBRECINE CLUB Cycle GABIN

"Pépé le MOKO" 1936un film de Julien Duvivier

avec Jean Gabin, Mireille Balin.Guidée par l'inspecteur Slimane, la police tente désespé-

rement de mettre la main sur Pépé le Moko, un célèbreet dangereux malfaiteur cache quelque part dans la cas-

bah d'Alger. Fuyant une nouvelle fois la police,Pépé rencontre une magnifique jeune femme du nom

de Gaby et en tombe amoureux.20h30

Tarif : 2 €

7 NOVEMBRESALON

TROC DES LOUSTICSEnfants : jouets, livres, CD, DVD,

vélos, patinette, rollers etc...Parents : vêtements "bébé" et objets de puériculture

10h à 18hEntrée : 1,50€, gratuit pour les moins de 12 ans

Tarifs :(les tarifs comprennent les chaises et les tables)

INTERIEUR UNIQUEMENT:4.50 € le mètre linéaire adulte.

2.00 € le mètre linéaire exposantenfant de moins de 16 ans.

16 NOVEMBRECINE CLUB Cycle GABIN

"LA GRANDE ILLUSION" 1937un film de Jean Renoir

avec Jean Gabin, Pierre Fresnay, Erich VonStroheim

Pendant la 1ere guerre mondiale, le capitaine Boeldieu et lelieutenant Maréchal sont faits prisonniers au camp Hall-

bach. Ils font connaissance avec leurs nouveaux "compa-gnons de chambrée", prisonniers comme eux : Rosenthal,

un bourgeois parisien, Cartier, un acteur et deux autres offi-ciers. Ensemble ils décident de tout mettre en oeuvre pour

s'évader et se mettent à creuser un souterrain.20h30

Tarif : 2 €

www.loctudy.fr

28 NOVEMBRESALON MARCHE HUMANITAIRE10h00 à 18h00ENTREE GRATUITE

3 DECEMBREFESTIVAL THEÂTRE A TOUT AGE"LA REINE DES COULEURS"Cie LES VOISINSUne petite reine habite seule dans son château. Tout estblanc. La vie serait bien ennuyeuse, s'il n'y avait pas làquelqu'un qui intervient pour apporter de la couleur auspectacle. Mais qu'est-ce qui se passerait, si on en met-tait trop? C'est au milieu des images peintes en direct parEva Noell que se déplace la petite reine, animée par PaulOlbrich. La technique vidéo se confronte au théâtred'ombre traditionnel dans un jeu de couleurs, de mu-sique, de lumières.14h00 SEANCE SCOLAIRE

5 DECEMBRETHEÂTREFIVE O'CLOCK de Mireille Valadoupar la Cie du théâtre les III coupsMalgré ses paysages sublimes, cliff Island demeure uneîle méconnue et isolée. Au Five O'Clock, unique hôtel del'île, l'horloge s'est arrêtée sur l'heure du thé et de sesscones. Une immuabilité que certains veulent préserver àtout prix. C'est sans compter sur le sursaut désespéré dePeggy pour vivre et connaître l'amour.L'action a pour cadre le Five O'Clock, unique hôtel del'île britannique de Cliff Island (introuvable sur les cartesmarines), en juillet 1914. Five O'clock, une comédie poli-cière écrite par Mireille Valadou, une des comédiennes etmise en scène par Dominique Dieterlé.17h00

ENTREE LIBRE

11 et 12 DECEMBRESALON MARCHE DE NOËL10h00 à 18h00ENTREE GRATUITE

14 DECEMBRECINE CLUB Cycle GABIN"QUAI DES BRUMES" 1938Un film de Jean Carméavec Jean Gabin, Michel Simon,Michèle MorganUn déserteur de l'armée coloniale se terre dans le portdu Havre. C'est là qu'il rencontre une très belle jeune fillemais le destin les séparera tragiquement.20h30 Tarif : 2€

LOCTUDYART &CULTURE

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Réservations et renseignements au LACRue Ar Poul Gleut Vian - KerandouretBP 05 29750 LOCTUDY CEDEXTél : 02 98 87 92 67Fax : 02 98 87 93 10Mail : [email protected]