Roussel MorganeM1G1 MEEF

Analyse critique des activitésL’activité que je préfère :les_homophones_niveau_1

Cet exercice permet à l’élève de travailler sur les homophones, il y a différents niveaux et chaque niveau se concentre sur 4 homophones différents.

Le site est attractif et les couleurs sont vives. L’exercice est très simple à comprendre, l’élève doit seulement cliquer sur la réponse qui lui semble correcte. De plus il y a très peu de possibilités pour l’élève de se perdre sur le site vers une autre activité. S’il clique sur français en haut au centre, il tombera sur l’interface qui laisse le choix aux cours en ligne ou aux activités en ligne. S’il clique sur sommaire, il reste sur un site consacré au soutien scolaire, il n’a donc pas la possibilité de faire autre chose. Il peut à la limite faire un autre exercice ou travailler sur une autre matière. Il y a absence de bannière publicitaire ce qui est très bien pour l’élève.

Le fait que l’élève puisse avoir accès au cours avant de commencer l’exercice est très intéressant, car c’est parfois compliqué pour les élèves de tout mémoriser. C’est comme un petit enseignant qui lui propose de venir réviser dans une bulle.

Il y a différents niveaux qui correspondent aux différents homophones de plus en plus compliqués. Le premier niveau se concentre sur « et » ou « est », « a » ou « à », « son » ou « sont », « on » ou « ont », « ou » ou « où ». Toutefois il y a une question pour chaque homophone et c’est dans la répétition qu’on remarque si un élève sait réellement le faire ou pas. Ici il pourrait déduire que si la première réponse est « et » alors la deuxième sera « est » et dans ce cas on ne sait pas s’il a compris ou s’il a eu de la chance. On retrouve quatre homophones différents par niveau, et ils sont de plus en plus complexes.

Tout est expliqué à l’élève, s’il a juste il est félicité et il y a un rappel des règles et s’il se trompe, il y a correction de l’erreur, puis un rappel de la règle et de la méthode pour se rendre compte, par exemple « on ne peut pas dire était ».

Lorsque l’élève a fini l’exercice, il sait combien de bonne réponse il a eu, combien de fois il s’est trompé, puis il y a une petite phrase pour l’encourager « c’est bien mais tu peux encore mieux faire ». Si l’élève n’a aucune faute, il est féliciter « bravo, tu es un champion »

Si l’élève réussit l’exercice, il peut directement aller faire le niveau 2 qui se trouve juste en dessous, par contre si son nombre d’erreur est trop important, il peut retourner voir le cours et le relire afin de comprendre ses erreurs.

L’activité que je trouve la moins adaptée :math_attack

Ce jeu consiste à trouver la bonne réponse au calcul affiché, en cliquant sur la bactérie correspondante afin de la repousser et que le corps ne soit pas attaqué par cette bactérie. Il s’agit d’un exercice de calcul mental.

Le jeu est en anglais, or il s’agit de faire des mathématiques. C’est un obstacle supplémentaire pour l’élève. Comme il ne comprend pas les règles, il ne va pas savoir comment faire pour jouer.

Une fois dans le jeu, toutes les opérations sont mélangées. Il y a à la fois des additions, des soustractions, des multiplications et des divisions, même dans le niveau facile. Je trouve que pour un élève en difficulté il faut revoir pas à pas les opérations et pas toutes en même temps, même s’il s’agit que du calcul mental.

Je ne vois pas une grande évolution de la difficulté entre le niveau facile et le niveau expert, la seule différence est que les bactéries attaquent plus rapidement le corps humain. On retrouve des additions et des soustractions dans tous les cas, alors qu’il s’agit des premières tables apprises. De plus l’élève est à la fois confronté au fait de devoir réaliser ce calcul mental, de le faire dans un temps impartis et sans que les bactéries ne s’approchent trop du corps humain, sinon il perd. Je pense que pour un élève en difficulté scolaire, il est difficile de prendre en compte ces trois obstacles à la réussite de l’activité.

Lorsque l’élève se trompe, il ne se passe rien, même si on clique à plusieurs reprises sur la même erreur. Il faut alors qu’il se rende compte lui-même que s’il ne se passe rien c’est parce qu’il n’a pas le bon résultat. On observe seulement une petite bulle qui apparait avec un point d’interrogation, des points de suspensions, mais le fait que l’élève ne trouve pas la bonne réponse n’est pas vraiment explicite.

Le jeu est hébergé sur un portail de jeux en ligne proposant d'autres catégories. Comme le jeu est en anglais, l’élève risque de cliquer sur un autre item du sommaire que « play game » ou « instructions » et se retrouver sur un site qui propose toutes sortes catégories de jeux (tirs, arcade..) et pas seulement des jeux mathématiques. Une fois l’élève sur ce site, la tentation est grande pour faire autre chose que ce qui lui ait demandé au départ.

Toutefois le jeu reste très ludique et si les règles sont préalablement expliquées à l’élève il peut prendre du plaisir à jouer sur cette activité. Il y a à la fois le dilemme du temps imparti et des bactéries qui peuvent attaquer le corps humain.

Il s’adresse plus à des élèves qui sont en difficulté moyenne qu’un élève en grande difficulté car il n’y a aucun rappel et tout est mélangé. C’est également une activité pour pourrait servir de bilan pour tous les élèves et pas seulement aux élèves en difficultés.