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viii LA SEXUALITÉ DANS LES STRUCTURES NON NÉVROTIQUES HIER ET AUJOURDHUI D urant les dernières décennies, la clinique psychanalytique a vu son principal centre d’intérêt se déplacer des névroses dites classiques aux troubles des personnalités limites. Ce change- ment a été accompagné d’un désintérêt pour la sexualité au profit du fonctionnement du moi ou des relations d’objet. En fait, ni les troubles du moi, ni les relations d’objet régressives ne devraient être séparés de la sexualité et de ses vicissitudes. Pour comprendre la situation actuelle, il nous faut remonter aux bases de la psychanalyse freudienne. La relation entre sexualité et névroses est essentielle pour saisir la cohérence du point de vue freu- dien. Si l’on considère l’œuvre de Freud dans son ensemble, on peut y distinguer un tournant, dans l’analyse de l’Homme aux loups où Freud [1918b] présente des perspectives inédites. Il y décrit des mécanismes de défense jusqu’alors inconnus : le clivage et la forclusion. Ce cas ouvre la voie à l’étude des états-limites. La sexualité archaïque devien- dra, par la suite, un thème d’intérêt majeur, non seulement à cause de l’importance accordée aux fixations prégénitales, mais en raison de son lien avec les défenses primitives du moi. La psychanalyse contempo- raine a eu souvent affaire à la génitalisation défensive de conflits de différentes natures (prégénitale ou narcissique). Le champ de l’analyse s’est étendu aux relations en face-à-face qui méritent d’être appelées « psychanalytiques », selon la méthode de travail utilisée dans un cadre modifié. Notre conception de la sexualité a donc changé. Il serait inexact de soutenir que le rôle de la sexualité dans ces structures est moins important que dans les névroses ; il vaut mieux dire qu’il est différent. En définitive, il faut nous interroger sur ce qu’est la sexualité. Extrait de LA CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE CONTEMPORAINE d'André Green, ©2012, Ithaque

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la sexualité dans les structures non névrotiques hier et aujourd’hui

D urant les dernières décennies, la clinique psychanalytique a vu son principal centre d’intérêt se déplacer des névroses dites classiques aux troubles des personnalités limites. Ce change-

ment a été accompagné d’un désintérêt pour la sexualité au profit du fonctionnement du moi ou des relations d’objet. En fait, ni les troubles du moi, ni les relations d’objet régressives ne devraient être séparés de la sexualité et de ses vicissitudes.

Pour comprendre la situation actuelle, il nous faut remonter aux bases de la psychanalyse freudienne. La relation entre sexualité et névroses est essentielle pour saisir la cohérence du point de vue freu-dien. Si l’on considère l’œuvre de Freud dans son ensemble, on peut y distinguer un tournant, dans l’analyse de l’Homme aux loups où Freud [1918b] présente des perspectives inédites. Il y décrit des mécanismes de défense jusqu’alors inconnus : le clivage et la forclusion. Ce cas ouvre la voie à l’étude des états-limites. La sexualité archaïque devien-dra, par la suite, un thème d’intérêt majeur, non seulement à cause de l’importance accordée aux fixations prégénitales, mais en raison de son lien avec les défenses primitives du moi. La psychanalyse contempo-raine a eu souvent affaire à la génitalisation défensive de conflits de différentes natures (prégénitale ou narcissique). Le champ de l’analyse s’est étendu aux relations en face-à-face qui méritent d’être appelées « psychanalytiques », selon la méthode de travail utilisée dans un cadre modifié. Notre conception de la sexualité a donc changé. Il serait inexact de soutenir que le rôle de la sexualité dans ces structures est moins important que dans les névroses ; il vaut mieux dire qu’il est différent. En définitive, il faut nous interroger sur ce qu’est la sexualité.

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Sexualité et névroses

La relation entre sexualité et névroses est si étroite, dans la psychanalyse freudienne, que chacun des deux termes évoque immanquablement l’autre. Néanmoins ce rapport appelle certaines distinctions. Les différences nosographiques que Freud a établies, dès le début, entre psychonévroses de transfert, névroses actuelles et névroses narcissiques, laissent entendre que, dans chacun de ces cas, la libido subit différentes transformations.

Les névroses actuelles résultent d’un défaut d’élaboration de la libido et conduisent à une décharge directe des tensions dans le soma ; dans la psychanalyse contemporaine, la conceptualisation freudienne des névroses actuelles s’est révélée utile pour la compréhension des troubles psychosomatiques, tels qu’ils ont été formulés par Pierre marty, de l’École psychosomatique de Paris.

Les individus souffrant de névrose narcissique présenteraient une difficulté à transférer sur un autre leur libido, celle-ci étant repliée et emprisonnée dans le moi. Il s’avère également que les « transferts » psychotiques sont toujours d’un genre très différent. De ces remarques découlent deux paramètres implicites : le soma, distinct du corps et de sa libido, et l’Autre, la personne sur laquelle les conflits infantiles peuvent être projetés et analysés. même si cette conception de la psychose est aujourd’hui contestée, nous ne pouvons ignorer les graves régressions narcissiques des états psychotiques, avec leur retrait massif de la réalité. on peut en déduire que les névroses de transfert doivent leur nom à deux paramètres :

1. un paramètre intrapsychique, avec ses déterminations sexuelles, qui implique que nous avons ici affaire moins à une sexua-lité biologique qu’à une psychosexualité et à ses vicissitudes intrinsèques ;

2. un transfert double : transfert du somatique au psychique, cen-tré soit sur le corps, soit sur l’esprit (comme dans l’hystérie et la névrose obsessionnelle) ; et un transfert du passé au présent, au moyen duquel le conflit primaire avec les figures parentales pourra plus tard être déplacé sur d’autres figures de l’âge adulte puis sur leur représentant au sein de l’analyse, l’analyste. En outre, on suppose qu’une relation très étroite relie la névrose infantile, sur-venue durant l’enfance, la psychonévrose de l’âge adulte, dont les symptômes contraignent le patient à demander un traitement, et la

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névrose de transfert, maladie artificielle produite par le traitement, plus facile à analyser et par conséquent à dissoudre, permettant la reconstruction de la névrose infantile refoulée, tandis que le traite-ment soulage le patient de sa psychonévrose de transfert.

Ceci, bien sûr, est une conception purement schématique de ce qui est supposé se passer chez le patient et de la manière dont la psychanalyse le « guérirait ».

après un certain temps, ce schéma élégant mais un peu idéal a été contredit par l’expérience clinique. La triangulation ne s’est révélée valide qu’avec les patients dont la structure de personnalité présen-tait une organisation œdipienne positive. Elle est loin d’être évidente chez les patients dont les fixations prégénitales ou liées à un complexe d’Œdipe négatif sont prédominantes. un défi s’est donc présenté en 1914 avec l’analyse d’un célèbre, trop célèbre patient, l’Homme aux loups.

Le tournant de l’analyse de l’Homme aux loups

Le cas de l’Homme aux loups a sans doute été le tournant qui a mis en question le modèle freudien antérieur. Nous savons que ce cas a été écrit en réponse aux objections de Jung contre l’importance que Freud accordait au passé. L’étude de Freud [1918b] s’intitule « À partir de l’histoire d’une névrose infantile », ce qui soulève une question : qu’en est-il de la névrose du patient à l’âge adulte ? Freud ne dit jamais de quel genre de névrose il souffre, pas plus qu’il ne présente de diagnostic alternatif. aujourd’hui, la grande majorité des analystes sont d’accord qu’on ne peut sûrement pas porter celui de névrose. mais je ne crois pas que Freud aurait accepté l’idée que son patient était psychotique, puisque Sergei Pankejeff ne pouvait être classé dans la même catégorie que Daniel Paul Schreber. Et, à l’époque de Freud, le concept de troubles limites de la personnalité n’existait pas encore. or, lorsqu’on lit la littérature concernant la deuxième analyse de l’Homme aux loups avec ruth mack Brunswick [1928], ou celles avec les autres analystes – W. Solms, K. Eissler et m. Gardiner – qui l’ont soigné ultérieurement [Gardiner, 19711], on acquiert l’intime conviction que le patient faisait

1. Ce livre contient l’essai original de Freud, « À partir de l’histoire d’une névrose infantile », le « Supplément » de l’éditeur ruth mack Brunswick, « Les mémoires de l’Homme aux loups » ainsi que d’autres contributions.

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partie de ce groupe. Le document le plus révélateur de la structure de ce patient est le livre de ses entretiens avec la journaliste Karin obholzer [1981]. Cet ouvrage a été mal accueilli par les psychanalystes, parce que son auteur n’était pas analyste, mais aussi parce qu’elle avait réussi à outrepasser l’opposition des thérapeutes officiels du patient pour le rencontrer régulièrement. Cependant, si on laisse le dernier mot au patient lui-même, ses Mémoires autobiographiques dévoilent la structure cachée de sa personnalité. outre le témoignage de ceux qui ont eu un contact direct avec lui, la littérature sur l’Homme aux loups est abondante, variée et à multiples facettes. aucun auteur important de la littérature psychanalytique n’a résisté à l’interpréter. Comme on peut s’y attendre, ces commentaires, allant de Klein à Lacan, expriment autant de points de vue différents. malgré mon intérêt pour l’étude de ce chapitre de l’histoire de la psychanalyse, je préfère cependant retourner à l’œuvre de Freud, car sa description du cas est exceptionnelle.

En ce qui concerne la sexualité, Freud y souligne l’importance de l’érotisme anal. Comparons donc l’Homme aux rats avec l’Homme aux loups, puisque cette question est centrale dans les deux cas. L’Homme aux rats était un névrosé obsessionnel à l’âge adulte. quant à l’Homme aux loups, son tableau clinique adulte était précédé de la névrose obsessionnelle de l’enfant. Patrick mahony [1984] suggère avec pertinence que l’ouvrage de Freud aurait dû s’intituler : « À partir de l’histoire d’une psychose infantile ». Les mécanismes sophistiqués de la pensée obsessionnelle étaient familiers depuis l’Homme aux rats, mais dans le cas de l’Homme aux loups, la situation est complètement différente. Les fixations anales du patient russe se traduisaient par une constipation exigeant la pratique régulière de lavements administrés par des hommes afin de soulager ses intestins au moyen de l’excitation de son anus et de son rectum. Ses troubles s’accompagnaient de divers symptômes psychiques liés à la mauvaise gestion de sa fortune, à sa crainte de la mort (à travers celle de la dysenterie), à des fantasmes d’accouchement (les fèces, symbolisant des bébés1) ; tandis que les fantasmes homosexuels étaient liés à une identification féminine à sa mère. mais tout ceci ne suffit pas à expliquer la spécificité de la structure de personnalité du patient. Freud connaissait (plus qu’aucun des autres analystes ayant traité l’Homme aux loups) la condition

1. Il faut se rappeler que l’article de Freud : « Des transpositions pulsionnelles, en particulier dans l’érotisme anal », écrit en 1917, se référait en de nombreux points au cas de l’Homme aux loups.

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mentale particulière de ce dernier. Il savait que Serge Pankejeff ne pouvait choisir entre deux représentations de l’acte sexuel (par le vagin ou par l’anus) : « Les deux points de vue restent séparés l’un de l’autre par un stade de refoulement » [Freud, 1918b, p. 77]. on peut considérer cette observation comme une première intuition du clivage que Freud [1927e] n’allait décrire que treize années plus tard dans son article sur « Le fétichisme ». J’ai proposé de qualifier la pensée de l’Homme aux loups de « biologique » [Green, 1982b]. Je ne vais pas exposer cette idée en détail, je me contenterai de la définir comme la coexistence paradoxale d’une double opinion contradictoire sur des points de grande importance pour le développement psychologique. on pourrait d’emblée saisir sa relation au clivage, mais ce à quoi je fais allusion est différent. Freud a décrit les particularités de l’attitude de l’Homme aux loups face à la castration.

« Il s’était d’abord rebellé, avait ensuite cédé, mais une réaction n’avait pas supprimé l’autre. » [Freud, 1918b, p. 82]

Notons la différence avec un processus névrotique : refoulement, retour du refoulé, résistance, interprétation, insight, récognition. À la place, nous avons ici affaire à une coexistence de deux courants : l’un abhor-rant la castration, le second qui l’accepte mais au prix du remplacement du pénis par l’anus comme source de plaisir prédisposant à l’identifica-tion féminine. Lorsqu’il résume ce cas, Freud soulève une fois encore la question des particularités de la « mentalité » du patient mises à jour par le traitement psychanalytique :

« […] La ténacité de la fixation […], l’extraordinaire extension de la tendance à l’ambivalence et, comme troisième trait d’une constitution qu’il faut nommer archaïque, l’aptitude à maintenir aptes à fonctionner les uns à côté des autres tous les investisse-ments libidinaux les plus diversifiés et les plus contradictoires. »

[Id., p. 115]

Freud considérait ce « troisième trait » comme appartenant normale-ment à l’inconscient, alors que chez l’Homme aux loups il persistait dans la conscience. Je cite ces observations de Freud afin de montrer comment, dans cette structure névrotique, la fixation de la sexua-lité à un stade prégénital s’accompagne généralement d’un trouble de la « personnalité » du patient. En d’autres termes, la sphère du

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sexuel affecte le fonctionnement du moi et la capacité de jugement. Je mentionnerai encore une citation de Freud, issue de son célèbre article « Névrose et psychose », qui me semble importante :

« [Dans certains cas, ni névrotiques ni ouvertement psychotiques], il sera possible au moi d’éviter la cassure de tel ou tel côté en se déformant lui-même, en consentant aux pertes quant à son caractère unitaire, éventuellement même en se fissurant ou en se divisant. Par là les inconséquences, bizarreries et folies des hommes accéderaient à une même lumière que leurs perversions sexuelles, par l’acceptation desquelles ils s’épargnent en effet des refoulements. »

[Freud, 1924b, p. 7]

Ce passage établit un parallèle entre les perversions sexuelles et les conséquences du clivage du moi. on trouve très peu d’exemples dans l’œuvre de Freud d’une relation aussi clairement définie.

Lacan avait déjà noté la présence, dans le texte de Freud, d’un nouveau type de refoulement nommé Verwerfung (forclusion), sorte de rejet radical. Ici encore, je me contenterai de citer les observations de Freud sur ce processus :

« La prise de position initiale de notre patient envers le problème de la castration nous est déjà connue. Il la rejeta et en resta au point de vue du commerce dans l’anus. Lorsque j’ai dit qu’il la rejeta, la première signification de cette expression est qu’il n’en voulut rien savoir au sens du refoulement. aucun jugement n’était à proprement parler porté par là sur son existence, mais ce fut tout comme si elle n’existait pas. » [Id., p. 82-83]

Ces descriptions des troubles de la pensée du patient sont d’autant plus saisissantes qu’on se rappelle qu’elles ont été écrites en 1914. En outre, le cas de l’Homme aux loups prend place exactement entre celui de l’Homme aux rats et celui du président du sénat, Schreber. Le lien entre eux est l’analité qui montre non seulement la dépréciation de la génitalité, mais également celle des valeurs paternelles les plus élevées, à travers l’association Dieu/excrément.

Nous pouvons réunir maintenant les éléments d’une structure pré-sente dans la névrose :

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1. la prédominance du complexe d’Œdipe positif par rapport au complexe d’Œdipe négatif ;

2. la prédominance du refoulement par rapport au clivage ;

3. la prédominance du jugement d’existence et du principe de réa-lité par rapport au principe de plaisir-déplaisir1.

Le paradoxe concerne la « réalité » de la castration. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une castration « réelle ». Freud se livre ici à une condensation. Ce que nous voudrions souligner c’est l’importance de la reconnaissance de l’absence de pénis sur le corps de la mère dans la perception et la représentation. La castration est donc en fait un fantasme, une « théorie sexuelle », tandis que l’absence de pénis sur le corps de la mère est une réalité que l’on doit reconnaître. La castration serait une action fantasmatiquement accomplie par le père (même si la menace adressée à l’enfant vient d’une femme), d’où la conception du père comme castrateur – même dans le cas d’un complexe inversé. Winnicott [1951] considérait l’angoisse de castration comme une bénédiction pour l’enfant puisqu’elle pouvait lui montrer la voie pour sortir d’angoisses insoutenables et sans issue liées à la relation duelle à la mère.

Nous trouvons, par ailleurs, sous la plume de Freud, la description d’un déni de la castration qui implique son rejet et affirme sa non-existence. Il met en parallèle deux courants, l’un haïssant l’idée de castration, et l’autre qui l’accepte, trouvant une consolation dans la féminité à travers le plaisir anal. Nous pourrions résumer ce point de vue de la manière suivante :

— Première phase : non-existence de la castration (déni) ;

— Deuxième phase : clivage entre deux courants contradictoires, la castration comme abomination coexiste avec son acceptation, permettant une compensation à travers une identification à la féminité (analité).

on pourrait également le formuler ainsi :

— Dans la première phase, il n’y a pas de vagin et par conséquent pas de castration ; il y a seulement un trou, l’anus, et un organe pour le pénétrer, le pénis ;

1. Freud [1925h], dans son article sur « La Négation », rattachait le jugement d’attribution (bon ou mauvais) au principe de plaisir-déplaisir et le jugement d’existence (réel ou imaginaire) au principe de réalité.

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