Dossier de Presse

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v e r r e

1001 °C à l’ombre du musée de l’histoire du fer J a r v i l l e d u 1 9 j u i l l e t a u 2 0 o c t o b r e 2 0 0 8

Créations Contemporaines en verre par les Compagnons verriers européens de la promotion 15du CerFav 4 rue de la liberté 54112 vannes le Châtel

Entrée libre

Contact Cerfav :

Marilyne HEBRARD

jeanmichel@idverre.net

www.idverre.net

Contact Musée de l’Histoire du Fer :

Jean-Luc RÉMY

Jean-Luc.REMY@grand-nancy.org

Le Musée de l’Histoire du Fer se met au verre :

le CERFAV (Centre Européen de Recherches et de Formation aux Arts Verriers) de Vannes le Châtel et ses élèves vous transportent dans une vague de chaleur créative, fusion de sensibilité, de couleur et de lumière.

Premier lieu où ils se risquent à exposer, ces jeunes artistes verriers ont mêlé tour à tour plaisir défendu, rêve éveillé, jeu d’enfant...

Et, si la température vous est insupportable, venez vous refugier «à l’ombre d’un arbre» ou encore vous ressourcer devant la quiétude «d’une plage de panés».

«1001°C» est une pure invitation au voyage, succession de réflexions empreintes de poésie, exprimées par les arts du feu dans un lieu dédié aux arts du feu.

N’hésitez plus, laisser vous submerger...

Marilyne Hebrard

Aurélie ABADie

Chanter la pommeChercher à séduire.

La pomme, fruit défendu qui symbolise la tentation.

La pomme croquée symbolise le plaisir consom-mé, ici mis en situation par deux visages allant l’un vers l’autre.

Attirance, désir et envie tout simplement...

SAnDrine BueSSler

A l’ombre d’un arbre,

Un système d’éclairage donne la sensation d’être à l’ombre d’un arbre.La source de lumière située derrière les éléments en verre est dispersée, démultipliée comme les rayons du soleil qui traversent les branchages et

les feuillages de l’arbre.Elle crée des ombres, elle invente des présences.

Mi Hyun CHO

A dream you dream aloneis only a dream

a dream you dream together is reality

Un rêve que l’on fait tout seulreste seulement un rêve

mais un rêve que l’on fait ensemble est la réalité.

Yoko Ono

nOël CreSCenZO

Mr Stanislas

coupe en verre de style vénitien qui relie les cultures d’orient et d’occident, mêle ses origines tout comme le Kougelhopf brioche d’ Alsace et de Lorraine plonge ses racines jusqu’à l’empire Ottoman.

Cette coupe conserve le gâteau durant le temps où il va être consommé.

Elle est comme un témoin muet de cette destruction de l’aliment qui construit celui qui le mange.

Après reste la silhouette spiralée du Kougelhopf per-chées sur son piédestal comme une peau vice, celle d’un insecte géant mangé par une araignée géante.

Un témoin bouffon, précieux et ridicule, une trace dé-risoire - ici eut lieu la vie.

Julie DeCrieM

Ici l’objet est un outil de création et de transmission des savoirs, le prolongement même de la main du créateur.

Et là, la murrhine est l’étirement d’une forme, en fil de verre, qui conserve toujours le motif d’origine.

Projection du regard, il est porté à l’infini depuis l’oeil-murrhine.

eliSe DuFOur

Maisons

Les trous ce n’est pas pourregarder dedans le dedans

c’est pour attraperles courants d’air

Entre deux volumes closla lumière coule jusqu’au sol

dans l’ombre incidente

Camille Virot

GérAlDine DuriAuX

Sarabande

Qu’ils soient pétris de chair et de sangou porteurs de multiples désirs en-fantins, tous entrent dans la danse et célé-brent la richesseinfinie de l’humain.

CArOline FrOiSSArT

Ces yeux comme un tas de solutions vivantes, jamais très loin, dans la poche.

eMilie HAMAn

Les petits soldats

«Un enfant soldat est un combattant âgé de moins de 18 ans selon la convention internationale des droits de l’enfant».

A l’école de la guerre, Les balles sont acidulées comme des bonbons, On s’entraîne au tir sur doudou et les cordes sont prêtes à sauter...Tuer c’est un jeu d’enfant !

Ae yOunG JeOnG

Une fois mes chaussures misesje ne peux pas descendre.J’ai de la peine à marcherà cause de la chaussure à talon ...

Mais je suis comme attachée.

La beauté est un poison.

SiMOn Muller

Les murs ont des oreilles.

Chut vous êtes entendus..

Partout où vous êtes, des oreilles indiscrètes vous écoutent et cher-chent en vous le plus profond se-cret.Même chez vous, les murs ont des oreilles...

nATHAlie reBA

Sous les pavés, la plage

Poisson pas né, fossilisé mort né...Ainsi me disais-je que de poissons pa-vés renaissait l’espoir d’un nouveau né.Sous le pavé, une plage de panés.

1 001° CÀ l’ombre du Musée de l’histoire du Fer

Texte : Jean-Luc RemyDirecteur du Musée de l’histoire du fer - Domaine de Montaigu

Pourquoi faire de l’ombre aux travaux des compagnons verriers du CentreEuropéen de Recherches et de Formation aux Arts Verriers ?

Parce que le Musée de l’histoire du fer, à une extrémité du Domaine deMontaigu, étend progressivement son aire d’intérêt à d’autres matériaux,à la création et aux savoir-faire contemporains.

Par ailleurs, le Grand Nancy attache une grande importance à la valorisationde son patrimoine verrier et oeuvre activement, en partenariatavec trois grandes écoles (École Nationale Supérieure en Génie des SystèmesIndustriels, École Européenne d’Ingénieurs en Génie des Matériauxet École Nationale Supérieure d’Architecture à Nancy) à un “PôleInnovation et Territoires – Pôle du Verre”, qui sera implanté sur le sitedes Anciens Abattoirs de Nancy.

À l’échelon régional, le CERFAV a développé à Vannes-le-Châtel uneplate-forme permettant la formation aux arts et techniques du verre. Ilfait partie de l’association “Pôle Verrier”, étroitement associée au projetde Pôle du Verre ci-dessus mentionné.

Il était donc bien logique que les deux établissements collaborent étroitement.

Les réalisations des 12 compagnons couronnent deux années deformation.

Cette exposition destinée au grand public permet de valoriserleurs oeuvres.

La qualité des créations et réalisations de ces jeunesartistes et artisans verriers est ainsi mise en lumière et davantage connue.

Et puis, l’eau, la terre, l’air et le feu ne président-ils pas à la genèse duverre comme à celle de l’acier !

1 001 °CÀ l’ombre du Musée de l’histoire du Fer

Texte : Denis Garcia/Directeur du CERFAV

Dans notre monde de vitesse et de compétition outrancières, noussommes tous tendus vers la volonté de réussir. La pression est forte, auxlimites parfois de la cassure des projets voire des personnes.

Nous sommes à la fois coupables et victimes de ces méfaits de harcèle-mentet de stress et nous emportons dans cette tourmente ces élèves duCerfav pour mieux les préparer à leur future vie professionnelle.

En effet, si quelqu’un pouvait en douter, ils ne sont pas en train de sortird’un cocon trop protecteur et ne sont pas de doux rêveurs,Est-ce trop fort de dire qu’ils sont préparés comme de grands sportifs surlesquels pèse l’enjeu d’une compétition?

Voilà bien une nouvelle école, à l’instar de celle de Nancy. Il y a un siècle,pour aménager l’intérieur bourgeois, la création s’appropriait de nou-veauxmatériaux et de nouveaux procédés permis par la révolution industrielle.

Aujourd’hui, nous avons des jeunes empreints de leur époque qui gèrentles contraintes, qui “bloguent” et “surfent”, un fil RSS en coin d’écran,qui modélisent les process et les créations, et paradoxalement, anachro-niquement même, réfléchissent à l’objet d’art…

Un peu de couleur, de lumières subtiles apportées par le verre, un peude poésie, beaucoup de questions et de sensibilité, un temps posé, uneexpression, un sens recherché…

Ne vous êtes-vous pas interrogé combien il était curieux qu’en ces tempsd’images, de mondes virtuels et immédiats, ces jeunes revenaient ainsià l’objet, à la forme, au concret, au palpable ?

Ils nous surprennent autant à être dans le coup qu’à pouvoir s’extrairedes urgences et du stress forcené. Ils savent garder un coin de tête pourcomposer et s’orienter. Nous orienter devrait-on dire.

En fait d’école, ce sont eux qui nous mettent au ban(c) des élèves, cesont eux qui nous signifient que nous allons trop vite, que nous nousperdons dans l’urgence et la superficialité.

Vous êtes vous posé la question: que nous restera-t-il dans quelquestemps ? Ce qui aura éveillé notre esprit ou ce qui aura été conçu pourêtre vendable et si aisément produit par l’industrie ? Ce qui est a priorirationnel économiquement ou ce qui a valeur d’émotion?

Qui peut le plus peut le moins, ne les privons pas.

Depuis sa création en 1991, le CERFAV (Centre Européen de Recherches et de Formation aux Arts Verriers) s’est forgé une solide réputation de sérieux et de qualité acquise par une ingénierie de forma-tion certifiée, un environnement technique et humain exceptionnel en Europe, comme en témoignent le devenir de ses anciens élèves et le niveau technique et artistique qu’ils atteignent dans leurs créa-tions.

L’écoute permanente des attentes des professionnels, des stagiaires et apprentis, dont le nombre an-nuel ne cessent de croître, a permis de créer à Vannes le Châtel, un environnement exceptionnel, creu-set où se sont fondées les techniques patrimoniales, mais également celles de l’avenir du verre, de ses technologies et de ses métiers

11 ateliers techniques équipés : soufflage, vitrail, thermoformage-fusing, bombage, pâte de verre, dé-coration, parachèvement (polissage, taille, collage, gravure), sablage, sérigraphie, acide, chalumeau.Studio de prise de vue photo numérique, salle informatique, CAO-DAO, centre de documentation.

Un environnement humain de qualité : près de 80 intervenants, professionnels sélectionné.

Le CERFAV, premier moyen pour entrer dans le réseau international des verriers et dans le monde des passionnés du verre.