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FICHE METHODE /DES CARTES POUR COMPRENDRE LE MONDE /ANALYSE CRITIQUE La carte selon Michel Foucher : C’est une représentation graphique intentionnelle à partir d’informations relatives au monde que l’on connaît au moment où l’on fait la carte - une vision subjective. Avec une sélection car on ne peut jamais tout représenter. On ne voit pas les mêmes choses à petite et à grande échelle, distinction comparable au choix du zoom ou du grand- angle. Les couleurs choisies peuvent signaler la propagande ou une volonté esthétique. (..) La carte est toujours utilitaire, c’est une représentation sélective d’informations jugées utiles par des géologues, des navigateurs, des militaires ou beaucoup plus tard par des randonneurs. La carte est un exercice de rigueur intellectuelle, elle oblige à hiérarchiser. A. Le choix de la projection et du centrage La représentation du Monde sur une carte correspond à la nécessité de transformer une sphère en une surface plane … ce qui entraîne des déformations diverses : angles, superficies, distances. Il existe plusieurs types de planisphères (environ 200) qui favorisent l’un ou l’autre de ces éléments. Projections cylindriques La projection de Mercator : (diapo) Développée en 1569 par Mercator. Elle est dire ‘conforme’ car elle conserve les formes et les directions (angles); elle altère les tailles des surfaces et cette distorsion augmente au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur. La projection de Robinson développée dans les années 60, corrige le défaut de celle de Mercator : les méridiens sont tous aux mêmes intervalles mais en revanche l’espace entre les latitudes change en s’éloignant de l’équateur. La projection de Peters : (diapo) Apparue au début des années 1970, cette projection respecte les surfaces : Sur cette carte l’Afrique et l’Amérique latine regagnent de l’importance : cette projection a des fins politiques : mettre en valeur l’importance des espaces sous développés. Mais cette projection a l’inconvénient d’écraser les distances et les directions.

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FICHE METHODE /DES CARTES POUR COMPRENDRE LE MONDE /ANALYSE CRITIQUE

La carte selon Michel Foucher : C’est  une représentation graphique intentionnelle à partir d’informations relatives au monde que l’on connaît au moment où l’on fait la carte - une vision subjective. Avec une sélection car on ne peut jamais tout représenter. On ne voit pas les mêmes choses à petite et à grande échelle, distinction comparable au choix du zoom ou du grand-angle. Les couleurs choisies peuvent signaler la propagande ou une volonté esthétique. (..) La carte est toujours utilitaire, c’est une représentation sélective d’informations jugées utiles par des géologues, des navigateurs, des militaires ou beaucoup plus tard par des randonneurs. La carte est un exercice de rigueur intellectuelle, elle oblige à hiérarchiser. 

A. Le choix de la projection et du centrage

La représentation du Monde sur une carte correspond à la nécessité de transformer une sphère en une surface plane … ce qui entraîne des déformations diverses : angles, superficies, distances. Il existe plusieurs types de planisphères (environ 200) qui favorisent l’un ou l’autre de ces éléments. 

Projections cylindriques

La projection de Mercator : (diapo)

Développée en 1569 par Mercator. Elle est dire ‘conforme’ car elle conserve les formes et les directions (angles); elle altère les tailles des surfaces et cette distorsion augmente au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur. La projection de Robinson développée dans les années 60, corrige le défaut de celle de Mercator : les méridiens sont tous aux mêmes intervalles mais en revanche l’espace entre les latitudes change en s’éloignant de l’équateur.

La projection de Peters : (diapo)Apparue au début des années 1970, cette projection respecte les surfaces : Sur cette carte l’Afrique et l’Amérique latine regagnent de l’importance : cette  projection a des fins politiques : mettre en valeur l’importance des  espaces sous développés. Mais cette projection a l’inconvénient d’écraser les distances et les directions.

   Le centrage    : Historiquement, les cartes ont été centrées sur l’Europe mais ces projections classiques sont de plus en plus remises en cause 

Autres projections

La Projection polaire : Cette représentation, que l'on peut faire tourner autour du pôle Nord, a un mérite : on peut se rendre compte de la mondialisation car les échanges sont plus faciles à représenter. La position centrale graphiquement ne l'est pas géographiquement. 

La Projection de Fuller      :   a été créée en 1954 pour être la plus fidèles aux surfaces et aux formes . Ni le Nord ni Sud, donc ni le haut ni le bas, n’existent sur cette carte. Les terres émergées sont comme  une seule île au milieu d’un vaste océan.  Il aide les hommes à prendre conscience que la planète est un système interdépendant ». 

B. Le choix des données, seuils et figurés

La carte se construit selon des choix logiques : couleurs, formes, proportions  VOIR FICHE METHODE. 

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Il est essentiel de connaître sa source, l’origine des données chiffrées : sont –elles fiables ? 

Comparer 2 cartes représentant des phénomènes proches : selon le seuil choisi, un pays peut changer de catégorie. 

C. La carte peut faire passer un message politique

Quand on observe une carte il faut à la fois réfléchir au statut de l’auteur de la carte et au message délivré : se servir de la légende : son plan, son vocabulaire mais aussi les couleurs etc...Faire très attention à la date et à la source : source d’origine des données puis la source de publication