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PROPOSITIONS DE RESIDENCES D’ARTISTES ANNEE 2017-2018 Schéma départemental des enseignements et des pratiques artistiques en amateur

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PROPOSITIONS DE RESIDENCES D’ARTISTES

ANNEE 2017-2018Schéma départemental des enseignements et

des pratiques artistiques en amateur

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SOMMAIRE

1. Rappel de la philosophie des résidences et des critères de recevabilité P 3

2. Les résidences par thématiques P 5

Musique P 6

- Sto Ko Wé P 7

- Surboum Torride P 12

Danse P 17

Alban Richard P 18

Théâtre P 22

Thomas Quillardet P 23

Arts du cirque P 27

Victoria Martinez P 28

3. Calendrier et contacts P 32

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Établi en lien avec les structures ressources du territoire (le FAR Agence musicale régionale, le Trident Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin, le Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie et la Plateforme 2 pôles cirque en Normandie – La Brèche), ce listing est fourni à titre indicatif, comme autant de pistes de réflexions pour la construction de projets de résidences toutes disciplines et esthétiques confondues pour l’année 2017-2018.

N’hésitez pas à consulter les sites internet indiqués pour compléter les informations, et à entrer directement en contact avec les artistes via les adresses mail communiquées.

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PHILOSOPHIE DES RESIDENCES ET

CRITERES DE RECEVABILITE

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UNE RESIDENCE D’ARTISTES : POUR QUOI FAIRE ? VERS QUELLE FINALITE ?

La mission première des établissements d’enseignement artistique est de former des amateurs, développer le plaisir du jeu, le plaisir de la rencontre avec l’autre, avec la perspective, à terme, qu’ils s’engagent peut-être dans un des nombreux métiers relevant de domaines artistiques. Permettre la rencontre et l’échange des élèves de ces établissements, tout au long de leur parcours, avec des artistes professionnels, s’inscrit donc bien dans cette mission. L’accueil d’artistes en résidence amène la pratique artistique au cœur des activités et de la vie de l’établissement. L’élève acquiert ainsi une compréhension globale du milieu dans lequel l’artiste évolue en le côtoyant sur une base régulière. Suivre la démarche de création d’un artiste permet à l’élève de se nourrir, d’élargir son champ de compétences. Il peut se projeter, se construire en tant qu’« artiste » autonome, complet et polyvalent, et, qui sait, s’imaginer en bout de chaîne d’apprentissage dans un futur plus ou moins proche, comme « pratiquant artistique » amateur éclairé ou professionnel. Sa motivation s’en trouve alors renforcée, ainsi que son implication, pour une pratique artistique en dehors des enjeux d’évaluation.

Une résidence doit donc permettre la rencontre des élèves, de l’équipe enseignante d’un établissement artistique avec la démarche propre de l’artiste, les processus créatifs qui l’animent, son univers. L’artiste doit être en capacité de transmettre sa démarche, son positionnement. C’est bien là le but et l’enjeu même de la résidence, qui ne peut se concevoir comme une simple master class. Ainsi, les résidences, qui se déroulent au sein des établissements d’enseignement artistique, sont bien entendu des résidences artistiques mais aussi pédagogiques, qui, sans se substituer aux objectifs de formation inscrits au projet d’établissement, viennent les compléter, les enrichir.

LES CRITERES DE RECEVABILITE SPECIFIQUES AUX RESIDENCES D’ARTISTES

- La résidence doit avoir lieu entre septembre et juin ; - La résidence peut concerner tous les champs de la création artistique

contemporaine et les approches pluridisciplinaires ; - Possibilité de résidences partagées entre plusieurs établissements

d’enseignements artistiques d’un même territoire ; - Durée minimale de 15 jours (résidence accueillie par un seul établissement

d’enseignement artistique) à 3 semaines (résidence partagée) ; - Choix de(s) l’artiste(s) à la libre initiative de l’établissement ou sur proposition du

Conseil départemental (listing d’artistes fourni, établi en lien avec les structures ressources du territoire);

- Résidences organisées autour de plusieurs temps forts: ateliers de pratiques artistiques, pratiques collectives liées à la création, moments de visibilité du travail, restitution publique finale ;

- La résidence devra être soutenue financièrement par la collectivité locale (commune ou communauté de communes/d’agglo) : valorisation, mise à disposition de locaux au minimum, participation sur l’hébergement et les repas des artistes, etc. ;

- Les habitants peuvent être associés au temps de résidence, notamment via l’accueil partagé de(s) l’artiste(s) (hébergement et repas).

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LES RESIDENCES PAR

THEMATIQUES

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1. MUSIQUE

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Sto Ko Wé *Appel à la fraternité des peuples

Présentation et parcours artistique

Le spectacle Sto Ko Wé

Sto Ko Wé est un concert étonnant, unique. Qui invite à oublier les idées préconçues. Tambours, guitares, basses, percussions, silence, ombre, lumière, espoir, mots inventés, langage d’étoiles… Rythmes, couleurs, déchirures, guerres intérieures, prières silencieuses… L’artiste L’Acantah livre son chant. Sa voix communique de cœur à chœur… En « pas d’langue », des fragments d’univers écrits par Nicolas Ragu, ciselés d’émotions ancestrales, interrogeant notre humanité sur le sens de l’altérité. Il n’y a rien à comprendre, il y a tout à ressentir…

Spécificités du spectacle

Sto Ko Wé est une invitation au voyage en air de Pas d’Langue. Concert mis en scène pour tenter d’approcher les sources du langage où l’intention prime encore sur l’expression. Ballade entre les frontières, lorsque la voix jaillit des profondeurs de l’être et court sur la peau des sensations. Précisément écrits, les mots inventés tendent leur écran au synopsis de la chanson. Comme à l’écoute d’une langue inconnue, on se laissera porter par la voix, le rythme, les notes chargées des interprétations de ses créateurs pour recevoir nos propres images émotionnelles.

Les artistes du projet

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Cédric Vincent : batterie, percussions

Cédric Vincent est avant tout un amoureux de la musique au sens large. Il l’aborde à ses débuts par le jazz, puis le latin, le blues, le rock, pour enfin croiser toutes les influences qu’il rencontre. Le théâtre, l’électro, la danse, l’improvisation et la musique intimiste sont également son terrain de jeu. Ce bouillon fait de lui un musicien ouvert, généraux, curieux et inventif.Il a joué au sein de formations telles que « La Familia » avec laquelle il fit plus de 400 concerts et plateaux télé en Europe et dans les plus grands festivals, ainsi qu’en sideman aux côtés de nombreux artistes (Sylvain Bœuf, Steve Potts, Sarah Murcia, Airelle Besson, Pierre Perchaud, etc). Il enseigne au Conservatoire de Saint-Etienne-du-Rouvray et à l’école de musique de Louviers.

Clément Bernard : guitare

Né le 2 mars 1985 à Rouen, Clément Bernard commence la musique par la guitare en autodidacte à l’âge de 14 ans. Pour approfondir ses connaissances, il intègre le conservatoire de Val de Reuil puis connait la pratique collective sur un répertoire grunge/rock. Par ce biais il pratique le chant, la guitare et la batterie. En 2003, il étudie la théorie et l’harmonie avec Derek Sébastien mais aussi le blues avec Laurent Colombani et rejoint la classe de jazz fusion avec Mathias Desmier à l’école ATLA (Paris). Puis en 2006, il passe par le Conservatoire de Grand-Couronne où il obtient un DEM (Diplôme d’Études Musicales).

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L’Acantah : voix, tambour

Natacha Jouët, dite L’Acantah, est une artiste autodidacte et plurielle qui puise ses racines profondes dans la voix et l’exploration des possibilités vocales.

Elle découvre et s’initie au jazz vocal et aux musiques sud-américaines à l’Ecole Arpej (Paris), commence sa vie professionnelle sur les rythmes sud-américains et se passionne pour les musiques du monde (tziganes, traditionnelles, musique indienne Druphad…). Alors qu’elle joue dans plusieurs combo de salsa, elle intègre le groupe progressif SETNA et prête sa voix pour l’enregistrement de l’album Cycle I de SETNA (Label Soleil Zeuhl 2007).

En 2007, elle intègre la compagnie de théâtre Le Chariot à Rouen. Elle commence alors un travail de recherche et de composition en tant que chanteuse aux côtés du metteur en scène, auteur et comédien Nicolas Ragu. Ils explorent ensemble les voies du chant intentionnel, le chant du corps, l’expression première précédant le sens et le verbe. C’est au Théâtre de L’Écharde, lieu de programmation Jeune Public à Rouen, qu’elle crée sa première production avec « Ilda et Dali », spectacle musical à l’adresse des petits et grands mettant en scène un aspect de l’holocauste à l’égard des tziganes et du handicap. En 2009, premier seul en scène « Œdipe toute seule », oratorio orchestré entre texte dit et parties chantées à la manière d’un chœur antique sur le texte extrait des « Cendres d’Antigone » de Nicolas Ragu.

L’éclectisme de son parcours commence à créer un sillon de plus en plus cohérent, ouvrant la voie à l’émergence du Pas d’langue, ensemble de paroles écrites avec des mots imaginaires pour chanter l’intention émotionnelle. En 2014, construction du projet Sto Ko Wé, ambitieux projet engageant les formes du langage.

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En parallèle, il intègre plusieurs formations dont « Fonkyclak » (funk) et « Rockers disciples » (reggae) et se produit dans les bars à concert et salles de Seine et Eure (Bateau ivre, Saxo, Techrockzen, Le p’tit bain…) et dans les festivals de reggae/rock (Garance, Bout 40, Caméléons…). C’est à partir de 2010 qu’il enchaîne les dates et joue aux côtés de l’orchestre « Andrews » dans de nombreuses soirées dansantes ainsi que « West Side Country » en tant que chanteur et se produit lors de festivals (Gragnague, Rock’n’roll country). Il poursuit par ailleurs sa pratique de la guitare dans différents groupes de la région.Passionné par la pédagogie, il enseigne la guitare et la pratique collective au sein de plusieurs établissements d’enseignement artistique.

Nicolas Ragu : scénographie et mise en scène

Prix Claude Santelli 2012 par La Commission Théâtre de la SACD.Comédien, écriveur, curieux. Depuis la création de la compagnie Le Chariot en 1994, il voyage avec un petit théâtre itinérant. Il écrit et joue en solo : « Caisse A Dire », « L’Écritoire », » L’Encre Y Est » (jeune public) ; « Le Testament De L’Oncle Alfred » (solo), « Finalement, j’étais mieux tout seul » (solo féroce), « Le Jour de la dernière Goutte ou Mônsieur Pipi »*.Il écrit et joue en duo : « Meilleurs Vœux » (rencontre absurde), « Le Souffleur De Bulles »**, (rencontre improbable).Il écrit et met en scène : « Matricule Articule », « Au cœur de l’Arbre », « Cendres d’Antigone ».Met en scène : « Le Mardi à Monoprix » d’Emmanuel Darley, « Ilda et Dali » de Natacha Jouët, « L’Ensommeilleuse » de Natacha Jouët*Éditions Gros Textes **Edition Le Veilleur De Proue

Joue le comédien chez les autres : compagnie Métro Mouvance, théâtre de l’Écharde, compagnie Clepsydre. Apparaît parfois au cinéma et écrit d’autres textes à ne pas jouer … Anime des ateliers d’écriture, auprès de classes de primaires, de collèges, de lycées, de détenus au centre de détention de Val de Reuil, de cadres supérieurs. Enseigne le théâtre, auprès d’adolescents, de personnes en situations de handicap, de cadres responsables de formation professionnelle. Chaque année est l’occasion d’une création dont il écrit le texte en fonction des improvisations très dirigées de ses élèves. Il emmène ainsi chacun dans des directions de jeu à explorer.

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Quelques pistes de contenu pour le travail en résidence 

AXE ARTISTIQUE DE LA RESIDENCE

- Travail d’arrangement et de composition du répertoire du spectacle Sto Ko Wé ; - Passer d’une identité « occidentale » à une identité plus « musique du monde » ; - Se réapproprier l’origine instrumentale et vocale (tribal, transe, évolution du langage et de ses intentions) ; - Mise en espace et présence scénique.

PROPOSITIONS PEDAGOGIQUES

1/ Participants en tant qu’auditeurOuvert à tout cours de formation musicale, aux élèves des écoles primaires. Assister aux répétitions/au spectacle puis échanger sur l’identité musicale, les choix opérés, la technique de répétition, etc. : comment nous sommes partis d’une intention pour la mettre en forme musicalement à partir d’un codage et d’un bagage musical acquis de parcours personnels différents (cursus conservatoire, autodidacte, rencontres, expériences scéniques, etc.).

2/ Participants en tant que praticiens (élèves et professeurs de l’école ou du conservatoire)Ceci est une pratique transversale, donc ouverte à toutes les disciplines sans exception de l’établissement accueillant.

- Explorer vocalement des intentions, des émotions (langages inventés) : partir d’une improvisation guidée par l’intention pour arriver à une création plus construite ;

- Déverrouiller les tensions corporelles et réunifier les énergies pour induire une production vocale ;

- Création / arrangement : participation vocale des élèves à une/des créations du spectacle ;

- Développer des procédés de composition : partir d’une intention, un ressenti, un engagement pour créer/composer/improviser ;

- Improviser collectivement par l’utilisation du Soundpainting ; - Faire de la musique à plusieurs : partager une idée musicale et l’appliquer

à sa propre pratique ; - Sensibiliser les musiciens à leur présence sur scène : travail de direction

d’intention avec metteur en scène (langage d’intention) ; - Aborder d’autres codages que ceux pratiqués par les élèves ; - Travail autour du langage d’intention et du concept du PAS D’LANGUE, axe

majeur du spectacle.

INTERVENTIONS POSSIBLES

L’Acantah / Natacha Jouët : chantLibération de la voix et technique vocaleClasse de chant, chorale, classe de formation musicale, jardin musical, personnes en situation de handicap

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Cédric Vincent : percussion/batterie et Clément Bernard : guitare classique et amplifiéeAxe improvisation dirigéeClasses de musique actuelles et jazz, pratiques collectives d’orchestre et toutes disciplines de l’établissement

Nicolas Ragu : metteur en scène, comédien, auteur des chansons de Sto Ko Wé –Travail scénique, écoute, présence, concentration, notion de fil conducteur. Tout public.

MODALITES DE REALISATION DU PROJET PEDAGOGIQUE

La flexibilité du projet permet et a pour but de s’intégrer au projet d’établissement du Conservatoire ou de l’école de musique.

Possibilités : - d’organiser des ateliers thématiques avec des participants différents à chaque rencontre ; - de faire plusieurs ateliers avec les mêmes participants.

Ceci est à définir avec l’équipe pédagogique accueillante.

Pour en savoir plus : www.stokowe.comClip officiel : https://www.youtube.com/watch?v=jRoupKif2NYExtrait Trianon : https://www.youtube.com/watch?v=wcK5QuRlCOw

Prochaines dates de concerts : 13 mai 2017 : Le Batolune – Honfleur (14)21 mai 2017 : Le Brok Café – Cérences (50)28 mai 2017 : Festival Les Herbes folles – Fécamp (76)

Contact : Natacha Jouët : 06 67 53 38 38 - [email protected]

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Surboum torride *

Présentation et parcours artistique

L'ambiance :Surboum torride, c'est une boum décatie.Ces trois-là pourraient venir d'un japon des années 60 ou d'un motel finlandais. Ils sont à côté, sur le bord.C'est une histoire d’amour à tout bout de champ. Une histoire de désir, de besoin de s'aimer à tout va.Lui compose la musique et joue de ses lumières et de son orgue. Il compose pour la danse contemporaine depuis 20 ans.Samuel pose ses souffles sax préhistoriques ou slow à mesure que la boum avance inexorablement.Elle écrit et chante. Ses textes grincent comme l'amour. Ils cognent et ouvrent le cœur.À découvrir pour continuer de se sentir vivant.

La musique : un orgue "rodéo 61" typé, des boucles lancées en direct, un saxophone baryton, une voix. Des textes en français, des mélodies qui restent dans la tête et donnent envie de danser.L'esthétique : Très colorée, année 60, joie, amour," Love on the Beach" et du clown sensible qui jaillit.

Elodie Huet : chant et texte.Nicolas Girault : musique et scénographie.Invité de Luxe: Samuel Frin.Surboum Torride joue ses compositions originales dans le spectacle « Le Bal ».

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Les artistes du projet :

Nicolas Girault : musiques, orgue et scénographie

Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen, Nicolas œuvre dans tous les domaines et disciplines artistiques. Créateur de musique originale et de bande son pour la danse (Cie ITRA, Jacky Auvray, Cie La Ventura), le théâtre (Théâtre du Signe, Théâtre de la Rampe, Comédie de Caen- CDN de Normandie) ou encore la vidéo.Il réalise également des vidéos pour le spectacle vivant (Cie Comme sur des roulettes, Voyelles, Cie Damuthée). Son travail se porte également sur la scénographie, la lumière (Les Arts Sensibles) ou encore le décor pour le cinéma, notamment pour les films d'Abel et Gordon Bruno Romy et Philippe Van Walle.Nicolas est le réalisateur de tous les clips du groupe Cheval Vapeur.

Dans Surboum Torride, Nicolas compose la musique, assure la scénographie et joue d'un orgue "rodéo 61" en simultané avec des commande de lumières rétro. Il compose avec Cécile Bergès la plupart des clips de Surboum Torride.

Elodie Huet : textes, voix et chant

Comédienne et chanteuse, Elodie se forme au théâtre à l'Actea (formation professionnelle du comédien à Caen). Pendant 4 ans elle travaille divers courants d’art dramatique (Stanislavski, Grotowski, Thomas Richards, travail du clown sensible...). Elle accorde une grande importance à la recherche autour de la voix et complète sa formation avec des cours de chant lyrique au conservatoire de Caen, tout en multipliant les expériences liées à la voix parlée : essai pour radio, voix off, chorale expérimentale, lecture musicale avec Samuel Frin.En 2010, elle crée sa propre compagnie de théâtre, “Les Fées Manivelles”, axée sur le jeune public. C’est en 2011 qu’elle crée son premier groupe de musique “Alfred is back”. Mais Elodie veut écrire en français et c’est avec “Cheval Vapeur” qu’elle affirme un univers solaire et déjanté empreint de collages dadaïstes.

Avec Surboum Torride, Elodie mêle ligne mélodique et chansons d'amour, le but premier étant de faire danser les gens, tout en restant pince sans rire et poétique. Son clown sensible lui sert et Surboum Torride, c'est le doux mélange d'une boum classe qui peut à tout moment déraper. C'est là toute la jouissance de ce groupe. Poser une ambiance assumée à la "Sonny "de Bouli Lanners ou Murakami. C'est beau et par moment ça grince juste ce qu'il faut.A la voix, Elodie a eu pour précieuses alliées Pascaline Herveet des Elles et Marie Paule Bonnemason avec qui elle a établi un vrai travail de recherche et une technique de détente vocale.

Samuel Frin : saxophone baryton et clarinette

Issu du jazz et de l'improvisation, Samuel a très vite trouvé sa place dans l'univers de Surboum Torride où il apporte une note comique et décalée tout en assurant une parfaite maitrise de son instrument. Il entre au Conservatoire de Caen en 1990 et débute le saxophone avec Emmanuel Héraud. À partir de 1996, il s'initie au jazz et à l'improvisation auprès de Matial Pardo et Richard Foy. En 1998, il décide de monter avec deux camarades le groupe "Les Yeux de la tête" dont le

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répertoire est dans un premier temps consacré à Zappa. Le trio évolue d'années en années, la musique se fait plus agressive, plus pesante. Le groupe change de nom en 2013 et devient "Mosca Violenta". Il existe toujours aujourd'hui, après 6 albums et plus de 300 concerts en Europe.

Parallèlement aux "Yeux de la tête", Samuel démarre l'aventure Rat'Sveltes en 1997. Ce groupe de skarock fusionné est actif pendant plus de dix ans partout en France et en Belgique (environ 300 concerts), et autoproduit deux albums. Samuel collabore également avec différents groupes tels que "Rhùn", "Hey Ho Animo" ou "Dustman dilemma", toujours dans une veine indéfinissable entre rock et jazz. En 2005, il remplace le saxophoniste Luca Mai au sein du trio italien Mombu pour une tournée de cinq semaines en Europe. En 2014, il rejoint le groupe de musique expérimentale Omedoc (codirigé par JB Perez et Clément Lebrun de France Musique). En 2016, il collabore avec le groupe Gablé sur l'album « Jolly Trouble » et partage la scène à plusieurs reprises avec Les Goaties. Enfin, depuis plusieurs années, il travaille au sein de l'association pluridisciplinaire Amavada. C'est là qu'il monte la fanfare rock amateur, la Fanfare Demi-Ecrémée.

Samuel rejoint Surboum Torride en 2016 mais il a déjà à plusieurs reprises travaillé avec Elodie Huet sur des lectures musicales et le souffle commun ressenti pendant ces lectures les a confortés dans le désir de travailler ensemble. Ils montent tous les deux un répertoire de polar en musique pour 2017 ainsi qu'un spectacle jeune public voix/saxophone baryton/ clarinette.

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Axes de travail possibles pour une résidence

Le but de la résidence : finaliser un album et partager l’acte créatif avec les élèves et les professeurs.

1) Poursuivre la création dans le but de finaliser l'album complet.

Le but de la résidence est avant tout de finaliser notre album, affiner les textures, travailler la cohérence des matières sonores. Être en état de recherche et d'écoute vis à vis de notre musique.

A) Ouvrir les temps de répétition et de création.Les temps de répétition et de création sont des temps précieux. Ce sont des temps d'observation et d'immersion dans l'univers de l'artiste. C'est un moment délicat et qui peut permettre une rencontre dans la douceur.On commence par rencontrer les jeunes dans leur qualité de spectateur et on les initie à cette qualité là, ce respect-là. Cela est essentiel pour aborder dans un second temps pour eux la qualité d'être sur scène. Ils seront de meilleurs interprètes s'ils savent ce que c'est que d'être un spectateur.

B) Temps d’échangesAprès ces temps d'observation, il est intéressant d'ouvrir le dialogue, de venir observer le décor, de répondre à leurs questions d'une façon ludique si possible et pas scolaire. Qu'ils sentent, voient, touchent plutôt que d'entendre une parole frontale.Je propose un travail ludique sur la boum et le lâcher prise pour détendre cette première rencontre.

Nous pouvons également leur montrer des passages de vidéos, de films qui ont fondé notre identité musicale, des inspirations dans les musiques de François de Roubaix, Jon Brion, Torgue & Houppin, Nino Rota etc. ainsi que dans les couleurs minimalistes de Lhasa de Sela, Portishead, Massive Attack ou Michelle Gurevich.

Être dans un moment de plaisir et d'échange. Évoquer ensemble les processus de création.Comprendre comment créer sa musique et pas seulement jouer celle des autres.

2) Permettre aux élèves de participer, d’explorer des procédés de composition

A) Faire participer les élèves à des réorchestrations de morceaux

Sous la conduite de Samuel Frin qui dirige la fanfare demi-écrémée à Amavada et réarrange des morceaux pour 20 musiciens.

Les moyens mis en œuvre au cours de ces ateliers de réorchestration seront :- Comprendre les différentes clés de notre musique pour mieux l'appréhender ; - Aborder les différentes écritures musicales ; - Apprendre à travailler son oreille ; - Savoir écouter sa production et la production collective ; - Aborder la densité, la texture, la matière du son ; - Je fais, j'écoute, je critique, je reviens sur ce que j'ai fait, je réarrange.

B) Utiliser la MAO pour l’aide à la création, la mémorisation des créations

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C) Établir un travail de corps, de danse avec les danseurs et/ou les musiciens de l'école.

D) Travailler sur les paramètres du son, du mouvement, sur le lâcher prise et intégrer ce travail au spectacle final.Surboum Torride étant une musique dansante, les axes importants seraient :

- Comment mêler musique et danse ?- Comment intégrer notre boum qui déraille ?- Comment intégrer les différentes couleurs musicales, vocales, oniriques pour

les retranscrire dans le corps et/ou la musique? Dans une boum musicale dégingandée ?

Les notions abordées seront :- L'écoute de soi et des autres ; - La densité : mon corps est une matière et l'autre est une matière ; - La notion d'espace et de silence pour laisser respirer la musique minimale de

Nicolas ; - L'éclat de rire, l'éclat de joie qui jaillit dans la voix, dans le corps, avec

l'instrument ;

La musique peut induire le mouvement ou le mouvement peut induire la musique. Il s'agit toujours d'un précieux travail d'écoute.

E) FinalisationAprès ces temps de rencontre et d'échanges, de création, l'objectif serait de faire participer les élèves à un futur morceau à venir ou à une piste à intégrer dans l'album.

Pour en savoir plus : http://elodiehuetcomedia0.wixsite.com/surboumtorridehttp://www.le-far.fr/musicbox-surboum-torride

Contact : Elodie Huet : 06 83 15 33 77 - [email protected]

* Sto Ko Wé et Surboum torride : ces 2 projets artistiques bénéficient d’une aide financière supplémentaire du FAR Agence Musicale Régionale de 1 000€ par résidence. Un soutien du FAR pour la qualité artistique, les compétences pédagogiques ainsi que la présence effective de ces artistes sur les scènes normandes.

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2. DANSE

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Alban RichardVivace

Création 2017

Présentation du projet et parcours artistique

Note d’intention

Vivace est un tempo de musique, allant de 126 à 170 battements par minute, souvent traduit par : « avec entrain ».Vivace c’est ce qui est vigoureux, affirmé, éclatant, c’est ce qui est doté d’une forte vitalité, ce qui persiste longtemps et avec force, ce qui est difficile à détruire.L’expression « plantes vivaces » est souvent utilisée pour désigner une plante herbacée qui résiste aux rigueurs de la mauvaise saison, qu’il s’agisse du gel ou de la sécheresse. Le caractère vivace de ces plantes est le résultat de différentes « stratégies » biologiques, permettant aux bourgeons de survivre à la mauvaise saison grâce à un organe de survie caché dans le sol.

Vivace est un duo qui s’empare de ces notions de vitalité, de persistance, et de stratégies à trouver pour résister et s’adapter à un milieu. Paul Éluard parle du « dur désir de durer ».Vivace travaille ces questions d’endurance au travers des concepts de pulsation métronomique et de pulsions.Pulsation, en musique : mouvement et sensation qui naissent de la succession régulière ou irrégulière des temps forts et des temps faibles.

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Pulsation, en cardiologie : battement du cœur, des artères (pouls).Pulsation, en astronomie: variation périodique du volume de certaines étoiles, qui se traduit par des fluctuations régulières de leur luminosité.

La pulsion est définie par Freud comme une poussée constante et motrice qui vise à une satisfaction et est le moyen initial de cette satisfaction.

Vivace est un travail rythmique construit à partir des verbes d’action « marcher », « tourner », « sauter ». Des cellules de mouvements s’accumulent ensuite sur ces fondamentaux de la danse, jusqu’à saturer les corps des danseurs. Sur une musique à la pulsation rapide et ininterrompue, les interprètes sont dans l’obligation de développer des stratégies de réorganisation corporelle, tout en étant dans un processus dynamique.

Vivace comme un long moment à la recherche d’une satisfaction physique, proche d’un état de conscience modifiée : une danse de pulsion.

Les artistes du projet

Alban Richard, chorégraphe

Parallèlement à des études musicales et littéraires – hypokhâgne et khâgne - Alban Richard rencontre la danse contemporaine. Il sera interprète entre autres pour Christine Gaigg, Odile Duboc, Olga de Soto et Rosalind Crisp.

En 1999, la performance Come out, duo sur la musique éponyme de Steve Reich, jette les bases de son univers. Il crée aussi Blood Roses, pièce pour huit danseuses sur les Suites pour clavecin de Purcell. L’ensemble l’Abrupt est fondé en 2000, rassemblant des collabora-teurs déjà fidèles. En 2000 à l’invitation du festival Mouvements d’Automne, il crée -Häftling-, pièce pour huit danseurs et trois musiciens au Théâtre de l’Etoile du Nord. En 2002, il chorégraphie et danse Sous surveillance, solo commenté en direct par l’analyste du mouvement Nathalie Schulman, en interaction avec la musique de Laurent Perrier et les lumières de Valérie Sigward. Downfall, création pour le festival Faits d’Hiver 2004, lui amène une première reconnaissance décisive, confortée par Disperse, composition abstraite pour huit danseurs, créé aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis en 2005. Sa signature se précise sous les traits d’une écriture processuelle, tramée de plusieurs partitions – pour la danse, la musique et la lumière qui convergent vers une unité conceptuelle et esthétique. As far as, quintette créé également aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis en 2007, marque une nouvelle étape. Le solo A Conspiracy, (commande du Vif du Sujet 2008), et le triptyque Trois études de séparation (2007-2009) croisent ses différents axes de recherche en conjuguant une écriture extrêmement précise et rythmique à un travail sur des états de corps différenciés. En 2009, l’IRCAM lui commande With my limbs in the dark, solo créé sur une musique de Paul Clift. Il reçoit le prix du Jeune Talent chorégraphique de la SACD.

En 2011, à l’invitation de Christopher House, il crée une pièce pour le Toronto Dance Theater. Puis au festival Montpellier Danse, il crée Pléiades, un concert de musique et de danse, réunissant six danseurs et les Percussions de Strasbourg sur la musique de Iannis Xenakis. En 2012, l’IRCAM lui commande le solo Night:Light sur une musique de Raphaël Cendo et la pièce Boire les longs oublis voit le jour au festival Instances de Chalon sur Saône.

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De 2012 à 2014, il crée un tryptique de pièces pour de larges groupes d’interprètes amateurs (entre 35 et 50 personnes par projet). For each extatic instant à la Scène Nationale d’Orléans, From afar au Prisme d’Elancourt, Forevermore au Théâtre National de Chaillot en partenariat avec le Centre National de la Danse-Pantin. En 2014, Et mon coeur a vu à foison, pièce chorégraphique, musicale et théâtrale par onze interprètes masculins, voit sa première au Théâtre National de Chaillot.

Depuis sa création, l’ensemble l’Abrupt a été en résidence au Théâtre de Vanves, au Centre National de la Danse-Pantin, au Forum du Blanc-Mesnil, au Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en France, à la Scène Nationale d’Orléans, au Prisme-centre de développement artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines, au Théâtre National de Chaillot, au Théâtre Paul Eluard (tpe) à Bezons puis au Théâtre 71, scène nationale de Malakoff. En lien avec le monde musical, l’ensemble l’Abrupt collabore avec les Percussions de Strasbourg, les Talents Lyriques, l’ensemble Cairn, l’orchestre de l’Opéra de Nancy, l’ensemble Instant Donné, l’ensemble Alternance, l’ensemble Erik Satie, et les compositeurs Laurent Perrier, Raphaël Cendo, Jérôme Combier, Paul Clift, Matthew Barnson, Wen Liu, Robin Leduc, Aurélien Richard, Arnaud Petit…

En septembre 2015, Alban Richard prend la direction du centre chorégraphique national de Caen en Normandie. Il est accompagné de toute son équipe artistique et de collaborateurs fidèles mais aussi de deux artistes associées : Ola Maciejewska et Mélanie Perrier et de quatre artistes compagnons : Christine Gaigg, Phia Ménard, Jérôme Combier et Mickaël Phelippeau.

Anthony Barreri, danseur interprète

Anthony Barreri commence la danse à Marseille aux côtés de Marguerite Salvy et intègre la compagnie Artéchanges en 2010. Il se forme en tant que danseur interprète à Coline, sous la direction de Bernadette Tripier, à Istres, de 2014 à 2016, où il rencontre de nombreux pédagogues et chorégraphes parmi lesquels David Hernandez, Thomas Lebrun, Edmond Russo et Shlomi Tuizer, Emanuel Gat, Georges Appaix, Alban Richard. En août 2016, il participe à la création Fantaisies urbaines pour la compagnie Trans-Position, dirigée par Guy Trinchéro à La Ciotat et danse, en janvier 2017, dans la pièce Tabula Men de la compagnie Linga à Pully (Suisse) pour Marco Cantaluppo et Katarzyna Gdaniec.En 2017 il rejoint le centre chorégraphique national de Caen en Normandie pour la création Vivace d’Alban Richard.

Yannick Hugron, danseur interprète

Yannick Hugron se forme au Centre Chorégraphique National de Montpellier ainsi qu’au Conservatoire supérieur de Lyon. Il rejoint le CCN de Grenoble de Jean-Claude Gallotta en 1998 jusqu’à son départ en 2016. Il prend part à presque toutes les pièces du chorégraphe ainsi qu’à plusieurs transmissions de répertoire en France et à l’étranger. En parallèle, il participe à de nombreux projets avec notamment : Annabel Bonnery, les gens d’Uterpan, le Pôle. Il cofonde en 2005 au Japon le groupe Kayaku project, collectif d’artistes d’horizons différents.Aux côtés d’Alban Richard, il est interprète dans les pièces Et mon cœur a vu à foison, Pléiades et Nombrer les étoiles.

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Axes de travail de la résidence

Il s'agira de proposer un cycle d'ateliers suivant le processus de création de la pièce chorégraphique Vivace. Ce parcours s’adresse à des élèves de tous âges et de niveaux mixtes.Il se déroulera ainsi :- Une session d'atelier/rencontre menée par Alban Richard ou Nathalie Schulmann ; - 3 ateliers chorégraphiques (ou plus) menés par Yannick Hugron, interprète de Vivace ; - Un moment partagé en fin de cycle avec une restitution des travaux en cours.

Les ateliers sont proposés en soirée, sur un volume total à définir avec les enseignants. Ils s’articuleront autour des questions suivantes :- Comment créer une danse à partir d'un tempo rapide ?- Comment travailler sur les appuis, les tours, les spirales ?- Comment dissocier les vitesses, les qualités de mouvement entre le haut et le bas du corps ?

Nous travaillerons avec les élèves comme avec les interprètes en leur faisant partager nos expérimentations et nos outils.

Cette proposition pourra être complétée de temps de rencontres, de répétitions publiques à inventer avec les écoles de danse du territoire.

Calendrier possible des interventions : dernier trimestre 2017 et début 2018 (janvier-février)

Pour en savoir plus : www.ccncn.eu

À noter : restitution d’une étape de travail de la création « Vivace » le 14 décembre 2017 au Centre chorégraphique national de Caen – Halle aux granges – 11/13 rue du Carel –Caen

Contact : Sébastien Kempf, responsable des productions et de la diffusion au CCN 02 31 85 83 93 - 06 74 79 68 87 - [email protected]

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3. THEATRE

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Thomas QuillardetTraducteur, metteur en scène

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Présentation du projet et parcours artistique

Thomas Quillardet sera accueilli au Trident scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin sur la saison 2017-2018 pour deux pièces :

- Tristesse et joie dans la vie des girafes – janvier 2018- Où nos cœurs s’éprennent – avril 2018

Janvier 2018 au Théâtre de la Butte : « Tristesse et joie dans la vie des girafes »De Tiago RodriguesTraduit du portugais et mis en scène par Thomas Quillardet

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Un spectacle pour adulte à partir de 10 ans

Résumé

La pièce est un parcours initiatique. Girafe est une petite fille de 9 ans. C’est sa mère qui lui a donné ce nom, car elle est grande. Un peu sur le modèle de Candide, elle va de rencontre en rencontre, en traversant une Lisbonne dévastée par la crise économique. Elle est accompagnée par son ours en peluche suicidaire : Judy Garland.

La pièce de Tiago Rodrigues emprunte les codes du conte. Mais il ne faut pas s’y tromper, ce n’est pas qu’une pièce pour enfant. Il y est question de crise économique, de deuils, de solitudes, de renoncements. C’est en confrontant un regard enfantin (ingénu, plein de d’espoir) avec la réalité des rouages économiques d’aujourd’hui (manque de redistribution, cynisme des hommes politiques) que Tiago Rodrigues surligne les cruautés et les aberrations d’un Portugal et d’une Europe en déroute

Avril 2018 au Théâtre à l’italienne : « Où les cœurs s’éprennent »D’après les scénarios de Les Nuits de la Pleine Lune et de Le Rayon Vert d’Eric RohmerMis en scène par Thomas Quillardet

Note d’intention

Les films d’Eric Rohmer me touchent parce qu’ils sont simples. Ils me touchent aussi parce qu’à la manière d’un épistémologue ils posent sur l’écran nos sentiments, nos sensations. Eric Rohmer n’est pas un bavard mondain qui fait des phrases trop longues, comme on l’entend souvent. C’est un scientifique têtu, qui n’a eu de cesse de punaiser sur l’écran tout ce qui compose un être sensible. Avec lui, l’être humain est décortiqué, la sensation cryogénisée.

Sans morale, sans jugements, les films de Rohmer nous donnent à voir des personnages entiers, à la quête d’un idéal. Des têtus comme lui. Ces personnages, je souhaite les réinventer au théâtre. Reprendre le flambeau, et tenter de cerner, comme il l’a fait, les contours de l’âme humaine. Assiéger le sentiment. Pour mieux l’appréhender. Créer un vade-mecum scénique de nos élans, de nos pensées.

Ses scénarios adaptés au théâtre auront une autre résonance. Ils seront une galerie de portraits, de prototypes étudiés dans le tube à essai de la cage de scène. Car sa filmographie n’est pas à ranger dans la poésie surannée ou la pause affectée. Non, elle mériterait une salle dans la grande galerie de l’évolution du Jardin des Plantes. Tout l’humain y est : son corps qui aime, son corps qui attend, son corps inquiet, son corps joyeux. Ce sont ces corps-là que prendra en charge notre plateau.

Comme une phrase proustienne, ces films accompagnent et donnent à voir le mouvement de balancier qui régit nos vies. Ce balancier, il oscille sans cesse, entre l’enthousiasme et la déception. Cette perpétuelle contradiction humaine, très fertile car elle appelle à l’action. C’est ce qu’Eric Rohmer nous donne à voir dans ses films. Et c’est que je voudrais porter aujourd’hui sur les plateaux de théâtre.

Thomas Quillardet

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Biographie de Thomas Quillardet

Après une formation de comédien, Thomas Quillardet se consacre à la mise en scène. Il organise en novembre 2005 un festival sur les écritures contemporaines brésiliennes Teatro em Obras au Théâtre de la Cité Internationale et au Théâtre Mouffetard dans le cadre de l’année du Brésil. En 2007, il monte à Rio de Janeiro et à Curitiba un diptyque de Copi avec des acteurs brésiliens : Le Frigo et Loretta Strong grâce à la bourse Villa Médicis hors les murs. L’année d’après, il met en scène, Le Repas de Valère Novarina au Théâtre de l’Union à Limoges et à La Maison de la Poésie à Paris. En 2009, dans le cadre de l’année de la France au Brésil, il crée au SESC Copacabana (Rio de Janeiro) L’Atelier Volant de Valère Novarina avec des acteurs brésiliens. En 2010, il met en scène Villégiature, d’après Carlo Goldoni au Théâtre de l’Union à Limoges et au Théâtre de Vanves. En 2012, Les Autonautes de la Cosmoroute d’après Julio Cortazar et Carol Dunlop est joué à La Colline- Théâtre National. Récemment, il a créé Les Trois Petits Cochons, au Studio Théâtre de la Comédie- Française, L’Histoire du Rock par Raphaèle Bouchard au Monfort (Paris) et Montagne en collaboration avec la Cie Seinendan-Oriza HirataEn tant que traducteur, il a déjà traduit du portugais vers le français, Body art de Newton Moreno, (édition Palco sur scène) ; Les Trois Petits Cochons, Vie et Comme des Chevaliers Jedi de Marcio Abreu et tout récemment Montagne en France et au Japon. Depuis janvier 2016, il est co-directeur de la compagnie 8 avril.

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Axes de travail de la résidence

Thomas Quillardet propose de réaliser une résidence d’écriture sur une période de deux semaines dans un établissement d’enseignements artistiques.

Axes de travail possibles pour une résidence : Thomas Quillardet, metteur en scène et traducteur, souhaite profiter d’un temps dédié à l’écriture pour une future création autour des thèmes de l’enfance, des souvenirs d’enfance, des relations familiales, de souvenirs d’école…. De quoi se souvient-on ? Est-ce que cela peut déterminer nos choix futurs ? Choix de profession ? Choix de vie ?Thomas Quillardet souhaite travailler sur une période de 1986 à 2002 (possibilité d’envisager d’autres périodes).

Propositions de rendez-vous possibles, à imaginer ensemble :- Rencontre autour du processus de création d’un spectacle ; - Entretiens avec les publics pour aborder la question même de son temps d’écriture ; - Lecture ouverte de passages du travail effectué ; - Atelier d’écriture.

Nous construirons un calendrier répartissant les temps dédiés à l’écriture pour le metteur en scène et les temps « publics » avec les rencontres et les ateliers, en fonction des demandes du ou des établissements.

Contact : Nadège Henry- Chargée de relations publiques – Le Trident, scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin 02 33 88 55 58 – [email protected]

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4. ARTS DU CIRQUE

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Victoria MartinezVoltigeuse et danseuse acrobate

Parcours artistique

Née à Buenos Aires, elle pratique la gymnastique à haut niveau pendant une dizaine d’années dont trois ans de compétition avec l’équipe nationale d'Argentine.En 2005, elle cofonde avec d'autres artistes la compagnie Circo Eguap. Ils créent plusieurs spectacles avec lesquels ils sillonnent l'Argentine durant trois ans et inventent un projet artistique en Patagonie pour travailler avec des enfants en milieu carcéral.A la recherche de nouvelles expériences, elle quitte son pays natal pour l'Europe et participe à différents festivals espagnols, avec une performance mêlant équilibres, contorsions et musique live.Elle intègre l’École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois (Enacr) puis le Centre national des arts du cirque (Cnac) où elle forme avec Basile Forest un duo au portique coréen. Aujourd'hui, elle cherche la fusion entre ses expériences de voltige, sa souplesse, ses équilibres, le dynamisme acrobatique et sa culture, pour trouver son propre geste dans la danse. En 2013, elle intègre la Cie Kiai pour la création de OFF, spectacle dirigé par Cyrille Musy et Sylvain Décure, sous le regard extérieur de Mathurin Bolze.Son dernier projet, « Capuche », mélange danse, contorsion et manipulation pour décrire l’errance de « l’encapuché », un corps mouvant, malléable, flexible et à la taille extensible. Il est ainsi capable, d’un mouvement à l’autre, de se transformer et de recomposer en continu des univers, des sensations qui vont de la figure abstraite et troublante, à la posture burlesque d’un personnage de cartoon.

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Quelques pistes de contenu pour le travail en résidence

Victoria Martinez travaillera vraisemblablement en 2017-2018 avec des élèves du collège Ingénieur Cachin de Cherbourg-en-Cotentin, et pourra en profiter pour prolonger son temps de présence sur le territoire via un temps de résidence dans un établissement d’enseignements artistiques. Le travail de la résidence pourrait porter sur son projet « Capuche », solo de cirque, danse et marionnette.

Note d’intention

" Le corps est une perception limitée et déformée d'une réalité plus profonde "

Né au sein de Tetrakaï, spectacle de sortie de la 25ème promotion du CNAC, le personnage de Capuche fait une brève apparition au cours d’une traversée de plateau. Très vite j’ai ressenti qu’il avait une existence propre avec sa raison d’être et ses manières de faire qui prennent forme dans un mélange de contorsion, d’acrobatie, de danse et de « marionnettisation » par l’intérieur.Le projet Capuche regroupe deux formes : le spectacle Capuche/La Traversée et le projet de médiation « Les Anonymes à capuche ».

Victoria Belen Martinez

Capuche/La traversée

Le spectacleL’encapuché est un corps mouvant, malléable, flexible et à la taille extensible. Il est ainsi capable, d’un mouvement à l’autre, de se transformer et de recomposer en continu des univers, des sensations qui vont de la figure abstraite et troublante, à la posture burlesque d’un personnage de cartoon.De la marionnette rudimentaire à l’émotion brute du vêtement fantôme, proche des robes trempées de cire de Jean-Michel Othoniel ou encore des tas de vêtement de Christian Boltanski, on pourrait parler d’un personnage en morphing continu.

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Capuche est une forme de work in progress:- Aller plus loin dans la technique de la marionnette habitée ; - Tester d’autres matières, travailler le tissu avec une approche scénographique ; - Raffiner le mouvement dansé et pousser la recherche des contorsions à l’intérieur du costume pour trouver de nouvelles postures corporelles improbables donc plusieurs personnages ; - Donner toute sa place aux recherches de lumière et aux recherches sonores ; - Travailler des représentations croisées de La Traversée et des Anonymes à Capuche ;

« L’idée de travailler sur une forme courte est une bonne manière pour moi de confronter ce personnage au public, d’en mesurer ses potentialités et ses transformations »

Victoria Belen Martinez

Les Anonymes à capuche

Un projet de rencontre et de médiation

Le projet de médiation artistique proposé par l’équipe résulte d’une envie de partage et de rencontre autour de l’œuvre Capuche/La Traversée, interprétée par Victoria. L’idée est de vivre une expérience artistique entre un groupe et une équipe de professionnels.Le projet s’adresse à tout(e)s à partir de neuf ans, sans effectif particulier. Nous travaillons aussi bien avec des grands groupes (classes), qu’avec des groupes plus réduits et avec tous types de publics (scolaires, personnes en situation de handicap…). En amont de l’œuvre, ou après l’avoir vue, nous proposons au groupe des ateliers de pratique circassienne et corporelle, dans la peau du personnage en jogging, formant ainsi le groupe des Anonymes à capuche.

Les ateliers peuvent se dérouler à n’importe quel moment de l’année, en fonction des objectifs fixés et des disponibilités des intervenants. Il est judicieux de les rattacher à l’œuvre Capuche/La Traversée et ils peuvent donc se réaliser en parallèle d’une programmation culturelle, dans un établissement proche de votre structure. Nous pouvons aussi mettre en place un partenariat dans ce cas de figure.

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Ce volet de médiation a pour but de favoriser la rencontre et le partage entre différentes personnes, de vivre une expérience artistique unique qui peut aboutir à une représentation dans l’espace public, ou sous une autre forme ; de valoriser les individus dans une pratique corporelle et de sensibiliser à l’ouverture culturelle.

Les ateliers sont menés par Victoria et Fiona. Ce projet de médiation artistique peut être élaboré sur mesure, en lien ou non avec Capuche/La Traversée.

Par ailleurs, un travail complémentaire pourra être envisagé avec Philippe Perrin, créateur sonore du spectacle. Après avoir été technicien son, il devient sonorisateur. Il exerce aussi en tant que technicien puis créateur d’habillage d’antenne pour la radio, puis découvre la pratique des techniques du son et la création sonore au théâtre à partir de 2002. Dès lors, il créé depuis des ambiances sonores pour Stéphane Freiss, Mathias Langoff, J.L. Martinelli, Bérangère Bonvoisin, Marie-Sophie Ferdane, Chad Chenouga, Elodie Chanut, Hélène Mathon et Séverine Chavrier avec qui il collabore depuis 2006.

« Ensemble nous sommes plus forts et plus sages, surtout lorsque cet ensemble est un groupe où chaque être peut apporter sa pierre personnelle. Lorsqu’en tant qu’individu, vous êtes assez forts pour défendre votre place tout en respectant celle des autres, afin d’innover et de trouver main dans la main les meilleures solutions ».

Lisette Thooft

Pour en savoir plus (ressources vidéos) : www.cnac.fr

Teaser « Capuche » : https://vimeo.com/187336496

Contact : [email protected] / [email protected] / 06 52 86 67 99

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CALENDRIER ET CONTACT

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Début mai 2017 : envoi du formulaire de l’appel à projets « Établissements d’enseignement artistique » dans les établissements (téléchargeable en ligne sur le site culture.manche.fr )

30 juin 2017 : date limite de retour des projets, accompagnés des pièces justificatives, à la Délégation à la Culture – Service de la création et de l’action culturelle du Conseil départemental de la Manche.

Le comité de pilotage se réunira début septembre pour procéder à l’étude et la validation des projets, et les résultats seront communiqués aux porteurs de projets fin septembre / début octobre 2017.

ContactConseil départemental de la Manche

Délégation à la cultureService de la création et de l’action culturelle

Stéphanie [email protected]

02 33 05 96 47www.culture.manche.fr

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