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HORAIRES DE CHABAT ב״הChabat Vayechev 21 Kislev 5775 / 13 Décembre 2014 N.292 * Entrée: Sortie: New-York: 16:11 PM 17:14 PM Paris: 16H35 17H49 Tel-Aviv: 16H19 17H18 Chabat Kodech S’il est important de respecter le Chabat par ses actes (en ne faisant pas tout ce qui est interdit de faire) il est tout aussi indispensable de faire attention à sa manière de s’exprimer ! Pas uniquement faire attention aux sujets abordés (il est interdit de parler des affaires, ou des projets qui ne sont pas liés au Chabat) mais aussi a la manière de parler ! Un sage dit un jour: « Chabat n’aime pas la colère !! »

Vayechev 5775 ! roch achana de la hassidout

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Page 1: Vayechev 5775 ! roch achana de la hassidout

HORAIRES DE CHABAT

ב״ה

Chabat Vayechev 21 Kislev 5775 / 13 Décembre 2014 N.292

*

Entrée: Sortie:New-York: 16:11 PM 17:14 PMParis: 16H35 17H49 Tel-Aviv: 16H19 17H18

Chabat Kodech

S’il est important de respecter le Chabat par ses actes (en ne faisant pas tout ce qui est interdit de faire) il est tout aussi indispensable de faire attention à sa manière de s’exprimer !Pas uniquement faire attention aux sujets abordés (il est interdit de parler des affaires, ou des projets qui ne sont pas liés au Chabat) mais aussi a la manière de parler !Un sage dit un jour:« Chabat n’aime pas la colère !! »

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«Qu’est ce que ce rêve ….»

Lorsque Yossef raconte ses rêves a ses frères en présence de son père, celui-ci écarte tout de suite la possibilité que ce rêve ne se réalise.Par contre, quand il raconte les rêves a ses frères, ceux-ci bondissent de colère et s’emportent contre Yossef: « :Voudrais tu nous dominer ?? »

Nous voyons que Yaacov ne croit pas dans ce rêve, alors que les rêves eux, oui.

Or nous savons qu’un rêve est un mélange de choses vraies et de futilités, bien que nous soyons incapables de distinguer l’un de l’autre.C’est pour cela qu’il n’y a pas lieu d’accorder trop d’importance aux rêves.

Par contre l’interprétation des rêves est elle, très importante car c’est elle qui va déterminer les événements futurs.

Et c’est exactement ce qui se passe ici;Les frères vont finalement se prosterner devant Yossef alors qu’a aucun moment nous ne trouvons que Yaacov se prosterne devant Yossef !

Tout au plus, Yaacov se redresse sur son lit a l’arrivée du souverain (Yossef).

De plus, lorsque les frères se prosternent devant Yossef, c’est l’expression de leur soumission et de la crainte (lorsque Binyamine est accusé d’avoir volé la coupe de Yossef).

« Et le puit était vide, il n’y avait pas d’eau »

La Thora est comparée a l’eau (entre autre) et lorsqu’il n’y a pas d’eau (de Thora) il y a automatiquement des serpents !!Il n’existe pas de domaine intermédiaire dans la sainteté, soit c’est le domaine de la Thora, soit ceux sont les serpents !

Le Baal-Chem-Tov dit la même chose:« Si vous vous éloignez et que vous servez les divinités étrangères »Si vous vous éloignez d’Hachem, vous servirez forcement les divinités étrangères car il n’y a pas de demie mesure !!!

Retrouvailles !!!

Résumé de la Parachat Vayechev

* Yaacov a une préférence pour Yossef et il lui offre une tunique rayée.De plus, il rapporte sans cesse a son père les méfaits de ses frères ce qui lui vaut la jalousie de ceux-ci.* Yaacov envoi Yossef prendre des nouvelles de ses frères, ceux-ci veulent tout d’abord le tuer, puis, sur le conseil de Reouven ils le jettent dans un puit et enfin, grâce a Yehouda, ils vont le vendre a des commerçants.* Ils l'emmènent en Égypte, où Yossef devient intendant de Paro.* Yehouda se marie et donne naissance a Er, Onane, et Chella.* Er épouse Tamar, puis, lorsque celui-ci meurt, c’est Onan qui épouse la femme de son frère mais il meurt lui aussi. * Tamar épouse Yehouda et lui donne Zarah et Parets.* Yossef refuse les avances de la femme de Poutifar, il sera accusé et jeté en prison. * Il y rencontre deux ministres du pharaon qui rêvent, Yossef interprète leur rêve.

«Yossef fait un rêve ….puis un second »

Lorsque Paro fait deux fois le même rêve, dans la Paracha de Mikets, Yossef explique que la répétition signifie que les rêves vont se réaliser rapidement.

Mais quand Yossef fait apparemment deux fois le même rêve, on ne nous dit pas que cela va se réaliser rapidement, au contraire, il faudra 22 ans avant que ses frères ne se prosternent devant Yossef.

En réalité, les deux rêves, si ils se ressemblent, se distinguent par un « détail »; Dans le premier, il n’y a que les 11 frères qui se prosternent (les 11 gerbes de blé qui se plient devant Yossef).Dans le second rêve, c’est Yaacov, ses fils et son épouse qui se prosternent (Le soleil, les étoiles et la lune).

Même dans l’histoire, les deux événements ne se passent pas en même temps; le premier se passe lorsque les frères descendent avec Binyamine pour y chercher a manger, et le second ne se produira que bien plus tard, lorsque Yossef va se dévoiler a ses frères et qu’il va demander de ramener son vieux père prés de lui.

C’est pour cela que l’on ne peut pas dire que la réalisation va se produire rapidement.

«Voici que Yossef fait un second rêve»

Les commentateurs s’interrogent sur la nécessité de faire deux fois le même rêve pour apparemment signifier une seule et même chose ?

Le fait de se prosterner représente l’annulation envers le Tsadik.La différence entre les deux rêves réside dans le fait que le premier parle de végétaux (les gerbes de blé) alors que le second parle du soleil, la lune et les étoiles, des éléments bien plus élèvés.

Les prémiers font références aux Juifs qui sont confrontés au monde, qui ont une activité professionnelle alors que la seconde catégorie fait référence a ceux qui se consacrent exclusivement a l’étude de la Thora.

C’est pour cela que le rêve est répèté deux fois, car peut importe que l’on travaille ou que l’on étudie, nous devons tous nous soumettre au Tsadik de la génération.C’est pour éviter cette erreur que le rêve se répète deux fois.

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Comme s’il se réveillait d’un rêve, Reb Azriel David ouvrit les yeux : ils

étaient rouges à force de retenir ses pleurs. D’une voix étranglée, il s’écria : « Je donnerai la moitié de mon Olam Haba, de mon monde futur à celui qui apportera ce Nigoun au Rabbi de Modzitz ! »

Un surprenant silence se fit dans le wagon.

Deux jeunes gens s’avancèrent, promirent d’apporter le Nigoun au Rabbi, au péril de leur vie. L’un monta sur les épaules de l’autre, découvrit une petite ouverture, l’écarta et glissa la tête au-dehors : - Que vois-tu ? lui demanda l’autre.- Je vois le ciel au-dessus de nous, les étoiles qui scintillent et la lune semble me regarder affectueusement.- Et qu’entends-tu ?- J’entends, répondit l’homme, j’entends les anges du ciel qui chantent avec nous Ani Maamine et qui apportent ce Nigoun à travers les sept cieux jusqu’au Saint-Béni-soit-Il ! »Encouragés par leurs compagnons d’infortune, les deux s’élancèrent par ce trou et sautèrent du train en marche. L’un succomba immédiatement à la chute. L’autre parvint à se relever et à s’échapper.Après la guerre, il finit par arriver en Terre Sainte et confia au fils du Rabbi à Tel-Aviv les notes qu’il avait retranscrites. Celles-ci furent envoyées par courrier à Rabbi Chaoul Yedidya Elazar qui, après avoir traversé toute l’U.R.S.S. jusqu’à Shangaï, était parvenu à New York.Quand il reçut ces notes et qu’on chanta devant le Rabbi le dernier Nigoun qu’avait composé Reb Azriel Zelig dans le train de la mort, le Rabbi déclara: « Quand ils ont chanté ce Nigoun, les piliers du monde ont tremblé. Maintenant D…. Dit: « Chaque fois que les Juifs chanteront Ani Maamine, Je me souviendra des six millions de victimes et J’aurai pitié de Mon peuple ».

On raconte que le premier Yom Kippour où le Rabbi de Modzitz

chanta Ani Maamine, des milliers de Juifs se trouvaient dans sa synagogue. Toute l’assemblée éclata en pleurs qui tombèrent comme de l’eau dans l’océan de larmes et de sang versés par le peuple juif. Le Nigoun se répandit dans toutes les communautés.« C’est avec ce Nigoun, dit Rabbi Chaoul Yedidya Elazar que les Juifs ont marché vers les chambres à gaz. C’est avec ce Nigoun qu’ils danseront à la rencontre du Machiah ! »

Le Nigoun !!!

Reb Azriel David Fastag était un simple commerçant qui gagnait

péniblement sa vie grâce à un petit magasin de vêtements à Varsovie. Mais il était connu pour bien autre chose: sa voix exceptionnelle et les Nigounim, les mélodies émouvantes qu’il composait pour les jours de fête. C’était lui qui conduisait la prière dans la synagogue tandis que ses frères l’accompagnaient en chœur. Nombreux étaient les fidèles qui étaient prêts à marcher des kilomètres pour participer à sa prière tant sa voix claire et émouvante affectait tous ceux qui l’entendaient.

Même son Rabbi, Reb Chaoul Yedidya Elazar de Modzitz appréciait

ses Nigounim et, chaque fois que Reb Azriel David venait avec un nouveau Nigoun, c’était un jour de fête pour le Rabbi.De sombres nuages s’amoncelaient sur le judaïsme européen. Malgré les terribles décrets, l’étoile jaune, les ghettos, les humiliations et la faim, les Juifs ne pouvaient pas imaginer le sort terrible qui les attendait.Au milieu de la nuit, ils étaient réveillés en sursaut ; les hommes étaient séparés de leurs épouses, les enfants de leurs parents. Souvent les vieillards étaient assassinés sur le champ, sous les yeux horrifiés de leurs proches tandis que des familles entières étaient poussées dans des wagons à bestiaux vers des endroits maudits où leur existence ne troublerait plus les Nazis : Auschwitz, Treblinka …Dans les trains bondés où macérait encore la saleté des animaux, sans lumière et sans eau, les détenus tentaient de respirer, de calmer les enfants, d’espérer encore malgré les cris et les pleurs.Mais dans un wagon, un vieux Juif, aux habits rapiécés, le visage blanc comme la neige, demanda à son compagnon d’infortune de lui rappeler la mélodie de « Maré Cohen » que chantait le Rabbi de Modzitz à Yom Kippour.

« Maintenant ? Tout ce qui vous manque, c’est un Nigoun ? » répondit l’autre avec un regard dur, persuadé que le Hassid avait perdu la raison.

Mais Reb Azriel David Fastag ne prêtait plus attention ni à son

voisin ni à personne d’autre. Il se voyait debout, près de son Rabbi à Yom Kippour et c’était lui qui conduisait la prière pour le Rabbi et tous les Hassidim.

Soudain devant ses yeux, il aperçut le livre ouvert à la page des

« Treize Articles de la Foi » de Maïmonide ; le douzième brillait en lettres de feu : « Ani Maamine Béémouna Chléma Beviat Hamachia’h ; Veaf Al Pi Cheyitmaméa Im Kol Zé A’haké Lo Be’hol Yom Cheyavo ». « Je crois d’une foi parfaite dans la venue du Machiah. Et même s’il venait à tarder, malgré cela, j’attendrai chaque jour qu’il vienne ». Fermant les yeux, il médita ces mots et décida : « C’est maintenant, quand tout semble perdu, que la foi du Juif est mise à l’épreuve, c’est le moment de redire ces paroles ! »Imperceptiblement, il répéta ces mots, encore et encore, sur une mélodie qu’il était en train d’inventer. Oui là, au milieu de la nuit et de la mort, parmi ses compagnons désespérés en route vers Treblinka, le Hassid se transforma en une colonne de chant, tirant de ses poumons ensanglantés une force surhumaine pour chanter l’éternité du peuple juif. Il ne remarqua pas que le silence s’était installé dans le wagon, que des centaines d’oreilles l’écoutaient avec stupéfaction et que, petit à petit, d’autres voix se joignaient à la sienne, d’abord doucement puis de plus en plus fort.

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Ce feuillet est dédiéà l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA BAT MAZAL TOV

"NOS PTITS BOUTS"MATERNELLE HABAD MONTESSORI / SARCELLES

De 2 à 5 ansUne visite s'impose .....

Inscription:

06 50 02 73 67 09 53 08 40 33La Tefila

* Cette troisième bénédiction se termine par les mots « AKEL HAKADOCH » (toi qui es saint).

* Les trois premières bénédictions font référence a Avraham, Ytshak et Yaacov.Celle-ci correspond a Yaacov.

* Lorsque Yaacov fuit devant son frère Essav, il s’arrête pour passer la nuit et fait un rêve (l’échelle ou les anges montent et descendent).Le matin, il se rend compte que l’endroit est saint et il apporte une offrande a Hachem et nomme l’endroit BETH-KEL.

* C’est a ce moment que les anges chantent ce louange.

* Le mot « saint » a, dans la Thora une signification bien précisé; il signifie « SEPARE ».

* Hachem s’appelle KADOCH parce qu'il n’est nullement comparables aux hommes, ni mêmes aux créatures les plus spirituelles qui soient.

* Nous trouvons dans la Tefila une phrase prononcée par les anges: « VEKOULAM OMRIM BEIYRA: KADOCH KADOCH KADOCH … »(Et tous disent avec crainte: Il est Saint, Il est Saint, Il est Saint)Cela signifie que même les créatures les plus élevées et spirituelles qui sont elles-mêmes incomparables a nous, sont encore très loin d’être comparées a Hachem.

* Se sanctifier signifie donc s’élever au dessus des limites naturelles pour se rapprocher d’Hachem.

* Comment pouvons nous nous sanctifier ??D’une part par l’accomplissement des Mitsvot, comme le disent les mots de la Bénédiction que nous faisons avant la Mitsva:« ACHER KIDECHANOU BEMITSVOTAV »(qui nous a sanctifie par ses Mitsvot).

Mais aussi et surtout en limitant les plaisirs matériels (sauf lorsqu’ils sont liées a une Mitsva comme Seoudat Chabbath, Seoudat Hag …..)

* Car le Juif est composé d’un corps grossier et bas et d’une âme Divine qui est, elle pure et raffinée.Lorsqu’on nourrit le corps on renforce le cote animal et lorsqu’on étudie, prie, pratique les Mitsvot ou lorsque nous chantons des mélodies Hassidiques, nous renforçons l’âme Divine.

Iguerot Kodesh N.4570

Je vous salue et vous bénis,

Je suis surpris que vous ne me disiez rien de votre effort pour diffuser le Judaïsme et, en particulier, les sources de la Hassidout. Telle est, en effet, la mission de chaque homme et la Michna dit que « J’ai été crée pour servir mon créateur ».

Or, ce service est constitue par la Thora et les Mitsvot, dont un grand principe affirme que « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

En venant en aide aux autres Juifs, pour ce qui concerne la Thora et les Mitsvot, on renforce la réussite de ses propres accomplissements. Certes, il faut présumer que chaque Juif est un émissaire, qu’il accomplit la mission que D… lui confie, comme l’explique le Likoute Thora, a la fin de la Parachat Vaykra.

Néanmoins, la Alaha, au début du Choulhan-Arouh Yore Dea, considère que l’on ne se contente pas d’une présomption, chaque fois qu’une vérification est possible. De plus. Les Juifs assument une responsabilité collective, en particulier dans notre génération, celle du talon du Machiah, lorsqu’il se tient derrière notre mur ».

A quelqu’un comme vous il est surement inutile d’en dire plus.

Je vous adresse ma bénédiction, selon les termes de notre maitre, mon beau-père, le Rabbi, pour que vous ayez « une bonne sante » et donniez de bonnes novelles de tout cela.

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* Le Maguid de Mezeritch se nomme Rabbi Dov-Ber ou Douber et il est le fils de Rabbi Avraham et de la Rabbanit Hava.* Il fut l’élève du Baal-Chem-Tov et sera son successeur.* On trouve parmi ses élèves Rabbi Aharon de Karline, Rabbi Menahem Mendel de Vitebsk et l’Admour-Hazaken (qui prendra sa succession).* Déjà dans sa jeunesse, il fut un génie en Thora mais il n’avait aucun contact avec la Hassidout.* Au contraire, le simple fait d’entendre parler du Baal-Chem Tov lui donnait des boutons !* Il n’est pas question ici d’enfantillages, mais uniquement de la recherche de la vérité et comme beaucoup d’autres grands de la Thora, il avait peur de ce nouveau mouvement qui se développait .* Ce n’est que bien plus tard qu’il fit enfin la connaissance du Baal Chem Tov, il devint son élève et le maitre lui enseigna même le langage des animaux.* Il prit la tète des Hassidim un an après que le Baal Chem Tov aie quitte ce monde.* A la différence de son maitre, le Maguid ne voyagea pas, il envoya par contre des délégués charges de répandre la Hassidout.* Il rédigea entre autre le « MAGUID DEVARAV LEYAAKOV ».* Le Maguid affectionnait tout particulièrement l’Admour-Hazaken a qui il demanda de rédiger un Choulhan-Arouh.* Le Maguid demanda au Admour-Hazaken d’étudier le Niglé avec son fils « AVRAHAM l’ange », et ce dernier lui enseignerait la Hassidout. * Il décéda le 19 Kislev 1773.* Il fut enterré a Anipoly.* Apres le décès du Maguid, son fils prit la direction des Hassidim durant deux ans, Hélas, il décéda et le Hassidisme resta sans chef durant 10 ans.* Ce n’est qu’a ce moment que l’Admour-Hazaken accepta de prendre la direction et de crée le mouvement HABAD.* Apres le décès du Maguid, ses disciples pratiquèrent un tirage au sort pour savoir qui aurait le mérite de nettoyer chaque partie du corps du Tsadik.* L’admour-Hazaken reçut le privilège de nettoyer la tète.* Mais lorsque le moment arriva de tremper le corps du Tsadik au Mikvé, l’Admour-Hazaken leur demanda de ne pas le toucher, « Notre maitre va se tremper tout seul ! »* Et c’est exactement ce qui se passa.

Youd Thet Kislev

* En 1798, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi est, à la suite du Maguid de Mézeritch, l’un des grands maîtres du Hassidisme en plein essor. Il se heurte à l’opposition des tenants du judaïsme traditionnel, inquiets de ce mouvement qui embrase les masses.* Calomnies, machinations: En effet, l’Admour-Hazaken envoyait régulièrement de l’argent aux Hassidim qui s’étaient installés en Erets-Israël, or c’est l’empire Turc (ennemis juré de la Russie) qui régnait a cette époque en Erets-Israël !* Un Juif prit un document attestant de ce transfert d’argent et modifia la somme, accusant ainsi le Rabbi de haute trahison ! * Rabbi Chnéour Zalman est conduit à la forteresse Pierre-et-Paul à Pétersbourg. Le même jour, vingt-deux de ses hassidim sont emprisonnés à Liozna.* À son procès, le Rabbi doit répondre à de nombreuses questions sur les pratiques et la foi juives. On fait traduire en russe le Tanya, le grand livre du Rabbi, l’ouvrage fondamental de la Hassidout. Le 19 Kislev, enfin, 53 jours après son arrestation on annonce à Rabbi Chnéour Zalman qu’il a été reconnu innocent des « crimes » dont on l’accusait. Il est libre. Les vingt-deux hassidim incarcérés à Liozna le sont aussi. Depuis lors, le 19 Kislev est une grande fête hassidique, portant le nom de « Nouvel An de la Hassidout ».* C’est que, pour les hassidim ce moment dépasse infiniment sa ponctualité historique. Il marque un moment capital de l’histoire spirituelle du peuple juif.* Car le tribunal d’en bas, le tribunal russe, renvoie à celui d’En Haut. La vraie question qui a été tranchée était: Rabbi Chnéour Zalman, qui a porté la pensée hassidique à son niveau le plus achevé, peut-il répandre son enseignement ?* Quelques siècles auparavant, déjà, Rabbi Itshak Louria avait déclaré que, dans les dernières générations, il deviendrait nécessaire de dévoiler la sagesse de la Kabbale. Telle était, notamment, l’ambition des fondateurs du Hassidisme.* Dès lors, la libération de Rabbi Chnéour Zalman par un tribunal terrestre ne peut que signifier l’acquiescement du Tribunal céleste. * Le processus annoncé par Rabbi Itshak Louria pouvait commence, dans cette nouvelle ère de « l’après-Pétersbourg », la Hassidout allait répandre ses sources vers l’extérieur.

La cellule du Admour-Hazaken a Petersbourg

Page 6: Vayechev 5775 ! roch achana de la hassidout

Le monde a été crée sur le principe de dualité, tout ce qui existe dans le domaine de la sainteté doit impérativement exister aussi de l’autre cote afin de maintenir l’équilibre entre le bien et le …

A la différence du Moussar, la Hassidout ne cherche pas a raffiner les Midots, mais plutôt a corriger LA NATURE DES MIDOT !

Par exemple, le Moussar parle longuement du défaut de la colère, de l’orgueil ou bien du Lachon-Hara; incitant a étudier puis a corriger ce grave défaut.

Dans la Hassidout, bien que ces défauts doivent évidemment disparaitre, on ne les traite pas de la même façon !Nous recherchons l’origine du problème qui se situe a un niveau bien plus élèvé, et en le corrigeant, le défaut disparait de lui-même !C’est un travail bien plus long !

C’est une approche différente qui correspond plus a notre génération.Selon le Rabbi, il est aujourd’hui impossible de servir Hachem correctement sans l’étude de la Hassidout !

Voici une réponse apportée par un Rav sur notre regard sur les opposants a la Hassidout; Loin de leur en vouloir, cette vision fait soudain apparaitre les auteurs comme des bienfaiteurs !!!

« Lorsqu’il a été question d’autoriser le dévoilement de la Hassidout par le Baal-Chem-Tov, la question fut posé au tribunal Céleste et pour cela il fallait trouver un équivalent de l’autre cote !Sans cet équivalent, point de Hassidout ! Mais qui aurait voulu s’opposer au Maitre du Hassidisme ??C’est pourquoi nous devons nous montrer reconnaissants envers ceux qui se sont opposés au Baal-Chem-Tov car sans eux, …..il n’y aurait pas eu de Hassidisme !!! »

Le Rabbi Rachab explique ce qu’est la Hassidout:« La Hassidout c’est la lumière et la vie !! »

La différence entre un corps vivant et un corps mort se résume a une seule chose; le corps en lui-même est identique, seulement dans le premier il y a la vie et dans le second, non.

Si on pénètre dans une pièce obscure, non seulement on ne peut utiliser correctement les objets qui s’y trouvent, mais en plus ils peuvent représenter un danger !Il suffit d’y allumer la lumière pour changer la chose.Pourtant il y a exactement les mêmes objets !

Il en est de même pour la Hassidout; elle n’ajoute rien a la Thora, si ce n’est …..la vie

L’Admour-Hazaken fait le Kidouch Levana durant son emprisonnement

La police vient emmener L’Admour-Hazaken dans la

calèche réservée aux traitres.

L’Admour-Hazaken dit un jour: « Tout celui qui participe a la joie de Youd-Teth Kislev, je le sortirai ! »

Le Rabbi Rayats (beau-père du Rabbi) expliqua:1-Je vous sortirai de l’étroitesse a la largesse.2-De la matière je vous élèverai vers le spirituel.3-Je vous sortirai du Guehinom (l’enfer).

Le Rabbi Rachab rajouta qu’il ne s’agissait pas de l’une des trois mais bien des trois a la fois !!!

L’admour-Hazaken déclara:« J’ai obtenu que le jour de Youd-Teth Kislev soit élève au rang de Yom-Kippour !Que toute demande formulée par un Juif ce jour la soit entendue !!! »