Vivre l’Afrique à Cajarc (Lot)13éme Édition du festival

Du 28 au 31 Juillet 2011

Littérature Théâtre

MusiqueCinémaConte

Stages Marché

ArtisanatExpositions

africajarc.com

Doss ier de presse

S o m m a i r e i n T e r - a c T i F *

Africajarc attitude

Qui, Quoi, Où, À quelle heure ? Scènes & Rues La programmation Concert-cinéma - duo de slam, cinéma et débat La Grande Scène - musique Scène du bord du Lot - musique Scène place de l’église - conte Scène place de l’église - Scènes enfants Déambulations dans les rues de Cajarc Les tarifs

Le Grin Littéraire La programmation Ahmadou Kourouma - rencontres et lectures Femmes d’afrique et d’ailleurs - table ronde African Queens - débats et ballade poétique et musicale Les invités

Cinéma La programmation La double culture Femmes, regards de femmes Destins congolais Film pour enfants Les réalisateurs

Arts plastiques La programmation - Les artistes

Stages Danse africaine - Percussions - Slam

Le forum des associations La programmation - Les conférences et les contributions Les associations

Africajarc dans les rues - les commercants et les artisans

Les contacts*

Programmation sous réserve, dossier en cours

“Accepter la différence, ne pas avoir peur de la différence, embrasser la différence… c’est grâce à ça qu’on évolue,

qu’on comprend les autres et qu’on se comprend soi-même...”

Richard Bona

Treize ans déjà que, chaque année, le dernier week-end de juillet, Cajarc se pare des plus beaux atours de l’Afrique. La bourgade lotoise de 1 160 habitants, autrefois connue comme le théâtre d’investigation du Schmilblick, l’est désormais autant pour son festival africain, qui rassemble un public de 20 000 personnes par an. Un festival garant d’une diversité culturelle, empreint d’un esprit d’ouverture et de tolérance.

Festival pluridisciplinaire sur les cultures africaines, Africajarc est devenu un grand moment de bonheur et de partage attendu chaque année par des milliers de visiteurs, mais aussi par beaucoup d’artistes. Africajarc, c’est une programmation musicale réunissant, depuis le début, des têtes d’affiches comme des artistes

en devenir, une rencontre littéraire d’envergure autour d’écrivains de grande renommée, des expositions d’arts plastiques, du cinéma, du théâtre et du conte, des stages de danse et de musique, des démonstrations d’artisanat, un marché et des animations de rue…Un évènement festif, mais aussi une

manière inédite et agréable de mieux connaître l’Afrique. À sa manière, Africajarc tente de répondre aux exigences de mixité et de démocratisation des pratiques culturelles, au travers d’échanges, de débats et de conférences, en particulier sur les problématiques d’immigration.

A F r i c a J a r c a T T i T u D e

Q u i , Q u o i , O ù , À Q u e l l e H e u r e ? *

Jeudi 28 juillet

Mère Bi, la mère14h30 - Salle des fêtes

15h30 - Ouverture du festival en musique avec la Cie Punta NegraOuverture Grin litteraire et parcours Arts plastiques

Visages de femmes16h - Salle des fêtes

Cie Punta Negra18h30 - Déambulation musi-cale

Concert Qui est le meilleur ami des mots ? avec Souleymane Diamanka et John BanzaiFilm Les enfants d’Hampâté BâDiscussion autour des questions soulevées par la double culture21h - Place de l’église

Expositions d’arts plastiques ouvertes tous les jours de 10h à 19h

Stages danse et percussions du 29 au 31 juillet

Bar de nuit en fin de soirée le vendredi 29 et le samedi 30

Vendredi 29 juillet

Yero Sorôkô, en quête d’une vie meilleure10h30 - Salle des fêtes

Regardez, chers parents14h30 - Salle des fêtes

Sou Hami15h30 - Salle des fêtes

Spectacle avec Toumani Kouyaté et ses élèves des ateliers16h - Place de l’église

Histoires de sans papiers17h00 - Forum des associations

Rencontre autour d’Ahmadou Kourouma17h - Grin littéraire

Toumani Kouyaté17h30 - Place de l’église

Lectures Ahmadou Kourouma par Roch Amedet Banzouzi et Elie Lemboussou Founda18h30 - Grin littéraire

Mamy Wata19h - Scène bord du Lot

Ablaye ThiossaneOmar PeneLes Espoirs de Coronthie21h - Grande scène

Djiguiya Déambulation de marionnette géante dans l’après midi

Samedi 30 juillet

Yaaba10h30 - Salle des fêtes

L’Afrique au féminin dans la littérature : créativités et promesses d’avenir11h - Grin littéraire

D’une rive à l’autre14h30 - Salle des fêtes

L’autre moitié du ciel africain : les femmes en littérature et la quête d’humanité15h - Grin littéraire

Toumani Kouyaté15h30 - Place de l’église

Benda Bilili16h - Salle des fêtes

Davy Kilembe16h - Scène bord du Lot

Paamath17h - Scène bord du Lot

Prendre la pirogue17h30 - Place de l’église

Davy Kilembe & Paamath18h - Scène bord du Lot

Sayon BambaStaff Benda BililiFemi Kuti and The Positive Force21h - Grande scène

Djiguiya Déambulation de marionnette géante et Cie Punta Negra Déambulation musicale dans l’après midi

Dimanche 31 juillet

Isabelle Eberhardt ou la fievre de l’errance10h - Salle des fêtes

11h - Messe chantée

African queens (1ère partie)11h - Grin littéraire

Kabongo Le Griot11h30 - Salle des fêtes

Koukan Kourcia14h30 - Salle des fêtes

African queens (2ème partie)15h - Grin littéraire

Soundiata l’enfant lion15h - Place de l’église

Double culture : richesses ou difficultés ?15h30 - Forum des associations

Kareyce Fotso16h - Scène bord du Lot

Deweneti et Un transport en commun16h - Salle des fêtes

Toumani Kouyaté17h - Place de l’église

Ballade poétique et musicale Bouziane Moulila et Hassan Ezzemzami18h - Grin littéraire

Les stagiaires se mettent en scène18h30 - Place de l’église

Neggus et Kungo Bram19h - Scène bord du Lot

Bal de l’Afrique Enchan-tée avec Les Mercenaires de l’Ambiance21h - Grande scène

Cie Punta Negra Déambulation musicale dans l’après midi

Cinéma Cinéma-concert Cinéma jeune public Spectacles jeune public

Conférences-débats litteraires Conférences-débats du forum Contes

Déambulations et scènes Place de l’église Musique scène bord du Lot Musique grande scène

La ProGrammaT ionJeudi 28 jui l let 15h30 Ouverture du Festival avec Cie Punta Négra 18h30 Cie Punta Négra21h Séance cinéma Les Enfants d’Hampâté Bâ Duo de slam Souleymane Diamanka et John Banzaï Qui est le meilleur ami des mots ?

Vendredi 29 jui l let 16h Spectacle produit par les enfants ayant mené un stage avec Toumani Kouyaté apm Djiguiya17h30 Paroles de femme, secrets de femme avec Toumani Kouyaté19h Mamy Wata21h Ablaye Thiossane - Omar Pene - Les Espoirs de Coronthie

Samedi 30 jui l let 15h30 Rumeurs avec Toumani Kouyatéapm Cie Punta Négra16h Davy Kilembe et à 17h Paamathapm Djiguiya17h30 Prendre La Pirogue18h Davy Kilembe & Paamath 21h Sayon Bamba - Staff Benda Bilili Femi Kuti and the Positive Force

Dimanche 31 jui l let apm Cie Punta Négra15h Soundiata L’enfant Lion16h Kareyce Fotso 17h Afrique érotique avec Toumani Kouyaté 19h Neggus Et Kungobram 21h Bal de l’Afrique Enchantée avec Les Mercenaires de l’Ambiance

Scènes & rue

Concer t-c inéma

Duo de s lam

Souleymane Diamanka &John Banzaï

Les enfants d’Hampâté Bâd’Emmanuelle Villard(documentaire - 2011 - France - 50 min)

Souleymane Diamanka a grandi aux Aubiers à Bordeaux, de parents de culture peule, originaires du Sénégal. Mamadou Dème et Aïchatou Sow, tous deux de culture peule aussi, vivent en région parisienne, Mamadou né au Sénégal, Aïchatou en France. Tout en étant très actifs et inscrits dans la société française, ils sont, chacun à leur manière, ”pleins” de leur forte culture d’origine. Le film explore par leur intermédiaire la transmission entre générations, le lien au pays d’origine, leur place dans la société française.

Qui est le meilleur ami des mots ?Personnage central du film « Les Enfants d’Hampâté Bâ »,le slameur Souleymane Diamanka ”recycle” les dires de ses parents dans sa poésie urbaine, la mélangeant à d’autres influences. Avec John Banzaï, slameur parisien d’origine polonaise, ils jouent de leurs doubles cultures pour une insolite joute verbale, un triple melting pot linguistique en pulaar, en polonais et en français.

http://www.myspace.com/souleymanediamanka

La GranDeScène

Ablaye ThiossaneAblaye Thiossane est né en février 1936 à Thiès au Sénégal. S’il est surtout connu pour sa peinture, la musique est un art qu’il a pratiqué toute sa vie. Il commence sa carrière de musicien en 1952, puisant son inspiration dans les disques de musique afro cubaine de son père, puis à la radio où il découvre Tino Rossi et Duke Ellington. Eclectique dans ses goûts pour des sonorités multiples, il est cependant particulièrement attiré par les chansons populaires des années 1830 appelées « Lawanes ». A 74 ans, il sort son premier opus « Thiossane », symbiose musicale qu’il défend sur scène avec passion et talent.

http://www.accent-presse.com/actualites/ablaye-thiossane/

Omar PeneMusicien né en 1956 à Dakar au Sénégal, Omar Pene met des histoires en musique. Depuis 30 ans, il chante l’Afrique et les hommes sur les scènes de son pays comme dans le monde entier sur des sonorités qui mêlent les instruments traditionnels (djembé, sabar, kora) à des rythmes plus modernes (jazz, funk, afrocubains) . Toujours en recherche, Omar Pene est un artiste libre à la voix chaude et expressive qui bouscule la musique traditionnelle, son message est profond. Avec ses musiciens, il enivre le public et le transporte au pays des émotions pour célèbrer la diversité des cultures et l’amour de la vie.

http://www.omarpene.org/

Les Espoirs de CoronthieCes jeunes musiciens guinéens sont issus de Coronthie, l’un des quartiers les plus pauvres de Conakry, la capitale .C’est là qu’ils ont développé leur talent musical jusqu’à devenir des stars en Guinée. Puis, en près de 10 ans, le groupe a su séduire un public toujours plus large en parcourant les routes d’Afrique de l’ouest mais aussi celles d’Europe. À partir d’instruments traditionnels (balafon, gongoma, bolon, krin), les Espoirs de Coronthie ont su développer une musique originale pleine de créativité. Leurs chansons parlent des choses simples de la vie quotidienne. Sur scène, ils dégagent une énergie extraordinairement contagieuse et puissante !

http://www.lesespoirs.com/

http://www.myspace.com/espoirscoronthie

Sayon BambaSayon Bamaba Camara est née à Conakry, la capitale de la Guinée. Très tôt, elle se passionne pour la musique et devient la chanteuse leader des célébres Amazones de Guinée. Aujourd’hui, son chemin l’a menée jusqu’à Marseille, où son chant a croisé de multiples traditions et diverses expériences. Portée par une guitare espagnole ou une mandoline, une trompette en bois ou en sourdine, une guimbarde ou des flûtes, des percussions latines entremêlées au bolon, au gongoma et au doum africains, Sayon s’est forgée grâce à sa voix forte et sensuelle un style reconnaissable entre mille.Le contact avec le public est intense, ça danse... ça danse... !

http://www.sayonbamba.com/

http://www.myspace.com/sayonbamba

Staff Benda Bi l l i l iLe Staff Benda Billili est un groupe de musiciens originaires de Kinshasa, République démocratique du Congo. Leur particularité : ils sont pour la plupart paraplégiques et la rue est leur domaine . C’est là qu’ils ont vécu et pratiqué la musique, une musique stupéfiante et puissante, mélange de rumba, rythm’n blues, folk, rock et funk qui leur assure d’ailleurs un style et une atmosphère unique. Et puis, il y a la présence poignante de Roger avec son luth électrique à une corde qu’il a inventé et construit lui-même à partir d’une boîte de conserve.Le tout fait que chacun de leurs concerts est un moment extraordinaire et un hymne à la vie !

http://staffbendabilili.com/

http://www.myspace.com/staffbendabilili

Femi Kuti and The Positive Force Femi Kuti, né le 16 juin 1962, est un musicien nigérian. Il est le fils de Fela Anikulapo-Kuti, l’ardent créateur de l’Afrobeat, un cocktail explosif de jazz, de funk et de musique africaine traditionnelle. Si Femi est le digne héritier de son père, il s’affirme dans un style de musique plus électronique et métissée d’influences diverses. Magnifique show man, il enflamme les scènes du monde entier avec son groupe Positive Force. Musicien doué, c’est aussi un homme révolté qui poursuit son combat en dénoncant les nouvelles oppressions. Son dernier opus « Africa for Africa » constitue à lui seul un programme de reconquête : celle de l’Afrique par les Africains.Africajarc avait déjà accueilli Femi Kuti en 2000.

http://fr.myspace.com/femikuti

Bal de L’Afrique EnchantéeAvec Les Mercenaires De L’ambiance

Le Bal de L’Afrique Enchantée quitte les planches parisiennes pour débarquer sur la Grande Scène d’Africajarc. Attention, ça chauffe, ça brûle... !Venez danser au son des Mercenaires de l’Ambiance, l’orchestre maison de l’émission de France inter, qui interprétera les grands tubes du répertoire moderne africain, balayant le continent et ses multiples couleurs, rythmes et styles. Du highlife ghanéen à la rumba congolaise, sans oublier l’afro-beat nigérian, ce sera l’occasion de se familiariser avec les rythmes, mais aussi les histoires du continent africain. Souleymane Coulibaly dit Soro Solo et Vladimir Cagnolari seront là pour animer la soirée avec humour et bonne humeur !

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/afriqueenchantee/

http://www.mondomix.com/fr/show-video5723.htm

Scène Du BorD Du LoT

Mamy WataElle est née à Bangui en République Centre Africaine. Elle choisit la musique et à juste titre. Chanteuse, comédienne et danseuse, elle a une belle présence sur scène. Sa voix est envoûtante et chaleureuse. Accompagnée de 2 musiciens talentueux, elle nous fait voyager entre chansons françaises et rythmes africains dans une belle palette d’émotions.

http://www.myspace.com/mamywatamusic

Davy Ki lembe & PaamathRencontre de la chanson française de Davy Kilembe et de la musique africaine de Paamath. Pape Amath N’diaye est né à Dakar au Sénégal. Musicien, chanteur, auteur, compositeur, interprète, il propose un spectacle riche en couleurs dans un répertoire généreux en rythmes et en effets. Accompagné de sa voix aux multiples facettes et de sa guitare de cœur, cet artiste hors du commun en appelle au sens et aux émotions. Davy Kilembe : ce saltimbanque hispano-zaïrois navigue de Bamako à Bruxelles, de Collioure à Paris avec sa guitare, sa calebasse et son sampler. Sa musique a des accents de soul, folk et reggae.Les deux musiciens présentent leurs solis sensibles et empreints d’un esprit très fraternel, puis se lancent dans un duo qui démontre leur belle complicité...

http://www.kilembe.com/

http://www.paamath.com/

Kareyce FotsoElle est née en pays Bamiléké et fut élevée chez les Béti. Après des études réussies, elle gagne le droit de s’adonner à sa passion, le chant. Kareyce Fotso, accompagnée par sa guitare, nous offre de jolies mélodies, blues ou plus rythmées, qui soulignent toute l’ampleur de sa voix puissante, originale, teintée d’un voile légèrement éraillé issu du blues et de la tradition africaine. Les chansons sont parfois graves, parfois teintées d’humour, mais toujours empreintes d’émotions. http://www.kareycefotso.org/

Nëggus & Kungobram Nëggus est un slameur d’origine togolaise. Ce citoyen du monde, militant et poète, a de l’ambre au bout des doigts et de l’ombre dans la voix. Kungobram est un quintet passionné d’Afrique qui mêle jazz, musiques urbaines et style ouest africain. Leur rencontre s’est faite en 2009. Une évidence tant sur le plan musical, textuel, qu’humain ! Un métissage qui se permet toutes les audaces artistiques ! http://www.myspace.com/negguskungobram

P lace De l ’ ÉG l i se

Toumani KouyatéGriot/Conteur

Né au Burkina Faso, Toumani Kouyaté est un griot, le plaisir de raconter est toute sa vie.Passionné et passionnant, il porte dans ses yeux l’immensité de la terre africaine. A 46 ans, il est déjà un véritable sage, avec l’air de quelqu’un qui a tout compris.Plein d’humour, ce personnage fascinant maîtrise parfaitement l’art de dire, d’exprimer la part la plus profonde d’un homme avec des paroles simples, touchantes et pertinentes.Avec modestie il confie : « Je suis né conteur. C’est un don que j’ai. Depuis que je suis tout petit, je raconte des histoires. On m’appelait Toumani le menteur ».http://www.myspace.com/toumanikouyatekora

Paroles de femme, secrets de femmeLorsque les femmes veulent livrer leurs secrets, elles se

fient aux hommes : « leurs confidents ». C’est comme ça que j’ai pu recueillir ces quelques paroles de femmes, car une femme m’a dit que « la féminité est une immensité inconnue ».

Rumeurs (à partir de dix ans)

La papaye est un fruit qui garde un mystère à son intérieur. Tel que la parole. Elle comporte trois vérités : ma vérité, votre vérité et la vérité de nos deux vérités. Riche en philosophie, spectacle plein d’humour et de suspense.

Afrique érotique (pour adulte)

Le mari tout innocent, s’enfonça dans la chambre et... Devant lui, une peau d’ébène enduit dans du beurre de karité, et une chanson douce et gaie remplissait la chambre... Soudain, un corps prodigieux se relevait doucement de la bassine ignorant la présence...

P lace De l ’ ÉG l i se

ScénesEn fanTs

Prendre la pirogueCela commence par un conte africain mais ça ressemble à s’y méprendre à une fable de La Fontaine. Une pièce divertissante, percutante et par là même pédagogique, qui parle d’immigration mais sur un ton humoristique, jouée par le comédien Abdoulaye Seydi et mise en scène par Nicolas Jobert. À découvrir en famille.

Soundiata, l ’enfant-lionSoundiata, l’enfant-lion est une épopée africaine que les griots se transmettent de bouche à oreille. Elle fait partie de l’histoire de l’Afrique de l’ouest et est enseignée en tant que telle dans les écoles. Marionnettes, musique traditionnelle africaine, conte et mise en lumière sont les ingrédients de ce spectacle qui enchantera les petits comme les grands.Une création de la compagnie Theatre de l’Écluse.

DéamBulaTion Dj iguyaDjiguiya est une marionnette de trois mètres d’inspiration africaine. Accompagnée de musiciens, elle danse dans les rues sur les rythmes du tambour djembé et les mélodies du balafon. C’est une création de la Compagnie du Théâtre de l’Écluse.

http://www.dailymotion.com/video/x8lvif_djiguya_music

Compagnie Punta NegraLa Compagnie Punta Negra se compose de danseurs et de percussionnistes congolais. Ce groupe offre un spectacle alliant les rythmes, la musique et la danse pour une performance époustouflante. Les publics, quels qu’ils soient, seront enthousiasmés et fascinés par leur spectacle. Cette compagnie s’efforce de transmettre des traditions ancestrales toujours renouvelées et fait partager le bonheur de la danse et de la musique dans une ambiance de fête.Ils seront cinq à nous transmettre leur énergie en déambulant dans les rues de Cajarc pour la plus grande joie des petits comme des grands. Un rendez-vous à ne pas manquer, du début à la fin du festival !

L e s T a r i F s * * * *

Les lieux de vente

> Sur notre site Fnac, Tickenet, Digitick

> Dans les Offices de Tourisme : Cahors, Cajarc, Figeac, Villefranche de Rouergue, Saint Céré, Capdenac Gare

> Dans les lieux suivants : Au Fa Dièse de Villefranche de Rouergue, Maison Midi-Pyrénées à Toulouse, Fnac, Virgin, Carrefour, Géant, Hyper U

> Auprès des C.E. : Ratier Figeac, Hôpital de Figeac, MAEC Cahors, Airbus France Toulouse, Michelin Clermont-Ferrand, Figeac aéro et Conseil Général du Lot

> Sont acceptés : Carte Ambassadeur Lotois, Carte Cezam (ACE 82), Carte Sourire (ACB BP), Carte Maniak (Caisse d’Épargne Midi Pyrenées), Carte Loisirs (Tourisme Loisirs Culture), Carte Jeunes de Figeac Communauté, Chèque Culture, Chèque Lire, Carte Adami

Plein tarifPleintarif

Tarifréduit *

Tarifréduit *

Fin de soirée

Prévente ** Vente Prévente ** Vente Tarif unique

Jeudi 28 à 21h ***

Concert-cinémaDuo de slam 8 € 10 € 5 € 7 € Néant

Vendredi 29à 21h ***

Ablaye Ndiaye ThiossaneOmar PeneLes Espoirs de Coronthie

20 € 22 € 17 € 19 € 8 €

Samedi 30à 21h ***

Sayon Bamba CamaraStaff Benda Bilili Fémi Kuti

26 € 28 € 23 € 25 € 8 €

Dimanche 31à 21h ***

Bal de l’Afriqueenchantée 13 € 15 € 11 € 12 € Néant

Forfait Intégral 4 jours 55 € 55 € 50 € 50 €Pass 3 jours du vendredi au dimanche 50 € 50 € 45 € 45 €Pass Vendredi Samedi 40 € 40 € 35 € 35 €Pass Samedi Dimanche 35 € 35 € 30 € 30 €

* Rappel tarif réduit : sur justificatif pour les demandeurs d’emploi, RSA, étudiants, handicapés, adolescents de 12 à 18 ans

** La prévente et la billeterie en ligne s’arrêtent le mercredi 27 au soir *** Gratuit pour les moins de 12 ans , pour les tarifs groupe (à partir de 10 personnes) nous consulter, pour 10 billets achetés le 11me est offert

**** Sous réserve de modification

La ProGrammaT ionVendredi 29 jui l let - Ahmadou Kourouma 17h Rencontre autour de Ahmadou Kourouma avec Jean-Michel Djian

18h30 Lectures d’extraits de l’oeuvre d’Ahmadou Kourouma

Samedi 30 jui l let - Femmes D’AFriQue eT D’ai l leurs

11h Table ronde L’Afrique au féminin dans la littérature : créativités et promesses d’avenir Modératrice : Nathalie Philippe

15h Table ronde L’Autre moitié du Ciel africain : les femmes en littérature et la quête d’humanité Modératrice : Maëtte Chantrel

Dimanche 31 jui l let - African Queens 10h Isabelle Eberhardt ou la fièvre de l’errance à la suite de la projection du film d’Ali Akika (10 h salle des fêtes) Isabelle Eberhardt ou la fièvre de l’errance

11h Quêtes spirituelles au Maghreb

15h Témoins des réalités africaines du début de XXe siècle

18h Ballade poétique et musicale Hommage à des femmes poétesses porteuses de la vie et de l’espoir

Tous les jours> Des rencontres avec nos invités> Pour vos enfants des ateliers d’illustration> Expositions des tableaux de Sabine Hautefeuille > Des lectures de Roch Amedet Banzouzi et Elie Lemboussou> La librairie du Livre en Fête (Figeac)> Détente sous les arbres en consultant les livres prêtés par la Bibliothèque de Figeac Communauté

L i TTéraTure

Samia Allalou, Majid Bâ, Tanella Boni, Angeline Solange Bonono, Maëtte Chantrel, Roland Colin, Marie-Odile Delacour, Muriel Diallo, Aïssatou Diamanka-Besland, Emmanuel Dongala, Jean-Michel Djian, Eugène Ebodé, Jean-René Huleu, Gaston Kelman, Camille Lacoste-Dujardin, Valérie Marin La Meslée, Clara Murner, Nathalie Philippe, Helen Stevenson, Monique Vérité, Daniel Segla des Éditions Monde Global/Le Mekrou, Isabelle Gremillet, Diffuseur L’Oiseau Indigo, les carnettistes Sarah Letouzey et Sabine Hautefeuille, le photographe Jean-Pierre Devals et les bédéistes de l’Afrique dessinée.

Pour vos enfants des ateliers d’illustration avec l’auteur-illustrateur Christian Epanya

Expositions des tableaux de Sabine Hautefeuille (exposés dans la

librairie)

Vous assistez aux lectures de Roch Amedet Banzouzi et Elie Lemboussou

AHmaDou Kourouma

Ahmadou Kourouma, un des écrivains les plus importants du continent africain. Auteur, entre autres, de Monnè, outrages et défis (1990), En attendant le vote des bêtes sauvages (1998), Allah n’est pas obligé (2000), et le non moins célèbre Les Soleils des Indépendances (1976).« Kourouma est devenu, au fil du temps et bien malgré lui, la figure tutélaire de la nouvelle littérature africaine. Aujourd’hui, sept ans après sa disparition, il est l’un des auteurs francophones les plus étudiés dans les universités américaines, africaines et européennes. Son génie iconoclaste comme sa trajectoire atypique d’actuaire devenu patron d’assurances continuent d’entretenir l’énigme de son écriture » (extrait 4ème de couverture Ahmadou Kourouma, J.-M. Djian).

Rencontre autour de Ahmadou Kourouma

avec Jean-Michel Djian qui vient de publier Ahmadou Kourouma Seuil, 2010 ; Roland Colin, écrivain et Valérie Marin La Meslée, journaliste.

Lectures d’extraits de l ’oeuvre d’Ahmadou KouroumaÀ l’invitation de l’association Lire à Figeac, en partenariat avec le Festival de Théâtre Figeac, lectures par Roch Amedet Banzouzi et Elie Lemboussou. Dimanche 31 juillet à 17 h à Figeac.

Femmes D ’AFr iQue & D ’a i l l eursTable rondeL’Afrique au féminin dans lalittérature : créativités etpromesses d’avenir

Modératrice : Nathalie Philippe Tanella Boni, Muriel Diallo, Eugène Ebodé, Angeline Solange Bonono

Table ronde L’Autre moitié du Ciel africain : les femmes en littérature et la quête d’humanité

Modératrice : Maëtte ChantrelSamia Allalou, Aïssatou Diamanka-Besland, Emmanuel Dongala

AFr icanQueens

À la suite de la projection du film d’Ali Akika (10 h salle des fêtes) Isabelle Eberhardt ou la fièvre de l’errance, un débat en deux parties conçu et animé par Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu

Hommage aux femmes européennes qui ont su vivre et écrire leurpassion de l ’Afrique.À travers la littérature, reflet de leur engagement personnel, elles se sont illustrées sur le continent africain en y accomplissant un destin hors du commun, souvent exemplaire, toujours passionnant. Reines du dénuement et du dépouillement, pour fouler « pieds nus » la terre d’Afrique, elles furent nombreuses depuis la fin du 19ème siècle, à s’y démarquer de l’idée coloniale, en y inscrivant leur histoire.

Quêtes spirituel les au Maghrebavec Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu pour Isabelle

Eberhardt (Algérie), Clara Murner pour Catherine Delorme (Maroc).

Témoins des réalités africaines du début de XXe siècle

Avec Camille Lacoste-Dujardin pour Germaine Tillion (Algérie), Monique Vérité pour Odette du Puigaudeau (Mauritanie), Helen Stevenson pour Karen Blixen (Kenya) et Doris Lessing (Rhodésie).

Après une pause thé à la menthe

Bal lade poétique et musicale Hommage à des femmes poétesses porteuses de la vie et de l’espoirAvec Bouziane Moulila, musicien (oud, guembri, percussion, ney) et Hassan Ezzemzami, comédien.

Les i nv i TésL’Afrique DessinéeEn partenariat avec le Salon La Bd prend l’air (Cajarc, septembre 2011), Adjim DANNGAR, Simon-Pierre MBUMBO, Christophe NGALLE EDIMO et Didier VIODE donnent leur vision d’Africajarc au travers de carnets de croquis qui seront exposés pendant le Salon en septembre.L’Afrique Dessinée est une association loi 1901 créée en 2001 en France par des dessinateurs et scénaristes sensibles aux réalités africaines. Elle regroupe aujourd’hui un noyau de 12 membres actifs qui prennent part à la mise en place du projet et qui s’investissent dans son développement.

www.labdprendlair.net

Samia Al lalou - Journaliste

chargée du fonds documentaire pour le Fonds pour les Femmes en Méditerranée.Elle est née à Blida (Algérie). Depuis 2010, elle est membre de WIDE, réseau européen d’ONG de développement, de spécialistes des questions de genre et de militants(es) des droits humains. Depuis 2007, elle fait partie du WLUML, réseau solidaire Femmes sous lois musulmanes. Avec l’association 20 ans Barakat, elle a participé à l’élaboration d’un disque et d’un clip pour l’abrogation du code de la famille et organisé des concerts, des projections de films, des débats et colloques pour informer et sensibiliser les femmes sur leurs droits et non droits. En mai 2006, elle a participé à l’organisation de la manifestation Les Caravanières entre Sud et Nord : Ensemble pour les droits des femmes contre les intégrismes, pour une égalité des droits et d’accès à la citoyenneté.

Majid Bâ - Écrivain

Il est né en 1972 au Sénégal. Après des études de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il devient représentant d’une grande firme étrangère de spiritueux. Emploi dont il démissionne sous la pression de sa famille musulmane très pratiquante. Il va alors connaître le chômage qui le contraint en 2002, à faire le grand saut. Il choisit la France. Le pays des Lumières, mais pour Majid, très rapidement, celui de l’exploitation, des brimades, des humiliations puis du déclassement, de la marginalisation et de la misère. Il est régularisé en 2009 et aujourd’hui, il est assistant d’éducation dans un lycée de Seine-Saint-Denis. Il vient de publier La Sardine du Cannibale où il relate son histoire. Le journal de bord du combat quotidien d’un sans-papier. Un récit en forme de cri de souffrance et d’espoir. À vocation universelle. http://www.lasardineducannibale.fr/accueil_1.html

Roch Amedet BanzouziComédienRoch est homme d’expressions théâtrales, africaines et européennes, poétiques ou mimées, contées ou dansées, et, parfois mises en scène par lui. Il écrit aussi des pièces. Avec la Compagnie Punta Negra, il initie les enfants et les adolescents au théâtre et à l’Afrique au cours de centaines d’animations en Afrique, en France, en Suisse, et en Amérique du Nord. Il a créé l’espace culturel Creatis à Pointe Noire au Congo.Il joue, chante et donne corps à des textes de poètes, de dramaturges et de romanciers africains, souvent accompagné de son “jumeau” Elie Founda Lemboussou.

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Tanella Boni Philosophe, poète, romancière, essayisteNée à Abidjan. Docteur ès lettres de Paris IV La Sorbonne, elle est professeure titulaire et philosophe. Elle a enseigné la philosophie pendant de nombreuses années à l’Université de Cocody à Abidjan et a été, de 1991 à 1997, présidente de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire. En tant que philosophe et chercheuse, ses centres d’intérêt concernent les droits humains, arts et cultures, la diversité culturelle, la question féminine et le genre, les rapports entre éthique et politique ainsi que la place de l’Afrique dans la mondialisation.Conférencière, elle intervient dans de nombreuses institutions internationales et universités. Elle a reçu en 2009 le Prix Continental (meilleure auteure féminin) et le Prix International de Poésie Antonio Viccaro.

Elle a publié une quinzaine d’ouvrages

parmi lesquels : La diversité du monde : réflexions sur l’écriture et les questions de notre temps, L’Harmattan, 2010 ;Que vivent les femmes d’Afrique ?, Panama, 2008, rééd. en 2011 chez Khartala ; Les Nègres n’iront jamais au paradis, Serpent à Plumes, 2006 ; Matins de couvre-feu, Serpent à Plumes, 2005 ; Gorée île baobab, Le Bruit des autres, 2004 ; Chaque jour l’espérance, L’Harmattan, 2002 ; Les Baigneurs du lac rose, réed., Serpent à plumes, 2002 ; Il n’y a pas de parole heureuse, poésie, Le Bruit des autres, 1997.Pour la jeunesse : Miriam Makeba, une voix pour la liberté, A dos d’âne, 2009 ; L’atelier des génies, Acoria, 2001.

http://www.tanellaboni.net/

Angéline Solange Bonono Poète, romancière, dramaturge Originaire du Cameroun, elle vit en France depuis 2009. Elle enseigne les Lettres modernes. Elle confie que l’écriture l’a sauvée de l’irréparable lorsqu’elle était adolescente et qu’après la mort de son père sa famille a enduré beaucoup de malheurs et de traumatismes. Pendant longtemps, pour elle, l’écriture devait soigner les maux. Maintenant elle y mêle aussi les petits bonheurs et les grandes joies. Ses réflexions sur la société prennent les formes du roman et du théâtre, tandis que son coeur s’exprime dans la poésie. Pour elle « l’écriture est une fantastique opération chirurgicale ablative du mal et substitutive du bien ».

Apostolat de la fourchette, allégorie de la prédation et apologie de la mort in Cameroun mon pays, Yaoudé, Ifrikiya, 2008 (essai) ; Le Journal intime d’une épouse, Yaoudé, Sopecam, 2007 ; 15 poètes d’aujourd’hui, Centre Culturel Français de Douala, 2007 ;

Les Balançoires avec Ananda Devi, Ndzé-Tropiques, 2006 (nouvelles) ; Bouillons de vie, Presses universitaires de Yaoudé, 2005 ; Déesse Phalloga, Yaoudé, Sopecam, 2004 (théâtre) ; Soif Azur, La Ronde des poètes du Cameroun, 2002 (poésie).

Maëtte ChantrelJournaliste

Après avoir travaillé pendant 15 ans comme productrice-journaliste à France 3 Bretagne Pays de Loire, elle a participé avec Michel Le Bris à la création du Festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo en 1990. Elle anime le Café Littéraire de ce festival depuis ses débuts, ainsi que les débats et rencontres des Etonnants Voyageurs à l’étranger : Sarajevo, Haïfa, Bamako, Port-au-Prince. Elle travaille aussi à Paris et Marseille pour d’autres manifestations littéraires. Depuis dix ans elle programme et anime les conférences Les Mardis de l’Espace des Sciences de Rennes aux Champs Libres.

Roland Colin - Écrivain

Après la guerre, il choisit de participer à l’aventure de la décolonisation qu’il va vivre de l’intérieur, devenant ainsi un témoin privilégié. Il entre à l’Ecole Nationale de la France d’Outremer en 1948 où il aura Senghor pour professeur. Diplômé des Langues Orientales, il est d’abord Administrateur au Soudan français jusqu’en 1954 puis dirige le cabinet de Mamadou Dia au moment de l’indépendance du Sénégal. En 1964, il co-dirige l’IRAM, puis succède au Père Lebret à la tête de la direction de l’IRFED. Docteur d’Etat, il enseignera à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, puis aux Universités de Paris VIII et de Paris III, et à la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture et intervient en tant que conférencier dans toute la France.Il est aussi un conseiller précieux dans la programmation littéraire du festival. >

> Sénégal notre pirogue, au soleil de la liberté : Journal de bord 1955-1980, Présence Africaine, 2007 ; Sénoufo du Mali, 140 photographies prises dans la région de Sikasso chez les Senoufo entre 1952 et 1954 par Renée Colin-Noguez, Revue Noire, 2006 ; Les Contes noirs de l’Ouest africain : Témoins majeurs d’un humanisme, Présence Africaine, 2005 (rééd.) ; Kènèdougou, au crépuscule de l’Afrique coloniale. Mémoires des années cinquante, Présence Africaine, 2004.

Marie-Odi le Delacour & Jean-René HuleuUn travail commun de journalistes reporters pendant vingt-cinq ans les a rendus familiers des cultures maghrébines et du monde arabo-musulman. Dans le domaine de l’édition, leur travail a été principalement axé sur la redécouverte de l’écrivain Isabelle Eberhardt, donnant lieu à plusieurs publications depuis 1986 : une biographie romancée, l’édition et la réédition des œuvres complètes d’Isabelle Eberhardt et de sa correspondance, jusqu’à leur dernier essai, en janvier 2008, Le Voyage soufi d’Isabelle Eberhardt, présenté la même année au Festival des cultures soufies de Fès.

Marie-Odile DelacourPsychanalyste. Ancienne journaliste-reporter à Libération, puis free lance dans différents journaux et magazines parmi lesquels : Marie-Claire, Géo, Le Monde... Productrice occasionnelle à France Culture jusqu’en 2006. A publié

en 2004 son premier roman chez J. Losfeld : Ô Louise. Le deuxième : Apprentissage du vertige, est à paraître.

Jean-René HuleuFondateur du quotidien Libération en 1972-73. A collaboré ensuite aux Cahiers du Cinéma, a été rédacteur en chef de différents magazines et revues d’actualité et grand reporter au magazine Géo. Auteur. Anime des ateliers d’écriture. Vient de terminer un récit : Le Fou de la Casbah, à la mémoire du poète soufi d’Alger, Himoud Brahimi.

Publications en commun :Sables, le roman de la vie d’Isabelle Eberhardt, L. Levi, 1986 ; Yasmina (édition et présentation), nouvelles, Isabelle Eberhardt, L. Levi, 1987 ; Ecrits sur le sable, Tomes 1 et 2, (édition et présentation des œuvres complètes) Isabelle Eberhardt, Grasset, 1988/1989 ; Ecrits intimes, (édition et présentation), correspondance, Isabelle Eberhardt, Payot Voyageurs, 1991. Poche-Payot Voyageurs, 1998. 2003 ; Un amour d’Algérie, récit, J. Losfeld, 1998 ; Journaliers, Au Pays des sables, Amours nomades, Sud Oranais, édition et présentation de l’œuvre majeure d’Isabelle Eberhardt, constituant les éditions du centenaire 1904-2004, J. Losfeld, collection Arcanes ; Le Voyage soufi d’Isabelle Eberhardt, essai, J. Losfeld 2008.

Muriel DIALLO Auteure-illustratrice

Elle est née en Côte d’Ivoire. Peintre, elle a enseigné les arts plastiques pendant plusieurs années avant de se consacrer à ses passions de toujours, le conte et l’écriture illustrés. Nomade urbaine, elle se qualifie comme un créateur engagé socialement au service de la jeunesse et des femmes. Elle anime des ateliers d’écriture illustrée ici et ailleurs qui visent toujours à promouvoir la civilisation de l’universel.

La Femme du Blanc, Vents d’ailleurs, 2011 ; Simaga, le cheval sans papiers, Vents d’ailleurs, 2008 ; Le Mineur et le boulanger, Vents d’ailleurs, 2007.

http://www.murieldiallo.org/

AïssatouDiamanka - Besland - Romancière

Fille de tirailleur sénégalais, Aïssatou Diamanka-Besland est née en 1972 au Sénégal. Après un BTS de journalisme à l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISSIC) à Dakar, elle s’installe en France en 1999, et entreprend des études en Sciences Politiques et travaille sur l’intégration des immigrés à l’Université Paris X Nanterre. En 2009, elle devient la représentante de France multiculturelle pour la section du 92, un collectif qui milite pour l’égalité politique, économique et juridique de tous les citoyens français indifféremment de leur couleur de peau, de leur religion ou de leur origine. Elle est co-auteur du livret Requiem noir, un texte sur l’esclavage joué et chanté à Dakar et en Ile-de-France en 2006 et 2007.Fracture identitaire : A Baltazare, il n’y a pas d’ascenseur dans la cité, CCINIA Communication, 2010 ; Patera, Henry, 2009 ; Le pagne léger, Henry, 2007.http://aissatoudiamankabesland.net/

Jean-Michel Dj ianJournaliste, écrivain

Ancien rédacteur en chef du Monde de l’Education et de la Culture, il est aujourd’hui journaliste indépendant, éditorialiste à Ouest France, grand reporter au Monde Magazine et chroniqueur au journal La Croix.

21 juin : le sacre musical des français, Seuil, 2011 ; Ahmadou Kourouma, Seuil, 2010 ; Aux arts, citoyens ! : de l’éducation artistique en particulier, Homnisphères, 2008 ; Léopold Sédar Senghor : genèse d’un imaginaire francophone, Gallimard, 2005 ; Politique culturelle : la fin d’un mythe, Gallimard, 2005.

Emmanuel Dongala Écrivain, dramaturge

Né d’un père congolais et d’une mère centrafricaine, il passe son enfance et son adolescence en République populaire du Congo, puis fait ses études en France et aux États-Unis. Il a enseigné la chimie à la faculté des sciences de Brazzaville jusqu’à la guerre civile qui a ravagé le Congo en 1997. En 1981, il a fondé le Théâtre de l’Eclair , compagnie avec laquelle il a monté plusieurs pièces d’auteurs congolais ou étrangers. Il vit aujourd’hui aux Etats-Unis où il est professeur de chimie à Simon’s Rock College (Massachusetts) et professeur de littérature africaine francophone à Bard College (État de New-York). Photo de groupe au bord du fleuve, Actes Sud, 2010 : Prix Virilo 2010 ; Johnny Chien méchant, Serpent à plumes, 2002 ; Les petits garçons naissent aussi des étoiles, Serpent à plumes, 1998 puis rééd. en 2000 ; Jazz et vin de palme, Serpent à plumes, 1996 ; Le Feu des origines, Albin Michel, 1987, rééd. Serpent à plumes, 2001 ; Un fusil dans la main, un poème dans la poche, Albin Michel, 1987, rééd. Serpent à plumes, 2003.

Eugène Ebode - Écrivain

Il est né à Douala au Cameroun. Sa curiosité est vaste : le football qu’il a joué en équipe, la politique, l’histoire africaine contemporaine, la sociologie et la culture dans tous ses états. Hommes de lettres et écrivain engagé, il tient depuis 2006 une chronique littéraire dans le journal suisse Le Courrier de Genève. Depuis septembre 2010, il anime l’émission littéraire Le Boudoir sur Radio Clapas Montpellier.Il a reçu le prix Eve Delacroix de l’Académie française en 2007 pour son roman Silikani et été nommé Chevalier des Arts et des Lettres en 2009.

Madame l’Afrique, Ed. Apic (Alger), 2010 ; Trilogie chez Gallimard : Silikani, 2006, La Divine colère, 2004 et La Transmission, 2002 ; Tout sur mon maire, Demoplis, 2008 (essai) ; Le Fouettateur, Vents d’ailleurs, 2006 (poésie) ; Grand-père Boni et les contes de la savane, Monde Global, 2006 (contes).http://eugeneebode.com/

Christian Epanya Auteur-illustrateur jeunesseIl est né en 1956 à Douala (Cameroun). Diplômé en chimie, il fut pétrolier dans le Golfe de Guinée. En France, il apprit les arts picturaux à l’Ecole Emile Cohl de Lyon. Fraîchement diplômé, il reçut le prix Unicef des Illustrateurs en 1993 à la Foire des Livres pour Enfants de Bologne. Il collabore avec plusieurs maisons d’éditions françaises et étrangères et anime des ateliers d’illustrations en France et à l’étranger. Il est aussi directeur de collection jeunesse et directeur artistique aux Editions Monde Global.

Le voyage de l’empereur Kandou Moussa, avec Jean-Yves Loude, Sorbier, 2010 ; La pipe de Tita Nveng, Orphie, 2009 ; Mes images du Sénégal, Sorbier, 2009 ; Le mystère de la reine Amaya, avec Sheila O’Connor, Monde Global, 2008 ; Le petit photographe de Bamba, Sorbier, 2007 ; Les cent pulls de Nicolas, avec Sheila O’Connor, Monde Global, 2006 ; Malin comme 10 singes, Seuil, 2006 ; Koumen et le Vieux sage de la montagne, Monde Global,

2006 ; Le taxi-brousse de Papa Diop, Syros, 2005 ; Léopold Sédar Senghor, le poète-président du Sénégal, avec Tshitenge Lubabu Muitubile K., Cauris, 2005 ; Pourquoi je ne suis pas sur la photo ? avec Kidi Bebey, Edicef, 2000.

Hassan EzzemzamiComédien, metteur en scène

Il est né en 1968 au Maroc dans l’oasis de l’Atlas au pays des hommes libres. Après le baccalauréat, il s’inscrit au conservatoire de Toulouse et se consacre alors entièrement à cet art qu’il explore sous toutes ses formes avec différentes structures et compagnies de la région Midi-Pyrénées, en France et à l’étranger. Durant une quinzaine d’années, il rencontre et partage des aventures artistiques protéiformes avec divers metteurs en scène, plasticiens, chorégraphes, réalisateurs, architectes, écrivains. Il suit un parcours artistique pluridisciplinaire riche et éclectique d’interprète alliant des rôles du répertoire classique et contemporain, des créations dans des hauts lieux du patrimoine national et international, notamment avec L’Arche de Noé, et de la danse contemporaine avec le

chorégraphe H. Maalem. Il est aussi intervenant de conseil artistique au sein de l’Education nationale.

Sabine Hautefeui l le

Plasticienne, carnettisteL’univers de Sabine est multiple. Après avoir passé de nombreuses années en publicité et développé un style graphique, elle travaille un esprit plus décoratif sur d’autres supports comme la vaisselle, le textile ou le papier peint... Le besoin d’une liberté d’expression et une boulimie de création nourrissent abondamment ses réalisations. Son jardin secret : l’amour de l’Afrique dans sa globalité, une fascination des ethnies et l’émerveillement de leurs cultures. Passionnée par les différentes cultures, ethnies et musiques d’Afrique, Sabine nous fait revivre ses rencontres insolites à travers ses carnets et expositions de peintures sur palettes en bois, un support original et chaleureux. Elle milite pour la différence des peuples car celle-ci nourrit la tolérance, l’émerveillement et la créativité. Togo Bénin, carnet de voyage, 2009 (auto-édition) ; Ethiopie, carnet de voyage, 2010 (auto-édition).www.sabdesign.fr - http://sabdesign.eklablog.com

Gaston Kelman - Écrivain

Il est né à Douala en 1953. Titulaire d’une licence bilingue de l’université de Yaoundé, il a continué ses études en Grande-Bretagne puis en France en obtenant une maîtrise en urbanisme. Il a exercé pendant 10 ans les fonctions de directeur de l’Observatoire du Syndicat d’Agglomération de la ville d’Evry. Il est aujourd’hui consultant, conférencier, écrivain. Ses conférences et consultations portent sur l’analyse des problématiques sociales, culturelles et identitaires liées aux migrations Sud-Nord. Il combat l’idée selon laquelle la rencontre des Noirs avec les Blancs colonisateurs est la cause du sous-développement de l’Afrique. Toutefois, il reconnaît la complexité des réalités africaines, tant « elles sont différentes d’un pays à un autre, d’une sous-région à une autre ».Les hirondelles du printemps africain, Lattès, 2008 ; Les Blancs m’ont refilé un Dieu moribond, Desclée De Brouwer, 2007 ; Parlons enfants de la patrie, Max Milo, 2007 ; Au-delà du Noir et du Blanc, Max Milo, 2005, rééd. 10-18, 2007 ; Je suis noir et je n’aime pas le manioc, Max Milo, 2004, rééd. Pocket, 2010.

Camil le Lacoste-Dujardin Ethnologue

Née en 1929, elle est spécialiste de la culture berbère de Kabylie et directrice de recherche émérite au CNRS dont elle a dirigé l’unité de recherche Littérature orale, dialectologie, ethnologie du domaine arabo-berbère. Ses domaines d’études concernent les différents aspects de la culture kabyle. Parlant couramment le berbère, elle a collecté, traduit et analysé plus de sept cents pages de contes populaires. Elle s’est intéressée à la condition des femmes (mères et filles) kabyles, en Kabylie et dans la migration en France. Durant sa carrière, elle a publié plus de 150 articles scientifiques et une quinzaine d’ouvrages.

Contes de femmes et d’ogresses en Kabylie, Khartala, 2010 ; La vaillance des femmes : les relations entre femmes et hommes berbères de Kabylie, La Découverte, 2008 ; Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, La Découverte, 2005 ; Le conte kabyle : étude ethnologique, La Découverte, 2003 ; Voyage d’Idir et Djya en Kabylie : initiation à la

culture Kabyle, L’Harmattan, 2003 ; Dialogue de femmes en ethnologie, La Découverte, 2002. Contes merveilleux de Kabylie, Edisud, 1999 ; Opération Oiseau bleu : des Kabyles, des ethnologues et la guerre, La Découverte, 1997 ; Des mères contre les femmes : maternité et patriarcat au Maghreb, La Découverte, 1996 ; Yasmina et les autres de Nanterre et d’ailleurs : filles de parents maghrébins en France, La Découverte, 1992.

El ie LemboussouComédien, danseur

Il a étudié la comédie et la

danse au Congo et à Paris. Puis a appris le chant, le mime et les techniques du spectacle. Il anime des stages de chant, de danse et de percussions afin d’exposer les enfants et les adultes à des expressions simultanées et conjuguées. Il initie aussi à la fabrication d’instruments de musique. Elie joue dans l’Espace Créatis (Congo) et dans la Compagnie Punta Negra. Il lit des textes de poètes, de dramaturges et de romanciers africains, souvent accompagné de son complice en expressions multiformes, Roch Amedet Banzouzi.

Sarah Letouzey Plasticienne, carnettiste

Diplômée de l’ENSAD (Arts Décoratifs) de Paris en 2003, elle évolue autour de plusieurs disciplines artistiques. Spécialisée dans l’illustration, elle est l’auteure de livres jeune public et a réalisé différents carnets de ses voyages au Mali, au Burkina-Faso, au Népal et en Birmanie. Elle est également à l’origine d’une entreprise de gargouilles. Plusieurs des marionnettes géantes des Grandes Personnes (Africajarc 2009) portent l’empreinte de son sens plastique. Elle est lauréate du prix Atalante du public de la Biennale des carnets de voyage de Clermont-Ferrand, membre des Carnettistes Tribulants et co-auteur de l’ouvrage Banlieue Nomade aux Ed. Alternatives.

Amani : impressions du pays Dogon, Boussole, 2006 ; Un terrible combat dans le ciel : an sèl goumen an syèl-la, avec Isabelle Cadoré, L’Harmattan, 2007 (col. Contes des quatre vents) ; Le Pays Dogon, F. Delory, 2004.www.sarahletouzey.org - www.villamaisdici.org

http://www.lesgrandespersonnes.org/

Valérie Marin La Meslee Journaliste littéraire

Née à Paris où elle vit. Elle collabore au Point, au Magazine Littéraire, à France Culture. Suivant de près les littératures afro-caribéennes depuis une dizaine d’années, elle a réalisé des reportages en Afrique et en Haïti, notamment pour France Culture et Arte (Métropolis). Elle a coordonné le dossier Littératures francophones du Magazine Littéraire (mars 2006) et le Hors-série du Point consacré aux Textes fondamentaux de la Pensée noire (avril 2009).

Novembre à Bamako, Le Bec en L’air-Cauris Editions, 2010 ; Confidences de gargouilles avec Béatrix Beck, Grasset, 1998 ; Stupeur dans la civilisation avec Jean-Pierre Winter, Pauvert, 2002.Collectifs : L’amour fou, Maren Sell, 2006 ; Haïti parmi les vivants préface et coordination (Le Point-Actes Sud, 2009).www.novembreabamako.org/

Bouziane Moul i la Compositeur-interprète (chant, oud, ney et percussion)

Diplômé d’état en Musiques Traditionnelles. Il intervient en milieu scolaire, se produit dans de nombreux concerts en France, au Maroc et aux Pays-Bas et accompagne les conteurs et les poètes. Grâce à sa double culture et parce qu’il vit depuis vingt ans en France, Bouziane a su faire connaître la musique marocaine et proche-orientale au grand public européen. Il est ainsi l’un de ces artistes qui sont des points de passage entre l’Orient et l’Occident. Il a appris la musique à travers l’oud, le fabuleux instrument de la musique orientale ainsi que la musique traditionnelle du monde en autodidacte. A l’âge de 12 ans, il a commencé à fabriquer des flûtes en roseau (ney) puis s’est tourné vers d’autres instruments comme le violon, les percussions et des répertoires plus personnels. Il s’intéresse particulièrement >

> aux musiques métisses, toutes celles qui rapprochent les hommes, reflètent une créativité, une émotion, et font vibrer. Il chante la poésie mêlant à sa voix la musique populaire et savante, orale et écrite. Ses connaissances des musiques orientales et occidentales l’ont affranchi des règles pour mener sa propre quête spirituelle et artistique.

www.bouzianemoulila.fr

Clara Murner Traductrice, enseignante, poète

Forte de ses connaissances de la langue arabe apprise à la Sorbonne et à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), Clara Murner la traduit pour des magazines culturels internationaux.Elle l’enseigne aussi, et met en exergue les interactions de la civilisation arabe et la civilisation occitane de sa région natale (Le Périgord). La poésie occupe son temps désormais, celle des poètes arabes qu’elle traduit : Houda al Naamanî, Khalil Gibran… et celle qu’elle écrit par exemple dans 101 poèmes contre le racisme et Etres femmes, ou dans la revue Plein Sens dont elle est co-fondatrice.Elle a traduit dernièrement Les Théories et autres poèmes, Khalil Gibran, Le Temps des Cerises, 2010.

Nathalie Phi l ippe Journaliste

Journaliste culturelle et rédactrice en chef de la revue Cultures Sud, elle se consacre depuis plus de dix années à la découverte et à la promotion des livres d’Afrique, de la Caraïbe et de l’Océan indien. Elle écrit de nombreux articles pour la presse écrite et internet, des poèmes, et a publié en 2010 son premier roman Deux mariages, deux couples chez Desnel.

http://www.culturessud.com/

Ariane Poissonnier Journaliste

Journaliste spécialisée depuis 1990, elle a collaboré à divers magazines comme Jeune Afrique, Afrique Magazine, L’Autre Afrique, Arabies, L’Etat du Monde, Planète Jeunes... Elle a vécu de 1994 à 1996 à Douala, où elle a relancé, en tant que rédactrice en chef, le titre historique L’Effort camerounais, qui parait toujours en 2011. Elle travaille depuis 2000 à Radio France Internationale (RFI) où, après avoir contribué à puis dirigé MFI, l’agence de presse multimédia, elle est actuellement responsable du service des Coéditions, produits dérivés et médias partenaires. Avec Gérard Sournia elle a co-signé Atlas mondial de la Francophonie. Du culturel au politique, paru chez Autrement en 2006 et qu’elle était alors venue présenter à Africajarc. Avec la grand reporter de l’AFP Marie Joannidis, elle co-signe

chez Casterman le documentaire jeunesse Aujourd’hui l’Afrique, qui présente sans misérabilisme mais sans complaisance non plus ce continent d’avenir qui porte plus d’un milliard d’êtres humains.

Daniel Segla Écrivain, journaliste

Docteur en Science de l’Information et Etudes Slaves, d’origine béninoise, il est actuellement le directeur de publication de Cultures Contemporaines, un journal d’information culturelle édité en région parisienne. Depuis quelques années, il se consacre à la littérature jeunesse et anime des conférences partout dans le monde.

Le prince mendiant, le sorcier et le cobra, Le Mekrou, 2011 ; Haïti , mon amour, Le Mekrou, 2010 ; Mon tata Bétiabé, Monde Global, 2006.

Helen Stevenson Traductrice, journaliste

Helen vit à Cajarc. Elle a traduit de nombreux écrivains (du français en anglais) dont Marie Darrieussecq, Alice Ferney, Catherine Millet et Alain Mabanckou. Elle écrit aussi pour la rubrique littéraire de plusieurs quotidiens anglais dont The Times, The Independent et The Guardian.

Monique Verite Conservateur, enseignante

Elle est née dans le centre de la France en 1942. Après des études de philosophie, d’arabe, et de bibliothécaire, elle a vécu sept ans en Algérie comme professeur et conservateur à la Bibliothèque universitaire d’Alger. En France elle fut conservateur à la Bibliothèque Nationale de France. Sa curiosité et des voyages en Mauritanie l’ont amenée à découvrir une femme originale qui s’y était aventurée dans les années Trente et avait décrit la société nomade maure : Odette du Puigaudeau. Elle l’a rencontrée plusieurs fois dans sa dernière retraite à Rabat et s’est attachée à rééditer ses ouvrages.

Henri Lhote, une aventure scientifique au Sahara, Ibis press, 2010 ; Odette du Puigaudeau, une Bretonne au désert, J. Picollec, 1992, rééd. Payot 2001 ; Mémoire du Pays Maure, Ibis Press, 2000 ; Le Sahara, guide littéraire, Favre, 1999.

La ProGrammaT ionJeudi 28 jui l let 14h30 Mère Bi, la mère en présence (sous réserve) de O.W Mbaye (réalisateur), L.Attali (monteuse et productrice)

16h Visages de femmes21h Les enfants d’Hampâté Bâ en présence (sous réserve) de E. Villard (réalisatrice), M.Chirouze (productrice) avec un concert de slam

Vendredi 29 jui l let

10h30 Yero Sorôkô, en quête d’une vie meilleure en présence (sous réserve) de A-L de Franssu (réalisatrice), Philippe Bouychou (producteur)

14h30 Regardez, Chers Parents en présence (sous réserve) de M. Coulibaly (réalisateur), Philippe Bouychou (producteur)

15h30 Sou Hami en présence (sous réserve) de A-L de Franssu (réalisatrice), Philippe Bouychou (producteur)

Samedi 30 jui l let

10h30 Yaaba14h30 D’une rive à l’autre en présence (sous réserve) de D. Kifouani (réalisateur), J-F Hautin (producteur)

16h Benda Bilili en présence (sous réserve) de Renaud Barret et Florent de la Tullaye (réalisateur) 4,50 € (- de 15 ans 3 €) en concert sur la grande scène à 21h Staff Benda Bilili

Dimanche 31 jui l let 10h Isabelle Eberhardt ou la fièvre de l’errance en présence (sous réserve) de Ali Akika (réalisateur) avec le Grin Littéraire « African Queens » suivi d’un débat en deux parties conçu et animé par Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu11h30 Kabongo le Griot14h30 Koukan Kourcia en présence (sous réserve) de J-F Hautin (producteur)

16h Deweneti Un transport en commun 4,50 € (- de 15 ans 3 €)

C inéma

La DouB le cu l Ture

Les enfants d’Hampâté Bâd’Emmanuelle Villard(documentaire - 2011 - France - 50 min)

Souleymane Diamanka a grandi aux Aubiers à Bordeaux, de parents de culture peule, originaires du Sénégal. Il ”recycle” les dires de son père et de sa mère dans sa poésie urbaine, la mélangeant à d’autres influences.Mamadou Dème et Aïchatou Sow, tous deux de culture peule aussi, vivent en région parisienne, Mamadou né au Sénégal, Aïchatou en France. Tout en étant très actifs et inscrits dans la société française, ils sont, chacun à sa manière, ”pleins” de leur forte culture d’origine. Le film explore par leur intermédiaire la transmission entre générations, le lien au pays d’origine, leur place dans la société française.

Suivi d’un concert de slam avec Souleymane Diamanka et John Banzaï

Femmes , reGarDs De Femmes

Mère-bi , la mèred’Ousmane William Mbaye (documentaire - 2008 - Sénégal, France - 55 min)

Née à Sokone en 1926, enfant de la période coloniale, Annette Mbaye d’Erneville est partagée entre une éducation un peu « vieille France » et un amour viscéral pour sa terre et ses traditions sérères. Partie étudier à Paris en 1947, elle plonge dans le milieu intellectuel des années 50 et y rencontre tous ceux qui bâtiront les Indépendances. Elle fonde une famille, enregistre ses premières émissions radio et se forme au journalisme. Sentant venir les Indépendances, elle rentre au Sénégal en 1957 pour servir son pays et devient la première journaliste du Sénégal.

www.ina.fr/video/CPD09001141/mere-bi-la-mere.fr.html

Visages de Femmes

de Désiré Ecaré (fiction - 1985 - Côte d’Ivoire - 1h45)

Dans la campagne ivoirienne, Nguessan, mariée à un homme qu’elle n’aime pas, s’éprend du jeune frère de son mari qui revient de la capitale. Une autre villageoise, Fanta, est aussi attirée par le garçon. Pour résister à son mari jaloux, elle apprend le karaté. À Abidjan, Bernadette, une femme de tête, dirige une affaire de poissons séchés mais elle se rend compte que son entourage profite un peu trop des bénéfices qu’elle réalise. À travers le portrait croisé des trois femmes, le cinéaste ivoirien Désiré Écaré propose une lecture politique et érotique de la féminité africaine. Le poids de la tradition et les tentatives pour s’en émanciper sont au cœur de ces Visages de femmes, chant lyrique et vital à la liberté des corps et des esprits.

Yero Sorôkô, en quête d’une vie meil leured’Anne-Laure de Franssu (documentaire - 2007 - France,Côte d’Ivoire - 71 min)

C’est au cours d’un voyage à travers une Côte d’Ivoire en crise qu’Anne-Laure de Franssu va tenter de redéfinir les limites géographiques de sa propre identité. Le prétexte de cette quête : la recherche de son double noir, figuré par le personnage quasi mythique de Mariame, une amie ivoirienne. Ce documentaire, qui nous entraîne dans un mouvement de ressac tantôt vers la France, tantôt vers la Côte d’Ivoire, tantôt vers l’Angleterre, fait de nous, comme de la réalisatrice, des nomades en quête de sens. Blanche, Française mais née en Côte d’Ivoire, Anne-Laure se sent tronquée de la partie africaine de son identité et se risque sur les routes peu sûres de ce pays dont elle rêve, pour se retrouver.

Regardez chers parents de Mory Coulibaly (documentaire - 2009 - France - 49 min)

Mory Coulibaly a tourné des images lors de l’occupation du gymnase à Cachan en 2006. En France depuis 2002 et ayant le statut de réfugié politique depuis 2003, Mory Coulibaly se trouvait là, au moment de l’expulsion du squat de Cachan. En quittant le bâtiment F. il a tout laissé derrière lui, un peu comme lorsqu’il avait quitté son pays d’origine : La Côte d’Ivoire. Plus tard, un ami lui a rapporté sa caméra, seul objet de valeur auquel, dans la panique, il n’avait plus pensé et il s’est dit : « Je n’ai plus rien, il me reste juste cette caméra, il faut filmer ».

Sou Hami d’Anne-Laure de Franssu (documentaire - 2010 - France, Mali - 98 min)

J’ai rencontré Mory pendant l’hiver 2008. Il a fait parti des 1 000 squatteurs de Cachan qui ont été évacués de leur logement et parmi eux, dix Maliens ont été expulsés vers leur pays d’origine. Spontanément Mory a filmé cette lutte et en me présentant son film, il m’a dit : « j’ai besoin de me défaire de ces images, j’ai besoin qu’elles parlent, je rêve d’aller les montrer en Afrique ». Alors, ensemble nous avons imaginé une tournée au Mali avec le Cinéma Numérique Ambulant. Deux ans après notre rencontre, j’emporte ma caméra et j’accompagne Mory dans la projection de son film.

Koukan Kourcia

de Sani Elhadj Magori (documentaire - 2010 - Niger, France - 62 min)

Dans les années 70 Hussey était une jeune Cantatrice Nigérienne très adulée. Une des particularités de ses mots était de chanter l’exil et d’encourager les jeunes gens à partir chercher fortune dans les pays africains plus accueillants et de revenir chez eux cultiver la terre pendant la saison de pluie. On raconte que, quand elle chantait dans un village, au matin, tous les hommes partaient. Mon père est parti à Abidjan il y a une quinzaine d’années. Ce film est un long voyage cinématographique que j’effectue avec Hussey vers la Côte d’Ivoire où elle devrait chanter le retour de mon père et beaucoup d’autres Nigériens.

Isabel le Eberhardt ou la fièvre de l’errance

d’Ali Akika (documentaire - 2008 - France - 52 min)

Le cinéaste va à la recherche des traces que la légendaire écrivain d’origine russe a semées à partir d’El Oued en passant par Alger, Béchar, Kénadza et enfin à Aïn Séfra où elle repose à jamais dans un cimetière à l’ombre et dans le silence de ce désert qu’elle a somptueusement décrit. Elle était partie à l’aventure dans les immensités du désert, lieu historique et mythologique des croyances monothéistes, pour assouvir son besoin de spiritualité et se découvrir une nouvelle identité.

Un transport en communde Dyana Gaye (fiction - 2009 -France, Sénégal - 48 min)

Avec : Yakhoub Bâ, Jeannine Barboza, Bakary « Vieux » Cissé, Abdoulaye Diakhaté, Antoine Diandy, Mariéme Diop, Adja Fall, Naïma Gaye, Umban Gomez De Kset, Mbègne Kassé, Gaspard Manesse, Bigué NdoyeLe temps d’un voyage de Dakar à Saint-Louis, les passagers d’un taxi-brousse croisent leurs destins et se racontent en chansons. À bord 6 passagers, ils auraient dû être 7, mais Antoine les a ratés de peu. Parti à leur poursuite, il rencontre la nièce de Mme Barry qui elle aussi part pour Saint Louis. La route est longue, la chaleur intense et les routes surchargées…

www.commeaucinema.com/bandes-annonces/

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DesT insConGo la is

D’une rive à l ’autre

de Delphe Kifouani(documentaire - 2009 - Sénégal, France - 54 min)

Brazzaville et Kinshasa sont les capitales des deux Congo. Ces deux pays d’Afrique centrale sont juste séparés par le fleuve Congo aux enjeux politiques et économiques importants. Une loi bilatérale signée entre les deux pays donne la possibilité aux handicapés d’aller d’une ville à l’autre pour faire le commerce sans payer la douane et les taxes. Une vague d’handicapés s’y est alors lancée. Le film les accompagne dans leur quotidien marqué par une succession de voyages en bateau entre les deux villes pour rendre compte des rapports humains qui naissent et se développent au cours du voyage, des enjeux commerciaux.

www.smacprod.fr/Productions/DuneriveBA.html

Benda Bi l i l ide Florent de la Tullaye etRenaud Barret (documentaire - 2010 - France, Congo - 85 min)

Avec Roger Landu, Coco Ngambali, Djunana Tanga Suele Ricky avait un rêve : faire de Staff Benda Bilili le meilleur orchestre du Congo. Kinshasa Roger, enfant des rues, désirait plus que tout rejoindre ces stars du ghetto qui écument la ville sur des fauteuils roulants customisés façon Mad Max. Ensemble il leur faut déjouer les pièges de la rue, trouver dans la musique la force d’espérer. Pendant cinq ans, des premières répétitions à leur triomphe dans les festivals du monde entier, Benda Bilili nous raconte ce rêve devenu réalité.

www.dailymotion.com/video/xe8mnq_benda-bilili-bande-annonce-vost-fr_shortfilms

F i lms Pour enFanTs

Yaabad’Idrissa Ouedraogo (fiction - 1989 - Burkina-Fasso - 90 min) Avec Noufou Ouedraogo, Roukietou Barry, Fatima Sanga

Bila et sa cousine Nopoko vivent heureux dans leur village sahélien. Un jour ils croisent Sana, une vieille femme rejetée par les villageois qui la traitent de sorcière. Bila se prend d’affection pour la vielle femme qu’il appelle Yaaba (grand-mère en mooré). Pendant ce temps la vie s’écoule au village avec son lot de joies et de peines. Un jour Nopoko attrape le tétanos, son état ne fait qu’empirer, personne au village y compris le guérisseur, ne peut la soigner. Personne sauf peut être Sana.

http: / /www.c ine3mondes.com/vod/ f i lm/yaaba,257

Kabongo le griotde Pierre Awoulbe Sauvalle (filmd’animation - 2000 - Sénégal -plusieurs séquences de 13 min)

Le griot Kabongo et son compagnon, le petit singe Golo, parcourent le monde à la recherche d’un élève à qui Kabongo pourrait transmettre son art de conteur.La quête de Kabongo sert de prétexte à nous entraîner dans de multiples aventures, tout en nous faisant voyager dans l’univers magique des mythes et légendes du monde entier. Dans chaque épisode, Kabongo et Golo font halte dans une contrée différente où le griot nous présente un conte local.

http://www.dailymotion.com/video/xg67no_kabongo-le-griot_creation

Deweneti de Dyana Gaye (court métrage, fictions - 2006 - France, Sénégal - 15 min)

Avec : Abasse Bâ, Yalli Diagne, El Hadj Dieng Blanc, Nianga Diop, Moustapha Gaye, Coly Mbaye, Thierno Ndiaye Doss, Omar SeckOusmane qui n’a pas sept ans mais gagne déjà sa vie en mendiant dans le centre de la capitale, se met en tête d’écrire au Père Noël.

Les Réa l i saTeurs

Emmanuel le Vi l lard

Diplômée en 1990 de l’Ecole Nationale Louis Lumière en son, Emmanuelle a travaillé depuis sur une quarantaine de fictions comme assistante-son, et comme ingénieur du son pour de nombreux documentaires. Après deux co-réalisations (Ici et là-bas avec Suzanne Durand en 1998 et Il n’y a de meuh avec Corinne Dardé en 1990), elle signe seule en 2007 Le chemin de Bobo, un documentaire de 52 minutes, sélectionné entre autres au Fespaco. Ce travail avec le peintre Mamadou Bobo Bâ est à l’origine de sa création vidéo Convergences, exposée notamment à l’Institut des Cultures de l’Islam à Paris.

Ousmane Wil l iam Mbaye

Après avoir été assistant réalisateur sur plusieurs longs métrages, O.W. Mbaye réalise plusieurs documentaires et courts métrages entre 1975 et 2008 dont plusieurs portraits (Fer et verre, Xalima la plume). En 2008, il réalise Mère-bi, la mère qui reçu plusieurs prix et distinctions : > Journées Cinématographiques Carthage, Mention spéciale > Écrans Noirs de Yaoundé, Cameroun, Mention spéciale du jury > Afrique Taille XL Bruxelles, Grand Prix documentaire > Image et Vie Dakar, Grand Prix documentaire> Femi d’or, Meilleur documentaire > FEMI Guadeloupe 2010 > FESTICAB, Burundi 2010, Grand Prix Documentaire

Désiré Ecaré

Après des études de théâtre et de cinéma, en France, Désiré Ecaré réalise son premier long-métrage À nous deux la France (1969). Rentré en Afrique, le réalisateur doit attendre 15 ans faute de moyens techniques et financiers pour réaliser Visages de femmes qui produit et réalise. Hommage à la femme africaine, il fait scandale en Afrique. Il est mort à Abidjan en 2008.

Anne-Laure de Franssu

Après des études universitaires de cinéma, Anne-Laure est retournée en Afrique, où elle a grandi, pour réaliser son premier film documentaire. Depuis elle mène un chemin personnel à travers lequel elle questionne de diverses manières le lien qu’elle a avec ce continent. Elle a aussi crée l’association II mots en Images pour développer des ateliers d’écriture et vidéo autour de l’exil. Sou Hami est son 4ème film documentaire.

Mory Coul ibaly

Agé d’une trentaine d’année, Mory a quitté la Côte d’Ivoire suite au coup d’état de 1999.Après une année passée au Mali, il est arrivé avec un visa touriste en France, puis très vite il est devenu clandestin. Après quelques mois il a obtenu le statut de réfugié politique. Mory a exercé différents emplois depuis qu’il est en France dont éboueur et gardien de nuit. En 2006, il se trouve dans le Bâtiment F à Cachan et décide de filmer l’évacuation et le squat dans le gymnase. En 2008 il rencontre Anne-Laure de Franssu et ensemble ils décident de faire un film avec ses images pour aller le projeter en Afrique.

Elhadj Magori Sani

Après des études d’Agronomie et ayant travaillé comme journaliste, Sani Elhadj Magori réalise Notre pain Capital (C.M 2008), film de fin d’études du Master de réalisation d’U.G.B de Saint-Louis du Sénégal. En 2008, Pour le Meilleur et Pour l’Oignon (doc, 52min) fut sélectionné dans de nombreux festivals à travers le monde :> Prix Jean Rouch de la première œuvre nigérienne de l’année 2008> African Mouvie Accademy Aawards, (AMAA) Bayalsa, Nigeria Avril 2009> Festival Plein Sud Prix du meilleur documentaire africain “best documentary feature” > Vues d’Afrique à Montréal 2009> Festival international DOK> FEST 2009> Munich 2009

Ali Akika

Né à Jijel en Algérie.> 1975 : L’olivier long métrage (documentaire primé au festival de Carthage 1978) > 1979 : Voyage en Capital (long métrage, fiction), Larmes de sang (long métrage, documentaire)> 1981 : Iran un printemps en hiver (long métrage, documentaire)> 1986 : Shiwana Namibia (peuple de Namibie) (moyen-métrage, documentaire) > 1995 : L’Algérie dévoilée (moyen métrage, primé au festival de Montréal)> 1996 : Les laboureurs de la mémoire (moyen métrage, documentaire)> 2000 : Enfants d’octobre 61 (moyen-métrage, sur le massacre des Algériens le 17 octobre 1961)> 2003 : Jean Sénac, le forgeron du soleil (moyen métrage, documentaire)

Dyana Gaye

Née à Paris en 1975, elle obtient en 1998 une Maîtrise d’études cinématographiques àl’Université Paris 8 St Denis. En 1999, elle est lauréate de la Bourse Louis Lumière-Villa Médicis Hors les murs. Elle réalise de nombreux films : Une femme pour Souleymane, J’ai deux amours, Deweneti et en 2009, Un transport en commun, comédie musicale sélectionnée entre autres aux festivals de Sundance, Toronto, Dubaï Grand Prix du court-métrage, Créteil Prix du Public... Ce film a rencontré un accueil critique et public enthousiaste. Il fait partie des cinq films nommés aux César 2011 du meilleur court-métrage.

Delphe Kifouani

Après des études universitaires en littérature et théâtre à Brazzaville, Tunis et Dakar, Delphe Kifouani obtint un Master II de réalisation documentaire à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il y réalise le court métrage Un ami est parti (présenté à Africajarc 2010). Il prépare actuellement plusieurs documentaires.D’une rive à l’autre :> Festival Quintessence deOuidah 2011 Prix spécial du Jury> Festival International du Film d’Amiens 2010 > Traces de vies 2010> Lumières d’Afrique de Besançon 2010> Black Movie de Genève (Suisse) 2011> FESPACO de Ouagadougou (Burkina Faso) 2011

Florent De La Tul laye & Renaud BarretFlorent De La Tullaye

Né le 31 juillet 1971, photographe reporter, lauréat de la bourse de La Fondation de France et de Résidence d’artiste à Moscou (AFAA-Villa Médicis)

Renaud Barret

Né le 2 avril 1970, graphiste et photographe.

Ils décident de travailler ensemble à la réalisation de documentaires portant sur les cultures urbaines des capitales africaines. Jupiter’s Dance et Victoire Terminus sont les deux premiers films du triptyque consacré aux talents des ghettos kinois. En parallèle, ils produisent également certains des musiciens rencontrés pour développer des partenariats avec des producteurs africains.

Idrissa Ouedraogo

Né le 21 janvier 1954 à Banfora (Burkina Faso). Titulaire d’un Diplôme d’Études Générales à l’INAFEC. Il a un DEA, option cinéma de l’Université de Paris I Sorbonne et sort diplômé de l’IDHEC, Paris en 1985.Il a réalisé de nombreux films régulièrement primés, entre autres Yaaba (1988) Prix de la Critique au Festival de Cannes 1989, Tilaï (1990) Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 1990, Grand Prix du Fespaco 1991, plusieurs moyens et courts métrages ainsi que des séries télévisuelles pour les télévisions africaines. En 2002 il participe au film collectif 11/09/01 - September 11.

Pierre Awoulbe Sauval le

Né à Douala (Cameroun) en 1967, diplômé de l’École d’Art et de Communication de Cergy (DNPA), de Paris VIII (DEUG cinéma) et du Centre de formation technique des Gobelins. Installé à Dakar , avec son associée Aïda Ndiaye, il a fondé une petite entreprise imaginative, Pictoon, premier studio de dessins animés de l’Afrique de l’Ouest. Des dessinateurs sont formés sur place, et Kabongo le griot est devenu une série télévisée qui a trouvé un large public en Afrique Actuellement ils travaillent sur un long métrage Le Lion invincible.

La ProGrammaT ion ArTs P lasT iQues

Tous les jours de 10h à 19h (sauf jeudi à partir de 15h30)

Gymnase Art Kasséna peinture Matar Ndour et les photographes d’Artform Factory photographie Ader peinture et sculpture

Office de Tourisme Véronique Baisse photographie

Espace Créateurs Pitchen Sokolo peinture et sculpture

Rue centrale Fadiwa peinture

Chez Fatah (rue du Faubourg) Joël Arpaillange photographie

Chez Bras (rue du Faubourg) Philippe Kayumba peinture et sculpture

Le long de la rue centrale et du faubourg Mosko et associés « La jungle en folie » parcours animalier

La Ségalière Patrick Maurin « Reflets de voyages africains » aquarelles

Ader (René Alemawo)

Peintre et sculpteur togolais autodidacte qui vit sur l’Ile de Gorée au Sénégal. Il crée des sculptures de toutes tailles, écoutant patiemment la voix du bois au fur et à mesure qu’il le sculpte pour bien en tirer sa forme véritable et son message caché. Ses œuvres sont ainsi parfois abstraites, parfois figuratives et même humoristiques. Il réalise également des collages et peintures sculptées sur toile, à base d’éléments naturels tels cola, graines de café, cuir, os, calebasse, plumes, cauris, etc. Il fera des démonstrations de ses techniques pendant le festival.

Fadiwa(Fadimatou Wattel)

Jeune peintre centrafricaine, et l’une des rares artistes-femmes de son pays. Elevée dans un milieu traditionnel, elle a commencé sa carrière en peignant des figures-masques très colorés. Puis son travail a évolué vers des figures oniriques teintées de surréalisme. Sorciers, marabouts, esprits et êtres hybrides y croisent leurs formes abstraites aux couleurs vives ; des yeux inquiétants suivent le spectateur. Peinture (surtout acrylique et collage sur toile) issue de la rencontre entre la tradition et certains aspects de l’art occidental sans pour autant perdre ses racines ni son authenticité.

Art KassenaUne quarantaine de peintures sur écorce -des Tapas- crées pas les femmes artistes de Tiébélé en Burkina Faso. Ces œuvres ont été exposées à la Journée internationale de la femme à l’UNESCO en mars 2010 ; l’exposition est réalisée et présentée par l’artiste Kaïdin Monique le Houelleur, qui a fait connaître aux femmes de Tiébélé l’usage du Tapa comme support de leurs peintures, traditionnellement réalisées sur des murs. Couleurs et matières naturelles unies dans des desseins très riches et rythmiques où prédominent les motifs géométriques.

Pitchen SokoloL’œuvre très personnelle de ce jeune peintre et sculpteur congolais évolue vers le collectif par l’influence des regards et des observations, et par un esprit didactique qui se révèle surtout dans ses sculptures, destinées à contribuer à la lutte pour réduire le taux de mortalité due à la fumée du tabac sous toutes ses formes dans le monde entier. Ses peintures puisent dans la vie sociale et ses formes évolutives, créant un dialogue entre des formes élancées verticales qui représentent des personnages et des formes ovoïdes qui symbolisent le mouvement de la vie, ses transformations et ses inspirations.

Phi l ippe KayumbaCe jeune peintre et sculpteur congolais ne se considère pas comme un artiste africain, mais comme un artiste tout court, qui s’exprime par sa personnalité sans pour autant oublier ses origines. Ses peintures et ses desseins sont la traduction en images de l’esprit qui l’habite, et dont il est le fidèle interprète. Il exprime ce qu’il ressent, il s’inspire de ce qu’il vit, de ce qu’il voit, et des rencontres qu’il fait. Un art introspectif mais accessible à tous, où les mondes intérieur et extérieur se réunissent et se complémentent dans des images puissantes et sûres.

Mosko et associés

La jungle en folie : un parcours d’images qui feront vibrer les ombres des ruelles de Cajarc, créées par ces peintres de rue (Michel Allemand et Gérard Laux) célèbres à Paris depuis plus de vingt ans pour l’effet transformateur de leurs animaux sauvages. Cherchez les girafes, les zèbres et les tigres le long de la rue Centrale et la rue du Faubourg : accompagnement visuel de la musique africaine, couleurs et joie de vivre. Ces œuvres souvent éphémères se prêtent à des rencontres, à des émotions et au partage.

Patrick MaurinReflets de voyages africains : une exposition posthume des aquarelles de cet artiste autodidacte récemment disparu, peintre et dessinateur depuis toujours, mais aussi connu à Cajarc comme démonteur et remonteur de moteurs de génie, comme collectionneur de voitures et de motos, et comme créateur des meilleures pizzas de la région. C’était un voyageur assidu, surtout en Afrique qu’il aimait profondément ; ces images captent avec grande maîtrise ce qu’il voyait au cours de nombreuses odyssées, mais reflètent en même temps l’œil et l’esprit d’un spectateur exceptionnel.

Joël Arpai l langeComme chaque l’année, il nous propose une performance photographique, avec l’idée de faire un travail de reportage sous forme de projection continue sur la vie du festival, du rôle des bénévoles aux spectacles sur la grande scène, en passant par les animations et spectacles de rues, avec présentation de ces photos de façon quasi instantanée et musicale. Le festival et les festivaliers vus et commentés par un observateur en même temps minutieux et indulgent, patient et passionné.

Véronique BaisseElle suit les traces des peuples autochtones nomades ou sédentaires de l’Afrique désertique et semi désertique depuis plus de vingt ans. D’où des images exceptionnelles par la qualité du regard et par la dignité, parfois même la majesté, de leur sujet : la vie des femmes et des marchés. Sans faire mention de la lumière et de la richesse des couleurs.

Quand les pluies nous boudentQue les fleurs refusent de pousser sur le sol arideCe sont les boubous aux couleurs chatoyantes des hommes et des femmes du marchéQui nous offrent nos bouquets de fleursJean-Pierre Guingané

Matar Ndour et les photographesd’Artform Factory

Un véritable dialogue entre le photographe sénégalais et les membres du collectif agenais :l’exposition consiste en 15 diptyques, chacun mettant en face une des images éblouissantes de Matar Ndour et la réplique de l’un des photographes français. De ces rencontres entre regards et cultures surgit une nouvelle réflexion sur ce qui est regardé, une alchimie qui révèle le sens, la poésie, la provocation, l’étonnement, l’émerveillement aussi.

Les sTaGesDu 29 au 31 Jui l leT Stage de Danse Avec Kossua GhyamphyKossua Ghyamphy, chorégraphe interprète et professeur international crée la compagnie A Corps Métis en 1989. Métisse franco-ivoirienne, elle joue toutes les variations que lui offrent la danse traditionnelle africaine, et la danse contemporaine. Elle danse auprès de Salif Keita et du groupe Touré Kounda. À travers sa danse libre et généreuse, Kossua Ghyamphy offre un parcours métissé, en toute harmonie à travers la réunion de différents langages artistiques (chant, danse, rythme) issus de différents berceaux culturels.Adultes Initiation de 17h15 à 19h15 - 1 jour (au choix) 20 € - les 3 jours 50 € Intermédiaire/ou avancé de 14h à 17h - 1 jour (au choix) 33 € - les 3 jours 80 €

Enfants (à partir de 7 ans)

de 10h à 11h30 - 1 jour (au choix) 17 € - les 3 jours 40 €

Stage de Percussions Avec Yacouba SanouYacou Sanou, burkinabé, est issu d’une famille de Griots, qui sont les musiciens ambulants, dépositaires de la culture orale africaine. Soliste polyvalent, arrangeur et compositeur, Yacou a grandit en Côte d’Ivoire et vit en France depuis 1999. Multi-instrumentiste : djembé, balafon, n’goni, tamani, bara, krin, calebasse d’eau, il excelle dans le Doun-Doun. À sa façon de penser, Yacou idolâtre son Doun-Doun comme sa femme, sa famille et sa vie. Il accompagna de grands maîtres Djembéfola tels que Adama Drame et Sougalo Coulibaly avec qui il enregistra le CD Dengo en 1996 à Genève en Suisse.Adultesde 14h à 17h - 1 jour (au choix) 33 € - les 3 jours 80 €

Enfants (à partir de 7 ans)

de 10h à 12h - 1 jour (au choix) 20 € - les 3 jours 50 €

Du 27 au 28 Jui l leT Atelier Slam (à partir de 10 ans) Avec John Banzaï et Souleymane DiamankaL’un est anglo-polonais, l’autre s’inscrit dans la riche tradition orale des Peuls. Tous deux aiment à dire qu’ils chantent en français dans une langue étrangère.Ces deux poètes savent transmettre leur passion des mots au service de la voix de l’écrit : le slam.de 14h à 17h - 1 atelier (au choix) 25 € - les 2 ateliers 40 €

Renseignements et inscription : Muriel Danglot - 05.65.22.16.13/06.86.30.12.72 - stages@africajarc.com

Bulletin téléchargeable sur africajarc.com

La ProGrammaT ion Forum Desassoc iaT ions

Jeudi 28 jui l let 21h Pour clore la soirée, discussion autour des questions soulevées par la double culture (1ère partie) avec un concert de slam et le film Les enfants d’Hampâté Bâ en présence (sous réserve) de E. Villard (réalisatrice), M.Chirouze (productrice)

Vendredi 29 jui l let

17h Histoires de sans papiers avec *

modérateur : Bernard Dumont participants : Mory Coulibaly, Tanella Boni, Anne-Laure de Franssu, Majid Bâ, et Gaston Kelman

Dimanche 31 jui l let 15h30 Double culture: richesses ou difficultes ? (2éme partie) avec * modérateur : Kag Sanoussi participants : Gaston Kelman, Souleymane Diamanka, les slameurs Neggus et John, Jean-Yves Séré, Roland Colin, Aïchatou Sow, et Emmanuelle Villard

* sous réserve de modification

Dans les ruesPendant quatre jours, la ville se pare des plus beaux atours de l’Afrique. Partout dans la rue, le conte, le théâtre, la danse, les lectures et les spectacles déambulatoires expriment l’esprit de fête dont sont empreintes les cultures africaines et donnent la part belle à de jeunes créations. Un marché africain et des démonstrations d’artisanat animent la cité durant tout le festival.

Les commerçanTsBijoux, vêtements, tissus, objets traditionnels, décoration, masques, chaussures, épices, intruments de musique, tableaux, meubles, tresses africaines... pour des emplètes pas comme les autres et des rues toutes en couleurs.

Les arTisansClaire Laurent créatrice de mode Kaboré Nongma sculpteur sur bronzeSolo Bambara sculpteur sur pierreBomave Konaté sculpteur sur boisSidsaya Sawadogo & D. Maurice Yameogo batikiersDémonstrations le samedi 24 et dimanche 25 juillet de 9h à 12h et de 14h à 18h

Contact Musique et ThêatreRégine Lacan06.80.46.30.92 - festival@africajarc.com

Contact ConteMichel Galaret06.17.83.18.18 - michel.galaret@gmail.com

Contact LittératureAgnès Decorsaint 06.21.73.60.04 - litterature@africajarc.com

Contact cinémaEmmanuelle Villard & Nicole Lebrandcinema@africajarc.com

Contact Arts PlastiquesNicholas Mann05.65.34.91.21 - artsplastiques@africajarc.com

Contact presseFrancine Erb Gomes06.68.28.17.83 - presse@africajarc.com

Contact communicationChristophe Pélaprat06.03.46.11.18 - communication@africajarc.com

Programmation sous réserve de modification

Les conTacTs

AFRICAJARCMairie 46160 CAJARC - 05 65 40 29 86 - www.africajarc.comN° SIRET : 444 789 150 00018 - N° de licence : 1-1045364/2-1045365/3-1045366