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LE VOYAGEUR. JOURNAL DE LA RESIDENCE LA CROIX DU SUD N°19 Le Voyageur. Journal de la Résidence la Croix du Sud N°19 –mai 2017 Tarif : Participation libre INFORMATIONS – SOUVENIRS - PARTAGE DANS CE NUMERO Editorial par la Rédaction Actualités de la Résidence Voyage dans le Tarn Visite à Montjoie N° de page 1-6 Expressions libres L’arbre de mai Le Marbre N° de page 7-13 Travaillons la mémoire Expressions populaires Blagues N° de page 14 Evènements à venir Calendrier Mai 2017 Les infos du Mois N° de page 15-17 Chères lectrices, chers lecteurs, Au mois de mai, la nature fleurie de toutes ses couleurs. Nos résidents à la Croix du Sud se promènent dans le village ou prennent le soleil sur un banc. D’autres jouent à la pétanque et profitent d’un moment convivial. En temps de pluie certains se réjouissent pour les plantations au jardin et rêvent d’une récolte fructueuse, pendant que d’autres regrettent de ne pas pouvoir sortir. Tout le monde réclame haut et fort le retour du soleil ! Très belle lecture à vous !

Vie du Village et de ses alentours - La Croix du Sudresidencelacroixdusud.com/wp-content/uploads/2017/... · niveau devait être celui de l'habitat et était aveugle du côté est

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LE VOYAGEUR. JOURNAL DE LA RESIDENCE LA CROIX DU SUD N°19

Le Voyageur. Journal de la Résidence la Croix du Sud

N°19 –mai 2017

Tarif : Participation libre

INFORMATIONS – SOUVENIRS - PARTAGE DANS CE NUMERO

Editorial par la Rédaction

Actualités de la Résidence

Voyage dans le Tarn

Visite à Montjoie

N° de page 1-6

Expressions libres

L’arbre de mai

Le Marbre

N° de page 7-13

Travaillons la mémoire

Expressions populaires

Blagues N° de page 14

Evènements à venir

Calendrier Mai 2017

Les infos du Mois N° de page 15-17

Chères lectrices, chers lecteurs,

Au mois de mai, la nature fleurie de toutes ses

couleurs.

Nos résidents à la Croix du Sud se promènent

dans le village ou prennent le soleil sur un

banc. D’autres jouent à la pétanque et

profitent d’un moment convivial.

En temps de pluie certains se réjouissent pour

les plantations au jardin et rêvent d’une récolte

fructueuse, pendant que d’autres regrettent

de ne pas pouvoir sortir.

Tout le monde réclame haut et fort le retour du

soleil !

Très belle lecture à vous !

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ACTUALITE DE LA RESIDENCE LA CROIX DU SUD

Notre voyage dans le Tarn : Jeudi 20 Avril 2017

Par Mme Berro, Mme Poulbot, Mr Dasilva, Mr Matéo, Mr Ton.

Nous sommes partis en compagnie du club des aînés de Sainte-Croix Volvestre pour un voyage d’un jour nous promener dans le Sidobre, Tarn. Ce plateau granitique du Sidobre situé au Nord-est de Castres (81), aux pieds des Monts de Lacaune, et délimité au sud par le « sillon du Thoré et la montagne Noire, gigantesque bloc de granit avec beaucoup de rochers.

Un bloc de dix kilomètres sur dix et une profondeur de 10 kms également. Un cube de granit de 1000 Km² ! Un magma liquide, qui s'est retrouvé "coincé" à 12 ou 15 km de profondeur et s'est refroidi très lentement !! (15 millions d'années) il a fallu attendre que des millions d'années !!!! (+ de 200) usent cette montagne (érosion) et qu'ainsi nous nous trouvions au niveau de cette roche très dure appelée en géologie « roche-mère ».

Ce bloc géant s'est fracturé en surface et a donné ces blocs semblant sortir de terre.

Au départ nous avons admiré les anciens bâtiments construits en granit :

Le pavillon d’Adélaïde, une maison romane du XIIe siècle. La qualité de cette maison vient des cinq grandes fenêtres du second étage qui éclairaient une pièce unique.

Le bâtiment avait trois niveaux à l'origine. Le premier niveau était à l'origine entièrement aveugle. Le deuxième niveau avait de petites ouvertures qui devaient servir à la défense de la maison. Le troisième niveau devait être celui de l'habitat et était aveugle du côté est et nord d'où soufflent les vents les plus froids. Il comporte cinq baies, quatre au sud et une à l'ouest.

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La tour Vistoure, (la tour de guet), mais aussi tour de la Bistoure, est une des quatre entrées fortifiée de la ville de Burlats située sur le chemin de Roquecourbe à Sainte Juliane. On rapporte que sa construction remonte au XIVe siècle et faisait alors partie intégrante des remparts de la ville dont il ne subsiste aujourd'hui que la Bistoure puissante tour massive au sommet crénelé, située au nord du village le long de l'Agout.

Nous nous sommes aussi promenés dans les rues typiques du village de Burlats, nous avons observé des portes basses et des avancées de façades permettant d’agrandir les maisons.

Ensuite nous avons visité le musée du protestantisme à Ferrières, il permet de parcourir cinq siècles d’histoire et de vie protestante dans le Tarn et plus largement le Sud-Ouest. Sa visite est bâtie autour de moments forts : la Réforme, l’édit de Nantes, la Révocation en 1685 et le temps du Désert, la réintégration et la réussite protestantes à l’époque contemporaine, l’affaire Dreyfus et les années 40.

Puis nous sommes allés manger au restaurant, nous avons dégusté un cochon de lait avec une écrasée de pommes de terre et une croustade aux pommes. Nous nous sommes promenés dans les bois, sur des sentiers, pour admirer les pierres, blocs de granit aux formes fantastiques. L'un des plus célèbres est le Roc de L'Oie, bloc de granit érodé en forme d’oie. La peyro clabado : un rocher de 780 tonnes posé en équilibre sur un socle d’à peine 1 mètre carré.

Ce voyage, nous a oxygénés, car nous résidons à l’EHPAD. Nous avons découvert des monuments historiques construits en granit et dégusté un repas campagnard, et pour finir une balade heureuse dans les bois parsemés de blocs de granit. Nous avons un bon souvenir de l’ambiance et d’une très belle journée. Cela nous a permis d’admirer des cubes de granit de différentes couleurs. Et les monuments anciens démontrent la robustesse du granit. Merci aux adhérents, à la présidente, de nous intégrer à leurs voyages depuis plus de quatre ans.

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Roc de l’oie

Rues typiques de Burlat

(à gauche)

Pavillon d’Adélaide

(à droite)

Au restaurant Tour Vistoure

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Depuis 2015, nous avons développé un partenariat avec une association locale, Wakama Nagi, œuvrant pour la relation homme-animale.

L’association est installée dans un magnifique lieu entre les montagnes, avec ses arbres, ses prés, son ruisseau qui parcourt tout l’ensemble et offre son courant aux animaux du site.

Ils accueillent des Animaux en détresse, nécessitant soins et écoute. Les animaux ne sont pas sauvages, mais bien dressés et manipulés tous les jours. Tous les animaux se montrent curieux et viennent à notre rencontre, ils nous apportent de la joie et réchauffe nos cœurs.

Monsieur Clausner nous précise : « je suis content d’y aller, c’est très convivial et on sent qu’il y a un réel esprit d’entre-aide et de partage ».

Mme Lelièvre raconte sa sortie : « je suis venue pour la première fois à la ferme de Montjoie, accompagnée de mon mari nous avons très appréciés cette journée. J’ai surtout aimé voir des animaux peu commun dans les montagnes ariégeoises : nous avons observés la famille des lamas, les bébés wallabys encore dans la poche de leur maman, et j’ai même donné à manger à Yasmine, dromadaire à la retraite. Ce qui m’a le plus plu c’est de pouvoir caresser les animaux et lors que le chat, Chakra m’a sauté sur les cuisses, puis s’est allongé tout en ronronnant, j’ai été remplie de bonheur ».

« Lors de cette mémorable journée, j’ai eu l’occasion de me rapprocher de nos résidents et de prendre conscience que le contact avec la nature et les animaux créaient, entr’autre du lien social », Jean-François Theuillon, l’IDEC.

Médiation animale Par Patrick Clausner, Monique Lelièvre, Sarah

Heimann, Jean-François Theuillon

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En images….

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EXPRESSIONS LIBRES

Tradition ancienne : L’arbre de Mai

par La Rédaction

L'arbre de mai joue un rôle protecteur :

Les Celtes vénéraient la nature et célébraient le début de l’été, le 1er mai, en érigeant un arbre autour duquel ils dansaient pour chasser les mauvais esprits.

Cette coutume n’a cessé de se perpétuer au fil du temps, malgré l’opposition farouche de l’Église qui y voyait un rite païen célébrant la fécondité. Finalement, comme bon nombre des rites de nos ancêtres, il fut intégré au culte chrétien. Les rites liés à Beltaine ont donc perduré à travers les âges mais sans être reliés aux divinités nordiques. Il nous reste une tradition joyeuse et conviviale et des danses autour de l'arbre de mai tendu de rubans. L'arbre, symbole de fécondité et de prospérité est planté le 1er mai.

La tradition de l’arbre de mai est un rite de fécondité lié au retour de la frondaison ; elle consiste à planter un arbre, ou un mat qui le représente, dans le courant du mois de mai. Surtout répandue en Europe occidentale et septentrionale, elle connaît différentes variantes et déclinaisons de son nom : arbre de joie ou arbre de mai, le mai, arbre individuel, arbre d’amour et leurs traductions : Meyboom, Maypole, Maibaum, Maggiolat,....

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Traditions en France :

Monde occitan

En Corrèze, mais aussi en Gironde, en Dordogne, dans le Lot, dans le Limousin ou le Val d’Aoste, la coutume de planter un arbre de mai en l’honneur des élus locaux est très vivace.

Les hommes vont chercher l’arbre dans la forêt. Puis on le décore de drapeaux, rubans, d’une pancarte portant l’inscription « Honneur à notre élu(e) ». Puis on dresse l’arbre devant la maison de ce dernier qui, en remerciement doit régaler généreusement ses électeurs.

Selon les endroits, cette tradition s’est étendue aux patrons d’une petite entreprise (« Honneur au patron »), aux couples nouvellement installés dans une maison et aux mariés.

Dans ce dernier cas, le plantage de l’arbre se fait quelques semaines avant le mariage et est l’occasion d’une fête moins formelle entre habitants du village.

Il arrive alors que l’on enterre une ou plusieurs bouteilles au pied de l’arbre. Celles-ci seront bues à la naissance du premier enfant.

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Provence

À Cucuron, dans le Vaucluse, on plante l’arbre de Mai le samedi qui suit le 21 mai. Il s’agit d’un peuplier qui doit dépasser le clocher de l’église (24 m). On le fait défiler dans la ville, un jeune garçon assis dessus à califourchon (« L’Enseigne »). Une fois l’arbre dressé devant l’église, suit une grande fête populaire à la fois païenne (culte du printemps) et chrétienne (en l’honneur de Sainte Tulle, patronne de Cucuron, qui sauva la cité de la peste en 1720). Il restera planté jusqu’au 15 août.

Gascogne

Dans les Landes de Gascogne, le premier mai est l’occasion de planter l’arbre de mai. Généralement, on le plante en l’honneur d’une personne : 18 ans, âge rond (20, 30…), retraite, naissance, d’un groupe de personne (mariage) ou en l'honneur des élus locaux.

Traditionnellement, l’arbre (un pin décoré ou un « mai ») est planté devant la maison de la personne en son absence. Ensuite, celle-ci invite les gens et un pot est organisé (la « maillade » ou « mayade »).

Plus tard, quand l’arbre meurt, généralement à l’automne, l’arbre est enlevé et ceci est un prétexte à faire une fête. En gros, cette tradition permet de renforcer les liens avec son voisinage comme lors des fêtes de quartier.

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Les blocs de marbre sont détachés

de la montagne à l’explosif.

Le Marbre par Mme Bertincourt, Mr Dedieu, Mr Depoivre, Mr Gross, Mme Pasqualini

Mr Clausner, Mme Poulbot, Mme stapp.

C’est du calcaire pur quand il est blanc et se sont les impuretés que contenait l’argile

lors de sa formation (végétaux, minerai etc.…) qui lui ont donné ces couleurs si

étonnantes. En fait le marbre c’est 99% de carbonate de calcium (substance banche).

C’est une roche qui est apte à être polie comme le granit. Les marbres sont les plus

nobles pierres.

C’est le long des Pyrénées qu’il y à le plus de carrières de marbre en France. Nous

allons vous parler des marbres de l’Ariège. Ils sont représentatifs de toutes les

variétés : Les plus anciens appartiennent aux familles des griottes (aspect noduleux et

couleur rouge vert). Ils se trouvent dans le Haut Salat à Seix, dans la vallée du Nert,

Artillac (massif nord pyrénéen : Arize). Les marbres blancs saccharoïdes, Esbints à

Aulus. Les marbres noirs ébréchés à Saint –Girons.

Le marbre vert d’Estours (Seix).

Cette mine appartient à la famille Dupuy de 1904 à 1963.Les qualités décoratives : un dessin plus vif, moins fondu dans les tons, moins cher et satisfaisant aux nombreuses demandes qui se font pour les marbres de ce genre. Une route de 4 km a été construite pour accéder au gisement, des ponts construits sur un torrent .Ce travail a duré 3mois ; il a fallu trancher dans le granit, drainer des eaux.

Le marbre Grand Antique extrait de la carrière d’Aubert

et utilisé pour former l’autel de l’église de Moulis.

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L’exploitation : de grosses masses de marbres sont détachées de la montagne à la poudre noire. Ils sont débités dans des zones accessibles aux charrettes. 70 ouvriers locaux utilisaient une barre à mine pour obtenir des blocs plus petits. Ces blocs étaient chargés sur un char tiré par 5 paires de bœuf et acheminés à Moulin Lauga.

Avant 1914, un tracteur à vapeur, puis au gazo-bois après la guerre remplaça la traction animale. Après 1920, une usine électrique est construite en aval et permit de mécaniser l’exploitation : emploi du fil et de compresseur pour découper les blocs. Les blocs débités en carrière, sont installés sur une lisse en pente régulière équipée de rails en bois posés sur des traverses. Elle guidait ceux-ci chargés sur des patins qui glissaient sur les traverses ; ces charges étaient retenues par un câble relié à un treuil. Plus tard la masse de marbre été sciée au fil horizontal et les blocs détachés au marteau perforateur et aux coins. Les ouvriers carriers déplaçaient les blocs de plusieurs tonnes au moyen de lourdes chaines, de crics à manivelle et des systèmes de levage, comme des chèvres, des palans. Après 1960 une piste a permis d’accéder au pied du font de taille et un nouveau marché destiné au concassage diversifia la production.

En 1966, une nouvelle technique voit le jour : la perforation au wagon – drill (marteau perforateur à rotation manuelle).

Les diverses carrières qui étaient exploitées :

La carrière de Mède, exploitée de1920 à1935 par Mr Escale de Grenoble.

La carrière d’Esbints.

La carrière de Balacet : l’entreprise Jean Méric de Saint Girons, assurait le transport du marbre grâce aux solides camions Saurer à roues pleines. Pour ralentir dans la descente, un ouvrier à l’arrière devait actionner le volant du frein.

Sur la montagne de Balacet-Ucheintein, les carrières de marbres sont exploitées pour le compte de Mr Gauthier, conseiller général de Molinge (Jura) en 1910. Puis à partir de 1930, se sera la société « Marbres –Pierres-Granits », dont le siège se trouvait à Lyon. Une grève éclata, menée par 28 ouvriers pour demander une augmentation de 4 francs par jour. Pour une journée de10 heures, le salaire d’un manœuvre était de 25 francs par jour et de 30 pour un ouvrier carrier. Après avoir duré un mois la grève prit fin, les ouvriers avaient obtenu une augmentation de 2,50 francs.

Les ouvriers occupés à la taille des blocs

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La carrière de Rouech à saint Lary, vallée de la Haute Bellongue.

La carrière d’Aubert à Moulis : Après avoir fermé ses portes en 1948, elle est ré ouverte en 2015 par l’entreprise Escavamar. A Aubert la première campagne d’extraction vient de commencer, pour une durée de vingt ans. Les blocs partiront à Carrare, en Italie, « pour y être polis, retravaillés, sculptés ». Puis ce marbre du Couserans poursuivra sa route « jusqu’ en Amérique, en Allemagne ou encore en Chine ».Ce marbre est d’une couleur exceptionnelle, noir veiné de blanc, avec un contraste très net qui en fait toute sa valeur et son originalité. Un marbre unique appelé « le grand antique ».Les romains avaient exploité ce marbre ariégeois il y a bien longtemps.

Les carrières de marbre de Lambège : dans le catalogue des échantillons de matériaux de construction présentés à l’exposition universelle de 1878 à Paris, figure une plaque de marbre noir de Lambége.

La carrière de Montégut-en-Couserans, exploitée à partir des années 1930 et essentiellement tournée vers la production de moellons et concassés.

Dans la carrière d’Encourtiech, non loin d’Eycheil sur la rive droite du Salat, les pierres, toutes de la nature du marbre, prenaient à cause de leur dureté, « un bien beau poli ».

Les carrières de la vallée de l’Artillac, de l’Osque, à Castelnau –Durban, les blocs de marbre étaient chargés sur les wagons du train en gare de ce village.

La carrière située à Esplas-de-Sérou, à 5 km de Castelnau, dans le hameau de l’Espiougue d’en-haut employait 30 ouvriers : italiens, espagnols ou portugais renommés pour la qualité de son marbre « rosé vif des Pyrénées ».

L’entreprise Escaich-Mirandet, exploitait une autre carrière de rosé vif à Espiougue d’en-bas.

Une usine de sciage de marbre a été créé sur le ruisseau du Nert, commune de Lacourt mais elle est plus proche de Riverenert. Elle était créé pour traiter 500 mètres cubes de marbre par an. Un canal d’amenée d’eau de Nert a été creusé jusqu'à l’usine de sciage. L’exploitation du marbre dépassait de beaucoup en importance le travail du fer. Une belle scierie, exploitée par un membre de la famille Cabarrus, de Bayonne, fonctionnait, sur le Lez, à Angomer, canton de Castillon.

Utilisation du marbre :

Le marbre sert à fabriquer des cheminées, les caveaux, les monuments aux morts, les autels et des piliers pour les églises, des ponts, des devants de portes, etc.

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A gauche : Après 1920, une usine électrique en aval

permit de mécaniser l’exploitation (emploi du fil pour

découper les blocs et de compresseurs)

A droite :

Autel en marbre

local de l’église de

Cazavet (années

(1980)

A gauche : Arcades et colonnes en marbre gris de Lambège,

rue Gambetta à Saint Girons.

A droite : Pavillon de l’hôpital

de Rozés habille de marbre

d’Encourtiech.

Cheminée en marbre de Cazavet.

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TRAVAILLONS LA MEMOIRE !

Expressions populaires par La Rédaction

« À force de forger on devient forgeron », signifie qu’à force d’exercices on fait les choses mieux et plus facilement. Ce proverbe présente la même idée qu’un aphorisme en usage chez les Latins et s’énonçant ainsi : Taurim tollet qui vitulum sustulerit, ce qui signifie : Il portera un taureau celui qui aura porté un veau. Car, tout le monde sait que c’est à force d’exercices que l’on fait bien des choses et que l’on parvient à exceller dans une profession ou un état quelconque.

Blagues par Mme Berro

La maîtresse apprend la conjugaison à ses élèves : « dis-moi, mon petit, si c’est toi qui chantes, tu dis ? – « Je chante » - « et si c’est ton père qui chante, tu dis ? » - « Arrête !!! ».

Quel animal a trois bosses ? – Le chameau qui s’est cogné.

Quel est le comble pour un prof de gym ? – c’est de tomber dans les pommes, en faisant le poirier.

Quel moyen de « transport » certains bergers utilisent-ils pour aller plus vite et plus loin ? – Les échasses !

Où les enfants entrent-ils tous quand ils ont 7 ans ? – Ils entrent dans leur huitième année ?

Par qui l’homme a t’il a peur d’être mangé ? – Le croque-Monsieur.

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Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

1 Fête du travail

2 3 Ferme à Montjoie

4 Musique avec Jutta

5 Tous en forme avec Aude

6 7 Chorale avec Aline

8 8 mai 1945

9 10 Tous en forme avec Aude- Chant avec Patrick

11 Yoga avec Marie

12 Tous en forme avec Aude

13 Esthétique et manucure

14

15 Projection Diapo

16 Tous au jardin ! 10h-16h

17 Tous en forme ave Aude

18 Musique avec Jutta

19 Prêt de livres avec Armance

20 21

22 23 Commission des menus

24 Chant avec Patrick

25 Ascension

26 27 28

29 30 31 Fête des anniversaires

Votre personnel soignant est également à votre disposition les après-midi pour des sorties

dans le village ou dans le parc de l’EHPAD, pour jouer au loto des odeurs ou aux cartes,

ou bien à la pétanque avec les beaux jours, faire de la lecture ou une manucure, ou

simplement partager un moment de convivialité…

MAI 2017 : LES EVENEMENTS A VENIR

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Les Informations du mois

Les Anniversaires :

Bienvenu de retour à Guy Campergue.

3 Mai 2017 M. MILHORAT Roger fêtera ses 90 ans

7 Mai 2017 Mme DAVEZAC Clotilde fêtera ses 92 ans

13 Mai 2017 Mme LELIEVRE Monique fêtera ses 64 ans

16 Mai 2017 Mme PONT GENEVIEVE fêtera ses 81 ans

17 Mai 2017 Mme LE GRAET COLETTE fêtera ses 84 ans

19 Mai 2017 Mme ROUSSEAU Andrée fêtera ses 79 ans

Une pensée chaleureuse pour ceux qui nous ont rejoints

récemment, ainsi qu’à ceux qui nous ont quittés.

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Journée Annuelle –

3ème édition

Nous avons besoin de Votre aide pour réaliser notre projet « Tous au jardin » !

Au programme : plantation de fleurs, légumes et de fruitiers, création d’instruments de musique pour l’extérieur, restauration de meubles jardin, création d’un compost, et tout ce que vous souhaitez proposer…

Il vous attend également une pause déjeuner autour d’un buffet offert (inscription auprès de Béatrice Fucho 05.61.96.40.61.)

Mardi 16 mai 2017

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10h – 16h

Pour tout renseignement : Sarah Heimann

[email protected]