Vie et Evolution des Ames Christin F et Noel C.doc

7/26/2019 Vie et Evolution des Ames Christin F et Noel C.doc

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François CHRISTIN et Claude NOEL

Vie et évolution des âmesL’investigation des lans invisi!les

L’HO""E ET SON #ESTIN

1



T$%LE #ES "$TIERES

Préface. 3

&'re artie( Le m)st're de notre destinée( *I. Dieu et la Vie. 4

II. L’âme et l’esprit. 8III. La loi de l’évolution. 12IV. Les lois de la destinée. 1V. La réincarnation. 22

VI. La désincarnation. 2!

+ i'me artie( ,our devenir médium( -+VII. L’investi"ation des plans invisi#les. 32

VIII. La médiumnité. 3I$. %anifestations et formes de la médiumnité. 4&$. 'aissance et développement de la médiumnité. 4!

$I. Les communications avec l’au(del). !2$II. Les messa"es médiumni*ues. !+

$III. ,rreurs- écueils et précautions. +1$IV. onseils et e/ercices prati*ues. +8

0nne/e. L’,sprit et le sommeil. 1

,ré.a/e

2



uel est le #ut ultime de notre e/istence terrestre ue recouvrent lestermes Dieu- âme- ,sprit ...

uels sont les "randes lois de nos destinées loi d’évolution- loi duarma- déterminisme et li#re ar#itre- loi d’amour ... D’o5 venons(nous et o5allons(nous ue sont l’astral et les plans supérieurs de conscience uelle estla vie et l’évolution des âmes uelles sont les modalités et la finalité de la

réincarnation omment éta#lir le contact avec les 6tres désincarnés Lutter- pro"resser- avancer- aimer... telle est la "rande loi de vie. 7esacrifier- se dévouer- vaincre en soi l’é"o sme et l’or"ueil- s’ou#lier pour son

proc9ain- le soula"er- l’assister- voil) la vérita#le voie menant au/ cimesétincelantes de la perfection et de la connaissance.

La premi:re partie de cet ouvra"e nous rév:le notre vérita#le destinée etnous indi*ue le sens profond et vrai *ue nous devons donner ) notre e/istence spiritualité- altruisme- amour.

La deu/i:me partie de cet ouvra"e nous initie ) la médiumnité- faculté *uetout 9umain poss:de ) l’état latent- mais dont seule une minorité ) prisconscience- et l’a développée. Le médium ;vo<ant- auditif- sensitif...= est investi

d’une "rande mission 9umanitaire vérita#le liaison entre les âmes désincarnées etle monde terrestre- entre le spirituel et l’9umain- il doit demeurer au service del’9umanité- pour l’instruire- la soula"er et la "uider sur la voie de l’évolution et dela li#ération.

Il est tant de ric9esses ine/plorées dans le domaine spirituel- tant de puissances secr:tes inemplo<ées ;#ien *ue commen>ant ) 6tre reconnues etdéfric9ées par la science actuelle= *ue si l’9omme savait et voulait les utiliser- il

pourrait faire de la terre un éden et de sa vie une lumi:re.Puisse ce livre l’< aider...

&'re ,artie 0 Le m)st're de notre destinée

3



C1a itre I

0 #ieu et la vie

&( La /ause remi're de toute e2isten/eDieu- ,sprit- réateur- de *uel*ue nom *u’on le dési"ne- sous *uel*ue forme *u’on le

con>oive- demeure- pour tous les cro<ants- le fo<er de la viela cause premi:re de toutee/istence- l’ori"ine de l’6tre. ’est la source inépuisa#le du fluide de vie- dont le ra<onnement) travers les plans de la création assure ) la fois- ) toutes les créatures la perpétuation de la vieet l’évolution du "erme vital involué dans la mati:re sous une forme visi#le.

Dieu- *u’on le croie pur ,sprit ou ?orce- 7u#stance- Intelli"ence et Puissance- demeurel’éternel- l’ine/tin"ui#le fo<er de la vie- d’o5 émane la plus infime- comme la plus "randiosemanifestation de l’,tre. ?o<er si puissant- si ardent- si lumineu/- si radiant *ue l’intelli"ence9umaine ne peut le concevoir dans son ampleur@ et fo<er dispensateur de toute force- de toutelumi:re- de tout pouvoir- dans tous les domaines- sous toutes les formes- et *ue Aamais l’âme9umaine ne peut em#rasser dans sa plénitude.

D:s *ue l’,sprit 9umain a découvert ou plutBt pressenti la su#lime Vérité de l’,tre7upr6me- il se sent su#itement inondé d’une telle Aoie- d’une telle puissance de vie- *u’aucune

parole- aucun lan"a"e n’en peut traduire la félicité. La /on/e tion de #ieu dé!orde du /adredes ossi!ilités de l’1omme 3 l’état d’in/arné(

Cn n’e/pli*ue pas Dieu- pas plus *u’on ne peut- ) l’état d’incarné- le concevoir dans 7a plénitude- 7a nature. Cn Le traduit- on Le pressent ) peine- sous *uel*ues(unes de 7esmanifestations dans le créé.

Du ?o<er divin émane incessamment des ondes de vie *ui s’épanouissent en cerclesconcentri*ues et s’étendent ) l’infini- passant en courants vivifiants dans toute la création. esra<ons premiers- en traversant les plans de plus en plus dense de la su#stance- puis des fluides-

puis de la mati:re- nous arrivent suffisamment atténués pour *ue nous n’en- puissions 6tre

consumés ni anéantis. ,t la va"ue de vie- sous la forme d’un courant incessant- traverse etvitalise tous les 6tres- toutes les créatures- ne dédai"nant ni n’ou#liant la moindre parcellecréée- la plus infime cellule vivante.

7elon les volontés de l’Intelli"ence premi:re et éri"ées en Lois- la vie s’involue pour évoluer ensuite dans la mati:re- touAours renouvelée- touAours "énéreuse. Il sem#le- pour l’,sprit *ui peut approc9er des plans premiers o5 s’éla#ore la vie- *ue la su#stance de vie- *uiémane du foyer - peut se traduire par mouvement4 lumi're4 /1aleur4 forces divines radiantes-dont la triple union fait de la vie.

0insi- dans l’ nivers créé- le réateur est présent en c9a*ue créature- Aus*u’au plusinfime des 6tres animés. La mati:re inerte elle(m6me- a"ré"at de molécules- *ui nous apparaEtcomme dénuée de mouvement et de vie- re>oit- elle aussi- une étincelle de l’influ/ de vie *ui la

force ) se transformer.Fa<on devenant su#stance- puis fluide et mati:re- telles sont- pour le vo<ant- les formes

;accessi#les ) l’entendement 9umain= de la vie *ui émane du Grand Hout- *ue les cro<antsappellent DI, .

+( Le /reuset de la vie%ais le ra<onnement porte en lui les *ualités et les puissances du ?o<er- dont il émane

et transmet en partie au/ créatures ces *ualités et puissances. Le fluide vital a donc- en lui- nonseulement la faculté d’assurer le maintien de l’6tre- mais encore celle de lui apporter la

possi#ilité de perpétuer- de continuer cette viede l’enric9ir et de l’em#ellir- selon les modalitésdu plan o5 elle se manifeste- d’apr:s des Lois éri"ées par la Pensée divine.

Cn peut donc concevoir la création- non comme un tout- ) Aamais défini et complet-mais comme un immense creuset- o5 s’éla#orent incessamment de nouvelles formes de vie- denouveau/ 6tres. Dieu ne crée pas simplement- Il assure encore- ) l’infini- dans le temps et

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l’espace- la perpétuation de la vie *u’Il créa. ,t la vie ne peut pas finir- la vie peut setransformer- évoluer- modifier ses formes- ses manifestations- elle ne peut s’arr6ter de produire.ar #ieu est l’Etre ar dé.inition - et l’,tre n’a pas de limite- ni dans le temps- ni dansl’espace- ni dans la puissance- ni dans le désir de vie. Il est donc Auste de dire *ue #ieu est entout4 artout - et cela- depuis touAours et ) Aamais- termes *ui n’ont- pour l’intelli"ence9umaine- aucun sens vérita#lement accessi#le- ni précis.

%ais laissons l) ces profondeurs ou plutBt ces altitudes métap9<si*ues. Pauvres

intelli"ences murées par la c9air- dans notre état terrestre- contentons(nous de nous représenter Dieu comme l’immense- l’ine/tin"ui#le ?o<er de la vie- dans son essence- sa pureté- sa vir"initéimpolluée et sans forme accessi#le ) notre intelli"ence. La plus s re représentation de Dieu est

#ien dans la conception d’un astre sans limites- dont le ra<onnement incessant et éternel animela création et dispense ) c9a*ue 6tre la puissance de vie.

-( La su!stan/e de vieLa mati:re est la su#stance de vie concrétisée- c’est()(dire a<ant raréfié ses vi#rations

Aus*u’) l’apparence de l’inertie.La su#stance de vie- *ui est mouvement- lumi:re et force- au sortir du ?o<er divin-

vi#re avec une rapidité dont nous ne pourrions- m6me avec des instruments su#tils et

perfectionnés- mesurer le r<t9me@ vi#rations *ui dépassent en rapidité celles de la lumi:re p9<si*ue- puis*u’elles sont celles de la Lumi:re et de la Puissance vitales dans leur essence.%ais cette su#stance de vie ) mesure *u’elle s’involue- pour former des 6tres et des formes- )travers les plans de vie- amoindrit le nom#re de ses vi#rations et devient de plus en plus dense.

0pr:s avoir passé par les états su#tils ori"inels- elle prend les formes et les densités desdivers ét9ers- puis des fluides. 9acune de ces essences de vie comporte elle(m6me diversesdensités- selon les plans o5 elle réside et o5 elle assure la su#sistance- la propa"ation et lacontinuité de la vie.

0u sortir des états fluidi*ues- la su#stance plasti*ue ét9éri*ue comporte tous les états plus ou moins su#tils de la mati:re "aJeu/- li*uide- etc.

,t les vi#rations *ui sont l’e/pression m6me du mouvement vital et dont les ondes

premi:res viennent du ?o<er central se ralentissent de plus en plus sans Aamais- cependant-cesser ni s’arr6ter.

*( La /onstitution des .ormesLa vie- sous tous ses aspects- ses multiples formes et son infinité de variétés de t<pes-

n’est *u’un perpétuel mouvement. La constitution des formes s’op:re par la cristallisation-autour de la cellule vitale ori"inelle- émanée du ?o<er central- de toute la su#stance vitale- vier"eencore- de densité correspondante au plan. ette cristallisation est soumise au/ Lois d’unma"nétisme cosmi*ue- dont les manifestations prennent de multiples formes et des aspectsdivers et o#éissent au/ forces naturelles- tant p9<si*ues *ue spirituelles- dont elles rel:vent.

La su#stance de vie *ui peuple l’espace- émane incessamment- en ondes concentri*ues-du ?o<er de vie et- sous l’attraction d’un ra<on d’Intelli"ence- de Volonté divines- d’une Penséecréatrice- une cellule vitale et motrice op:re- sur tous les plans- une attraction cristallisante desu#stance vier"e- s’en"lo#ant- s’enro#ant de cette su#stance- pour former un 6tre- un corps- uneforme- portant en "ermes les *ualités divines de la vie et pouvant donner de la vie ) son tour.

Hel est- dans c9a*ue créature- le "erme initial de la vie- émanation ori"inelle du entrecréateur.

5( La er.e/tion de l’univers /réé0 ne considérer *ue l’ nivers visi#le- soumis ) des lois de relativité *ui en amoindrissent

la perfection premi:re- tout dénote- cependant- dans cet nivers- la *ualité de l’0rc9itecte *ui enéta#lit le plan et du onstructeur *ui le réalisa. %ais si nous pouvions en sonder la structure

!



secr:te- invisi#le- com#ien plus nous serions émerveillés de l’Intelli"ence *ui- non seulement présida ) son éta#lissement- mais ré"la les modalités de son évolution- de sa destinée.

DéA)- cependant- devant la multitude des merveilles offertes ) la vision 9umaine- le cKur-l’,sprit de l’9omme se sentent- une fois encore- écrasés- anéantis- par la Puissance créatrice etl’Intelli"ence directrice- *ue cette multitude rév:le.

Depuis l’immensité des océans Aus*u’) la miniature de l’insecte- tout indi*uedans lacréation- le fini de la forme- l’in"éniosité de la fonction et son adaptation Audicieuse- en un mot

la er.e/tion .inale du !ut . Cn ne peut- sans l’admirer- o#server le plus infime des 6tres- danssa structure- dans ses mouvements et dans sa vie. 9acun des corps de l’innom#ra#le lé"ion descréatures est- ) lui seul- un monde de merveilles- o5 la c9imie- la p9<si*uele ma"nétismemar*uent une empreinte- accomplissent une Loi et se fondent en une 9armonie dont le #ut nevarie pas la vie- touAours la vie. Fic9esses dans la conception m6me des formes- puissance dansla réalisation- #eauté Aus*ue dans la plus 9um#le créature tout indi*ue- proclame la *ualité duonstructeur et de l’Inventeur du réateur.

,ncore n’apparaEt(il- au/ re"ards 9umains- *u’un monde imparfait dont les tares ne sevoilent "u:re- tares apparentes ) la vision #ornée et mal instruite de l’9omme- et *ui ne sont *uel’e/pression des relativités imposées ) la vie inférieure- encore en involution dans la mati:re.

%ais la splendeur m6me cBto<ant l’indi"ence- la #eauté frBlant la laideur- tout cela n’est(

il pas encore le fruit et l’e/pression d’une Volonté co9érente- intelli"ente- *ui permet au/créatures de mieu/ comprendre- de mieu/ apprécier la variété- la multiplicité- l’insonda#leric9esse de la vie

Dans le coin de l’univers révélé ) l’9omme- sur ce pan du "rand voile déc9iré ) ses <eu/-déA) s’inscrivent- en caract:re flam#o<ant- la puissance formida#le- infinie- l’in"éniosité- lafécondité de l’Intelli"ence créatrice. Pas un 6tre n’est a#solument l’identi*ue d’un autre@ et tantde diversités dans les t<pes- les esp:ces- les races- les "enres@ tant de fantaisie dans lamanifestation d’une m6me Volonté créatrice '’est(ce pas l) le si"ne m6me d’une intelli"ence-dont la ric9esse est infinie et la conception "randiose

L’9omme n’aper>oit- dans l’ nivers créé- *u’une parcelle de la splendeur totale- il n’a*u’un coin de sa perspective. ,t- de cette parcelle m6me- il ne peut ni concevoir le cadre ni

réaliser la ric9esse- la puissance de la multitude *ui l’9a#ite ar- dans la découverte *ue l’,sprit9umain fit des #eautés accessi#les ) son entendement- il a déA) de *uoi 6tre su#mer"é. La lé"iondes mondes accessi#les au re"ard et *ui se meuvent dans l’or#ite terrestre- l’épouvante- lesid:re. Il a peine ) réaliser la puissance de la Pensée *ui put concevoir- et la "randeur de l’acte*ui put créer une telle merveille visi#le.

6( l’1armonie /a/1éeLa mac9inerie secr:te *ui anime cet nivers visi#le n’est(elle pas aussi une merveille

d’9armonie Pour *ue tant de plan:tes- d’astres- de satellites- tant d’étoiles ou de soleils puissent ainsi vivre- s’animer- se mouvoir- évoluer- *uelle peut dont 6tre l’immensité du c9amp

de la vie uelle peut donc 6tre la "randeur de la Pensée créatrice- *ui les voulut ainsi L’intelli"ence 9umaine succom#e devant l’éni"me de l’Intelli"ence créatrice ,t cependant- tout cet nivers accessi#le ) nos sens- toutes ces multitudes- ces milliards

de mondes- connus et inconnus- parfois encore né#uleu/ et informes- tout ce *u’apr:s desmillénaires de rec9erc9es et d’études- d’o#servations- l’9omme est parvenu ) déc9iffrer-découvrir- classer- catalo"uer@ tout cela- encore une fois- n’est *u’une parcelle de l’Infini- *u’un

pan du "rand Voile d’Isis- o5 sont inscrits- non pas seulement les mondes formés- mais lesunivers en formation- les mondes en "estation

L’9omme se sent frBlé de l’aile de la démence ou de celle du "énie- lors*u’il parvient Aus*u’) la cime de son nivers terrestre. Il n’en peut plus et son ,sprit s’essouffle dans cetteascension infinie- dans l’escalade de ces altitudes- o5 l’intelli"ence se perd- se fond dans l’océan

de vie. ,t- cependant- ce *u’il peut concevoir n’est rien- ) cBté de ce *ui est déA) ou en puissance de devenir Le cadre m6me de la création est un c9ef(d’Kuvre@ mais- *ue dire de l’in"éniosité- de la

souplesse- de l’9armonie des Lois *ui ré"issent la vie de cette création ne fois de plus-

+



l’9omme se sent confondu @ lui *ui croit touAours avoir fait la découverte finale- trouve touAoursmieu/- touAours plus #eau

La p9<si*uela c9imie- la #iolo"ie- le ma"nétisme- tour ) tour lui ont ouvert des 9oriJonsinsoup>onnés- des domaines secrets d’une incompara#le ric9esse et dont les révélationss’accroissent c9a*ue Aour- lui permettant de croire ) l’infini de leurs manifestations. ,ncore n’a(t(il e/ploré *u’un petit- tout petit domaine du c9amp scientifi*ue@ d’autres domaines- enmultitudes- lui demeurent encore fermés.

ue de merveilles l’avenir encore aAoutera au/ merveilles du passé- ) celle du présent 0ucun cerveau 9umain ne les peut concevoir- ni m6me oser concevoir %ais c9acune de sesdécouvertes confirme ) l’,sprit la certitude de l’9armonie et de la vie la premi:re corollairede l’autre@ et- plus il avance sur la vie de la onnaissance- mieu/ lui apparaEt cette nitécréatrice *ui est #ien la preuve de l’unité du réateur- mieu/ lui apparaEt aussi cette volontéd’9armonie- issue de la volonté d’amour du réateur.

uelles *ue soient les imperfections *ui sem#lent "âter l’ouvra"e du réateur-imperfections imputa#les ) l’indi"ence de l’intellect 9umain- *ui ne peut en saisir les nécessités etles #uts- l’ nivers est #ien un Hout 9armonieu/- dont le mécanisme secret porte la si"nature duGénie divin. ,t- pourtant- notre monde ( ne l’ou#lions pas ( se classe parmi les mondesinférieurs- o5 la relativité est loi de vie et o5 l’involution est encore- pour la maAorité des 6tres- la

forme vitale omment concevoir- alors- la perfection des mondes supérieurs- de ceu/ o5 l’évolution aac9evé son c<cle et o5 r:"ne l’0mour- o5 se manifeste l’,sprit dans la onnaissance

omment m6me pouvoir en ima"iner l’9armonie- et *uelles peuvent donc 6tre la su#tilitéet l’intelli"ence des Lois *ui ré"issent

Insonda#le a#Eme *ue l’6tre 9umain ne peut cBto<er *u’avec des frissons de crainte etdes transports d’admiration- mais *ui lui demeure encore interdit- tant *u’il su#it la Loi del’incarnation



C1a itre II

0 L’âme et l’Es rit

&( L’e2 ression de l’Intelligen/e su r7meL’,sprit est- en l’9omme- l’e/pression de l’Intelli"ence supr6me- le ra<on de Lumi:re

accordé ) l’6tre *ui s’incarne- la parcelle de Vie divine- demeurée dans sa pureté premi:re etconservant intactes ses Puissances divines primitives.

L’Es rit est don/4 en somme- la remi're mani.estation de Vie divine en l’7tre 8 il estle lien *ui relie la créature au réateur- Aus*ue dans les plans inférieurs. Il est aussil’a#outissement de la vie elle(m6me- comme il en a été l’ori"ine.

L’,sprit est le sceau- l’empreinte de la Divinité créatrice en tout 6tre. 'ous ne pouvonsdonc- ) l’état d’incarnés- la percevoir dans tout son éclat. Il doit- selon les Lois- les relativités-les e/i"ences de la vie sur les plans inférieurs- s’enro#er de fluides et de mati:re@ mais il

demeure- au fond de l’âme 9umaine- comme la flamme premi:re de l’Intelli"ence 7upr6me- parcelle ou ra<on de l’Intelli"ence créatrice- divine- enclose en l’6tre 9umain. Il féconde- nonseulement la vie de l’intelli"ence- mais celle de l’âme tout enti:re et m6me celle du corps- car ilest le mo<en de communication direct entre le réateur et la créature.

Ima"inons *u’une parcelle- *u’un ra<onnement de l’Intelli"ence divine ait consenti- sansse détac9er- cependant- compl:tement de son ?o<er- ) illuminer un infime fo<er individuel- dontla flamme #r le- ine/tin"ui#le- ravivée sans cesse par le courant de vie émané du ?o<er central-flamme *ue l’incarnation ou l’i"norance de l’6tre recouvre souvent de cendres- mais *ui n’endemeure pas moins en lui- comme le si"ne distinctif de son ori"ine- la mar*ue supr6me de sa*ualité d’enfant divin.

’est pour*uoi l’,sprit peut 6tre comparé ) un "rand souffle *ui serait comme le r<t9me

de la Fespiration divine. 7i l’,sprit soudain s’évadait de la créature- si- un instant- le r<t9me decette formida#le 9aleine s’arr6tait- ce serait la mort pour la créature comme pour la créationenti:re.

Il est difficile d’ensei"ner la multiplicité des fonctions de l’,sprit- et dans la réation eten c9a*ue créature. %ais l’,sprit est- pour nous- la source de la onnaissance- comme de la viede l’Intelli"ence de la ompré9ension- comme de la Puissance de volonté- de désir. Il estl’animateur des manifestations m6mes de tout l’6tre. ’est de lui *ue nous pouvons dire « Il est » et de *ui Descartes aurait pu aAouter « Il pense, donc il est ! »

+( L’âme au /onta/t du divinL’0me est- pour nous- le truc9ement de l’,sprit- c’est()(dire le mo<en de donner )

l’9omme la conscience de son état et de lui faire savoir *ue l’,sprit vit en lui. L’,sprit ne peut-en effet- se révéler directement ) la mati:re- m6me animée- tant *ue cette mati:re n’a pas ac*uisla perfection des formes *ui peut permettre de lui accorder la conscience de son e/istence.

,t l’,sprit a #esoin- pour se manifester- d’un truc9ement adapté au/ possi#ilités des plans inférieurs et mo<ens. e truc9ement est l’âme- âme invisi#le- et *ui consiste dans lesfacultés de la conscience- de l’intelli"ence- du vouloir- de la perception.

'e confondons pas âme et périsprit. L’âme est une entité- ) elle seule- *ui permetd’individualiser la viede la caractériser d’une fa>on permanente- d’en faire une personnalitédistincte d’une autre- en un mot- ) un ra<onnement anon<me de Vie divine- un sceau de

particularisme- un contour défini- précis et une mani:re d’6tre personnelle.L’âme comprend toutes les facultés intellectuelles- morales- ps<c9i*ues d’évolution.

,lle se développe d:s *ue la créature o#tient la conscience- c’est ) dire la perception de sa propre e/istence et sent en elle le désir d’< participer effectivement- par ses propres efforts.

8



L’âme est essentiellement le mo)en de donner 3 l’7tre la /ons/ien/e de sa vie et delui permettre d’apporter sa colla#oration ) sa propre évolution. ’est par l’intermédiaire de ses

possi#ilités ps<c9i*ues- intellectuelles- volontaires et affectives *u’il peut- en effet- manifester son caract:re- ses *ualités particuli:res- sa vie personnelle. ,t l’âme ne naEt- ou plutBt ne prendnotion d’elle(m6me et ne consent ) rev6tir la livrée c9arnelle *ue lors*ue la créature a ac*uis ledroit de conscience- c’est()(dire *ue sont terminés- pour elle- les stades d’involution passive.

'otre âme est donc le sceau de notre personnalité. ,lle indi*ue *ue le ra<onnement divin

est devenu conscient- percepti#le ) notre état de créature. ,lle indi*ue la naissance de l’e"o- dumoi@ et- ) partir du moment o5 une créature poss:de une âme- l’individu est né et poursuitmaintenant sa carri:re dans la connaissance de son e/istence et la possi#ilité d’< participer. Lanaissance de l’âme est- en somme- le #apt6me de la conscience et l’entrée d’une créature dans lec<cle de son évolution active proprement dite- sur la*uelle elle a maintenant re"ard et droit.

-( L’évolution de l’âme 'ous n’entrerons pas ici dans les détails- cet ouvra"e étant destiné surtout ) diffuser les

Vérités essentielles- et nous ne suivrons point les divisions adoptées "énéralement- pour *ualifier la vie de l’âme sur les plans différents. Les sectes occultistes ou t9éosop9es lui octroient"énéralement la possi#ilité de se manifester sur sept Plans .

7ac9ons seulement *ue- rien *ue pour accomplir son évolution- apprendre le pour*uoi- lecomment de sa vie- le #ut et l’ori"ine de sa destinée- l’âme 9umaine doit accomplir #ien desétapes- rev6tir #ien des fois la livrée de la c9air et s’attarder- non seulement sur les plansmatériels- sur les plan:tes inférieures- en recommencements innom#ra#les- mais encore participer ) la vie interplanétaire et faire de lon"s sta"es dans les plans fluidi*ues.

Pour accomplir cette lon"ue série d’étapes- elle se rev6t- non seulement d’un v6tementde c9air- mais aussi- dans son état li#re- de v6tements fluidi*ues appropriés- de nature- deconsistance- de densité adé*uate ) la vie du plan o5 elle évolue- et capa#les de la maintenir ené*uili#re sur ce plan.

7ac9ons surtout *ue c’est ) partir de ce moment *ue l’6tre a la "rande Aoie de savoir *u’il M est N- *u’il poss:de la conscience- *u’il ne vit plus passivement- en su#issant la Loi- mais

*u’il a le droit de savoir- de connaEtre- de comprendre sa vie et celle de l’ nivers. ’est ) cemoment *u’il peut aussi félicité supr6me percevoir son réateur et em#rasser- dans unre"ard- encore #ien timide et effra<é- la somptuosité- la munificience de la création- la Oeauté- la

puissance du réateur.

*( La naissan/e de la /ons/ien/eLa naissance de la conscience en un 6tre- c’est()(dire l’union d’une âme ) une forme

matérielle- est certainement une vérita#le f6te spirituelle. ,lle mar*ue une nativité Ao<euse@ elleest- pour toute la vie- comme une consécration- un 9onneur nouveau- départi par la Générositédivine ) une de 7es créatures.

ette naissance peut(elle se renouveler ) l’infini- et touAours d’autres âmes sont(elles en

puissance d’6tres ,n fait- si nous ne considérons *ue l’âme en elle(m6me- c’est()(dire la parcelle d’intelli"ence enro#ée de fluides ou de mati:re- le nom#re des âmes est limité- tout aumoins le nom#re des âmes destinées ) s’incarner dans l’9umanité. %ais n’ou#lions pas *ue nousne représentons- dans l’ nité universelle- *u’un atome- et *ue des milliers d’autres mondes etdes millions d’autres vies évoluent parall:lement et simultanément au/ nBtres@ *ue- par consé*uent- il nous est impossi#le- m6me ) l’état désincarné- de connaEtre la puissance totale dela vie.

5( #e l’involution 3 l’évolution /ons/ienteD’autre part- lors*ue apr:s des centaines d’incarnations- un ra<on de Vie divine

directement issu du foyer premier et passé par toutes les p9ases de l’involution- puis par lesstades de l’évolution consciente ;ce *ui indi*ue des *uantités incommensura#les de sta"es- )



l’état d’âmes= retourne enfin à son foyer et redevient- pour ainsi dire- Parcelle divine- il n’a plus #esoin de l’âme *ui lui a servi de vé9icule et de truc9ement. Il li#:re donc un 6tre- uneindividualité- ou tout au moins une personnalité capa#le d’incarnation et d’évolution @ ce *ui- ensomme- n’impli*ue pas la nécessité d’un nom#re illimité d’âmes. ,nfin- n’ou#lions pas *ue nosmondes sont temporaires et *ue la vie n’< est *ue pr6tée pour un temps déterminé.

Détournons donc nos am#itions de connaEtre ce *ui- pour nous- apparaEt ) une 9auteur inaccessi#le. 'ous avons tant et tant d’étapes ) franc9ir- dans le domaine de nos possi#ilités et

dans le c9amp permis de nos conceptions- *u’il nous paraEt a#solument inutile- pour le moment-de c9erc9er ) connaEtre le secret inscrit de l’autre cBté du "rand Voile. ar- déA)- pour nous-lourde est la tâc9e de "ravir le premier versant de la montée

6( L’aura 1umaineL’aura est le ra<onnement invisi#le et multiple- émané de la personnalité 9umaine. ,lle

est comple/e et comporte les radiations des différentes Jones de la vie c9eJ l’9omme- c’est()(dire les condensations des fluides des différentes densités autour de son corps- fluides provenant-) la fois- de sa "aine c9arnelle et de ses corps invisi#les. ,lle est donc- pour ainsi dire- le témoinimpartial et fid:le- mais invisi#le- de la mani:re d’6tre- de vivre- de penser d’un 6tre.

L’aura est la mar*ue indélé#ile et indiscuta#le de son de"ré d’évolution. Pour ceu/ *ui

peuvent déc9iffrer les arc9ives fluidi*ues. De teintes différentes et- surtout- de luminosités et desu#tilités diverses sont les radiations 9umaines@ radiations c9an"eant ) tout moment- par suite dela mo#ilité vitale de l’6tre@ radiations dont la puissance de vi#rations peut aller- c9eJ deu/9ommes- d’un coefficient différant de 1 ) 1 &&&- selon leur de"ré d’évolution.

L’aura comporte plusieurs Jones. ,lle a une forme "énérale ovo de- dessinant une co*ueovale autour du corps et *ui le dé#orde plus ou moins- selon la lon"ueur de ses radiations- c’est()(dire selon le de"ré d’évolution du suAet. ,lle est formée- ) son état inférieur- de Jonesné#uleuses- plus ou moins striées de ra<ons lumineu/ @ et ses différentes teintes- c9an"eantes etmo#iles en intensité et en durée- indi*uent le perpétuel mouvement de la vie- tant visi#le*u’invisi#le.

Les occultistes ont pu- par des o#servations renouvelées et contrBlées- déterminer ) peu

pr:s l’étendue et les couleurs de l’aura des divers t<pes 9umains d’évolution différente- depuiscelle du sauva"e- Aus*u’) celle de l’ Initié . 'ous ne voulons pas entrer dans ces détails tec9ni*ueset renvo<ons le lecteur intéressé ) l’ouvra"e de Lead#eater L’Homme invisible.

e *ui nous importe- ici- c’est de savoir *ue l’aura suit- ) la lettre- la pro"ressionintellectuelle- morale et spirituelle de l’9omme- et *ue- plus celui(ci se dé"a"e de la mati:re et duserva"e c9arnel- plus son aura s’étend et s’illumine. 7urtout- nous voulons le mettre en "ardecontre l’or"ueil- en lui disant *ue l’aura lumineuse et étendue ne s’o#tient "u:re *ue par l’initiation et *ue l’é"o sme l’assom#rit et l’éteint. ar l’é"o ste- ramenant ) sa seule personnalitéses pensées- ses soucis- ses soins- ses préoccupations- réduit forcément ) des proportionsminimes son ra<onnement spirituel. 0ussi l’aura de l’é"o ste est(elle som#re- épaisse etrépulsive- alors *ue celle de l’altruiste est touAours- *uoi*ue ) différents de"rés- lumineuse-

radiante et ma"néti*ue.L) encore se vérifie la "rande Loi divine de l’ Affinité et de l’ vol tion plus la créaturec9erc9e ) se rapproc9er de son réateur- plus elle c9erc9e ) retrouver en elle le reflet premier etdivin de l’,sprit- plus elle vit- plus elle ra<onne de cette Lumi:re divine. ,t la voie la plus rapide-le mo<en le plus direct pour o#tenir ce ra<onnement- est l’0mour- concrétisé et manifesté dansle M service N et la c9arité.Les "rands ,tres- les Initiés ont une aura si lumineuse *u’elle ne peut- sur le plan 9umain-s’e/térioriser en son entier@ et les « servite rs » *ui- dans l’9umilité- le dévouement- le sacrifice-fra<ent la route ) leurs fr:res- ont- eu/ aussi- d:s ici(#as- une aura lumineuse- dont lera<onnement perce la nuée fluidi*ue terrestre et parvient- dans les plans s périe rs - Aus*u’)celui de leurs aEnés- les mettant ainsi en constante relation avec eu/.

1&



C1a itre III0 La loi de l’évolution

&( Les /)/les d’évolutionIl est- pour l’âme 9umaine- sept plans ) "ravir- avant de parvenir au terme de son

premier c<cle d’évolution- c’est()(dire avant de retourner apr:s les sta"es de l’involution passive- dans la conscience et l’individualisation- ) son foyer et ) son #erceau d’ori"ine. Indi*uer toutes les formes- toutes les modalités- toutes les incarnations dont elle est tri#utaire- pendant les

millénaires *ue dure ce c<cle- nous est impossi#le@ il < faudrait consacrer des volumes.

11



7on"eons *ue- pour réaliser seulement son ascension d’un plan ) un autre- il lui faut dessi:cles et des multitudes d’incarnations- non pas seulement sur une- mais sur plusieurs plan:tesde notre s<st:me solaire- et aussi sur des plans interplanétaires @ *u’enfin- dans l’intervalle dedeu/ incarnations- elle su#it une sorte d’initiation et doit rev6tir une forme fluidi*ue spéciale

pour la recevoir. ,n un mot le mouvement continu- la perpétuelle activité- une pro"ressionconstante- dans le savoir et dans l’effort- voil) ce *u’est la vie pour l’âme *ui a o#tenu le don dela conscience.

%ais la Loi de l’ vol tion - si elle est incorrupti#le et inélucta#le- n’est ni ri"ide niaveu"le- elle donne ) l’âme une certaine li#erté de c9oi/- et ce selon ses mérites- son de"réd’évolution. La Loi n’impose sa férule intransi"eante *u’) l’i"norance et au mauvais vouloir@ ellelaisse ) l’âme de #onne volonté- a<ant compris la nécessité du pro"r:s- une mar"e- non decaprices- mais de li#ertés- *ui permet ) cette âme de s’attarder- parfois- dans les sentiers detraverse- de muser un peu plus le lon" des routes fleuries- au #ord des ruisseau/ c9anteurs.

ependant- lente ou rapide- tardive ou précoce- c9a*ue âme doit répondre du c9emin parcouru et apporter- ) c9a*ue désincarnation- un #a"a"e nouveau de savoir et de pro"r:s *uivient s’aAouter ) celui *u’elle laissa dans les plans spirituels- lors de son dernier passa"e- avantl’incarnation terrestre *u’elle ac9:ve.

+( L’é reuve et le sa/ri.i/eIl est des âmes vaillantes *ui veulent #r ler les étapes. elles(l) c9oisissent les pentesrudes- mais rapides du "ervice et du "acrifice - les ravins et les précipices de l’ pre ve - *u’onremonte en courant- pour atteindre plus vite les cimes. elles(l) peinent et souffrent- sous le9arnais de la mis:re- de la maladie- de la lutte- de la douleur- ou sous la livrée du service des9ommes. elles(l)- sous le v6tement de c9air- connaissent les an"oisses indici#les- les nuits delarmes- les a#andons et les détresses solitaires@ mais en elles- une lumi:re su#siste cependant.Initiées déA)- sous le carcan de c9air- elles sentent en elles le levain céleste et fi:res- fortes *uandm6me- elles ne renoncent ni ) l’o#stacle ni ) la montée. ,lles peinent- luttent- servent et prient- etelles avancent *uand m6me.

elles(l)- nous les rencontrons *uotidiennement c’est une femme- une m:re *ui cac9e-

sous un voile de deuil- son visa"e rava"é de pleurs- son front #arré de douleurs- ses <eu/ no<ésde détresse @ c’est cet infirme *ui "émit- depuis di/ ans- sur son lit d’immo#ilité et desouffrance @ c’est cet 6tre *ui n’a plus de famille ni amis- *ui "eint et pleure seul- la nuit- sansautre secours *ue celui de sa foi s’il la poss:de encore @ c’est l’enfant innocent- mart<r de lacruauté des 9ommes ou de la dure loi d’9érédité- *uide son "ra#at- Aette un re"ard dedouloureu/ étonnement sur cette société o5 il arrive en intrus et *u’il ne comprend pas- lui *ui"arde encore- au fond de ses <eu/ limpides- le souvenir des séAours célestes.

’est la multitude des mal9eureu/ de corps et d’,sprit- la foule des malades et dessouffrants- toute la mis:re terrestre a""ravée encore par l’i"norance- la #6tise- la méc9anceté9umaines @ ce sont toutes les pauvres épaves de notre M civilisation N si fi:re d’elle et- cependant-si lamenta#le- si indi"ente- dans sa plét9ore de ric9esse- dans sa splendeur menson":re et factice.

,t c’est la somme de mis:res- de douleurs- *ue rec:lent les flancs de l’9umaine famille@ce sont- enfin- tous ceu/ *ui ont accepté- pour aller plus vite- de souffrir et d’e/pier atrocement-lon"uement- sans espoir.

’est encore la lé"ion des « servite rs » - de ceu/ *ui- renon>ant ) la *uiétude- ) latran*uillité d’une vie é"o ste- se consacrent au service de leurs fr:res@ ce sont ceu/ *ui ontépousé la mis:re 9umaine et la veulent "uérir- soula"er- ceu/ *ui se penc9ent avec fraternité sur la détresse de leurs fr:res- et ceu/ *ui pansent avec amour les plaies des corps et des âmes.

’est cette dou#le multitude- armée de la souffrance ou lé"ion du « "ervice » - ce sontelles- les vraies M élues N- celles *ui ont déA) con*uis leurs "alons spirituels ou aspirent ) lescon*uérir- par l’épuration douloureuse ou le dévouement volontaire. e sont ces âmes(l) *ui- )l’9eure li#ératrice de la mort- recouvreront les premi:res la Lumi:rela Vérité- et prendront

place parmi les convives d’9onneur- au "rand #an*uet de l’0mour divin 0mes ferventes et fortes des M serviteurs N- âmes pito<a#les des éprouvés- damnés de lac9air- "ardeJ- au fond de vous- la foi supr6me- l’amour du P:re- et continueJ ) vous e/ercer )l’amour de vos fr:res- dans la "é9enne de vos supplices et le renoncement au #on9eur é"o ste 12



e sera vous- les vrais élus- ceu/ ) *ui le P:re ouvrira- les premiers- 7es Oras protecteurs- et *uiverreJ- ) l’au#e li#ératrice de la désincarnation- luire l’,toile de 7alut- ) la*uelle vous aureJ crudans les tén:#res ar- épurée et "randie- votre âme- a<ant pa<é la dette li#ératrice- aurascon*uis le droit de citer dans les Plans supérieurs- o5 l’,sprit est maEtre et l’0mour- roi

-( Le vo)age d’une âme7i le c<cle complet d’évolution de l’âme demeure- ) peu de c9ose pr:s- identi*ue pour

toutes- il est- cependant- dans la répartition m6me de ses stades planétaires- *uel*ues différences-*uel*ues variétés- selon la *ualité- le t<pe de l’âme *ui doit s’incarner.ne âme *ui atteint le stade terrestre a passé déA)- par l’incarnation- sur d’autres plan:tes

du s<st:me solaire. L’9umanité n’est pas composée de t<pes a#solument identi9ues4 de m7medegré dans l’évolution- de m6me ori"ine interplanétaire. De m6me *ue les vies antérieures des9ommes sur la terre ne sont pas les m6mes pour tous- ni en nom#re- ni en nature- de m6me lessta"es planétaires ou interplanétaires ne sont pas fatalement a#solument identi*ues- en durée nien séAours- pour tous les incarnés vivant actuellement sur la terre.

La "rande famille 9umaine terrienne comprend- en son sein- des t<pes venus dedifférentes plan:tes et m6me- d’apr:s les vo<ants et les occultistes- d’9umanités compl:tementétran":res au s<st:me solaire. Dans les desseins divins- dont la 9auteur et l’ampleur nous

demeurent voilées- la masse 9umaine est encore une a""lomération formida#le de t<pes et deraces fluidi*ues. 0ussi est(il difficile de définir- pour c9acun- la série pro#a#le ou possi#le desincarnations antérieures.

La terre apparaEt- dans l’univers planétaire- comme un lieu de rassem#lement- un centrede ralliement pour une multitude d’6tres- dont #eaucoup éc9appent ) l’investi"ation occulte.%ais- du fait *ue ces t<pes sont réunis dans une évolution commune sur la terre- c’est l) l’indiced’une ascension similaire.

La terre représente #ien un point de départ nouveau- en m6me temps *u’un lieud’arrivée- et les 6tres *ui forment les 9umanités terriennes- s’ils ont des ori"ines diverses- ont-cependant- le m6me #ut final et ) partir de la premi:re incarnation terrestre- s’en"a"ent- pour ainsi dire- ) suivre un c9emin similaire.

La terre représente #ien un point de départ nouveau- en m6me temps *u’un lieud’arrivée- et les 6tres *ui forment les 9umanités terriennes- s’ils ont des ori"ines diverses- ont-cependant- le m6me #ut final et ) partir de la premi:re incarnation terrestre- s’en"a"ent- pour ainsi dire- ) suivre un c9emin similaire.

0u/ séAours accomplis sur les plan:tes et sous l’incarnation s’aAouteront- maintenant- pour c9acun- des séAours dans les ré"ions interplanétaires- sous la seule forme fluidi*ue. ’est-d’ailleurs- dans ces plans *ue l’âme apprendra le plus et le mieu/ les Lois Divines. ’est- pour elle- les meilleures écoles- les classes les plus fécondes en ensei"nement spirituel. 0ussi- pour lamaAorité des désincarnés- la réincarnation est(elle touAours asseJ éloi"née- car elle est suivie etséparée de la derni:re par un sta"e o#li"atoire dans les espaces interplanétaires- o5 secompl:tent et s’accroissent leur instruction et leur évolution spirituelle.

Le p:lerina"e d’une âme ) travers les mondes est donc un intermina#le vo<a"e- seméd’étapes innom#ra#les- de sta"es o#li"atoires et multiples- tant sur les plan:tes du s<st:mesolaire *ue dans les séAours interplanétaires fluidi*ues- o5 se prolon"e- se perfectionne sonévolution. %ais le "rand #ut final demeure m6me- et c9a*ue âme- venant du "rand Hout- <retourne o#li"atoirement. Issue du foyer central - ) l’état inconscient- c’est par cette multituded’étapes *u’elle prend notion de sa viede sa conscience et de l’inélucta#le Loi *ui la domine.

*( Les sé:ours s irituelsPour accéder au *uatri:me plan *ui est le premier de l’éc9elon supérieur l’âme

doit avoir dépouillé toute personnalité é"o ste. ,lle doit appartenir au/ Lé#ions d «"ervice »,c’est()(dire avoir travaillé avec dévouement- dans sa derni:re incarnation- au #on9eur des

13



9ommes- avoir rec9erc9é la tâc9e altruiste- en un mot avoir participé d’une mani:re effective etdésintéressée ) l’,volution "énérale.

Le dépouillement de l’é"o sme- *ui va de pair avec le renoncement personnel- all:"el’âme des voiles fluidi*ues *ui la retiennent dans les plans inférieurs. 0insi li#érée- elle acc:deau/ plans plus su#tils (- o5 les âmes ra<onnent déA) d’un éclat puissant et o5 leur activité vise les

#uts supérieurs de la spiritualité.De telles âmes- en s’incarnant de nouveau- n’ont plus comme préoccupation essentielle

*ue le « service » et le dévouement comme forme d’activité. Leur spiritualité avancée leur permet de recevoir ou de retrouver les ensei"nements supérieurs- *ui vont- parfois m6me- Aus*u’) l’Initiation.

0 l’état d’incarnation- elles peuvent tr:s facilement remonter ) leur plan d’évolution et < puiser- spot dans la conscience- soit dans l’inconscience mais touAours par les voies directes-m<sti*ues ou ps<c9i*ues les premi:res notions de la onnaissance.

n lien fluidi*ue les relie- durant tout leur séAour terrestre- ) la lé#ion spirit elle dontelles font partie- ) leurs soeurs demeurées li#re. De m6me évolution *u’elles- il leur estrelativement facile de communi*uer avec elles- et d’en recevoir les secours spirituels- lesviati*ues invisi#les- les forces fluidi*ues et la lumi:re nécessaires ) leur mission terrestre.

La plus lar"e solidarité r:"ne entre les âmes évoluées- et c’est dans une vérita#le

colla#oration- consciente ou inconsciente- *ue travaillent l’incarnée et ses amies demeurées auséAour #ien9eureu/. Leur ra<onnement- leur amour- leur sollicitude lui sont prodi"uées sansmesure@ elles se relaient m6me en cas de dan"er ou de #esoin- pour assurer- par une vi"ilancecontinue- les soins nécessaires ) la missionnaire de la terre. ’est- entre elles- un perpétueléc9an"e- une transmission incessante de messa"es- une télépat9ie facile et normale.

Le fait m6me *ue- parmi nous- est un « servite r » indi*ue une intense vie spirituelle enlui- et- autour de lui- une ric9esse fluidi*ue et des pouvoirs ps<c9i*ues particuliers. 0utour d’unetelle âme- dont le ra<onnement attire la présence d’une innom#ra#le assistance invisi#le- levo<ant aper>oit des formes et des 6tres d’essence supérieure.

Par la "rande Loi d’Affinité *ui se vérifie l)- une fois de plus s’assem#lent autour de l’âme vouée au « service » une multitude de forces protectrices- #ienfaisantes- dont lera<onnement- dépassant le cadre de sa personnalité incarnée- lui donne un reflet de Vie divine etdes puissances supra(9umaines.

D:s sa désincarnation- cette âme- *uittant pres*ue simultanément sa triple enveloppe- peut pres*ue immédiatement retrouver son plan d’évolution. Le lien fluidi*ue- *ui n’a Aamais étérompu entre elle et ses sKurs- lui permet de retrouver sans rec9erc9es ni difficultés- sa voienouvelle.

Il ne faut pas croire *ue seuls les adeptes des ,"lises ou les cro<ants < parviennent @toute la multitudes des idéalistes- *ui se sont #attus pour une no#le cause- tous ceu/ *ui se sontconsacrés ) une tâc9e 9umanitaire- sous *uel*ue forme *ue ce soit- tous ceu/- en un mot- *ui-faisant a#straction de leur M moi N- non rec9erc9é- dans l’incarnation- *u’un mo<en de M servir N-tous ceu/(l) ont droit d’acc:s sur ce plan. ’est le séAour de l’altruisme pur- du dévouementa#solu- du renoncement de soi(m6me.

5( $mour et sa/ri.i/ePlus 9aut- acc:dent ensuite ceu/ *ui ont compris la Loi d’Amo r - ceu/ *uine se

contentant pas d’Kuvrer- ont en m6me temps aimé @ ceu/ *ui- en m6me temps *u’ils donnaientleur vie- leurs forces- leur santé au service de leurs fr:res- leur ont aussi donné leur cKur.D’ailleurs- il est rare *ue l’un aille sans l’autre. L’amour est le plus puissant levier de l’activitéaltruiste- et rares sont ceu/ *ui ne se dévouent *ue par devoir ou par raison.

’est dans la c9aleur de l’amour *ue se puisent les forces du « service » et c’est sousl’ardent ra<onnement de l’amour *ue naissent les mart<res et les immolations. ,t- ceu/ *ui- noncontents de « servir » en aimant- l’ont fait Aus*u’) l’a#né"ation et ont sacrifié leur vie- ont su#i lemart<re- pour le triomp9e de leur idéal- ceu/(l) ont droit d’acc:s ) ce cin*ui:me plan- car ilsl’ont accompli- ) l’e/emple du %aEtre- en son entier.

14



; $mour et Sa/ri.i/e <4 c’est la formule ma"i*ue *ui ouvre ) l’âme li#érée etra<onnante la porte de ce séAour lumineu/- antic9am#re divine- puis*u’il préc:de immédiatementcelui o5- dans une splendeur spirituelle *ui éc9appe ) toute conception- réside le QFI7H lui(m6me.

6( La lutte li!ératri/eLutter4 rogresser4 monter4 telle est la Loi = ,t- afin *ue l’9omme ne défaille pas en

route- cette Loi divine lui permet de recommencer plusieurs fois la m6me étape- de refaireencore le c9emin o5 il succom#a une fois- deu/ fois- afin *uela troisi:me fois- il passevictorieu/.

Lutter4 rogresser4 avan/er = L’9umanité doit aller- poussée par le Destin- vers lesaltitudes de la perfection de la onnaissance- par les voies du sacrifice et de l’amour. 'uln’éc9appera ) la Loi. ,lle s’inscrit en lettres de feu ineffa>a#les- sur le frontispice de l’édificevivant et mouvant de l’9umaine famille.

,ternels recommencements- fardeau/ déposés et repris@ espérances nouvelles de vaincre-luttes et c9utes renouvelées @ rel:vements et rédemptions @ fautes et rac9ats @ sacrifices etépreuves@ souffrances et Aoies la route de l’,volution se déroule ) l’infini- sans *ue les <eu/9umains en puissent apercevoir le terme- ni en connaEtre les e/i"ences- ni en déceler les ronces et

les écueils- pour les #énir.,t- cependant- c’est #ien par les déc9irements- les meurtrissures de l’épreuve- *ue l’âmearrac9era enfin son v6tement de c9air et fera tom#er le #andeau aveu"lant *ui lui c:le la Vérité-l’éternelle Oeauté de la onnaissance.

,lle appré9ende d’entrer dans cette voie du renoncement- du déc9irement- de l’a#andonde tout ce *ui- Aus*ue(l)- a constitué ;elle le croit faussement= sa vérita#le vie. ,lle se sentiraitdénuée- indi"ente- dépouillée- s’il lui fallait tout ) coup renoncer au/ Aoies pâles et médiocres dela terre- au/ plaisirs a#6tissants- au/ é"o smes mes*uins de la c9air ou du coeur.

,lle ne sait pas *ue- ce faisant- elle tro*ue- cependant- ses 9aillons contre une parure def6te- elle éc9an"e son o#scurité planétaire contre la Lumi:re céleste- et ses tén:#res et ses "lacescontre du soleil. ,lle ne sait pas- surtout- *u’elle passe de la mort ) la vraie vie- car l’âme ne vit

vraiment4 ne eut vivre de sa vérita!le vie4 9ue dans la s iritualité4 l’altruisme4 l’amour et9ue4 our elle4 il n’est as de salut4 de :oie réelle4 1ors de /ette Loi(’est- d’ailleurs- une ran>on de l’incarnation- *ue cette nécessité pour l’9omme- de pa<er

ses dettes- de réparer ses fautes dans l’om#re et la souffrance- avant d’apprendre- de savoir o5est la Lumi:re. ’est l) l’ultime e/i"ence de la Loi d’ $piation et de %éparation - prélude decelle de l’ Ascension . ,t- 9ors de l)- pas de salut- pas de vie spirituelle- pas de réel savoir- pas deonnaissance- pas de Vérité

,t nul ne peut prendre une autre route- pour se li#érer et monter- car l’9umanité- du faitde l’incarnation- est mar*uée d’une infériorité planétaire- infériorité dont elle peut- cependant- )la mesure de son effort- se li#érer rapidement ou lentement.

>( La orte de la lumi're0lors- pour*uoi s’ent6ter- pour*uoi ter"iverser et retarder indéfiniment- mon ?r:re- tonentrée dans la vraie vie- dans la Lumi:rela Vérité Hu sais- tu es s r *ue- derri:re cette porteépaisse- o#scure- mais vulnéra#le- il est des espaces lumineu/- merveilleu/- déro#és encore ) tavue. Hu 9ésites devant cette porte- *ui t’apparaEt effra<ante- infranc9issa#le- indestructi#le- mais*ue tu peu/- d’un coup d’épaule coura"eu/- ouvrir ) Aamais.

7i tu savais *u’il ne faut ) Dieu *u’un peut de #onne volonté de ta part- *ue ce P:re desieu/ ne réclame de toi pas m6me le "este effectif- impuissant- souvent- mais le simulacre- le pasen avant- la simple tentative de #onne volonté et de li#ération. ,t c’est Lui *ui t’ouvrira la Porte-cette Porte- *ue l’9umanité a pu croire ) Aamais close- comme une #arri:re invinci#le- entre sonréateur et elle

0llons- un #on mouvement fonce droit sur l’o#stacle- ne crains pas d’< #riser toncrâne ette Porte- vois(tuelle n’a de résistance *ue celle *ue tu lui conf:res- elle n’est *ue1!



celle de l’é"o sme *ui mure ton coeur 0lors- resteras(tu ainsi- lon"temps prisonnier de toi(m6me- volontaire captif d’une "eBle- dont tu es le gardien et dont tu oss'des la /le. ?

e serait vraiment- et ridicule- et stupide Hoi *ui te dis le roi de la Herre- trem#leras(tudevant l’illusion de ton M moi N- te laisseras(tu aveu"ler par les tén:#res environnantes L:ve les<eu/- oui- ceu/ de ton âme- et vois l)(9aut- au(dessus de ta t6te- ces sommets impollués- cescimes de divine pureté- o5 réside la onnaissance Hu peu/ les atteindre- rien ne te les interdit-

puis*ue ton Dieu Lui(m6me te les découvre et t’en permet l’ascension

Préf:res(tu l’om#re d’en #as ) la Lumi:re d’en 9aut- la #oue *ui colle ) tes pieds ) laluminosité de l’atmosp9:re céleste@ la puanteur du marais ) la pureté des cimes Préf:res(tu-enfin- ramper *ue t’envoler

7i ton c9oi/ est fait- alors n’9ésite plus 'ous t’affirmons- nous te promettons *ue-derri:re la Porte- o5 s’est déA) #risé tant de fois ton élan- il est- pour toi- une vie plus #elle- pluslumineuse@ celle de l’âme Il est- pour toi- un séAour plus dou/ et plus resplendissant celui del’,sprit Derri:re la Porte *ue te tiennent fermée ton é"o sme et ton or"ueil- il est enfin- pour toi- la Vérité- la Oeauté- le Oon9eur- la Li#erté et la Lumi:re

C1a itre IV

0 Les lois de la destinée

&( @u’est0/e 9ue la destinée ?Cn peut la comprendre de deu/ mani:res ’est- pour nous- 9umains- les événements- les Aoies- les #on9eurs ou les épreuves *ui

mar*uent le court vo<a"e d’une incarnation terrestre. ’est l’aventure d’une vie d’9omme sur

la plan:te Herre. ’est le m<st:re l’inconnu d’une e/istence de *uel*ues lustres et *ue nul n’) le pouvoir- sem#le(t(il- d’éviter ou de modifier.

%ais la destinée- pour le spiritualiste- est autre c9ose. ,lle n’est pas circonscrite dansles *uel*ues années d’une vie 9umaine elle ne commence pas ) la naissance terrestre- pour finir ) la mort- elle englo!e une immense série d’e2isten/es lanétaires4 au2 multi lesin/arnations( ,lle est un tout vivant- formida#le- soumis ) des Lois spirituelles inviola#les etdominé par la nécessité divine de l’,volution.

La destinée commence ) l’incarnation d’une âme- consciente de sa vie. 0 partir de cemoment- lors*ue cette âme est nettement individualisée- *u’elle n’appartient plus ) une masseindéfinie- *u’elle a une personnalité propre- elle va se for"er et suivre une destinée4 c’est()(dire

poursuivre un #ut personnel individuel- *ui la différenciera de ses sKurs- ette destinée(l)s’étend sur des millénaires. ,lle comprend un "rand nom#re de retours et d’incarnations

planétaires- non seulement sur la terre- mais sur d’autres "lo#es @ 7éAours coupés de repos dans

1+



les plans fluidi*ues- c9acune de ces incarnations constitue ce *ue nous nommons- improprement-M une destinée N.

ar la destinée- c’est la fin supr6me- c’est la totalité de la vie d’une âme- depuis sa premi:re involution consciente dans la mati:re. ,lle a un #ut supérieur et plus #eau *ue la pâlotte am#ition d’une e/istence terrestre. ,lle va des premiers #al#utiements de la conscienceau/ 9<mnes ma"nifi*ues de l’Initiation & elle va de l’informe et "rossi:re mati:re ) l’irradiante etradieuse vie de l’,sprit dans la onnaissance. ,lle comprend la multitude des étapes o5 l’âme

peu ) peu prend conscience d’elle- de ses puissances et monte vers le fo<er de la Vérité- de laVie d’o5 elle émane et o5 elle doit finir.

+( Evoluer4 aimeruelles sont donc les "randes lois *ui r:"lent cette destinée n seul mot peut les

contenir toutes Lois de l’ vol tion. ,voluer- voil) la Loi inélucta#le- *ui s’impose ) l’âme- désla premi:re incarnation 9umaine- dans la conscience ,rogresser4 a rendre4 s’élever4 telle estla seule .atalité 9ui 'se sur elle4 et *ui- du dé#ut ) la fin supr6me- diri"era vraiment cettedestinée et la conduira au 9avre divin de l’0mour- dans sa splendeur- refu"e dernier- #ut ultimedes péré"rinations de l’âme ) travers les séAours planétaires $ rendre 3 aimer et ) se m6ler au concert divin de la vie- ) participer ) cette vie- comme ouvri:re céleste voil) la vérita#le

destinée de l’âme 9umaine %ais- apr:s com#ien et com#ien de douloureuses étapes- coupéesde 9altes- reposantes- c’est vrai- sur la route o5 le pauvre p:lerin 9umain- traEnant péni#lementson #a"a"e- avance ) pas lents ’est donc par le mo<en de la réincarnation *ue l’âmeaccomplit la "rande Loi de l’,volution @ et la Destinée 9umaine peut s’inscrire entre ces mots naAtre4 rogresser4 e2 ier4 mourir4 renaAtre4 c’est()(dire s’incarner- et non pas s’incarner )l’aveu"lette- mais selon le passé @ commencer- d:s le premier contact avec la terre- la rude classed’apprentissa"e spirituel Venir ici #as- non en promeneuse musarde et *ui:te- mais entravailleuse opiniâtre- c9erc9ant- étudiant- réalisant ce *ui formera- ) l’9eure de ladésincarnation- son seul #a"a"e de pro"r:s telle est la destinée de l’âme 9umaine

,t c’est la naissance dans l’om#re terrestre- c’est l’ou#li du passé- c’est le dur recommencement- la lutte contre le mal- la souffrance- la mis:rela méc9anceté aussi. ’est la

course 9aletante vers le #on9eur- ce #on9eur insaisissa#le et pres*ue touAours illusoire- *ue croit pouvoir atteindre l’9omme- ici(#as. e sont les c9utes- les désespoirs- la nuit@ puis- soudain- lalueur réconfortante de l’espérance- la reprise- la nouvelle étape. ,t- de nouveau encore- leslarmes- la douleur- la déception- la souffrance

-( La loi du Barma’est surtout l’ e2 iation - cette lourde dette du passé mauvais- *u’il lui faut ac*uitter-

#on "ré- mal "ré- au/ "uic9ets de la destinée. ’est l’ai"uillon torturant du « 'arma » *ui poussel’9omme contre son "ré- *ui le Aette dans l’a#Eme de l’épreuve- afin *u’il s’épure. ,t puis c’est-apr:s la détresse des Aours sans espoir- la remontée vers un peu de lumi:re- c’estencore ettouAours- la reprise pour la proc9aine étape- le nouveau pro"r:s

0insi l’e/istence terrestre s’ac9:ve- et l’âme- plus forte- plus instruite- meilleure *uandm6me- *uitte sa pauvre défro*ue de c9air- pour "o ter un repos #ienfaisant et nécessaire- avantson proc9ain retour sur la plan:te. ,t la route de l’évolution est ainsi semée de pauvres p:lerins-tré#uc9ant au/ pierres du c9emin- s’arrac9ant p9<si*uement et moralement- au/ ronces dusentier @ passant- tour ) tour- de l’om#re ) la lumi:re- cBto<ant le précipice sans fond *ui donnele verti"e- puis remontant vers les cimes. HouAours- touAours- en mille et mille incarnations- l’âme9umaine accomplit ainsi son destin- sa fin. ,t- consciente de sa vie- elle s’essaie 3 monter4tou:ours monter vers les sommets invisi!les de la s iritualité4 o5 elle sait trouver ) Aamais lerefu"e et la Lumi:re. Le vrai Oon9eur

%ais la "rande Loi spirit elle de l’ vol tion *ui se traduit- pour l’9omme- par rogr's et e2 iation impli*uedans ses manifestations terrestres- des r:"les- des loismorales. elles(ci se résument ainsi ré are le mal ar le !ien8 aime et sers = ,n effet- la Loi

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divine est sa"e et "énéreuse- elle permet le rac9at une #onne action rac9:te- au m6me titre *uela souffrance- un coin du passé mauvais. ,n outre- le #ien ne répare pas seulement le mal- ilappelle et crée le #ien- le #on- le #eau. ’est la Loi nat relle de l’Affinité *ui s’e/erce l)- loi *uia nom « ma#nétisme » - dans le domaine p9<si*ue des p9énom:nes naturels. Toute ensée4 touta/te4 tout désir de !ien émet un ra)onnement !ien.aisant4 9ui se ré.lé/1it sur son auteur( Ilen est de m6me pour le mal. 0insi- le #ien produit le #ien@ et tu prépares- par ta vie présente- une"rande part de ton avenir

,n effet- ce *ue l’9omme réalise- aussi #ien dans l’invisi#le domaine de la pensée *uedans le plan visi#le de l’action- s’inscrit inélucta#lement ) son "rand livre spirituel du « (oit et Avoir » . e livre- *ui n’est autre c9ose *ue son périsprit- ne le *uitte Aamais- il le retrouve- )c9acune de ses désincarnations- fid:le miroir de la vie *u’il vient de vivre sur la terre- comme detoutes les autres- et o5 l’incorrupti#le compta#le du M Rarma N inscrit la nouvelle facture )

pa<er.0insi- c9acun de nous est(il maAtre de .orger4 tout au moins en partie- son ro re

destin .utur4 dans les limites *ue lui laisse Austement son passé. ar- tant *ue la dette e/piatricen’est pas compl:tement ac*uittée- il ne pourra Aouir de la li!erté /om l'te 8 c’est lui *ui détientle secret de sa li#ération. Plus vite il l’accomplira- plus vite il deviendra l’ar!itre de son avenir(

*( Les voies de la li!ération%ais les voies de cette li#ération sont multiples. Grâce ) l’Indul"ence et ) la Générositédivine- l’âme a plusieurs routes d’évolution. 7i l’e/piation- c’est()(dire la souffrance- est- pour la

plupart la seule issue possi#le vers le pro"r:s- au/ âmes déA) avancées sur le sentier s’ouvred’autres c9emins le sacrifice- le dévouement- l’amour- le service- c9emins plus dou/ )

premi:res vues- mais *ui- cependant- e/i"ent un effort plus "rand. ,t c’est sur cette lar"e voie du« service » *ue s’é"aille la co9orte des évolués- *ui ont compris le sens de la vie et s’efforcentde "ravir les pentes *ui m:nent au Hemple- c’est()(dire ) l’Initiation.

7e sacrifier- se dévouer- ne plus se considérer comme le seul o#Aet di"ne de soins etd’attention- vaincre en soi l’é"o sme et l’or"ueil ;pierres d’ac9oppement de l’évolutionspirituelle=- s’ou#lier pour ses fr:res- penser ) eu/ et s’in"énier ) les soula"er- les assister- les

consoler- en un mot les M servir N@ voil)- apr:s la rude étape épuratrice de l’,/piation- la voierapide du pro#r)s - le M raccourci N *ui m:ne au/ cimes étincelantes de la *onnaissance et *uiconduit ) l’ Amo r - supr6me fin de l’âme 9umaine.

5( Le li!re ar!itre%ais il n’est pas dans notre suAet de dépasser ces cimes merveilleuses et de laisser nos

,sprits "risés de Lumi:re- péré"riner dans ce séAour divinisé. Fedescendons vers la vallée- versles routes plus encom#rées- o5 l’air est moins pur- l’aJur moins radieu/- la lumi:re moinsé#louissante. Fevenons encore vers la multitude du troupeau 9umain *ui "ravit péni#lement-soufflant et suant- les premiers vallonnements.

uelles lois morales r:"lent sa marc9e ue peut(il pour sa propre destinée L) se pose

l’éternel pro#l:me du li!re ar!itre . Dans *uelle part l’6tre 9umain- en *uelles mesures peut(ilavancer ou retarder son évolution- en *uelles proportions est(il soumis ) la M .atalité N de sondestin

'ous répondrons *ue seule est .atale ( parce *ue inélu/ta!le4 inviola#le ( la Loi del’Evolution4 *ui lui impose le pro#r)s et la %éparation . %ais- s’il ne peut se déro#er ) sa

puissance souveraine- il a la li#erté de l’aider ou de l’entraver- au moins pour un temps. Savolonté- son propre effort- son désir d’avancer- peuvent #eaucoup sur le nom#re- le r<t9me- ladurée de ses incarnations planétaires. ,t- s’il veut se li#érer rapidement et réduire ainsi lanécessité des retours- il le peut. 7i sa ou ses destinées 9umaines sont mar*uées déA) dans leurs"rands trais- *ui les limitent ou les dessinent- il lui reste- cependant- le droit- la faculté d’inscrire-entre leurs "randes li"nes sc9émati*ues- les clic9és des événements secondaires @ et selon sa

volonté4 son désir d’a#outir- d’aller vite- il < peut mar*uer les étapes rapides ou en ralentir lacadence. ,nfin- il peut- en renon>ant ) ses repos interplanétaires- a#ré"er- non seulement lenom#re- mais la durée de ses incarnations.

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Il ne peut rien sur ses dettes du passé- *u’il doit pa<er intégralement4 dont il doit seli#érer- avant d’6tre admis ) marc9er de l’avant. %ais il peut #eaucoup pour son avenir- par le/rédit de #ien *u’il < inscrit- par ses actes- ses pensées du présent. 7i- inélu/ta!lement4 il doite/pier et pur"er compl:tement son passé mauvais- il a- en "rande partie- la responsa#ilité de sonavenir.

’est en cela surtout *ue consiste son li#re ar#itre et d’o5 naEt sa res onsa!ilité( Il a 9ors les événements indé endants de sa volonté parce *ue découlant du Barma4 le /1oi2 de

ses a/tions secondaires- déterminant les Aalons du futur. 0 lui de #ien c9oisir ,t- m6me s’il ne peut réaliser tout son désir de #ien- *u’il sac9e *ue ses #onnes intentions et ses essais serontcomptés et viendront "rossir son trésor spirituel

Pai/ au/ 9ommes de #onne volonté Le réateur ne demande pas plus la !onnevolonté - le désir de #ien- Aoints ) l’effort sinc:re pour le réaliser

Pai/ au/ 9ommes de #onne volonté Voil) la vérita#le ma/ime *ui domine la destinée+ maine ! Puissions(nous la comprendre et l’accomplir

6( La durée des in/arnationsCn ne peut indi*uer avec précision la date d’une mort ni ses conditions secondaires.

elle(ci- au demeurant- reste le secret des M dieu/ N- sinon de Dieu- car les « "ei#ne rs d'arma » connaissent- en fin de compte- la décision de leur pupille. Ils ont le droit- pour l’encoura"er- le soutenir- le maintenir dans la voie de l’effort et du pro"r:s- de proro"er ou de

prolon"er *uel*ues(uns des stades évolutifs de sa destinée @ ils ont aussi le droit d’aAourner certaines décisions du M sort N enfin- d’a#ré"er une incarnation- si la destinée a été accompliedans ses "randes p9ases- un peu avant le terme appro/imatif fi/é.

D’ailleurs- n’ou#lions pas *ue le M temps N n’a as la m7me valeur ni la m6me relativitédans les plans spirituels *ue sur les plans terriens @ une destinée ne se c9iffre pas- spirituellement-

par des années ni des mois- mais par les "rands Aalons ou événements important *ui la mar*uent.7i- par suite des propres efforts- des décisions et des volontés nettement e/primées et

témoi"nées par l’incarné- il lui est possi#le d’avancer plus vite sur le c9emin de l’évolution- s’ilaccepte en m6me temps d’< entraEner la multitude d’6tres dont il est responsa#le c’est()(diredont l’évolution dépend en "rande partie de la sienne alors- on lui laisse pendant *uel*uetemps- la #ride sur le cou @ il peut mener un temps de "alop et arriver avant l’9eure au terme dudestin.

uel*uefois m6me- en des circonstances rarissimes- il o#tient des %aEtres l’autorisationde sauter- de franc9ir un o#stacle- sans s’< arr6ter @ et la route- dont la premi:re partie sem#lait sicaillouteuse- si semées de 9aies- se trouve soudain aplanie. ’est *ue- par les efforts répétés etles témoi"na"es pro#ants- éclatants de sa bonne volonté - de son désir de servir - il vient d’entrer-sous la protection des %aEtres- dans la premi:re p9ase de son M Initiation N. 0lors- il s’aventure-sous leur é"ide- dans un sentier neuf- peut(6tre m6me imprévu au premier t9:me de sa destinée-c’est()(dire non mar*ué sur sa carte astrolo"i*ue 1. ,t il va vivre- alors- une autre destinée- outout au moins- une p9ase de son évolution *ui ne devait s’accomplir *ue dans sa proc9aineincarnation.

%ais cette éventualité est rarissime @ il n’est accordé de la réaliser *u’au/ él:ves dec9oi/- ) ceu/ *ui ont peiné lar"ement sur le c9emin de l’effort et *ui ont- d’ailleurs- accepter de

p r#er avant l’9eure le arma- c’est()(dire *ui ont ac*uitté la dette e/piatrice dans un délai pluscourt *u’il n’était fi/é.

1 Le t9:me astrolo"i*ue ne peut fi/er- d’une mani:re infailli#le et précise- la date de la mort- par rapport ) cellede la naissance. Il peut- tout au plus- en indi*uer la M période astrolo"i*ue N- c’est()(dire la M %aison N @ encoren’arrive(t(il pas ) la déterminer *u’avec un décala"e de plusieurs mois. es rensei"nements ne sont- comme toutce *ui vient de source 9umaine- *u’appro/imatifs et relatifs @ ils ne poss:dent Aamais- ni la précision nil’e/actitude mat9émati*ue. Ils sont des sc9émas- des points de rep:re entre les*uels peuvent se placer desévénements secondaires- non inscrits ou- du moins- *ue ne peut révéler- ) la naissance- le t9:me astrolo"i*ue.

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Il est donc vain- et d’ailleurs inutile- de vouloir connaEtre la date d’une désincarnation-car celle(ci n’est ni immua!lement .i2ée4 ni .atalement mar9uée au calendrier de l’évolution.,n outre- cette connaissance serait néfaste ) l’individu intéressé- car elle paral<serait- le plussouvent- ses efforts de #onne volonté ou Aetterait sur eu/ l’om#re préventive du découra"ementet la pensée de l’inutilité @ elle rendrait fataliste une masse de #raves "ens *ui ont #esoin- pour vivre et travailler- de croire ) une lon"ue e/istence- et elle affolerait cruellement ceu/ *uiredoutent la mort.

L’i"norance dans la*uelle l’9omme est laissé- ) ce suAet- est donc un #ienfait.D’ailleurs- peu importe au sa"e le temps de sa mort. Il doit touAours 6tre pr6t ) M partir Net doit considérer comme une faveur et une Aoie la délivrance prématurée.

>( Le déterminisme Libre arbitre et déterminisme se conAu"uent et se pén:trent donc- sans contradiction-

dans une destinée. Déterminées ) l’avance sont les "randes directives d’une incarnation et selonles Lois d’,volution @ mais déterminées- pourrait(on dire- par le li!re ar!itre antérieur del’incarné. ar les sanctions *u’il su#ira pendant sa nouvelle étape terrestre- il a lui( m6me

préparées- encourues- par ses actes dans sa derni:re incarnation. Li#re ) lui donc de mieu/ faire-cette fois- 0lors- sa dette ac*uittée- il pourra repartir pour le proc9ain séAour terrestre- li#éré et

plus lé"er- de moins en moins tri#utaire de la loi de réparation.’est donc- en somme- par son li#re ar#itre actuel- *ue l’9omme prépare les cadres dudéterminisme- dans le*uel il évoluera dans sa proc9aine e/istence. 7on incarnation actuelle-diri"ée et limitée par le déterminisme éta#li précédemment- a- cependant- un Aeu asseJ lar"e deli#re ar#itre sur toutes les décisions d’ordre secondaire- *ui si elles n’influencent pas les "randsévénements de sa destinée- mar*ués ) l’avance- préala#lement ) son incarnation- ont tout aumoins une répercussion sur la préparation de son avenir spirituel et proc9e.

L’e/ercice actuel de son li#re ar#itre apporte donc une contri#ution certaine ) la préparation de sa proc9aine incarnation et ses décisions li#res d’auAourd’9ui forment le cadre dudéterminisme *ui p:sera sur celle( l).

Il est donc Auste de dire *ue le résent ré are l’avenir et 9ue /elui0 /i est tri!utairedu assé( Il est donc é"alement e/act d’affirmer *ue l’incarnation actuelle d’un 9omme demeuresoumise au déterminisme volontaire du passé- et *ue le déterminisme *ui construira le cadre desa proc9aine vie planétaire sera- en fait- la consé*uence de ses décisions de li#re ar#itre du

présent. 7a dette pa<ée- il devient évident *ue- s’il ne commettait pas d’autres fautes- il ne pourrait demeurer tri#utaire du déterminisme et vivrait vraiment li#re. %ais *uel 6tre 9umain peut prétendre avoir réalisé ou pouvoir réaliser cette perfection- seule capa#le de lui donner- sur la vie future- la plénitude de son li#re ar#itre

Il est donc pro#a#le *ue l’9umanité sera soumise- encore #ien lon"temps- ) la dou#lesuAétion de l’ $piation et de la %éparation, et n’accomplira *ue sous la contrainte de la Loi.L’ascension nécessaire ) sa li#ération définitive. Le seul Déterminisme divin- *ui s’impose )

l’9omme- est la Loi d’, vol tion o de pro#r)s. Loi inélucta#le et *ue nul ne peut trans"resser sous aucun préte/te

2&



C1a itre V

0 La réin/arnation

&( Sa ré arationL’incarnation- plus encore *ue la désincarnation- comporte une série de p9ases- soumises

au/ lois strictes de l’,volution et d’une incorrupti#le Austice. ’est un événement tr:s important-non seulement au point de vue 9umain- terrestre- mais encore au point de vue astral- fluidi*ue etspirituel. Il doit 6tre préparé de lon"ue date et comporte le concours de multitudes d’entités oude forces de différentes natures. uand selon les r:"les ine/ora#les de l’,volution et la disciplineinfle/i#le des M (oit et Avoir » spirituels- une âme- vivant ) l’état li#re sur les plans fluidi*ue- estamenée ) se réincarner- c’est tr:s lon"temps ) l’avance *u’elle prépare cette opération capitale.,lle doit- en effet- surtout si elle a déA) atteint un certain de"ré d’évolution- se rev6tir

pro"ressivement de v6tements fluidi*ues de plus en plus denses- empruntés ) la su#stancespécifi*ue des plans *u’elle traverse- en redescendant dans la forme c9arnelle ,lle a #esoin- pour

cela- du concours des forces directrices et conservatrices de la vie de ces plans. L’incarnation estsoumise ) une série comple/e de conditions- *ue la relativité et l’imperfection de notre vie

planétaire ne nous permettent "énéralement pas de réalis:rent leur plénitude. 7elon se mérites passés et- surtout- suivant ses désirs- ses volontés de pro"r:s actuels- l’âme c9oisit le milieu- lafamille et le lieu de son incarnation proc9aine- l) o5 elle sait pouvoir accomplir le mieu/ sa

proc9aine destinée. 9oisir n’est pas le mot Auste- car n’ont le droit de /1oisir réellement *ueles âmes *ui ont ac*uitté compl:tement les dettes du passé et peuvent- alors- en li#erté- modeler leur proc9aine incarnation. Les autres sont o#li"ées de se soumettre ) la "rande Loi del’ $piation etde ce fait- elles voient se réduire les limites de leur c9amp d’évolution- donc deleur c9oi/. 7ouvent- c’est tr:s lon"temps ) l’avance *u’une famille est c9oisie- préparée m6me-surtout parce *u’il s’a"it d’une incarnation de prédestiné ou de missionné . Il faut- en effet- des

affinités fluidi*ues et ps<c9i*ues tr:s su#tiles- entre la future m:re et l’enfant. Il faut- en outre-*ue l’évolution "énérale du milieu o5 aura lieu l’incarnation- présente suffisamment deossi!ilités d’a/tions ou de réa/tion4 pour l’incarné. Il faut- surtout- *ue sa vie- dans sa futurefamille- lui permette d’accomplir les e/piations- les réparations inélu/ta!les4 les travau/ en vuedes*uels ) lieu son incarnation terrestre. ,nfin- il faut lui ména"er- autant *ue les relativités le

peuvent- un avenir conforme ) sa destinée. Hout cela- on en conviendra- impli*ue une comple/itéde circonstances- une multiplicité de conditions de lieu de temps- *u’il serait difficile ) un pauvre9umain de réunir simultanément- ’est l’affaire- le rBle des 6tres préposées ) la direction de lavie sur les plans supérieurs- et *ue leur évolution dési"ne comme les M "ei#ne rs d arma » .0ussi ne faut( il pas nous étonner d’apprendre *ue certaines incarnations se préparent desannées ou des lustres d’années ) l’avance- et *ue- parfois- une incarnation est décidée avant

m6me *ue la famille *ui en sera responsa#le- soit elle(m6me incarnée. Les âmes vivant ) l’étatfont des proAets entre elles- et des promesses aussi ,t souvent- si leur de"ré d’évolution le permet- elles préparent- de concert- une multi le incarnation- dans le milieu o5 elles seretrouveront- mais i"norantes- le plus souvent- de leur promesse et de leur union antérieurs. ,nrésumé- c’est une Kuvre de lon"ue 9aleine- *ui demande des soins minutieu/- une connaissanceapprofondie et le respect de toutes les lois spirituelles- des e/i"ences du passé- du présent-comme de l’avenir- *ue celle d’une réincarnation. ,t c’est pour les 9Btes invisi#les *ui <assistent- un événement considéra#le- important ((( parfois m6me- une solennité- lors*u’il s’a"itd’une âme tr:s évoluée- se détac9ant d’un rayon s périe r, pour accomplir- ici( #as une missionaltruiste- décidée par la communauté du rayon au*uel elle appartient.

ette âme emporte avec elle- non seulement les instructions et les pouvoirs confiés par

toutes ses sKurs- mais leur affection et leur sollicitude. ,t- durant tout le temps de sonincarnation- elle demeurera en relation avec elles. ’est par leur canal invisi#le- par leur 21



ra<onnement spirituel vers la prisonni:re terrestre- *ue celle(ci recevra les inspirations- lessu""estions et aussi les forces nécessaires ) l’accomplissement de sa mission. Précieuse

protection- pour elle- *ui la préservera de #ien des défaillances- d’erreurs- de souffrances- car ellesentira touAours le lien su#til *ui la rattac9e ) ses sKurs célestes.

+( L’am!ian/e .luidi9ueLon"temps- #ien lon"temps avant son incorporation c9arnelle définitive- l’âme *ui doit

s’incarner M 9ante N pourrait(on dire- le milieu c9oisi. ,lle sem#le participer déA) ) la vie de safamille future et se plier au/ 9a#itudes *ui s’imposeront ) elle. e n’est pas un m<t9e- pour lafuture maman pendant toute sa "rossesse- *ue ses entretiens d’âme ) âme avec son futur enfant.Dans les plans invisi#les déA) se fait la fusion fluidi*ue nécessaire ) l’incarnation- et l’âme *ui vas’incarner visite sa proc9aine demeure. %ais l’incarnation n’a lieu *u’au moment o5 le fKtus

peut vivre d’une vie indépendante- c’est()(dire ) l’épo*ue o5 une naissance via#le- m6me prématurée- peut s’accomplir. Vers le septi:me mois- on peut dire *ue l’incarnation est c9osefaite. Sus*ue(l)- il n’< a *ue des descentes intermittentes de l’âme dans son futur corps. 0 cetteépo*ue encore- une multitude de forces entrent en Aeu- #onnes et mauvaises- et concourent )faciliter l’incarnation ou- au contraire- essa<ent de l’entraver- au #esoin- par la su""estiontransmise ) la future m:re. Lors*ue l’âme a#orde le plan astral- elle est en #utte ) une vérita#le

lutte de la part d’éléments inférieurs @ et ce n’est *ue "râce ) la protection d’entités élevées et préposées ) l ’accomplissement des Lois d’incarnation, *ue celle(ci peut avoir lieu normalement. Hrop souvent- d’ailleurs- par un mo<en ou un autre ;c9oc- accident ou c9ute=- les forcesadverses tentent d’entraver l’événement- rédempteur et si "rave- *ui va s’accomplir. L’âme de lam:re- en cette période- su#it- tr:s douloureusement souvent- le contrecoup de toutes ces luttesinvisi#les- surtout si elle est tr:s ps<c9i*ue et si son s<mpat9i*ue est asseJ su#til pour lesenre"istrer. De l)- souvent- une nervosité ine/plica#le par les seuls p9énom:nes p9<siolo"i*uesde la "estation- et- parfois- aussi- un développement e/traordinaire des facultés ps<c9i*uesspéciales et d’une su#tilité remar*ua#le de la sensi#ilité ps<c9i*ue. Cn peut dire *uedans les

plans invisi#les- une incarnation met en activité et éveille un nom#re incalcula#le d’6tres et deforces- autant et m6me davanta"e *u’elle peut le faire dans le domaine p9<si*ue

-( La m're et la gestationL’attitude morale et ps<c9i*ue de la future m:re a donc une tr:s "rande importance

pendant la "estation- surtout depuis le *uatri:me ou cin*ui:me mois- Aus*u’) son terme. 7es pensées ont une influence considéra#le sur l’am#iance fluidi*ue *u’elle prépare au nouveauvenu. ,t la "rande Loi d’Affinité, *ui se retrouve ) la #ase de toute manifestation de la vie Aoue-en de "randes proportions dans cet événement. L’âme *ui doit s’incarner se sent attirée- retenue-

par une am#iance concordant avec sa propre évolution @ et- plus l’atmosp9:re fluidi*ue de la proc9aine m:re sera épurée- plus elle aura de c9ances d’attirer- concevoir et mettre au monde un6tre évolué. L’acte procréateur lui(m6me re*uiert des circonstances ps<c9i*ues et des conditionsfluidi*ues spéciales. ,t l’état mental et spirituel des procréateurs- ) ce l’évolution de l’6tre

con>u. ’est pour*uoi- c9eJ les spiritualistes- l’acte d’amour devrait 6tre- non pas un actesimplement naturel- l’accomplissement d’une fonction strictement p9<siolo"i*ue- visant lasatisfaction d’un désir sensuel ou le Aeu normal des or"anes- Il devrait 6tre empreint-

ps<c9i*uement et moralement- de toute la "ravité- de la "randeur d’un acte *ui donne la vie- ets’accomplir dans le respect profond du Don divin@- fait ) la créature- de créer- elle aussi- )l’imitation du réateur . Il devrait comporter le souci- la conscience profonde des le domainespirituel et ps<c9i*ue. ,t si les Loi d 'arma, imposant ) la créature réparation et e/piation-doivent s’accomplir ine/ora#lement- du moins l’9armonie spirituelle- *ui préside ) leur accomplissement- peut en adoucir- #ien souvent- l’infle/i#ilité et la ri"ueur. Les parents-soucieu/ de leurs responsa#ilités et instruits des Lois divines- peuvent alors préparer au futur 9Bte un accueil meilleur- une naissance plus douce- dans un milieu ps<c9i*ue plus favora#le- en

nouant ou renouant- dans les plans invisi#les- les liens d’amour *ui faciliteront la compré9ensionmutuelle des âmes- *ue le destin réunit sur une route commune. PenseJ(<- futurs parents Votreamour peut et doit- déA) #ien avant la naissance- se manifester pour le petit 6tre *ui naEtra devotre étreinte. ,t- si vous compreneJ- non seulement la valeur du cadeau divin de l’amour et ses22



répercussions ps<c9i*ues et spirituels- vous comprendreJ aussi les responsa#ilités *ue vousencoureJ devant l’éternelle Sustice et l’éternel 0mour- par l’acte *ui fait de la vieet *ui nedevrait s’accomplir *ue dans le respect total des Loi de (ie et sous la sauve"arde et la

protection de la pri:re.

23



C1a itre VI

0La désin/arnation

&( La mati're retourne 3 la mati'reLa désincarnation n’est *u’une solution de continuité dans le courant vital or"ani*uela

rupture du lien fluidi*ue- *ui relie le canal s<mpat9i*ue invisi#le au courant universel de lavitalité. %ais cette scission n’atteint *ue les corps matériels- c9arnels et demi(fluidi*ues ous<mpat9i*ues. L’âme- entourée de ses enveloppes périspritales- se dé"a"e simplement de sonv6tement terrestre. Le corps- fait de mati:re- retourne ) la mati:re- en se décomposant @ il su#itsimplement une transformation passive de se éléments. La mort- pour lui- n’est pas autre c9ose*ue la fin de la co9ésion des cellules- *ue la rupture de l’unité et la désa"ré"ation- en parcellesinfinitésimales- de ce *ui constituait un tout- un or"anisme- une mac9inerie perfectionnée- "râceau courant vital *ui l’animait et en maintenait l’unité. La désincarnation ne devrait pas 6tre

douloureuse. ,lle ne l’est pas ou tr:s peu pour l’évolué- dont l’âme a déA) l’9a#itude del’e/tériorisation et aime ) vo<a"er 9ors de son vé9icule de c9air. La mort4 our l’évolué4 esttout sim lement un vo)age un eu lus long4 un sé:our de lus grande durée sur les lansde l’Es rit( Le fil ténu *ui relie le dernier corps spirituel au premier corps matériel- se rompttout naturellement- et la mort de l’évolué n’est *ue la fin d’une captivité douloureuse de sonâme.

+( L’en.er des sensIl en va tout autrement pour celui *ui n’a connu *ue les Aouissances "rossi:res- les appétits

et les plaisirs c9arnels. Du fait de sa vie matérialiste- il a renforcé par des fluides épais ce lientemporaire *ui lie l’âme ) sa demeure terrestre- et- lors*u’il faut- a la mort- rompre ce lien-délivrer la prisonni:re de sa "eBle- elle se sent comme en"luée dans un fluide si dense *u’elle a

peine ) s’évader. De l) une lutte terri#le- *ui se traduit par des souffrances aussi #ien corporelles*ue spirituelles- le corps re"im#ant contre sa fin fatale et la Loi m6me de l’,volution- l’âme sesentant trop fai#le pour s’évader sans aide dans l’atroce "eBle. Les lon"ues et douloureusesa"onies sont la triste manifestation de ces luttes épouvanta#les.

’est l) un des plus douloureu/ c9âtiments du matérialiste- car- n’a<ant pas encore laconscience de son état nouveau- il s’irrite de l’impuissance de ses appétits- de ses désirs- ilsouffre de ne les pouvoir satisfaire- comme ) l’ordinaire- par le truc9ement de son corps- *u’ilavait- en m6me temps *u’il s’en faisait l’esclave- asservi ) ses caprices.

Hour ) tour- la col:re- le dépit- le découra"ement- l’incompré9ension torturent lemal9eureu/ enc9aEné. Il ne comprend m6me plus les attitudes des siens- et sa volonté de s’en

faire entendre se 9eurte ) la muraille fluidi*ue *ui l’en sépare. ,u/ ne le peuvent ni entendre- nicomprendre. Pour cela- il faudrait *u’il < ait- parmi eu/- un vo<ant- un médium. ,t lemal9eureu/- dont la plainte- le "émisse( ment demeurent sans éc9os- parce *ue inentendus- vitdes 9eures et des Aours de vérita#le torture. Hel le drame de Dante- il crie- sans m6me percevoir lui(m6me ses cris- et s’aper>oit #ientBt avec 9orreur *u’une #arri:re infranc9issa#le le séparemaintenant du monde au*uel il croit- cependant- appartenir.

'e serait(ce pas l) l’ima"e du vérita#le enfer 7upplice de la solitude- de la détresse Iln’a pas encore reconnu son séAour- se cro<ant touAours 9a#itants de la plan:te Herre- et parlant-

pourtant- une autre lan"ue @ ne pouvoir plus prendre place dans le cercle familial- s’asseoir ) lata#le de sa propre demeure- vivre de sa vie de tous les Aours

,n"lué dans une am#iance fluidi*ue *u’il s’est lui(m6me for"ée- som#re- épaisse- "lau*ue-

il ressem#le ) l’oiseau pris au pi:"e- *u’il tente en vain de se dé"a"er- pour voler vers l’aJur plus pur Il ne le peut *u’en a#andonnant les v6tements fluidi*ues trop denses *ui le maintiennent

24



dans l’atmosp9:re terrestre. Il ne le peut *u’en allé"eant la divine prisonni:re de la multipletuni*ue de fluides "rossiers- *u’il ) lui(m6me tissée par sa vie de Aouissance et d’é"o sme.

,t cela- ce ne sera pas l’Kuvre d’un Aour- ni l’effort d’un seul. uand il aura #ien souffert-il comprendra. Des # ides - des amis le viendront instruire et lui apprendront la Loi d’ vol tion -loi inélucta#le. ,t- lors*u’il aura acceptée- alors- dénouant enfin le lien *ui retenait son âme

prisonni:re de la mati:re- il lui sera accordé un #on repos- pour *u’elle puisse accomplir lamétamorp9ose *ui fera d’elle- de nouveau- un papillon céleste- une messa":re ailée des espaces

spirituels.L’enfer- c’est cela ’est ce séAour de l’âme désincarnée dans l’épais fluide de la terre@c’est ce #ain forcé dans cette "lu fluidi*ue *ui sem#le retenir la vo<a"euse céleste dans la "eBleterrestre- "eBle *ue l’9omme se for"e lui(m6me- lors*u’il s’o#stine ) demeurer aveu"le et sourdet *u’il ne veut ni voir- ni entendre- ni comprendre ce *ue toute la création- cependant-

proclame- ensei"ne- et ce *ue sa conscience lui rép:te comme l’éc9o m6me de la Parole de Dieu-le Ver#e divin.

-( Les âmes évoluéesIl est e/cessivement rare *u’un évolué connaisse ces luttes- 9a#itué *u’il est ) séparer

normalement son âme de son v6tement de c9air. Pour celui *ui sait ce *u’est la mort- elle n’a

rien- ni d’effra<ant- ni de redouta#le. %ar*uant la fin d’une étape parmi les étapes- sur la lon"uevoie de l’,volution- la mort d’un Auste est- pour lui- une délivrance- une #énédiction. Il sait *uec’en est fini- pour un temps- de lutter contre la c9air- la mati:re- de souffrir les mau/ 9umains. Ilsait *u’apr:s ce passa"e difficile- son âme va retrouver la Lumi:rela Pai/- et *u’une :re plus

#elle s’ouvre pour lui.Pour*uoi re"retterait(il ce *u’il n’a Aamais considéré comme la vérita#le vie- ni aimé

comme son vérita#le séAour Hout au plus souffre(t(il de la souffrance de ceu/ *uel’arrac9ement meurtrit- sac9ant- cependant- *ue les âmes se retrouvent plus facilement- li#res etdésincarnées- et *ue la sienne reviendra souvent visiter les âmes aimées- pendant le sommeil- la

pri:rela méditation de ceu/ *u’il laisse ici(#as.7ans doute- *uel*ues préoccupations- provenant de son affection pour eu/- peuvent

o#scurcir et amoindrir- un instant- sa Aoie de retour ) la vie li#re- mais elles sont de peu de durée-car- instruit des Lois divines- il sait aussi *ue les siens ne seront pas a#andonnés de Dieu- par sadésincarnation ) lui. ,t l’évolué- en toute *uiétude- Aetant un dernier re"ard spirituel sur sadépouille c9arnelle- sa défro*ue terrestre- se laisse entraEner vers les séAours de Oeauté- par laco9orte d’âmes venues ) sa rencontre- au/ confins du plan astral- c’est()(dire de l’atmosp9:refluidi*ue enveloppant la plan:te Herre

*( Le re os de l’âme7ouvent- #ien souvent- pour la maAorité des âmes- un tr:s lon" sommeil- dans

l’inconscience totale- suit la désincarnation. Il sem#le *ue la Loi divine- indul"ente et sa"e- aitvoulu- ainsi- réserver au lutteur un moment de repos- avant de lui faire affronter de nouveau/

com#ats. ,puisée par la course *u’elle vient de fournir- l’âme a #esoin de se reprendre- desouffler.Pour elle- vient de se fermer un c9apitre du livre de sa destinée @ pour elle- vient de se

clore une épopée- parmi les épopées innom#ra#les de sa vie d’âme. Il lui faut respirer. ,t- dans lesilence ouaté des fluides "risâtres- au/ confins de l’astral- il est encore un vaste c9amp de repos-o5 les âmes- suspendant la course de leur évolution- s’arr6tent un lon" moment et s’endorment-telle la c9enille- dans le moelleu/ lit du cocon- et *ui va opérer la plus délicieuse desmétamorp9oses. 7’endormir vermisseau et se réveiller papillon au/ ailes diaprées et veloutées-c’est #ien l) l’ima"e de l’âme *ui vient de se désincarner.

,n effet- la pitié divine ne pouvait imposer ) la fai#lesse de sa créature un #rus*ue passa"ed’un plan ) l’autre @ c’est été ris*uer de #riser les ailes de la messa":re *ui- trop lon"temps

prisonni:re de la c9air- avait ou#lié son premier #erceau et ne savait plus m6me *u’elle avait desailes. Il lui faut- comme ) la c9r<salide- de douillet repos- au sein d’un nid moelleu/- pour- peu )2!



peu- dépouiller la co*ue sordide *ui la tenait prisonni:re de la mati:re- et- dans un sommeil profond- ou#lier l’amertume de l’incarnation- pour s’éveiller- ensuite- lé":re et li#re- ) sanouvelle vie de l’espace.

n lon" répit de silence et de calme suit- pour la plupart des âmes- les affres "énéralementdouloureuses de l’a"onie. Il est tr:s difficile de retrouver alors leur silla"e- car elles sem#lent

#ien l’ima"e est tr:s Auste des c9r<salides en sommeil- au milieu de l’ouate fluidi*ueastrale.

Généralement- la rupture définitive du lien- c’est()(dire la séparation de l’âme du corpsfluidi*ue s<mpat9i*ue- dure plusieurs Aours. Les plus rapides désincarnations- pour les 6tresd’évolution mo<enne- en demandent au moins trois. De l)- les prati*ues reli"ieuses del’in9umation ) retardement et l’interdiction de l’incinération.

Pour les évolués- la désincarnation est plus rapide et plus aisée- ceu/(ci a<ant- par l’e/ercice- 9a#itué leur vé9icule spirituel ) se dé"a"er de l’emprise c9arnelle- pour vo<a"er dansles Plans supérieurs.

%ais il est des âmes *ui mettent #eaucoup plus de temps pour se dé"a"er définitivement.ertes- le courant vital n’animant plus le corps de c9air- celui(ci présente #ien l’aspect ducadavre- la vie or"ani*ue < étant arr6tée réellement. %ais le corps périsprital n’a pu se dé"a"er compl:tement du dou#le fluidi*ue- et l’âme reste- pendant un lon" temps parfois- retenue par un

dernier lien ) ce corps- soufrant de le voir inerte- et sourd ) ses désirs- ) ses volontés.

5( La ru ture du lien .luidi9ue0 la rupture du lien fluidi*ue- l’âme rev6tue de ses *uatre enveloppes périspritales-

s’évade définitivement de sa "aine c9arnelle. D’apr:s les attestations concordantes et confirméesdes vo<ants- elle s’éc9appe du ple/us solaire comme une masse ovo de- né#uleuse et lumineuse.

'ous penc9ons tr:s volontiers pour cette 9<pot9:se- car le ple/us solaire est l’un descentres les plus importants- tant au point de vue ps<c9i*ue *ue vital. Il est aussi un centre ded<namisme fluidi*ue de premier plan il apparaEt comme le lien or"ani*ue de rattac9ement avecle corps périsprital et le truc9ement le plus actif des éc9an"es fluidi*ues et ps<c9i*ues. Il peutdonc 6tre considéré comme le centre capital du s<mpat9i*ue et l’a"ent de liaison entre le corps

et l’âme- lors de l’incarnation ou de la désincarnation.%ais- comme nous l’avons vu- la sortie m6me de l’âme- enveloppée du tissu périsprital- ne

si"nifie pas touAours sa rupture compl:te- définitive d’avec le corps fluidi*ue ou ét9éri*ue- *uidemeure attac9é au corps c9arnel- dont il suit- d’ailleurs- les contours et la destinée. e corpsfluidi*ue- truc9ement invisi#le du corps s<mpat9i*ue- demeure encore- apr:s la désincarnation-vivant d’une e/istence ralentie et ne se désa"r:"e- d’apr:s les constatations les plus fré*uentes-*ue dans un délai plus ou moins lon"- *ui peut varier de *uel*ues Aours ) plusieurs mois- selon ladensité des fluides *ui le constitue- c’est()(dire selon l’évolution de l’âme désincarnée.

Il est asseJ courant- d’ailleurs- pour les vo<ants de distin"uer au(dessus des tom#es lecorps fluidi*ue ou ét9éri*ue- soit au complet- soit partiel et en état de désa"ré"ation. Il apparaEtcomme une né#ulosité informe- floue- a<ant encore- cependant- le caract:re et *uel*ues traits

reconnaissa#les du corps c9arnel in9umé et dont il c9erc9e ) se détac9er. %ais- peu ) peu- il perd de sa précision et de sa consistance- l’Kuvre de transformation naturelle s’accomplissant pro"ressivement- Aus*u’) la désa"ré"ation totale et le retour des éléments le constituant ) lamasse universelle fluidi*ue.

e corps ét9éri*ue conserve- pendant *uel*ue temps encore- une certaine sensi#ilité-c’est()(dire une faculté plus ou moins vive de percevoir les mouvements de l’atmosp9:refluidi*ue. ,t il est certain *ue les pensées et les pri:res- comme l’amour de ceu/ *ui ont connu ledésincarné- peuvent aider ) adoucir le déc9irement définitif- la rupture du dernier lien rattac9antencore l’âme au corps ét9éri*ue.

Les prati*ues litur"i*ues pri:res- c9ants- musi*ue- encens- parfums ont aussi leur rBle ) Aouer dans cette li#ération ils aident certainement le dé"a"ement de l’e"o supérieur et

atténuent les souffrances du dépouillement fluidi*ue.Il est #on de reconnaEtre impartialement les avanta"es de certaines prati*ues- *ue la

traditions nous a lé"uées et dont nous ne connaissons ou ne retrouvons pas touAours le sens

2+



occulte- ni la portée- sens et portée *ue leurs insti"ateurs connaissent et appréciaient ) leur réellevaleur.

6( ,ai2 au2 âmes de !onne volontéPour le spiritualiste- pour celui *ui s’est donné au service de ses fr:res- dans leur amour et

par amour pour Dieu- la mort n’est- ne peut 6tre *u’une délivrance- une ascension "lorieuse- uneenvolée lé":re et 9eureuse vert les séAours de Lumi:re de Oeauté- de Pai/ . La mort ne devait

Aamais effra<er le cro<ant Il sait *u’elle n’est *u’un passa"e- la fin d’une étape sur la lon"ueroute de l’évolution- *u’elle n’est *ue la fin d’une enveloppe c9arnelle . Il sait *ue tout ce *u’il <a de plus #eau- de plus lumineu/ de divin en lui- ne peut- ne doit pas finir et *ue ladésincarnation est une délivrance pour son âme- créée pour la vie des espaces li#res- des séAoursspirituels . Il sait aussi *ue- s’il a mis en accord sa vie et sa foi- s’il a - selon sa conviction enl’Infini- en l’Immortalité- essa<é de faire- dans son étape terrestre- un pro"r:s- un pas en avant- iln’a rien ) redouter de la Sustice incorrupti#le de l’au(del) . Il arrive devant elle sans crainte-

portant en lui- inscrite et transparaissant dans les voiles périspritau/- la somme de ses efforts- deses mérites- de ses pro"r:s- Il a fait de son mieu/ le %aEtre ne lui demande pas davanta"e M,ai2 au2 âmes de !onne volonté = < 0 aucun autre moment- mieu/ *u’) la mort- cette vériténe s’appli*ue- car la mort du Auste est faite de calme- de certitude "randiose- de foi sereine. Pour

lui- la montée- certes- fut rude mais le vo<a"eur fut coura"eu/ et- co te *ue co teil est parvenu au #ut *ui lui état assi"né par le destin. L’étape est franc9ie- c’est maintenant la 9alte #ienfaisante- ) l’om#re fraEc9e- dans l’atmosp9:re lé":re- lumineuse des séAours spirituels. ueredouterait(il ne Aoie profonde- secr:te- anime- au contraire- l’âme méritante *ui sedésincarne. Houtes ses aspirations de Oeauté- d’0#solu- tous ses désirs de mieu/- tous ses élansd’amour vont se trouver com#lés. DéA) elle a la prescience de sa vie proc9aine- déA) elle endevine les Aoies- la #eauté- la "randeur- la somptuosité. ,t un sourire passe sur les l:vresdécolorées du mori#ond- mar*uées déA) du supr6me sceau- ,t le visa"e- reflétant l’au"uste et lasereine pai/ du moment- se fi"e ) Aamais dans une attitude de calme et de #eauté- commetransfi"uré par un invisi#le ra<onnement- venu d’en 9aut et sculpté dans le mar#re pur del’Immortalité spirituelle. 0utour de ces mourants(l) tom#e une pai/ divine . ne nappe de fluides

apaisants- purifiants- descend des plans supérieurs- enveloppant comme d’un voile transparentl’6tre *ui vient de se désincarner. ,t les assistants eu/(m6mes ont conscience- alors- de la"randeur- de la maAesté de l’événement- dont ils ne peuvent percevoir ni suivre les p9asesinvisi#les- mais dont ils pressentent- devinent le caract:re au"uste- la sérénité puissante.

Pour l’âme sensitive des médiums et des ps<c9i*ues- cette impression est percepti#le-nette. ,t- soudain- il sem#le *u’un vol lé"er ait fait vi#rer l’atmosp9:re invisi#le et *ue la divinemessa":re ait frBlé leur âme ) eu/- d’un dernier adieu- d’une supr6me caresse- avant des’envoler ) Aamais.

ne sensation d’immense- de divine sérénité descend sur leur âme d’incarnés. ne pai/ profonde s’empare d’eu/- ne laissant aucune place au désespoir ni ) la révolte. Il sem#le *u’ilsaient compris @ etde leur âme reconnaissante s’éc9appe maintenant un 9<mne d’amour- de Aoie

envers Dieu- *ui vient de rappeler ) Lui un enfant #ien(aimé- et *ui l’accueille au milieu destransports d’amour parmi les élus.La mort- alors- pour eu/- n’a plus rien- ni d’an"oissant- ni d’effra<ant. ’est #ien le repos-

la 9alte #énie entre deu/ étapes souvent rudes et douloureuses.

>( Le lan astralLa fonction s<mpat9i*ue constitue une 9<persensi#ilité du s<st:me nerveu/- *ui s’aAoute )

la sensi#ilité p9<si*ue ,lle enre"istre les impressions fluidi*ues- trop su#tiles pour le s<st:menerveu/- et tient lieu de truc9ement entre le domaine p9<siolo"i*ue et le domaine ps<c9i*ue- lessens ps<c9i*ues proprement dits sont des attri#uts du corps périsprital- mais ils se manifestent

par l’or"ane des centres s<mpat9i*ues dans le visi#le. L’ét9er astral est sillonné par une infinité

de courants ma"néti*ues- *ui mar*uent leur passa"e par une luminosité plus ou moinsétincelante et dura#le. ,n outre- on < renconntre une multitude animée- mouvante- active ce2



sont les formes fluidi*ues des pensées et des sentiments *ui émanent du corps périsprital des9umains et de la masse des désincarnés de l’astral. 0 cette multitude "risaille s’aAoutent desra<onnements plus #rillants- venus des Plans supérieures. ’est pour*uoi l’ét9er astral apparaEtau/ vo<ants comme une nappe transparente et né#uleuse- striée de raies lumineuses et dansla*uelle se meuvent une multitude d’6tres et de formes ép9ém:res et c9an"eantes d’un ton plussom#re. L’astral- dans son enveloppement ouaté- apparaEt comme un monde ma"i*ue etféeri*ue- dont le décor varie ) c9a*ue minute et contre le*uel sem#le venir s’étouffer les #ruits

de la terre. Cn dirait- ) cBté et superposé au plan terrestre- tout un domaine étran"e- paraissanti"norer l’e/istence des 9umanités et dont le mouvement- cependant- l’animation- la viedépendent- en "rande part- de la vie ps<c9i*ue des terriens. ,tran"e domaine- en effet- *uisem#le c9aoti*ue- anarc9i*ue- ou le désir- la pensée- la volition mar*uent leur empreinte- mo#ileet fu"ace- alors *ue- sous la c9air- l’âme invisi#le "arde l’éni"me de sa vie. Domaine encore #ieninaccessi#le et peu e/ploré- puis*ue- pour l’atteindre- et l’investi"uer- il faut déA) e/ercer les sens

ps<c9i*ues. Domaine *ui- au/ <eu/ du matérialiste- sem#le tenir plus de la fantaisie *ue du réelet dont le monde terrestre est séparé par une #arri:re m<stérieuse- invisi#le. Domaine *ui- pour le positivisme 9umain- ne peut 6tre *u’une création ima"inaire et *ui- cependant- en fait- ré"itune "rande part du destin 9umain- collectif et individuel- puis*ue les premiers clic9és de l’avenir < prennent forme et *ue s’< moule- pour ainsi dire- la vie de demain.

7ans doute- peut(on considérer le plan astral comme un monde larvaire- o5 les entités- les6tres- les formes n’ont *u’une vie ép9ém:re- imprécise- indécise. %ais n’ou#lions pas *ue les premi:res formes- sur"ies de la pensée 9umaine ou émanées des âmes désincarnées- sont lecreuset des forces puissantes *ui- en s’élevant dans le plan mental- < tracent les sc9émas dufutur.

%onde c9aoti*ue et formes ép9ém:res pour la plupart du temps- mais Aamaiscompl:tement inoffensifs ni inactifs- et *ui peuvent avoir sur la ps<c9ose 9umaine des réactionsformida#les- des effets inattendus- insoup>onnés.

7i le monde astral est spirituellement un monde larvaire- dou#lant le plan 9umain- s’il estappelé ) disparaEtre avec la vie terrestre- il n’en demeure pas moins le premier éc9elon del’ascension spirituelle et le premier domaineou l’âme prend conscience d’elle(m6me et de ses

pouvoirs.Il est donc d’une importance capitale pour les 9umains dé#utants dans la vie spirituelle-sous un corps de c9air- car il est- pour ainsi dire- la premi:re étape de leur évolution et leur

premier séAour dans le monde ét9éri*ue- leur premi:re forme d’activité p9<si*ue.

( La vie des âmes’est selon leur de"ré d’évolution et d’épuration *ue les âmes incarnées ou non-

participent ) la vie des plans s périe rs .0 mesure *ue l’âme s’épure- elle affine et intensifie- en elle- les pouvoirs ps<c9i*ues.

L’enveloppe fluidi*ue et multiple- dont elle doit o#li"atoirement se proté"er pour s’incarner-s’all:"e et se su#tilise- sous les ra<onnements plus purs et plus puissants de la pensée

s périe re.

0 mesure *ue- par sa vie 9a#ituelle- constante- l’âme se rapproc9e de la modalité de viedes plans matériels - elle devient elle(m6me plus lé":re et plus li#re et aussi plus apte ) capter lesra<onnements de ces plans. ,t- d:s *u’elle est capa#le de se maintenir et de s’instruire sur ces

plans- les voiles fluidi*ues s’affinent et s’all:"ent- pour lui permettre de vivre selon les modalitésm6mes des plans o5 elle a le droit d’a#order.

Il n’est donc pas deu/ mo<ens d’o#tenir droit de cité- de séAour- pr:s de ceu/ *ue nousappelons nos # ides - nos fr:res supérieurs- il n’< en a *u’un l’épuration- l’évolution 0u fur et

) mesure *ue notre âme délie ses entraves matérialistes- c9arnelles et é"o stes- elle épure etaffine son périsprit- dont la densité fluidi*ue s’all:"e. ,lle peut- alors- vivre ) l’aise dans uneatmosp9:re fluidi*ue épurée- su#tile- et participer ) la vie des plans s périe rs .

28



Les modes de perception de cette vie demeurent les m6me sur tous les plans. L’âme étantdouée de sens internes propres ) son e/istence particuli:re sur les plans spirituels- ces sensdeviennent de plus en plus puissants et se développent selon le r<t9me m6me de son évolution.

Dans les plans s périe rs - elle ac*uiert directement- spontanément- sans le #esoin d’aucunintermédiaire- par la vision- l’audition- l’intuition immédiate- la notion désirée. 0 l’étatd’incarnée- elle a #esoin- pour traduire ses ac*uisitions- d’un truc9ement *ui permette aucerveau d’enre"istrer et d’e/térioriser 9umainement ce *ue l’âme con>oit spontanément c’est l)

le rBle du corps fluidi*ue- ou canal s<mpat9i*ue invisi#le.0 l’état li#re- c’est le périsprit *ui sert de récepteur. ,t- ) mesure *ue l’âme s’él:ve sur l’éc9elle des plans de vie- elle per>oit et re>oit- avec plus d’acuité et d’ampleur- d’une mani:reimmédiate et directe- les ondes radiantes *ui émanent de toute vie spirituelle.

Le lan"a"e des âmes est simple et direct- il n’a plus #esoin- dans les plans s périe rs - nide mots ni de si"nes- les ra<onnements particuliers ) c9acune émettant des ondes *ue captent lesâmes voisines. ,t c9acune- immédiatement- con>oit la pensée- le vouloir- le désir de ses sKurs.ne radio merveilleuse- enre"istrant toute la vie spirituelle- tel est le mode de relation-

d’entretien des âmes entre elles- dans les plans o5- li#re- enivrée de Lumi:re- vo"uant dans laOeauté- la Vérité- l’âme *ui a mérité *uel*ue peu apprend ) mieu/ se connaEtre et ) mieu/admirer et aimer son réateur.

ependant- les âmes désincarnées- ne restent pas inactives- #éatement- fi"ées dans leur félicité. e *ui serait l) une forme inférieure- é"o ste de vie@ et l’évolution est Austementl’antipode de l’é"o sme et de la médiocrité. D:s *ue l’âme recouvre- apr:s le laps de repos *uisuit la désincarnation- la li#re disposition d’elle(m6me- dans la limite m6me de ses mérites et deson évolution- elle se sent attirée tout de suite et conduite- diri"ée par des - ides ou des

a/tres - vers le "roupement- la société d’âmes *ui lui sont sem#la#les- par l’évolution et lesaspirations.

Il est- dans c9acun des plans o5 s’e/prime li#rement la vie spirituelle- de vérita#les cités-o5 s’assem#lent les âmes de m6mes "o ts et de m6mes mérites. ,lles < forment des écoles - o5elles continuent ) étudier les Lois de la vie et s’entraEnent mutuellement ) "ravir un éc9elon de

plus sur la route de l’évolution.

7elon les s<mpat9ies et les affections du passé- elles se "roupent- attentives )l’ensei"nement d’un %aEtre ;âme plus avancée *u’elles sur le sentier =. ,lles nouent ou renouentdes unions- et l’amour *ui les lie- pure e/pression de l’Qarmonie divine et de l’0mour du P:re-ne connaEt plus rien des mes*uineries- ni de la terre- ni de la c9air.

Par classes- par é*uipes- ou #ien dans une union plus profonde et plus étroites- par couples- elles continuent l’inlassa#le montée. 7e soutenant s’entraidant- s’instruisantmutuellement- l’une attendant l’autre- s’il le faut- les âmes *ui se sont c9éries se reconnaissent-renouent ou- plutBt- prolon"ent les liens du passé pour se préparer mutuellement un avenir plus

#eau. L)- plus d’or"ueil ni de Aalousie mes*uine. La plus forte entraEne la plus fai#le la plussavante éclaire l’i"norante@ mais toutes communient dans l’éternelle Oeauté- et toutes vont dum6me élan vers la onnaissance- #ut supr6me de l’,volution.

2



+'me artie 0 ,our devenir médium

C1a itre VII

0 L’investigation des lans invisi!les

L’9omme a ) sa disposition un dou#le mo<en d’investi"ation sur les plans invisi#les celui de sa /ons/ien/e s irituelle ( c’est()(dire le ferment m6me de sa divinité- son ,sprit *ui-en se li#érant des c9aEnes de la mati:re- atteint tout naturellement les 9auteurs spirituelles ( etcelui de ses sens s)/1i9ues dire/ts( Il est certain *ue- pour o#tenir le premier- il faut )l’incarné 6tre déA) tr:s avancé sur le sentier de l’évolution @ il lui faut avoir "ravi les plus rudesétapes de cette route infinie du pro"r:s. ,t rares sont les 9ommes *ui ont atteint le stade o5 la

/onnaissan/e dire/te leur est permise. Ils sont- ces 9ommes- arrivés ) la Porte du Hemple et ontre>u- dans les plans s périe rs, par des insi"nes et des rites spirituels- les lumi:res et les pouvoirs de l’Initiation. Il en est cependant *uel*ues(uns sur la terre. eu/(l) ont une telleric9esse spirituelle *u’elle é#louit ceu/ *ui les entourent et *u’elle leur donne ) eu/(m6mes ladouloureuse nostal"ie des séAours supérieurs- o5 leur âme- demeurée en fait- continue de vivre etd’apprendre- par les voies directes du m<sticisme et de révélation. Il reste cependant- ) lamaAorité des 6tre- des mo<ens élémentaires d’études occultes- sur les derniers plans spirituels-ar le s)/1isme4 ,n c9acun de nous résident des puissances la tentes- dont le truc9ement est le

sympat+i0 e. Cn peut les comparer ) des sens internes secrets. e sont les antennes sensi#les denotre appareil de radio intime *ui- avec plus ou moins d’acuité- non seulement enre"istrent lesfluctuations et la vie de toute l’atmosp9:re fluidi*ue am#iante- mais peuvent- par leur développement- accru par l’e/ercice- devenir de vérita#les postes d’écoute et de radiovision sur tout l’invisi#le immédiat

&( "édiumnité et /lairvo)an/ePlus ou moins étendus- su#tils- ai"us- sont les sens ps<c9i*ues. eu/ *ui les ont déA)-

développés et e/ercés- sont des médiums . omme leur nom l’indi*ueils sont desintermédiaires entre le monde invisi#le et le nBtre @ ils ont la faculté de percevoir plus ou moinsclairement et d’enre"istrer- plus ou moins e/actement- les sons- les couleurs- les clic9és astrau/.Leur "rand s<mpat9i*ue- vi#rant avec une acuité spéciale- peut se mettre au diapason desvi#rations de l’ét9er fluidi*ue- soit par la concentration intense- de l’âme sur un point précis del’au(del)- soit par une sorte d’e/tériorisation de cette âme- *ui se prom:ne- pour ainsi dire- et

e/plore les plans invisi#les- pour en rapporter au cerveau les clic9és et les impressions.La premi:re de ces facultés s’appelle la /lairvo)an/e . ,lle est plus une faculté latente-continue- *u’une médiumnité proprement dite- et peut en "énéral s’e/ercer ) tout moment- dansla conscience- et sous le seul réfle/e de la concentration.

La seconde forme est plutBt la vision médiumni9ue - *ui e/i"e souventl’e/tériorisation de l’âme et s’e/erce plus aisément dans l’inconscience. L’âme M dé"a"ée N-comme l’on dit- et le suAet entraEné prom:ne sa seconde vue sur les plans invisi#les-"énéralement immédiats ;astral le plus souvent=. Parfois- cependant- elle va Aus*u’au planmental@ mais ce p9énom:ne- tr's rare - s’accompa"ne d’une vérita#le évasion spirituelle-"énératrice de "6ne p9<si*ue- ou tout au moins de difficultés passa":res dans les fonctions

p9<siolo"i*ues.

%ais la médiumnité comporte encore d’autres formes. Parmi celles(ci- nous citeronstoutes les médiumnités *ui s’e/ercent dans l’inconscience et *ui rel:vent autant d’unmécanisme p9<si*ue *ue de la conscience ps<c9i*ue é/riture4 mo)ens et ro/édés

3&



mé/ani9ues4 automati9ues ;oui(Aa- ta#le- etc.= o5 le suAet- inconscient et e/tériorisé- n’a pas oun’a *u’une fai#le notion de ce *ui se passe.

,t nous a#ordons- alors- les formes tout ) fait inconscientes de la médiumnité celle del’in/or oration( Dans ce dernier mode d’investi"ation occulte- le médium sem#le dormir. ,ntout cas- il n’a aucune conscience- aucun souvenir de ce *u’il dit ou fait pendant la transe. Il ne

peut- ) volonté- o#tenir le p9énom:ne @ il le su#it- sans pouvoir en e/pli*uer- en anal<ser- en

reconnaEtre m6me les conditions ni les circonstances. 7oudain- il se sent M pris N- et le premier s<mptBme s’annonce par une sorte de déc9ar"e fluidi*ue ressem#lant ) s’< méprendre- ) laréception soudaine d’un courant électri*ue. Les <eu/ fermés et l’,sprit a#sent- sem#le(t(il- lemédium- alors- avec plus ou moins de peine et de difficultés dans l’e/pression- paraEt parler comme sous une volonté occulte. 7ouvent m6me son lan"a"e- ses mani:res se transforment@ on< sent l’influence d’une volonté et d’une personnalité étran":res.

Parfois m6me en des cas tr:s rares- il faut le dire sa personne- son visa"e- ses"estes- ses paroles refl:tent une entité a#solument différente de la sienne et d’une culturesouvent supérieure ) celle *u’on lui connaEt en son état ordinaire.

Le médium est alors m6me capa#le de faire des discours d’une 9aute inspiration p9ilosop9i*ue ou scientifi*uede parler une lan"ue étran":re- d’e/plorer des ré"ions lointaines-

de vo<a"er ) travers le monde et les éléments m6mes. 7on corps sem#le 9a#ité par une autreentité- une âme étran":re- une personnalité nouvelle.De plus ou moins lon"ue durée- cet entransement finit soudainement et ne rel:ve Aamais

de la volonté du médium. omme pour M s’entranser N- celui(ci a *uel*ue peine pour se réveiller-reprendre conscience de lui(m6me- retrouver sa personnalité. Cn a l’impression *ue son âmes’est a#sentée et a cédé- temporairement- la place ) une autre- inconnue- dans son corps *u’il luia M pr6té N.

+( L’ins iration,ntre cette médiumnité tout ) fait inconsciente et la clairvo<ance consciente- se placent

*uel*ues autres formes de médiumnité semi(consciente l’ ins iration est de celles(l). 7ouvent-

dans ce cas- le médium écrit ou parle sous une dictée mentale- occulte- dont il ne connaEt pasen"énéral- l’auteur- et dont il ne peut- ) volonté- déterminer la manifestation. 7oudain- pendant sesoccupations- parfois les plus prosa *ues- ou dans le sursaut d’un réveil #rus*ue au milieu de lanuit- il entend en lui(m6me une voi/ secréte *ui lui dicte des p9rases compl:tes- correctes. Puis-s’il consent ) les transcrire- ce sont de vérita#les articles- des c9apitres- des ouvra"es entiers*u’il compose ainsi- sous une dictée dont il i"nore l’auteur- le plus souvent. La manifestation se

produit et sTarr6te en de9ors de toute r:"le connue- selon des lois i"norées du suAet. Plus oumoins conscient- *uel*uefois comme plon"é dans une e/tase spéciale- il parle ou écrit avec unerapidité dans la conception et la matérialisation- impossi#le- inaccessi#le au cerveau 9umain lemieu/ doué- réduit ) ses seuls mo<ens. ,t selon l’évolution des M "uides N dicteurs- ces écritssont empreints d’une plus ou moins 9aute inspiration- dénotant- par leur teneur- la *ualité de leur

inspirateur. 'ous avons connu ainsi des écrivains *ui- sans aucune fati"ue apparente-remplissaient- pendant des 9eures- une *uantité stupéfiante de pa"es- pa"es d’une valeur littéraire ((( fond et forme ((( indiscuta#le- et au/*uelles- le plus souvent- leur auteur 9umain-m6me s’il est tr:s instruit et érudit- ne peut retranc9er ni aAouter "rand(c9ose- tant le st<le en estcorrect et les notions ensei"nées- lo"i*ues- rationnelles- vraisem#la#les. Oeaucoup d’ouvra"es denotre #i#lio"rap9ie spiritualiste n’ont pas d’autre ori"ine- et ce ne sont ni les moins intéressants-ni les moins littéraires. 0ussi sommes(nous convaincus *ue ceu/(ci ont- comme auteurs réels-des ,sprits évolués de l’espace- les désincarnés instruits *ui- désireu2 de travailler au !on1eur1umain et d’aider 3 l’évolution de leurs .r'res terrestres4 se servent de médiums- pour

propa"er leurs idées et leurs volontés. ,t- selon nous- la production est d’autant plus #elle *uel’instrument est lui(m6me plus évolué- délicat- affiné et capa#le de mieu/ traduire ce *ue nous

considérons comme de vérita#les messa"es de M radiop9onie occulte N.

31



-( #i..érentes .ormes de /lairvo)an/eLa vo<ance ( ou plutBt la /lairvo)an/e ( est la faculté de voir- de lire dans l’invisi#le-

c’est()(dire d’e/plorer- par la vision interne ps<c9i*ueles plans inaccessi#les au/ sensordinaires ou ) l’Kil 9umain. ’est donc une sorte de si/i:me sens- *ue l’9umanité poss:de )l’état de "erme et *ui s’épanouira dans une 9umanité plus évoluée. La clairvo<ance poss:dedifférents de"rés et pouvoirs- ,lle peut s’e/ercer sur différents plans et ses investi"ations

peuvent parvenir ) déc9iffrer les arc+ives astrales, ét9éri*ues et spirituelles proprement dites.

,lle a deu/ formes essentielles la forme in/ons/iente ;ou sommeil 9<pnoti*ue- provo*ué ounon= et la forme /ons/iente4 *ui se nomme plus spécialement M clairvo<ance N. ,nfin- on peut luiaAouter une troisi:me forme celle du sommeil naturel(

aD Clairvo)an/e in/ons/iente0 l’état de sommeil 9<pnoti*ue- provo*ué soit par une action ma"néti*ue étran":re-

soit par l’influence d’entités invisi#les- ou la faculté spéciale d’un suAet- l’,sprit li#re s’éloi"ne*uel*ue peu du corps et peut e/plorer d’a#ord le plan immédiat ;ou astral= et- dans certains cas-monter plus 9aut- aidé par les forces invisibles, Aus*ue dans les plans s périe rs, o5 passent lesondes d’Intelli"ence divine et o5 s’inscrivent- en /li/1és4 les "randes li"nes des événements

passés- présents- futurs. Généralement d’ailleurs- sinon touAours- la clairvo<ance se dou#le de

médiumnité- c’est()(dire de la faculté de communi*uer avec les entités invisi#les- *ui aident ouentravent l’e/ercice de la faculté ps<c9i*ue.

!D Clairvo)an/e /ons/ienteLa clairvo<ance proprement dire s’e/erce- elle- dans la conscience et ) l’état de veille.

,lle est "énéralement précédée d’une certaine concentration- *ui rassem#le l’,sprit et le diri"evers le plan ) e/plorer. La maAorité des clairvo<ants se contentent de vo<a"es sur le plan astral-o5 se retrouvent- comme dans un miroir fluidi*ue et inconsistant- les ima"es- les clic9és desentités désincarnées- et o5 les formes encore imprécises des événements futurs se dessinentva"uement- proAetées- d’ailleurs- par les ,sprits des plans supérieurs. ette clairvo<ance peutaussi- tels les ra<ons $- voir ) l’intérieur du corps et si"naler les or"anes malades. D’ailleurs-

dans ce cas- ce n’est pas l’or"ane lui(m6me *u’elle prospecte- mais son dou#le ét9éri*ue. Cnsait- en effet- *ue le corps p9<si*ue poss:de- telle une "aine épousant tous les détails- un corpsfluidi*ue. La faculté de la vo<ance- sens ps<c9i*ue- s’e/erce sur ce corps ou dou#le ét9éri*ue-a#solument conforme- dans son dessin- au corps p9<si*ue.

/D Le sommeil naturel,n cet état- l’,sprit- se détac9ant du corps- peut- en effet- e/plorer et inscrire- plus ou

moins efficacement dans la mémoire- les ima"es- les faits- les 6tres *u’il o#serve sur le plan astral;le plus pr:s du plan p9<si*ue=. Hous les incarnés poss:dent cette faculté- *ui n’est *u’une sortede fonction normale de l’,sprit- mais peu ont la possi#ilité de retenir leurs M visions N et de lesemma"asiner dans la faculté céré#rale du souvenir tout au moins dans ses détails.

*( Les /li/1ésDans #ien des cas- les clic9és entrevus- c’est()(dire les ima"es réelle ou s<m#oli*ues

des faits- sont dévoilés par les ,sprits *ui "uident le médium- dé#laient la route touAoursencom#rée de l’astral- et lui permettent- par leur protection et leur vi"ilance- d’atteindre les

plans s périe rs sans o#stacles. ,n outre- lors*ue l’ima"e n’est *u’un s<m#ole- ils donnent aumédium- par télépat9ie- audition- ou intuition- l’e/plication- la révélation nécessaire ) lacompré9ension du M clic9é N.

%ais une e/plication est nécessaire sur la formation et la vision des clic9és. Pour mieu/en comprendre la constitution- nous rappelons *ue toute ensée est /réatri/e et *u’elle forme-

avec la su#stance plasti*ue ét9éri*ue *ui peuple l’espace invisi#le- des formes- fu"itives outenaces- selon la force- la durée de la pensée- *ui est- ) n’en pas douter- par ses ra<onnements-une force active de #ien ou de mal- dont l’action- pour secr:te *u’elle soit- n’en est pas moinsréelle.32



La Pensée divine et- lui o#éissant- la pensée créatrice des entités supérieures- c9ar"éesde veiller ) l’e/écution de la Volonté divine et de 7es décisions- créent- par des formes dura#les-les ima"es des événements futurs- une sorte de plan de la vie d’avenir- o5 s’inscrivent lumineu/-visi#les- les "rands faits collectifs ou individuels.

9acun de nous vit donc- pour ainsi dire- non seulement avec son #a"a"e du passé;sorte de pedi"ree invisi#le=- mais avec le miroir fluidi*ue de son futur. Les collectivités- lesnations- comme l’9umanité enti:re- ont de m6me leur miroir ét9éri*ue. 7i #ien *ue le

clairvo<ant *ui peut atteindre les arc+ives spirit elles - invisi#les et inaccessi#les ) l’intelli"ence9umaine- peut < lire l’ 1istoire de l’individu comme la collectivité@ c’est ce *u’on appelle lireles M clic9és N.

Cutre une difficulté réelle de parvenir Aus*u’) ces arc+ives - l’,sprit incarné n’en peutdéc9iffrer les arcanes secrets *u’avec l’aide de # ides supérieurs. De l) les erreurs fatales- lesinterprétations ine/actes et imprécises des clic9és- car il lui faut déA) une évolution supérieure-

pour avoir le droit d’e/plorer en li#erté les plans o5 s’éla#orent les destinées 9umaines.De plus- ces clic9és- premi:res li"nes d’un plan "i"antes*ue- ne sont pas définitifs et

inamovi#le. La li#erté relative nommée M li#re ar#itre N laissée ) l’9omme dans le /1oi2 deses décisions- peut modifier *uel*ues traits se/ondaires de ce clic9é. La trame primitive su#siste

#ien- mais les ara#es*ues *ui la #rodent peuvent varier ) l’infini- selon la capricieuse et sinueuse

volition des 9ommes.’est pour*uoi il est difficile au clairvo<ant de donner une certitude de "arantie etd’e/actitude de ses vo<ances- #ien *ue l’intervention des # ides lui donne tr:s souvent- par intuition- les indications suscepti#les d’éclairer sa lanterne. 'ous passons sous silence- ici- laforme particuli:re de vision normale- c’est()(dire ) l’aide de la vue sensorielle- et *ui peut tr:s

#ien- ) certains moments- découvrir des formes fluidi*ues- des ima"esdes ta#leau/- formesclic9és- créés par la volonté d’entités invisi#les- et *ui empruntent ) l’atmosp9:re fluidi*ue leséléments de leurs manifestations- Helles sont les matérialisations des spirites- ou *ui peuvent se

produire spontanément- par le truc9ement d’incarnés- momentanément médiums @ manifestation produites par la volonté d’une entité invisi#le ou m6me ( uni*ue rarement ( d’un incarnéconnaissant les loi de l’occ ltisme. 'ous n’avons pu e/aminer- dans ce court e/posé- *ue les

"rands principes de ce *u’on nomme la M vo<ance N. ,ntre ces caté"ories nettement définies-s’intercalent des formes de vision mal définies- *ui empruntent- ) la fois- au/ unes et au/ autres.,n "énéral- on peut dire- cependant- *ue la clairvo<ance est constituée par une faculté ps<c9i*ue

personnelle- ) la*uelle s’aAoute une médiumnité certaine. De l) les manifestations multiples-variées- *ue prend l’e/ercice de cette faculté- devenant- entre d’invisi#les forces- un instrumentd’investi"ation et de révélation- tout ) la fois.

5( Les vo)ants sont0ils utiles ou nuisi!les ?Pour répondre ) cette *uestion- nous dirons- ) l’imitation de la conclusion d’un

apolo"ue cél:#re la vo<ance peut 6tre la meilleure ou la pire des c9oses ar elle peut 6tre-c9eJ un 6tre évolué et *ui a mérité la protection des entités s périe res, un e/cellent mo<en

d’investi"ation sur les plans invisi#les et elle peut devenir aussi un instrument d’ensei"nement etd’éducation spiritualiste- en m6me temps *u’un e/cellent mécanisme de détection des maladieset de leurs /lauses . ,lle peut donc 6tre vérita#lement un #ienfait pour l’9umanité et un élémentde pro"r:s. %ais c’est sous condition de se mettre avec désintéressement- altruisme- dans la

pureté du désir de M servir N au service de l’9umanité- dans l’amour et ar l’amour( ,lle doits’allier ) l’9umilité et ) la modestie- et 6tre considérée- non comme un privil:"e personnel ( donton peut tirer or"ueil et avantades matériels ( mais comme un mo<en de faire le #ien. Dans cesconditions- la proportion des erreurs et des ine/actitudes aura c9ance de se réduire ) l’inévita#le-car le vo<ant o#tiendra la protection des entités #ienfaisantes et supérieures des plans invisibles,

protection *ui lui permettra d’enre"istrer le ma/imum de vérité. %ais la vo<ance peut 6tre aussiun élément de pertur#ation et de méfaits- par la crédulité aveu"le *u’on lui porte et la cupidité

ou la passion malsaine- *u’elle peut servir. Dans ce cas- naturellement- elle perd toutes les possi#ilités de protections supérieures- donc de "arantie d’e/actitude. 'ous conclurons donc33





C1a itre VIII

0 La médiumnité

&( #é.initionLa médiumnité est une faculté ps<c9i*ue *ui permet l’investi"ation des plans invisi#les et

constitue l’instrument- réceptif et traducteur- des relations avec ces plans. %édium si"nifie #ienintermédiaire4 intermédiaire entre l’9umain et le spirituel- entre le visi#le et l’invisi#le. ,stmédium celui *ui per>oit la vie et l’activité de l’am#iance invisi#le. La médiumnité est- ensomme- un si2i'me sens multi le4 car il s’e/prime- aussi #ien et ) la fois- par la vision *ue par l’audition- l’olfaction- etc. %ais c’est un sens interne- c’est()(dire s’e/er>ant dans un domaine*ui ne tom#e pas sous les sens corporels. ,lle comporte- en outre- la faculté de recevoir etd’enre"istrer les messa"es d’une radio spirituelle- d’une télépat9ie entre incarnés et désincarnés.,nfin- elle en"lo#e le plus souvent la faculté de l’ intuition ;ou don de divination=- c’est()(dire le

pressentiment- la prescience des événements et des faits d’avenir ou la perception de réalités

invisi#les et inconnues. Le médium peut- par l’e/tériorisation de ce sens interne- e/plorer l’invisi#le et en rapporter des ensei"nements directs. Il peut encore recevoir des ensei"nementset des messa"es des entités *ui peuplent l’espace sous la forme fluidi*ue- c’est()(dire desdésincarnés ou ,sprits- Il est un a"ent de transmission des ondes ps<c9i*ues- spirituelles- *uisillonnent l’astral- et il a la perception de ce *ui s’< passe- avec plus ou moins de précision etd’e/actitude. Hout 6tre 9umain poss:de- ) l’état latent- ce si/i:me sens- mais ce n’est encore*u’une minorité *ui en a conscience et l’a développé. L’9umanité d’avenir- plus évoluée et plusaffinée- possédera ) l’état ordinaire- d:s la naissance- cette précieuse faculté- au m6me titre *uel’intelli"ence et la mémoire. D’ailleurs- on commence ) compter parmi les facultés intellectuellesl’intuition- *ui n’est- en somme- *ue l’intelli"ence supérieure et la pénétration directe par l’,spritde ce *ui demeure encore cac9é ) l’intelli"ence ou au/ sens ordinaires- Dans *uel*ues si:cles-

tous les 9ommes naEtront médiums et la médiumnité sera considérée comme une faculté normalede l’9umanité.

+( Cara/t're moralLe vérita#le médium doit s’impré"ner de cette vérité *u’il est- avant tout- ou doit

devenir un M instr ment de service « un serviteur des forces bienfaisantes invisi#lesN.Il ne sera vraiment consacré médium *ue s’il a compris la "randeur secr:te *ue conf:re

le pouvoir ps<c9i*ue- "randeur *ui en"lo#e des responsa#ilités nouvelles et multiples et e/i"eune tenue morale sév:re. ar- si l’acte- la parole portent- dans le domaine visi#le- des fruits etdes consé*uences certaines- com#ien plus la pensée et l’,sprit ont(ils d’influence dans ledomaine invisi#le- *ui commande- d’ailleurs- et diri"e le premier.

7e servir des forces ps<c9i*ues et des puissances secr:tes de l’,sprit dans un #ut personnel et é"o ste- avec des visées intéressées- cupides ou am#itieuses- c’est profaner un dondivin- c’est violer la loi m6me de l’évol tion et méconnaEtre la volonté créatrice.

’est ) dessein- en vérita#les spiritualistes- *ue nous voulons élever- ici- la conception etla fonction de la médiumnité- car nous ne voulons ni flatter la vanité du présumé médium nisimplement lui plaire. 'ous avons mission de lui montrer- dans toute sa 9auteur et son e/i"ence-le devoir nouveau- *ui impose la certitude d’une médiumnité.

u’il sac9e *ue- s’il ne donnait pas ) sa nouvelle faculté un #ut spiritualiste- une fonction #ienfaisante- il contreviendrait ) la loi m6me de l’évol tion etde ce fait- ris*uerait ou de perdresa précieuse faculté ou de la voir s’amoindrir ou- pis encore- encourrait la menace de sanctionsspirituelles "raves.

3!



0lors *ue- si- d:s le dé#ut- il l’apprécie comme un don divin- l’instrument d’un apostolat-et lui conf:re une sorte de sainteté- il pourra espérer- non seulement la développer en puissanceet en valeur- en instrument de #ien et de service- mais la considérer comme le premier stade del’initiation. La médiumnité sera réellement- pour lui- un dépBt précieu/- un pr6t divin- *u’il luifaudra restituer plus #eau encore et enri/1i de tout le trésor de !ien4 9u’elle aura servi 3a//om lir(

Peut(6tre trouvera(t(on *ue nous e/a"érons- en 9aussant sur un piédestal spirituel cette

simple faculté ps<c9i*ue @ mais *uicon*ue n’en sent pas le caract:re sacré ni les responsa#ilités*u’elle entraEne- n’est pas di"ne d’6tre médium. ,t cela est l’avis de tous les maEtres- de toutesles entités s périe res - *ui colla#orent par le truc9ement des médiums- ) l’instruction et )l’évolution 9umaines.

-( Le vrai !ut de la médiumnitéLe vrai #ut de la médiumnité est donc le « service » . e don impli*ue- en effet- une

évolution spirituelle antérieure- un développement des facultés ps<c9i*ues- *ui entraEnent desresponsa#ilités importantes au point de vue moral.

La médiumnité- *uelle *ue soit sa forme- doit 6tre consacrée au « service » - c’est()(dire) l’évolution 9umaine sur tous les plans. ,lle ne peut se concevoir comme un #ien personnel-

producteur de profits ou d’avanta"es individuels. Le médium *ui l’envisa"e ainsi ne demeure paslon"temps M médium N- car il perd les mo#iles no#les de son e/ercice@ et- #ientBt- la médiumnités’assimile ) une e/ploitation é"o ste.

Cn s’étonne de trouver- c9eJ certains médiums- un matérialisme cupide ou or"ueilleu/-et on voit l) une contradiction fla"rante des principes spiritualistes.

La médiumnité- dans la plupart des cas- est un ac*uis du passé- c’est()(dire une con*u6tedes vies antérieures. ,lle est donc le résultat- le fruit des efforts passé. 7i son possesseur- é"aré

par l’or"ueil ou l’é"o sme- en fait un mauvais usa"e- il en demeure responsa#leau m6me titre*ue ceu/ *ui- n’a<ant *ue la peine de naEtre ric9e- font mauvais usa"e de leurs ric9esses. HBt outard- la médiumnité se perdra- consé*uence inélucta#le d’un mauvais emploi.

,tant- comme le développement ps<c9i*uela mar*ue d’une évolution antérieure- la

médiumnité est en partie laissée au li#re usa"e de l’individu. %ais- si celui(ci l’emploie ) des finsmauvaises- inAustes ou é"o stes- il restera compta#le de ses défaillances et les verra sanctionnées par le retrait de ses pouvoirs- dans une e/istence future. 'ul ne peut enfreindre cette loi sans enris*uer les consé*uences.

,n "énéral- le médium comprend le #ut altruiste de ses pouvoirs et les met au service del’9umanité- sous une forme ou sous une autre. Il a la notion de leur valeur spirituelle etconscience de ses responsa#ilités. 7eules son i"norance ou les difficultés matérielles l’am:nent

parfois ) en fausser l’emploi.Lors*ue notre 9umanité moderne aura évolué suffisamment- *u’elle connaEtra enfin la

suprématie de l’,sprit sur la mati:re- *u’elle comprendra *ue sa seule voie de salut est dans laspiritualité- le médium- messa"er et représentant des « # ides » - sa vérita#le place- sa vérita#le

fonction sociale et deviendra vraiment M l’,volué N- le M 7erviteur N- remplissant ainsi levérita#le #ut de sa médiumnité.

*( Les grands médiumsHous les saints étaient des médiums- sinon des initiés. Leur vie- consacrée au M service N-

sous une forme reli"ieuse ou la *ue- l’indi*ue ;lors*u’une âme arrive ) comprendre la valeur etla nécessité de l’altruisme- du renoncement- du dévouement- du M service N- elle entre toutnaturellement dans la voie de l’initiation=.

onscients ou non de leur initiation- ils connaissent le mécanisme et les lois des relationsavec l’au(del). Oeaucoup étaient visionnaires- auditifs ou les deu/ ) la fois. Oeaucoup sevo<aient l’o#Aet de p9énom:nes surnaturels lévitation- matérialisations- p9énom:nes *ue

souvent ils attri#u:rent au démon comme le #on curé d’0rs et *ui n’étaient *ue lamanifestation de leurs facultés spéciales.

3+



Les "rands initiés- *ui recevaient les messa"es directs dans l’e/tase- étaient des médiums.Oeaucoup avaient le don de "uérir- forme la plus précieuse de la médiumnité. Les M miracles N*ui leur sont attri#ués- s’ils étaient dus parfois ) l’intervention directe de forces invisibles -étaient aussi- #ien souvent- l’effet de leur médiumnité personnelle ) l’incorporation-matérialisation- apports- etc.

D’ailleurs- ces dons- remar*ués c9eJ les saints reli"ieu/- se retrouvent ) des milliersd’e/emples c9eJ des saints la *ues. %ais l’,"lise- pour conserver le privil:"e de la sainteté-

attri#uait au démon- c9eJ ceu/(l)- ce *u’elle attri#uait ) Dieu c9eJ les siens. ependant- lesm6mes p9énom:nes avaient les m6mes causes- et la cause- c9eJ les uns comme c9eJ les autres-était la médiumnité.

Le curé d’0rs était vo<ant et "uérisseur@ et ce *u’il a fait de son vivant- il peut continuer-avec des pouvoirs décuplés- ) le faire dans l’au(del). D’o5 les "uérisons miraculeuses *u’on luiattri#ue et *ui sont Austifiées et e/pli*uées.

La petite H9ér:se- médium supérieur et initiée- de m6me. Hous les "rands "énies inspirés-*ui 9onorent l’,"lise- étaient médiums un saint H9omas d’0*uin- comme un saint 0u"ustin@ unsaint ?ran>ois d’0ssise comme un saint Vincent de Paul.

%ais l’0nti*uité- comme les Hemps modernes- offrent- en re"ard- de "rands saints la *ue-tels P<t9a"ore- Platon- Plotin. Les "rands écrivains- les "rands artistes un Victor Qu"o- un

%oJart- un Oeet9oven comme les "rands inventeurs un Pasteur- un urie étaient desmédiums- recevant ) leur insu- les intuitions- les inspirations des plans supérieurs- par le canal dela médiumnité.

e n’est donc pas le privil:"e d’une ,"lise ni celui d’une épo*ue- mais la continuitéd’une faculté supra(naturelle- *ui se développe et s’e/tériorise c9eJ ceu/ dont l’évolution aaffiné et fortifié le ps<c9isme.

Oeaucoup de saints étaient des initiés. ’est pour*uoi ils accept:rent le sacrifice et lesupplice comme couronnement de leur apostolat et comme manifestation de leur foi- soutenus

par les fluides invisi#les des "randes ,ntités spirituelles *ui les avaient précédés sur le 7entier.

3



C1a itre I

0 "ani.estations et .ormes de la médiumnité

&( Le si2i'me sensLa médiumnité comporte- en somme- un si2i'me sens4 plus complet et plus su#til *ue

les sens corporels. e sens est en "énéral s<nt9éti*ue- c’est()(dire- donne la possi#ilité de perception multiples dans plusieurs domaines e/tra(sensoriels.

n médium peut- en "énéral- ) la fois- voir- entendre- sentir- ) des de"rés différents-certes@ mais sa médiumnité peut se développer sous trois ou *uatre formes. Dans la prati*ue-une forme seulement s’intensifie- se perfectionne. Cn dit- alors- *ue le médium est « voyant »,o « a ditif » o « sensitif » .

es formes sont l’e/pression des facultés médiumni*ues ordinaires et re*ui:rent la participation o#li"atoire de # ides et entités invisibles .

L’inspiration ou la clairvo<ance directe sur les plans invisibles - impli*ue une facultésupérieure- distincte de la médiumnité ordinaire. ’est un don ps<c9i*ue et spirituel initial

personnel@ c’est le pouvoir de pénétration directe et celui de la réceptivité- des ondesd’Intelli"ence divine. Ici- les facultés intellectuelles et mentales prennent part au travaild’assimilation nécessaire.

Dans le cas ordinaire- le médium est pres*ue touAours un instrument passif- su#issant etenre"istrant les influences invisi#les. Dans le second- il est actif et fait un travail personnel-

ps<c9i*ue- intense de prospection- ) l’aide de ses antennes invisi#les sur les plans supérieurs.,n fait- les deu/ mo<ens d’investi"ation se confondent et se compl:tent- dans la prati*ue

ordinaire- et un médium développé peut- ) la fois- recevoir et su#ir- a"ir et investi"uer. Dans la premi:re forme- il est davanta"e l’instrument des entités invisi#les et leur interpr:te@ dans laseconde- il est leur correspondant direct- leur M interlocuteur N- pourrait(on dire.

+( L’investigation dire/teIl est évident *ue cette seconde forme est préféra#le. ,lle présente- avec un médium

développé et évolué- de sérieuses "aranties de véracité et d’e/actitude- puis*ue le médium va àla so rce m6me puiser les ensei"nements et les directions.

%ais il est é"alement évident *ue cette forme(l) e/i"e une évolution supérieure- tantmorale *ue spirituelle- car elle est le fruit d’un lon" passé de travail et de M service N- et n’estaccordée *u’au vrai M serviteur N- en vue de fins no#les et altruistes. La "rande loi de l’évol tion

Aoue implaca#lemet pouvoirs et dons ps<c9i*ues sont le fruit de l’évolution spirituelle- et- aufur et ) mesure *ue l’âme "ravit le M sentier N- souvrent "raduellement- ) elle et en elle- les

portes de la connaissance.ependant- sur un plan plus modeste- le médium ordinaire- *ui a vue sur tout l’astral-

peut déA) recevoir et transmettre une part importante de la connaissance. Instrument plus frustre-certes- mais déA) e/ercé- il peut(6tre un e/cellent truc9ement des instructions des M invisi#les N-*ui- eu/- doués des pouvoirs ps<c9i*ues ;vision- audition supérieures= peuvent ainsi- par sonintermédiaire- ensei"ner au/ 9ommes les "randes vérités spirituelles.

e *ui importe ) la médiumnité- *uelle *ue soit sa forme- c’est de se consacrer entotalité au M service N. ,lle peut- alors- 6tre vraiment un instrument de vérité et de #on9eur pour l’9umanité.

'ous ne voulons pas- ici- entrer dans le détail des formes de la médiumnité@ elles sontnom#reuses- variées- eten "énéral- se rencontrent multiples c9eJ le m6me médium. ependant-) l’ordinaire- une seule forme prédomine et c’est celle(l) *u’on développe plus facilement- donc

plus couramment.%ais- avec un peu d’e/ercice et de prati*ue- un médium vo<ant peut aussi entendre@ un

médium écrivain- entendre et voir @ un médium ) inspiration- voir- entendre- etc. La médiumnité

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est plus une s<nt9:se des sens internes *u’un sens déterminé- c’est un état ps<c9i*ue- une fa>ond’6tre intime- *ui poss:de des antennes et des fen6tres ouvertes sur l’invisi#le- *u’il peutinvesti"uer par de multiples mo<ens et dans de multiples directions.

Cn peut donc classer les états médiumni*ues en trois séries 12 médi mnité mécani0 e&32 médi mnité semi4mécani0 e o semi4consciente& 52 médi mnité consciente - *u’il serait pluse/act de *ualifier de faculté ps<c9i*ue ;la clairvo<ance- principalement=.

Oeaucoup de médiumnités peuvent s’e/ercer dans la conscience- mais il en est d’autres

*ui entraEnent l’inconscience et *ui sont a#solument mécani*ues. ,lles dé#utent par l’entransement4 perte momentanée de la conscience et de la personnalité spirituelle.L’in/or oration en est la forme la plus compl:te- avec la matérialisation ;l’écrituremécani*ue- *ui emprunte souvent une part de conscience- l’est déA) moins=.

-( "édiumnité mé/ani9ueeu/ *ui fré*uentent les cercles spirites savent *ue le médium devient- ) la lettre-

l’instrument docile de l’entité étran":re *ui l’incorpore- *u’il ne s’appartient plus et *ue- pour untemps donné- il a pr6té son corps- son cerveau et ses enveloppes ps<c9op9<si*ues ;s<mpat9i*ueset nerveuses= ) un intrus. ’est cette personnalité *ui parle- a"it- se meut par le truc9ement ducorps du médium@ et si ce sont encore la voi/- les mem#res du médium *ui fonctionnent- ce n’est

plus son ,sprit *ui commande- et il a a#andonné sa personnalité- pour le temps del’incorporation- et il est tout simplement le lo"is et le serviteur d’un autre. L’incorporation esttouAours précédée d’un p9énom:ne de transe- c’est()(dire de prise de possession du corps dumédium par une entité consciente fluidi*ue- désincarnée ou e/tériorisée. uel*uefois-l’incorporation n’est *u’) demi réalisée par une sorte de sommeil 9<pnoti*ue o5 le médiumdemeure le truc9ement ou le messa"er des entités. La matérialisation est un autre p9énom:ne decette premi:re série de médiumnités mécani*ues. L)- le médium ne pr6te plus son corps entier- ilen pr6te seulement la su#stance fluidi*ue- plasti*ue- *ui permettra ) une entité de se créer unv6tement et de se matérialiser. Hous les éléments- ainsi *ue la puissance d<nami*ue- *ue l’entitéemploie momentanément- elle les emprunte au médium. Dans ce cas- le médium entransé- réduitsouvent ) l’état catalepti*ue- n’a ni conscience ni souvenir de ce *ui se passe. e n’est *ue-

plon"é dans un profond sommeil 9<pnoti*ue ;soit par l’entité elle(m6me- soit par un ma"nétismeétran"er= *u’il peut e/térioriser ses fluides et les pr6ter. e p9énom:ne est contrBla#le par lesmesures 9umaines un médium entransé perd de son poids ((( Austement celui de la su#stancefluidi*ue- nommée M ectoplasme M par certains ps<c9istes- et *ui permet la formation temporaired’un autre corps fluidi*ue- dont l’entité a #esoin pour se manifester. Parfois- les matérialisationsconsistent en des « apports « nécessitent simplement un emprunt de force- pour transporter deso#Aets ;fleurs- papiers- meu#le- etc.= ) distance. %ais- parfois aussi- elles e/i"ent un travailocculte tr:s puissant- consistant- ) l’aide de la force empruntée au médium- dans ladématérialisation- puis la reconstitution d’un o#Aet *ui- d’une pi:ce passe ) travers les cloisonsdans une autre- ou provient d’une source lointaine inconnue. Le médium n’est- dans cettecirconstance- *u’un simple réservoir de fluides- o5 l’entité invisi#le puise les éléments

d<nami*ues du p9énom:ne. Dans ce "enre de p9énom:nes- on peut placer aussi les lévitations4les /ou s .ra és4 les ta!les tournantes4 etc.- mo<ens inférieurs- d’ailleurs- de correspondreavec l’au(del)- mo<ens *ui ne rel:vent *ue du plan astral et *ui s’inscrivent au/ dernierséc9elons du p9énom:ne spirite. e travail tient #eaucoup plus de l’occultisme *ue du ps<c9isme-et les étudiants en occultisme connaissent tr:s #ien le mécanisme et les lois de ces p9énom:nes-*ui peuvent- en certains cas- du reste- se réaliser sous la puissance de la volonté- sans aidemédiumni*ue *uelcon*ue- ) condition d’en connaEtre le d<namisme secret.

*( "édiumnité semi0mé/ani9ueLes médiumnités dites Usemi(mécani*uesU ont #esoin- pour s’e/ercer- de certains

accessoires oui(Aa- cra<ons- ardoises. Les médiums vo<ants emploient aussi les cartes- le verre

d’eau- les épin"les- le marc de café- les tac9es d’encre- etc. %ais ces divers accessoires n’ont par eu/(m6mes aucune propriété médiumni*ue ni ps<c9i*uetout au plus sont(ils un mo<en

3



mécani*ue d’aider la concentration ;*ui préc:de touAours- ou ) peu pr:s- l’état médiumni*ue= oude réaliser la manifestation. ,n fi/ant du re"ard le verre- la #oule de cristal- etc- ils aident ) laconcentration en donnant une si"nification conventionnelle ) certains si"nes- ) certaines cartes-le médium en fait des instruments indicatifs- mais *ui n’ont par eu/(m6mes aucune influence sur la faculté ps<c9i*ue de vo<ance- faculté *ui peut s’e/ercer- d’ailleurs- sans aucun accessoire.

'aturellement- nous e/ceptons ici- la ps<c9ométrie- sorte de radiest9ésie mentale- )la*uelle nous consacrons- ci(apr:s- un c9apitre spécial.

Parmi les médiums semi(mécani*uesil faut compter les médiums artistes musiciens- peintres- dessinateurs et les médiums pol<"lottes- *ui- sous une influence occulte- sans *u’il <ait- cependant- incorporation- dessinent - pei"nent- composent et parlent des lan"ues étran":res;talents *ui leur sont inconnus ) l’état ordinaire=.

Cn a vu des médiums composer- ) l’aide d’instruments- des morceau/ de musi*uema"nifi*ues- peindre des ta#leau/ ) *ui un connaisseur reconnaEt une valeur- ou parler et c9anter dans une lan"ue dont ils ne poss:dent pas le premier élément- ) l’état 9a#ituel. Il est évident*u’ils sont inspirés- conduit par des entités- "randes artistes elles(m6mes @ et souvent il est m6me

possi#le de reconnaEtre le st<le musical- la facture- la mét9ode d’artistes cél:#res désincarnés.Oien souvent m6me- les artistes de t9éâtre sentent aupr:s d’eu/ une présence invisi#le

*ui les inspire et leur infuse un talent e/ceptionnel portant l’empreinte d’un "rand artiste décédé.

Les vrais artistes- d’ailleurs- sont médiums et ils conc:dent *u’ils ne peuvent produire )volonté et *u’il leur faut- pour créer- un état spécial d’e/tériorisation- de transe ou d’e/tase-caractéristi*ue de l’état médiumni*ue.

5( "édiumnité /ons/ienteDans cette troisi:me caté"orie- nous pla>ons l’ ins iration4 la di/tée invisi!le4

l’audition et surtout la /lairvo)an/e(ette derni:re n’est pas- ) proprement parler- une forme de médiumnité- outout au

moins- n’emprunte ) celle(ci *u’une partie de ses éléments. ,lle est constituée par une facultéspéciale- un sens ps<c9i*ue complet par lui(m6me- et *ui peut s’e/ercer sans le secours desentités invisi#les. ,lle permet l’investi"ation volontaire des plans invisi#les ;astral ou spirituels=

des plans matériels et la perception des clic9és fluidi*ues. ,lle demeure touAours consciente ets’e/erce ) volonté- précédée- d’une concentration mentale. 7ur l’écran ét9éri*ue et percepti#leseulement au mental- se déroule le film invisi#le- dont les antennes ps<c9i*ues du clairvo<antcaptent les épisodes. ’est- en somme- une sorte de radiest9ésie mentale n’empruntant rien ou

pres*ue rien ) la médiumnité ordinaire- une sorte de ra<on $ pouvant pénétrer m6me la mati:re.,lle rend de "rands services dans le dia"nostic des maladies- par la prospection du corps 9umain.

ependant- tr:s souvent- ) la clairvo<ance se m6le un apport médiumni*ue- c’est()(dire*ue les # ides ou entités aident le percipient ) déc9iffrer les clic9és et- au #esoin par audition- luien donne l’e/plication. La clairvo<ance proprement dite demeure sur le plan de la conscience@c’est une faculté personnelle plutBt *u’une médiumnité- et *ui sera l’apana"e certain del’9umanité évoluée.

ette faculté est complétée par un travail céré#ral de traduction et d’interprétation- puis*ue le clairvo<ant doit e/primer ce *u’il voit. ,t il est évident *u’il lui faut une "randee/périence- Aointe ) une intuition affinée- pour traduire avec précision et e/actitude ce *u’iln’aper>oit *u’en ima"es ou clic9és- ou tout au moins sous une forme fluidi*ue.

L’inspiration- *ui se compl:te parfois d’une dictée invisi#le- consiste en une sorte deradio ps<c9i*ue. ’est une semi(médiumnité car- l) aussi- le récepteur est conscient et participe-

par un travail céré#ral et mental- ) la traduction du messa"e re>u.Hr:s souvent- cependant- l’audition s’unit ) l’inspiration- et il n’est pas rare *ue des

p9rases enti:res soient écrites sous la dictée mentale d’une entité- # ide ou a/tre - *ui veille sur le travail d’un él:ve- le diri"e et lui facilite le perception et la réception des ondes ps<c9i*ues-constituant le messa"e télépat9i*ue.

6( "édiumnité guérissante

4&



'ous avons réservé une place spéciale ) cette forme de médiumnité- car elle est peut(6trecelle *ui répond le mieu/ au #ut supr6me de l’e/ercice médiumni*ue le servi/e de l’1umanité4ar le soulagement des mau2 1umains(

Le "uérisseur re>oit directement- par le truc9ement de ses centres ps<c9i*ues- les ondesspirituelles- sous forme de fluide vital curatif. Il est l’instrument des forces bienfaisantes @ c’est

pour*uoi c’est aussi un médium. %ais- au lieu de traduire les volontés et les pensées des entités -il en re>oit et transmet les forces directes- *u’il assimile et proAette sur les malades.

omme c9eJ le médium ordinaire- c’est par son "rand s<mpat9i*ue- doué particuli:rement d’un d<namisme d’accumulation et de proAection fluidi*ue- *u’il transmet cesforces. Il est le canal #ienfaisant drainant les fluides supérieurs- non pour les conserver- mais

pour les distri#uer ) ses fr:res malades.omme tout médium- il emploie la concentration et la pri:re comme mo<en d’appel et il

sait *ue son pouvoir doit 6tre emplo<é e/clusivement au M service N- *u’il ne doit Aamais viser un #ut é"o ste ou mercantile- et *u’il aura ) répondre de son e/ercice devant le trib nal spirit el.

La vraie médiumnité "uérissante est- comme les médiumnités supérieures- le fruit del’évolution et l’ac*uis des e/istences antérieures- récompense des efforts faits dans la voie du

pro"r:s et de l’altruisme- réalisation du "rand désir de « servir », *ui doit touAours en 6trel’ori"ine et la fin.

>( "édiumnité radiest1ési9ueaD La s)/1ométrieDans ce recueil- consacré tout entier ) la médiumnité et surtout ) la mise en valeur de

son caract:re de spiritualité et de M service N- nous nous devons de faire une place spéciale- )cBté de la médiumnité "uérissante- ) son au/illiaire la plus précieuse et la plus immédiate las)/1ométrie - puis*ue- par celle(ci- le vo<ant peut aider au dia"nostic de la maladie et diri"er les soins du "uérisseur- avec plus de précision et de s reté- vers les points déficients ou maladesde l’or"anisme.

Le mot M ps<c9ométrie N si"nifie littéralement mes re de l’6me mais- dans la prati*ue-cette mesure s’étend- non seulement ) l’âme- mais au corps et au caract:re et plus encore

) l’am#iance fluidi*ue et ) l’avenir.,n *uoi consiste la ps<c9ométrie et *uels en sont le principe- les procédés- les résultats La faculté de ps<c9ométrie est- sans contredit- une forme de la médiumnité ou plutBt une

faculté ps<c9i*ue supérieure ressortissant de la clairvo<ance- puis*u’elle peut s’accomplir dansla conscience. 0 l’aide d’un o#Aet touc9é ou fluidifié par une personne- c’est()(dire a<ant su#i uncontact prolon"é- ou encore d’une m:c9e de ses c9eveu/- le ps<c9om:tre peut retrouver- en lestouc9ant- les fluides du possesseur et en faire l’anal<se .luide /or orel *ui lui permet dedétecter l’état de santé- les déficiences ou les affections or"ani*ues@ .luide mental *ui luidécouvre l’état mental- le caract:re- l’intellectualité- du détecté @ .luide s)/1i9ue *ui lui rév:lel’état d’évolution- les facultés supra(normales- la sensi#ilité ps<c9i*ue- etc.- de la personne

prospectée.

Il se crée- par l’intermédiaire de l’o#Aet fluidifié- entre l’opérant et le détecté- un lieninvisi#le- un contact fluidi*ue- *ui permet au clairvo<ant d’investi"uer ps<c9i*uement et )distance la vie de son correspondant. Il le reAoint par la vision interne et peut l’e/aminer ) loisir corps- coeur- âme et- pénétrant encore plus loin- détecte aussi son am#iance.

,nfin- si le ps<c9om:tre est tr:s doué- s’il a la faculté de clairvo<ance affinée- il peut liredans cette am#iance invisi#le les clic9és d’avenir tout au moins les "rands Aalons de ladestinée et retrouver aussi les empreintes fluidi*ues du passé et du présent.

Prodi"e inconceva#le une m:c9e de c9eveu/- dans la main du ps<c9om:tre- peutrévéler le m<st:re de toute une vie et aider le "uérisseur- par le dia"nostic- ) diri"er ses soins

?orme certainement supérieure de la médiumnité- la ps<c9ométrie peut apporter une aideefficace au traitement médical et- par cela seul- mérite une place d’9onneur dans la 9iérarc9ie

41



médiumni*ue- puis*u’elle concourt au soula"ement des mau/ 9umains- au service et au pro"r:sde l’9umanité- par les indications précieuses *u’elle peut offrir au médecin de l’âme et du corps.

!D Comment ro/'de le s)/1om'tre ?Pla>ant l’o#Aet fluidifié c9eveu/- ou lettre- lin"e- v6tement- tissu- papier- etc. entre

ses mains- il se concentre par une pri:re- un appel au/ #onnes forces. Puis- les <eu/ fermés ;pour aider ) la concentration=- il se met en contact avec le détecté- ) l’aide du lien fluidi*ue créé par

l’o#Aet. Helle une lampe de ra<on $- il investi"ue- avec sa vision interne- l’am#iance- les fluides-et la personne elle(m6me. Il en détecte- alors mentalement- le M potentiel N fluidi*ue- sescaract:res- ses déficiences- ses facultés- etc.

n #on ps<c9om:tre peut- par ce procédé- o#tenir des révélations si Austes- faire desdécouvertes si surprenantes sur la viela santé- l’avenir de *uel*u’un- *u’on serait tenté de crier au miracle- si l’on ne savait *ue les puissances secr:tes de l’9omme sont infinies- #ien *u’) peinereconnues- e/plorées ou défric9ées par la science actuelle.

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Fépétons(le la médiumnité- en fait- est une faculté 9umaine- *ue c9acun poss:de en"erme- mais *ui ne se développe et ne s’e/erce *ue c9eJ *uel*ues(uns- dans toute son ampleur et son acuité. ,t le s<ndrome le plus tan"i#le de la médiumnité est- sans contredit-l’9<persensi#ilité nerveuse et s<mpat9i*ue. ne personne ressentant fortement le courantfluidi*ue du ma"nétisme "uérisseur et en a<ant une perception sensorielle ;froide- c9aude ouélectri*ue= est pres*ue certainement médium.

Pour nous résumer et donner au candidat médium un mo<en prati*ue de reconnaEtre s’il

est vérita#lement médium- nous dirons *ue- c9a*ue fois *u’il a l’impression d’avoir une présence pr:s de lui- *u’il se sent sous une influence invisi#le e/térieure- *u’il est inspiré- *u’il a"itspontanément et sans contrBle de sa volonté- *u’il entend et voit- en de9ors des limitessensorielles ordinaires- il est en état de médiumnité- plus ou moins fu"ace- plus ou moins intense.es manifestations d’un état supra(normal rév:lent le don latent de médiumnité- médiumnité *ui

peut lon"temps sommeiller en lui- mais *ui peut aussi soudain- prendre son essor et *u’il est #ond’essa<er de développer.

'ous n’avons indi*ué- sciemment et volontairement- *ue les si"nes élémentaires *ui peuvent révéler les dispositions médiumni*ues. Il est évident *u’il en est d’autres- *ue peuventfournir l’astrolo"ie- la c9iromancie- la p9rénolo"ie- etc..- et d’autres #ranc9es de l’occultisme.%ais- outre *ue c’est un lon" et difficile travail *ue de rec9erc9er soi(m6me ces si"nes- ce n’est

*ue par leur recoupement et leur s<nt9:se *u’on peut en dia"nosti*uer avec certitude unemédiumnité. 'ous pensons *ue le médium aura- surtout par intuition- la révélation de sa faculté et

*u’il lui suffira de *uel*ues o#servations répétées- de *uel*ues constatations renouvelées- dansle sens *ue nous avons indi*ué- pour o#tenir une certitude- *u’un avenir proc9e- d’ailleurs-confirmera ou infirmera. Fien ne vaut- dans ce cas- sa propre e/périence- l’élo*uence des faits etle contrBle des résultats.

%ais- s’il est fré*uent de voir se révéler une aptitude ) la médiumnité- autre c9ose est dedevenir médium permanent- c’est()(dire- suscepti#le de capter et de traduire les p9énom:nesoccultes d’une mani:re constante et ) volonté- pourrait(on dire- simplement par la concentration.ette médiumnité impli*ue un ps<c9isme affiné- développé encore par un e/ercice fré*uent ou

ac*uis par les antériorités.Cn naEt- alors- médium et- d:s l’enfance- on est capa#le de visions- d’auditions-d’intuitions- d’inspirations- ou de manifestations supra(normales.

Les "rands artistes- les écrivains de "énie- tous ceu/ *ui- dans le domaine de la pensée-ont créé- inventé- étaient s rement des médiums nés. n %oJart- un Oeet9oven- un Victor Qu"oétaient médiums@ et ce *u’ils appelaient leur inspiration- leur "énie familier- n’était *ue la forme9umaine de leur faculté ps<c9i*ue ) lire dans l’au(del) ou de capter les ondes spirituelles del’Intelli"ence divine- dont l’univers est parcouru.

L’9omme- livré ) ses seules ressources céré#rales- découvre- mais ne crée point. Il luifaut l’influ/ des plans s périe rs, pour féconder les matériau/ et les mo<ens de ses créations@ illui faut le frBlement d’aile d’un "énie créateur- pour faire Aaillir de son intelli"ence ou de sonima"ination l’,tincelle divine *ui fait du nouveau.

Cn peut donc affirmer- sans crainte d’erreur- *ue les "rands po:tes- musiciens- peintres-sculpteurs- *ui ont ma"istralement dépassé les plans de l’9umaine #eso"ne- ont été *uand cene serait *ue par intervalles de "rands médiums- c’est()(dire des intermédiaires entre les

plans s périe rs et les plans + mains - des sortes de messa"ers célestes- *ui rapportaient ) laterre un peu de Lumi:re et de Oeauté divines- d’un vo<a"e de leur âme dans la patrie de l’,sprit.

-( Conditions s)/1o0 1)si9uesIl est évident *ue le développement de la médiumnité re*uiert une constitution p9<si*ue

et ps<c9i*ue spéciale- en tout premier lieu une e2tr7me sensi!ilité nerveuse et une .a/ulté deer/e tion tr's su!tile et er.e/tionnée de toute la vie fluidi*ue am#iante. Le médium doit

avoir les antennes s<mpat9ico(nerveuses tr:s affinées- et cette condition est réalisée par l’9<persensi#ilité du "rand s<mpat9i*ue. ’est par ce dernier- en effet ( par les ple/us et ) l’aide

44



de ses fi#res su#tiles ( *ue s’enre"istrent les p9énom:nes invisi#les. La su#tilité du s<mpat9i*ueest donc la premi:re condition de l’e/ercice de la médiumnité.

Il en est une autre l’ouverture des /entres s)/1i9ues 0 c’est()(dire des fen6tres del’âme sur l’au(del) ( *ui permettent de capter et de traduire les messa"es sans fils de l’invisi#le.Il ne suffirait pasen effet- *ue le médium possédât des antennes su#tiles et affinées- s’il ne

possédait pasen m6me temps- des postes récepteurs appropriés. ,nfin- une troisi:me conditionest nécessaire celle de la tradu/tion /éré!rale des images4 clic9és et impressions re>us-. Il est

des demi(médiums *ui per>oivent #ien les p9énom:nes- *ui en ont une conscience va"ue et partielle- mais *ui ne peuvent ni les traduire ni leur donner un sens e/act et précis.’est par l’enveloppe périspritale *ue se fait ce travail d’assimilation. Il faut donc *ue

cette derni:re soit affinée et su#tile- afin de laisser pénétrer les radiations fluidi*ues et de pouvoir transmettre au cerveau les impressions re>ues- sous une forme intelli"i#le et compré9ensi#le ) cedernier. et état ps<c9i*ue ne peut s’o#tenir *ue par l’e/tériorisation de l’,sprit- e/tériorisationo#tenue par la concentration ;dans la médiumnité consciente=-la transe ;dans la médiumnitémécani*ue ou l’incorporation=.

Dans tous les cas- l’e/ercice de la médiumnité comporte une mise en état s é/ial4 *uidécuple la sensi#ilité ps<c9i*ue et le pouvoir réceptif s<mpat9i*ue. Le s<mpat9i*ue Aoue donc-l)- un rBle de premier plan- et le développement de sa sensi#ilité est une des premi:res p9ases de

l’e/ercice de la médiumnité.Il en est une autre l’ouverture des /entres s)/1i9ues − c’est()(dire des fen6tres del’âme sur l’au(del) − *ui permettent de capter et de traduire les messa"es sans fils de l’invisi#le.Il ne suffirait pasen effet- *ue le médium possédât des antennes su#tiles et affinées- s’il ne

possédait pasen m6me temps- des postes récepteurs appropriés.,nfin- une troisi:me condition est nécessaire celle de la tradu/tion /éré!rale des

images - clic9és et impressions re>us. Il est des demi(médiums *ui per>oivent #ien des p9énom:nes- *ui en ont une conscience va"ue et partielle- mais *ui ne peuvent ni les traduire nileur donner un sens e/act et précis.

’est par l’enveloppe périspritale *ue se fait ce travail d’assimilation. Il faut donc *uecette derni:re soit affinée et su#tile- afin de laisser pénétrer les radiations fluidi*ues et de pouvoir

transmettre au cerveau les impressions re>ues- sous une forme intelli"i#le et compré9ensi#le ) cedernier. et état ps<c9i*ue ne peut s’o#tenir *ue par l’e/tériorisation de l’,sprit- e/tériorisationo#tenue par la concentration ;dans la médiumnité consciente=- la transe ;dans la médiumnitémécani*ue ou l’incorporation=.

Dans tous les cas- l’e/ercice de la médiumnité une mise en état s é/ial - *ui décuple lasensi#ilité ps<c9i*ue et le pouvoir réceptif s<mpat9i*ue. Le s<mpat9i*ue Aoue donc- l)- un rBlede premier plan- et le développement de sa sensi#ilité est une des premi:res p9ases de l’e/ercicede la médiumnité.

De ce fait- découle forcément l’affinement de la sensi#ilité nerveuse- puis*ue celle(ci seconfond avec l’autre- le s<st:me nerveu/ étant le correspondant direct et le serviteur docile dus<mpat9i*ue. Il ne faut donc pas s’étonner de l’9<persensi#ilité du médium @ elle est une

consé*uence ou plutBt une cause de son pouvoir médiumni*ue. 0ussi les 6tres incapa#les d’unesensi#ilité s<mpatico(nerveuse développée ne peuvent 6tre médiums. '’ou#lions pas *uemédium veut dire milieu- intermédiare- a"ent de truc9ement entre le monde p9<si*ue etmatériel et le monde fluidi*ue invisi#le. Il est donc nécessaire *ue le médium − *ui Aoue le rBlede trait d’union entre les deu/ plans − soit doué d’un or"anisme spécial lui permettant- tout endemeurant sur le plan 9umain- d’accéder au plan fluidi*ue- o5 la vie ne se manifeste plus sousdes formes matérielles ni des or"anismes c9arnels- mais par des formes fluidi*ues et des or"anes

ps<c9i*ues.L’9omme- de par sa *uadruple constitution − p9<si*ue- s<mpat9i*ue- mental et

ps<c9i*ue − emprunte au/ deu/ domaines les éléments de son activité @ mais- selon les individus-

seuls- les éléments de l’un ou de l’autre plan dominent en lui. ependant l’9umanité future-compl:te et parfaite- possédera ) l’état naturel- ordinaire- cette faculté de pouvoir vivre sur les

4!



deu/ plans ) la fois- parce *u’elle aura développé normalement son 6tre ps<c9i*ue- encoreva"issant seulement dans l’9umanité actuelle.

*( Les /onditions moralesaD Sin/érité et 1umilité

n médium doit- avant tout- posséder deu/ *ualités essentielles la sin/érité etl’1umilité . Il doit- en outre- prati*uer la médiumnité- non comme un métier ni m6me un sport ou

un art- mais comme une mission et un a ostolat - c’est()(dire- avec un altruisme et dans le plus"rand désintéressement- Aamais il ne doit en faire une e/ploitation mercantile ni un motif de"loire. Il n’est *u’un instrument ) *ui on doit donner un pouvoir spécial @ il doit donc seconsidérer comme un M serviteur N de l’9umanité.

'ous disons *ue sincérité et 9umilité sont les deu/ *ualités primordiales *ue doit posséder un médium. 'ous ne voulons parler- ici- naturellement- *ue de vrais médiums- deceu/ *ui poss:dent réellement des facultés ps<c9i*ues développées et le don de déc9iffrer l’invisi#le- de communi*uer avec lui ou d’< faire appel efficacement- non de la masse desc9arlatans- soi(disant médiums ils e/ploitent avec une 9ardiesse é9ontée et sans la moindrecapacité- la crédulité pu#li*ue- par des procédés de prestidi"itateurs et des tours d’acro#atieocculte.

%ais le médium vérita#le a parfois tendance ) M #roder N lors*u’il ne voit plus-n’entend plus rien.Il doit avoir le coura"e d’avouer son impuissance et dire « 7e n’en vois pas

pl s ! » Hrop souvent- dans le #ut- certes loua#le- de "uérir une souffrance morale- d’atténuer une douleur et par un sentiment de pitié- le médium ne sait pas 6tre sinc:re. Il faut *ue cettesincérité soit- c9eJ lui- comme un do"me et *u’il ait l’9umilité et la simplicité de ne pasM inventer N @ l’9umilité ou plutBt la simplicité et la modestie de reconnaEtre *ue ses pouvoirssont limités- réduits.

0ucun médium- si développé- si entraEné soit(il- ne peut affirmer sa supériorité et soninfailli#ilité. Il n’est 9u’un instrument - et un instrument dont l’9umanité et l’incarnationentravent la perfection- réduisent la valeur et le c9amp d’action. Il faut *u’il en soit convaincu

intimement et *u’il ne se croie Aamais infailli#le ni parfait.Cn ne peut ima"iner le nom#re de médiums *uide #onne fois- assume- la lourderesponsa#ilité d’une infailli#ilité 0 i n’e$iste pas - ne peut e/ister sur terre- car elle estincompati#le avec l’imperfection 9umaine et l’infériorité planétaire. %ais aussi- *uel tort porteau spiritualisme cette assurance et cette am#ition 'ous n’avons Aamais pu entendre sanstristesse ni crainte- un médium vo<ant- affirmer *u’il « ne se trompe 7amais » ou un "uérisseur se vanter de « to 7o rs # érir »

L’or"ueil est une lourde entrave au développement de la médiumnité- *uelle *u’en soitsa forme @ il est une entrave morale surtout- car l’âme or"ueilleuse ne conservera paslon"temps l’appui et la protection des forces s périe res @ et l’or"ueil est la pierred’ac9oppement *ui arr6te l’essor et le pro"r:s spirituels- c’est un o#stacle d’importance )

l’évol tion .

!D Sim li/ité et modestieLe médium conscient de sa vérita#le mission est touAours modeste et sim le - comme il

est sin/'re - parce *u’il est modeste. Il sait *ue nul ne peut- ici(#as- posséder la Vérité en sonentier- *u’aucun 6tre 9umain- si doué soit(il ps<c9i*uement − et Austement parce *u’il est9umain- *u’il a un v6tement de c9air − ne peut prétendre tout savoir- tout connaEtre.

ela est le privil:"e de l’Initié- et celui(ci est rare- ici(#as. ,ncore ceu/ *ui poss:dentl’Initiation l’ont(ils souvent volontairement voilée en eu/- et de doivent(ils se comporter sur terre *ue comme des 9umains supérieurs. n seul eut le droit de dire *u’Il possédait la Vérité*u’Il était le 9emin et la Vie- mais Il était Sésus- Il était 9rist- et nul médium ne peut se

croire 7on é"al ni m6me osé se comparer ) Lui.Sim li/ité4 modestie4 sin/érité triple cuirasse *ui proté"era le médium contre les

forces adverses *ui- toute sa vie- le tracasseront- car c’est le rBle des forces du mal d’essa<er

4+



d’entraver une mission spirituelle. 7i le médium sait conserver cette triple cuirasse et s’il prati*ue l’altruisme et la c9arité comme 9a#ituelles vertus- s’il se place totalement par la pri:reentre les mains des 9autes ,ntités- il ne craindra Aamais de devenir − comme- 9élas ela arrivetrop souvent − ni le Aouet des entités inférieures- ni un pauvre détra*ué- victime de ses propresillusions et de son or"ueil.

Le climat moral dans le*uel vit personnellement le médium a une importance capitale etune influence indénia#le sur la *ualité de ses travau/. e climat- c’est luien "rande partie *ui

le forme- et celui *ui a su se créer une atmosp9:re morale personnelle pure et élevée- n’a pas )craindre "rand(c9ose des atta*ues e/térieures- car il s’est construit un solide #ouclier

protecteur- ) l’a#ri du*uel son âme demeure li#re et ses facultés ps<c9i*ues- intactes et puissantes.

ependant- il ne faut pas méconnaEtre l’importance et l’influence de l’am#iance. elle(ci est- dans les travau/ faits en séance- en comité- une déterminante certaine de la 9auteur et dela valeur des messa"es ou des indications médiumni*ues.

ue le médium n’ou#lie Aamais *ue le vrai #ut de la médiumnité est un #ut de 9autemoralité et de 9aute spiritualité- *ui est le M service N- et *ue l’e/ercice de la médiumnitérepose sur l’évolution morale *ui- seule- peut lui "arantir le ma/imum de Vérité et de Valeur.

5( Les /onditions s irituellesLes conditions spirituelles *ui r:"lent l’e/ercice de la médiumnité ne rel:vent pas

e/clusivement de l’am#iance actuelle ni de l’effort présent. ertes- la "rande loi des rapportsavec l’au(del) est celle de l’ affinité et de l’ +armonie .

Des entités s périe res ne peuvent M communi*uer N dans une atmosp9:re fluidi*uelourde et inférieure 8 la 9uestion de l’am!ian/e est don/ de tout remier lan . %ais elle neconstitue pas la totalité des conditions spirituelles- car la *ualité du médium- l’acuité et lasu#tilité de son ps<c9isme sont fonction de son évolution antérieure - ses pouvoirs étant

pres*ue touAours un ac*uis de son assé s irituel - de ses études - de ses travau2 et de sesdévouements an/iens .

’est donc seulement sur leur développement actuel *ue le médium peut a"ir. ,t il estévident *ue- pour maintenir sa médiumnité et l’em#ellir- il doit continuer ) évoluer. ’est lacondition sine *ua non de la "arantie- de la durée et de la valeur de la médiumnité- en m6metemps *ue de la *ualité de ses résultats.

Evoluer4 rogresser4 loi inviola#le de la vie spirituelle- comme de la vie matérielle. neâme 9ui n’avan/e as re/ule @ et la médiumnité- si"ne pro#ant d’une évolution antérieure-e/i"e *ue celle(ci se po rs ive .

Le médium ne peut donc Aamais se croire « arrivé a terme de l’effort » - croire *u’il aatteint ) tout Aamais le stade définitif de son évolution- mais- au contraire- *ue les pouvoirs

ps<c9i*ues *u’ils e/ercent lui /réent une res onsa!ilité s irituelle lus lourde(0 celui *ui poss:de #eaucoup- on ne demandera davanta"e @ et celui *ui- d:s

l’incarnation- détient le pouvoir d’e/plorer l’invisi#le et la possi#ilité de connaEtre la Vérité −tout au moins en sa manifestation partielle − se doit de se maintenir ) un niveau spirituel élevé-c’est()(dire d’ac*uérir touAours plus de désintéressement - d’altruisme et de pratis*uer touAours plus "énéralementn la do/trine d’amour .raternel - ensei"née par le %aEtre des%aEtres. Hel est la seule voie spirituelle *ue doit suivre le médium- s’il veut vraiment réaliser le

#ut de la médiumnité le M service N ,ncore une fois- les facultés ps<c9i*ues ne doivent 6tre considérées ni comme un

pouvoir personnel et é"o ste- ni comme un titre de "loire. Il ne sont *ue des mo<ens de mieu/M servir N- et impose ) celui *ui les détient de plus lourdes o!ligations morales - puis*ue enfait- il est devenu un "uide et un serviteur des 9ommes.

M 8oblesse obli#e N- et cette no#lesse spirituelle entraEne- e/i"e la no!lesse morale -c’est()(dire la prati*ue des plus 1autes vertus et des plus généreu2 dévouements .

4



6( L’im ortan/e de l’am!ian/ePour nous- *ui #asons l’e/ercice de la médiumnité sur le M service N- le développement

de la médiumnité impli*ue touAours le sou/i de l’évolution morale . La médiumnité est unac*uis de cette évolution et doit donc la continuer.

'ous ne pouvons ima"iner son développement par des mo<ens inférieurs ni dans un #uté"o ste. Le désintéressement et le dévouement doivent en 6tre les mar*ues primordiales.M 7ervir N- M servir N- Nservir N- tel doit 6tre l’idéal incorrupti#le d’un vrai médium- et sa tenue

morale- ses aspirations- toute sa vie doivent re.léter /et idéal( Il doit 6tre un e2em le vivantde l’ensei"nement dont il est le messa"er- et rec9erc9er touAours to t ce 0 ’il dit, fait ou pense, la s iritualité4 la !onté4 la vérité(

ela lui crée de "rands devoirs et des renoncements profonds il doit /om!attre en luile matérialisme4 l’égoGsme et l’orgueil4 sous toutes leurs formes @ il doit s’in"énier ) devenir un instrument parfait de service @ c’est le mo<en d’o#tenir- pour lui- la protection des entités

s périe rs et de pouvoir en recevoir les ensei"nements. ar − ne l’ou#lions Aamais − la "randeloi d’+armonie - *ui r:"le la vie universelle dans le visi#le- demeure la Loi supr6me desrapports avec l’au(del). L’affinité ;la communauté d’aspirations= demeure le seul levier de sesrapports et la "arantie la plus s re de la 9auteur et de la valeur des communicationsmédiumni*ues.

Lors*ue le médium s’est #ien pénétré de la valeur et de la fin du don *ui lui est fait- ildoit poursuivre sans arr6t son er.e/tionnement moral . Il ne s’appartient plus- il n’a plus ledroit de muser sur le c9emin de l’évolution- il doit monter- monter touAours vers les cimes del’idéal spiritualiste- s’il veut voir s’affiner ses facultés ps<c9i*ues et croEtre leur puissances. Ildoit Kuvrer touAours et sans se lasser pour le pro"r:s 9umain et le #on9eur de ses fr:res. Helssont les conditions morales *u’e/i"e le développement médiumni*ue normale.

Il est évident *uedans l’e/ercice m6me de la médiumnité il est des conditions d’ordre prati*ue ) réaliser- pour maintenir le niveau moral de l’am#iance- car l’am#iance Aoue un rBleessentielle- primordial dans les communications. elles(ci- pour réaliser le ma/imum de"arantie de valeur- doivent se faire dans une atmosp9:re fluidi*ue lumineuse et pure- c’est()(dire- parmi une assistance évoluée- autant *ue possi#le- en tout cas sinc:rement désireuse de

Wpro"r:s et de vérité et mue par des mo#iles élevés.Le meilleur médium se sent paral<sé ou entravé- lors*u’il M travaille N dans une

assistance trop mélan"ée − parce *ue trop nom#reuse − et dont la mo<enne morale estinférieure. ,t l’ont n’o#tiendra Aamais- dans ces conditions- des ensei"nements élevés ni e/acts-ni des résultats #ien puissants.

Il vaut mieu/- d’ailleurs- pour le médium déA) développé- M travailler N seul- la solitudeet la méditation étant les conditions les plus favora#les avec l’au(del).

’est par ses propres mo<ens *ue le médium doit continuer ) se développer. Il a lafaculté de M recevoir N directement conseils et force- mais ) condition *u’il offre ) ses # idesune am#iance fluidi*ue- c’est()(dire une atmosp9:re morale en affinité avec la leur.

Pour notre part- nous proscrivons compl:tement pour un travail médiumni*ue sérieu/-les réunions nom#reuses et les assistances de niveau moral inférieur. ,lles sont- ) n’en pasdouter des entraves sérieuses ) la communication. ,t le travail fait en petit comité- réalisantl’9armonie morale entre ses mem#res- en m6me temps *ue la communauté d’idéal et le désir sinc:re d’élévation- sont de #eaucoup supérieurs au travail en pu#lic.

L’élévation morale est − ne l’ou#lions pas − une condition sine 0 a non de la *ualité etde la valeur des visiteurs invisi#les- les entités s périe res ne pouvant demeurer dans uneam#iance épaisse et inférieure- telle *ue l’offre une assistance nom#reuse et m6lée.

>( Comment assainir l’am!ian/e 'ous avons touAours préconisé la pri:re comme mo<en d’assainissement de l’am#iance

et d’appel au/ bonnes forces . u’entend(on par la pri:re- et devons(nous comprendre ce motcomme on le comprend "énéralement- c’est()(dire par le récit- ) 9aute voi/- d’une formulereli"ieuse ou d’une invocation conventionnelle au/ forces divines

48



Pour nous- la pri:re est plus et mieu/ elle est l’élan sinc:re du cKur vers les 9tres s périe rs - l’élévation de l’âme vers l’,tre divin @ elle est un appel fervent d’une créature ) son

réateur- pour demander force- protection- lumi:re. Peut importe *u’elle ne rev6te aucuneformule- *u’elle ne soit *u’un mot- moins *ue cela m6me un appel muet du cKur. Du moment*ue c’est un élan vers le Divin- c’est une pri:re. e *ui importe- c’est le sentiment de foi-d’espérance- d’9umilité- *ui prosterne l’âme devant Dieu ou devant 7es Lois.

ependant- pour aider et apprendre ) prier- on peut- au dé#ut d’une séance- faire )

9aute voi/ une invocation. %ais il est évident *ue- pour 6tre efficace- cette invocation doitavoir son éc9o- non seulement sur les l:vres- mais dans les cKurs. ,t nous préférons- lors*ue lanécessité et le #ienfait de la pri:re ont été suffisamment démontrés- *u’elle demeure silencieuseet recueillie- afin *u’elle soit davanta"e un élan intime et fervent de l’âme vers les ?orcesdivines.

C1a itre I

0 Les /ommuni/ations ave/ l’au0del3

&( Les grou es d’âmesomme nous l’avons dit- l’activité des âmes est incessante- d’autant plus utile et

féconde *u’elles sont plus évoluées. Groupées selon les lois d’affinité su#tile de lacommunauté d’aspiration et d’idéal- elles o#éissent tout naturellement ) la plus évoluéesd’entre elles- lui confiant les soins de c9oisir et de répartir la tâc9e collective et celle dec9acune d’elles. 0insi c9a*ue "roupement représente- dans l’univers spirituel- une petite

plan:te- ou plutBt une constellation- o5 l’activité est ré"lée selon les pouvoirs- les mérites de

c9a*ue âme.

4



Le "roupe tout entier s’attac9er ) une dou#le tâc9e celle de l’étude et celle du service.Hour ) tour- elles doivent relater le fruit de leurs o#servations spéciales et de leurs ac*uisitions-en m6me temps *ue fournir- pour ainsi dire- une part tan"i#le de travail. De temps en temps-*uel*ues(unes se détac9ent du "roupe d’études- pour aller instruire leurs sKurs d’un planinférieur- mais elles demeurent constamment reliées et en communication directe avec le"roupe dont elles émanent- au centre m6me. 0insi nos # ides ne sont(ils- dans la plupart descas- *ue des émissaires d’un fo<er spirituel- d’un Elot d’étude- en un mot- d’une cole de

l’Invisible @ et c’est ce *ui nous e/pli*ue *u’un m6me médium peut recevoir- sur le m6mesuAet- des messa"es dont l’allure respective sem#le totalement différente ou m6mecontradictoire.

9a*ue "roupe a- pour ainsi dire- une vue spéciale sur l’infini- une fen6tre plus oumoins ouverte sur la onnaissance *u’il a assimilée et adaptée ) ses aspirations particuli:res.%ais ric9e peut(6tre déA) le #a"a"e de certain "roupe spirituel de l’au(del)- *uand il est forméde d’évolués et *u’il poss:de un %aEtre pour c9ef- car- alors- devant lui s’ouvrent de "randes

perspectives. %ais il va de soi *ue ces %aEtres ne peuvent communi*uer *u’avec des grou esd’1umains évolués(

+( La loi d’a..inité '’ou#lions pas *ue la loi d’affinité est- pour ainsi dire- la loi directrice- dominante- des

rapports des 6tres. n "roupe d’âmes désincarnées ne s’intéressera ) nos "roupements *ueselon la pro"ression et la nature de notre altruisme- de notre idéal et ses points de contactsavec les siens. 0insi la m6me vérité peut 6tre ensei"née et traduite sous plusieurs formes- selonles conceptions des "roupes d’études *ui ensei"nent. %ais la condition essentielle- pour communi*uer avec un "roupe invisi#le- est une atmosp9:re d’affinité- et- si nous voulons *ueles centres initiati*ues condescendent ) nous détac9er un de leurs instructeurs- ils nous faut ) lafois une évolution "énérale tr:s élevée et une am#iance lumineuse- c’est()(dire une attitudespirituelle de c9acun des mem#res du "roupe 9umain conforme au/ Lois d’Affinité .

Plus un "roupement relé"uera au dernier plan les préoccupations mes*uines- é"o stes-ou simplement 9umaines- plus ses mem#res communieront dans le désir de servir- de se

dévouer et de ne s’instruire *ue pour cela- mieu/ le "roupement attirera les # ides desformations supérieures- et plus il aura de c9ances de n’enre"istre *ue des messa"es e/acts et devaleur.

ertes- il restera touAours de multiples causes d’erreur- dans les mo<ens imparfaits de latransmission.

Le médium- *uoi *u’il fasse- apporte les éc9os de sa propre personnalité dans ce *u’ilre>oit ou traduit- et- #ien souvent- le # ide est lui(m6me influencé ou "6né par tout le fatrasd’idées- de conceptions personnelles du médium. %6me ) l’état d’inconscience- ce dernier demeure soumis ) une sorte de réfle/ion inévita#le sur lui(m6me- de toute sa mentalitéordinaire. ,t- ) moins d’avoir l’9onneur d’incorporer un 6tre des plans supérieurs- ce *ui estune rarissime .aveur ici(#as- il demeure le suAet ) des erreurs- dues ) sa propre am#iance.

-( Les relations ave/ les évolués désin/arnésaD Les mani.estations mé/ani9ues

Il est tr:s difficile ) des ,sprits évolués d’emplo<er des mo<ens mé/ani9ues pour semanifester et- surtout- pour faire comprendre leurs volontés. Il leur faut

( rev6tir des formes fluidi*ues asseJ denses pour se maintenir en contactavec les plans inférie rs @

( faire un effort douloureu/- pour s’incorporer ou a"ir sur le périsprit dumédium- de fa>on ) diri"er ses "estes et ses actes ou impressionner directement leso#Aets mécani*ues.0ussi- ces manifestations sont(elles- plus *ue les autres- suAettes ) l’erreur car- tr:s

souvent- les ,sprits évolués n’ont plus la Auste- l’e/acte notion de la mati:re- ni de sese/i"ences et ne poss:dent plus les mo<ens mécani*ues du lan"a"e 9umain. Ils ne font ceteffort- réellement difficile et douloureu/ pour eu/- *ue dans les cas tr:s rares- o5 il faut donner une preuve frappante- décisive de leur survie et de leur présence. ,ncore préf:rent(ils le plus!&



souvent la manifestation visuelle et la constitution d’un v6tement fluidi*ue apparent- mais provisoire- dont ils empruntent la su#stance ) un médium puissant et spécialement or"anisé pour la matérialisation.

!D Le /li/1é ét1éri9ueD’ailleurs- dans l’apparition- tr:s souvent ils emploient surtout le /li/1é ét1éri9ue -

c’est()(dire *u’ils forment par la proAection puissante de leur pensée- une ima"e de la sil9ouette

9umaine de leur derni:re incarnation- *ui les rend reconnaissa#le ) l’assistance @ sans recourir )la matérialisation proprement dite- ils envoient- par ce truc9ement- leurs messa"es. Dans cecas- il leur faut- ) pro/imité- un médium ) la fois vo<ant et auditif- ou tout au moins inspiré- *uienre"istre leurs pensées- comme le ferait un poste de radio invisi#le.

7ouvenons(nous *ue toutes les manifestations d’ordre visuel et matériel e/i"enttouAours un effort "i"antes*ue de la part des évolués- effort *ui a le "rand inconvénient de leur imposer

( la constitution d’un v6tement fluidi*ue adé*uat @( le séAour dans une atmosp9:re irrespira#le- fluidi*uement- pour eu/ @( une restriction- une "6ne dans leur manifestation- ) cause des limites et

des relativités du plan terrestre et de l’imperfection des mo<ens *u’il leur impose.

*( Les médiums /lairvo)ants,u/ *ui sont 9a#itués au/ espaces "randioses et lumineu/ de l’ét9er- eu/ *ui vivent

d’une vie puissante et li#érée des mo<ens mes*uins- eu/ dont l’ordinaire e/istence est Ao<euse-lé":re- su#tile- ils ne savent plus ou ne peuvent *ue difficilement s’astreindre de nouveau au/contin"ences de la c9air et demeurer dans l’om#re si épaisse des fluides terrestres. Ils préf:rentde #eaucoup- pour instruments de leurs messa"esdes médiums clairvo<ants- dont l’âme estcapa#le d’accéder au plan mental supérieur et d’enre"istrer directement les ondes fluidi*ues dece plan.

0lors- pour eu/- la communication se mue en un entretien facile- fécond- 9armonieu/-o5 l’él:ve docile enre"istre et traduit plus fid:lement- plus e/actement leur volonté et leurs

ensei"nements. ar la descente d’une âme évoluée dans le plan terrestre comporte de tr:s "rosris*ues et entraEne- non seulement une fati"ue et une souffrance pour elle- mais- pour un certaintemps- la perte ou l’amoindrissement de ses facultés spirituelles supérieures- *ui ne peuvents’e/ercer- en leur plénitude- dans une atmosp9:re fluidi*ue inférieure. 0 l’issue d’unematérialisation ou d’une incorporation- l’évolué ressent une sorte de cour#ature spirituelle-anni9ilant pour un temps sa puissance.

'ous ne pouvons mieu/ comparer la descente d’une de ces âmes dans un corps oum6me simplement dans l’am#iance 9umaine- *u’) la descente d’un oiseau 9a#itué ) la li#ertédes airs- ) l’infini du ciel et ) la pureté de l’aJur- dans les profondeurs "lau*ues de l’océan oudans celles plus o#scures encore des entrailles de la terre. Il < serait vite asp9</ié.

oncevons alors- par cet e/emple- en ima"inant les souffrances du vo<a"eur ailé- celle

de la céleste messa":re- 9a#ituée au/ espaces intersidérau/- ) la "riserie de la lumi:re et ) la #eauté des séAours spirituels.

5( La neutralité du médiumLe cerveau n’est *u’un miroir- certes- mais un miroir *ui "arde pendant lon"temps

l’empreinte des reflets *ui enre"istre. ,t- #ien souvent- les "uides sont o#li"és d’user d’ima"esou de comparaisons- pour nous faire comprendre leurs désirs ou leurs idées- parce *u’il leur estimpossi#le d’impré"ner le mental du médium de l’idée directe- tant celui(ci est surc9ar"é deconceptions personnelles- fausses ou plus ou moins e/actes- sur le suAet. La neutralité compl:tedu médium est- certes- difficile ) réaliser @ il lui est ) peu pr:s impossi#le- m6me ) l’état desommeil- d’ou#lier compl:tement sa vie mentale et d’en effacer l’empreinte dans son cerveau.

Houte idée- toute pensée- surtout souvent répétée- prend forme- une consistancefluidi*ue- dont l’empreinte se fi/e dans le périsprit- c’est()(dire le miroir ) mille face *ui!1







C1a itre II

0 Les messages médiumni9ues

&( Comment les o!tenirLors*u’il < a *uel*ues indications permettant de supposer *u’on poss:de la médiumnité

d’écrivain ;soit mécani*ue- soit semi(mécani*ue- soit consciente − ou inspiration= on pourra ladévelopper par des e2er/i/es ré étés réguli'rement .

es e/ercices auront lieu- autant *ue possi#le- soit dans la solitude- soit sous la protection d’un autre médium plus e/périmenté. ,n tout cas- il est salutaire de purifier auparavant l’am#iance par la pri:re- en < aAoutant la com#ustion de *uel*ues "rains d’encens-

purification occulte des fluides atmosp9éri*ues.Puis- a<ant ) portée de sa main cra<on et papier- le médium se recueillera intensément

et fera un appel ardent au/ bonnes forces, appel *ui peut 6tre "énéral ou particulier − cedernier prenant la forme d’une pri:re adressée ) Dieu ou ) une entité, ) un saint par e/emple.%ais il ne faut Aamais omettre de se placer sous la protection des forces bienfaisantes .

Les médiums c9rétiens adresse un appel fervent au 9rist- et nous leur conseillons de placer ) portée de leur vue une ima"e de Sésus- ) *ui ils consacreront- ) l’avance- par le cKur et l’,sprit- leur travail et leur effort. Cn ne peut savoir com#ien une invocation fervente etsinc:re ) Dieu- au 9rist ou ) des entités s périe rs peut apporter de force- de "arantie et devaleur ) l’e/ercice médiumni*ueil sem#le *ue cet appel créée un lien fluidi*ue entre lemédium et les plans s périe rs - facilite la descente de l’influ/ divin- en m6me temps *u’ilépure l’atmosp9:re et attire des entités s périe rs . ,t rappelons −m6me si nous devons avoir l’air de nous répéter souvent − *ue la 9auteur des messa"es dépend- au premier c9ef- del’attitude morale et de l’évolution spirituelle du médium.

0pr:s la pri:re- on restera dans le recueillement- en fermant les <eu/- afin d’assurer unemeilleure concentration de l’,sprit sur le point *u’on désire connaEtre- la notion *u’on désireac*uérir. ar- ) notre avis- il vaut mieu/ .i2er un !ut au messa"e *ue de le laisser au 9asarddes allées et venues de l’astral ou des caprices des entités.

+( Ce 9ue l’on eut demanderuelle sera la nature des messa"es demandés ne dou#le r:"le doit "uider- ici- le

médium l’ altruisme et la s iritualité . ’est()(dire *u’en principe- on ne demandera riend’é"o ste- sauf le cas o5 on a #esoin d’un conseil ou d’un ensei"nement personnel. Cn nedonnera Aamais non plus un #ut intéressé ni matériel ) sa re*u6te. Il est évident- par e/emple-*ue des entités s périe res feront la sourde oreille ) des *uestions de ce "enre numéros

"a"nants d’une loterie- mo<en de "a"ner #eaucoup et facilement de l’ar"ent- ou de capter uneaffection récalcitrante- ou encore d’o#tenir des #iens matériels- sans efforts ni mérites.

’est avilir le don de médiumnité *ue de l’emplo<er ) une sorte d’e/ploitationcommerciale- ) l’o#tention des c9oses matérielles ou ) la satisfaction de désirs inférieurs.

'’ou#lions pas *ue la médiumnité doit touAours demeurer un mo)en de ; servir <4c’est()(dire de faire du #ien ) l’9umanité. e *ui ne veut pas dire *u’on puisse- ) l’occasion-demander un conseil prati*ue- une direction- un avis concernant la situation matérielle- lors*uede celle(ci dépend la vie d’6tres c9ers ou *u’on a le devoir de M servir N- ou sa propresu#sistance. Les # ides - d’ailleurs- vont au(devant des nécessités- ) ce suAet- et- spontanément-d’eu/(m6mes donnent des conseils et avis utiles. %ais il ne faut pas se #orner e/clusivement )cet 9oriJon mes*uin et réduit du domaine matériel- et il faut touAours avoir en vue un !ut

moral et altruiste - m6me lors*u’on demande un conseil prati*ue.7i le médium sait- d:s les dé#uts- s’entourer de ces "aranties morales- s’il < aAoute unetenue mentale de c9a*ue instant- élevée et altruiste- il est s r d’o#tenir des messa"es de valeur @

( !4 (





pollution des plans matériels. Ils arrivent ) notre âme dans leur vi"ueur et leur pureté primitives.

La seule difficulté demeure dans leur traduction. ’est pour*uoi ils préf:rent touAours- pour leurs messa"es p9ilosop9i*ues et métap9<si*ues- des traducteurs instruits4 /ultivés4a<ant ) leur service un vo/a!ulaire a ro rié - et *ui peuvent- avec le moins d’infidélité- lescomprendre et les interpréter.

7ac9ons- d’ailleurs- *u’il est touAours difficile- ) toute âme désincarnée et déA) parvenue

au/ plans s périe rs - de redescendre M en esp:ce N- c’est()(dire elle(m6me sur nos plans. ,llene peut le faire *u’en se tissant un multiple voile fluidi*ue- un v6tement approprié- de densitécapa#le de la maintenir dans notre atmosp9:re fluidi*ue épaisse. ,t c’est touAours pour elle unesouffrance- car elle se sent prisonni:re- étouffant dans cette atmosp9:re irrespira#le −spirituellement parlant − ) ceu/ *ui ont déA) "o té au/ félicités de l’espace- et dont l’âme semeut ) l’9a#itude dans la Lumi:re et la Oeauté.

'e demandons donc point au/ désincarnés supérieurs de manifestations tan"i#les-effectives- visi#les. ,lles leur co tent un effort et une souffrance tels *ue leurs âmes endemeure- pour ainsi dire- endolories4 et *u’ils appré9endent touAours d’6tre o#li"és de donner une telle preuve de leur survie ou de leur affection. ependant- ils le font dans de tr:srarissimes circonstances- lors*ue vraiment le service de la Vérité a #esoin de ce sacrifice.

Oeaucoup de médiums- n’étant pas suffisamment instruits- croient les voir- les sentir- eneffet- alors *u’ils n’aper>oivent *ue l’ima"e de leur pensée- de leur désir d’6tre pr:s de nous.%ais *u’importe- s’ils peuvent- dans cette conviction- se faire entendre et comprendre.

6( Le mé/anisme du message médiumni9ueLe mécanisme du messa"e médiumni*ue- ou plutBt télépat9i*uedans les circonstances

ordinaires est le suivant dé"a"ement partiel et temporaire de l’âme du médium dans sonintellect supérieur @ émission de radiation vers les # ides @ appel de sa pensée @ rec9erc9es etinvesti"ations sur le plan o5 elles pressent les découvrir @ prise de contact- par les radiationsfluidi*ues mutuelles- et entretien- pourrait(on dire- de leur âme- un instant unie ) la sienne- dansune atmosp9:re favora#le- #ienfaisante- propice ) l’interéc9an"e d’idées.

L)- ils versent ) leur interpr:te- ) l’aide des ondes ps<c9i*ues et mentales- les messa"estélépat9i*ueset ils ensei"nent directement l’él:ve- *ui n’a plus *u’) traduire- en lan"a"e9umain- les impressions *uide son âme- passent par le truc9ement du s<mpat9i*ue en soncerveau- le*uel enre"istre et transmet. ’est l) le procédé le plus couramment emplo<é.

'ous avons vu- dans un précédent c9apitre- les autres modes de communication. %aissac9ons *ue celui(l) est de #eaucoup supérieur- non seulement par la facilité- l’aisance *u’ildonne au/ relations avec l’au(del)- mais par la pureté *u’il permet de conserver au/ messa"es-dont ils respecte plus fid:lement l’,sprit et la lettre.

>( Les enseignements s irituels su érieurs,n ce *ui concerne les ensei"nements spirituels proprement dits − c’est()(dire les

notions constituant les prémices de l’Initiation et de la onnaissance − nous faisons davanta"econfiance ) la faculté de er/e tion dire/te4 *ue poss:de- plus ou moins développée- tout 6tre9umain. 7ens divin de l’âme- *ui lui donne l’acc:s sur les plans s périe rs et lui permetd’e/plorer et d’investi"uer le domaine interdit au/ sens corporels et ) l’intelli"ence. 7ensspirituel- plus encore *ue ps<c9i*ue- puissance su#tile de l’,sprit *ui peut s’élever Aus*u’au/cimes de la onnaissance et pénétrer dans le temple « initiati0 e», d’o5 il peut contempler laVérité dans son intan"i#ilité.

ette faculté ou conscience supérieure *ui ne se développe *ue par l’évolutionspirituelle- est en fait- le sceau m6me de cette évolution. ,lle est plus *u’une forme de lamédiumnité- elle est le Lien divin *ui relie la créature au ?o<er créateur @ elle est l’antenneinvisi#le *ui lui permet de capter- dans leur essence- les ondes de l’Intelli"ence créatrice- *uicircule ) travers l’ nivers créé et incréé- comme < circule le fluide de vie- émané du entrecréateur.

!+





C1a itre III

0 Erreurs4 é/ueils et ré/autions

&( Les ré/autions 3 rendreLa préparation de l’am#iance nécessaire au/ relations médiumni*ues dans les centres

spirites impli*ue des connaissances spéciales et impose de grands devoirs s irituels aumédium et ) l’assistance. ette préparation ne commence pas ) l’9eure m6me des séances- ellecomporte une attitude morale de tous les instants- un constant désir de purification- d’élévationet d’altruisme- en toute circonstance.

Dans nos centres d’instruction- il faudrait avoir le souci de la sélection- non par vanité-mais afin *ue l’9armonie- venant de la communauté des sentiments et d’aspirations- soitréalisée aussi compl:tement *ue la relativité 9umaine le permet. Cr- la plupart du temps- nosassem#lées sont constituées sans aucune r:"le- sans aucun souci du respect des lois

primordiales de l’affinité et de l’évol tion . 'e nous étonnons pas- alors- de l’infériorité desmessa"es et de la médiocrité des résultats spirituels.

Cn sem#le trop souvent ou#lier *ue le #ut essentiel des réunions est l’ élévation moraledes mem#res- *ue les sprits4# ides de l’9umanité ont pour principale mission d’aider leursfr:res incarnés ) avancer sur le dur c9emin terrestre et ) leur en faciliter les mo<ens spirituels.Hrop souvent encore- ce n’est *u’une curiosité #anale ou un mes*uin intér6t é"o ste *ui pousseles assistants ) tenir séance.

'ous voudrions voir- parmi ceu/ *ui détiennent − ) cause de leurs dons ps<c9i*ue oude leur savoir − *uel*ue influence morale sur leur entoura"e- prendre et e/primer- avant tout-le souci d’élever la mentalité et la moralité de cet entoura"e . La médiumnité − on l’ou#lietrop souvent − est un don divin- et elle ne doit Aamais servir ) satisfaire les passions é"o stes ou

m6me les simples curiosités intellectuelles. ,lle est le truc9ement- entre les 9ommes et lemonde supérieur- de la 7a"esse et de la Oonté divine @ elle doit donc viser- en tout premier lieu-) élever le moral de l’assistance- et doit en e/i"er une attitude conforme ) ce #ut.

Les centres ps<c9i*ues ne doivent ni des ca#inets de consultation personnelle- ni m6mede simples la#oratoires d’e/périence. Ils ne doivent pas non plus prendre l’allure de #ureau/ derensei"nements sur l’avenir- comme on a tendance ) les considérer parmi une certainecaté"orie de spirites. ue l’âme- an"oissée et ne vo<ant plus #ien sa route- demande ) sessKurs invisi#les un conseil et une direction- rien de plus lé"itime @ mais *u’on transforme lemédium en un a#ent de rensei#nements ou un distrib te r de bénédictions et de #r6ces - celadépasse et le cadre de ses pouvoirs et la raison de son activité. Les "uides- d’ailleurs- sont )m6me de nous fournir- lors*u’il est nécessaire- les indications indispensa#les ) la direction de

notre vie dans le domaine prati*ue.Il ne nous est pas défendu de vouloir Aeter un coup d’Kil d’ensem#le sur l’avenir- maisn’ou#lions pas non plus *ue- si cet avenir est Aalonné- dans ces "randes li"nes- par des faitsinélu/ta!les - il reste ) la volonté des 9ommes et ) la relativité des circonstances- le soin d’entransformer- varier- modifier les détails intermédiaires. ,t voil) pour*uoi il faut- enl’occurrence- nous contenter surtout des "rands points de rep:re et ne Aamais insister sur lesfaits secondaires et les faits de détails.

,ncore une fois- le premier #ut − et l’ont pourrait dire l’uni*ue #ut − des réunions doit6tre l’instruction et l’élévation spirituelle des mem#res @ et une sélection s’impose dans leur formation- de fa>on ) ne pas décevoir les curiosités enfantines ou les désirs é"o stes de certainsassistants par la 9auteur des messa"es

7i un "roupe se forme sous l’é"ide de la spiritualité pure et avec le désir decomprendre- de savoir- pour mieu/ servir @ si c9acun de ses mem#res s’efforce touAours deréaliser cet idéal- l’am#iance fluidi*ue s’él:vera d’elle(m6me- et nous o#tiendrons- alors- desmessa"es de 9aute portée et des instructions de premier plan. ela ne nous emp6c9era pas de

( !8 (



former- ) cBté- des "roupes moins sélectionnés- *ui rassem#leront- en un centre élémentaire-les âmes *ui demandent une nourriture plus primitive.

+( L’édu/ation s iritualisteL’éducation spiritualiste- comme toute éducation- a ses de"rés et ses classes- et il faut

"ravir- un ) un- les éc9elons de la spiritualité. 'ous "a"nerons en résultats et en travail- si nouscommen>ons Austement par "rouper les spirites selon leur tendance- leur évolution- et leurs

"o ts. Sésus l’a dit « il ne fa t pas donner des perles a $ po rcea $. » Dure ) l’or"ueil9umain est cette parole- mais Auste en consé*uences. Hout ensei"nement reli"ieu/- touteéducation spiritualiste doit s’adapter au de"ré d’évolution de l’él:ve @ et- s’il n’est pas #on de

parler le m6me lan"a"e ) un enfant *u’) un adulte- sous peine de ne pas 6tre compris- de m6meil fait sélectionner les difficultés- sérier les ensei"nements en mati:re spirituelle- sous peine devoir une partie de ces ensei"nements perdre de leur valeur et de leur portée- et passer par(dessus l’entendement des assistants.

'ous aimerions voir se former des centres restreints- mais c9oisis- o5 touss’efforceraient par leur conduite et leur tenue morale- de vivre l’idéal spiritualiste. Vérita#lesdisciples du %aEtre- ils en pourraient- alors- recevoir un ensei"nement direct et rassem#ler- entout cas- dans leurs centres les éléments d’une vérita#le initiation.

Les écoles anti*ues n’avaient "arde d’ou#lier ce principe de sélection- et c9acun préparait- par un c9oi/ Audicieu/- de petits centres initiati*ues- dans l’enceinte m6me destemples. L) n’a#ordaient *ue ceu/ dont la vie et l’attitude mentale s’étaient purifiées- élevéessuffisamment pour ne s’intéresser *u’au/ *uestions métap9<si*ues de 9autes portée et dont lecKur s’était suffisamment développé pour concevoir l’amour et le servi/e des 1ommes/omme le remier des devoirs et des !uts de la vie( Dans ces centres- on ensei"naitdirectement au/ 9ommes la Loi de Dieu. Par l’intermédiaire des vo<ants et des ma"es- serévélaient directement ) l’9omme les desseins divins. ’était la premi:re Initiation- laonnaissance ) son de"ré inférieur- mais *ui ac9eminait l’âme vers les cimes spirituelles.

Pour*uoi ne pas reprendre- dans nos formations spirites- cette mét9ode des 0nciens-*ui a fait ses preuves et *ui a donné au monde des "énies reli"ieu/- de "rands instructeurs De

par la Loi de l’ vol tion, il n’entre dans ces centres *ue des prédestinés- des missionnés- car ilfaut déA) avoir parcouru #ien des c<cles planétaires et ac*uis une évolution supérieure ) lamo<enne 9umaine- pour s’intéresser ) la science secr:te et- surtout- l’assimiler. 0 ce stade- ne

parviennent- d’ailleurs- *ue ceu/ *ui- a<ant reconnu la vanité et l’inutilité des #iens matériels etl’indi"ence de la science 9umaine- s’attac9ent ) la seule possession de la Vérité divine et sont

pr6ts ) tout sacrifier pour la posséder.Il en est peu sur la terre- de ces 6tres(l). Ils se reconnaissent ) leur désir e/clusif de

servir l’9umanité- d’éclairer leurs fr:res- de les aimer- de les soula"er- de les "uérir- d’apaiser leurs mau/ p9<si*ues et morau/. 0 ceu/(l) il n’< a aucune crainte d’ouvrir toutes "randes les

portes de nos centres d’Initiation. Ils les enric9iront d’une am#iance lumineuse et ilsapporteront avec eu/ la certitude de l’assistance des 9tres s périe rs - "arantie indiscuta#le de

la 9auteur des messa"es et de la valeur des messa"ers.

-( Les é/ueils 3 éviterLes principales difficultés- *ue rencontrent les messa"ers d’au(del) dans leurs

communications avec les incarnés- sont de deu/ sortes elles viennent de l’invisi#le ou de notre plan m6me. Dans l’invisi#le- comme sur notre plan:te- l’évolution des désincarnés estd’éc9elles différentes- et il arrive Austement *ue les plans touc9ant ) notre terre − et *ue nous

nommons du nom "énéri*ue et collectif d’astral − soient encom#rés d’,sprits inférieurs-d’évolution insuffisante et animés encore de désirs matériels. eu/(ci- d:s *u’ils per>oivent undes # ides dont la présence leur est décelée par un ra<onnement plus ou moins pur etlumineu/- s’accroc9ent avidement ) lui- afin de s’instruire- de monter- ou simplement de se

!



distraire et #ien souvent- la tâc9e du # ide est entravée- o#struée par leurs efforts et leursindiscrétions.

’est pour*uoi- lors*ue les # ides le peuvent − c’est d’ailleurs dans la "énéralité descas − ils se font précéder d’un « +éra t d’armes » *ui dé#laie le terrain et fait #onne "ardeautour d’eu/ pendant la durée du messa"e. 'ous les aiderions d’autant plus- dans cetteclarification de l’am#iance- *ue nos pensées et nos pri:res seront plus élevées et altruistes- leur

permettant ainsi de se maintenir dans un 9alo de fluides lumineu/ o5- selon l’inélucta#le lois de

l’affinité - ne peuvent demeurer les ,sprits inférieurs.

*( L’1armonie des .luidesCutre ces éléments- causes d’entraves dans les relations médiumni*uesil en est

d’autres plus su#tils ceu/ de l’9armonisation des fluides des assistants- par e/emple. ette9armonisation- a#solument indispensa#le ) la *ualité des messa"es- ne se fait *ue lentement- )la faveur des /onta/ts réguliers entre les m6mes assistants et les m6mes "uides. ’est

pour*uoi il nous est difficile d’o#tenir l’unité et la co9érence des communications- sil’assistance se modifie ) c9a*ue séance.

'ous avons montré- plus 9aut- la nécessité de la communauté de vues et de l’élévationdes #uts- dans la *ualité des messa"es. Il reste encore différentes causes d’erreurs ou dedifficultés dans la réception de ces derniers. L’astral est peuplé tr:s intensément- non seulementd’,sprits récemment désincarnés ou inférieurs en évolution- mais d’autres entités encore- dontl’incarnation demeure fluidi*ue et *ui n’ont rien de commun avec l’9umanité. Génies de laterre- des plantes ou des eau/- comme on les dénomme poéti*uement- ils ne prennent pas partdirectement ) nos relations avec les # ides - mais leur propre activité peut- en maintsoccasions- "6ner la leur- par des intrusions volontaires ou involontaires dans un domaine *ui-sans leur 6tre propre- ne leur est pas non plus fermé.

aD Les /onditions atmos 1éri9ues,n outre- les conditions atmosp9éri*ues Aouent aussi un rBle capital dans la

transmission télépat9i*ue. Il est certain *u’une atmosp9:re limpide- s:c9e- ensoleillée est- en"énéral- plus propice ) la communion spirituelle. De plus- la température ou l’assainissementdes couc9es inférieures de l’ét9er a aussi son importance. ,nfin et surtout l’état de santé

p9<si*ue et morale du médium.

!D La li!erté d’Es ritPour 6tre le miroir fid:le de l’au(del)- il faut ) celui(ci une neutralité #ienveillante et

totale- c’est()(dire l’a#straction compl:te de toute préoccupation personnelle de cKur etd’,sprit. ’est pour*uoi il nous faudrait- comme dans les temples anti*ues- avoir des refu"es

pour ceu/ *ui détiennent le merveilleu/- mais fra"ile pouvoir de la clairvo<ance ou de lamédiumnité. Fefu"e matériel et moral ) la fois- au pied du*uel viendraient mourir toutes lesan"oisses 9umaines- soucis et préoccupations matérielles- intellectuelles et morales. Il estcertain *ue ce n’est *ue dans la compl:te li#erté d’,sprit *ue peuvent le mieu/ s’entendre ets’enre"istrer les éc9os de l’invisi#le.

,ffor>ons(nous de réaliser c9eJ le médium- cette triple condition 9umaine santé1)si9ue et morale4 neutralité !ienveillante4 élévation et évolution s irituelle4 et c9eJ lesassistants 9armonie de #ut et de sentiments- élévation morale- unité de pensée. Il resteraencore #ien d’autres o#stacles ) vaincre- dans l’ét9er- mais cela est du ressort des # ides .7eulement- on con>oit la difficulté de leur effort- *uand- ) leur propre tâc9e- s’aAoute celle *uenous n’avons pas voulu ou su accomplir. La communication médiumni*ue constitue unevérita#le colla#oration- et- plus *ue nous ne le pensons- nous sommes souvent les causes

primordiales des difficultés et des éc9ecs *ue rencontrent les # ides dans leur désir- pourtant si"rand- de nous 6tre utiles.

5( $mour et .raternité

+&



L’univers est un éternel et continuel mouvement. Hous les plans invisi#les sont peupléset actifs- et touAours selon les "randes lois de l’affinité - *ui deviennent lois d’amo rs - dans lesré"ions supérieures de l’,sprit. 7elon *ue nous Kuvrerons dans tel ou tel sens- nous"rouperons immédiatement autour de nous une multitude de colla#orations invisi#les Kuvrantdans le m6me sens. 7elon la 9auteur de notre idéal- l’altruisme de notre vie- nous pourrons

parvenir ) mettre en mouvement une force puissante d’activités invisi#les- *ui nousseconderont et contri#ueront ) mieu/ nous faire entendre les avis des # ides .

Perpétuelle communion des ,sprits dans l’ sprit ;niversel - relations intimes etfécondes des plans de vie- consé*uences "énéreuses de l’unité et de la "randiose #onté duréateur- *ui n’a pas voulu *u’aucune parcelle de vie demeure solitaire ou a#andonnée dans le"rand concert invisi#le des âmes. 9acun a sa petite collectivité- d’ori"ine et de fin- sacommunauté fraternelle o5 elle vient se retremper et s’instruire- ) l’issue de c9a*ue incarnation

pour mieu/ o#éir ) la "rande loi d’ évol tion . ,t les relations médiumni*ues ne sont *u’un desmille mo<ens mis ) la disposition de l’,sprit- pour éclaire et consoler le monde.

Partout- le souffle vivifiant de cet ,sprit peut apporter lumi:re- pai/- réconfort. 0 nous-*ui sommes instruits des plus #elles lois de la spiritualité- de nous < conformer et d’<conformer non seulement nos aspirations- mais toute notre e/istence. ar on ne peut violer-

pas plus ici(#as *ue l)(9aut- l’9armonie- ni l’unité de la 7a"esse divine *ui les a dictées- sans

ris*uer la souffrance et l’éc9ec.

6( Les /auses d’erreurLa forme la plus courante de la médiumnité est l’é/riture sous la di/tée auditive

interne . ’est par cette sorte de médiumnité *ue sont re>us pres*ue tous les messa"es d’au(del)- en(de9ors des coups frappés par la ta#le ou le oui(Aa.

Il est évident *ue la réception médiumni*ue des messa"es offre #eaucoupd’inconvénients- en ce *ui concerne la précision- l’e/actitude et la neutralité du médium- celui(ci ne perdant *ue rarement compl:tement conscience. D’ailleurs- dans la plupart des cas- il nefait *ue traduire ce *u’il re>oit par dictée invisi#le ou- plus souvent encore- par inspiration. ,til est indénia#le *uedans ce second cas- c’est son cerveau *ui re>oit les messa"es- sous forme

d’ondes télépat9i*ue des plans s périe rs et les traduit en lan"a"e 9umain.Pres*ue touAours- le médium n’est pas autre c9ose *u’un poste de radio spirituelle- *uienre"istre les émissions de l’au(del) par les antennes su#tils de ses sens ps<c9i*ues. La plupartdes messa"es- d’ailleurs- refl:tent la mentalité- le st<le- le de"ré d’évolution et de culture dumédium- *uoi*ue en de rares moments il puisse capter les ensei"nements directs. %ais il nefaut pas s’illusionner ces messa"es contiennent touAours un apport indu#ita#le de lacéré#ralité du médium et- par cela seul- sont su:ets 3 /aution et ré/lament un /ontr lerigoureu2 et des réserves rudentes(

Les m6mes erreurs- du reste- sont ) craindre- dans les messa"es par coups frappés ou par écriture directe mécani*uele médium et les assistants pouvant influencer- par leursradiations mentales et fluidi*ues- les forces opérantes. ertes − empressons(nous de le dire − il

est des nom#reu/ cas o5- par leur spontanéité proviennent- dans ce cas- d’entités invisibles semanifestant par une ori"inalité sensi#le et donnant des preuves de leur présence- de leur identité- de leurs volontés.

%ais- le plus souvent- les messa"es constituent un mélan"e provenant d’unecolla#oration inévita#le des ,sprits- des assistants et du médium. Il ne faut donc n’a//e ter9u’ave/ une e2tr7me réserve les notions ainsi re>ueset- c9a*ue fois *u’il est possi#le- lessoumettre au contrBle ri"oureu/ et rationnel de l’intelli"ence et de l’e/périence.

>( La !analité des /ommuni/ationsOeaucoup de médiums et d’auditeurs spirites s’étonnent et se désolent de la #analité ou

de l’ine/actitude fré*uentes des communications- mal"ré la sincérité et la foi des assistants. Ils

+1





Dans ce cas- il recevra sans arr6t des messa"es plus ou moins inco9érents et fau/- et ilse sentira contraint de les prendre @ ou #ien il se verra- s’il est auditif- condamné ) ou r tout letemps- nuit et Aour- des insanités- des inAures- des "rossi:retés- des ordures- parfois- ou pire @ ilrecevra des impulsions incoerci#lesse verra contraint d’o#éir ) une force irrésisti#le etd’e/écuter des actions touc9ant ) la folie ou ) la maladie ;sadisme- contorsions- sorted’9<stérie ps<c9i*ue- etc.=

Il est évident *ue la fré*uence de ces accidents- évita#les cependant- ne sert "u:re la

ca se spirite - mais comme toute activité 9umaine- la médiumnité est suAette au/ erreurs et au/imperfections- et elle est d’autant plus redouta#le *ue le médium est i"norant de ses dan"ers.0ussi faut(il l’instruire tr:s sérieusement de ceu/(ci- avant de le laisser s’aventurer dans l’océaninvisi#le des fluides- *ui pourrait devenir- pour lui- un a#Eme o5 som#rerait sa raison et o5 ilris*ue- sans aller Aus*ue(l)- de perdre le sommeil et la santé morale et p9<si*ue.

,n effet- sans aller Aus*u’) l’o#session- un désé*uili#re mental ou nerveu/ sur"it tr:sfré*uemment c9eJ le médium- apr:s des séances trop lon"ues- trop fati"antes- déprimantes oua"itées. ’est pour*uoi il faut avancer avec prudence- sous la direction et la protection d’ a/nés -si possi#le- c’est ) dire de médiums e/périmentés et rompus au/ e/ercices médiumni*ues-sac9ant se défendre contre les ennemis invisi#le et éventer les pi:"es occultes. 7’il le peut- lemédium dé#utant ne travaillera- surtout dans les commencements- sous la protection d’un

"uérisseur évolué- capa#le de le dé"a"er- en cas d’emprise malfaisante. ,n tout cas- s’il veutmettre dans son Aeu tous les atouts de réussite- il doit avoir soin de c9oisir l’am#iance- del’épurer- par la pri:re et par *uel*ues procédés occultes ;com#ustions d’encens- etc.=

,n outre- il lui faudra .orti.ier sa volonté de !ien et considérer le travail entrepriscomme une partie du service de l’9umanité. 0insi le médium n’offrira- personnellement- aucune

prise au/ ma vaises forces et pourra leur résister victorieusement- avec la certitude d’avoir avec lui la protection des forces bienfaisantes travaillant au #ien des 9ommes par sontruc9ement.

L’o#session- d’ailleurs- d:s l’emprise par un malaise nerveu/ et ps<c9i*ue- et- si lemoindre s<mptBme en apparaEt- le médium doit cesser toute communication pendant un certaintemps- purifier l’am#iance par les procédés ci(dessus indi*ué et s’entourer- ) la reprise des

séances- de toutes les "aranties et précautions énumérées. ,lles sont indispensa#les- surtout*uand il a eu déA) une premi:re alerte.

( La signature des /ommuni/ants 'ous voulons encore attirer l’attention des médiums sur un dan"er moral- cette fois

celui des ; signatures < et de l’identité des communicants. Hrop souvent- les premi:res sontapocr<p9es et la seconde- ine/acte. 7i- en de rares circonstances et lors*u’elle est donnéespontanément- l’identité d’un # ide est réelle − parce *u’il apporte- d’ailleurs- ) l’appui des

preuves tan"i#les − trop souvent- les si"natures données ) l’issue d’un messa"e sont de purefantaisie- surtout s’il s’a"it de messa"e p9ilosop9i*ue ou de portée morale.

Le désincarné évolué n’a cure d’une réclame ou d’une "loriole 9umaine. Plus une âme

s’él:ve dans la 9iérarc9ie des mondes invisi#les- plus elle perd de son Nsoi N inférieur- de sa personnalité é"o ste- Aus*u’) n’6tre #ientBt *u’une parcelle anon<me de l’0me universelle.

0 moins de vouloir accorder une mar*ue d’affection ou donner une preuve tan"i#le deleur survie- les évolués "ardent- en "énéral- l’anon<mat ou ne se rév:lent *ue sous uneappellation s<m#oli*ue. Il ne faut pas attac9er une "rande importance ni une foie trop créduleau/ noms et au/ si"natures. D’ailleurs- ce *ui importe- c’est moins la si"nature d’un messa"e*ue son ensei"nement- moins la forme *ue le fond du messa"e.

7ac9ons aussi- *ue dans #ien des cas- les ,sprits m<stificateurs ne se font pas faute Austement d’a#user de la crédulité du médium et de si"ner des inco9érences ou des inepties denoms cél:#res- ridiculisant ainsi- ) la fois- le médium- l’entité dont ils usurpent l’identité et lesassistants- et − ce *ui est plus "rave − discréditant le spiritisme.

+3



+4



C1a itre IV

0 Conseils et e2er/i/es rati9ues

&( @uel9ues re/ommandationsCn ne saurait asseJ recommander la sin/érité4 la modestie et la ruden/e( uels *ue

soient sa valeur et ses pouvoirs- on ne saura Aamais asseJ le mettre en "arde contre unecrédulité trop "rande ou un suffisance aveu"lante.

Du seul fait *u’il est 9umain- il ne peut concevoir ou voir *u’une partie de la Vérité et ildemeure touAours suAet ) des erreurs d’interprétation. Il ne s’entourera donc Aamais trop de la"arantie d’une réserve prudente et n’affirmera Aamais rien e$ cat+edra .

7urtout- il ne se laissera Aamais aller ) M inventer N. Lors*u’il ne voit ou n’entend plusrien- *u’il ait la lo<auté et la modestie de l’avouer. Hrop souvent- m6me des médiums de #onnefoi se laissent entraEner ) M #roder N @ seule- alors- leur ima"ination intervient. n vrai médiumdoit s’imposer- en principe inviola#le- une discipline ri"ide de la sin/érité .

'ous nous sommes asseJ étendus- au cours de ce recueil- sur la nécessité de l’évolutionmorale et de la pureté de l’am#iance- pour ne pas avoir ) < revenir lon"uement. 'ous dironssimplement *ue le médium doit touAours se souvenir *u’il est un M serviteur N et *ue de sonattitude mentale /onstante dépendent la 9auteur et la valeur des messa"es *u’il recevra.

u’il évite les nom#reuses assem#lées et *u’il n’ou#lie pas de prier avant tout travail.,nfin- *u’il fasse de la méditation un e/ercice ré"ulier et *uotidien- si possi#le.

+( La limite des .or/es nerveuses 'ous terminerons par *uel*ues conseils essentiellement prati*ue ne as aller 3

l’e2tr7me limite des réserves nerveuses( Les médiums − surtout les néop9<tes − ont tendance) a#user de leurs forces- par un e/ercice illimité de leurs facultés. La médiumnité use- ) la fois-les fluides ps<c9i*ues et les cellules céré#rales- comme les forces nerveuses. 0 en a#user- onris*ue- non seulement le désé*uili#re ps<c9i*ue et toutes les consé*uences du surmena"e. Lemédium esttout comme le commun des mortels- soumis au/ lois de l’9<"i:ne @ il ne doit pasles violer ni les mépriser ni les ou#lier- sous peine d’a#outir ) un déla#rement p9<si*ue etnerveu/- lon" ) réparer.

u’il ne force Aamais son talent et *u’il s’arr6te- d:s *u’il se sent M ) plat N ou seulementfati"ué. 0 vouloir escalader trop vite les pentes a#ruptes- on s’essouffle et on retom#e. ne/ercice ré"ulier- mais de courte durée- vaut mieu/ *ue des séances trop prolon"ées etirré"uli:res.

ue le médium dé#utant ne se découra"e pas de ses premiers éc9ecs. e n’est- parfois*u’apr:s de nom#reu/ essais sans résultats- *u’il o#tiendra- enfin- la communication désirée. Ilfaut- en effet- *ue se développe par l’e/ercice- *ue se précise aussi la forme de médiumnité.

0u dé#ut- le médium ne comprendra pas touAours le sens des clic9és ou des auditions.e n’est *ue par une lon"ue prati*ue- des recoupements et de l’e/périence o#servatrice- *u’ilarrivera ) saisir le s<m#ole d’une ima"e ou le sens d’une p9rase- d’autant *ue- pour c9acun-varient ce s<m#ole et ce sens- selon le de"ré d’évolution- de culture aussi- du médium.

uel*uefois- ’est soudainement- *u’apparaEt la médiumnité- et- d:s son apparition- lemédium poss:de la faculté d’interprétation mais ces cas sont rares et proviennent des ac*uis du

passé.ue le médium n’ou#lie pas *ue- comme une faculté intellectuelle ordinaire- sa faculté

ps<c9i*ue est suscepti#le de développement et de perfectionnement par l’e/ercice au m6metitre *ue la mémoire- la volonté- le Au"ement. %ais *u’il sac9e aussi *ue- pour les facultésMsupra(normalesN entre touAours en Aeu l’élément évolution- moralité- spiritualité- et *ue- pluscelles(ci seront élevées- plus facile sera l’e/ercice de la médiumnité et meilleurs en seront lesfruits.

( +! (



Il est des moments o5 le médium se sent M en forme N- o5 il lui sem#le plus faciled’o#tenir la communication avec l’Invisi#le. u’il profite- s’il le peut − c’est()(dire s’il a lecalme et la li#erté − de ces 9eures de "râce. u’il n’ou#lie pas de commencer son recueillement

par la pri:re. Puis- selon la forme de sa médiumnité- *u’il prenne un cra<on et du papier ou leso#Aets *ui- d’9a#itude- facilitent son travail.

Lors*u’il sent M la liaison N avec les # ides - *u’il se neutralise ou se concentre- selon les

cas et la nature de sa médiumnité @ *u’il attende avec calme et patience l’inspiration- la dictée-le clic9é- etc.

uel*uefois- il se sentira enva9i d’une force spéciale- inondé de fluides et o#tiendram6me des manifestations e/térieures ;cra*uements- roulements de meu#les- coups frappés-etc.=. ela lui indi*ue la présence de # ides, d’entités . L’9eure est propice ) la communicationou ) la concentration.

Les occultistes connaissent- d’ailleurs- les 9eures les plus favora#les ) la mise en actiondes forces invisibles - les courants ps<c9i*ues- comme les courants ma"néti*ues- passantré"uli:rement dans l’atmosp9:re- selon un r<t9me précis et déterminé. Le médium déA)développé reconnaEt facilement ces M #ons moments N.

-( "éditation et /on/entration +

Voici- ) titres de simples indications- *uel*ues procédés prati*ues- e/périmentalementéprouvés- *ui favorisent le développement médiumni*ue ;) e/écuter- si possi#le-*uotidiennement=

1 ( Prier- afin d’appeler les #onnes ?orces spirituelles.2 ( ?aire le vide céré#ral- reAeter toute préoccupation matérielle et morale.3 ( oncentrer sa pensée sur un point déterminé ;notions ) ac*uérir ou ) éclaircir-

connaissances ) enric9ir- résultats ) o#tenir- etc.=4 ( 'eutraliser sa propre personnalité- aspirer mentalement les su""estions et les

ra<onnements invisi#les.! ( Lors*u’on sent le courant s’éta#lir- s’e/térioriser compl:tement- si possi#le- et

essa<er d’atteindre les plans s périe rs par l’âme. ,nre"istrer dans le cerveau les notions ainsidécouvertes.

Ne as ou!lier 9ue le !ut re/1er/1é doit tou:ours 7tre altruiste et 1autements iritualiste(

2Le calme- la solitude- l’état de #onne santé sont indispensa#les au succ:s de cette entreprise.

0utant *ue possi#le- la concentration doit se prati*uer loin des repas ;2 9eures environ=- letravail de di"estion "6nant l’opération par la con"estion du cerveau. Le matin- au réveil ou lesoir- avant le sommeil − selon les médiums − sont les 9eures les plus convena#les. ,n "énéral-la concentration est plus aisée- lors*ue les or"anes di"estifs ne sont pas en fonction.++





1 ( la multiplicité et la diversité des impressions e/térieures- *ui trou#lent laméditation dans une société *uelcon*ue @

2 ( la difficulté de l’e/tériorisation compl:te- ) l’état de veille @3 ( le man*ue d’e/ercice en "énéral- des él:ves ) ce suAet.

7ac9ons- cependant- *ue nous ouvons tout a rendre4 tout demander4 toutsavoir4 ar l’Es rit 8 *ue celui(ci poss:de- selon le de"ré de son évolution- des antennes plusou moins su#tiles- *ui le mettent en relation avec les plans de l’Intelli"ence Divine- o5 il peutac*uérir les notions et les connaissances universelles.

+( L’emmagasinement des /onnaissan/esIl est encore une autre source d’instruction elle provient de l’ emmagasinement4

dans le périsprit- de toutes les connaissances ac*uises dans le passé- par le travail- lesrec9erc9es des vies antérieures. ,lles sur"issent alors- alors- souvent spontanément- comme detr:s anciens souvenirs- enfouis dans les couc9es profondes de la mémoire spirituelle.L’intelli"ence- la compré9ension immédiate des faits- *ui apparaissent difficilement e/plica#les

) l’,sprit ordinaire- ne sont pas autre c9ose *ue la résurre/tion de ses a/9uis antérieurs . ,tle "énie- les "randes facultés artisti*ues- la puissance de l’étude ne sont- eu/ aussi- *ue desac*uis du passé.

D’ailleurs- lors*ue ces souvenirs réapparaissent ainsi soudainement et passent- de lamémoire périspritale au souvenir céré#ral- l’intéressé a touAours l’impression du déA) vu- déA)connu- déA) vécu. Il lui sem#le *u’il savait cela depuis lon"temps- depuis touAours

’est donc- en l’9omme une précieuse faculté et- pour lui- un "rand secours- *ue cette possi#ilité pres*ue instantanée de découvrir la connaissance- la notion désirée."al1eureusement4 soit ar ignoran/e4 soit ar indi..éren/e4 la lu art des 1ommes ladédaignent . Ils s’in"énient ) étudier dans les livres- ) ressasser les ensei"nements de leursaEnés- sans essa<er ni de les raAeunir- de les ranimer- de les contrBler et enric9ir par leur apport

personnel- ne se servant Aamais ou pres*ue Aamais de leur précieu/ don d’investi"ation directedans le domaine de la onnaissance.Il faudra apprendre au/ "énérations d’avenir ) utiliser cette divine faculté- par

l’e/ercice *uotidien. ar- pour donner tous ses résultats- cette faculté a #esoin de s’assouplir- par un travail ré"ulier et fré*uent. Dans l’enfance surtout- alors *ue l’enveloppe périspritale estencore toute fraEc9e et tout impré"née de souvenirs des vies antérieures- il serait facile et tr:scurieu/ d’essa<er de retrouver la derni:re e/istence- au moins dans ses "rands traits- par unerétrospection périspritale.

D’ailleurs- il est possi#le ) un médium- apr:s *uel*ue temps d’e/périences et avec un peu d’effort- de retrouver les traces de sa derni:re e/istence- de son dernier état. nerétrospection minutieuse du domaine périsprital- par la vue intérieure- peut lui donner

l’occasion de découvertes tr:s intéressantes- et lui e/pli*uer en partie les particularités de soncaract:re- de son tempérament et certains événements de sa vie actuelle.%ais nous entrons l)- dans le domaine de l’occulte- donc plus spécial- plus particulier.

e *ui est intéressant pour la "rande masse- c’est surtout la possi#ilité d’utiliser- dans sesrec9erc9es actuelles- la faculté merveilleuse de l’,sprit.

Le meilleur procédé est celui *ue nous venons d’indi*uer. D’ailleurs- il a été mille etmille fois e/périmenté avec succ:s. Il peut m6me 6tre emplo<é dans la "uérison des maladies-et pour préparer les événements futurs- dans leurs directions secondaires et relatives- *uidépendent de la volonté 9umaine.

0 force de vouloir- de désirer un événement- d’< penser avec intensité- ténacité-l’,sprit finit par en rec9erc9er les possi#ilités- dans le domaine accessi#le ) l’9omme- et il

apporte ) celui(ci- sous formes d’inspirations- de su""estions- les matériau/ nécessaires ) laconstruction 9umaine désiré.

+8



Il est tant de ri/1esses ine2 lorées dans le domaine s irituel4 tant de uissan/esse/r'tes4 inem lo)ées ar l’1omme4 et4 /e endant4 mise /om l'tement 3 sa dis osition4 3son servi/e4 ar une ,roviden/e généreuse4 9ue si l’1omme savait4 voulait les utiliser4 ilourrait .aire de la terre un éden et4 de sa vie4 une lumi're(

%ais le développement de ses facultés spirituelles dépend touAours de son évolutionmorale - et la plupart des 9ommes sont encore si retardataires sur le sentier *ui monte vers laonnaissance Demeurant coincé sous les épais fluides de la mati:re- l’,sprit ne peut emplo<étoute sa puissance- ni vivre de toute sa vie- ici(#as- l’9omme né"li"eant- la plupart du temps-les ensei"nements spirituels- dont il peut- cependant- attraper *uel*ues #ri#es.

0insi demeure en fric9e- c9eJ la maAorité des 9umains- un domaine immense-merveilleu/- ma"nifi*ue de sciences et de pouvoirs- *ui- s’il était connu et cultivé- em#ellirait etenno#lirait Aus*u’au divin la pauvre e/istence terrestre.

-( Le travail d’a/9uisition dire/teLe mécanisme du travail *ue peut opérer l’,sprit- ) l’état li#re- est fort simple il va

au/ sources m6mes de la onnaissance- enre"istre- par la perception directe de ses multiples etsu#tiles antennes- les ima"es- idées essentielles- *ui s’inscrivent aussitBt sur le périsprit

ette enveloppe forme- entre le cerveau et l’,sprit- une masse fluidi*ue- d’a#ordét9érée et su#tile- puis *ui va s’appaississant- ) mesure de son voisina"e avec le cerveau-

Aus*u’) devenir partie inté"rante de la mati:re céré#rale. ,t c’est cet écran ) dou#le face- entre,sprit et cerveau- *ui sert de miroir récepteur et transmetteur des impressions re>ues par le

périsprit.Du cBté ,sprit- il emma"asine les notions- clic9és- su""estions- puis les ra<onne )

travers l’enveloppe périspritale- o5 elles s’impr:"nent- laissant touAours leur empreinte-reconnaissa#le ) la vision interne. es ra<onnements traverse toute la couc9e fluidi*ue *uiintercepte- mais aussi permet la communication de l’,sprit au cerveau. ,t c’est dans une partie

#ien localisée de cet or"ane *ue s’inscrit l’ima"e re>ue- sous forme de souvenir- traduit ensuiteen idées- par l’intelli"ence.

’est l) *ue réside la difficulté de l’investi"ation directe- car trop souvent le cerveau9umain est enveloppé de fluides trop épais pour laisser passer et transmettre le ra<onnement

périsprital. 0lors- la notion vient s’inscrire dans l’enveloppe périspritale- mais ne traverse pas-ou peu la couc9e suivante de fluides- si #ien *u’il n’en reste *u’un souvenir va"ue- flou.ependant *uele cerveau peut avoir une impression nette- mais fu"itive de l’ima"e

enre"istrée.D’ailleurs- ce mécanisme du travail périsprital s’appli*ue aussi ) la notion des

M r6ves N- ima"es souvent fort Austes des connaissances ac*uises- ou réminiscences soudainesd’ac*uis antérieures- dont l’empreinte demeure dans le périsprit- ou encore vision des clic9és

du futur.

*( Le r7ve et ses origines,endant le sommeil4 l’Es rit4 li!éré4 eut e2 lorer l’astral et < lire les clic9és

fluidi*ues de provenances différentes. es clic9és- formés- soit par les pensées- lesra<onnements- l’activité des désincarnés- soit par les pensées des incarnés- apparaissent )l’,sprit va"a#ond sous forme de ta#leau/- de sc:nes- o5 il Aoue un rBle actif- le plus souvent.M ’est ce *u’on appelle r7ver N.

Le r6ve a donc diverses provenances- dont la principale est l’e/ploration de l’astral- par l’,sprit dé"a"é du corps endormi. Il peut se produire aussi par la rencontre de deu/ ,spritsli#érés par le sommeil ou celle d’un désincarné et d’un incarné. Dans ce cas- il < a un r6ve réel*ui a une si"nification- le plus souvent s<m#oli*ue- ima"ée.

+



F6ver de *uel*u’un- désincarné ou non- c’est avoir pris le contact fluidi*ue avec lui-contact dont le souvenir demeure plus ou moins vivace au réveil- selon *ue le cerveau a plusou moins #ien enre"istré la rencontre. e souvenir n’estle plus souvent- *u’une ima"e- et ilfaut une certaine médiumnité ou l’e/périence renouvelée des r6ves pour en traduire le sense/act.

aD Le r7ve rémonitoire

D’autres r6ves- plus précis- sont rémonitoires( Ils sont prop9éties et annoncent unévénement proc9ain. Dans ce cas- c’est tout simplement une révélation faite ) l’,sprit- dé"a"é

par le sommeil- par des entités invisi#les ou le résultat de la clairvo<ance- faculté *ui s’e/erceli#rement dans le sommeil- comme dans la veille- selon les individus.

es r6ves constituent des avertissements 9u’il ne .aut ni dédaigner4 ni mé riser4 car ils sont tr:s souvent le fait de la sollicitude des "uides- *ui désirent nous mettre en "arde contreun dan"er- une épreuve- ou nous annoncer un événement 9eureu/. Ils s’impli*uent"énéralement la médiumnité.

Hr:s souvent ces révélations sont faites sous .orme de s)m!oles ce n’est pasl’événement lui(m6me *u’on r6ve- mais d’une sc:ne- d’un ta#leau- dont on doit trouver lasi"nification réelle et *ue le médium- e/ercé ) ce "enre de révélations- arrive ) tr:s #ieninterpréter- par la répétition du m6me clic9é- pour les m6mes événements. ela est-"énéralement- tout ) fait individuel @ et le m6me r6ve peut avoir une si"nification différente-selon les r6veurs. D’ailleurs- il a ce caract:re spécial de se répéter- souvent plusieurs fois- et dese continuer entre deu/ arr6ts de sommeil. ’est donc- en somme- tout simplement l’e/erciced’une médiumnité ou de la faculté de la clairvo<ance ) l’état de sommeil.

!D Les réminis/en/es in/ons/ientesLe r6ve peut avoir une troisi:me ori"ine celle des réminis/en/es4 in/ons/ientes4

dans le mental des pensées *ui ont mar*ué leur empreinte- ) notre insu- dans le souvenir- et *uireparaissent li#rement- lors*ue l’,sprit- dé"a"é par le sommeil- ne se trouve plus encom#ré par les préoccupations ordinaires. ’est- d’ailleurs- ce *ui- en tr:s "randes part- constitue- le plussouvent- M le r6ve N. ,t la réapparition de ces pensées fu"aces- *ui ont traversé le cerveau

pendant la veille- sont pres*ue touAours inco9érentes- inconsistantes- et forment un fatras sanssi"nification ni intér6t.

Hout autre est le r6ve d’origine médiumni9ue - *ui- lui- est d’une vérita#le vision declic9és astrau/ et peut m6me entraEner l’âme dans les ré"ions supérieures de l’,sprit- o5 celle(ci peut- en li#erté- recevoir l’ensei"nement des entités - ses a/tres . Il n’est pas rare- en effet-*u’un pro#l:me- *u’une *uestion et m6me une décision ) prendre soit résolue- apr:s une nuitde sommeil- du fait *ue l’,sprit est allé c9erc9er la solution dans les ré"ions mentales ou

spirituelles cette solution- il peut fré*uemment l’enre"istrer dans le cerveau- #ien *ue- souventaussi- le souvenir en demeure flou- va"ue- incompris.M La n it porte conseil N est un dicton vrai et e/act @ et celui *ui est *uel*ue peu

instruit des lois de l’occultisme sais *uel parti l’9omme pourrait tirer de cette .a/ultémagni.i9ue de l’Es rit - dé"a"é par le sommeil- pour son instruction et la direction de sa vie.

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Vie et Evolution des Ames Christin F et Noel C.doc