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VALÉRIE JOUVE CORPS EN RÉSISTANCE BODIES, RESISTING 02/06 – 27/09/2015 [ FR /  EN ]

VALÉRIE JOUVE - Galerie nationale du Jeu de Paume · 2016-11-21 · VALÉRIE JOUVE CORPS EN RÉSISTANCE La démarche de Valérie Jouve (née à Firminy, France, en 1964) interroge

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Page 1: VALÉRIE JOUVE - Galerie nationale du Jeu de Paume · 2016-11-21 · VALÉRIE JOUVE CORPS EN RÉSISTANCE La démarche de Valérie Jouve (née à Firminy, France, en 1964) interroge

VALÉRIE JOUVECORPS EN RÉSISTANCEBODIES, RESISTING02/06 – 27/09/2015

[ FR / EN ]

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VALÉRIE JOUVECORPS EN RÉSISTANCE

La démarche de Valérie Jouve (née à Firminy, France, en 1964) interroge la capacité des corps à résister face à la normalisation sociale et urbaine. Depuis le début des années 1990, ses différents ensembles photographiques – que l’artiste désigne sous le terme corpus – opèrent une inlassable exploration tant des manières d’habiter l’espace que du rapport que nous entretenons à la ville et au territoire. Afin de réinvestir les possibles des lieux qu’elle photographie, elle ne précise pas leur localisation, esquissant un espace trouble et fictif. Formant un ensemble ouvert, complété par l’artiste au fil du temps, chaque corpus est nommé Sans titre et identifié par un sous-titre générique entre parenthèses : Les Personnages, Les Façades, Les Passants, La Rue, Les Situations, Les Arbres… Dans les compositions de ses débuts, qui émergent de la densité des situations urbaines, la figure et le paysage se répondent dans des mises en scène hautement chorégraphiées. Par la suite, l’artiste installe une certaine distance vis-à-vis du sujet photographié pour ouvrir l’espace à la notion de territoire, recherche qui la conduit aussi à se tourner vers le film. Pour Valérie Jouve, une image acquiert chaque fois une nouvelle présence en regard d’autres images. Dans ses accrochages, elle joue ainsi sur la mise en espace et les échos provoqués par leur confrontation afin de convoquer l’imaginaire du spectateur, invité à se projeter dans les espaces de cette exposition.

Entre images fixes et images en mouvement, la sélection présentée au Jeu de Paume couvre plus de vingt ans du travail de l’artiste. À l’instar de sa nouvelle pièce, Blues, composée de séquences filmiques et de photographies reliées par le son, Valérie Jouve envisage l’accrochage de « Corps en résistance » à la façon d’une composition musicale, un espace d’expérience.

Salle 1Les Personnages, Les Situations et Les Façades tiennent le rôle principal dans cette salle qui témoigne de préoccupations centrales dans la pratique de Valérie Jouve jusqu’au début des années 2000. Créant une confrontation entre le corps et l’architecture, les photographies réunies ici construisent un rythme, un mouvement, un vocabulaire chorégraphique qui rendent tangibles la tonalité et la vivacité de la ville ainsi que les tensions provoquées par l’urbanisme.Premier corpus photographique initié par l’artiste en 1991, Les Personnages ne sont pas des portraits mais des mises en scène résultant d’une étroite collaboration avec un modèle autour d’une idée commune. Présentés à l’échelle quasi réelle, cadrés assez serrés dans un lieu urbain qui se déploie en arrière-plan, les sujets prennent la pose au cours d’actions singulières et affirmées. Incarnant une forme de liberté et d’énergie au sein d’un environnement contraignant, ils dessinent autant de manières de réinvestir la ville. Ce sont des « personnages » car ils font événement, leur présence modifie le contexte dans lequel ils apparaissent. Une interaction se joue entre un corps et un espace, une alchimie que l’artiste saisit avec intensité.

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plan de l’exposition

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Les Situations marquent une volonté de restituer des moments où la densité urbaine transforme les rapports entre les corps (embouteillages, métro, passages pour piétons…). Certaines œuvres sont issues d’un travail de montage minutieux réalisé à partir de plusieurs prises de vue. Par cet agencement, l’artiste cherche à construire une image représentative d’un moment vécu que, selon elle, la perspective photographique est insuffisante à transmettre. Composées de vingt-quatre images centrées chacune sur le déplacement d’un individu hors de son lieu de travail, Les Sorties de bureau recréent une chorégraphie de la normalisation et de la mécanique des corps. Pour accentuer cet effet, Valérie Jouve les décontextualise en les plaçant sur un fond gris qui restitue l’atmosphère froide des quartiers d’affaires.Les Façades découlent moins d’une interrogation sur l’anonymat urbain que sur l’organisation spatiale de la ville contemporaine. Le corps demeure omniprésent dans l’image, même s’il n’est pas représenté : la juxtaposition par montage de différents plans de façades véhicule une sensation physique d’écrasement et d’oppression.

Salle 2Cette section de l’exposition propose également une incursion dans l’univers urbain, mais aux Personnages et aux Façades, Valérie Jouve articule d’autres formes qui « ont du corps ». Les Figures, Les Arbres et Les Murs continuent de nourrir sa réflexion sur la ville, mais cette dernière commence à devenir secondaire en tant que sujet propre : c’est la prégnance des corps qui envahit l’espace, tandis que l’expressivité du mouvement et de la mise en scène s’estompe.

Si, comme Les Personnages, Les Figures sont le fruit de mises en scène, elles s’en différencient en apparaissant en pied. Les individus semblent faire corps avec le lieu. Plongés dans leurs pensées, ils offrent au regardeur un véritable support de projection mentale.Les Arbres, ancrés dans le sol, dans toute leur verticalité, sont tout autant des corps vivants qui témoignent du passage du temps. Points de rupture dans l’environnement urbain, ils incarnent par leur singularité une opposition à l’uniformisation des territoires.Pour Valérie Jouve, les murs sont aussi des corps. Que ce soit dans les corpus Les Murs et Les Façades ou dans Composition # 1, elle les photographie en adoptant un cadrage serré et une approche frontale, cherchant à révéler leur stratification et leur histoire : elle s’intéresse notamment aux marques, aux fissures qui les recouvrent.

Salle 3Dans cette salle, Valérie Jouve met en avant l’idée de traversée en associant des photographies issues des corpus Les Paysages et Les Passants à deux films, Grand Littoral et Traversée. Au début des années 2000, la volonté d’ouvrir son travail à une réflexion sur le territoire mène en effet Valérie Jouve à expérimenter le film parallèlement à la photographie. Réalisé à Marseille, son premier film, Grand Littoral (2003), a pour sujet l’une des plus grandes zones commerciales d’Europe. Avant la construction du centre commercial, l’artiste avait photographié cet espace, presque rural, ancienne zone industrielle où la nature avait repris ses droits. Peu de temps après l’achèvement du chantier, elle réalise que

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la résistance du territoire, loin de disparaître, s’était accrue du fait de la présence du complexe commercial. Seule la traversée en mouvement de personnages lui semble alors pouvoir évoquer cette expérience.Le second film présenté ici, Traversée (2012), s’apparente à un road-movie tendre, une traversée de la Palestine – où Valérie Jouve s’est rendue pour la première fois en 2008 –, menée par le trio décalé et improbable d’une enfant, d’un marionnettiste et de sa marionnette. Ces personnages, traités avec une forme volontaire de naïveté, agissent comme les passeurs de ce territoire : ils lui réinsufflent la réalité de la vie quotidienne en dehors du conflit dramatique qui s’y déroule, créant ainsi une sorte d’utopie.Les Paysages sont une ouverture vers des espaces plus étendus. Valérie Jouve recherche l’horizon pour évacuer la charge émotionnelle induite par la présence des corps : cette mise à distance vis-à-vis du sujet photographié lui permet de révéler la dimension historique des paysages.Anonymes photographiés dans leurs passages quotidiens à travers la cité, Les Passants – qui ponctuent d’ailleurs l’ensemble des salles de l’exposition – s’incorporent parfaitement à la toile de fond urbaine et semblent n’être que des éléments d’un grand ballet mécanique.

Salles 4 et 5Réalisée à l’occasion de cette exposition, Blues (2015) se construit autour de la figure de Tania Carl – avec qui Valérie Jouve collabore depuis 2008 –, chanteuse de blues vagabonde partie de France pour le Guatemala où l’artiste est allée la filmer. Avec cette

installation constituée de séquences filmiques, de photographies et d’enregistrements sonores, elle tente de composer un blues avec des éléments autres que purement instrumentaux. Une narration s’établit dans le dialogue entre ces différents supports, un entre-deux qui permet un espace de projection. Dans cette pièce, qui résonne de la voix singulière de Tania, la parole est une sorte de manifeste qui vient s’intégrer aux images. Blues porte la force de résistance de la protagoniste qui émane à la fois de sa colère contre la société et de sa fierté d’une culture populaire revendiquée.

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VALÉRIE JOUVEBODIES, RESISTING

Artist Valérie Jouve was born in Firminy, France, in 1964. In her work she investigates the body’s ability to resist social and urban standardization. Since the early 1990s Jouve’s various photographic series – she calls them “corpuses” – have involved an ongoing exploration of spatial occupation and our relationship with cities and territories. To maximise the potential of the places she photographs, she does not disclose their exact location; instead she elides them into an elusive fictional space. Her corpuses are open-ended groupings which she adds to as time goes by; each is called Untitled and is identified by a generic subtitle provided in parentheses: Characters, Facades, Passers-by, The Street, Situations, Trees, and others.In Jouve’s early compositions, drawn from the density of urban situations, the human figure interacts with landscape in carefully choreographed mises en scène. Later Jouve distanced herself somewhat from her models, extending her reach to the concept of territory; this in turn led her towards the cinema.For this artist an image acquires a fresh presence each time it is set against others. In her exhibitions she experiments with spatial arrangement and the echoes triggered by image interaction; her intention is to spark viewers’ imaginative capacities, inviting them to project themselves into the spaces delineated by the exhibition.This combination of still and moving images at the Jeu de Paume covers over twenty years of Jouve’s 

work. She sees “Bodies, Resisting” as a musical composition, an experiential space of the same kind as her newest work, Blues, whose cinematic and photographic sequences are linked by sound.

Room 1Characters, Situations and Facades are the main features of this room, which testifies to what were Valérie Jouve’s core concerns until the early 2000s. In their confrontation between bodies and buildings the photographs construct a rhythm, a movement and a choreographic vocabulary that give tangible expression to the city’s timbre and vitality, and to the tensions set up by urban planning.Begun in 1991, Characters was Jouve’s first corpus. These are not portraits, but mises en scène resulting from close collaboration with a model on a given topic. Shown almost life-size, in tight focus, and against an urban backdrop, her subjects strike distinctive, assertive poses; embodying a form of freedom and energy within a constricting environment, they offer alternative ways of living in the city. They are “characters” because they make things happen, in the sense that their presence changes the context they appear in. Something takes place between a body and a space, in an alchemy captured by the artist in all its intensity.The Situations signal an urge to catch those points in time when urban density – traffic jams, the subway, pedestrian crossings – alters the relationship between bodies. Some of these works make use of meticulous montage, a method that allows the artist to construct a visual moment which, as she sees it, the classical photographic perspective cannot convey.

Sans titre (Les Personnages avec Josette),1991-1995

Sans titre (Les Situations), 1997-1999

Sans titre (Les Façades), 2003

Sans titre (Les Figures avec Aurélia Negrea),  2006

Sans titre (Les Arbres), 2006

Sans titre (Les Personnages avec Mahmoud Abu  al Hawa), 2008Collection MAC/VAL Musée d’art contemporain du Val-de-Marne

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Comprising twenty-four images focusing on individuals exiting their workplace, Leaving the Office choreographs the mechanics and the standardisation of bodies. Jouve heightens this effect by decontextualisation, placing her subjects against a grey backdrop that symbolises the chill ambience of the urban business district.Facades has less to do with confronting urban anonymity than with scrutinising the spatial organisation of the contemporary city. While not actually shown, the human body is everywhere present in these images: this overlaying by montage of the different planes of the facades generates a physical sensation of weight and oppressiveness.

Room 2This section of the exhibition is a further incursion into the urban, but here the Characters and the Facades are linked to other “embodied” shapes: Figures, Trees and Walls continue to fuel Valérie Jouve’s meditation on a city which, nonetheless, is declining in importance as a subject. Here bodies are looming larger and more significantly, as the expressive role of movement and mise en scène gradually diminishes.Like the Characters, the Figures are the product of mises en scène, but are different in that their subjects are shown full length. These individuals seem to be one with the place they are in. Lost in thought, they offer the viewer a real focus for mental projection.Vertical and deep-rooted, Jouve’s Trees are also living bodies bearing witness to the passing of time. Marking breaks in the urban setting, they stand out 

as a form of opposition to territorial standardisation.For the artist walls are bodies too. In the corpuses Walls and Facades, and in Composition #1, she adopts a tight frontal focus that seeks to lay bare their strata and their history; she is particularly interested in the marks and cracks spread across their surfaces. 

Room 3This room foregrounds Valérie Jouve’s notion of “crossings”, associating photographs from the Landscapes and Passers-by corpuses with the films Grand Littoral and Traversée (Crossing). Early in the 2000s the urge to extend her work to the concept of the territory led her to begin experimenting with film in addition to photography.Shot in Marseille, her first film, Grand Littoral (2003) takes its title from one of Europe’s biggest shopping malls. Before the mall was built Jouve had photographed the brownfield site, overgrown almost to the point of being ruralised. Not long after the completion of the building project, she realised that far from having disappeared, the resistance offered by this territory had been boosted by the mall’s presence. It seemed to her that only a group crossing of this space on foot could adequately express her experience of it.The second film, Traversée (2012), is a kind of warmhearted road movie, a crossing of Palestine – where Jouve went for the first time in 2008 – by a quirky, unlikely trio: a girl child, a puppeteer and a puppet. Addressed with a form of deliberate naivety, the characters are the territory’s go-betweens: they breathe new life into an everyday 

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reality separate from the ongoing ambient conflict, and in doing so create a kind of utopia.The Landscapes have a broader scope, with Jouve looking to the horizon as a means of evacuating the emotional charge generated by the presence of bodies. This distancing effect allows her to reveal the historical aspect of the landscapes she is photographing.Unknowns photographed during their daily crossings of the city, the Passers-by – dotted here and there throughout the exhibition – mesh perfectly with the urban backdrop while appearing as no more than parts of some vast, mechanical ballet.

Rooms 4 and 5Specially created for this exhibition, Blues (2015) centres on Tania Carl, an itinerant French blues singer; Valérie Jouve has been photographing her since 2008 and filmed her in Guatemala for this installation. Combining filmed sequences, photographs and sound recordings, the artist has set out to compose a blues using elements that are not solely musical. The narrative that emerges out of the dialogue between these different elements provides an interspace conducive to viewer projection. In this work, vibrant with Tania’s distinctive voice, speech becomes a kind of manifesto that merges with the images. Blues is pervaded by a power of resistance emanating both from its subject’s rage against society and her pride in being part of a working-class culture.

Sans titre (Les Paysages), 2004

Traversée (détail), 2010-2012Film tourné en 16 mm et photographies transférés en vidéo HD, couleur, son, 18 minProduction : CO Producciones, Barcelone

Blues (détail), 2015 5 séquences filmiques tournées en 16 mm et DV cam transférés  en vidéo HD, couleur, sonProduction : Jeu de Paume, Paris, et CO Producciones, Barcelone,  avec le soutien de la FNAGP, Paris

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RENDEZ-VOUS❙ mercredi et samedi, 12 h 30les rendez-vous du Jeu de Paume :visite commentée des expositions en cours❙ samedi, 15 h 30les rendez-vous en famille : un parcours en images pour les 7-11 ans et leurs parents❙ samedi 6 juin, 12 hvisite de l’exposition par l’artiste et Pia Viewing,  dans le cadre du parcours Hospitalités, Tram❙ samedi 6 juin-mardi 22 septembreprogrammation cinéma autour de l’exposition proposée par Marina Vinyes Albes : « Voyages dans la Cité », avec des films de Valérie Jouve,  Meryll Hardt, Julie Desprairies et Vladimir Léon,  Boris Barnet, Ed van der Elsken, Johan van der Keuken, Jim Jennings, Jem Cohen, Ahmad Natche,  Mahasen Nasser-Eldin et Claire Denis(calendrier complet à l’accueil du Jeu de Paume  et sur www.jeudepaume.org)❙ mardi 28 juillet et 25 août, 18 hles rendez-vous des mardis jeunes : visite des expositions par un conférencier du Jeu de Paume❙ mardi 15 septembre, 18 hvisite de l’exposition par l’artiste et Pia Viewing❙ mardi 22 septembre, 18 hconversation entre Michel Poivert et Valérie Jouve

PUBLICATIONValérie Jouve. Corps en résistance, textes d’Arlette Farge et de Marie-José Mondzain, entretien de Valérie Jouve avec Marta Gili et Pia Viewing,  coédition Jeu de Paume / Filigranes Éditions,  français / anglais, 23 x 33 cm, 160 pages, 33 €

INFORMATIONS PRATIQUES1, place de la Concorde · 75008 Parisaccès par le jardin des Tuileries, côté rue de Rivoli+33 1 47 03 12 50mardi (nocturne) : 11 h-21 hmercredi-dimanche : 11 h-19 hfermeture le lundi

expositions❙ plein tarif : 10 € / tarif réduit : 7,50 €(billet valable uniquement le jour de l’achat)❙ accès libre aux espaces de la programmation Satellite (entresol et niveau –1)❙ mardis jeunes : accès libre pour les étudiants  et les moins de 25 ans inclus le dernier mardi du mois, de 11 h à 21 h❙ accès libre et illimité pour les détenteurs du laissez-passer du Jeu de Paume

rendez-vous❙ accès libre sur présentation du billet expositions ou du laissez-passer, dans la limite des places disponibles❙ réservation recommandée pour les rendez-vous en famille : [email protected]❙ séances cinéma seules : 3 €

Retrouvez la programmation complète,  les avantages du laissez-passer  et toute l’actualité du Jeu de Paume sur :www.jeudepaume.orghttp://lemagazine.jeudepaume.org

Le Jeu de Paume est subventionné par  le ministère de la Culture et de la Communication.

Couverture : Sans titre (Les Figures avec Tania Carl), 2011-2012

Le Jeu de Paume est membre des réseaux Tram et d.c.a /association française de développement des centres d’art.

Il bénéficie du soutien de Neuflize Vie et de la Manufacture Jaeger-LeCoultre, mécènes privilégiés.

Commissaires de l’exposition : Valérie Jouve, Marta Gili et Pia Viewing

Toutes les photos : © Valérie Jouve / ADAGP, Paris 2015Sauf mention contraire : courtesy de la galerie Xippas, Paris

Remerciements à :

En partenariat avec :

Exposition produite par le Jeu de Paume et organisée  en collaboration avec la Fundación Luis Seoane, La Corogne, Espagne.

Le Jeu de Paume et Valérie Jouve remercient Carolina Olivares, CO Producciones, Barcelone, pour son soutien à la création de Blues (2015), œuvre conçue par Valérie Jouve à l’occasion de cette exposition, ainsi que la galerie Xippas, Paris, pour sa précieuse collaboration.

Traduction anglaise : John TittensorMise en page : Benoît Cannaferina© Jeu de Paume, Paris, 2015

Les Amis du Jeu de Paume soutiennent ses activités.Blues a été sélectionnée par  la Commission mécénat de la FNAGP  qui lui a apporté son soutien.