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16/02/2011 1 Vieillissement cérébral Jean-Jacques Hauw Laboratoire de Neuropathologie Raymond Escourolle Hôpital de la Salpêtrière, UPMC Académie Nationale de Médecine Paris Le vieillissement cérébral: exemple caractéristique de ce qui peut être observé au cours de toute étude sur le vieillissement en raison de très nombreux pièges méthodologiques

Vieillissement cérébral Jean-Jacques Hauw

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Page 1: Vieillissement cérébral Jean-Jacques Hauw

16/02/2011

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Vieillissement cérébralJean-Jacques Hauw

Laboratoire de Neuropathologie Raymond Escourolle

Hôpital de la Salpêtrière,

UPMC

Académie Nationale de MédecineParis

Le vieillissement cérébral: exemple caractéristique de ce qui peut être

observé au cours de toute étude sur le vieillissement en raison de très

nombreux pièges méthodologiques

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24ans

49ans

Mickhail Tal contre Mikhail Botvinnik (Moscou, 1960)

Détérioration intellectuelle ou changement de style cognitif ?

Intelligence fluide/intelligence cristalliséeProcessus holistiques/ Processus analytiques

Modifications au cours du vieillissement

1) Le « vieillissement normal » n’affecte pas de faço n identique les activités, la morphologie et la bioch imie

cérébrales

• d’une même personne• des différentes personnes

2) Comment distinguer le vieillissement normal des maladies fréquentes chez les personnes âgées?

3) Qu’est ce que la normalité?

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Dans tous les cas

Une question clé: définir la normalité :

• d’un individu (analyse longitudinale)?

• ou à l’échelle de la population (analyse transversale)?

Mais aussi…

• Processus continus et discontinus: vieillissement ou maladie fréquente chez la personne âgée? La maladie d’Alzheimer

• Les multiples autres causes d’erreurs, les phénomènes de cohorte, la multipathologie

• Les raisons d’espérer: la plasticité, les cellules souches

• Les pistes biologiques pour la prévention et le traitement

• Les Centres de Ressources Biologiques, une nécessité pour la recherche

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Les principales lésions cérébrales du vieillissement

• Dégénérescences neurofibrillaires

• Plaques séniles

• Perte neuronale et synaptique

• + Lésions vasculaires

• Artères de calibre élevé: athérosclérose

• Microcirculation artérielle: artériolosclérose

La dégénérescence neurofibrillaire

Neurone

Dégénérescence neurofibrillaire

Phosphorylation anormale (kinases et phosphatases)

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Rouge Congo

Anti-protéine tau

Anti-peptide Abêta

La plaque sénile

CO

OH

NH

2

Peptide Aββββ

CH

O

CH

O

Sécrétases

Protéine précurseur du peptide A β

Mem

brane

Espace extracellulaireEspace intracellulaire

Domainede Kunitz

β α γ

Le peptide Aß (“amyloïde)

Filamentsβ plissés (amyloïdes)

Aβ soluble (40+42) Aβ insolubleAβ 42

Agrégats oligomériques

toxiques

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Tau anormalement phosphorylée puis Aß ou inversement?

Anti-peptide Aß

Anti-protéine tau

La topographie des lésions est sélective

Aires associatives plurimodales

Aires primaires

Aires limbiques

Aires associativesunimodales

Classification des aires corticales (Mesulam)

La protéine tau anormalement phosphorylée apparaît dans le cortex temporal interne, puis

gagne les aires limbiques et associatives pluri- puis unimodales; elle épargne

longtemps les aires primaires

De multiples systèmes de

neurotransmetteurs ( acétyl-choline ,

noradrénaline, sérotonine, somatostatine…) peuvent être affectés

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Date d’apparition des lésions

• Où est le seuil pathologique?

Prévalence dans la population générale

Pathologietau

PathologieAß

Anti-protéine tau

Anti-peptide A bêta

Démences

Le poids des démences

En France, près d’une personne sur trois est démente après 90 ans

Prévalence des démences

en France: 850 000

Prévisions :

1 270 000 en 2020

(JF Dartigues;

chiffres de 2005)

0

5

10

15

20

25

30

35

40

60-64 65-69 70-74 75-79 80-84 85-89 >90

Age

Pré

vale

nce

[%]

OMS, 2001

Suisse

CEE

France

Australie

Japon

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Quelques vérités (?) sur le vieillissement cérébral et la maladie d’Alzheimer

• Lorsqu’une personne âgée perd la tête (“démence”), elle est atteinte d’une maladie d’Alzheimer

• Le mécanisme de cette maladie est bien connu: le vieillissement du cerveau s’accompagne d’une perte de neurones non remplacés

• Il est facile de la reconnaître grâce aux méthodes diagnostiques actuelles

• les modèles modernes, évitant les études chez l’homme, vont permettre d’obtenir la guérison des malades.

Oui Non Je ne sais pas C ’est plus compliqué

Démence

(Critères diagnostiques du DSMIVR)

Démence d’Alzheimer =

Maladie d’Alzheimer(nombreuses dégénérescences neurofibrillaires:

protéine tau anormale

+ nombreuses plaques séniles: accumulation de peptide Abêta )

+

Clinique

Neuropathologie

+

Critères de démence*Déficits cognitifs acquis durables multiples :•Altération de la mémoire

+ au moins •aphasie ou apraxie ou agnosie ou•perturbation des fonctions exécutives(capacité d’abstraction,de planifier, initier, organiser dans le temps, contrôler et arrêter un comportement complexe)

• suffisants pour perturber la vie sociale

* DSMIV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, trad. JP Guelfi)

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Les principaux pièges diagnostiquescliniques

1) Affirmer la démence (DSM°IVR, CIM-10°°)

• Déficit mnésique bénin lié à l’age

• Mild Cognitive Impairment MCI ( malin?)

• Confusion mentale

• Dépression intellectuelle

°Manuel diagnostique et statistique des troubles me ntaux de l’Association américaine de Psychiatrie

°°Classification International de maladies de l’OMS

Les principaux pièges diagnostiquescliniques

2) Affirmer la cause de la démence

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Principales causes des démences

• Dégénératives

– Alzheimer (et trisomie 21)

– Parkinson et autres démences avec corps de Lewy

– PSP, atrophie cortico-basale et autres taupathies

– SLA, Huntington…

• Vasculaires

• Infectieuses (PG, SIDA, Prions…)

• Alcooliques, traumatiques…

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Vieillissement normal ou pathologique?

• Les lésions de la maladie d’Alzheimer sont les mêmes que celles du « vieillissement normal »

• Elles se développent selon un système topographique hiérarchique et, lorsqu’un seuil topographique et quantitatif est atteint, l’état intellectuel est affecté

• Lorsque celui-ci est très altéré, une démence apparaît (« démence de type Alzheimer »)

Densité des lésions

Tau et Aβ

Age

1401008040

Seuil de la démence

Facteurs de risquegénétiques et

d’environnement

Vieillissement

Quels peuvent être les rapports entre vieillissemen t cérébral « normal » et maladie d’Alzheimer?

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Le diagnostic clinique de la maladie d’Alzheimer est-il toujours exact?

Etude de cohorte

• La valeur prédictive du diagnostic clinique de

maladie d'Alzheimer est de81% après autopsie et

tombe à44% quand seuls sont comptés les cas

purs de la maladie - où aucune lésion vasculaire

ou de maladie de Parkinson n'est associée

• Bowler J et al. J Neurol Neurosurg Psychiatry, 1998: 64, 18-24.

Etude de 122 patients autopsiés dans une cohorte suivie à London (Ontario)

par l’équipe de V. Hadjinski

Lésions d’Alzheimer Vasculaires

Déments 64 % 46 %

Non déments 33 % 33 %

* Pathological correlates of late-onset dementia in a multicentre, community-based population in

England and Wales

Neuropathology Group study of the Medical Research Council Cognitive Function and Aged study (MRC) The Lancet, 357:169-175, 2001

Le diagnostic clinique de la maladie d’Alzheimer est-il toujours exact?

Etude de population

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Un autre exemple d’erreur

Au cours du vieillissement,nous savons que le poids du cerveau baisse

Cela signifie certainement que le nombre des neurones diminue

Attention à l’erreur de cohorte

• leurs habitudes comportementales, alimentaires…

Des personnes nées à des périodes différentes ne peuvent être comparées sans précautions car elles diffèrent par :

• leur environnement socio-culturel,

• leurs caractéristiques biologiques

Ex : l’augmentation séculaire du poids du cerveau

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De 1860 à 1940, le poids moyen du cerveau a augmenté de plus de 60 g

Comparer le poids de cerveaux de personnes de 20 et 80 ans, c’est comparer des cerveaux de personnes,

nées à des périodes différenteset donc commettre une erreur de cohorte

La baisse de poids du cerveau a été surestimée.Elle commence vers 50 ans (2% tous les 10 ans)

HommesFemmes

Perte de 10 % au cours de la vie= 85 000 neurones /jVariance due au sexe = 21.0 % du totalVariance due à l’âge = 2.4 % du total

Pakkenberg & Gundersen, J Comp Neurol 1997; 384:312-320

??

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Combien perdons nous de neurones par jour?

Personne ne le sait, mais les chiffres publiés sont certainement surestimés

La perte neuronale

• Certaine dans les régions les plus affectées (hippocampe, régions

corticales associatives…) au cours de la maladie d’Alzheimer

• Très liée à la dégénérescence neuro-fibrillaire

• Mécanisme discuté (apoptose, cascade mitochondriale et stress

oxydant, ré-entrée de neurones post-mitotiques en cycle cellulaire: MAP

kinases c-Jun N-terminales …)

• Sauf dans quelques noyaux bien limités ( ex: substa ntia nigra)

importance et existence même discutées dans la majorité des régions

au cours du vieillissement °

• °Ma et al Unbiased morphometrical measurements show loss of pigmented nigral neurones with ageing. Neuropathol Appl Neurobiol. 1999 Oct;25(5):394-9

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Et la perte synaptique?

• Diminution de leur densité

• Mais la surface d’apposition des synapses est inchangée alors que leur nombre diminue (plasticité neuronale)

• La corrélation avec le déficit cognitif est moindre que celle des DNF

Les espoirs diagnostiques

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Les marqueurs diagnostiques biologiques

• Tau et Aβ 40 et 42 dans le LCR1

• Etude protéomique sérique par Spectrométrie de masse: 3 pics dicriminants dans deux études2,3

• 1 Wallin AK, CSF biomarkers predict a more malignant outcome in Alzheimer disease.Neurology. 2010 74:1531-7

• 2 German DC Serum biomarkers for Alzheimer's disease: proteomic discovery Biomed Pharmacother. 2007 61:383-9.

• 3 Hye A Proteome-based plasma biomarkers for Alzheimer's disease. Brain. 2006 129:3042-50

• Biomarkers for Alzheimer's disease. The research advances incrementally, but clinical use is still years away.Harv Ment Health Lett. 2010 Nov;27(5):1-3.

Les marqueurs diagnostiques d’imagerie

• Scanner

• IRM

• Les marqueurs du futur– Tractographie

– Pit Compound (charge

en Aβ)

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Mais…

La multipathologie ex: les lésions vasculaires

• Artères: Athérosclérose

– Liée à l’HTA et aux autres facteurs de risque vasculaire

• Microcirculation artérielle :

– Liée à l’HTA sévère: lipohyalinose de Fisher

– Liée à l’HTA, au diabète, au seul vieillissement (?): hyalinosclérose

– Spécifique: angiopathie amyloïde (Aβ)

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Angiopathie amyloïde (Ab)

Lésions vasculaires de l’HTA, du diabète…Artériolosclérose

100 µM

100 µM

A

B

Hyalinosclérose

Lipohyalinose

Proportion de la variation du MMS (standardisée en %) expliquée par:

Non significatifs: Volume de l’infarctus des aires primaires et unimodales et des noyaux grisSévérité de la hyalinosclérose, de l’état criblé et de la sclérose hippocampique, âge et volume total des infarctus

Angiopathie amyloïde

Plaques et DNF Volume des infarctus stratégiques des aires limbiques et hétéromodales de

Mesulam (en général > 50cm3) et lésions de la substance blanche)

47%

Epaisseur de la paroi des petites artères

6%

34.5%

10%

p < .05

6%

Zekry et al, 2004

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Des raisons d’espérer

• On peut vivre très vieux sans démence

• La plasticité du cerveau persiste très

longtemps

• Les espoirs d’ un traitement efficace se

multiplient

La maladie d’Alzheimer est-elle inéluctable?

L’exemple des centenaires

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Vieillissement cérébral et maladie d’Alzheimer:

Mort neuronale et plasticité

Et les cellules souches?

SJ Buell, PD ColemanBrain Res. 1981;214:23-41

Cellules souches

• Persistance chez l’adulte

• Prouvée chez l’homme

• Intervient dans les processus

pathologiques (réorganisation

anormale de l’hippocampe

au cours de l’épilepsie)

• Réduction au cours

du vieillissement

Lowell MA et al Neurobiol aging. 2006:27:909-917 Isolation of neural precursor cells from Alzheimer's disease and aged cpntrol post-mortem brainGalvan V, Jin K Neurogenesis in the aging brain.Clin Interv Aging. 2007;2:605-10

Neurogénèse cérébrale

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Les traitements présents

et futurs

Anti-cholinestérase

Anti-excitotoxicitéGlutamate (?)

Traitements actuels

Déficit enneurotransmetteurs

variés(acétyl-choline…)

Dégénérescence,perte synaptique et mort neuronale

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Anti-Inflammatoires

Non StéroïdiensFacteursinflammatoires

Traitements issus d’études épidémiologiques descriptives(pistes pour la prévention)

Facteurslipidiques

Statines

Facteurs vasculaires

Antihypertenseurs

TraitementhormonalsubstitutifOestrogènes

Consommation de poissons, de fruits,Activité physique et mentale,

Loisirs

?Anti-oxydants

Stress oxydant

Dégénérescence,perte synaptique et mort neuronale

Approches basées sur de nouvelles stratégies

Inhibiteurs de kinasesActivateurs de phosphatases

Inhibiteurs d’agrégation

Inhibiteurs de la β sécrétaseou de la γγγγ sécrétase

Stimulateurs de l’ αααα sécrétase

Immunothérapie active(adjuvants ; fragments d’A ββββ)

ou passiveInhibiteurs d’agrégation

Tauhyperphosphorylée

CO

OH

NH

2

Sécrétasesβ α γ

APP

Dégénérescence,perte synaptique et mort neuronale

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Espoirs à long terme…

Dégénérescence,perte synaptique et mort neuronale

Nerve Growth FactorBrain-derived-neurotrophic factor

Basic fibroblast growth factor

Persistance de laplasticité

Induction de ladifférenciation neuronale

(Cérébrolysine®,Allopregnanolone…)

Cellules souches

Les modèles de recherche

• Vieux animaux

• Souris transgéniques

• Drosophile, cultures cellulaires….

Utiles pour répondre à des questions précises, mais personne n’est parfait!

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Quelques vérités (?) sur la maladie d’Alzheimer• Lorsqu’une personne âgée perd la tête (“démence”), el le est atteinte d’une maladie d’Alzheimer

• Le mécanisme de cette maladie est bien connu: le vieillissement du cerveau s’accompagne d’une perte de neurones non remplacés

• Il est facile de la reconnaître grâce aux méthodes diagnostiques actuelles

les modèles modernes de recherche, évitent les études chez l’homme,

Non

C ’est plus compliqué

Pas toujours

Non

Je l’espèreet vont conduire à la guérison

Quelques conclusions:au cours du vieillissement:

• Une perte neuronale très modérée, variable selon les régions, se produit.

• La variation du nombre de neurones est plus grande entre les individus et les sexes qu’entre le s âges.

• Les neurones restent plastiques mais la plasticité se réduit

• La pathologie de type Alzheimer (souvent sans démence) est constante.

• Les pièges méthodologiques sont nombreux!

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N Autopsies par an (Labo de Neuropathologie La Salpêtrière)

0

40

80

120

160

200

1985 1990 1995 2000

Lois de Bioéthique

2005

Les Centres de RessourcesBiologiques

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PrélèvementDiagnostic

Laboratoire

Donneur (patient)Soin

ultérieurPrélèvement

Centre de ressources biologiques(« banque de tissus »)

à visée sanitaire ex: tumorothèque

Assurance qualité(sécurité, valeur pour le diagnostic

ultérieur, conditionnement des prélèvements, stockage)

Gestion informatique des données

Laboratoire

Diagnostic

Recherche

Equipes de recherche

Centre de ressources biologiques(« banque de tissus »)à visée de recherche

Assurance qualité(confirmation diagnostique, sécurité,

valeur pour le diagnostic, conditionnement des prélèvements,

stockage) Gestion informatique des données

Anonymisation

Donneur (patient,personne décédée ,

contrôle )

Prélèvement

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• Le don du cerveau pour la recherche

(personnes malades et personnes normales de contrôle)est indispensable à la progression des recherches sur les

démences

France Parkinson, France Alzheimer, l’ARSEP, CSC… se sont unies pour construire et faire fonctionner un Centre de Ressources biologiques national

• Contact: Mme Marie-Claire Artaud 0679808797

UPMC Sorbonne-Universités, CRicm, Inserm UMRS 975, CNRS UMR 7225Maladie d’Alzheimer/Maladies à PrionsCharles Duyckaerts Stéphane HaïkVéronique SazdovitchBenoît Delatour Baptiste FaucheuxNicolas Privat

Laboratoire de Neuropathologie Raymond Escourolle

Hôpital de La Salpêtrière/ UPMC

Danielle SeilheanKarima MokhtariOdile Dubourg