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n° 283 / Octobre 2011 n° 283 / Octobre 2011 Le magazine du Conseil général © J. Melin LIVRE DE BÉBÉ L’heureux événement de 2012. Pages 36-37 © D. Adam DOSSIER Le bénévolat : 150 000 Val-de-Marnais au service des autres. Pages 24 à 30 ÉVÉNEMENT / PAGES 4-5 20 ans et toutes ses dents Beau bilan du programme bucco-dentaire : les petits Val-de-Marnais sont, en France, les mieux protégés contre les caries. ÉVÉNEMENT / PAGES 4-5 20 ans et toutes ses dents Beau bilan du programme bucco-dentaire : les petits Val-de-Marnais sont, en France, les mieux protégés contre les caries.

ÉVÉNEMENT / PAGES 4- 5 20ansettoutes sesdents

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n° 283 / Octobre 2011n° 283 / Octobre 2011

Lemagazine duConseil général

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LIVRE DE BÉBÉL’heureux événementde 2012.Pages 36-37

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DOSSIERLe bénévolat :150 000Val-de-Marnaisau service des autres.Pages 24 à 30

ÉVÉNEMENT / PAGES 4-5

20 ans et toutesses dentsBeaubilanduprogrammebucco-dentaire :les petits Val-de-Marnais sont, en France,lesmieux protégés contre les caries.

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20 ans et toutesses dentsBeaubilanduprogrammebucco-dentaire :les petits Val-de-Marnais sont, en France,lesmieux protégés contre les caries.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 32

ÉDITORIAL

Le 25 septembre dernier, les 1992 grands électeurs val-de-marnais - députés, conseillersrégionaux et généraux, maires, conseillers municipaux et délégués des conseils municipaux -ont élu les six sénateurs représentant le Val-de-Marne à la Chambre haute.Ils m’ont fait l’honneur, en votant majoritairement pour la liste de la gauche et desécologistes rassemblés, de me choisir pour représenter notre territoire au Sénat.Que le président du Conseil général siège au Sénat, comme dans de nombreux autresdépartements, constitue un atout pour le Val-de-Marne.En effet, cette importante responsabilité sera pour moi le moyen de porter au Sénat nosespoirs, nos ambitions mais aussi nos combats communs pour plus de justice, plus desolidarité, pour défendre les services publics et lescollectivités locales à un moment où trop de mauvaiscoups pleuvent et mettent en danger les fondementsde la République.Le Sénat est la Chambre qui représente les collectivitéslocales. J’irai donc y siéger en continuant de défendrele Val-de-Marne, ses communes, son Département, enexigeant de l’État les moyens financiers de mener àbien nos missions et nos projets, en continuant d’agirpour l’abandon de la réforme territoriale qui vise àdétruire les services publics locaux et la démocratie deproximité.Enfin, le résultat des élections sénatoriales, qui a vupour la première fois sous la Ve République le Sénatbasculer à gauche, témoigne de la profonde et grandissante colère des élus locaux etplus largement d’une majorité de nos concitoyens, ainsi que de leur envie de changement.En Val-de-Marne, comme au Sénat, j’entends, avec mes amis sénateurs élus sur notre liste« Ensemble pour le Val-de-Marne » Luc Carvounas, Laurence Cohen et Esther Benbassa,agir à vos côtés, pour que cela change et pour que nous puissions efficacement fairereculer les inégalités sociales et territoriales et conquérir de nouveaux droits pour tous.Vous pouvez compter sur toute ma détermination pour continuer, avec vous, de défendrele Val-de-Marne et ses habitants, au Conseil général comme au Sénat.

CHRISTIAN FAVIERPrésident du conseil général du Val-de-MarneSénateur du Val-de-MarneSecrétaire général adjoint de l’Assemblée des départements de France

Défendre le Val-de-Marne au Sénat !

INAUGURATIONde la nouvelle station duterminus de la ligne 8 demétro : « la Pointe-du-Lac »À Créteil

8oct.

SÉANCE PUBLIQUEdu Conseil généralÀ 15 h21-29, av. du Général-de-GaulleÀ Créteil

10oct.

AGENDA

L’ÉVÉNEMENT pages 4-5

20 anset toutes ses dents !Après vingt d’existence, le programmede prévention bucco-dentaire mené parle Département affiche un bilan plusque satisfaisant : le taux de bonne santébucco-dentaire en Val-de-Marne estle meilleur de France.

L’ACTUALITÉ pages 6 à 17

• Collèges

• Petite enfance

• Transports

• Environnement

• Les chantiers près de chez vous

DÉBATTREEN VAL-DE-MARNE

BOUGER ENVAL-DE-MARNE

CONSTRUIRELE VAL-DE-MARNE

VIVRE LE VAL-DE-MARNE

SOMMAIRE DU N°283 – OCTOBRE 2011

�CONNAISSANCEDUVAL-DE-MARNE, LEMAGAZINEDUCONSEILGÉNÉRALDUVAL-DE-MARNE, n°283,Octobre2011.Hôtel dudépartement, 94011Créteil Cedex.Tél. : 39 94. Courriel : [email protected] • Internet : www.cg94.fr.�DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Frédéric Houx.�DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION :Alain Germain.�RÉDACTEURENCHEF : Alain Jégou.�RÉDACTION : Jean-PierreDelahaye, FrancineDéverines, Ali Aït-Salah, Laura Podoroski. Avec la collaborationdeClaudeBardavid, Stéphane Le Puill, AntoineGinekis, Didier Berneau, ArnaudBalvay, Patrice Razet, Janick Colmar,Magali Girerd.�SECRÉTAIRE DE RÉDACTION :Anthony Larchet.�SECRÉTARIAT : Joëlle Béroule.�RESPONSABLEPÔLEPHOTO :Alain Bachellier.�PHOTOTHÈQUE : Joëlle Javiot.� INTERNET :Marie Dujardinet [email protected]�VAL-INFO 94 : [email protected]�CRÉATION-RÉALISATION : PellicamProductions (01 49 08 01 61).� IMPRESSION : Grenier (01 46 15 83 00).�DISTRIBUTION : Adrexo.� TIRAGE : 581 000 exemplaires.� ISSN : 1963 - 2614.

VALDEMARNE

LEMAGAZINEDU CONSEIL GÉNÉRAL

DOSSIER pages 24 à 30

150000Val-de-Marnaisau servicedes autresDes milliers de bénévoles s’impliquent surterritoire. Le Conseil général soutient cetimportant mouvement associatif et organise,les 21 et 22 octobre, un colloque européensur le bénévolat.

C’EST VOUS QUI LE DITES page 31Forum, courrier, avis. Vous avez la parole.

TRIBUNES pages 32 à 35Les groupes politiques du Conseil généraldonnent leurs points de vue.

À L’AFFICHE pages 36 à 41

L’heureux événementDans un nouvel album,Quand ils ontsu,Malika Doray raconte la joie detous à la naissance d’un enfant.Cadeau du Conseil général à tousles bébés de 2012.

SPORTS pages 42-43

Tournoi de footballdes 16 ansDu 25 au 29 octobre, cinq villes dudépartement accueilleront la 13e éditionde ce tournoi international de football,dont la réputation ne cesse de grandir.

DÉCOUVERTE pages 44-45

Rentrée sur scène !En Val-de-Marne, les théâtres, centresculturels, conservatoires, compagniesfont la part belle aux amateurs.Tour d’horizon à Ivry, Vitry et Orly.

MÉMOIRE page 46Depuis la préhistoire, l’homme a investi leterritoire de l’actuel Val-de-Marne. Il y vit,y travaille et contribue ainsi à le façonner.Bref retour sur l’histoire du travail dans notredépartement.

VU PAR… page 47L’aide à la demi-pension pour lescollégiens du Val-de-Marne.Vu par Michel Aumercier.

L’ENTRETIEN pages 18-19AvecGérard Delmas, président de laChambre de commerce et d’industrie deParis / Val-de-Marne.

ZOOM pages 20-21À Vitry, le Centre de développementchorégraphique prend forme. En octobre,les planchers du studio-scène seront coulés.Points de vue de Val-de-Marnais sur lechantier et le projet.

ILS FONT LE VAL-DE-MARNEpages 22-23� Jean-Claude Barens, directeur duFesti’Val-de-Marne

� Pascal Chartrain et Alain Nanty,agents départementaux, RD 7

� Troupe La Tribu du Verbe, comédiensamateurs, Thiais

©DidierAdam

©D.Calin

Journal imprimé sur

©J.Paisley

©J.Paisley

©J.Melin

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INITIATIVE ENTRE-NOUSà Bonneuil-sur-MarneRencontre avec les élusmunicipaux, associations etpersonnels départementauxLe 13 octobre, à 20 h :débat avec les Bonneuillois

12et

13oct.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 5

Après vingt annéesd’existence, le pro-gramme de prévention bucco-dentairemené par le Département affiche unbilan plus que satisfaisant. Ainsi, 79 %des petits Val-de-Marnais de 6 ans neprésentent pas de carie, alors que lamoyenne française est de 63 %. Et ceuxqui ont quelques soucis sont moinsatteints ici qu’ailleurs : 1,05 carie enmoyenne par enfant du Val-de-Marnecontre 1,26 en moyenne nationale.Même constat à 12 ans : sur 100 enfantsde cet âge, 71 n’ont aucune carie dans leVal-de-Marne.Un résultat qui s’est ampli-fié ces dernières années : entre 2000 et2009, les services de santé ont enregistréune baisse de 57 % des visites d’adoles-cents pour des caries. Unphénomènequiconcerne toutes les catégories sociales.Le taux de bonne santé bucco-dentaireenVal-de-Marneest lemeilleurdeFrance.Notre département se hisse au niveaudes pays scandinaves, exemplaires enla matière. « Le Val-de-Marne a obtenu detrès bons résultats pour plusieurs raisons,commente Fabien Cohen, responsabledu service de la Promotion de la santébucco-dentaire au Conseil général.Il y a eu, dès l’origine, une volonté politique

de combattre les inégalités socialeset de favorisersur le long termele dépistage et

l’accès aux soins.Ensuite, le Conseil général

a mené un travail de convictionénorme en associant tous lesacteurs concernés par cetteaction. Enfin, ces résultats n’au-

raient sans doute pas été aussibons sans une politique sociale forte

avec le développement de servicespublics de proximité, dont les 76 crèchesdépartementales et les 82 centres de protectionmaternelle et infantile. »C’est en 1991 que le Départements’est lancé dans cette initiative inno-

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vante. La Mission bucco-dentaire,devenue en 2006 le service Promotionde la santé bucco-dentaire, conçoitalors un programme pour les enfantsdemoins de 11 ans. Depuis 2003, ce plande prévention accueille les 12-18 ans.Toutes les structures d’accueil de lapetite enfance, les écoles maternelleset primaires, les collèges sont de lapartie. Campagnes de sensibilisationau brossage quotidien des dents,actions éducatives pour modifier leshabitudes alimentaires cariogènes,distributions de brosses et de denti-frices fluorés… ont favorisé unebonne appropriation de l’hygiènebucco-dentaire auprès des enfants et,souvent par voie de conséquence,auprès des parents.Pour marquer les vingt ans du pro-gramme, le Conseil général va accueillir,le 3 novembre, un colloque national dela société française des acteurs de lasanté publique bucco-dentaire. Il se fixeaussi de nouveaux objectifs pour lescinq ans à venir. Car l’expérience duVal-de-Marne a fait des émules.Depuis 2007, le dispositif « M’T dents »de l’Assurance-maladie propose un exa-men bucco-dentaire gratuit pour tousles enfants et adolescents de 6, 9, 12, 15et 18 ans. « Nous avons un peu été les pré-curseurs de cette initiative », se féliciteMarie Kennedy, conseillère généraledéléguée à la Petite Enfance. Mais cettenouvelle donne oblige le Départementà s’adapter. Tout en maintenant unmême budget (près d’1 million d’eurospar an), « nous allons regarder quartier parquartier les résultats de notre action etconcentrer nos interventions là où l’explosionde la précarité freine l’accès aux soins »,annonce l’élue. Une entreprise utileau moment où la crise pousse de plusen plus de gens à retarder des soinsindispensables.

Didier Berneau

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www.cg94.fr rubrique Santé,puis Bucco-dentaire.

79 %des petits

Val-de-Marnaisde 6 ansn’ont pasde carie

20 ansde prévention,

ça paye !

BUCCO-DENTAIRE

Pour plus d’informations

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 7

à l’inspection générale des Affairessociales (IGAS) une mission pourdéterminer le devenir de ce service.Les conclusions de cette mission sontattendues pour octobre. Lors d’un pointde presse, le 13 septembre, l’ensembledes acteurs* de ce mouvement pour lasanté a fait part de son « optimismevigilant » quant à l’avenir, d’autant queles inspecteurs de l’IGAS ont puconstater que, depuis un an, le nombrede patients a progressé de 20 % etles opérations lourdes de 50 %.Cependant, en organisant un nouveaurassemblement le 4 octobre, ilssouhaitent maintenir la pression. A.J.

séparations légères, faites de muretsarrondis et ajourés. Des cabanes en bois,qui servent de resserres pour les jouets etles vélos, égaient l’endroit.Une sage-femme et une psychologuedonneront des consultations sur rendez-vous au centre PMI, qui offre aussi lesservices d’un cabinet pédiatrique et d’uncentre de pesée. Tout concourt à fairede cet équipement un élément fort duquartier. « Cette réalisation démontre que leVal-de-Marne sait faire des choses de grandequalité pour les plus petits », se félicite MarieKennedy, conseillère générale déléguée,chargée de la Petite Enfance et de laProtection maternelle et infantile.À Bonneuil-sur-Marne, la crèche et lecentre PMI Salvador-Allende vont subirune rénovation de fond en comble avecredistribution et extension des locauxintérieurs. Les travaux sont en cours, ilsdoivent se terminer au printemps 2012.Plusieurs autres crèches départementalesont, elles aussi, été rénovées pour unmeilleur confort des enfants et des

personnels. « Le Département maintient unniveau d’investissement important, a rappeléChristian Favier, président du Conseilgénéral, lors d’une visite des chantiersengagés ou réalisés.C’estunchoixquipermetd’améliorer la vie quotidienne des habitants, desoutenir l’économie et l’emploi et de développerl’attractivité duVal-de-Marne. » Didier Berneau

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Alexis, Ilyes, Maëlie, Lena, Sofianeet Soraya sont quelques-uns des bambinsqui ont pris possession, dès le 29 août,de la nouvelle crèche départementaleCharcot de Fresnes. À la fin de ce mois,l’établissement affichera complet :66 enfants y seront accueillis.La crèche et le centre de PMI (protectionmaternelle et infantile) attenant,construits à quelques dizaines demètresde l’ancienne structure, constituent leplus gros investissement réalisé cesderniers mois par le Conseil généraldans le secteur de la petite enfance. Lerésultat est à la hauteur des effortsdéployés. Le bâtiment s’inscrit dans unedémarcheHQE (haute qualité environne-mentale) et assure une bonne isolation.L’intérieur a été pensé pour accueillirau mieux les enfants : éclairage douxpar le toit, peintures aux tons pastelalliant du jaune, du vert, du rose, durouge, du bleu. Le jardin a été découpéen trois espaces dédiés à chaque âge(petits, moyens et grands), mais avec des

L’ACTUALITÉL’ACTUALITÉ

Découverte, à l’occasion de la traditionnelle visite de chantiers de fin d’été, des travaux derénovation des équipements dédiés à la petite enfance. Fresnes accueille une crècheflambant neuve.

PETITE ENFANCE

Des crèches toutes neuves

VITE DIT…Le Conseil général souhaite améliorer son servicesur Internet. Si vous habitez le Val-de-Marne,vous pouvez donner votre avis, exprimer vos attentessur www.cg94.fr. En deux minutes et sept questions,vous permettrez ainsi à l’équipe du site d’avoirune vision plus complète des attentes des usagerssur cet outil.

LIEUDEVIE / LES 10 ANS DU BUS PRÉVENTION SANTÉ

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Plus de 100 000 signatures ont étérécoltées pour la défense du service dechirurgie cardiaque du centre hospitalieruniversitaire (CHU) Henri-Mondor.Preuve, s’il en est, que la mobilisationpour ce service d’excellence ne faiblitpas. Au début de l’année, l’Agencerégionale de santé avait annoncé savolonté de fermer ce service derenommée internationale, provoquantpar là même une très vive émotion.Personnels hospitaliers, universitaires,usagers et élus s’étaient fortementmobilisés contre cette volonté. En mai,le ministre de la Santé annonçait lasuspension de cette décision et confiait

Depuis 10 ans, un bus un peu spécial, le bus Prévention Santé du Conseil général, équipé demoyens multimédia, sillonne le départementpour donner de précieuses informations sur ce sujet aux jeunes Val-de-Marnais. En 2001, sa mission était d’informer sur la toxicomanieet le Sida. Aujourd’hui, on y aborde des thèmes comme l’alimentation, la sexualité, la violence…

Géothermie. La crèche départementale Liberté vientd’être raccordée au réseau de chaleur géothermiquede la ville de Maisons-Alfort. Après les travauxd’isolation thermique et de remplacement desmenuiseries de 2008, une seconde phase de travauxpermet d’approvisionner en chaleur cet établissementgrâce à une énergie renouvelable. Les consommationsd’énergie baisseront de 25 %.

Rugby. Le projet du Val-de-Marne est l’un des sixretenus par la Fédération française de rugby (FFR)dans le cadre de son appel à candidature pour laconstruction de son propre stade. Elle a lancé le15 avril un appel à candidature pour trouver le meilleursite pour ce nouvel équipement de 82 000 places.En décembre, elle désignera les deux ou trois sitesen lice avant la décision finale, en juin 2012.

CHIRURGIE CARDIAQUE

Nouveaux rendez-vouspourMondor

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En 2011, le Conseil général a investi 8 millionsd’euros dans les crèches et les centres de PMI.Parmi les opérations qui ont débuté ou ont étélivrées cette année, citons :� Fresnes : reconstruction de la crèche et de laPMI Charcot. 4,6 millions d’euros ;

� Bonneuil : restructuration de la crèche et de laPMI Allende. 2,5 millions d’euros ;

� Saint-Maur : restructuration de la crèche et dela PMI des Deux-Lions. 740 000 euros ;

� Nogent-sur-Marne : rénovation de la crècheCury. 470 000 euros ;

� Vitry : aménagement d’espaces intérieurscrèche Gérard-Philipe. 90 000 euros.

Des investissementsimportants

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* Étaient notamment présents : Fabien Cohen pour la Coor-dination pour la défense de la chirurgie cardiaque à Henri-Mondor, les organisations syndicales, le professeur Jean-PaulCouetil, chef du service, Simone Bonnafous, présidente del’université, Patrick Douet, conseiller général déléguée à laSanté, et Michel Herbillon, député-maire de Maisons-Alfort.

Nouvelle crèche départementale Charcot, à Fresnes.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 98

L’ACTUALITÉ

VITE DIT…

« Sensibiliser les élèves des classes de 5e du collègeElsa-Triolet à la rénovation de leur quartier,c’est l’objectif de notre projet » explique Guil-laumeDemesy, professeur de technologiedans l’établissement campinois. La genèsede ce projet d’éducation à l’environne-ment urbain émane du concours « Larue… on partage ! », qui s’est déroulé enÎle-de-France de septembre 2010 à juin2011. C’est la délégation régionale de l’as-sociationRuede l’Avenir, en collaborationavec Vivacités Île-de-France, qui en est àl’origine. L’objectif du concours était d’en-courager un partage apaisé de l’espacepublic entre ses différents usagers et uneéducation citoyenne à l’environnementurbain. Sébastien Patinet, coordinateursocial du Bois-l’Abbé, et GuillaumeDemesy sont les porteurs de l’idée val-de-marnaise : la réalisation d’unemaquette du futur quartier du Bois-l’Abbé, à Champigny. Et le collège est

l’un des cinq lauréats. Après avoir intégréles élèves de5e - réalisationde lamaquette,interventions de professionnels en classe,visites sur le terrain -, la période 2011/2012se déclinemaintenant autour de l’espacepublic et du déplacement.Une réflexion sur la résidentialisationpar les besoins et caractéristiques duquar-tier, une étude sur la création d’espacespublics, ainsi qu’un travail sur lamémoiredu quartier, en partenariat avec les pro-fesseurs d’histoire, constituent les actionsà venir. La participation à ce concourss’inscrit dans une politique départemen-tale soucieuse d’accompagner les jeunesà devenir les acteurs du développementdurable, à l’image duprogramme «Allonsau collège autrement* ».

Laura Podoroski

* Ce programme, piloté par le Conseil général, est mis enœuvre dans onze collèges. Objectif : augmenter la part desdéplacements à vélo ou à pied sur le trajet domicile-collège.

Le salon intercommunal des métiers d’art duplateau Briard se déroulera du 7 au 9 octobre à Santeny.Un week-end pour découvrir une centaine d’artisansd’exception, des métiers rares et anciens mais toujoursporteurs d’avenir. Patrice Cantalejo,meilleur ouvrier deFrance 2011 en tissage sur soie, est l’invité d’honneur.Tél. : 01 45 10 38 24 ou www.plateaubriard.fr

L’université Paris-Est Marne-la-Vallée organise,le 20 octobre, la première édition de la Fête de la rentréeà destination de tous ses étudiants. Cette manifestationest l’occasion de découvrir l’ensemble des servicesdédiés à l’étudiant. UPEMLV : 5, boulevard Descartes,à Champs-sur-Marne. Contacts : 01 60 95 71 23,[email protected] ou www.univ-mlv.fr

Tournage. La réalisatrice Noémie Lvovsky s’apprête àréaliser, à Créteil (d’octobre à janvier) Camille redouble.Yolande Moreau et Jean-Pierre Léaud en seront lesacteurs principaux. L’équipe du film rechercheactuellement des figurants, hommes ou femmes.Si vous êtes intéressé(e), envoyez vos photos etcoordonnées complètes à [email protected]

Le Conseil général organise,le 11 octobre, une rencontre « Pour unenature urbaine sans pesticides ». Durantcette journée, élus, techniciens, agentsde collectivités et entreprises du paysagepourront participer à des ateliers sur lesalternatives possibles aux produitsphytosanitaires. De nos jours, laréduction de l’utilisation des pesticidesest un des enjeux indispensables àrelever pour l’environnement, la qualitéde l’eau, la biodiversité, mais aussi pourla santé des populations. Un enjeuauquel le Conseil général - qui gère etentretient de nombreux espaces verts etune importante voirie - s’attelle auquotidien. Ainsi, selon les objectifs duplan vert, la direction des Espaces vertset du Paysage, coordinatrice de cetévénement avec la direction desservices de l’Environnement et de

Pour améliorer la qualité des eaux etéviter les pollutions, l’une des conditionsconsiste à bien séparer eaux pluviales eteaux usées. Problème : dans 70 % descas, entreprises et particuliers ne sontpas correctement raccordés auxréseaux d’assainissement. Ainsi, le planbleu départemental prévoit d’améliorerla conformité de ces raccordements.Depuis peu, le Conseil général intensifieses contrôles auprès des riverains etpropose de les accompagner en cas denon conformité. « Cette mise enconformité représente une dépenseimportante pour un particulier, expliqueDelphine Devin-Collgon, responsable dela section Branchement à la directiondes services de l’Environnement et del’Assainissement (DSEA). Pour alléger cecoût, le Conseil général prend en chargela création des branchementsmanquants jusqu’en limite de propriétéet accompagne les particuliers afin qu’ilsbénéficient d’une aide de l’Agence del’eau Seine-Normandie pour les travauxà réaliser sous domaine privé ». La DSEAcompte organiser prochainement dansles secteurs concernés des réunionspubliques afin d’expliquer ce dispositifaux propriétaires. Patrice Razet

Le 25 septembre ont eu lieu les électionssénatoriales. Il s’agissait d’élire,en France, 170 sénateurs sur les 348que compte cette assemblée.En Val-de-Marne, 1992 grands électeurs(députés, conseillers régionaux,conseillers généraux, maires et déléguésdes conseils municipaux) étaient appelésà se rendre aux urnes pour renouvelerles six sénateurs sortants. Le votes’est déroulé à la représentationproportionnelle par liste. À l’issuedu scrutin, la liste « Ensemble pourle Val-de-Marne, la gauche et les

l’Assainissement (DSEA), a diminué entre2003 et 2010 sa consommation enpesticides de 98 %. De même, en 2009,l’adoption par le Conseil général du planbleu et la signature par 80 partenaires desa charte de l’eau ont marqué unenouvelle étape dans la volonté communed’atteindre cet objectif. Cependant,il n’est pas simple de changer leshabitudes. Comme l’explique AdèleColvez, animatrice du plan bleu à laDSEA, « nous souhaitons, avec cettejournée, lancer une dynamique, enessayant de créer un réseau, de favoriserles échanges de bonnes pratiques etd’impulser des actions au sein descommunes. L’objectif final est laréduction de l’usage des pesticides etainsi travailler ensemble à l’échelle dudépartement pour une meilleure qualitéde nos sols et de nos rivières ». A.J.

ENVIRONNEMENT

Objectif « zéro pesticide »©

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Lauréat du concours régional « La rue… on partage ! », le collège Elsa-Triolet à Champigny développe un projet d’éducation à l’environnementurbain : la rénovation du quartier du Bois-l’Abbé.

CONSEILS DE CRÈCHESRecherche candidats

FÊTE DES SOLIDARITÉSLes inscriptions sont ouvertes

écologistes rassemblés » obtient1 013 voix et progresse d’un siège.Laurence Cohen et Christian Favier(PCF), Luc Carvounas (PS) et EstherBenbassa (EELV) sont élus sénateurs.La liste « Union pour le Val-de-Marne »recueille 518 voix et conserve deuxsièges, ceux des sénateurs sortantsChristian Cambon et CatherineProcaccia (UMP). Au plan national,la gauche a obtenu la majoritéabsolue dans cette assemblée pourla première fois, dans l’histoire de laVe République. A. J.

ÉLECTIONS

La gauche progresseaux Sénatoriales

ÉDUCATION

Les collégiens, architectesde leur quartier

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Les parents des enfants fréquentantles crèches départementales peuventse présenter aux élections des conseilsde crèches. Institués en 2000, cesconseils sont des lieux de concertationet de proposition. Ils examinent toutesles questions liées au fonctionnementquotidien des crèches et, pluslargement, à l’accueil des tout-petits.Outre les parents, ces conseils sontcomposés d’élus et de représentantsdes personnels. Le scrutin aura lieuà la mi-novembre. Les dépôts decandidatures sont ouverts jusqu’au14octobredans toutes les crèches. D. B.

Depuis 26 ans, le Conseil généralalloue, en fin d’année, un chèquede solidarité auxménages nonimposables. Pour bénéficier de cetteaide (30, 40 ou 60 euros, suivant lacomposition de la famille), il fauts’inscrire. Les personnes qui ont perçuun chèque de solidarité l’an dernierdevraient recevoir prochainement uncourrier de réinscription. Elles pourrontle retourner si elles entrent toujoursdans le dispositif. Pour les autres,il est possible de se procurer unformulaire auprès des services duDépartement ou de le téléchargersur le site (www.cg94.fr). L’inscriptionse fait par courrier. Les famillespourront aussi faire leur demanded’inscription lors de la fête desSolidarités, le 10 décembre. D. B.

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ASSAINISSEMENT

Les bons tuyauxdu Département

Le collège Elsa-Triolet, à Champigny-sur-Marne.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 1110

L’ACTUALITÉ / AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Les chantiers près de chez vousDe nombreux travaux concernent ce mois-ci la voirie, les transports, les équipements publics.Ils visent à améliorer la qualité de vie et les déplacements des Val-de-Marnais.

IVRY-SUR-SEINEVoirie-TransportsAvenue de Verdun (RD 5).� Après une première phase de travaux entre leboulevard Hippolyte-Marquès et le carrefourBarbès/Chateaudun, le chantier concerne, en octobre,le tronçon entre la rue Barbès et la ruePierre-et-Marie-Curie.

� Requalification de la voirie, comprenant l’insertiond’un couloir de bus et de pistes cyclables, et l’extensiondu site propre de bus jusqu’à la porte de Choisy.Des aménagements paysagers (plantation de110 tilleuls) sont prévus.

� Cette opération vise à faciliter la circulation du bus 183mais aussi à améliorer la sécurité routière et lesdéplacements de tous les usagers.

� Ces aménagements seront compatibles avec le futurtramway de la RD 5 qui reliera Paris à Orly.

� Le coût des travaux est de 10 millions d’euros,financé par l’État, la Région et le Conseil général.

VITRY-SUR-SEINEBâtimentRénovation du foyer de l’enfance Le Relais.� Fin de la première phase de travaux sur le premierdes trois bâtiments à rénover.

� Changement de l’ensemble des portes et fenêtres.� Amélioration de l’isolation par l’extérieur et isolationde la toiture-terrasse.

� Reprise de l’ensemble des réseaux de distribution d’eauet de chauffage.

� Les résidants du foyer ont emménagé dans le bâtimentremis à neuf en juillet. Les travaux vont se poursuivredans les autres structures jusqu’en 2012-2013.

� Le coût des travaux est de 900 000 euros.

MAISONS-ALFORTVoirieAvenue du Professeur-Cadiot (RD 6), entrel’avenue Busteau et l’avenue de la République.� Création d’une piste cyclable bidirectionnelleà double sens sur le trottoir impair.

� Rénovation des trottoirs et réorganisationdu stationnement afin d’encourager lesdéplacements à vélo et faciliter lesdéplacements des piétons (personnes àmobilité réduite notamment).

� Les travaux ont démarré le 12 septembrepour une durée prévisionnelle de trois mois.

� Le coût des travaux est de 400 000 euros,financé par le Conseil général, avec laparticipation de la Région.

Voirie-transportsRue Véron.� La 3e et dernière phase de travaux surla rue Véron a démarré le 19septembre, entre les rues Charles-de-Gaulle et de Seine pour une durée dequatre mois.

� Elle concerne l’aménagement de lavoirie et des carrefours ; l’insertion decouloirs réservés aux bus ; la miseaux normes des arrêts de bus pourfaciliter les déplacements despersonnes à mobilité réduite.

� Ces travaux s’inscrivent dans le cadredu plan de déplacement urbain (PDU)qui vise à améliorer les conditions detransport des voyageurs en Île-de-France.

� L’itinéraire de la ligne de bus seramodifié et la priorité lui sera donnéeaux intersections.

� Le coût total des aménagements pourla ligne 103, réalisés sur plus de troisans, est de 2,6 millions d’euros,financé par la Région, le STIF et leConseil général - qui assureégalement la maîtrise d’ouvrage destravaux de voirie.

Reportage photo : Jean Moulin

ALFORTVILLE

VILLIERS-SUR-MARNEBâtimentCrèche Louise-Michel.� Avec la mise en étanchéité de la toiture-terrasse végétalisée, les travaux importantsde réhabilitation de la crèche s’achèvent.

� Ces travaux ont concerné : les menuiseriesextérieures et les stores ; le réaménagementdes salles intérieures ; l’achat de nouveauxmobiliers ; la création d’un vestiaire hommeset d’un local ménage ; la rénovation despeintures, des revêtements de sols, des fauxplafonds et des luminaires ; la mise auxnormes pour favoriser l’accessibilité auxpersonnes à mobilité réduite et la créationd’un sanitaire adapté.

� Le coût des travaux est de 578 000 euros.

LA QUEUE-EN-BRIEVoirieCarrefour des Marmousets / Avenue du Général-de-Gaulle (RD 4).� Fin des travaux de réaménagement ducarrefour des Marmousets.

� Aménagements réalisés : enfouissement desréseaux aériens, création de nouvelles,canalisations d’eau potable, sécurisation destraversées piétonnes, accessibilité pour lespersonnes à mobilité réduite, rénovationdu revêtement de la chaussée.

� Ces travaux ont permis de sécuriser lesdéplacements en réduisant les vitessespratiquées et de mettre en valeur l’entréede ville et du département.

� Le coût des travaux est de 1,35 milliond’euros, financé par le Conseil général,le Conseil régional, la commune etle Syndicat des eaux.

30 minutes. De nombreuses correspon-dances seront assurées avec les lignes debus et de RERA, C et D dont une nouvellegare est en cours d’aménagement àPompadour. Cela permettra d’améliorerle maillage des transports et de désen-claver les quartiers de la Pointe-du-Lac,de la Source, les zones d’activités et le suddu département. Plus de 10 500habitantsvivant à moins de 750 m de la station etquelque 15 000 voyageurs quotidienssont concernés.Conçu pour faciliter les échanges, le nou-veau terminus est en connexion directeavec la station de bus du nouveau sitepropre, réalisé durant la même périodepar le Conseil général. Rappelons que lanouvelle ligne 393 Thiais/Sucy-Bonneuilest en service depuis le 10 septembre

L’inauguration, le 8 octobre, du nou-veau terminus de la ligne 8 du métroCréteil-Balard, en présence des différentspartenaires*,marquera lamise en serviceofficielle des premières rames. Démarrésen 2008, les travaux ont consisté à pro-longer les voies de métro sur 1,3 kmdepuis l’ancien terminus Créteil-Préfec-ture et à réaliser une nouvelle station àla Pointe-du-Lac. Ils ont nécessité la réa-lisation en amont par le Conseil général,maître d’ouvrage avec la RATP, d’unevoie de contournement longue de 1 kmet d’un ouvrage d’art dit en « saut-de-mouton » pour le franchissement desvoies dumétro.À raison d’un métro toutes les deuxminutes auxheures depointe, la nouvelleliaison permettra de rejoindre Paris en

(voir ValdeMarne n°282). La nouvellestation est équipée d’un parking vélospour favoriser les circulations douces.Une passerelle piétonne permet de relierle parking automobile et la ville. Troisascenseurs faciliteront l’accès des per-sonnes à mobilité réduite.Cette réalisation, qui a coûté 83millionsd’euros, a été financée par la Région(45,17 %), l’État (22,5%), la RATP (15%),le Conseil général (9,75 %) et la commu-nauté d’agglomération Plaine Centrale(7,58 %), la Ville de Créteil ayant mis àdisposition les terrains.

Ali Aït-Salah

Dès le 8 octobre, la nouvelle station de métro de La Pointe-du-Lac permettra aux habitants des nouveaux quartierssud de Créteil et du nord de Valenton de rejoindre Parisen 30 minutes.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 13

actuelles, tous secteurs confondus.Les lauréats seront invités à participer àla 7e édition de Meet Innov. En plus d’uncoaching personnalisé, ils bénéficierontde l’audience de l’événement qui accueille500 professionnels du monde entier, enétant présent dans l’exposition au sein dustand collectif « Innovation Challenge »et en présentant leur projet lors de lacérémonie officielle. Les projetsrécompensés recevront le prix « Expert »remis par un jury de professionnelsinternationaux et le prix « Public » remis endirect par les participants de Meet Innov.

Claude Bardavid

VITE DIT…

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L’ACTUALITÉ

DEMAIN EN VAL-DE-MARNE

À l’occasion de la 7e édition de MeetInnov - rendez-vous en Île-de-France desprofessionnels de l’innovation qui setiendra le 8 novembre au Pavillon Baltard -,l’Agence de développement du Val-de-Marne et le Conseil général proposentune nouvelle initiative : l’InnovationChallenge. Ce challenge souhaiterécompenser les initiateurs de projetsde recherche. Les candidats pourrontconcourir dans deux catégories :le Grand Prix « Chercheur / Ingénieuren Val-de-Marne » récompensera lesinitiateurs de projets de recherchecollaborative public-privé ; le Grand Prix« Start-up », quant à lui, valorisera lesporteurs de projet innovant proposant denouvelles technologies ou de nouvellesapplications à fort potentiel dedéveloppement pour les technologies

Un forum pour l’emploi et le développementéconomique se déroulera le 6 octobre, de 9 h à 17 h30, au centre commercial Boissy 2, RER ligne Aà Boissy-Saint-Léger.

La Ville du Plessy-Trévise organise, le 11 octobre,un forum pour l’emploi. Il est destiné à tout publicen recherche d’emploi, de formation et de créationd’entreprise. Rendez-vous à l’espace Paul-Valéryde 9 h à 17 h.

La Ville de Vitry-sur-Seine se mobilise autourde l’emploi et organise un forum pour l’emploi,le 20 octobre de 9 h à 17 h, au palais des sportsMaurice-Thorez, place du Marché.Renseignements : 01 46 82 84 12 ou 01 46 82 80 62.

�www.meetinnov.com,rubrique Innovation challenge.

Pour en savoir plus

D’ici fin 2013, la future gare duRER D, cœur du pôle multimodalde Pompadour en cours d’amé-nagement, permettra d’améliorerles correspondances avec lesbus TVM et 393.Cette réalisation s’accompagned’un réaménagement du chemindes Bœufs et d’unemise en valeurde l’entrée sud du parc interdé-partemental des Sports.Le coût du projet atteint près de37,2 millions d’euros, financépar la Région (64,8%), le Conseilgénéral (18,8%) et l’État (16,3%).

RECHERCHE

L’InnovationChallenge s’inviteàMeet Innov

Le nouveau cycle de formations2011/2012 proposé par Proj’aide, servicedépartemental dédié aux associations dudépartement, est en ligne. Cinquante-cinqmodules sont programmés cette annéeautour de plusieurs thématiques : viepratique, ressources humaines, gestionfinancière, communication. Cette année,une nouvelle thématique a été crééespécifiquement pour les associationsqui montent des projets de solidaritéinternationale. Parmi les nouveautéségalement, plusieurs sessions permettrontde mieux communiquer ou encore de monterdes projets dans le cadre de l’annéeeuropéenne du bénévolat (voir dossier).Prévues en journée ou en soirée, cesformations s’adressent aux bénévoles desassociations val-de-marnaises, surinscription préalable au 01 49 56 85 37,par mail à [email protected] ou sur le sitehttp://projaide.cg94.fr/contact. Lesprochaines sessions traiteront respectivementde la recherche de financement (6 octobre),la fiscalité associative (11 octobre),la comptabilité associative (13 octobre),l’animation de réunions (18 octobre) et laconstruction de projets (20 octobre). A.A.-S.

�www.cg94.fr, http://projaide.cg94.fr

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MÉTRO

« La Pointe-du-Lac », nouveauterminus de la ligne 8

�www.cg94.fr rubrique Info-Travaux

Pour en savoir plus

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* Pierre Dartout, préfet du Val-de-Marne, Jean-Paul Huchon,président du Conseil régional, Christian Favier, président duConseil général, Laurent Cathala, député-maire de Créteil etprésident de la communauté d’agglomération Plaine Cen-trale, Pierre Mongin, PDG de la RATP.

VIE ASSOCIATIVE

LesnouvellesformationsdeProj’aide

COMMENT ÇA MARCHE

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L’ACTUALITÉ

Marnais sur les politiques publiquesmenées par le Département. À chaquefois, il a réaffirmé sa volonté d’agirconcrètement pour améliorer la viequotidienne des habitants en renforçantl’efficacité, la réactivité et la pertinencedu service public départemental. Inter-rompues durant toute la premièremoitiéde l’année 2011 en raison de la périodeélectorale des Cantonales du printempsdernier, les visites du président duConseil général dans les villes du Val-de-Marne reprendront ce mois-ci, àBonneuil-sur-Marne.Les Bonneuillois ont rendez-vous pourune soirée de dialogue direct avecChristian Favier le 13 octobre à partir de20 h à l’espace Louise-Voëlckel, rue du8-Mai-1945. Ensuite, le président duConseil général se rendra à Charenton-le-Pont (15-16 novembre) et à Saint-Mandé (14-15 décembre).

Janick Colmar

En lançant, à l’automne 2008, l’initia-tive « Entre-Nous », l’objectif de ChristianFavier était de rapprocher l’institutiondu Conseil général des Val-de-Marnais,en allant à leur rencontre, en visitanttoutes les communesdu territoire, à raisond’une par mois.Depuis ce moment, il s’est rendu dans16 villes du département : Fontenay-sous-Bois, Sucy-en-Brie, Fresnes, Villeneuve-Saint-Georges, Boissy-Saint-Léger, Gentilly,Bry-sur-Marne, Chevilly-Larue, Créteil,Joinville-le-Pont, Cachan, Nogent-sur-Marne, Choisy-le-Roi, Villejuif, Arcueil etAblon-sur-Seine. Au cours de ces visites,il a pu échanger avec lesmaires et les élusmunicipaux,mais aussi avec près de 3 000habitants venus participer aux réunionspubliques, ainsi qu’avec plusieurs cen-taines d’agents départementaux exerçantleurs missions de service public sur leterritoire des communes visitées. Cela apermis au président de présenter l’actiondu Conseil général, d’en faire le bilan,d’en énoncer les ambitions et les pers-pectives, tout en recueillant les avis, lessuggestions et interrogations des Val-de-

VITE DIT…

Le parc de la Laiterie, aménagé en 2009par le Conseil général au-dessus du bassinde stockage des eaux pluviales à Villiers-sur-Marne, a rouvert ses portes au public enseptembre. Une remise en état complètea été faite au cours de l’été par leDépartement pour un montant d’environ75 000 euros.

L’hôtel d’entreprises de Chennevièressera inauguré le 7 octobre. Réalisé par lacommunauté d’agglomération du Haut Val-de-Marne avec le soutien du Conseil général,l’immeuble haute qualité environnementalede 1 665 m2, accueillera des entreprises,en création ou en développement, dansles domaines du tertiaire et de l’artisanat.

le 25 aoûtL’essor des transportsDoté d’un parc immobilier attrayant entre Pariset la verdure, le Val-de-Marne mise sur ledéveloppement à grande vitesse de son réseaude transports publics (…) Le mot d’ordre duDépartement est « priorité aux transports »

Actu environnement le 29 aoûtRécréa’terre sur la Plage BleueLes 24 et 25 septembre, le Conseil général aorganisé la fête du parc de la Plage Bleue àValenton. Récréa’terre était l’occasion rêvée dedécouvrir mille et un petits gestes pour protégerla planète.

le 1er septembreCoût de la rentrée allégé pour lesfamilles du Val-de-MarneCalculatrice offerte à 15 000 élèves, prise encharge de la moitié du titre de transport, aide à lademi-pension… À rebours d’une politiquegouvernementale qui pénalise les plus modestes,le conseil général du Val-de-Marne fait tout pourque chaque élève ait les moyens de réussir. Uneaide vitale alors que le coût de la rentrée grimpeencore de 6,8 % quand l’allocation de rentréescolaire n’augmente que de 1,5 %.

le 2 septembreUn collège sur trois aura son tableaunumériqueTableaux numériques, classes mobiles, très hautdébit… le numérique s’étend de plus en plus(…). Depuis une dizaine d’années, le Conseilgénéral met l’accent sur les technologies del’information et de la communication (TIC) enéquipant ses 104 collèges d’ordinateurs et plusrécemment de tableaux numériques interactifs.Autre nouveauté de la rentrée : deux collèges deCréteil, Victor-Hugo et Plaisance, vont bénéficierd’un accès Internet rapide à très haut débit.

le 4 septembreMêlée ouverte pour le futur stade derugbyLe Val-de-Marne, avec le site de Thiais-Orly sur lazone d’activités du Sénia, pense aussi avoir « deschances sérieuses ». « Ce site, à 6 km de Paris,est desservi par l’aéroport d’Orly, les autoroutesA 6, A 10, le RER, avec bientôt le prolongementde la ligne 14 du métro jusqu’à Orly, etl’ouverture de la future gare prévue sur l’aéroportinternational », argumente Christian Favier,président du Conseil général.

le 9 septembreJournal du 19/20À partir de demain, une nouvelle ligne de bus, la393, reliera la gare de Sucy-Bonneuil au carrefourPompadour. Elle couvrira 20 stations, jusqu’àThiais.

MÉDIAS

Après quasiment une année d’interruption en raison durenouvellement cantonal de mars dernier, Christian Favier,président du Conseil général, reprend son tour des villes duVal-de-Marne. Il sera les 12 et 13 octobre à Bonneuil-sur-Marne.

DÉMOCRATIE

« Entre-Nous », c’est reparti !©A.D

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Le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur(BAFA) en centre de vacances et de loisirs est undiplôme permettant d’encadrer, à titre non professionnelet de façon occasionnelle, des enfants et desadolescents en centres de vacances ou de loisirs.

Pour entrer en cycle BAFA, il faut impérativement avoir17 ans minimum au premier jour du stage.

Le diplôme est délivré par le jury BAFA de la directiondépartementale de la Cohésion sociale de votre lieude domicile. Trois stages de formation BAFA (sessionde formation générale, stage pratique, sessiond’approfondissement) sont à effectuer obligatoirementen trente mois maximum.

Le brevet d’aptitude aux fonctions de directeur(BAFD) permet de devenir directeur de centres devacances et de loisirs. Quatre sessions de formationsont obligatoires (formation générale, stage pratique,perfectionnement et renouvellement, autre stagepratique).

Pour passer ce diplôme, il faut être âgé d’au moins21 ans au début de la formation et être titulaire du BAFAcomplet (ou être âgé de moins de 26 ans et avoir obtenuune dérogation au BAFA, délivrée par la directiondépartementale de la Cohésion sociale de votre lieude résidence).

Pour bénéficier de l’aide départementale aux BAFA etBAFD, il faut répondre aux conditions suivantes :• être candidat à l’un ou l’autre de ces brevets ;• être âgé de 17 à moins de 26 ans à la date du stage ;• être domicilié dans le Val-de-Marne ;• effectuer soit un stage théorique, soit un stagede perfectionnement, soit un stage de qualification(BAFA) uniquement dans le cas où ce derniertient lieu de stage de perfectionnement.

• réaliser un des stages énoncés ci-dessus auprèsd’un organisme conventionné avec le Département.

Conditions d’attribution ?

Quels diplômes ?

Pour solliciter une bourse, un formulaire de demanded’aide à la formation BAFA/BAFD est téléchargeable surle site du Conseil général (www.cg94.fr).Le montant de l’aide départementale est de 100 eurospar stage. Les candidats ne perçoivent pas directementcette aide financière. Elle est allouée, sous forme debourse, par l’intermédiaire des organismes habilités àdispenser la formation aux BAFA et BAFD et qui ontpassé une convention avec le Conseil général. Cesorganismes sont tenus de déduire du prix du stage lemontant de la bourse accordée par le Département.Afin de ne pas pénaliser financièrement les jeunesqui se sont engagés dans des formationsBAFA/BAFD avant la mise en place de la nouvelleaide départementale, une somme de 200 euros à titretransitoire leur est accordée durant la périodecomprise entre le vote du budget primitif, le 24 janvier2011, et la date de délibération, le 27 juin 2011 (quiinstaure la nouvelle aide départementale de 100 euros),et qui s’inscrivent au deuxième stage (perfectionnementou qualification).

Pour simplifier les démarches des demandeurs,permettre une meilleure lisibilité du dispositif et améliorerle suivi individuel, un télé-service sera mis en ligneprochainement sur le site internet du Conseil général.

Démarches ?

Envie de devenir animateur ? Le brevet d’aptitude aux fonctionsd’animateur et le brevet d’aptitude aux fonctions de directeursont indispensables... mais payants.La nouvelle aide du Conseil général peut vous aider à les financer.

BAFA / BAFD

Lecoupdepouceà l’animation

Service départemental de la Jeunesse (SDJ) : 2, rue Tirard,94000 Créteil. Tél. : 01 43 99 73 80. Fax : 01 43 99 73 88.Site : www.cg94.fr, rubrique Jeunes.

Dans le cadre de ce dispositif, l’État aide certains boursiers(selon critères sociaux). Pour tous renseignements,contacter la direction départementale de la Cohésionsociale (DDCS). 11, rue Olof-Palme, BP 40114, 94003 Créteil.Tél. : 01 45 17 09 25. E-mail :[email protected]

Pour les Val-de-Marnais, outre l’aide spécifique du Conseilgénéral, une autre aide peut être allouée par la Caissed’allocations familiales (www.caf.fr).

Pour en savoir plus

www.cg94.fr rubrique Entre-Nous.

Pour en savoir plus

©J.Statkus

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 15

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 1716

RETOUR EN IMAGES

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8 septembre / Val-de-MarneLa visite des travaux réalisés dans les bâtiments sociaux du Département apermis aux élus et personnels des services concernés d’apprécier l’avancée deschantiers, tout particulièrement à Vitry-sur-Seine (foyer de l’enfance Le Relais,pages 10 et 11), à Boissy-Saint-Léger avec la construction d’un nouvel espacedépartemental des Solidarités, et à Joinville-le-Pont où la restauration duchâteau du Parangon s’achève. Le Conseil général consacre 4 millions d’eurospour la réalisation des travaux sur ces trois sites.

30 août / Val-de-MarneChristian Favier, président du Conseil général, et Alain Desmarest, 1er vice-présidenten charge de l’Éducation et des Collèges, accompagnés d’agents et d’élusdépartementaux, ont effectué une visite des chantiers d’été dans les collèges.La journée a commencé par le chantier de reconstruction du collège Amédée-Laplace, à Créteil, et s’est poursuivie dans quatre autres sites à traversle département (Paul-Valéry à Thiais, Antoine-de-Saint-Exupéry à Fresnes,Daniel-Féry à Limeil-Brévannes, Georges-Brassens à Santeny). Durant l’été,près de 80 collèges sur les 104 que compte le Val-de-Marne ont bénéficiéde travaux (bâti, espaces verts, nouvelles technologies, mobilier neuf…).

20 septembre / CréteilPlus de 80 personnes ont participé à une assembléedu dispositif départemental SOS Rentrée devantl’Inspection académique. Un rassemblement pourdénoncer la situation des 267 jeunes val-de-marnaisqui sont encore sans affection scolaire - 59 d’entre euxayant moins de 16 ans. Rappelant que « la scolarisationétait obligatoire jusqu’à 16 ans », Gilles Saint-Gal,vice-président du Conseil général délégué à laJeunesse, présent avec des élus des villes partenairesdu dispositif, a qualifié cette situation d’inadmissibleet d’injuste. Pour l’élu, l’action avec SOS Rentrée vase poursuivre pour que tous ces jeunes aient le droitde poursuivre leurs études.

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er28 août / Vitry-sur-Seine

Plus de 3 000 personnes se sont déplacées au parc départemental des Lilaspour la 8e édition de la Fête des moissons. Cette année, les spectateurs ont eutout le loisir de découvrir les secrets de la conservation et le savoir-faire desconfituriers, les gestes des métiers de la salaison mais aussi les recettes pourla confection des huiles aromatiques. L’occasion de réfléchir aux bonnes manièresde consommer et de s’alimenter naturellement.

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9 septembre / Thiais / Sucy-BonneuilUsagers, riverains et élus ont découvert le nouveau site propre pour bus Pompadour / Sucy-Bonneuilet la nouvelle ligne 393 Thiais-Sucy. Un coût de 105,45 millions d’euros pour ces travaux, financépar la Région (45 %), l’État (29 %), et le Conseil général (26 %) qui a assuré la maîtrise d’ouvrage.La RATP a financé le matériel roulant pour 6,3 millions d’euros.Aujourd’hui, ce sont 6,5 km de site proprequi relient la gare RER de Sucy-Bonneuil au carrefour Pompadour à Créteil. Le bus 393 a fait peau neuveet emprunte les voies du TVM existantes jusqu’au carrefour de la Résistance à Thiais pour le tronçonouest de la ligne.

10 septembre /Champigny-sur-Marne

Après quatre ans de travaux, le boulevard de Stalingrada été inauguré. Ce chantier de réaménagement degrande ampleur, lancé par le Conseil général en 2007,avait pour but d’améliorer et de sécuriser les conditionsde circulation, de faciliter le stationnement etd’encourager les déplacements doux. Les habitantset usagers bénéficient désormais d’un nouveauboulevard urbain, apaisé et embelli. La plantation de300 platanes, le renouvellement du mobilier urbainet la mise en place d’un éclairage de qualitécontribuent aussi à rendre cette route départementaleplus agréable.

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Enfin, la transmission des entreprises etcommerces est un véritable enjeu écono-mique, social et urbain.

La question des terrainsdisponibles et des conditionsd’accueil est-elle essentielle ?G.D. : Le Val-de-Marne est un territoireenmouvement. Différents projets d’amé-nagement concernent tout le dépar-tement, mais aussi les villes et les inter-communalités. La CCIP 94 appuie lescollectivités locales dans l’élaborationde ces projets. Elle veille à ce que cesderniers favorisent les entreprises exis-tantes ou qui souhaitent s’implanter.Elle propose d’aider les collectivités dans

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ValdeMarne : Vous êtes président dela CCIP 94 depuis le mois de janvier.Quelles sont vos priorités ?Gérard Delmas : La CCIP 94 s’attache àreprésenter les intérêts des chefs d’entre-prise. La nouvelle équipe d’élus, depuisjanvier, connaît bien les problématiquesde la création et la gestion des entreprises,mais aussi les enjeux du Val-de-Marne.Nos priorités sont de les accompagnerpour une croissance durable, d’amplifierl’énergie des réseaux, de soutenir ladynamique des territoires mais aussi demettre l’économie au service de la ville.Les entreprises sont des acteurs clés del’environnement urbain. Nous entendonspromouvoir un développement écono-mique favorable à l’emploi local et respec-tueux de la qualité de vie des habitants.Pour cela, nous attachons une attentionparticulière aumaintien de la vitalité ducommerce de proximité.

Concernant la créationd’entreprises, ce n’est pas lenombre mais la durée de vie quipose problème. Quel constat etquelles solutions ?G.D. :Avec plus de 15 200 établissementscréés en 2010, la reprise de l’activité s’estconfirmée pour le département. C’est leplus fort taux de création d’Île-de-Franceavec 21,5%. La CCIP 94 apporte informa-tions et conseils pour créer et pérenniserdes activités, et nous facilitons lamise enréseau(1). Nous avons soutenu la créationd’activités dans les quartiers prioritaires(2).Il s’agit aussi d’apporter des réponses auxproblématiques de gestion, de finance-ment, d’innovation et de croissance.

l’élaboration de leur stratégie de dévelop-pement sous la forme d’études écono-miques, de redynamisation commercialeou encore sur les zones d’activités. Nousmettons à la disposition des entreprisesun guide de l’immobilier d’entreprise enVal-de-Marne. Depuis 2003, l’Observa-toire de l’immobilier d’entreprise - crééen partenariat avec la direction régionaleinterdépartementale de l’Équipement etde l’Aménagement et le Conseil général -analyse le marché de l’immobilier d’en-treprise et informe sur les potentialitésd’accueil sur le département.

Comment peut agir une institutioncomme le Conseil général dans cesdomaines ?G.D. : Un partenariat fort s’est tissé avecle Conseil général depuis de nombreusesannées. Nous mobilisons nos ressourcesrespectives, en soutenant la création etle développement des PME pour créerdes emplois. Avec la construction duGrand Paris, la mobilisation de l’ensem-ble des acteurs départementaux estessentielle pour replacer le développe-ment économique au cœur de nos projetsde territoires.

Comment peut agir une institutioncomme le Conseil général dans cesdomaines ?G.D. : Un partenariat fort s’est tissé avecle Conseil général depuis de nombreusesannées. Nous mobilisons nos ressourcesrespectives, en soutenant la création etle développement des PME pour créerdes emplois. Avec la construction duGrand Paris, lamobilisation de l’ensemble

Le président de la Chambre de commerce et d’industriedu Val-de-Marne livre son analyse et ses priorités en matière de création

d’entreprises et de développement économique.

REPÈRES

L’ENTRETIEN

Gérard Delmas en quatre dates

1998 : cogérant de la librairieArthur à Nogent-sur-Marne

2002 : président d’honneurde « Vivre et entreprendreen Vallée de la Marne »

2004 : membre élu à la CCIP

2011 : président de la CCIPVal-de-Marne

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«Undéveloppementéconomique favorable

à l’emploi et respectueuxde la qualité de vie »

Gérard Delmas,président de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris / Val-de-Marne (CCIP 94)

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des acteurs départementaux est essen-tielle pour replacer le développementéconomique au cœur de nos projets deterritoires.

Parmi les freins au développementéconomique, il y a l’insuffisance destransports en commun. Que pensez-vous des réponses apportées parOrbival et le Réseau du Grand Paris ?G.D. : La CCIP a accueilli favorablementle projet du Grand Paris Express. C’est unprojet global qui articule infrastructuresde transport et ambition de développe-ment économique et territorial. Nousétions fortement impliqués au momentdes choix de tracés et de stations pour

une desserte des pôles économiques.Nous veillerons à une réalisation priori-taire de l’arc sud et de sa jonction avecVal-de-Fontenay. La CCIP aura aussi àaccompagner les entreprises afin qu’ellesbénéficient des nouveaux aménage-ments, et à veiller à la préservation deleurs intérêts durant les travaux.

Propos recueillis par Ali Aït-Salah

(1) Club des créateurs et des entreprises nouvelles.(2) « Entreprendre dans les quartiers prioritaires » et dispositifde la Région CréaRIF quartiers.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011

www.ccip94.fr etwww.cg94.frrubrique Économie

Pour en savoir plus

Ici, le centre commercial Thiais-Village, qui réunit une quarantaine d’enseignes et huit restaurants.

� En octobre, le Conseil généralse réunira pour examiner lerenouvellement de sonpartenariat avec les chambresconsulaires du Val-de-Marne(CCIP 94 et Chambre desmétiers et de l’artisanat 94),pour la période 2011-2013.Les protocoles intègrent lenouveau plan départementalpour l’emploi 2011-2014,ainsi que les plans d’actionsthématiques : créationsd’entreprises, économiesociale et solidaire, éco-activités… dans le cadre dudéveloppement métropolitain.

� Avec la CCIP 94, cepartenariat concerneparticulièrement le soutien à

l’innovation, aux filièresstratégiques et aux projetsstructurants du territoire,le développement de l’activitéet de l’emploi durable.

� Pour 2011, la participationfinancière du Conseil généralserait de 271 000 euros.Quelque 700 000 euros sontpar ailleurs consacrés poursoutenir la créationd’entreprises et l’innovation.

� 15 234 établissements ont étécréés en 2010 avec le plus forttaux de création d’Île-de-France (21,5 %).

� 9 entreprises sur 10 sont destrès petites entreprises (TPE),7 sur 10 n’ont pas de salariés.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 2120

ZOOM

« Ca y est ! L’histoire est lancée. Onest dedans, dans le vif du sujet ».C’est tout sourire que l’architectePhilippe Prost a présenté le chantierde la Briqueterie lors des Journées dupatrimoine, en septembre. Cetteouverture au public a permisà quelque 300 personnes, réparties enplusieurs visites, de découvrir la futuremaison de la danse destinée àaccueillir le Centre de développementchorégraphique du Val-de-Marne fin2012. Le Conseil général a choisi deréhabiliter le bâtiment existant, de luiadjoindre une aile contemporaine endégageant à l’arrière l’espace pour unjardin. Ce parti pris semble avoirconquis les visiteurs.

Micheline, habitante duPlateaudeVitry

Je suis arrivée en 1985. J’aiconnu la Briqueterie comme on la voitsur les anciennes photos. C’était une

architecture magnifique, entourée delierre. Je craignais qu’elle ne soitdétruite ou remplacée par un bloc debéton. Je suis heureuse de voir qu’elleva être préservée et qu’il y a unvéritable projet derrière. Je suivraicertainement les spectacles.

Claudine, retraitée, riveraine de laBriqueterie

J’habite ce quartier depuis 32 anset je suis le projet depuis le début. Unvoisin architecte nous amenait desphotos au fur et à mesure, mais c’étaitdifficile de se rendre compte. On sedemandait ce que le nouveau bâtimentallait donner avec l’ancien. Au final, toutle monde est content et mêmeenthousiaste d’avoir un lieu pour ladanse et un jardin sous nos fenêtres. Jesuis heureuse que l’on ait sauvegardéla Briqueterie, je trouvais déjàdommage que la maison de maître aitété détruite. C’est important de garder

des traces du passé au milieu de toutesces constructions neuves.

Roger, retraité dubâtimentC’est passionnant de voir ces vieilles

usines. Passionnant et émouvant : onvoit encore des traces de charbon enhaut de la cheminée. Aujourd’hui, letravail va vite, mais avant la fabricationdes briques était très artisanale. Il fallaitextraire la terre, la faire venir dans descharrettes… J’aurais aimé que l’onpuisse conserver des pièces et desoutils. Mais déjà, garder le bâtimentancien et le marier à la modernité, jetrouve cela formidable. L’idée du patio,comme un poumon vert au milieu desimmeubles, me plaît beaucoup.

Marie-Christine, psychologue,habitante duquartier

Que l’on puisse vivre notre quartierautrement que comme une simple zone

CHANTIER DE LA BRIQUETERIE

« Comment les habitantss’approprient le projet »

d’habitation, cela va faire du bien à toutle monde ! Que ce soit par la danse quecette ouverture se fasse, je trouve celatrès bien. J’aimerais qu’on se rendecompte que d’autres rapports au corpset aux autres peuvent exister. Dans notrequartier, Il y a des gens de cultures et detraditions très différentes, et comme laBriqueterie va accueillir des chorégraphesdu monde entier, j’y vois la possibilité depoursuivre un travail de tolérance etd’échanges culturels.

Daniel Favier, directeur duCentrededéveloppement chorégraphique

Le temps du chantier est un momentmagique, un moment en suspension,étonnant et très porteur. On reçoitbeaucoup de témoignages. On voitcomment le projet chemine dans lestêtes, quelles questions se posent,comment les habitants commencent àse l’approprier. Cela nous aide à bâtirl’inauguration. On ouvrira avec deuxprojets qui vont se monter cette année.Des projets qui feront le lien entre lamémoire industrielle du site et son avenirde centre de création, le lien notammententre les gestes du travail et les gestesde la danse.

Propos recueillis par Francine Déverines

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ÉvelyneRabardel,vice-présidenteduConseil général chargéede laCulture

Le public nombreux et enthousiaste lors deces visites est un bon présage de la popularitéde ce nouvel équipement voulu par leConseil général. C’est aussi une belledémonstration de ce lien essentiel entrepatrimoine et création, éléments constitutifs denotre politique culturelle et de la constructionde l’être humain. Je me réjouis que lesriverains aient été sensibles à l’histoire de celieu et à sa réhabilitation pour la qualité de viede leur quartier. À l’instar des futursspectateurs de la Briqueterie, ils ont pumesurer l’importance de cette nouvelle pierre àl’édifice de la danse en Val-de-Marne. Lescompagnies présentes ont donné un aperçuséduisant, à en juger par les réactions desspectateurs, de l’éclectisme et de l’originalitédes programmations à venir. Nul doute que ladanse trouvera dans cette fabrique de la

Briqueterie matière à gagner de nouveauxpublics, tout en confortant ce véritableboulevard des arts qu’elle jalonnera.

PhilippeProst, architecteL’architecture industrielle du XIXe sièclea longtemps été mal aimée. Aujourd’hui,on redécouvre ses qualités d’écriture et deconstruction : de vastes plateaux, des espacesbien éclairés, qui répondent à toutes sortesde problématiques, notamment aux projetsculturels novateurs. En gardant la structurede l’ancien bâtiment, c’est-à-dire la façade,la charpente métallique, la dalle, on sauve son« être ». La mémoire des lieux est alors le pointde départ d’une nouvelle architecture qui,avec un jardin en cœur d’îlot, va paracheverl’aménagement de la ZAC. La Briqueterieconstitue en quelque sorte le « monument »du quartier. Et là où l’on produisait des briques,on va produire de la danse.

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À Vitry, le Centre de développementchorégraphique prend forme.En octobre, les planchers du studio-scène seront coulés, les murs intérieurset la charpente métallique posés.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 23

Tous les jours, ilsarpentent la « route desvacances ». Si, depuis15 ans, Pascal Chartrain

et Alain Nanty travaillent pour leConseil général, aujourd’hui ilsofficient en tant qu’agentsd’information sur le chantier derequalification de la RD 7.Dépendants de la direction de laCommunication du Conseilgénéral et de la direction desTransports, de la Voirie et desDéplacements (DTVD), ilssillonnent chaque jour les abordsde cette importante routedépartementale pour répondreaux éventuelles questions desriverains. Mais leur mission ne selimite pas à cela. Commel’explique Pascal Chartrain,« il s’agit d’une requalificationtotale puisque ce n’est pasuniquement la route qui estmodifiée, mais également lestrottoirs, la voirie, l’aménagementurbain... Évidemment, cela

dans l’industrie musicale, l’adolescentorganise quelques concerts pour lenéo-rural dans les villages voisins. Puisil monte à Paris en 1985 et codirige unemaison de quartier à Clichy-la-Garenneavant de travailler véritablement dansla musique aux côtés de Gérard Meys.« Tout en ayant passé ma vie dans le mondedu spectacle, je reste un militant de l’édu-cation populaire avec un intérêt particulierpour les passerelles entre le sport et laculture. » Il réfléchit d’ailleurs à l’idéede monter un jour un spectacle de typeopéra, retraçant la genèse de l’inven-tion du rugby en 1823.

Stéphane Le Puill

talents et d’artistes confirmés parfoisconfinés dans une audience restreinte…expliquent aussi son succès. « Les starsne nous intéressent pas, assène le directeurdu festival, la surenchère pour l’artiste dumoment qui a la cote nous est étrangère.Nous sommes des artisans et nous avons sufidéliser un public de 20 000 personnes àchaque édition pour venir entendre desartistes qui vivent de leur métier, parfoisdepuis des dizaines d’années, sans être trèsconnus car la mécanique du succès n’a pastoujours à voir avec l’évidence du talent. »Ancien éducateur sportif, Jean-ClaudeBarens a grandi dans une famille depaysans mélomanes. « Mon père étaitcapable de tout laisser en plan pour allerjouer de la trompette et j’ai eu la chance àcette époque de pouvoir côtoyer Germinal leDantec, chanteur et ex- pensionnaire du Caféde la Gare à Paris, qui s’était installédans une ferme voisine. » Premiers pas

Trop de festivals program-ment aujourd’hui lesmêmes artistes. Dans cepaysage, nous sommes trèssinguliers, explique Jean-

Claude Barens, directeur du Festi’Val-de-Marne. Nous avons toujours promu lecourant de la chanson francophone quiperpétue une tradition de qualité d’écriture.Trop de festivals également se déroulent surla même période, de juin à août. Là aussi,nous sommes décalés avec des concerts don-nés en octobre et disséminés dans une ving-taine de villes du Val-de-Marne. » C’est encela que le Festi’Val-de-Marne est, selonlui, un événement musical à part. Maispas seulement. Sa politique tarifaireaccessible aux familles avec des spec-tacles jeune public à 6 euros l’entrée, lapossibilité pour des jeunes artistes dedébuter sur scène, le travail ininter-rompu de recherche de nouveaux

Fondateur du Festival en 1987 aux côtés de Gérard Meys, producteur de Jean Ferrat,Jean-Claude Barens en a pris la direction en 1993 et revendique la programmation commeun acte culturel.

22

ILS FONT LE VAL-DE-MARNE

La troupe de théâtre amateur,« La Tribu du Verbe » est issued’un cours qui était accueilli parl’association Culture et Loisirs de

Grignon, basée à Thiais et née en 1969.En 2006, lorsque cette dernière connaît desdifficultés financières, Bernard Lafosse décideavec deux autres « élèves » de créer unenouvelle troupe et fonde La Tribu du Verbe.Aujourd’hui, celle-ci comprend une dizainede membres, tous comédiens.Issu d’un milieu très modeste, Bernard Lafossen’était pas prédisposé à faire du théâtre :« Je suis entré en apprentissage à 15 ans.J’ai donc commencé très tôt à travailler. Je nesuis venu au théâtre que sur le tard, par hasard.J’ai toujours aimé transmettre. Pour moi,transmettre a toujours été quelque chosed’important. J’étais également à la recherched’une activité qui me mette un peu en dangeret c’est comme ça que j’ai découvert l’associationet que j’y suis entré. C’était il y a quinze ans.La première fois, j’ai passé une heure et quartà ouvrir et fermer une porte ! mais j’y suisretourné la semaine d’après et j’y suis toujours ! »Bernard Lafosse l’avoue lui-même, le théâtrea changé sa vie en profondeur : « Ça a changétellement de choses. Ça a changé ma visionde l’autorité, mon avis sur la pédagogie, sur larelation avec l’autre… Le théâtre m’a poussé àouvrir des bouquins que je n’aurais jamais penséouvrir auparavant ». La Tribu du Verbe vientd’être sélectionnée pour jouer lors du festivaldes troupes de théâtre amateur, à L’Haÿ-les-Roses. Le 15 octobre, à 14 h, elle présenteraWeek-end intime, une pièce d’Évelyne Albouy.

A.B.

http://latribuduverbe.free.fr/

Envie de transmettre

TROUPE “ LA TRIBUDU VERBE ”,COMÉDIENS AMATEURS, THIAIS

occasionne des gênes pour leshabitants. Nous sommes doncprésents sur le terrain pour fairele lien entre, d’une part, lescommerçants et les riverains et,d’autre part, les entreprisesprésentes sur le chantier et lesreprésentants des communes.Pour certains, nous sommes desambassadeurs. Nous, nouspréférons le terme de “connecteurs”car nous faisons vraiment laconnexion entre les différentsacteurs présents sur le chantier. »Les deux hommes se sontrencontrés lors d’une formationau terme de laquelle ils ont étérecrutés pour cette mission.Pour Alain Nanty, ce qui fait leurforce, c’est leur complémentarité.Il a auparavant travaillé dans lavente et a ainsi l’habitude ducontact avec le public, tandisque l’expérience de son collèguepermet à ce dernier d’identifierimmédiatement les bonsinterlocuteurs face à unesituation donnée.Ce poste d’agent d’informationest une première dans ledépartement. Il a fallu qu’ils

s’adaptent au fur et à mesurequ’ils découvraientl’étendue de leurmission. Mais commeils le disent :« Aujourd’hui, nousavons pris la RD 7en main. Noussommesidentifiés et lesgens n’hésitentpas à venir

nous voir. Lorsquequelqu’un rencontreun problème, nousfaisons la médiationentre les différents

acteurs et essayonstoujours de trouver unesolution qui arrangetout le monde. »

Arnaud Balvay

www.festivaldemarne.org

Pour en savoir plus

©M.A

umercier

Au service des riverainsPASCAL CHARTRAIN ET ALAIN NANTY,AGENTS DÉPARTEMENTAUX, RD 7

JEAN-CLAUDEBARENS, DIRECTEURDU FESTI’VAL-DE-MARNE

La chanson à texte,« c’est extra »

©C.P

etit

[email protected]

Pour en savoir plus

©A.B

achellier

Alain Nanty et Pascal Chartrain.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 25

DOSSIER / BÉNÉVOLAT

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EnVal-de-Marne, l’action béné-vole est riche. Selonune étuderéalisée par le Conseil généralendécembre 2010, le départe-ment compte plus de 150 000

acteurs du bénévolat et plus de 17 000associations (page 26). Cesmilliers deVal-de-Marnais agissent sous des formesdiverses : associative ou non, collectiveou individuelle, locale, départementale,nationale, voire internationale. Ils inter-viennent dans des domaines aussi variésque le sport, la culture, la solidarité, lesloisirs, les quartiers, le soutien scolaire…Dans cette période de crise économiqueet sociale, ces actions constituent unfacteur important de cohésion sociale,de solidarité mais également un enjeumajeur de démocratie. Depuis de nom-breusesannées, leConseil général soutientet valorise ces actions multiformes etdéveloppe des partenariats fructueux.

Cette politique se traduit, d’abord, àtravers le niveau important des aidesfinancières accordées aux associationsdépartementales.Chaqueannée, cebudgetdu Conseil général s’élève à environ30 millions d’euros, dont la moitié estconsacrée aux subventions de fonction-

©M.Aumercier

©J.Paisley

©A.Bachellier

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150000Val-de -Marnais

au servicedes autres

Financements directs, offres de formations, conseils t

echniques, partenariats… l’action du Cons

eil général en faveur de la vie asso

ciative et du bénévolat

vise à reconnaître et promouvoir une activi

té essentielle pour la vie du dépa

rtement.

nement des associations. Ces dernièresannées, les aides ont bénéficié à prèsde 1 500 associations réparties dans21 domainesd’activités. Laplupart d’entreelles (60 %) sont concentrées sur troisdomaines : la culture, le sport et la jeu-nesse, et le développement économique.Il faut aussi ajouter les subventionsallouées aux structures qui remplissentune mission de service public au traversde conventions ou de délégations.

L’action de la collectivité est aussi mar-quée par le partenariat qu’elle tisse avecles associations. Ces dernières contri-buent au succès de grandes initiativesdépartementales comme le festival del’Oh!, les Jeux du Val-de-Marne ou la fêtedes Solidarités. En construisant avec lesassociations l’organisation et le déroule-ment de ces événements, le Conseilgénéral entend, à la fois, partager desvaleurs et des objectifs communs etpromouvoir la richesse du mouvementassociatif. Quelque 500 à 600 associa-tions locales et départementales partici-pent ainsi, chaque année, à la fête desSolidarités en décembre sur le thèmedes solidarités envers les plus démunis.« Nous avons fait le choix de soutenir mais

aussi d’accompagner ces activités car les asso-ciations et les bénévoles sont une richesse »expliqueDidier Guillaume, vice-présidentchargé de la Démocratie participative etde la Vie associative (page 29). « Biensouvent, ils sont sur le terrain et répondent àl’urgence sociale, se substituant à une solidariténationale défaillante. Or, les dirigeants sontconfrontés à des responsabilités de plus en plusimportantes. Faute de réponses adaptées, lapérennité même de leur activité est menacée. »Créé il y a tout juste cinq ans, Proj’aide,service départemental dédié à la vieassociative, constitue une réponse origi-nale et utile aux bénévoles et dirigeantsassociatifs en termes d’assistance tech-nique, méthodologique, de formation etde mise en relation des associations(page 30).

Un soutien à la vie associative et aubénévolat que le Conseil général entendencore la renforcer etmieux la coordonner.Ainsi, le colloque européen sur le béné-volat qu’il organise, les 21 et 22 octobre(page 27), sera unmoment fort et l’occa-sion de faire le point des attentes, etd’échanger sur les nouvelles formesd’engagement et leur reconnaissanceen Europe.

Des milliers de Val-de-Marnais s’impliquent dans des domaines aussi divers que le sport,la culture, l’humanitaire, la défense des droits, l’action sociale ou encore l’éducation. Toussouhaitent être utiles et faire quelque chose pour autrui. Le Conseil général soutientcet important mouvement associatif, facteur de lien social. Il organise, les 21 et 22 octobre,un colloque européen sur le bénévolat.

Dossier réalisé par Ali Aït-Salah et C

laude Bardavid

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 2726

été constitué, afin de proposer les thèmesdes tables rondes du colloque. Lors deces deux journées, les participants et délé-gations se rendront à la rencontre desacteurs de terrain en Val-de-Marne, dansun centre social ou à l’institut de cancéro-logie Gustave-Roussy, à Villejuif. Troistables rondes permettront de débattreautour des nouvelles formes d’engage-ment, des bénévoles eux-mêmes commeacteurs de la vie politique, sociale etéconomique et de la reconnaissancedu bénévolat en Europe.

DOSSIER / BÉNÉVOLAT

rentes manifestations organisées par leConseil général : les JeuxduVal-de-Marne,le festival de l’Oh !, UnNotremonde ou lafête des Solidarités.

Une récente étude (décembre 2010)réalisée par Recherches & Solidarités s’estdonnée pour objectif de dresser le pano-rama de la vie associative dans le Val-de-Marne. Il en ressort que dans les dixdernières années, après quatre années àla hausse (2003-2006), 2007-2008marqueunnet repli, et 2009-2010 une baisse pluslégère. Les créations les plus nombreusesont été réalisées dans le domaine de laculture (26,1%). Viennent derrière lesloisirs (10,9 %), le sport (9,5 %), le social(9,3%), l’éducation et la formation (5,4%),la santé (4,5 %), l’économie (2,9 %), l’envi-ronnement(2,8%)etl’aideàl’emploi (1,9%).Onretrouveensuite,autourdethématiquestrès diverses, près de 26 % des créationsd’associations. Le bénévolat, quant à lui, afait l’objetd’uneétudeconduite par FranceBénévolat. Pour la première fois, l’enquêteporte sur l’engagement des Français de15 ans et plus, en structure associativeou en dehors. On compte aujourd’hui18,3 millions de bénévoles en France. Si11,3millionsd’entre eux fontpartied’uneassociation, plus de 7 millions donnentdu temps à autrui directement.

estime à plus de 17 000 le nombre d’as-sociations pour plus de 150 000 béné-voles qui prennent toute leur part,chaque année, dans la réussite des diffé-

Depuis de nombreuses années,le Conseil général encourage la vie asso-ciative et s’emploie à valoriser l’engage-ment solidaire désintéressé, dans unesprit d’intérêt général et d’échanges nonmarchands. Les associations entretien-nent avec les services départementauxdes relations étroites et suivies, tant auniveau des conseils et des aides qu’ellespeuvent recevoir que des soutiens finan-ciers. Proj’aide, centre-ressources auservicedes associations, a accueilli l’annéedernière 600 bénévoles associatifslors de ses formations annuelles. Prèsde1200associations etporteurs deprojetsentretiennent un contact régulier avecProj’aide.Dans le Val-de-Marne, le tissu associatifse porte bien et sa vitalité se traduit parun renforcement du lien social. On

Dans le cadre de l’Année européenne dubénévolat, un colloque se tiendra les 21et 22 octobre. Ce sera l’occasion de met-tre en évidence le rôlemajeur joué par lesbénévoles et l’action du Conseil généralen faveur de la vie associative. L’occasionégalement d’échanger des expériences etdemettre enperspective le bénévolat, nonseulement à l’échelle du département,mais aussi de l’Europe dans une périodede crise économique, de désengagementsfinanciers de l’État et sur fond de muta-tions économiques et sociales qui ont unimpact sur l’action du mouvement asso-ciatif. Deux jours de rencontres pendantlesquels les participants pourront débat-tre sur les valeurs du bénévolat et la valo-risation de l’engagement citoyen dans lesdifférents pays européens en présence dereprésentants d’associations européennes,de syndicalistes et d’experts… Avec latenue d’un premier colloque européenl’an dernier sur le thème de l’exclusion,le Conseil général marque là sa volontéde poursuivre dans la voie du partage etde l’échange avec les citoyens européens.Pour Simonne-Danièle Abraham-Thisse,

ÉTUDE

Le panorama de la vie associative réalisé en décembre 2010 par l’association Recherches& Solidarités met en lumière la diversité et l’importance du tissu associatif dans leVal-de-Marne.

Lebénévolat, valeur vivante enVal-de-MarneCOLLOQUE EUROPÉEN

Le département comporte plus de 17 000associations en activité animées par 150 000bénévoles, dont 80 000 à 90 000 interviennentchaque semaine.

Il se crée près de 1 200 associationsnouvelles dans leVal-de-Marne chaque annéeen moyenne depuis 10 ans, avec un recordde 1 302 créations en 2006-2007.

Plus de 2 100 associations du Val-de-Marneemploient des salariés.

Avec près de 27 000 emplois, le secteurassociatif représente plus de 7,1 % de l’emploiprivé du département : des emplois très ancrésau territoire, créateurs de lien social et qui nese délocalisent généralement pas.

C’est un secteur qui a créé 4 400 emploisdepuis dix ans et qui distribue 600 millionsd’euros de salaires annuellement.

* Source : Panorama de la vie associative dans leVal-de-Marne, décembre 2010. Recherches et Solidarités.

CHIFFRESCLÉS *

21 octobre : visites de terrain et conférenceplénière sur « Le bénévolat dans l’Unioneuropéenne » avecMarian Harkin, députéeeuropéenne islandaise, Karima Delli, fondatricedu collectif « Sauvons les riches » et membrede Jeudi Noir, et Jean-Louis Laville, sociologue.Ces interventions seront suivies d’un film et detémoignages de bénévoles val-de-marnais eteuropéens.

22 octobre : tables rondes thématiques «Versde nouvelles formes d’engagement bénévole »,« Les bénévoles : acteurs de la vie politique,sociale et économique » et « La reconnaissancedu bénévolat en Europe ».

Maison départementale des syndicatsMichel-Germa.11-13, rue des Archives,à Créteil.

DEMANDEZLEPROGRAMME !

©A.Bachellier

conseillère générale déléguée en chargedes Financements et des Projets européens,« la conception de l’Europe doit se faire sur unebase d’échanges d’expériences, de connaissanceset d’une meilleure approche de ce que peuventfaire ensemble les Européens ». La préparationde ce colloque a permis d’associer, avecla Mission Europe du Département etProj’aide, tous les services et directionsdu Conseil général (sport, action sociale,jeunesse, personnes âgées et handica-pées…) travaillant au quotidien avec desbénévoles. Un groupe val-de-marnais a

L’engagement associatif sous le prismede l’Europe

©J.Moulin

Simonne-Danièle Abraham-Thisse avec des collégiens lors d’une rencontre de la Mission Europe.

Renseignements et inscriptions :01 43 99 74 12. www.cg94.fr/colloque-europeen-benevolat

L’Unapei est une fédération d’associations qui représente et défend les intérêts des personnes handicapéesmentales et leurs familles. Dans le Val-de-Marne, nous fédérons dix associations. On y retrouve 900 familles etprès de 300 bénévoles actifs. Un des problèmes essentiels est le renouvellement des anciens par de jeunes parents.Mais ils ont leur travail et leurs occupations. Il faut compter aussi avec le fait que la culture associative n’est plustout à fait la mêmemaintenant. Il nous faut trouver de bonnes idées pour arriver à fixer des talents sur des projetsdans lesquels ils se sentent concernés.

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DOSSIER / BÉNÉVOLAT

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 29

« Nous sommes là pour écouterles résidents »

Je suis envoyée en mission parl’église de Créteil comme responsablede l’aumônerie catholique de la maisonde retraite de l’Abbaye, à Saint-Maur.Nous sommes là pour écouter lesrésidents, rire avec eux ou pleureravec eux…Nous accompagnonsaussi les personnes en fin de vie.

Je suis engagée dans ce bénévolat depuis 20 ans. L’équiped’aumônerie est intégrée plus largement à un groupe debénévoles qui dépend de la psychologue de l’Abbaye. Nousnous inscrivons dans le projet d’établissement, nous ne venonspas pour faire n’importe quoi ! J’anime également un clubmémoire au sein de la maison de retraite.

«Lasolidaritéestpartied’un texto »Nous avons créé cette associationde quartier à la suite des événementsde novembre 2005, afin de construireautre chose dans les quartiers.Nous agissons sur tous les aspects,à travers le sport en particulier.L’action de solidarité avec la Corne

de l’Afrique est partie d’un texto quej’ai envoyé. Ça a fonctionné à plein régime.

Plusieurs tonnes de denrées ont été collectées en quelquesjours, venant du Val-de-Marne et de toute la France. Noustravaillons régulièrement avec plusieurs autres associations àVitry, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses, Champigny…

MoniqueBouchot /Bénévoleà lamaisonde retraitede l’Abbaye,Saint-Maur

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« J’ai été élevée dans une familleoù l’on partageait beaucoup »

Je suis entrée dans cette associationpour suivre des cours d’anglais et aujourd’hui,j’en suis la présidente, avec 130 adhérents.Je suis bénévole depuis 16 ans. Nousdonnons des cours d’alphabétisation,nous faisons du soutien scolaire, nousproposons l’apprentissage de l’anglais àpartir de 6 ans. Nous avons étoffé nos

propositions avec des cours de tai-chi et de yoga. J’ai été élevéedans une famille où on partageait beaucoup. On allait vers lesautres et voilà…Mon père a aidé des réfugiés espagnols après laguerre… Je crois que je suis entrée un petit peu là-dedans…

LaurenceMathis / Présidentede l’associationduquartierde laGare,Arcueil

« Trouver de bonnes idées pour arriver à fixer des talents sur des projets »Jean-PierreBobillot / Présidentdépartemental de l’Udapei 94

« Ils se prennent la douleur del’école, la douleur des parents »

L’objet de notre association est d’aiderles enfants dyslexiques dans leur parcoursscolaire. Elle réalise des actions scolaires,périscolaires, culturelles qui ont pour butd’apporter aide et soutien aux enfants ensituation de handicap, ainsi qu’à leur famille.Cela se traduira, à la rentrée prochaine, par

l’ouverture d’une école pour enfants dyslexiques. Auparavant,nous allons créer des groupes de parole pour les parents, maisaussi pour les enfants. Ils ont leur mot à dire sur leur handicap,sur le vécu de leurs parents. Ils se prennent la douleur de l’école,la douleur des parents, et puis leur propre douleur…

« Des formationsProj’aide utiles »Nous nous sommes réunis enassociation depuis trois ans, pourrassembler des passionnés des jeuxde société. Très vite, d’une réuniontrimestrielle nous sommes passésà des rendez-vous hebdomadaires,avec des sollicitations dans des

maisons de retraite et des festivals, enrégion parisienne ou au-delà. Cela demande

beaucoup de travail pour le montage du projet, les dossiers desubvention, le contact avec des éditeurs de jeux. Les formationsProj’aide m’ont été très utiles car nous nous sommes retrouvésparfois sans trésorier ou sans secrétaire et il fallait faire face.Mon engagement bénévole se fait aussi sur d’autres causes,comme le Téléthon ou auprès de l’épicerie sociale.

«Sansbénévoles,pasdesolidarité »La question du bénévolat est centrale

pour nous. Nous nous professionnalisonsmais avec un nombre réduit de salariés.Sans les bénévoles, la solidarité ne seferait pas et le Secours populaire nefonctionnerait pas. Je constate uneévolution du bénévolat : on vient avec des

idées précises mais aussi des compétencesnouvelles. Il n’y a plus la même implication militante dans noscomités locaux et, dans le même temps, il y a une plus grandeexigence sur le bilan des actions menées, ce qui amène à uncertain professionnalisme. Mais notre première richesse est lestatut de collecteur de chaque membre qui permet de participerà la vie démocratique de l’association.

« Passion et compétences »Notre activité réunit tous les

week-ends des passionnés de voile etd’aviron. Nous participons à des régateset à différentes initiatives, comme lefestival de l’Oh! ou le Festival de la mer,à Paris. Dix personnes composent lebureau du club et chacun prend sa partde responsabilité. Nous sollicitons dessubventions de différents partenaires

dont le Conseil général, la Ville d’Ablon mettant à disposition leslocaux et le terrain, et nous recherchons d’autres sources definancement car la pratique du bateau est coûteuse. Noussouhaitons à l’avenir ouvrir une activité école en direction desjeunes, ce qui nécessite à la fois un agrément et descompétences.

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AmadouKebe / Présidentde l’associationFranceAfrikTerre2Kultur, Villiers-sur-Marne

IsabelleGabay /Présidentede l’associationParta-Jeux,Sucy-en-Brie

Notre départementest riche d’une grandediversité d’associations etd’engagements bénévoles.Le colloque sur l’Annéeeuropéenne du bénévolatest l’occasion pour nousde reconnaître et valorisercette activité. Notre actionauprès d’eux est ancienne,qu’il s’agisse de soutien directou d’accompagnement.

Elle est importante car les associations sont créatricesde liens sociaux, de vie et d’activités, voire d’emplois.De grandes initiatives du Conseil général comme le festivalde l’Oh !, les Jeux du Val-de-Marne ou la fête des Solidarités,qui offrent une vitrine à l’activité bénévole, ne pourraient passe tenir sans leur participation. Aujourd’hui, dans le contextedes difficultés sociales accrues, les associations jouentun rôle important pour répondre à des situations d’urgence.Les bénévoles, et en particulier les dirigeants d’associations,sont de plus en plus sollicités avec des responsabilités deplus en plus lourdes, surtout lorsqu’ils gèrent des salariés.Or, ils n’ont pas toujours les moyens de pouvoir répondre àleurs besoins. En créant Proj’aide, notre collectivité a fait lechoix d’être à leurs côtés, et de leur donner les moyens dese former. C’est une volonté politique originale dans lepaysage institutionnel. Nous l’avons renforcé pour les aiderà mieux assumer leurs responsabilités en termes de gestion,de diffusion de l’activité et de communication.C’est vital pour leur pérennité.

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DidierGuillaume / Vice-présidentduConseil généralchargéde laDémocratieparticipativeetde laVieassociative

« Soutien et accompagnementdes bénévoles »

FabienMartin / Secrétairegénéral duSecourspopulairefrançaisdu94,Champigny-sur-Marne

StéphanieLabro /Membrede l’associationAtoutDys,Saint-Maur

« Au-delà de mon activité »Nous avons créé cette association

au sein des jardins familiaux de laPrairie en janvier. Elle réunit quelquespersonnes en difficulté sociale etayant un handicap physique mineur.En tant que kinésithérapeute, j’étaisfrustré de ne pas pouvoir suivre

l’évolution des patients au-delà de monactivité. Je me suis aperçu que beaucoup de

mouvements de rééducation étaient réalisables en jardinant.Nous nous retrouvons tous les samedis matin. Je donnequelques conseils sur les bons gestes mais l’activité est aussiconviviale autour d’un barbecue.

LaurentTorracca / AssociationdeJardinageetSanté,Créteil

ChristianNain /Présidentduclubnautique,Ablon-sur-Seine

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Des acteurs de la vie associative donnent le sens de leur engagementTÉMOIGNAGES

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 31

C’EST VOUS QUI LE DITES

Je suis allée à la fête de la ville du Kremlin-Bicêtre et suis surprise que vous n’en ayez pas parléalors que c’était super. Vous trouverez desinformations sur le site de la ville, en page d’accueil.Heureusement que je travaille au centre hospitalierdu Kremlin-Bicêtre, sinon je ne l’aurais pas su !Quel dommage… »

Claudia. R /@LeKremlin-Bicêtre

Avant toute chose, nous sommes satisfaitsque vous ayez passé un bonmoment lors dela fête de la ville du Kremlin-Bicêtre.Cependant, ValdeMarne, le magazine duConseil général, ne peut pas annoncer toutesles fêtes des 47 communes du département.D’autant que ces fêtes sont des événementspermettant la rencontre conviviale entrehabitants, associations et élus locaux.Chaque ville informe la population grâce à sonmagazine municipal, son site internet ou sesaffiches où figurent les dates de ces festivités.Pour notre part, nous essayons d’informerrégulièrement des activités culturelles locales(rubrique Agenda) ou des projets communsentre les villes et le Conseil général.

Unebelle fête

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J’aime la nature et j’aime connaître lesnoms des plantes, des insectes, des oiseaux...Il y a, près de chez moi, la forêt Notre-Dame.Malheureusement, il n’y a pas ou très peu desorties guidées à thème pour découvrir ce site(entre autre). Je n’ai trouvé que trois sorties(dont deux sans thème naturaliste) au coursdu premier semestre 2011. Je suis obligé deme rabattre sur la Seine-et-Marne où uneMaison de l’environnement (ME 77), avecdeux animateurs, organise presque chaqueweek-end des sorties à thèmes variés :chants d’oiseaux, orchidées, papillonscriquets et libellules, reptiles, fleurs sauvages...Le Val-de-Marne ne pourrait-il pas s’inspirerde cette pratique pour monter une structurecomparable ?

Jean-François L /@Villecresnes

Nous vous conseillons de vous rendre surle site du Conseil général, www.cg94.fr,à la rubrique Environnement. Vous yretrouverez le programme des activitésdécouvertes de l’Arc-Boisé. Il y estproposé toute une série de visites, d’avrilà octobre. Et cemois-ci, plusieurs rendez-vous sont programmés : le 8 octobre à14 h à Sucy-en-Brie, le 9 octobre à 10 hpour lafête de l’Arc-Boiséà Boissy-Saint-Léger, le 15 octobre à 9 hpour une sortiechampignons àSucy-en-Brie, et le 16 octobre à 9 h 30sur le thème desarbres qui se cachent en forêt à La Queue-en-Brie.

Amoureux de lanature…

Suite à l’article paru dans le ValdeMarnede juillet / août (n°281, page 28) concernant lesrandonnées dans la forêt Notre-Dame, vousindiquiez un numéro de téléphone de notreassociation qui n’est pas conforme. Par cecourrier, je joins, pour les Val-de-Marnaisintéressés, nos bonnes références.Comité départemental du Val-de-Marne,Coderando 94 : 2, rue Tirard, 94 000 Créteil.Téléphone : 01 45 95 07 93 ou 06 16 13 09 89.Courriel : [email protected]. Site : www.rando-valdemarne.fr.

Philippe Masfaraud / @ Créteil

Une bonne adresse pourdécouvrir la nature…

DÉBATTR

E EN VAL-DE-M

ARNEDOSSIER / BÉNÉVOLAT

Si vous ne recevez pas le magazine du Conseil général, vous pouvez nous l’indiqueren remplissant le formulaire surwww.cg94.fr/valdemarne, ou en contactantJean-Jacques Suzanne : 01 43 99 71 [email protected]

Vous ne recevez pas ValdeMarne ?

Par les témoignages qu’ils nous font parve-nir, les courriers qu’ils nous envoient, certainsd’entre vous participent déjà beaucoup à lavie de ce journal. Ce lien précieux nous inciteaujourd’hui à faire appel à tous, à vous tous,lecteurs réguliers ou potentiels, pour amélio-rer sa distribution.Comment ? En vous proposant d’abord derépondre auquestionnaire disponible sur le site

internet duConseil généralwww.cg94.fr. Puis,si vous acceptez une collaboration plus régu-lière, rejoignantainsi «LesamisdeValdeMarne»,vous recevrez chaquemois, dans la foulée dela parution dumagazine, unmail d’invitation àrépondre à deux petites questions simples :avez-vous reçu le magazine de ce mois ?Si oui, à quelle date ?Vos réponses nous permettront ainsi, en lien

avec l’entreprise chargée de la distribution,de retourner sur le terrain pour réparer lesoublis et assurer de la sorte, progressivementet durablement, la plus large couverture pos-sible de notremagazine dans le Val-de-Marne.Alors, rendez-voussur cg94.fr etmerci d’avancede votre contribution.

La rédaction

AU RENDEZ-VOUS MENSUEL DES BOÎTES AUX LETTRESRecevez-vous ValdeMarne ? Régulièrement, de temps en temps, jamais ? Connaissez-vous des voisins, collègues, amis, parents val-de-marnais qui ne le reçoivent pas ? Pour permettre à tous de ne pas manquer lerendez-vous mensuel avec le journal du Conseil général, répondez et invitez vos connaissances à répondre à notre questionnaire en ligne.

Participezà notre enquêtepour l’amélioration de la distributiondu magazine du DépartementVos réponses au questionnaire disponible surle site internet du Conseil général www.cg94.frpermettront la plus large couverture possiblede notre magazine dans le Val-de-Marne.

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d’accompagner les dirigeants et bénévolesd’associations. Nous avons intensifié le voletformation car il est essentiel aujourd’hui deleur donner les moyens de faire face à desresponsabilités de plus en plus importantes entermes de gestion, de communication et d’ani-mation de l’activité ». Christian Nain, prési-dent du club nautique d’Ablon-sur-Seine,confirme : « Les formations proposées sont unpoint d’appui précieux dans le cadre du déve-loppement de notre activité en direction desenfants, car il y a des aspects législatifs qu’entant que bénévoles nous ne maîtrisons pas. »

spéciale formations en juin dernier, quia été l’occasion, en présence de nombreuxbénévoles, de souffler les bougies descinq ans d’activité de Proj’aide. DidierGuillaume, vice-président chargé de laDémocratie participative et de la Vieassociative, y a salué « la vitalité et l’enga-gement » des quelque 150 000 bénévolesdes 17 000 associations qui agissent surle territoire.

Pour l’élu, « Proj’aide est un outil originaldans le paysage institutionnel qui permet

En octobre, cela fera exactement cinqans que le Conseil général a décidé lelancement de Proj’aide. Depuis, le servicedépartemental dédié à la vie associatives’est developpé et a fait ses preuves (voirencadré ci-dessous). Son objectif est desoutenir les projets citoyens, l’engage-ment associatif et bénévole dont le rôleest essentiel pour le mieux vivre ensem-ble. Cette volonté politique, issue de laconsultation « Imagine le Val-de-Marne »en 2003, s’est traduite par la mise enplace de différents services à destinationdes membres et responsables associatifs :formations thématiques, conseils tech-niques pour le montage de projets etcentre de ressources. Une équipe de pro-fessionnels accueille, guide et accom-pagne les Val-de-Marnais qui souhaitentmonter un projet associatif.

Au-delà, « Proj’aide se propose d’être unlieu d’échanges et un lien entre les associationsafin de partager des thématiques communeset de mutualiser des outils et des pratiques »,explique Laurent Vigreux, coordinateurde ce service départemental. Différentesinitiatives récentes en témoignent : « Lestrois heures de la vie associatives en Val-de-Marne » qui a réuni, en octobre 2010,quelque 200 personnes venant de tout ledépartement, ou encore une soirée

SERVICE PUBLIC

Proj’aide, un lien au service des bénévoles

Le 23 juin,Proj’aide a soufflé ses 5 bougies

en présence de nombreux

militantsassociatifs.

Formations : 59 sessions ont été organiséespar Proj’aide pour 555 participants. Une enquête menée sur l’année 2008-2009

par des étudiants en sociologie de l’universitéParis-Sorbonne révèle que les participants auxformations sont globalement satisfaits. Sur 116 personnes interrogées, une majoritéles trouve intéressantes, adaptées et utiles àleur activité. Ce sentiment est cependant nuancé concernantles modules « Ressources-comptabilité » et « Ressources humaines-Emplois ».

230 Val-de-Marnais porteurs d’un projetassociatif ou citoyen ont été reçus par unconseiller technique.300 000 pages du site internet de Proj’aide

(http : //projaide.cg94.fr) ont été consultées par90 000 visiteurs, dont 1 800 qui sont abonnés àla lettre d’information électronique.Depuis sa création, Proj’aide édite

un bulletin de liaison bimestriel,Coup de Proj’ecteur, véritable outil d’informationet de communication du tissu associatif.Demande d’abonnement au 01 49 56 85 37 ou à [email protected]

PROJ’AIDE EN CHIFFRESANNÉE 2010-2011

© A. Descham

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TRIBUNES TRIBUNES

GroupeFront de gauche -Parti communisteParti de gauche -Citoyen

Présentées par les libéraux de tousbords, comme la seule réponsepossible à la crise, les premièresmesures d’austérité prises par legouvernement ont déjà des effetsdésastreux sur la consommationdes familles et les investissementspublics et privés : augmentationdu chômage, tassement des salaires,augmentation des prix à la consom-mation, non-remplacement d’unfonctionnaire sur deux, surtoutau moment et dans les domaines- santé, formation, transports, loge-ment… - où les populations en ontle plus besoin.L’hyper-austérité est la pire dessolutions. La somme cumulée desintérêts payés par la France auxbanques depuis 1974 repré-sente-t-elle aujourd’hui près de1 200milliards d’euros à compareraux 1 641 milliards du total de ladette publique.De la même façon, les grandesentreprises sont en réalité cellesqui paient le moins d’impôts, sanscontrepartie pour l’emploi et ledéveloppement de l’économiedans les territoires. Selon un

rapport du Conseil des prélève-ments obligatoires, elles ne sontimposées qu’à 8 %, trois fois moinsque n’importe quelle PME qui, elle,ne délocalise pas son activité etcrée de l’emploi.Ces inégalités se retrouvent chezles particuliers. Ce sont les foyersmodestes et moyens qui paientle plus d’impôt. Les plus grandesfortunes bénéficient de toutes lesniches fiscales pour réduire leurcontribution au fonctionnementdu pays. Cette politique decadeaux fiscaux fait perdre chaqueannée 110 milliards aux financespubliques.Pour sortir durablement de cettesituation, ce sont d’autres déci-sions qu’il faut prendre pour quesoit mise enœuvre une politiqueallant réellement dans le sensdu développement social et éco-nomique et plaçant les besoinshumains et l’environnement aucœur de ses priorités. À ce titre,les communes, les départementset les régions sont des instrumentspublics et démocratiques essentielspour construire des réponses au

L’argent ne peut qu’être uninstrument utile audéveloppement des hommes etdes territoires, il ne doit pasexercer son pouvoir sur leur vie.

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Gilles DelbosConseiller général déléguéchargé des Circulations etdes Infrastructures routières,et de l’AssainissementCanton Villejuif Est

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L’argentpour qui ?Pour quoi ?

plus près des territoires de vie etdes besoins des populations.C’est ce que notre groupe s’ef-force de faire en initiant au seinde la majorité départementale despolitiques publiques innovantespour le mieux-être des Val-de-Marnais. Cette volonté se traduitpar un renforcement de nosactions pour le droit au logement,au déplacement, à l’éducation ouencore à l’emploi, la formation etla sécurisation des parcours pro-fessionnels notamment grâce auPlan Départemental pour l’em-ploi et au réseau des acteursmobilisés... Ainsi, quand leConseil général emprunte pourconstruire des collèges, des loge-ments, des crèches, réaliser desvoiries… certes il s’endette. Maiscet endettement est utile… nonseulement pour créer du déve-loppement pour les habitants etles salariés mais aussi pourconforter l’avenir du territoireval-de-marnais sur des valeurshumaines de justice sociale,d’égalité et de solidarité.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 33

De nouveaux critères ont été misen place par l’Exécutif commu-niste pour l’octroi de certainesaides départementales (subven-tions de fonctionnement et d’in-vestissement pour les crèches ainsique la construction ou la réhabili-tation de logements sociaux), fon-dées sur l’éligibilité à la dotationde solidarité urbaine (DSU) et surle nombre de logements sociaux.Leur objectif est donc de favoriserles villes « amies » et pénaliser leshabitants des villes de droite !

Une inégalité devant l’accèsaux crèches

L’instauration de ces critères péna-lise en premier lieu l’accès auxcrèches. Ainsi, il sera plus facilepour un couple ayant de généreuxrevenus, mais résidant dans uneville à fort taux de logementssociaux, de trouver une place pourleur enfant. Dans lemême temps,le jeune couple percevant de fai-bles revenus, et louant un apparte-ment dans une ville qui n’a pasatteint les quotas suffisants et quisera doncmoins aidé par le Dépar-tement, aura des difficultés pourtrouver un mode de garde.

Le Val-de-Marnefavorise la ghettoïsation

Cette politique de critérisation estencore plus injuste et illogique enmatière de logement social danslamesure où elle n’encourage passon développement. Le Départe-ment continue à aider les villesqui disposent déjà de logementssociaux alors qu’il n’aide pas lesvilles qui en ont besoin. Ainsi, ilfavorise la ghettoïsation du terri-toire en construisant toujours plusdans les villes déjà pourvues, eten allouant de moins en moinsd’aides dans les villes qui enauraient besoin. Une vraie poli-tique volontariste en faveur dulogement social devrait accompa-gner les villes dans lesquelles lescoûts fonciers sont importants etoù, la part de disponibilité dufoncier est la plus faible.

Le désengagementdu Département

Le Département fait tout lecontraire en réduisant considé-rablement l’aide à ces villes. Bienentendu, ces villes, souventconduites par les élus de la Majo-rité présidentielle, devront com-

penser les aides non versées parle Conseil général.Ce principe de critérisation apermis, sur le dos des communes,de faire des économies substan-tielles. Ainsi, une économie deplus de 12 millions d’euros seraréalisée uniquement sur la modi-fication des critères de subven-tions pour les crèches familialeset départementales à gestionmunicipale.De fait, la politique voulue par leDépartement n’est absolumentpas une politique sociale et juste,à l’instar de ce que la majoritédépartementale veut vous fairecroire. Contrairement aux appa-rences, elle provoque de grandesdisparités entre les territoires etmais aussi des inégalités entreles habitants. Cela est inaccep-table.Évidemment, l’ensemble des élusdu groupe Majorité présidentielles’élève contre cette politique de cri-térisation qui exclut une partie duterritoire et donc de ses habitants.La solidarité ne doit pas avoir decouleur politique.

Le groupeMajorité présidentielle

Le Val-de-Marne,un département inégalitaire !Savez-vous qu’un coupleaux revenus élevés habitantà Champigny-sur-Marnebénéficiera davantage decertaines aides départementalesqu’un couple aux revenusmodestes habitant à Vincennes ?

GroupeMajorité présidentielle et apparenté

Laurent GarnierVice-président du Conseil généralchargé de l’Aménagement et duDéveloppement du territoire,des Systèmes d’information et del’Aménagement numériqueCanton Villejuif Ouest©

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TRIBUNES

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GroupeGauche citoyenneEuropeÉcologie LesVerts

Budgets en berne, restructurationsautoritaires : les services publics,dans le Val-de-Marne commeailleurs, sont fragilisés par lapolitique du gouvernement, qui viseexclusivement la réduction des coûtset la rentabilité, souvent au méprisdes besoins de la population.

Hôpitaux : la santé n’est pasune marchandise

Rentabilité, réductiondes dépenses,perte d’autonomie des équipesmédicales face aux gestionnaires :l’Assistance publique - Hôpitauxde Paris est frappée de plein fouetpar les réformes Sarkozy. L’Agencerégionale de la santé a pensé laréforme des hôpitaux dans unelogique purement financière etautoritaire : fusionner, supprimer.Et tant pis pour la médecine deproximité, et le savoir-faire deséquipes constituées !Dans le Val-de-Marne, on a beau-coup parlé de la menace pesantsur le service de chirurgie car-diaque de l’hôpital Mondor, maisbien d’autres services sont concer-nés à Paul-Brousse, Charles-Foix,Émile-Roux, etc. L’AP-HP recentresur les hôpitaux parisiens de nom-breux services d’excellence. Ladéfinition d’un véritable projet desanté pour le territoire passe avanttout par la concertation des acteurset des usagers ! C’est là un chan-tier urgent pour la métropole.

Rentrée scolaire : halte auxsuppressions de classes !

Malgré l’augmentation du nom-bre d’élèves, ce sont 71 classes quisont fermées par le ministère del’Éducation dans le Val-de-Marne– sans compter les suppressions

Services publics : faire faceau désengagement de l’État

depostes complémentaires (langue,lecture...) et la fin programmée desRASED. La scolarisation des enfantsde moins de 3 ans est en très netrecul. De nombreux parentsd’élèves et enseignants se sont déjàmobilisés. Les deux maires denotre groupe ont rejoint en janvierdernier une coordination desmaires pour l’école publique. Pourla deuxième rentrée consécutive,l’école privée bénéficie d’un traite-ment«adouci »par rapport à l’écolepublique : 23 postes suppriméspour 210 élèves en moins dans leprivé, 17 postes supprimés pour1 347 élèves supplémentaires dansle public. Des mesures adoptéespar les mêmes députés UMP quiréclament aujourd’hui lemaintiend’une classe dans leurs écoles…Avant d’être une dépense, l’édu-cation est un investissement.C’est le choix défendu par leconseil général du Val-de-Marne,qui s’apprête à investir 13millionsd’euros en deux ans pour équiperchaque classe des collèges dépar-tementaux d’un accès internet

haut débit. Le Département enta-mera également cette année lareconstruction du collège Gustave-Monod de Vitry-sur-Seine – lebâtiment, à basse consommationd’énergie, et équipé d’un systèmede récupération des eaux de pluie,doit rouvrir en 2014.

Pour une alimentationde qualité dans les cantines

Nous plaidons également unerefonte du système de restaurationscolaire avec :• une alimentation bio ou issue decircuits courts, contribuant à laqualité des aliments et au déve-loppement d’une agriculturepériurbaine ;

• un service public de la restaura-tion, plutôt qu’une concessionau privé ;

• une bonification sociale au quo-tient familial.

Les élus du groupe Gauche citoyenne –Europe Ecologie les Verts

Jacques Perreux,Christine Janodet,Daniel Breuiller

[email protected]

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Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 35

Groupedes élus socialistes et républicains

plus de personnes et de salariés, ycompris parmi les agents de lafonction publique.

Autant de difficultés qui se conju-guent les unes aux autres, sur leterrain du logement, de l’école,de la santé, des loisirs ou de laconsommation.

Autant de situations de souf-france, de mal-être pour lesfamilles.

Autant de réponses à trouver dansl’urgence et qui ne règlent queponctuellement les problèmes.

Aujourd’hui, les dispositifs publicsde lutte contre la pauvreté et l’ex-clusion sont remis en cause alorsqu’il faudrait les renforcer, alorsqu’il faudrait stimuler la créati-vité des acteurs, des profession-nels, soutenir les initiatives, déga-ger des moyens supplémentairespour accompagner les publics,pour redonner confiance et estimede soi, pour construire une sociétédans laquelle l’utilisation des res-sources et la place des hommesseraient pensées différemment.

Chasse aux Roms, stigmatisation des plus démunis suspectés d’être desfraudeurs aux allocations sociales, mise en œuvre d’une logiqued’exclusion avec le désengagement de l’État sur l’hébergementd’urgence, stigmatisation de l’immigration comme cause de tous lesmaux, réduction du nombre d’enseignants, suspension des allocationsfamiliales… Il ne fait pas bon être pauvre.

Lutter contre lesexclusions et la pauvreté

Pour changer les choses, il faut dela volonté, de la constance, dutemps et des moyens et desvaleurs.

La politique départementale n’apasmanqué, jusqu’à ce jour, d’au-cun de ses ingrédients.

J’en veux pour preuve l’importantchantier en cours de réflexion quenous engageons dans l’élaborationdu premier schéma départemen-tal d’action sociale qui conduiraprochainement à lamise en placed’actions concrètes adaptéesrépondant aux besoins des publicset des familles en difficulté.

Faire vivre la solidarité impose deconduire des politiques de chan-gement qui reposent sur desvaleurs de respect, de dignité,d’équité, de partage.

Cela impose aussi que tous lesacteurs, partenaires associatifs,communes, intercommunalités etdépartement partagent ces valeurset conjuguent leurs efforts et leursmoyens au service du public.

C’est le vœu que je forme.

La crise économique que traversenotre pays impose de gérer lesfinances publiques avec rigueur,mais les vrais responsables de lafaillite de notre système ne sontpas ceux que l’on désigne et il esttemps de combattre les propos quiinstillent une suspicion perma-nente à l’égard des personnes lesplus vulnérables.

Ainsi, il n’est pas acceptable qu’aunom d’une rationalisation desmoyens et d’un rééquilibrage desdépenses, l’on réduise demanièredrastique les crédits alloués auxassociations gestionnaires desSAMU sociaux, laissant à la ruedes familles sans solution, nimoyens de recours entraînant uneaggravation préoccupante de lapauvreté et de l’exclusion.

La crise que nous traversons doitêtre l’occasion de tracer de nou-velles perspectives pour luttercontre les exclusions et l’on nepeut s’accommoder d’une situa-tion où les inégalités augmentent,où la pauvreté s’accroît de mêmeque la précarité touche de plus en

Pierre CoilbaultVice-président du Conseil généralchargé de la Prévention,de la Protection de l’enfance et del’adolescence, du Développement socialet de la Lutte contre les exclusionsCanton de L’Haÿ-les-Roses

©J.-P.L

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Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 3736

le lecteur à découvrir la suite. Ne pastourner la page, entrez par le milieu, enpoussant la porte à droite et à gauche,comme vous le feriez dans un petitthéâtre. Côté cour, le livre déploie undéfilé de personnages, tous croqués selonle programme cher à l’auteur : « Descubes, des cercles et je combine. C’est monalphabet d’êtres », dit-elle.Côté jardin, le livrese renverse pourfaire la fête annon-cée. Les livres deMalika sont deslivres joueurs :des livres ribam-belles, des histoiresde pliages ou deshistoires en boucle,à lire à l’endroit et àl’envers. Mais celui-ci,associant deux livresaccordéons et unpop-up central, est

Malika Doray a fait de l’histoire, del’ethnologie, des arts appliqués. Elle aaussi travaillé dans un jardin d’enfants.Puis elle a décidéun jour de faire des livres.Ce parcours atypique, qu’elle appelle les« zig-zag » de sa vie, nourrit aujourd’huison travail d’auteur. Son sens de l’épure,son goût pour les livres-objets, sesmaquettes créatives et son désir de fairedes livres pour les enfants… viennentde là. L’histoire a commencé par une let-tre envoyée à une petite fille inconsola-ble après la mort de sa grand-mère. Inca-pable de la rejoindre avec ses propresmots, Malika lui a dessiné un petit lapinen guise d’intercesseur. La lettre estdevenue un livre en 2002 et le petitlapin stylisé fait depuis un tabac auprèsdes professionnels du livre et de la petiteenfance. « Quelque chose de magique se passeavec le travail de Malika, relève ChristineMorault, son éditrice. C’est dû à la forceattractive de ses images et à l’intelligence aveclaquelle elle s’adresse aux tout-petits. » De livreen livre depuis bientôt dix ans, MalikaDoray aborde avec simplicité tous lesgrands thèmes de la vie : l’amour, laséparation, la rivalité, la fragilité… et lesouci d’être à l’écoute de la petite

BOUGERENVAL-DE-MARNE

musique de chacun. Celui qu’elle vientde tricoter à la demande du Conseilgénéral, pour les bébés du Val-de-Marne,est de la même eau, limpide et délicate.C’est un livre sur la naissance et sur lajoie que l’on ressent à cette annonce. Enquelques traits à l’encre noire, quelquestouches de couleurs, quelques mots enritournelle, elle y invite son bestiairefamilier (lapins, éléphants, ours, moi-neaux, mulots, crocodiles…) à fêterl’arrivée d’un nouveau-né. L’idée paraîtsi évidente qu’on en a presqu’oubliéqu’il ne suffit pas de naître pour biengrandir. Encore faut-il être accueilli pardes paroles et des gestes qui donnentdu sens à l’événement. En imaginantce livre, Malika Doray s’est souvenue del’atmosphère joyeuse et légère autourd’elle, au moment où elle-même allaitdevenir mère. « Naissance et création,l’une appelle souvent l’autre, note FrancineFoulquier, la conseillère au livre duConseil général. Beaucoup d’auteurslorsqu’ils deviennent parents en font quelquechose dans leur travail. C’est beau quand leslivres sont portés ainsi par cette attente. »Quand ils ont su, suivi de deux petitsregards malicieux en couverture, invite

Quand ils ont su, ils firent la fête bien sûr ! Dans un nouvel album, Malika Dorayraconte la joie de tous à la naissance d’un enfant. Cadeau du Conseil général àtous les bébés de 2012.

1- Quand ils ont su : un livre pour raconter qu’unenaissance est une fête.

2- Un alphabet de petits personnages pour introduireà la lecture des formes et à la grande combinatoire de la vie.

3- Un livre à lire et à jouer, fait de deux accordéonset d’un pop-up central.

4- Venue au livre d’enfant par l’architecture et le livred’art, Malika Doray aime explorer les formes en troisdimensions.

5- Bonne nouvelle ! Vous attendez un bébé pour 2012,vous recevrez cet album par la poste. Aucune démarcheà faire, le service départemental des centres de PMI secharge de l’envoi dès réception du certificat adressé parvotre maternité. Renseignements : 39 94 et www.cg94.fr

LÉGENDES

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En Val-de-Marne, lorsque l’enfant paraît,le livre le suit toujours de près. Depuis 1989,le Conseil général offre à tous les bébés à leurnaissance un album spécialement créé pour eux.Les petits découvrent ainsi très tôt le plaisirdu livre en famille.Environ 20 000 enfants sont concernés chaqueannée par cette initiative. « Pour bien grandir,les bébés ont besoin d’être nourris, soignés,câlinés mais aussi de langage et d’histoires »,explique la psychanalyste Marie Bonnafé.C’est pourquoi dans les crèches et les PMI, leslivres sont toujours à portée des petites mains.Encore faut-il qu’ils soient bons. L’autre vertude la politique départementale consistejustement à en susciter.Dans un contexte éditorial toujours plus tendu,cette aide permet aux auteurs et aux éditeursde se libérer de la pression du marché, pourprendre le temps de créations originales.Cette action donne des résultats reconnus :une vingtaine d’albums publiés, certainsrécompensés par des prix prestigieuxet beaucoup de témoignages de parentsheureux.

C’est bon pour les bébésUn livre dans chaqueberceau

une véritable prouesse d’éditeur. Ilfallait bien MeMo, l’un des éditeurs les

plus créatifs et audacieux dumoment, pour relever le défi de

ce nouvel album de naissance.À découvrir début novembre,

lors de sa présentationpublique. Malika Doray

et Christine Moraultviendront nous parlerde leur démarched’auteure et d’éditrice,

et de « l’impor-tance de l’aidedu Conseilgénéral, sansqui, souligneMeMo, ce livre

n ’aura i t puexister, du moins

pas sous ce t teforme-là ».

Francine Déverines

L’heureux événementUn bébé,un livre

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� Présentation publique deQuand ils ont su, en présence de l’auteur Malika Doray, l’éditriceChristine Morault, Anne-Laure Cognet, spécialiste du livre pour la jeunesse. Débat animépar le critique Philippe-Jean Catinchi. Le 8 novembre, à partir de 18 h 30 à la salle des fêtesde l’hôtel du département, à Créteil. Entrée libre. Tél. : 01 49 56 27 28 et 01 49 56 27 05.

� Exposition du 27 octobre au 10 novembre et du 14 au 22 novembre : originaux,maquettes, jeu… sur la mezzanine de l’hôtel du département, à Créteil.

Pour en savoir plus

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Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 39

Dans la pénombre d’un club indécis, des hommes sont assisdevant leur verre, chacun figé dans sa solitude. Le plus jeunesoudain se lève, les yeux baignés de larmes, et se met à chantera cappella une chanson d’amour de Roy Orbison : « I’m crying,crying over you. » Un par un, tous les autres alors le rejoignentpour former un chœur incroyable. Cela se passait au printemps2010. Dans le cadre de l’exposition collective « Emporte-moi »,l’artiste Jesper Just présentait sa vidéo No man is an island II.Avec cinq de ses films dont le tout dernier, This Unknown Spectacletournécet étéàParis, leMAC/VALnousoffreunenouvelleplongéedans l’univers étrange de ce jeune vidéaste qui explore à samanière, mélancolique et décalée, les thèmes chers à l’époque :la confusion des genres et des sentiments, la vulnérabilité, lasolitude… Ses images d’une beauté troublante, portées par lalumière, la musique et le chant, sont des sortes de poèmesvisuels, captivants par leur énigme. Pourquoi celui-ci se met-ilà danser, celle-ci à fuir, cet autre à chanter, pourquoi ces larmesnous étreignent-elles tant ? Pas d’explications, ni de résolutionsdans ces histoires sans paroles qui nous laissent, non sans ironie,nous démener avec nos propres sentiments… Passionnant.

Francine Déverines

� Jesper Just. 21 octobre : vernissage, entrée libre.• 25 octobre : romantisme, romantismes… Jesper Just, dans lecadre des cours d’histoire de l’art.• 6 novembre : visite de l’expo avec Jesper Just.• 9 novembre : vidéoclub, la sélection de Jesper Just.

� Tout le programme. www.macval.fr - Tél. : 01 43 91 64 20.

Un brin d’inconscience, beaucoup de curiosité,le goût de l’indépendance et de l’aventure, elle a unbeau tempérament, la petite chèvre de MonsieurSeguin qui, en dépit des mises en garde, s’enfuitgambader dans le vaste monde. Le metteur en scèneClaude Barbier et la compagnie Suforel revisitent àleur façon l’histoire à l’origine très moralisatriced’Alphonse Daudet. L’utilisation de la moussepolyester, dont la compagnie s’est fait une spécialité,vient souligner au trait les personnages, produisantun astucieux effet bande dessinée. Au programmeégalement : des ateliers de construction etmanipulation de marionnettes en mousse(à partir de 5 ans) et une exposition (photos, afficheset marionnettes) sur la compagnie qui fête ses 40 ansde spectacles. F. D.

un rendez-vous phare leur est dédié :« Frasq », ouvert à tous les horizons(danse, chanson, théâtre, musique,vidéo, art contemporain, installation,poésie, photo…). Dénominateurcommun : le goût du jeu et du risque.Objectif : agrandir le champ despossibles. Cette 3e édition se déroulesur neuf lieux à Gentilly, Arcueil, Vitry,Malakoff et Paris. On annonce unecinquantaine de participants, parmilesquels des artistes et collectifsreconnus : Anna Byskov, ÉricDuyckaerts, Tsuneko Taniuchi,La Muse en circuit… ou encore PippoDelbonno, lâché sans filet dansL’Esthétique de la folie d’Alberto Sorbelli.Ce projet pour deux troupes de théâtre,deux conférenciers et un trublion,célèbre à sa manière un doubleanniversaire : les 500 ans de L’Élogede la folie d’Érasme et Les 50 ans deL’Histoire de la folie de Michel Foucault.Il a reçu une aide à la créationdu Conseil général. F. D.

Le Générateur porte bien son nom.Cet ancien cinéma de Gentilly, investidepuis 2006 par la chorégraphe AnneDreyfus, est un vrai chaudron deculture : un lieu d’incubation (rapide)et de catalyse pour toutes formes d’art.Pas étonnant que les “performers”,artistes sans cesse en quête de nouvellesfaçons de penser et d’agir, s’y soient

installéscommechez eux.À chaquerentrée

depuistroisans,

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La PesteOran, dans les années 1940,l’apparition de rats dans les ruesde la ville. Francis Huster reprendle chef-d’œuvre de Camus.16 octobre au centre

Pompidou à Vincennes.Tél. : 01 53 66 16 70.

Les MisérablesHugo, toujours actuel. Dans lecadre du bicentenaire de lanaissance de Victor Duruy.18 octobre au Sud-Est Théâtre

à Villeneuve-Saint-Georges.Tél. : 01 43 89 54 39.

Où, vers ?La danse comme un combat,du jeune chorégraphe congolais,DeLaVallet Bidiefono.18 octobre au théâtre

Paul-Éluard à Choisy.Tél. : 01 48 90 89 79.

CuerdoKarl Stets conjugue la légèretédu clown et la tension d’un filmd’horreur.18 et 19 octobre

à la salle Jacques-Brelà Fontenay.Tél. : 01 48 75 44 88.

Dieu, qu’ils étaient lourds !Rencontre avec Louis-FerdinandCéline (interprété par Marc-HenriLamande), seul sur scène,répondant aux questions qui luifurent posées par les intellectuelsde l’époque. Mise en scèneLudovic Longelin.Du 11 au 13 octobre au centre

des Bords de Marne au Perreux.Tél. : 01 43 24 54 28.

Zouc par Zouc« Une présence physique sanségale, une poésie et une luciditéadmirables, une sensibilitémerveilleuse. Incomprise dans sonenfance, internée à plusieursreprises, elle trouvera son équilibredans son art. » Nicolas Liautardmet en scène les entretiens deZouc avec Hervé Guibert.Du 13 au 16 octobre à la

Scène Watteau à Nogent.Tél. : 01 48 72 94 94.

Petits chocs des civilisationsÀ partir du couscous, plat préférédes Français, Fellag surfejoyeusement sur les grands sujetsde notre temps.

ouvrir le Festi’Val-de-Marne à saplace. Une trentaine de concertssont à l’affiche : Thomas Fersen,Yael Naim, Brigitte, Deportivo, TheHushpuppies, Florent Marchet,Sanseverino, Didier Super,CharlÉlie Couture, L, Flox, Madjo,Les Sales Majestés, Brico Jardin,Les Ogres de Barback, L’Orchestrenational de Barbès, Hell’sKitchen… et Juliette en clôture.À retenir aussi la 5e JIMI(Journée des initiatives musicalesindépendantes) et une belleprogrammation pour les enfantsdont un “Dimanchôgamins” fait decontes et de musiques.Jusqu’au 16 octobre dans

20 villes. Tél. : 01 45 15 07 07 etwww.festivaldemarne.org

Rentrée « musiquesactuelles »De nombreuses têtes d’affiche :Deportivo (le 14 oct.), Zenzile(le 4 nov.), La Rue Kétanou(le 19 nov.), Justine (le 29 nov.).Des artistes locaux : le « Concertdes lycéens » (1er oct), le festivalÉvolusons (le 19 nov.), la soirée

À mon âge, je me cacheencore pour fumerAu hammam, les corps sedénudent et les confidencessuivent… une pièce de Rayhana,mise en scène Fabian Chapuis.5 novembre au théâtre de

Saint-Maur. Tél. : 01 48 89 99 10.

La Folie SganarelleTrois farces de Molière au tempofrénétique : L’Amour Médecin,Le Mariage Forcé et La Jalousiedu Barbouillé. Par la compagnieClaude Buchvald.8 novembre au théâtre

André-Malraux de Chevilly-Larue.Tél. : 01 41 80 69 69.

MUSIQUE/CHANSON25e Festi’Val-de-MarneLa chanson est un partage, AllainLeprest le savait bien. Disparu aucœur de l’été, il a laissé ses amis(Melissmell, Véronique Pestel,Loïc Lantoine et La Rue Ketanou)

Musique et danseindiennesArjun Mishra, l’un des meilleursdanseurs de Kathak (Inde du nord).19 octobre à la Scène

Watteau à Nogent.Tél. : 01 48 72 94 94.

ChatroomDes ados rivés à leur écran :version contemporaine deSa Majesté des mouches.21 octobre au théâtre

Romain-Rolland à Villejuif.Tél. : 01 49 58 17 00.

La Séparation des songesUne jeune femme poursuivie parles souvenirs de ses années decaptivité. Théâtre éphéméride etJeunes Plumes.21 octobre à l’espace

Jean-Vilar à Arcueil.Tél. : 01 46 15 09 93.

Le Malade imaginaireUn vrai-faux malade entretient soncorps comme une cathédrale… Ladernière pièce de Molière, mise enscène par Alain Gautré.21 octobre au centre

Aragon-Triolet à Orly.Tél. : 01 48 52 40 85.

À L’AFFICHE

14 octobre à l’espace Malrauxau Kremlin-Bicêtre.Tél. : 01 49 60 62 16.

Le Repas des fauvesEt si parmi vos meilleurs amis,la Gestapo vous demandait d’ensacrifier deux ? Mise en scèneJulien Sibre. Trois Molières en 2011.14 octobre au Sud-Est Théâtre

à Villeneuve-Saint-Georges.Tél. : 01 43 89 54 39.

Carte blancheAutour d’auteurs de Nouvelle-Calédonie (Les Voix du caillou)par la compagnie de La Feuilled’or. Et En remontant le Nigerde Areski Mellal.14 et 15 octobre au Plateau 31

à Gentilly. Tél. : 01 45 46 92 02.

Avenir radieux, une fissionfrançaiseAprès Elf, la pompe Afrique,Nicolas Lambert fait montersur scène le débat sur le nucléaire.15 octobre à la Grange

dîmière à Fresnes.Tél. : 01 49 84 56 91.20 octobre au théâtre

de l’Arc-en-ciel à Rungis.Tél. : 01 45 60 79 05.

THÉÂTRE/DANSEFestivald’AutomneLa Maison des arts accueille lamanifestation parisienne.Au programme : El Rumor delincendio des Mexicains LuisaPardo et Gabino Rodríguez,Tercer cuerpo de l’ArgentinClaudio Tolcachir, L’entêtementde l’Argentin Rafael Spregelburd.Et le plus rock’n roll des grandsorchestres actuels de tango :L’Orquesta Típica FernándezFierro.Du 4 au 15 octobre à la

maison des Arts à Créteil.Tél. : 01 45 13 19 19.

Électro KifCréation de Blanca Li, avec huitdanseurs électro, la plupartoriginaires du Val-de-Marne,qui a vu naître les premièresmanifestations électro, à Pondorly.Jusqu’au 8 octobre à la

maison des Arts à Créteil.Tél. : 01 45 13 19 19.

Henri Gougaud et lesBaladins du MiroirRencontre étonnante entre HenriGougaud et une compagnie dethéâtre forain, les Baladins duMiroir. Les contes de l’un et leschansons des autres forment unjoyeux concert de langues.21 octobre au théâtre

André-Malraux à Chevilly-Larue.Tél. : 01 41 80 69 69.

Les Dames du jeudiTrois amies de toujours (MarinaVlady, Annick Blancheteau,Catherine Rich) autour d’un thé.Pièce de Loleh Bellon.30 octobre au centre

Jean-Vilar à Champigny.Tél. : 01 48 85 41 20.

Fin de sérieIls sont sympathiques, odieux,tendres, insupportables, pasmalades, mais vieux. La dernièrecréation de Jean-Claude Cotillard(Molière 2006 pourMoi aussi,je suis Catherine Deneuve).4 et 6 novembre au pôle

culturel d’Alfortville.Tél. : 01 58 73 29 18.

AGEN

DAJeune publicMêmepaspeur !

� 15 octobre : spectacle.� 16 octobre : ateliers. Au théâtre Roublot, à Fontenay.Tél. : 01 48 76 59 39.

PerformancesFrasq sans limites

MAC/VAL

Jesper Just, le nouveau romantique

©J.

Just

� Jusqu’au 30 octobre : Frasq, 3e rencontre dela performance.

� 12 et 16 octobre : L’Esthétique de la folie.� Au Générateur à Gentilly. Tél. : 01 49 86 99 14.www.legenerateur.com et www.frasq.com

Avec This Unknown Spectacle, Jesper Just offre une vision troublante de Paris. À découvrir ce mois-ci au MAC/VAL aveccinq autres de ses films. C’est la première exposition personnelle en France de cet artiste danois, internationalement reconnu.

©

Tsuneko Taniuchi.

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©Sarah

Venturi

©J.

Just

Même pas peur !

A voyage in Dwelling.

Bliss and Heaven.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 41

C’est lanuit. Claire etSolangeattendentMadame quitarde à rentrer.Les deuxbonnes revêtentses robes etl’imitent :« Reculez-vous,

vous sentez le fauve. De quelle infecte soupente où la nuit les valets vousvisitent, rapportez-vous ces odeurs ? » Depuis leur créationpar Jouvet en 1947, Les Bonnes de Genet ont inspiré denombreux metteurs en scène et cinéastes. Et pour cause.Genet puise ses sources dans un fait divers de 1933,le crime des sœurs Papin, qui firent un carnage de leurpatronne et de sa fille. En résidence au Perreux, JacquesVincey reprend ce mois-ci la pièce avec Marilù Marini,Hélène Alexandridis et Myrto Procopiou, « trois actrices horsdu commun, capables d’une démesure jubilatoire ».Entre pathétique et grandiose, entre rire et effroi, le triova jouer à un jeu dangereux. La chambre de Madame estune arène, mais la victime n’est pas celle que l’onattendait… Le spectacle a reçu l’aide à la création duConseil général. F.D.

�21 octobre au Centre des bords deMarne, au Perreux.Tél. : 01 43 24 54 28.

40

l’enfant. Compagnie des Papillonsdans le ventre.19 octobre au NECC

à Maisons-Alfort.Tél. : 01 58 73 43 03.

Cinq carnetsClarisse et Arsène cultivent leursrêves et leurs pensées. BernardSultan nous invite à entrer dansleurs carnets secrets… Aide à lacréation du Conseil général.12 octobre au théâtre

Paul-Éluard à Choisy.Tél. : 01 48 90 89 79.

La Barbe BleueAu risque de l’amour, Jean-MichelRabeux revisite le conte de Perrault.22 octobre à la Grange dîmière

à Fresnes. Tél. : 01 49 84 56 91.

L’Oeuf et la PouleC’est « la » question que toutle monde se pose un jour :« Comment fait-on les bébés ? ».Spectacle de Catherine Verlaguetet Bénédicte Guichardon, soutenupar le Conseil général.5 novembre à la Grange

dîmière à Fresnes.Tél. : 01 49 84 56 91.

9 novembre au théâtre del’Arc-en-ciel à Rungis.Tél. : 01 45 60 79 05.

Qui est cet inconnu dansmes bras ?Au temps où la télé était en noir etblanc avec une seule chaîne,pas de téléphone portable,pas d’internet… Compagnie Flashmarionnettes.6 novembre à la salle

Gérard-Philipe à Bonneuil.Tél. : 01 45 13 88 24.

EXPOSITIONL’Art et le Grand ParisUn salon dédié aux nouvellestechnologies dans l’artcontemporain.Du 6 au 9 octobre au Pavillon

Baltard, à Nogent-sur-Marne

Peinture, sculpture, dessinCatherine Bouroche et Jean-PierreBellan.Du 7 au 23 octobre et du

28 octobre au 6 novembre à lagalerie Toutes Latitudes àVincennes. Tél. : 01 58 64 09 73.

(Le monde est une scène),Stultiferanavis (Urban Marionnettes),l’accueil d’artistes haïtiens enrésidence, un après-midi enfants,une expo…En octobre à Arcueil.

Tél. : 01 49 12 03 29.

L’art du rireLa mécanique du rire, démontéepar un conférencier hilarant,Jos Houben.12 octobre au théâtre de

Cachan. Tél. : 01 45 47 72 41.

Le cirque RomanesJongleur, acrobate, fildefériste,contorsionniste, femme serpent…Invitation au pays tzigane.15 et 16 octobre

au théâtre Jean-Vilar à Vitry.Tél. : 01 55 53 10 60.

Pierre et le LoupLe film d’animation de SuzieTempleton en version ciné-concert.18 octobre au cinéma

Le Casino à Villiers.Tél. : 01 49 30 29 90.

Contes à ReboursSlamée, chantée ou jouée, la paroleretrouve la vitalité et la liberté de

À chaque fois que l’on medemande quelle est la destinationd’un lieu de proximité tel quele Centre des bords de Marne,je réponds invariablement :la rencontre.S’agissant d’art et de culture(et les deux mots ne se confondentpas nécessairement), nous parlonsici de la rencontre entre desœuvres, des artistes et un public.Au CDBM, nous avons choisi pourcela la présence des artistes(les résidences) ; plusieurs équipes*- puisque le lieu estpluridisciplinaire - s’installentdonc dans ce vaste lieu pour despériodes d’une à trois années,temps nécessaire pour déroulertoute la gamme de leur savoir-faire, pour reprendre desspectacles déjà créés (la diffusion)et, surtout, pour créer d’autresspectacles (la production) etconstruire toutes les passerellesnécessaires au partage avecles publics (la médiation).Et tout cela a un coût : c’estpourquoi nous travaillonsen partenariat avec différentsinterlocuteurs ; un théâtre(hors grosse institution) ne peutsupporter seul la charge dumontage complet d’un nouveauspectacle : on a donc inventéun jour la « coproduction »,c’est-à-dire la mise en commund’un budget de démarrage pourpayer les salaires, charges, décors,costumes jusqu’à la premièreexploitation, mais aussi laconstitution d’un premier réseau

« Hip Op’session » (17 déc.).Et un concert jeune public :« le Petit Chaperon rock » (le 19 oct.)Du 1er octobre au 17 décembre

à la MJC de Fresnes.Tél. : 01 46 68 71 62.

Rentrée au comptoirMagie machine (Jean-PierreDrouet, Abdul Alafrez, ClaudineBrahem), jazz (Antoine Berjeault),théâtre musical (Onda Prima),classique et musiques du monde…Du 14 au 21 octobre au

Comptoir à Fontenay.Tél. : 01 48 75 64 31.

MiCkey [3d]Le nouveau MiCkey [3d] avecCécile Hercule et ses musiciens.19 octobre au théâtre

Debussy à Maisons-Alfort.Tél : 01 41 79 17 20.

EN FAMILLEAu fil de la marionnettePoursuite de l’année « marionnette »à Anis-Gras avec les compagniesOm Produck (Rêverie d’unefourmi…), Les Épis noirs

AGEN

DA

Ici comme ailleursPhotographies d’Andrée Philippot-Mathieu prises en Égypte, Nubie,Chine, au Maroc et à Paris.Jusqu’au 16 octobre à la

galerie Jean-Collet à Vitry.Tél. : 01 46 82 83 22.

Groupe SpiraleLes peintres du groupe Spirale,douze artistes vitriots, fêtent leurs20 ans. Exposition de leursœuvres, avec le sculpteur CécileBonduelle et Vincent Payelle pourla création musicale.Jusqu’au 16 octobre à la

galerie Jean-Collet à Vitry.Tél. : 01 46 82 83 22.

Les Turkanas, les premiersderniers hommesL’hommage du photojournalisteRoger Job à un petit groupe denomades du nord Kenya, qui vitdepuis la nuit des temps enharmonie avec son bétail, menacéaujourd’hui par les changementsclimatiques.Jusqu’au 16 octobre à la

maison de la photographieRobert-Doisneau à Gentilly.Tél. : 01 55 01 04 85.

À L’AFFICHE

ThéâtreLesBonnes,entre rire et effroiPierre-Yves Vandeweerd est belge,

mais il a choisi de tourner enAfrique. C’estdans cet écart, « à partir de cette autre géogra-phie » qu’il dit trouver l’écho des questionsqui le hantent. Recueillant la parole desuns pour la transmettre aux autres, aurisque d’être transformé lui-même par cequ’il rencontre, Vandeweerd revendiqueune position de passeur. Trois de ses filmssont à découvrir au festival Les Écransdocumentaires : Le Cercle des noyés, tournéen 2006, témoignages de prisonniers poli-tiques noirs en Mauritanie ; Territoire perdu,histoire des réfugiés sahraouis en luttecontre le Maroc qui occupe leur pays ; etquatre récits qui nous entraînent de laBelgique aux rives du Sénégal, des

de diffusion qui permettra auspectacle d’être vu, et ainsi depouvoir être repris ailleurs.Pour qu’un projet artistique soitviable dans la durée, il fautpouvoir réunir un socle deconfiance.Nous avons cette chance auCDBM d’avoir été d’embléeaccompagnés par les élus duPerreux, puis par ceux duVal-de-Marne et enfin par l’État.Ce soutien croisé - par le biais deconventionnements pluriannuels -nous permet de développer,année après année, cette rencontretant espérée entre les artistes,les œuvres, le public. C’est aussiun modèle vertueux : un projetcollectif à synergie financière.C’est bien entendu un combatquotidien pour garder le soutienindispensable et pluriel à notreentreprise ; c’est pourquoi lesnouveaux schémas territoriauxannoncés, s’ils sont finalisés unjour, doivent prendre en comptetoutes ces expériences de terrain,puisqu’elles sont fructueuses etnombreuses.Car n’oublions pas que ce quel’on nomme « lieux de proximité »représentent en volume(nombre de représentations,emploi des artistes…) le premierréseau de diffusion artistiquedu pays.Pas moins.

Michel Lefeivre

* Jacques Vincey (théâtre) Jean-Marie Machado(musique) Hervé Diasnas (danse).

Carte blanche À MICHEL LEFEIVRE

DIRECTEUR DU CENTRE DES BORDS DE MARNE AU PERREUX-SUR-MARNE

« Développer la rencontreentre lesœuvres,les artistes et le public »

©J.

Melin

« Je photographie des sur-vivants. Parce que leurssurvies de tous ordres me touchent au cœur, sans criergare ». Membre de Tendance Floue, un collectifde douze photographes au regard engagé sur lasociété, Flore-Aël Surun arpente depuis 2003les lieux où la vie résiste : désobéissance civilecontre le sommet du G8, manifestations contrel’OTAN, contre la guerre en Irak, marche nonviolente des Tibétains, objecteurs de conscience,déserteurs, altermondialistes… Ses photos,qui interrogent un certain état du monde,visent dans le souffle de ces révoltes la joie,l’élan et le désir qui libère. F.D.

Pour plus d’infoswww.cg94.fr

Ardennes françaises au Sahara occidental,à la rencontre des Dormants, ces femmeset ces hommes entre deux mondes, pas-seurs eux aussi d’êtres chers disparus.Organisés par l’association Son et Imageet soutenus par le Conseil général, LesÉcrans documentaires fêtent ennovembreleurs 15 ans. À l’affiche : une rétrospectivedes éditions précédentes, l’actualité de lacréation documentaire avec 40 films encompétition, des parcours d’auteur, desavant-premières, une thématique danseet musique, une programmation jeunepublic et des tables rondes dans le cadredesquelles le festival proposera notam-ment de s’interroger sur le thème « filmerle politique ». F.D.

PhotographieLedésirdans les ailes

CinémaRegards singuliers sur le réel

©Flore-AëlSurun

GouachePlongée dans le foisonnementgestuel et coloré de Frédéric Oudrix.Jusqu’au 19 octobre à la

bibliothèque Aragon à Choisy.Tél. : 01 55 53 51 57.

Le secret des anneauxde SaturneImages glanées au gré de livresfeuilletés, et recomposées dansl’espace : Frédéric Teschnerexplore en graphiste le fondsdocumentaire de la maison d’artAnthonioz.Jusqu’au 23 octobre à la

maison d’art Bernard-Anthoniozà Nogent. Tél. : 01 48 71 90 07.

Mircea CantorL’œuvre de cet artiste « citoyen dumonde » contient un mélange subtilde quête de bonheur, de désirutopique et de désenchantement.Jusqu’au 18 décembre au

Crédac à la Manufacture desœillets à Ivry. Tél. : 01 49 60 25 06.

� Jusqu’au20novembreà l’espace Les Esselières,à Villejuif. Tél. : 01 49 58 30 32. ©

D.R

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©D.R

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� Du7au13novembreà Arcueil, Gentilly,Choisy et Créteil.Tél. : 01 46 15 09 93.lesecransdocumentaires.org

Les sœurs Papin.

Territoire perdu.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 43

Depuis 1999, le district de footballdu Val-de-Marne, soutenu par leConseil général, organise l’unique tour-noi international des 16 ans en France.Cette année, le onze tricolore rencon-trera trois grandes équipes : les États-Unis, le Pérou et les Pays-Bas, finalistesen 2010. Comme l’explique Thierry

Mercier, président du district,« pour ces jeunesjoueurs, cette

rencontre est lapremière occasion de porter

le maillot de leur pays. Cela leurprocure une grande fierté ». Pourle dirigeant val-de-marnais,ce tournoi est avant toutun moment de rencontreet d’échanges. D’ailleurs,quel que soit le résul-

tat final « toutesles équipes en

valorisés. Ils sentent qu’ils font partie de lafamille ». Et Thierry Mercier de conclure :« Pour tous, participer à un tournoi de ceniveau, c’est une grande bouffée d’oxygène.Nous essayons d’en faire une grande fête pourles en remercier. »

Arnaud Balvay

Vous venez de remporter les champion-nats de France 17-18 ans, que cela repré-sente-t-il dans votre carrière ?Tristan Lamasine : Ce n’est pas un accomplisse-mentmais, c’est sûr, un titre national, c’est spécial.Surtout que je restais sur deux finales perdues à ceniveau. J’avais à cœur de remporter celle-là.

Vous avez aussi brillé au dernier Roland-Garros (1/2 finale). La terre battue est-ellevotre surface de prédilection ?T.L. : J’ai eu mes meilleurs résultats sur terre maisje me considère plus comme un joueur polyvalent,capable d’évoluer sur toutes les surfaces. D’ailleursen ce moment, je joue un tournoi sur dur et cela sepasse très bien.

Pouvez-vous nous raconter votre parcoursjusqu’à l’accession au circuit ATP ?T.L. : J’ai débuté le tennis à 6 ans, à Thiais, après avoirvu mon grand frère disputer une rencontre. Ça m’atout de suite plu, donc j’ai continué. À 12 ans, j’aiintégré le pôle France (sport étude) où je suis restédeux ans. Mais, faute de bons résultats, ils ne m’ontpas conservé. Je suis donc retourné en club et c’est àce moment-là où j’ai vraiment pris conscience desprogrès effectués. Cela m’a été très bénéfique.

Vous êtes-vous fixé un objectif pourcette première saison professionnelle ?T.L. : Non, pas vraiment. L’important est surtout dedécouvrir le niveau, connaître le circuit etme jaugerpar rapport aux autres.

Et quelles sont vos premières impressions ?T.L. : Le niveau de jeu me paraît meilleur que dansles tournois de jeunes mais pas tant que cela en fait.La vraie différence se trouve dans l’état d’esprit desconcurrents. Personne ne lâche rien ! Il y a beaucoupplus de sérieux et il faut se battre sur chaque point !

Propos recueillis par Antoine Ginekis

Champion de France en catégorie 17-18 anscet été, Tristan Lamasine vient surtout depasser professionnel. De sa formation dans leclub de Thiais à son titre national, ce jeuneespoir du tennis français se présente.

repartent avec de très bons souvenirs ».Une fois encore, le choix des équipesparticipantes n’a pas été facile. La répu-tation du tournoi est telle qu’un grandnombre de pays souhaite être présent.« Les équipes qui sont déjà venues veulenttoutes revenir. On a eu des demandes del’Espagne, du Japon, etc. »Mais cette année,les organisateurs voulaient inviter uneéquipe sud-américaine après la trèsbonne expérience vécue avec l’Uruguayen 2008. Le choix s’est donc porté sur lePérou. Face à eux, les États-Unis, où lefoot est de plus en plus populaire, lesPays-Bas et notre prometteuse sélectiontricolore qui défendra son titre.Enfin, Thierry Mercier entend rappelerque l’organisation du tournoi n’est pos-sible que grâce aux bénévoles : « Ces gensviennent ici pour le plaisir. » Lili Ferreira,en charge de l’organisation, ajoute que« sur ce tournoi international, ils se sentent

Le cross international du Val-de-Marne se déroulera le 20 novembre auparc interdépartemental des Sports de Paris-Choisy. Il propose une formule quiconjugue sport de haut niveau et pratiques amateurs, avec un cross ouvert auxmeilleurs coureurs à l’échelle internationale et des courses pour les plus jeunes.Soutenue par le Conseil général, cette compétition, au plan de la participation,se classe dans le top 5 français et demeure le premier cross en Île-de-France.

BOUGERENVA

L-DE-M

ARNE

EnduranceÀvos baskets !

ENBREF� CROSSComme chaque année, le club athlétiquede L’Haÿ-les-Roses, en partenariat avec leConseil général et la mairie de L’Haÿ-les-Roses, organise le 16 octobre, de 9 h à 12 h,son traditionnel Cross de la Rose dans lesallées du parc de la Roseraiedépartementale.Cette compétition est ouverte à toutes lescatégories, des poussins aux vétérans. Lalicence et un certificat médical d’aptitude àla course à pied sont obligatoires.Inscriptions :www.cal-athle94.fr/pages/crossrose.htm

� COURSE EN VILLELe 9 octobre se déroulera la 24e Corrida deVillejuif. Cette épreuve de course en villerassemble plusieurs milliers d’adeptes detous âges. Plusieurs parcours serontproposés avec notamment le 10 km (départà 10 h) et le 5 km (« la Populaire », départ11 h 20). Plusieurs courses seront égalementprévues pour les plus jeunes. Enfin, cetteannée, une nouveauté avec un 5 kmmarcheouvert aux marcheurs actifs et randonneurssportifs. De multiples animations rythmerontla journée. Renseignements : 06 10 85 29 41ou http://asfivillejuif.free.fr

� TENNIS DE TABLEDeux clubs val-de-marnais sont à suivrecette année dans l’élite nationale du tennisde table. Tout d’abord, les féminines del’US Kremlin-Bicêtre en Pro A dames et leretour, après 20 ans d’absence, de la VGA

Saint-Maur en Pro A Hommes. Pour plusd’informations sur ces compétitions :www.uskb.fr et www.vgatt.org

� TENNISLa commission féminine de la ligue detennis du Val-de-Marne organise, le16 octobre, une journée de promotiondu tennis féminin. Il s’agira d’une journéerien que pour les Val-de-Marnaises- de la débutante à la plus expérimentée(licenciée ou non licenciée) - avec desanimations sportives sur les courts.Au programme : initiation au beach tennis,rencontres avec des joueuses de hautniveau mais aussi des animationsextrasportives organisées en plein air sousla forme d’un village avec massages,exposition de bijoux, dégustations, tombolagratuite avec de nombreux lots à gagner…L’entrée est gratuite. Chaque Val-de-Marnaisepeut venir accompagnée d’une amie.Renseignements : Fabien Timbert au01 43 39 85 68, 06 26 76 43 55 oupar mail : [email protected]

� SPORTS EN VAL-DE-MARNE SUR CG94.FRSi vous souhaitez vous renseigner sur leslieux de pratiques sportives en Val-de-Marne,sur les actions du Conseil général en cedomaine, connaître l’actualité sportiveval-de-marnaise ou bien encore consulterle guide des aides du Conseil général, uneseule adresse : www.cg94.fr, rubrique sport.Une mine de renseignements à votredisposition.

TennisTristan Lamasine :« Enpro, personnene lâche rien ! »

©J.

Paisley

SPORT

Du 25 au 29 octobre, cinq villes du département accueilleront la 13e édition du tournoiinternational de football des 16 ans. Un tournoi dont la réputation ne cesse de grandir.

� 25 octobre : France / USA, parc omni-sports à Sucy, 14h ;Pérou / Pays-Bas,stade Jean-Bouin à Choisy, 16h.

� 27 octobre : USA / Pérou, stadeGeorges-Le Tiec à Fontenay, 14h ;France / Pays-Bas, parc des sports desMaisons rouges à Bry, 16h.

� 29 octobre : Pays-Bas / USA, complexesportif Léo-Lagrange àBonneuil, 14h ;France / Pérou, complexe sportifLéo-Lagrange àBonneuil, 16h.

�Entrée gratuite. districtvaldemarne.fff.fr

Pour en savoir plus

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Football

Les 16 ans vont fairele spectacle

©J.

Paisley

L’équipe de France, tenante du titre, affrontera à nouveau les Pays-Bas.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 4544

Élisabeth Chailloux, metteur en scèneet codirectrice du Centre dramatiquenational/Théâtre des Quartiers d’Ivry, leclame haut et fort : l’activité théâtrale nesera jamais réservée à une élite culturelle.« Les ateliers sont ouverts à tous, ce sont deslieux où se rencontrent jeunes bacheliers etjeunes retraités. Les comédiens amateurs sontdes passionnés, amoureux de théâtre. C’est decette passion que l’on se nourrit, c’est avec elleque l’on travaille », poursuit-elle.

Rencontres et partageEntre lecture, travail d’intonation, jeuxde scène et exercices d’improvisation, lesséances se placent aux antipodes d’habi-tuelles leçons. « On essaye de créer une dyna-mique de groupe, un état d’esprit pour que lesgens aillent les uns vers les autres, qu’ils appren-

nent à se connaître. », décrit GuillaumeHasson, codirecteur artistique au centreculturel d’Orly. Jérémy Tourneur, chargédes relations publiques pour le Studio-Théâtre de Vitry, estime qu’il ne pourraiten être autrement : « On ressent une vérita-ble envie chez les participants de rencontrerd’autres personnes, à la recherche d’uneambiance collégiale. »

L’art d’échangerQuant à la création, l’activité théâtralemarque là aussi sa diversité lors deséances où l’intervenant apprend autantque ses élèves ! « C’est une joie de travailleravec des amateurs. Les ateliers sont très vivantset dynamiques », se réjouit ÉlisabethChailloux. À Vitry aussi, le dialogue règneen maître : « Nous ne considérons pas vrai-

ment le Studio comme un théâtre classique.Pour nous, c’est d’abord un laboratoire où larecherche de nouvelles idées est permanente.Les échanges y sont primordiaux », décritJérémy Tourneur. Les ateliers sont aussil’occasion d’ouvrir les perspectives artis-tiques des participants en liant le théâtreà la danse, au cinéma ou à l’écriture.

Ivry sur scène !Chaque équipe n’appréhende pas son artde la même manière. Au centre cultureld’Orly, les ateliers « mémoire des gens etdes villes » ont une visée sociale : « Il s’agitd’ateliers pour les personnes “en marge de lapratique culturelle courante”. On part d’euxpour créer un spectacle en utilisant leurs mots,leurs histoires, leurs expériences », expliqueGuillaume Hasson. À l’instar du théâtre

Sur les planches, en ateliers ou comme simple spectateur, le théâtre se pratique d’autantde façons qu’il y a de comédiens. En Val-de-Marne, les théâtres, centres culturels,conservatoires, compagnies font la part belle aux amateurs.Tour d’horizon à Ivry,Vitry et Orly.

AteliersTrès attentifs aux pratiques culturelles et auxdemandes du public, de nombreux théâtreset centres culturels développent des actionsde sensibilisation en milieu scolaire et àdestination des habitants : stages, cours,ateliers... Ces actions s’articulent souventautour de compagnies ou d’artistes en

résidence (renseignements auprès desthéâtres).En compagniesLe travail avec les amateurs est un maillonessentiel pour de nombreuses compagnies :Christian Benedetti à Alfortville(Théâtre-Studio), Patrice Bigel à Choisy(Usine Hollander), Alain Mollot à Villejuif

(La Jacquerie), Georges Werler à Cachan(compagnie Éroc), Stéphanie Chévara àGentilly (Plateaux 31), Oscar Castro à Ivry(théâtre Aleph), Benjamin Sisqueille à Arcueil(Le Bahut), Guy Freixe à Villiers (théâtre duFrêne), Mustapha Aouar à Vitry (Gare authéâtre), Jacques Guedj à Champigny(compagnie du Pain d’Orge)…

Théâtre au pluriel : l’associationdépartementale. Les troupes amateurs sontnombreuses en Val-de-Marne : le Grenier dela Huchette à Villeneuve-Saint-Georges, laRoseraie à Villiers, le Trac à Créteil, Le PetitThéâtre de Bry…Un festival leur est dédiédepuis 25 ans par Théâtre au pluriel. Toutel’année, les compagnies se retrouvent dans

BOUGERENVAL-DE-MARNE

cette association pour se former ou créerensemble. [email protected] 21 octobre à Villiers : Fin de service,création du théâtre de la Roseraie.Tél. : 01 49 30 70 69.Écoles et conservatoiresPresque toutes les villes disposent d’unconservatoire ou d’une école

des Quartiers d’Ivry, la finalité est biensûr de… montrer son travail en fin d’an-née ! Au Studio-Théâtre par contre, lesateliers n’amènent pas les amateurs surscène : « Comme les cours restent ouverts toutau long de l’année, les groupes évoluent conti-nuellement. L’important est surtout larecherche, la création plus que la représenta-tion.» Approches et ateliers libres pourun art qui l’est tout autant. Le théâtre,dans le Val-de-Marne, se conjugue avectous et surtout avec vous. Antoine Ginekis

Théâtre amateur

Rentrée sur scène !

DÉCOUVERTE

Ateliers d’Orly : six professionnels duspectacle, plus d'une centaine departicipants répartis en neuf groupes(jeunes de 7 à 23 ans et habitants desquartiers). Tél. : 01 48 90 24 29.Ateliers d’Ivry : une véritable « écolede théâtre » avec 18 enseignants,13 cours hebdomadaires, huit pour lesenfants et adolescents, cinq pour lesadultes. Tél. : 01 43 90 49 44.Ateliers libres du Studio-Théâtreà Vitry : gratuits, ouverts à tous pourpartager la création, le tempsd'uneoudeplusieurs séances. Tél. : 01 46 81 75 50.

Pour en savoir plus©

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.R.

Studio-ThéâtreTél. : 01 46 81 75 50Gare au théâtre

Tél. : 01 55 53 22 22

La JacquerieTél. : 01 47 26 45 34

Le BahutTél. : 01 49 12 11 35

Le Plateau 31Tél. : 01 45 46 92 02

École nationaleMarcel-Dadi

Tél : 01 56 72 10 10

Usine HollanderTél : 01 46 82 19 63

Centre culturelElsa-Triolet-AragonTél : 01 48 90 24 24

THÉÂTRE AMATEUR EN VAL-DE-MARNE

École nationaledu Val de Bièvre

Tél : 01 46 63 38 97,Cachan.

Tél : 01 55 01 04 99,Fresnes.

Tél : 01 41 24 22 45,L’Haÿ-les-Roses.

Théâtre des Quartiersd’Ivry/CDN

Tél : 01 43 90 49 49

Conservatoire nationalde région

Tél : 01 48 83 14 67

Théâtre AlephTél. : 01 46 70 56 85ou 06 08 58 80 29

d’enseignement artistique : 33 structuresmunicipales et 8 associatives pour 37communes. Un tiers de ces structurespropose du théâtre. C’est le cas duConservatoire national de région à Saint-Maur, et des deux écoles nationales : celledu Val de Bièvre (Cachan, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses), et l’école Marcel-Dadi à Créteil.

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.R.Centre dramatique national / Théâtre des Quartiers d’Ivry, véritable école de théâtre.

Ateliers libres au Studio-Théâtre de Vitry-sur-Seine.Ateliers théâtre

au centre culturel d’Orly.

Le magazine du Conseil général / Numéro 283 / Octobre 2011 47

VU PAR…

� PAR MICHEL AUMERCIER

La commande : Pour permettre à tous les collégiens d’avoir chaque jour un repas équilibré, le Conseil générala mis en place une aide au paiement de la restauration scolaire. 45% des élèves demi-pensionnaires enbénéficient. Le service est assuré par le personnel départemental, les adjoints techniques territoriaux desétablissements d’enseignement (ATTEE).

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MÉMOIRE

apogée. Dans le même temps, les entre-preneurs trouvent - au-delà de la barrièred’octroi - la place qui leur fait défaut dansla capitale. Notre département connaît unfort essor industriel. Faïences Boulengerde Choisy, pain d’épice Sigaut deGentilly,roulements à billes SKF d’Ivry, ou filmsPathé de Vincennes s’écoulent ainsi surle marché parisien et national. Un essoréconomique où augmentation de lapopulation et aménagement du territoirevont de pair. De 1800 à 1970, les com-merces et les services vont s’installer dansles villes val-de-marnaises. Coiffeurs,bouchers, cordonniers, caisses d’épargneou bureaux de poste prennent place alorsau cœur des villes, tandis que le réseaudes transports s’étend depuis la capitale,avec l’objectif de faciliter les déplacementsde la main-d’œuvre.

Magali Girerd

En Val-de-Marne, les plaines renduesfertiles par les limons de la Seine et de laMarneontpermis le développementd’uneagriculture dynamique jusqu’à la moitiédu XXe siècle. Ainsi, la vigne s’étendaitsur les coteaux. Puis après sa disparition,elle fut remplacée par les rosiers, à Man-dres en particulier. Peu à peu, l’horticul-ture s’est ancrée sur le territoire, le lilas àVitry et à Boissy, la culture sous serresdes orchidées. Unepériode où les élevagesdeChampignyproduisent « du lait de vachessuisses pour enfants », tandis qu’à Maisons-Alfort, lesmaraîchers récoltent toute l’an-née des légumes qui approvisionnent lesHalles de Paris. « Aux portes de Paris, ils ne sontpas des paysans pour rire » titre encore unjournal en 1961. Au cours du XIXe siècle,les chantiers de construction parisiensbattent leurplein.EnVal-de-Marne, l’exploi-tation du calcaire en sous-sol connaît son

1800-1970Undéveloppement dans l’ombrede la capitale

� Exposition « Travail en Val-de-Marne :matériaux, productions, techniques,savoir-faire » : jusqu’au 29 juillet 2012à la Maison de l’histoire et du patrimoine,15, rue de la Prévoyance, à Champigny.Tél. : 01 41 79 27 90, et [email protected].

� Colloque « Histoire et mémoire dutravail dans le sud-est parisien ».Le 26 novembre de 9 h à 18 h,salle des fêtes de l’hôtel du département.Tél. : 01 45 13 80 50.

� Cours de paléographie et d’initiationau travail en archives : renseignements,planning et inscriptions aux Archivesdépartementales au 01 45 13 80 50.

Pour en savoir plus

Depuis la préhistoire, l’hommea investi le territoire de l’actuelVal-de-Marne. Il y vit, y travaille etcontribue ainsi à le façonner. Quelsmatériaux a-t-il eu à sa disposition ?Quelles productions sont issuesde son travail ? Des questionsqui renvoient à la spécificité duterritoire et aux rapports qu’ilentretient avec la capitalejusque dans les années 1970.

©ArchivesdépartementalesduVal-de-Marne

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©ArchivesdépartementalesduVal-de-Marne

©ArchivesdépartementalesduVal-de-Marne

Rapport du garde-champêtre de Créteil sur lesvendanges de 1881.

Bureau des postes et télégraphes de Saint-Maur, vers 1910.

Catalogue de l’entreprise SKF.

Publicité pour le pain d’épices Sigaut.