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Validite D'Orbitolina subconcava Leymerie, 1878

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V A L I D I T E D ' O R B I T O L I N A S U B C O N C A VA L E Y M E R I E , 1878.

par

Michel MOULLADE *, Bernard PEYBERNES ** et Pierre SAINT-MARC ***

R~sum~

Une r6vision d6taill6e des localit6s mentionn6es par A. Leymerie (1) comme gisements de sa nouvelle esp~ce, Orbitolina subconcava, conduit les auteurs g d6montrer la non-validit6 de ce taxon. Si une r~vision du materiel-type de F. Roemer (2) venait ~ confirmer les r6sultats des travaux de R.C. Douglass (3), O. subconcava LEYM. sensu SCHROE- DER [(4)- (6)] devrait ~tre plac6e en synonymie avec Orbitolina (Mesorbitolina) texana (ROEMER, 1852).

Abstract

A detailed revision of the type localities of a new species, Orbitolina subconcava, described by A. Leymerie, has permitted the authors to demonstrate the invalidity of this taxa. As a result of R.C. Douglass' work (3), O. subconcava LEYM. sensu SCHROEDER [(4) - (6)] must be a junior synonym of Orbitolina (Mesorbitolina) texana (ROEMER, 1852); however the previous investigations of R.C. Douglass (3) should be confirmed by a further revision of the type material of F. Roemer.

Introduction

La litt~rature concernant les biozonations par Orbitolinid~s du Cr~ta¢~ inf~rieur circumm~diterran~en s'est enrichie r~cemment [(4) - (6)] d'une "zone fi Subconcava". Cette unit~ biostratigraphique ne paraft pas faire l'unanimit~ chez les sp6cialistes et elle nous a sembl~, de plus, poser indirectement le probl~me de la validit~ de ce taxon, de cr6ation ancienne [(1) et (7)] mais assez peu cit~ et utilis~ par la suite, faute probablement d'une d~finition precise.

* Centre de Recherches Micropal~ontologiques "Jean CuviUier", Universit~ de Nice, Parc, Valrose 06034 NICE CEDEX, France.

**Laboratoire de G~ologie, Universit~ Paul Sabatier, 39 All~e Jules-Guesde, 31077 TOULOUSE CEDEX, France.

*** Centre de Recherches Micropal~ontologiques "Jean Cuvillier" et Laboratoire de G~ologie Structurale, Universit~ de Nice, Parc Valrose 06034 NICE CEDEX, France.

G~obios n ° 11 - fasc. 5 p. 745 - 753, 2 fig., 1 pl. Lyon, octobre 1978

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Nous nous sommes donc proposes de reprendre en ddtail cette question du statut taxinomique d'Orbitolina subconcava, compliqu6e du fait que la description originelle de l'auteur est tr~s insuffisante,qu'aucun d6p6t de mat6riel- type n'a dtd mentionnd par l'auteur et que malgr6 nos recherches, aucun sp6cimen relevant de cette esp~ce n'a pu 6tre retrouvd dans la Collection A. Leymeric d6pos6e ~ la Facultd des Sciences de l'Universit~ de Toulouse. Dans ces conditions, la seule possibilit6 de r~vision r6sidait en une ~tude nouvelle et approfondie des glsements signal6s en 1881 (1).

Histor ique :

En 1878, A. Leymerie (7) cr6e l'esp6ce subconcava (op. cir. pl. E, fig. 7- 8 ) pour d6signer les Orbitolines recon- nues au sein des calcaires du Calvaire de Miramont,du Mont-Jaymes et de Pointis-de-Rivi6re [(1), p. 754]. L'auteur justi- fie ainsi sa cr6ation : "sa taille, constamment interm6diaire entre celles d'Orbitolina concava et d'Orbitolina conoidea, m'a paru un caract6re suffisant pour en faire un type sp6cial". Deux croquis montrant seulement les caract6res externes de la nouvelle esp6ce accompagnent cette description pour le moins sommaire.

En 1904, H. Douville [(8), pl. XVIII, fig. 4 - 6] illustre trois sections d'"Orbitolina subconcava" issues des r6gions de Vimport, Foix et La Clape. Toutes passent par un plan transversal et ne montrent qu'un r6ticulum central 61abor6; aucune mention n'est faite de caract6res internes sp6cifiques. Par la suite L. Cayeux (9) figure dans son atlas (pl. XVIII, fig. 5) 1'O. subconcava de Vimport qu' H. DouviUe avait d6j~ publi6e.

L. Mengaud (10) cite entre temps de nombreuses O. subconcava dans l'Albien de la r6gion cantabrique mais donne cette d6termination avec r6serve "attendant qu'une 6rude minutieuse et une bonne figuration permettent de mieux se reconna~re dans ce groupe encore insuffisamment d6crit "(op. cit., p. 159 - 160).

Dans son 6tude sur le Cr6tac6 basco-cantabrique, P. Rat (11) cite encore O. cf. subconcava mais observe que "la diagnose originale de l'esp6ce est trop simple" (op. cit., p. 336). I1 donne ce nora sp6cifique fi des formes albiennes diff6- rentes des Orbitolines aptiennes et des grandes O. aperta.

En 1963, J. Jr. Hofker (12) met (sans justification) en synonymic O. subconcava LEYMERIE avec Orbitolina lenticularis (BLUMENBACH). En revanche, R. Schroeder (13)mentionne qu'Orbitolina (Mesorbitolina) texana texana (ROEMER, 1849) "est identique ~ l'esp6ce Orbitolina subconcava LEYMERIE, 1881", ce qui semble indiquer que pour l'auteur cette derni6re doit ~tre plac6e en synonymie avec le taxon plus ancien texana texana. La mention de l'esp6ce r6appara~ toutefois curieusement en 1972 dans un travail de M. Jaffrezo et R. Schroeder (4) sur l'Aptien-Albien des Corbi6res. Les auteurs signalent la pr6sence d' Orbitolina (Mesorbitolina) subconcava LEYM. darts l'Aptien sup6rieur- Albien du Plan des Mascos et 6rigent m6me cette forme en marqueur de zone (zone VIII ~Subconcava ). Ils indiquent aussi que l'esp6ce subconcava inclut l'Orbitolina sp. A ~ embryon h6misph6rique d6couverte et illustr~e en Alg~rie par E. Fourcade et J.-F. Raoult (14).

Cette notion de zone ~i Mesorbitolina subconcava est reprise par R. Schroeder et alii (5) qui mettent en 6vidence en Alg6rie l'existence d'une "zone ~ Mesorbitolina ex. gr. subconcava LEYM." dans le Gargasien et illustrent la concep- tion qu'ils se font de cette esp6ce au moyen d'une section axiale montrant un embryon h6misph6rique (op. cit., pl. 2, fig. 4) qui ressemble tout ~i fait ~ celui d'O. texana (ROEMER) figur6 par R.C. Douglass [(3), pl. 6, fig. 1 et 4 - 6]. R6cem- ment, R. Schroeder (6) r~affinne la validit6 de l'esp6ce subconcava, pr6cise sa situation dans l'Albien en relais phylog6- n6tique entre la sous-esp6ce texana texana et l'esp6ce aperta et parle encore d'une biozone ~i subconcava (op. cir., fig. 6, p. 123). I1 figure toutefois (fig. 8) un embryon d~Orbitolina (Mesorbitolina) subconcava grossa DOUGLASS" ~ prolo- culus subsph~rique diff6rant de l'embryon h~misph~riquedcssp6cimens qu'il a rapport6s/t O. (Mesorbitolina) subconcava

dans sa note pr~c6dente.

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En 1975, M. MouUade et P. Saint-Marc (15) r6visent les "M6sorbitolines" de l 'ancien et du nouveau monde et met tent en question le bien-fond6 de la conservation du concept "subconcava". Dans l 'attente d'une r6vision du mat6riel-type de F. Roemer (2), ces auteurs, puis 6galement J. Vial (16) sugg6rent lYquivalence d'O. (M.) subconcava telle que l 'a d6nomm6e et figur6e R. Schroeder avec O. (M.) texana au sens de R.C. Douglass qui a 6tudi6 un abondant mat6riel provenant du Texas (3). La d6monstration est 6galement apport6e du remaniement des O. subconcava des gise- ments d6crits par A. Leymerie [ in (15), p. 835 et (17),p. 268]. Ces derniers correspondent en fair ~ des olistolithes d'gge aptien/albien remani~s dans un flysch dat6 de l 'Albien sup6rieur (zone s ubari6geoise des Pyr6n6es) et les Orbitolines qu'il contient se sont r6v616es, ~ l 'examen microscopique, appartenir aux M~sorbitolines du gr. texana (0. (M.)parva, O. (M.) minuta) ou m~me & des formes plus anciennes {Praeorbitolina, Palorbitolina).

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Fig. 1 - Sch6ma de situation des gisements & Orbitolina subconcava dans leur contexte g6ologique. 1 : Complexe ftyschofde argilo-gr6seux ~ Florid6es. 2 : Br6ches polyg6niques. 3 : Olistolithes de "Calcaire de Miramont ' .

1, 2, 3 : Albien sup6rieur s. stricto. 4 : Argiles fi galets (N6og6ne). 5 : A11uvions r6centes.

F 1, F2 : gisements ~ "O. subconcava" cit6es par A. Leymerie (F 1 : Mont-Jammes, F2 : Miramont).

Sketch showing the type localities of Orbitolina subconcava in their geological context.

1 : Sandy :: clayey flyschoid complex with Melobesian algae. 2 : Polygenic breccias 3 : Olistoliths from "Miramont Limestone".

1, 2, 3 : Upper Albian s. stricto. 4 : Clay with pebbles (Neogene). 5 : Recent alluvium.

F1, F2 : localities with "O. subconcava" according to A. Leymerie (F 1 : Mont-Jammes, F2 : Miramont).

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Description des gisements d'O. subconcava. 1 - Les observations de A. Leymerie:

Apr6s avoir figur6 sa nouvelle esp6ce (7), cet auteur (1) donne une coupe et une description de la r6gion de Miramont-de-Comminges et de Pointis-Inard (p. 497-506 et fig). Selon son interpretation la s4rie du "Gr6s vert" de ce secteur comporte un complexe terrig6ne de schistes, de br6ches et de conglom6rats grossiers, ~ pendage nord, qui se ter- mine au niveau de la plaine de la Garonne par le "Calcaire de Miramont".

Ce calcaire se retrouve au bord de la route de Miramont ~ Pointis off "la roche exploit6e (...) y formait une masse compos4e de pi~ces irr4guli6rement accol6es off il 4tait difficile de distinguer des joints (...) et des plans de stratification" (op. cit. ).

A Miramont le calcaire est compact et renferme des Pectens, des T6r6bratules, des Polypiers et de petites Orbito- fines coniques. L'auteur cite O. subconcava au Mont-Jaymes, au Calvaire de Miramont et ~ Pointis. Derri6re cette localit4, dans un calcaire bleu~tre, il signale 6galement la pr6sence d'O. discoidea.

2 - Nouvelles donn4es sur les gisements :

G4ologiquement, le secteur de Miramont-Pointis est situ6 dans la zone subari6geoise ou "Z one du flysch externe" (Unit~ ou Ecaille de Betchat-Gausseran), au Sud du chevauchement frontal nord-pyr~n4en qni passe dans la vall4e de la Garorme entre Lestelle et Saint-Gaudens. Cette zone est caract4ris6e par la fosse du "flysch noir externe" d'~ge albien sup4rieur et ses divers gradins bordant le continent toulousain ; elle est affect4e de grands d6crochements ~ Nord 40o (fig. 1), en relation avec la faille de la Garonne.

Darts le secteur de Miramont-Pointis le "flysch noir externe" correspond ~ une altemance de s~quences relevant de turbidites et d'amas de br~ches grossi~res remaniant essentiellement des 61~ments m4sozoiizlues. Les br~ches grossi6res sont considSr4es comme les 6quivalents des "Br~ches de Baup" (17), et elles peuvent renfermer de gros olistolithes (cf. feuille de Saint-Gaudens au 50.000e).

a . Calvaire de Miramont.

I1 s'agit essentiellement d'un olistolithe de calcaire homog~ne atteignant 30 m 3. I1 est entour4, sur trois c6t6s visibles, par de la br~che polyg4nique. Au microscope le calcaire de Miramont s'est r~v416 ~tre une micrite claire, parfois br4chique, tr~s riche en Florid4es connues dans le facies Vimport [ Agardhiellopsis cretacea LEM., Paraphyllum primae- rum LEM., Favusella washitensis (CARSEY)] et Orbitolines roul~es ind4terminables. On peut conf~rer ~ ce calcaire un ~ge vraisemblablement albien sup4rieur.

b . Mont-Jaymes ( = Mont-Jammes dans la toponymie actuelle).

Darts la carri6re du Mont-Jaymes situ6e face h la ferme Jammot , on observe de tr~s beaux olistolithes en position anarchique embaU~s dans la br~che grossi~re (fig. 2). L 'examen de trois d'entre eux, que nous avons d6nomm4s OL1, OL2 et OL3 (voir fig. 2), a r6v41~ :

- OL1 : olistolithe constitu6 d 'un mat6riel d'~ge berriasien [calcaires cryptocristalfins h Trocholines, Calpionelles (Calpio- nella alpina LOR., Crassicollaria intermedia DUR.-DELGA) de l'Unit6 N1 (17) passant ~ de la "Br~che-limite"].

OL2 : olistolithe de br~che calcaire albienne, remaniant elle-m~me des dolomies jurassiques, des calcaires berriasiens et des calcaires aptiens ; il s'agit d'une lentille originelle qui a ~t6 remani6e p4n4contemporainement. - OL3 : olistolithe form6 d'un gros bloc de calcaire berriasien (~ Trocholines et Calpionelles) et d 'un bloc plus petit de calcaire gargasien h O. (Mesorbitolina) parva DOUGL. abondantes.

La br~che grossi~re qui emballe ces olistolithes remanie elle-m6me des blocs de taille variable (g6n4ralement de l 'ordre du dm 3 mais pouvant aUer jusqu'au m 3 ) et d'origines diverses :

- micrite ~ Orbitolinopsis sp. et Cylindroporella barnesii ELLIOTT, d'~ge gargasien sup4rieur ; - micrite ~ Palorbitolina lenticularis (BLUM.) et Praeorbitolina gr. cormyi~wienandsi du B4doulien ; - micrite ~ O. (Mesorbitolina)parva du Gargasien inf~rieur, ~ O. (M.) minuta DOUGL. du Gargasien sup6rieur; - dolomies jurassique s ; - schistes aptiens ou liasiques.

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Fig. 2 - Coupe sch6matique de la carri6re du Mont- Jammes.

OL 1, 2, 3 : olistolithes dans les br6ches polygdniques. F1 : Flysch argilo-gr6seux ~ Florid6es. triangles : br6ches polyg6niques. pointill6 : zone sans visibilit6.

Schematic section of Mont-Jammes quarry. OL 1, 2, 3 : olistoliths in polygenic breccias F1 : Sandy-clayey flysch with Melobesian algae. triangles : polygenic breccias stippling : area without visibility.

c . Pointis-Inard.

En face du pont, on observe une masse calcaire intercal~e dans le flysch noir ; il s'agit de la br6che polyg~nique albienne (= Br~ches de Bonrepaux). Le ciment se pr~sente sous la forme d'une microsparite fi Florid~es du facies de Vimport (Agardhiellopsis cretaeea et Paraphyllum primaevum) et ~ Orbitolines ; les ~l~ments sont surtout aptiens, avec des calcaires ~ Orbitolines et ~ Sabaudia.

Conclusion

I1 ressort des observations qui viennent d'6tre expos6es que le "calcaire de Miramont" ne correspond pas ~t une formation homog6ne et continue, mais seulement ~ divers blocs exotiques de taille et d'origine diff6rentes emball6s dans la br6che du wildflysch albien. Les 616mentsqui y ont dtd reconnus se r6v61ent 6galement d'~ge variable, jurassique, berria- sien, aptien ou albien.

I1 n'est pas surprenant dans ces conditions que les Orbitolines qu'il renferme se montrent aussi vari6es que les blocs oft on les trouve. Les "0. subconcava" d' A. Leymerie recouvrent en fait les taxons suivants :

-Palorbitol ina lenticularis (BLUM.) (pl. 1, fig. 1). - Praeorbitolina gr. cormyi-wienandsi (pt. 1, fig. 6 - 7). - O. (Mesorbitolina) parva DOUGL. - O. (Mesorbitolina) minuta DOUGL. (pl. 1, fig. 4 - 5).

Ne s 'attachant, comme il 6tait de r~gle fi l '6poque, qu'aux caract~res externes, A. Leymerie a probablement ras- sembl~ dans un concept unique ces divers taxons qui sont essentiellement diff6renci~s dans la nomenclature actuelle par la prise en consid6ration des crit~res relatifs ~ la structure et aux dimensions de l'appareil embryonnaire m6gaspMrique. L'absence d'un mat6riel-type accompagnant la diagnose originelle ne permet pas de lever l ' ind6termination sur ce point ; force nous est par cons6quent de conclure ~ la non-validit6 du taxon subeoneava.

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Demeure alors pos6 le probl6me de savoir ~ quoi correspond dans l'6tat pr6sent de la syst6matique le concept "subconcava" tel que l'a forg6 R. Schroeder [(4) - (6)]. Ce probl6me demeure pour le moment ouvert, car sa solution d6pend aussi des r6sultats de la r6vision du materiel-type de l'esp6ce de F. Roemer (2), Orbitolina (Mesorbitolina) texana. Dans cette attente, nous continuons ~ nous en tenir ~ la position qui r6sulte du travail de R.C. Douglass (3). Elle a d6j~ 6t~ expos6e dans plusieurs publications ant6rieures [(15) - (17)] e t 6quivaut ~ placer O. subconcava LEYM. sensu SCHROEDER en synonymie avec O. (M.J texana (ROEMER, 1852).

R6f6renees bibliographiques

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(2) ROEMER F. - Die Kreidebildungen yon Texas und ihre organi~chen EinschliJsse, Bonn, 1852,100 p. (3) DOUGLASS R.-C. - U.S. Geol. Surv. Profess. Paper, Washington, 333, 1960, 52 p. (4) JAFFREZO M. & SCHROEDER R. - C.R. Acad. Sci., Paris, D, 274, 1972, p. 802 - 805. (5) SCHROEDER R. et alii - Vie Coll. Africain Micropal~ontologie, Tunis, 1974, 8 p. (6) SCHROEDER R. -Rev . Esp. Micropaleont., Madrid, nO especial, 1975, p. 117 - 128. ( 7 ) L E Y M E R I E A . - Description g~ologique et pal~ontologique des Pyrenees de la Haute-Garonne; Atlas, Imp. Privat, Toulouse, 1878. (8) DOUVILLE H. -Bul l . Soc. Gdol. France, Paris, 7, IV, 1904, p. 653 - 661. (9) CAYEUX L. - Introduction fi l'&ude p~trographique des Roches s~dimentaires ; Atlas, Imp. Nat., Paris, 1931. (10) MENGAUD L. - Recherches g~ologiques dans la r~gion cantabrique, ThOse doer. Otat Sc. Nat., Paris et Imp. Bonnet, Toulouse, 1920, 368 p. (11) RAT P. - Publ. Univ. Dijon, XVIII, P.U.F., 1959, 525 p. (12) HOFKER L-Jr. -Leidse Geol. Meded., Leiden, 29, 1963, p. 181 - 254. (13) SCHROEDER R. -Mdm. Bur. Rech. Gdol. Min., Paris, 34, 1965, p. 525 - 530. (14) FOURCADE E. & RAOULT J.-F. - R e v . MieropaIOont., Paris, 15, 4, 1973, p. 227 - 246. (15) MOULLADE M. & SAINT-MARC P. -Bul l . Soc. G~ol. France, Paris, 7, XVIII, 1975, p. 828 - 842. (16) VIAL J. - Phylog~nie des Orbitolines au passage albien-c~nomanien dans les Pyrenees centrales et orientales franco- espagnoles. Biostratigraphie micropalEontologique, ThOse doct. spOcialitE, Nice, 1975, 75 p. (17) PEYBERNES B. - Le Jurassique et le Cr~tac~ inf~rieur des Pyrenees franco-espagnoles entre la Garonne et la M6di- terran~e. Thkse doct. ~tat Sc. Nat., Toulouse, 1976, 459 p.

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Fig. 1 - Palorbitolina lenticularis ( B L U M ) .

Section axiale. Mont-Jammes, petit olistolithe (x 50).

Fig. 2 - 3 - Exemplaire de transition entre Orbitolina (Mesorbitolina) parva DOUGL. et O. (M.) minuta DOUGL. Section axiale. Mont-Jammes, olistolithe OL3 ; 2 : (x 50); 3 : vue afitandie de l'appareil embryonnaire (x 120).

Fig. 4 - O. (M.) minuta. Section axiale. MontJammes, petit olistolithe (x 50).

Fig. 5 - O. (M.) minuta. Section axiale. Mont-Jammes, petit olistolithe (x 50).

Fig. 6 - 7 - Praeorbitolina fit. cormyi-wienandsi SCHR. Section axiale. Mont-Jammes, gros 616ment de br~che calcaire, ~ rapporter ~ l'Unit6 U3 [in (17)] ; 6 : (x 50); 7 : ( x 120).

Fig. 8 - O. (M.) fit. parva-minuta. Section oblique recoupant sub-horizontalement l'appareil embryonnaire. Mont-Jammes, petit olistolithe (x 50).

Fig. 1 - Palorbitolina lenticularis (BLUM.). Axial section. Mont-Jammes, small olistolith (x 50).

Fig. 2 - 3 - Transitional form between Orbitolina (Mesorbitolina) parva DOUGL. and O. (M.) minuta DOUGL. Axial section. Mont-Jammes, OL3 olistolith ; 2 : (x 50) ; 3 : part of fig. 2 (embryonic apparatus), increased (x 120).

Fig. 4 - O. (M.) minuta. Axial section. Mont-Jammes, olistolith (x 50).

Fig. 5 - O. (M.) minuta. Axial section. Mont-Jammes, olistolith (x 50).

Fig. 6 - 7 - Praeorbitolina fit. cormyi-wienandsi SCHR. Axial section. Mont-Jammes, large pebble from calcareous breccia, to be ascribed to U3 unit [in (17)] ; 6 : (x 50);7 : (x 120).

Fig. 8 - O. (M.) fit. parva-minuta. Oblique section subhorizontally cutting the embryonic apparatus. Mont-Jammes, small olistolith (x 50).

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C~obios N ° 11 : fase. 5

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PI. 1 M. Moullade, B. Peybem~s et P. Saint-Marc

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