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Vendredi 7 décembre 2018 - N°334
“Nous lançons une prime exceptionnelle pour aider les ménages français à remplacer leur chaudière au fioul par une pompe à chaleur. EDF abondera à hauteur de 50 % la prime “Coup de pouce économies d’énergie“ mise en place par le gouvernement pour les ménages qui font le choix d’une pompe à chaleur. L’aide globale ainsi versée par EDF s’élèvera à 4 500 euros pour les ménages les plus modestes et à 3 000 euros pour les autres ménages.“
Jean-Bernard Lévy, ce jeudi 6 décembre, sur RTL
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“La PPE est un message fort sur la complémentarité dans le long terme entre nucléaire et renouvelables. Pour le nucléaire, nous devons dès à présent préparer le renouvellement du parc existant et c’est ce à quoi nous travaillons d’arrache-pied. Une grande partie de la restructuration de la filière trouve d’ailleurs son sens dans cet enjeu du renouvellement. […] Nous devons continuer à travailler sur notre modèle EPR2, avec les autorités publiques
locales et nationales sur les choix des sites, et trouver les conditions régulatoires et financières pour qu’une décision positive soit possible après la remise de notre dossier mi-2021. À nous de faire la démonstration de la maîtrise industrielle de nos projets et de la compétitivité de notre ingénierie. J’y crois. C’est extrêmement motivant.“
Xavier Ursat
“Pour atteindre 40 % d’électricité renouvelable en 2030, se dessine une forte accélération pour l’éolien et le solaire, et une croissance de 5 % pour le parc hydroélectrique français, qui restera la première source d’électricité renouvelable : la PPE consacre l’hydroélectricité au cœur du mix. C’est une très bonne chose. Je souhaite que nous continuions à faire croître notre parc sur la petite hydraulique comme sur la grande hydraulique, dont le développement de la Truyère. Concernant les concessions, la PPE n’avait pas vocation à parler de mise en concurrence. Cependant, les discussions se poursuivent sans s’accélérer. Ce que je veux dire aux équipes, parce que cela peut être source d’inquiétude, c’est qu’en étant au quotidien efficaces dans la sûreté et la sécurité de notre exploitation, dans la productivité et dans la réactivité de nos installations, nous servons au mieux nos concitoyens. C’est aussi le moyen le plus puissant pour tirer le meilleur parti dans une mise en concurrence si, un jour, elle devait arriver.“
Bruno Bensasson
“La réussite de la PPE repose avant tout sur celle du Grand carénage. Nous avons donc tous une responsabilité énorme, celle de le réussir. L’État a envoyé un signe extrêmement fort. Il nous dit avoir confiance en nous, pour amener nos centrales à un niveau de sûreté proche de celui de réacteurs de génération 3 et pouvoir poursuivre l’exploitation de nos réacteurs.“
Dominique Minière
“Nous avons toujours défendu le fait d’amener toutes nos centrales à 50 ans, puis d’étaler l’arrêt de 52 réacteurs entre 50 et 60 ans, soit entre 2029 et 2055, à raison d’environ deux réacteurs par an afin que ce soit acceptable d’un point de vue économique, technique et social. Nous entendions donc arrêter progressivement certains réacteurs nucléaires à partir de 2029, au moment de leur cinquième visite décennale. Le calendrier de fermeture proposé dans la cadre de la PPE, outre les deux tranches de Fessenheim fermées en 2020, ce sont douze réacteurs nucléaire qui devront s’arrêter d’ici à 2035. Le projet de PPE prévoit également l’anticipation de la fermeture d’un réacteur en 2027 et d’un second en 2028 sous conditions, de sécurité d’approvisionnement notamment. Chacun peut donc constater que notre vision n’a pas été complètement retenue, mais en même temps, que nous avons été largement écoutés.“
Dominique Minière
Lundi 3 décembre, tous les salariés du Groupe étaient invités, sur leur site, à une vidéotransmission autour de la programmation pluriannuelle de l’énergie. En direct pendant une heure, Jean-Bernard Lévy et l’ensemble du comité exécutif ont répondu aux questions des salariés. Extraits.
Une émission à retrouver dans son intégralité sur Vivre EDF Online.
“Aujourd’hui, le défi pour rendre notre pays neutre en carbone, c’est d’électrifier plus en profondeur notre économie et notre société. Électrifier le secteur du chauffage pour faire reculer la part du gaz et éradiquer le fioul. Électrifier et décarboner les transports pour faire reculer le pétrole. C’est une excellente nouvelle puisque l’électricité est notre cœur de métier. Produire sans CO2, c’est même notre domaine d’excellence. Quel autre énergéticien français, même européen, peut-il en dire autant ? Pour nos activités de production, le projet de PPE nous fournit un cadre de travail qui clarifie les priorités et apporte davantage de sérénité après des années d’incertitudes.“
Jean-Bernard Lévy
“Nous avons désormais un cadre clair“
EDF et la PPE
Nouveau nucléaireGrand carénage
de centrales nucléaires
et concessions hydrauliques
Fermeture
Énergies renouvelables
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Dispositif qui oblige EDF à vendre à ses concurrents une partie de son énergie d’origine nucléaire à 42 euros du MWh.
“L’enjeu est de créer des conditions favorables à l’investissement dans l’énergie décarbonée. L’Arenh ne favorise pas cet investissement. C’est une option gratuite donnée à nos concurrents qui ne les incite pas à investir et qui crée une incertitude pour EDF. Nous souhaitons un dispositif non optionnel qui fixe un plafond et un plancher afin de concilier protection du pouvoir d’achat et incitation à l’investissement.“
Xavier Girre
“L’électricité est le sujet qui va dessiner l’avenir énergétique, non seulement de la France, mais de l’Europe et du monde. L’électrification des usages, dès lors qu’elle serait décarbonée, est très attendue. Dans le bâtiment, il y a l’effet substitution avec la pompe à chaleur. Pour la mobilité électrique, cela commence par le stockage
d’énergie. Dans ce domaine, nous sommes très fiers d’avoir, à la R&D, un département – unique parmi les énergéticiens du monde – de grands savants qui nous éclairent en permanence sur les technologies les plus matures qui feront l’avenir. Autre sujet : comment la voiture communique avec le monde extérieur ? L’enjeu, c’est la charge intelligente, c’est-à-dire : est-ce que demain, si nous avons un grand nombre de véhicules électriques, la mise en réseau de ces batteries peut fournir un lieu de stockage intéressant ? Tout ceci a une valeur considérable en parallèle au développement des énergies nouvelles. L’électricité est notre avenir, c’est clair. Montrons comment, avec l’électrification des usages, on peut progresser vers ce monde plus décarboné.“
Cédric Lewandowski
“Le gouvernement nous demande d’étudier comment optimiser nos modèles d’activités. Nous allons partir d’une feuille pratiquement blanche, regarder ce qui fait sens. Il n’y a probablement pas une solution unique. Il y a sûrement à étudier aussi le statu quo qui ne fonctionne pas mal. Je crois que notre rebond économique et financier en 2018, notre capacité à tenir nos missions de service public, nos plans d’économie, la refonte de notre bilan, tout cela montre que le système, tel qu’il est aujourd’hui, n’est pas si mauvais. L’important, c’est que le gouvernement nous demande comment nous voudrions nous organiser. Nous avons désormais un cadre clair.“
Jean-Bernard Lévy
“Écocombust, c’est la capacité à transformer des déchets verts et déchets de bois d’ameublement qui aujourd’hui finissent en décharge. Les transformer en pellets pour les brûler dans des chaudières nous permettrait de diviser par 25 les émissions de CO2 de Cordemais et du Havre. C’est un projet extrêmement intéressant pour les centrales […] avec une vraie capacité à créer une filière industrielle française et même internationale. Il nécessite le soutien financier de l’État dont nous attendons un positionnement prochain.“
Dominique Minière
“Nous avons fait du développement des services énergétiques un axe fort de Cap 2030. La PPE offre, dans ce domaine, des opportunités. Par exemple, nous allons fortement nous engager sur l’éradication des chaudières au fioul au profit des pompes à chaleur. Dalkia s’est fixé pour objectif d’atteindre 50 % de chaleur renouvelable et de
récupération d’ici à 2022. Plus globalement, nous apportons un appui à tous nos clients, particuliers, entreprises et industries, pour être plus sobres et pour consommer électrique car l’électricité, c’est le produit de la transition énergétique.“
Henri Lafontaine
“L’accompagnement de nos salariés dans ces évolutions est une condition indispensable de leur engagement et de leur confiance dans l’avenir. Nous travaillons à donner une vision de long terme des impacts de toutes ces transformations pour nos besoins en compétences, que ce soient la PPE, l’intensité concurrentielle, les évolutions technologiques, le modèle d’affaires d’un
certain nombre de métiers dans l’entreprise. Nous regardons à l’échéance de cinq, dix ans et jusqu’en 2035. Nous savons bien que si nous avions fermé beaucoup de tranches nucléaires dans un laps de temps très court, il aurait été très compliqué de gérer l’équation sociale et la capacité de reconvertir l’ensemble des salariés. Nous pouvons dire aujourd’hui que l’équation telle qu’elle est retenue dans la PPE, avec des fermetures progressives de tranche jusqu’en 2035, nous permet de gérer, en fonction des départs, la trajectoire de nos salariés. Toutefois pour accompagner les salariés dans l’ensemble des transformations et des variations de charge, il est aussi nécessaire dès aujourd’hui d’ajuster nos recrutements sur les compétences rares, pour privilégier les redéploiements au sein des entités du Groupe, de renforcer les mobilités et d’adapter notre politique Formation.“
Christophe Carval
L’intégralité des rapports annuels du médiateur et de la médiation de la consommation sur
Services énergétiques
Accompagnement social
Le Havre et Cordemais L’Arenh
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Structure du Groupe
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EDF reporte sa campagne TVEn raison du contexte de manifestations des gilets jaunes, EDF a décidé de reporter la diffusion de sa nouvelle campagne publicitaire à la télévision et au cinéma. Elle devait initialement être lancée dimanche 2 décembre.
Les salariés du Groupe fidèles au Téléthon
Depuis ce mercredi 5 décembre, des milliers de salariés sont mobilisés partout en France au profit du Téléthon. Six parcours rassemblent 500 cyclos pour 104 000 km. En parallèle, des opérations ont lieu sur beaucoup de sites du Groupe et tous les salariés peuvent faire un don d’heures, notamment en offrant des jours d’ancienneté. C’est Laurence Lamy, déléguée générale de la Fondation Groupe EDF, qui annoncera samedi 8 décembre à 19h30 sur France 2, la promesse de don du Groupe après la chorale de 30 salariés, tous investis dans la solidarité.
Le tweet
“Grâce au Téléthon, on guérit désormais de certaines maladies.“
Créé en France par un hydraulicien du Groupe, Bernard Barataud, le Téléthon a lieu ces vendredi 7 et samedi 8 décembre. Soutenu depuis plus de trente ans par EDF, ses salariés et sa Fondation, l’AFM-Téléthon compte aujourd’hui des victoires sur certaines maladies, ce que confirme Serge Braun, son directeur scientifique et auteur du livre “Changer le monde en vendant des crêpes et des ballons“.
Les maladies rares seront-elles bientôt vaincues ? Serge Braun : En 1987, lors du premier Téléthon, nous étions dans un monde où les maladies rares n’existaient pas. On les ignorait, on ne les connaissait pas. Le Téléthon a bouleversé la donne. En 1992, les premières cartes du génome humain publiées par notre laboratoire Généthon ont permis de développer de nouvelles thérapies. En 2000, elles ont permis de guérir des “bébés-bulles“ grâce à l’administration de cellules de moelle osseuse prélevées chez les malades puis réinjectées après avoir été “corrigées“ par thérapie génique. Le temps de la recherche est long, mais nous avons la chance aujourd’hui d’en mesurer des victoires.
Lesquelles ?On trouve désormais des traitements et des guérisons pour certaines maladies, comme celles du système immunitaire, de la vision, ou des maladies aussi graves que l’amyotrophie spinale infantile, une maladie mortelle qui paralyse et touche la moelle épinière. Les thérapeutiques qui commencent à faire leurs preuves ouvrent des perspectives pour beaucoup d’autres maladies, y compris les celles fréquentes comme les cancers. C’est une grande fierté, mais en même temps une conscience que le travail doit continuer. Il ne faut jamais s’arrêter ou baisser la garde.
Tout part des malades, des bénévoles et des donateurs ?Oui ! Durant mes 20 premières années de soutien inconditionnel de l’AFM, j’étais aussi amené à rencontrer des familles, des malades, des bénévoles. Beaucoup de familles touchées par la maladie sont entrées dans ma vie. Je suis persuadé que tout part de la solidarité. Lorsque les salariés d’EDF vendent des ballons ou des crêpes, nos laboratoires progressent jusqu’aux médicaments.
Info sur
Deux ans d’avance pour le plan de cessionPrévu initialement pour 2020, le plan de cession d’actifs du Groupe de 10 milliards d’euros s’est finalement achevé avec deux ans d’avance. EDF et sa filiale Sofilo ont vendu, à Colony Capital, 430 000 m2 de locaux, notamment des bureaux, en Île-de-France et en province.
Une convention avec la Bourgogne-Franche-Comté
EDF a signé, jeudi 29 novembre à Dijon, une convention de partenariat avec la région Bourgogne-Franche-Comté. Le Groupe
va accompagner la région dans sa transition énergétique pour favoriser le développement des énergies renouvelables, créer une filière locale d’emplois qualifiés et accélérer la mobilité électrique. EDF apportera aussi sa contribution à la création d’une filière hydrogène.
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Depuis ce jeudi et jusqu’à dimanche près de 2 millions de visiteurs déambulent dans les rues de Lyon à la tombée de la nuit. La traditionnelle fête des lumières illumine toute la ville. Spectacle garanti, comme ici place Bellecour avec l’œuvre parrainée par EDF. Chef de file des entreprises partenaires de cet événement, la délégation régionale du Groupe. Aux côtés d’EDF, les entreprises financent 50 % de ce rendez-vous quasi unique au monde.
• Autour du mot d’ordre “Osons“ et de leur directeur Fabrice Gourdellier, 400 salariés du marché des clients particuliers d’EDF, dont une centaine de conseillers, étaient ce jeudi 6 décembre à la Cité de la mode et du design à Paris.
• La 3e édition des Electric Days aura lieu en 2020. Annonce faite mardi 4 décembre par le directeur de la communication du Groupe lors d’un séminaire qui a réuni à Paris 500 communicants de toute l’entreprise et des filiales.
• TIRU, filiale de Dalkia spécialisée dans la valorisation énergétique des déchets, change de nom et devient Dalkia Wastenergy. Infos sur Vivre EDF Online.
• Les systèmes énergétiques insulaires d’EDF primés par la principale association de communicants en France. Le livre Ensemble sur la mobilisation des équipes après l’ouragan Irma a reçu le Com’Ent d’argent.
• EDF remporte le Grand trophée d’argent des meilleures relations actionnaires décerné par le journal Le Revenu. Infos sur Vivre EDF Online.
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LE CHIFFRE
La photoEmmanuelle Wargon signe le premier contrat de transition écologique dans le Gard
Deux ans après la fermeture de la centrale fioul d’Aramon, la secrétaire d’État à la Transition
écologique Emmanuelle Wargon a signé, jeudi 6 décembre, l’un des premiers contrats de transition écologique pour la revitalisation de ce territoire, piloté par la délégation régionale Occitanie et auquel contribuent localement EDF Renouvelables, la direction commerce, Socodei et la centrale d’Aramon. Vingt territoires volontaires expérimentent ce contrat en pariant sur l’écologie comme moteur de l’économie. La secrétaire d’État a aussi visité Centraco, le centre de traitement et de conditionnement des déchets nucléaires exploité par la filiale d’EDF, Socodei.
Les opposants au nucléaire aiment EDF81 % des Français ont une opinion favorable sur EDF, y compris parmi les plus critiques. Deux tiers des opposants au nucléaire déclarent avoir une bonne image d’EDF. (Source : Kantar Public)
Un label pour valoriser l’implantation en France de tous les centres de relation clients d’EDF
Engagé depuis plus de dix ans dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale de ses centres de relation clients, EDF a décidé de s’orienter vers un nouveau label pour valoriser leur implantation en France.
Aujourd’hui, plus de 5 000 conseillers sont en France au service des particuliers, professionnels, industriels et collectivités. Pour 94 % des Français, avoir un service clients basé en France est important (source : étude AFRC).
EDF partenaire de la Coupe du monde féminine de footballDans la continuité de son engagement auprès de la Fédération française de football, EDF devient partenaire de la 8e Coupe du monde féminine de football de la FIFA, qui se déroulera dans neuf villes de France du 7 juin au 7 juillet 2019.
Dernière minute
Infos sur
PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR N°23
Décembre 2018
Proximité avec les territoires
Au cœur de la turbine du groupe 2 de la centrale hydroélectrique de Sainte-Croix, EDF Hydro Réparation effectue des travaux de meulage et de soudage sur une roue Francis. Trois semaines ont été nécessaires pour l’expertise et la réparation. (Photo : A Le Breton)
Plus de photos sur
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La PPE, une chance pour votre région ?
Jacques Thierry Monti : Sujet d’actualité, la programmation pluriannuelle de l’énergie est bien sûr une opportunité pour nous. Ici, l’empreinte territoriale de nos métiers s’évaluent par 3 500 entreprises, 20 000 emplois directs, indirects et induits pour près de 760 millions d’euros d’achats consacrés à des entreprises territoriales. Nous avons aussi livré avec la R&D d’EDF, dans le cadre d’une convention avec la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, une étude prospective sur la neutralité carbone à horizon 2050. Or, deux questions soulevées rejoignent les annonces du gouvernement. La première concerne la façon dont nous allons pouvoir baisser l’impact carbone des bâtiments, soit 30 % des émissions en Méditerranée. Pour cela, nous souhaitons travailler sur l’isolation, mais aussi éradiquer les chaudières au fioul. Autre question : comment pouvons-
nous verdir notre production électrique ? La région ne produit que la moitié de l’électricité qu’elle consomme tout en s’appuyant aujourd’hui pour près de 45 % sur des moyens thermiques charbon et gaz. Les récentes annonces vont, soit nous pousser à réduire cette part et à importer davantage d’électricité, soit à verdir notre mix en augmentant le photovoltaïque. Or, nous pensons pouvoir multiplier par six dans les quinze ans à venir la production régionale d’origine solaire. Cela est très prometteur. Surtout lorsque des métropoles comme Nice sont aussi engagées et relaient les ambitions du programme régional Flexgrid dédié aux systèmes énergétiques intelligents. La région Sud a en effet été choisie par l’État pour porter ce projet, le plus ambitieux sur le plan national, qui ouvre la voie à de nouvelles solutions pour déplacer ou effacer par exemple des charges de consommation et faciliter ainsi le développement et l’insertion des énergies renouvelables intermittentes dans les réseaux existants.
Est-ce que, selon vous, les demandes des collectivités changent ?
Désormais les collectivités s’inscrivent pleinement dans les messages nationaux sur le climat. Pour autant, il y a des collectivités plus engagées que d’autres, sur des sujets qui traitent de transition énergétique, mais aussi de nouvelles technologies, ou d’innovations territoriales. Marseille et Nice, ont ainsi une approche très différente. Nice est engagée depuis plusieurs années dans la smart city qui est un vecteur de marketing territorial fort. La collectivité est ainsi très friande de notre savoir-faire. Pour Marseille, une métropole qui s’est décidée aux forceps, nous devons prendre plus d’initiatives. Aller au devant des demandes, cerner le territoire et son environnement politique, c’est aussi notre rôle. Pour nous positionner comme un opérateur ensemblier et pour défendre nos intérêts avec toutes les forces de nos filiales.
Par exemple ?
Nous nous positionnons dans des groupements pour répondre à des appels à projets concernant la smart city ou encore pour développer le pilotage de la demande. Depuis quatre ans, nous sommes aussi allés chercher plus de 6 millions d’euros de subventions européennes. Par ailleurs, nous venons tout juste de gagner à Nice, aux côtés de Bouygues, le projet de déménagement du marché d’intérêt national, MIN, qui va positionner nombreuses de nos filiales dont Dalkia, Cesbron, mais aussi EDF ENRS. Pour rappel, le MIN niçois est l’un des plus importants de France. Les enjeux financiers globaux pour nos filiales sont évalués autour de 45 millions d’euros - travaux et exploitation prévus sur 32 ans. Nous apportons aussi notre expertise sur des sujets très innovants, notamment la mobilité qui est le premier poste d’émissions carbone en région sud, et l’hydrogène, qui intéressent beaucoup les collectivités. C’est une filière émergente. Et nous n’hésitons pas à faire preuve de pédagogie. Les collectivités savent aussi être à notre écoute.
Le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie présentée par le président de la République fait la part belle aux énergies bas-carbone. “Une opportunité pour EDF en région“, selon le délégué du Groupe en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Jacques Thierry Monti.
“La PPE, une opportunité en PACA“
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Un nouveau modèle de développement industrielLe Groupe est à l’initiative de deux évènements : le Forum de l’industrie de demain, dont la 3e édition s’est tenue en novembre à Marseille, et le Team Henri-Fabre, une association créée dans le cadre de l’industrie du futur et à laquelle EDF et Airbus se sont associés dès l’origine pour promouvoir un pôle d’excellence dans le domaine de la mécanique. “Ces technologies de pointe sont particulièrement intéressantes pour nos métiers de production, mais aussi notre R&D qui trouve dans ces concepts des opportunités de recherche collaborative où les coûts sont partagés entre plusieurs industriels autour de technologies de pointe - maintenance additive, maintenance rapide, revêtement de surface, traitement anti-corrosion par exemple“, selon Jacques Thierry Monti.
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Des plans 3D pour des pièces d’EDF Hydro
“Jusqu’à présent, lorsque nous préparions les chantiers, nous devions attendre d’avoir démonté pour connaitre le calibrage des pièces à réaliser“ raconte Loïc Buhry, de l’Unité de production Méditerranée. Désormais, un relevé laser en 3D permet un nuage de points de la pièce afin d’obtenir ses surfaces et ses volumes, grâce à une grille de lumière et des pastilles collées sur la pièce. Cette technologie a modélisé par exemple, un injecteur de 3,5 tonnes et une vanne d’un diamètre de 1,2 mètre et de 3,5 tonnes. Un gain immédiat et à long terme car ces plans seront réutilisés pour de futures interventions.
Le Plan mobilité se concrétise à NiceLa métropole de Nice a signé avec les deux filiales du Groupe Izivia et Citelum un contrat d’exploitation et d’extension de son réseau de bornes de recharge. Explications avec Juliette Antoine Simon, directrice générale d’Izivia.
Auto Bleue, c’est quoi ?Juliette Antoine Simon : Le réseau Auto Bleue, mis en place avec la métropole Nice Côte d’Azur, était un réseau d’autopartage. Le contrat que nous venons de remporter avec Citelum est différent. Comme la ville de Paris l’a fait avec Autolib, Nice a souhaité séparer le service de charge de l’auto-partage. Nous allons équiper les 280 bornes existantes de prises nouvelle génération, et installer avec Citelum 49 bornes complémentaires dont 4 bornes de charge rapide. Izivia sera en charge de la supervision, de la relation client, et du développement du site internet et de l’application mobile du service. Citelum sera en charge de l’installation et de la maintenance des bornes. Après un premier contrat remporté avec Citelum dans le Pays de Grasse, à Antibes et à Cannes, notre stratégie se confirme et
nous conforte dans cette logique de partenariat entre différentes filiales du Groupe.
Après six ans, quel constat ?Les usages changent. Il y a quelques années les collectivités ont introduit le véhicule électrique dans la ville par l’autopartage. Aujourd’hui elles souhaitent offrir un service plus complet avec, comme à Nice, un service de recharge ouvert à tous les conducteurs de véhicule électrique, notamment pour ceux qui ne bénéficient pas de prise à domicile. En étendant le réseau et en maillant les 49 communes de la métropole, le service facilite les déplacements et complète les moyens de transport existants. Cela offre aussi à ceux qui souhaitent se laisser tenter par l’acquisition d’un véhicule électrique, l’opportunité de sauter le pas, en sachant qu’ils pourront bénéficier d’un large réseau.
Quels axes de développement ?Les collectivités territoriales ont été pionnières dans le déploiement d’un réseau de bornes publiques en France, désormais au nombre de 23 000 – deux fois plus que le nombre de stations-service. Leur exploitation est pour nous un marché très important, qui occupe une part majeure dans le Plan mobilité électrique du Groupe. Mais à l’avenir, le relai sera plutôt pris par le marché des entreprises. Nos grands vecteurs de développement sont les sociétés de services qui accueillent des clients sur leurs parkings : centres commerciaux, piscines, cinémas, etc. Le secteur des collectivités va plutôt se développer à travers ses flottes. Troisième segment, les entreprises pour permettre à leurs salariés de recharger leur véhicule électrique sur leur lieu de travail.
Infos sur
Première centrale solaire flottante dans les Hautes-Alpes
Le Groupe a validé son premier projet de solaire flottant, à Lazer, dans les Hautes-Alpes. Les panneaux solaires seront installés sur 24 hectares de la retenue hydroélectrique d’EDF, soit les trois quarts de la surface totale du plan d’eau. Première installation de ce type en France. La mise en service est prévue pour l’été 2020. Ce projet alimentera en électricité 7 000 habitants.
Le tweet
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Le plus grand centre d’ingénierie nucléaire d’Europe est à Marseille • EDF propose désormais à ses clients tertiaires
et industriels une offre comprenant la maintenance, l’assistance et le dépannage de leur poste de transformation haute/basse tension. Plus d’infos sur Vivre EDF Online.
• EDF via le projet Nice Smart Valley propose aux clients volontaires de tester des offres pour mieux consommer en diminuant leurs consommations d’électricité aux heures où le réseau local est le plus sollicité.
• Pour maîtriser sa performance énergétique, la piscine de Roquebrune-Cap-Martin a signé avec Optimal Solutions. Résultat : 51% d’énergies renouvelables et de récupération garantis sur dix ans.
Vite lu
À retrouver dans Vivre EDF le mag #31 de décembre
Dirigée par Antoine Vassallo (ici avec une petite partie de ses équipes), la division de l’ingénierie du parc nucléaire, de la déconstruction et de l’environnement est l’un des plus grand centre d’ingénierie d’Europe. La DIPDE
compte 1 900 ingénieurs et techniciens qui livrent chaque année 2,5 millions d’heures d’ingénierie au service de la sûreté et de la performance des 58 réacteurs en exploitation. Ils sont aussi en première ligne pour les études de déconstruction.
La déconstruction des quatre cheminées rayées blanc et rouge de l’ancienne centrale fioul, sur le site de Martigues, près de Marseille, devrait intervenir aux alentours de 2025. Culminant à 140 mètres, les quatre cheminées sont un symbole du patrimoine industriel d’EDF dans la région. D’ici là, l’École nationale supérieure du paysage démarrera en 2019, une étude sur l’insertion paysagère du site. Aujourd’hui, Martigues produit de l’électricité grâce à deux cycles combiné au gaz naturel, deux fois moins émetteurs de CO2.
La photo
75% de renouvelables pour un quartier de Marseille“Smartseille“ est le premier écoquartier de Marseille à être chauffé et rafraîchi par Massileo, un réseau d’énergies renouvelables innovant qui puise ses calories dans l’eau de mer. Conçu et réalisé par Optimal Solutions, filiale de Dalkia, Massileo produit simultanément chauffage, climatisation et eau chaude sanitaire par 75 % d’énergies renouvelables. De plus, la chaleur produite par la climatisation des bureaux est récupérée pour produire l’eau chaude des logements et inversement. Résultat : zéro gaspillage énergétique.
Des éoliennes flottantes au large de Marseille
Provence Grand Large, initié par EDF Renouvelables est un projet pilote de fermes éoliennes flottantes au large de Marseille. Composé de trois éoliennes de 8,4 MW chacune, le projet associe une éolienne à une technologie de flotteurs. La réussite de ce projet pourrait démontrer la faisabilité technique et économique d’une nouvelle génération d’éolien en mer. Raccordé au réseau terrestre par un câble sous-marin, le parc aura une capacité de production équivalente à la consommation électrique de 40 000 habitants. Mise en service en 2021.
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Merci à Michel d’Altério, Sophie Andrieu, Laurence Attali, Fernanda Batista, Delphine Besson, Hubert Blanquefort, Denis Bouchard, Karine Brudner-Weber, Vanessa Casacci, Julie Chaix de Lavarene, Anne Chatillon, Jill Coulombez, Aurore Daigremont, Marion Debonnaire, Morgane Dufour, Arnaud Falaise, Mathilde Folliot, Roland Frack, Natacha Grzeskawiak, Sophie Guichard, Marc-Edouard Henry, Anne-Laure Klein, Elsa Ladame, Laura Le Joncour, Pascal Lempereur, Pierre Loolbeeharry, Isabelle Maille-Ferrières, Valérie Mallet-Kock, Dominique Mansuy-Ciotti, Christine Mounau-Guy, Caroline Muller, Véronique Pauly, Déborah Prigent, Christian Taillebois, Carole Trivi et Antoine Vassallo.
Journal édité par la direction de la communication du groupe EDFDirecteur de la publication : Julien VilleretDirecteur de la rédaction : Jean-Baptiste BaldiRédactrices en chef : Stéphanie Del et Fabienne MiermontSecrétaire de rédaction : Anne MosoniDirecteur artistique : Olivier Laburthe
La dataviz
3 311 Enedis
3 174 EDF
809 Dalkia
760 RTE
119 Citelum 12 EDF Renouvelables
8 185 salariés du groupe EDF
en région Provence-Alpes
Côte d’Azur
Les matériaux qui ont permis l’édification du barrage de Serre-Ponçon dans le sud des Alpes françaises, représentent six fois le volume de la pyramide de Khéops, soit 14 millions de mètres cubes de remblai. Haut de 123,50 mètres, le barrage mesure 630 mètres de large et 650 mètres d’épaisseur à la base.
Étonnant, non ?
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