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Vends corbillard d’occasion : Levier de vitesse au point mort.

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A ma chère, et tendre Caroline. (Et à la tienne)

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Chapitre 1 (Celui qui vient avant le 2)

Fanny, de son nom Fraises, était ma collaboratrice, ma confidente, ma secrétaire, et cela depuis douze longues années. Elle était originaire d’Alsace, belle blonde, montée sur deux jambes, une dans chaque coin, des yeux verts, la quarantaine, très gentille et toujours prête à rendre service. Non, n’allez pas croire qu’elle et moi, entretenions des relations intimes, au point de donner à nos corps si timides, une débauche dont nul ne saurait un jour remercier le Seigneur de n’avoir pu, dans une dernière offrande, m’accorder un peu de réconfort, dans ce monde de brut, où tout est « pipé » et comme dit le proverbe : Dans le cochon tout est bon, de la tête au menton ! Enfin, je m’égare, car la seule chose qui m’intéresse sur cette terre, c’est le travail, toujours le travail…

Pour revenir sur Fanny, du moins, sa personnalité, car n’oubliez pas ce que je vous ai dit, le travail d’abord. Cette femme était très méticuleuse, d’ailleurs à ce sujet, il fallait toujours qu’elle ramasse les papiers qui tombaient à côté de la poubelle, qui était là à cet effet et, je ne parlerais même pas des dossiers

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qui s’entassaient sur mon bureau. Je me souviens qu’un jour elle m’a dit : « Monsieur Amasse, un jour, vous finirez par ne plus ouvrir la porte de votre bureau ! » Jean de son côté, oui Jean, c’est moi, mes parents m’ont appelé comme cela en hommage à mon grand-père, mais la différence avec lui, c’est, que Jean Amasse lui allait comme un gant vu, qu’il était banquier, mais ma « pomme » lui, il est détective, et qui voit des clients, qu’une à deux fois par décennies, alors faites le compte ! Je disais donc, que Jean de son côté approuvait les dires de ma chère Fanny, mais dès le lendemain, il recommençait ce foutu bordel, dont il était le seul à maitriser !

Enfin, nous formions une belle équipe tous les deux, nous formions, disais-je et oui, car Fanny a fini par se marier il y a quatre ans, elle, qui voulait faire des pieds et des mains pour convoler en justes noces, voilà c’est fait, elle a épousaillé un unijambiste, et moi de mon côté j’ai pris ma retraite quelque temps après, et c’est pourquoi, j’ai décidé de retracer une de mes plus coriaces affaire qui m’a propulsé en haut de l’affiche, moi le petit détective, sans nom qui pour « manger » était obligé de prendre des affaires de mœurs, croyez-moi, c’est le genre d’affaire qui ne sent jamais bon !

Bon, tu es bien assis, va te servir quelque chose de frais, mais pas trop glacé, de jaune, avec un volume d’eau ! Tu sais de quoi je veux parler, si mon beauf était là, il te le dirait lui ! Un PASTAGA, Alain, si tu me lis, je te salue !

Donc, tu es prêt, tu as sorti le chien, ta belle-mère, envoyé ta femme aux courses chez Leader Price, t’as tué le chat du voisin qui venait ch…dans tes plantations, ta vessie est complètement vidée de tout

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l’alcool que tu as descendu hier soir chez Gégé, car on a tous un Gégé dans son entourage, Gégé si tu me lis…

Bon, je sens que t’es aware, et comme dirait un célèbre psychanalyste J.C.Van dame : Une noisette, j’la casse entre mes fesses, tu vois…

Alors t’as intérêt à lire jusqu’au bout, sinon, j’te fais le coup de la noisette !

Sans te commander, va à la page suivante…

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Chapitre 2 (Tu vois, j’te l’avais dit, après 1)

Ma vie de détective commença il y trente ans, un pur hasard me diriez-vous, et bien non, le bruit de mes boyaux, qui réclamaient des victuailles, en somme la faim me conduit à faire tout, et n’importe quoi.

J’avais à l’époque une trentaine d’années, un petit bureau, et qu’une petite secrétaire, qui faisait partie intégrante des meubles. Gentille petite dame, mais comment s’appelait elle déjà, ce dont je me souviens le plus de cette fille, c’est qu’à chaque fois qu’un client appelait, il fallait que je lui tire les mots de la bouche, car elle possédait le don de bégaiement aigu, et d’une prothèse auditive à droite et la Portugaise de gauche ensablée, en somme, elle entendait un mot sur deux, mais lequel allait elle choisir, diesel le sait, comment dirait mon ami pompiste !

Comme tout détective qui se respecte, je commençai donc par des enquêtes de voisinage, donc, d’adultère, pléonasme. Ma première, fût celle d’un couple qui s’aimait à la face du monde, mais qui s’arrachait les cheveux, une fois à la maison.

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Un jour, alors que je m’apprêtais à filer en douce, manière d’aller vider une ou deux chopes de liquide mousseux, que l’on nomme bière, et de rentrer dans leur petite boite, quelques cigarettes éparpillées sur mon burlingue, je vis rentrer dans mon bureau une beauté tout en jambe, d’une trentaine d’années. Ce qui me frappa en deuxième, c’était son bel œil gauche au beurre noir, dont la nuit sur les deux, un seul était visible !

Après avoir esquissé d’un regard le reste de son anatomie, je l’invitai à prendre soin de son fessier, en lui indiquant le siège qui était posé là à même le sol.

– Bonjour madame. Lui dis-je d’une voix un peu tremblante, car je pensai à mes deux chopes, que je n’allais pas choper !

– Que puis-je faire pour vous ! – Et bien, je suis Madame Chapman, et si je suis

venue vous voir monsieur, c’est simplement que j’ai l’impression que mon mari me trompe ?

– Si je puis vous interrompre madame, qu’est-ce qui vous fait dire ceci.

Pourtant, tout laissait croire que cet homme adorait sa charmante dulcinée, au vu de l’état de son l’œil, et j’en déduisais tout simplement, qu’il souffrait de jalousie extrême ?

– Et bien, Monsieur Amasse, il y a deux jours, il est rentré ivre mort, et dans sa poche j’ai trouvé un briquet floqué de deux initiales : S-T.

– Et c’est tout, madame ? dis-je d’un ton sérieux ! – Non, il a fallu que je fasse bouillir sa chemise en

coton, à cause d’une tache rebelle, et vous savez comme moi, que le coton ne peut pas bouillir ! »

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Qu’est-ce que j’en avais à foutre moi, que le coton ne peut pas bouillir, je voyais même le moment où elle allait me dire qu’elle préférait Bonux à Ariel, et bien qu’elle se le mette ou elle veut son paquet de lessive à savoir, en principe, dans la machine à laver, et le tout en jouant du tambour ! (vu la feinte)

Elle enchaina. – Le problème, c’est que sa chemise avait du rouge

à lèvres en bas. Imagines toi la chemise ? – Bon, si je comprends bien Madame, vous voulez

savoir si votre mari dans la journée après son boulot et qu’il ne rentre pas de la nuit en vous disant qu’il a énormément de travail…

– C’est cela même Monsieur, et je suis prête à y mettre le prix !

Dans quelle galère je m’étais fourré, mais il ne fallait pas se plaindre, car le boulot ne courrait pas les coins de rues.

Ni une, ni deux, je me mis à filer le père Chapman. Pas de quoi ameuter le quartier les premiers jours,

j’avais même remarqué qu’il était l’heureux propriétaire d’une secrétaire légèrement au-dessus des soixante balais, et qu’elle portait des « culs de bouteilles » à la place de ce que nous appelons nous, des yeux, donc, j’en conclus ardemment, que notre petit gringalet ne pouvait tromper sa « truite au beurre noir » avec cette créature qui ne peut vous laisser comme souvenir, que son dentier, ou le surplus de masse graisseuse qui après une nuit de canicule, vient s’échouer sur les draps encore marqués par tant de dépense d’énergie. (T’as vus, c’est beau çà)

Non, je ne pouvais envisager une telle hypothèse, le pauvre, un homme si jeune ! Il fallait donc que

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je puise dans mes retranchements et je cherche ailleurs, oui, mais où, c’était une grosse boite que celle du père Chapman, pour en avoir le cœur net il fallait à tout prix pénétrer cet obscur endroit. Un jour, que mon audace était à son point culminant, je décidai de franchir le pas, et de découvrir l’envers de ce que je voyais de dehors, en gros, le bâtiment.

Quelle beauté cette bâtisse, juste devant le comptoir d’accueil, et à dix mètres de hauteur, pendait une pancarte lumineuse aux lettres argentées, ou l’on pouvait y lire, qu’une lettre à la fois, tellement celle-ci était imposante : S-M-T-P (Société Méridionale Test et Peser) c’était en fait, une entreprise de poids et mesure, et le comble du hasard, devinez sur qui je tombasses (j’y peux rien, c’est du passé pas très simple, je crois, ou alors y a erreur) Monsieur Chapman en personne !

Comme j’étais pris au dépourvu (qu’il ne s’en aperçoive pas) fallait trouver une excuse, et là prenant mon courage et, surtout ma langue dans le fond, la même qui me sert des fois à m’enlever un reste de morue de la veille d’une prémolaire et croyez-moi, question morue je m’y connais, j’en ai dessalé plus d’une, et pourquoi je vous raconte tout ça ! Enfin bref, je lui esquissai ce mot qui m’effleure souvent l’esprit, mais dont ma verve, n’ose écorcher la langue de Molière, celui dont les fables ont fini dans la fontaine ! (C’est re-pas beau ça !)

– Pardon Monsieur, le service commercial s’il vous plaît ! lui demandai-je, d’une voix « roque »

Il me tint ce langage D’une voix keinroll, et oui, moi c’était d’une voix « roque »

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– Et bien, si vous voulez me suivre, car moi aussi je dois m’y rendre.

Merde alors, comment vais-je faire, mais bon, c’est peut-être une aubaine pour moi, Qu’allais-je lui raconter à ce type, et si c’était lui le chef de service ? Et là d’une voix rassurante, il dit.

– C’est au fond du couloir Monsieur, nos chemins se séparent ici.

– Merci beaucoup. Ouf, et Re-ouf, je l’avais échappé belle, mais

comme la chance ne vient jamais seule, et en principe avec les emmerdes, ce coup-ci, elle avait oublié d’inviter la seconde, je me vois mon Chapman rentrant dans le bureau d’une petite jeunette aux formes élégantes, dont l’âge ne devant pas dépasser les vingt-cinq ans. Approchant mon conduit auditif, celui qui nous sert à entendre, au plus près du tableau réel, dont la scène me fit penser à une peinture de Renoir le soir au coucher du soleil, et la stupeur, je tenais l’information principale. Les deux collègues ne discutaient pas de boulot, mais tel l’œil et l’oreille de Superman, je les entendis parler comme si j’y étais : (C’est normal, j’y étais couillon !)

– Bonjour Sophie ! dit notre Philippe Candeloro de service, pourquoi le nom de notre champion, tout simplement parce que je voyais le moment où il allait lui rouler un patin !

– Dis-moi, ce soir tu es libre, je t’emmène au resto et de là on pourrait aller danser au Menphys club !

Faut savoir que cette boite est située en bord de plage, et qu’elle y accueille des gens de tous âges. (Cà, tu t’en fous pas vrai, quoi que moi aussi, parce que j’ai ce foutu livre à finir avant de pouvoir y aller)

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Ce, à quoi, la blonde « platine » muni d’une chaine Hifi, lui rétorqua !

– Et ta femme, qu’est-ce que tu vas lui dire. – Eh bien, je lui dirais qu’un gars de l’entreprise

fête son départ à la retraite, et que cela va finir tard, car il y a un repas après.

– Mais tu n’y pense pas ! – Ne t’inquiète pas, elle a l’habitude, et puis on

rentrera vers trois heures du matin ! – Non, on rentrera plus tôt, c’est d’accord ! – Bon, ça va, alors à ce soir ma biquette. Eh bien, il n’avait pas l’air de s’ennuyer ce type.

Mais, notre « berger » qui s’occupait de notre biquette, était-il réellement son amant ?, Et puis, il fallait que je sache si les initiales de la nymphette correspondaient aux lettres trouvées par Madame cocue sur le briquet. Autant le S pouvait appartenir à Sophie, mais le T à part le boire ?

Donc, trois heures et une bière plus tard, je me mis en position d’attente sur le parking de l’entreprise, ou, comme prévu, j’attendais nos deux tourteaux. (Je dis tourteaux, parce qu’il n’arrêtait pas de se pincer les fesses, drôle de jeux)

Donc, trois bières plus tard, enfin, voici nos deux tourteaux qui montent dans la voiture de la pin-up, au passage je pris soin de noter le numéro de plaque minéralogique, pour avoir l’identité de la fille, car il m’était très facile de le savoir, puisque j’avais un copain dans la police.

A la première cabine téléphonique, je décidai de joindre mon acolyte.

– Allô, Pierrot, c’est Jeannot !

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– Qu’est-ce qui t’arrive vieux, me répondit mon Pierrot.

– Eh bien voilà, pourrais-tu me rendre un service ? – Je t’écoute Chivas ! Chivas était mon surnom, car comme dans toutes

les séries télévisées Américaines, les détectives ont toujours une bouteille de whisky planquée dans le fond du tiroir.

– Voilà, j’ai besoin de mettre un nom sur un visage. – Mazette, tu me laisses une, à deux bières, (il faut

entendre par là, une, à deux heures) et je te re-bigophone, envoie moi le numéro du véhicule.

– C’est le : 3451 whisky whisky 92 » J’y peux rien dans la police, on dit pas 3451WW92, ceci est du code international, alphabet phonétique, dont la défense et l’aviation se servent pour la transmission, W se dit, whisky ! T’as compris, bon, va-t’en servir un avec deux glaçons !

– Bien compris, à toute à l’heure vieille branche. Pendant ce temps, nos deux tourteaux avaient pris

place dans un bon restaurant, et Dieu sait, que dans le quartier du Rocher, les tables sont bonnes. J’en profitai pour prendre moi aussi un menu digne de mes artères, donc bien gras !

Il était sympa ce resto et, d’où j’étais perché, je pouvais épier mes deux petits oiseaux ! (T’as vu, ce sont mes oiseaux maintenant, et plus mes tourteaux)

Tout semblait correspondre à ce que « Madame cocu » m’avait dit, puisque dès le début du repas, le type prit la main de la p’tit Sophie et lui baisa. (La main)

Enfin, j’étais maintenant sûr qu’il trompait sa femme, et qu’il ne me restait que deux choses à

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clarifier. Primo, le nom de la fille, deuxio, s’ils allaient entretenir une relation un peu plus poussée en réservant une chambre, tertio, et s’il avait aussi quelqu’un d’autre, et quatro, (comme l’Audi) fumait-elle la bougresse ? Et enfin, Zorro est arrivé ! Je finis mes mets locaux, dans de belles assiettes Bernardeau, personnage muet de chez Zorro et, je demandai à la serveuse de m’indiquer l’emplacement exact d’une chose que nous appelons communément un téléphone. Avec un large sourire, étant donné la grandeur de sa bouche, elle me dit d’une voix Slave, et non suave, car elle était originaire de Slovénie.

– Le combiné est au rez-de-chaussée Monsieur ! Je finis donc mon escalope de Vaud, viande très

prisée en Suisse, et je descendis téléphoner à Pierrot. – Hé vieux, excuses moi de te réveiller pendant le

boulot, mais le temps presse, je n’ai pas le temps d’attendre ton coup de fil, j’ai peut-être trouvé ce que je cherche.

– Ce n’est pas grave ma burne ! (Oui je sais, encore un surnom on m’appelle aussi l’éléphant, mais ce n’est pas à cause de ma mémoire) Justement, j’ai ce qu’il te faut, le véhicule appartient à Mademoiselle Sophie Thel, originaire du Canada et ses parents ont une chaine d’hôtels, elle crèche à Garennes comme les lapins, voilà vieux.

– Merci Pierrot, je te promets que l’on se reverra bientôt, à la prochaine soif, pardon, fois !

Voilà, tout s’explique, les lettres S-T correspondent à Sophie Thel ! Balèze le gazier, mais pour procéder à un constat d’adultère, il faut impérativement que le couple soit encore ensemble après 6 heures du matin, une autorisation du tribunal

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d’instance, et bien sûr une constatation établie par un huissier ! Alors, il fallait tendre un piège. Premièrement, voir Madame cocu, et lui exposer mon petit scénario, deuxièmement…désolé, y a pas de deuxièmement.

Donc, disais-je, je me rendis au domicile de Madame Chapman.

– Bonjour Madame ! – Bonjour Monsieur Amasse, alors le verdict, il me

trompe n’est-ce pas ? – Affirmatif Madame, mais il reste encore un point

à éclaircir. Je lui racontais toute mon histoire et j’en profitais

pour demander si elle n’avait pas de la famille dans une autre Région, afin de mener à bien notre constat d’adultère. Elle, n’étant pas là, lui, pouvant rester toute la nuit en dehors de chez lui, et d’appréhender tout ce petit monde au petit matin !

– Madame, pouvez-vous partir deux ou trois jours ? – Oui, je vais partir chez ma sœur qui vit à deux

heures d’ici. – C’est bien, vous direz à votre mari que votre

sœur a besoin de vous et ce, pour quelques jours ! – Pas de problème d’ailleurs ma sœur est au

courant de l’infidélité de mon mari, je pars après demain, ça va !

– Parfait, et dès que le constat sera fait, je vous fais signe.

– Bien Monsieur et merci encore, sans vous… Et oui, le bonheur des uns, fait le malheur des

autres !

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Voilà, la machine était lancée, et il ne restait plus qu’à prier pour que le Chapman n’ait pas de pot, (pot de Chapman) et qu’il emmène sa Sophie dans un hôtel, et qu’ils y restent toute la nuit.

La « Cocufaction officielle » eut lieu deux jours après le départ de Madame chez sa sœur, et je mis toute ma fougue, afin de régler au plus vite cette affaire.

Bien triste épisode de la vie d’un détective, car j’ai eu effectivement des nouvelles de ce couple. Lui, finit par refaire sa vie, non pas mais pas avec Sophie Thel, mais avec l’huissier, ce même qui fit le constat, comme quoi la vie est bizarre quand même, et elle, finit par descendre des verres de plus en plus grands et de plus en plus remplis, jusqu’au jour où je l’ai rencontré sur le trottoir, ne faisant pas la pervenche, mais bel et bien le « tapin » (mais là, pas de Garennes)

J’en ai pris combien d’affaires comme celle-ci, et au bout de combien de murge, ma vie allait enfin basculer, diesel le savait, jusqu’au jour où Fanny me rendit visite à mon bureau.