Verbatim du diaporama sur Les Changements climatiques

1 Le changement climatique est devenu, au cours des dernières années, un des plus grands enjeux environnementaux de la planète. Nous allons tenter d’en comprendre le phénomène et de voir ensemble des solutions à notre portée.

2 Nous allons voir ce que sont… Les changements climatiques Les causes des changements climatiques Les émissions du Canada et du Québec Les effets sur l’environnement Les effets sur notre santé Les impacts à l’échelle planétaire Et moi, qu’est-ce que je peux faire?

3 Le changement climatique est une variation des «conditions météorologiques moyennes». Cette variation se traduit par des modifications de tous les éléments liés aux conditions météorologiques

La température La configuration des vents et des courants marins Les précipitations Les tempêtes

4 La température moyenne actuelle de la surface de la Terre est de 15 oC grâce au phénomène naturel appelé «effet de serre». S’il n’y avait pas certains gaz qui retiennent la chaleur du soleil au voisinage de la Terre à la façon d’une serre, la température moyenne baisserait à –18 0C et la vie sur terre, telle que nous la connaissons, ne pourrait exister.

4’ Depuis la nuit des temps, la Terre a connu diverses périodes climatiques. Des phénomènes astronomiques (orbite de la terre autour du soleil, inclinaison et oscillation de l’axe de rotation de la Terre) influencent la quantité d’énergie solaire qui parvient à la terre et par conséquent le climat qui y règne. Ainsi, depuis l’ère primaire, la Terre a connu une succession de périodes glaciaires d’environ 100 000 ans entrecoupées de périodes interglaciaires semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui.

5 Cependant, depuis le début de la Révolution industrielle, cet effet naturel a été accentué par les activités humaines (utilisation de combustibles fossiles, agriculture et déboisement). Cette amplification de l’effet de serre contribue au réchauffement global de la planète et peut déclencher différentes répercussions sur l’environnement.

6 Nous voyons ici un tableau qui illustre les variations de température de la surface de la Terre depuis l’an 1 000 jusqu’à nos jours et les prévisions jusqu’en l’an 2 100. On voit que la température de la Terre n’a pas beaucoup varié jusqu’à l’arrivée de la révolution industrielle. Et depuis ce jour ça n’a pas cessé de monter. On prévoit des hausses plus ou moins grandes dépendamment des comportements futurs des humains.

7 À l’exception des vapeurs d’eau (H2O), les principaux gaz à effet de serre sont le dioxyde de carbone (CO2) produit principalement par la combustion fossile et la déforestation, le méthane (CH4) produit par les dépotoirs, la fermentation des ruminants et la combustion fossile, et l’oxyde nitreux (N2O) produit par les engrais chimiques et la combustion fossile. ainsi que l’ozone troposphérique (O3) et les CFC. Depuis le début de la révolution industrielle, les concentrations de méthane ont augmenté de 145%, celles du dioxyde de carbone, de 30% et celles de l’oxyde nitreux de 15 %.

8 Les scientifiques prévoient que, dans 40 à 60 ans, la quantité de CO2 présente dans l’atmosphère sera le double de celle de l’époque préindustrielle. Ils appréhendent de plus en plus que ce spectaculaire accroissement de la concentration de CO2 et des autres gaz à effet de serre aura un effet sur le climat. Le tableau montre ici la présence du carbone. Les nombres sont en milliards de tonnes de carbone libérées ou stockées annuellement.

12 Les concentrations de CO2 passées et futures. On voit que la courbe ressemble beaucoup à celle de l’autre tableau qui montrait la courbe des gaz à effet de serre. C’est que le CO2 est le principal gaz à effet de serre.

13 La diapo explique la répartition de la combustion fossile et la part énergétique.

14 Page de transition : Quelques effets sur l’environnement.

14 L’augmentation de la température terrestre, en favorisant

’ l’évaporation, augmente l’énergie accumulée dans l’atmosphère, la rendant ainsi plus instable et de plus en plus imprévisible. Cela risque de faire passer les extrêmes d’aujourd’hui pour les «normales» de demain. En somme, attendons-nous à plus de tempêtes, de vents, de neige, d’inondations et de sécheresse, à une élévation du niveau des mers de 65 cm d’ici 2100, à la transformation des habitats, à de nombreuses migrations des populations humaines et à bien des surprises climatiques.

15 Les pluies diluviennes de juillet 1996 et les inondations qui ont suivi représentent l'un des désastres naturels liés aux changements climatiques les plus importants de l'histoire du Québec. Les pertes matérielles ont été estimées à environ 500 millions de dollars. Entre autres, 840 entreprises ont été touchées à divers degrés, plus de 600 maisons ont été détruites et 850 ont été gravement endommagées. Le coût global du sinistre s'est élevé à plus d'un milliard de dollars..

16 La tempête de verglas de janvier 1998 a laissé des accumulations deux fois plus importantes que n’importe quelle autre tempête jamais enregistrée.

17 Le saviez-vous? 25 morts, dont bon nombre par hypothermie Panne d’électricité dans 100 000 foyers en Ontario et

900 000 foyers au Québec Le déploiement de 14 000 soldats pour aider aux

opérations de nettoyage, et assurer l’évacuation des personnes et la sécurité des biens

La destruction de millions d’arbres, de 120 000 km de lignes électriques et de câbles téléphoniques, de 130 pylônes valant 100 000$ chacun, et d’environ 30 000 poteaux de lignes de transmission en bois coûtant 3 000$ à l’unité

21 Au Québec, les changements climatiques impliquent également une diminution de vagues de froid intense, ce que tous devraient apprécier. Il implique aussi une augmentation du nombre de période de chaleur et de dégel hivernal, pouvant se traduire par des pluies plus fréquentes en hiver, avec les inondations qui leur sont associées et au grand malheur des automobilistes, des nids de poule plus nombreux.

22 Au Québec, au cours de la saison estivale, les régions de Montréal et de la Montérégie sont les plus touchées par les phénomènes météorologiques violents où plus de 20 cas sont rapportés chaque année. On parle alors de tornades ou de vents violents, de pluies diluviennes et d’inondations ainsi que de grêle. Les forêts seront également touchées par des tempêtes extrêmes plus fréquentes et par des dommages causés par les vents, un stress accru dû aux sécheresses et des perturbations plus fréquentes et plus violentes par les incendies et les insectes.

18 Les effets des changements climatiques sont souvent accentués en milieu urbain en raison de l’effet d’îlot thermique. Cela se produit lorsque la végétation naturelle est remplacée par des surfaces qui absorbent la chaleur, comme les toits et les murs de bâtiments et les trottoirs. Ainsi, dans les villes, les températures seront de plusieurs degrés supérieures à celles des régions rurales avoisinantes. Les personnes âgées, les enfants et les pauvres qui n’ont ni les moyens de se payer un système de chauffage ou de climatisation adéquat sont souvent les premières victimes des coups de chaleur ou des vagues de froid en milieu urbain.

19 Les véhicules produisent le tiers des émissions de dioxyde de carbone générées par les activités humaines. En outre, dans les milieux urbains, ils produisent jusqu’à trois quarts des polluants qui, une fois combinés, forment l’ozone au niveau du sol, ingrédient principal du smog. Au Canada, les moyens de transport sont à l'origine de 52 % des émissions d'oxyde nitreux, qui entraîne la formation du smog, et de 26 % des émissions de gaz à effet de serre.

20 On entend même parler maintenant de smog pour tout le sud du Québec. Le smog est un mélange de polluants, dont l'oxyde nitreux (NO2) et les composés organiques volatils (COV) qui, lorsqu'ils entrent en réaction à la lumière du soleil, libèrent de l'ozone (O3). L'ozone que nous respirons au niveau du sol est nocif pour notre santé. Plus haut dans l'atmosphère et dans la stratosphère, l'ozone agit comme un bouclier qui nous protège des rayons ultraviolets.

23 Au Québec, ce sont principalement les régions nordiques qui risquent d’être les plus affectées par le réchauffement climatique. La température risque d’ici 2050 de croître de 2 à 9 oC en période hivernale, ce qui bouleversera les écosystèmes nordiques ainsi que le mode de vie des populations humaines. Depuis 1980, le nord arctique a perdu 20 % de sa calotte glaciaire. On craint particulièrement les effets que risque d’entraîner la fonte du pergélisol (sol gelé en

permanence) tant sur les infrastructures qu’elle fragilise (les pistes d’atterrissage et les petits réseaux routiers des villages côtiers construites sur des sols sensibles au dégel) qu’en raison des quantités énormes de méthane que leur fonte engendrera. cela inquiète car le méthane est un gaz à effet de serre dont l’effet de rétention de la chaleur est 21 fois supérieur à cette du dioxyde de carbone.

24 L’ours blanc risque d’être la première victime de ce réchauffement nordique. La période la plus importante de l’année pour l’alimentation des ours polaires s’étend du début d’avril à la mi-juillet, lorsque la banquise fond et se défait. Pendant cette période, on a calculé que les ours pouvaient manger un phoque par jour, c’est-à-dire l’équivalent de 25 kg de gras. Pour un carnivore dont le mâle fait plus de 400 kg et la femelle, 280 kg, cela n’apparaît pas excessif, surtout que par la suite, à aucun autre moment de l’année, l’apport alimentaire ne couvre pas complètement les dépenses énergétiques de l’animal. Ils arrivent en avril amaigris. Cela est particulièrement grave pour les femelles qui doivent allaiter leurs petits et qui cessent de le faire lorsqu’elles sont insuffisamment alimentées. De plus, si une femelle n’a pas accumulé assez de gras à la fin d’avril, lors de la reproduction, elle ne donnera pas naissance à des petits l’hiver suivant. Les changements climatiques pourraient donc mettre en danger la survie de la race…

17’

Or, le Québec et les autres pays développés risquent, en raison de leur position géographique, d’être relativement moins touchés par les changements climatiques que les habitants de la plupart des pays en développement. De plus, les pays du Nord disposent de moyens techniques et financiers qui leur permettent de mieux se préparer à l’éventualité des changements climatiques. Cette situation est d’autant plus injuste que près de 80% des émissions de gaz à effet de serre sont générées par les pays développés alors que les principales victimes de ce phénomène vivent dans les pays en voie de développement. Le tableau présente les effets appréhendés des changements climatiques à l’échelle des grandes régions du monde.

25 La fréquence et la gravité croissantes des vagues de chaleur pourront augmenter les décès, les maladies et la vulnérabilité, particulièrement chez les enfants en bas âge et les personnes âgées. Le risque le plus manifeste sera le stress dû à la chaleur.

26 À partir d’ici, nous ferons le point sur les rapports du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat ) depuis 1990

27 1990 Indication que la planète se réchauffe et que ce

réchauffement est dû à l’activité humaine Le manque de données et les limites des modèles ne

permettront pas de le confirmer avant la fin du millénaire

28 1995 Premier consensus scientifique international: la planète

se réchauffe, les humains en sont la principale cause Les réductions d’émissions globales nécessaires

seront d’au moins 60 à 80 % Augmentation de température de 1 à 3.5 oC au cours

de 100 prochaines années29 2001

Augmentation des températures de 1.5 à 6oC au cours des 100 prochaines années

Fontes des glaciers de l’Arctique et de l’Antarctique Dans l’Arctique, un morceau plus gros que l’île de Montréal s’est détaché. Le glacier Blomstrandbreen s’est retiré de 2 km au cours du siècle dernier (1928 et 2002)

Augmentation du niveau de la mer30 Depuis 1850

Augmentation substantielle Augmentation de 0,6oC au Canada Augmentation de 1,1oC au Québec

31 Pour contrer les effets des changements climatiques, nous devrions à la base, tout simplement consommer moins d’énergie et réduire substantiellement notre consommation de biens, la production de ceux-ci contribuant à générer des gaz à effet de serre. Pour nous soutenir, de nouvelles technologies ont fait leur apparition.

32 Ici, on énumère différents moyens permettant de faire des économies d’énergie et de remplacer les combustibles fossiles.

33 Photo #1 : Panneaux solaires à l'Institut de recherche AuroraPhoto#2 :Panneaux de photopiles

34 Marcher, prendre son vélo aussi souvent que possible pour les petits déplacements, c’est bon pour la santé et pour l’environnement.

35 Véhicules de série à groupe motopropulseur hybride : au Canada, les trois modèles disponibles sont : de Honda : la Civic et la Insight et de Toyota : la Prius. Les prix varient entre 26 000$ et 30 000 $

36 Cette résidence pour personnes âgées, située à Sussex, au Nouveau-Brunswick, est l'un des trois bâtiments faisant partie d'un complexe de soins de santé, où l'on emmagasine dans le sol de l'eau froide en hiver et de l'eau chaude en été. Des économies d'énergie sont réalisées lorsque l'eau emmagasinée est utilisée pour répondre aux besoins en chauffage en hiver et en climatisation en été.

37 Éolienne à Sachs Harbour, Territoires du Nord-Ouest et à Whitehorse, au Yukon

40 Malgré l’existence de ces solutions, les gouvernements tardent à ratifier et mettre en pratique les recommandations du protocole de Kyoto. Dans un premier temps, les pays signataires du Protocole de Kyoto ont fixé un objectif moyen de réduction des émissions de 5, 2% par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2010. Le Canada s’est engagé à réduire ses émissions de 6 %. Il faudrait diminuer de 50 à 60 % les

émissions mondiales actuelles de CO2 pour stabiliser les concentrations atmosphériques de ce gaz au niveau de l’an 2000. Depuis l’engagement canadien, les émissions de GES n’ont cessé de croître.

38 Statistique : Même si le Canada abrite 0,5 % de la population du globe, il produit 2 % des émissions mondiales de CO2.

9 En 1995, les Canadiens ont rejeté quelque 500 mégatonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Le tableau montre ici la place qu’occupe le Canada dans l’émission de CO2/habitant en 1995, comparé à plusieurs pays. Depuis ce jour, le taux n’a cessé d’augmenter.

10 Les gestes de chaque Canadien représentent 28% des émissions de gaz à effet de serre du Canada, soit presque 6 tonnes par personne par année. Pour atteindre les objectifs de Kyoto, chaque canadien devra diminuer ses émissions de GES d’au moins une tonne par année.

11 Au Canada, 25% des gaz à effet de serre sont produits par le secteur résidentiel et 75 % par les autres secteurs (industrie, agriculture, transports, production d’électricité et production de combustibles fossiles et déchets commerciaux et institutionnels. Au Québec, la moyenne du secteur résidentiel se situe à 40 % et pour les autres secteurs 60%. Avec de telles statistiques, on se doute qu’en tant qu’individus, nous avons un rôle important dans la situation présente et future de la planète.

39 La répartition des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre les divers secteurs d'activité fait ressortir qu'au Québec, le transport des personnes et des marchandises (38 %) se classe au premier rang des sources d'émissions. Le taux de motorisation accru des ménages, l'étalement urbain et la popularité des véhicules utilitaires et celle du camionnage pour le transport des marchandises sont autant de facteurs qui expliquent ces valeurs. L'industrie (33 %) vient au deuxième rang et contribue aux émissions de GES tant par le recours aux combustibles fossiles que par la production et l'utilisation de certains GES dans le cadre des procédés de transformation.

41 Ici, je laisserai les enfants apporter des solutions… Entre autre, il est spécial de savoir qu’un moteur à essence typique de 3.5 HP (style moteur de tondeuse) émet en une heure la même quantité de pollution atmosphérique que le ferait une nouvelle voiture en 550 kilomètres (Clean Air Foundation).

42 Ceci se réfère à «La Terre dans votre assiette» voir le site http://terre.csq.qc.net/ vous y trouverez des activités adaptées à tous les groupes d’âges.

43 Les 3 NJ : Nu, sans suremballage, Chacune des 2.2 millions de

familles québécoises consomme, en moyenne, plus de 10 sacs de plastique par semaine. Ensemble, elles produisent donc annuellement 11 milliards de sacs qui sont pour la plupart dirigés vers l'enfouissement. Les Biosacs sont fabriqués à partir de maïs exempt d'OGM et certifié biologique par Ceristar. Ils ont aussi reçu la certification Européenne la plus importante, soit OK compost.

Non loin, des produits locaux, de saison Naturel, sans OGM, biologiques. Santé Canada

estime que 60 à 75 % des produits alimentaires transformés contiennent des ingrédients génétiquement modifiés.

Juste, qui accordent un juste prix au producteurs, commerce équitable

44 On a souvent parlé de récupération peut-être avons-nous oublié que le premier R est pour RÉDUIRE…La boîte à lunch écologique est un hyper lien qui vous conduit à un texte en acrobat reader sur la façon de se faire un lunch écologique, document tiré de la Semaine des Ressourceries 2003,

45 Quel chemin emprunterons-nous? Nous en sommes le seul maître. C’est à nous de décider…c’est à chacun d’agir. Il est possible d’être innovateur à la maison, au travail et dans sa communauté.

46 Ou, pour poser la question autrement, quel empreinte écologique ai-je le goût de laisser sur la planète? Si nous voulons mesurer notre empreinte écologique, nous pouvons visiter le site indiqué : http://www.rco.on.ca/french-ecofootprint.html Nous pouvons cliquer sur l’adresse du site et nous arriverons au document Word sur le sujet.

47 Sources : www.greenpeace.cawww.changementsclimatiques.gc.ca www.cleanairfoundation.orgVivre les changements climatiques, Claude Villeneuve et François Richard, éditions MultiMondes, 2001

48 Verbatim et diaporama : Nicole RobitailleDroits d’utilisation, d’impression et de reproduction réservés uniquement à des fins pédagogiquesLe papillon, logo EVB (Établissements Verts Brundtland) est aussi un hyperlien conduisant à la boîte à lunch écologique, si on préfère l’exploiter à la fin seulement.