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Plan Triennal glissantet Budgets 2015–2017
Vers une organisation efficiente, efficace et capable de s’adapter
Départements
COPB/COPS/COPM
Décembre 2014
Plan Triennal glissantet Budgets 2015–2017
Vers une organisation efficiente, efficace et capable de s’adapter
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La presente proposition de plan glissant et de budgets 2015-2017 est le fruit des efforts deployes par une equipe
associant la Banque dans son ensemble, sous la conduite de Mme Nnenna Nwabufo, directrice du Departement
de la programmation et du budget, avec le concours de M. Kapil Kapoor, directeur du Departement de la strategie
et des politiques operationnelles, et de M. R.Olaye, chef de l’Unite du suivi de la performance et de la mise en
œuvre.
L’equipe de base etait composee de M. Abdallah Abdallah Fouad, Mme Spankie Boitumelo, M. Etienne Kouadio,
Mme Madvee Muthu, M. Carlos Mollinedo, M. Walter Odhiambo, et M. Mohamed Olindi-Aperano.
Y ont egalement apporte leur contribution : M. Thomas Brient, Mme Domina Buzingo, M. Eloi Dahouet- Boigny,
M. Karim Dekiouk, M. Gaoussou Diabagate , M. Christian Fagnidi, M. Patrick Kei-Boguinard, M. Serge-Canut
Kouassi, Mme Denise Lorng, M. Brian Mugova, M. Meissa Gueye Ndir, M. Peter Nkhata, M. Andre Okou, Mme
Chioma Onukogu, M. Herve Neffo Pekam, M. Roland Zoma, et les coordinateurs de la gestion des ressources
et du budget des differents complexes : M. Mohamed Radhouani, Mme Lydia Kone, M. Augusto Maquengo, M.
Graeme Mutantabowa, M. Vivianus Ngong, Mme Gertrude Phiri et M. Alexis Sisso Sokoue.
Cette proposition decrit les hypotheses et les projections de la Direction concernant le programme de travail de
la Banque et les affectations de ressources. L’analyse et les estimations contenues dans le document constituent
les meilleures options retenues par la Direction au moment de l’elaboration de cette proposition.
Avant-propos
Le 8 septembre 2014, après 11 années passées à Tunis, la
Banque est retournée officiellement à son siège. Cet énorme
défi logistique a été relevé de manière relativement
harmonieuse, sans perturbation majeure des activités. En
effet, la Banque a fait partie des toutes premières
organisations à lancer une riposte rapide contre l’épidémie
d’Ebola, ce qui témoigne, s’il en était encore besoin, de sa
résilience et de son efficacité. Chaque fois qu’elle a été
soumise à un « test de résistance » virtuel comme celui-ci, la
Banque a fait preuve d’une souplesse et d’une robustesse
remarquables.
La Direction est parfaitement consciente des nombreux
domaines dans lesquels des améliorations sont nécessaires,
ainsi que des domaines où les réformes sont encore «en
cours». Nous savons ce qui reste à faire. Nous savons aussi
quelle direction nous devons prendre. Cela dit, la solidité
dont notre institution a fait preuve nous permet d’être
confiants et de constater que les ambitions de ce budget –
qui vise à obtenir plus de résultats avec moins de ressources,
sont à la fois légitimes et réalisables.
Durant la décennie écoulée, la Banque était sur une
trajectoire de croissance caractérisée par une hausse
substantielle des ressources du FAD en 2004 (FAD X), suivie
d’une reconstitution sans précédent des ressources en 2008
(FAD XI), une hausse de 52% de l’ensemble des ressources,
une hausse budgétaire à deux chiffres durant deux années
consécutives et le triplement du capital de la Banque en
2010. Aujourd’hui, les ressources se font rares partout. Et il
est temps de consolider les acquis, de se concentrer
résolument sur la mise en œuvre, tout en maintenant le
même niveau d’ambition.
L’accroissement des ressources ces dernières années a
contribué, comme on le souhaitait, à renforcer la Banque de
l’Afrique. Depuis 2006, son portefeuille a plus que doublé
de volume, tout comme la taille moyenne des projets. La
Banque s’est considérablement étoffée sur tous les plans ;
elle a amélioré sa capitalisation, renforcé sa présence sur le
terrain et recruté des compétences multiculturelles de haut
niveau. Mais le fait le plus important, selon de récents
sondages menés auprès des clients, est que la Banque est
en train de changer la vie des populations africaines.
La Direction est consciente de la nécessité de continuer à
renforcer la solidité interne de l’institution, en rationalisant
constamment ses processus opérationnels pour accroître
son efficacité et faire valoir son avantage comparatif. La
capacité et la détermination de la Banque à concentrer ses
efforts et à faire preuve de sélectivité dans ses choix
stratégiques, ainsi que son aptitude à faire face aux nouvelles
crises mondiales et régionales ont considérablement
renforcé sa pertinence. Mais cette évolution aussi suscite des
attentes.
La Direction sait pertinemment que pour obtenir plus de
résultats avec moins de ressources, il faut réaliser des gains
de productivité. Malgré des objectifs de prêt plus élevés, de
21 milliards d’USD pour la période 2014-2016 à 23 milliards
d’USD pour 2015-2017, la Direction propose maintenant de
stabiliser le budget à 440 millions d’USD pour chacune des
3 prochaines années, ce qui correspond à un taux inférieur
de 5,1% à celui de l’année 2014.
Pour obtenir plus de résultats avec moins de ressources,
nous devons orienter les ressources vers les secteurs
prioritaires clés identifiés dans la Stratégie décennale. Nous
devons également veiller à ce que chaque dollar dépensé
soit nécessaire et raisonnable pour l’exécution de la mission
de la Banque selon une gestion financière viable. Telle est
l’orientation du budget de 2015.
Ce budget implique un bon état de préparation permettant
d’assurer la continuité des activités de la Banque,
l’affinement du modèle de décentralisation et l’exploitation
systématique de nos propres ressources pour mobiliser des
financements auprès du secteur privé.
L’impact prolongé de la crise financière mondiale et la
situation qui prévaut en Afrique du Nord exigent de nous que
nous soyons beaucoup plus vigilants à tous les paramètres
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de solidité financière. C’est la raison pour laquelle la Direction
a renforcé la capacité à gérer les risques pour préserver le
triple A de la Banque et pour nous permettre de nous
acquitter efficacement et en toute sécurité de notre mandat.
La création de la fonction de Chargé des risques du Groupe
de la Banque répondait à ce besoin.
Le retour réussi de la Banque à son siège offre une bonne
occasion de faire fond sur les acquis de ces dernières
années. Beaucoup reste à faire. Et plusieurs initiatives
d’envergure sont en cours. Les défis les plus importants qui
nous interpellent aujourd’hui sont : la mise en œuvre, la
consolidation et l’innovation.
Si le retour de la Banque à son siège s’est relativement bien
déroulé, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir
pour parachever efficacement ce processus délicat. L’un des
aspects clés à cet égard est de réduire au minimum les
départs de personnel et de veiller à ce que la Banque reste
compétitive, qu’elle attire et conserve les meilleurs talents le
personnel de classe exceptionnelle dont nous avons besoin.
Une analyse indépendante et objective de la rémunération
du personnel de la Banque révèle qu’elle est largement
inférieure à celles d’institutions comparables, d’où la récente
revue de la rémunération dont les recommandations figurent
dans le présent rapport. Comme c’est le cas dans toute
opération de cette nature, des questions complexes se
posent. Elles nécessitent une réflexion approfondie et un
examen minutieux. Et c’est à cela que nous nous attelons
ensemble pour permettre à l’institution de disposer d’un
personnel motivé et de classe exceptionnelle, indispensable
à la mise en œuvre de notre excellente Stratégie décennale.
Ces dernières années, la cote de la Banque africaine de
développement s’est considérablement améliorée et les
attentes placées en elle sont de plus en plus élevées. Au
cours de cette décennie marquée par des mutations rapides
sur le continent, la Banque africaine de développement a
joué un rôle de prémier plan dans des domaines que les
populations africaines considèrent comme des priorités
absolues, à savoir le secteur privé, les infrastructures et
l'intégration économique.
Aujourd’hui, l’on attend plus de nous. La Banque doit placer
la barre plus haut. La Stratégie décennale définit la feuille de
route et l’architecture. Mais nous savons aussi que l’efficacité
d’une stratégie dépend également de ceux qui la mettent en
œuvre. Je sais qu’ensemble nous conjuguerons nos efforts
pour y parvenir. Nous sommes convaincus que ce budget,
tout en restant ambitieux, répond aux exigences de
prudence et de rigueur. C’est le budget d’une institution
adaptée aux besoins d’un continent en pleine mutation. Je
le recommande vivement et sollicite votre soutien.
Dr. Donald Kaberuka Président
Sigles et acronymes
AGC-VI Sixième augmentation générale du capital
AfTRA Fond pour le commerce en afrique
AGTF Africa Growing Together Fund
BAD Banque africaine de développement
BAsD Banque asiatique de développement
BE Bureaux extérieurs
BMD Banque multilatérale de développement
BMGF Fondation Bill et Melinda Gates
BRIC Brésil, Russie, Inde et Chine
CARN Centre africain des ressources naturelles
CEDEAO Communauté économique des étas de l’afrique de l’ouest
CIR Ratio coûts/revenus
CMR Cadre de mesure des résultats
CRR Centre de Ressources Régionale
DSP Document Stratégique Pays
COO Chief Operating Officer
CRMU Unité de la vérification de la conformité et de la médiation
ECON Complexe de l’économiste en chef
FAD Fonds africain de développement
FAD-12 Douzième réconstitution générale des ressources du FAD
FAD-13 Treizième réconstitution générale des ressources du FAD
FAD-14 Quatorzième réconstitution générale des ressources du FAD
FRMB Département de la mobilisation des ressources et financements externes
FSN Fonds spécial du Nigeria
GAP II Cadre stratégique et Plan d’action pour la gouvernance 2014-2018
GFP Gestion des finances publiques
IACD Département de l’intégrité et de la lutte contre la corruption
IDEV Département indépendant de l’évaluation des opérations
IRS/PRI Personnel recruté sur le plan international
KPI Indicateur clé de performance
MBP Plan médical
MPME Micro, petites et moyennes entreprises
OAGL Bureau de l’auditeur général
OIVP Complexe de l’infrastructure, du secteur privé et de l’intégration régionale
ONEC Département de l’énergie, de l’environnement et du changement climatique
OPSM Département du secteur privé
OPSC Secrétariat du Comité des opérations
OPSCOM Comité des opérations
ORQR Département des résultats et du contrôle de la qualité
ORVP Complexe des programmes pays et régionaux et politiques
OSP Opération du secteur privé
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OSVP Complexe des opérations sectorielles
PBO Opération à l’appui de réformes
PCA Plan de continuité des activités
Personnel PL Personnel de la catégorie professionnelle
PIB Produit intérieur brut
PPP Partenariat public-privé
PMR Pays membre régional
RMP Revue à mi-parcours
RPPP Revue de porteuille pays
POI Programme opérationnel indicatif
PRP Plan de rétraite du personnel
TIC Technologie de l’information et de la communication
SD Stratégie décennale de la Banque 2013-2022
UE Union européenne
UC Unité de compte
USD Dollar des États-Unis
Table des matières
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Re�sumé� analytique
I. Introduction et aperc�u général I.1 Contexte stratégique
A. Un continent en transitionB. Contribuer à la transformation de l’Afrique
I.2 Perspective institutionnelle : Se transformer pour appuyer la transformation
II. Cadre de responsabilité� et de mesure des résultatsII.1 Cadre de mesure des résultatsII.2 Indicateurs clés de performance et contrats de performanceII.3 État du programme de travail et du budget de l’année en cours
III. Programme de travail 2015-2017III.1 Faits marquants sur le plan opérationnel pour la période 2015-2017
A. Paramètres des ressources B. Activités de prêt prévues par rapport aux cibles opérationnelles
III.2 Fonctions d’évaluation des opérations et de surveillance III.3 Gagner en éfficacite pour dévenir une institution plus agile et capable
de s’adapter
IV. Ressources requises pour le Budget de 2015IV.1 Faisabilité budgétaire à moyen termeIV.2 Trajectoire du Budget proposé pour 2015-2017IV.3 Élaboration du budget administratif de 2015IV.4 Optimisation de l’Éfficience dans les allocations budgétaires sur la periode
2015- 2017IV.5. Allocation du budget administratif proposé
V. Fonds fiduciaires
VI. Budget d’équipement proposé
VII. Conclusion et recommandations
Annexes
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Re sume analytique
Le programme de travail et budget 2015-2017 vise a assurer
la mise en œuvre continue de la Strategie decennale 2013-
2022 du Groupe de la Banque africaine de developpement (la
BAD ou la Banque). Il couvre une periode ou le continent
africain et la Banque connaissent l’un et l’autre une profonde
transformation, et ou la Banque en particulier retourne a son
siege a Abidjan (Cote d’Ivoire).
Le programme de travail et budget est guide par deux
principaux objectifs strategiques – i) le re�alignement et ii) la
transformation – grace auxquels la Banque devrait etre plus
efficiente, plus efficace et plus a meme de s’adapter en
s’acquittant de sa mission. La realisation de ces objectifs
passe par la mise en œuvre des priorites strategiques
suivantes : i) la realisation d’une revue strategique de la
dotation en effectifs ; ii) l’elaboration et la mise en œuvre d’une
structure souple en dotation du personnel ; et iii) l’ajustement
du modele de decentralisation pour l’obtention de resultats
concrets sur le terrain. A long terme et conformement aux
objectifs de la Strategie decennale, la Banque fera davantage
d’efforts pour ameliorer ses processus, eliminer le double
emploi, rationaliser les departements et accorder une plus
grande attention aux produits du savoir qui ont un impact
direct sur les activites de pret.
Au cours de cette periode, la Banque tiendra les engagements
pris au titre de la sixieme augmentation generale du capital
(AGC-VI) et de la treizieme reconstitution generale des
ressources du Fonds africain de developpement (FAD-13), qui
visent a renforcer les priorites operationnelles et l’efficacite
institutionnelle du Groupe de la Banque. Dans le meme
temps, pour repondre efficacement et de maniere appropriee
aux besoins de ses clients, la Banque mettra tout en œuvre
pour faire face aux problemes suivants : i) l’impact de la
concentration du portefeuille en Afrique du Nord ; ii) les
tendances emergentes dans les revenus et les depenses ; iii)
les processus operationnels internes pour repondre aux
besoins des clients de maniere adequate et efficace.
Le programme operationnel indicatif (POI) et l’allocation des
ressources pour la periode du budget sont fondes sur les
principales activites operationnelles qui visent a tenir les
engagements susmentionnes, tout en preservant la solidite
financiere de la Banque et sa capacite a supporter les risques.
La cible globale en matiere de financement pour 2015-2017
est estimee a 15,7 milliards d’UC (5 milliards en 2015, 5,2
milliards en 2016 et 5,5 milliards en 2017) couvrant plus de
470 nouveaux projets et programmes.
En recourant davantage a la mobilisation systematique de
cofinancements, la Banque entend promouvoir des
partenariats plus solides et lever des ressources additionnelles,
en particulier dans les secteurs des infrastructures, de
l’energie, de l’integration regionale et de l’eau, pour aider les
pays membres regionaux (PMR) a couvrir leurs besoins de
financement du developpement. Sur la periode 2015-2017, un
montant total de 534,7 millions d’UC (195,3 millions d’UC en
2015, 171 millions d’UC en 2016 et 168,4 millions d’UC en
2017) devrait etre mis a disposition sous forme de fonds de
cooperation technique pour completer le budget administratif
de la Banque en couvrant les couts lies au personnel charge
de l’assistance technique, a l’execution des projets, aux
etudes, a la formation ainsi qu’a d’autres activites de
renforcement des capacites institutionnelles.
Le budget administratif propose pour 2015 s’eleve a 300
millions d’UC, en baisse de 5,1 % (en termes nominaux) par
rapport aux 316,14 millions d’UC approuves pour le budget
de 2014. En depit de cette diminution, la Direction veillera a la
realisation des activites du programme de travail de la Banque
grace a la rationalisation et au realignement strategiques des
ressources. Face a cette austerite budgetaire, il faudra
canaliser prioritairement les ressources vers les domaines ou
elles sont le plus necessaires pour l’accomplissement de la
mission de la Banque, et notamment vers les priorites
operationnelles de base de la Strategie decennale et ses
domaines d’interet particulier.
Le budget d’equipement propose pour la periode 2015-
2017 s’eleve au total a 9,3 millions d’UC, dont 6,1 millions
d’UC pour 2015 et des projections de 1,80 million d’UC pour
2016 et de 1,4 million d’UC pour 2017.
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I. Introduction et apercu ge ne ral
1 Ce document de programme de travail et budget
2015-2017 de la Banque africaine de developpement (la
BAD ou la Banque) presente un plan triennal glissant pour le
programme de travail en vue de la realisation des objectifs
strategiques de la Banque tels qu’enonces dans la Strategie
decennale 2013-2022. Il montre comment la Banque a
hierarchise ses programmes pour devenir une institution plus
axee sur les resultats, plus pertinente et plus sensible aux
besoins de ses clients.
2 Le document couvre les principales priorites
institutionnelles telles que les operations de pret prevues
pour les trois prochaines annees, les opportunites pour de
nouveaux instruments d’expansion et de financement, la
decentralisation, la mise en œuvre de la Strategie de gestion
des personnes et l’optimisation de l’utilisation des ressources
dans toutes les operations de la Banque, tout en soulignant
l’importance de la viabilite financiere a moyen et a long
termes de la Banque. Il met l’accent sur l’importance de la
reorientation des depenses des domaines de faible priorite
vers les domaines hautement prioritaires, afin de mieux
appuyer la realisation des objectifs de la Strategie decennale,
tout en veillant a ce que les depenses de la Banque reposent
sur ses revenus et sa performance financiere, conformement
a son modele de revenu. La mobilisation des ressources et
le cofinancement demeurent une partie integrante du present
document du budget et seront mis a contribution pour
renforcer et elargir le programme de travail et les activites de
la Banque.
3 Le document compte sept chapitres. Le premier
chapitre (I) donne un apercu general de la maniere dont la
BAD se transforme elle-meme pour soutenir la
transformation de l’Afrique. Le chapitre II est consacre au
cadre de mesure des resultats et de responsabilite. Le
chapitre III examine le programme de travail indicatif
operationnel et non operationnel pour les trois prochaines
annees. Quant au chapitre IV, il presente les ressources
budgetaires et decrit les efforts a deployer pour garantir
l’efficience, a travers la selectivite et les reaffectations
internes, tandis que le chapitre V fournit des informations
detaillees sur les fonds fiduciaires et les activites de
cofinancement. Le chapitre VI presente le budget
d’equipement, et enfin le Chapitre VII la conclusion et les
recommandations.
I.1 Contexte straté�gique
A Un continent en transition
4 L’Afrique s’affirme de plus en plus comme la region
qui enregistre la croissance la plus rapide au monde. En depit
des incertitudes qui entourent la conjoncture mondiale, la
croissance du produit interieur brut (PIB) en Afrique s’est
etablie a 5 % en moyenne et pres de la moitie des pays
africains ont plus que double leur revenu par habitant depuis
1990. Cette croissance des revenus a contribue au recul de
la pauvrete d’environ 0,5 % par an, la ramenant a
approximativement 42 % de la population. Des ameliorations
sensibles des indicateurs sociaux ont ete enregistrees tels
que le taux de mortalite chez les enfants de moins de cinq
ans, qui a ete ramenee a 93 deces pour 1 000 ; la majorite
des pays ont realise ou realiseront bientot l’objectif consistant
a assurer l’enseignement primaire universel; la prevalence du
paludisme a ete reduite de 30 % ; et l’esperance de vie a
augmente de 10 %. Les avancees technologiques ont eu un
impact spectaculaire. L’Afrique compte desormais plus de
650 millions d’abonnes au telephone mobile. Par ailleurs,
l’Afrique connait une periode de transition politique, la
democratie se raffermissant et de plus en plus de voix
s’elevant pour exiger davantage de liberte d’expression et
de transparence.
5 Malgre cela, les defis auxquels le continent est
confronte sont encore nombreux, avec de tres fortes
inegalites de revenu et des investissements insuffisants dans
le capital humain et materiel pour permettre au secteur prive
de creer des emplois pour les 15 millions de jeunes Africains
qui entrent chaque annee sur le marche du travail. En
Afrique, environ 90 % des emplois relevent de l’informel et
se caracterisent par une faible productivite et des salaires
bas. Il n’est donc pas surprenant que plus de 400 millions
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d’Africains vivent avec moins de 1,25 USD par jour.
L’insecurite alimentaire a certes diminue, la proportion des
personnes vulnerables au sein de la population tombant de
33 % en 2000 a 27 % en 2012, mais ce taux de reduction
reste insuffisant, en particulier au regard des effets du
changement climatique. Le continent est encore trop
dependant des exportations de produits de base. Environ un
quart de la population du continent vit dans les economies
fragiles, et les disparites entre les hommes et les femmes
demeurent un probleme reel. Alors qu’en Afrique les femmes
representent 52 % de la population, elles n’engrangent
qu’environ 10 % des revenus sur le continent. En termes de
developpement, l’Afrique est largement a la traine par rapport
au reste du monde en developpement, notamment pour ce
qui est des infrastructures, la taille des marches, ainsi que de
la formation et de la preparation aux technologies (voir
Rapport sur le developpement en Afrique 2013). Ce sont
precisement ces domaines que la BAD a retenus comme
priorites operationnelles de base dans sa Strategie decennale.
6 L’embellie des fondamentaux macroeconomiques et
l’amelioration progressive du climat des affaires montrent que
l’Afrique est desormais a meme d’attirer des volumes
croissants d’investissements directs etrangers (IDE) - plus de
50 milliards d’USD en 2012 pour combler son ecart en
matiere de developpement. En outre, les pays africains
tissent de nouveaux liens de partenariat avec les economies
emergentes. A titre d’exemple, les echanges commerciaux
de l’Afrique avec le Bresil, la Russie, l’Inde et la Chine (BRIC),
chiffres a environ 28 milliards d’USD en 2000, devraient
depasser 500 milliards d’USD en 2015, selon les projections.
Par ailleurs, le continent attire des flux sans precedents
d’envois de fonds des travailleurs migrants, dont le montant
total devrait s’etablir a 60 milliards d’USD en 2013, selon les
estimations. Bien que l’aide publique au developpement ait
atteint un niveau record dans le monde, les pays africains
font face a une reduction de l’aide etrangere , au moment
ou les gouvernements africains se tournent de plus en plus
vers les ressources interieures et les marches financiers
internationaux en vue de mobiliser les financements dont ils
ont tant besoin pour financer leur developpement : les
recettes fiscales ont plus que double pour s’etablir a 15 %
du PIB, et la contribution des richesses minieres aux recettes
fiscales est de 30 milliards d’USD. Ainsi, depuis 2006, les
pays d’Afrique subsaharienne ont emprunte plus de 11
milliards d’USD sur les marches financiers internationaux. Le
role de l’aide etrangere change et consiste de plus en plus a
attirer l’investissement prive pour que les gouvernements et
le secteur prive puissent œuvrer de concert a la recherche
de solutions de developpement mutuellement benefiques.
Tel que prevu dans la Strategie decennale, la Banque
s’emploie de plus en plus a tirer parti de ses ressources pour
attirer massivement l’investissement prive, en utilisant des
instruments innovants tels que les garanties partielles de
risque et les garanties partielles de credit pour attenuer les
risques dans des projets d’infrastructure critiques (eau,
energie, transport).
B. Contribuer à� la transformation de l’Afrique
7 Entre 2011 et 2013, le Groupe de la Banque a investi
14,3 milliards d’UC dans le developpement de l’Afrique. Ce
faisant, il apporte des changements positifs dans la vie des
Africains, notamment dans les domaines prioritaires et les
domaines d’interet particulier de la Strategie decennale tels
que l’energie, l’eau, le developpement urbain et l’integration
regionale et ainsi de suite (voir la Revue annuelle 2014 sur
l’efficacite du developpement et le Cadre de gestion des
resultats). Ces trois dernieres annees, la Banque a investi
massivement dans le developpement du secteur prive,
qu’elle considere comme le moyen le plus efficace pour la
creation d’emplois et la reduction de la pauvrete.
8 La Banque a renforce son action dans le
developpement des micro, petites et moyennes entreprises
(MPME). En octroyant plus de 150 000 microcredits ces trois
dernieres annees, elle a contribue a creer plus d’un million
d’emplois. Les financements de la Banque ont permis d’offrir
une formation professionnelle a 91 000 personnes, en ciblant
tout particulierement les femmes et les groupes vulnerables.
Son programme d’obligations vertes facilite la promotion de
la croissance verte, en financant des projets eligibles de lutte
contre le changement climatique. Les interventions actuelles
de la Banque au titre des obligations vertes devraient se
traduire par une puissance installee supplementaire de 2 186
MW, pour une production annuelle d’energie de 7 277 GWh,
ainsi que par une réduction des emissions de CO2, a hauteur
de plus de 150 millions de tonnes.
9 En aidant le continent a realiser ses objectifs de
developpement, la Banque a plus que double la taille de son
portefeuille depuis 2006, qui est passe de 9 milliards a 21,5
milliards d’UC. La taille moyenne des projets a elle aussi
double. En 2013, la Banque a decaisse 3,1 milliards d’UC,
atteignant sur l’ensemble de ses guichets de financement un
taux de decaissement median de 24 %, chiffre superieur a
la cible fixee de 20 %.
10 Reme�dier a� la fragilite continue d’e�tre une priorite
urgente. Les conflits et la violence dans certaines regions du
continent telles que la Corne de l’Afrique, les Grands Lacs,
le Sahel et la zone du fleuve Mano sont en train d’aneantir
les gains economiques reels de la decennie ecoulee. C’est
ainsi qu’en plus de la Strategie decennale, le Conseil a
approuve une strategie visant a remedier a la fragilite et a
renforcer la resilience dans les PMR, en s’attaquant aux
causes profondes de la fragilite. L’epidemie d’Ebola a mis a
nu les faiblesses des systemes dans l’Union du fleuve Mano
et sert de test a la mise en œuvre de l’approche de la
Banque face a la fragilite. La Banque a repondu
promptement, avec une enveloppe globale de plus de 220
millions d’USD, comprenant : i) un don d’urgence de 3
millions d’USD en avril 2014 ; ii) un appui financier de 60
millions d’USD a l’OMS pour les fournitures essentielles et la
formation du personnel medical en aout 2014 ; et iii) un appui
budgetaire sectoriel global de 150 millions d’USD en octobre
2014 en faveur de la Cote d’Ivoire, de la Guinee, du Liberia
et de la Sierra Leone – une assistance qui fait suite aux
observations formulees par le President de la Banque lors
de sa visite au Liberia et en Sierra Leone et aux consultations
qui ont eu lieu avec les autorites de ces pays a la fin aout
2014.
11 Cette derniere assistance vise a contribuer aux efforts
tendant a stopper la propagation de la maladie a virus Ebola,
mais elle tend egalement a remedier aux faiblesses
institutionnelles, qui sont une source de fragilite dans la
region, et a renforcer les capacites. Cette aide comprend
notamment un don de 7,1 millions a partager a egalite entre
la Guinee, le Liberia et la Sierra Leone et un autre montant
de 500 000 USD accorde a la Communaute economique
des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et a l’Union du
fleuve Mano. Financee sur les ressources de la Facilite en
faveur des Etats fragiles, cette operation prevoit le
deploiement rapide du personnel medical africain, des
programmes de formation et des mesures d’incitation ciblees
pour les agents de sante locaux, l’objectif etant de creer des
institutions et des systemes de sante resilients. Cette
operation est sous-tendue par l’appel lance par l’Union
africaine (UA) en faveur de la mobilisation des professionnels
de la sante et de leur deploiement dans les pays les plus
touches dans l’esprit d’une « Afrique qui vient en aide a
l’Afrique ». Elle permettra de mettre a profit les capacites
humaines qui se trouvent en Afrique, tout en repondant a la
crise dans l’immediat. Au niveau regional, des institutions
telles que la CEDEAO et l’Union du fleuve Mano renforceront
la coordination et le suivi et encourageront la participation du
secteur prive a la lutte contre l’epidemie. En collaboration
avec la Commission de l'Union africaine et la Commission
economique pour l'Afrique, la Banque a egalement lance la
mobilisation des ressources financieres du secteur prive, par
l’organisation de la premiere table ronde africaine des milieux
d’affaires tenue a Addis-Abeba le 8 novembre 2014. Au total,
30 millions de dollars ont ete promis a titre de financement
du personnel medical dans le cadre du principe d’une «
Afrique qui vient en aide a l’Afrique ». La Banque s’attele a la
creation d’une facilite, au titre de cette initiative, dont elle
assurera la gestion.
I.2 Perspective institutionnelle : Se transformer pour appuyer la transformation
12 L’approbation par le Conseil de la Strategie
decennale en 2013 a egalement eu pour implication la
necessite pour la Banque de se transformer pour repondre
aux besoins en evolution rapide de l’Afrique. Et, a maints
egards, depuis le lancement de la Strategie decennale, la
Banque connait une phase de transformation. Consciente de
l’evolution des besoins financiers du continent et de la
necessite d’adopter des strategies et des instruments
nouveaux et mieux adaptes, la Banque a lance de
nombreuses innovations revetant une importance
strategique. Voici quelques exemples d’initiatives engagees :
- L’elaboration de nouvelles strategies (Strategie en matiere
de genre, Strategie pour les Etats fragiles, Strategie et
Plan d’action pour la gouvernance, Strategie de
developpement du capital humain ; politique et strategie
de developpement du secteur financier, et politique et
strategie d’integration regionale) ;
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13
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14
- La creation d’une nouvelle institution phare, Africa50,
pour appuyer les efforts du continent dans le domaine
des infrastructures ;
- La creation de l’Africa Growing Together Fund qui a leve
2 milliards d’USD aupres de la Chine pour financer le
developpement de l’Afrique ;
- La creation du Fonds de soutien au secteur prive qui
beneficie d’un financement initial sur les ressources du
FAD-13 et dont l’objectif est d’accroitre les financements
de la BAD en faveur du secteur prive dans les pays a
faible revenu, a hauteur d’environ 485 millions d’UC ;
- L’augmentation des ressources allouees au fonds EPSA
a hauteur de 1 milliard d’USD sur une periode de cinq
ans jusqu’en 2018 ;
- La revision de la politique de credit de la Banque pour
favoriser la diversification de sa clientele, en permettant
aux pays FAD eligibles d’acceder aux ressources
souveraines de la BAD de maniere a accroitre leur acces
aux capitaux, de mieux gerer leur dette exterieure et
d’attirer des investissements prives plus substantiels ;
- La mise a la disposition des pays FAD de nouveaux
instruments de garantie tels que les garanties partielles
de credit, qui couvrent une partie des remboursements
prevus des prets ou obligations prives contre les risques
du debiteur ;
- La refonte des politiques et procedures de la Banque en
matiere d’acquisition pour faciliter leur application et leur
adaptation a la situation specifique des PMR, et lever
ainsi les entraves au decaissement des prets ; et
- La reorganisation du cadre de gestion des risques afin
de mieux gerer le degre de risque de son portefeuille. La
Banque et d’autres BMD sont en premiere ligne, avec
des discussions en cours sur la mise en place d’un swap
innovant et sans precedent de dette multilaterale, que s’il
est approuve et mis en œuvre, consolidera le triple A de
la Banque et laissera une plus large marge de manœuvre
de pret a ses clients d’Afrique du Nord. La Banque
envisage d’echanger entre 20 % et 50 % du risque de
credit souverain de ses 5 a 7 premiers pays clients, pour
un montant anticipe de 4 a 5 milliards d’USD, ce qui se
traduira par une marge de manœuvre substantielle, avec
une amelioration de 3 % a 7 % du ratio couts/revenus .
Les propositions en question font actuellement l’objet
d’un examen par les agences de notation. Si elles sont
jugees faisables, ces propositions seront soumises a
l’approbation du Conseil au plus tard au premier trimestre
2015.
13 En 2015, la Banque achevera le processus de retour
de son personnel et de ses operations au siege a Abidjan
(Cote d’Ivoire). Malgre l’ampleur de ce demenagement et les
defis qui en decoulent, la Banque continue de jeter un regard
critique sur tous les aspects de ses operations et de prendre
des mesures pour optimaliser son efficacite operationnelle.
A titre d’exemple, la Direction poursuit l’examen de certaines
questions tels que le realignement des effectifs en vue de la
realisation des objectifs de la Strategie decennale, la
promotion d’une culture institutionnelle axee sur les resultats,
la refonte des salaires et de la structure des avantages et
incitations, l’achevement du programme d’amelioration des
infrastructures TI et materielles.
14 Toutefois, la Banque est confrontee a des defis liees
aux nouvelles tendances en matiere de revenus et de
depenses, et a la concentration du portefeuille en Afrique du
Nord. En partie du fait des faibles taux d’interet a l’echelle
mondiale et du ralentissement de la croissance du
portefeuille a la suite des evenements survenus en Afrique
du Nord, le revenu total que la Banque tire de ses prets et
placements est demeure relativement stable. Par ailleurs,
l’augmentation de ses effectifs depuis 2006, conjuguee a la
mise en œuvre de l’ambitieux programme de decentralisation
(presence sur le terrain dans 38 pays africains en 2014,
contre 4 seulement en 2002) a contribue a une hausse
significative des couts. Malgre cette evolution, les operations
du guichet BAD continuent de contribuer sensiblement au
revenu net du Groupe de la Banque (voir graphique 1). En
2013, les operations du guichet BAD ont genere 303 millions
d’UC de revenus, contre 123 millions d’UC de depenses.
Toutefois, la BAD a des allocations engagees (comme les
transferts a la RDC et au FAD) qui, conjuguees a l’exigence
d’effectuer des transferts reguliers aux reserves, lui imposent
de generer un revenu annuel d’au moins 270 millions d’UC,
ce qui lui laisse une faible marge de manœuvre pour engager
d’autres depenses. Dans le meme temps, les operations du
FAD etant largement subventionnees, on enregistre depuis
2010 un depassement constant des depenses par rapport
aux revenus.
15 La diminution des taux d’interet moyen appliques aux
prets, de 6 % en 2008 a 3 % en 2013, et la baisse du taux
de rentabilite moyen des placements sur le marche
monetaire, de 3 % a 1,7 % sur la meme periode, et
l’augmentation des depenses administratives ont entraine
une deterioration du ratio couts/revenus (CIR) de la Banque,
qui est passe de 23 % en 2009 a 43 % en 2013. La Direction
note avec satisfaction l’inversion de cette tendance, en depit
de l’augmentation des depenses en 2014. A fin octobre
2014, le CIR s’etablissait a 36.4 %1, en nette amelioration
par rapport a son niveau de 42,7 % au 31 decembre 2013
et de 39,7 % en mars 2014. La tendance favorable du CIR
s’explique par le revenu relativement eleve des placements,
compte tenu de la situation qui prevalait sur les marches
internationaux et du faible taux de l’emprunt, a la suite du
retrait de certaines obligations a taux fixe couteuses et des
mesures de rationalisation des couts prises par la haute
Direction pour garantir l’utilisation efficiente des ressources
de la Banque. Cependant, il convient de noter que le CIR est
naturellement affecte par la realisation et la constatation
inegales des revenus et des depenses d’un mois a l’autre
sur toute l’annee. L’on s’attend a ce que ce ratio se degrade
legerement d’ici la fin de 2014, etant donne que la majorite
des activites liees au retour au siege seront achevees et les
paiements traites. La Direction tient a souligner que le CIR
de la Banque reste comparable a celui des autres BMD. Par
ailleurs, si la maximisation du profit n’est pas l’objectif
primordial des BMD, le rendement des fonds propres de la
Banque ces cinq dernieres annees (2009-2013) soutient la
comparaison avec ceux des institutions comparables.
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15
Source : Allocation du revenu net de la BAD pour 2013 - ADB/BD/WP/2014/31/Rev.1 Les lignes droites montrent les consequences eventuelles d’une baisse oud’une stagnation continue des revenus contre une augmentation des depenses au-dela de 2013.
1 Le CIR comprend les depenses encourues pour le retour a Abidjan. En excluant les depenses du retour, le CIR baisse a 31,2% au cours de la meme periode.
Graphique 1 Revenus et depenses de la BAD et du FAD
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16
II. Cadre de responsabilite et de mesure des re sultats
II.1 Cadre de mesure des résultats
16 Le Cadre de mesure des resultats (CMR) est un outil
de gestion institutionnel qui aidera la Banque a atteindre ses
objectifs de developpement et a renforcer sa capacite a
maintenir des normes elevees dans la realisation des
resultats en matiere de developpement sur le continent. Le
present CMR, le cinquieme depuis le lancement de cet outil
en 2003, vise a renforcer l’accent place par la Banque sur
les resultats grace a un alignement minutieux du CMR sur sa
Strategie decennale, a une meilleure evaluation de son
impact sur le developpement, a un interet accru pour les
questions de genre et une meilleure optimisation de
l’utilisation des ressources.
17 La Banque assure le suivi systematique de la
performance par le biais du CMR et presente les resultats
ainsi que le contexte et l’analyse, dans sa Revue annuelle
sur l’efficacite du developpement. Ces trois dernieres
annees, les operations de la Banque ont permis a pres de
10 millions d’Africains d’etre raccordes a un reseau
electrique ou a un meilleur reseau ; a 27 millions d’Africains
d’avoir un meilleur acces au transport ; a 8 millions d’avoir
acces ou a un meilleur acces a l’eau et a l’assainissement
et a 28 millions d’avoir un meilleur acces aux services de
sante. Elles ont egalement permis de creer plus d’un million
d’emplois. Au cours des trois prochaines annees, la Banque
entend faire davantage, en particulier dans ses domaines
d’intervention prioritaires ; elle prevoit d’ameliorer l’acces au
transport pour plus de 41 millions d’Africains et de
permettre a 35 millions d’avoir acces a l’electricite pour la
premiere fois ou d’ameliorer l’acces a l’electricite pour ceux
qui en avaient deja et de faire en sorte que 800 000 d’entre
eux beneficient d’une formation technique et professionnelle
(voir le tableau 1).
18 La Banque a mis en œuvre un certain nombre de
reformes importantes destinees a ameliorer l’efficacite
operationnelle et l’efficience organisationnelle ; les mesures
renforcees de controle de la qualite et le meilleur suivi se
revelent payants. Environ 93 % des operations examinees
lors de la revue de 2013 ont ete jugees satisfaisantes par le
Departement charge de l’evaluation independante des
operations (IDEV) et 98 % des nouvelles operations ont ete
considerees comme satisfaisantes en ce qui concerne la
qualite de la conception et l’orientation vers les resultats.
19 Les activites mises en œuvre par la Banque
relativement aux mesures de sauvegarde sociale donnent
egalement des resultats encourageants : les donnees du
Departement charge de l’evaluation independante des
operations (IDEV) montrent que 78 % des projets de la
Banque ont eu des resultats satisfaisants sur le plan de
l’egalite hommes-femmes et que 76 % ont mis en œuvre des
mesures satisfaisantes pour reduire au minimum les impacts
sociaux ou environnementaux negatifs. Le systeme de
sauvegarde integre (SSI) adopte recemment devrait renforcer
la capacite de la Banque a identifier et a reduire les risques
lies aux effets negatifs, tout en œuvrant de concert avec les
communautes pour proteger l’environnement et promouvoir
la durabilite. A mesure que de meilleurs systemes
operationnels seront mis en œuvre, les donnees seront plus
disponibles en temps voulu et il y aura aussi de nouveaux
outils de suivi pour ameliorer les analyses et fournir, en temps
voulu, a la Direction des informations qui lui permettront de
prendre, au besoin, les mesures correctives appropriees.
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2011-2013 2014-2016
ATTENDU REALISE ATTENDU
Personnes ayant un meilleur acces au transport 27 612 26 484 96% 41 659
- dont les femmes1 13 149 16 278
Personnes ayant nouvellement ou un meilleur acces a l’electricité 8 542 9 743 114 % 18 939
- dont les femmes1 4 970 6 667
Personnes ayant nouvellement ou un meilleur acce�s a� l’eau et a� l’assainissement 8 096 8 261 102 % 35 470
- dont les femmes1 4 180 18 445
Personnes ayant un meilleur acces aux services TIC de base 32 31 97% 2 738
- dont les femmes1 16 543
Emplois crees 1 044 1 044 97% 1 171
- dont des emplois pour les femmes1 254 281
Beneficiaires des projets en faveur des entites emettrices et de la microfinance 4 547 4 560 100 % 5 070
- dont les femmes1 2 394 1 825
Beneficiaires des ameliorations introduites dans le secteur de l’agriculture 17 918 18 896 105 % 33 532
- dont les femmes1 8 522 17 353
Beneficiaires d’un meilleur acces a l’education 2 794 2 772 99% 1 117
- dont les femmes1 1 611 502
Personnes ayant acces a de meilleurs services de santé 32 292 28 628 89% 14 749
- dont les femmes1 18 075 6 275
Beneficiaires de la formation professionnelle 98 94 96% 79
- dont les femmes1 53 36
Tableau 1 Niveau de contribution du Groupe de la Banque au developpement de l’Afrique(CMR, niveau 2) – Chiffres en ‘000
Source : Cadre de mesure des resultats de la Banque africaine de developpement Note : les donnees ventilees par sexe ont ete extraites des Rapports d’achevement de projet (RAP) d’un sous-ensemble de projets contenant des donnees dispo-nibles, notamment des donnees de references et des donnees reelles. La Banque deploie des efforts pour ameliorer la qualite des donnees ventilees par sexe dansles RAP en rendant plus strictes les exigences en matiere d’etablissement de rapports sur les beneficiaires des differents sexes. Par ailleurs, le nouveau systemede communication des resultats exige de facon systematique que les responsables de projets ventilent par sexe les donnees sur les beneficiaires. Toutefois, ilconvient de noter que les donnees ventilees par sexe font toujours defaut dans de nombreux projets, en particulier dans les projets plus anciens ou herites. TIC = Technologies de l’information et de la communication. Le taux de change utilise : 1 UC = 1,53 USD.
II.2 Indicateurs clé� s de performance et contrats de performance
20 Dans le CMR, la Banque s’est fixe des normes
permettant de mesurer, d’une part, le degre d’efficacite de
la gestion de ses operations et, d’autre part, son degre
d’efficience, en tant qu’institution de promotion du
developpement, dans la gestion de son portefeuille de
projets et de programmes.
Les cibles annuelles permettent a la Banque de suivre les
progres realises par rapport aux niveaux de references, de
determiner si elle est en passe d’atteindre ses propres cibles
et de prendre, rapidement et en temps opportun, les
mesures correctives necessaires.
Le CMR presente les resultats et les realisations a l’echelle
de la Banque tout en couvrant, dans une large mesure,
l’evaluation des progres realises dans les principaux
domaines des reformes internes, comme la decentralisation,
l’engagement et la mobilisation du personnel et l’amelioration
du rapport cout/efficacite. Pour garantir l’appropriation a
l’echelle de la Banque, les indicateurs de performance
institutionnelle ont ete alignes sur les cibles du CMR. Par
ailleurs, ces indicateurs ont ete institues dans tous les
complexes de la Banque pour qu’ils puissent tous contribuer
a un meme ensemble d’objectifs.
21 Le cadre de performance et de responsabilite de la
Banque est renforce par la mise en œuvre, en 2013, de
contrats de performance pour les cadres superieurs afin de
soutenir le cadre de performance et de responsabilite des
vice-presidents et des directeurs.
Pour 2013, les contrats de performance ont ete signes entre
le President et chaque vice-president de la BAD. Pour
l’exercice 2014, des contrats de performance ont egalement
ete institues entre les vice-presidents et les directeurs
relevant de leur autorite.
II.3 E� tat du programme de travail et du budget de l’anné�e en cours
22 Des ameliorations ont ete apportees a la mise en
œuvre du programme de travail pour les activites de pret et
la cible fixee pour 2014 sera probablement atteinte a la fin
de l’annee. Au 15 novembre, les approbations de prets et
de dons du Groupe de la Banque s’etablissaient a 3, 284
millions d’UC, soit 75,8 % de 4, 335 millions d’UC, qui est
la cible pour 2014. Quant aux decaissements, ils s’elevaient
a 2,09 milliard d’UC, soit 54,4 % de la cible de 2014, a fin
octobre 2014.
23 La Banque est sur la bonne voie en ce qui concerne
les documents de strategie et les politiques operationnelles.
Le delai moyen entre les approbations et la declaration
effective de premier decaissement s’est ameliore, passant
de 10,78 mois enregistre en decembre 2013 a 10,6 mois
au 30 septembre 2014. La proportion de projets a risque
s’etablissait a 14,4 % a la fin du mois de septembre 2014,
contre une cible de 17 %. Cependant, au 30 septembre
seuls 50,5 % des projets ont ete supervises a deux reprises,
par rapport a une cible de 65 %. Au cours de la meme
periode, le delai pour l’acquisition des services enregistre
une legere deterioration, passant de 8,09 mois a la fin de
2013 a 8,6 mois . Le delai d’acquisition de biens et travaux,
a fin septembre reste au meme niveau de performance de
9,2 mois enregistre a la fin de 2013. Les performances des
deux indicateurs d’acquisition sont en deca de la cible de 8
mois.
24 Priorite� s ope� rationnelles de base : Les operations
approuvees au cours de l’annee ont ete concues et mises en
œuvre conformement aux cinq priorites operationnelles de
base de la Strategie decennale de la Banque : le
developpement des infrastructures, l’integration economique
regionale, le developpement du secteur prive, les
competences et les technologies, et la gouvernance et
l’obligation de rendre compte (voir le graphique 2).
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25 Exe�cution du budget administratif : Pour 2014, la
Direction espere realiser des economies budgetaires
d’environ 16 millions d’UC, soit un taux d’execution
budgetaire de 95 %, d’ici la fin de l’annee. Au 15 novembre,
les depenses reelles totales s’etablissaient a 249 millions et
les engagements a 32 millions d’UC, soit respectivement 79
% et 10 % du budget. Ainsi, le montant total de 281 millions
d’UC correspond a un taux d’execution de 89 %.
26 De�centralisation : Le modele de decentralisation de
la Banque continue d’afficher des signes de progres. Au 30
septembre 2014, 41,5 % du personnel des operations
etaient bases dans les bureaux exterieurs (BE) et les centres
de ressources regionaux (CRR) pour gerer 59 % des
operations financees par la Banque, contre une cible de 50
%. En outre, 52,5 % des projets etaient supervises par les
bureaux exterieurs. La Banque a commande recemment une
revue a mi-parcours de la decentralisation. Le rapport du
consultant ainsi que les reponses de la Direction ont ete
distribues aux membres du Conseil d’administration et il a
fait l’objet de discussions preliminaires avec le Conseil.
27 Retour au sie�ge : Le budget 2013-2015 approuve
pour le retour au siege s’elevait a 117,4 millions d’UC, dont
87,68 millions d’UC pour le volet administratif et 29,68
millions d’UC pour le volet equipement. Courant 2014, le
Conseil a approuve un transfert de 3,86 millions d’UC du
budget administratif au budget d’equipement pour financer
les travaux complementaires dans le batiment du siege a
Abidjan. En consequence, les budgets administratifs et
d’investissements ajustes sont 83,82 millions d’UC et 33,54
million d’UC respectivement. Au 15 novembre 2014, les
depenses cumulees s’elevaient a 47 millions d’UC (56,1 %)
et les engagements cumules, a 2,1 millions d’UC (2,5 %), le
taux d’execution sur le montant assigne est de 58,6%. Au
15 novembre 2014, 964 agents de la Banque avaient
regagne le siege.
28 Initiatives de de�veloppement des affaires : Sur les
9 millions d’UC budgetises pour ces types d’initiatives, 4,2
millions d’UC avaient ete utilises, en novembre 2014 : environ
1,3 million d’UC a ete utilise pour la mise en place d’initiatives
concernant le fonds Africa50 et les 2,9 millions d’UC restants
ont ete alloues aux operations de prets supplementaires,
dont le montant etait estime a 1,4 milliard d’UC, entre 2014
et 2016. La Direction propose que les soldes non utilises
(alloues ou non alloues) de ce budget soient reportes en
2015 pour soutenir et poursuivre les efforts en cours en vue
de constituer une reserve de projets solides au titre du plan
glissant et du budget 2015-2017.
Compétenceset technologies
Gouvernanceet responsabilité
Développementdu Secteur privé
Intégrationéconomique
régionale
Développementdes infrastructures
Graphique 2 Financement du Groupe de la Banque par priorité� opé� rationnelle de base
III. Programme de travail 2015-2017
III.1 Faits marquants sur le plan opérationnel pour la période 2015-2017
29 Au cours de la periode 2015-2017, le Groupe de la
Banque renforcera la mise en œuvre de la SD en mettant
l’accent sur la croissance inclusive et la transition vers la
croissance verte. En s’appuyant sur son avantage
comparatif, le Groupe de la Banque continuera a se focaliser
sur les cinq priorites operationnelles de base. Par ailleurs, le
Groupe de la Banque prendra en compte les domaines
d’interet particulier, a savoir l’agriculture et la securite
alimentaire, le genre et les situations de fragilite.
- Pour soutenir la croissance inclusive, le Groupe de la
Banque proposera une combinaison de projets et de
programmes pour aider les PMR (y compris ceux se
trouvant dans une situation de fragilite) a accroitre les
possibilites economiques et a elargir l’acces a ces
possibilites. Ces projets porteront sur les infrastructures et
les systemes de services de base (energie,
approvisionnement en eau et assainissement, transport,
TIC) ; le developpement du secteur prive ; le
developpement du marche financier, tout en mettant
l’accent sur l’acces des personnes mal desservies, en
particulier les femmes et en elargissant et en renforcant
les systemes financiers, ainsi que sur le developpement
des competences et la microfinance, surtout chez les
femmes et les jeunes.
- Pour accompagner les PMR dans leur transition vers la
croissance verte, le Groupe de la Banque encouragera
l’adoption de modeles economiques qui permettent
d’identifier des voies de developpement durable afin de
renforcer les synergies entre les objectifs economiques,
sociaux et environnementaux. Le Groupe de la Banque
s’attachera a accroitre la prise de conscience des PMR et
a renforcer leurs capacites durant leur cheminement vers
la croissance verte. Il continuera egalement a œuvrer de
concert avec les PMR a la prise en compte de la
croissance verte dans les strategies et plans nationaux de
developpement. En ce qui concerne les projets, le Groupe
de la Banque soutiendra des investissements efficients et
resilients qui aboutissent a des resultats durables.
30 Pour accelerer la transformation de l’Afrique au cours
de la prochaine decennie, la Banque utilisera
systematiquement ses ressources propres et jouera un role
de catalyseur dans la mobilisation des ressources internes et
dans l’accroissement substantiel du financement du
developpement en Afrique. Pour soutenir le dynamisme
croissant de l’Afrique, la Banque elargira ses operations et ses
services notamment les financements non souverains et les
services de conseils et de diffusion du savoir qui repondent
mieux aux besoins d’une clientele tres diverse.
31 Au cours de l’annee ecoulee, la Banque a obtenu
l’accord du Conseil des gouverneurs et mobilise l’appui de
gouvernements, d’organisations privees et d’organisations
regionales et internationales pour creer et constituer le fonds
de financement des infrastructures Africa50 dont le siege se
trouve au Maroc. Cette initiative vise a mobiliser des
financements prives pour accelerer le rythme de realisation
d’infrastructures en Afrique, en mettant l’accent sur des
projets nationaux et regionaux a grand impact dans les
secteurs de l’energie, du transport, des TIC et de l’eau. Le
partenariat avec le Fonds Africa50 et d’autres organismes de
developpement intervenant en Afrique donnera a la Banque
les moyens d’augmenter les emprunts par le biais des
guichets des secteurs public et prive grace a des partenariats
public-prive (PPP), des cofinancements et des syndications.
32 Le budget de developpement des activites a permis
de disposer de fonds pour les travaux preparatoires de
l’ouverture de centres de PPP au sein de SARC, de ORNG
et de ORNA2. Le centre de ORNA se trouve aux tout
premiers stades de sa conceptualisation tandis que celui de
SARC est a un stade avance ; la formation de base pour le
centre de NGCO s’est deroulee recemment a Abuja, et a
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2 SARC, ORNG et ORNA sont des acronymes pour les departements de la Banque suivants : Centre de ressources en Afrique du Sud (SARC); le Bureau duNigeria (ORNG); et le Departement regional pour l'Afrique du Nord (ORNA).
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
22
cette occasion, Madame Ngozi Okonjo Iweala, gouverneure
pour le Nigeria au sein de la Banque, a prononce le discours
liminaire. En plus de leur role de facilitation de la collaboration
avec le Fonds Africa50, ces centres sont censes aider la
Banque a mobiliser des fonds aupres des gouvernements et
des institutions du secteur prive pour la realisation
d’infrastructures et autres projets devant accelerer le
developpement economique et social des PMR.
A. Paramé� tres des Ressources
i) Ressources de la BAD
33 A l’apogee de la crise financiere de 2008-2009,
lorsque la demande de ressources etait particulierement
forte, la capacite annuelle d’engagement du guichet BAD
s’etablissait entre 3,6 a 3,8 milliards d’UC pour la periode
2013-2020. Ces chiffres ont ete revises pour tenir compte
des realites actuelles. Dans le document du plan glissant et
budget 2014-2016, la cible pour le guichet du secteur public
de la BAD a ete fixee entre 1,5 et 2 milliards d’UC et celle du
guichet du secteur prive entre 1,25 et 1,5 milliards d’UC,
conformement aux ratios prudentiels en vigueur.
34 La cible du guichet du secteur public de la BAD sera
fixee a 1,8 milliard d’UC en 2015 et passera a 2,2 milliards
d’UC en 2017 pour prendre en compte l’engagement de la
Banque a se developper et a diversifier ses activites de pret.
Le pret BAD de 1 milliard d’USD, recemment octroye a
l’Angola, montre que les initiatives de diversification de la
Banque commencent a porter leurs fruits. En outre, suite a
l’amendement de sa politique de credit, la Banque recoit deja
des demandes d’acces aux financements publics BAD,
emanant de pays FAD admissibles. Le Programme
operationnel indicatif (POI) pour la periode 2015-2017 (decrit
ci-dessous) fait etat d’un ratio de 105 % excluant les projets
qui se trouvaent dans la reserve des operations du secteur
public du Groupe de la BAD.
35 Le guichet du secteur prive de la BAD aura pour
cibles 1,5 milliards d’UC en 2015, 1,6 milliard d’UC en 2016
et 1,7 milliard d’UC en 2017. Cette situation est le resultat
du lancement d’un certain nombre d’instruments qui sont
censes intensifier les operations non souveraines du Groupe
de la Banque, au nombre desquels figurent les garanties
partielles et la facilite de rehaussement de credit en faveur
du secteur prive. Le Groupe de la Banque continuera de
recourir a la syndication et au cofinancement pour accroitre
son effet de levier et maintenir le taux d’utilisation des fonds
propres dans les limites de pret soutenables fixees.
ii) Ressources du FAD
36 Les ressources qui seront disponibles au titre du FAD
dependront de la capacite d’engagement au titre du FAD-13
et d’une estimation3 pour la premiere annee du cycle du
FAD-14, en prenant comme hypothese un niveau similaire
de financement. Au vu du niveau de la reconstitution du FAD-
13 et des ressources a prevoir et a deduire, conformement
aux decisions des plenipotentiaires du FAD, les cibles pour
les prets FAD durant la periode 2015-2017 seront fixees a
1,6 milliard par an, chiffre legerement inferieur a celui des
exercices precedents.
iii) Ressources du Fonds spé�cial du Nigeria
37 Les projections concernant les financements du
Fonds special du Nigeria (FSN) sont basees sur la capacite
d’engagement de ce fonds et les tendances en matiere
d’utilisation. La cible pour les activites de pret du FSN sera
maintenue a son niveau actuel de 25 millions d’UC par an.
iv) Accè�s des pays exclusivement FAD
aux ressources BAD
38 En mai 2014, le Conseil d’administration a approuve
la proposition de la Direction visant a diversifier les produits
de la Banque en donnant a des pays exclusivement FAD
admissibles, l’acces au guichet public de la BAD pour le
financement de projets viables. Dans les pays FAD, le secteur
prive a deja acces aux financements de la BAD et cette
initiative permettra aux gouvernements des pays FAD d’avoir
egalement acces aux ressources de la BAD, a condition de
remplir un ensemble de criteres stricts. Pas moins de 15
3 La cible pour les prets FAD en 2017 est basee sur le niveau du FAD-13. Elle n’est cependant donnee qu’a titre indicatif, puisque 2017 sera la premiereannee du cycle du FAD-14.
pays exclusivement FAD4 sont aujourd’hui classes a risque
faible/modere et pourraient etre eligibles aux ressources, s’ils
possedent une marge de decaissement pour les ressources
non concessionnelles. La Direction a mis en place un
systeme d’evaluation de l’admissibilite des pays et les
bureaux exterieurs ont ete mis a contribution pour expliquer
les criteres d’eligibilite aux pays beneficiaires potentiels, a qui
il a ete demande d’indiquer les operations qu’ils
souhaiteraient voir financer dans le cadre de la politique de
credit amendee. Parallelement, il a ete demande a ces pays
de faire, a la Banque, le point sur leurs discussions avec le
Fonds monetaire international (FMI), d’indiquer leur marge de
decaissement pour les prets non concessionnels convenue
avec le FMI, de presenter la derniere analyse de soutenabilite
de la dette realisee par le FMI et de fournir des donnees
macroeconomiques actualisees pour permettre a la Banque
de proceder a des evaluations independantes de solvabilite
et de risque, prevues dans le cadre de l’amendement a la
politique de credit. Les pays se trouvent a differents stades
en ce qui concerne la mise a disposition de ces informations
et la satisfaction de ces criteres. Les projets qui seront
soumis au Conseil d’administration pour financement au titre
de cette initiative devront satisfaire a tous les criteres arretes
d’un commun accord avec ledit Conseil et devront etre
accompagnes des evaluations faites par la Banque. Pour les
operations de pret de 2014, le Conseil a approuve, le 19
novembre, un pret de 74,47 millions d’USD pour financer la
premiere phase du projet d’appui au secteur du transport du
Rwanda. Un second projet est prevu en Ouganda. Il s’agit
du projet « Amelioration des marches et du commerce des
produits agricoles » d’un montant de 84,20 millions d’USD,
qui sera soumis a l’examen et a l’approbation eventuelle du
Conseil, le 10 decembre 2014.
39 Africa Growing Together Fund (AGTF) : En mai
2014, le Conseil des gouverneurs a enterine la creation de
l’Africa Growing Together Fund (AGTF) pour contribuer au
developpement economique de l’Afrique et raffermir la
cooperation entre la BAD et la Banque populaire de Chine
(PBOC), l’initiateur dudit Fonds. Ce fonds mettra a
disposition, sur une periode de dix ans, 2 milliards d’USD
pour le financement conjoint (cofinancement) de projets
admissibles sur le continent africain. Les lignes directrices
pour l’utilisation de l’AGTF ainsi que les quatre accords
auxiliaires entre la Banque et la PBOC ont ete signes. Tel que
le prevoit l’Accord de l’AGTF et apres son entree en vigueur,
la Banque a recu le premier versement de 50 millions d’USD
du PBOC sur le compte bancaire AGTF. La PBOC prend des
dispositions pour mettre en place une procedure qui
permettra une approbation rapide des composantes de
l’AGTF dans les projets de la Banque. En raison de la
demande enregistree en 2014, l’utilisation des Fonds sera
intensifiee en 2015.
B. Activités de prêt prévues par rapport aux cibles opérationnelles
40 Le programme operationnel indicatif (POI) actuel de
la periode 2015-2017 se chiffre a 19 milliards d’UC, contre
une cible globale de financement de 15,7 milliards d’UC, soit
un taux global de couverture de 121 % (Tableau 2). Au cours
du cycle triennal, 10,2 milliards d’UC sont reserves aux
operations du secteur public (guichet public BAD et guichet
FAD), 8,8 milliards d’UC aux operations du secteur prive et 16
millions d’UC aux operations du FSN. L’analyse graphique
detaillee du POI figure egalement a l’annexe IX et comprend :
a) l’analyse du programme operationnel indicatif d’OIVP par
departement sectoriel et par domaines d’activites prioritaires
b) l’analyse du programme operationnel indicatif d’OSVP par
departement sectoriel et par domaines d’activites prioritaires;
et c) l’analyse du programme de travail operationnel par les
departements regionaux. Le tableau 3 ci-dessous presente
l’impact des cibles de prets pour la periode 2015 – 2017 sur
l’engagement relatif au developpement (DRE).
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
23
4 Le Benin, l’Ethiopie, le Kenya, le Liberia, Madagascar, l’Ouganda , le Rwanda, le Senegal et la Tanzanie sont classes dans la categorie des pays a faiblerisque de surendettement. Le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire, le Ghana, la Guinee, la Guinee-Bissau, le Lesotho, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Mozam-bique, le Niger, la Republique centrafricaine, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo sont classes dans la categorie des pays a risque de surendettement modere.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
24
Tableau
2Programme et cibles indicateu
rs en matière de prêt, 2015-2017 (m
illions d’UC)
2014
2015
2016
2017
Tota
l 201
5-20
17
Ob-
jectif
Appro-
bations*
Parts des
approbation
dans
l’objectif
Projec-
tions
Ob-
jectif
POI
Ré-
serve*
*
Part du
POI dans
l’objectif
Ob-
jectif
POI
Ré-
serve*
*
Part du
POI dans
l’objectif
Ob-
jectif
POI
Ré-
serve*
*
Part du
POI
dans
l’objectif
Ob-
jectif
POI
Ré-
serve**
Part du POI
dans l’ob-
jectif
Banque Africaine
de développe-
ment
2 750
2 288
83 %
2 7503 300
5 075
1062
154 %
3 600
4 989
859
139 %
3 900
5 015
1269
129 %
10 800
15 079
3 191
140 %
Total BAD Public
1 500
1 019
68 %
1 1651 800
1 956
1062
109 %
2 000
2 458
859
123 %
2 200
1 866
1 269
85 %
6 000
6 280
3 191
105 %
BAD Privé***
1 250
1 269
102 %
1 5851 500
3 119
208 %
1 600
2 531
158 %
1 700
3 149
185 %
4 800
8 799
183 %
Fonds africain de
développement
1 560
985
63 %
1 5601 602
1 667
104 %
1 602
1 194
75 %
1602
1 021
64 %
4 806
3 882
81 %
Fonds spécial du
Nigeria
2511
44 %
2525
1664 %
25-
0%25
-0 %
7516
21 %
Total Groupe de
la Banque Afri-
caine
4 335
3 284
76 %
4335
4 927
6 758
1 062
137 %
5 227
6 183
859
118 %
5 527
6 036
109 %
15 681
18 977
3 191
121 %
* Les approbations au 15 Novembre 2014
** La réserve de projets n’est pas incluse dans le POI et dans le calcul du ratio.
*** Le nombre des opérations du secteur privé augmente dans les trois années à venir suite à l’opérationnalisation du nouveau département OFSD et la restauration de OPSM. Il est aussi important d’augmenter le nombre
d’opérations avec prudence étant donnés les risques plus élevés et considérant le RCUR de ces opérations.
41 Dans l'élaboration et la mise en œuvre de ces
opérations et programmes, une plus grande attention sera
accordée à des compromis et des synergies entre les
différents secteurs dans le domaine de l’eau-alimentation-
énergie-transports pour promouvoir le principe une seule
banque, réaliser des économies d'échelle et une plus grande
efficacité et aussi aider les PMR dans leur transformation
économique et leur croissance durable. Le graphique 3
présente une analyse des contributions directes et indirectes
du POI 2015 -2017 à la croissance inclusive et la transition
vers une croissance verte, et le graphique 4 illustre
l'alignement du PIO aux priorités essentielles de la SD.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
25
Tableau 3 Engagements relatifs au développement (DRE), 2015–2017
*Un facteur d’annulation de 20% est appliqué sur les prêts du secteur privé (hors participations en capital) pour approbations projetées
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Croissance Inclusive Croissance Verte
99%
67%
1%
33%
Contribution Directe Contribution Indirecte
Graphique 3 Contribution aux double objectifs stratégiques
Engagément relatif audéveloppement
Cumul del’année 2014
2014 2015 2016 2017
Approbations 2 188 2 528 3 020 3 300 3 580
Souverains 1 019 1 500 1 800 2 000 2 200
Non- Souverains* 1 169 1 028 1 220 1 300 1 380
Prêts 1 071 928 1 120 1 200 1 280
Participations en capital 98 100 100 100 100
Decaisséments 1 053 2 517 2 162 2 249 2 330
Souverains 523 1 792 1 319 1 224 1 225
Non- Souverains 529 724 842 1 026 1 105
Prêts 480 661 716 877 965
Participations en capital 49 63 126 149 140
Repaiments 658 868 1 160 1 156 1 396
Solde non-décaissé 4 595 3 530 3 586 4 433 5 435
Souverains 3 573 2 684 2 306 2 905 3 699
Non- Souverains 1 023 846 1 280 1 529 1 736
Prêts 765 610 984 1 275 1 520
Participations en capital 258 236 296 254 216
en cours 12 465 13 498 14 503 15 630 16 591
Souverains 8 898 10 200 10 857 11 335 11 680
Non- Souverains 3 215 3 298 3 646 4 295 4 911
Prêts 2 558 2 770 2 992 3 492 3 971
Participations en capital 657 528 654 803 940
Total DRE 17 060 17 028 18 089 20 063 22 026
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
26
Infrastructure38%
Gouvernance11%
Intégration Régionale
5%
Compétences et Technologies
5%
Finance23%
Energie10%
Autres3%
Développement du Secteur Privé
41%
Graphique 4 Alignement sur les secteurs prioritaires de la Stratégie décennale
42 Développement des infrastructures. Les activités
de prêt de la Banque pour la période 2015-2017 viseront à
combler l’énorme déficit d’infrastructures sur le continent. À
cette fin, la Banque utilisera des instruments de financement
à la fois souverains et non souverains. Au-delà des routes et
autoroutes, les interventions de la Banque cibleront les
chemins de fer, les aéroports, les ports et le transport urbain
pour aménager des corridors régionaux de commerce et
garantir la connectivité entre les zones urbaines et rurales,
accroître la participation au financement de l’infrastructure TIC
à large bande et fournir une assistance technique dans les
domaines de l’aménagement urbain et de la gouvernance.
Un autre objectif stratégique du Groupe de la Banque est la
promotion de l’accès à l’énergie pour tous et d’une trajectoire
de développement à faible émission de carbone et résiliente
aux changements climatiques. À cet égard, la Banque
privilégiera les opérations qui accroissent la mise en valeur de
l’énorme potentiel d’énergies renouvelables, élargissent
l’accès à l’énergie et améliorent la sécurité dans les zones
urbaines et rurales. La Banque s’attachera également à
exploiter les partenariats fructueux qui ont été noués pour
apporter l’appui et les financements additionnels, en
particulier les initiatives « Énergie pour l’Afrique » du
gouvernement américain, « Énergie durable pour tous » et le
Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures. Parmi les
projets par lesquels la Banque aide les PMR à s’orienter vers
l’adoption des énergies propres et renouvelables, il faut
mentionner son appui à la construction d’un parc éolien de
200 MW dans le Golfe de Suez, en Égypte (prêt BAD de 100
millions d’UC combiné avec un financement du Fonds pour
les technologies propres (FTP) de 32 millions d’UC) et les
phases I et II du projet de centrales électriques Noor à
Ouarzazate, au Maroc ( la Banque a octroyé un prêt de 142
millions d’UC et mobilisé un financement du FTP de 59,3
millions d’UC en 2012 pour la phase I ; pour la phase II, qui
devrait être présentée au Conseil avant la fin de l’année, la
Banque envisage d’accorder un prêt de 84,7 millions d’UC,
qui s’ajoutera à un financement de 77,3 millions d’UC du
FTP). Au-delà des projets d’infrastructure, la Banque
privilégiera également le dialogue sur les politiques,
l’assistance technique et d’autres services de conseil pour les
opérations du secteur privé et les activités en amont
concernant l’exploitation du gaz naturel. Les instruments de
financement classiques seront combinés avec d’autres
instruments, tels que les garanties partielles de risque (GPR)
et les garanties partielles de crédit (GPC).
43 Par ailleurs, la Banque investira dans des
infrastructures polyvalentes du secteur de l’eau et de
l’assainissement pour répondre à la demande d’eau potable
et d’assainissement, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu
rural, et notamment dans le drainage des eaux de pluie, la
gestion des déchets solides, les infrastructures de gestion
des risques d’inondation et de sécheresse, et l’adaptation
aux changements climatiques, et pour répondre à la
demande d’eau venant des secteurs de l’industrie, de
l’agriculture et de l’énergie. Pour accroître la productivité
agricole et l’accès aux marchés, l’accent sera mis sur la
construction et la réhabilitation d’infrastructures essentielles,
telles que des systèmes d’irrigation, des routes de desserte
et des installations de stockage, de commercialisation et de
transformation.
44 Intégration régionale : Les activités de la Banque
relatives à la promotion de l’intégration régionale en Afrique
seront guidées par la Stratégie d’intégration régionale (2014-
2023), que le Conseil a approuvée le 19 novembre 2014.
Cette stratégie vise à opérationnaliser la SD en créant des
marchés plus larges et plus attractifs, en reliant les pays
enclavés aux marchés internationaux et en appuyant le
commerce intra-africain aux fins de développement de
l’Afrique. Elle cible particulièrement le développement des
infrastructures régionales, le renforcement de
l’industrialisation et l’amélioration de la compétitivité dans
les domaines du commerce et de l’investissement. Ce
faisant, la Banque continuera d’appuyer et de coordonner la
mise en œuvre d’initiatives telles que le Programme pour le
développement des infrastructures en Afrique (PIDA), le
Fonds pour le commerce en Afrique (AfTra) et le Mécanisme
de financement de la préparation des projets d’infrastructure
(IPPF) du NEPAD, d’élaborer un cadre de facilitation du
commerce et du transport et de mettre en œuvre le
programme de facilitation du commerce pour soutenir le
développement des infrastructures matérielles régionales. Le
programme de travail lié à l’intégration régionale met un
accent particulier sur les questions d’infrastructure douce
telles que la facilitation du commerce, les réformes
stratégiques et l’harmonisation au niveau régional des
politiques et réglementations liées à l’agriculture, au
commerce et à l’investissement. Le POI pour 2015-2017
comprend ainsi des opérations ciblant le développement du
secteur privé, les transports, les TIC et l’énergie, l’objectif
étant de combler les sérieux déficits d’infrastructure et de
capacité qui entravent l’intégration régionale. À cet égard,
l’on pourrait citer en exemple le Projet d’interconnexion des
réseaux électriques du Tchad et du Cameroun, d’un coût de
237 millions d’UC, et le deuxieme phase du Projet
d’autoroute (OUESSOSANGBELIMA) entre le Cameroun et
le Congo, d’un coût total de 377 millions d’UC.
45 Développement du secteur privé. Sur la période
2015-2017, le Groupe de la Banque accordera la priorité
voulue aux opérations du secteur privé (OSP) qui ont un
grand impact sur la création directe et indirecte d’emplois et
appuient la croissance inclusive, tout en élargissant les
frontières de l’investissement, à travers des approches de
financement innovantes telles que le cofinancement, les
services de chef de file et les produits de gestion des risques,
et tout en favorisant, consolidant et intensifiant les services
de conseil et l’assistance technique. La Banque est en train
de terminer l’élaboration d’une politique pour les opérations
non souveraines afin d’accroître l’efficacité de son appui au
développement du secteur privé.
46 Compétences et technologies. Les activités du
Groupe de la Banque dans le domaine des compétences et
des technologies seront guidées par la Stratégie en matière
de capital humain (2014-2018) approuvée par le Conseil en
mai 2014 et qui vise à tirer parti du potentiel d’un milliard
d’Africains en développant les compétences et en assurant
la promotion des technologies en vue de garantir l’égalité
des chances et une main-d’œuvre productive et
compétitive. Les interventions dans le domaine des
compétences et des technologies viseront à lutter contre le
chômage et le sous-emploi des jeunes, des handicapés et
des femmes en s’attaquant à l’inadéquation des
compétences et à la faible productivité sur le marché du
travail. Au nombre de ces interventions figureront la
promotion de la mise en œuvre du Nouveau modèle
d’éducation pour l’Afrique (NEMA) en vue du
perfectionnement des compétences aux fins d’emploi et de
croissance inclusive, à travers l’implication accrue des
acteurs sociaux et économiques ; des réflexions critiques au
sein des établissements scolaires ; l’utilisation transformative
des TIC pour saisir les opportunités de perfectionnement
des compétences ; et la promotion de l’obligation de rendre
compte à tous les niveaux. Ce faisant, la Banque renforcera
son approche interdépartementale et les synergies avec le
spectre plus large des départements de la Banque. La
Banque continuera également d’intervenir sur la scène
internationale en tant que courtier du savoir et facilitateur
pour la promotion du programme de développement du
capital humain de l’Afrique. À cette fin, il est prévu de mener
un certain nombre d’études économiques et sectorielles
(EES), qui s’appuieront sur l’expérience recueillie de diverses
opérations (en Côte d’Ivoire, au Maroc, au Kenya, au
Rwanda, en Tunisie, etc.) qui ciblent particulièrement le
développement de compétences axées sur le marché.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
27
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
28
47 La Banque intensifiera son approche régionale en
matière de développement des compétences et de
mobilité, d’appui institutionnel et d’harmonisation de
systemes, qui vient s’ajouter aux solutions identifiées au
niveau national, de deux manières au moins, à savoir (i)
l’approche régionale englobe le partenariat et la
coordination qui permettent de réaliser des économies
d’échelle sur le plan de la prestation de service dans le
domaine des compétences et de la technologie (par
exemple à travers les centres régionaux d’excellence); et (ii)
l’approche régionale est également déterminante pour le
partage des connaissances sur les bonnes pratiques en
matière de prestation de services sociaux efficaces.
L’initiative NEMA fait également appel à une approche
régionale pour réduire l’inadéquation des compétences. À
cet égard, la Banque financera (i) une nouvelle opération
régionale dans le domaine de l’enseignement supérieur, la
science et la technologie dans huit pays d’Afrique de
l’Ouest; et (ii) des centres d’excellence pour le
développement des compétences et l’éducation tertiaire en
sciences biomédicales dans trois pays d’Afrique de l’Est.
Parmi d’autres opérations envisagées, il importe de
mentionner l’Éducation pour le développement durable en
Afrique (projet ESDA) et le Projet d’appui aux centres
régionaux d’excellence dans le domaine des compétences
et de la technologie en Afrique centrale (projet PETU).
48 La Banque assurera également le suivi et le
prolongement des opérations approuvées en réponse à la
crise Ebola en Afrique de l’Ouest. Cette crise illustre les
conséquences humaines et économiques d’une
hiérarchisation inadéquate des priorités en matière de
compétences et de technologies dans le secteur de la santé,
où actuellement deux millions d’emplois sont vacants sur le
continent. Cette pénurie de ressources humaines se traduit
par des systèmes de santé fragiles, et ces faiblesses doivent
être corrigées pour pouvoir mieux gérer à l’avenir l’impact de
telles crises. De manière plus générale, en s’inspirant des
enseignements tirés de la crise Ebola, la Banque renforcera
son action d’amélioration de la gouvernance dans les
secteurs de la santé et de la nutrition.
49 Gouvernance et obligation de rendre compte. Les
interventions au titre de la gouvernance seront guidées par
le Cadre stratégique et Plan d’action pour la gouvernance
2014-2018 (GAP II), approuvé par le Conseil en mai 2014.
La nouvelle stratégie pour la gouvernance s’articule autour
de trois piliers, soit : i) le secteur public et le pilotage de
l’économie ; ii) la gouvernance sectorielle ; et iii) le
renforcement du climat d’investissement et des affaires. Le
GAP II vise à s’attaquer aux problèmes de gouvernance se
posant sur le continent tels que les progrès inégaux dans le
domaine de la gouvernance, notamment dans les États
fragiles ; le faible niveau de développement du secteur
financier, le manque d’infrastructures et le manque de
prévisibilité dans des domaines tels que l’exécution des
contrats. Ces insuffisances entravent le développement du
secteur privé, sapent l’obligation de rendre compte et
favorisent la persistance de la corruption (en particulier dans
le secteur des infrastructures et le secteur social), limitent
l’action de la société civile et des citoyens pour amener les
pouvoirs publics à rendre compte et affaiblissent la gestion
des ressources naturelles.
En conséquence, la Banque renforcera le suivi des réformes
ciblant la gestion des finances publiques, en plus de
promouvoir les réformes fondamentales au plan de la
gouvernance dans des secteurs clés tels que les
infrastructures, les ressources naturelles, la finance, et
l’agriculture et la sécurité alimentaire. Par ailleurs, la Banque
approfondira ses activités ciblant le climat de
l’investissement, en contribuant davantage à l’amélioration
du climat des affaires pour le rendre plus propice, aux fins
de promotion de la croissance inclusive et des
investissements verts ; en appuyant le développement des
MPME ; et en renforçant le secteur financier, facilitant ainsi
le développement du secteur privé. Le POI pour 2015-2017
comprend des PBO dans des pays tels que l’Égypte (300
millions d’UC), l’Éthiopie (100 millions d’UC) et le Ghana (75
millions d’UC).
50 Pour accorder une attention particulière aux trois
domaines d’interêt particulier de la SD, 147, 49 et 40
opérations prévues dans le PIO 2015-2017contribueront
respectueusement à l'intégration du genre, à l'agriculture et
à la sécurité alimentaire, et s’attaqueront aux situations de
fragilité. La graphique 5 ci-dessous montre la part des projets
dans les domains d’intérêt particulier.
51 E� tats fragiles. Au cours de 2015-2017, la Banque
continuera d’acorder une attention particuliere aux questions
de fragilite et d’examiner ses operations et strategies sous
le prisme de la fragilite, comme il a ete indique dans la
strategie (2014-2019) de lutte contre la fragilite et les
situations de fragilite dans les PMR, qui vient d’etre
approuvee. La Banque s’emploiera en particulier a renforcer
les capacites et les systemes pour l’amelioration de l’etat de
preparation face aux grandes menaces telles que l’epidemie
d’Ebola.
52 Genre. Face a la problematique hommes femmes, le
Groupe de la Banque continuera de concevoir des projets et
des produits du savoir sur le genre et les themes connexes,
afin d’aider les PMR a surmonter les inegalites a cet egard,
tant en zone urbaine qu’en zone rurale, et a renforcer les
efforts d’autonomisation des femmes dans les PMR,
conformement a la Strategie en matiere de genre (2014-
2018), recemment approuvee. Il s’agira, entre autres, de
soutenir le transfert de technologies aux agricultrices, l’acces
des femmes au financement, aux terres et a la propriete
fonciere, les initiatives du secteur prive permettant de relier
les femmes aux marches et leur donner des intrants et une
formation en agro-industrie qui leur soit dediee. Lors de
l’examen du Cadre de mesure des resultats (CMR) effectue
l’an dernier, de nouveaux indicateurs cles de performance
(KPI) ont ete introduits pour suivre et evaluer l’impact en
matiere de promotion de l’egalite hommes-femmes. En
outre, une evaluation des indicateurs existants a ete conduite
pour garantir une prise en compte maximale de la
problematique hommes-femmes dans les activites, les
strategies et les operations de la Banque. La Strategie de la
Banque en matiere de genre encourage l’etablissement de
statistiques sexospecifiques qui faciliteront le suivi de l’impact
de ses operations sur l’autonomisation des femmes.
53 Agriculture et se� curite� alimentaire. La Banque
s’oriente vers une agriculture basee sur la chaine de valeur,
ce qui suppose d’importants changements structuraux pour
doper la production et la productivite et, au bout du compte,
les revenus des petits exploitants agricoles ainsi que des
PME. L’effet general de cette option strategique sera reflete
dans de nouvelles operations ciblant : i) la construction et la
rehabilitation des infrastructures ; ii) les infrastructures
d’irrigation et les routes de desserte, ainsi que les installations
de stockage, de commercialisation et de transformation en
vue d’accroitre la productivite et d’ameliorer l’acces aux
marches ; iii) la recherche et le developpement et l’utilisation
des bases factuelles pour eclairer la prise de decision sur les
reformes et les investissements dans le domaine de
l’agriculture et de l’agro-industrie ; iv) l’assistance technique
et la planification integree pour ameliorer l’utilisation des
ressources naturelles et la gouvernance generale du secteur
de l’agriculture ; et v) l’amelioration de la logistique du
commerce et des activites commerciales afin de reduire les
pertes apres recolte et d’augmenter la valeur ajoutee et les
retombees de la production agricole. En outre, la Banque
pilote un programme multidonateur phare de renforcement
des competences pour l’emploi des jeunes diplomes dans
l’agriculture et l’agro-industrie. La nouvelle strategie (2015-
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
29
Agriculture et sécurité alimentaire Etats fragiles Genre
Graphique 5 Part des projets dans les domaines d’intérêt particulier
Note : Les ratios sont basés sur le nombre des projets
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
30
2019) en cours d’elaboration va dans ce sens. Au nombre
des projets retenus dans le POI figurent le Plan Maroc vert 2
au Maroc, d’un cout de 50 millions d’UC ; le Projet
d’irrigation de Lower Shire Valley au Malawi, d’un cout de 77
millions d’UC; et le programme des chaines de valeur dans
l’agriculture CABINDA-CUBANGO- OKAVANGO, en Angola
(60 millions d’UC).
54 Syndication et cofinancement : La Banque ajustera
sa structure d’incitation pour maximiser les ressources
totales mobilisees pour les projets de developpement et
renforcer sa capacite a generer des recettes. Les cibles
annuelles concernant les financements arranges (en
exploitant la syndication)5 et les cofinancements6 seront
suivies de pres. Apres une periode d’acceleration, ces
indicateurs pourraient devenir le principal moyen d’evaluation
de l’activite de la Banque en matiere d’utilisation de
ressources lorsque les efforts seront orientes vers les
financements complementaires grace auxquels la Banque
s’efforcera de mobiliser ses ressources de maniere plus
dynamique.
55 De�veloppement du secteur financier. Compte tenu
de l’importance du secteur financier pour le developpement
des secteurs prioritaires et des domaines d’interet particulier
enonces dans la SD, le Departement du secteur financier a
ete cree en fin 2013. Le Conseil a approuve recemment la
Politique et strategie de developpement du secteur financier,
laquelle s’articule autour de deux axes, soit l’augmentation
de l’acces des populations mal desservies a la gamme
complete des services financiers et l’elargissement et
l’approfondissement des systemes financiers en Afrique.
S’agissant de l’acces, la Banque s’attachera a etablir deux
partenariats strategiques en 2015, entrainant le lancement
d’un systeme de paiement numerique et l’investissement
dans des systemes numeriques pour repondre aux besoins
de base des communautes et des entreprises africaines.
S’agissant de l’elargissement des sysemes financiers, la
Banque intensifiera ses activites d’octroi de lignes de credit,
en encourageant un recours accru a des instruments
innovants tels que les GPC, les facilites de gestion de la
liquidite pour les institutions de financement du
developpement et les delegations de credit pour les banques
commerciales. Au fur et a mesure du renforcement des
capacites des marches financiers, la Banque mettra au point
une serie de produits pour ces marches, en commencant
pas la titrisation. L’initiative pour les marches financiers
africains sera elargie, de la fourniture a un niveau satisfaisant
de l’information sur les marches obligataires interieurs dans
plus de 40 pays africains jusqu’au lancement d’un fonds
obligataire domestique africain. De plus, la Banque
intensifiera ses activites de financement du commerce de
facon a englober l’octroi de garanties directes a une liste
elargie de banques emettrices et le financement des produits
agricoles, en ciblant des fournisseurs tels que Cocobod du
Ghana, en vue de faire face aux problemes lies a la securite
alimentaire en Afrique.
56 Centre africain des ressources naturelles.
Approuve par le Conseil d’admnistration, le Centre africain
des ressources naturelles (ANRC) a ete cree en 2013 pour
aider les PMR a maximiser les avantages economiques et
sociaux de leurs ressources naturelles. En 2014, la premiere
annee de fonctionnement de l’ANRC, l’equipe s’est attache
a operationnaliser le Centre en elaborant sa strategie et un
plan de developpement triennial et en fournissant un appui
a) a la CEDEAO dans ses efforts de lutte contre la surpeche;
b) au gouvernement guineen pour des conseils et des
orientations strategiques concernant une politique miniere et
fonciere ; c) aux autorites tanzaniennes pour l’elaboration
d’un programme de renforcement des capacites a l’intention
des equipes de negociation du pays dans le secteur gazier ;
et d) a la Republique du Congo pour la promotion de liens
entre les PME et les grands exploitants forestiers. S’agissant
de la production du savoir et du developpement des produits
du savoir, le Centre a egalement commence a elaborer des
solutions pratiques, des guides et des produits de resolution
de problemes a l’intention des decideurs tels que les outils
pour la politique en matiere d’investissement des revenus
pour guider les PMR dans la formulation de politiques de
contenu local. Le Centre a coordonne des activites telles que
la contribution de la Banque a une publication conjointe avec
la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) ainsi que sa
participation prevue a la plus grande exposition et
conference regionales sur l’exploitation miniere (la Mining
Indaba Convention), qui se tiendra en 2015. Du cote de la
5 Financements arranges au profit d’operations des secteurs publics et prives, moyennant une commission a laquelle il pourrait etre deroge dans des circonstances exceptionnelles.
6 Cofinancements fournis par d’autres partenaires au profit d’operations dans lesquelles n’est qu’un participant parmi tant d’autres.
mobilisation de ressources, ANRC sollicite les concours du
Fonds special du Nigeria, du gouvernement du Canada, du
Fonds bilateral francais, du Fonds fiduciaire coreen, du
Programme panafricain de l’UE et du FAPA japonais.
Jusqu’alors, FAPA a consenti un montant initial de 200 000
dollars EU, et s’est engage en principe a octroyer jusqu’a 1
million de dollars EU. Le Fonds fiduciaire coreen a egalement
promis en principe la somme de 500 000 dollars EU a l’appui
d’une initiative domestique de mise en liaison. Au cours de
2015 et des annees suivantes, beaucoup de ces initiatives
se poursuivront et seront elargies de facon a englober plus
de pays et d’autres secteurs d’intervention. Les principaux
secteurs et moyens d’intervention seraient la promotion et la
defense des droits, les conseils strategiques, les activites de
renforcement des capacites, des seminaires de production
du savoir et des publications. Dans l’immediat, le Centre
s’attache a finaliser sa strategie et son plan de
developpement.
57 Ope� rations hors pre� ts. Pour renforcer et maximiser
l’impact de ses activites hors prets sur le plan du
developpement, le Groupe de la Banque continuera
d’entreprendre des activites hors pret de grande importance,
notamment la production du savoir et les services de conseil,
l’elaboration de strategies et de politiques, la programmation
et la constitution de la reserve de projets, la gestion du
portefeuille, ainsi que le controle de la qualite, le suivi des
resultats et la communication de l’information.
- Production de savoir et services de conseil. La Banque
continuera de generer, rassembler, partager et appliquer
des solutions de savoir pour les problemes de
developpement de l’Afrique. Elle diffusera et partagera
les enseignements tires, en plus de distribuer le savoir
pour amplifier l’impact de ses activites de pret et de ses
conseils sur les politiques. A cet egard, la Banque
continuera de privilegier la preparation d’etudes
economiques et sectorielles (EES) de haute qualite ainsi
que la production de savoir pour appuyer les priorites de
developpement des PMR. Au nombre des principales
activites de savoir prevues figurent des produits phares
tels que le Rapport sur le developpement en Afrique, les
Perspectives economiques en Afrique, le Rapport sur la
competitivite en Afrique, le Rapport annuel sur
l’evaluation de l’additionnalite et des resultats en matiere
de developpement (ADOA), et la Revue sur l’efficacite du
developpement en Afrique. Par ailleurs, le Groupe de la
Banque continuera d’aider les PMR et les communautes
economiques regionales a renforcer les capacites dans
les domaines de la statistique et de la gestion des
politiques macro-economiques. La serie de publications
de la Banque consacree au dialogue de haut niveau sur
les politiques demeurera un important outil de diffusion
du savoir sur les enjeux economiques du continent. La
Banque continuera de prendre des mesures pour
ameliorer la disponibilite et l’accessibilite des donnees de
qualite sur le developpement contenues dans les
comptes nationaux, l’indice harmonise des prix a la
consommation et les statistiques sur la parite du pouvoir
d’achat, afin de faciliter les comparaisons entre pays et
les analyses portant sur l’integration regionale, ainsi que
les statistiques sur les infrastructures, le secteur prive,
l’agriculture et la securite alimentaire, l’environnement et
les changements climatiques, et la main-d’œuvre et
l’emploi.
- Strategies et politiques : Pour repondre aux besoins en
constante evolution des PMR, des politiques et des
strategies seront elaborees et mises a jour selon le cas.
Pour la periode 2015-2017, le Groupe de la Banque
s’attachera a l’elaboration de nouvelles politiques et
strategies, notamment le Cadre strategique et Plan
d’action pour la prevention du blanchiment d’argent, du
financement du terrorisme et des flux financiers illicites
en Afrique (2015-2019), les politiques de gestion des
ressources naturelles, de gestion integree des ressources
en eau et de transport. La Banque operationnalisera
egalement diverses initiatives strategiques telles que la
boite a outils pour les DSP et l’Initiative pour un nouveau
modele operationnel. Des analyses seront en outre
conduites sur les aspects nouveaux et emergents du
modele operationnel, ainsi que sur les outils et
instruments de la Banque, afin de s’assurer qu’ils
demeurent pertinents et utiles pour les PMR.
- Gestion et suivi de portefeuille. La Banque s’attachera a
renforcer sa fonction de gestion du portefeuille pour les
projets a haut risque et a rationaliser les liens entre les
OSP et les operations souveraines, conformement a
l’approche «Une seule Banque». Les responsabilites en
matiere de gestion du portefeuille seront de plus en plus
transferees aux centres regionaux de ressources et aux
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32
bureaux exterieurs, et le suivi du portefeuille sera renforce
a travers la mise au point d’un tableau de bord et
d’autres initiatives connexes venant s’ajouter au Cadre
de mesure des resultats. Les revues de la performance
du portefeuille pays (RPPP) continueront d’etre preparees
et serviront d’outil de dialogue pour ameliorer le
processus de gestion du portefeuille. Soucieuse de
renforcer la performance du portefeuille de la Banque, la
Direction etudie l’adoption d’une approche axee sur le
risque en matiere de supervision des projets, affectant
ainsi plus de ressources aux projets (potentiellement) a
probleme.
III.2 Fonctions d'Évaluation des Opérations et de Surveillance
58 Mecanisme independant d’evaluation et d’examen.
IDEV privilegie essentiellement : i) la conduite d’evaluations
portant sur des pays et regions ainsi que sur des themes,
secteurs et aspects institutionnels et projets autonomes ; ii)
la gestion et la diffusion du savoir et les activites de proximite
en tant que moyen de partager le savoir produit par les
evaluations, ainsi que la garantie que les conclusions des
evaluations sont prises en compte dans les operations, les
strategies et les politiques de la Banque ; et iii) le
renforcement des systemes d’evaluation, des capacites et
de la culture d’evaluation a la Banque et dans les PMR. Au
cours de la periode 2015-2017, IDEV entend conduire une
evaluation complete du Groupe de la Banque pour appuyer
la realisation des objectifs operationnels de la Strategie
decennale et garantir l’obtention de resultats sur le terrain, a
travers une evaluation complete des resultats en matiere de
developpement et de la tenue des engagements pris lors des
negociations du FAD et de l’AGC. Des documents
d’orientation ont ete elabores pour ces deux importantes
evaluations et ont ete soumis a l’examen de CODE en mars
2014. Par ailleurs, la redaction prevue du manuel
d’evaluation et la conception et la mise en place du systeme
d’enregistrement des mesures prises par la Direction
contribueront a ameliorer la qualite et l’impact des
evaluations, tout en renforcant effectivement la retroaction
au niveau des operations, ce qui est au centre de toutes les
evaluations.
59 L’Unite de la conformite et de mediation (CRMU)
continuera de servir de recours aux personnes affectees
negativement par les projets finances par la Banque, en
menant des enquetes et en assurant la mediation au sujet des
griefs eventuels, et ce non seulement pour garantir le respect
des politiques operationnelles de la Banque, mais aussi pour
partager les enseignements tires et combler les ecarts, de
facon a s’assurer que les populations des PMR beneficient
pleinement des avantages decoulant des projets de la
Banque. Des l’approbation, par les Conseils, du Mecanisme
independant d’inspection revise, il y aura de nouveaux
domaines d’intervention, a savoir i) l’implication precoce dans
les projets a haut risque afin d’ameliorer le contact entre la
Direction, le Conseil, les promoteurs des projets et les
personnes touchees ; ii) les services de conseil pour les
processus en amont des operations, afin de renforcer les
mesures preventives dans les projets a haut risque ; et iii) les
activites de gestion du savoir, afin d’accroitre l’efficacite des
operations de la Banque.
60 Les activites d’audit et de lutte contre la corruption
sont adaptees a la taille des operations d’octroi de prets, de
dons et d’assistance de la Banque et refletent celle-ci. Par le
biais du Bureau de l’auditeur general (OAGL) et d’IACD, la
Banque s’attachera a l’elaboration de mesures preventives
pour reduire de maniere proactive les eventuels cas de faute
professionnelle, de fraude et de corruption dans les operations
financees par le Groupe de la Banque. IACD continuera de
prodiguer des conseils aux departements operationnels sur la
meilleure facon d’assurer la verification prealable pour prevenir
et detecter la fraude ou la corruption liee a la delegation de
pouvoirs en matiere de passation des marches et/ou
d’execution des contrats, a travers la conduite de campagnes
de sensibilisation, l’elaboration de programmes de formation,
la mise au point d’outils de verification prealable et la prise en
compte des programmes d’integrite dans les operations
essentielles du Groupe de la Banque. Des principes d’integrite
stricts seront appliques au sein de la Banque, avec toujours
une tolerance zero pour toute forme de corruption.
61 Le Bureau de l’integrite et de l’ethique du personnel,
recemment cree, vise a instaurer et a maintenir une culture de
l’ethique repondant aux normes les plus elevees de
gouvernance institutionnelle. La bonne image et la bonne
reputation de l’institution determinent l’aptitude de l’institution
a realiser sa mission et son objectif de promotion du
developpement de l’Afrique. A cet egard, l’accent sera mis
sur la prevention des fautes professionnelles et des risques
de manquement a l’ethique, en donnant en temps voulu des
conseils et des orientations au personnel et a l’institution.
III.3 Gagner en efficacité pour devenir une institution plus agile et capable de s’adapter
62- Au fil du temps, la Banque s’est forge une credibilite
en montrant sa capacite a se reformer pour ameliorer la
performance. Plusieurs revues independantes, aussi bien
internes qu’externes, ont confirme les progres realises par la
Banque en termes de reactivite, d’efficacite et d’efficience. Sur
la periode 2015-2017, elle entend lancer plusieurs initiatives
pour consolider les reformes institutionnelles et s’affirmer
davantage comme une organisation efficiente, efficace et
capable de s’adapter.
63 Amélioration opérationnelle. C’est l’un des
principaux domaines ou le rapport cout-efficacite non
quantifiable pourrait s’ameliorer, surtout en ce qui concerne
les prets projets, l’execution, le suivi et les decaissements, etc.
La revision de la politique et des procedures d’acquisition est
quasiment achevee et le systeme informatique de soutien aux
acquisitions dans le cadre des projets a ete developpe – une
phase pilote couvrant 22 projets a demarre en octobre. Un
programme complet de modules de formation elementaire,
intermediaire et superieure a ete concu pour former les chefs
de projets sur tous les aspects des acquisitions au titre des
projets et de la gestion des finances publiques. Par ailleurs,
les chefs de projets seront formes a l’utilisation des
documents de gestion financiere approuves recemment.
Parallelement, pour accelerer la prise de decision et le
traitement des transactions liees aux projets, l’examen et la
mise a jour de la Matrice de delegation de pouvoirs ont
commences et devraient s’achever d’ici a mi-2015.
64 Perfectionnement du personnel de la Banque. La
Banque doit disposer d’un personnel qualifie pour realiser
ses objectifs et sa mission. Pour le personnel, singulierement
les nouvelles recrues, la Direction continuera de privilegier la
formation pratique qui facilite la comprehension des activites,
strategies, politiques et procedures de la Banque – ce qui
est un moyen peu couteux mais efficace de doter les
membres du personnel des connaissances et des
competences requises pour mener les operations de la
Banque. En outre, la Banque a investi dans les produits en
ligne pour l’apprentissage et les cours de formation
personnalises donnant acces a plus de 13 000 livres
electroniques ; 23 000 resumes d’ouvrages electroniques ;
2 800 cours, cours virtuels pour l’apprentissage de quatre
langues et plus de 200 video d’apprentissage. On voit donc
que tous les membres du personnel peuvent se former vingt-
quatre heures d’affilees.
65 Traduire dans les faits la Strate�gie de gestion des
personnes : Au cœur de notre Strategie de gestion des
personnes figure la proposition de valeurs aux employes, qui
definit les attentes entre la Direction et le personnel. Pour
repondre a ces attentes, la Direction a :
- procede a la revue du systeme de gestion de la
performance, ce qui a abouti a la mise en œuvre d’un
nouveau processus rationalise qui met davantage l’accent
sur la qualite de la gestion, la coherence et l’equite dans
les evaluations ;
- defini une nouvelle strategie d’apprentissage et de
perfectionnement qui permettra au personnel de veiller a
ce qu’il ait les competences necessaires pour appliquer la
Strategie decennale et ameliorer son employabilite ;
- entrepris un examen de la remuneration afin de s’assurer
que la Banque soit a meme d’offrir au personnel une
enveloppe de remuneration competitive, en rapport avec
ses competences et ses performances ;
- relance les horaires de travail flexibles (Directive du
President) afin d’encourager un meilleur equilibre entre
travail et vie familiale et un environnement plus convivial
pour la famille ;
- accru son soutien au personnel travaillant dans des
conditions extremement fragiles ; et
- effectue une revue strategique de la dotation en effectifs
afin de mieux aligner les competences du personnel sur
la SD et de donner plus de latitude aux responsables pour
definir les demandes de nouvelles competences et
experiences, et y repondre.
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66 La mise en place d’un nouveau regime de
remuneration represente un element essentiel de nos
engagements envers le personnel. Il est prevu que
l’enveloppe de remuneration ne cree pas de charges
supplementaires au budget administratif. Elle sera sous-
tendue par la revue strategique de la dotation en effectif, qui
veillera a ce que les ressources en personnel et les
competences soient plus etroitement alignees sur la SD et
prevoit d’affecter davantage de ressources humaines aux
prestations de premiere ligne. La Direction reconnait que la
reduction proposee du budget administratif et le financement
adequat du nouveau cadre de remuneration, doivent etre
appuyes par d’autres initiatives telles que : i) la dotation
strategique en effectif de maniere a realigner la structure du
personnel sur une periode de trois ans ; ii) des mesures pour
veiller a preserver la viabilite financiere du Plan medical et du
Plan de retraite du personnel ; et iii) le realignement des
avantages des bureaux exterieurs pour tenir compte du
changement de la ville de reference de la Banque, de Tunis
a Abidjan.
67 La Direction procede actuellement a la revue de la
structure des avantages relatifs aux frais d’etudes et aux
conges dans les foyers. Parmi les options envisagees, figure
notamment celle consistant a verser le meme montant de la
prime d’expatriation a tous les membres du personnel
recrutes sur le plan international, ou a verser des primes
d’expatriation differenciees (personnel sans personne(s) a
charge contre personnel avec personne(s) a charge). La
Direction entend engager des discussions initiales sur les
differentes options envisageables avec le Conseil
d’administration d’ici a la fin du premier trimestre de 2015.
Toutefois, il importe de relever que cet exercice vise
simplement a redistribuer des avantages, il ne s’en suivra
donc pas de reduction de cout.
68 Un defi majeur pour l’institution consiste a accroitre
la representation des femmes, en particulier aux grades
eleves. Les actions suivantes sont a l’etude :
- mettre en place un programme de « franchissement de
seuil » combinant formation, mentorat et coaching pour
les femmes ;
- revoir les regles regissant l’emploi des conjoints ;
- examiner differents modeles d’emploi, notamment le
travail partage ;
- revoir les pratiques de recrutement pour augmenter le
nombre de candidatures feminines valables, en particulier
pour les postes les plus eleves ;
- concevoir et deployer une formation de sensibilisation au
genre pour l’ensemble du personnel, a commencer par
la Haute direction et le Conseil ;
- examiner les possibilites de travail a distance lorsque la
technologie le permet ;
- mettre en place des structures d’appui pour les femmes
au siege de la Banque et dans les bureaux de la Banque
(par exemple, affecter des endroits specifiques aux
meres allaitantes dans les bureaux) ;
- revoir les dispositions de la politique de voyage afin de
soutenir les meres allaitantes qui souhaitent se rendre en
mission avec leurs bebes.
69 Services institutionnels et d’appui. La Banque a
consolide ses plans et procedures de sauvegarde des
systemes informatiques en vue d’un transfert harmonieux du
centre de donnees TI de Tunis au siege a Abidjan. Des
revues et des mises a jour continues des analyses d’impact
institutionnel et de l’identification et de l’analyse des risques
permettront de recenser les points de vulnerabilite et de
recommander un plan d’action pour la prise en charge des
risques (attenuation, prevention ou reduction) dans les
bureaux de la Banque. La strategie de gestion de la
continuite des activites de la Banque sera revisee et adaptee
pour prendre en compte les changements institutionnels tels
que la decentralisation et le retour au siege. En outre, la mise
en place des installations du Plan de continuite des activites
et du site des infrastructures TI en Afrique du Sud est
pleinement effective et, selon l’audit realise sur place,
satisfaisante.
70 S’agissant des services generaux, les activites sont
en bonne voie pour ce qui est de l’execution des contrats de
services concernant le retour au siege et les actions visant a
rendre l’immeuble a usage de bureaux CCIA pleinement
operationnel. La Banque entend offrir un environnement de
travail de classe mondiale, tout en reduisant son « empreinte
carbone », grace a un systeme efficace, efficient et vert de
gestion de tous les batiments. La mise en œuvre de la
Directive presidentielle revisee et du nouveau Manuel sur les
acquisitions institutionnelles, qui a ete promulguee en 2013,
s’appuiera sur une formation a la certification en ligne visant
a renforcer les capacites du personnel et sur le recours a des
outils d’acquisition novateurs et correspondant aux
meilleures pratiques, enonces dans la Strategie pour les
acquisitions institutionnelles 2014-2016. Il importe de noter
que le Chartered Institute of Purchasing and Supply (CIPS) a
attribue le label « Standard » a la fonction des acquisitions
institutionnelles a la Banque, confirmant que ses politiques,
processus et procedures d’acquisition sont conformes aux
normes internationalement reconnues. Le niveau de
certification standard est une condition prealable a
l’obtention des labels avances tels que « Argent », « Or » et
« Platine » que la Banque entend obtenir dans les annees a
venir, a mesure qu’elle instaure des procedures et pratiques
d’acquisitions institutionnelles de classe mondiale.
71 Le renforcement de l’appui TI est essentiel pour la
mise en œuvre de mesures visant l’efficience ainsi que pour
le renforcement des services a la clientele et des processus
internes de la Banque, afin de reduire les couts et de fournir
des services TI de haute qualite. A titre d’exemple, un
systeme automatise et integre de gestion de la performance
du personnel (PMS 2.0) a ete concu et mis en place cette
annee. Ce nouveau systeme offre diverses fonctionnalites
ameliorees qui visent a simplifier la conduite des revues de
la performance et a appuyer une nouvelle pratique en matiere
de performance, pratique reposant sur trois principes
directeurs : i) la gestion de la performance en tant que
processus continuel ; ii) la clarification des attentes en
matiere de performance ; et iii) la simplicite, la clarte et
l’equite pour toutes les parties. Les ameliorations introduites
dans le portail de libre-service des employes (ESS) pour
permettre aux membres du personnel de gerer eux-memes
les transferts au titre des salaires sont un autre exemple de
progres en matiere d’efficience des processus, grace aux
services TI. De plus, durant l’annee, le systeme TI
d’acquisition pour les projets a ete elabore et la phase pilote,
qui couvre 22 projets, a demarre en octobre.
72 Ajustement du mode� le de de�centralisation de la
Banque. La revue a mi-parcours (RMP) de la Feuille de route
de la decentralisation s’est achevee en juin 2014. Le rapport
du consultant accompagne des reponses de la Direction a
ete distribue au Conseil et des discussions preliminaires ont
eu lieu lors d’une reunion informelle du Conseil le 24 octobre
2014. La Direction prepare un plan d’action afin d’ajuster de
maniere plus appropriee le modele de decentralisation. Ce
plan beneficiera aussi de la recente revision de la politique
des risques et garanties fiduciaires de la Banque dans le
cadre de la decentralisation (egalement examine au Conseil
au cours d’une reunion informelle le 3 novembre), ainsi que
de l’enquete de reference des deux CRR. Des discussions
preliminaires sur le plan d’action propose auront lieu dans le
cadre d’une reunion informelle avant la fin de l’annee. Après
cette etape, une proposition formelle sera faite au Conseil
pour approbation debut 2015. Par ailleurs, l’exercice actuel
de planification strategique du personnel permettra de doter
comme il convient les CRR et les BE des effectifs et
competences necessaires. La Direction reconnait qu’on peut
faire des economies de couts en rationnalisant les operations
des BE et CRR, meme si celles-ci ne pourront se concretiser
qu’en debut 2016 et seront prises en compte dans la
planification du programme de travail et budgets 2016-2018.
73 Gestion des risques. Comme elle l’a toujours fait, la
Banque continuera de maintenir et de preserver sa solidite
et son integrite financieres en mettant en adequation ses
activites de prise de risque avec l’utilisation optimale de sa
capacite a supporter le risque. Toutefois, elle adopte
egalement de nouvelles approches de gestion des risques
telles que les echanges d’exposition avec les institutions
sœurs et l’utilisation d’instruments eprouves d’attenuation
des risques, comme les produits d’assurance et de garantie,
afin de modifier le profil de concentration de son portefeuille.
Le but recherche est de degager une partie des fonds
propres attaches aux expositions existantes pour creer une
marge de pret permettant de repondre a la demande
croissante de financement du developpement dans les pays
membres regionaux (PMR). Le partage des risques a travers
le cofinancement et la syndication qui, par le passe, n’ont
pas recu toute l’attention voulue, sera integre dans les
operations de la Banque pour prevenir l’accumulation des
risques de concentration. Recemment adoptee, la Facilite de
rehaussement du credit en faveur du secteur prive (PSF)
constitue un exemple de la maniere dont le risque peut etre
partage entre deux guichets de financement (BAD et FAD)
pour mobiliser des prets au secteur prive dans les pays FAD.
Ces nouvelles approches appellent a renforcer les politiques,
processus, directives, procedures et systemes pertinents afin
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que la Banque opere de facon efficace et prudente dans un
environnement en constante mutation pour avoir un impact
fort sur le developpement. Le nouveau modele de capital
economique dans le cadre de gestion des expositions de la
Banque illustre comment les politiques et processus sont
modifies suivant l’evolution de l’environnement d’intervention.
En outre, le risque operationnel beneficie desormais d’une
attention considerable dans le nouveau cadre de gestion des
risques, afin de fournir non seulement un soutien analytique
et fonctionnel aux departements de la tresorerie et du
controle financier, mais egalement de rationaliser et rendre
plus efficients et efficaces les processus de credit et
operationnels et de limiter les effets sur la reputation de
l’institution. En somme, la culture de risque reactive et son
modele de comportement cedent la place a une culture
proactive et conviviale pour le developpement, avec pour
imperatif de preserver a tout prix l’excellente note de la
Banque sur le plan international.
74 Gestion et contro� le financiers. La Banque
continuera d’assumer et de renforcer ses fonctions de
controle en garantissant l’efficience et l’efficacite des
controles internes, en veillant a preserver les actifs du Groupe
de la Banque et en appuyant l’audit externe annuel des etats
financiers. Elle veillera aussi au suivi et au controle des couts.
La Banque continue d’adopter et de respecter les normes
revisees d’information financiere qui sont pertinentes pour
ses operations, a mesure qu’elles entrent en vigueur. Le
traitement a temps des paiements aussi bien au titre du
budget administratif qu’au titre du budget d’equipement,
ainsi que sur les ressources des prets et des dons, tout
comme l’efficience dans l’administration des prets et la
facturation pour appuyer les operations institutionnelles,
demeureront des imperatifs importants dans les efforts
destines a soutenir la realisation des priorites operationnelles
de la Strategie decennale. Par ailleurs, pour permettre a la
Banque de fonctionner avec l’efficacite voulue dans un
environnement en mutation, la fonction de gestion financiere
continuera d’appliquer le cadre de capital economique,
d’etablir des politiques et directives financieres pour les
produits structures et les fonds speciaux, et de fournir un
appui analytique et fonctionnel aux departements de la
tresorerie et du controle financier.
75 Gestion de la tre� sorerie. Le programme d’emprunt
annuel de la Banque augmente parallelement a la taille des
operations et aux exigences de liquidite de l’institution, le
taux de realisation de la cible de mobilisation des fonds
fixee pour 2014 s’etablissant a 98 % a la fin septembre
2014. Compte tenu de la volatilite de l’environnement des
marches financiers, l’investissement des liquidites de la
Banque a ete davantage diversifie pour attenuer le risque
de credit et/ou de contrepartie. La Tresorerie continue de
renforcer sa base d’investisseurs a travers le monde, ce qui
contribue au succes continu des emissions de la Banque
sur les marches financiers et a la reconnaissance croissante
de son label et de son excellente cote de credit. Cette
annee, la Banque a lance avec succes deux emissions de
reference de 1 milliard d’USD [a 3 ans et 7 ans], qui ont
chacune ete sursouscrite a 100 %, ce qui a permis a la
Banque de se financer a un cout tres efficient. Il convient
de noter le lancement du programme d’obligations vertes
de la Banque, dont le produit servira a financer les
operations ciblant l’adaptation au changement climatique
et l’attenuation de ses effets. A ce jour, des obligations d’un
montant total de 1,1 milliard d’USD ont ete emises depuis
le lancement de ce programme. Le programme d’emprunt
devrait croitre durant les deux prochaines annees, au moins
pour repondre aux exigences operationnelles de la Banque
et constituer une reserve de liquidite considerable compte
tenu des changements intervenus dans le cadre
reglementaire des marches financiers. L’octroi de prets en
monnaies africaines s’intensifiera de maniere significative
au cours des trois prochaines annees. En juillet 2014, la
Banque a lance la plus grande emission obligataire jamais
realisee par une institution supranationale sur le marche
financier domestique du Nigeria (12,9 milliards de NGN, a
7 ans). Pour faire face aux demandes croissantes emanant
des clients, la Banque poursuivra l’amelioration de ses
activites de conception et de promotion des nouveaux
produits financiers.
76 Passation des marche�s et services fiduciaires. La
Banque elabore actuellement un cadre pour la passation des
marches qui presentera les fondements et les grandes lignes
de l’architecture d’une politique, de procedures et de
processus complets et revises en matiere de passation des
marches. Le nouveau cadre comprendra, tout en se
conformant aux normes fiduciaires internationales, une
politique, des procedures et des processus robustes,
rationalises, souples et efficients, garantissant une meilleure
flexibilite pour les interventions dans tous les PMR, et
egalement adaptes aux situations de fragilite. Le succes de
la mise en œuvre du nouveau cadre revise de gestion
financiere et de passation des marches permettra de faire
avancer le programme global de developpement de la
Banque, tout en veillant au respect de ses obligations
institutionnelles et fiduciaires. La Banque sera desormais a
meme de mieux adapter l’application de ses politiques aux
capacites de chaque PMR, et elle pourra faire preuve de
reactivite face aux situations de fragilite, tout en œuvrant
plus efficacement et en douceur, de concert avec les
partenaires au developpement, au renforcement de
l’harmonisation et de l’utilisation des systemes nationaux,
ainsi qu’au developpement de synergies entre des
domaines tels que la gestion et la gouvernance du secteur
public et la lutte contre la corruption.
77 Gouvernance institutionnelle. Le Conseil et la
Direction accordent une plus grande attention et consacrent
plus de ressources a l’amelioration de l’efficacite du Conseil.
L’annee derniere, des ressources ont ete allouees a
l’equipement de la salle du Conseil, ainsi qu’a l’acquisition,
pour les membres du Conseil d’administration et leur
personnel, d’appareils et d’applications informatiques de
numerisation des processus operationnels, en vue de
parvenir a un Conseil pratiquement sans papier. Au nombre
des principales realisations figurent l’application relative aux
documents et le tableau de bord du Conseil. L’attention sera
egalement accordee a la formation et au developpement de
logiciels pour une utilisation optimale du materiel fourni au
Conseil. Pour la periode 2015-2017, l’accent sera mis sur
le renforcement notable de l’efficacite du Conseil en
ameliorant les propositions soumises et la structure et la
programmation des travaux du Conseil. A cette fin, la
Direction a recemment presente au Comite du conseil sur
l’efficacitee du developpement (CODE) une proposition sur
la maniere de rationaliser les procedures d’approbation des
operations du Groupe de la Banque par les Conseils
d’administration.
78 Relations exterieures, diffusion et accessibilite de
l’information. Au cours de la periode 2015-2017, la Haute
direction et le personnel apporteront leur concours a la
conception de messages a l’echelle de la Banque sur les
concepts de « transformation », de « croissance inclusive » et
de « croissance verte ». Davantage d’accent sera mis sur :
- les communications localisees et la proximite avec les
groupes cibles : etant entendu qu’un processus de
communications localisees est susceptible, a la fois, de
rapprocher la Banque de chaque groupe cible et de
recueillir, en temps reel, la retroaction du personnel, des
parties prenantes, des investisseurs, des beneficiaires et
des partenaires au developpement.
- les communications axees sur les resultats :a travers les
temoignages et la communication sur les resultats
pendant tout le cycle des projets, afin d’amener les
leaders d’opinion a soutenir la mission de la Banque.
- l’appui aux communications : dans le cadre des actions
menees pour renforcer ses fondements en qualite
d’institution du savoir de classe mondiale, et pour
accroitre son interaction avec le grand public, la Banque
a adopte une politique de diffusion de l’information qui
constitue un important facteur de transparence, de
bonne gouvernance et de communication.
- les activites de promotion et de plaidoyer : en vue
d’assurer une plus grande visibilite du label de la Banque
et de faire entendre sa voix, a travers des activites de
sensibilisation appropriees, la facilitation et l’utilisation
judicieuse des bonnes marques.
Le projet de strategie de communication de la Banque est
en train d’etre finalise et sera bientot examine par le Comite
de coordination de la Haute direction (SMCC), avant d’etre
presente au Comite du Conseil pour la preparation du
Rapport annuel (ANRE) et a l’ensemble des Conseils.
79 Processus ope� rationnels de la Banque : Afin de
devenir un bailleur de fonds plus competitif et reactif, la
Banque continuera de rationaliser ses processus
operationnels, en allouant le temps et les ressources en
fonction de la valeur ajoutee et des sauvegardes
necessaires. Ces efforts pour ameliorer davantage les
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processus operationnels critiques s’appuieront sur les
realisations de l’initiative de transformation de la Banque de
« bon a formidable ». Le deploiement integral du systeme
de comptabilite analytique en 2015 renforcera les liens entre
les allocations de ressources et les resultats, tandis que les
couts lies a la conception et a l’execution des projets feront
l’objet d’un suivi en vue de rechercher des economies
d’echelle et un meilleur rapport cout-efficacite dans
l’obtention des produits et realisations.
80 La mise en œuvre de l’initiative visant a transformer
la Banque de « bonne a formidable » s’est soldee par un
certain nombre de realisations, parmis lesquelles:
- Le tableau de bord executif examine chaque mois aux
reunions de SMCC et de PEX est devenu un outil de
gestion primordial pour une gestion proactive de la
performance. Ce rapport ameliore la transparence et la
responsabilisation sur la performance a travers
l’institution.
- Le Bureau de gestion de la mise en œuvre et de la
performance (COPM) a ete cree pour assurer le suivi et
maintenir la pression sur la mise en œuvre en etablissant
des rapports sinceres et un diagnostic rapide sur les
defis et les goulots d’etranglement relatifs a la
performance. Au nombre des resultats initiaux obtenus
grace a COPM figurent les suivants :
L’atteinte de plus de 50 % de la cible de pret a mi-
annee et la revue graduelle de la performance du
portefeuille ; et
L’amelioration progressive de l’integrite des
donnees de l’institution grace a davantage de
transparence et de responsabilisation pour la
qualite des donnees.
- La rationalisation du processus de recrutement a
raccourci le cycle de recrutement de 23 %, ramenant le
taux de vacance de 12 % en decembre 2012 a 7,9 % en
decembre 2013 (contre une cible de 8 %). Ce gain
d’efficacite a ete particulierement crucial dans les
recrutements effectues pour les domaines hautement
prioritaires de la Banque depuis l’annee derniere. Cette
efficacite sera encore renforcee des que les recrutements
reviendront a la normale apres le gel impose lors du
retour au siege. Il convient de noter, cependant, que le
taux de vacance est recemment passe a 13 % (octobre
2014) sous l’effet de l’attrition naturelle et du programme
de depart volontaire. La Direction suit de pres la situation
et veille au pourvoi rapide des postes critiques vacants
dans les domaines hautement prioritaires.
- Les recommandations visant a passer de « bon a
formidable » pour les voyages de mission ont ete
integrees dans la politique de voyage revisee en cours
d’examen par la Haute direction. Par ailleurs, l’outil de
reservation en ligne, approche novatrice visant a faciliter
les reservations, sera deploye a titre pilote en decembre.
- Le lancement de la revue, en vue de la refonte de la
politique et du processus d'approvisionnement,
l'amelioration de la plate-forme et des services TI avec
des objectifs clairs sur la connectivite des bureaux
exterieurs (BE), et l'examen des processus de mise en
œuvre des projets pour ameliorer les performances.
Le programme axe sur le passage de « bon a formidable »
a egalement contribue aux efforts continus d’optimisation et
de rationalisation des couts, qui ont entraine des economies
budgetaires et renforce l’evolution positive du CIR.
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Encadre 1. Etude sur l’amelioration du portefeuille
En avril 2014, la Banque a effectue, sous la direction du secretariat du Comite des operations (OPSC), une etude exhaustive
sur les facteurs qui ont contribue a la mauvaise performance de son portefeuille de projets entre 2009 et 2013. Meme si
l’on admet que la responsabilite de la reussite de l’execution des projets est partagee entre la Banque et l’emprunteur,
l’etude a porte particulierement sur le role de la Banque. L’etude a ete realisee avec l’assistance d’un consultant independant
et a consiste en des etudes documentaires, des entretiens, des visites de bureaux nationaux et de bureaux exterieurs, des
etudes de cas sur les pays et une analyse de donnees du portefeuille de la Banque. Les principaux constats etaient les
suivants : des retards persistants dans l’execution des projets de la Banque, une supervision inefficace, des insuffisances
inherentes a la conception des projets et la mauvaise coordination du dialogue sur les questions touchant le portefeuille au
sein de la Banque, d’une part, et entre la Banque et les acteurs concernes, d’autre part.
Pour resoudre ces problemes, le rapport d’etude a propose plusieurs mesures, notamment : i) la reinstauration du manuel
d’execution de projets ii) l’introduction d’un outil de suivi de projet et la responsabilite de la surveillance confiee a OpsCom
tout en donnant aux bureaux exterieurs davantage de responsabilites en matiere de supervision ; iii) la reintroduction du
rapport de preparation du projet qui constituera la base de l’elaboration de la note conceptuelle de projet (NCP) ; et iv) le
renforcement de la structure axee sur les pays, tout en confiant aux bureaux exterieurs la responsabilite d’engager le dialogue
avec les clients sur les questions de portefeuille ainsi que le renforcement de la capacite des membres du personnel des
bureaux exterieurs en les dotant de competences et d’outils en matiere de dialogue sur la gestion de portefeuille.
En outre, le rapport a recommande l’evaluation des principaux ajustements necessaires et des mesures correctives
proposees, l’elaboration d’un modele de manuel d’execution de projets et la conception d’un nouveau modele de
memorandum de dix pages pour remplacer le rapport d’evaluation de projet de 20 pages soumis au Conseil d’administration.
Le systeme de rapport d’etape sur l’execution de projets est operationnel et l’outil de suivi et d’etablissement de rapports,
en cours d’experimentation a ORQR, contribuerait de facon significative a l’amelioration du suivi du portefeuille. De meme,
le processus annuel de rapport sur la performance du portefeuille pays qui met l’accent sur le plan d’amelioration du
portefeuille pays, le rapport mensuel sur les aberrations et les exceptions et le tableau de bord executif contribuent egalement
au suivi et a l’amelioration du portefeuille.
Lorsque ces mesures auront ete pleinement mises en œuvre, elles devraient se traduire egalement par une amelioration
des niveaux de decaissement. Pour identifier et eliminer les goulets d’etranglement dans les processus de decaissement
au sein de la Banque ainsi que dans les organismes et les pays emprunteurs, la Direction mettra en place un comite qui se
penchera en priorite sur le realisme des projections en matiere de decaissement, et proposera des mesures correctives
ainsi que des plans d’execution. Le Chief Operating Officer rencontrera a des intervalles definis les vice-presidents des
Operations et des Finances, pour examiner les goulets d’etranglement dans le decaissement afin de decider des solutions
a mettre en œuvre et de la voie a suivre. De leur cote, les directeurs sectoriels et regionaux se reuniront regulierement pour
discuter des questions relatives aux portefeuilles de prets et aux decaissements connexes, pour veiller a l’efficacite du
developpement dans les pays membres regionaux.
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IV. Ressources réquises pour le Budget de 2015
81 Le programme de travail a fait l’objet d’une
definition rigoureuse des priorites et d’un recentrage fonde
sur les priorites de la Strategie decennale (SD), en tenant
compte des contraintes globales en termes de ressources
et des besoins accrus des clients. Dans les limites de ces
ressources budgetaires, la Banque maintiendra la qualite et
l’efficacite de ses interventions au titre de son programme
de travail. Guide par deux objectifs strategiques, a savoir le
realignement et la transformation, le cadre des ressources
appuyant le programme de travail 2015-2017 vise a favoriser
les gains d’efficience, a reorienter les ressources et les
depenses des domaines moins prioritaires vers les domaines
plus prioritaires, tout en s’assurant que les depenses de la
Banque sont determinees par ses revenus.
IV.1. Faisabilité budgétaire à moyen terme
82 Projections de revenu : Le revenu net prevu du
Groupe de la Banque est principalement determine par les
revenus des prets et les produits des placements moins les
depenses liees aux charges financieres, les depenses
administratives nettes et les provisions pour creances
irrecouvrables. Ces estimations se fondent sur des
hypotheses concernant les programmes de pret, les taux
d’interet du marche prevus et la formule de partages des
couts entre l’ensemble des guichets du Groupe de la
Banque. Le graphique 6 ci-apres presente les estimations
des depenses operationnelles et du revenu net du Groupe
de la Banque pour 2015. Le revenu operationnel total prevu
au cours de la periode 2015-2017 sera compris entre
427,5 et 487,5 millions d’UC. Apres deduction des
depenses administratives, y compris celles liees au retour
au siege, le revenu net du Groupe de la Banque avant
distribution – qui doit etre approuvee par le Conseil des
gouverneurs – s’etablit a 67,6 millions d’UC en 2015 et
devrait atteindre 138.09 millions d’UC en 2017. Les
annexes VIII-(a) et VIII-(b) presentent une synthese des
previsions du budget operationnel et du revenu net du
Groupe de la Banque.
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41
122.23 200.46
0,46
323.15275.65
149.58 2,28
427.5
153.41
(87,68)
1,82 67.55
(200)
(100)
-
100
300
400
BAD FAD FSN Total
Mill
ion
UC
Total Dep admin Revenu opérationnel Revenu net
Graphique 6 Estimations des depenses operationnelles et du revenu net du Groupe de la Banque pour 2015
Note : Un montant de 36,8 millions d’UC est projeté� comme de�cote du FAD sur les encaissements acce�le�rés (voir annexe VIII (b).Cela se traduit par un de�ficit plus e�levé� dans le revenu net du FAD.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
42
83 Les projections actuelles indiquent que le revenu
net de la BAD avant distribution devrait s’etablir a 117,4 mil-
lions d’UC en 2014, a 153,4 millions d’UC en 2015, a 159,9
millions d’UC en 2016 et a 196,8 millions d’UC en 2017. Par
contre, le FAD devrait enregistrer des deficits variant de 132,4
a 60,92 millions d’UC entre 2015 et 2017. Le revenu net du
FSN devrait se situer dans une fourchette de 1,55 a 2,23 mil-
lions d’UC sur la meme periode. La Direction continuera de
gerer les revenus avec prudence pour soutenir les budgets
proposes pendant la periode consideree, ainsi que les trans-
ferts obligatoires en faveur des initiatives de developpement.
84 Les projections du ratio couts/revenu (CIR) de la
Banque sur la base des previsions de revenus et du budget
administratif propose affichent un ratio de 39,05 % en 2015,
de 38,17% en 2016 et de 34,0 % en 2017, sans l’impact
du cout du retour au siege. Avec l’impact du budget du
retour au siege, le ratio projete pour les memes annees est
respectivement de 39,73 %, de 38,17 % et de 34 %. Pour
2014, le CIR est estime a 44,04 % et 37,96 %7
respectivement, avec et sans l’impact du retour, meme si
la Direction prevoit que la performance reelle sera meilleure
que les projections. En outre, la rationalisation des couts et
les efforts de developpement d’opportunites qui se
poursuivront au-dela de 2014 devraient conforter la
tendance positive du CIR.
IV.2. Trajectoire du Budget proposé pour 2015-2017
85 Le budget administratif de la Banque a augmente
au cours des cinq dernieres annees, suite a l’expansion des
operations et interventions dans les PMR et conformement
aux priorites operationnelles de la Strategie a moyen terme
(2009-2012) et de sa Strategie decennale (SD) 2013-2022.
Le budget administratif est passe de 289,14 millions d’UC
en 2011 a 316,14 millions d’UC en 2014, soit une hausse
nominale de 9,3 %. L’encours des prets du Groupe de la
Banque est passe de 16,7 milliards d’UC en 2011 a 19,8
milliards d’UC en 2013. Pour sa part, la taille moyenne des
projets a double. Les effectifs, qui ont suivi une tendance a
la hausse ces dernieres annees, devraient commencer a
baisser en 2015. Le tableau 4 resume le budget et les
depenses administratives du Groupe de la Banque ainsi que
les operations de pret de 2010 a 2014, tandis que le
graphique 7 montre la trajectoire du budget de 2011 a 2015.
Donnees Historiques 2010 2011 2012 2013 2014
Budget administratif approuvé du Groupe de la Banque * 264 289 293 298 316
Dépenses administratives** 228 247 287 327 300
Taux d’exécution 86% 85% 98% 109% 95%
Encours de prêts de la BAD – Secteur public 6,694 7,559 8,617 9,037 8,977
Encours de prêts de la BAD – Secteur privé 1,599 1,815 2,398 2,550 2,831
Encours global BAD*** 8,293 9,374 11,015 11,587 11,808
Encours prêts et dons FAD*** 6,631 7,263 7,616 8,183 8,752
Solde restant FSN*** 53 56 51 46 43
Solde restant total Groupe de la Banque*** 14,977 16,693 18,682 19,815 20,603
Prêts BAD approuvés annuellement**** 2,426 2,500 1,935 1,805 2,288
Prêts FAD approuvés annuellement**** 1,316 1,650 1,757 2,243 984
Total des engagements FAD et BAD **** 3,742 4,150 3,692 4,047 3,272
Tableau 4 Données sommaires du budget et des dépenses administratives du Groupe de la Banqueet opérations de prêt 2010-2014(valeurs en millions d’UC)
*Exluant le budget approuvé dans la Feuille de route.**Les dépenses pour 2013 incluent les frais reportés et comptabilisés en charges avant Juin 2014 et également les provisitions pour le déficit d'évaluation actuarielledu plan de retraite et du plan médical. Les dépenses pour 2014 sont basées sur l'hypothèse d’un taux d'exécution du budget serait d'au moins 95%. Toutefois,le montant ne comprend pas les dépenses qui ne sont pas habituellement budgétisés tels que l'amortissement et des provisions pour déficit accumulé sur le plande retraite et du plan médical.***Ces montants sont basés sur les soldes moyens des crédits à la fin de septembre 2014.
**** Ces montants sont des projections fondées sur les approbations à la date du 15 novembre, 2014.
7 Les projections tablent sur un scenario pessimiste ou sont pleinement utilises tous les budgets prevus pour les depenses administratives et le retour ausiege.
86 Pour ameliorer sa viabilite financiere et ramener le
CIR au seuil cible de 30 %, la Banque doit continuer de
s’assurer que ses ressources financieres sont investies avec
prudence, tout en veillant a la croissance strategique de ses
activites de pret et a la gestion strategique des revenus de
ses operations. Par ailleurs, elle doit etre a meme de contenir
son budget administratif. Cela passe par le redeploiement
actif de ses ressources au profit des domaines hautement
prioritaires, au regard de l’evolution de l’environnement
interne et externe, et ce, dans la limite des enveloppes de
ressources prevues. A cette fin, une allocation budgetaire
speciale de 8,95 millions d’UC a ete prevue pour le
developpement des activites operationnelles en 2014, en
plus des allocations approuvees pour les activites de pret
normalement inscrites au programme de travail. En outre, la
Banque a mis en œuvre un certain nombre de mesures
destinees a contenir les couts de personnel, reduire les couts
des voyages, des communications et des services de
consultants. Toutes ces initiatives devraient generer des
economies de l’ordre de 16 millions d’UC par rapport au
budget approuve de 2014, et se poursuivront en 2015. A
l’avenir, des efforts cibles seront deployes pour renforcer
sensiblement les activites de pret, afin de garantir
l’augmentation des revenus pour appuyer le niveau du
budget requis pour mettre en œuvre la Strategie decennale,
avec l’avantage supplementaire d’atteindre probablement la
cible fixee pour le CIR. Les efforts visant a accroitre les
activites de pret de la Banque sont soutenus et continueront
de l’etre a travers des initiatives telles que la revision de la
politique de credit de la Banque, la mise en œuvre des
propositions d’amelioration du portefeuille qui comprennent
un examen strategique des processus de decaissement et
des initiatives de developpement des activites.
IV.3. Élaboration du budget administratif
de 2015
87 La Direction propose pour 2015 un budget
administratif de 300 millions d’UC, en baisse de 5,1 % en
valeur nominale par rapport au budget de 316 millions d’UC
approuve en 2014. Cette baisse du budget de 2015
comparee au budget 2014, se presente comme suit : i)
reduction de 4 % de l’enveloppe des salaires et avantages
de 2014 liee au realignement des postes par l’attrition
naturelle et la retrogradation de certains postes vacants ; ii)
reduction de 17,8% des couts des voyages ; iii) reduction de
5,3 % du budget des services de consultants ; et iv)
reduction de 44,6 % des couts lies aux reunions par rapport
au budget administratif de 2014 ; v) 38,6% de reduction du
budget de formation pour les PMR et autres depenses
institutionnelles et vi) pas de nouvelles demandes pour le
developpement des affaires.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
43
264 289
293 298 316
300
228
247 287 327
283
294
2 060
2 221 2 213
2 267 2 276
2 176
1 950
2 000
2 050
2 100
2 150
2 200
2 250
2 300
-
50
100
150
200
250
300
350
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Budget Administratif approuvé Dépenses reelles* Niveau du personnel
Graphique 7 Analyse de la trajectoire du Budget de 2011 a 2015
* Les Budgets proposes pour 2015 et les depenses réelles de cette periode sont bases sur un taux d’exécution de 98%.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
44
88 Pour le budget administratif de 2015, i) les salaires
et avantages (hormis les provisions pour la revue du cadre de
remuneration) representent 62,9 % ; ii) les provisions pour le
cadre de remuneration -5% (le total des salaires et avantages
et cadre de remuneration representent 67,9% du budget
total) ; iii) le volume de travail et depenses directes (missions,
services de consultants, personnels interimaires, reunions et
autres activites de la Banque, y compris les frais de
representation), representent 12,6% ; iv) La part des depenses
generales d’appui ( gestion des ressources humaines ,locaux,
TI, entretien, communications et fournitures de bureau) est de
15,7% ; v) Une réduction de 3,8% des autres depenses
institutionnelles (reunions, audit, droit et autres frais, coûts
indirects des emprunts et risques, formation des PMR). La
Direction entend s’assurer d’une hausse minimale du budget
administratif sur la periode 2016-2017, tout en procedant aux
alignements strategiques requis pour orienter l’action vers les
activites operationnelles qui sous-tendent la realisation des
objectifs de la Strategie decennale et de la mission de la
Banque dans les PMR. Le tableau 5 indique les differences
entre le budget des divers elements de cout en 2014, le
budget propose pour 2015 et le budget projete pour la
periode 2015-2017. Le budget administratif propose par
element de cout figure a l’annexe I.
Principales ComposantesBudget2014
VariancePropositionpour 2015
Projectionpour 2016
Projection pour 2017
Salaires 124,7 -5,3 -4,2% 119,4 119,7 119,9
Avantages 71,5 -2,4 -3,3% 69,1 58,9 58,9
Cadre de remuneration - 15,0 100,0% 15,0 25,0 25,0
Salaires et avantages 196,3 7,3 3,7% 203,6 203,6 203,9
Voyages officiels 19,4 -3,4 -17,7% 16,0 16,7 16,4
Consultants 20,4 -1,1 -5,3% 19,4 20,5 21,1
Autres frais (STS, representation, etc.) 2,4 0,2 9,5% 2,6 2,8 2,6
Reunions officielles 12,2 -5,5 -44,6% 6,8 7,8 8,2
Initiatives de developpement des activites 8,9 -8,9 -100,0% - - -
ANRC * 1,0 -1,0 -100,0% - - -
Budget a gestion centralisee 55,5 -3,8 -6,8% 51,7 52,7 53,2
Budget total propose** 316,1 -16,1 -5,1% 300,0 304,3 305,3
Ratio d’efficience (CIR) projete 42,68% 39,73% 38,17% 34,00%
Tableau 5 Agregats budgetaires proposes pour la periode 2015-2017( en millions d’U.C)
*Pour la periode 2015-2017, le budget d’ANRC a ete inclus dans celui d’OSVP et dans d’autres elements de cout. **Les totaux peuvent être différents en raison des arrondis
89 Financement du nouveau Cadre de remuneration :
La Banque doit pouvoir soutenir la concurrence avec les
autres BMD, avec les institutions financieres internationales
et regionales, et avec le secteur prive pour le recrutement et
la fidelisation d’un personnel hautement qualifie. Les
tendances observees sur le marche mondial et les marches
regionaux du travail et le cout de la vie plus eleve a Abidjan
qu’a Tunis risquent de rendre la Banque moins competitive
que les autres institutions. Par consequent, la Direction
entend revoir le cadre de remuneration, de maniere a offrir
une remuneration competitive analogue a la moyenne des
baremes salariaux des institutions de reference. Le Conseil
d’administration est actuellement saisi de la proposition de
revue du cadre de remuneration, pour une mise en œuvre
effective a septembre 2015. Une provision de 15 millions
d’UC8 a ete proposee pour l’augmentation de salaire
proposee pour les PRI et les PRL) pour les quatre mois
(septembre-decembre) en 2015 et de l’ajustement de salaire
pour le personnel recrutes localement dans les bureaux
exterieurs et les centres regionaux.
90 La Direction espere que les couts supplementaires
occasionnes par la revue du cadre de remuneration pourront
etre couverts en 2016 a travers : (i) les economies realisees
grace aux ajustements operes par le biais de l’exercice de
revue strategique des effectifs (7,5 millions d’U.C) ;(ii) la
rationalisation des ajustements sur les avantages des PRI
affectes aux bureaux exterieurs dans la mesure ou les
allocations pour logement et l’ajustement sur le cout de la
vie seront payees en prenant Abidjan comme ville de
reference (5,8 millions d’UC) ;et (iii) la rationalisation des frais
de consultants a travers le recrutement de consultants a long
terme comme faisant partie de la structure du personnel (8
millions d’UC). 25 millions d’UC ont ete prevus pour le
budget 2016 et 2017 etant donne que 15 millions d’UC ont
deja ete octroyes en 2015 avec un montant additionnel de
10 millions d’UC - 5,8 million d’UC devant provenir des
avantages du personnel des bureaux exterieurs et le solde
des economies sur les avantages dus a l’exercice de revue
du personnel strategique, etant donne que le nombre
d’employes sous contrat local et aussi l’utilisation de
consultants a long terme augmenteront. La dotation
strategique en effectifs en 2015 generera des economies sur
deux composantes, a savoir le personnel et les services de
consultant. La direction s’attend egalement a des economies
decoulant de la rationalisation des couts de la
decentralisation au debut de 2016, et cela devrait etre pris
en compte dans l’elaboration du programme de travail et du
budget 2016-2018.
IV.4. Optimisation de l'efficience dans les allocations budgétaires sur la période 2015-2017
91 Conformement aux objectifs strategiques de
realignement et de transformation sous-tendant le
programme de travail et du budget 2015-2017, la Banque
apportera les ameliorations ci-apres, en ce qui concerne
l’efficience, afin d’optimiser l’utilisation des ressources et de
contenir les couts :
i) Ramener le ratio des salaires et avantages vers 60 % du
budget administratif total d’ici 2018, (ce pourcentage
s’etablit a 63 % en 2014). Certes, le cadre de
remuneration revise, s’il est approuve, entrainera une
hausse de ce ratio, mais la Direction entend reduire cette
proportion entre 2016 et 2018 grace a une revue
strategique de la structure et des composantes de
l’effectif, qui comprendra des consultants a long terme,
des professionnels sous contrat local ainsi que des
professionnels sous contrat international (qui constituent
actuellement la majorite de l’effectif de la Banque).
ii) Realigner la structure des avantages du personnel des
bureaux exterieurs en fonction du cout de la vie au siege
de la Banque, dans le contexte du nouveau cadre de
remuneration. Les economies escomptees sont
d’environ 5,5 millions d’UC par an.
iii) Rationaliser les couts actuels du personnel en 2015.
iv) Ramener le ratio personnel international/personnel non
international de 60 % a 40 % d’ici 2018, comme dans
les autres BMD, en faisant appel a un plus grand
nombre de professionnels sous contrat local aussi bien
au siege que dans les bureaux exterieurs. Le
realignement devrait s’etaler sur 3 ans (2016-2018) et
la Direction espere que l’operation degagera des
economies substantielles9.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
45
8 12 millions d’UC sont prevus pour l'augmentation de salaire de Septembre a Decembre 2015, qui pourrait resulter de la mise en œuvre du cadre global dela remuneration. Ce montant sera sanctuarise a cet effet et utilise uniquement apres l'approbation de l'examen du cadre de la remuneration par le conseild'administration. L'utilisation de ces fonds a d'autres fins demandera l'approbation prealable du conseil d'administration
9 La mise en œuvre de cette proposition est soumise a l'approbation du conseil d'administration
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
46
IV.5. Allocation du budget administratif proposé
92 Le budget cumule 2015-2017 est aligne sur les
priorites operationnelles de la SD et sur les activites
institutionnelles (voir graphique 8). Les activites d’appui aux
secteurs non-prioritaires de la SD representent 9 % du
programme de travail, tandis que 22 % iront aux activites de
support aux operations, comme les activites d’appui au
programme de decentralisation, la gestion des risques
institutionnels, l’appui aux PMR par le biais du dialogue, le
changement de la culture institutionnelle pour privilegier
l’orientation resultats et l’efficience ; le renforcement de la
dotation en effectif et le developpement des competences,
la rationalisation des processus operationnels et la mise en
place d’une plateforme TIC plus solide.
13%
26%
19%
15%
9%
9%9% Services d'appui aux Opérations
Gouvernance
Infrastructure
Développement du secteur privé
Intégration regionale
Competences et Téchnologies
Graphique 8 Allocations budgetaires par priorite operationnelle et domaine prioritaire pour 2015
Note : 1- Les services d’appui aux operations sont: Les activities d’adminitration general , TI et services generaux , Gestion derisques financiers, programmation et budget , les operations de tresorerie .2. Autres secteurs (non prioritaires de la SD) : concernent les prets accordes avant l’entree en vigueur de la SD.
93 Sur les ressources demandees pour 2015, 17 %
seront allouees aux projets portant sur le genre, 13 % aux
projets portant sur l’agriculture et la securite alimentaire et
13 % aux projets relatifs aux Etats fragiles (graphique 9).
Agriculture et sécurité alimentaire Etats fragiles Genre
Graphique 9 Parts des domaines d’intérêt particulier dans le budget administratif de 2015
94 Pour appuyer les operations essentielles, le Groupe
de la Banque a veille a etablir un equilibre strategique en ce
qui concerne les allocations de ressources dans le budget
pour la periode 2015-2017. Un taux cible pour une allocation
minimum moyenne de 60 % du budget administratif propose
(a l’exclusion du Conseil des gouverneurs, de Conseil
d’administration et du personnel rattache au Conseil
d’administration) a ete alloue aux activites operationnelles10.
Le graphique 10 ci-dessous montre clairement qu’une
moyenne de 69% des depenses sera affectee directement
aux activites ayant un lien direct avec les projets et les
programmes de developpement de la Banque. Ce taux a
depasse la cible de 60% suite a la revision et a la
reclassification du rapport des activites du programme de
travail pour toutes les unites organisationelles et ses liens
avec le programmes et projets de la Banque. L’annexe X
presente la liste des unites organisationnelles avec leur ratio
de couts qui sont classifiees comme operationnels.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
47
68,98% 68,74% 68,83%
31,02% 31,26% 31,17%
2015 2016 2017 Budget OP Budget NOP
Graphique 10 Repartition du budget administratif cumule 2015-2017 entre les complexes operationnels et non operationnels
95 L’annexe I presente les details de l’allocation du
budget administratif propose par type de depenses. Suite a
la rationnalisation des postes du personnel en 2015, les
salaires et avantages tels que definis dans le budget 2014 (en
excluant la provision pour l’augmentation de la remuneration
du personnel) diminueraient de 4,3% et 3,4% repsectivement
(pour un total de 7,7 millions UC). La reduction de la charge
salariale a aussi engendre une diminution du budget du PRP
de 0,62 million UC. La rationnalisation du budget de la charge
de travail a entraine une diminution du budget des consultants
de 5,26% (ou 1,07 million UC) et celui des missions de 17,7%
(ou 3,43 millions UC). La reduction des couts des installations
et des services TI due a la reduction des operations a Tunis et
aussi, en cout d’impression et de reproduction ont permis de
degager une economie de 2,35 millions UC. La rationalisation
des couts des reunions a permis une diminution de 5,5
millions UC. Le budget des formations aux PMR et autres
depenses institutionnelles (relations publiques, assurance
contre le risque financier et frais d’affiliation et de contributions)
a aussi ete reduit de 1,8 million UC. Pour la formation aux
PMR, la Direction s’attend a ce que le FMI paie desormais sa
contribution dans la meme annee que la depense, ce qui
evitera a la Banque d’utiliser son budget administratif et de se
faire rembourser l’annee suivante.
96 L’annexe II presente le detail de l’allocation budgetaire
par unite organisationnelle. Les reductions de budget par unite
organisationnelle se presentent comme suit:
10 En conformite avec le reglement financier «Les activites operationnelles signifient celles qui ont un lien direct aux programmes ou projets de la Banque»
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
48
(i) Une diminution de 13% est prevue sur le budget
d’OSVP. Ceci est du au reajustement des postes du
personnel (transfert du personnel et des postes vacants
au Departement de l’appui a la Transition et au
Departement du Secteur Financier) et a la
rationnalisation des couts du personnel, des missions,
des sevices de consultants et des reunions ;
(ii) Les couts d’OIVP seront reduits de 2%, la Direction
veillera a ce que des ressources suffisantes soient
allouees aux operations cles particulierement a
l’operationalisation du Departement du secteur
financier ;
(iii) Le budget d’ECON sera reduit de 20% grace a
l’elimination de la provision budgetaire pour la
contribution du FMI a la formation aux PMR ainsi qu’a
la selection strategique des formations, des reunions et
des programmes de mission.
(iv) Pour FNVP, les couts seront reduit de 16%. Ceci est du
prinicipalement a la reallocation des postes (un poste
de directeur, une division de FFMA et l’unite de controle
interne) au bureau du Chef de gestion du risque du
Groupe de la Banque nouvellement cree (GCRO).
(v) Le budget de CSVP enregistre une baisse de 14% suite
a la rationnalisation des postes du personnels et une
reduction de la charge de travail.
(vi) Pour COO, la reduction est de 19% ; elle est due a la
reduction des frais generaux lies aux reunions et a la
rationnalisation des postes du personnel.
(vii) Le budget SEGL a ete reduit de 4% ; compte tenu du
fait que le budget lie a la charge de travail est limite et
qu’un niveau de ressources raisonnable est réquis pour
les services de consultants liees a la traduction et a
l’interpretariat.
(viii) Le budget des jeunes professionnels a ete reduit de 25%
suite a la diminution de leur nombre etant donne
qu’aucun recrutement n’a ete fait en 2014. Il est prevu
que le nombre des jeunes professionnels augmentera
progressivement pour atteindre le niveau normal dans les
trois annees a venir.
(ix) Le budget du Conseil des Gouverneurs a diminue de
41% suite a la rationnalisation des couts des assemblees
annuelles
97 Les unites organisationnelles suivantes enregistreront
une hausse budgetaire :
(i) Le budget total des unites relevant du President – le
budget global devrait croitre de 13% suite a l’augmentation
du i) budget de GCRO de 400% (apres le transfert des
fonctions et de postes de personnel de FNVP) et ii) du
budget de l’envoye special pour les questions de genre de
107% en vue d’une operationnalisation de l’intervention et
du plaidoyer de la Banque sur les questions lies au genre
aussi bien dans l’institution que dans les PMR.
(ii) La hausse de 14% du budget du Conseil d’administration11
est le resultat i) de la difference entre les salaires de
reference en 2014 et ceux de 2015 suite a l’approbation
de l’ajustement de la remuneration au cours de l’annee
2014 ; ii) de l’augmentation des couts de voyage a partir
d’Abidjan ; et iii) de la provision faite pour le personnel elu
qui quittera la Banque et son remplacement en 2015.
98 Les budgets 2015 pour les fonctions de controle (IDEV,
IACD, CRMU et TRIB) ont ete alloues conformement aux
programmes de travail et aux deliberations des reunions
d’arbitrage qui se sont tenues avec les directeurs et
responsables de ces entites.
11 Les Administrateurs ont indique leur desir de contribuer aux efforts de rationalisation des couts de la Banque. Une fois conclu et confirme, les budgetsseraient charges en ligne avec les niveaux convenus
99 La strategie proposee pour la mobilisation des
ressources sera basee sur l’intensification continue des
partenariats en vue de favoriser l’accroissement de la taille
et de l’impact des financements de la BAD et des fonds
fiduciaires en faveur de la transformation de l’Afrique. Pour
favoriser la realisation strategique de cet objectif, le
departement de la mobilisation des ressources et des
financements externes (FRMB) elabore actuellement une
strategie de mobilisation de ressources et de partenariat qui
servira de feuille de route pour la mobilisation de ressources
aupres de sources souveraines et non souveraines, ainsi que
pour la cooperation avec des partenaires strategiques. La
Banque maintiendra ses contacts avec les bailleurs de fonds
habituels, tout en explorant les possibilites de mobilisation
de contributions aupres des bailleurs de fonds emergents
et non habituels, tels que les fondations. La Banque prend
toute la mesure de son role en tant que partenaire de
confiance des PMR, des bailleurs de fonds internationaux
et d’autres parties prenantes. L’avantage comparatif du
Groupe de la Banque repose sur son unique mission et
son mandat pour l’Afrique. La toute prochaine strategie
de mobilisation de ressources et de partenariat, qui
couvrira une periode de cinq ans allant de 2015 a 2019,
visera a positionner le Groupe de la Banque comme
premier canal d’acheminement des financements destines
au developpement de l’Afrique, en ameliorant le niveau, la
portee et la qualite des ressources financieres et non
financieres disponibles pour ses PMR. Cette strategie
consolidera les differents efforts deployes par le Groupe
de la Banque pour mobiliser des financements tant publics
que prives pour des operations de cofinancement et des
initiatives speciales, au titre d’un cadre unique de
mobilisation des ressources, conformement au concept
d’« Une seule Banque ».
100 S’appuyant sur certains elements d’une etude
commandee pour recenser et examiner les opportunites
emergentes a saisir par la Banque dans le domaine du
financement concessionnel du developpement, la future
strategie de la mobilisation de ressources et de partenariat
couvrira notamment l’innovation financiere, le reclassement
et l’avenir de la concessionnalite, a travers la mobilisation des
bailleurs de fonds actuels et nouveaux ; le recours a l’effet
de levier des instruments existants et la mise au point de
nouveaux instruments pour liberer la valeur du capital de la
Banque ; l’introduction d’innovations dans les fonds
fiduciaires de la Banque pour mettre au point de nouveaux
modeles ; et l’instauration de partenariats strategiques non
financiers. Cette strategie sera finalisee et approuvee au plus
tard au premier trimestre 2015.
101 Au 30 septembre 2014, un montant de 127 millions
d’UC etait disponible pour engagement au titre des nouvelles
activites des fonds fiduciaires thematiques (115 millions
d’UC) et des fonds fiduciaires bilateraux (12 millions d’UC).
Parallelement a la strategie de mobilisation de ressources et
de partenariat, FRMB, en consultation avec d’autres unites
organisationnelles, est en train de preparer un document
d’orientation qui guidera les relations de la Banque avec les
entites non souveraines s’interessant au developpement de
l’Afrique. Ce document devrait etre finalise d’ici la fin du
premier trimestre 2015. La periode des trois prochaines
annees (2015-2017) est une grande occasion a saisir par le
Groupe de la Banque pour entreprendre la cartographie des
opportunites actuelles et diversifier la base de ses partenaires
et bailleurs de fonds, de facon a devenir un acteur cle dans
les efforts deployes a l’echelle mondiale pour ameliorer
l’efficacite du developpement et mieux faire entendre la voix
de l’Afrique.
102 Pendant la periode 2015-2017, 535 millions d’UC (soit
195 millions d’UC en 2015, 171 millions d’UC en 2016 et 168
millions d’UC en 2017) devraient etre mis a disposition a
travers les fonds fiduciaires pour financer les couts lies au
personnel charge de l’assistance technique deploye a la
Banque, des projets, des etudes, de la formation et d’autres
activites de renforcement des capacites institutionnelles, ainsi
que d’autres activites d’assistance technique. Les fonds
appuieront egalement des projets, des etudes et d’autres
activites d’assistance technique a entreprendre dans et pour
les PMR et les institutions regionales et sous-regionales. Le
tableau 6 presente un recapitulatif des ressources attendues.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
49
IV. Fonds fiduciaires
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
50
103 Pour les années à venir, il sera nécessaire
d’augmenter les taux d’approbation et de décaissement des
fonds fiduciaires bilatéraux et multilatéraux, afin d’apporter
une contribution significative aux résultats en matière de
développement sur le terrain, à travers le financement de
projets et d’activités de la Banque.
*Affectation annuelle 37% de ressources disponibles pour engagements en 2015, 40% en 2016 et 45% en 2017 **Activités de la Banque 33% de l’allocation annuelle du Fonds fiduciaire*** Activités des PMR 67% de l’allocation annuelle des fonds fiduciaires
Indicateurs clés de performance (KPI)
Niveau des financements
répartis entre ressources
reportées de l’exercice
2014 (en million d’UC)
Nouveaux fonds fiduciaires non liés
mobilisés(bilatéral+multilatéral)
Ressources devant être disponibles pendant
l’exercice2015-17 (Projection)
(en million d’UC)
2015 2016 2017 2015 2016 2017
Fonds fiduciaires multidonateurs non liés 197 88 88 120 179,55 160,53 154,29
Fonds spéciaux bilatéraux non liés 23 2 2 15 15,55 10,65 14,107
Total 220 90 90 135 195,3 171 168,40
* Affectation annuelle des ressources des fonds fiduciaires
72,26 68,47 75,78
** Activités de la Banquefinancées par les res-sources des fonds fidu-ciaires
Personnel d’assistance technique affecté à la Banque 2,17 2,05 2,27
Projets, études et autres activités d’assistance technique liées à l’administrationou aux opérations de la Banque
7,23 6,85 7,58
Formation et autres activités de renforcement de capacités institutionnelles 14,45 13,69 15,16
*** Activités des PMR financées par les ressources des fonds fiduciaires
Projets, études et autres activités d’assistance technique à réaliser dans les PMRet les institutions régionales et sous-régionales ou en leur faveur
48,41 45,88 50,77
Tableau 6 Ressources des fonds fiduciaires disponibles pour 2015-2017
VI. Budget d’e quipement proposé
104 La proposition concernant les depenses
d’equipement pour la periode 2015-2017 s’eleve a 9,3
millions d’UC, dont un budget propose de 6,1 millions d’UC
pour 2015 et des projections de 1,8 million d’UC et de 1,4
million d’UC pour 2016 et 2017, respectivement. Le present
chapitre resume les objectifs de projets et la nature des
depenses d’equipement proposees.
105 Rénovation de la Cité BAD (2,04 millions d’UC).
Le budget initial pour la cite BAD etait de 5,04 millions UC
dont un montant de 0,14 million d’UC transfere au budget
de la renovation de l’immeuble du siege de la Banque
ramenant le budget ajuste a 4.9 millions d’UC. Les 4,9
millions d’UC restants couvriront les couts des travaux
initialement prevus mais ne seront pas suffisants pour
financer les travaux additionnels identifes en 2014 et
consistant en : i) remplacement des groupes electrogenes
(0,34 million d’UC), ii) remplacement des ascenseurs (0,64
million d’UC), iii) travaux de mise aux normes, y compris le
systeme de securite incendie (0,94 million d’UC) et iv)
surpervision des travaux (0,12 million d’UC). La Direction
propose une allocation de 2,04 millions UC a ce projet.
106 Décentralisation (0,56 million d’UC). En 2015, la
Banque prevoit de realiser les investissements necessaires
pour garantir une certaine mobilite pour les activites liees aux
projets et pour un cadre de travail moderne dans les bureaux
exterieurs et les centres de ressources regionaux. Le budget
d’equipement propose au titre de la decentralisation s’etablit
a 0,56 million d’UC, dont : i) 0,40 million d’UC12 pour l’achat
de vehicules dans les bureaux exterieurs du Kenya,
d’Ethiopie, du Soudan, du Nigeria, du Mali, d’Egypte et de
Sierra Leone, ii) 0,10 million pour l’achat de mobilier dans
ces bureaux et (iii) un montant de 0,06 million pour l’achat
d’equipement dans ces memes bureaux.
107 Investissement dans les TIC (3,2 millions d’UC). Les
investissements proposes dans les TIC pour 2015 sont
presentes ci-dessous :
(i) Nouveaux projets TI ne� cessitant des dotations
budge� taires. Un budget de 1,8 million d’UC est propose
pour 2015 en vue de financer de nouveaux projets qui sont
alignes sur les programmes strategiques TI de la Banque
(les programmes majeurs), a savoir : i) le Partenariat pour
des solutions operationnelles ; ii) la Dorsale TI de la BAD ;
iii) la BAD partout ; iv) la Plateforme du savoir pour l’Afrique
; et v) le retour de la Banque a son siege. Une liste detaillee
des dotations au budget d’equipement TI pour 2015-2017
est presentee a l’annexe V-a et V-b.
- BITS 3- Services integres de telecommunications a
large bande (1,5 million d’UC en 2015). Ce projet
s’appuie sur les investissements au titre du projet BITS
au cours des annees anterieures. Il vise a mettre en
place un pole TI et une connectivite a large bande
VSAT13 WAN14 pour la Banque, y compris une
connectivite VSAT dans tous les bureaux exterieurs et
la connectivite terrestre MPLS15 ainsi qu’un canal clair
de reproduction entre les centres de donnees de
SARC et du siege. Son cout total est estime a 1,5
million d’UC.
- MapAfrica (0,1 million d’UC en 2015). Ce projet devrait
consolider les informations sur les initiatives classees
comme fonds fiduciaires et fournir une plateforme a
guichet unique pour la navigation dans ces initiatives
et dans la documentation qui s’y rapporte. Il permettra
de cumuler les donnees sur les differentes initiatives
regroupees dans un tableau approprie par
departement, fonds, secteur, pays et organisation
regionale. Le budget propose pour 2015 est de 0,1
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51
12 Les vehicules sont aussi classes dans la categorie «autres projets».13 Terminal a tres petite fenetre.14Reseau étendu.15Commutation multiprotocole par etiquette.
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52
million d’UC, et celui prevu pour 2016 est de 0,02
million d’UC.
- Archivage du courrier electronique (0,10 million d’UC
en 2015). Ce projet devrait permettre d’augmenter la
capacite de stockage des messages electroniques et
d’aider la Banque a mieux gerer l’archivage du courrier
electronique. Son cout devrait s’elever a 0,15 million
d’UC pendant la duree de vie du projet, comme suit :
0,1 million d’UC en 2015 et une projection de 0,05
million d’UC en 2016.
- Fourniture de services TIC a l’immeuble ZAHRABED
(0,1 million d’UC). Ce montant financera les depenses
TI censees decouler des demandes de services et de
connectivite TI a l’immeuble ZAHRABED, en raison de
sa capacite previsionnelle d’accueillir un plus grand
nombre de membres du personnel, tant pour les
besoins du PCA que pour ceux des activites normales
de la Banque.
(ii) Projets TI en cours necessitant de nouvelles dotations
budgetaires. Un budget de 1,4 millions d’UC est propose
pour faire face au cout additionnel des projets TI en cours
en 2015. Cette proposition est conforme aux propositions
relatives aux depenses d’equipement, contenues dans le
document du plan triennal et budgets 2014-2016.
L’annexe V-b presente une liste de ces projets.
108 Investissements dans la sécurité (3 million d’UC).
En 2015 et au-dela, la priorite de la Direction dans le
domaine de la securite restera le maintien d’un
environnement sain et securise pour le personnel au siege
et dans les bureaux exterieurs. Par ailleurs, le programme de
decentralisation comporte des risques inherents a la
concentration de personnels dans differents lieux
d’affectation. La Direction agit deja pour remedier a cette
situation en prenant des mesures utiles pour proteger le
personnel et les actifs de la Banque. En consequence, la
Banque doit reagir face aux incidents emergents et maintenir
les niveaux de securite requis dans tous ses bureaux. A cet
egard, 0,18 million d’UC seront necessaires en 2015 pour
apporter des ameliorations et acheter de nouveaux systemes
et materiels de securite au siege et dans les bureaux
exterieurs. Par ailleurs, les systemes et materiels anti-
incendie au siege et dans les bureaux exterieurs devraient
couter 0,12 million d’UC.
109 Projections des dépenses d’équipement 2016-
201716: Les projections pour les deux annees s’elevent a 3,2
millions d’UC – 1,8 million d’UC en 2016 et 1,4 million d’UC
en 2017 et comprennent :
i. Dé�centralisation (1,12 million d’UC) : 0,56 million d’UC
chaque annee (2016 et 2017), 0,1 million d’UC etant le
budget projete pour les fournitures de bureaux, 0,4 million
d’UC pour le remplacement de vehicules et 0,06 million
d’UC pour les equipements de bureaux au cours de
chacune de ces deux annees dans les bureaux exterieurs.
De plus, la Direction examine le rapport sur la location,
l’achat ou la construction concernant l’empreinte de la
Banque en terme d’espace dans le bureaux exterieurs. Le
rapport a ete soumis a l’attention de AUFI. La Direction est
actuellement en train de reviser le rapport, prenant en
compte la revue a mi-parcours de la decentralisation et
soumettra bientot au Conseil toute proposition relative aux
depenses d’equipement qui serait necessaire a
l’amelioration du modele de decentralisation.
ii. Projets lié� s aux Technologies de l’Information et de la
Communication (1,24 million d’UC): Le montant total
projete pour les depenses en TIC au cours des deux
prochaines annees comprend 0,74 million d’UC en 2016
et 0,5 million d’UC en 2017.
iii. Investissements et Equipements de Sé� curité (0,24
million d’UC). Ce montant est prevu pour 2016 et prendra
en charge les activites de la Banque dans la gestion des
problemes de securite d’urgence ainsi que la
modernisation des equipements de securite et de
protection incendie selon des normes modernes.
iv. Initiatives Banque verte (0,6 million d’UC) : la mise en
œuvre de plusieurs initiatives pour verdir la Banque est
prevue en 2016 et 2017 et le cout de ces initiatives est
estime a 0,3 million d’UC pour chacune de ces 2 annees.
Il importe de noter que ces projections pourraient etre
revues en 2015 pour prendre en compte des nouvelles
informations et des besoins urgents.
16 Elles sont soumises au Conseil pour information
VII. Conclusion et recommandations
110 Le tableau 7 ci-dessous montre le budget propose
pour 2015, 2016 et 2017. Le budget pour imprevus est de
3 millions ce qui represente 1% du budget administratif. La
Direction invite le Conseil d’administration a examiner le
programme de travail 2015-2017, le budget administratif, le
budget pour imprevus et le budget d’equipement , le budget
de developpement des affaires qui sera reporte de 2014 pour
etre utilise durant l’annee fiscal se terminant le 31 decembre
2015, et a prendre note des projections budgetaires pour
2016 et 2017.
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53
Tableau 7 Budgets proposes (en millions d’UC)
2015 2016 2017
Budget administratif 300,01 304,26 305,33
Budget de développement des affaires qui sera reporté de 2014 5,1817 ND ND
Budget pour imprévus 3,00 3,04 3,05
Budget d’équipement 6,10 1,80 1,36
Fonds fiduciaire et cofinancement 195 171 168
111 Le Conseil d’administration prendra également
note des ressources des fonds fiduciaires et de
cofinancement déjà mobilisées et disponibles en tant que
ressources complémentaires pour le financement d’activités
du programme de travail.
17Cela inclut un montant non affecte de 4,82 millions d'UC plus un montant alloue mais non engage de 0,36 millions d'UC
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Liste des annexes
I Budgets administratifs proposes pour la periode 2015-2017 par element de cout
II Budgets administratifs proposes pour la periode 2015-2017 par centre de cout
III Budgets administratifs et budget d’equipement ajustes du retour au Siege pour la periode 2015-2017
IV Indicateurs de performance cles pour 2015-2017
V-(A) Budgets d’equipement proposes pour la periode 2015-2017
V-(B) Budgets d’equipement proposes pour la periode 2015-2017 : Projet TI en cours necessitant de
nouvelles dotations budgetaires
VI Impact du budget pour le retour au Siege sur le budget administratif et le budget d’equipement
proposes pour la periode 2015-2017
VII Budget administratif pour la Decentralisation
VIII Hypotheses et allocation des depenses administratives, et estimations detaillees du revenu operationnel
et du revenu net
IX(a) Analyse du POI d’OIVP par secteur , departements et domaines prioritaires
IX(b) Analyse du POI d’OSVP par secteur , departements et domaines prioritaires
IX (c) Analyse du POI par departements regionaux
X Liste de centres de cout operationnels et non operationnels
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55
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Annexe
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.36
12
.57
1
.59
14
%
9.0
8
1
.57
1.3
8
12.
02
(0.
55)
-4%
Év
alua
tion
des
opér
atio
ns (O
PEV)
2.6
7
3.2
6
0.9
6
6.8
9
(0.3
5)
-5%
2
.51
3.5
2
0
.84
6.8
7
(0.
03)
0%
Vé
ri�ca
tion
de la
con
form
ité e
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n (C
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0.5
5
0.3
6
0.2
6
1.1
7
(0.0
9)
-7%
0
.52
0.3
7
0
.25
1.1
4
(0.
03)
-2%
Trib
unal
adm
inis
trat
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0.2
7
0.3
2
0.0
7
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5
0.0
8
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0
.25
0.3
6
0
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0.6
9
0
.03
5%
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S et
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13.
15
5.4
9
5.8
6
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0
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2)
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35
5
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6.3
2
24.
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0%
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203.
59
35.3
2
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0
3
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1
(
16.1
3)
-5%
203.
62
37.
23
63.
41
304.
26
4
.25
1%
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
59
Annexe
IIBud
get
adm
inis
trat
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rop
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erio
de 2
01
5-2
01
7 p
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Bud
get p
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016
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201
7
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valeur
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%
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de
travail
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Hau
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valeur
absolue
Hau
sse en
%
BUDGET DES COMPL
EXES
Prog
rammes pays, ré
gion
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RVP)
29.13
4.45
18
.16
51.73
(1.50)
-3%
29.13
3.83
19
.16
52.11
0.38
1%
Dép
arte
men
t rég
iona
ux
10.1
6 0.
91
2.12
13
.19
(0.5
4)
-4%
10
.15
1.07
2.
01
13.2
3 0.
04
0%
Bu
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10.3
4 2.
19
14.4
9 27
.02
(0.6
8)
-2%
10
.34
1.38
15
.58
27.3
0 0.
28
1%
A
cqui
sitio
ns e
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6.40
0.
66
0.95
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00
(0.3
6)
-4%
6.
40
0.58
0.
98
7.95
(0
.05)
-1
%
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ORF
S)
2.24
0.
69
0.60
3.
52
0.08
2%
2.
24
0.80
0.
59
3.62
0.
11
3%
Opé
ratio
ns sectorie
lles (OSV
P)
20.98
5.55
4.39
30
.93
(0.78)
-2%
20.98
5.86
4.32
31
.15
0.22
1%
Infrastruc
ture, SP & in
tégration région
ale (OIVP)
22
.26
8.62
5.13
36
.00
(0.70)
-2%
22.25
8.85
5.19
36
.30
0.29
1%
Gestio
n de
s conn
aissan
ces & re
cherch
e (ECO
N)
5.70
2.24
4.29
12
.24
(0.30)
-2%
5.70
2.23
4.83
12
.76
0.52
4%
Fina
nce (FNVP
) 13
.15
0.79
6.08
20
.02
(0.50)
-2%
13.15
0.76
6.11
20
.02
(0.00)
0%
Services in
stitu
tionn
els (CSV
P)
17.70
1.46
5.97
25
.12
(0.59)
-2%
17.70
1.26
6.09
25
.04
(0.08)
0%
Chief O
peratin
g O"cer (COO)
10.45
2.69
4.10
17
.24
(0.75)
-4%
10.45
2.73
4.07
17
.25
0.01
0%
Secrétariat g
énéral(SEG
L)
6.67
1.33
2.10
10
.11
(0.38)
-4%
6.67
1.22
2.23
10
.12
0.01
0%
Gou
vernan
ce & gestio
n institu
tionn
elle (U
PRST)
15.05
4.26
5.49
24
.80
(0.29)
-1%
15.04
4.86
4.74
24
.64
(0.16)
-1%
Pr
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ence
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APR
1.
51
0.35
0.
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%
1.51
0.
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2.
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(0.1
1)
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45
0.40
0.
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2.84
0.
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15%
1.
45
0.56
0.
45
2.46
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3%
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1.46
0.
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0.39
2.
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0.02
1%
1.
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0.79
0.
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2.
33
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0%
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- 1.37
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Prog
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JP
3.69
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de
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- -
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191.27
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1.49
31
.60
58.13
281.22
1.45
1%
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- -
-
- -
- -
-
- -
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- -
3.78
3.
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0.56
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3.
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tion
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tions
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2.51
3.
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0.84
6.
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(0.0
3)
0%
2.51
3.
59
0.88
6.
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0.11
2%
Véri"
catio
n de
la c
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rmité
et m
édia
tion
(CRM
U)
0.52
0.
37
0.25
1.
14
(0.0
3)
-2%
0.
52
0.37
0.
25
1.14
0.
00
0%
Tr
ibun
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dmin
istr
atif
0.25
0.
36
0.07
0.
69
0.03
5%
0.
25
0.37
0.
07
0.69
0.
00
0%
Total C
ONSEILS et URB
D
Total G
eneral
12.35
5.82
6.32
24
.49
(0.01)
0%
12.35
5.91
5.85
24
.11
(0.39)
-2%
203.62
37
.23
63.41
304.26
4.25
1%
20
3.84
37
.51
63.98
305.33
1.07
0%
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
60
Budget administratif : Le budget administratif du retour au
siege a Abidjan, approuve en 2013, s’elevait a 87,68 millions
d’UC, y compris une marge de 5 % au titre des imprevus.
Au cours de 2014, un montant de 3,86 millions d’UC a ete
transfere du budget pour imprevus au budget d’equipement
pour financer des travaux supplementaires a l’immeuble
siege a Abidjan.
Budget d’e�quipement : En 2013, le budget d’equipement
approuve pour le retour au siege s’etablissait a 29,6 millions
d’UC. En 2014, ce budget est passe a 33,54 millions d’UC,
a la suite du transfert du montant de 3,86 millions d’UC
representant la marge pour imprevus du budget administratif
du retour a Abidjan19. Ce budget etait necessaire pour
financer les couts supplementaires lies a l’achevement des
travaux essentiels et a l’installation du materiel de securite a
l’immeuble siege de la Banque a Abidjan.
Annexe III Budget administratif et budget d’e quipement ajuste s du retour au Sie ge
pour la pe riode 2015-2017
2013 2014 2015 2016 2017 Total
Budget administratif 22,41 58,62 6,65 0 0 87,68
Transferts (sorties) 0 -3,86 0 0 0 -3,86
Total A 22,41 54,76 6,65 0 0 83,82
Budget d’équipement 27,51 1,96 0,21 0 0 29,68
Transferts (entrées) 0 3,86 0 0 0 3,86
Total B 27,51 5,82 0,21 33,54
Total général A+B 49,92 60,58 6,86 0 0 117,36
19 En vertu de l’article 5.6 du Reglement financier, le President peut autoriser des transferts du budget pour imprevus au budget d’equipement et au budget admi-nistratif aux fins qu’il juge necessaires dans l’interet de la Banque, sous reserve que de tels transferts soient portes a l’attention du Conseil d’administration dansle rapport sur l’execution du budget soumis a la session suivant immediatement lesdits transferts.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
61
Annexe IV Budget administratif et budget d’e quipement ajuste s du retour au Sie ge
pour la pe riode 2015-2017
Indicateurs clés de Performance Unité de Mesure
Decembre 2013
Cible 2014 Réalisation Septembre
2014 Cible 2015 Cible 2016 Cible 2017
I - Opérations de "nancement du développement
Financement total du Groupe de la Banque (1)
Million d’UC 4 078, 32 4 335 2 617, 10 4 927 5 227 5 527
Prêts du guichet du secteur public de la BAD Million d’UC 764, 72 1 500 921, 43 1 800 2 000 2 200
Prêts du guichet du secteur privé de la BAD Million d’UC
1 039, 86 1 250 1 125, 46 1 500 1 600 1 700
Financement FAD (a) Million d’UC 2 242, 57 1 560 668, 72 1 602 1 602 1 602
Financement FSN Million d’UC 31, 17 25 11, 49 25 25 25
Capacité de mobilisation de ressources sous forme de co"nancements
Financement arrangé par le guichet du secteur privé de la BAD (Syndication)
Million d’UC 499 500 497, 20 500 600 700
Ressources mobilisées sous forme de co#nancement
Million d’UC 8 899, 7 6 000 13 054, 70 8 000 9 000 10 000
Financement du commerce au titre du guichet du secteur privé de la BAD (fait également partie de la cible de prêts du secteur privé)
Million d’UC
385, 3 500 254 300 360 405
Engagement du guichet du secteur privé de la BAD dans les pays à faible revenu (2)
% 84 50 67 67 67 67
II – Gestion du portefeuille
Projets à risque % 17 <17 14, 40 <14 <14 <13
Opérations supervisées deux fois par an % 57 65 50, 5 65 65 65
Projets gérés par les bureaux extérieurs (a) % 42 50 59 60 60 60
Supervisions pilotées par les bureaux extérieurs (a)
% 43 45 52, 5 55 60 60
Pourcentage de prêts douteux (non souverains uniquement)
% 2, 04 <4 1, 97 <3 <3 <3
Opérations éligibles à l’annulation % 17 <7 20, 9 <7 <7 <7
III – Décaissements
Montant du Groupe de la Banque (3) Million d’UC 3 200, 57 3 840 1 899, 17 3 692 3 824 3 944
Décaissements du guichet du secteur public de la BAD
Million d’UC 918, 48 1 303 523, 40 1 319 1 224 1 225
Décaissements du guichet du secteur privé de la BAD(b)
Million d’UC 578, 92 733 513, 86 842 1 026 1 105
Décaissement du FAD Million d’UC 1 702, 21 1 791 860, 86 1 516 1 556 1 597
Décaissement du FSN Million d’UC 0, 96 13 1, 06 15 18 17
Ratio de décaissement du Groupe de la Banque (investissements uniquement) (4) 23 23 23
Ratio de décaissement du guichet du secteur public de la BAD
% 14 22 12, 37 22 23 23
Ratio de décaissement du guichet du secteur privé de la BAD
% 60 50 35, 59 50 50 50
Ratio de décaissement du FAD % 19 16 12, 40 18 18 18
IV – Documents de stratégie opérationnelle
DSIR Nombre 1 1 3 4 5 5
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
62
Indicateurs clés de Performance Unité de Mesure
Decembre 2013
Cible 2014 Réalisation Septembre
2014 Cible 2015 Cible 2016 Cible 2017
DSP et documents connexes (5) Nombre 25 19 21 27 31 27
Nouvelles EES et documents connexes Nombre 31 25 20 38 43 38
Politiques documents Nombre 3 5 5 5 5 5
RPPP (autonomes) Nombre 8 10 5 26 24 22
V – Produits du savoir économique
Publications (livres documents de travail notes d’information publications phares Rapport annuel de la Banque)
Nombre 172 150 87 133 132 133
Appui à la mesure des résultats et à l’e#cacité des opérations de la Banque en matière de développement (ADOA appui statistique)
Nombre
218 223 101 214 226 238
Développement des capacités et partage du savoir (formation renforcement des capacités statistiques conférences séminaires éminents conférenciers)
Nombre
153 330 303 440 453 457
VI - E"cience du processus
Délai entre l’approbation et la déclaration de l’entrée en vigueur du premier décaissement
Mois
10, 78 10, 98 10, 6 10, 5 10 10
Délai entre l’approbation et l’entrée en vigueur du premier décaissement
Mois
N/D N/D N/D 16 15 14
Délai de l’approbation de projets (de la note conceptuelle à l’approbation)
Mois N/D 6 4, 6 5 5 5
Délai d’acquisition (biens et travaux) Mois
9, 22 8 9, 2 8 8 8
Délai d’acquisition (services) Mois 8, 09 8 8, 6 8 8 8
Établissement à temps des RAP % 87 >95 54 >95 >95 >95
Publication à temps de l’information sur le site web
Jours 2 2 3 2 1 1
Présentation à temps des rapports au Conseil Jours
N/D 10 10 9 9 8
Ratio d’e#cacité (BAD uniquement) (6) % 42, 77 30 37, 17 30 30 30
Ratio du revenu des prêts - secteur-Public (7) % N/D N/D N/D ≥100 ≥100 ≥100
Nouveaux projets dont la conception prend en compte la problématique hommes-femmes (8)
% N/D 83 ≥90 ≥90 ≥93 ≥95
VII - Cross-cutting Areas
Nouveaux DSP dont la conception prend en compte la problématique hommes-femmes (8)
% N/D 83 ≥90 ≥90 ≥93 ≥95
Projets ayant accès au .nancement clima-tique (9) (c)
Nombre 10 9 6 10 12 13
VIII - Ressources humaines (PL)
Personnel professionnel des opérations a:ecté dans les bureaux extérieurs
% 38, 7 40 41, 5 45 50 50
Personnel professionnel des opérations (10) % N/D 70 65, 8 70 70 70
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63
Indicateurs clés de Performance Unité de Mesure
Decembre 2013
Cible 2014 Réalisation Septembre
2014 Cible 2015 Cible 2016 Cible 2017
Proportion de femmes dans le personnel professionnel
% 27, 4 28 26, 7 30 33 35
Proportion de cadres de direction femmes % N/D 28 28, 6 30 32 35
Indice d’engagement des employés 0 (faible) - 100 (élevé)
% N/D 64 N/D 67 70 70
Indice d’e"cacité managériale % N/D 75 N/D 77 80 80
Taux net de vacance de postes (personnel PL en poste et o#res acceptées)
% 5, 9 15 13, 1 10 8 7
Ratio de vacance de postes (personnel PL en poste uniquement postes pourvus par des consultants et sous examen de la direction)
%
7, 9 18 13, 3 10 8 7
IX - Budget et dépenses
Taux d’exécution du budget administratif % 110 98 70 98 98 98
Dépenses des bureaux extérieurs % 14 22 17 22 22 22
Dépenses liées aux opérations (11) % 47 60 52 60 60 60
Ratio de coût &xe (12) % 63 <70 67 <67 <65 <60
Coûts administratifs par 1 million d’UC décaissées
Millier d’UC 90, 65 <87 115, 93 <90 <85 <80
Coûts administratifs par 1 million d’UC de prêt
Millier d’UC 71, 14 <90 84, 13 <85 <82 <80
Exécution du budget d’équipement pour le portefeuille en cours (13)
% 66 50 68, 57 35 40 45
Nouveaux fonds &duciaires non liés (bilaté-raux/multilatéraux)
Million d’UC 72, 18 90 72, 72 90 90 90
Pourcentage de nouveaux fonds &duciaires non liés (bilatéraux/multilatéraux)
% N/D 100 100 100 100 100
Taux d’utilisation des fonds &duciaires %
N/D 35 51, 9 55 60 60
X – KPI des Fonctions de supervision
UNITE DE VERIFICATION DE LA CONFORMITE & MEDIATION (CRMU) (14)
Nombre d’examen de conformité de résolution des problèmes de suivi de formation des activités de sensibilisation et de conseil e#ectuée par année
Nombre
N/D N/D N/D 18 20 20
BUREAU DE L’INTEGRITE & DE L’ETHIQUE D U PERSONNEL (SIEO) (14)
Temps moyen pour conclure des rapports d'enquête
Mois N/D N/D N/D 3 3 3
INTEGRITE ET LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (IACD) (14)
Nombre Rapports d'enquête clôturé dans l'année
Nombre N/D N/D N/D 12 15 19
Bureau de l’Auditeur Génér al (OAGL) (14)
Rapports de véri&cation complétés dans l'année
Nombre N/D N/D N/D 15 15 15
Evaluation Indépendante des Opérations (IDEV) (14)
Ratio des produits d’évaluations prévues livré % N/D N/D N/D 100 100 100
(N/D): Non Disponible a. Englobe également les approbations au niveau du guichet Facilité des états fragiles, b. Décaissements du secteur privé incluent les prises de participationc. Suivi pour OIVP
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
64
(1) Exception faite des concours en faveur des pays pauvres tres endettes (PPTE) et de l’aide speciale de la BAD du FSS du
FSN et d’autres dons,
(2) Exprime en pourcentage de l’ensemble des prets de la BAD au secteur prive,
(3) Les cibles de decaissement de la BAD du FAD et du FSN pour l’annee suivante sont generalement tirees du rapport sur
les projections financieres du 4e trimestre de l’annee en cours,
(4) Decaissements au cours de l’annee en pourcentage du solde non decaisse au debut de l’annee (projets d’investissement
uniquement)
(5) Les DSP et les documents connexes sont les documents de strategie pays axes sur les resultats (DSPAR) les documents
de strategie d’aide conjointe les documents de strategie pays interimaires les revues a mi-parcours des DSP les DSP actualises
et les rapports d’achevement,
(6) Pour la BAD uniquement le ratio des couts d’exploitation au revenu d’exploitation les couts d’exploitation etant egaux aux
depenses de personnel (salaires et avantages) + depenses administratives generales + amortissement des immobilisations ;
et le revenu d’exploitation etant egal au produit net d’interet + charges et commissions nettes + revenus lies au marche,
(7) Cet indicateur a ete introduit a partir de 2015, Il mesure le ratio des revenus de pret du secteur public sur les charges
d’exploitation du secteur public
(8) Pourcentage des nouveaux projets et des nouveaux DSP prevoyant au moins un indicateur de resultats pour la parite
hommes-femmes dans le cadre logique, (9) Nombre de nouveaux projets approuves ayant acces au financement climatique
(tels que le MDP le Fonds pour un developpement vert etc.,),
(10) Pourcentage du personnel PL des operations (personnel PL des trois complexes des operations, d’ECON et d’autres
unites organisationnelles en dehors des complexes des operations (ADB/BD/IF/99/330),
(11) Les operations englobent ORVP OIVP OSVP ECON et des autres unites en dehors de ces complexes operationnels qui
performent a des degres differents des activites operationnelles entre 10 et 100%, le reglement financier releve que : « les
activites operationnels sont les activites de la Banque qui ont un lien direct avec les projets ou programmes de developpement»,
(12) C’est le ratio des depenses reelles et engagés (salaires et avantages) divise par le total des depenses administratives
(13) les depenses reelles seront maintenant reportees en lieu et place des montants alloues comme ce fut le cas precedemment
(14) Ces indicateurs ont ete introduits en 2015
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
65
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66
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14.
Le 17 décembre 2012, le Conseil a approuvé la proposition
de budget pour la mise en œuvre de la feuille de route pour
le retour de la Banque à son siège20. Le montant total de
l’enveloppe approuvée s’établissait à 87,68 millions d’UC,
y compris des imprévus de 5 %. Les montants approuvés
étaient les suivants : 22,41 millions d’UC pour 2013, 58,62
millions d’UC pour 2014 et 6,65 millions d’UC pour 2015.
En 2014, le Conseil a approuvé le transfert de 3,86 millions
d’UC du budget administratif au budget d’équipement en
vue de financer les travaux supplémentaires à l’immeuble
siège à Abidjan. Le tableau a) ci-dessous présente l’impact
du budget pour le retour au siège sur le budget
administratif et le budget d’équipement pour les années
2014 et 2015.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
67
Annexe VI Impact du budget pour le retour au Siège sur le budget administratif et
le budget d’équipement proposés pour la période 2015-2017
Année
Ligne 2013 2014 2015 2016 2017
Total budget administratif PBD 298,26 316,14 300,01 304,26 305,33
Total budget administratif pour le retour au Siège 22,41 54,76 6,65 - -
Total 320,67 370,9 306,66 304,32 305,33
Hausse par rapport au budget administratif de l’année 8 % 17 % 2 %
Tableau (a) Impact sur le budget administratif (montants en millions d’UC)
Le budget d’équipement proposé et approuvé pour le
retour à Abidjan d’un montant total de 29,6 millions d’UC
est réparti ainsi qu’il suit : 27,51 millions d’UC pour 2013,
1,96 million d’UC pour 2014 et 0,21 million d’UC pour
2015. En 2014, 3,86 millions d’UC provenant du budget
administratif pour le retour ont été reçus, ce qui a porté le
total du budget d’équipement à 33,54 millions d’UC. Cette
rallonge budgétaire était nécessaire pour financer
l’achèvement des travaux essentiels et l’installation de
matériels de sécurité au Siège. Le tableau b) ci-dessous
fait ressortir l’impact de ce transfert sur le budget
d’équipement propose pour la période 2015-2016.
Année
Ligne 2013 2014 2015 2016 2017
Total budget administratif PBD 59,39 10,34 6.10 1,84 1,36
Total budget administratif pour le retour au Siège 27,51 5,82 0,21 - -
Total 86,90 16,16 6,31 1,84 1,36
Hausse par rapport au budget administratif de l’année 46 % 60 % 3,28 %
Tableau (b) Impact sur le budget d’équipement (montants en millions d’UC)
20ADB/BD/WP/2012/118/Rev.2/Add.3
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
68
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21 Formation "represente le budget pour la formation interne qui est gere directement par les BE et CRR . La formation interne pour le groupe est organise en interne,est geree par CHRM
22 Autres» se refere aux couts alloues aux BEs et les CRR pour les frais generaux specifiques qui sont geres de maniere centralisee par les unites organisationnellesau HQ par exemple l'assurance, la formation, et l'impression et la reproduction, l'entretien des logiciels informatiques, etc.
23Cout du personnel base aux BEs occupe et les postes vacants dans toutes les BEs, CRR et le bureau de la Tunisie (ORNA)24Cout du personnel base au siege dont les programmes de travail comprennent des activites specifiques des BEs et des CRRs , par exemple, HR-BEs25 Part du total du budget operationnel des activites est derive en utilisant les couts totaux attribues comme operationnelle basee sur la classification de l'annexe 1426 Les donnees sur le budget d’equipement represent les approbations annuelles
Annexe
VII
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Les hypotheses sous-jacentes des estimations du revenu net
du Groupe de la Banque pour la periode 2015-2017 sont
resumees ainsi qu’il suit :
Programme de pre� ts :
Les hypotheses relatives aux prets sont resumees au Tableau
VIII (a)-1 et sont en coherence avec la Strategie decennale
de la Banque (2013-2022). Les approbations de la BAD pour
2014 devraient se chiffrer a environ 2,75 milliards d’UC,
tandis que celles du FAD et du FSN sont de l’ordre de 1,56
milliard d’UC et 25,00 millions d’UC respectivement.
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
69
Annexe VIII (a) Hypothe ses et allocation des de penses administratives, et estimations
de taille es du revenu ope rationnel et du revenu net pour la pe riode 2014-2017
Dé�caissements
Les previsions de decaissement sont basees sur les profils
historiques de decaissement des nouveaux engagements et
les calendriers specifiques des prets signes deja en place,
ajustees pour tenir compte des informations relatives a
l’execution des projets.
Taux de rentabilite�
Le taux de rentabilite des placements de la BAD et du FAD
pour chaque annee est la moyenne ponderee des taux de
rentabilite du portefeuille de placements detenus jusqu’a
echeance et portefeuille de transaction. Pour 2014, les
projections de revenu net tiennent compte des gains/pertes
de valorisation du porte-feuille de placements, la depreciation
des actifs du porte-feuille detenu jusqu’a echeance, ainsi que
des gains/pertes non realises lies a l’evaluation a la juste
valeur des emprunts et des produits derives au 30
septembre 2014, lesquels sont supposes rester inchanges
jusqu’a la fin de l’annee.
Les projections financieres concernant le FAD integrent l’effet
estime de la perte de revenu resultant de l’annulation de la
dette au titre de l’IADM, mais supposent la poursuite de
l’information financiere a vocation speciale. Il est suppose
que la proportion des dons dans les operations du FAD
devrait varier entre 29 % et 34 % pendant la periode.
Charges financiè� res
Les charges financieres comprennent les projections de
charges relatives aux prets existant, calculees sur la base
des soldes exigibles et les taux d’emprunt contractuels, ainsi
que les projections de charges sur les nouveaux emprunts.
Il est suppose que le cout moyen des nouveaux emprunts
devrait rester constant, au taux LIBOR.
Provisionnement
Le provisionnement des pertes liees aux prets BAD et FSN sera
calcule conformement a la norme IAS 39 revisee, qui est entree
en vigueur en 2005. Le FAD presente des etats financiers a
vocation speciale et n’est pas soumis au provisionnement. Les
estimations de provisions pour la BAD supposent que les
emprunteurs en situation de defaut resteront dans cette
situation pendant toute la periode 2015-2017.
Partage de coû� ts
Sur la base des projections des activites operationnelles et
de la taille relative de chaque institution, la formule de partage
de couts pour les depenses communes est presentee au
tableau VIII (a)-2 ci-apres. Le partage des couts entre les
institutions du Groupe de la Banque est effectue sur la base
des regles revisees de partage des couts adoptees par le
Conseil d’administration le 9 novembre 201027.
Tableau VIII (a) Projections de pret du Groupe de la Banque (en millions d’UC)
2014 2015 2016 2017
BAD
Secteur public 1 500 1 800 2 000 2 200
Secteur privé 1 250 1 500 1 600 1 700
Total 2 750 3 300 3 600 3 900
FAD 1 560 1 602 1 602 1 602
FSN 25 25 25 25
27 ADB/BD/WP/2010/Rev.3/Add.1
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
70
Re�partition des de�penses administratives pour 2015
Les depenses administratives budgetisees du Groupe de la
Banque, y compris les couts lies au retour au siege en 2015,
s’elevent a 306,6 millions d’UC pour 2015, a 304,26 millions
d’UC pour 2016 et a 305,33 millions d’UC pour 2017. En
2015, 200,60 millions d’UC seront classes sous la rubrique
des depenses operationnelles, 90,41millions sous celle des
depenses non operationnelles et 15, 65 millions sous la
rubrique des depenses directes29.
A l’aide de la formule de partage de couts approuvee en
2010, ces depenses seront reparties entre les trois
institutions, comme indique ci-dessus. Le tableau VIII (a)-3
ci-apres presente la repartition des depenses administratives
du Groupe de la Banque par institution pour 2015.
Tableau VIII (a)-2 Formule de partage des cou ts entre les institutions du Groupe de la Banque28
Tableau VIII (a)-3 Repartition des depenses administratives du Groupe de la Banque pour 2015 (en millions d’UC)
COMPOSANTE DU BUDGET Budget Total BAD FAD FSN (*)
Total budget des depenses administratives du Groupe de la Banque 306,66
Moins depenses administratives directes 15,65
Sous-total 291,01 85.53 200.31 5.17
Depreciation partagee 10,72 3.15 7.38 0.19
Total depenses partageables 301,73 88.68 207.69 5.36
Plus depenses directes
Depenses administratives directes 15,55 15.40 0.15 0.00
Depreciation non partageable (BAD uniquement) 0,10 0.10 0.00 0.00
Total depenses administratives (base sur la formule de partage de couts 317.38 104.18 207.84 5.36
Total depenses administratives (corrige pour les besoins de l’information financiere)30 317,38 116.45 200.46 0.46
(*) Au cas ou la part des depenses administratives effectives du Groupe de la Banque imputable au FSN depasse 20 % du revenu brut du FSN, le surplus est prisen charge par la BAD.
2014 2015 2016 2017
BAD 31,83 % 29,39% 29,46% 29,78%
FAD 66,54 % 68,83% 68,77% 68,46%
FSN 1,63 % 1,78% 1,77% 1,76%
28Le resultat de la formule de partage de couts presentee dans ce tableau ne met pas en facteur les depenses directes liees a une institution particuliere et la depreciation.
29 Ces depenses sont relatives : i) aux emprunts (0,95 million d’UC), a l’amortissement des locaux (0,10 million d’UC),aux frais de gestion des fonds fiduciaires (1,78million d’UC),aux charges de la banque pour BAD ( 0,69 million d’UC) et aux depenses du secteur prive (11,97 millions d’UC)qui sont directement imputees a laBAD et a la reconstitution du FAD (0,15 million d’UC).
30 Les ajustements effectues pour les besoins de l’information financiere sont composes de l’integralite de la depreciation (10,72 millions d’UC et de l’excedent desdepenses administratives du FSN qui n’excede pas 20% du FSN (4,71 millions d’UC) par rapport a la BAD uniquement
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
71
2014
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00
15
3.41
159.
96
19
6.77
Tableau
VIII (b
)Estimations detaillees du revenu
operationn
el et du revenu
net*pour la periode 2014-2017 (en millions d’UC)
* La somme des composantes peut ne pas e quivaloir au total en raison des ecarts d’arrondis,
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
72
-
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
OFSD OITC ONEC OPSM
30
3 548
2 630
102
669
54 128 -29 407 502
-
5 171
113 140
3 479
49 204 30 -
Infrastructure Gouvernance Intégration Régionale PSD Compétences et Technologies
Annex IX (a) Analyses du POI de OIVP par secteur , departements et domaines prioritaires
-
200
400
600
800
1 000
1 200
OSAN OSGE OSHD OWAS
765
-
241
1 084
85
1 138
267
62 33 -48 63
191
9 16 25 102
150
555
49
Infrastructure Gouvernance Intégration Régionale PSD Compétences et Technologies
Annex IX (b) Analyses du POI de OSVP par secteur , departements et domaines prioritaires
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
73
EARC ORCE ORNA ORNG ORWA SARC
777
1 119
3 390
681 515
2 989
1 042 763
29 111
1 442
496 - -
6 - 10 -
BAD Public BAD PRIVE FAD FSN
Annex IX (c) Analyse du PIO par departement regional
D O C U M E N T D U P L A N G L I S S A N T E T B U D G E T S 2 0 1 5 – 2 0 1 7
74
UNITÉ DE SUPERVISION CODE DE L’UNITÉ ORG.
NOM DE L’UNITÉ ORGANISATIONNELLE Ratio de coûts opérationnels
CSVP CHRM-YP Programme des jeunes professionnels 70 % CSVP CIMM Département des services de TI institutionnels 30 % CSVP CSVP Tout le Complexe CSVP, hormis CIMM 0 % CSVP SCOU Conseil du personnel 0 % ECON ECON Bureau de l’Économiste en chef 70 % FNVP FFCO3 Division du décaissement des prêts 100 % FNVP FFCO4 Division de la comptabilité des prêts 100 %
FNVP FRMB0 Département de la mobilisation des ressources et des $nancements externes 100 %
FNVP FRMB1 Division des institutions étatiques 100 % FNVP FRMB2 Division des institutions non étatiques et internationales 100 % FNVP FTRY4 Division des services techniques $nanciers 100 % FNVP FFCO Département du contrôle $nancier 50 % FNVP FTRY Département de la trésorerie 25 % FNVP FNVP Cabinet du Vice-président FNVP 20 % FNVP FFCO1 Division de la comptabilité et des fonds spéciaux 20 % FNVP FTRY2 Division de la caisse et des comptes courants 20 % FNVP FTRY3 Placements et Salle des marchés 10 % FNVP FFCO2 Division des dépenses administratives 0 % FNVP FFMA Département de la gestion $nancière 0 % FNVP FTRY1 Division des marchés de capitaux et des opérations $nancières 0 % FNVP SRPU Plan de retraite du personnel 0 % FVP/COO ASRO Bureau de représentation en Asie 100 % FVP/COO COBD Département du développement des opérations 100 % FVP/COO OPSC Secrétariat du Comité des opérations 100 % FVP/COO ORQR Département des résultats et du contrôle de la qualité 100 % FVP/COO PECOD Comité permanent de la décentralisation 100 % FVP/COO COSP Département de la stratégie et des politiques opérationnelles 70 % FVP/COO COO V.P. - Chief Operating O)cer 70 % FVP/COO COPM Bureau de gestion de la mise en œuvre et de la performance 50 % FVP/COO APCU Unité du Comité d’appel du personnel 0 % FVP/COO COPB Direction de la programmation et du budget 0 % FVP/COO OMBU Médiateur 0 % FVP/COO SIEO Bureau de l’intégrité et de l’éthique du personnel 0 % GCRO GCRD Département de la gestion des risques de crédit 100 % GRCO GCRO Chef de la gestion des risques du Groupe de la Banque 80 % GCRO GORU Unité de gestion des risques opérationnels 20 % GECL GECL1 Opérations du secteur public, politique et gouvernance 100 % GECL GECL2 Division du secteur privé 100 % GECL GECL Département des services juridiques 50 % GECL GECL3 Division des a*aires $nancières 0 % GECL GECL4 Division des a*aires administratives 0 % OIVP OIVP Complexe OIVP 100 % ORVP ORVP Complexe ORVP 100 % OSVP OSVP Complexe OSVP 100 % SEGL SEGL Secrétariat général 50 % SEGL SGLS Département des services linguistiques 50 % SEGL SGPC Privilèges, immunités et conférences 0 % SEGL SGPC Protocole et services au personnel élu 0 % SEOG SEOG Envoyé spécial pour les questions de genre 50 % UPRST IACD Intégrité et lutte contre la corruption 70 % UPRST OAGL Bureau de l’Auditeur général 50 % UPRST PRST Cabinet du Président 50 % UPRST CERD Département de la communication et des relations extérieures 0 % UPRST DIRA Direction du retour à Abidjan 0 % UPRST SABS Comité d’appel des sanctions 0 % UPRST SANO Bureau des sanctions 0 % UPRST SECU Sécurité 0 % URBD CRMU Unité de véri$cation de la conformité et de médiation 100 % URBD IDEV Direction de l’évaluation indépendante 70 % URBD TRIB Tribunal administratif 0 %
Annexe X Liste des centres de cou ts ope rationnels et non ope rationnels