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J Radio1 2005;86:1228-1453 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2005 lundi 17 octobre Séances scientifiques et thématiques Urgences cervico-faciales Séance organisée par le CIREOL et le groupe de travail SFR-Urgences Responsables : François-Michel Lopez, Guy Moulin Objectifs pédagogiques Diagnostics et gestes d'urgence. Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. Président : François-Michel Lopez Modérateur : Jean-Claude Ferrié 10 h30 Durée : 10 minutes URGENCES MAXILLO-FACIALES : INTRODUCTION P TAOUREL MONTPELLIER - FRANCE Résumé : La radiologie maxillo-faciale est considérée par de nom- breux radiologues comme une radiologie très spécialisée nécessitant une expertise particulière. Aux urgences, les radiologues présents sont souvent non spécialisés en imagerie maxillo-faciale, il leur est cepen- dant posé un certain nombre de questions quant au siège précis et au risque potentiel d'une fracture maxillo-faciale ou du rocher, quant à l'extension d'une cellulite ou quant à la cause d'une hémorragie. Mots clés : ORL - Urgences 10 h42 Durée : 20 minutes TRAUMATISMES MAXILLO-FACIAUX ET DE L'ETAGE ANTERIEUR DE LA BASE JC FERRIE, X DUFOUR POITIERS - FRANCE Résumé : La prise en charge thérapeutique des traumatismes faciaux et crânio-faciaux repose sur un bilan exhaustif des fractures et des déplacements osseux ainsi que des lésions neuro-méningées ou orbi- taires associées. Le bilan clinique est indispensable pour rechercher des signes orientant vers une fracture complexe (mobilité anormale, troubles oculaires, rhinorrhée). La radiographie standard reste utile pour les fractures mineures ou mandibulaires. Elle est obsolète dans un contexte de fracture complexe, de traumatisme crânio-facial ou de patient polytraumatisé. La tomodensitométrie est alors indispensable pour une étude multiplan et volumique précise des lésions osseuses et neuro-orbitaires. Le développement des appareillages multidétec- teurs permet actuellement l'obtention rapide d'une imagerie répon- dant à ces critères. Même si le bilan des lésions neurologiques, viscérales et rachidiennes est au premier plan (polytraumatisé, trau- matismes cranio-faciaux), l'acquisition est contemporaine du reste du bilan et est généralement réalisée à l'admission du patient. Une connaissance des mécanismes, des classifications et des implications thérapeutiques des traumatismes faciaux, et crânio-faciaux permet une étude synthétique et adaptée des données tomodensitométriques. Une analyse dans les plans transverse, frontal et sagittal et une étude osseuse et des parties molles sont toujours nécessaires. Une étude volumique ou selon certains plans de reconstruction oblique (plancher orbitaire) est souvent utile. Mots clés : Massif facial, traumatisme 11 ho8 Durée : 20 minutes TRAUMATISMES PETRO-MASTOIDIENS J CHAGNAUD, C LAPIERRE, J SCHMITZ MARSEILLE - FRANCE Objectifs : Présenter les objectifs, les techniques de réalisation et les indications respectives des examens d'imagerie dans la prise en charge des traumatismes pétro-mastoïdiens. Résumé : L'exploration des traumatismes pétro-mastoïdiens ne revêt qu'exceptionnellement un caractère d'extrême urgence. La radiologie standard n'a en pratique plus aucun rôle à jouer. La tomodensitomé- trie en haute résolution, si possible avec reconstructions multiplanai- res, est la méthode de choix à la recherche d'une atteinte du labyrinthe, du méat auditif interne, du canal du nerf facial, du canal carotidien, d'une extension au sphénoïde, de signes de brèche ostéo- durale, d'une lésion de la chaîne ossiculaire. Si elle est réalisée en urgence, elle doit être systématiquement précédée d'une exploration TDM encéphalique standard, en contraste spontané et avec analyse de l'ensemble des coupes en fenêtres osseuses. L'IRM est d'intérêt restreint : elle serait utile dans les rares paralysies faciales post-trau- matiques sans fracture du rocher. L'angio-IRM ou l'angiographie sont réservées aux suspicions de fistules carotido-caverneuses ou de dissections carotidiennes. Conclusion : La tomodensitométrie est le maître examen. On doit se garder d' être trop restrictif pour ne pas occulter une lésion controla- térale, une extension à la base du crâne, un hématome péri-cérébral, une pneumencéphalie ou des lésions parenchymateuses associées. "* Mots clés : Rocher, traumatisme

Urgences cervico-faciales

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Page 1: Urgences cervico-faciales

J Radio1 2005;86:1228-1453 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2005 lundi 17 octobre

Séances scientifiques

et thématiques

Urgences cervico-faciales

Séance organisée par le CIREOL et le groupe de travail SFR-Urgences

Responsables : François-Michel Lopez, Guy Moulin

Objectifs pédagogiques Diagnostics et gestes d'urgence. Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie.

Président : François-Michel Lopez

Modérateur : Jean-Claude Ferrié

10 h30 Durée : 10 minutes

URGENCES MAXILLO-FACIALES : INTRODUCTION P TAOUREL MONTPELLIER - FRANCE

Résumé : La radiologie maxillo-faciale est considérée par de nom- breux radiologues comme une radiologie très spécialisée nécessitant une expertise particulière. Aux urgences, les radiologues présents sont souvent non spécialisés en imagerie maxillo-faciale, il leur est cepen- dant posé un certain nombre de questions quant au siège précis et au risque potentiel d'une fracture maxillo-faciale ou du rocher, quant à l'extension d'une cellulite ou quant à la cause d'une hémorragie.

Mots clés : ORL - Urgences

10 h42 Durée : 20 minutes

TRAUMATISMES MAXILLO-FACIAUX ET DE L'ETAGE ANTERIEUR DE LA BASE JC FERRIE, X DUFOUR POITIERS - FRANCE

Résumé : La prise en charge thérapeutique des traumatismes faciaux et crânio-faciaux repose sur un bilan exhaustif des fractures et des déplacements osseux ainsi que des lésions neuro-méningées ou orbi- taires associées. Le bilan clinique est indispensable pour rechercher des signes orientant vers une fracture complexe (mobilité anormale, troubles oculaires, rhinorrhée). La radiographie standard reste utile pour les fractures mineures ou mandibulaires. Elle est obsolète dans un contexte de fracture complexe, de traumatisme crânio-facial ou de patient polytraumatisé. La tomodensitométrie est alors indispensable pour une étude multiplan et volumique précise des lésions osseuses et neuro-orbitaires. Le développement des appareillages multidétec- teurs permet actuellement l'obtention rapide d'une imagerie répon- dant à ces critères. Même si le bilan des lésions neurologiques, viscérales et rachidiennes est au premier plan (polytraumatisé, trau- matismes cranio-faciaux), l'acquisition est contemporaine du reste du bilan et est généralement réalisée à l'admission du patient. Une

connaissance des mécanismes, des classifications et des implications thérapeutiques des traumatismes faciaux, et crânio-faciaux permet une étude synthétique et adaptée des données tomodensitométriques. Une analyse dans les plans transverse, frontal et sagittal et une étude osseuse et des parties molles sont toujours nécessaires. Une étude volumique ou selon certains plans de reconstruction oblique (plancher orbitaire) est souvent utile.

Mots clés : Massif facial, traumatisme

11 ho8 Durée : 20 minutes

TRAUMATISMES PETRO-MASTOIDIENS J CHAGNAUD, C LAPIERRE, J SCHMITZ MARSEILLE - FRANCE

Objectifs : Présenter les objectifs, les techniques de réalisation et les indications respectives des examens d'imagerie dans la prise en charge des traumatismes pétro-mastoïdiens. Résumé : L'exploration des traumatismes pétro-mastoïdiens ne revêt qu'exceptionnellement un caractère d'extrême urgence. La radiologie standard n'a en pratique plus aucun rôle à jouer. La tomodensitomé- trie en haute résolution, si possible avec reconstructions multiplanai- res, est la méthode de choix à la recherche d'une atteinte du labyrinthe, du méat auditif interne, du canal du nerf facial, du canal carotidien, d'une extension au sphénoïde, de signes de brèche ostéo- durale, d'une lésion de la chaîne ossiculaire. Si elle est réalisée en urgence, elle doit être systématiquement précédée d'une exploration TDM encéphalique standard, en contraste spontané et avec analyse de l'ensemble des coupes en fenêtres osseuses. L'IRM est d'intérêt restreint : elle serait utile dans les rares paralysies faciales post-trau- matiques sans fracture du rocher. L'angio-IRM ou l'angiographie sont réservées aux suspicions de fistules carotido-caverneuses ou de dissections carotidiennes. Conclusion : La tomodensitométrie est le maître examen. On doit se garder d' être trop restrictif pour ne pas occulter une lésion controla- térale, une extension à la base du crâne, un hématome péri-cérébral, une pneumencéphalie ou des lésions parenchymateuses associées. "* Mots clés : Rocher, traumatisme