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S316 87 e réunion annuelle de la Société franc ¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique fication d’examen neurologique n’a été constatée dans la phase postopératoire. Ce travail a été comparé à la littérature ainsi qu’à la série historique de kyphoplasties de la Société franc ¸aise de chirur- gie du rachis 2011. Alors qu’aucune étude sur remplissage n’est publiée, on constate que le remplissage du ciment est meilleur pour la vertébroplastie. La survenue de fuites (43 %) est compara- ble à la littérature. L’évolution actuelle des ciments fera diminuer l’incidence de cette complication. Ces fuites sont sans conséquence neurologique.3 http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.105 143 Utilisation d’un dispositif de fluoronavigation 3D peropératoire dans la chirurgie du rachis. Résultats préliminaires Sébastien Ruatti , Phlippe Merloz , Jérôme Tonetti , Michel Milaire , Arnaud Bodin , Ahmad Eid , Gael Kerschbaumer , Aurélien Courvoisier , Nicolas Maisse , Alexandre Moreau-Gaudry , Emilie Chipon , Caroline Dubois , Jérôme Troccaz CHRU de Grenoble, hôpital Nord, avenue des Maquis-du-Grésivaudan, 38700 La Tronche, France Auteur correspondant. Introduction.— La malposition des implants en particulier pédicu- laires dans la chirurgie du rachis peut entraîner des complications neuro vasculaires et mécaniques. Le but de cette étude est de comparer le taux de tra- jets extrapédiculaires et l’exposition aux radiations dans deux groupes de patients : l’un bénéficiant d’une instrumentation « conventionnelle » (groupe A) et l’autre d’une fluoronavigation 3D (groupe B). Il s’agit d’une étude prospective, randomisée monocen- trique. Nous rapportons les résultats préliminaires sur 73 patients. Patients et méthode.— Nous avons procédé à la mise en place d’implants pédiculaires (vis ou trocarts de cimentoplastie) dans les deux groupes : A, 41 patients (117 implants) et B, 32 patients (53 implants). Nous avons colligé le temps et la dose absorbée par le chirurgien (en mSv) lors de la mise en place de deux implants pédiculaires (une vertèbre). Le positionnement des implants a été évalué sur une tomo- densitométrie post opératoire, selon les critères définis par Fu [1] par deux radiologues indépendants. Résultats.— Quinze implants/117 étaient extra pédiculaires (groupe A 12,82 %) contre 2/53 (groupe B 3,77 %). Concernant le temps opé- ratoire par vertèbre, il était de 7,72 minutes (groupe A) contre 16,64 minutes (groupe B). La dose d’irradiation rec ¸ue par l’équipe chirurgicale au cours de l’instrumentation d’une vertèbre était de 0,73 mSv (groupe A) contre 0,59 mSv (groupe B). Tous ces résultats étaient statistiquement significatifs (p < 0,05). Discussion.— Au cours des chirurgies rachidiennes conventionnelles, la littérature rapporte des taux de trajets extrapédiculaires de 10 à 48 % selon les séries contre 2 à 10 % dans les séries naviguées en fonction du type de niveau instrumenté. Dans notre série, le taux atteignait les limites basses dans les groupes A (12,82 %) et B (3,77 %). Concernant le temps opératoire plus important dans le groupe B, le calibrage des instruments chirurgicaux et l’acquisition des images en étaient les principales causes, dans la littérature comme dans notre série. Cependant, la courbe d’apprentissage et l’expérience du chirurgien permettent de le diminuer significativement. La dose d’irradiation était plus basse dans le groupe B, lié essen- tiellement à l’éloignement de la source d’irradiation. Conclusion.— Les résultats préliminaires sont très encourageants en termes de précision et d’irradiation. Le temps opératoire est à rapporter au bénéfice apporté au patient et l’interprétation des résultats est à moduler en fonction du type d’implant et du niveau instrumenté. D’autres patients sont à inclure pour fiabiliser les résultats sur une plus grande série. Références [1] Fu. Acta Orthop Scand 2004;75:730—5. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.106 144 La chirurgie mini-invasive des fractures du rachis thoracolombaire est-elle maxi-irradiante ? Nicolas Bronsard , Tah bi Boli , Maxime Challali , Bernard Padovani , Ghislaine Bruneton , Alain Fuchs , Fernand de Peretti Hôpital Saint-Roch, 5, rue Pierre-Dévoluy, PC traumatologie, 3 e étage, ascenseur D, 06000 Nice, France Auteur correspondant. Objectif.— Comparer l’irradiation survenant lors des procédures percutanées par rapport aux procédures classiques à foyer ouvert pour les fractures du rachis thoracolombaire sans déficit neurolo- gique. Patients et méthode.— Soixante patients d’âge moyen de 42,5 ans étaient repartis en deux groupes comparables (ORIF et CRIF). Durant la chirurgie percutanée (CRIF) ou en chirurgie conventionnelle (ORIF), des radioscopies de contrôle régulières et un scanner ont été faits pour vérifier la restauration anatomique et la sécurité des vis pédiculaires. Plusieurs paramètres ont été étudiés : temps opératoire, la durée de la radioscopie, la dose délivrée d’irradiation de radioscopie (PDS) et le PDL du scanner postopératoire, la perte sanguine, le temps hospitalisation et la douleur postopératoires (Eva). Résultats.— Dans cette étude, avec un recul moyen de 25,52 mois, il n’y a pas de différence significative au niveau des facteurs épi- démiologiques (âge, le sexe, le niveau lésionnel, la classification de la fracture selon Magerl, la cyphose vertébrale locale préopé- ratoire, le délai opératoire et la fréquence des chirurgies par voie antérieure secondaire). Nous avons observé que la chirurgie percutanée est trois fois plus irradiante (dose efficace) que la chirurgie à foyer ouvert mais six fois moins irradiante que le premier scanner postopératoire. La douleur (Eva) en chirurgie mini-invasive était significativement plus faible et permet une déambulation précoce et une reprise plus rapide des activités personnelles et professionnelles. Cependant, il n’y avait pas de différence significative concernant la durée d’hospitalisation, la satisfaction, la malposition des vis, la cyphose vertébrale après réduction et son maintien à long terme. Conclusion.— La chirurgie percutanée permet d’obtenir les mêmes résultats radiocliniques par rapport à la chirurgie à foyer ouvert mais au prix d’une irradiation plus élevée. Cette dose d’irradiation reste toute fois relative quand on la compare au scanner postopé- ratoire qui est encore plus irradiant. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.107 145 Étude prospective et comparative entre la voie d’abord externe minimale invasive et la voie d’abord externe standard dans le traitement par vis plaque DHS des fractures pertrochantériennes Amine Marzouki , Faouzi Boutayeb CHU Hassan II, 30000 Fès, Maroc Auteur correspondant. Introduction.— L’ostéosynthèse des fractures pertrochantériennes par vis plaque DHS se pratique classiquement en exposant la partie proximale du fémur de manière extensive, sauf qu’on peut le faire de manière beaucoup moins invasive, sans aborder le foyer et sans désinsérer le muscle vaste latéral par une mini voie d’abord. Nous

Utilisation d’un dispositif de fluoronavigation 3D peropératoire dans la chirurgie du rachis. Résultats préliminaires

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43tilisation d’un dispositif de fluoronavigation 3Deropératoire dans la chirurgie du rachis. Résultatsréliminairesébastien Ruatti ∗, Phlippe Merloz , Jérôme Tonetti ,ichel Milaire , Arnaud Bodin , Ahmad Eid , Gael Kerschbaumer ,urélien Courvoisier , Nicolas Maisse , Alexandre Moreau-Gaudry ,milie Chipon , Caroline Dubois , Jérôme Troccaz

CHRU de Grenoble, hôpital Nord, avenue desaquis-du-Grésivaudan, 38700 La Tronche, France

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ntroduction.— La malposition des implants en particulier pédicu-aires dans la chirurgie du rachis peut entraîner des complicationseuro vasculaires et mécaniques.e but de cette étude est de comparer le taux de tra-ets extrapédiculaires et l’exposition aux radiations dans deuxroupes de patients : l’un bénéficiant d’une instrumentationconventionnelle » (groupe A) et l’autre d’une fluoronavigation 3D

groupe B). Il s’agit d’une étude prospective, randomisée monocen-rique. Nous rapportons les résultats préliminaires sur 73 patients.atients et méthode.— Nous avons procédé à la mise en place’implants pédiculaires (vis ou trocarts de cimentoplastie) danses deux groupes : A, 41 patients (117 implants) et B, 32 patients53 implants). Nous avons colligé le temps et la dose absorbée pare chirurgien (en mSv) lors de la mise en place de deux implantsédiculaires (une vertèbre).e positionnement des implants a été évalué sur une tomo-ensitométrie post opératoire, selon les critères définis par Fu [1]ar deux radiologues indépendants.ésultats.— Quinze implants/117 étaient extra pédiculaires (groupe12,82 %) contre 2/53 (groupe B 3,77 %). Concernant le temps opé-

atoire par vertèbre, il était de 7,72 minutes (groupe A) contre6,64 minutes (groupe B). La dose d’irradiation recue par l’équipehirurgicale au cours de l’instrumentation d’une vertèbre était de,73 mSv (groupe A) contre 0,59 mSv (groupe B). Tous ces résultatstaient statistiquement significatifs (p < 0,05).iscussion.— Au cours des chirurgies rachidiennes conventionnelles,

a littérature rapporte des taux de trajets extrapédiculaires de0 à 48 % selon les séries contre 2 à 10 % dans les séries naviguéesn fonction du type de niveau instrumenté. Dans notre série, leaux atteignait les limites basses dans les groupes A (12,82 %) et B3,77 %).oncernant le temps opératoire plus important dans le groupe B, lealibrage des instruments chirurgicaux et l’acquisition des imagesn étaient les principales causes, dans la littérature comme dansotre série. Cependant, la courbe d’apprentissage et l’expérienceu chirurgien permettent de le diminuer significativement.a dose d’irradiation était plus basse dans le groupe B, lié essen-iellement à l’éloignement de la source d’irradiation.onclusion.— Les résultats préliminaires sont très encourageants en

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1] Fu. Acta Orthop Scand 2004;75:730—5.

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Hôpital Saint-Roch, 5, rue Pierre-Dévoluy, PC traumatologie, 3e

tage, ascenseur D, 06000 Nice, FranceAuteur correspondant.

bjectif.— Comparer l’irradiation survenant lors des procéduresercutanées par rapport aux procédures classiques à foyer ouvertour les fractures du rachis thoracolombaire sans déficit neurolo-ique.atients et méthode.— Soixante patients d’âge moyen de 42,5 anstaient repartis en deux groupes comparables (ORIF et CRIF). Duranta chirurgie percutanée (CRIF) ou en chirurgie conventionnelleORIF), des radioscopies de contrôle régulières et un scanner ontté faits pour vérifier la restauration anatomique et la sécurité desis pédiculaires.lusieurs paramètres ont été étudiés : temps opératoire, la durée dea radioscopie, la dose délivrée d’irradiation de radioscopie (PDS)t le PDL du scanner postopératoire, la perte sanguine, le tempsospitalisation et la douleur postopératoires (Eva).ésultats.— Dans cette étude, avec un recul moyen de 25,52 mois,

l n’y a pas de différence significative au niveau des facteurs épi-émiologiques (âge, le sexe, le niveau lésionnel, la classificatione la fracture selon Magerl, la cyphose vertébrale locale préopé-atoire, le délai opératoire et la fréquence des chirurgies par voientérieure secondaire).ous avons observé que la chirurgie percutanée est trois fois plus

rradiante (dose efficace) que la chirurgie à foyer ouvert mais sixois moins irradiante que le premier scanner postopératoire.a douleur (Eva) en chirurgie mini-invasive était significativementlus faible et permet une déambulation précoce et une reprise plusapide des activités personnelles et professionnelles.ependant, il n’y avait pas de différence significative concernant

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45tude prospective et comparative entre la voie’abord externe minimale invasive et la voie’abord externe standard dans le traitement paris plaque DHS des fractures pertrochantériennesmine Marzouki ∗, Faouzi Boutayeb

CHU Hassan II, 30000 Fès, MarocAuteur correspondant.

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