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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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Vers une supervision bancaire européenne
1
Septembre 2015
PUBLIC
Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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1. Les banques européennes ont renforcé
leurs structures de bilan
2. Les défis des nouvelles réglementations
3. L’exercice récent d’évaluation des bilans
2
Des banques plus solides pour répondre aux
nouvelles exigences réglementaires
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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Source : EBA, Risk Dashboard Q1 2014, KRI n°3 - Tier 1 ratio (excluding hybrid instruments)
1. Les banques européennes ont renforcé leurs structures de bilan
La solvabilité (ratio de fonds propres) s’est améliorée
Un renforcement des fonds propres conjugué à
une baisse des risques pondérés
Un renforcement des fonds propres en
raison d’émissions nouvelles et de la mise
en réserve des résultats
90
95
100
105
110
115
120
125
130
Capital
RWA
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2%
4%
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RB
S
CO
MM
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AN
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BA
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OR
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C
GC
A
UB
S
GC
M
Source : communication financière des banques au 31/12/2013 ; ratio de solvabilité CET1 full CRR/CRD4 pour les banques
européennes / full Bâle III pour les autres banques et EBA, Risk Dashboard Q1 2014, KRI n°3
Des situations relativement comparables entre les
banques européennes et les banques américaines
6%
7%
8%
9%
10%
11%
12%
13%
14%
1er quartile Médiane
3ème quartile Banques françaises
Un positionnement favorable des
banques françaises par rapport à
leurs concurrentes européennes
1. Les banques européennes ont renforcé leurs structures de bilan
Elles se comparent favorablement avec les banques américaines
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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2%
4%
6%
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10%
12%
14%
16%
18%
20%
1er quartile Médiane3ème quartile Banques françaises
Source : EBA, Risk Dashboard Q1 2014, KRI n° 13 - Impaired loans and Past due (>90 days) loans to total loans et
Une situation relativement favorable des banques françaises en termes de taux
d’encours dépréciés et de taux de provisionnement
30%
35%
40%
45%
50%
55%
60%
de
c-0
9
mar
s-1
0
juin
-10
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0
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c-1
0
mar
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1
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-11
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t-1
1
de
c-1
1
mar
s-1
2
juin
-12
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t-1
2
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c-1
2
mar
s-1
3
juin
-13
sep
t-1
3
dé
c-1
3
1er quartile Médiane
3ème quartile Banques françaises
KRI n° 14 - Coverage ratio (specific allowances for loans to total gross impaired loans
1. Les banques européennes ont renforcé leurs structures de bilan
Des encours dépréciés qui progressent
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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Source : EBA, Risk Dashboard Q1 2014, KRI n° 24 – Cost-income ratio
40%
45%
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55%
60%
65%
70%
75%
80%
1er quartile Médiane 3ème quartile Banques françaises
Un coefficient d’exploitation plus élevé pour les banques françaises
1. Les banques européennes ont renforcé leurs structures de bilan
Des coûts d’exploitation qui restent à mieux maitrisés
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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Source : Bloomberg
Les banques de la zone euro présentent un coût du risque relatif supérieur à la
moyenne de l’échantillon ; les banques françaises sont en revanche bien positionnées
1. Les banques européennes ont renforcé leurs structures de bilan
Des coûts du risque parfois importants
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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1er quartile Médiane
3ème quartile Banques Françaises
Une réduction du niveau d’endettement depuis fin
2011 qui concerne toutes les banques ; les
banques françaises présentent un endettement un
peu plus élevé que la médiane
Source : EBA, Risk Dashboard Q1 2014, KRI n° 24 – Debt-to-equity ratio
80%
90%
100%
110%
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130%
140%
150%
160%
Allemagne France ItalieZone euro Espagne Pays-Bas
Une baisse du ratio crédits / dépôts des
agents non financiers, en particulier pour
les banques françaises
1. Les banques européennes ont renforcé leurs structures de bilan
Des structures de refinancement en amélioration
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2. Les défis des nouvelles règlementations
Des réglementations et une supervision renforcées
Nt de l’économie
Crise mexicaine
(1994)
LTCM(1998)
Défaut argentin(2002)
Crise de la dette zone euro(2010-12)
Crise asiatique(1997-98)
Bulle internet(2000)
Crise des subprime(2007-08)
100%
150%
200%
250%
300%
350%
400%
450%
500%
Actifs bancaires totaux / PIBAllemagneFranceItalieEspagnePays-Bas
100%
200%
300%
400%
500%
600%
700%
800%
900%
1000%Actifs bancaires totaux / PIB
Belgique
Irlande
Grèce
Autriche
Portugal
2.1. Des crises récurrentes
2.2. Les banques, acteurs clés du financement de l’économie
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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▪ La crise des subprimes a mis en lumière les limites du développement des
« 3D » (Désintermédiation, Décloisonnement, Déréglementation)1 qui avaient
accompagné l’essor de la mondialisation financière à partir des années 1970.
▪ On assiste depuis quelques années à l’élaboration de nouvelles règles plus
contraignantes et structurées selon deux axes :
➢ « restriction » (encadrement ou prohibition de certaines activités, incompatibilités)
➢ « taxation » (notamment exigences en fonds propres)
▪ Supervision à l’échelle nationale (ACPR, AMF), mais aussi européenne
(EIOPA, EBA, ESMA, et bientôt BCE) et internationale (collèges de
superviseurs),
▪ coordonnée par des instances internationales (BCBS, IAIS, IOSCO) émettant
des « Core Principles », des standards ou des recommandations,
▪ dont la mise en œuvre fait l’objet d’évaluations régulières du FMI (Financial
Sector Assessment Program-FSAP) => Les superviseurs nationaux sont
aussi évalués et contrôlés (Cour des comptes, FMI).
2.3. La finance, un des secteurs économiques les plus régulés…
… et les plus contrôlés / supervisés
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2. Les défis des nouvelles règlementations
Des réglementations et une supervision renforcées
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2.4 Les piliers de l’UBE
Une réglementation unique (« single rule book »)Capital Requirements Regulation (CRR) & Capital Requirements Directive (CRD4) –
26/06/2013
Un mécanisme de supervision
unique
SSM Regulation –15/10/2013
SSM Framework Regulation –16/04/2014
Un mécanisme de résolution
unique
Bank Recovery and Resolution Directive –
15/05/2014SRM Regulation –
15/07/2014
Un système harmonisé de garantie des
dépôts
Deposit GuaranteeScheme Directive –
16/04/2014
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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L’UBE s’inscrit dans la continuité de l’architecture de surveillancemise en place au 1er janvier 2011, avec la création de l’AutoritéBancaire Européenne :
➢ Une coordination renforcée entre superviseurs concernés par lesdifférentes entités d’un même groupe :
• collèges de superviseurs avec décisions conjointes(approbation de modèles, exigence de capital complémentaire)
➢ Une Autorité Bancaire Européenne ayant pour missions de :
• harmoniser la mise en œuvre des directives et normes relativesaux banques,
• augmenter la cohérence des pratiques des autorités decontrôle nationales,
• parfaire la coordination de la supervision des groupesbancaires.
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2.4 Les piliers de l’UBE
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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2.5 Organisation du MSU : une compétence partagée
Agrément
Contrôle prudentiel▪ Respect des exigences prudentielles : fonds
propres, levier, liquidité, grands risques (CRR)
▪ Respect des exigences de gouvernance, gestion
des risques, contrôle interne, rémunérations,
modèles internes (CRD4)
▪ Surveillance sur base consolidée et surveillance
complémentaire des conglomérats financiers
+
▪ Résolution
▪ Loi de séparation
▪ Protection de la clientèle et commercialisation
▪ LCB-FT
▪ Services d’investissements et de paiement
▪ Sociétés de financement
Compétence nationale
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2.6 Gouvernance du MSU
Clé de voûte : le Conseil de surveillance prudentielle
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• Réunions tous les 15 jours
• Procédure de non opposition du
conseil des gouverneurs aux
décisions
• Comité de médiation (1
représentant de chaque Etat
membre – examen des objections
formulées par le Conseil des
gouverneurs à l’encontre de
décisions du Conseil de
surveillance)
• Commission administrative de
réexamen (des décisions à la
demande de la banque ou de la
personne physique concernée)
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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4 nouvelles Directions Générales et un secrétariat (770 EATP env.)
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Surveillance directe des banques importantes
Surveillance indirecte des banques moins importantes
Services horizontaux et spécialisés
Secrétariat du conseil de surveillance
DG I (208) et DG II (195) DG III (80) DG IV (253) (25)
2.7 Organisation des DG MS la BCE
DG I : les 30 groupes les plus
Systémiques
DG II : les autres groupes ou
Banques importantes (90)
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• Joint supervisory team (JST) du groupe : Équipe de contrôle sur pièces européenne
• Équipes de contrôle sur place
Qui ?
• Évaluer le profil de risque (par type de risque) et la situation financière
• Évaluer la gouvernance et la qualité du dispositif de gestion des risques
• Formuler les mesures correctives nécessaires
Quoi ?
• Allocation des tâches décidées par le coordonnateur de la JST : travail conjoint ou délégué en local
• Évaluation des risques
• Dossiers Conseil de surveillance du MSU
• Entretiens
• Examen des rapports d’enquête et suivi des recommandations
• Notes d’analyse
• Coopération hors MSU (dont collèges de superviseurs)
Comment ?
2.8 Les principes généraux de supervision du MSU
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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Repris au niveau européen par CRD IV/CRR
Bâle I1988*
Bâle II2004*
Bâle III2010*
Ratio Cooke
Pilier 1Exigences en
fonds propres
Pilier 2Contrôle interne
Exigences additionnelles en fonds propres
Pilier 3Transparence
Discipline de marché
Risque de crédit
Risque de marché
Risque opérationnel
1 – Couverture des risques
2 – Renforcement de la solvabilité
4 – Encadrement de la liquidité
3 – Diminution du levier
Assurer une meilleure capture de tous les risques
Renforcer la qualité et la quantité de fonds propres
Créer des coussins de capital
Court-terme (LCR)long terme (NSFR)
Compléter le ratio de solvabilité
5 – Limitation de la pro cyclicité
* dates d’adoption des mesures
2.9 D’un système simple…vers un système complexe
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➢ « Paquet CRD IV » : assure la déclinaison européenne des accordsinternationaux « Bâle III » ; comprend :
• Un règlement d’application directe (« CRR ») qui contient les dispositionsrelatives aux normes de gestion (« pilier 1 ») et à la transparencefinancière (« pilier 3 ») ;
• Une directive (« CRD IV ») centrée sur les questions d’agrément, degouvernance, de supervision, d’exigences complémentaires de fondspropres (« pilier 2 »), de coussins de fonds propres, de surveillanceconsolidée, de sanctions et d’échanges d’information.
➢ Ces nouvelles règles sont entrées en vigueur au 1er janvier 2014 (certainesmesures font l’objet d’une période transitoire ou d’une application retardée)
➢ Renforcement des exigences de fonds propres (ratio de levier), de liquidité,de gouvernance
➢ Préparation de standards techniques de réglementation et de mise enœuvre (49 RTS et 26 ITS) par l’EBA, soumis à la Commission européennepour adoption
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2.10 Une réglementation unique
Des exigences prudentielles plus fortes
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1er janvier 2014
1er janvier 2015
1er janvier 2016
1er janvier 2017
1er janvier 2018
1er janvier 2019
CET1 + CC 4 % 4,5 % 5,125 % 5,75 % 6,675 % 7 %
Levier Observation Publication 3 % 3 %
LCR Phase d’observation
60 % (au 01/10/15)
70 % 80 % 100 % 100 %
NSFR Phase d’observation Entrée en vigueur
CET1 = capital + réserves / risques pondérés
avec de nombreux coussins
Levier = Tier 1 (CET1 + add Tier 1) /total de bilan ajusté
LCR = actifs liquides (titres souverains et dépôts BC)
sorties nettes de trésorerie à 30 jours
NSFR = ressources stables
emplois durables
Une mise en œuvre supposée être progressive dans
le temps :
2.10 Des exigences renforcées de fonds propres et de
liquidité/transformation
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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➢ Le renforcement de la gouvernance
▪ Renforcement de la responsabilisation de l’organe de
surveillance : dissociation de l’organe exécutif; disponibilité
suffisante ; missions accrues en matière de suivi des risques
▪ Encadrement des rémunérations (limitation de la part
variable, renforcement du rôle du comité de rémunération,
restrictions en cas d’aide d’Etat)
➢ Le renforcement des pouvoirs des superviseurs
▪ Pouvoirs de sanctions renforcés (pouvoir de sanction des
personnes physiques, harmonisation du plafond de sanction
pécuniaire à 10% du CA…)
➢ Une application à tous les établissements de crédit européens
ainsi qu’aux entreprises d’investissements, et non une application
aux seules banques à dimension internationale
2.10 Une réforme européenne qui va au-delà de Bâle 3
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Examen de la qualité des actifs
(Asset Quality Review - AQR)
Test de résistance
(Stress test)
3.1. Une évaluation de la qualité des actifs, préalable à un stress test
1
2
▪ Évaluation de la qualité des données, des valorisations des
actifs, des classifications des expositions non
performantes, de la valorisation des garanties et des
provisions.
▪ Couverture des expositions aux risques de crédit et de
marché suivant une approche ciblée fondée sur les risques.
▪ Vision, sur la durée, de la capacité des banques à absorber
les chocs en situation de crise.
▪ Test mené en collaboration avec l’Autorité bancaire
européenne.
La nature et le périmètre de l'exercice AQR ont été définis selon une méthodologie
essentiellement conçue au niveau central par le cabinet Oliver Wyman, conseil de la BCE.
La méthodologie du stress test a été définie par l’Autorité bancaire européenne.
3. L’exercice récent d’évaluation des bilans bancaires
2
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3.2. Suite à l’AQR, en % des risques, les banques françaises sont, après
l’Espagne, celles qui ont les ajustements les plus réduits
Ajustements bruts1 liés à l’AQR
Agrégation par pays d’origine de chaque banque
7,6
0,9
0,2
1,6
3,0
0,1
12,0
0,1
0,8
0,0 0,1
1,2
3,8
6,7
0,0
0,70,1
5,6
3,0
0,0%
0,5%
1,0%
1,5%
2,0%
2,5%
3,0%
3,5%
4,0%
0
2
4
6
8
10
12
14
GR CY SI PT
AT
LV IT EE FI
MT SK BE
NL
DE LT IE LU FR ES
Ajustement AQR brut (milliards €)
Ajustement AQR brut (en % des risques pondérés)
1. Ajustement AQR brut sur le capital CET1 avant prise en compte des actifs différés d’impôt et variation afférente des actifs pondérés par le risque (RWA)
Ajustements bruts liés à l’AQR (milliards d’euros)
Zone euro France
Part France
Provisions individuelles 26,7 2,9 11 %
Provisions collectives 16,2 1,3 8 %
CVA 3,1 1,1 35 %
Actifs niveau 3 1,4 0,3 21 %
Total 47,5 5,6 12 %
Une part de la France dans le total des
ajustements inférieure au poids des
banques françaises (30 %) dans le total de
bilan des banques couvertes par l’exercice
3. L’exercice récent d’évaluation des bilans bancaires
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Banque de France – Région Centre - Val de Loire Orléans, le 12 Mai 2015
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3.3. En ajoutant AQR et Stress test, les banques françaises sont parmi
celles qui démontrent la plus grande résistance à l’exercice
Réduction du ratio CET1 par pays (AQR + scénario adverse)
Agrégation par pays d’origine de chaque banque
12%11%
8%7%
6% 6% 6%5%
4% 4% 4% 4%3%
3% 2% 2% 2% 2%
-1%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
SI GR CY
BE IE
MT
PT
LU IT DE
AT FI NL
SK FR LV LT ES EE
Réduction du ratio CET1 (en %)
Moyenne SSM
3. L’exercice récent d’évaluation des bilans bancaires
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Programme 2015- Mise en œuvre des plans de recapitalisation- Évaluation des banques grecques (9,2 Milliards
d’ajustement)- Évaluation complète de neuf banques- Élaboration d’une méthodologie commune- L’harmonisation des options nationales
-
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www. banque-france.fr