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Diffusion restreinte ÎV^" A U i^\ C^ Rapport technique lVA.rA.J\.v-r V_x RP/1992-1993/m.3 Campagnes internationales de sauvegarde, formation et mise en valeur du patrimoine culturel Evaluation de la faisabilité du projet de restauration et de rehabilitation du Palais Dar Adyel à Fès par Giancarlo Barbato de série: FMR/CLT7CH/93/107 Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Paris, 1993

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Diffusion restreinte ÎV^" A U i^\ C^ Rapport technique lVA.rA.J\ .v-r V_x RP/1992-1993/m.3

Campagnes internationales de sauvegarde, formation et mise en valeur du patrimoine culturel

Evaluation de la faisabilité du projet de restauration et de rehabilitation du Palais Dar Adyel à Fès

par Giancarlo Barbato

N° de série: FMR/CLT7CH/93/107

Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture

Paris, 1993

M A R O C

EVALUATION DE LA FAISABILITE DU PROJET DE RESTAURATION ET DE REHABILITATION DU PALAIS DAR ADYEL A FES

par Giancarlo Barbato

Rapport établi à l'intention du Gouvernement du Royaume du Maroc par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)

U N E S C O

Rapport technique RP/1992-1993/III.3 FMR/CLT/CH/93/107 le 28 juin 1993

© UNESCO 1993 Printed in France

i

TABLE DES MATIERES

Page

RESUME ii

I. INTRODUCTION 1

II. DEROULEMENT DE LA MISSION 1

Dar Adyel 3

Estimation prévisionnelle du budget 6

Durée de travaux 7

III. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 7

ANNEXES

1. Estimation prévisionnelle du montant des travaux ... 8

2. Estimation prévisionnelle du montant du projet 9

3. Bibliographie 10

4. Personnalités rencontrées 11

5. Photographies 12

6. Plans 23

ii

Résume

Dans le cadre de la Campagne internationale de sauvegarde de la Médina de Fès et en vue de lancer un projet de restauration et de réhabilitation d'un Palais de la Médina, Dar Adyel, grâce à un financement du Gouvernement italien, M. Giancarlo Barbato, Architecte restaurateur, s'est rendu à Fès du 7 au 15 février 1993 comme consultant de 1'UNESCO.

L'état du bâtiment a été techniquement évalué et une étude de faisabilité pour sa restauration et sa réutilisation en Conservatoire de Musique andalouse et mahloun a été effectuée.

Les recommandations du consultant concernant la mise en oeuvre le plus rapidement possible des travaux de restauration après l'établissement d'un cahier des charges sur l'état du sol et des structures sont les suivantes:

- Mener des enquêtes scientifiques sur la nature du sol de fondation et sur les conditions de stabilité des structures du bâtiment dans son ensemble et établir un diagnostic ainsi qu'un projet détaillé de restauration.

- Entreprendre aussitôt que possible des travaux de restauration et de revitalisation du Palais pour permettre sa réintégration sociale, culturelle et économique dans la Médina de Fès (cette phase étant financièrement couverte par la contribution italienne).

- Prévoir une enveloppe budgétaire suffisante aux niveaux gouvernemental et régional pour assurer l'achat d'équipement nécessaire à sa réutilisation en "Conservatoire de Musique andalouse et mahloun" ainsi qu'un budget de fonctionnement annuel à partir de son inauguration officielle.

Ces recommandations constituent les éléments majeurs du projet Fonds-en-Dépôt de restauration et de revitalisation du Palais Dar Adyel.

Rapport technique

I. INTRODUCTION

1. Le présent rapport couvre la mission que M. Giancarlo Barbato a effectuée au Maroc (Rabat et Fès) comme Consultant de l'UNESCO, du 7 au 15 février 1993 afin:

a) de discuter avec le chef du Bureau de l'UNESCO de Rabat et les autorités marocaines la proposition d'aide financière du Gouvernement italien à la restauration du palais historique désigné par les autorités nationales, à savoir: Dar Advel;

b) d'établir un constat de l'état de conservation du bâtiment;

c) d'évaluer en coopération avec les autorités locales la faisabilité du projet de réhabilitation du bâtiment en tant que Conservatoire de Musique andalouse et mahloun;

d) d'évaluer l'estimation du montant des travaux de restauration fournie par le rapport envoyé à 1'UNESCO par le Ministère des Affaires culturelles.

Cette mission a été financée au titre du Programme ordinaire de l'UNESCO pour 1992-1993.

II. DEROULEMENT DE LA MISSION

2. Dès son arrivée à Rabat, le consultant a contacté téléphoniquement M. Kahlaoui, Chef du Bureau de l'UNESCO qui n'a pas pu le recevoir, car il partait en mission. Il a donc rencontré Mlle Aoualy, son adjointe.

3. Le lendemain le consultant a rencontré M. Touri, Directeur de Patrimoine du Ministère des Affaires culturelles, M. Amahan, Directeur de la Division des Musées, et Mme Kadiri, Architecte de la Division des Musées. M. Touri a exprimé la satisfaction des autorités marocaines de voir le renouveau d'intérêt manifesté par le Gouvernement italien pour la coopération dans le domaine de la culture. Il a également exprimé la grande importance que les autorités marocaines attachent au fait que Dar Adyel soit restauré et que les travaux puissent débuter dans un bref délai.

2

4. Le consultant a ensuite rendu visite à S.E. M. Pannuccia, Ambassadeur d'Italie auprès du Maroc, afin de se présenter et l'informer sur les termes de référence de la mission. Il a également rencontré Mme Zniber, Chargée du projet PNUD (MOR/89/006, Etude de préfaisabilité pour la sauvegarde de Fes).

5. A Fès, le consultant a rendu visite à M. Drief, Wali de la Ville, qui l'a présenté à M. Al Hajjami, Directeur-général de l'Agence Ader-Fès.

6. M. Amanan et M. Ameziane, Architectes Inspecteurs des Monuments historiques, ont accompagné le consultant en visite au palais Dar Adyel. Après avoir pris connaissance de l'état de dégradation du palais, le consultant a évalué avec M. Ameziane les actions prioritaires à entreprendre en vue de la restauration de l'immeuble, à savoir: l'établissement des enquêtes sur la nature des sols et la stabilité des structures. M. Ameziane a aussi fourni des indications concernant le montant prévisionnel des travaux de restauration de Dar Adyel.

7. Au cours de leur entretien, M. Raiss, Directeur du Conservatoire de Musique, a confirmé la validité du projet de réutilisation du palais comme Conservatoire de Musique andalouse et mahloun: en effet avant d'être désaffecté de cette fonction dans les années 80, plusieurs musiciens de grand talent ont été formés dans les locaux du Palais.

8. Le consultant a donc demandé à M. Ameziane de bien vouloir établir, en coopération avec le Directeur du Conservatoire, un programme prévisionnel pour la réhabilitation du palais.

9. Le consultant a été également invité par M. Al Hajjami à visiter les locaux de l'Agence Ader-Fès, où il a pu constater l'importance des enquêtes établies par l'Agence, soit au niveau du tissu urbain, soit au niveau des éléments architecturaux, soit au niveau de la nature des matériaux de construction.

10. L'approche scientifique de l'ensemble de ces enquêtes constitue sans doute l'élément nécessaire préalable à toute élaboration de stratégie de sauvegarde urbaine et à toute élaboration de méthodologie de conservation et de restauration architecturale.

11. Accompagné par M. Al Hajjami le consultant a visité un groupe de monuments en cours de restauration sous la direction ou le contrôle de l'Agence Ader-Fès, tels que la Medersa Bouinaniya, la Medersa Cherratine, le Foundouk Nejjarine, ainsi qu'un groupe de maisons historiques récemment réhabilitées. Au cours de cette visite le consultant a pu se rendre compte de toute l'ampleur de la problématique touchant à la conservation et à la restauration des monuments de la ville de Fès. De retour à Rabat, avant de quitter le pays, le consultant a rencontré encore une fois S.E. M. Pannuccia, M. Amanan, Mme Kadiri, Mlle Aoualy et Mme Zniber afin de les informer du déroulement de la mission.

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Dar Advel

a) Le monument

12. Dar Advel constitue un des plus importants exemples d'architecture mérinide à Fès entre le XVIIe et le XVIIIe siècles. Situé dans le quartier Zqag el Bghal de Fès al Bali, le palais a été, depuis sa fondation, une luxueuse demeure ayant appartenu à plusieurs notables importants de la ville.

13. Un de ses premiers propriétaires, Abd al Khaliq Adyel, dont il tire son nom, devint Gouverneur de Fès sous le règne de Moulay Abd Allah; depuis sa mort, en 1747, l'immeuble est devenu propriété de l'Etat.

14. Au XXe siècle, après avoir accueilli, pendant le Protectorat, les bureaux de l'Inspection régionale de l'Art indigène, l'immeuble fut utilisé comme siège du Conservatoire de Musique andalouse et mahloun, fonction qu'il garda jusqu'à sa désaffection dans les années 80.

15. Placé à la rencontre de deux ruelles, Oued Rechecha et Sidi Nali, l'édifice présente à l'extérieur des hauts murs presque aveugles, avec des volumes avançant en encorbellement au premier étage, ou franchissant une des ruelles et formant ainsi un passage couvert sur le côté Ouest.

16. La porte d'entrée en bois massif renforcé avec plusieurs rangées de clous s'ouvre sous ce passage couvert et présente un seuil surélevé.

17. A droite de l'entrée se trouve la porte des écuries réservées aux montures de maître, et à gauche, se trouve la porte de Dar Cherifat, jadis annexe affectée à l'accueil de femmes de naissance noble.

18. Après avoir franchi le couloir en chicane on découvre la cour intérieure à plan rectangulaire.

19. Conçue selon les principes architecturaux des grandes demeures mérinides et saadiennes -(hauts piliers s'élevant jusqu'à la terrasse, croisés d'une galerie périmétrale au rez-de-chaussée et à l'étage)- la disposition axiale des chambres confère un harmonieux équilibre à son plan. C'est afin de respecter cette disposition que les deux fontaines qui enjolivent habituellement les maisons citadines ont trouvé ici place sur les côtés Est et Ouest de la cour, aux angles Nord.

20. La disposition des locaux correspond à la typologie des habitations fassies: chambres familiales sur les quatre axes de la cour, communications verticales sur les angles du patio communs aux extrémités du bâtiment.

21. Les quatre chambres du rez-de-chaussée ainsi que les quatre chambres de l'étage s'ouvrent sur la cour centrale par une porte médiane surhaussée, dont les ventaux présentent un portillon plus

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petit, permettant de garder les grands ventaux fermés quand les raisons climatiques l'imposent.

22. Au rez-de-chaussée, à l'angle Nord-Est de la cour, s'ouvre l'accès aux pièces de service de la maison: cuisine, hammam et latrines.

23. Comme déjà mentionné, les écuries trouvent place à côté de l'entrée, et grâce à deux piliers centraux, elles sont constituées d'un espace assez vaste.

24. Situé près de l'entrée principale, un escalier particulier donne accès aux appartements destinés aux hôtes, celui de l'entresol étant destiné aux hôtes de condition modeste, et celui de l'étage étant destiné aux hôtes importants.

25. Le couloir reliant ce dernier appartement aux espaces destinés à la famille du propriétaire permettait les échanges de visites.

26. Au dernier niveau, les terrasses protègent les chambres de l'étage et sont délimitées par le faible relief des murs porteurs. Le périmètre de la terrasse est entouré par un mur de protection plutôt élevé, percé par des ouvertures étroites en meurtrière qui ne permettent qu'une vue limitée en dehors.

27. Les grandes traditions architecturales mérinide et saadienne ont également exprimé, dans Dar Adyel, une des plus importantes réalisations au niveau de la décoration, associant les faïences polychromes, le plâtre incisé ou sculpté et les boiseries sculptées ou peintes.

28. La faïence polychrome enjolive le sol de la cour par un dessin quadrillé composé de zellij noirs, bleus, verts et jaunes.

29. Des motifs plus recherchés décorent les panneaux verticaux des deux fontaines et la base des piliers qui les encadrent, ainsi que les parties inférieures des jambages et les seuils des portes d'appartement.

30. Le plâtre incisé ou sculpté est réservé aux parties élevées des étages, et il est inspiré à la tradition raffinée de l'art hispano-maghrebin, avec motifs géométriques et floraux, probablement contemporains à ceux de la Médersa Cherratine.

31. En raison des intempéries climatiques très peu des anciennes boiseries de Dar Adyel n'ont pu être conservées jusqu'à nos jours -linteaux, ventaux des portes et solives des plafonds- qui devaient contribuer à la richesse de la décoration. Seulement les balustrades originelles qui protègent la galerie supérieure, bien que fort endommagées persistent. Les autres éléments en bois présents aujourd'hui dans le bâtiment datent, vraisemblablement, du XXe siècle.

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b) Dangers menaçant le monument

32. Classé monument historique en 1929, déclassé en 1954, Dar Adyel nécessite de travaux de restauration immédiats afin de préserver son intégrité physique et son authenticité architecturale.

33. Son état de délabrement, comme nous en informe le document rédigé par l'Inspection des Monuments historiques, ne date pas d'aujourd'hui: déjà en 1915 la demeure était menacée de démolition par la Municipalité de Fès, à cause des risques d'effondrement sur la voie publique. Les structures en béton armé subsistant dans certaines parties de la construction datent probablement de cette période.

34. A cause de l'état d'abandon dans lequel il est resté depuis sa désaffection dans les années 80, le palais présente l'évidence de dégradations sérieuses affectant soit ses éléments structuraux soit ses éléments décoratifs.

35. Au rez-de-chaussée, ces dégradations sont identifiables d'abord en ce qui concerne les revêtements en faïence polychrome des sols: partie du revêtement de la cour et de la galerie couverte Est manquante, partie Est en état de dégradation avancée, partie Est encombrée par le débris provenant de l'écroulement des planchers des étages supérieurs.

36. Les parties inférieures des piliers et des murs, jusqu'à environ 70 cm. du sol, dénoncent une humidité due à la remontée capillaire. Nombreuses fissures, dont certaines importantes, témoignant des sérieux problèmes de stabilité, affleurent un peu partout sur les structures verticales, et spécialement sur les murs de la partie Ouest de l'immeuble.

37. Le mur Est de la pièce Est présente un regonflement, tandis que certains piliers de la cour semblent, à oeil nu, avoir subi un déversement.

38. Des tâches importantes d'humidité, causées par les infiltrations d'eau provenant des niveaux supérieurs, parsèment les parties hautes des murs.

39. Les solives en bois supportant les planchers de l'étage apparaissent aussi en état de dégradation avancée: certaines sont écroulées, certaines ont fléchi de façon anormale, certaines présentent des traces d'attaques biologiques.

40. De façon analogue, les poutres en bois évidées qui, en s'appuyant sur les piliers, supportent le déambulatoire du premier étage, présentent des traces de dégradation.

41. A l'étage, des dégradations également importantes sont présentes: en conséquence des désordres des solives, les sols de la galerie et des pièces sont affaissés ou écroulés.

6

42. D'importantes fissures affleurent sur les murs porteurs, et notamment sur le mur Ouest de la pièce Ouest, pour lequel un écroulement est à craindre.

43. Les solives en bois soutenant les terrasses sont, elles aussi, en état de dégradation avancée, certaines ayant fléchi, certaines étant affectées par les agents biologiques favorisés par le pénétration de la pluie, certaines s'étant écroulées.

44. Ces désordres sont repérables au niveau de la terrasse, où les murs périmétraux et les murets intérieurs sont fissurés, la couche d'étanchéité dégradée ou le sol effondré par endroits.

45. Les mortiers des deux façades sur rue, et probablement ceux des façades surplombant les immeubles avoisinants, qui n'ont pas pu être inspectées, sont en mauvais état de conservation. Les enduits intérieurs sont également détériorés à cause des dégradations sus-mentionnées.

46. A chaque niveau, les huisseries en bois des portes et des fenêtres, en grande partie remplacées au cours de ce siècle, sont dans un mauvais état de conservation, comme d'ailleurs les parties subsistantes de la balustrade d'origine en bois tourné, qui protège le déambulatoire de l'étage.

47. Les décorations en plâtre incisé ou sculpté subsistent dans la plus grande partie, quoique nécessitant d'être consolidées. Seulement certains éléments tels que les encorbellements autour des piliers de la cour ont été détruits.

48. Afin d'arrêter le processus de dégradation du monument et de permettre sa réintégration dans le tissu social, culturel et économique de la ville, un projet de travaux de restauration et de réhabilitation s'impose.

49. Pour ce faire, il sera nécessaire de mener des enquêtes scientifiques sur la nature du sol de fondation et sur les conditions de stabilité des structures de l'immeuble, ainsi que sur l'état de conservation des éléments décoratifs, qui permettront d'établir un diagnostic et un projet détaillé de restauration.

Estimation prévisionnelle du budget

50. Sur la base des informations recueillies ainsi que des indications fournies par les autorités marocaines compétentes, le budget prévisionnel pour l'ensemble des activités du projet de restauration du palais peut être estimé à 399 689 Dollars, hormis les contributions concernant le personnel national et l'équipement, demandées au Gouvernement marocain. Une ventilation détaillée de ce budget est fournie dans les annexes I et il.

51. Une réactualisation de ce montant pourra se révéler nécessaire, une fois établi le projet détaillé de restauration, sur la base des enquêtes scientifiques préalables.

7

Durée des travaux

52. La durée de la période nécessaire pour l'accomplissement des travaux est estimée à trente mois, à savoir: six mois pour les études et les travaux préparatoires, et vingt quatre mois pour l'exécution des travaux de restauration et réhabilitation.

III. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

53. Dar Adyel étant un des plus importants exemples de l'architecture mérinide et saadienne à Fès entre le XVIIe et le XVIII siècles, un projet de travaux de restauration s'impose au vu de son mauvais état de conservation, afin de sauvegarder son intégrité physique et son authenticité architecturale, ainsi que de sauvegarder l'homogénéité architecturale de la ville.

54. Tel projet de restauration devra être aussi complété par un projet de travaux de réhabilitation afin de garantir une revitalisation de l'édifice, qui, seule, pourra garantir l'entretien du monument restauré et sa réintégration dans la vie sociale culturelle et économique de Fès.

55. Grâce à l'information recueillie, et suite aux nombreux entretiens avec les autorités marocaines compétentes, le choix de réutiliser le palais Dar Adyel comme Conservatoire de Musique andalouse et mahloun apparaît tout à fait viable.

56. Le montant de l'aide financière mise à disposition par le Gouvernement italien pourra vraisemblablement couvrir les seuls travaux de restauration proprement dits.

57. Il sera donc nécessaire que le Gouvernement marocain assure la mise à disposition des fonds nécessaires à l'accomplissement du projet, c'est-à-dire à fournir les moyens techniques indispensables à l'équipement de Dar Adyel en Conservatoire de Musique andalouse et mahloun.

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ANNEXE 1

E S T I M A T I O N P R E V I S I O N N E L L E D U

M O N T A N T D E S T R A V A U X

Etudes des sols et des structures 100 000 Dh

Consolidation des fondations et des murs 800 000 Dh

Réfection des structures horizontales 300 000 Dh

Etancheité des terrasses 200 000 Dh

Restauration et réfection des zelij 400 000 Dh

Plomberie, sanitaires 200 000 Dh

Consolidation et/ou réfection des

décors en bois, portes et fenêtres 250 000 Dh

Restauration et/ou réfection

des décors en plâtre 150 000 Dh

Enduits 157 000 Dh

Ravalement des façades 50 000 Dh

SOUS-TOTAL 2 607 000 Dh

Taux de change à la date du présent document:

1 Dollar U.S. - 8,99 Dirhams Marocains

SOUS-TOTAL EN DOLLARS 290 000 $

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ANNEXE 2

ESTIMATION PREVISIONNELLE PI MONTANT OU PROJET

A) CONSULTANT INTERNATIONAL

Honoraires

Per diem

Voyages

Sous-Total

mois

1.5

3

1993

6 069

6 750

3 000

mois

1.5

6

1994

6 069

6 750

6 000

mois 1995

1,5 6 069

6 750

6 6 000

53 457

B) MISSION DU RESPONSABLE

NATIONAL AUPRES DE

L'UNESCO

Per diem (5 jours) 1 250

Voyage 1 ooo

Sous-Total 2 250

C) SOUS-CONTRATS

Etudes des sols et de stabilité n ooo

Travaux de gros oeuvre M*U 000

Travaux de finition

Sous-Total

D) CONSOMMABLES ET MISCELLANEA i Q00 1 000

Sous-Total

E) PROMOTION

Sous-Total

135 000.

290 000

1 000

3 000

5 000

5 000

TOTAL 353 707

10

ANNEXE 3

Bibliographie

J. REVAULT, L. GOLVIN, A. AMAHAN - Palais et Demeures de Fès - 3 tomes, Editions CNRS, Paris 1985-92

A. GAUDIO - Fès joyau de la civilisation islamique - UNESCO NEL, Paris 1982

GROUPE HUIT, URBAPLAN, SIDES -. Sauvegarde de la Ville de Fès - 3 tomes, Ministère de l'Intérieur marocain, PNUD, 1992

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ANNEXE 4

Personnalités rencontrées

A Rabat

S.E. M. G. PANNUCCIA, Ambassadeur d'Italie auprès du Maroc

M. TOURI, Directeur du Patrimoine, Ministère des Affaires culturelles

M. AMAHAN, Directeur de la Division des Musées, Ministère des Affaires culturelles

Mme KADIRI, Architecte de la Division des Musées

Mlle AOUALY, Bureau régional de 1'UNESCO

Mme ZNIBER, Chargée du Projet PNUD

A Fès

M. DRIEF, Wali de Fès

M. Al HAJJAMI, Directeur général de l'Ader-Fès

M. AMEZIANE HASSANI, Architecte Inspecteur des Monuments historiques

M. RAISS, Directeur du Conservatoire de Musique andalouse et Mahloun de Fès

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ANNEXE 5

Photographies

1. Façade Ouest sur rue.

2. Façade Sud sur rue.

3. La Cour. Elevation Sud.

4. La Cour. Elevation Est.

5. La Cour. Elevation Nord.

6. La Cour. Elevation Ouest.

DEGRADATIONS DES ELEMENTS STRUCTURAUX

7. Rez-de-chaussée. Remontée capillaire dans les piliers de la Cour.

8. Rez-de-chaussée. Fissures dans les murs de la pièce Ouest.

9. Etage: Fissures dans les murs et effondrement du plafond dans la pièce Ouest.

10. Rez-de-chaussée: Effondrement du plafond dans la pièce Est.

DEGRADATIONS DES ELEMENTS DECORATIFS

11. Balustrade en bois de la galerie de l'étage.

12. Bois décoratif embellissant les poutres soutenant la galerie de l'étage.

13. Plâtre incisé décorant les arcades de la Cour.

14. Sol en Zellij de la galerie de l'étage.

15. Terrasses Nord.

16. Terrasses Sud.

13

FACADES SUR RUE

1. Façade Ouest sur rue

2 . Façade Sud sur rue

14

3. L/\ C O U R

E L E V A T I O N S U D

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15

4. LA C O U R

ELEVATION EST

16

5. LA C O U R

ELEVATION N O R D

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17

6. LA COUR

ELEVATION OUEST

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18

7.

DEGRADATIONS

DES ELEMENTS STRUCTURAUX

Rez-de-chaussée. Remontée capillaire dans les piliers de la Cour

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8. Rez-de-chaussée. Fissures dans les murs de la pièce Ouest

19

DEGRADATIONS

DES ELEI EIMTS STRUCTURAUX Etage: Fissures dans les murs et effondrement du plafond dans la pièce Ouest

10. Rez-de-chaussée: Effondrement du plafond dans la pièce Est

20

DEGRADATIONS

DES ELEMENTS DECORATIFS

11. Balustrade en bois de la galerie de l'étage

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12. Bois décoratif embellissant les poutres soutenant la galerie de l'étage

21

DEGRADATIONS

DES ELEMENTS DECORATIFS

13. Plâtre incisé décorant les arcades de la Cour KP

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14. Sol en Zellij de la galerie de l'étage

22

TERRASSES

v \ X V

16. Terrasses Sud

23

ANNEXE 6

Plans

N" 1 - Plan de Rez-de-Chaussée

N° 2 - Plan d'Etage

Nc 3 - Plan de Terrasse

24

DAR ADDlYII N° 1

Pion de RDC E C h 9 1. 2 3 4 5m N

25.,

DAR A_PD'YIL N° 2

Plan dctagp - w ' '.• i i i i i i N

26

D A R ADDIYIL N° 3

Plan de torrqsso Ech: 3 4 jm

E R R A T A

Page 3, paragraphe 12 - 2ème ligne :

lire "d'architecture d'inspiration méridine et saadienne réalisés à Fès" au lieu "d'architecture méridine à Fès".

Page 7, paragraphe 53 - 2ème ligne :

lire "l'architecture d'inspiration méridine et saadienne réalisés à Fès" au lieu de "l'architecture méridine et saadienne à Fès".

Page 13 : Intervertir la numérotation des photos.