Valorisation du maïs

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REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE L’APPUI AU SECTEUR PRIVE

CCRREENNEEAAUUXX PPOORRTTEEUURRSS DDUU SSEECCTTEEUURR SSEECCOONNDDAAIIRREE

VALORISATION DU MAÏS

DASP | CRENEAUX PORTEURS | PRODUCTION DE BRISSURE DE MAIS

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TABLE DES MATIERES

1. APERÇU SUR LE SECTEUR ................................................................................................ 3 1.1.Secteur de la transformation du maïs ............................................................................. 3 1.1.1.Production et transformation du maïs ......................................................................... 4 1.1.2.Disponibilité locale ou Importations ............................................................................. 4 1.1.2.1.Disponibilités actuelles du maïs pour la transformation ......................................... 4 1.1.2.2.La transformation du maïs ......................................................................................... 5 1.1.2.3.Volumes des Importations ......................................................................................... 5 1.2. La destination des produits ............................................................................................. 6 2.ASPECTS PHYSIQUES ET TECHNIQUES .......................................................................... 7 2.1.Conditions requises pour la production ......................................................................... 7 2.1.1.Descriptif du procédé fabrication de farine de maïs ................................................... 7 2.1.2.Le diagramme de production de farine et de brisures de maïs.................................. 8 2.2.Equipements utilisés dans la fabrication moderne des farines .................................... 9 2.3.Bonne maîtrise de l’approvisionnement en matières premières .................................. 9 3.ASPECTS REGLEMENTAIRES ET INSTITUTIONNELS ................................................... 10 3.1.Réglementation intérieure en vigueur ........................................................................... 10 3.2. Les structures d’appui du secteur ................................................................................ 10 3.2.1.Structures administratives .......................................................................................... 10 3.2.2.Structures de développement et partenaires techniques: ....................................... 10 4.ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX .................................................................................... 11 4.1.Conditions d'installation ................................................................................................. 11 4.2. Normes ............................................................................................................................ 11 5.ASPECTS ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX .............................................................. 12 5.1.Le marché national et international ............................................................................... 12 5.1.1.Principales caractéristiques de la demande .............................................................. 12 5.1.2.Principales caractéristiques de l’offre ....................................................................... 14 5.2.Potentiel de développement du marche local .............................................................. 14 6.INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ................................................................................. 15 6.1.Projet type de production .............................................................................................. 15 6.1.1.Equipements nécessaires pour démarrer l’activité ................................................... 15 6.1.2.Chiffre d’affaires ........................................................................................................... 15 6.1.3.Prix de revient............................................................................................................... 16 6.2.Compte d’exploitation prévisionnelle Farine de Maïs .................................................. 17 6.3.Rentabilité financière ...................................................................................................... 17 7.ANALYSE DE L’ATTRACTIVITE ET DE LA FAISABILITE DU CRENEAU ....................... 18 8.CONTACTS ET SOURCES D'INFORMATION ................................................................... 19


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1. APERÇU SUR LE SECTEUR

Le maïs peut devenir une matière première de base, pour la préparation d'une série de produits finis ou semi-finis; ce qui, en fait, en accentuera la demande tout en contribuant à la transformation industrielle des produits agricoles et à la croissance économique du Sénégal du fait de cette valeur ajoutée dégagée.

La production de farine locale à base de maïs peut substituer en partie la farine de blé. C’est une opération réalisable par des petites unités modernes. La rentabilité de ces structures est tributaire du prix des produits agricoles et surtout de possibilités de valorisation des produits bruts en produits finis.

Le défi à relever ici porte sur la stratégie de maîtrise de la technologie de transformation moderne du maïs en farines par les potentiels opérateurs, grâce à l'appui multiforme qu’ils pourront recevoir de la part des institutions universitaires et de recherche existantes au Sénégal et des équipementiers à l’image de la SISMAR qui a développé un prototype moderne, ou avec les modèles venant de l’Inde ou de la Chine.

L'urbanisation a notamment conduit au développement de nouveaux marchés:

1. Celui des céréales pour la consommation humaine, où le maïs a pris, dans nos pays, une place importante;

2. Celui de la volaille, par le biais de nouvelles formes de production semi-industrielles, un débouché sous forme de provende;

3. Celui de la bière enfin, où, dans quelques pays, le maïs est utilisé dans les brasseries industrielles comme apport d'amidon.

Ces produits finis sont présentés sous des formes modernes pour respecter les exigences de qualité, de présentation des produits (emballage en sachets).

La transformation moderne a donné des résultats concluants. La farine de maïs peut être intégrée à un certain pourcentage à la panification de certaines farines et le taux de substitution varie avec la nature du produit. Cette activité pourra avoir un impact économique en termes d'économie de devises et de création d’emploi au niveau local.

1.1. Secteur de la transformation du maïs

La transformation des céréales locales constitue une alternative à la dépendance des importations de produits destinés à la consommation humaine comme animal. Et aujourd’hui des initiatives ont permis de passer d’une transformation traditionnelle domestique à une transformation semi industrielle voire industrielle pour valoriser les fortes productions de ces dernières années.


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1.1.1. Production et transformation du maïs

La production de maïs a progressé ces dernières années de 181 585 tonnes en 2006 à 290 283 tonnes en 2009/2010, avec un record de production en 2008/2009 de 397 326 tonnes grâce à une bonne campagne résultat des initiatives de la GOANA qui est venue renforcer la promotion de la culture du maïs avec de réelles opportunités pour valoriser cette production.

Ces opportunités pourront intéresser des investisseurs qui à moyen ou long terme choisiront de développer :

La transformation industrielle des céréales pour la consommation humaine

La transformation industrielle pour la production d’aliments du bétail à partir du maïs.

Industries des grains et fabrication de produits amylacés en chiffres d’affaires RUBRIQUE 2006 2007 2008 2009

CHIFFRE D’AFFAIRES (Millions) 90 291 108 520 135 794 117 855 CA PRODUCTION FABRIQUES 86 919 107 878 135 006 115 691 Part EXPORTATION 3 102 0 0 509 VALEUR AJOUTEE 16 913 18 125 19 179 26 172

(Source ANSD BDEF 2009

L’annuaire de classement des entreprises (CUCI) de l’ANSD, datant de 2010 donne la répartition suivante des entreprises de la branche transformation céréale en fonction de leur taille:

Liste des Entreprises identifiées Nom commercial Localisation VALEUR CA en 2009 GMD (LES GRANDS MOULINS DE DAKAR) Dakar 71 174 967 579 F SENTENAC Dakar 12 367 850 509 F NOUVELLE MINOTERIE NMA Dakar 30 014 723 432 F SETUNA Diourbel 1 930 336 741 F MAPAL Dakar 4 965 644 559 F SOSAGRIN Dakar 1 827 233 142 F MAXIFER Dakar 132 277 847 F RUY XALEL SA Dakar 25 679 167 F

(Source ANSD CUCI 2006)

1.1.2. Disponibilité locale ou Importations

1.1.2.1. Disponibilités actuelles du maïs pour la transformation

L’agriculture sénégalaise a favorisé une production conséquente de maïs, mais il reste à transformer cette production en produits finis valorisant d’avantage la filière. Le volume de production ne cesse de croître ces dernières années.

Productions de maïs (en tonnes) Maïs 2006/2007 2007/08 2008/09 2009/2010

Tonnage 181 585 T 158 266 T 397 326 T 290 283T Source : Ministère de l’Agriculture (DAPS) SOURCE : ANSD/DSA/DAPS/MAHRSA 2010


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1.1.2.2. La transformation du maïs

La transformation domestique

Elle répond uniquement aux besoins des ménages en milieu rural et en milieu urbain (dans les quartiers périphériques des grandes villes où s’installent les nouveaux venus des campagnes, et dans les villes moyennes de l’intérieur) avec l’utilisation d’équipements traditionnels.

De nos jours, on les retrouve partout dans les villages, en ville, dans les marchés et les quartiers. Ces moulins travaillent généralement à la tâche et la mouture des grains est réalisée individuellement pour chaque client contre rétribution.

La transformation semi industrielle

La transformation semi-industrielle est faite par les Micro et Petites Entreprises de transformation de produits finis et semi finis qui se spécialise dans la production de brisure de maïs, etc. Cette filière est récente et tend à se développer avec l'apparition de plus en plus de MPE nées d'initiatives privées, dynamiques, faisant preuve d'innovation par la mise sur le marché de produits diversifiés et parfois nouveaux. Les produits sont emballés dans des sachets en plastique avec une marque identifiée à travers un label.

Ces activités requièrent des décortiqueuses à disques abrasifs et des broyeurs à meules ou à marteaux; ces unités sont destinées à produire des semoules et farines de maïs, vendues sur le marché local et urbain. Les grains sont décortiqués (avec un taux modéré, de 14 à 17 %), broyés grossièrement, et les différents produits (une farine et deux ou trois semoules) séparés par tamisage.

La transformation industrielle

Elle est constituée par de grandes entreprises qui ont fini de consolider leur installation avec comme matières premières principales les céréales locales et importés. Elles sont toutes installées à Dakar : SENTENAC, les Grands Moulins de Dakar, MAPAL et les Nouvelles Minoteries Africaines dont les chiffres apparaissent dans les comptes agrégés de l’ANSD.

1.1.2.3. Volumes des Importations Les quantités importées de produits issus du maïs ont beaucoup évolué entre 2008 et 2009 .La valeur des importations a suivi le même rythme au cours de la période considérée. Les statistiques du commerce extérieur, disponibles à l’ANSD par catégorie montre cette nette progression. Le maïs est un intrant important pour l’industrie de transformation alimentaire (minoteries pour les semoules, et provendiers pour les fabriques d’aliments pour animaux,..).


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Importations de maïs regroupés (en volume et en F CFA) Libellé produit volume importée en

2008 volume importée en 2009 volume importée en

2010

Maïs. 104 651 T 109 223 T 102 156 T Farines, semoules 23,876 T 5 833 T 1 ,521 T valeur importée en 2008 valeur importée en 2009 valeur importée en 2010

Maïs. 16 732 598 657 F 12 755 402 304 F 12 163 458 830 F Farines, semoules 16 954 780 F 30 078 328 F 1 959 310 F

(Source ANSD/TES 2010 / CCI/Comtrade) Ces importations sont très importantes et grèvent la balance des paiements, qu’une production locale pourrait combler. Les données fournies par les statistiques ci-dessus de l’ANSD et du Centre du Commerce International (CCI/Comtrade) reflètent cette tendance.

1.2. La destination des produits

La transformation moderne met sur le marché différentes gammes issues du maïs (farines et des semoules pour fabriquer des aliments prêts à consommer sous cuisson et préparation rapides) ou des produits divers pour les industries agroalimentaires allant des brasseries au fabriquant d’aliments de bétail ou de volaille. Les produits marchands obtenus par la transformation se composent essentiellement de : des brisures de maïs ou de grains décortiqués obtenus par décorticage et

brisure à l'aide d'un appareil de type Engelberg; de produits : les semoules obtenus après vannage pour éliminer les résidus

de sons non séparés par la décortiqueuse, puis broyés au moulin. de produits : les farines fines obtenues par décorticage mécanisé, à l'aide

d'un processus de moulinage et les produits sont alors séchées avant leur vente au marché. L'amidon: un produit industriel : l'extraction de l'amidon obtenu après

broyage du grain en milieu humide est l'un des principaux débouchés du maïs dans les pays développés.

Les brasseries industrielles, présentes dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest, utilisent en partie du maïs (environ 30 %) sous forme de grits avec des semoules de maïs entier contenant plus de 4 % de lipides. Elles peuvent s'approvisionner auprès des maïseries industrielles locales ou auprès du marché international. La fabrication industrielle de biscuits à base de maïs et la composition de

farines infantiles à base de maïs présentent des opportunités pour une maïserie. (Voir autres créneaux connexes) La fabrication des aliments pour animaux peut être un débouché important du maïs et aujourd’hui, le secteur de la provenderie constitue près d'un tiers du marché commercial du maïs. Un aliment pour poulets est constitué en majorité de maïs (environ 60 %), avec en particulier des compléments riches en protéines (farine de poissons, tourteaux de soja ou de coton) qui représentent près de 25 % du coût de l'aliment final.


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2. ASPECTS PHYSIQUES ET TECHNIQUES

2.1. Conditions requises pour la production

2.1.1. Descriptif du procédé fabrication de farine de maïs

La technologie de mouture moderne de maïs est basée sur l'utilisation d’appareils à cylindre. Le produit est alors scindé en trois fractions par deux tamisages successifs; les opérations de fabrication sont les suivantes :

Nettoyage : cette opération a pour but de séparer du maïs par criblage et aspiration les corps étrangers d’origines végétales, animales ou minérales. Un aimant incorporé dans le crible opère la séparation magnétique des fragments métalliques. Un dispositif d’épierrage (humide ou sec) est proposé en option par certains constructeurs.

Préparation : en général il est réalisé dans un mélangeur par l'apport de vapeur ou d'eau chaude afin de donner aux grains une teneur en eau de 14 à 22 % environ. On peut aussi tremper les grains dans l'eau froide. Cette opération rend le germe et l'enveloppe résistants et permet de les séparer plus facilement de l'albumen.

Dégermage : cette opération inclut le décorticage. Il se fait en général par passage dans un moulin à cylindre. Le son est obtenu par frottage, le germe détaché ou incisé et le grain cassé en deux ou plusieurs morceaux.

Blutage : les fragments d’albumen, le son et le germe sont séparés au moyen d’un tamis ou blutoir. Le son est retiré par aspiration.

Mouture : Les morceaux d’albumen sont broyés dans un convertisseur à cylindre pour donner des farines dégermées de première qualité. Les restes de germes ou de sons adhérents à l'albumen sont aspirés lors du passage au convertisseur. Par blutage et purification, les fragments d’albumen dégermés et moulus sont triés en divers produits pour répondre au goût des consommateurs.

Ensachage : les appareils à cylindre offrent une plus grande souplesse lorsqu’il s’agit de choisir entre un procédé manuel, semi-automatique ou automatique. Dans l'ensachage manuel tout se fait manuellement. La pesée du produit, l'ouverture du sac et son remplissage, le tassage du contenu, la mise en forme et la fermeture du sac. Dans l'ensachage automatique tout est réalisé sans l'intervention de l'homme. Dans le procédé semi-automatique le sac est présenté à la main sur la goulotte de remplissage et le reste se fait automatiquement.

Dans la transformation moderne, on obtient davantage de produits : de la farine destinée à la boulangerie pour des pains et galettes, et des sous-produits tels que de la semoule.


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2.1.2. Le diagramme de production de farine et de brisures de maïs

Diagramme de transformation moderne du maïs en farines, semoule)

La transformation moderne est une amélioration des méthodes artisanales traditionnelles des moutures du maïs qui permet d’obtenir en continu et en quantité importante un meilleur rendement en couscous et bouillie, et donne d’autres produits : pain, beignets et galettes (cf. schéma ci dessous).

Maïs 100 kg

Réception - Pesage

Nettoyage - Trempage

Décorticage Calibrage sons 14 kg

Gritz/Brissure 86 kg

Trempage - Fermentation Germes + Pailles

Séchage Extraction

Tourteaux de germes 4 kg pailles 6 kg

Broyage

Tamisage

Huile de Maïs 3 kg

Semoule 10 kg

Conditionnement

Farine de boulangerie 60 kg Amidon brasserie


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2.2. Equipements utilisés dans la fabrication moderne des farines

La diffusion de ll’expertise locale à travers la décortiqueuse moderne de la SISMAR a été une autre occasion de promouvoir des Micro et Très Petites Entreprises. Sa fabrication, réalisée dans le cadre d’un projet de recherche “SISMAR/ISRA/CRDI”, apporte une solution à une équation longtemps insurmontable, c’est à dire la séparation du son de la graine (de mil ou du maïs) avant son passage au moulin pour la production de farine fine et la possibilité de récupérer les autres sous produits à travers 4 sorties.

Equipements utilisés et références techniques Équipements Puissance consommée (kW) Temps de fonctionnement/jour (h) Décortiqueuse calibreuse Broyeur Séchoir Déshydrateur Pressoir Autres équipements

15 8 6 3

7,5 5

4,5

6,5 4,5 3 3 2 6

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TOTAL 49,0 -

2.3. Bonne maîtrise de l’approvisionnement en matières premières

Les quantités de maïs mises en marché dépendent de certains facteurs (pluviométrie, niveau de la demande, niveau d’organisation de la filière) qui amène à une fixation des paramètres de collecte.

Pour s'approvisionner en graines, une minoterie a deux voies, soit procéder à des achats groupés, soit faire des achats rotatifs.

Le système des achats groupés Cette méthode exige de grandes ressources en moyens de stockage et en disponibilités monétaires. Mais ces investissements et les intérêts bancaires que ce système entraîne seront vite amortis à court ou moyen terme par les bénéfices réalisés.

Le système des achats rotatifs est adopté par les entreprises peu nanties. Il consiste à acheter jusqu'à concurrence de la valeur de leur fonds de roulement, à les transformer et à les vendre avant de récupérer de nouveaux fonds permettant de s'approvisionner à nouveau.

Maîtriser les coûts d’achat des intrants de production Le calcul varie selon la complexité de la chaîne d’approvisionnement et de commercialisation du maïs, selon le nombre des intermédiaires (circuit indirect du grossiste à l’opposé du circuit direct au prés des producteurs ou de leurs coopératives).

Simulation approvisionnement en maïs Coûts d’Approvisionnement Producteurs bords Grossistes de céréales Exemple Simulation Achat MP Par kg Norme retenue Par kg Norme retenue Achat au producteur Marché/Coopératives

150 F 165 F

Manutention pour charger et décharger 1 F 1 F Transport Zone/Usine 16 F 16 F Frais en route 2 F 2 F Coûts Rendus transformateurs 169 F 184 F


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3. ASPECTS REGLEMENTAIRES ET INSTITUTIONNELS

3.1. Réglementation intérieure en vigueur

Aucune réglementation n’est exigée pour transformer la production disponible de maïs, cependant les exigences de l’activité de transformation du maïs varient selon les zones. La nomenclature codifiée par l’UEMOA classe les produits issus du maïs en:

Nomenclature des produits de l’UEMOA Code produit Libellé produit

19.01.10.00.00 - Préparations pour l'alimentation des enfants, conditionnées pour la vente au détail

19.01.20.00.00 - Mélanges et pâtes pour la préparation des produits de la boulangerie, de la pâtisserie ou de la biscuiterie du n° 19.05

19.04 20.00.00

Produits à base de céréales obtenus par soufflage ou grillage ("corn flakes", par exemple); céréales ( le maïs) en grains ou sous forme de flocons ou d'autres grains travaillés (à l'exception de la farine et de la semoule), précuites ou autrement préparées, non dénommées ni comprises ailleurs:

19.01 20.00.00 Extraits de malt; préparations alimentaires de farines, semoules, amidons, fécules ou extraits de malt

11.08.11.00.00 11.08.12.00.00 11.08.13.00.00

- Amidons et fécules : -- Amidon de froment (blé) -- Amidon de maïs

11.04.23.00.00 11.04.29.00.00

-- De maïs -- D'autres céréales

11.02.20.00.00 - Farine de maïs Source: Commission de l'UEMOA

3.2. Les structures d’appui du secteur

3.2.1. Structures administratives

DASP (Direction de l’Appui au Secteur Privé) 115, rue SC 126 Sacré Cœur 3 pyrotechnie Dakar Tél. : (221) 33 869 94 94 Fax : (221) 33 864 71 71 ISRA : Institut Sénégalais de Recherche Agricole

ITA : Institut de Technologie Alimentaire

L’ANCAR ;; Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural

3.2.2. Structures de développement et partenaires techniques:

La filière bénéfice des soutiens diverses parvenant du secteur public, du secteur financier, des ONG, bayeurs de fonds, parmi d’autres. Ces structures d’appui offrent les services divers à la filière et sont représentés par les organisations ci-dessous :

PNC/PM ; USAID


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4. ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX

4.1. Conditions d'installation

Une industrie agroalimentaire de transformation de maïs doit, avant son installation, disposer du certificat de conformité environnementale.

Si l’installation des machines fixes a une puissance supérieure à 50 KW et inférieure à 500 KW, l’unité doit faire l’objet d’une simple déclaration auprès de la Direction de l’Environnement. Une étude d’impact n’est pas dans ce cas nécessaire. Si Par contre la puissance est supérieure ou égale à 500 KW, une étude d’impact est requise.

Le certificat est délivré à la suite de l’étude d’impact environnemental, dont le rapport, produit par un consultant agréé par la Direction de l’environnement.

La gestion des déchets et des résidus émis par les différentes machines doit être assurée de manière rationnelle pour le respect strict des normes environnementales. Les installations d’aspiration sont obligatoires et doivent être conforme aux normes (gestion des flux par la marche en avant entre autres).

Les machines sont généralement équipées de mécanismes de sécurité et de prise de terre.

L’installation électrique doit être conforme aux normes de sécurité.

4.2. Normes Les normes consistent au respect règles minimales auxquelles doit satisfaire un produit,qui est appelé à être commercialisé à l’échelle nationale ou internationale. Fabriquer un produit selon les normes est une obligation incontournable mais commercialement utile.

NS 03-007.-Etiquetage des alimentaires préemballées.- 2005.-5p

NS 03-019.-Radioactivité - Taux d'éléments radioactifs admissibles dans les denrées alimentaires.-1989.-1p

Autorisation FRA et Dénomination des produits Une demande officielle d’autorisation de fabrication et de vente (FRA) des produits doit être déposée à la division de la sécurité et de la consommation. Le courrier portera le numéro d’autorisation d’exercer obtenu à la chambre de commerce, la description exacte du produit, son nom, les types de conditionnement (emballage et quantité).

Loi 66-48 du 27 mai 1966. Elle porte sur le contrôle des produits alimentaires (FRA) et la répression des fraudes. En résumé, la loi dispose ce qui suit. La fabrication ou la transformation des produits destinés à l’alimentation des hommes et des animaux, ainsi que la mise en vente en gros, demi-gros ou au détail des produits ainsi fabriqués ou transformés, est soumis à une autorisation de l’autorité administrative, et au contrôle de celle-ci


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5. ASPECTS ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX

5.1. Le marché national et international

5.1.1. Principales caractéristiques de la demande

Le Sénégal a des traditions alimentaires, tant urbaines que rurales, qui reposent sur la consommation de céréales (riz, mil, maïs et sorgho) comme aliments de base, constituant 30% du budget consommation alimentaire (soit en valeur 297 Milliards par an) du budget nourriture des ménages, et accompagnés d’autres produits en proportions variables selon les cultures, les zones (urbaines ou rurales) et le statut social (riche ou pauvre) des familles ou des individus.

Les dépenses de consommation alimentaire représentent une moyenne annuelle d’environ 997 096 francs CFA par ménage, soit environ 100 000 francs CFA en moyenne par tête ; ce montant consacré à l’alimentation correspond à 52,9 % des dépenses de consommation totales.

L’alimentation des sénégalais est principalement constituée de céréales et de leurs dérivés (groupe pains céréales, 29,5 % ) ,le pain représente également un poste de dépense important chez les ménages sénégalais : il occupe plus de 5 % des dépenses totales des ménages urbains et environ 4 % de celles des ménages ruraux. D’où l’importance des importations de farines pour faire face à cette demande.

Niveau de dépenses de consommation moyen par ménage et par fonction selon le milieu de résidence en 2001/2002

Dépenses des ménages

(en FCFA)

Milieu de résidence

Dakar urbain Autres villes Milieu rural

Montant(en FCFA) Montant(en FCFA) Montant(en FCFA) Montant

% Maïs 298 515 1 735

mais en épis 9 15 56

semoule de mais 20 12 132

Maïs (popcorn) 4 1 1

Farine de maïs en vrac 16 10 47

Total Maïs 346 552 1 972

(ANSD/ESAM 2002 et Wagner et al, 2006)

Evolution de la demande pour la consommation humaine

Le maïs est faiblement intégré dans les habitudes alimentaires des ménages urbains. Il n'est pas très bien connu et n'est consommé qu'occasionnellement (l'enquête budget-consommation 2005 ANSD donne le chiffre de 13 kg par ménage et par an de moyenne de consommation nationale). Dans la ville de Dakar, la forme de consommation la plus courante est la bouillie préparée à partir de la brisure.


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Répartition des dépenses d’alimentation en produits issus du maïs (en FCFA)

Milieu de résidence Ménages Consommation maïs en valeur DAKAR 276 866 95 795 636 F AUTRES VILLES 207 919 114 771 288 F MILIEU RURAL 582 806 1 149 293 432 F TOTAL 1 067 591 1 359 860 356 F

(Source ANSD ESAM II)

Cette demande reste donc très faible surtout en milieu urbain, mais des opportunités existent pour l’alimentation animale produite par les industriels compte tenu des volumes importants d’importation de maïs d’Amérique du sud.

La demande très forte de l'aviculture

L'élevage, notamment l'aviculture, a besoin de grandes quantités de maïs. L'aliment pour volaille destiné aux poules pondeuses et aux poulets de chair renferme près de 60 % de maïs. Et l'aviculture est en plein essor avec une forte demande des provendiers liée à la forte population avicole, qui augmente la demande en farine de maïs.

La capacité de production des différentes usines de production d’aliments de bétail, est de l’ordre de : 86 950 T

Principaux provendiers et leur production en 2008 Nom /provendiers Qté aliment (tonne) Part du Maïs 60% Lieux d’implantation

SEDIMA 27 270 16 362 Kheur Massar (croisement)

Sentenac 19 000 11 400 Km 5 Rte Rufisque Dakar

NMA Sanders 13 042 7 825 Pikine

AVISEN 7 900 4 740 Rte de Rufisque

PRODAS 6 600 3 960 Garage Bentégnier

CAM 348 208 Rte de Rufisque

Autres provendiers 12 790 7 674

Volume Totale 86 950 T 52 170

Valeur Totale 19 570 000 000 F 11 000 000 000 F 8,5 Milliards Importations

Source : rapport annuel 2008 CNA / Direl

Amidons et grits (gros semoule) constituent aussi des débouchés à explorer par les industriels qui utilisent plus particulièrement le manioc (SOPROKA) et le maïs (SOBOA) peuvent constituer un intrant abordable. Au niveau mondial, la production d’amidon (environ 50 millions de tonnes dont près des 4/5 produits par les USA) provient à 80 % du maïs. Des opportunités d’unités de transformation en amidon du maïs produit localement, peuvent aussi être initiées.


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5.1.2. Principales caractéristiques de l’offre Type Principales caractéristiques de l’offre

Baisse Offre Importations

Les quantités importées ont beaucoup évolué négativement entre 2008 et 2009 La valeur des importations a suivi le même rythme au cours de la période considérée. Les statistiques du commerce extérieur, disponibles à l’ANSD par catégorie montre cette nette régression. Le maïs est un intrant important pour l’industrie de transformation alimentaire (minoteries, fabriques d’aliments pour animaux,..).

Importations de produits des majors Libellé

Valeur importée en 2008 Valeur importée en 2009

Mais 15 305 502 900 F 12 888 369 500 F Amidon de mais 1 093 791 050 F 534 001 850 F Gruaux et semoules de mais 458 526 200 F 348 486 200 F Farine de mais 8 010 650 F 1 879 850 F

(Source : Comtrade 2010)

Production et valeur

ajoutée.

L’offre et marché de la transformation Le maïs est utilisé comme matière première dans la transformation d'un certain nombre de produits. La sous filière semi-industrielle : On estime à plus de 1.000, les Micro et Petites entreprises agroalimentaires semi-industrielles qui ont été créées ces 15 dernières années dont près de 90% ont vu le jour durant la dernière décennie. La sous filière industrielle Elle est constituée par de grandes entreprises qui ont fini de consolider leur installation avec comme matières premières principales les céréales locales et importés. Elles sont toutes installées à Dakar : SENTENAC, les Grands Moulins de Dakar, les Nouvelles Minoteries Africaines.

Le niveau de production de ces dernières années, permet de faire des projections sur les possibilités de valoriser la production locale en améliorant le process avec des équipements adéquat pour approvisionner les minoteries et autres provendiers en produits semis finis.

5.2. Potentiel de développement du marche local

La fabrication moderne donne des résultats concluants. Les échanges extérieurs avec l’importation du maïs comme matières premières pour les provendiers, sont une demande solvable pour l’offre locale qui peut avec les objectifs de production satisfaire en grande partie la demande nationale en matières premières céréalières (ce qui donne l’opportunité aux potentiels investisseurs d’exploiter cette niche).

Chacun des marchés identifiés se décompose en segments homogènes quant aux besoins à satisfaire et au type de clientèle (consommateurs individuel comme institutionnel) auxquels il correspond. L'offre de transformation de maïs doit répondre aux exigences de quantité, de qualité et de prix de chacun de ces segments.


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6. INVESTISSEMENTS NECESSAIRES

6.1. Projet type de production

L’usine peut être installée sur une surface de 1 000m2 avec : Une aire de stockage avec abri permanent. Un Entrepôt de 100m2 servant d’atelier de production en ligne complète

avec une emballeuse en sachet venant d’Inde (moins chère de 75% de celle venant de l’UE).

Un bâtiment administratif

6.1.1. Equipements nécessaires pour démarrer l’activité

La liste des prix des équipements, obtenue auprès d’un fournisseur est présentée dans le tableau suivant

Matériels de démarrage Qté Départ usine en H.T Matériel de production 3 000 000 F Décortiqueuse/Egreneur 4 875 000 F Epierreur 1 800 000 F Calibreuse 1 800 000 F Broyeur 900 000 F Séchoir à gaz 1 500 000 F Claies de séchage en aluminium 360 000 F Moulin 1 600 000 F Emballeuse automatique 4 355 750 F Poste de transformation électrique 400 KvA 1 965 000 F 1 élévateur 1 277 250 F Bâtiments 15 000 000 F Matériel roulant 6 500 000 F TOTAL 44 933 000 F

6.1.2. Chiffre d’affaires

La quantité de produits céréaliers fabriqués par jour dépend de la bonne programmation de la production.

Pour estimer le chiffre d’affaires moyen, nous avons retenu un article de référence la farine (60% de rendement) bien positionné dans le marché des céréales, vendue départ usine H.T. à 450 F le kg.

Nous avons calculé le temps de production et établi que l’usine peut produire avec une bonne programmation 50 Tonnes de matières premières bruts par mois en moyenne.

Sur cette base nous estimons que l’usine peut dégager un chiffre d’affaires mensuel en farine de : 30 Tx 450 =13 500 000 Frs qui correspond à un CA annuel de : 162 000 000 Frs, sur la base de 12 Mois.


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6.1.3. Prix de revient

La structure des dépenses d’exploitation (charges fixes et charges variables) pour le traitement de brisures de maïs peut être estimée à :

CALCUL DES COUTS

PRODUCTION DE MAIS

PRODUITS TRANSFORMES

Brissure Maïs Rendement 96% FARINE Maïs Rendement 60%

Maïs kg 150 F RATIO 96% Maïs kg 150 F RATIO 60%

Quantité 50 000

kg

Prix Unit

Montant/Mois Quantité 50 000 kg

Prix Unit

Montant/Mois

Matières Premières (kg) Mois

50 000 kg

150 F 7 500 000 F 50 000 kg 150 F 7 500 000 F

Embge (sac ou carton 1/ 8 kg)

2,5 U / kg

27,5 F 1 375 000 F 2,5 U / kg 27,5 F 1 375 000 F

Embge (sac ou carton 1/ 8 kg)

0,125 12,5 F 625 000 F 0,125 12,5 F 625 000 F

Électricité (Kwh) 1kg 3,12 F 156 000 F 1kg 3,12 F 156 000 F

Transports et déplacement

4 ,2 F 210 000 F 4 ,2 F 210 000 F

Charges Variables 197,33 F 9 866 000 F 197,33 F 9 866 000 F

Main d'œuvre Production

10 409 500 F 10 409 500 F

Frais de personnel permanent

5 650 000 F 5 650 000 F

Dotation aux amortissements

384 000 F 384 000 F

Frais financiers 415 000 F 415 000 F

Charges Fixes 37,17 F 1 858 500 F 37,17 F 1 858 500 F

TOTAL DES CHARGES

234,50 F 11 724 500 F 234,50 F 11 724 500 F

Prix de vente/Rendement kg

48 000 kg

270 F 12 960 000 F 30 000 kg 450 F 13 500 000 F

Marge brute 3 094 000 F 3 634 000 F

Taux de Marge par kilo

23,87% 26,91%

Seuil de rentabilité 28 836 kg

7 785 925 F 15 347 kg 6 906 355 F


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6.2. Compte d’exploitation prévisionnelle Farine de Maïs

Le compte d’exploitation prévisionnelle du projet en année de croisière se présente comme suit selon la variante:

Rubrique Montant Annuel PRODUIT

Vente produits 162 000 000 F Charges variables 118 392 000 F Charges fixes 22 302 000 F

REVENU BRUT D'EXPLOITATION 21 306 000 F Impôts 5 326 500 F

REVENU NET D'EXPLOITATION 15 979 500 F CASH FLOW 20 587 500 F

6.3. Rentabilité financière Ratio

Ratio du retour sur investissement ROI: 1 an 7 mois Rentabilité exploitation 5,44% Taux de rentabilité interne (TRI) 34%


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7. ANALYSE DE L’ATTRACTIVITE ET DE LA FAISABILITE DU CRENEAU Secteur secondaire : industrie travail de grain et produits amylacés

VALORISATION DU MAIS LOCAL

Données de référence activités BDEF 2010 INDUSTRIES TRAVAIL DE GRAINS

2007 2008 2009

Chiffres d’Affaires en millions de F 108 520 135 794 117 855

Taux de croissance du CA 20%

Valeur des exportations en % CA 0,4%

Importance de la valeur ajoutée en millions de F 18 125 19 179 26 172

Importance de la valeur ajoutée en % 24% 24% 23%

Importance Innovation et R&D en millions de F 40 56 77

CAS PRATIQUE : NMA SANDERS - SA (NOUVELLE MINOTERIE AFRICAINE SA)

2007 2008 2009

Chiffres d’Affaires en millions de F 27 188 36 411 30 015

Taux de croissance du CA 25%

Part des exportations en % CA 2% 2% 1%

Résultats Appréciation Créneau 1 2 3 4 5

Attractivité du créneau et Participation à la croissance Niveau de croissance 5% 10% 15% 20% 30%

Quel est le niveau de Croissance du marché

Niveau de production, et transformation Très faible faible Moyen Importa

nt Très

important Niveau de valorisation et gamme de produits

Possibilités d’exportation Très faible faible Moyen Importa

nt Très

important Importance des Marchés à l’exportation

Niveau Valeur ajoutée 5% 10% 15% 20% 30%

Importance de la valeur ajoutée à dégager

Faisabilité et existence de Facteurs Clés de Succès FCS

Innovation et Niveau de technicité Très faible faible Moyen Importa

nt Très

important Les possibilités d’innovation, connaissance technologique ?

Apport au développement des régions Très faible faible Moyen Importa

nt Très

important Apport au développement local ou régional


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8 . CONTACTS ET SOURCES D'INFORMATION

FOURNISSEURS D’EQUIPEMENTS

Les fournisseurs d’équipements ont été identifiés comme pouvant accompagner la transformation dans l’amélioration des procédés technique (mécanisation automatique de la manutention) ou pour l’automatisation de l’emballage des produits finis. La technologie des plateformes multifonctionnelles (regroupant le processus par un travail à la chaîne, est aussi en phase expérimentale pour plusieurs équipementiers.

1. T.S.E 2. Matforce 3. Equip Plus ECOMAT Broyeurs - Séchoirs Kervatret - 29400 LANDIVISIAU Tél. : 33 (0) 2.98.68.94.30 - Fax : 33 (0) 2.98.68.94.32 E-mail : [email protected]

BROUILLON PROCESS Broyeurs - Séchoirs Beylard - B.P. 15 47180 SAINTE-BAZEILLE Tél. : 33 (0) 5.53.20.98.00 - Fax : 33 (0) 5.53.64.72.80 E-mail : [email protected] Internet : www.brouillon-process.fr ELECTRA Broyeurs,générateurs air chaud 47170 POUDENAS Tél. : 33 (0) 5.53.65.73.55 - Fax : 33 (0) 5.53.97.33.05 E-mail : [email protected] Internet : www.electra.fr TOY RENE S.A. Broyeurs Route des Reclusages - 41800 MONTOIRE Tél. : 33 (0) 2.54.85.01.10 - Fax : 33 (0) 2.54.72.60.67 E-mail : [email protected] Internet : toy-sa.com

http://www.brouillon-process.fr/

http://www.electra.fr/

Documents

Valorisation du maïs