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Benoit DesgroseillersDirecteur, Développement des talents, Finance

Montréal

Maryse TétreaultConsultante, Finance Montréal

Luce BlouinDirectrice du développement professionnel

Institut québécois de la planifi cation fi nancière

Alain DeschampsAnalyste au développement des normes de qualifi cation,

Direction de la formation et de la qualifi cationAutorité des marchés fi nanciers (AMF)

François BédardÉconomiste métropolitain, Emploi-Québec

Suzie ÉthierDirectrice à l’administration, CFA Montréal

Roxanne HébertChargée de projets, Coalition pour la promotion

des professions en assurance de dommages

François HouleDirecteur général, Institut de l’assurance du Canada

Gabriel JosephActuaire membre du personnel, éducation

Institut des actuaires du Canada

Jacques LemayProfesseur titulaire, HEC Montréal

Élise MarsolaisDirectrice de la formation

Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec

Nathalie RobinChargée d’études, Direction de la

certifi cation et de l’inscriptionAutorité des marchés fi nanciers (AMF)

Pierre St-LaurentProfesseur titulaire, HEC Montréal

Cynthia ValléeCoordonnatrice des communications, Ordre des CPA

Les campagnes Semaphore

Félix Tanguay

© Finance MontréalDépôt légal, Bibliothèque nationale du Québec, 2015

ISBN: 978-2-9813702-5-9

Depuis bientôt quatre ans, Finance Montréal est présent sur les campus universitaires et collégiaux et auprès de la relève à travers les diverses activités de sa direction Développement des talents. Ces contacts privilégiés avec des milliers d’étudiants, de finissants et de personnes en transition de carrière nous ont confirmé que l’industrie des services financiers suscitait un intérêt et une grande curiosité de la part de ces derniers.Par la même occasion, nous avons rapidement pris connaissance que l’apparente complexité de notre secteur constituait une barrière à l’entrée en profession. Cette méconnaissance de notre industrie, nous comptons y remédier, entre autres à l’aide de ce guide, dont nous comptons faire la promotion à grande échelle.

Nous tenons à remercier toutes les personnes et les organisations qui ont contribué, chacune à leur façon, à la création de ce guide.

Benoit Desgroseillers

Directeur, Développement des talents, Finance Montréal

Finance Montréal, la grappe fi nancière du Québec, a été créée en 2010 par les acteurs du milieu fi nancier, à l’invitation du gouvernement du Québec. Finance Montréal regroupe des banques et des sociétés fi nancières, des instances de l’administration publique (le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal et la Communauté métropolitaine de Montréal), l’Autorité des marchés fi nanciers, ainsi que six universités du Québec.

Finance Montréal s’est donné une double mission : consolider le secteur fi nancier du Québec en stimulant les activités fi nancières à forte valeur ajoutée qui sont stratégiques pour son développement et faire reconnaître Montréal comme une place fi nancière dynamique qui contribue au développement de tout le secteur fi nancier au Québec.

Finance Montréal mise sur une concertation de tous les acteurs du milieu de la fi nance pour assurer :

Un environnement propice aux affaires : l’accessibilité au capitalpour favoriser des initiatives novatrices et la disponibilité d’outils performants;

Un affl ux constant de jeunes diplômés issus d’établissements de hautsavoir;

La stimulation de l’entrepreneuriat fi nancier; L’implantation et la croissance de sociétés fi nancières internationales

au Québec par la promotion de mesures fi scales incitatives dont le crédit d’impôt CFI;

Un environnement compétitif dans le secteur des technologies del’information spécialisées en fi nance;

Le rayonnement du secteur fi nancier sur les scènes locale, nationale etinternationale.

Pour plus d’informations sur les professions et les programmes de formation dans le secteur, consultez la section « carrières » du site Web de Finance Montréal : www.fi nance-montreal.com

Pour plusieurs, le secteur de la fi nance et de l’assurance semble complexe de par sa structure, mais aussi en raison du nombre important d’entreprises et de professions qui le compose. À cela, il faut ajouter la réglementation qui encadre plusieurs de ces carrières et complexifi e les processus d’accès aux professions. Pour les non-initiés, il est est diffi cile de se retrouver parmi toutes les informations disponibles (ex. : parcours académiques, certifi cations professionnelles, permis d’exercice, etc.). Le constat de cette complexité a d’ailleurs fait l’objet d’une recommandation formulée par le Conseil emploi métropole en 2014, lors de la publication du Diagnostic sur l’offre de formation et sur l’adéquation formation-emploi dans le secteur de la fi nance et de l’assurance1. À cette occasion, le Conseil emploi métropole avait insisté sur la nécessité d’élaborer un document qui colligerait et synthétiserait les informations relatives aux différents parcours et conditions d’accès aux professions dans le secteur de la fi nance et de l’assurance.

C’est pour remédier à ce problème que le direction Développement des talents de Finance Montréal, la grappe financière du Québec, a décidé de relever ce défi en créant un Guide d’information sur les parcours d’accès aux professions dans le secteur de la finance et de l’assurance. Ce Guide a pour objectif de démystifier les parcours d’accès à certaines carrières dans ce secteur. Ces informations pourront s’avérer utiles pour les étudiants, les personnes en transition de carrière et les nouveaux arrivants afin de les aider à faire un choix de carrière plus éclairé ou à les intégrer plus facilement sur le marché du travail.

1. Voir ici l’intégralité de ce diagnostic sur le site Web du Conseil emploi métropole, à l’adresse suivante :emploi-metropole.org/ladequation-formation-emploi-dans-le-secteur-de-la-fi nance-et-des-assurances

Ce Guide est composé de fi ches qui synthétisent l’information disponible au sujet de 18 professions sélectionnées dans le secteur de la fi nance et de l’assurance. À cela, nous avons ajouté quelques professions du domaine des technologies de l’information liées au secteur. Dans chaque fi che, vous trouverez les informations suivantes :

1. Une brève description de la profession : des informations sur les tâchesliées à l’emploi et sur le type d’employeurs ;

2. Le cheminement typique : des informations sur le parcours académiquemenant à cette profession ;

3. Le permis d’exercice, la certifi cation professionnelle ou les titres decompétence exigés ou recommandés pour exercer cette profession : desinformations sur les règles encadrant la profession et les permis d’exerciceobligatoires en vertu de la Loi ou les titres professionnels volontairesconsidérés comme des atouts par les employeurs ;

4. Les compétences techniques requises par l’industrie, dont plusieurs sontdéjà enseignées dans le cheminement académique2 ;

5. Des sources d’information supplémentaires, comme des liens vers les sitesdes organismes de réglementation ;

6. Le parcours détaillé d’accès à la profession, qui schématise les différentesétapes menant à la profession.

Bonne lecture !

2. Nous n’avons pas abordé les compétences non techniques (« soft skills ») dans ce document, puisque pourplusieurs de ces professions, il s’agit de compétences similaires, comme des compétences relationnelles, des habiletés en vente, le bilinguisme, le sens de l’éthique, le leadership, la résolution de problèmes, le travail d’équipe, etc. Pour ce qui est des compétences techniques, notez que plusieurs de ces compétences sont déjà intégrées dans les cursus de formation liés à la profession.

L’agent ou le courtier en assurance de dommages joue un rôle de conseiller auprès de la clientèle.Il contacte des clients (ou clients potentiels), principalement par téléphone, et analyse leurs besoins. Il leur offre ensuite des conseils sur le type de produit d’assurance le plus approprié à leur situation et à leurs besoins. Il peut se spécialiser soit dans l’assurance de dommages des particuliers ou dans l’assurance de dommage des entreprises. L’agent d’assurance travaille dans des compagnies d’assurance ou comme représentant indépendant de certaines compagnies d’assurance, tandis que le courtier travaille dans des compagnies de courtage ou peut être associé à d’autres courtiers. Il peut aussi travailler à son compte.

Au Québec, toute personne qui souhaite exercer la profession d’agent ou de courtier en assurance de dommages doit avant tout obtenir un certifi cat délivré par l’Autorité des marchés fi nanciers (AMF). Pour obtenir ce certifi cat, une personne doit satisfaire aux exigences de formation minimale, réussir les examens prescrits et effectuer une période probatoire (stage).

Le certifi cat de représentant en assurance de dommages exige une formation minimale de niveau collégial. Bien que l’obtention d’un diplôme collégial ou universitaire spécifi que pour exercer cette profession ne soit pas obligatoire, l’AMF reconnaît certains programmes spécialisés en assurance comme exigence de formation minimale.

Outre les formations collégiales disponibles menant à un DEC ou une AEC, certains cégeps et organisations, tels que le Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec (RCCAQ), offrent des modules de formation (assurance de dommages pour particuliers ou entreprises) qui préparent les candidats aux examens de l’AMF pour l’obtention du permis d’exercice3.

Agent ou courtier en assurance de dommages Agent ou courtier en assurance de dommages des particuliers Agent ou courtier en assurance de dommages des entreprises

Les agents et courtiers en assurance de dommages sont encadrés par la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) et ont une obligation de formation continue afi n d’assurer la mise à jour de leurs connaissances.

3. Le RCCAQ n’est pas le seul organisme qui offre ce type de formation. Certains cégeps et organismes de formation les offrent aussi.

4. Les personnes désireuses d’accéder à cette profession peuvent choisir le parcours de certifi cation pour la discipline complète ou opter pour l’une descatégories de cette discipline, auquel cas, ces titulaires seront autorisés à agir seulement dans le cas défi ni par la catégorie.

5. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, lesperspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

En plus du permis d’exercice, les agents ou courtiers en assurance de dommages peuvent acquérir des titres professionnels.

La Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) octroie les titres suivants : Courtier d’assurance agréé (C.d’A.A.) Courtier d’assurance associé (C.d’A.Ass.)

L’Institut d’assurance du Canada (IAC), en plus d’offrir des programmes et des cours aux professionnels qui désirent se perfectionner, octroie les titres suivants :

PAA (Professionnel d’assurance agréé) FPAA (Fellow, Professionnel d’assurance agréé)

Le Global Risk Management Institute octroie le titre suivant : CRM (Canadian Risk Management)

Avoir une vaste connaissance des produits d’assurance; Être à l’aise avec les chiffres; Avoir des compétences en vente et développement des affaires; Avoir des connaissances spécialisées dans le secteur d’activité (ex. :

habitation, institutions fi nancières, construction et ingénierie, fabrication et transformation, technologie et médias, agriculture, etc.);

Avoir des connaissances juridiques (ex. : règlements et code civil); Avoir des connaissances informatiques (ex. : outil MS Offi ce, systèmes

informatiques des différents assureurs, etc.).

Voir la profession « Agents et courtiers d’assurance » sur le site Web d’IMTen ligne5 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

AMF : www.lautorite.qc.ca/fr/en-assurances.html Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages :

www.prosdelassurance.ca/ Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) : www.chad.qc.ca/ Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec :

www.rccaq.com/ Institut de l’assurance de dommages du Québec :

www.insuranceinstitute.ca/fr/institutes-and-chapters/Quebec.aspx Institut de l’assurance du Canada : www.insuranceinstitute.ca/ Canadian Risk and Insurance Management Society (CRIMS) :

www.rims.org/ (en anglais seulement) Global Risk Management Institute :

www.rims.org/education/Pages/CRMdesignation.aspx

6. La liste complète des formations et des attestations reconnues par l’AMF est disponible ici : www.lautorite.qc.ca/fr/assurance-de-dommages.html#1

7. Pour une demande de délivrance ou de renouvellement d’un certifi cat de l’AMF, des frais sont à prévoir. Parfois, ces frais sont payés par l’employeur, mais ce n’est pas toujours le cas.

L’assurance de personnes va au-delà de la vente d’assurances, que ce soit à titre indépendant ou au service d’une compagnie d’assurance. L’agent est responsable d’analyser les besoins fi nanciers des clients et de recommander les produits d’assurance capables de répondre à leurs besoins en matière de protection de la vie, de la santé, du revenu et de leurs bénéfi ciaires. Il offre les produits d’un seul assureur. De son côté, le courtier d’assurance offre les produits de plusieurs assureurs. Il aide donc les consommateurs à se procurer de l’assurance au meilleur prix. Une fois qu’il a évalué toutes les informations en main, le courtier part à la recherche des options qui conviendront le mieux aux besoins particuliers de son client. L’agent d’assurance travaille dans des compagnies d’assurance ou comme représentant indépendant de certaines compagnies d’assurance, tandis que le courtier travaille dans des compagnies de courtage ou peut être associé à d’autres courtiers. Il peut aussi travailler à son compte, ce qui lui donne un statut de travailleur autonome.

Au Québec, toute personne qui souhaite exercer la profession d’agent ou de courtier en assurance de personnes doit avant tout obtenir un certifi cat de représentant en assurances délivré par l’Autorité des marchés fi nanciers (AMF). Pour obtenir ce certifi cat, une personne doit satisfaire aux exigences de formation minimale, réussir les examens prescrits et effectuer une période probatoire (stage).

Jusqu’en 2016, le certifi cat de représentant en assurance de personnes exige une formation minimale de niveau collégial. Bien que l’obtention d’un diplôme collégial ou universitaire spécifi que pour exercer cette profession ne soit pas obligatoire, l’AMF reconnaît certains programmes spécialisés en assurance comme exigence de formation minimale. Dès janvier 2016, dans le cadre de l’entrée en vigueur du Programme pancanadien de qualifi cation en assurance de personnes (PQAP), l’AMF exigera la réussite d’une formation spécialisée en assurance de personnes dispensée par des prestataires de cours reconnus.

Conseiller en sécurité fi nancière Représentant en assurance contre les accidents ou la maladie

La Chambre de la sécurité fi nancière octroie les titres suivants : Assureur-vie agréé (AVA) Assureur-vie certifi é (AVC)

Avoir de vastes connaissances des produits d’assurance de personnes; Être à l’aise avec les chiffres; Avoir des compétences en vente et développement des affaires; Avoir des connaissances sur le plan juridique; Avoir des connaissances en fi scalité; Avoir des connaissances en mathématiques fi nancières; Avoir des connaissances en informatique et en bureautique.

Voir la profession « Agents et courtiers d’assurance » sur le site Web d’IMT en ligne8 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

AMF : www.lautorite.qc.ca/fr/en-assurances.html Programme de qualifi cation en assurance de personnes (PQAP) :

www.cisro-ocra.com et www.lautorite.qc.ca/fr/pqap-dpro.html Chambre de la sécurité fi nancière : www.chambresf.com/

8. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

9. Voir les programmes, les cours et les prestataires de cours reconnus par l’AMF : www.lautorite.qc.ca/fr/cours-et-programmes-reconnus.html

10. Avant janvier 2016, les candidats devront réussir 5 examens pour obtenir le certifi cat pour la discipline complète et 3 examens pour la catégorie de discipline, sauf pour la catégorie « assurance contre accidents ou maladie » où l’AMF exige 2 examens. Pour plus d’informations : www.lautorite.qc.ca/fr/pqap-dpro.html.

11. Pour une demande de délivrance ou de renouvellement d’un certifi cat de l’AMF, des frais sont à prévoir. Parfois, ces frais sont payés par l’employeur, mais ce n’est pas toujours le cas.

Comme l’agent ou courtier en assurance de personnes, ce professionnel a pour rôle principal de conseiller la clientèle sur les divers produits et services en assurances répondant le mieux à ses besoins et attentes. Sa pratique est toutefois centrée sur les produits d’assurance collective et de rentes collectives pour des groupes d’employés, notamment les syndicats. L’agent d’assurance travaille dans des compagnies d’assurance ou comme représentant indépendant de certaines compagnies d’assurance, tandis que le courtier travaille dans des compagnies de courtage ou peut être associé à d’autres courtiers. Il peut aussi travailler à son compte, ce qui lui donne un statut de travailleur autonome.

Au Québec, toute personne qui souhaite exercer la profession d’agent ou de courtier en assurance collective de personnes doit obtenir un certifi cat de représentant en assurances délivré par l’Autorité des marchés fi nanciers (AMF). Pour obtenir ce certifi cat, une personne doit satisfaire aux exigences de formation minimale, réussir les examens prescrits et effectuer une période probatoire (stage).

Jusqu’en 2016, le certifi cat de représentant en assurance de personnes exige une formation minimale de niveau collégial. Bien que l’obtention d’un diplôme collégial ou universitaire spécifi que pour exercer cette profession ne soit pas obligatoire, l’AMF reconnaît certains programmes spécialisés en assurance comme exigence de formation minimale. Dès janvier 2016, dans le cadre de l’entrée en vigueur du Programme pancanadien de qualifi cation en assurance de personnes (PQAP), l’AMF exigera la réussite d’une formation spécialisée en assurance de personnes dispensée par des prestataires de cours reconnus.

Conseiller en assurance et rentes collectives Conseiller en régimes d’assurance collective Conseiller en régimes de rentes collectives

12. Les personnes désireuses d’accéder à cette profession peuvent choisir le parcours de certifi cation pour la discipline complète ou opter pour l’une des catégories de cette discipline, auquel cas, ces titulaires seront autorisés à agir seulement dans le cas défi ni par la catégorie.

La Chambre de la sécurité fi nancière octroie le titre suivant pour les personnes qui travaillent dans le secteur des régimes d’assurance collective et des rentes collectives13 :

Conseiller agréé en avantages sociaux (CAAS)

Avoir de vastes connaissances des produits d’assurance de personnes et de rentes de personnes;

Être à l’aise avec les chiffres; Avoir des compétences en vente et développement des affaires; Avoir des connaissances sur le plan juridique; Avoir des connaissances en fi scalité; Avoir des connaissances en mathématiques fi nancières; Avoir des connaissances en informatique et en bureautique.

Voir la profession « Agents et courtiers d’assurance » sur le site Web d’IMT en ligne14 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

AMF : www.lautorite.qc.ca/fr/assurance-collective-de-personnes.html Programme de qualifi cation en assurance de personnes (PQAP) : www.cisro-ocra.com et www.lautorite.qc.ca/fr/pqap-dpro.html Chambre de la sécurité fi nancière : www.chambresf.com/

13. Cette désignation est allouée aux personnes qui réussissent le programme Assurance et rentes collectives de l’Université Laval. Pour plus de détails sur cette désignation, voir : www.chambresf.com/fr/formation/titres-et-designation/designation-caas/

14. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

15. Voir les programmes, les cours et les prestataires de cours reconnus par l’Autorité : www.lautorite.qc.ca/fr/cours-et-programmes-reconnus.html

16. Avant janvier 2016, les candidats doivent réussir 5 examens pour obtenir la certifi cation pour la discipline complète et 3 examens pour la catégorie de discipline. Pour plus d’informations : www.lautorite.qc.ca/fr/pqap-dpro.html

17. Pour une demande de délivrance ou de renouvellement d’un certifi cat de l’AMF, des frais sont à prévoir. Parfois, ces frais sont payés par l’employeur, mais ce n’est pas toujours le cas.

L’expert en règlement de sinistres est l’une des personnes dépêchées sur les lieux d’un sinistre, que ce soit dans le cadre d’un accident, d’un vol, d’un incendie ou d’une catastrophe naturelle. Son rôle est d’examiner les circonstances qui entourent le sinistre en question et de déterminer la valeur des pertes ou des dommages couverts par la police d’assurance et de négocier le règlement des sinistres. Cet expert est désigné par l’assureur afi n qu’il guide les clients au travers des démarches de la réclamation. Il peut se spécialiser dans le domaine de l’expertise en règlement de sinistres en assurance de dommages des particuliers ou en règlement de sinistres en assurance de dommages des entreprises. Il travaille au siège social ou dans des succursales des compagnies d’assurance.

Au Québec, toute personne qui souhaite exercer la profession d’expert en règlement de sinistres doit avant tout obtenir un certifi cat de représentant délivré par l’Autorité des marchés fi nanciers (AMF). Pour obtenir ce certifi cat, une personne doit satisfaire aux exigences de formation minimale18, réussir les examens prescrits et effectuer une période probatoire (stage).

Le certifi cat de représentant en expertise de sinistres exige une formation minimale de niveau collégial. Bien que l’obtention d’un diplôme collégial ou universitaire spécifi que pour exercer cette profession ne soit pas obligatoire, l’AMF reconnaît certains programmes spécialisés en assurance comme exigence de formation minimale pour accéder à la profession.

Titre d’expert en sinistres Expert en sinistre en assurance de dommages des particuliers Expert en sinistre en assurance de dommages des entreprises

18. Les détails sur les exigences minimales de formation sont disponibles à l’adresse suivante : www.lautorite.qc.ca/fr/expertise-reglement-de-sinistres.html#1

19. Les personnes désireuses d’accéder à cette profession peuvent choisir le parcours de certifi cation pour la discipline complète ou opter pour l’une des catégories de cette discipline, auquel cas, ces titulaires seront autorisés à agir seulement dans le cas défi ni par la catégorie.

L’Institut d’assurance du Canada (IAC), en plus d’offrir des programmes et des cours aux professionnels qui désirent se perfectionner, octroie les titres suivants :

PAA (Professionnel d’assurance agréé) FPAA (Fellow, Professionnel d’assurance agréé) CIP (Chartered Insurance Professional)

Avoir des connaissances des méthodes d’enquêtes dans le domaine de l’assurance;

Avoir des connaissances juridiques et de la législation de l’assurance; Détenir une bonne connaissance des produits d’assurance de dommages; Connaître les normes de sécurité et de construction dans les bâtiments; Avoir des connaissances en mathématiques fi nancières; Avoir des connaissances en informatique et en bureautique.

Voir la profession « Experts en sinistres et rédacteurs sinistres » sur le site Web d’IMT en ligne : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

AMF : www.lautorite.qc.ca/fr/en-assurances.html Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages :

www.prosdelassurance.ca/ Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) : www.chad.qc.ca/ Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec :

www.rccaq.com/ Institut de l’assurance de dommages du Québec :

www.insuranceinstitute.ca/fr/institutes-and-chapters/Quebec.aspx Institut de l’assurance du Canada (IAC) : www.insuranceinstitute.ca/

20. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

21. La liste complète des formations ou des attestations reconnues par l’AMF est disponible ici :www.lautorite.qc.ca/fr/expertise-reglement-de-sinistres.html#1

22. Pour une demande de délivrance ou de renouvellement d’un certifi cat de l’AMF, des frais sont à prévoir. Parfois, ces frais sont payés par l’employeur, mais ce n’est pas toujours le cas.

Le souscripteur ou l’analyste de risque dans le domaine de l’assurance est la personne à qui revient la décision d’accepter ou non le risque pour un client. Pour exécuter son travail, le souscripteur analyse les propositions d’assurance qui lui sont soumises par les courtiers ou les agents en assurance. Il analyse le risque en s’appuyant notamment sur les guides de souscription de l’organisation oue la compagnie d’assurancel’entreprise pour laquelle il travaille. Finalement, il souscrit les protections qui correspondent aux biens que les assurés ont à couvrir. Il agit comme personne-ressource, fournissant aux divers intervenants les explications relatives aux garanties, aux produits d’assurance et à la tarifi cation. Il travaille dans des banques, des sociétés de fi ducie, des sociétés d’investissements, des compagnies d’assurances, des gouvernements ou à leur propre compte.

Comme c’est le cas de la plupart des emplois dans le domaine de l’assurance, les employeurs privilégient les candidats ayant une formation spécialisée en assurance (ex. : un DEC en Conseil en assurances et en services fi nanciers ou une AEC en assurance de dommages). Les candidats qui ont déjà quelques années d’expérience dans le domaine de l’assurance ont généralement une longueur d’avance sur les autres.

Contrairement aux professions d’agent ou courtier en assurance de dommage et d’expert en sinistre, la profession de souscripteur ne requiert pas de permis d’exercice de l’AMF puisque le souscripteur n’intervient pas directement avec le public, mais plutôt avec le courtier ou l’agent d’assurance.

Pour se perfectionner, les souscripteurs peuvent acquérir des titres professionnels. L’Institut d’assurance du Canada (IAC), en plus d’offrir des programmes et des cours aux professionnels qui désirent se perfectionner, octroie les titres suivants :

PAA (Professionnel d’assurance agréé) FPAA (Fellow, Professionnel d’assurance agréé)

Le Global Risk Management Institute octroie le titre suivant : CRM (Canadian Risk Management)

Être à l’aise avec les chiffres; Avoir une bonne idée de la concurrence et des produits fi nanciers sur le marché; Avoir des compétences informatiques (Suite Offi ce, Outlook, etc.) dont des systèmes informatiques des

différents assureurs; Avoir des connaissances juridiques; Détenir une spécialité (ex. : résidentiel, commercial, etc.).

Voir la profession « Autres agents fi nanciers23 » sur le site Web d’IMT en ligne24 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) : www.chad.ca Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages :

www.prosdelassurance.ca/fr/souscripteur.html Institut d’assurance du Canada : www.insuranceinstitute.ca Programme PAA :

www.insuranceinstitute.ca/-/media/PDFs/CIP-PDFs/CIPSyllabus20142015FRWEB%20REV%203.pdf

Programme FPAA : www.insuranceinstitute.ca/-/media/PDFs/FCIP_Optimization%20fi les/fpaa-guide-2014-15.pdf

Programme CRM : www.rims.org/education/Pages/CRMdesignation.aspx

23. Les souscripteurs d’obligations sont inclus dans la catégorie « Autres agents fi nanciers » selon la classifi cation nationale des professions (CNP).

24. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

25. Pour connaître ces formations, consultez le site de l’AMF :www.lautorite.qc.ca/fr/assurance-de-dommages.html#1

26. L’Université Laval et l’Université McGill offrent ces cours.

Les actuaires sont des professionnels du monde des affaires qui appliquent les mathématiques aux problèmes fi nanciers. À la croisée de la science appliquée, de la fi nance et du monde des affaires, les actuaires utilisent leurs connaissances spécialisées en mathématiques fi nancières, en statistiques et en théorie des risques afi n de résoudre les problèmes spécifi ques de leurs clients (des entreprises ou des particuliers) pour qu’ils soient mieux préparés face aux imprévus. Les actuaires travaillent la fonction publique, les banques et les sociétés de fi ducie, les compagnies d’assurance, les fi rmes d’experts-conseils en prestations de retraite, etc.

Bien qu’il ne soit pas obligatoire de posséder un diplôme universitaire pour obtenir un permis d’actuaire, plusieurs personnes qui se destinent à cette carrière mènent des études dans des disciplines comme les mathématiques, l’économie, le commerce, la comptabilité, l’administration des affaires ou la fi nance. En général, le programme de baccalauréat spécialisé en actuariat est l’option la plus populaire. Cette formation permet de bien se préparer aux examens obligatoires et même d’être exempté de certains examens actuariels.

Titre de Fellow de l’Institut canadien des actuaires (ICA)27

Avoir une bonne connaissance des outils MS Offi ce; Avoir des connaissances avancées en fonction du domaine d’expertise (ex. : régimes de pension,

d’employés, d’assurance collective, etc.); Détenir des connaissances en gestion des passifs et actifs (Asset Liability Management); Avoir des connaissances juridiques.

Voir la profession « Mathématiciens, statisticiens et actuaires » sur le site Web d’IMT en ligne28 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

ICA : www.cia-ica.ca/fr/accueil SOA : www.soa.org/ (en anglais seulement) CAS : www.casact.org/ (en anglais seulement) Be an Actuary : www.beanactuary.org/ (en anglais seulement)

27. Les examens sont administrés par la Society of Actuaries (SOA) pour la branche reliée aux risques d’assurance vie, aux régimes de retraite, aux assurances collectives et aux risques fi nanciers et la Casualty Actuarial Society (CAS) est responsable de la branche couvrant les incidents, les accidents et les risques divers (IARD).

28. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

29. Les examens à exécuter sont les suivants: FM (Financial Mathematics), MFE (Models for Financial Economics), MLC (Models for Life Contingencies) et C (Construction and Evaluation of Actuarial Models).

30. Les examens à exécuter sont les suivants: FM (Financial Mathematics), MFE (Models for Financial Economics), MLC (Models for Life Contingencies) et C (Construction and Evaluation of Actuarial Models).

L’agent du service à la clientèle du domaine fi nancier a pour tâches de répondre aux demandes de renseignements de la clientèle au sujet des produits et des services offerts par l’institution fi nancière en fonction de ses besoins. Il reçoit aussi les plaintes et les réclamations des clients mécontents en tentant de trouver des solutions afi n de régler leurs problèmes. Il travaille en étroite collaboration avec les conseillers et les planifi cateurs fi nanciers en participant au maintien de la relation d’affaires auprès de la clientèle et en réalisant des activités de soutien à la vente. Parmi ses tâches, on retrouve aussi l’ouverture de comptes, la fi nalisation de la vente de produits et la participation à diverses activités de sollicitation.

Il n’existe pas de parcours académique spécifi que à cette profession. La plupart des institutions fi nancières exigent généralement de leurs futurs agents de détenir un diplôme d’études secondaires. Une attestation d’études collégiales (AEC) d’agent du service à la clientèle (domaine fi nancier) est également une option à envisager. Enfi n, une expérience de quelques années en service à la clientèle constitue un atout important.

Dans certains cas, détenir un permis de représentant en épargne collective délivré par l’Autorité des marchés fi nanciers constitue un atout.

Avoir une bonne maîtrise de l’informatique; Avoir des connaissances linguistiques (français, anglais et une autre langue).

La polyvalence est essentielle, car certaines institutions fi nancières exigent de travailler sur des horaires variables.

Voir la profession « Représentants au service à la clientèle - institutions fi nancières » sur le site Web d’IMT en ligne31 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

31. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

L’analyste en conformité est la personne responsable de faire le suivi des activités d’une entreprise ou d’une institution en vue d’assurer le respect des lois, des règlements, des politiques et des procédures applicables ainsi que le code de déontologie de l’organisation pour laquelle il travaille. Concrètement, il passe en revue les rapports de conformité, il s’assure que les activités de surveillance de la conformité sont transparentes, il prépare des rapports de conformité réglementaire, il signale les problèmes et les écarts en matière de conformité à la direction, il participe aux projets liés à la conformité, etc.

Les personnes qui choisissent cette profession ont généralement un parcours d’études en fi nance, en comptabilité ou dans une discipline connexe, comme le droit.

De manière générale, il n’est pas obligatoire d’avoir un titre professionnel pour exercer la fonction d’analyste, de spécialiste ou de chef en conformité. Toutefois, certains actes de la profession liés à la gestion de portefeuille, à la gestion de fonds d’investissement et à la gestion de portefeuille en dérivés sont régis par la législation sur les valeurs mobilières en vigueur au Canada. L’Autorité des marchés fi nanciers (AMF) est responsable au Québec de faire appliquer cette législation et exige une certifi cation professionnelle pour les personnes désireuses d’être chef de la conformité. Dans ces cas, les travailleurs doivent satisfaire aux exigences de l’AMF pour obtenir les titres suivants :

Chef de la conformité en gestion de portefeuille Chef de la conformité en fonds d’investissement

Chef de la conformité pour le gestionnaire de portefeuille en dérivés

Ces professionnels doivent également s’inscrire auprès de la Base de données nationale d’inscription (BDNI) dans les catégories d’inscription et d’autorisation appropriées, selon leur fonction, leurs tâches de travail, leurs compétences, le type de clients avec lesquels ils transigent ainsi que le type d’instruments fi nanciers (produits) qu’ils traitent.

Le Canadian Securities Institute (CSI) octroie le titre suivant : Certifi cat en conformité des courtiers en valeurs mobilières

Cette certifi cation apporte des connaissances spécialisées sur les enjeux liés à la conformité, les actions à prendre et les répercussions sur les divisions au sein des sociétés de courtage.

Avoir une bonne compréhension des aspects juridiques de la conformité; Avoir une bonne connaissance des valeurs mobilières; Avoir des connaissances approfondies des pratiques de conformité utilisées

en gestion de portefeuille; Avoir une bonne compréhension de divers instruments fi nanciers et de

différentes données fi nancières; Être à l’aise avec les systèmes fi nanciers.

Voir la profession « Directeurs fi nanciers32 » sur le site Web d’IMT en ligne33 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

AMF : www.lautorite.qc.ca/ BDNI : www.nrd.ca/ Institut des Fonds d’investissement du Canada (IFSE) :

www.ifse.ca/ CSI : www.csi.ca/ CCVM : www.csi.ca/student/fr_ca/courses/csi/csc_info.xhtml ADD : www.csi.ca/student/fr_ca/courses/csi/pdo_info.xhtml

32. Les directeurs de la conformité sont inclus dans la catégorie « Directeurs fi nanciers » selon la classifi cation nationale des professions (CNP).

33. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

34. Ce cours peut être offert par le CSI ou l’IFSE. Plus d’informations : www.lautorite.qc.ca/fr/examen-aad.html

35. Ce cours peut être offert par le CSI ou l’IFSE. Plus d’informations : www.lautorite.qc.ca/fr/examen-aad.html

36. Ce cours peut être offert par le CSI ou l’IFSE. Plus d’informations : www.lautorite.qc.ca/fr/examen-aad.html

L’analyste fi nancier a pour rôle principal celui d’interpréter et d’analyser l’information fi nancière, ainsi que celui d’évaluer des sociétés cotées en bourse. Il scrute les informations issues des banques de données de la fi nance ou de la presse et surveille l’évolution des marchés. Il produit des rapports et formule des recommandations aux investisseurs pour que ceux-ci améliorent le rendement de leurs produits fi nanciers. Ces professionnels se retrouvent dans divers établissements privés et publics, tels que les banques, les maisons de courtage, les compagnies d’assurance, les sociétés d’investissements, entreprises manufacturières, les fi rmes de souscripteurs, etc.

Puisqu’il s’agit d’un poste technique, une formation universitaire en fi nance est fortement recommandée. La combinaison d’une formation de premier cycle dans une discipline spécifi que (ex. : ingénierie, droit, comptabilité, géologie, médecine, etc.) et d’un MBA avec une orientation vers la fi nance peut aussi constituer un parcours à envisager pour les personnes désireuses d’accéder à cette profession.

Titre d’analyste fi nancier agréé (CFA - Chartered Financial Analyst) du CFA Institute

Les analystes fi nanciers qui travaillent dans le secteur des valeurs mobilières ont avantage à avoir le titre CFA, non seulement parce qu’il s’agit d’une exigence de l’industrie, mais aussi parce que cette certifi cation constitue une exigence réglementaire de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM). Toutefois, si l’analyste travaille dans une fi rme de gestion de portefeuille, ce titre n’est pas obligatoire.

Outre le titre CFA, certains employeurs peuvent demander le titre CPA pour des postes en analyse comptable ou le titre de planifi cateur fi nancier (Pl. Fin.) pour des postes en planifi cation fi nancière. D’autres titres de compétences peuvent également être exigés, dépendamment du domaine d’activité :

CBV (Chartered Business Valuator) de la Canadian Institute of Chartered Business Valuators; EEE (expert en évaluation d’entreprise) de la Canadian Institute of Chartered Business Valuators; CMC (conseiller en management certifi é) de l’Association canadienne des conseillers en management; É. A. (évaluateur agréé) de l’Ordre des évaluateurs agréés du Québec (OEAQ); CFE (Certifi ed fraud examiner) de l’Association of Certifi ed Fraud Examiners.

Bien connaître les stratégies fi nancières des fi rmes qui lui confi ent des mandats;

Avoir des connaissances spécialisées dans le secteur d’emploi (ex. : institution bancaire, industrie minière, ressources humaines, etc.);

Avoir des connaissances des normes internationales d’information fi nancière (IFRS);

Avoir une bonne connaissance en informatique : outils MS Offi ce, base de données (ex. : ACCESS), logiciels (ex. : Oracle, Vision de Deltek, SAGE ERL, Hyperion, Syteline, etc.) et systèmes comptables fi nanciers ou de gestion (ex. : SAP, Oracle, ERP, Acomba, Consona, etc.).

Voir la profession « Analystes fi nanciers et analystes en placements » sur le site Web d’IMT en ligne37 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

Association CFA Montréal : www.cfamontreal.org/ CFA Institute : www.cfainstitute.org/ OCRCVM : www.ocrcvm.ca/ Canadian Institute of Chartered Business Valuators : www.cicbv.ca/ Association canadienne des conseillers en management : www.camc.com/ Ordre des évaluateurs agréés du Québec (OEAQ) : www.oeaq.qc.ca/ Association of Certifi ed Fraud Examiners : www.acfe.com/

37. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

38. Les exigences d’adhésion au CFA Institute et CFA Montréal sont disponibles à l’adresse suivante : www.cfamontreal.org/admissibilite

Le banquier d’investissement (ou l’analyste en banque d’investissementplus connu sous l’appellation anglaise « Investment Banker ») est un spécialiste qui conseille et accompagne les sociétés qui lui accordent un mandat dans des opérations de fi nancement et des fusions/acquisitions sur le marché des capitaux. Il travaille au sein de banques de fi nancement ou d’investissement.

Il n’existe pas de parcours académique spécifi que à cette profession, bien que, de manière générale, les banquiers d’investissement ont une formation en fi nance ou dans une discipline connexe comme l’administration, la comptabilité ou l’actuariat. L’obtention d’un diplôme de premier cycle dans une discipline (ex. : ingénierie, géologie, droit, etc.) combinée à un MBA ou une maîtrise en fi nance peut aussi constituer un parcours pertinent, en fonction de l’expertise que le candidat souhaite développer.

Il n’y a pas d’exigence réglementaire pour exercer cette profession. À titre d’employé dans une fi rme de courtage en valeurs mobilières, le banquier d’investissement doit obligatoirement s’inscrire à la à la Base de données nationale d’inscription (BDNI)39, en vertu de la législation sur les valeurs mobilières en vigueur au Canada. Ils doivent s’inscrire dans les catégories d’inscription et d’autorisation appropriée selon leur fonction, leurs tâches de travail, leurs compétences, le type de clients avec lesquels ils travailleront ainsi que le type d’instruments fi nanciers (produits) traités dans le cadre de leurs fonctions. Préalablement à l’inscription au registre BDNI, le candidat doit suivre des cours du CSI et réussir les examens associés. Le processus d’inscription se fait une fois que la personne est entrée sur le marché du travail40.

Bien connaître les stratégies fi nancières des fi rmes qui lui confi ent des mandats; Comprendre le fonctionnement du marché des capitaux en ce qui concerne les opérations de

fi nancement et de fusion/acquisition; Avoir de bonnes compétences en présentations d’affaires et de fortes aptitudes pour la communication

et la vente; Avoir des connaissances en informatique : suite Offi ce et logiciels (ex. : MS Project).

39.La BDNI est une base de données Internet qui permet aux sociétés et à leurs représentants œuvrant au Canada de soumettre leurs formulaires d’inscription ou de renouveler leur droit d’exercice.

40. Sauf pour le cours sur les valeurs mobilières au Canada (CCVM) qui peut être suivi pendant la formation universitaire.

CSI Institute : www.csi.ca/student/en_ca/designations/ceqt.xhtml Cours CCVM : www.csi.ca/student/fr_ca/courses/csi/csc_info.xhtml Cours FCI : www.csi.ca/student/fr_ca/courses/csi/ifc_info.xhtml

BDNI : www.nrd.ca/

Le comptable est la personne désignée dans l’organisation pour traiter tous les aspects qui touchent la gestion des ressources fi nancières. C’est lui qui comprend, contrôle et interprète les registres fi nanciers. Parmi ses tâches, il aura à analyser la rentabilité, à produire de l’information utile à la prise de décision, à évaluer l’impact fi nancier de projets ou à déterminer la structure fi scale optimale. Le comptable possédant le titre de CPA auditeur peut également assurer la conformité des états fi nanciers aux principes comptables.

L’auditeur (ou vérifi cateur) a pour principale tâche de prodiguer des conseils aux entreprises ou aux institutions afi n qu’elles améliorent leurs activités et réussissent à atteindre leurs objectifs.C’est par une évaluation systématique, méthodique et rigoureuse des processus de gestion des risques, de contrôle interne et de gouvernance d’entreprise que l’audit participe au renforcement de l’effi cacité des entreprises et des organisations. L’ampleur des tâches de l’auditeur est grande : il peut toucher à tout ce qui concerne l’effi cacité des opérations dans l’entreprise jusqu’à l’investigation de fraudes en passant par la conformité aux lois et règlements.

Les personnes s’orientant vers la comptabilité commencent généralement leurs études universitaires par un baccalauréat en sciences comptables ou en administration des affaires, concentration comptabilité professionnelle. D’autres parcours (ex. : administration, fi nance, mathématiques, etc.) peuvent aussi mener à la comptabilité.

Pour obtenir le titre de CPA, le candidat doit suivre le Programme de formation professionnelle (PFP). Pour cela, il peut opter pour l’une des voies suivantes :

Suivre un programme universitaire de 2e cycle d’une durée de 12 à 16 mois (comportant de 24 à 30 crédits);

Faire le programme national dispensé par l’Ordre des CPA d’une durée de 16 à 24 mois offert en ligne (avec encadrement personnalisé) et à temps partiel par les partenaires universitaires de l’Ordre.

Pour les comptables : Titre de comptable professionnel agréé (CPA)

Pour les auditeurs :

Titre de comptable professionnel agréé auditeur (CPA auditeur)

Il n’est pas obligatoire d’être membre de l’Ordre pour décrocher un emploi dans le domaine de la comptabilité en général. Cependant, le titre de CPA offre aux professionnels d’excellentes perspectives d’emploi en leur permettant notamment d’accéder à des postes décisionnels.

Toutefois, dans le cas des auditeurs, il est obligatoire de détenir le titre de CPA auditeur afi n d’exercer la comptabilité publique. Ainsi, l’auditeur sera en mesure de certifi er des états fi nanciers.

L’Institute of Internal Auditors octroie le titre suivant : CIA (Certifi ed Internal Auditor)

Avoir des connaissances dans un des champs suivants, selon l’intérêt : information fi nancière, audit et certifi cation, comptabilité de gestion, stratégie et gouvernance, fi scalité et fi nance.

Avoir des connaissances en réglementation (ex. : secteur bancaire et fi nancement de l’économie, gestion du capital, etc.) ;

Avoir des connaissances de logiciels spécialisés en audit (ex. : Auto Audit, logiciels GRC [Governance, Risk and Compliance Management], systèmes comptables, etc.) ;

Détenir des connaissances en technologies de l’information (ex. : Formation CISA [Certifi ed Information Systems Auditor]) ;

Avoir des connaissances spécifi ques liées au domaine de travail (ex. : audit interne, gouvernance, fi nance, etc.).

Voir la profession « Vérifi cateurs et comptables » sur le site Web d’IMT en ligne41 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

Ordre des CPA : cpaquebec.ca/ CPA (permis comptabilité publique) :

cpaquebec.ca/devenir-cpa/stage/types-de-stage/permis-de-comptabilite-publique.html

CIA : na.theiia.org/certifi cation/CIA-Certifi cation/Pages/CIA-Certifi cation.aspx

CISA : www.isaca.org/certifi cation/cisa-certifi ed-information-systems-auditor/

41. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

Le courtier est la personne qui accompagne et conseille ses clients dans tous les aspects liés à l’achat, à la vente, à la location d’une propriété ou à la recherche d’une hypothèque immobilière. Le courtier aide les clients à prendre une décision éclairée en tenant compte de leurs besoins et leurs préoccupations. Pour entreprendre sa carrière, le courtier hypothécaire commence par travailler en cabinet de courtage puis, après avoir acquis minimalement trois ans d’expérience, il peut se lancer à son propre compte et avoir le statut de travailleur autonome.

Pour devenir courtier hypothécaire, il est nécessaire de suivre une formation spécifi que au courtage hypothécaire reconnue par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ)42.

Permis de courtage hypothécaire octroyé par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ)

Avoir la capacité de se familiariser avec des centaines de produits hypothécaires, puis de les comparer entre eux pour en faire ressortir les avantages ou les inconvénients;

Gérer un budget et effectuer la tenue de dossiers, de registres et de comptes en règle; Avoir une bonne compréhension des facteurs économiques qui infl uencent le marché de l’immobilier.

Voir la profession « Autres agents fi nanciers43 » sur le site Web d’IMT en ligne44 :imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

OACIQ : www.oaciq.com/

42. Voir ici les établissements d’enseignement et les programmes d’études reconnus par l’OACIQ : www.oaciq.com/fr/pages/etablissements-denseignement-et-programmes-de-formation-reconnus-par-loaciq. Avant 2012, la formation de base n’était pas obligatoire.

43. Les courtiers en hypothèques sont inclus dans la catégorie « Autres agents fi nanciers » selon la classifi cation nationale des professions (CNP).

44. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

Le directeur de compte réalise plusieurs tâches dans le cadre de ses fonctions au sein d’une institution fi nancière. Il a pour mandat de détecter de nouvelles opportunités et de développer la clientèle. En plus d’être un spécialiste du montage fi nancier, le directeur de compte est surtout la personne qui offre un appui et des conseils avisés à la clientèle au sujet de leurs divers projets, que ces derniers soient des particuliers ou des entreprises.

Pour être directeur de compte, il faut avoir une formation universitaire de premier cycle, minimalement, un baccalauréat en administration, en fi nance ou dans une discipline connexe. Certains employeurs exigent une maîtrise liée au secteur. Notons également que ce poste exige un certain nombre d’années d’expérience dans le secteur.

Pour effectuer les tâches liées à ce poste, il n’est pas obligatoire d’avoir un titre professionnel, sauf dans les cas où le professionnel vend des produits fi nanciers. De plus, étant donné que certaines tâches sont liées à la comptabilité ou à l’analyse fi nancière, les employeurs peuvent exiger des certifi cations de CPA (en comptabilité) ou de CFA, de CRM ou de FRM (en analyse fi nancière).

Avoir d’excellentes compétences en développement des affaires; Avoir des compétences en analyse fi nancière; Avoir une bonne connaissance des produits de crédit; Détenir une spécialisation dans son domaine d’intervention (ex. : fi nancement commercial,

redressement et recouvrement, gestion du risque, etc.); Avoir une bonne maîtrise de la suite Offi ce;

Maîtriser des applications en fi nance (ex. : Finance Center, ICOP, GRC Web, Fichier Central, etc.).

Ordre des CPA (titre CPA) : cpaquebec.ca/ CFA Institute (titre CFA) : www.cfainstitute.org/ Global Risk Management Institute (titre CRM) : www.rims.org/education/Pages/CRMdesignation.aspx Global Association of Risk Professionnals (titre FRM) : www.garp.org/

Les économistes se retrouvent un peu partout, tant dans des organismes publics que privés. Dans tous les cas, leurs tâches consistent à effectuer des analyses et des recherches en matière de fi nances publiques ou privées, de conjoncture économique, de politiques économiques et fi scales, et de politiques de fi nancement. Leur rôle central est de conseiller les autorités gouvernementales ou les directions d’entreprise afi n qu’elles prennent des décisions en matière budgétaire. Ils élaborent des modèles afi n d’analyser, d’expliquer et de prévoir les phénomènes et les tendances économiques.

Les personnes qui désirent devenir économistes font généralement des études en sciences économiques. Les employeurs privilégient de plus en plus l’embauche d’économistes ayant une formation de cycles supérieurs (maîtrise ou doctorat). D’autres parcours de formation sont toutefois possibles, comme ceux qui combinent une discipline au baccalauréat (ex. : ingénierie, géologie, sociologie, etc.), puis une formation spécifi que en économie à la maîtrise. L’inverse est aussi possible. Cette combinaison permet de développer une expertise dans un domaine spécifi que.

Avoir une excellente maîtrise du logiciel Excel; Avoir un intérêt pour l’actualité fi nancière, politique et internationale; Posséder de bonnes aptitudes à la synthèse d’informations complexes.

Voir la profession « Économistes, recherchistes et analystes des politiques économiques » sur le site Web d’IMT en ligne : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

Association des économistes québécois : www.economistesquebecois.com/

45. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

Un gestionnaire ou analyste de risque est le professionnel qui surveille et évalue les risques que peut rencontrer une entreprise ou une institution fi nancière, que ce soit des risques de nature fi nancière (risque de taux d’intérêt, de change, de liquidité, etc.) ou non fi nancière (incendie, accident, fraude, etc.). Les membres de l’équipe de gestion des risques doivent alors prendre des mesures correctives visant le contrôle ou la réduction des risques, lorsque jugé nécessaire, et ce, dans le but d’assurer un rendement.

Les gestionnaires ou analystes de risque ont généralement une formation universitaire dans une discipline liée au secteur de la fi nance, comme l’administration des affaires, les mathématiques, l’actuariat ou la fi nance. De plus en plus d’employeurs exigent un diplôme de deuxième cycle.

Il n’est pas nécessaire d’avoir un permis ou un titre professionnel pour être gestionnaire ou analyste de risque. Certains employeurs exigent parfois l’un des titres professionnels suivants :

Titre de Chartered Financial Analyst (CFA) délivré par la CFA Institute Titre de Financial Risk Manager (FRM) délivré par la Global Association of Risk Professionnals (GARP) Titre de Professional Risk Manager (PRM)46 délivré par la Professional Risk Managers’ International

Association (PRMIA)47 48

Un titre d’expert-comptable (CPA) peut également constituer un atout pour certains postes.

Avoir une bonne compréhension du secteur bancaire, notamment de la gestion du risque de crédit et du risque de liquidité;

Avoir de bonnes connaissances en matière de réglementation bancaire; Avoir de bonnes connaissances informatiques : suite Offi ce et logiciels et systèmes de gestion des bases

de données (ex. : Access, SQL Server, etc.); Mettre à jour ses connaissances de façon régulière compte tenu de l’évolution rapide de la nature des

risques.

46. Contrairement au titre CFA, aucun niveau de formation minimale n’est requis pour l’inscription aux programmes FRM ou PRM. Les programmes FRM et PRM sont essentiellement basés sur l’autoapprentissage réalisé à partir de guides mis à la disposition des candidats par les organismes délivrant le titre.

47. Au lieu d’obtenir le titre PRM, il est aussi possible de devenir Associé PRM (Associate PRM Certifi cate). Il s’agit d’un parcours moins exigeant que celui pour l’obtention du titre PRM.

48. Au Canada, le titre PRM semble être le plus recherché, bien qu’au niveau international, le titre FRM semble plus populaire.

Voir la profession « Autres agents fi nanciers49 » sur le site Web d’IMT en ligne50 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

CFA Institute : www.cfainstitute.org/ GARP : www.garp.org/ PRMIA : www.prmia.org/

49. Les analystes en gestion de risques sont inclus dans la catégorie « Économistes, recherchistes et analystes des politiques économiques » selon la classifi cation nationale des professions (CNP).

50. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

51. Les exigences d’adhésion au CFA Institute et CFA Montréal sont disponibles à l’adresse suivante : www.cfamontreal.org/admissibilite

Le rôle principal du gestionnaire de portefeuille consiste à gérer les portefeuilles selon les mandats qui lui sont confi és par les investisseurs. Le gestionnaire de portefeuille travaille dans plusieurs institutions du secteur fi nancier : banques, maisons de courtage en valeurs mobilières, sociétés de fonds d’investissement, fi rmes de gestion de placements et compagnies d’assurance. Dans les cas où le gestionnaire s’adresse à une clientèle de particuliers, celui-ci devra également agir comme conseiller en placement ou planifi cateur fi nancier.

Il n’existe pas de formation spécifi que pour devenir gestionnaire de portefeuille. Le parcours habituel est une formation universitaire en fi nance, puisqu’il s’agit d’une carrière technique. En plus du baccalauréat, certains décrochent un MBA ou une maîtrise en fi nance ou un diplôme dans une discipline connexe.

La gestion de portefeuille dans le domaine des valeurs mobilières est réglementée par l’AMF en vertu de la législation en valeurs mobilières. L’Autorité délègue toutefois à l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) l’encadrement et la réglementation de la conduite des membres qui exercent pour une fi rme de courtiers en placement. En vertu des règles en vigueur, les personnes doivent être enregistrées auprès de la Base de données nationale d’inscription (BDNI) dans les catégories d’inscriptions et d’autorisation appropriées, selon leur fonction, leurs tâches de travail, leurs compétences, le type de clients desservis et le type d’instruments fi nanciers (produits) traités dans le cadre de leurs fonctions. Préalablement, ces candidats doivent suivre des cours offerts par le CSI et réussir une série d’examens.

Outre cette certifi cation, l’industrie de la fi nance exige de plus en plus des gestionnaires de portefeuille qu’ils obtiennent un titre CFA. Ce titre de compétence permet également d’être inscrit comme gestionnaire de portefeuille au Canada.

Avoir des compétences en analyse fi nancière; Avoir une excellente connaissance des marchés et des produits de placement; Connaître le fonctionnement des marchés fi nanciers en rapport avec les tendances macroéconomiques.

Voir la profession « Analystes fi nanciers et analystes en placements52 » sur le site Web d’IMT en ligne53 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

OCRCVM : www.ocrcvm.ca/ BDNI : www.nrd.ca/ CSI Institute : www.csi.ca/

Cours CCVM : www.csi.ca/student/fr_ca/courses/csi/csc_info.xhtml Cours TGP : www.csi.ca/student/fr_ca/courses/csi/imt_info.xhtml Cours MGP : www.csi.ca/student/fr_ca/courses/csi/pmt_info.xhtml Certifi cat de gestionnaire de placements agréé (titre CIM) :

www.csi.ca/student/fr_ca/designations/cim.xhtml

52. Les gestionnaires de portefeuille sont inclus dans la catégorie « Analystes fi nanciers et analystes en placements » selon la classifi cation nationale des professions (CNP).

53. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

54. Les candidats au titre CIM doivent avoir assumé un rôle de gestionnaire de portefeuille au cours de deux des cinq dernières années.

Ce type de gestionnaire de portefeuille s’occupe de la gestion de portefeuilles pour des fonds d’investissement dits alternatifs, aussi appelés « fonds spéculatifs », « fonds d’arbitrage » ou « fonds de couverture »55. Ces fonds incluent notamment les hedge funds, mais aussi les produits dérivés, les fonds immobiliers et les placements dans les devises, les matières premières ou les dettes décotées. Il conseille ses clients investisseurs sur des stratégies de placement à emprunter pour maximiser leur rendement. Il travaille au sein d’institutions fi nancières.

Comme pour le gestionnaire de portefeuille, il n’existe pas de formation spécifi que pour devenir gestionnaire d’investissements alternatifs. Le parcours habituel est une formation universitaire en fi nance, puisqu’il s’agit d’une carrière technique. En plus du baccalauréat, certains décrochent un MBA ou une maîtrise en fi nance ou un diplôme dans une discipline connexe.

La gestion d’investissements alternatifs dans le domaine des valeurs mobilières est réglementée par l’AMF en vertu de la législation en valeurs mobilières, mais l’Autorité délègue à l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) l’encadrement et la réglementation de la conduite des membres qui travaillent pour une fi rme de courtiers en placement. En vertu des règles en vigueur, les personnes doivent être enregistrées auprès de la Base de données nationale d’inscription (BDNI) dans les catégories d’inscriptions et d’autorisation appropriées, selon leur fonction, leurs tâches de travail, leurs compétences, le type de clients desservis ainsi que le type d’instruments fi nanciers (produits) traités dans le cadre de leurs fonctions.

Pour cette expertise, on exige de ces professionnels qu’ils détiennent le titre CAIA (Chartered Alternative Investment Analyst). Pour obtenir ce titre, les candidats doivent suivre le programme CAIA.

55. Les fonds alternatifs concernent toute gestion qui n’est pas dédiée à l’investissement en actions ou en obligations cotées ouvertes au public.

Avoir une grande maîtrise des cadres juridiques et réglementaires en vigueur au pays, mais aussi dans d’autres parties du globe où des sommes seront investies;

Avoir une excellente compréhension des produits dérivés, des positions à découvert, de l’arbitrage;

Avoir des compétences en analyse fi nancière; Avoir une excellente connaissance des marchés et des produits de

placement; Connaître le fonctionnement des marchés fi nanciers en rapport avec les

tendances macroéconomiques.

OCRCVM : www.ocrcvm.ca/ BDNI : www.nrd.ca/ CAIA : www.CAIA.org/ CSI Institute : www.csi.ca/

56. Grâce à un partenariat avec l’Association CAIA, les étudiants de HEC Montréal peuvent recevoir une formation tirée du curriculum que les professionnels de la fi nance étudient en vue de la certifi cation CAIA.

Le négociateur (mieux connu sous son appellation anglaise de « trader ») est un professionnel engagé par une banque, une société de gestion de placements ou une caisse de retraite. Il peut également travailler à son propre compte. Fin connaisseur des aspects techniques du marché, il exécute les opérations de fi nancement de ses clients investisseurs, comme l’achat ou la vente de produits fi nanciers (ex. : actions, obligations…) sur différents marchés des valeurs mobilières.

Le négociateur a habituellement une formation universitaire en fi nance, car il s’agit d’une profession qui requiert des connaissances techniques avancées. D’autres parcours dans des disciplines connexes peuvent également mener à cette profession. Notons qu’il s’agit d’une profession où la personnalité et la capacité à travailler sous pression sont parfois plus importantes que la formation elle-même.

Les négociateurs qui exercent pour un courtier en placement doivent être enregistrés auprès de la Base de données nationale d’inscription (BDNI) en vertu du règlement de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM). Ils doivent s’inscrire dans les catégories d’autorisation et d’autorisation appropriées, ainsi que choisir une catégorie de produits. Pour cela, les négociateurs doivent suivre deux cours du CSI et réussir les examens associés57. Cette démarche se fait une fois sur le marché de l’emploi et non durant la formation académique.

Les négociateurs doivent ensuite se spécialiser dans un marché en particulier (ex. : marché des capitaux, monétaire, des actions, des obligations des dérivés, etc.). Certaines certifi cations peuvent être associées à ces spécialisations.

Avoir une très bonne maîtrise du fonctionnement des marchés et être à jour en ce qui concerne les tendances du marché;

Être capable de réaliser des opérations complexes dans des environnements volatiles et sous la contrainte du temps;

Avoir une compréhension approfondie de la réglementation qui régit les maisons de courtage et les bourses ainsi que de leur mode de fonctionnement.

57. Ces cours sont inclus dans une formation qui mène à l’obtention d’un certifi cat en négociation et vente d’actions. Il s’agit d’une formation de 400 heures incluant 5 cours. La formation est suivie de 4 examens et un test en ligne (questions à choix multiples).

Voir la profession « Agents en valeurs, agents en placements et négociateurs en valeurs58 » sur le site Web d’IMT en ligne59 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

OCRCVM : www.ocrcvm.ca/ BDNI : www.nrd.ca/ CSI Institute : www.csi.ca/

CCVM : www.csi.ca/student/fr_ca/courses/csi/csc_info.xhtml TTC : www.csi.ca/student/en_ca/courses/csi/ttc_info.xhtml (en anglais

seulement) Certifi cat en négociation et en vente d’actions du CSI :

www.csi.ca/student/en_ca/designations/ceqt_info.xhtml(en anglais seulement)

58. Les négociateurs sont inclus dans la catégorie « Agents en valeurs, agents en placements et négociateurs en valeurs » selon la classifi cation nationale des professions (CNP).

59. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

Le planifi cateur fi nancier est un professionnel qui œuvre dans le domaine des fi nances personnelles. Son rôle est d’analyser les différents aspects de la situation fi nancière du client et d’élaborer, en conséquence, un plan d’action personnalisé (ou référer, au besoin, à d’autres spécialistes). Il aide par le fait même son client à préciser ses objectifs fi nanciers personnels et à les atteindre.

Pour devenir planifi cateur fi nancier, deux cheminements sont possibles  : le cheminement académique ou l’équivalence de formation. Dans les deux cas, le candidat doit suivre le cours de formation professionnelle de l’Institut québécois de la planifi cation fi nancière (IQPF) et réussir l’examen correspondant à la formation. Une fois diplômé de l’Institut, le candidat est autorisé à présenter une demande de certifi cat auprès de l’AMF pour obtenir le titre de planifi cateur fi nancier (Pl. Fin.) et exercer dans ce domaine. Si le candidat est membre d’un ordre professionnel ayant conclu une convention avec l’AMF, il n’a pas à faire une demande auprès de l’Autorité60.

Titre de planifi cateur fi nancier (Pl. Fin.) de l’Institut québécois de la planifi cation fi nancière (IQPF)

Selon les endroits où le planifi cateur fi nancier exerce sa profession, son employeur peut également exiger d’autres compétences, permis ou formation, comme le cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM) du CSI Institute. Il peut aussi exiger l’obtention d’un permis en vigueur de l’AMF pour la discipline « courtage en épargne collective » en plus de celle en planifi cation fi nancière ou un permis valide pour la vente de fonds communs de placement (titre de l’Institut des Fonds d’investissement du Canada [IFIC]).

Avoir de l’expérience en gestion de portefeuille et en placement; Avoir des compétences informatiques; Avoir une forte expérience en développement des affaires et en vente; Avoir des connaissances relatives aux politiques, lois et normes concernant les produits et services

offerts; Acquérir une expertise dans le domaine d’emploi (ex. : fi scalité, gestion du patrimoine, placement de

retraite, etc.).

60. Les membres de l’Ordre des administrateurs agréés du Québec et de l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec qui sont titulaires d’un diplôme de planifi cateur fi nancier décerné par l’IQPF sont autorisés à utiliser le titre de planifi cateur fi nancier.

Voir la profession « Autres agents fi nanciers61 » sur le site Web d’IMT en ligne62 : imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/

IQPF : www.iqpf.org/ CSI Institute : www.csi.ca/ IFIC : www.ifse.ca/

61. Les planifi cateurs fi nanciers sont inclus dans la catégorie « Autres agents fi nanciers » selon la classifi cation nationale des professions (CNP).

62. Sur le site d’IMT en ligne, on retrouve des informations sur cette profession, comme la nature du travail, les perspectives d’emploi, les programmes de formation liés, le salaire, etc.

63. Pour plus d’informations sur le Programme, voir : www.iqpf.org/futuretudiant/programme-executif.fr.html

64. Pour plus de détails sur la validité de l’examen, voir : www.lautorite.qc.ca/fr/en-planifi cation-fi nanciere.html#1

L’expansion des technologies Web et leur utilisation accrue tant par le personnel que par les usagers des services du secteur fi nancier exigent des organisations et des entreprises qu’elles recrutent du personnel capable de gérer ces nouvelles réalités. En effet, la gestion de grands fl ux d’informations, la croissance de la mobilité, les risques à la sécurité des données sont quelques-uns des phénomènes avec lesquels doivent composer les entreprises. Pour faire face à ces défi s, plusieurs professions en technologies de l’information (TI) appliquées au secteur fi nancier gagnent en popularité.

Le parcours pour accéder à ces professions est sensiblement le même. Le candidat doit avoir un diplôme d’études collégiales (DEC) en techniques de l’informatique ou un baccalauréat en sciences de l’informatique, en génie informatique, en génie logiciel ou en informatique de gestion. Dans certains cas, une maitrise constitue un atout. Pour certains emplois, cumuler quelques années d’expérience dans le domaine des technologies de l’information et avoir une expérience pertinente dans le type d’activité spécifi que à l’entreprise sont exigés par l’employeur. Ajouté à cela, certains employeurs peuvent demander une certifi cation qui confi rme la maîtrise d’une technologie précise. La connaissance de certains logiciels peut aussi être exigée par certains employeurs.

Aussi connu sous le nom de « chargé de projet en informatique », il veille tout d’abord à la planifi cation et au contrôle des projets en TI. Son rôle est de faire la liaison entre les dirigeants de l’organisation ou l’entreprise avec qui il détermine les besoins en matière de technologies de l’information, et les membres de son équipe TI, qu’il dirige en vue de la réalisation des différents projets mis sur pied. Concrètement, il peut déterminer si son employeur doit augmenter ses ressources en systèmes d’information et élaborer un plan d’action en conséquence.

Aussi connu sous le nom de gestionnaire des systèmes d’information, ce professionnel s’occupe de gérer toutes les ressources requises liées au bon fonctionnement des services et des systèmes informatiques, de leur conception à leur livraison. Parmi ses responsabilités, il peut être aussi appelé à analyser, à mettre en œuvre, à exploiter et à assurer la gestion des logiciels, des TIC, des réseaux et des systèmes informatiques, ainsi qu’à concevoir et produire des tests à effectuer sur les systèmes informatiques.

L’analyste BI effectue à l’aide de systèmes qu’il aura implantés la collecte massive de données numériques et le stockage de celles-ci. Son rôle principal est l’exploitation et la compréhension des bases de données desquelles sera extraite l’information nécessaire à la prise de décision par l’entreprise.

Le « Data Scientist » est en quelque sorte un « chercheur de trésor » : il fait de l’exploration de données (« Data mining »). Il a pour tâche d’analyser de grands fl ux de données (« Big Data »), sans nécessairement se limiter aux données internes de l’organisation ou de l’entreprise pour laquelle il travaille, et d’y dégager des informations pertinentes, comme des tendances de l’industrie.

Ce professionnel est responsable de la sécurité informatique au sein d’une organisation ou d’une entreprise. Il veille à ce que les installations des programmes et des logiciels de même que les recommandations faites aux utilisateurs soient conformes aux normes, aux standards et aux audits concernant la sécurité. Il peut aussi être appelé à tester et à vérifi er des appareils et des instructions mis en place pour assurer la sécurité des systèmes d’informations. L’analyste en sécurité participe aussi activement au développement, à la mise en place et à la réalisation des stratégies en matière de sécurité et de gestion des risques dans les institutions fi nancières, par exemple.

Aussi appelé « spécialiste de l’architecture des systèmes de réseaux », ce professionnel conçoit l’architecture d’un système et de l’organisation de ses fonctions. Il travaille en étroite collaboration avec les chefs de projets, les équipes de développement et les clients afi n d’élaborer des logiciels, du matériel et des structures. Il doit analyser le système en place et élaborer un plan de développement ou d’intégration, puis d’information et ensuite, conseiller la direction sur les conséquences technologiques et organisationnelles du nouveau système d’information.

Le programmeur analyse les besoins du client et propose des solutions technologiques pour optimiser les services offerts. Il conçoit, développe et maintient ces solutions en fonction du cadre de développement et l’architecture en place dans l’organisation ou l’entreprise. Les développeurs écrivent, modifi ent, intègrent et mettent à l’essai le code informatique pour des applications Internet et d’autres outils Web requis dans le secteur de la fi nance.