37
N°220 - 4ème trim. - 2018 Vie de chien Revue d'information canine et des professions connexes info Cette revue est reconnue officiellement par le Service Pubilic de Wallonie Faites de votre passion canine votre vie ! Cabochard... Chien de race : la poule aux oeufs d’or pour les éleveurs La vision du chien Dites-moi Docteur à propos de santé ! Chatouille ou gratouille ? L’Agility pour tous Quelles sont les exigences pour devenir un bon conducteur en “Agility” Les problèmes à l’entraînement d’Agility Chien courant grec Sujet du dossier de janvier: Préparation à l’éducation canine

Vie de chien n∞220.qxp Vie de chien de chien n220.pdfcomportement et ce, à travers des exercices qu’on travaille à l’entraînement. Je souhaite donc vous apprendre que le meilleur

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • N°220 - 4ème trim. - 2018

    Vie de chienRevue d ' i n f o rma t i on can ine e t des p ro fess ions connexes i n f o

    Cette revue est reconnue officiellement par le Service Pubilic de Wallonie

    Faites de votre passion canine votre vie !Cabochard... Chien de race :la poule aux oeufs d’or pour les éleveurs

    La vision du chien

    Dites-moi Docteur à propos de santé !Chatouille ou gratouille ?

    L’Agility pour tous

    Quelles sont les exigencespour devenir un bonconducteur en “Agility”

    Les problèmesà l’entraînementd’Agility

    Chien courant grec Sujet du dossier de janvier:Préparation à l’éducation canine

  • Edito

    Pour quoi et pour qui des coursaux propriétaires ? A quoi cela sert-il d’étudier le comportement du chien? A quoi cela sert-il d’étudier l’extérieur et l’intérieur

    du chien ? Qui peut participer à ces cours ? Qui souhaite éduquer son chiende famille ? Ces différentes questions résument bien le malaise que nousressentons avec nos chiens. Bien des gens ignorent tout de l’apprentissageà l’éducation du chien de famille.

    Il faut savoir que les instructeurs de certains clubs canins sont béné-voles. D’autres sont des gens qui vont gagner leur vie avec le chien, toutcomme les psychologues ou autres psy du comportement qui se font payer65 € de l’heure, Mais le monde change ! Le brevet d’instructeur est unique-ment un brevet «sportif» et non pas un diplôme de comportementaliste,d’éthologue, de psychologue canin, et j’en passe...

    A propos des cours, en ce qui concerne l’éthologie et la cynologie, jesouhaite préciser que ces deux matières sont très importantes pour toutepersonne, propriétaire ou amateur, qui souhaite mieux comprendre, commu-niquer et travailler avec son chien.

    L’éthologie, grand mot, dont on parle de plus en plus ces dernierstemps, est une branche des sciences naturelles qui étudie le comportementde l’animal dans son milieu. Mais il ne faut pas se tromper entre les coursqui intéressent les sportifs, les utilisateurs de concours et les vétérinaires.L’éthologie fait d’ailleurs partie des cours de vétérinaire, tandis que ce qu’onétudie dans les cours est un large aperçu du comportement du chien. Uneerreur que l’on commet souvent quand on observe le comportement duchien c’est de vouloir à tout prix l’«humaniser» (anthropomorphisme), c’est-à-dire de vouloir donner une interprétation en fonction de ce que l’on est et dece que l’on pense en lui attribuant des intentions ou des désirs «typiquementhumains». On peut aussi constater des attitudes, propres généralement àdes chiens qui vivent intimement dans nos foyers, dans notre milieu ou dansnotre environnement et qui sont très rapprochées de notre comportement.(mimétisme)

    Après 25 ans consacrés à ces cours je me suis rendu compte qu’onpeut interpréter certaines de ces réactions et les adapter dans un meilleurcomportement et ce, à travers des exercices qu’on travaille à l’entraînement.Je souhaite donc vous apprendre que le meilleur travail avec le chien est des’entraîner ensemble positivement. Vous apprendrez donc le renforcementpositif, l’habituation, la déshabituation, la félicitation (stimuli positif), etc. Vousapprendrez que ce n’est pas lorsque le chien a 6 ou 8 mois qu’on tente dele socialiser mais bien lorsqu’il a 10 semaines (selon la race). Les premièressemaines de sa vie sont les plus significatives car ce sont les phases d’éveil,de transition, de jeu, de socialisation et de travail.

    Les méthodes, le temps, la façon de vivre ont évolué et il est grandtemps qu’une école canine familiale puisse mettre en évidence ces procé-dés d’apprentissage et surtout faire comprendre à tout acheteur d’un chienqu’il importe avant tout d’éduquer le chiot en classe maternelle, afin qu’ilpuisse lui aussi, faire d’autres écoles.

    J.J.

    SommairePage 2 «Le billet du Rédacteur - Sommaire»Page 3 à 10 «Cabochard... chien de race» - «La vision du chien» - «Dites-moi Docteur»Page 11 à 31 «L’agility pour tous» - «Les problèmes à l’entraînement d’agility»Page 32 à 37 «Standard du chien courant grec (Hellinikos Ichnilatis)»

    Vie de chienRevue d'information

    canine et desprofessions connexes

    Rédaction & administrationToute correspondance :

    6ème Avenue, 496001 MarcinelleTél. 071 / 43.48.46Fax. 071 / 43.48.07

    e-mail: [email protected]

    http://www.viedechien.com

    La reproduction destextes, rubriques, illustrationsdu mensuel "Vie de chien..."est interdite. La reproductionet l'adaptation (textes et illus-trations) des annoncescréées par "Vie de chien..."sont également interdites.

    Les manuscrits, pho-tos, illustrations, textes, docu-ments ne sont pas rendus,sauf demande et accordsécrits. "Vie de chien..." a ledroit de refuser toute publicitéet texte sans avoir à justifierles motifs de sa décision.

    Le contenu desannonces et offres publici-taires paraissent sous l'en-tière responsabilité desannonceurs (sauf erreur ouomission).

    Abonnements4 numéros par an

    pour 15,00€payable avant expédition

    à l’ING - BIC : BBRUBEBBIBAN : BE93 3600 1117 0867

    RédactionJ. Jacques - D. TomasiP. Coppens, Vétérinaire

    «Info Bouvier des Flandres»Franck Mathias

    Composition & Graphisme

    LOCOMAT REPRO SERVICE

    Photos et imageswww.google.be

    Editeur responsableCLAUDE JACQUES6ÈME AVENUE, 49

    B6001 MARCINELLE

  • Cabochard...Chien de race : la poule aux œufs d’or pourles éleveurs

    Une cinquantaine dechiens dans un élevage-pen-sion en Belgique. Ils sont entas-sés les uns sur les autres, élevés en batterie...comme de vulgaires poulets ! Parmi ces bêtesdestinées à nous tenir compagnie, on retrouveune trentaine de femelles. Elles ont des portéestous les six mois : du travail à la chaîne ! Parmices chiens que l’on fait se reproduire commedes lapins, certains sont de pure race, d’autresont des origines douteuses.

    On nous raconte que cet éleveur fait for-tune en vendant ses chiots. Pour les écouler surle marché, il a fait appel à la complicité d’un éle-veur-marchand, détenteur d’un permis possé-dant un affixe qui lui permet d’obtenir des pedi-grees. Les deux hommes s’entendent commelarrons en foire pour exploiter ce filon des chiensde race.

    Sur chaque bête, le profit réalisé s’élèveà plusieurs centaines d’euros.

    Sur l’année, l’éleveur en question vendune race de chiens enregistrée à la sociétéCynologique. Avec pedigree il vend le chiot 850€, sans pedigree 600 € et un bâtard de cetterace 250 €. Il renseigne une à deux nichées surl’année.

    Des éleveurs notoires opèrent ainsi illé-galement dans le monde canin. Ils ont trouvédans ce commerce des chiens de race uneaubaine, un véritable filon qui rapporte gros ettrès rapidement. En effet, les races de chiensqui ont la cote et qui sont recherchées par lesamateurs coûtent les yeux de la tête.

    Voici quelques chiffres : un bergerallemand de deux mois se vend à1.600 €, un Rottweiler à 1.250 €,un Labrador coûte entre 850 et

    1.300 € Certains éleveurs visent plushaut et proposent un Chihuahua à 2.500 € etsans papier à 1.000 €

    Que de profits par chien !«La plupart de ces éleveurs gagnent bien leurvie». «Ceux qui exploitent de véritables minesd’or, ce sont ceux qui travaillent au noir. Ilsreprésentent un véritable danger pour tous lesvrais éleveurs».

    Ils peuvent acheter un chien à 250 € etvous le vendre à 500 € et plus. J’ai constaté devisu une telle transaction. J’ai été choqué, d’au-tant plus que l’état de santé du chien laissait àdésirer.»

    3

    Clochard ou Cabochard... et commencentles ennuis !

    Faites votre Pub dans"Vie de chien"

    et sur notre site internethttp://www.viedechien.com

  • Les petits éleveurs, disons inoffensifs,sont peu nombreux dans notre pays, quoique !Ceux qui opèrent illégalement, à grande échelleet font fortune, sont au nombre d’une bonnecentaine.

    On les connaît et cependant rien n’est faitpour les coincer, ni par les juges, ni par les clubsde race ou les acheteurs.

    Heureusement, il existe encore des éle-veurs honnêtes. Le hic, c’est que ces per-sonnes honnêtes réalisent moins de profits.

    Un éleveur qui tient une pension – il avoulu garder l’anonymat – nous affirme qu'aprèsla vente d'un chien de race, il peut réaliser unprofit de 150 €. Vu la demande, ce profit estpassé à 200 € souligne-t-il et ce, tout en payantses frais et taxes à la société canine. Cependantcela ne couvre pas tous ses frais aussi nedéclare-t-il qu’une nichée à la société et 8 autresnichées au Ministère. Comme il a son agrément,cela ne pose aucun problème, ses chiots sonttous identifiés (pucés) par le vétérinaire et lesacheteurs reçoivent le passeport européen. Ceschiens-là lui rapportent le double et même par-fois le triple.

    Sur la vente d’un Border,affirme-t-il, je peux encaisser lamodique somme de 500 €, alorsque la demande pour des doguesallemands est en hausse.

    «En vendant un Léonberg,je me fais un petit pactolede 1.000 € environ».

    Ce commerce rap-porte gros aujourd’hui, enraison de la diminution des

    frais engendrés par la société Cynologique,sans parler des frais de nourriture et des vac-cins. En outre, après quelques années, la mèrene peut plus donner de chiots. Elle est alors toutsimplement euthanasiée.

    De faux pur sang

    Autre avis éclairé, celui d’un utilisateur,sur la rentabilité de ce commerce. Pendant long-temps, il s’est aussi adonné à l’élevage deschiens de compagnie.

    «Selon moi, c’est une véritable aubainepour ceux qui achètent les chiens localement, eten revendent ensuite les chiots…»

    Quand vous importez un chiot, vouspayez gros pour introduire l’animal. Il y a nonseulement les frais de son transfert, mais égale-ment les vaccins, l’identification, le Bon en expo-sition, etc.

    Lorsque vous vendez votre chien ou seschiots, vous récupérez une partie de votreinvestissement, qui vous aura coûté parfois lesyeux de la tête ! Néanmoins, celui qui achète unchiot à 500€ retrouve plus rapidement l’argentqu’il aura investi. Après une première portée, ilaura déjà réalisé des profits !» explique-t-il.

    Une manne tombée du ciel. C’est souscet angle que les arnaqueurs voient la proliféra-tion des chiens de race en Belgique.

    Il nous conte son amère expérience. «Il ya trois ans, on m’a vendu un chien prétextantqu’il était de la race épagneul.

    Mensonge, m’a ensuite déclaré le vétéri-naire. C’était trop tard, les 750 € que j’ai payéspour son acquisition se sont envolés.

    Furieux d’avoir été ainsi berné, j’aidéposé plainte, sans résultat, c’est le silenceradio du côté des autorités. Et, selon mes ren-seignements, il continue de plus belle à escro-quer des gens...».

    Parmi ces bêtes, on compte des Labradors,Rottweilers, des Dogues allemands, desChihuahuas... Au total, ces bêtes ont coûté unefortune.

    4

  • Alors, je ne comprends pas pourquoi lesgens doivent vous mentir sur les origines de cesbêtes.»

    Si vous êtes propriétaire d’un chien derace, alors vous devez rester vigilant, très vigi-lant, car des voleurs rôdent : ils volent les chiensde race.

    Leur stratégie varie en fonction des cir-constances. Chaque semaine, on compte entretrois et quatre vols de chiens de race rapportésà la police. «beaucoup de chiens sont subtili-sées à leurs maîtres».

    L’une des ruses les plus communes : unéleveur vous vend un chien. Il insiste pour venirle livrer. Une semaine après, l’animal disparaît.«Après enquête, on conclu que c’est le «mar-chand» lui-même qui a commis cet acte.Lorsqu’il a débarqué chez l’acheteur, il a notéles dispositifs de sécurité. Il s’en est ensuiteretourné pour commettre le délit.»

    Autre tactique, le malfaiteur vole le chien.Le propriétaire, qui est très attaché à son animal– passe alors une annonce dans un quotidien.Le malfaiteur prend contact et annonce avoirretrouvé le compagnon à quatre pattes etempoche ainsi l’argent promis en récompense.Et il peut recommencer ailleurs son petit traficjuteux. Ceci est arrivé à une personne proche demon entourage, elle a dépensé 250 € pour unchiot Bouvier des Flandres.

    Un marché florissantCette recrudescence d’éleveurs s’ex-

    plique par l’engouement des cynophiles pour leschiens de race. «Ils ne font que suivre la ten-dance. En Belgique on compte environ1.500.000 chiens dits «de races» et autres.C’est le travail effectué par la Société protectricedes animaux qui a encouragé les gens à acheterdes chiens de toutes les variétés.

    Il faut absolument essayer de venir à bout deschiens errants et mettre de l’ordre dans l’éle-vage des chiens.»

    Les futurs chiotsont déjà leurs maîtres

    Ils ne sont pas encore nés, mais ils ontdéjà trouvé preneurs ! Le carnet de commandesest déjà rempli. «Le prix d’un chiot varie entre 500 et 1.000€,car leurs parents sont des champions» ! Oui, ilexiste un marché énorme pour le commerce deschiens dits de race. Certains marchands ditséleveurs sont déjà surbookés pour 2011…»«L’élevage de chiens de race, c’est un com-merce». On trouve tout à fait normal que cecommerce soit rentable et même très rentable.«Pourtant, entre nous et nos chiens, c’est unegrande histoire d’amour. Ne vous trompez pas !Ce commerce, nous le faisons par passion...»

    D’ailleurs, dès notre arrivée chez ce cou-ple, on note cette complicité entre les maîtres etles mignonnes petites bêtes. Mme C. nousaccueille avec Bibi et Bobo dans les bras. Et surses pas, courent les six autres petits tout aussimignons les uns que les autres. «Ils vivent avecnous dans la maison», ajoute cette Françaised’origine, qui justifie ainsi la présence de jouetssur le sol. «Nous avons deux bêtes qui parta-gent notre lit », confie-t-elle.

    Entre les chihuahuas et l’éleveuse, c’estune longue histoire d’amour. Maintenant qu’elleest à la retraite, elle a choisi de se lancer dansl’élevage des chiens. Elle s’est envolée au paysde Voltaire à deux reprises pour rapporter deschiots. Leur prix a varié entre 2.500 et 3.000euros !

    Des prix exorbitants qui laissent bouchebée le commun des mortels. D’autres amoureuxdes bêtes trouvent ses prix tout ce qu’il y a deplus normal, surtout quand on est passionné !

    5

  • 6

    Freiner le permisdes éleveurs

    Élever un animal, c’est une vocation etpas un business ! Certains y ont malheureuse-ment trouvé un moyen facile d’obtenir de l’ar-gent et ce, au détriment du bien-être de l’animal.

    La solution est de freiner la délivrancedes permis d’éleveur. «Certains chiens sontdevenus des machines à reproduire, au lieud’être les amis de la famille. Quelqu’un achèteune chienne de race. La met dans une cage.Dès qu’elle a les petits, il vend les chiots. Ceschéma est répété plusieurs fois».

    Qu’est-ce qui explique que le chaoscontinue de plus belle aujourd’hui ? Trop demarchands et trop peu de bons éleveurs ?

    La société Cynologique de notre pays estconfrontée à ce problème et tente d’y mettre fin.La mise en place de l’ADN n’est pas suffisante.

    La société aurait dû exiger que ses éle-veurs continuent à tatouer les chiots, c’est unlabel de qualité qui lui a été enlevé au profitd’une association qui gère tous les chiens de cepays en les identifiant par un numéro, une déno-mination choisie par le marchand avec la com-plicité du vétérinaire. Tous les chiens inscrits auregistre national belge NE SONT PAS DESCHIENS DE RACE. Ils en ont l’aspect mais celas’arrête là.

    Si tant de chiens ont des comportementsindésirables, c’est parce que l’air ne fait pas lachanson. N’oubliez pas que chaque race dechien a son propre caractère, ses aptitudes etses défauts. Cela fait partie de son inné.

    En évitant de donner l’affixe du chien àl’inscription, cela permet de mettre tous lesbâtards, les corniauds et autres métissés aumême diapason. Voilà pourquoi aujourd’huivous avez en Belgique tant de chiens qui nesont même pas des chiens de race ! Une fois deplus seul l’acheteur est floué mais cela va plusloin car pendant plus ou moins dix ans la vied’une famille peut-être fichue.

    Cabochard

    Nous éditons annuellement,4 dossiers-magazines

    «Vie de chien»de 40 pages

    que vous pourrez obteniraux conditions suivantes :

    Abonnementaux 4 Dossiers-Magazines 2017

    (15 euros)le premier des 4 dossiersest envoyé gratuitement

    Pour plus d’informations,contactez-nous

    au (00-32)071 434 846

  • La vision du ChienIdée reçue : Les chiens voient en noir et blanc.Si c’est une idée reçue, c’est que c’est faux, celasignifie-t-il que le chien voit la même chose quenous ? Voici un détail qui va nous aider à com-prendre.

    SpectrographieLe chien est dichromatique (nous somme trichroma-tique), c'est-à-dire qu’il y’a 2 types de cônes dansla rétine, et ils vont percevoir le vert-jaune et lebleu-violet, le rouge et l’orange leur sont impos-sible à percevoir. Le chien est donc une espècede de Daltonien.

    AcuitéLe chien a une moins bonne acuité

    visuelle que nous, en fait il voit moins bien lesdétails (6 pour 20), c'est-à-dire qu’il voit les détailsque vous voyez à 20 mètres mais lui à 6mètres…

    Vision NocturnePar contre il voit bien mieux en milieu

    nocturne, il faut 5 fois moins de lumière pour unchien que pour un homme pour se déplacé nor-malement sur un terrain accidenté. Ceci grâceau Tapetum Lucidium, qui est une membraneréfléchissante derrière la rétine et qui renvoi lalumière sur celle-ci, et augmente donc la quan-tité de lumière reçue sur celle-ci C’est la raisonpour laquelle les yeux du chien brillent dans lenoir, ou répond en jaune à la lumière d’un flashalors que nos yeux seront rouges (ce qui m’a d’ail-leurs amené à faire la recherche et d’écrire cet article)

    Dog Flash Eyes Human flash Eyes

    Le champ de visionLe champ de vision du chien est plus importantque le nôtre, un homme avec 2 yeux normauxvoit à 180° environ, et la zone de chevauche-ment (Ce que les 2 yeux voie ensemble) est d’environ150°, chez le champ de vision est d’environ250°, mais la zone de chevauchement est bienplus faible que celle de l’homme (Attention chez lechien cela varie pas mal en fonction de la race, certainchien on les yeux plus rapproché que d’autre).

    La fréquenceSans être capable de cité des chiffres

    exacts, nous sommes certains qu’un chien aune fréquence de vision bien plus élevé que lanôtre, si vous regardez la TV qui changed’image 25 fois/sec , les images pour vous nesont plus des images mais un mouvement, alorsque le chien voit une suite d’image sans rapportles unes avec les autres… En fait un humainn’est capable de voir que 16 images/secondes,si on tourne au cinéma 50 image par seconde,nous aurons donc un effet de ralenti, ce qui cor-respond en fait à la vision canine.

    Les conclusions PratiquesLes chiens ne sont pas capables de voir

    correctement à plus de 20 mètres, néanmoinsils sont capables de détecter un mouvement àplus de 1.5KM dans la pénombre. C’est moinsnet que nous mais combiné avec les autressens (il entend mieux et a meilleur odorat), il est capa-ble de cartographier rapidement son environne-ment, on voit avec ses yeux mais surtout avecson cerveau.

    Si vous vous promenez tranquillementdans un parc, un soir et sans laisse (comme je lefais tous les jours avec Fidji et Vasco), vous apercevezune personne a environ 70-90 de mètre, immo-bile assise sur un banc, votre chien ne voit rienou ne perçoit rien , en revanche si la personnebouge, votre chien va l’avoir directement dansson champs de vision, et si vous avez un chienavec une tendance prononcée à la prédation(comme Fidji) ce dernier va courir directement sursa proie, une fois a 15-20 mètres va apercevoir

    7

  • 8

    que c’est un humain «qui pour un chien sociabi-lisé (d’où l’importance de la socialisation du chien) veutdire AMI» votre chien reviendra tranquillementvers vous. Donc inutile de crié comme un fou,c’est normal, par contre si c’est un chat… j’es-père que vous avez des baskets aux pieds.

    Autre cas pratique, quand je me baladesans laisse avec Vasco, il m’arrive de le cher-cher partout alors qu’il est juste à ma gauche unpeu en retrait (pile poil au pied), moi je ne le voispas en regardant bien devant, mais lui est tout àfait capable de me voir, c’est ainsi que certainespersonnes arrivent à faire des ‘Gauche’ ‘Droite’avec leur chien, en effet, le chien ne comprendpas forcément la gauche/ droite , mais avec del’entrainement est tout à fait capable d’interpré-ter la gestuelle de son maitre.

    Maertens FabianDoc : revision 1.0

    https://www.rtl.be/info/index.htm

    Douchkale chien d’une Liégeoise, attaqué parquatre castors à Aywaille: «J’ai entendu un hurlement et j’ai vuune mare de sang!»

    Comme tous les matins, France et sachienne, Douchka, partent se promener au bordde l’Amblève à Aywaille. Le jeune Terre-Neuve

    de deux ans et demi est habitué à se rafraîchirdans l’eau. L’escapade a toutefois failli virerau drame ce samedi…

    Le Terre-Neuve de 2 ans et France, sapropriétaire, ont eu une grosse frayeursamedi soir lorsque des castors s'en sontpris à Douchka.

    Douchka, un Terre-Neuve de 2 ans, etFrance, sa maîtresse, se baladaient le long del'Amblève ce week-end à Aywaille, lorsque leurmoment de détente a mal tourné. La chienne serafraîchissait dans la rivière sous la surveillancede sa propriétaire lorsqu'un castor s'est appro-ché.

    "Elle est curieuse mais pas méchante.Douchka s’est avancée vers le castor et audébut cela se passait bien", a ainsi racontéFrance à Sud Presse. Ni l'une ni l'autre ne seméfient, et elles ne s'aperçoivent pas directe-ment que d'un côté à l'autre de la rivière, cen'est pas un seul castor qui fait des allers etretours, mais bien quatre !

    Lorsque France réalise qu'ils sont plusnombreux, il est déjà trop tard. "J’ai entendu unhurlement et j’ai vu une mare de sang autour deDouchka", confie encore la maîtresse du Terre-Neuve, sous le choc.

    Elle rappelle son chien qui parvient à sedépêtrer des castors mais Douchka a été forte-ment mordue à la patte. Heureusement, la pro-priétaire a pu réagir et lui donner les premierssoins avant de la ramener dans un café procheoù un vétérinaire est appelé.

    Hors de danger, la chienne a tout demême plus de 20 points de suture à la patte, etune grosse frayeur à digérer. Cela aurait pu êtreplus grave si cela avait été un enfant ou un pluspetit chien. France souhaite d'ailleurs que despanneaux de mise en garde soient installés afinque les promeneurs soient vigilants.

    ATTENTION : La loi prévoit que tous les chiens doiventêtre tenus en laisse !

  • Dites-moi DocteurA propos de santé !

    CHATOUILLE OU GRATTOUILLE ?Les maladies de la peau du chien et du

    chat sont les pathologies les plus fréquemmentrencontrées en consultation. Nombre d’entreelles s’accompagnent de démangeaisons épou-vantables et ce d’autant plus que l’animal estsédentaire et sur nourri (régime trop riche en viande,en abats...).

    Des shampooings trop fréquents ou maladaptés aggravent encore la sensibilité cutanée.

    Les parasites constituent une causeimportante des maladies cutanées, la puce enreprésentant la cause majeure. Que d’argentdépensé en sprays, poudres, shampooings, col-liers ou autres médicaments. Que de consulta-tions vétérinaires pour arrêter les démangeai-sons.

    Traiter efficacement le problème despuces semble à beaucoup une mission impossi-ble car ils négligent deux points importants :

    - le cycle de la puce dure de 3 semaines à 2 ans.La majeure partie du cycle se déroule ENDEHORS de l’animal parasité (moquette, panier,couverture, coussin... même propres et souvent aspirés).- les démangeaisons sont des réactions aller-giques à la salive de la puce, l’animal se grattenon pas parce qu’une puce court sur son dosmais parce qu’elle l’a piqué et qu’il développeune réaction d’allergie. Cette hypersensibilitén’est pas toujours immédiate, elle peut n’appa-raître qu’après plusieurs jours ou plusieurssemaines.

    Tuer les puces NE SOLUTIONNE PAS leproblème des démangeaisons, bien aucontraire, la plupart des traitements locaux àbase d’insecticides ou la mauvaise applicationde ceux-ci aggravent l’hypersensibilité cutanée.

    La puce femelle fécondée pique sonhôte, ingère du sang et puis se met à pondreplusieurs centaines, parfois même un millierd’œufs. Ceux-ci sont de forme ovulaire et ontune couleur blanc translucide, vous les trouve-rez surtout chez les animaux à longs poils, lesanimaux à poils ras les dispersent dans lesendroits qu’ils fréquentent. Les petits pointsnoirs trouvés sur le dos de votre animal sont desexcréments de puces et non des œufs, ils sontsouvent le seul moyen de diagnostic avec lesdémangeaisons.

    Si les conditions de température (+/- 25°)et d’humidité (+/- 80%) sont favorables, les œufsdonnent naissance en 4 à 10 jours à une larvequi s’entoure d’un cocon soyeux; cette larve setransforme en nymphe (puce au repos).

    En 4 à 15 jours, celle-ci se réveille, libèreune puce adulte qui peut attendre un autre moissans se nourrir avant de trouver son hôte... et lecycle recommence.

    En cas de conditions non favorables, lesœufs peuvent rester parfois 2 ans dans le milieuextérieur !

    9

    L’avis du Véto

    1. Larve 2. Nymphe 3 Adulte

    La puce

  • Grâce à leurs pattes vigoureuses, lespuces peuvent sauter d’un animal à un autre etaccessoirement trouver refuge sur l’homme etprovoquer une dermatose parfois inquiétante.

    Si elles peuvent survivre longtemps dansles coussins et tapis, elles n’échappent pas,contrairement à leurs œufs, à une aspirationméthodique. C’est pourquoi j’insiste pour quevous placiez dans votre sac d’aspirateur unecassette insecticide et pour que vous traitiezrégulièrement vos tapis avec un insecticideapproprié et à action résiduelle de façon à nedevoir traiter ceux-ci que 2 à 3 fois par mois.

    Négliger de traiter les locaux est un non-sens, c’est souvent la cause de l’échec de vostraitements. N’invoquez donc pas l’inefficacitédes médicaments prescrits, pas plus que l’ac-coutumance des puces aux produits même sielle peut exister.

    Un programme efficace de traitement doitaussi tenir compte du mode et des conditions devie de l’animal : voir s’il vit seul ou en meute, enmaison ou en extérieur, les différentes condi-tions de vie amènent une approche thérapeu-tique différente.

    Les sprays, shampooings, poudres outopiques locaux tuent toutes les puces adultesmais n’ont aucune activité résiduelle, c’est-à-dire que quelques heures à quelques jours plus

    tard, les puces peuvent réapparaître. Les col-liers insecticides sont efficaces, leur action estrévulsive (ils empêchent les puces de se poser sur l’ani-mal), le collier libère l’insecticide dans le sébumcutané qui couvre normalement la peau de votreanimal; si cette couche est absente (eczéma sec,shampooings trop...) le collier sera inefficace.

    De plus, l’expérience prouve qu’en casde forte infestation de puces dans les locaux, denombreux animaux sont malgré tout piqués.

    A mon sens, le collier convient bien pourun animal vivant seul et hypersensible au niveaucutané. Dans une meute, le collier peut aussis’avérer efficace s’il est placé chez tous les ani-maux de la maison et s’il est laissé en continu,notons qu’il n’est pas prudent de le conseillerpour les chats qui sortent. Certains colliers sontactifs pendant 300 jours, achetez les chez votrepharmacien ou chez votre vétérinaire mais tou-jours sur conseil de celui-ci.

    Quant aux produits insecticides injectés,ingérés ou versés sur le dos de votre animal etqui se répandent dans le sang de celui-ci, ils nesont actifs que de 3 à 30 jours et n’empêchentpas les puces de se promener sur votre protégé;par contre, dès que la puce le pique et ingère dusang, elle meurt, elle n’a donc pas le temps depondre. Par contre, si votre chien est allergiqueà la salive de puce, il a été piqué donc il va segratter.

    Une fois de plus, même bien compris, leproblème du traitement des puces reste à envi-sager avec votre vétérinaire.

    Profitez de la visite annuelle (vaccination)pour établir un plan de lutte personnalisé, c’est-à-dire tenant compte de votre habitat et dumode de vie de votre animal.

    Retenez aussi que bien que les puces nesoient que des parasites temporaires de votreanimal et qu’elles puissent provoquer desdémangeaisons, elles peuvent aussi occasion-ner amaigrissement, anémie et infectionssecondaires.

    Votre vétérinaire vous prescrira en outreun vermifuge spécialement actif contre les versplats de l’intestin car la puce peut transmettre letænia à son hôte.

    Un traitement antiparasitaire sera d’au-tant plus efficace qu’il sera instauré tôt. Degrâce, cessez d’asperger votre animal d’insecti-cide sans aucun plan de lutte efficace, cessezaussi de le bourrer de médicaments divers.

    (à suivre) P.C.10

    La puce adulte

  • 11C’étaient les grilles de Flore

    HORIZONTALEMENT

    1. Obstacle d’agility. - Obstacle d’agility. 2. Alcool. -Asile. - Ville d’Italie. - Endroit. 3. Oiseau. - Adverbe delieu. - Une grecque. - Qui a une pente très raide. 4. Préviendra. - Port du Japon. - Ile. 5. Située-Obstacle d’agility. - Itinéraire tracé par le juge. 6. Petitau calendrier. - Rivière de France. - Usera. - Est un platou un aliment préparé, servi lors d'un repas. 7. Coureurcycliste allemand. - Conjonction. - Il chauffe le Nil. 8. Poèmes chantés. - Obstacle d’agility. 9. Interjection.- Conjonction. -Ouverture aménagée dans un mur. -Avant le roi. 10. Gras ou gros, maigre ou petit. -Animaux. 11. Mesure chinoise. - Indien. - Stère. - Surla table. 12. Les vingt-sept États membres de l'Unioneuropéenne. - Petit ruisseau. - Edifice consacré auculte. 13. Rivière suisse. - Vieil aqueduc à Rome. 14. Base d’un art ou d’un métier. - Fait partie del’URCSH. - Vieille colère. 15. Prénom. - Magistrat àRome. - Article. -Ruthénium. 16. Action de partir. -Compétition. – Vis. 17. Se jette à Aberdeen dans lamer du Nord. - Sert à tresser des paniers. - Adjectifpossessif. - Radium. 18. Va avec les autres. - Dramejaponais. - Adjectif possessif. - Attira pour tromper. 19. Démonstratif. - Mesure d’agrès. - Mesure d’agrès.20. Taille à l’agility. - Période ancienne. - Précède laChapelle. - Commune française.

    VERTICALEMENT

    A. Obstacle d’agility. - Obstacle d’agility. B. Section 4C. - Obstacle d’agility. - Espaces sabléspour les courses et jeux. C. Unies. - Assommé par un effort. - Obstacles. D. Nouveau chaque 1er janvier. – Rait. -Bien en chair.- Cri du chien en agility. - Article. E. Lie deux mots. - Obstacle d’agility. - Peur. - Relatif àl’argent. F. A bière ou à coca. - Trac. - 17ème lettre de l'alphabetphénicien et hébreu. - Spécialité de la médecine. G.Fleuve de Russie. - Artère. - Note. H. Nom donné à la Nouvelle-Guinée par l’Indonésie. -Enlevée. I. Ville du Brésil. - Grecque. - Adjectif possessif. - Our.J. Assassines. - Lettre. K. Obstacle d’agility. - Déchet azoté. L. De pouvoir. - Métro rapide. -Exclamation. M. Pour un prince. - Pascal. - Poème.N. Nouera. - Souhaits. O. Intercaler. - Agrès. - Do.P. Appétit. - Très. Q. Obstacle d’agility. - Propre. - Au-dessus de ré. - Passionnée. R. Allure. - Rivière africaine. - Espérance. - Mesureagraire. S. Démarrage. - Ville française. - Foncer. T. Roulée. - Devant le pape. - Pareils. - Enjambée.

    Faites vos jeux La solution de ces jeux dans le prochain n°Savez-vous

    calculerMettez les signes,

    + - : x à l’endroit correspondant àleur fonction respective,afin de retrouver la bonneréponse au calcul suivant:

    5

    6

    2

    18

    13

    =

    20

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    9

    10

    11

    12

    13

    14

    15

    16

    17

    18

    19

    20

    A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T

  • 12

    Faites votre promotiondans notre revue

    «Vie de chien»

    «MMooii ll’’eennffaanntt TTooii llee cchhiieenn» « LL’’éévveeiill dduu cchhiioott» «MMoonn cchhiieenn mmoonn cchhaammppiioonn» «NNéé ddaannss ll’’oobbééiissssaannccee»A lire absolument

    dans la collection«vivre avec le chien de nos jours»

    En vente à notre club et chez l’Auteur - Renseignement sur Internet : http://www.viedechien.com

    L’EVEIL DU CHIOTL’EVEIL DU CHIOT

    collection

    VIVRE AVEC

    LE CHIEN

    DE NOS JOURSJosanne Jacques - van Lier

    �����������

    ��

    �������

    ���������

    ������������������������������ �����������

    �������������������� Un chien, Un chien,

    Né dans Né dans l’Obéissancel’Obéissance

    collection

    VIVRE AVEC

    LE CHIEN

    DE NOS JOURSJosanne Jacques - van Lier

    MON CHIENMON CHIENMON CHAMPIONMON CHAMPION

    collection

    VIVRE AVECLE CHIEN

    DE NOS JOURSJosanne Jacques - van Lier

    Tr s peu dÕ crivains, de v t rinaires, de psychologues sont ou ont t des leveurs, des utilisateurs dÕune race, tr speu connaissent v ritablement le chien, ses qualit s, ses aptitudes, sa v ritable nature. Tr s souvent ils sont un m langedÕid es re ues, y compris les plus fantaisistes. Je nÕai certes pas la pr tention dÕ crire ni d'avoir la connaissance dÕuncynologue, je suis et je reste un amateur, un instructeur qui au fil des ans a beaucoup observ et qui sur un terraindÕentra”nement peut travailler le chien amicalement. Ces manuels ne sont pas des cours de cynologie ou autres, ni des livressur une race mais seulement une approche int ressante de ce que doit conna”tre un futur propri taire de chien.

    "Vie de chien"http://www.viedechien.com

  • 13

    FIDUCIAIREP. & R. Verhasselt

    S.P.R.L. - SOCIETE CIVILE Comptabilité - Fiscalité - GestionComptabilité - Fiscalité - Gestion

    IPP-ISOCIPP-ISOCRue de Marchienne, 101 - B 6534 Gozée

    Tél. 00 32 (0)71 / 29.70.26 (13 lignes)Fax 00 32 (0)71 / 29.70.39

    Conseils vétérinaires à la portée de tous

    Esthéticien CaninUne nouvelle formation pour qui aime les animaux

    et voudrait se trouver un débouchéen accord avec ses aspirations

    Ecole Industriellede Marchienne-au-Pont

    Ce cours est le seul reconnu en Wallonieet débouche sur un certificat de la

    Communauté FrançaiseTél. : 071 / 51.60.88

    Chenil du Bois du Cazier

    Rue Florian Montagne, 1476001 Marcinelle

    Tél. 071 / 43.24.05

    BOUVIER DES FLANDRES de qualitéN° d’agrément : HK 11501087

  • 14

    LocomatCréation & ReproductionPhotocopies - Thèses - Livres - Revues

    Journaux - Lettres - Mailing.Edition assistée par ordinateur

    6ème Avenue, 49 - 6001 MarcinelleTél. 071 / 43.48.46 - Fax. 071 / 43.48.07

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    9

    10

    11

    12

    13

    14

    15

    16

    17

    18

    19

    20

    A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T

    C Y N O L O G I Q U E C A C C A C I B

    Y E U X U R D U P R O M E T T E U R

    N U E E S A I D A L D I T L E

    O S R A I T E U R E V E E R E S

    P E S S I M I S T E S F A N G I O T

    H A N I N E L E V E N T N U L

    I W A T T A D I E U

    L E R H A V E R S U S

    E S A U T I R E S T

    S A L B I G O O E

    E R E F I N D I E N

    E P A I R L A I R D S

    X U R T E U T R I

    C I A I R S T S E L

    E I N S U F F I S A N T E X O D E

    L A C T A L L E M A G N E I N O

    L E I E T N A S I V E G A N E

    E R S O I N S N E C R E S T R

    N E S S T O C F C I K O P E U R

    T R E S B O N C O I N S C H A S S E

    La solution des jeux du n°219 du 3ème Trim. 2018

    C’étaient les grilles de Flore

    24 : 2 - 6 x 1 + 14 = 20Aviez-vous bien calculé ?

    Renseignements : 0473/915 739

    ������� �����

    ���������������������������������

    ��������������������������������������

    ������������������������ !" # �#�����������������������������������������

    �����������������������������������������������$%�&��

    �'()'*�+�

    Brasserie Nicolas Monnoyer

    Votre fournisseur en bières, eaux,softs, vins, spiritueux.

    Rue Albert Bodson 26280 GERPINNES

    Gsm 0032 475 26 54 64Fax 00 32 71 32 56 67

    [email protected]

  • L’AGILITY POUR TOUS

    L’agility est un sport dans lequel leconducteur guide son chien afin qu’il puissefranchir différents obstacles qui constituent leparcours, suivant un ordre précis, d’une manièrecorrecte et pendant un temps minimum.

    C’est donc le conducteur qui doit veiller àfaire franchir les différents obstacles au chien.- dans le bon ordre- d’une manière correcte- dans le meilleur temps.

    Le chien doit donc posséder certainesqualités, notamment :agilité - vitesse - puissance au saut - réflexe

    Il est donc évident que le conducteur et lechien doivent former une bonne équipe, ils doi-vent mutuellement se respecter et de plus tousdeux doivent avoir une excellente forme phy-sique.

    L’agility doit être agréable pour le chien,pour le conducteur mais aussi pour le public,cela doit être un canalisateur pour l’énergie dechaque chien.

    L’HISTORIQUE

    C’est en 1977, que Peter Meanwell, dansl’introduction du livre L’Agility de Peter Lewis,raconte le début de ce sport.

    Tout a commencé durant le derniersemestre 1977 lorsque Peter Meanwell a été

    contacté par John Varley, un membre du comitéd'exposition canine de Crufts.

    La responsabilité de John était le "sparetime" (l'entracte) sur le ring d'honneur entre la findes championnats d'obedience et le début dujugement des groupes de race. Diversesdémonstrations de chien de travail avaient ététenues au cours des années et certainesincluant des sauts.

    L'idée de John Varley était une compéti-tion de sauts de chiens qui avait certainementeu sa naissance de sa relation avec le mondedu cheval. Étant un excellent "showman", il avaitbien en tête le type d'événement qu'il voulaitmais avait besoin d'une personne pratiquantl'entraînement de chien pour lui fournir lesréponses. Il est alors entré en contact avecPeter lui demandant de faire un essai et deconcevoir l'équipement approprié, avec lacontrainte d'être adapté au plancher difficiled'Olympia.

    Les vastes connaissances pratique dedressage du chien de Peter et beaucoup d'an-nées passées en tant que concurrent lui ontpermis de définir le principe de base. Les fac-teurs principaux qu'il a toujours eu à l'espritétaient qu'ils devraient être un événement amu-sant sans être dangereux et que cela fourniraitl'attrait des spectateurs.

    Plusieurs des amis de Peter dans la zonede Lincoln incluant Stuart Gillam, Kevin Fosteret Albert Davies qui devaient devenir sonéquipe, ont aidé à construire le matériel. FredWelham et Trevor Jones de Yorkshire ont aussifait des contributions inestimables.

    Peter s'est rendu compte que pour ajou-ter de l'intérêt il serait nécessaire d'impliquer unautre club, il a ainsi contacté Trevor Jones duYorkshire Working Trials Training Society à for-mer une équipe de quatre chiens. Toutes lespersonnes impliquées à cette étape se sont

    15

  • aidés avec les idées et les modifications dumatériel où une amélioration pouvait être faite.

    Par la suite les deux équipes de quatrechiens plus une réserve chacune sont arrivées àl'exposition canine de Crufts en février 1978.Elles se sont composées de : L'équipe de PeterMeanwell du Lincolnshire Alsatian Associationand All Breeds Training Society. Stuart Gilliamavec Vandepere Inka : Gerald Fox Vandepereavec Bess, Kevin Foster avec MississippiGambler, Peter Meanwell avec WT Ch. Jamie ofPetricas, Reserve: Bernard Bradley avec KingsJester. L'équipe de Trevor Jones du YorkshireWorking Trials Training Society : Don Horsfallavec Rosedene Brigand, Liz Hancock avec

    Taffy of Firthwood, Brenda Lambert avec CuddleBug Jet. Trevor Jones avec WT Ch. AshwoodBen. Reserve: Jane Aldred avec Mountholme DonQuixote

    La première véritable démonstrationd'Agility a eu lieu en fait le premier jour de l'ex-position, vendredi 10 février et, selon un rapportdans The Kennel Club Gazette, elle a eu lieudans le ring d'honneur avant le jugement desgroupes de race.

    Après que les agilitistes se soient habillésen survêtements, l'uniforme de l'équipe, ils ontconcouru les uns contre les autres avec un telsuccès qu'il était évident devant la réaction de la

    16

  • 17

    foule que cette innovation se reverrait.L'année suivante en 1979, après les éli-

    minatoires, trois équipes sont apparues, etcelles-ci étaient le Pontefract Dog Training Club,le Rugby Dog Training Club et le YorkshireWorking Trials Society. Encore une autre étapeimportante de l'Agility a été atteinte quand laFinal of the Pedigree Chum Agility Stakes a ététenue à l'exposition internationale du cheval àOlympia en décembre 1979.

    Le 1er parcours d'AgilityLe premier parcours d'Agility vu à l'expo-

    sition canine internationale de Crufts en 1978.Ne vous interrogez-vous jamais sur les

    débuts de l'Agility ? Dans son livre How to JudgeAgility (Comment juger l'Agility), Peter Lewis, un desfondateurs de ce sport, prétend qu'au commen-cement personne n'a eu d'indication pour déve-lopper l'art de l'Agility. Pendant la premièreannée officielle, ils ont pataugé mais se sontbeaucoup amusés.

    Le programme plut et «le sport» fut créé.En 1979, le Kennel club sortit les règles applica-bles aux tests d’Agility. La discipline obtenaitainsi la bénédiction officielle, car jusque là touts’était déroulé hors des règles, mais il était évi-dent qu’il fallait passer à un stade plus organisé,à des règles de vie, car sans elles, ni les concur-rents, ni les juges, ni les organisateurs ne pou-vaient faire appel à la Centrale en cas de litiges.

    L’Agility prit donc un essor rapide enGrande-Bretagne et sous l’impulsion de Peter

    Lewis et de John Gilbert en 1980, un pro-gramme plus varié avec des règlements et unebonne structure de concours fut lancé.

    D’ailleurs, ces pionniers restent encoretrès actifs dans le sport de l’Agility et c’est deleur expérience que découle ce cours.

    Dans les années qui suivirent, ce nou-veau sport arriva sur le continent y rencontra unénorme succès surtout aux Pays-Bas et enBelgique. Plus tardivement, d’autres pays s’yintéresseront et ce sport prendra un essor inter-national.

    Au début des années 80 un règlementpropre au «programme d’agility» fut créé enBelgique et conçu par la section 4B del’U.R.C.S.H.

    En 1988 le premier règlement officield’Agility fut édicté et depuis il y a approximative-ment 50 concours chaque année. Fin 1989, laF.C.I. reconnaît officiellement ce sport et édictealors un règlement international.

    Depuis 1992, il existe en Belgique, un«Grand Prix d’Agility», concours créé par laS.R.S.H. mais dont l’organisation est confiéeaux associations affiliées à l’U.R.C.S.H.

    Depuis 2002 l’Agility fait partie de la sec-tion 4C

    A côté de ce «Championnat de Belgique»il existe également un «Championnat Mondiald’Agility», créé par l’Organisation NationalCynologique, qui à son tour peut en confier l’or-ganisation aux associations affiliées. En outre, ilexiste d’autres concours nationaux et internatio-

  • naux, qui ne sont pas organisés par l’O.N.C.mais plutôt sponsorisés par des sociétés denutrition.

    LA PROGRESSIONAprès quelques années durant lesquelles

    les entraînements d’Agility furent pris en chargepar les clubs sportifs affiliés à l’U.R.C.S.H. sui-vant leur savoir personnel, le présent cours pro-pose à chaque club un programme d’entraîne-ment en agility.

    Le comité du club est responsable desstructures nécessaires, mais ce sont les instruc-teurs qui doivent assurer pleinement le succèsde la discipline d’Agility.

    Dans ce cours, le participant motivédans la discipline d’Agility essaie de le rendreencore plus intéressant vu le nombre d’heuresconsacrées aux entraînements. En fin decompte, tout ceci doit permettre aux chiens des’épanouir et de s’amuser.

    Ce cours a pour but : de former un certainnombre de personnes à donner un cours enAgility, à informer les responsables des clubs defaçon responsable et à les aider dans l’organisation des entraînements dans l’«Agility».

    QUELLES SONTLES EXIGENCES POUR DEVENIRUN BON INSTRUCTEUREN «AGILITY»?

    D’après un rapport qui suivit une journéed’écolage en agility sous la direction de PeterLewis et de John Gilbert, pour devenir un boninstructeur en agility, plusieurs conditions ont étéexigées. Ces exigences sont les suivantes :

    1. L’instructeur en Agility doit faire de l’Agilityavec son chien, afin d’acquérir une expérienceriche dans ce sport et en connaître les règle-ments. Il doit aussi s’efforcer d’augmenter sesconnaissances.

    2. Il doit être patient, il doit pouvoir écouter lesconducteurs et il doit surtout inspirer confiance.

    3. Il doit posséder les capacités requises pourjuger rapidement l’équipe conducteur-chien etessayer d’en sortir le maximum. Il doit toujoursavoir une bonne préparation de la leçon et il doittenir compte de l’expérience et du progrès desconducteurs et des chiens.

    4. Il doit bien se rendre compte que dans ungroupe l’intelligence et le niveau des connais-sances concernant l’entraînement des chiensest différent chez chaque conducteur et il doitdonc utiliser sa sensibilité, son tact et son bonsens.

    5. Il doit toujours présenter sa leçon de manièreagréable mais principalement de façon préciseet claire.

    6. Il a lui-même beaucoup d’ardeur et il pro-voque l’enthousiasme chez les conducteurs endonnant des exemples amusants et aussi en

    18

  • encourageant les conducteurs à chaque occa-sion.

    7. Il ne doit jamais être blessant vis-à-vis desconducteurs, ni les humilier; il ne doit naturel-lement pas «viser» quelqu’un en particulier ni defaçon positive ni de façon négative.

    8. Il ne doit jamais permettre à des conducteursinexpérimentés d’agir à leur guise et il fait tou-jours passer la sécurité en premier, et cela,aussi bien pour les conducteurs que pour leschiens.

    9. Il doit arrêter son cours de manière ponctuelleet toujours terminer la leçon de façon positive.

    Tous ces points, précédemment citésconfirment donc que chaque bon instructeur doitavoir une bonne expérience dans le cours duprogramme d’obéissance et qu’il doit égalementpouvoir donner cours dans le programme d’agi-lity mais avant tout il est certain qu’avant qu’unchien ne puisse monter sur un terrain d’agility, ildoit avoir atteint un degré minimum d’obéis-sance.

    L’entraînement pour l’agility est donc unesuite logique pour les classes de débutants quiont suivis un programme d’obéissance à ceciprès qu’il est plus axé pour aborder correcte-ment les obstacles. Les deux disciplines peu-vent d’ailleurs être suivies simultanémentlorsque les techniques d’apprentissage sont lesmêmes dans les deux programmes et qu’il ne

    peut pas y avoir de confusion pour la bonnecompréhension chez le chien.

    Cependant on ajoute que les chiens deconcours du programme d’obéissance sontaussi des chiens qui peuvent être très bons enagility, et que pour ces chiens le fait de pouvoirsuivre un programme d’agility dans un club peutêtre un enrichissement dans les possibilités dechacun d’eux.

    CONSEILS AUX INSTRUC-TEURS DEBUTANTS- Avant chaque entraînement faites quelquesexercices d’échauffement afin de préparer phy-siquement et mentalement l’équipe maître etchien.- Apprenez leur à toujours utiliser les mêmescommandements, tant pour ce qui concerne lesparoles que les gestes, les mouvements et lesnoms des agrès.- Apprenez successivement au chien les obsta-cles et les agrès, les uns après les autres, etessayez de décomposer et d’analyser les exer-cices en plusieurs phases, afin que chaque élé-ment soit pour lui un autre jeu.- Ne prolongez pas l’exercice (maximum 3 fois lemême exercice) car le chien se fatigue psychologi-quement plus vite qu’il ne se fatigue physique-ment. Ne forcez donc pas le chien, mais éveillezson intérêt. (suite page 21)

    19

    ueiieddianfiinnesteiDddasneiiehcedde

    elz seilitU “tcvea “ priira

    dnerpaleC

    ednrer Su

    r”

    ,srrsueddeosesiisavvauamxuuxa!erretuiovvoetrreovvosna

    ctiamocrrciiraenzoo’làt nemteiatrra ”efiieirriup ”r uaveuonànobraitnseelcuihvéretvote

    �00,05euqteûocent espmteetroved00.h1-+//-

    :uas uz-voe 071 / 43 48 46

    "Vie de chien"http://www.viedechien.com

  • 20

  • LE PROGRAMMESur un terrain de minimum 30 x 40 m.,

    tracez un parcours d’environ 100 à 200 m., avecau moins deux changements de direction, etcomprenant de 15 à 20 obstacles dont 7, auminimum, seront les sauts. La distance entrechaque obstacle est chaque fois de 5 à 7 m.D’éventuelles combinaisons de deux ou troisagrès comptent ici pour un seul obstacle, dontchacune des parties est jugée séparément. Ladistance entre les parties sera chaque fois d’aumoins 4.5 m.

    Selon la configuration des obstacles surle terrain, le parcours suivra un tracé spécifique,déterminant son degré de difficulté et de rapi-dité. Il doit être parcouru par le chien endéansun temps déterminé et les obstacles doivent êtrefranchis correctement, dans l’ordre prévu.Chaque erreur sera pénalisée.

    Un “temps de parcours standard” (TPS)est proposé par les juges et est déterminé en

    fonction de la rapidité avec laquelle les chiensdoivent effectuer le parcours. Outrepasser ceTSP est également pénalisé.

    D’autre part, il est également prévu un“temps de parcours maximum” (TPM) qui stipuleque, en cas de dépassement de ce TPM, lesconducteurs doivent s’arrêter et ne peuvent pluscontinuer le parcours.

    LA DIVISION DES CLASSESLa participation est ouverte à tous les

    chiens ayant atteint l’âge de 18 mois et obtenule “permis à l’agility” lors d’un concours officiel.

    Les participants étrangers doivent pou-voir prouver qu’ils ont déjà participé dans leurpays d’origine à un concours d’agility (carnet detravail) ou ont obtenu une licence

    LES CATEGORIES Selon la F.C.I. trois catégories sont prévues :

    • Small : Les chiens jusqu’à 34.9 cm au garrot(FCI : 35cm)

    • Medium : Les chiens de 35.0 cm à 42.9 cmau garrot (FCI : plus petit que 43cm)• Large : Les chiens de plus de 43.0 cm au gar-

    rot (FCI : 43cm et +)Note : les catégories prévues, Small, Mediumet Large, sont prévues pour les chiens selon ladescription ci-dessus de la hauteur au garrot.

    En cas de doute, le conducteur présen-tera un justificatif officiel de la mesure de la hau-teur au garrot du chien par un juge d’expositionou d’agility reconnu et la mention sera portéedans le carnet de travail.

    21

    Exigez un Pedigreede l’a.s.b.l.

    Société RoyaleSaint-Hubert

    Avenue A. Giraud, 98 B-1030 BruxellesTél : 02 / 245.48.40 - Fax : 02 / 245.87.90

    E-mail: [email protected] - Web : www.srsh.be

  • Les problèmes à l’entraînementd’agility

    Il serait quelque peu prétentieux et naïfd’affirmer qu’en tant qu’instructeur, on ne risquepas d’avoir des problèmes même si on suit à lalettre la méthode de travail de ce cours.

    Un instructeur doit être fortementconvaincu que :- Les conducteurs ne suivent pas toujours lesconseils à la lettre (doivent être plus attentifs)- Les conducteurs suivent la leçon seulementune ou deux heures par semaine. Quels sontleurs rapports avec le chien pendant le reste dela semaine ? Quelle est son influence sur ces exercices ?- Quelques problèmes sont très précis et peu-vent donc être rapidement traités. Il y en a cer-tains dont l’origine se trouve dans de petiteschoses presque imperceptibles qui ne se mani-festent que plus tard.- Lorsque quelqu’un d’une autre société vientassister aux leçons et que surgissent un ou plu-sieurs problèmes d’entraînement, il faut en tantqu’instructeur pouvoir intervenir.

    Dans ce chapitre on essaye d’aborder etd’aligner les problèmes les plus courants desorte qu’il ne faut pas fouiller dans tout le courspour trouver une solution adéquate pour l’un oul’autre problème. On espère que dans votre car-rière d’instructeur vous n’aurez pas à relire tropsouvent ce chapitre.

    LE CHIEN TOURNE EN ROND

    Les causes possibles :- Le chien travaille trop loin devant le conducteurqui est trop lent.- Le chien se retourne pour voir où reste sonconducteur mais le fait de regarder continuelle-ment va provoquer le résultat bien connu de«tourner en rond».- Utilisation erronée du jouet.

    Les conseils :- Dans certains cas il suffit de donner plus rapi-dement les signaux ou les ordres afin que lechien sache ce qu’il doit faire (donc continuer)- Lorsque le fait de tourner est devenu une habi-tude on doit apprendre au conducteur à couperles angles afin qu’il ne se trouve plus aussi loindu chien.

    Il faut pour cela lors des entraînements,ne pas faire une ligne droite trop longue dans unparcours afin que le conducteur ait l’occasion decouper les angles.- Si le chien recommence à tourner il faut revenirau point où il ne le faisait plus et reprendre à cetendroit.- Les conducteurs qui ne lancent pas l’objet oule lancent trop tard vont de cette manière stimu-ler le chien à se retourner vers eux car il cherchel’objet. Il faut utiliser des jouets au bon momenten le lançant par exemple au-dessus du saut.

    LES CHIENS ABOYEURS

    Causes possibles :- Lorsque le chien aboit lespremières fois, aucuneattention n’a été accordée.

    - Par exemple : Le chienqui va pour la première foissur la chapelle est félicité àchaque coup mais on ne lui ditrien à propos de l’aboiement.

    Le chien apprend quel’agility et le fait d’aboyer nefont qu’un.

    Les conseils :Une méthode qui peut

    apporter de bons résultats est d’apprendre auchien à aboyer sur ordre. S’il aboit sur ordrealors on peut aussi lui apprendre à cesserd’aboyer sur ordre.

    Si le chien n’obtempère pas immédiate-ment à ces ordres il vaut mieux ne pas les utili-ser à l’entraînement d’agility ou en concours.

    22

  • LES CHIENS NERVEUX

    Causes possibles :- Observer d’abord si le chien est intimidé parles gens, par d’autres chiens, par les deux oupar un obstacle d’agility.- Si les gens en sont la cause, la mère dans lenid a peut-être provoqué le tempérament ner-veux du chiot ou encore le chien a peut-être euune mauvaise expérience avec les gens,lorsqu’il était à l’âge sensible.- Un manque de socialisation vis-à-vis des genset/ou des chiens.- Si ce sont les obstacles qui rendent le chienpeureux ou nerveux, la cause peut-être imputéeà l’inexpérience ou bien à une mauvaiseapproche d’obstacles impressionnants.

    Les conseils :- Lorsque le chien est intimidé par les gens etles chiens il faut travailler la sociabilité. Aussi, nelaissez échapper aucune occasion.

    - Si le chien est nerveux à cause des gens il fautdemander aux autres conducteurs de ne pasapprocher avec des mains tendues vers le chienni de le regarder droit dans les yeux. Il faut lais-ser au chien l’initiative de devenir amical.

    - Si la présence d’autres chiens est une causede problème il faut renouveler d’une manièrepositive les contacts. Pour être certain de ne pasaggraver la situation l’instructeur choisit soi-gneusement les chiens avec lesquels le chiennerveux sera confronté.

    - La peur ou la nervosité vis-à-vis des obstaclesdoit être travaillée d’une façon amicale. Lesconducteurs doivent être bien avertis qu’ils nepeuvent traiter le chien comme un enfant sinonla peur s’installera.

    LE CHIENFAIT SON PARCOURS LUI-MEME

    Causes possibles :- Avant de commencer l’agility il faut d’abordavoir obtenu le contrôle nécessaire sur le chien.- Le conducteur a accordé au chien l’autorisa-tion de prendre les obstacles sans qu’un ordren’ait été donné. (Par exemple : le conducteur arrivedans la zone de contact finale mais le chien saute plusloin et recommence à sauter vers le conducteur).- Le chien a une passion pour un obstacle biendéfini qu’il abordait d’une manière personnellesans être corrigé (par exemple lorsqu’il était encorejuvénile).

    Les conseils :- Consacrer plus d’attention au contrôle duchien, de préférence en l’éloignant des obsta-cles.

    - Adapter un perfectionnement, un ordre spéciald’attention qui doit immédiatement être suivi.

    Cet ordre est aussi appris quotidienne-ment et pas sur un parcours d’agility.

    - Lorsqu’on obtient un meilleur contrôle sur lechien en-dehors du terrain d’agility on le fait cou-rir sur une partie du parcours qui vise à exerceret à fixer a obtenir le contrôle.

    LES CHIENS APATHIQUESCauses possibles :- Le chien est immensément ennuyé par de troplongs exercices.

    23

  • - Un chien sensible est trop violemment corrigédans l’environnement des obstacles.

    - Le chien a très bien compris la différence entreles séances d’entraînement où il travaille bien etles concours où il sait qu’on le laisse tranquille.

    - Le chien a eu une vie trop peu active jusqu’àprésent.

    - Le chien ne veut pas jouer et n’est pas tentépar une friandise ou un jouet. La motivation est pratiquement impossible.

    Les conseils :- S’entraîner pendant de courtes séances dequelques minutes.

    - Si un chien a été corrigé trop brutalement alorsl’entraînement doit être très exubérant.

    - Si le chien connaît la différence entre l’entraî-nement et les concours on doit tout mettre enoeuvre pour imiter à l’entraînement l’atmo-sphère des concours (bruit, applaudissement, etc.,).

    - Pendant l’entraînement simuler un concoursoù le chien apathique peut démarrer le dernieret où les chiens plus agités partent devant lui.

    - Sur le parcours, il faut laisser le chien apa-thique poursuivre le chien enthousiaste laissantentre eux une distance de 3 ou 4 obstacles.

    - Apprendre au chien à jouer. D’abord et avant tout à la maison ensuite petit àpetit dehors.

    Ensuite on affronte les obstacles et on utilise lesleurres appris.

    - Dans tous les cas précités un long arrêt dansl’entraînement d’agility peut être très favorable(surtout les concours). La durée de cette interrup-tion dans l’entraînement d’agility si besoin estdoit être d’un minimum de trois mois à uneannée complète.

    LE CHIEN FEBRILEOn entend par là un chien qui spécifique-

    ment rase le saut.

    Causes possibles :- S’applique généralement aux chiens rapides.

    - Peut s’imputer au manque d’expérience duchien.

    - Peut tout simplement être la suite d’une tropgrande exubérance.

    - Le chien ne se tracasse pas lorsqu’il rase lesaut de faire tomber des lattes.

    - La vision du chien est établie sur les côtés del’obstacle et pas sur la latte supérieure de sortequ’il calcule mal son saut.

    Les conseils : - On utilise des lattes plus lourdes pour lessauts. (Par exemple : glisser des barres métalliques dans leslattes en plastiques (tuyau).

    (suite page 26)

    24

    Michel Breton Rue des Sansonnets, 7 - B 6534 GozéeTél.: 071 / 51.14.80 - Fax. : 071 / 51.59.63

    GSM : 0495 / 18.73.87 - e-mail : [email protected]

    Produits Italiens - Biscuits - Confiserie - Cadeaux St. Nicolas , PâquesGamme «Aloe Vera» & cosmétiques «Malizia» produits 100% naturels

    Organisation gratuite de dégustation à votre domicile

    Faites votre Pub dans"Vie de chien"

    et sur notre site internethttp://www.viedechien.com

    Beauceronl’Amouraudière

    http://www.amouraudiere.be

    [email protected]

  • 25

    Trottoirs propres

    avec les ToutounetsPoser son pied gauche sur une déjection canineest, paraît-il, signe de chance et de prospérité.Cela dit, personne n'apprécie de slalomer sur un trottoir souillé pour protéger ses chaussures.

    Dans cette perspective,L' Echevinat de la Propretémet à la dispositiondes promeneurset de leur fidèle compagnondes sachets destinés au ramassage des déjections canines.Ces sachets sont disponiblesgrâce à des distributeurs didactiquesqui sont localisés sur une carte quevous trouverez à l'intérieur de ce document.

    L'article 87 du règlement général de policeimpose aux propriétaires d'animaux de les empêcher :

    de souiller les murs, façades, étalages, terrasses,véhicules, accotements et trottoirs, d’effectuer leurs besoins sur la voie publique ailleurs que dans les filets d’eau ou aux endroits spécialement prévus à cet effet.

    Les contrevenants sont tenus de remettre sans délai les lieux souillés en état de propreté,sans préjudice des poursuites dont ils peuvent faire l'objet.

    Les contrevenants s'exposent à une amende

    allant jusqu'à 250 €.

    Localisation des Toutounets:CharleroiRue de Dampremy, n°14Boulevard Tirou, face au n°33Parc Notre-Dame, entrée allée de l’HôpitalParc Lambert, à l’entréePlace Charles II, face au n°11

    CouilletPlace de la Queue, face au n° 7Rue du Moulin, à l’entrée du parc

    DampremyRue Paul Pastur,à l’entrée du parc, face au n°88Chaussée de Bruxelles, parcà l’angle de la chaussée de Bruxelleset de Mons

    GillyPlace St-Pierre, à l’entrée du ParcChaussée de Lodelinsart,face à l’Hôtel de VilleChaussée de Lodelinsart, n° 134Quartier Gailly, entrée plaine de jeux

    GosseliesRue Saint-Roch, à l’entrée du parcRue Junius Massau, face au n°32

    GoutrouxPlace Emile Moureau

    JumetParc de la Serna, à l’entrée principalePlace du Ballon, face au n°15Parc Sadin

    LodelinsartPlace Edmond Gilles, Hôtel de VillePlace de l’Abattoir, face au n°20Rue de Ransart, entrée du ParcRue de la Marine, square, face au n°57

    Marchienne-au-PontPlace Albert Ier

    Place Wauters, face au n°33Place Astrid

    Parc, carrefour Tourneur et Cartier

    MarcinelleSquare Reine Astrid, face au n°140Place de la Constitution

    Place du Centre

    Avenue Mascaux, Hôtel de Ville

    Monceau-sur-SambrePlace Sabatier

    Rue des Combattants, face au n° 11Place Albert Ier, à l’entrée du parc

    Montignies-sur-SambrePlace Albert Ier, squareRue Emile Vandervelde, sur la Place

    Mont-sur-MarchienneRue de l’Eglise, Hôtel de VilleRue Eisenhower, plaine de jeux,près du n°54

    RansartRue Masses-Diarbois, angle parking INGRue Appaumée, entrée du parc

    RouxRue Ferrer, Hôtel de VilleRue de Heigne, à l’entrée du parcRue Foch

  • - Au moment ou le chien saute l’instructeur peutprudemment remonter la dernière latte afin queles pattes arrière du chien reçoivent une légèrefessée. (ceci concerne des instructeurs expérimentés)

    - Un élastique peut être tendu à approximative-ment 7 cm au-dessus de la latte supérieure.

    Lorsque deux ou trois sauts sont placésen ligne droite le chien va frôler l’élastique et lapetite décharge qu’il va ressentir lui fera prendrel’habitude de lever les pattes de plus en plushaut pour franchir les sauts.

    - Pour les chiens audacieux, hardis, on peut ren-forcer les bords des obstacles pour offrir unemeilleure résistance.

    - Si le chien fait une fixation sur les côtés,conseillez de l’entraîner sans les côtés et cejusqu’à ce qu’il ait appris à sauter plus haut.

    LE CHIEN SAUTEPARESSEUSEMENT

    C’est spécifiqueau chien qui saute bienmais qui calcule la hau-teur du saut d’unemanière trop juste et iltouche souvent les lattes.

    Causes possibles :- Tout comme les chiensexcités, le fait de «sauterparesseusement» estaussi une question decaractère et de tempérament du chien.

    - D’avoir toujours uniquement laissé sauter unchien sur la hauteur maximale peut provoquerce «type de paresse» à un chien.

    Les conseils :- D’abord et avant tout il faut contrôler si le chienest en pleine forme et s’il n’est pas trop corpu-lent. Au besoin demander conseil à un vétérinaire.

    - Ce type de chien n’utilise pasplus d’énergie qu’il n’est néces-saire et il connaît bien la quantitéd’énergie dont précisément il abesoin pour sauter la hauteurmaximale.

    A l’entraînement ilfaut changer régulièrementla hauteur des sauts de 5 cmau-dessus et en-dessousde la hauteur maximale. LE

    26

    ADRESSE DU CLUBTerrain : Rue du Butia (Plaine de jeux)

    B-6183 TRAZEGNIES (Hainaut)GSM : 0473 91 57 39

    E-mail : [email protected] TOUTES RACES

    Mardi / Jeudi / Samedi / Dimancheet sur rendez-vous

    Siège social : Rue de la Coupe 52 - 6180 Courcelles

  • CHIEN QUITTE TROP TÔT Ceci définit le chien qui dès qu’il a quitté

    l’obstacle et touché le sol veut franchir de troploin le saut et dans son enthousiasme il calculemal la distance qu’il doit prendre pour faire sonsaut.

    Causes possibles :- Généralement c’est le fait de jeunes chiensinexpérimentés.

    - C’est une conséquence d’ordres donnés troptôt au chien et auxquels il a immédiatementobtempéré.

    - Par le passé le chien s’est fait assez mal lorsd’un mauvais calcul d’un saut et il a perduconfiance.

    Les conseils :- On a placé les lattes trop rapidement trop haut.Il faut donc recommencer avec une combinai-son d’obstacles assez simple. (un saut, puis deux,trois, etc.)

    - Eventuellement envisager un petit parcoursavec différents obstacles dont l’un est un sauten hauteur.

    - Cela ne fait pas de mal de replacer les lattesun peu plus bas. Ce conseil vaut aussi pour lechien qui a perdu confiance. Il faut utiliser uneméthode d’approche amicale avec un espritjoueur.

    - Pour essayer de savoir si le chien réagit auxordres qui ont été donné trop tôt on peut deman-der au conducteur d’essayer sans ordre ver-

    baux. Si ceci en est la cause alors le conducteurdoit perfectionner la «précision» des ordres oulaisser au chien la possibilité d’évaluer lui-mêmeselon le «saut» les ordres.

    LE CHIEN INEXPERIMENTE

    Causes possibles : - Cette discipline est encore trop nouvelle pourle chien.

    - Le conducteur s’entraîne trop peu.

    Les conseils :- Cela s’entend qu’il faut s’entraîner pour sur-monter le manque d’expérience. Le fait de man-quer d’entraînement permet au chien uneconnaissance plus rapide du parcours complet(a manqué plusieurs sessions d’entraînement). Il ne fautpas autoriser au chien de commettre des fautessur un parcours complet.

    LE CHIEN DOMINANTLe chien dominant est celui qui veut

    dominer le conducteur. Un exemple fréquent decela est le chien qui lors d’un parcours «dirige»le conducteur.

    Causes possibles :- C’est par instinct que le chien a développé soncomportement dominant car il n’y a pas eu d’op-position (résistance).

    - On n’a pas assez fait attention lors de l’appelet du contrôle sur le chien et dans une certainemesure le chien est devenu le «patron» duconducteur.

    Les conseils :- Il faut conseiller au conducteur la façon aveclaquelle il doit combattre le comportement domi-nant du chien, au besoin il faut retourner à l’en-traînement d’obéissance.

    27

  • - Uniquement donner un avis dans le cas où lechien est en «concurrence» avec le conducteur,n’est qu’un conseil pour corriger le comporte-ment dominant, et pas la cause du problème dedominance.

    Par exemple : Le conducteur reste derrière lechien pour lui laisser perdre l’élément de«concurrence».

    LE CHIEN EXCITECauses possibles :- Ceci est la nature du chien.

    - Son tempérament et son excitation naturellesont peut-être été encouragés par le conducteurlui-même.

    - Le contrôle de base à l’instant même ou a com-mencé l’entraînement d’agility fut insuffisant oualors le bon contrôle de base n’a pas été misd’application dès le début de l’entraînementd’agility.

    - Avant de commencer lui-même les exercices,on a laissé le chien regarder l’entraînement cequi a provoqué une plus grande excitation.

    Les conseils :- Ne rien laisser voir ou entendre au chien avantson entraînement ou en concours permet dediminuer le symptôme d’’excitation mais nerésout pas la cause. (le problème n’est pas solu-tionné)

    - Indépendamment de l’agility il faut s’exercerpour obtenir un meilleur contrôle sur le chien.Lorsqu’on connaît ce système de contrôle àfond on l’introduit dans l’entraînement d’agility etau premier signe d’excitation du chien leconducteur doit immédiatement le maîtriser.

    - Un des désirs d’un chien excité est d’aller à

    l’obstacle suivant. Il faut corriger le chien verba-lement et quitter le parcours, cela ne permet pasau chien de poursuivre le parcours. Si on laissele chien sauter plus loin alors qu’il est excité nepeut que confirmer cette mauvaise habitude.

    LE CHIEN N’EST PASSOUS CONTROLE

    Causes possibles :- Trop peu d’attention a été donné à l’appelavant de commencer l’agility, et encore après.

    Les conseils :- Encourager le conducteur à suivre l’entraîne-ment d’obéissance et chaque jour exercerl’obéissance indépendamment de l’agility.

    - Il faut insister sur le «timing» (minutage) et l’utili-sation des corrections et des félicitations.

    - Il faut conseiller au conducteur d’interromprel’agility pendant trois à douze mois tandis qu’onessaye d’obtenir un meilleur contrôle sur lechien en travaillant. (Ne pas prendre part auxconcours pendant cette période)

    PROBLEMEDE SURFACES DE CONTACT

    Causes possibles :- Si les «surfaces de contact» ont été bienapprises la plupart des chiens évoluent sansproblèmes lorsqu’ils commencent une carrièrede concours. Au fur et à mesure la confiance etle désir d’aller plus vite sur l’obstacle suivantgagnent le chien alors il commence vraiment àrater les surfaces de contact.

    - L’usage d’une méthode établie manque. Laméthode d’approche était jusqu’à présent de«courir et courir de plus en plus vite».

    28

  • - Application erronée d’une méthode choisie.

    - Le conducteur donne inconsciemment dessignaux corporels qui ne sont pas bien interpré-tés par le chien.

    - Le conducteur s’écarte trop vite de l’obstacle.

    - Pendant l’entraînement il prend plaisir à nefaire que quelques centimètres sur les surfacesde contact.

    - Le conducteur donne trop peu d’espace auchien.

    - Les ordres qui sont utilisés pour maintenir lechien sur les surfaces de contact vont progres-sivement signifier le contraire.

    Les conseils :- Une nouvelle méthode doit être utilisée pourdiscuter la raison.

    - Une méthode stable dont l’application convientau chien doit être conseillée.

    - Les méthodes doivent être appliquées correc-tement (par exemple : la friandise ne peut pas être don-née trop tardivement).

    - Il faut corriger le langage corporel. Dans cer-tains cas un mouvement du biceps du conduc-teur peut déjà être de trop pour que le chienquitte l’obstacle.

    - Le conducteur ne doit pas s’éloigner trop vitede l’obstacle.

    - Il faut s’assurer lors de l’entraînement que plusde la moitié de la surface de contact a bien étéfaite par le chien.

    - Le conducteur qui guide le chien par la voix,avec les bras et les jambes à rester sur la sur-face de contact prive le chien de toute marche

    de manoeuvre, en conséquence, le chien vasauter à côté. Il faut donc trouver une meilleureméthode d’application.

    - Les conducteurs qui utilisent un certain nom-bre d’ordres précis afin que le chien reste sur lasurface de contact vont introduire un rythmebien précis. Le chien va adapter ce tempo aveccomme conséquence que lorsqu’il se trouve surl’obstacle il va aussi quitter chaque fois l’obsta-cle à ce rythme.

    LE CHIEN DISTRAITCauses possibles :- Le chien est novice ou s’ennuie.

    - Le chien est dominant.

    - Le chien est nerveux à cause des gens ou bienà cause du bruit.

    Les conseils :- Si cela est dû à l’inexpérience : voir “le chieninexpérimenté”

    - Si cela est dû à un problème de dominance :voir “le chien dominant”

    - Si cela est dû à un problème de nervosité : voir“le chien nerveux”

    LE CHIEN «COLLE» A LA JAMBE DUCONDUCTEUR

    Causes possibles :- Le chien n’a jamais appris à travailler «enavant».

    - Le chien a été dans le passé soumis trop sévè-rement à des exercices de «suite».

    Les conseils : - Apprendre au chien à travailler devant (envoyeren avant)

    - En cas de besoin apprendre au chien à jouer.En alternance et en relation avec le point 4.8.lechien fera les exercice «en avant» mais pasdans la partie d’agility.

    LE CHIEN «APPUIE»

    Causes possibles :- Manque d’expérience.

    - Le chien saute paresseusement.

    - Mauvais apprentissage lors du saut des haiesou pas assez d’entraînement aux haies quand le

    29

  • chien apprend à appuyer sur les barres des obs-tacles.

    - Le chien part trop tôt (en général par manque d’ex-périence)

    Les conseils :- Accorder plus de temps au chien pour acquérirde l’expérience. Si cet appui devient une réellehabitude il faut la désapprendre aussi vite quepossible.

    - Rendre stable les surfaces qui peuvent être uti-lisée comme appui. Les chiens ont une aversionaux surfaces instables et si une partie de l’obs-tacle tombe lorsqu’il s’appuie et si cela fait dubruit la plupart des chiens vont vite apprendre àsauter l’obstacle sans appuyer.

    - Si la paresse semble être le problème on peututiliser les conseil pour le chien fébrile

    - Si cela est dû à un manque d’expérience, il fautalors accorder plus de temps au chien.

    LES PROBLEMES DE SLALOMCauses possibles :

    La plupart des problèmes dans le slalomse produisent par un manque d’expérience outrouvent leur origine dans l’utilisation d’une mau-vaise méthode dans l’apprentissage.

    - L’utilisation des méthodes qui empêchent lechien de faire le slalom sans son conducteur.

    - D’une façon ou autre le chien a perduconfiance et de ce fait il :* fait toujours plus de fautes à l’entrée* fait toujours plus de fautes à la fin* fait toujours plus de fautes pendant le slalom* ne sait plus faire de slalom en libre

    Les conseils :- Il faut choisir une méthode adaptée pour leconducteur et laisser le chien démarrer avec ledébut de cette méthode. Il faut qu’à la maisonl’entraînement puisse continuer.

    - Il est clair que le chien doit pouvoir retrouver laconfiance.* Avant de reprendre l’apprentissage du chiendepuis le début, on peut d’abord dans un pre-mier temps envoyer le chien en ligne droite versle slalom. Lorsque la confiance du chien croît, ilfaut progressivement agrandir les angles parlesquels le chien va être envoyé vers lespiquets.* Anticiper l’envie du chien pour aller à l’obstaclesuivant peut aussi être la cause pour laquelle ilfaut revenir à l’apprentissage d’un slalom cor-rect. * Si dans l’apprentissage on utilise de 8 à 10piquets et que le chien en concours doit aborder12 piquets pour le slalom il peut donc fauter(question de tempo). Dans ce cas la solution est detoujours entraîner avec 12 piquets.* Lors d’un slalom chaque chien utilise unrythme bien défini et qu’en concours, mais sur-tout lors d’un entraînement, un chien fait unefaute et qu’on ne recommence pas depuis ledébut du slalom, le chien peut perdre ce rythme(à savoir aussi : la confiance). Donc si cela s’avèrenécessaire il faut recommencer l’apprentissagede cet obstacle avec une meilleure méthode.* Quand un chien a appris à faire le slalom defaçon indépendante mais que le conducteur lorsdes concours reste toujours à proximité duchien, celui-ci va s’accoutumer et après un cer-tain temps il ne pourra plus faire son slalomd’une façon autonome.

    DEFAILLANCEDU CHIEN / OBSTACLECauses possibles :- La défaillance du chien peut être due à l’âge, àla santé ou à d’autres raisons.

    - Des obstacles qui sont mal entretenus.

    Les conseils :- Si un instructeur se demande ce qui se passeavec un chien lorsqu’il ne se comporte pasd’une façon normale, il doit en délibérer avec leconducteur. Peut-être n’est-ce qu’une petitechose (par exemple une épine dans un coussinet) maisla cause peut aussi avoir des conséquencespermanentes. (on conseille de faire appel à unvétérinaire).

    Il arrive aussi un moment où un chienplus âgé doit être mis au repos. Ceci doit sefaire avant que le chien ne souffre trop lors d’en-traînement ou souffre encore dans les par-

    30

  • cours. Un instructeur veille aussi à ces légerssignes qui dévoilent les difficultés du chien etcela se discute avec le conducteur.

    - Un instructeur doit toujours veiller qu’on n’uti-lise pas d’obstacles dangereux (par exemple : pasd’ épineux sur ou en-dessous des obstacles qui peuventcauser des blessures).

    - Aussi veiller que les obstacles utilisés sont bienplacés (par exemple : la passerelle bien constituée) etque chaque fois le tunnel souple soit placé droit.

    MAUVAIS DEPART EN CONCOURS

    Causes possibles :- Le chien n’attend pas et démarre aussitôt quele conducteur lui donne quelque peu unechance.

    - Le conducteur n’utilise pas le départ appris lorsdes concours.

    - Après le départ du chien, le conducteur, quiétait placé derrière l’un des premiers agrè,s nepeut diriger le chien.

    - Le chien démarre aussitôt que le conducteurse retourne.

    - Le chien a la mauvaise habitude de faire tom-ber la latte du premier obstacle.

    Les conseils :- Il est clair que plus d’attention doit être consa-crée au contrôle sur le chien. Dans ce cas-ci l’at-tente doit être perfectionnée car dans unconcours certains chiens peuvent être tellementexcités qu’ils osent faire semblant d’ignorer l’or-dre.

    - Lorsqu’à l’entraînement un conducteur peuts’en aller deux ou trois sauts plus loin et qu’il nele fait pas en concours, c’est probablement dû àun manque de confiance en lui-même ou dansle chien. C’est à l’instructeur qu’incombe le soinde rendre la confiance à ces conducteurs.

    - Lorsque le chien démarre le conducteur ne doitpas attendre que le chien se trouve à côté de luimais bien prendre en considération qu’il doit lui-même ajuster plus vite quelques pas afin que lechien ne soit près de lui.

    - Ici cela vient le plus souvent d’un chien qui aappris à estimer comment un parcours com-mence sans que le conducteur ait jamais mis finà cette anticipation.

    - Pendant les entraînements le chien est bienplacé pour partir et le conducteur revient detemps à autre chercher le chien afin de lerécompenser de cette attente et par après lemettre en laisse et quitter le ring. De par cettefaçon d’agir le chien ne sait jamais s’il peut partiroù si le conducteur va revenir. Il doit donc atten-dre.

    - La raison est généralement à trouver dansl’une ou l’autre situation précitée. A cause d’unemauvaise préparation au départ, le chien cal-cule mal la hauteur du saut. Cela peut provenirdu fait que le chien est placé trop près du départ(que le chien soit maintenant placé à un mètre ou à cinqmètres avant le départ : le chronomètre fonctionne dès latraversée de la ligne de départ et non pas lorsque le chiendémarre).

    Note : Il est plus que probable que d’autres pro-

    blèmes surgiront encore. On attend de l’instructeur qu’il utilise son

    intelligence pour aider chaque fois le conducteuret le chien et si cela s’avère nécessaire derecommencer.

    31

  • CHIENCOURANT GREC

    Standard FCI N° 214CHIEN COURANT GREC

    (Hellinikos Ichnilatis) ORIGINE : Grèce.

    DATE DE PUBLICATIONDU STANDARD OFFICIEL : 16.10.1959

    UTILISATION : Chien courant à l’odorat très finet de grande résistance qui chasse activement,soit seul, soit en meute ; il répond complètementdans tous les terrains de plaine ou de montagneet même dans les terrains les plus rocheux etimpraticables. Sa voix est sonore et harmo-nieuse.

    CLASSIFICATION FCI : Groupe 6 Chiens courants, chiens de recherche au sang Apparentées. Section 1.2. Chiens courants detaille moyenne. Avec épreuve de travail.

    ASPECT GENERAL : Chien de proportionsmoyennes, à poil ras, noir et feu, fort, vigoureux,vivace et sagace.

    TETE : Longue, sa longueur totale se rapporte àla hauteur au garrot comme 4,35 à 10. La lar-geur bizygomatique du crane ne doit pas dépas-ser la moitié de la longueur totale de la tète,c’est à dire que l’indice céphalique doit être endessous de 50.

    Les lignes longitudinales supérieures ducrâne et du chanfrein sont divergentes.

    REGION CRANIENNE :Crâne : Sa longueur est égale ou un peu infe-rieure à la longueur du chanfrein ; il est de formelégèrement plate. Protubérance occipitale peusaillante. Front assez large, sillon médio-frontal peumarqué. Arcs sourciliers enlevés.Stop : Peu prononcé.

    REGION FACIALE : Truffe : Sur la ligne du chanfrein, avançant surla ligne verticale antérieure des lèvres, humide,mobile et de couleur noire. Narines bienouvertes.Museau : Sa longueur est égale ou dépasse depeu celle du crâne. Chanfrein rectiligne ou, chezles mâle, légèrement busqué.Lèvres : Assez développées.Mâchoires/dents : Mâchoires fortes avec desarcades dentaires parfaitement correspon-dantes en forme de tenaille ou des ciseaux.Dents fortes, blanches.Yeux : De grandeur normale, ni enfoncés ni sail-lants, avec iris de couleur marron ; expressionvive et intelligente.Oreilles : De longueur moyenne (presque la moitiéde la longueur de la tête), attachées hautes, c’est àdire au dessus de l’arcade zygomatique, plates,arrondies à l’extrémité́ inferieure et tombant ver-ticalement.

    COU : Puissant, musclé sans fanon, descen-dant harmonieusement vers les épaules. Sa lon-gueur se rapporte à la longueur totale de la têtecomme 6,5 à 10.

    CORPS : La longueur du corps dépasse de 10%la hauteur au garrot. Ligne du dessus : Droite,un peu convexe au rein.Garrot : Peu élevé sur la ligne du dos.Dos : Long, droit. Rein : Légèrement arqué, court, fort, bien mus-clé.Croupe : Longue, large, bien musclée, peu ava-lée.Poitrine : Bien développée, profonde, descen-dant au niveau du coude.Côtes légèrement cintrées.Ligne du dessous et ventre : Légèrementmontante. Ventre sec.

    QUEUE : Pas longue, arrivant au maximum à lapointe du jarret. Attachée plutôt haut, grosse à laracine et diminuant légèrement vers son extré-mité́ ; en mouvement portée en forme de sabre.

    32

  • MEMBRES MEMBRES ANTERIEURS : Vue d’ensemble : Bons aplombs vus de devantet de profil ; bien muscles et robustes.Epaules : Inclinées, bien musclées et bien atta-chées au thorax.Bras : Oblique, musculeux et robuste.Avant-bras : Droit, long, fort d’ossature.Carpe (poignet) : Sec, pas saillant.Métacarpe : De longueur suffisante, fort, plutôtdroit, jamais creux. Pieds antérieurs : Arrondis, compacts ; doigtsforts, serres, cambrés ; ongles forts, recourbés,noirs ; coussinets grands, durs, coriaces.

    MEMBRES POSTERIEURS : Vue d’ensemble : Bons aplombs vus de der-rière et de profil ; bien musclés et robustes.Cuisse : Longue, forte, bien musclée.Jambe : Inclinée, longue, forte.Jarret : Sec, fort, assez long, presque droit,sans ergots.Pieds postérieurs : Comme les antérieurs.

    ALLURES : Véloces et légères.

    ROBE Qualité́ du poil : Ras, dense, un peu dur, bienuni et adhèrent au corps. Couleur du poil : Noir et feu.

    Une petite tache blanche à la poitrine esttolérée. Les muqueuses visibles, la truffe et lesongles sont noirs.

    TAILLE ET POIDS :Hauteur au garrot : Chez les mâles chez lesfemelles. Tolérance de plus ou moins 2 cm. Poids : De 17 – 20kg. de 47-55 cm, de 45-53cm.

    DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui pré-cède doit être considéré comme un défaut quisera pénalisé en fonction de sa gravité et de sesconséquences sur la santé et le bien-être duchien. • Museau court et large. • Oreilles trop longues ou trop courtes, pointues,papillotées. • Cou trop court, grêle ou trop gras ; fanon. • Ligne du dessus convexe ou concave. • Rein plat, étroit. • Croupe courte, étroite, pas inclinée. • Ligne du dessous très descendue ou trèsremontée. • Queue longue, lourde, frisée.

    • Métacarpe et métatarse trop courts ou troplongs, grêles, creux. • Jarrets en tonneau ou de vache. • Pieds de lièvre.

    DEFAUTS ENTRAINANT L’EXCLUSION : • Chien agressif ou peureux. • Tout chien présentant de façon évidente desanomalies. D’ordre physique ou comportemen-tal sera disqualifié. • Convergence des axes supérieurs du crâne etdu chanfrein. • Museau tréma pointu (en sifflet), chanfreinconcave. • Prognathisme supérieur ou inferieur. • Oreilles semi-dressées. • Queue enroulée. • Mauvais aplombs. • Présence d’ergots. Autre couleur de la robe, de la truffe, des yeuxet des ongles que celle prescrite par le stan-dard. • Dépigmentation totale des muqueuses visi-bles. • Hauteur au garrot dépassant ou n’atteignantpas les limites de tolérance.

    ECHELLE DES POINTS Aspect général 20 points Tète (crâne et museau)15, Y eux 5 Oreilles 5, Cou 5 Tronc 15 Membres20 Queue 5 Robe 10 Excellent : Très bon : Bon : Assez bon :A propos de quelques coups de fils concernantles Races grecques :

    33

    Visitez notre site"Vie de chien"

    sur internethttp://www.viedechien.com

  • Les chiensont une longue histoiredans la culture grecque

    On ne sait pas si le terme «race» avait lemême sens dans les temps anciens. Mais, il estcertain que dans la Grèce antique, il existaitenviron 65 types de chiens ou variantes dechiens.

    Il existe de nombreux chiens de chassepour les différentes espèces de gibiers, des ber-gers,