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Le Colelough dans la supercherie 25 juin 201526 juin 2015 (Par PATRICK NORDMANN [PJ Investigations]) Remarque préliminaire de L’1Dex : Nous osons proposer au lecteur scrupuleux qui lirait l’intégralité de l’article de Patrick Nordmann, paru sur le site de PJ Investigations, de répondre dans un commentaire à la question suivante : si la pièce n° 203 existe, que conclure des agissements des intervenants judiciaires ? Peut-être L’1Dex reviendra-t-il sur cet article plus tard. Que toutes les personnes citées dans cet article sachent qu’ils peuvent faire part de leur version personnelle sur les faits révélés par Patrick Nordmann. On aurait tendance à penser que peu de monde se pressera au portillon pour dire ce qu’il y a lieu de penser de ce petit moment de vie judiciaire de chez nous. Et que les Valaisans se rassurent : des exemples identiques existent en Valais, y compris dans le désintérêt de certains magistrats pour des pièces essentielles d’un dossier. La politique de l’autruche existe dans le monde procédural. En droit, cela peut avoir un nom : l’escroquerie au procès. DENI DE JUSTICE Lorsqu’il a des liens avoués avec la partie plaignante, le juge vaudois Philippe Colelough refuse de se récuser. Si l’on demande au Tribunal cantonal quelques explications, c’est encore et toujours Philippe Colelough qui répond ! Exemples dans une affaire qui pèse plusieurs millions. Le juge vaudois Philippe Colelough poursuit une bien curieuse carrière : de collusion en déni de justice, il est décidemment le prototype de toutes les dérives de la justice dans le canton de Vaud. En voici un nouvel exemple. On connait ses frasques amoureuses et délictueuses avec sa collègue la juge cantonale Yasmina Bendani (http://www.pjinvestigation.ch/?p=3722 ), le voici épinglé dans une affaire de succession qui, à cause de lui, se transforme en véritable déni de justice. Certains héritiers, se sentant floués, demandent une expertise comptable de la société. Les faits sont assez compliqués et nous en resterons à l’essentiel : lors du règlement de la succession de feu M. Philippe Galland de la société

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Le Colelough dans la supercherie25 juin 201526 juin 2015

(Par PATRICK NORDMANN [PJ Investigations])

Remarque préliminaire de L’1Dex : Nous osons proposer au lecteur scrupuleux qui lirait l’intégralité de l’article de Patrick Nordmann, paru sur le site de PJ Investigations, de répondre dans un commentaire à la question suivante : si la pièce n° 203 existe, que conclure des agissements des intervenants judiciaires ? Peut-être L’1Dex reviendra-t-il sur cet article plus tard. Que toutes les personnes citées dans cet article sachent qu’ils peuvent faire part de leur version personnelle sur les faits révélés par Patrick Nordmann. On aurait tendance à penser que peu de monde se pressera au portillon pour dire ce qu’il y a lieu de penser de ce petit moment de vie judiciaire de chez nous. Et que les Valaisans se rassurent : des exemples identiques existent en Valais, y compris dans le désintérêt de certains magistrats pour des pièces essentielles d’un dossier. La politique de l’autruche existe dans le monde procédural. En droit, cela peut avoir un nom : l’escroquerie au procès.

DENI DE JUSTICE   Lorsqu’il a des liens avoués avec la partie plaignante, le juge vaudois Philippe Colelough refuse de se récuser. Si l’on demande au Tribunal cantonal quelques explications, c’est encore et toujours Philippe Colelough qui répond ! Exemples dans une affaire qui pèse plusieurs millions.

Le juge vaudois Philippe Colelough poursuit une bien curieuse carrière : de collusion en déni de justice, il est décidemment le prototype de toutes les dérives de la justice dans le canton de Vaud. En voici un nouvel exemple.

On connait ses frasques amoureuses et délictueuses avec sa collègue la juge cantonale Yasmina Bendani (http://www.pjinvestigation.ch/?p=3722), le voici épinglé dans une affaire de succession qui, à cause de lui, se transforme en véritable déni de justice.

Certains héritiers, se sentant floués, demandent une expertise comptable de la société.

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Les faits sont assez compliqués et nous en resterons à l’essentiel : lors du règlement de la succession de feu M. Philippe Galland de la société immobilière Galland & Cie SA, il apparait clairement dès janvier 2004 que des actifs importants n’ont pas été estimés, car les chiffres produits sont très bas.

Certains héritiers, se sentant floués, demandent une expertise comptable de la société et font appel au célèbre avocat lausannois Me Philippe Reymond.

Biens plus que sous-estimés

Me Reymond fait établir une expertise comptable qui – surprise ! – conclut que la société Galland vaut environ un million. L’avocat assure que l’estimation est parfaitement correcte, pourtant certains biens immobiliers ne sont pas estimés. Michèle Herzog découvre tout-à-coup l’existence dans un bilan d’un compte de titres de 2 millions environ jamais cité auparavant.

Cela peut cacher des biens immobiliers de plus de 30 millions de francs suisses.

Le contenu du compte de titres et du compte de participations n’est pas produit, ce qui est anormal. Cela peut cacher des biens immobiliers de plus de 30 millions de francs suisses d’après Michèle Herzog.

Michèle Herzog se fâche contre Me Reymond et l’accuse entre autres d’avoir été « corrompu » par la partie adverse. L’avocat outré dépose une plainte en diffamation contre Michèle Herzog et c’est ici que le juge Colelough sort à nouveau du bois !

Pièce jamais transmise

Michèle Herzog, prévenue de diffamation, demande alors la production d’une pièce étiquetée «203 » qui contient la liste « des titres et des participations de Galland &Cie SA pour les années 1999 à 2001 ». Un document qui est primordial pour savoir quelles actions de sociétés immobilières sont détenues par Galland & Cie SA et pour estimer cette société de façon sérieuse.

Or de l’aveu même de M. Patrice Galland, nouveau propriétaire de la gérance, la pièce 203 n’a jamais été transmise à Maître Philippe Reymond ! Et Patrice Galland a refusé de produire la pièce requise 203 !

Le Président (Colelough) informe les parties qu’il connait à titre personnel le plaignant (Me Reymond) et qu’il connait également la demi sœur de l’accusée.

Le Jugement du Tribunal de police dans la cause contre Michèle Herzog est rendu le 23 septembre 2010 à 17 h 20 sous la présidence du juge Philippe Colelough.

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Voici quelques extraits édifiants de son jugement :

« Le Président (Colelough) informe les parties qu’il connait à titre personnel le plaignant (Me Reymond) et qu’il connait également la demi sœur de l’accusée » ! Mais il conclut sereinement : « Cette circonstance n’est pas de nature à requérir la récusation du Président de céans » !!!

Voilà déjà qui n’est pas mal ! Colelough savait depuis 2008 qu’il allait devoir statuer dans une affaire dont son grand ami Reymond serait le plaignant. Il ne daigne en avertir l’accusée Herzog que le jour du procès ! Ce refus de se récuser est une véritable habitude chez cet homme-là.